système d’information
Je tiens à remercier tout d’abord mon professeur de recherches, Mr Brahim Soba qui
a eu l’amabilité de m’encadrer tout au long de la durée de formation.
Je ne trouve pas les mots pour exprimer ma gratitude envers mes parents pour leurs
patiences, leurs amours, leurs soutiens et surtout leurs bienveillances. Sans leurs
encouragements ce travail n’allait pas voir le jour.
DH : Dirham
KPI : Key Performance Indicators
Introduction générale :..........................................................................................................................1
Partie I : Etude théorique......................................................................................................................3
Chapitre 1 : Généralités sur l’audit........................................................................................................4
Section 1 : Définitions et les typologies de l’audit................................................................................4
1. Dimension historique :..................................................................................................................4
1.1. Un aperçu sur l’histoire de l’audit interne :..............................................................................4
1.2. Les motifs de création de la fonction de l’audit interne :..........................................................6
2. Définition d’audit :.........................................................................................................................8
3. Les typologies usuels d’audit :.......................................................................................................9
3.1. L’audit comptable et financier :...............................................................................................9
3.2. L'audit opérationnel :.............................................................................................................10
3.3. L'audit de direction ou de management :...............................................................................10
Section 2 : Les normes et les principes fondamentaux d’audit..........................................................11
1. Les normes d’audit :.................................................................................................................11
2. Principes fondamentaux de l’audit :........................................................................................12
3. Déroulement mission d’audit interne :....................................................................................13
Chapitre 2 : Les objectifs et les professionnelles de l’audit................................................................24
Section 1 : Les objectifs de l’audit.......................................................................................................24
1.Les objectifs de l’audit interne :...................................................................................................24
1.1 - Audit la régularité et /ou la conformité:................................................................................24
1.2- L'efficacité :..........................................................................................................................25
1.3. La pertinence:........................................................................................................................25
Section 2 : Les moyens de preuve en audit interne............................................................................25
1. Moyens matériels :.......................................................................................................................25
2. La qualité des faits :......................................................................................................................26
3. Types de faits évidents :...............................................................................................................26
Partie II : Missions d’audit : cas pratique à l’entreprise Med Africa Logistics....................................30
Chapitre 1 : Prise de connaissance sur l’entreprise Med Africa Logistics...........................................31
Section 1 : Informations générales sur l’entreprise Med Africa Logistics...........................................31
1. Présentation de l’entreprise Med Africa Logistics :......................................................................31
2. Service de l’entreprise :................................................................................................................31
Chapitre 2 : L’audit au seins de l’entreprise Med Africa Logistics......................................................32
Section 1 : Perspective du service d’audit...........................................................................................32
1. Le rôle de l’audit pour l’entreprise :.................................................................................................32
2. L'efficacité de l’audit au seins de l’entreprise :.................................................................................32
Section 2 : Les risques douaniers.........................................................................................................33
1. Notions et typologie des risques douaniers :....................................................................................33
2. La gestion des risques douaniers :....................................................................................................36
2. Les réformes douanières et leurs impacts sur la promotion des entreprises :................................37
Conclusion générale :...........................................................................................................................38
Références
Liste des figures :
Tableau :
Tableau I : La feuilles de couverture de test............................................................................18
Tableau II : La feuilles de couverture d’entretien....................................................................19
Tableau III : La Feuille de Révélations et d’Analyse de Problème (FRAP) vierge.....................20
Introduction générale :
A cet égard, pour relever de tels défis, toute entreprise doit se doter des outils
d’information, de pilotage et de contrôle qui permet de faire face à tout dérapage par rapport
aux objectifs de contrôle fixés par l’entreprise, et de limiter les aléas.
A ce niveau, l’audit interne est devenu un outil incontournable d’appréciation des risques
et dès les paliers, il contribue ainsi à l’amélioration continue de l’activité de l’entreprise.
1
Au Maroc, l’audit interne est une fonction relativement récente dans les entreprises
marocaines. Beaucoup de déviation et transgressions du cadre normatif sont observées dans la
création et le fonctionnement de l’entité d’audit interne et dans la pratique de la mission et
l’usage des techniques d’audit interne au Maroc.
La fonction d’audit interne est pratiqué surtout par les grandes entreprises pour des
raisons d’organisation et de compétitivité, mais récemment une certaine prise de
conscience commence à se faire sentir, en fait, quelques petites et moyennes entreprises
(PME) ressentent le besoin de restructurer le mode de suivi et de contrôle de leurs
activités par la mise en place des structures d’audit interne tel est le cas de l’entreprise
Med Africa Logistics, objet de notre étude empirique.
Dans ce contexte, notre projet de fin d’études va ainsi répondre aux questions suivantes :
Telles sont autant de questions qui nous ont amenés a traité notre projet de fin d’étude
en deux parties complémentaires :
Dans un premier temps nous exposerons les aspects théoriques de l’audit interne et de
la performance, puis les objectifs de l’audit interne dans sa contribution dans l’amélioration
continuent de la performance de l’entreprise.
2
Dans un deuxième temps nous présenterons l’entreprise Med Africa Logistics avant de
procéder à l’analyse de sa pratique d’audit interne, afin de faire ressortir les conséquences et
les risques douaniers.
3
Section 1 : Définitions et les typologies de l’audit
Dans la mesure où l’audit interne s’insère dans le processus d’audit global, il nous a
paru utile de passer en revue d’abord l’historique de l’audit interne, et nous mettrons en
exergue les principaux motifs de création de la fonction d’audit interne. Et ensuite, nous
présenterons les différentes définitions universellement admises de l’audit interne.
1. Dimension historique :
Le concept de l’audit interne est une fonction en perpétuelle évolution en fonction des
exigences de l’environnement de l’entreprise durant ces dernières décennies.
Ce qui nous permet de comprendre que l’analyse des données financière a vu le jour
pendant très longtemps.
En effet, en vertu du fameux code d’Hammourabi établi par le premier auteur notable qui
est le souverain Hammourabi, sixième roi de la première dynastie de Babylone, vers 1800
avant J.-C.1 Il ne se contentait pas de définir les lois commerciales et sociales générales mais
mentionnait explicitement l’obligation d’utiliser un plan comptable et de respecter des normes
de présentation afin d’établir un support fiable de communication financière.
Plus tard, dès le IIIe siècle avant J.C. les gouverneurs romains ont nommé des questeurs
chargés de contrôler les comptabilités de toutes les provinces. C’est de cette époque que
provient l’origine de du terme « audit », dérivé du latin « audire » qui veut dire « écouter ». A
cette époque, les questeurs devaient surtout examiner les comptes des gouverneurs des
provinces pour découvrir les fraudes ou les détournements de fonds éventuels devant une
assemblée constituée d’ « auditeurs ».2
1
DEGOS. J.G, « Origine et histoire de la comptabilité française », France, 2010, p07.
2
HERRBACH. O, « le comportement au travail des collaborateurs de cabinets d’audit financier : une approche par le contrat
psychologique » Université des sciences sociales de Toulouse, Thèse de doctorat, 08 décembre 2000, p17.
4
Tout en mettant en exergue l'apport de la civilisation arabo-musulmane dans l'écriture
des actes constitutifs de l'audit interne, le contrôle était réalisé à travers la pratique de
l’institution de Hisbat. Dans ce mode de contrôle qui a été pratique entre le huitième siècle et
le début du vingtième siècle (période marqué par la colonisation de la majorité des pays
musulmans), consiste à contrôler, entre autres, trois éléments précis : les prix de vente des
produits et des services, la régularité des transactions et la fraude, la qualité des produits et
des services. Al Hisbat est une pratique institutionnalisée depuis l'aube de l'Islam puisqu'elle a
été exercée par le Prophète en personne puis par ses khalifes. Avec l'extension de la terre
d'Islam, cette fonction a été exercée par délégation soit par le gouverneur soit par le juge
avant d'être régie comme institution autonome en la personne d'Al Mohtassib qui est donc un
fonctionnaire de l'Etat désigné par la loi pour exercer la profession d'Al Hisbat et dispose
d'une charte des responsabilités. Il rapporte au juge qui statue sur la sanction à infliger au
contrevenant.3
Si des contrôles ont existé dans les plus veilles civilisations, l’intérêt de l’audit ne
commencera à être reconnu qu’à partir du XIIIe siècle en parallèle avec l’émergence de
l’entreprise moderne. C’est à cette époque que remonte l’apparition progressive de l’audit
sous la forme qu’on connait actuellement.4
Jusqu’à la fin du XIXe siècle, la finalité de l’audit était particulièrement axée sur la
recherche de fraude. Les modes de contrôle étaient donc axés vers la vérification détaillée,
voire exhaustive, des pièces comptables. 5
A partir du début du XXe siècle, la nécessité d’émettre un jugement sur la validité globale
des états financiers apparaît parallèlement à la recherche de fraudes ou d’erreurs. Cette
évolution a été imposée par la forte croissance de la taille des organisations contrôlées.6
De nos jours l’audit ne se limite pas à la fonction finance et comptabilité mais son champ
d’application s’étend vers tous les domaines on parle aujourd’hui de l’audit opérationnel,
audit stratégique, audit social… autrement dit audit interne. Ainsi a connu une évolution au
niveau de son objet qui est passé de la conformité à la performance, extension aussi au niveau
de ses objectifs, de la recherche de la recherche de la fraude à une fonction d’assistance.
3
BOUMEDIENE Khaled article : « Tlemcen : L'audit interne au service du management » Publié dans Le Quotidien d'Oran le
06 - 04 – 2014.
4
HERRBACH. O, « le comportement au travail des collaborateurs de cabinets d’audit financier : une approche par le contrat
psychologique » Université des sciences sociales de Toulouse, Thèse de doctorat, 08 décembre 2000, p17.
5
Idem
6
I HERRBACH. O, « le comportement au travail des collaborateurs de cabinets d’audit financier : une approche par le
contrat psychologique » Université des sciences sociales de Toulouse, Thèse de doctorat, 08 décembre 2000, p17.
5
1.2. Les motifs de création de la fonction de l’audit interne :
Le cadre historique étant dressé, nous allons donc définir les principaux motifs de création
de la fonction d’audit interne.
Il y’a plusieurs courants théoriques qui expliquent les raisons de création de la fonction
d’audit interne, parmi lesquels on cite : la théorie des coûts de transaction, la théorie de
l’agence et de gouvernance de l’entreprise.
Lorsqu’on cherche à utiliser la théorie des coûts de transaction il est nécessaire de faire un
point sur ce que sont les coûts de transaction. Cependant, un coût de transaction est un coût lié
à une transaction économique réalisée sur un marché sur lequel les entreprises s’affrontent
pour obtenir des clients et des ressources.
A cet effet, les dirigeants des grandes sociétés et des PME, ont décidé de créer un service
d’audit interne au sein de l’entreprise afin d’internaliser l’essentiel de travaux d’audit légal ; il
s’agissait là de réduire les honoraires de l’auditeur légal jugés élevés dans le cadre de la
réduction des coûts de transaction.8
7
BERTIN.E, « audit interne », Edition d’organisation, Paris, 2007, p23
8
CHEKROUN Meriem, thèse de doctorat, « le rôle de l’audit interne dans le pilotage et performance du
système de contrôle interne cas : d’un échantillon d’entreprise algérienne » ,2013-2014, p18
9
Coriat. B, Weinstein. O « les théories de la firme entre contrats et compétences », une revue critique des
développements contemporains, Université Paris 13, 2008, p07
6
L’agence, sujet de la théorie portant cette appellation, désigne un contrat qui met en
relation le principal qui peut être l’actionnaire ou un supérieur hiérarchique délègue à un
agent un droit décisionnel. Dans cette perspective, le principal aura donc recours aux services
de l’agent pour accomplir à son nom une tâche quelconque.
Or, cette séparation propriété / gestion-décision peut générer des problèmes en raison de :
La divergence d’intérêt :
Chaque individu rationnel cherche son intérêt personnel ; cette recherche peut conduire
l’individu à ne pas respecter les engagements contractuels, et de commettre des malversations
au détriment de l’intérêt des actionnaires. Cette divergence d’intérêt d’intérêts peut amener
des conflits qui représentent des coûts pour l’entreprise appelait « cout d’agence »10 ;
Les difficultés pour les actionnaires (principaux) de contrôler les contrôleurs (les
dirigeants)
2. Définition d’audit :
Dans notre tentative de définir la notion d'audit interne, nous présenterons quatre
définitions.
« Le contrôle est le corollaire des informations transmises et générées par les différents agents
économiques. Le contrôle réalisé doit être une garantie de la fiabilité des comptes et de
l'opinion exprimée par un professionnel indépendant »11.
10
Depret. M .H, FINET. A, HAMDOUCH. A, « Gouvernance d’entreprise : Enjeux managériaux, comptables et
financier », Edition de Boeck Université, Bruxelles, 2005, p17
11
Herve JAHIER, Pascal dans « préparation à la synthèse droit et comptabilité » édition ellipses 1997
7
Définition proposée par The Institue of Internal Auditors (Institut de l'Audit
Interne) :
« L'audit interne est une activité indépendante et objective qui donne a une organisation une
assurance sur le degré de maîtrise des opérations, lui apporte des conseils pour les améliorer,
et contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en
évaluant, par une approche systématique et méthodique, ses processus de management des
risques, de contrôle, de gouvernement d'entreprise, et en faisant des propositions pour
renforcer leur efficacité ». 12
« Généralement, les définitions de l'audit données par les auteurs convergent vers une mission
d'opinion :
« Le contrôle (...) fait appel à quatre catégories de dispositifs, des normes, des règles,
des outils. Les objectifs sont les résultats (financiers et autres) que l'on se propose d'atteindre
sur l'horizon temporel déterminé pour remplir des missions définies sur un horizon aussi
éloigné. Les normes ou politiques sont des lignes de conduite à tenir en présence d'une
situation. Elles visent donc des aspects répétitifs et programmables du fonctionnement d'une
organisation. Les outils sont les différents moyens d'information et d'aide à la recherche
nécessaire au pilotage »
En sommes, sur la base des définitions précédentes nous pouvons affirmer que l'audit est un
examen critique, une notion qui impose :
12
Traduction de la définition internationale adoptée par l'IIA le 29 juin 1999 et approuvée le 21 mars par le
Conseil d'Administration de l'IFACI.
13
Robert OBERT dans « synthèse droit et comptabilité » édition Dunod, 1998
14
H. Bouquin dans « l'encyclopédie de gestion », Edition Economica, 1989
8
- La mise en œuvre de diligences acceptables par rapport à des normes de comportement, de
travail et de rapport ;
L’action de l’audit interne au sein de l’entreprise peut revêtir plusieurs formes et qui
peut avoir également plusieurs objectifs.
Il faut noter qu'à chaque niveau d'objectif correspond un type d'audit interne à savoir:
L’audit financier est le domaine dans lequel le terme d’audit a été utilisé à l’origine.
Selon l’Association Technique d’Harmonisation (ATH) crée en 1968 au Etats-Unis : « l’audit
financier est une démarche entreprise par un professionnel indépendant dans le but d’émettre
une opinion motivée sur la qualité de l’information financière publiée ».15
L’audit financier est une mission qui a pour but d’assurer la fiabilité des informations
financières et la protection des actifs matériels, humains et financier.
15
Feujo.I, « guide des audits : quelles synergies gagnantes pour l’entreprise », édition Afnor, Saint Denis, 2005,
p81
9
Son objet consiste à auditer « la réalité » au lieu de « l'image » que la comptabilité en
donne. L'idée est donc d'auditer la réalité plutôt que sa description comptable, afin de
permettre à l'entreprise de pouvoir affronter la compétition avec les meilleurs atouts.16
Pour d'autre, l'audit de direction est ce que ferait un président s'il avait le temps et les
techniques pour faire sur tous les aspects de la gestion d'une entreprise.
Mais quoi qu'il en soit-il ne s'agit pas d'auditer la direction générale en portant un
quelconque jugement sur ses options stratégiques et politiques. En aucun cas, l'auditeur ne
peut s'intéresser au fond des choses: ce ne sont pas ses objectifs et il n'a pas la compétence
pour le faire. En effet, l'audit de direction a pour objet d’observer les choix et les décisions,
les comparer, les mesurer dans leurs conséquences et attirer l'attention sur les risques ou les
incohérences.
L’audit interne est exercé dans différents environnements juridiques et culturels ainsi
que dans des organisations dont l'objet, la taille, la complexité et la structure sont divers. Il
peut être en outre exercé par des professionnels de l'audit, internes ou externes à
l'organisation. Comme ces différences peuvent influencer la pratique de l'audit interne dans
chaque environnement, il est essentiel de se conformer aux Normes internationales pour la
pratique professionnelle de l'audit interne de l’IIA (ci‐après « les Normes ») pour que les
auditeurs internes et l’audit interne s'acquittent de leurs responsabilités.
16
Jean Charles BECOUR, Henri BOUQUIN, « l'audit opérationnel », Economica, 1991
10
Les Normes ont pour objet :
• D’interprétations clarifiant les termes et les concepts utilisés dans les déclarations.
Les Normes utilisent des termes ayant un sens spécifique qui est précisé dans le Glossaire.
En particulier les Normes utilisent le mot « must » pour spécifier une exigence
impérative et le mot « should » lorsque le respect de la disposition est recommandé
sauf si, en faisant preuve de jugement professionnel, des adaptations sont justifiées par les
circonstances. Il est indispensable de prendre en considération les déclarations et les
interprétations ainsi que les significations spécifiques du Glossaire pour comprendre et
appliquer correctement les Normes.
Le dispositif de contrôle interne mis en place par une entreprise lui permet de s'assurer
que l'organisation dans son ensemble respecte ses objectifs tout en maîtrisant les différents
risques liés à son activité. Au sein d'une entreprise, l'organe de contrôle (le service d'audit
interne ou commission d'audit selon la terminologie en vigueur) :
11
Pour réaliser leurs missions, les auditeurs internes doivent disposer d'une marge de manœuvre
entière leur permettant de s'exprimer sur tout sujet dès lors qu'il a un impact négatif sur le
fonctionnement, voire la survie de l'entreprise au regard des objectifs qu'elle s'est fixés.
12
En quelques mots, il nous faut réaliser des audits systématiques, méthodiques, indépendants,
documentés, objectifs, rigoureux et factuels, avec des auditeurs compétents, objectifs,
factuels, impartiaux, discrets, intègres, consciencieux, rigoureux, indépendants et garantissant
la confidentialité, avec des ressources délimitées.
Toute mission d’audit se déroule en trois grandes phases : la phase d’étude (les
normes professionnelles parlent de planification), la phase d’exécution et la phase de
conclusion et de communication des résultats.
Nous nous placerons dans le cas d’une mission nouvelle afin de détailler les différentes
phases de la mission de l’audit en suivant XX le schéma17 ci-après
dit interne
Phase d’étude et lancement
PAPIER DE TRAVAIL
Le programme de
Réunion
d’ouverture
vérification ou le
programme de
FRAP
travail
Synthèse
La validation et
Rapport l’évaluation des Réunion de Le projet de
plans d’action clôture rapport
définitif
Plans d’action
Pendant cette étape l’auditeur réalise tous les travaux préparatoires avant de passer à
l’action. Il s’agit d’établir un ordre de mission, procéder à la prise de connaissance de l’unité à
auditer identifier les points de contrôles et les risques associés.
- Dresse, avec les auditeurs, le tableau des risques –référentiel (TARI référentiel) à
partir de la cartographie des risques, des procédures et des entretiens effectués avec les audités.
Le TARI référentiel constitue un outil de référence qui permet à l’auditeur d’une part de définir
le champ et les limites de ses investigations, et d’autres part, de structurer la présentation de ses
analyses et conclusions notamment pour renseigner ce qui relève de constats, la ou les causes
des faits constatés ainsi que leurs conséquences comprend les rubriques suivantes :
15
Les objets auditables : la segmentation des processus et des procédures en étapes qui
constituent des éléments facilement identifiables et analysables (rapprochés à des
référentiels). Ces objets doivent être identifiés de manière à ce qu’ils puissent
constituer des champs d’audit indépendamment des autres objets audibles.
Par exemple :
- Expression du besoin,
Les risques spécifiques de contrôle : à cette étape les auditeurs internes associeront
les objectifs opérationnels qui doivent être réalisés pour cela ils doivent répondre à la
question : quels sont les objectifs qui doivent être atteints par les opérationnels au
niveau de cet élément afin d’atteindre des objectifs stratégiques de l’organisation ?
16
1.2- Élaboration du tableau des forces et faiblesses (TFfA):
17
reportant les dysfonctionnements constatés sur les feuilles de révélation et d’analyse de
problème (FRAP).20
La réunion d’ouverture est tenue dans les lieux mêmes où se déroule la mission d’audit,
elle a pour objet d’effectuer les premiers échanges avec les interlocuteurs clés de l’entité
auditée et elle constitue la première occasion de coopérer avec les audités. 21À cette occasion,
six points essentiels seront étudiés au cours de cette rencontre : 22
20
Idem, p14
21
IFACI, « Diplôme professionnel de l’audit interne : épreuves normes, contrôle interne, comptabilité », juin
2010, p22
22
RENARD.J, « Théorie et pratique de l’audit interne », op.cit, p231
18
Ce programme d’audit est établi par l’équipe en charge de la mission, sous la
supervision du chef de mission et en général au cours d’un bref retour dans les bureaux du
service.
La feuille de couverture est un document qui formalise le but, les modalités d’exécution
d’une tâche définie dans le programme de vérification et met par la suite en évidence les
conclusions qui ont été tirées.23
Avant d’effectuer une tâche, peu importe un test ou un entretien, l’auditeur en spécifie les
modalités sur sa feuille de couverture.24
But
Modalités d’exécution
Résultats
Conclusions
Pour chaque test à effectuer l’auditeur doit préciser : sources, périodes à prendre en
compte, format des documents et/ou tableaux d’exploitation…format du document et/ou
tableau de résultats.
23
Deloitte, « Techniques de communication écrites et orales de l’auditeur », offre de formation RMI, 2005, p48
24
SCHICK Pierre, Mémento d’audit interne, DUNOD, 2007.p 101
25
SCHICK Pierre, Mémento d’audit interne, DUNOD, 2007.p 105
19
Tableau II : La feuilles de couverture d’entretien26
But
Conclusions
Tout dysfonctionnement sera formulé sous la forme de FRAP, celle-ci doit contenir :
L’ensemble des FRAP, après reclassement et tirage, peut constituer le corps du rapport.
26
Idem p106
27
USAID, « Projet de Gouvernance Local au Maroc Activités d’appui aux organes exécutifs d’audit et aux
opérations d’inspection, Manuel d’audit Interne pour les Inspections Générales des Ministères », Maroc,2007,
p48.
28
SCHICK Pierre, Mémento d’audit interne, DUNOD, 2007.p 107
20
La Feuille de Révélations et d’Analyse de Problème (FRAP) comme suit :
Cause :
Conséquences :
Solutions proposées :
Il convient à signaler que les FRAP doivent être remplies d’une manière claire et
synthétique. Il faut éviter les rédactions longues et les informations inutiles puisqu’elle se
présente comme un document normalisé, qui va conduire le raisonnement de l’auditeur à
la seule fin de l’amener à formuler une recommandation.
3 - La phase de conclusion :
La phase de conclusion de la mission est plus courte que les deux phases précédentes,
elle comprend quatre étapes, elle commence par l’élaboration du « projet de rapport », elle se
poursuit par la « réunion de clôture » et s’achève par l’établissement du « rapport définitif »
sans oublier le « suivi des recommandations ».
Le projet de rapport reprend les constatations conservées dans les différentes FRAP, il
sera l’ordre du jour de la réunion de clôture.
21
Cette réunion regroupe les mêmes participants de la réunion d’ouverture dans les lieux où
se déroule mission d’audit.
b. Le corps du Rapport
Problème,
Cause,
30
SOUEI Abderrazek : «LA CONDUITE D’UNE MISSION D’AUDIT INTERNE » IMAC Audit & Conseil,
www.imacaudit.net p12
22
Conséquence et recommandation
La conclusion est courte (environ 15 lignes) 31, elle a pour vocation de montrer les
circonstances et les conditions du déroulement de la mission.
Le document qui suit la conclusion est dénommé « le plan d’action », lequel est dessiné
par l’auditeur interne et rempli par l’audité du fait que l’auditeur interne a le recul et la
méthode pour détecter et identifier les problèmes mais il n’a pas habituellement pas une
connaissance suffisante des caractéristiques et de l’environnement de la chose qu’il audite
pour définir la solution.32
On peut qualifier le plan d’action comme un formulaire qui indique en face du numéro de
chaque recommandation la personne chargée de la mise en œuvre, les mesures à prendre ainsi
que la date d’échéance prévue donc le plan d’action spécifie « qui » fera « quoi », et
« quand » ce sera fait. Le plan d’action se présente comme suit :
Le suivi des recommandations peut être fait par une visite de l’unité audité, l’interview
des responsables ou par un questionnaire adressé aux responsables de l’unité audité.
L’audit interne répond à plusieurs objectifs, les auteurs proposent de classer ses
objectifs en trois niveaux selon qu'ils intéressent la régularité et /ou la conformité aux règles
31
RENARD.J, « Théorie et pratique de l’audit interne », op.cit, p289
32
Schick.P, Lemant.O, « Guide de self-audit : 184 items d’évaluation », Editions d’Organisation, Paris, 2001,
p198.
23
et aux procédures, l'efficacité des choix effectués dans l'entreprise ou la pertinence de la
politique générale de l'entreprise.
C'est donc par rapport à un référentiel que l'auditeur interne est appelé à se prononcer
sur le degré de régularité ou de conformité de l'entreprise et de ses entités opérationnelles et
fonctionnelles aux instructions internes et aux dispositions légales et réglementaires, il
informera les responsables de toute sorte de déviations ou de distorsions. Il va en analyser les
causes, en évaluer les conséquences et enfin; proposer des solutions pour réduire l'écart entre
la règle et la réalité. Cette démarche, toujours essentielle pour un auditeur interne, s'est
doublée d'une approche nouvelle, l'audit d'efficacité.
1.2- L'efficacité :
L'auditeur cherche ici un écart entre les résultats et les objectifs, c'est à dire un écart
entre le but choisi et l'effet produit mais aussi "le pourquoi" de cet écart et le "comment"
réduire.
33
RENARD Jaques, « théorie et pratique de l’audit interne », op.cit, 1994, p 63.
34
VATIER Raymond, « Audit de la gestion sociale », Edition d'organisation, 1989, p166.
24
1.3.La pertinence:
La pertinence est une affaire de la direction générale puisqu'elle est tenue à vérifier
la mesure dans laquelle les choix faits aboutiront effectivement aux effets assignés. L'auditeur
interne s'intéresse donc, à ce niveau, à l'entreprise prise dans son ensemble, afin de se
prononcer sur:
La cohérence entre les structures, les moyens et les objectifs fixés par l'entreprise.
La qualité des orientations de la direction générale. La pertinence va être exprimée
comme l'écart entre le résultat que l'on veut obtenir et la capacité des moyens retenues
à y parvenir.
1. Moyens matériels :
L'expression de l'opinion de l'auditeur interne porte le plus souvent sur les états
financiers considérés dans leur ensemble. Il résulte que l'auditeur doit baser son opinion sur
les faits matériels ayant une importance et pouvant apporter des modifications notables aux
résultats comptables de l'entreprise.
Ceci revient à dire qu'une transaction, qu'une écriture n'est considérée comme
significative que lorsque son existence, sa prise en considération ou son omission affecte la
sincérité et la régularité des états financiers.
Précisons que tous moyens matériels supposent l'existence non seulement des
documents d'enregistrement, mais aussi toute manuelle de procédures, supports, ou
formalisation écrite des procédures claires, réalistes, complètes et objectives approuvées par la
direction générale et les différents responsables hiérarchiques.
25
Un procès-verbal de situation de la caisse, contresigné par le caissier et l'auditeur est
plus positif qu'une simple phrase de ce dernier disant que la caisse a été trouvée exacte ou
non, par exemple.
Un état de rapprochement bancaire est plus probant qu'une simple déclaration attestant
qu'il existe une conformité (concordance parfaite) entre l'extrait bancaire et le compte tenu
dans les documents comptables.
Les faits les plus importants qui méritent d'être retenus par l'auditeur interne sont :
a. Le contrôle interne :
Un système de contrôle interne instauré au sein d'une entreprise est un signe d'une
bonne gestion. Il laisse supposer que les données comptables contenues dans les états
financiers sont fiables ou pas. Une erreur est vite découverte grâce à l'efficacité du système de
contrôle interne qui consiste en une série de vérifications permanentes et en cascade de
données comptables d'un agent à un autre.
Ceci pourrait aussi constituer pour l'auditeur, un moyen de preuve non matériel de
fiabilité des données figurant dans les états financiers.
Rappelons toutes fois qu'un système de contrôle interne est efficace s'il repose sur un
certain nombre des principes. Parmi ceux-ci, nous pouvons retenir28(*) :
- Le principe de l'organisation :
Quelle que soit la taille de l'entreprise, il est toujours nécessaire de reconnaitre les
tâches de chacun. L'organisation doit posséder un certain nombre des caractéristiques. Ces
dernières doivent être adaptées, vérifiables, formalisées et doivent comporter une séparation
convenable des fonctions.
L'organisation doit être établie sous la responsabilité du chef d'entreprise qui délègue
son pouvoir, ... Cette délégation du pouvoir est motivée par le fait que, plus la taille d'une
organisation grandie, plus les problèmes à résoudre s'accroissent. Le responsable ne peut plus
26
prendre seul toutes les décisions, sinon il devient inefficace. Il s'occupe de celles qu'il juge
cruciales et se décharge d'autres qu'il remet entre les mains de ses subordonnés.
- Le principe de l'intégration :
Par ce principe, il est supposé que, les procédures de travail mises en place dans
l'organisation, doivent permettre le fonctionnement d'un système d'autocontrôle facilité
par : les recoupements (assurer la fiabilité d'une information au moyen des renseignements
émanant des sources différentes), les contrôles réciproques, l'utilisation des moyens
techniques, la compétence et l'intégrité du personnel, ...
- Le principe de la permanence :
La mise en place d'un système de contrôle interne suppose une certaine pérennité de ce
système et de l'exploitation même de l'entreprise. Son arrêt peut entrainer un
disfonctionnement préjudiciable, quelque fois une faillite de l'entreprise.
- Le principe de l'universalité :
Par ce principe, le contrôle interne concerne toutes les personnes dans l'entreprise,
toutes les fonctions, tous les organes, ... Il ne doit pas y avoir des personnes exclus du contrôle
par privilège. Il n'y a également de domaine qui soit réservé c'est-à-dire, celui mis en dehors
du contrôle interne.
- Le principe de l'harmonie :
Dans beaucoup d'entreprises par exemple, le caissier et le magasinier sont isolés dans
des salles non accessibles aux personnes externes. Et quelque fois, leur responsabilité pourrait
être mise en cause si leur bureau était accessible à n'importe quel agent de l'entreprise.
- Le principe de l'indépendance :
27
Il importe que les objectifs du contrôle interne soient à atteindre indépendamment des
méthodes, moyens et procèdes de l'entreprise. En particulier, l'auditeur interne doit veiller à ce
que l'information n'élimine pas certains contrôles intermédiaires.
C'est ainsi que par exemple, les espèces en caisse doivent être comptées, les effets à
recevoir comme les stocks de marchandises comptés, l'existence d'une valeur immobilière ou
d'un matériel doit être témoigné par des pièces ou documents nécessaires. Car leur existence
ne signifie pas pour autant leur appartenance à l'entreprise.
Si un auditeur doit facilement compter les espèces et les titres, il ne lui est pas possible
de se convaincre de leurs qualités. Quel que soit son expérience, il ne peut se dire expert en
tout. Il lui est impérieux d'approfondir ses analyses. En un mot, les preuves physiques
concernent essentiellement l'inspection et le comptage de certains éléments d'actif.
Sans contestation aucune, les preuves les plus fréquentes pour un auditeur interne sont les
documents de l'entreprise. La valeur d'un document comme moyen de preuve dépend de son
origine. En effet, les documents comptables peuvent être d'origine interne (journal, chèque,
bordereau de virement,) ou externe (facture, reçu….).
Les comparaisons entre les chiffres des années précédentes et celle en cours
représentent pour un auditeur interne un moyen d'ailleurs efficace. Celles-ci vont
lui permettre de déceler certaines incompatibilités, certaines irrégularités dans les
valeurs présentes et états financiers.
28
Rejeter l'oralité serait considéré comme l'inexpérience de la part de l'auditeur.
En un mot, disons que, les réponses données à une série de questions posées par
l'auditeur constituent pour lui une preuve.
29
Chapitre 1 : Prise de connaissance sur l’entreprise Med Africa
Logistics
Med Africa Logistics, SARLAU, créée depuis 2014, par un groupe de professionnel
du métier du transport international, fort de plusieurs années d’expérience et d’un large réseau
de contacts dans le domaine.
30
2. Service de l’entreprise :
Med Africa Logistics propose une série de services adaptés à tous les besoins. Ils
mettent tout le savoir-faire en œuvre pour que l’acheminement et la livraison des
marchandises se déroulent dans les meilleures conditions requises35.
Fret Aérien ;
Fret maritime ;
Transport terrestre ;
Dédouanement ;
Entreposage ;
Représentation commerciale ;
Courier express international.
L'audit aide l'entreprise à atteindre ses objectifs en évaluant par une approche
systématique et méthodique les processus de gestion des risques de l'organisation et en
élaborant des recommandations pour renforcer leur efficacité.
-En analysant les risques liés à la réalisation des processus de l'organisation douanière et les
mesures de contrôle interne mises en place;
35
https://www.medafrica-log.com/about.php
31
- En mettant en évidence les faiblesses et en proposant des actions pour améliorer les
processus existants.
- En proposant une optimisation des procédures et régimes douaniers.
L’audit interne est d’autant plus en mesure de fournir une assurance lorsque le niveau,
la qualité et la structure de ses ressources sont en phase avec la stratégie de l’organisation et
les Normes de l’IIA. La capacité de l’audit interne à fournir ce service est renforcée lorsqu’il
ne subit aucune influence inappropriée. En maintenant son indépendance, l’audit interne peut
effectuer ses évaluations de manière objective, et délivrer à la direction et au Conseil une
analyse éclairée et sans biais concernant les processus de gouvernance, de management des
risques et de contrôle interne36.
A partir de ces constats, l’audit interne recommande des évolutions pour améliorer ces
processus et suit leur mise en œuvre. Fonctionnant en toute indépendance au sein de
l’organisation, l’audit interne est mené par des professionnels qui savent reconnaître toute
l’importance d’une gouvernance solide. Ils ont également une connaissance approfondie des
systèmes et processus métiers et sont fondamentalement motivés par la contribution qu’ils
apportent au succès de leur organisation. L’audit interne donne des points de vue et agit
comme un catalyseur permettant à la direction et au Conseil de mieux comprendre les
processus et les structures de gouvernance. Pour l’IIA, la mise en perspective de la
gouvernance, des risques et des dispositifs de contrôle par l’audit interne suscite des
36
https://na.theiia.org/translations/PublicDocuments/Internal-Auditings-Role-in-
CorporateGovernance_FRE.pdf
32
changements positifs et des innovations au sein de l’organisation. Elle renforce la confiance
dans l’organisation et permet de prendre des décisions avisées. De plus, un audit interne
performant peut avoir la maturité nécessaire pour proposer à l’organisation une vision
proactive en identifiant les tendances et en attirant l’attention sur les défis émergents, avant
qu’ils ne se transforment en crises.
Le secteur douanier comporte un certain nombre de risques que les PME doivent
garder à l’esprit. Les plus importants d’entre eux concernent les exportations :
Les PME doivent être attentives aux risques relatifs à l’importation comme à
l’exportation. L’Assurance suisse contre les risques à l’exportation couvre les risques
politiques, de ducroire, de transfert et les cas de force majeur. Les risques à l’importation
concernent les procédures à accomplir avant, pendant et après le passage en douane. Il est
possible limiter ces risques en s’adressant aux transitaires.
Risques à l'exportation :
La plupart des risques à l'exportation sont répertoriés sur le site internet de l'Assurance
suisse contre les risques à l'exportation (SERV).
33
Risques politiques : Sont considérés comme risques politiques toutes les mesures
étatiques extraordinaires et événements politiques survenant à l'étranger comme les
guerres, les révolutions, les annexions de territoire, les troubles civils, les embargos,
les nationalisations, etc. De telles situations peuvent notamment engendrer une
impossibilité de paiement de la part du débiteur de même que la perte, la saisie ou la
détérioration de la marchandise.
Risques à l'importation :
34
Les risques à l'importation sont principalement liés aux procédures à accomplir avant,
pendant et après le passage en douane de la marchandise. Les entreprises importatrices
marocaine doivent donc être attentives à plusieurs éléments:
35
Source : Organisation mondiale des douanes.
36
des risques. Tout au long du processus, il est primordial de disposer des documents
appropriés, d’établir une communication et de mener des consultations avec toutes les parties
prenantes, car la gestion des risques est une entreprise globale impliquant l'ensemble de
l'organisation et pas seulement une section qui serait désignée à cette tâche.
Les autorités douanières ont mis l’accent lors des réformes douanières sur des volets
touchant l’aspect administratif lié aux modes de gestion et d’application des normes et
procédures et un autre fonctionnel, correspond principalement aux systèmes de taxation et
outils de développement de l’action douanière, visant en premier lieu l’amélioration de la
performance des services. Les efforts ont été concentrés sur les axes suivants :
38
ou à l’exportation, et la rationalisation du système de taxation et de détermination
de la valeur en douane et la création des magasins et aires de dédouanement sous
contrôle de la douane.
- L’informatisation : L’informatisation du système douanier est l’un des facteurs
clés de succès de la douane puisqu’elle a donné lieu à une communication interne
et externe qui coïncide avec les ambitions des opérateurs nationaux, du fait qu’elle
a favorisé la diffusion rapide des notes et instructions entre le personnel de
l’administration, et la possibilité pour les résidents et les non-résidents de
s’informer auprès de l’administration de toutes procédures douanières relatives à
une transaction potentielles.
39
Conclusion générale :
40
Assister la direction et assurer l’application de ses politiques et directives ;
41
Références :
Références bibliographiques :
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financier : une approche par le contrat psychologique » Université des sciences
sociales de Toulouse, Thèse de doctorat, 08 décembre 2000, p17.
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management » Publié dans Le Quotidien d'Oran le 06 - 04 – 2014.
CHEKROUN Meriem, thèse de doctorat, « le rôle de l’audit interne dans le pilotage et
performance du système de contrôle interne cas : d’un échantillon d’entreprise
algérienne » ,2013-2014, p18
Coriat. B, Weinstein. O « les théories de la firme entre contrats et compétences », une
revue critique des développements contemporains, Université Paris 13, 2008, p07
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managériaux, comptables et financier », Edition de Boeck Université, Bruxelles, 2005,
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ellipses 1997
Traduction de la définition internationale adoptée par l'IIA le 29 juin 1999 et
approuvée le 21 mars par le Conseil d'Administration de l'IFACI.
Robert OBERT dans « synthèse droit et comptabilité » édition Dunod, 1998
H. Bouquin dans « l'encyclopédie de gestion », Edition Economica, 1989
Feujo.I, « guide des audits : quelles synergies gagnantes pour l’entreprise », édition
Afnor, Saint Denis, 2005, p81
Jean Charles BECOUR, Henri BOUQUIN, « l'audit opérationnel », Economica, 1991
SCHICK Pierre, Mémento d’audit interne, DUNOD, 2007.p 110
JULIEN. D « La conduite d’une mission d’audit interne », 2eme édition Dunod, Paris,
1995.p
Deloitte, « Techniques de communication écrites et orales de l’auditeur », offre de
formation RMI, 2005, p48
USAID, « Projet de Gouvernance Local au Maroc Activités d’appui aux organes
exécutifs d’audit et aux opérations d’inspection, Manuel d’audit Interne pour les
Inspections Générales des Ministères », Maroc,2007, p48.
SOUEI Abderrazek : «LA CONDUITE D’UNE MISSION D’AUDIT
INTERNE » IMAC Audit & Conseil, www.imacaudit.net p12.
VATIER Raymond, « Audit de la gestion sociale », Edition d'organisation, 1989,
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