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INTRODUCTION GENERALE
1. Objectifs du cours
Un futur économiste, commerciale, financier ou gestionnaire aura dans sa vie
professionnelle à traiter divers documents qui sont ses outils de travail. Ces documents sont
engendrés pour ce qui regarde l’entreprise commerciale par les actes d’achat et de vente, par les
divers paiements, par les différentes relations avec ses banques et organismes de crédit.
Le module de documents commerciaux a pour objectif principal :
d’apprendre aux étudiants les différents documents commerciaux et d’en montrer leur utilité
dans le commerce tant intérieur qu’extérieur,
procurer aux étudiants une technicité et des outils de travail dont ils pourront valablement
faire usage au cas où ils seraient appelés à ouvrer dans une entreprise.
Pour cela l’étudiant qui l’aura suivi régulièrement sera capable de (d’) :
reconnaitre le domaine dans lequel chaque outil (document) doit être utilisé ;
rédiger, lire, comprendre et traiter chaque document comme il convient ;
effectuer une opération financière (placement pour fructifier le capital) ;
savoir partager pour mieux distribuer la richesse acquise des placements réalisés ;
Définir un document commercial ;
Etablir un bon de commande, bon de livraison, bon de réception, …. ;
Etablir une facture (doit et avoir) ;
Citer les moyens de règlement au comptant ;
Remplir un chèque ;
Citer les moyens de règlement à crédit ;
Remplir une lettre de change, un billet à ordre, une police d’assurance, ….
2. Méthodologie
La méthodologie est simple ; elle est basée sur une participation active des étudiants
pendant les enseignements. De ce fait, le module sera toujours fondé d’abord sur exposé magistral
interactif accompagné, soit des questions posées par les étudiants en pleine séance soit des rappels
méthodologiques sur les concepts susceptibles d’éclairer la compréhension et l’assimilation du
module.
Quelques exercices pratiques seront ensuite résolus avec le concours des étudiants pour
vérifier le niveau de perception des étudiants.
3. Contenu du cours
Introduction générale
Chapitre 1 : Les généralités sur le commerce, le commerçant et les entreprises commerciales
Chapitre 2 : L’achat et le vente
Chapitre 3 : Le règlement
Chapitre 4 : Les effets de commerce
Chapitre 5 : Le transport
Chapitre 6 : Les assurances
Chapitre 7 : Le commerce international
Chapitre 8 : La douane
Il tend à assurer aux marchandises une valeur moyenne entre leur valeur élevée dans
la région où elles manquent et leur faible valeur dans celle où elles sont
surabondantes;
3. Division de commerce
Les sociétés à but lucratif, constituées selon la forme du code de commerce sont
commerciales.
b. Actes de commerce faits par les entreprises commerciales : certaines activités sont, par
définition, des activités commerciales, et tous les actes faits dans ce cadre, sont réputés des
actes commerciaux.
Les opérations de banque, de change ou de courtage et d’assurance à primes ;
Les activités réalisées par les entreprises de manufactures ou usines, entreprises des
travaux publics ou privés, de commission, de transport,
Les activités réalisées par les entreprises de fourniture, agence, bureaux d’affaires,
établissements de spectacles publics
Toute location des meubles pour être sous-loué et la sous- location qui en est la suite.
Cette série d’acte sont réputés actes commerciaux lorsque leurs auteurs les font dans une
intention commerciale, c’est-à-dire s’ils ont l’intention de réaliser un profit ou de se livrer
à des spéculations de caractère commercial. Notons que cette énumération de se livre à
des spéculations de caractère commercial. Notons que cette énumération d’actes
commerciaux n’est pas limitative.
Sont commerçant, « ceux qui font profession des actes qualifiés commerciaux par la loi ».
Il convient aussi d’ajouter aux conditions prévues par cette définition que le commerçant
exerce son activité pour son compte et de façon indépendante, le commerçant doit être enfin
distingué de l’artisan.
Il est nécessaire avant que l’on ait la qualité de commerçant ; que l’on fasse des actes de
commerce. Il en résulte que l’agriculture, l’avocat, le médecin, etc… qui ne font que les opérations
civiles n’ont pas les qualités de commerçant.
Il faut que les actes de commerces soient exercés à titre principal par une personne de
droit privé.
Il faut enfin que l’exercice d’une activité commerciale soit faite d’une façon indépendante.
Remarque : les artisans ne sont pas les ouvriers et ne sont pas non plus des commerçant ; suivant:
matelassiers, chaudronnier, tailleurs, peintres, maçons, plombiers, garagistes, ébénistes,
menuisiers, coiffeurs, horlogers, etc. ces artisans vivent en particulier de la vente des produits de
leur travail manuel.
Entreprises de service nées avec la nécessité de répondre aux besoins dus à l’élévation du
niveau de vie. Elles se sont assignées comme objet entre autre de fournir des
renseignements (agence) de réparer les objets, de les remettre en état, de fournir même
des soins corporels (selon la beauté).
2. Définition
L’entreprise est une unité économique impliquant la mise en œuvre des moyens humains et
matériels de production ou de distribution des richesses, reposant sur une organisation préétablie.
Les entreprises commerciales sont celles dont l’objet principal est l’exécution d’actes de commerce.
3. Sortes d’entreprises
On distingue :
a. Entreprises individuelles : c’est une même personne qui apporte des capitaux nécessaires à
l’installation de l’entreprise, qui y travaille et la dirige
Les sociétés des capitaux : celles dans lesquelles chaque associé ne s’est engagé qu’à
concurrencer de son apport. Exemple : la société anonyme. Les différences essentielles qui
distinguent ces deux types d’entreprises sont :
Dans une société des personnes, le bailleur de fonds peut, s’il désire, partager la
responsabilité de la gestion. dans les sociétés de capitaux, il n’a pas cette latitude.
Les dispositions légales qui régissent les sociétés de personnes sont beaucoup
moins strictes que celles relatives aux sociétés de capitaux parce que dans ces
dernières, l’associé ne court pas de grands risques.
3.1 Sortes des sociétés des personnes
a. La société en nom collectif (SNC)
Ses caractères essentiels sont les suivants :
Chaque associé souscrit une part du capital social. Cette part ne peut être cédée, ni
transmise en principe.
La société porte le nom constitué par les seuls noms des associés
La conséquence logique est que la faillite de la société entraînera presque toujours celle des
associés. Les gérants sont des associés, mais il peut être fait appel à un tiers non associé pour
gérer la société.
b. La société en commandite simple (SCS)
Son caractère essentiel : elle comprend deux espèces d’associés :
Les commandités : leur situation est identique à la celle des associés de la société en
nom collectif.
Le S.P.R.L ressemble à la société des personnes parce qu’elle repose sur la personnalité
des associés en nombre restreint. En conséquence les parts du capital ne peuvent cédées
sans l’agrément des autres associés. Cependant, la responsabilité de l’associé est limitée
à son apport et la S.P.R.L possède ainsi la caractéristique principale des sociétés des
capitaux. Un ou plusieurs gérants administrent la société seules les personnes physiques
peuvent être membres de la S.P.R.L. (2 à 50)
NB : ce type des sociétés est plus avantageux pour la petite et moyenne entreprise. Au Congo,
elle s’appelle « Société Privée à Responsabilité Limitée » (S.P.R.L)
3.2 Sortes des sociétés des capitaux
a. La société en commandité par l’action
C’est une société qui comporte deux catégories d’associés :
Les commandités (associés), solidairement responsables sur tous leurs biens du passif
social.
Le fonds de commerce est composé des éléments incorporels et des éléments corporels.
b. Les droits de propriétés industrielles ou droits intellectuels : ces droits portent sur
certaines manifestations d’un travail particulier dans lequel la faculté créatrice de
l’esprit joue un rôle essentiel ; ils confèrent à leurs auteurs, un monopole
d’exploitation ou un usage exclusif. Ces droits s’étendent aux brevets d’invention,
marques de fabrication dessin et modele, droits d’auteur.
A crédit (à terme) : à une époque plus ou moins éloignée et fixée d’avance. Par exemple,
paiement 3 mois après la livraison
A tempérament : quand le montant à payer est fractionné et reparti sur plusieurs échéances
successives : par semaines, par quinzaines, par mois, etc.
Les paiements à crédit se font au domicile de l’acheteur sauf stipulations contraires. (Par
exemple : quand l’acheteur s’est engagé à virer les mensualités au compte bancaire du vendeur).
d. Livraison de marchandises vendues
d.1 Délai de livraison
Le délai de livraison est l’époque à laquelle le vendeur s’engage à livrer la marchandise. Nous
distinguons :
Vente en disponible : La marchandise est livrable immédiatement.
Vente franco gare de départ : le vendeur prend à sa charge tous les frais jusqu’à l’arrivée des
marchandises jusqu’à la gare, le chargement sur wagon non compris ;
Vente franco sur wagon départ : le vendeur prend à sa charge tous les frais jusqu’à la mise
sur wagon à la gare de départ ;
Vente franco telle gare de destination : idem jusqu’au moment où la marchandise arrive à la
gare de destination déterminée.
Vente franco domicile de l’acheteur : le vendeur prend à sa charge tous les frais jusqu’au
domicile de l’acheteur.
Le poids net est le poids de la marchandise seule : c’est-à-dire le poids brut – la tare (poids
de l’emballage).
La tare est le poids des emballages, ou plutôt la déduction accordée pour les poids du contenant.
La tare peut s’établir de plusieurs façons :
Tare moyenne : elle s’obtient en prenant la moyenne de poids obtenus par la pesée de
quelques emballages pris au hasard, moyenne que l’on applique alors uniformément à tous
les colis.
Tare d’usage : fixée par convention. Elle s’applique aux marchandises toujours emballées
de la même façon.
Tare écrite : c’est la tare inscrite sur l’emballage ou sur le matériel utilisé pour le transport :
tare du camion automobile, tare du wagon des chemins de fer.
Tare légale : c’est celle appliquée par la douane, elle est fixée par la loi. Voici les
arrondissements admis dans le calcul de la tare ;
Quand la marchandise est vendue brut pour net, on ne déduit pas le poids de l’emballage.
Les déductions sur le poids :
Don et Surdon ; le don est une réduction forfaitaire pour altération naturelle de la
marchandise suite du transport (changement de température). Le Surdon est une réduction
analogue, mais pour avaries accidentelles.
f. Prix
On distingue :
1. Prix en Francs Congolais (notre monnaie nationale) ;
Par exemple :
Dans le commerce de gros, les prix des marchandises sont généralement basés sur le paiement à
crédit. Si l’acheteur paie comptant, l’escompte compense l’intérêt prévu dans le prix de la
marchandise.
L’escompte est un tant pourcent du montant net commercial de la facture. Dans son calcul on peut
tenir compte du temps (comparer avec l’escompte retenu par le banquier lors de la négociation
d’une traite) comme on peut ne pas tenir compte du temps (comme cela se fait souvent dans la
pratique).
3. Instructions pratiques pour le calcul du prix net
La tare : se calcule sur le poids brut.
Les autres déductions sur le poids sont calculées sur le poids brut moins la tare, c’est-à-
dire sur le poids net.
Le tableau reproduit ci-dessous indique l’ordre dans lequel doivent être effectuées les différentes
opérations. Ce tableau nous aidera, par la suite, à bien rédiger les factures.
POIDS BRUT
-Tare
=Poids Net
- Autres déductions sur le poids (calculées toutes sur le poids net)
=Poids facturés
Poids X prix unitaire
= Prix Brut
-Remises, Rabais (calculés en cascade sur le prix brut)
= Prix facturé ou net commercial
-Escompte (calculé sur le prix facturé
= Valeur de base
+Transports
+Assurances
+Emballages facturés
+Manutention
+Autres frais
-Emballages repris
=PRIX NET (montant net à payer par l’acheteur).
II.2 Les documents relatifs à l’achat – vente
Les documents commerciaux sont des écrits ou des formules par lesquelles sont constatées
les opérations passées avec un fournisseur ou un client, et plus généralement avec toutes les
personnes en relation d’affaires avec l’entreprise. Ils se présentent soit comme de simples lettres,
soit comme des imprimés spéciaux.
1. Généralités
1.1 Leur importance
Les documents commerciaux jouent un triple rôle :
a. Le commerçant détenteur d’un document commercial détient le moyen de prouver son bon
droit en justice en cas de litiges éventuels : les documents commerciaux constituent donc
des moyens de preuve.
b. En prévision de contrôle fiscal (contrôle d’impôt) ou économique (contrôle de prix), la loi
impose parfois la rédaction obligatoire de certains de ces documents : le document
commercial constitue ainsi un moyen de contrôle.
Module de documents commerciaux – UNH – 2022 Par le CT Elie ETSHILONI KABASO
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c. La comptabilité dans l’Entreprise ne peut se concevoir sans écrits de justification des
opérations. Les documents commerciaux servent de base de justifications des écritures et
des travaux comptables.
1.2 Leur présentation
La plupart des documents commerciaux (lettre de voiture, lettre de crédit, lette de vente)
témoignent, par leur dénomination même de l’évolution des documents commerciaux comme
simple lettre à l’origine. L’usage à peu près uniformisé de leur contenu a préparé l’utilisation
d’imprimés orientés de plus en plus vers l’exploitation mécanographique aussi complète que
possible.
L’usage a également orienté l’élaboration de certains de ces documents dans le sens de leur
« normalisation » (réglementation), ce qui permet d’une part, de spécifier les caractéristiques de
chaque document en ce qui concerne la nature et l’emplacement des mentions, le format du papier,
de façon à unifier et simplifier la présentation du document ; d’autre part de mener un travail
rapide lors de présentation et de la rédaction du document ainsi que sa lecture et son classement.
1. Description générale
Chaque document comporte en général deux parties.
a. L’en-tête, où l’on peut lire l’usage du destinataire et tous les renseignements utiles sur
l’Entreprise. Il s’agit entre autres :
Nom du commerçant ou dénomination de la société, adresse télégraphique, E-mail
c. La conservation
La durée de conservation des documents commerciaux est en général de 10 années. Elle
peut cependant varier d’un pays à l’autre. L’établissement de ces documents se fait en plusieurs
Les imprimés
Le mode d’expédition ;
Le délai de livraison ;
…………………………………………………
…………………………………………………
B.P :……………. RC :…………
TEL :…………… Id. Nat………
FAX :………….. ………………
E-MAIL :………
Comme suite à notre demande de prix N°…… nous
vous passons commande des fournisseurs indiqué au
tableau ci – dessous aux conditions suivantes
Mode de livraison :……………
Délai de livraison :…………… COMMANDE N°……………..
Mode d’expédition :………….. Votre offre du ………………...
Destination :………………….. A……………le………………..
Facturation :…………………..
Mode de paiement :…………..
Réf. Désignations Unité Qté PU Montant Observation
b) Le bulletin de commande
Tout comme le bon de commande, le bulletin sert à passer une commande. Cependant, il
est établi par le fournisseur et le client en sert pour passer une commande. Le bulletin de
Le fournisseur
……………………………….
………………………………. Le client
Bon de livraison N°………. …………………………
Date ………….. …………………………
Nom du livreur/transporteur…………
Réf Désignations Quantité Conditionnement observations
Signature du client
……………………………………………….
……………………………………………….
BP :………………. Id. Nat :………………….
Tél :………………. RC :………………………
Fax :……………… A (client)
E-mail :………….. ……………………………………………
Le client une fois en possession des marchandises signe un exemplaire du bon de livraison et le
renvoie au fournisseur. Ce nouveau document signé porte le nom de bon de livraison. Il atteste
N.B : Cela peut être le double du Bon de livraison mais le client peut établir son propre bon de
réception.
Le fournisseur
……………………………….
………………………………. Le client
Bon de réception N°………. …………………………
Date ………….. …………………………
Nom du livreur/transporteur…………
Réf Désignations Quantité Conditionnement observations
Signature du client
……………………………………………….
……………………………………………….
BP :………………. Id. Nat :………………….
Tél :………………. RC :………………………
Fax :……………… A (client)
E-mail :………….. ……………………………………………
C’est un document qui remplace le document combiné « Bon de livraison et Bon de réception ».
Il possède les propriétés de ces deux bons, c’est-à-dire accompagne les marchandises jusqu’au
domicile du client, renseigne sur la qualité et la quantité des marchandises. Il est rédigé en trois
exemplaires :
Chacune de ces trois personnes doit apposer sa signature sur le document : le magasinier pour
attester que les marchandises a quitté son magasin et a été chargée sur le camion, le chauffeur
atteste qu’il a réellement chargé cette marchandise à bord de son camion et le réceptionnaire pour
attester que la marchandise indiquée lui a été remise.
……………………………………………….
……………………………………………….
BP :………………. Id. Nat :………………….
Tél :………………. RC :………………………
Fax :……………… A (client)
E-mail :………….. ……………………………………………
Signature
Le fournisseur Le client Le livreur
La facture consulaire est une facture d’expédition visée au départ pour le consul du pays
destinataire, pour certifier à l’intention de la douane de ce pays, l’origine et la valeur des
marchandises.
La facture protestable : Ne concerne que des clients commerçants. Elle doit indiquer les
modalités et les détails de règlement. La créance non payée dans les délais peut faire
dresser protêt de la lettre de change et chèque.
Note ou facture au comptant ou facture cash : C’est un document rédigé par un détaillant
ou un petit artisan et des personnes exerçant une profession libérale pour constater, une
vente ou un travail exécuté et dont le paiement s’effectue ou comptant. Elle se présente
comme une facture.
……………………………………………….
……………………………………………….
BP :………………. Id. Nat :………………….
Tél :………………. RC :………………………
Fax :………………
DOIT
E-mail :………….. ………………………………………………………
Mode de paiement
NET A PAYER
Le Chef de service expédition
Le marché qui est un document rédigé par le courtier et qui constate l’accord de deux
parties
- Nom de l'entreprise
Artisan commerçant en - Nom commercial
entreprise individuelle - Coordonnées : adresse, tel, fax, adresse e-mail...
Profession libérale en
entreprise
individuelle - Nom de l'entrepreneur
- Coordonnées : adresse, tel, fax, adresse e-mail...
Pour réduire les risques de litige et d'impayé l'entreprise doit prêter une attention
particulière aux documents qu’elle émet. Elle doit particulièrement être attentive à la rédaction :
a) Des conditions générales de vente,
b) Des devis,
c) Des bons de commandes ou de livraisons,
a) Conditions générales de vente
Les conditions générales de ventes sont l’un des fondements de la relation commerciale.
La loi impose la communication de ces conditions à tout acheteur potentiel si elles existent.
Les conditions générales sont applicables à la condition expresse qu'elles aient été acceptées
par le client avant la livraison. L'idéal est qu’elles apparaissent sur le bon de commande ou sur le
devis pour éviter que le client ne puisse soutenir qu’il n’en a pas eu connaissance lors de la
signature du contrat.
Contenu des conditions générales de vente
Clauses obligatoires :
Conditions de paiement ;
Barèmes de prix ;
Il présente la proposition commerciale. Il n’est pas obligatoire, mais pour prévenir tout
risque de litige, il est conseillé de faire signer au client un document de ce type, en double
exemplaire, sur lequel figurent les conditions générales de l'entreprise ainsi que les mentions
suivantes :
Les références de l'entreprise et du client,
La date,
Bon de commande
CHAPITRE 3 : LE REGLEMENT
La vente trouve son dénouement par le paiement. Ainsi, les opérations commerciales de
vente ou de prestations de service sont effectuées en contrepartie du règlement. Ce règlement peut
revêtir plusieurs formes.
Il existe différents modes de règlement :
par remise de monnaie ;
par l’intermédiaire d’une banque ;
par l’intermédiaire de la poste : ou par payement électronique
a) La remise directe d’espèces
Le débiteur peut s’acquitter par ce moyen en remettant directement de l’argent en espèces
à son créancier. Celui qui paie en espèces a intérêt d’être en possession d’un moyen de preuve en
exigeant un reçu ou une quittance.
b) L’envoi d’espèces par poste
Ce cas se présente lorsque le débiteur et le créancier se trouvent éloignés l’un de l’autre. Le
débiteur peut alors demander à la poste de faire parvenir au fournisseur le montant du règlement.
La poste exécute la demande selon la formule décidée par le débiteur. Elle procède.
Soit par « envois chargés » : un pli contenant les fonds est remis à la poste qui sera
chargée de l’envoyer au destinataire,
Soit par l’utilisation de mandats (mandat carte, mandat poste, mandat télégraphique).
Les mandats sont très utilisés dans la vente par correspondance, particulièrement le mandat
poste : la formule de mandat, souvent déjà préparée par la poste, est jointe aux prix courants ou
catalogue expédiés par le vendeur, et le mandat est envoyé par l’acheteur en même temps que la
commande.
III. 1 Les documents relatifs au règlement au comptant
1. Les règlements directs en espèces
a) Le reçu
C’est un écrit par lequel une personne reconnait avoir reçu à titre de paiement une somme
d’argent ou un objet déterminé. C’est un document obligatoire dans le versement. Il est établi
par la partie qui reçoit le fonds et conserve par celui qui paie.
Le reçu doit porter les mentions obligatoires suivantes :
Nom et adresse du bénéficiaire et du débiteur ;
Somme en chiffre et en lettre ;
La quittance suppose l’existence d’une dette antérieure par contre le reçu ne présuppose
pas une dette.
La quittance prouve le règlement partiel ou total d’une dette par contre le reçu en prouve
la reconnaissance.
La quittance est délivrée contre espèces par contre le reçu contre toutes sortes de valeurs
(espèces, marchandises, produits, titres, etc.).
La quittance éteint une dette par contre le reçu règle une obligation ou dette.
Le reçu est aussi extrait d’un carnet à souches comme la quittance
N.B : Ne signez jamais une facture ou une note lors de sa rédaction parce que la signature pourrait
être interprétée comme un acquit.
2. L’envoi d’espèces par poste
Ce cas se présente lorsque le débiteur et le créancier se trouvent éloignés l’un de l’autre. Le
débiteur peut alors demander à la poste de faire parvenir au fournisseur le montant du règlement.
Tous les paiements effectués par la Banque pour le Toute la somme déposée par le client ou versées
compte du Client pour le client c’est le côté de l’avoir du client
Le dépôt à préavis : le titulaire du compte doit donner le préavis pour tout retrait. Il
bénéficie d’un intérêt un peu élevé quand la durée du préavis de retrait est longue ;
Le nom du bénéficiaire ;
Attention : Signer conformément au modèle de signature déposé et Eviter les ratures, les
grattages, les corrections.
Pour éviter toute tentative de fraude, il vaut mieux de :
Ne jamais signer le chèque en blanc.
Toujours inscrire le nom du bénéficiaire.
Détacher le chèque avant de le signer afin d’éviter la reproduction de la signature.
N.B : Avant d’émettre un chèque, il faut s’assurer que le compte a suffisamment de provision
pour payer le bénéficiaire.
1.5) La provision du chèque
Il existe au crédit du compte du tireur du chèque préalablement à l’émission du chèque une
somme suffisante pour assurer le règlement. Cette somme s’appelle provision.
La provision résulte de la différence positive entre le total des remises destinées à alimenter
le compte (crédit du compte) et les retraits (débit du compte).
Au moment de l’émission du chèque, la somme disponible au compte du tireur doit être
égale ou supérieur au montant au moins égal à celui du chèque. Cette créance est la provision.
Le montant du chèque ;
NB : Le chèque de voyage (Traveller chèque) : la technique du chèque est utilisable non seulement
pour les règlements au profit de tiers, mais aussi pour réduire les risques que fait courir à un
voyageur le transport des sommes d’argent. Le chèque de voyage est une modalité du chèque
indirect : il est remis contre espèces ou contre espèces ou contre prélèvement sur un compte, il
permet d’obtenir des fonds à tous les guichets de la banque tirée, la forme au porteur est
évidemment exclue.
3. Le virement et le transfert
Le virement est une opération comptable par laquelle on fait passer une somme d’un compte
à un autre compte. Ce virement se fait par un simple jeu d’écritures, c’est-à-dire sans mouvement
d’espèces et n’est possible que pour les clients d’une même banque. Pour les clients de banques
différentes, l’opération porte le nom de transfert et non virement.
Pour effectuer les virements et les transferts, les banques mettent à la disposition de leurs
clients, les formules dénommées « Bons de virement » ou « Ordre de paiement ». (O.P.) ou «
Ordre de paiement multiple » (O.P.M).
4. L’accréditif
L’accréditif est un ordre donné par une banque à l’une de ses Agences de payer au comptant
et à vue, à une personne désignée ou à son ordre, une somme versée à cet effet dans sa caisse.
Elles sont payables par acomptes successifs et bénéficiaire (l’accrédité) n’est pas tenu
d’en toucher le montant intégral.
Elles n’ont pas d’échéance fixe : l’accrédité encaisse quand bon lui semble, mais dans
le délai stipulé dans la lettre.
6. La monnaie électronique
La monnaie électronique est toute valeur monétaire représentant une créance qui est stockée
sur un support électronique ; la monnaie électronique utilise un code digital.
La monnaie électronique présente les avantages suivants :
La monnaie électronique ne nécessite pas l’intervention de tiers dans la finalisation du
paiement
La 2e éventualité consiste dans X l’ouverture d’un compte courant postal (CCP) qui nous
amènera à l’étude des chèques postaux.
1. Les articles d’argent
Toute personne peut, contre versement d’espèces dans un bureau quelque, donner mandat
à la Poste de payer une somme déterminée à un bénéficiaire déterminé ou déterminé ou porter le
montant de cette somme à l’avoir d’un compte courant postal.
Ce sont ces sommes confiées par le public à la poste pour être payée à des correspondants
sans qu’il y ait transport matériel de fonds que l’on donne le nom d’articles d’argent.
Le document qui permet l’envoi des fonds, c’est le mandat. On distingue :
Le mandat poste ordinaire ;
Le mandat carte ;
Le mandat télégraphique.
a) Définition
Le mandat poste est un titre par lequel l’Administration des postes s’engage à payer à la
personne désignée sur le mandat, la somme qui a été versée au profit de cette dernière dans l’un
des bureaux postaux du pays.
b) Analyse du document
Le mandat poste comprend quatre parties :
Le coupon : conservé par le destinataire lors de l’encaissement du montant. C’est une
pièce comptable qui justifie le recouvrement de la créance.
Le mandat proprement dit : qui est remis par la poste au destinataire pour lui permettre de
toucher le montant. C’est une preuve pour la poste qu’elle a rempli sa mission.
L’ordre pur et simple de payer une somme déterminée. Cet ordre est donné par la
formule : veuillez payer ………….
L’indication de l’échéance ;
L’indication du lieu de paiement (ce lieu se confond avec l’adresse du tiré dans
certains cas) ;
Le nom du bénéficiaire : soit à un tiers, soit au tireur lui – même, soit à une banque.
La signature du tireur ;
L’indication de l’échéance : une lettre de change est payable à jour fixe (exemple : au
3 février 2004, veuillez payer…), à vue (c’est-à-dire au moment où elle est présentée
au tiré), à certain délai de vue (exemple : à 30 jours de vue…) ou à certain délai de
date (exemple : à un mois de date…)
À défaut d’indication spéciale, le lieu désigné à côté du nom du tiré est réputé être le lieu
du paiement et, même temps, le lieu du domicile du tiré.
La lettre de change n’indiquant pas le lieu de sa création, est considéré comme souscrite
dans le lieu désigné à côté du nom du tireur.
5. Le calcul des échéances
Echéance à un certain délai de vue : l’échéance dans ce cas est calculée à partir de la
date d’acceptation. Cela suppose que le débiteur signe et date avec la mention « vu et
accepte ». l’échéance court donc à la date à laquelle le client reconnait avoir vu et accepté
la traite.
Exemple : soit une traite tirée le 20 avril acceptée le 23 avril à 30 jours de vue portera la
mention « veuillez payer à 30 jours de vue ». L’échéance sera le 22 mai.
N.B : Quand une lettre de change est tirée à un ou plusieurs mois et demi de date ou de vue, on
compte d’abord les mois entiers.
Si l’échéance est fixée au commencement, au milieu ou à la fin du mois, on entend par ces termes
le 1er, le 15 ou le dernier jour du mois.
Les expressions « huit jours » ou « quinze jours » s’entendent, non d’une ou deux semaines, mais
d’un délai de huit ou quinze jours effectifs.
(nom du cessionnaire)
Payez à l’ordre…………………………………………………………………………………............
de…………………………………………………………………… ………………………………..
Parfois, la seule signature du cédant suffit, c’est l’endossement en blanc. Et tout possesseur d’un
tel titre peut signer au-dessous de la première signature et encaisser effet.
Notons que la mention « Payez à l’ordre de » est suivie de l’indication.
Module de documents commerciaux – UNH – 2022 Par le CT Elie ETSHILONI KABASO
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a. « Valeur à l’encaissement » = endossement à titre de procuration.
2. Remise, quand on la considère du point de vue des rapports entre cédants et cessionnaires.
Exemple : Le tireur rend B1 bénéficiaire de la L.C. à B2 et B2 à B3. On peut employer
l’expression « faire remise « ainsi Tireur fait remise à B1 ; B1 fait remise à B2 et B2 fait remise
à B3.
10. La provision de la lettre de change
La provision c’est la somme ou la valeur (marchandises, crédit) que le tiré doit au tireur à
l’échéance. Elle doit être faite par le tireur ou pour le compte de qui la lettre de change sera tirée.
La provision doit être faite par le tireur.
Le terme de l’article 73 du décret du 28 juillet 1934, « Il y a provision si, à l’échéance, le
tiré est en possession d’une valeur ou d’une garantie suffisante pour le couvrir complètement et
qui est destinée par le tireur ou le donneur d’ordre à assurer le paiement de la lettre de change ».
La provision nécessite, en droit Congolais, une créance du tireur contre le tiré qui se libère
de cette créance en payant la traite. La provision doit être faite par le tireur.
La preuve de la provision. Les dispositions relatives en cette matière différent selon que la
lettre de change a été ou non acceptée.
En cas de traite non acceptée, c’est la personne qui se prévaut de la provision qui doit
apporter la preuve qu’elle a été fournie ;
En cas de traité accepté, le tiré accepteur est le principal débiteur ; c’est à lui d’apporter
la preuve qu’il n’a pas reçu la provision lorsque les problèmes se posent entre le tireur et
le tiré accepteur vis-à-vis des créanciers du tiré, le porteur a une créance privilégiée sur la
provision qui existe chez le tiré lors de l’exigibilité de la lettre.
11. Acceptation
Par l’acceptation, le tiré s’oblige à payer la lettre de change à l’échéance. On distingue :
a. L’acceptation ordinaire : se formule par le mot accepté suivi de la signature du tiré
c. L’acceptation partielle : le tiré peut promettre de payer une partie de la somme inscrite
sur la traite.
3. Si le tiré refuse de dater son acceptation ou s’il refuse d’apposer un visa, le porteur a le
droit de faire constater la date par un exploit d’huissier.
12. Domiciliation
Domicilier une lettre de change, c’est la rendre payable à un domicile autre que celui du
tiré. Le domiciliataire est d’ordinaire le banquier du tiré
13. Négociation
Négocier un effet signifie vendre cet effet avant l’échéance. Escompter un effet c’est
l’acheter avant son échéance.
Pour trouver la valeur de l’effet au jour de la négociation (=valeur actuelle), il faut déduire
l’agio de la valeur nominale (=valeur inscrite sur l’effet). Agio retenu par le banquier comprend
l’escompte, la commission da banque, les frais d’encaissement de l’effet et parfois différents frais
supplémentaires (frais d’acceptation de l’effet, commission supplémentaire).
14. Paiement
La lettre de change doit payer au domicile indiqué sur l’effet, le jour même de l’échéance,
mais généralement le paiement est fait par le tiré à son domicile, sur présentation de l’effet par le
porteur. Lorsque le tiré paie, le porteur doit acquitter la L.C. et remettre l’effet acquitté au tiré.
Le preneur ou bénéficiaire : c’est celui à l’ordre de qui la promesse de payer est faite.
3. Mentions obligatoires
La dénomination « Billet à ordre » insérée dans le texte
La promesse de payer une somme déterminée
Le nom du bénéficiaire
Le titre dans lequel une des énonciations précédentes fait défaut ne vaut pas comme billet
à ordre, sauf les mentions équivalentes admises par la loi. Ces mentions sont les suivantes :
1. Le billet à ordre dont l’échéance n’est pas indiquée est considérée comme payable à vue
2. A défaut d’instruction spéciale, le lieu de création du titre est réputé être le lieu de
paiement et, en même temps, le lieu du domicile du souscripteur
3. Le billet à ordre n’indiquant pas le lieu de sa création est considéré comme souscrit dans
le lieu désigné à côté du nom du souscripteur.
4. Dispositions applicables au billet
S’il n’y a pas incompatibilité avec la nature du billet à ordre, les dispositions relatives à la
lettre de change sont applicables au billet à ordre, notamment celles qui concernent :
l’endossement, l’échéance, le paiement, les recours faits de paiement, la solidarité, l’aval, les
devoirs et droits du porteur, le protêt, la prescription.
Les particularités du billet à mordre sont dues au fait que le souscripteur est en même temps
le débiteur de l’obligation de payer c’est-à-dire il est à la fois tireur et tiré ; donc il ne peut être
question de provision envers soi-même, ensuite, l’acceptation n’a aucune utilité car la signature
Le Warrant (au sens usuel) est une espèce particulière d’effet de commerce qui résulte de
l’opération commercial décrite ci-dessus et qui étant un titre à ordre, représente la possession à
titre de gage des marchandises déposées.
La cédule est une espèce particulière d’effet de commerce qui résulte de l’opération de
Warrantage et qui, étant un titre à ordre, représente le droit de disposer des marchandises
déposées.
NB : le Warrant est gardé par le dépositaire tandis que la cédule est gardée par le déposant.
3. Le connaissement
C’est écrit émanant du capitaine de bateau, par lequel celui-ci reconnaît avoir reçu les
marchandises à bord et s’engage à les transporter à destination et à les y délivrer.
Ce document est à la fois un reçu constant l’embarquement, une tire de transport prouvant
la convention de transport et un titre de délivrance, des marchandises transportées.
CHAPITRE V : LE TRANSPORT
2. Intervenant
Deux personnes interviennent dans la conclusion du contrat : l’expéditeur et le transporteur.
N.B : Le destinataire n’intervient pas dans le contrat.
3. Obligations des parties
Le transporteur : Il doit livrer la marchandise au destinataire, il doit le faire dans le délai
imparti, il doit assurer la conservation des marchandises in cours de transport, il doit enfin
les livrer intactes au destinataire. Il n’est pas responsable d’avaries, perte ou tout retard
sensé par le cas de force majeur.
L’expéditeur :
Il doit payer le prix de transport et les frais
Il doit fournir aux transporteurs tous les documents devant permettre le transport
normal des marchandises.
Le transporteur est tenu quant à lui d’amener le voyageur à destination dans les délais
prévus.
4. Prendre le contrat
L’article 10 du décret du 19 Janvier 1920 dit ceci : « le contrat de transport se constate par
des moyens de droit et notamment, quant aux marchandises par la lettre de chargement. Le
principe, le contrat de transport est constaté par un document écrit qu’on appelle :
Lettre de voiture ou lettre de transport pour les transports terrestres,
Sur chacun de ces documents sont mentionnées, les conditions ci – après du contrat de
transport doivent y être :
L’identité des parties au contrat (noms et adresses)
La grande entreprise qui exploite cette voie la Société Commerciale des Ports et de Transport.
La SCPT exploite la navigation sur le fleuve Congo ainsi que la ligne du chemin de fer
Matadi-Kinshasa (F.F.M.K) et la ligne de Mayumbe. La SCPT exploite 12.174Km de voies
fluviales, 135Km de voies ferrées au Mayumbe et 466 Km de voies ferrées entre Matadi et
Kinshasa. Le document utilisé dans ce contrat se nomme : « lettre de voiture » (lettre de
transport) ou un connaissement fluvial.
Lettre de voiture ou lettre de transport peut être définie comme un document écrit qui constate
le contrat de transport entre l’expéditeur et le transporteur, et qui règle la condition dans
lesquelles les marchandises seront transportées
Lettre de transport peut être à ordre, ce qui permet la vente de marchandise par simple
endossement. Elle peut être aussi au porteur.
2. Le transport par chemin de fer : le réseau ferré congolais compte 5.254Km. c’est la S.N.C
qui exploite presque la totalité de ce réseau. En plus ce réseau la S.N.C.C effectue aussi les
transports fluviaux sur le fleuve Congo entre Bukama-Kongolo et Kindu-Ubundu, ainsi que
les transports mentionnés ci-haut, ainsi que plusieurs entreprises de messagerie privée. Le
document utilisé est la lettre de voiture ou lettre de transport.
3. Le transport par routes : ce réseau routier congolais comporte 145000Km de routes, dont
10.000Km asphaltées. Le transport par route est exploité par les sociétés de transport
mentionnées ci-haut, ainsi que plusieurs entreprises de messagerie privée. Le document utilisé
est la lettre de voiture ou lettre de transport.
4. Le transport aérien : ce mode de transport coûte cher mais il est rapide. Plusieurs sociétés
effectuent les transports des personnes et des biens à l’intérieur du pays et à l’extérieur.
Le document qui constate le contrat de transport par avion se nomme « lettre de transport
aérien » appelé aussi « Airways Bill »
On distingue :
b. Le cabotage : la navigation à courte distance, c’est-à-dire qui relie les ports congolais
avec les ports africain.
c. La navigation à long cours : qui dépasse les limites du cabotage. La navigation à long
cours est assurée par le Congo par la compagnie Maritime congolaise (C.M.C) . elle assure
ses services à destination de l’Europe, Amérique, Japon et Extrême-Orient. Le document
en usage en matière de transport maritime s’appelle « connaissement ».
Le connaissement : est un écrit émanant du capitaine, par lequel celui-ci reconnaît avoir
reçu les marchandises à bord et d’engage à les transporter à destination et à les délivrer.
1. Un rôle probatoire ;
Les indemnités fixées d’avance dans le cas des assurances sur vie ; Indemnités fixées
en fonction du dommage : c’est le cas des assurances des choses ; Indemnité doit alors
représenter la valeur vénale (valeur de l’objet au moment de sinistre) sans pouvoir
constituer un enrichissement pour l’assuré.
Module de documents commerciaux – UNH – 2022 Par le CT Elie ETSHILONI KABASO
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Il en résulte que : lorsque la valeur assurée dépasse la valeur actuelle (sur assurance), l’assuré ne
perçoit qu’une somme égale à cette dernière valeur, lorsque la valeur assurée est inférieure à la
valeur actuelle (sous-assurance), l’assuré est considéré comme restant son propre assureur pour
l’excédent et supporte en conséquence une part proportionnelle du dommage.
Ce principe dit de « règle proportionnelle », trouve son application surtout dans l’assurance-
incendie, l’assurance-vie.
En cas de sous-assurance par exemple, le dommage total ne sera payé que pour la valeur assurée
; si le dommage est partiel, il sera fait application de la « règle proportionnelle ». Supposons qu’un
mobilier valant 50.000FC n’a été assuré par exemple que pour 10.000FC. En cas de dommage
total on ne tiendra compte que de la valeur de 10.000FC.
VI.3 Les principaux types d’assurance
D’après leur objet l’intégrité humaine : la réalisation du risque de prévu du contrat est pour
l’assureur l’événement qui le force à verser le montant stipulé de la conclusion du contrat, sans
qu’il ait besoin, dans le chef de l’assuré ou du tiers bénéficiaire, d’établir l’existence d’un
quelconque préjudice.
L’assurance de personnes comprend notamment l’assurance-vie, l’assurance individuelle
contre les accidents, l’assurance contre la maladie, l’invalidité et la vieillesse.
a. Assurance-vie
Elle comprend deux grandes divisions : l’assurance en cas de décès et l’assurance en cas de
vie.
Assurance en cas de décès
Le risque est ici le décès de l’assuré. En général c’est le chef de famille qui vent éviter
que son conjoint ou ses enfants ne se trouvent en difficultés après sa mort
Donc, au décès de l’assuré, le bénéficiaire de l’assurance reçoit un certain capital dont le
montant a été fixé lors de l’établissement du contrat.
Assurance en cas de vie
Cette assurance prévoit le versement d’une rente ou d’un capital à l’assuré en vie à une
certaine époque. Dans ce type de contrat l’assureur en doit payer que si l’assuré est
toujours en vie à l’époque convenue.
N.B : la combinaison de l’assurance en cas de décès et celle en cas de vie, donne une assurance
mixte. Elle est donc un contrat par lequel la somme assurée est payable soit aux héritiers de
NOTE DE POIDS
Lieu :……………...(1)………. Date ………..
Exportateur (2)
Adresse complète
Ville – Pays
Importateur (3)
Adresse complète
Ville – Pays
Référence :…….(4)
Description sommaire de la marchandise :……………………….
……………………………………………………………………
……………………………………………………………………
Nature d’emballage :………………………………………(6)
Poids brut :…………………………………………………(7)
Poids net :………………………………………………….(8)
Rubriques Contenu
1 Lieu et date d’établissement de la note de poids
2 Le nom de l’entreprise exportatrice ainsi que son adresse complète
3 Le nom de l’entreprise importatrice avec son adresse complète
4 Le numéro de référence de la note de poids
5 La description sommaire de la marchandise conformément à la
facture
6 La nature de l’emballage utilisé
7 Le poids brut total de la marchandise ou produit exportés en unités
de mesure adoptée
8 Le poids net total de la marchandise ou produits exportés en unités
de mesure adoptée
Rubriques Contenu
1 Le nom et les coordonnées de l’entreprise exportatrice (expéditrice)
2 Le nom et les coordonnées de l’entreprise importatrice (destinataire)
3 Le numéro d’identification de la liste de colisage
Le numéro de la facture des produits ou objets de cette liste
La déclaration en détail : Elle est rédigée par le transporteur, soit par un commissionnaire
ou transitaire (personne habileté à rédiger les déclarations en douane pour autrui), soit par
le destinataire lui-même sur une formule spéciale, en double exemplaire. Cette déclaration
est accompagnée de la licence d’importation, de la facture consulaire, du certificat
d’origine (émanant soit des autorités du pays d’exportation : du chambre du commerce,
services de douane, etc.).
La déclaration est déposée après l’arrivée des marchandises au bureau de douane ou elles sont
présentées et qui est, en principe, le bureau du port de débarquement pour importations par
navires et le bureau le plus proche du point d’entrée pour les importations par voie terrestre.
Mais sous certaines conditions (plombage des colis), les marchandises peuvent être dirigées sur
un bureau de l’intérieur.
Une fois enregistrée, la déclaration fait l’objet d’une vérification en présence du déclarant. Le
contrôle porte sur l’espèce et le poids des marchandises.
Le pays destinataire ;
Acquit à caution :
C’est aussi un titre de mouvement à l’intérieur du pays, délivré par le service des
contributions indirectes moyennant garantie et accompagnant toute marchandise
n’ayant pas été acquittée des droits (droits de circulation et droits de consommation)
par l’expéditeur au point de départ.
En cas de transit international un assouplissement des formalités de passage des frontières peut
être apporté par la signature de conventions entre les Etats.
NB : Certaines personnes font profession d’accomplir pour autrui les formalités en douane : elles
sont appelées transitaires en douane (ou agents en douane). Ces personnages ont droit à une
rémunération.
4. Les Sanctions
Les infractions à la législation douanière sont, suivant leur gravité, sanctionnées par des peines
d’amande et pour certains cas, par des peines d’emprisonnement.
Lorsque les marchandises n’ont pas fait l’objet de déclaration d’importation dans les délais,
ou lorsqu’elles ne sont pas enlevées, la douane ordonne le « dépôt ». Après un certain délai et sur
autorisation d’une autorité habileté, elles sont vendues aux enchères publiques et la douane
récupère les droits, les frais de vente et de wagonnage, rembourse les sommes dues aux
compagnies de transport ; le reliquat est mis à la disposition du propriétaire.