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Pour expliquer les zones d’ombres de son passé et les lacunes de son autobiographie, Stendhal écrit :

“Je n’ai que ma mémoire et ma langue d’enfant”

I. Le regard autobiographique, une vision empêchée, l’impossibilité de voir le passé tel


qu’il fût
a) L’écriture fragmentaire, construite sur des zones d’ombres (impossibilité de rendre le
‘dazzling” des événements)
b) Une mémoire modifiée et tromquée, la difficulté de savoir la vérité (le sujet surpasse
le disant)
II. Le dédoublement du “Je” autobiographique : l’analyse du passé à travers la langue de
l’infans “celui qui ne parle pas”
a) La langue enfantine, une langue instinctive et indistincte (une langue qui n’est pas un centre
unique chez les auteurs étudiés)
b) L’analyse du ressenti de l’enfant par le regard autobiographique : fondement de son identité et
interprétation
III. Une traduction de la langue enfantine s’opérant par l’écriture et dans la langue de
l’enfant
a) Une traduction de la langue enfantine par la langue de l’ écrivain (image du vers à soie
→construite un cocoon autour des souvenirs).
b) Une mémoire rhizomatique, qui n’est jamais pleinement saisissable (de même que la langue)
→la réinvention de soi à partir des trous laissés par la mémoire, lieu de fantasme, émergence
d’une émotions, d’un passé à travers la langue, la parole des autres.

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