Electrostatique

I. Champ électrostatique créé par une charge ponctuelle :

A. Loi de coulomb :
La force d’interaction entre de particules s’éxprime comme :

Où ε0 est la permittivité diélectrique du vide : 𝜀0=8,85.10−12𝐹𝑚−1

B. Champ électrostatique :
Pour ne faire apparaître que le rôle de la source et non pas celui du
détecteur dans l’expression de l’interaction, on utilise la notion de champ.
Ainsi :

Avec : , exprimé en V.m-1

AN : Pour un atome d’hydrogène : E=1011 V.m-1

C. Potentiel électrostatique :
Les équations de Maxwell (étudiées par suite) permettent de montrer qu’il existe un potentiel t.q. :

Ainsi, le potentiel électrostatique créé en un point M (situé à

une distance r de la source) par une charge q est :

D. Energie potentielle électrostatique :

La force électrostatique est une force conservative, elle dérive donc d’une énergie potentielle de sorte
que :

Ainsi, l’énergie potentielle d’une particule de charge q placée dans un champ électrique extérieur est :

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 II. Distribution de charges :
A. Principe de superposition :
L’expérience montre que les interactions électrostatiques
ont des effets linéaires.
En outre :

B. Distribution discrète :
A l’aide du principe de superposition, on en déduit que dans le cadre d’une répartition discrète de
charges :

Et,

C. Distribution volumique :
On s’intéresse maintenant à une distribution volumique de charges de densité
volumique ρ(P).

Chaque petit élement de volume mésoscopique dτ exerce en M un champ

électrostatique t.q :

Ainsi, par principe de superposition il vient :

III. Equation de Maxwell-Faraday :

A. Circulation du champ électrostatique :
La circulation du champ 𝐸⃗ le long du chemin Τ s’exprime :

Ainsi, le long d’un contour fermé :

Le champ électrostatique est donc à circulation conservative.

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 B. Equation de Maxwell-Faraday et théorème de Stokes :
Le théorème de Stokes nous dit que :

On a donc équivalence entre :

• 𝐸⃗ est à circulation conservative et 𝑟𝑜𝑡

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝐸⃗ ) = 𝑂.

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑉)
• Ce qui amène l’existence d’un potentiel V t.q 𝐸⃗ = −𝑔𝑟𝑎𝑑
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝐸𝑝) en multipliant par q.
• Et donc aussi 𝐹 = −𝑔𝑟𝑎𝑑

IV. Equation de Maxwell-Gauss :

A. Théorème de Gauss :
Le flux du champ 𝐸⃗ à travers une surface fermée S délimitant un volume V
s’exprime par :
𝑞𝑖𝑛𝑡
∬ 𝐸⃗ . ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆 =
𝜖0

B. Equation locale du théorème :

⃗ . ⃗⃗⃗⃗
Le théorème de Green-Ostrogradski nous indique : ∯ 𝐸 𝑑𝑆 = ∭ 𝑑𝑖𝑣(𝐸⃗ )𝑑𝜏
𝜌
⃗ )𝑑𝜏 = ∭
Dès lors, ∭ 𝑑𝑖𝑣(𝐸 𝑑𝜏
𝜀0
𝜌
• Et donc : 𝑑𝑖𝑣(𝐸⃗ ) =
𝜀0

C. Equation de Poisson :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (V) que :
D’après l’équation locale du théorème de Gauss il vient sachant ⃗E = -grad
𝜌
∆V = -
𝜀0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (V))
Avec ∆V, le Laplacien de V s’exprimant comme ∆V = div(grad

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 V. ⃗ :
Propriétés de symétrie du champ E
A. Principe de Curie :
Les éléments de symétrie des causes se retrouvent dans les effets

B. Invariance :

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