Group 1-12

Burkina Faso
Institut Supérieur de Génie Electrique
Ouagadougou ISGE/DTS/EI/2012
Filière: Electricité Industrielle
RAPPORT DE STAGE DE FIN DE CYCLE

CONSTRUCTION DE LA LIGNE AERIENNE

HTA/BTA D’ALIMENTATION
D’ALIMENTATION ELECTRIQUE DE
KONGOUSSI : DEFINITION ET DIMENSIONNEMENT
DES EQUIPEMENTS.
 
POUR L'OBTENTION DU DIPLÔME
DE TECHNICIEN SUPERIEUR
Effectué à la SONABEL du 02 Mai au 02 Juillet 2012
Présenté et soutenu le 09 Juillet 2012 par :
KONGO SOUMAÏLA
Devant le jury composé de :
GANOU Ouakana Président(SONABEL)

TAPSOBA Grégoire Encadrant (ISGE-BF)
SAMA Michel Encadrant (SONABEL)
COMPAORE W. Ousmane Rapporteur (ISGE-BF)
CONSTRUCTION DE LA LIGNE AERIENNE HTA/BTA D’ALIMENTATION ELECTRIQUE DE
KONGOUSSI : ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DES EQUIPEMENTS.
DEDICACE 
A mes parents : qui ont guidé mes pas depuis ma naissance
jusqu’à ce jour. J’espère que ce fruit atténuera les douleurs consenties à
mon égard.
A mes frères et sœurs,

sœurs, pour leur constance dans le soutient
physique, moral et financier à mon égard. Qu’ils trouvent dans ce rapport la
confirmation que leurs efforts ne sont pas vains.
A mes professeurs pour les nombreux sacrifices consentis afin

que notre formation soit une réussite.
A tous mes amis qui m’ont soutenu.
Je dédie ce travail
KONGO Soumaïla
Année académique 2011-2012

KONGO Soumaïla
2
REMERCIEMENTS 
Les travaux faisant l’objet de ce rapport ont été réalisés au Département des
Techniques de Distribution de la SONABEL plus précisément au Service
Etude des Réseaux situé à la ZAD II à Ouagadougou (Burkina Faso).
Le présent travail n’est pas le fruit de notre recherche personnelle. Il est le
fruit des efforts consentis de tous ceux qui, tout au long de notre formation,
nous ont prodigués conseil, savoir, encouragement, paternalisme et
témoignages d’amitié.
De ce fait, nous adressons nos sincères remerciements à l’endroit de:
Monsieur Le Directeur général de la Société Nationale d’Électricité

du Burkina (SONABEL) pour avoir bien voulu nous accepter au sein
de sa structure ;
Monsieur Moumouni DIARRA Chef du Département des Techniques
de Distribution ;
Tous les agents de la SONABEL ZAD (Services Etude de Réseaux et
Services Travaux de Renforcements et d’Extensions) ;
Notre maître de stage monsieur SAMA MICHEL pour avoir proposé
le thème de notre rapport, de même pour son soutien permanent et pour
nous avoir guidés dans notre travail mais aussi de conseil et de
formation ;
Notre professeur de suivi monsieur TAPSOBA Grégoire pour les
conseils qu’il nous a prodigués, la confiance qu’il nous a témoigné tout

KONGO Soumaïla
3
au long de ce travail et le temps qu’il a consacré pour le bon

déroulement de cette étude;
Monsieur le Directeur Général, l’ensemble des professeurs et du corps
administratif de l ’ISGE-BF pour leurs sympathies tout au long de
notre formation. Les riches enseignements que nous avons reçus nous
ont beaucoup aidés à la réalisation de ce rapport académique ;
Madame TRAORE née TAPSOBA Edith;
Tous ceux qui, de près ou de loin, ont participé à notre avancement
jusqu’à ce stade ;
Enfin, nous remercions tous nos formateurs en général pour leurs efforts
à nous encadrer et nous conseiller.

KONGO Soumaïla
4
SOMMAIRE
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ............................................................ 7

PREAMBULE ......................................................................................................... 8
INTRODUCTION GENERALE ............................................................................ 10
CHAPITRE I : ........................................................................................................ 11
PRESENTATION DE LA SONABEL .................................................................. 11
I) HISTORIQUE ................................................................................................ 12
II) VISION DE LA SONABEL........................................................................... 12
III) PRESENTATION DU DTD ........................................................................ 13
IV) ORGANIGRAMME DU DTD................................................................... 14
CHAPITRE II : ....................................................................................................... 15
PRESENTATION DU THEME ............................................................................. 15
I) PRESENTATION........................................................................................... 16
II) GENERALITES SUR LE RESEAU ELECTRIQUE ................................ 16
1) Fonction des réseaux électriques ........................................................... 16
2) Topologie des réseaux électriques .......................................................... 17
3) Les éléments constitutifs de la ligne.................................................. 18
a) Les supports ........................................................................................... 18
b) Les armements ....................................................................................... 19
c) Les conducteurs ..................................................................................... 21
d) Interrupteurs ........................................................................................... 22
e) Le transformateur ................................................................................... 22
CHAPITRE III : ...................................................................................................... 24
CALCUL MECANIQUE DE LA LIGNE.............................................................. 24
I) TRACE DE LA LIGNE.................................................................................. 25
1) Les données topographiques .................................................................. 25
2) Le tracé avec le logiciel GPS TRACK MAKER .................................. 27
II) CALCUL DE LA LIGNE AVEC LE LOGICIEL CAMELIA 4.1 ................ 27
1) Présentation du logiciel CAMELIA 4.1 ................................................ 27
a) Généralités sur CAMELIA .................................................................... 27

KONGO Soumaïla
5
b) Matériels en bibliothèque ...................................................................... 28

c) Saisie des différentes données ............................................................... 28
2) Résultats des calculs avec CAMELIA 4.1 ............................................. 34
a) Calculs des retournements de chaines ................................................... 34
b) Calculs des inclinaisons de chaines ....................................................... 34
c) Ecartement ............................................................................................. 34
d) Vérification de la ligne .......................................................................... 35
e) Récapitulatif du matériel........................................................................ 35
III) EVALUATION FINANCIERE ................................................................... 35
IV) CRITIQUES ET SUGGESTIONS ............................................................. 35
CONCLUSION GENERALE ................................................................................ 37
BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................. 38
WEBOGRAPHIE ................................................................................................... 39
ANNEXES .............................................................................................................. 40

KONGO Soumaïla
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LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
ISGE-BF : Institut Supérieur de Génie Electrique du Burkina Faso
SONABEL : Société Nationale d’Electricité du Burkina
CAMELIA : CAlcul MEcanique de Lignes Aérienne
NF : Norme Française
BTA: Basse Tension de type A
TBT : Très Basse Tension
HTA: Haute Tension de type A
THT : Très Haute Tension
HTB : Haute Tension de type B

BTB : Basse Tension de type B
GPS : Global Positioning System (Système de Positionnement Global) .

KONGO Soumaïla
7
PREAMBULE
L’ISGE-BF a été créé dans le but d’offrir la possibilité à des jeunes

bacheliers de suivre deux années d’études supérieures scientifiques qui mènent à un
diplôme de technicien supérieur, leur permettant une rapide insertion professionnelle.
Pour bâtir son programme pédagogique, l’ISGE-BF s’est associé à
l’ESIGELEC, Ecole Supérieure d’Ingénieurs en génie Electrique, de Rouen (France) dont
l’expérience (plus de 100ans), la rigueur pédagogique et les excellents résultats en font
un partenaire idéal.
L’Institut a ouvert ses portes à la rentrée 2003 avec les filières suivantes :
La maintenance industrielle,
Les réseaux et télécommunications,
L’électricité industrielle.
L’institut délivre deux diplômes :
Le diplôme de technicien supérieur (TS),
Le diplôme d’ingénieur des travaux (IT) : qui compte deux options,
- Ingénieur des systèmes électriques (ISE),
- Réseaux et systèmes de télécommunication (RST),
L’ISGE-BF est géré par une structure associative privée, à but non lucratif, créée
suivant la loi n° 1O/920ADP du 15 décembre 1992. Son conseil d’administration est
présidé par la chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat du Burkina Faso. Elle
compte parmi ses membres des entreprises publiques et privées telles que la SONABEL,
L’ONATEL, la SOFITEX, la BRAKINA, etc.
Peuvent bénéficier de la formation de Technicien Supérieur, les titulaires d’un
baccalauréat série technique ou scientifique F, F2, F3, C, D.
La formation pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur de Travaux s’adresse aux titulaire
d’un diplôme de niveau Bac+2 (BTS, DUT, ou équivalent).
Une possibilité est accordée aux industriels qui désirent poursuivre avec la formation
continue qui est assuré en cour du soir.

KONGO Soumaïla
8
Le planning de la formation pour l’obtention des diplômes comprend deux phases : une
phase d’étude théorique où les enseignants transmettent leurs connaissances aux étudiants
et une phase de pratique qui consiste à effectuer un stage en entreprise. Ce stage permet à
l’étudiant de concrétiser ses connaissances mais aussi fera l’objet d’un rapport
académique.
C’est dans ce sens que nous avons réalisé un stage à la SONABEL, plus précisément au
Département Technique de Distribution (DTD) qui s’occupe de la distribution. Notre
stage a porté sur la construction de la ligne aérienne HTA/BTA d’alimentation électrique
de KONGOUSSI.

KONGO Soumaïla
9
INTRODUCTION GENERALE
Dans tout domaine, la formation complète nécessite connaissances

théoriques et pratiques. A la suite de ces acquis, il faudra les appliquer sur le terrain
pour les faire valoir et mettre au profit des besoins de la nation. Dans le cas
spécifique de l’électrotechnique (ensemble des applications technique de l’électricité)
le choix de la SONABEL convient parfaitement pour se familiariser avec ce domaine
d’activité.
L’électricité est difficilement stockable. On doit donc la produire de

manière permanente à partir d’autres énergies (centrales thermique, hydraulique,
photovoltaïque,…). Mais elle présente l’avantage d’être facilement transportable.
Malheureusement, ce phénomène énergétique est dangereux s’il est mal maitrisé.
De plus, son coût de production est très élevé. C’est pourquoi l’on ne cesse
d’imposer des normes de plus en plus strictes, de créer des matériels plus
sécurisants et plus performants, et aussi d’imposer des calculs minutieux pour éviter
des pertes et les accidents.
C’est dans cette optique qu’il nous a été confié de réfléchir sur la construction d’une
nouvelle ligne aérienne HTA/BTA d’alimentation électrique à KONGOUSSI pour
reprendre la portion de l’ancienne ligne qui sera hors tension dû aux travaux de
réaménagement du lac BAM.
Ce document constitue donc le résumé du déroulement du stage ; de la
présentation des structures en passant par le traitement du sujet jusqu’au bilan.

KONGO Soumaïla
10
CHAPITRE I :
PRESENTATION DE LA SONABEL

KONGO Soumaïla
11
I) HISTORIQUE
La Société Nationale d’Electricité du Burkina (SONABEL) est une

Société d’Etat depuis le 14 avril 1995. Son capital est de 46 milliards de francs CFA. Elle
a son siège social à OUAGADOUGOU. Avant de devenir en 1976 un des Etablissements
Publics à Caractère Industriel et Commercial (EPIC), la SONABEL a connu de
nombreuses transformations tant au niveau de sa structure financière (capital) que de sa
dénomination. Elle fut appelée successivement Energie de l’Afrique Occidentale
Française (ENERGIE AOF), ensuite Société Africaine d’Electricité (SAFELEC), puis
Société Voltaïque d’Electricité (VOLTELEC) :
En août 1984 : avec l’avènement du Conseil National de la Révolution (CNR) et

le changement de nom du pays, la VOLTELEC a pris la dénomination de "Société
Nationale d’Electricité du Burkina" en abrégé SONABEL ;
II) VISION DE LA SONABEL
Depuis le 18 octobre 2008, à l'image des grandes entreprises modernes, la SONABEL

s'est dotée d'une vision qui lui servira de repère dans son évolution jusqu’à l’horizon
2013. Cette vision a été adoptée au cours de sa convention d’entreprise qui s’est tenue ce
jour dans la salle des banquets de Ouaga 2000.
Cette vision voudrait faire de la SONABEL, l’acteur majeur de la transformation du sous-
secteur de l’électricité au Burkina Faso, focalisé sur l’approvisionnement et la sécurité de
la fourniture d’énergie électrique au meilleur coût, avec l’objectif permanent :
d’améliorer l’accès à l’électricité des burkinabè et en portant le taux

d’électrification à 40% ;
de délivrer des services de qualité à ses clients ;
d’accompagner le développement économique et partant, la lutte contre la
pauvreté dans le pays ;
Cette vision d’avenir permettra :
d’assurer une évolution harmonieuse de l'entreprise face aux enjeux et aux
changements du secteur énergétique au Burkina Faso ;
KONGO Soumaïla
12
de positionner la SONABEL dans une situation financière favorable en s'appuyant

sur :
• l'amélioration continue du taux de recouvrement,
• la gestion optimale de la trésorerie,
• le financement des investissements au meilleur coût.
La réalisation de la vision de la SONABEL repose sur quatre (4) piliers associés chacun à
des objectifs stratégiques. Les piliers sont :
Client: qui est au cœur des préoccupations de la SONABEL ;
Personnel : la SONABEL veille au bien-être de son personnel qui met son expertise au
service du développement de la société ;
Etat : la SONABEL travaille en collaboration étroite avec l’Etat dans le développement

socio-économique du Burkina Faso et dans la lutte contre la pauvreté ;
Actionnaires : les actionnaires (l’Etat est l’unique actionnaire actuellement) sont des
acteurs à part entière du devenir de la SONABEL.
III) PRESENTATION DU DTD
Le Département des Techniques de Distribution où nous avons effectué notre stage

regroupe deux services et chaque service est composé de deux divisions. Nous
pouvons citer :
♦ Service Etudes de Réseaux qui comporte :
Division Devis
Division Etude
♦ Service Travaux de renforcements et d’extensions composé de :
Division travaux neufs
Division contrôle travaux.
Le service qui nous a supervisé tout au long de notre stage est le Service Etude de
Réseaux.
Il a pour mission de :
- réaliser les études d’électrification concernant les réseaux de distribution ;
- suivre et traiter des dossiers relatifs aux projets d’extension des réseaux de
distribution

KONGO Soumaïla
13
IV) ORGANIGRAMME DU DTD
L’organigramme du Département des Techniques de Distribution se présente comme

suit :
Division Devis
Service Etude
de Réseau
Division Etude
Département des
Techniques
de
Distribution Division Travaux
Service Travaux de Neufs
Renforcements et
d’Extensions Division Contrôle
Travaux

KONGO Soumaïla
14
CHAPITRE II :
PRESENTATION DU THEME


KONGO Soumaïla
15
I) PRESENTATION
Dans le cadre du réaménagement du lac BAM à KONGOUSSI, une portion de
la ligne aérienne HTA/BTA de la SONABEL sera endommagée car traversant le lac. La
société décide de déplacer donc construire une nouvelle ligne d’environ 2584m de
longueur pour reprendre la portion qui sera hors tension. Ce travail devant être exécuté
par le Département Technique de Distribution, une visite a été effectuée sur le site de la
nouvelle ligne à construire et a permis d’établir le tracé de la ligne à base des
coordonnées prises par le GPS.
Le Service Etude Réseaux (SER), où nous avons effectué notre stage, est saisi pour
l’étude et le devis de cette nouvelle ligne.
II) GENERALITES SUR LE RESEAU ELECTRIQUE

Les réseaux d'énergie électrique sont organisés comme suit :
• La production consiste à utiliser des énergies diverses de manière à faire tourner
des alternateurs qui produisent des tensions et des courants électriques
triphasés ;
• La distribution consiste à acheminer la tension produite par des lignes ou des
câbles jusqu’aux consommateurs tout en réalisant le moins de pertes
possibles ;
• La consommation représente l'ensemble des utilisateurs de l'énergie électrique.
Cet ensemble est très diversifié et se répartit sur des échelles de tensions.
1) Fonction des réseaux électriques

Les réseaux sont construits pour amener l’énergie de l’usine génératrice à
l’appareil d’utilisation. Les conditions de ce transit ne sont cependant pas

KONGO Soumaïla
16
rigoureusement les mêmes d’un bout à l’autre de la chaîne des installations

nécessaires.
2) Topologie des réseaux électriques

Les réseaux peuvent être classés en 3 catégories :
Réseau radial
Dans ce type de réseau, un point quelconque du réseau n’est généralement
alimenté que par une seule ligne (ou plusieurs lignes suivant le même itinéraire). Le
réseau aérien arborescent appartient à cette catégorie. C’est un réseau simple à
réaliser, moins onéreux et plus facile à exploiter et à protéger contre les défauts. S’il
est à liaisons simples, un seul défaut entraîne la coupure de l’ensemble des clients
desservis par cette ligne et ses dérivations. On rencontre ce type de réseau dans les
réseaux ruraux HTA et BTA et dans certains réseaux de lotissements.
poste de répartition
Poste de distribution
a) exemple de structure radiale
b) exemple de structure arborescente
Fig. 1 : Structures du réseau radial
Réseau bouclé
Si l'énergie transportée par un réseau vers un client y parvient par plusieurs
parcours, on parle de distribution bouclée. Les lignes les reliant appelées « boucles »

KONGO Soumaïla
17
n’ont pas de discontinuité, de sorte que ces sources débitent en parallèle. Le

contrôle et la protection de ces réseaux nécessitent des dispositifs plus complexes
donc plus chers que pour les réseaux radiaux.
Fig. 2 : Structures du réseau en boucle
Réseau maillé
Dans ce type de réseau, chaque point de consommation est relié à plusieurs
sources d’alimentation simultanément. On rencontre ce type de réseau dans certains
réseaux BTA urbains, cette structure permettant une bonne adaptation aux variations
de charge. Cette structure est aussi utilisée dans les réseaux de répartition HT, dans
lesquels les dispositifs de protection font qu’en cas de défaut unique sur un élément
quelconque, aucune coupure de clientèle ne survient.
Fig.3 : structure du réseau maillé
3) Les éléments constitutifs de la ligne

a) Les supports

KONGO Soumaïla
18
Les supports se répartissent en deux groupes: les supports d’alignement

et les supports d’ancrages (supports d’arrêt et d’angle). Le rôle des supports
est de maintenir les câbles à une distance minimale de sécurité du sol et des
obstacles environnants telles qu’elles résultent des exigences de l’arrêté
technique français, afin d’assurer la sécurité des personnes et des installations
situées au voisinage des lignes. Ils sont caractérisés par :
- hauteur ;
- effort nominal ;
- effort de déformation permanente.
En fonction de leur nature, les supports possèdent des avantages et des inconvénients:
Poteau bois :
Avantages : léger, flexible, coût.
Inconvénients : effort disponible en tête faible
Utilisation : réseaux BT et HTA, régions givrées etc.
Poteau béton :
Avantages : grande gamme de caractéristique, pas d’entretien.
Inconvénients : fragile, lourd (0,7 à 2 tonnes), peu flexible.
Utilisation : réseau MT/BT.
Poteau métallique :
Avantages : facilité de mise en œuvre et d’ascension.
Inconvénients : coût, entretien périodique (peinture).
Utilisation : éclairage public (supports tubulaires), ligne MT/ BT

(poutrelles métalliques)
Ceux prisés par la SONABEL sont les poteaux métalliques.
b) Les armements

KONGO Soumaïla
19
Rôle : ensemble d’appareillage placé au sommet du support pour supporter et

isoler les conducteurs électriques.
Composition : ferrures, bras, isolateurs etc.
Dispositions : drapeau, alterné, triangle, nappe horizontale, nappe voûte etc.
• Isolateurs :
Rôle : isoler les conducteurs des masses.
Contraintes :
Mécanique : traction des conducteurs et intempéries.
Electrique : tension de service, surtensions atmosphériques.
Nature : verre, porcelaine, matériaux composites.
Types :
Isolateurs rigides (ou en tiges) formés d’un bloc de verre ou de

porcelaine scellé sur une ferrure (utilisation MT).
Isolateurs suspendus composés de plusieurs éléments associés en

chaînes articulés (MT, HT, THT).
NB :
Les lignes principales (fortes sections > 75.5 mm²) sont construites sur isolateurs
suspendus.
Les secondaires (34.4 et 54.6 mm²) sont construites sur isolateurs rigides.
• Autres accessoires :
Protection contre les surtensions : éclateurs, parafoudres
Autres équipements : œillets à rotule ou logement de rotule (ball-socket) etc.

KONGO Soumaïla
20
Fig.4 : Les isolateurs
c) Les conducteurs
Les conducteurs sont en aluminium ou en alliage d’aluminium-acier et doivent répondre
aux règles les concernant.
♦ Les conducteurs nus les plus utilisés sont en Almélec de section 54,6 – 75 – 117
– 148 mm2 selon la norme NF C34-125.
♦
Les conducteurs isolés sont en Aluminium avec une isolation PRC (torsadé de
phases unipolaires) et de sections courantes 3 x 50 – 3 x 95 – 3 x 150 – 3 x 240
mm2 selon la norme C33-223.
Les lignes en haute tension comportent trois conducteurs identiques.
Tableau 1. Caractéristiques des conducteurs utilisables

pour les lignes HTA de section inférieure à 100 mm².

KONGO Soumaïla
21
d) Interrupteurs
Pour isoler un élément de réseau MT, on dispose d'interrupteurs à commande
mécanique (IACM) ; ils sont de deux types :
• Type I : Intensité nominale 200 (A), de pouvoir de coupure 31,5 ou 50 (A) de
charge principalement active, et 200 (A) de charge de boucle, et de pouvoir de fermeture
10 (kA) efficace sous 24 (kV).
• Type II : Intensité nominale 400(A), de pouvoir de coupure 100 (A) de charge
principalement active, et 400 (A) de charge de boucle, et de pouvoir de fermeture 10 (kA)
efficace sous 24 (kV). Cet appareil peut être transformé en appareil télécommandé (IAT)
ou en interrupteur automatique à ouverture dans le creux de tension (IACT).
Les appareils de coupure type IACM sont de conception simple et robuste. Leur
montage se fait en horizontal sur poteaux : Béton, Métallique ou Bois
e) Le transformateur
Le transformateur et l’appareillage sont fixés sur le poteau, l’alimentation est aérienne, le

départ s’effectue en aérien ou en souterrain.
La puissance des transformateurs sur poteaux est limitée à 160 kVA.
♦ Intérêt économique :
Cette alimentation est économique pour la clientèle surtout en milieu

rural, en raccourcissant les longueurs de ligne BT.
Constitution :
− raccordement à la ligne aérienne via un interrupteur aérien à

commande manuelle IACM 50A.100A ou IAT (Interrupteur Aérien
Télécommandé);
− le départ BT s’effectue soit en aérien, soit en souterrain
− support placé en arrêt et bien dimensionné ;
− transformateur triphasé 50Hz immergé dans l’huile, à refroidissement

naturel, équipé d’une commande de commutation coté primaire
permettant l’ajustage de la tension au secondaire.
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22
− protection du transformateur contre les surtensions (parafoudre), la

foudre (éclateur), contre les surcharges et les courts circuits BT
(disjoncteur)
− comptage BT
− conducteur 3 phases + conducteur de terre : câble torsadé.
− prise de terre des masses.
− Prise de terre pour le neutre.
VOIR ANNEXE POUR SCHEMA

KONGO Soumaïla
23
CHAPITRE III :
CALCUL MECANIQUE DE LA LIGNE

KONGO Soumaïla
24
I) TRACE DE LA LIGNE
Dans l’optique de comprendre le déroulement de la réalisation d’une ligne électrique,

nous avons tout d’abord effectué quelques tournées au sein du service :
- DIVISION TRAVAUX NEUFS : c’est la cellule de réalisation pratique des lignes de
la SONABEL (éclairage, alimentation,…). Il faut aussi souligner que la SONABEL
confie la plupart de la réalisation des alimentations aux entreprises privées ;
- DIVISION CONTROLE DE TRAVAUX : c’est la cellule qui est chargée de suivre
les travaux de la SONABEL effectués par les privés. Elle vérifie le respect des normes,
des délais,… ;
- DIVISION DEVIS : intrinsèquement liée à la division étude, cette cellule est chargée
de faire le devis d’une ligne après son étude ;
- DIVISION ETUDE : c’est la cellule de réalisation des études. Il faut souligner que ces
deux dernières divisions sont animées par les mêmes agents.
Sachant donc ce dont les différents agents de la réalisation d’une ligne ont
besoins, nous pouvons faire notre étude parallèlement à cela.
1) Les données topographiques
La construction de toute ligne électrique nécessite le tracé du chemin

parcouru par celle-ci. La connaissance des abscisses « X » et des ordonnées « Y » de
cette trajectoire est très importante. Les coordonnées de cette trajectoire sont relevées
à l’aide d’un appareil GPS (Système de Positionnement Global).
Nous avons, dans le cas de notre ligne, relevé les coordonnées GPS de quarante-cinq
(45) points dont les principales sont :
• Poste H61 : 65 99 32 E
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25
14 71 90 3 N
• Support KDS 53/855 alterné existant : 65 97 97 E
14 71 85 6 N
• Support KDS 53/854 alterné existant : 65 98 06 E
14 71 79 5 N
• Borne 1 Lycée Provincial : 65 98 47 E
14 71 81 1 N

14 71 85 7 N

14 71 84 1 N

14 71 57 9 N
• Début axe radié : 66 05 14 E

14 71 43 1 N
• Fin axe radié : 66 08 04 E

14 71 66 9 N
• Borne 1 domaine : 66 04 19 E
14 71 43 7 N
• Borne 2 domaine : 66 05 05 E
14 71 42 5 N
• Axe voie virage : 66 03 79 E

14 71 47 6 N
• Borne 1 centre médical : 66 12 07 E
14 71 93 0 N
Ces coordonnées serviront à tracer le plan topologique du réseau électrique à
l’aide d’un logiciel : GPS TrackMaker.

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26
2) Le tracé avec le logiciel GPS TRACK MAKER
GPS TrackMaker permet la création, l’édition et la conservation de traces de

routes et d’itinéraires. L’insertion d’images, de cartes est possible. GPS TrackMaker
reconnait plus de 100 modèles GPS dont Garmin, Magellan (dans notre cas), Eagle,
Brunton, Silva, etc. Il est compatible avec les systèmes d’exploitation
Windows 98, Windows Me, Windows 2000, Windows XP, Windows Vista.
II) CALCUL DE LA LIGNE AVEC LE LOGICIEL CAMELIA 4.1
1) Présentation du logiciel CAMELIA 4.1
a) Généralités sur CAMELIA

CAMELIA est un logiciel de CAlcul MEcanique de LIgnes Aériennes de
distribution, offrant en standard une bibliothèque d’hypothèses, de règles de calcul et
de matériels totalement compatibles avec la norme française C11-201. Les règles de
calcul sont paramétrables afin de s’adapter aux règles Internationales. A la
SONABEL nous utilisons les règles du Burkina. La version utilisée est CAMELIA 4.1.
Il répond aux exigences de l’Arrêté Technique français 2001.
Une étude de ligne peut comporter plusieurs tronçons : lignes principales et
lignes secondaires HTA, dérivations, étoilements, lignes BT. Le programme fait le
choix des supports, des armements et des Dispositifs à Allongement Contrôlé (DAC)
en fonction des efforts calculés pour différentes hypothèses climatiques, symétriques
ou dissymétriques. Il vérifie l’écartement entre conducteurs nus, l’inclinaison et le
retournement des chaînes isolantes. Il édite les tableaux de pose. De plus, il permet
l’étude des supports d’appui commun aux lignes d’énergie et de télécommunications,
l’étude d’une portée unique, la vérification du croisement de deux lignes et l’ajout de
matériels en bibliothèque. Il comporte deux modules suivants:
- Calcul

KONGO Soumaïla
27
- Profil
Pour notre étude nous avons utilisé seulement le module calcul. Nous nous
intéresserons seulement aux menus bibliothèque et ligne.
Bien que ce logiciel soit très pratique, il possède aussi des limites. Une étude
CAMELIA peut comporter au maximum 400 supports. Le nombre de cantons n’est
pas limité, mais chaque canton peut comporter au maximum 50 supports. Le nombre
de supports particuliers (supports de dérivation et d’étoilement) est limité à 50 pour
chaque étude.
D’où le problème d’utilisation pour des lignes de grandes portées. Les
spécialistes ont donc fait recours à des techniques pour palier à ces inconvenants.
b) Matériels en bibliothèque
Un éditeur permet de saisir très facilement des matériels en bibliothèque, à

condition de connaître les caractéristiques géométriques et mécaniques des
éléments. Les éléments suivants sont saisis dans la bibliothèque :
- Hypothèses climatiques de calcul ;
- Conducteurs ;
- Armements, dont le diagramme d’effort est paramétrable ;
- Isolateurs
- Equipements supplémentaires (Interrupteurs aériens, ...) ;
- Classes de support, dont le diagramme d’effort est paramétrable ;
- Supports ;
- Supports-types pour la saisie de données ;
- Dispositif à Allongement Contrôlé (DAC).
La SONABEL a créé sa propre bibliothèque selon les conditions climatique du
Burkina Faso. Les règles de calcul sont basées sur celles de la norme française
NFC11- 201 et l’arrêté technique interministériel du 02 avril 1991.
c) Saisie des différentes données

Il faut souligner que la majeure partie du travail consiste à revoir le choix de ses
données de calcul jusqu’à ce CAMELIA affiche ‘Satisfaisant’ dans les paramètres

KONGO Soumaïla
28
des résultats.
Avant toute saisie des données des supports et des cantons on saisit d’abord
les hypothèses communes à l’ensemble de l’étude.
Saisie des données des supports

Cette option permet de saisir toutes les caractéristiques des supports, elle fait
apparaître la fenêtre suivante :
Tableau 2 : Interface saisie des données des supports
Description des données entrées des supports :

♦ Nom : il s’agit de la référence ou du numéro du support.
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♦ Hauteur : hauteur réelle totale du support, en mètres.

♦ Altitude : distance entre le conducteur et l'obstacle.
♦ Angle de piquetage : c’est l’angle de la ligne, il est défini comme suit (sens
trigonométrique).
Fig.8. Angle de piquetage
♦ Angle d’orientation : c’est l’angle W que fait l’axe de grande inertie du support
(axe X) avec la bissectrice de l’angle de piquetage (en pointillés), en grades
(Fig.17).

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Fig.9. Angle d’orientation
♦ Fonction du support : Les supports disposent des fonctions de base

suivantes :
AS : Arrêt-Simple,
AD : Arrêt-Double (tenue de l’arrêt de chacun des cantons de part et
d’autre du support ainsi que de la résultante des efforts),
SA : Semi-Arrêt (tenue de la résultante des efforts, tenue de l’arrêt des
cantons à la limite élastique, pas de tenue à l’arrêt pour le givre),
DA : Double-Ancrage (tenue de la résultante des efforts uniquement),
SF : Simple-Fixation (tenue de la résultante des efforts),
♦ Branchements : type de branchements, à choisir parmi ‘Aucun’, ‘Monophasé’
ou ‘Triphasé’. Un effort forfaitaire est ajouté au support en fonction du
branchement ayant le plus de fils.
♦ Nature : ‘BO’ pour bois, ‘BE’ pour béton ou ‘M’ pour métal.
♦ Structure : ‘S’ pour simple, ‘P’ pour portique ou ‘U’ pour unifilaire.
♦ Classe : c’est la classification du support selon sa forme géométrique.
♦ Ecart entre unifilaires : c’est l’écartement des conducteurs en milieu de portée.
♦ Nature du sol : Afin de simplifier l’approche du calcul des fondations des

supports, 5 catégories de sol ont été définies : C1 (sol très dur), C2 (sol dur), C3
(sol moyen), C4 (sol mou) et C5 (sol très mou).
♦ Ks : coefficient de stabilité des fondations, il est fonction du type de ligne.
- 1,75 pour les supports d’arrêt des lignes principales et certain cas
particuliers (croisements),
- 1,2 pour les autres supports.
♦ Sur implantation : majoration éventuelle de la profondeur d’implantation
normale du support (déduite de sa hauteur, de Ks et de son effort nominal). Cette
valeur est toujours positive ou nulle. Une modification de la profondeur
d’implantation ne modifie pas la section horizontale du massif.
♦ Armement : on indique ici le ‘Nom réduit’ de l’armement, c’est un nom abrégé
qui permet d’identifier une gamme d’armements ayant la même géométrie. Le

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31
choix de cette géométrie permet le calcul des dénivelées, des écartements, des
retournements et inclinaisons de chaînes.
♦ Angle d’orientation de l’armement : c’est l’angle a que fait le plan vertical des
étriers avec le plan de petite inertie (y) du support, en grades.
En général, cet angle vaut 0 gr. en arrêt, et 100 gr. en alignement.
Fig. 10. Angle d’orientation de l’armement
♦ Décalage d’accrochage : décalage de la hauteur d’accrochage de l’armement par

rapport à sa position de référence figurant en bibliothèque.
♦ Isolateur : type d’isolateur utilisé. Le type d’isolateur définit l’effort max
admissible et l’angle max d’inclinaison et de retournement pour les chaînes
d’alignement.
♦ Equipement : équipement supplémentaire sur le support, interrupteurs aériens,
etc.
♦ Longueur de portée : portées horizontales situées entre les supports, en mètres.
Saisie des cantons

Cette option permet de saisir toutes les caractéristiques des cantons, elle fait
apparaître le panneau suivant :

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Tableau 3 : interface saisie des données des cantons
Tension : HTA
- Le type de conducteur : NU
- Le mode d’accrochage : SUSPENDU ;
- Nom du conducteur : la SONABEL utilise des conducteurs ASTER, et la
section des conducteur de notre ligne est 54,6 mm² ;
- Le type de ligne : SECONDAIRE ;
- Conditions de définition : définit l’état initial du conducteur :
Si on choisit l'option "En paramètre", on affiche par défaut le paramètre
conseillé à 45 °C, s’il existe en base de données, c’est celle de notre cas ;
Si on choisit l'option "En tension", on affiche par défaut la tension conseillée à
15°C, si elle existe en base de données ;
- Hypothèses de calcul : à choisir parmi la liste des hypothèses de la gamme de
tension choisie ;
- Nombre de fils : pour un câble triphasé isolé, il est généralement de 1, en nu
cette valeur est égale au nombre de phases ;
- Tension électrique : kV : utilisée pour le calcul des écartements entre

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33
conducteurs nus ;
- Portée équivalente : portée entre deux supports successifs.
2) Résultats des calculs avec CAMELIA 4.1
CAMELIA renvoie les résultats des calculs lies aux données que vous avez
insérées et fait une conclusion (« Satisfaisant » ou « insatisfaisant ») suivant
laquelle il faudra garder ou redimensionner la ligne.
Voici en détail quelques résultats de calcul de notre ligne d’alimentation.
a) Calculs des retournements de chaines

Ce panneau restitue pour chaque support d'alignement d’un canton en
technique suspendue :
- Les efforts horizontaux (h) et verticaux (q) calculés;
- La tangente d'inclinaison calculée, et le numéro de la phase pour laquelle elle est
la plus grande ;
- La tangente d'inclinaison maximum autorisée ;
- Une conclusion : "Satisfaisant" ou "INSUFFISANT".
b) Calculs des inclinaisons de chaines

CAMELIA restitue pour chaque support d'alignement d’un canton en
technique suspendue :
- Les efforts horizontaux (h) et verticaux (q) calculés ;
- La tangente d'inclinaison calculée, et le numéro de la phase pour laquelle elle est
la plus grande ;
- La tangente d'inclinaison maximum autorisée ;
- Une conclusion : "Satisfaisant" ou "INSUFFISANT".
c) Ecartement
CAMELIA calcule et vérifie l’écartement des conducteurs, en HTA
uniquement, en milieu de chaque portée. Un écartement minimal réglementaire
est calculé tant pour les lignes en suspendu qu’en rigide.

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d) Vérification de la ligne
Pour chaque support ou armement, suivant chaque hypothèse climatique
(A1, B1), CAMELIA calcul l’effort théorique (Fth) qu’il compare avec l’effort
nominal (Fnom) puis conclut. Il donne aussi les dimensions des fouilles
nécessaires suivant la nature du sol.
La vérification de l’ouvrage est indispensable au calcul d’une étude car elle
seule effectue les calculs mécaniques en portées réelles et en prenant en compte la
flexibilité des supports et des armements.
e) Récapitulatif du matériel
Le tableau 4 fait le récapitulatif de tout le matériel nécessaire, canton par
canton, support par support, des conducteurs jusqu’aux fouilles.
III) EVALUATION FINANCIERE

Le devis consiste à notifier les prix de tous les éléments, ressortis de l’étude
avec CAMELIA 4.1, intervenants dans la réalisation de la ligne. Le coût
d’investissement ainsi connu, la facture est tirée et soumise au client.
Le tableau 5 donne le devis et la facture de notre ligne.
IV) CRITIQUES ET SUGGESTIONS

Le stage effectué au sein du Département des Techniques de distribution, nous
a permis de toucher du doigt un monde nouveau qui est le domaine de la pratique. Nous
parlons de la pratique en pensant directement au monde du travail. Notre thème de
stage nous a aidé à aborder tous les aspects d’un réseau aérien HTA/BTA. Nous avons
appris à dimensionner, à faire une étude pratique d’un réseau électrique et à élaborer son
devis. Mais cette étude nécessite la visite des chantiers afin d’aborder mieux les
problèmes liés à la conception de nos lignes. A travers nos observations nous avons
constaté que le Département des Techniques de distribution, comme tout autre
département, a des forces et des faiblesses.
Forces
Ce département constitue une cellule d’expertise pour la SONABEL d’autant plus qu’il
dispose d’agents très compétent et ayant beaucoup d’expérience tant dans l’exploitation
KONGO Soumaïla
35
de réseaux que dans la gestion des projets. Certains ont plusieurs années d’expérience.
Aussi, le département a une bonne maîtrise de la réalisation des études, de l’élaboration
de dossier d’appel d’offre (DAO), du suivi ou contrôle des travaux, réalisés par travaux
neufs ou une entreprise partenaire.
Faiblesses
Bien qu’initialement bien organisée, le département DTD est confronté à une
demande sans cesse croissante de travaux d’extensions réseau. Ce qui a des impacts sur le
service rendu. En ce sens que les délais sont de moins en moins respectés dans
l’élaboration des dossiers et dans l’exécution de chantiers. Problème logistique, manques
de personnel, donc nécessité d’une meilleure organisation.
Pour instaurer la qualité au sein du Département, nous suggérons ce qui suit :

achat des matériels logistiques pour les Services qui composent le
département ;
recruter les ingénieurs et les techniciens supérieurs pour le partage des taches ;
les agents qui partent en retraite doivent transmettre leurs savoirs faire aux
jeunes ;
la formation des jeunes recrutés ;
L’achat de véhicules mise à la disposition du dit service afin d’avoir une aisance
dans leurs déplacements rendant ainsi l’accès aux chantiers en temps voulu ;
Le rétablissement ou l’achat de nouveaux ordinateurs outils nécessaires au

travail ;
Les stagiaires doivent, se familiariser avec les chantiers car ils sont appelés
demain à diriger les chantiers et à piloter les projets. Ce ci les permettra de faire la
différence entre la théorie et la pratique.

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36
CONCLUSION GENERALE
Au terme de notre stage nous avions bénéficié d’énormes connaissances dans la

conception d’une ligne aérienne électrique de 33kV.
Pour cette étude il était nécessaire d’avoir une idée générale sur les généralités
d’un réseau électrique. Mais aussi énumérer presque tous les éléments qui pourront
intervenir dans la réalisation de la ligne. Par ailleurs l’étude du thème nous a permis
d’utiliser un outil très puissant qui est le CAMELIA, un logiciel utilisé presque dans la
plus part des compagnies électriques et dans les bureaux d’études électriques dans le
monde.
L’étude et la réalisation de l’ouvrage reposent sur des solutions techniques
performantes à moindre coût. Ces coûts découlent des normes et lignes directrices
adaptées des conditions climatiques de la région, des coefficients de sécurité à respecter.
Cependant nous sommes convaincus que les résultats auxquels nous sommes
parvenus sont rentables car en matière de conception électrique, les prévisions sont
toujours dépassées, et une optimisation continuelle permettra toujours d’améliorer la
qualité des lignes aériennes en tenant compte des nouvelles réalités qui peuvent survenir.
En effet, ce stage nous a donné l’occasion de nous imprégner de certaines réalités
de l’activité professionnelle et de nous situer par rapport au rôle que doit jouer le
technicien supérieur au sein de l’entreprise.
L’élaboration de ce travail nous a permis d’une part, d’approfondir les
connaissances et le savoir-faire acquis durant les années de ma formation à l’ISGE-BF,
et d’autre part, de préparer notre intégration à la vie professionnelle.

KONGO Soumaïla
37
BIBLIOGRAPHIE
Norme française NFC 11-201 Octobre 1996 ;

Manuel utilitaire CAMELIA version 4.1 ;
Archives SONABEL ;
Guide de conception des réseaux électriques industriels,
Schneider Electrique ;

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38
WEBOGRAPHIE
www.sonabel.bf;
http://www.scribd.com/doc/4597291/Géneralités_sur_l
es_reseaux_électriques.

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39
ANNEXES
Fig.5 : Photo d’un interrupteur
Fig.6 : Structure d’installation d’un poste sur poteau Fig.7 : Transformateur

aérien

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TABLEAUX

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42

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43

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Burkina Faso

Institut Supérieur de Génie Electrique

Filière: Electricité Industrielle

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE CYCLE

CONSTRUCTION DE LA LIGNE AERIENNE

Effectué à la SONABEL du 02 Mai au 02 Juillet 2012

Présenté et soutenu le 09 Juillet 2012 par :

Devant le jury composé de :

GANOU Ouakana Président(SONABEL)

A mes frères et sœurs,

A mes professeurs pour les nombreux sacrifices consentis afin

A tous mes amis qui m’ont soutenu.

Année académique 2011-2012

Monsieur Le Directeur général de la Société Nationale d’Électricité

Année académique 2011-2012

au long de ce travail et le temps qu’il a consacré pour le bon

Année académique 2011-2012

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ............................................................ 7

Année académique 2011-2012

b) Matériels en bibliothèque ...................................................................... 28

Année académique 2011-2012

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

ISGE-BF : Institut Supérieur de Génie Electrique du Burkina Faso

SONABEL : Société Nationale d’Electricité du Burkina

CAMELIA : CAlcul MEcanique de Lignes Aérienne

BTA: Basse Tension de type A

TBT : Très Basse Tension

HTA: Haute Tension de type A

THT : Très Haute Tension

HTB : Haute Tension de type B

Année académique 2011-2012

L’ISGE-BF a été créé dans le but d’offrir la possibilité à des jeunes

Année académique 2011-2012

Année académique 2011-2012

Dans tout domaine, la formation complète nécessite connaissances

L’électricité est difficilement stockable. On doit donc la produire de

Année académique 2011-2012

Année académique 2011-2012

La Société Nationale d’Electricité du Burkina (SONABEL) est une

En août 1984 : avec l’avènement du Conseil National de la Révolution (CNR) et

II) VISION DE LA SONABEL

Depuis le 18 octobre 2008, à l'image des grandes entreprises modernes, la SONABEL

d’améliorer l’accès à l’électricité des burkinabè et en portant le taux

de positionner la SONABEL dans une situation financière favorable en s'appuyant

Etat : la SONABEL travaille en collaboration étroite avec l’Etat dans le développement

III) PRESENTATION DU DTD

Le Département des Techniques de Distribution où nous avons effectué notre stage

Année académique 2011-2012

IV) ORGANIGRAMME DU DTD

L’organigramme du Département des Techniques de Distribution se présente comme

Année académique 2011-2012

Dans le cadre du réaménagement du lac BAM à KONGOUSSI, une portion de

la ligne aérienne HTA/BTA de la SONABEL sera endommagée car traversant le lac. La

nouvelle ligne à construire et a permis d’établir le tracé de la ligne à base des

coordonnées prises par le GPS.

l’étude et le devis de cette nouvelle ligne.

II) GENERALITES SUR LE RESEAU ELECTRIQUE

1) Fonction des réseaux électriques

Année académique 2011-2012

rigoureusement les mêmes d’un bout à l’autre de la chaîne des installations

2) Topologie des réseaux électriques

b) exemple de structure arborescente

Fig. 1 : Structures du réseau radial

Année académique 2011-2012

Avantages : léger, flexible, coût.

Inconvénients : effort disponible en tête faible

Utilisation : réseaux BT et HTA, régions givrées etc.

Avantages : grande gamme de caractéristique, pas d’entretien.

Inconvénients : fragile, lourd (0,7 à 2 tonnes), peu flexible.

Utilisation : réseau MT/BT.

Avantages : facilité de mise en œuvre et d’ascension.

Inconvénients : coût, entretien périodique (peinture).

Utilisation : éclairage public (supports tubulaires), ligne MT/ BT

Mécanique : traction des conducteurs et intempéries.

Electrique : tension de service, surtensions atmosphériques.

Isolateurs rigides (ou en tiges) formés d’un bloc de verre ou de

Isolateurs suspendus composés de plusieurs éléments associés en