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trésorerie.
Introduction :
L’activité économique d’une entreprise et les décisions financièrement qu’elle génère telles
que les investissements et les financements, ont un impact certain sur la trésorerie. Cette
dernière est un élément du patrimoine de l’entreprise. Afin d’assurer une meilleure
compréhension du thème, il serait judicieux, de passer par des généralités de la trésorerie, en
mettant l’accent sur, sa fonction, ses différentes approches, ses typologies son importance…
La gestion de la trésorerie est l’axe principal de la gestion financière à court terme. Elle a
commencé à prendre une véritable dimension dans les entreprises. Du fait qu’elle doit
intéresser tous les membres de l’entreprise en représentant un reflet de sa survie.
De la sorte ce chapitre traite les concepts nécessaires à la gestion de trésorerie (son
importance et ses objectifs) et présente les acteurs de la gestion de la trésorerie ainsi que ses
mécanismes.
La trésorerie est un facteur clé pour la bonne gestion d’une entreprise. Une trésorerie bien
équilibrée est le gage d'une gestion saine et efficace. Une trésorerie excédentaire sous-entend
qu’il y a de l'argent qui dort ; en revanche lorsqu’elle est déficitaire, elle peut entraîner des
frais financiers.
La trésorerie d'une entreprise à une date déterminée est la différence entre les Ressources
mises en œuvre pour financer son activité et les Besoins entraînés par cette activité.
En considérant d'une part les besoins comme les moyens de production et les besoins liés
au cycle d'exploitation (les besoins d'investissement et les besoins en fonds de roulement),
d'autre part les Ressources comme les Fonds propres, les dettes à long terme et les ressources
liées au cycle d'exploitation (les capitaux permanents), nous pouvons déduire que :
La partie des capitaux permanents qui n'a pas été absorbée par le financement des
besoins d'investissement est appelée Fonds de Roulement (FR) disponible pour financer les
Besoins en Fonds de Roulement (BFR). Ainsi on a :
Avec Fonds de Roulement (FR) = Capitaux permanents - Actifs Immobilisés nets
Le FR est négatif quand les capitaux permanents ne suffisent pas à financer les
immobilisations.
L'entreprise a un BFR lorsque les crédits obtenus auprès de ses fournisseurs ne suffisent
pas à financer ses stocks et les crédits consentis à ses clients.
- Lorsque le FR est inférieur et n'arrive pas à couvrir le BFR, au lieu de solliciter des
concours bancaires qui vont engendrer des frais financiers, le trésorier peut ralentir les
règlements fournisseurs pour pouvoir financer le FR et là le BFR devient négatif à cause des
dettes fournisseurs qui augmentent.
Pour une meilleure stratégie de la gestion de trésorerie, l'entreprise doit accorder des
délais de règlements courts aux clients et négocier de plus longs délais chez les fournisseurs.
Tout d'abord, la trésorerie d'une entreprise correspond à la différence entre ses besoins et
ses ressources de financement. Les besoins de l'entreprise peuvent être évalués à l'aide du
besoin en fonds de roulement alors que les ressources de l'entreprise disponibles pour financer
ces besoins s’appellent le Fond de roulement.
La trésorerie nette de l'entreprise correspond alors au solde net entre ces besoins et ces
ressources. Si les besoins excédent les ressources, alors la Trésorerie de l'entreprise sera
négative (au passif du bilan), alors que si les ressources sont supérieures aux besoins, la
Trésorerie sera positive (à l'actif du bilan).
Mais, la Trésorerie d'une entreprise représente aussi l'ensemble de ses disponibilités qui lui
permettront de financer ses dépenses à court terme. Dans ce cas, la Trésorerie nette d'une
entreprise se calcule en faisant la différence entre sa Trésorerie d'actif et sa Trésorerie de
passif.
La Trésorerie nette est égale à la différence entre d'une part les ressources nettes de
l'entreprise et d'autre part ses besoins de financement. Soit la différence entre d'une part
l'excédent de ressources à long terme de l'entreprise (le Fond de roulement) et d'autre part le
besoin de financement à court terme de l'entreprise (le Besoin en Fonds de roulement).d'où :
Dans ce cas, la Trésorerie de l'entreprise est égale à la différence entre les actifs de
trésorerie (valeur mobilières de placement, disponibilités, soldes des comptes bancaires ou
postaux débiteurs...) et les éléments du passif de Trésorerie (Concours bancaires, soldes
créditeurs des banques...). D’où :
o Cas d'une trésorerie négative :
Le trésorier joue un rôle essentiel. Il a pour mission de garantir à tout moment les
engagements de l’entreprise dans les meilleures conditions économiques et avec la meilleure
sécurité possible. Il est chargé aussi de gérer les flux financiers qui impliquent un travail
quotidien de suivi des encaissements et décaissements, et d’équilibrage des différents comptes
bancaires.
Le trésorier cherche les placements les plus intéressants et les moins coûteux. Pour
cela, il est en relation directe avec les banques et les salles de marché.
Le trésorier est aussi amené à gérer des risques de change et de taux. Il prend des
décisions de « couverture » en ayant recours aux instruments financiers les plus adaptés aux
besoins de l’entreprise, en relation avec les intermédiaires financiers.
Source : «La nouvelle gestion de trésorerie» de Bruno
Poloniato
le trésorier travaille beaucoup sur le court terme, mais peut également participer à la
définition d’une politique de financement à moyen terme en relation avec le directeur
financier.
Cependant et avant tout, le métier du trésorier est un risque humain, puisque les relations
sont impérativement des relations de confiance. Or, cette dernière se mérite.
Dans tous les cas : la rigueur, la méthode, le calme, voir un certain flegme, sont
indispensables face à l’agitation des marchés. Le trésorier d’entreprise se doit de bien
posséder les trois réflexes :
Le trésorier doit tout mettre en œuvre pour que l’entreprise ait à chaque instant les
ressources suffisantes pour remplir ses engagements financiers (salaires, échéances
fournisseurs…) ;
D’abord, le trésorier doit établir le budget de trésorerie après la réalisation de tous les
autres budgets afin de mesurer les besoins de financement à CT. Une fois estimé ce besoin de
financement, le trésorier fait le tour des différents banquiers pour négocier les lignes de crédit
correspondantes.
Le trésorier prend le soin d’alerter les responsables lorsque les indicateurs dont il dispose
se dégradent et les sensibiliser en leur montrant les conséquences de leurs actions sur la
trésorerie.
D’abord, il commence par faire l’inventaire détaillé des conditions existantes (catalogue
des conditions bancaires).
Puis, il définit les priorités de négociation concernant les améliorations des conditions
procurant un maximum d’économies à l’entreprise. Ensuite, il contrôle quotidiennement leur
application.
L’objectif de la gestion du risque de change est d’éviter les pertes de change. Elle vise à
figer un cours de change garantissant un taux à marge commerciale entre achats et ventes de
devises différentes. Le trésorier valide une politique de gestion de risque de change, en accord
avec la direction commerciale.
La gestion de risque de taux vise à fixer un taux d’emprunt ou de placement sur une
période future. Le trésorier met en œuvre des couvertures en fonction de l’évolution prévue
des taux. Les couvertures des taux sont mises en place à partir d’un budget annuel de
trésorerie.
Le nombre des tentatives de fraude est en croissance continue. Ceci augmente les
préoccupations des trésoriers. Pour diminuer les risques, il convient de mettre en place des
procédures internes, d’utiliser les moyens de paiement et circuits télématiques sécurisés.
2. La gestion de la trésorerie
a) Définitions
C'est la prévision des entrées et des sorties de fonds dans le but de déterminer les besoins
futures de l'entreprise et éventuellement de s'assurer que celle -ci pourra obtenir les sommes
qui lui manquent.
La gestion de la trésorerie doit tout d'abord, permettre à l'entreprise d'éviter la cessation des
paiements.
Elle doit assurer également, l'utilisation optimale des excédents de trésorerie être chercher
des moyens de financement à court terme au moindre coût.
L'objectif est de parvenir à une trésorerie proche de zéro afin d'éviter les excédents
inemployés et les découverts bancaires coûteux en agios. Cependant, avant d'atteindre ce
point d'équilibre. Ainsi que les objectifs suivants :
La mise en œuvre de la gestion de trésorerie passe par (03) étapes importantes, sont les
suivants :
La gestion prévisionnelles est la première étape du processus, elle permet d’identifier les
flux monétaires afin d’évaluer les différentes entrées et sortie de fonds. Elle permet
d’identifier les éventuelles difficultés auxquelles l’entreprise va être confrontée et donc de les
anticiper, c’est la démarche budgétaire qui permet de prévoir les risques de cessation de
paiement. Donc prévoir consiste à explorer divers scénarios lesquelles correspondent le mieux
à une stratégie globale murement réfléchie.
La prévision vise à donner une capacité de réaction face aux événements inattendus et de
cohérence, les prévisions de trésorerie sont élaborées à partir de l’ensemble de budget
d’exploitation, d’investissement et de financement.
Cette dernière étape consiste à faire l’analyse des écarts résultants de la comparaison entre
les prévisions, les réalisations et le contrôle des conditions bancaires grâce à des documents
comptables notamment l’extrait de compte et l’échelle d’intérêt.
la gestion des fonds déposés par les correspondants et les opérations faites pour leur
compte ;
Ces opérations sont exécutées exclusivement par les comptables publics, soit à leur propre
initiative, soit sur l’ordre du ministre chargé des finances ou à la demande de tiers qualifiés
pour leur compte.
Dans la perspective d’une bonne gestion de la trésorerie, des outils sont définis et mise en
œuvres.
L’unité de trésorerie est le principe selon lequel le Trésor public a un seul compte ouvert à
la Banque Centrale dans lequel toutes les ressources de l’Etat sont déposées et duquel tous les
décaissements sont effectués.
Le principe de l’universalité budgétaire veut que toutes les ressources servent à couvrir
l’ensemble des charges sans distinction.
Sur le plan juridique, la centralisation des fonds a été consacrée par la loi organique
relatives aux lois de finances. En effet, l’article 31 de la loi organique dispose que « sauf
dérogation instituée par décret pris en Conseil des ministres sur rapport du ministre chargé des
finances et du ministre intéressé, les organismes publics autres que l’Etat sont tenus de
déposer au Trésor public toutes leurs disponibilités ».
En outre l’article 113 du 08 juillet 2016 portant Règlement Général sur la Comptabilité
Publique (RGCP) précise que tous les fonds publics, y compris les ressources extérieures
mobilisées au titre des projets sont déposés dans un compte unique ouvert dans les livres de la
Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
Pour la mise en œuvre des plans de trésorerie, le Burkina Faso fait appel régulièrement au
marché financier régional et aux ressources extérieures.
Les pays donateurs disposent pour la plupart d’organes et de structures de coopération qui
participent à la mise en œuvre de la coopération au développement.
La situation de disponibilités
Les commissions d’envoi et de retrait de fonds sont créées au niveau des Trésoreries
régionales (TR). Elles ont pour missions d’assurer les mouvements de fonds en numéraire
entre d’une part, la TR et les postes comptables rattachés, et, d’autre part, entre la TR et
l’Agence Comptable Centrale et les autres TR. Les membres sont nommés par arrêté du
Ministre chargé des finances.
Chaque mois, un rapport est élaboré par le ministre chargé des finances et transmis au
Président du Faso et au Premier Ministre. Ce rapport fait le point sur la situation de la
trésorerie au cours de la période concernée, des difficultés rencontrées et formule des
recommandations en vue d’améliorer la gestion de la trésorerie.
Le comptable
Le contrôleur de gestion
C’est lui qui élabore les différents budgets (budget de fonctionnement, budget
d’équipement, etc.). Ces budgets permettent à l’entreprise de faciliter la préparation des
prévisions de trésorerie. La fiabilité de la gestion prévisionnelle de la trésorerie repose
sur celle du contrôle de gestion.
Le commercial
La principale mission du trésorier est de prévoir, or les prévisions réclament des études d’un
environnement externe (clients, fournisseurs) et un savoir-faire auprès des réflexions de ces
derniers. En conséquence, le trésorier a besoin d’informations de la part des commerciaux
pour agir sur les délais clients. Quoique les responsables commerciaux doivent se rendre
compte de l’importance de ces délais au lieu d’engranger le chiffre d’affaire, qui n’est
considéré réel que s’il est payé.
Le directeur général
Le trésorier doit préparer (une fois par semaine ou mensuellement) une synthèse de la
trésorerie permettant au directeur général de comprendre et d’analyser les opérations
financières remarquables. De ce fait, il faut tâcher à éviter le retour en arrière en maintenant
l’échange avec la direction générale.
Les banques
Le trésorier fait appel chaque jour à ses banquiers. Auprès de ces derniers le trésorier
recherche des moyens de financements ou de produit de placement, des cours de
change, et des analyses ou des outils forger ses propres anticipations.
Le marché financier
Parallèlement à l’information fournie par les banquiers, le trésorier doit rester attentif aux
différentes analyses des économistes sur la conjoncture et au sentiment des marchés. A
cela, le trésorier ajoute son intuition ainsi que son expérience. Le métier de trésorier exige de
la vigilance (pour le suivi des frais financiers), de l’ordre ( pour l’archivage des justificatifs).
Chapitre II: l’optimisation de trésorerie
Introduction
Toute entreprise quelle que soit son activité se doit de conserver un certain stock de
monnaie pour but de faire face à tout instant aux dépenses qu’elle doit ou souhaite réaliser.
Les motifs qui poussent les entreprises à détenir de la trésorerie, en général, peuvent se
résumer sous trois points:
Ce financement peut s’opérer, soit à partir des ressources générées par les activités de
l’entreprise, soit par le financement des activités de l’entreprise par des ressources d’origine
externe.
1. Le financement interne
Il est fondé sur les éléments suivants :
Les ventes au comptant :
Les ventes au comptant obligent le client à effectuer le règlement de la facture, par
versement d’espèces ou par virement bancaire, avant la livraison des marchandises. Le reçu
de versement remis par la caisse ou l’avis de virement remis par la banque, devra être présenté
au gestionnaire de stocks afin de faire la livraison des marchandises au client.
2. Le financement externe
Il s’appuie essentiellement sur:
Les emprunts bancaires (long terme) :
Lorsque l’entreprise a des déficits de trésorerie, elle peut avoir recours à des emprunts
bancaires, qui sont des dettes financières résultant de l’octroi de prêts remboursables à terme
et qui participent, conjointement avec les capitaux propres, à la couverture des besoins de
financement durable de l’entreprise.
L’entreprise emprunte ces sommes importantes des banques avec qui elle est en relation,
c’est-à-dire, où ses comptes sont domiciliés, ce qui lui permet d’avoir plus aisément ces prêts.
Le contrat de crédit-bail est un contrat de location de biens concerné, contre paiement d’un
prix comportant pour le locataire la faculté d’acquérir ce bien, contre paiement d’un prix
convenu (levée d’option) en fin de contrat.
Les crédits bancaires sur lesquels nous nous appuyons, bien qu’il en existe d’autres, sont
les escomptes d’effets et les découverts bancaires.
o L’escompte d’effet : est l’opération par laquelle le banquier met à la disposition d’une
entreprise le montant d’un effet de commerce (lettre de change, billet à ordre), sous déduction
d’agios.
o Le découvert bancaire : on appelle découvert le solde débiteur d’un compte bancaire.
En général, le banquier fixe un plafond (montant maximum débiteur) selon la taille, le chiffre
d’affaires, et la situation financière de l’entreprise.
Une entreprise a pour finalité de gagner de l'argent grâce à son activité commerciale ou
industrielle, non avec ses placements. Son objet social lui interdit généralement des actes
de spéculation à court terme et l’absence de garantie du capital.
Pour placer cet argent, les entreprises disposent d’un tableau de suivi de trésorerie leur
permettant d'évaluer la durée de disponibilité de cet argent et de trouver un placement adapté
à cette période.
Le but est en fait de « mettre de côté » la trésorerie de l'entreprise, l'argent ainsi placé
rapportera des intérêts. Le placement de la trésorerie n'a d'intérêt que si l'entreprise dispose
d'un solde suffisant et récurrent. En effet, elle doit toujours garder une marge de sécurité. Le
choix du placement de trésorerie va dépendre avant tout de la volonté de l'entreprise d'avoir
une épargne plus ou moins disponible et plus ou moins sécurisée.
En pratique, une entreprise doit conserver des liquidités pour couvrir les obligations
financières à court terme, c’est-à-dire à horizon de 3 mois. Une partie de cette trésorerie doit
être mobilisable rapidement pour répondre à un besoin en fonds de roulement ou financer les
périodes de creux.
- la sécurité : une entreprise n'a pas pour finalité de prendre des risques financiers à travers
le placement de ses excédents de trésorerie. Cependant, les placements qui présentent les
risques potentiels les plus élevés sont ceux qui, généralement, offrent les meilleures
perspectives de rendement à long terme. L'entreprise doit donc définir un couple
risque/rentabilité acceptable.
Parmi les principaux placements à court terme, on recense les comptes courants rémunérés,
les fonds de trésorerie et les certificats de dépôt négociables.
Ce type de compte est un placement à vue rémunéré au jour le jour. Il est ouvert auprès
d'une banque pour une durée indéterminée. Le capital est garanti par la banque. Les retraits et
dépôts sont possibles à tout moment. La rémunération est très faible.
Fonds de trésorerie
Ces fonds spéciaux sans risques sont généralement placés sur des produits monétaires à la
rémunération très faible. Les fonds peuvent être récupérés à tout moment.
Certificats de dépôt négociables (CDN)
D’une durée comprise entre 1 jour et 1 an, et d’un montant minimum de 150 000 €, il s’agit
d’un dépôt à terme matérialisé par sous la forme d'un billet au porteur ou à ordre émis par un
établissement financier.
Facilement négociables (c’est leur principal avantage), les CDN ne délivrent qu’un
rendement limité.
Plus la durée d’un placement est longue, meilleure est la rentabilité qu’il délivre. Parmi les
principales options à la disposition des trésoriers d’entreprises, on peut citer les comptes à
terme, les bons à moyen terme négociables, les obligations à courte échéance, les produits
structurés et les contrats de capitalisation.
Compte à terme
Ils permettent à l’entreprise de disposer de son argent à tout moment, tout en bénéficiant
d'une rémunération garantie et connue à l'avance.
Les comptes à terme avec préavis, plus sécurisants pour la banque à laquelle les fonds sont
prêtés, offrent une meilleure rémunération. Revers de la médaille, ils impliquent le respect
d'un préavis avant toute sortie.
Il s’agit de titres de créances négociables à durée déterminée. Ils rémunèrent des liquidités
sur le moyen/long terme avec une prise de risque limitée.
La durée des BMTN est d’une durée supérieure à 1 an et d’un montant plancher
d’environ 200 000 €.
Leur rentabilité varie fonction des taux du marché monétaire. Ce taux peut être fixe ou
révisable à partir d’un indice de marché (Euribor 3 mois, etc).
En cas de rachat avant l’échéance, un escompte sur la durée restant à courir de la valeur à
l’échéance peut être pratiqué. Cela peut déboucher sur de mauvaises surprises. Il faut donc
que le tableau de suivi de trésorerie de l’entreprise soit dégagé pour souscrire un BMTN.
Produits structurés
Un produit structuré est un contrat conclu entre une banque et un investisseur sur
l’application d’une formule de remboursement précise, à une échéance déterminée.
Ces produits sont classés sur une échelle de risque qui va de très faible (capital garanti) à
forte (produits a effet de levier).
Contrats de capitalisation
Cette formule nécessite une immobilisation sur le long terme. En cas d’imposition à
l’impôt sur les sociétés, la plus-value réalisée par la société est assimilée par le fisc à une
« prime de remboursement ».
La gestion de la trésorerie repose sur une bonne maitrise des flux, des arbitrages et un
contrôle des performances. Son optimisation ne saurait être envisagé sans une connaissance et
une gestion des risques auxquels toute entreprise est exposée.
La notion de risque peut être définie comme un événement ou une situation dont
l’occurrence est incertaine et dont la survenue affecte les objectifs de l’entreprise. Les
entreprises sont exposées à différents types de risques : le risque de crédit, risque de change,
risque de taux d’intérêt.
a) Le risque de crédit
La gestion du crédit client est assurée par le trésorier, le chef comptable ou par le
directeur administratif et financier. Ces derniers ont des préoccupations
communes: déterminer le cout du crédit client, apprécier et prévenir le risque client, gérer
les incidences du risque client.
Le risque client est constaté par l’observation des délais de règlement. La prévention de ce
risque doit être envisagée après le constat de son existence et la connaissance de son
coût, puis son évaluation.
La connaissance des clients par les commerciaux, le respect des délais de règlement
ou les incidents de paiement sont des éléments de connaissance rationnelle des clients.
La collecte externe concerne les organismes externes.
Le traitement de ces informations porte sur des données qualitatives, quantitatives,
réelles est prévisionnelles, objectives ou subjectives. Il est évident aussi de mettre la capacité
des clients, leurs patrimoines financiers est les conditions de règlements demandées en
charge.
La gestion du risque client doit être envisagée à titre préventif, puis, s’il est
nécessaire, mettre en œuvre des moyens curatifs (si le traitement initial est insuffisant).
L’existence d’un risque client est fondée sur une relation commerciale entre des
entreprises en situation de fournisseurs et clients, et pour diminuer ou réduire l’incidence de
ce risque, des décisions sont évidents à prendre
Le constat d’un impayé est celui d’un échec dont il convient immédiatement de
rechercher les causes tout en ayant recours aux procédures administratives et judiciaires qui
peuvent permettre d’espérer un encaissement des fonds.
L’analyse des causes d’un impayé propose d’abord sur la connaissance du débiteur et le
suivi, dès la facturation, du portefeuille de créances sur ce client pour déceler tout
signe annonciateur de difficultés éventuelles.
b) Le risque de change
Le risque de taux de change provient des fluctuations quotidiennes des taux de change sur
le marché, cette donnée s’impose à l’entreprise. Toutes fois, le change n’est pas seulement
une source de changer, c’est aussi d’intervention ou le trésorier peut effectuer diverses
opérations d’achat de vente.il s’agit d’un outil offrant des nombreuses possibilités d’action
dans la gestion de la trésorerie de l’entreprise.
Le risque de change concerne les entreprises qui ont une activité internationale et
réalisent des opérations commerciales ou financiers avec des partenaires étrangers; il est lié à
la variation du cours des devises par apport à la monnaie nationale ou à la monnaie
de référence.
o Un élément externe et aléatoire, les fluctuations des cours des devises par rapport à la
monnaie nationale ou à la monnaie de référence, ces fluctuations peuvent avoir une influence
favorable, défavorable ou nulle;
o Un élément interne, qui résulte de l’exposition au risque de change.
Toute entreprise qui prête ou emprunte en devises étrangères, à court, moyen ou long
terme, s’expose à un risque de change.
Une entreprise qui emprunte craint une appréciation de la devise dans laquelle est libellé
son emprunt car, elle pourrait être obligée de rembourser un capital plus important que
celui qu’elle a emprunté.
Une entreprise qui prête prend le risque de voir se déprécier la devise dans
laquelle elle a libellé sont prêt, ce qui aurait pour effet de diminuer le capital qui lui sera
remboursé.
Le risque de change porte en premier lieu sur les flux financiers provenant de filiales
comme, par exemple, le paiement des dividendes ou des redevances.
Pour certains auteurs, ces risques doivent être traités comme les risques de transaction.
Le risque de change porte ensuite sur la valeur des actifs possédés à l’étranger et la
conversion de la valeur de ces actifs en monnaie nationale dans les comptes consolidés.
- Risques de compétitivité
Il s’agit de l’incidence de l’évolution du cours des devises sur le chiffre d’affaire ou la
marge bénéficiaire d’une entreprise. On parle également de risque économique, de
risque industriel, ou de risque induit.
L’accroissement de la voltaïsation des taux d’internet à la fin des années 70 à inciter lest
trésoriers à intégrer le risque de taux d’internet dans leur réflexions et sa gestion dans leur
préoccupations quotidiennes après être resté pour longtemps un risque de second plan
pour des trésoriers d’entreprises.
Le risque de taux d’intérêt est celui que fait courir, au porteur d’une créance ou d’une dette
à taux fixe, l’évolution ultérieure des taux. Il ne doit pas être confondu avec le risque de la
liquidité qui consiste à ne pas disposer, à l’échéance, des fonds nécessaires pour faire face à
ses engagements.
On pourrait soutenir que la gestion du risque de taux l’intérêt dans une entreprise
industrielle et commerciale est plus complexe que dans établissement bancaire ou
financiers.Plusieurs raisons expliquent cette affirmation.
La technique de l’adossement ,qui a longtemps été l’un des objectifs primordiaux des
établissements bancaires et financiers, et une pratique aujourd’hui moins courante dans ces
établissements, elles n’est pas non plus la préoccupation principale des entreprises
industrielles et commerciales qui ont d’autres objectifs éprouvent plus de difficultés a
la mettre en œuvre.
Enfin, si le risque ne marge n’est pas négligeable dans les établissements bancaires et
financiers, il revêt également une grande importance dans les entreprises industrielles
et commerciales. En effet, le problème est de savoir si les entreprises
industrielles et commerciales, en raison du la concurrence qui règne entre elles, pourront
répercuter au niveau de leur prix de vente, les conséquences néfastes du risque de taux
d’intérêt sur leur couts.
Pour une unité de caisse dans une entreprise, il faut que la gestion efficace des liquidités
implique une centralisation unique des flux qui constituent l’encaisse. C’est ainsi qu’une
encaisse positive excédentaire pourra cohabiter avec une encaisse négative induisant des coûts
financiers inutiles ailleurs. Ce principe d’unité est très souvent appliqué dans les grandes
entreprises et les groupes, car il implique une centralisation de la gestion de trésorerie entre
les filiales et la société mère.
La trésorerie zéro ou encore l’encaisse zéro se définit simplement, comme nous l’avons vu
plus haut, par la démarche du trésorier qui veille, tout d’abord à ce qu’il n’y est pas
d’excédent de trésorerie qui impliquerait des coûts d’opportunités, mais aussi à éviter les
déficits qui ne peuvent être incombés par le recours bancaire signifiant l’incapacité à faire
face aux paiements prévus.
Cette contrainte objective de solvabilité est une condition de survie de l’entreprise qui se
doit d’être gérée par le trésorier au jour le jour et de manière opérationnelle. Ce dernier se
retrouvera donc, au centre du réseau complexe des flux monétaires de la firme et sera en
relation direct avec les partenaires financiers et bancaires pour pouvoir exécuter les termes des
contrats.
Les risques financiers sont apparus plus récemment, il s’agit essentiellement des risques de
change et des risques de taux d’intérêt.
Ce sont des risques économiques qui ne peuvent pas être entièrement éliminés, parce qu’il
est inévitable pour l’entreprise d’assumer une part du risque de l’activité économique.
La démarche consiste pour le trésorier à définir et à mesurer ces risques pour l’entreprise.
Il s’agit d’une étape d’analyse interne, préalable et indispensable afin de minimiser les coûts
financiers. Accepter certaines doses de risques financiers peut se justifier, si les coûts d’une
couverture font place à des espérances de profits financiers. À partir de là, on constate qu’il
existe donc un dilemme de l’utilité des positions financières spéculatives dont l’intérêt est soit
d’économiser des coûts ou de générer des produits.