Fiche méthodologie
dé ma rc he
S uiv re une déma rc he ex pé rime ntale
Pour répondre à un problème, le scientifique utilise un raisonnement rigoureux qui s'appuie souvent sur une
expérience.
Exemple
1 Le problème biologique
A partir d'une observation, il faut se poser une
question à laquelle on ne sait pas répondre.
2 Hypothèse
C’est une réponse possible au problème posé.
Cette solution provisoire doit être testée par une
expérience.
3 Le protocole expérimental
Pour tester une hypothèse, l'expérience doit
Faire varier le facteur à tester ; Maintenir
constant les autres facteurs
Prévoir de mesurer un élément pour vérifier si
l'hypothèse est acceptée ou rejetée, car fausse.
4 L'interprétation des résultats
Comparer les grandeurs mesurées selon la variable testée
5- Conclusion
Vérifier si l'hypothèse est exacte. Si
l'hypothèse est exacte, c'est terminé.
Dans le cas contraire, formuler d’autres hypothèses et
recommencer la démarche.
Fic he
e x pé rime ntale
Extrait de « Observations sur la
digestion des oiseaux», Réaumur.
« Une buse d'une grosse espèce à qui
j'avais seulement arraché quelques
plumes des ailes pour la laisser vivre en
liberté dans mon jardin, fut destinée à des
expériences auxquelles eût pu servir tout
autre oiseau carnassier. Je plaçai dans un
gros tube de fer blanc ouvert par les deux
bouts, un morceau de viande qui
l'égalait presque en longueur, et qui
n'avait guère que le tiers de son diamètre
(...) Le tube ainsi garni de viande fut donné
à la buse pour son premier déjeuner, à
sept heures du matin. Dès que je l'eus
introduit dans son gosier, mes doigts le
saisirent par dehors à travers des
plumes et des membranes du canal,
pour le faire descendre peu à peu
jusqu'à l'estomac. Ce ne fut que le
lendemain que je trouvai le tube qu'elle
venait de rendre : il avait toute sa
rondeur, on ne découvrait sur sa surface
extérieure aucune trace de frottements.
Le morceau de viande avait été réduit
peut-être au quart de son premier
volume et de son premier poids; ce qui
en restait était couvert par une espèce
de bouillie, venue probablement de celles
de ses parties qui avaient été dissoutes. Le
reste de la chair avait perdu de sa
consistance ; en la tirant doucement avec
la pointe d'un canif, on la mettait en
charpie ; son odeur n'était point celle de
la viande pourrie. »