INTRODUCTION
1. PROBLEMATIQUE
Une bonne gestion du risque de crédit est une condition essentielle de la stabilité
et de la rentabilité d’une entreprise. La détérioration de la qualité de la gestion du
crédit est la cause la plus fréquente d’un rendement financier insuffisant ; ce qui se
solde très souvent par la faillite de l’entreprise. Une gestion prudente de crédit peut
ainsi permettre à l’entreprise d’avoir un rendement raisonnable et d’éviter sa
disparition totale.
Les institutions de micro finance ayant comme activités principales l’octroi des
crédits (bien qu’elles s’adonnent aussi à d’autres activités secondaires tel que la
gestion des comptes des clients, opération de change et autres) expriment un grand
besoin fonctionnel ; celui d’une analyse du risque individuel de chacun de leurs
clients, et l’analyse du risque global de leur portefeuille de crédits.
Il est vrai que la gestion du risque demeure au cœur des préoccupations des
institutions de microfinance, aussi, étant donné que les risques sont nombreux et
diversifiés mais aussi dépendantes les unes des autres, leur gestion s’avère être de
plus en plus difficile. Ceci oblige les institutions de microfinance à envisager des
compromis leurs permettant à la fois d’identifier et de gérer les risques.
3. INTERET DU SUJET
Nous avons choisi d’orienter notre travail scientifique dans ce sens afin d’évaluer le
crédit octroyé par la FINCA entant qu’institution de microfinance et le risque que
présente le dit crédit. Le risque de crédit et son évaluation représentant une
question préoccupante et de suivi pour la majorité des institutions financières.
4. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
Pour élaborer ce travail, nous avons observé les deux méthodes ci-après
La méthode inductive ; qui nous a permis de remonter de l’observation des
faits à une proposition générale. Nous avons réuni un grand nombrer des
faits et événements contingents pour rechercher ensuite dans quelle mesure
des rapports existent entre les divers faits et événements retenus.
La méthode descriptive ; qui consiste à présenter des faits et phénomènes
tels qu’ils se présentent. Cette méthode nous a permis de décrire clairement
les opérations de micro crédit d’une façon théorique et pratique.
5. TECHNIQUE DE TRAVAIL
Pour notre travail, nous avons procédé par des techniques suivantes pour
obtenir des résultats :
I.1.1. Le risque1
- Aspect financier
- Aspect humain
- Aspect environnemental
- Aspect culturel
- Aspect commercial
- Aspect technique
Le risque est présent dans toute activité économique. Une entreprise, quelle
qu’en soit la forme, court un ensemble des risques qui se manifestent par un
événement dommageable pour l’entreprise.
- le risque financier
A.1. Les risques industriels : ce sont des risques qui menacent l’outil industriel et le
stock. Exemple : la rouille, l’incendie, le vol, …
1
MAKUNZA KEKE Edgar, Notes du cours : Gestion du portefeuille, des risques et politique financière
- risque qui affecte les quantités vendues ou le prix de vente. Exemple : vol du
stock, la mévente, la rupture de stock
A.3. Le risque humain : risque lié à l’emploi du personnel ; ce risque peut causer des
préjudices aux tiers et aussi bouleverser l’exercice de l’activité.
Exemple : la grève
Exemple :
Il s’agit ici du risque global qui affecte la trésorerie de l’entreprise, c’est donc
le risque d’insolvabilité qui menace l’existence de l’entreprise.
I.1.2. Le crédit
Le mot ¨crédit¨ vient du latin credere, qui veut dire croire, le crédit est une
expression de confiance ; et pour le dictionnaire le Robert, « c’est un prêt consenti à
un tiers 2».
En économie, le crédit est une opération par laquelle un prêteur met à la disposition
d’un emprunteur une somme d’argent ou des moyens des payements moyennant
une promesse de remboursement dans un délai généralement connu à l’avance.
La loi bancaire, un crédit est un acte par lequel une personne agissant à titre onéreux
met ou promet de mettre des fonds à la disposition d’une autre personne ou prend
dans Selon l’intérêt de cette autre personne un engagement par signature tel qu’un
aval, un cautionnement ou une garantie3.
Le droit commercial défini l’aval comme une garantie donnée sur un effet de
commerce par une personne appelée donneur d’aval ou avaliste ou encore avaliseur,
qui s’engage à payer la totalité ou une partie du montant dû à l’échéance, si le
signataire pour lequel l’aval a été donné n’honore pas ses engagements.
Le cautionnement est un contrat par lequel une personne appelée caution s’engage
envers un créancier à satisfaire l’exécution de l’obligation si le débiteur ne le satisfait
pas lui-même. La caution peut être personnelle ou réelle ; elle est personnelle
lorsque la personne accepte d’exécuter elle-même l’obligation de paiement et elle
est réelle lorsqu’au lieu de s’engager à exécuter personnellement l’obligation de
paiement, elle offre en garantie une hypothèque sur un immeuble lui appartenant.
Sur ce, la relation qui relie une institution financière et son client s’exprime mieux
dans les cas où le client bénéfice des quelques facilités par exemple une facilité de
2
ROBERT Paul et col, Dictionnaire Microrobert, Ed. Robert, Paris 1987, p. 1031
3
NGANDU, Intermédiation, tritisation et financement bancaire, Notes du cours, UCC, 2016
caisse et c’est pourquoi une institution financière et/ou une banque fixe des limites
pour contrecarrer les excès et défauts pouvant survenir durant cette relation de
confiance. En général, le principal défaut supporté par un établissement de crédit
est le risque de crédit qu’il doit circonscrire par une bonne définition et une bonne
analyse à fin d’en avoir une mesure assez correcte lorsqu’elle prête à ses clients
(particulier ou entreprise).
Nous citons, alors, trois types de crédit par rapport à la durée liés à la nature: le
crédit à court terme, le crédit à moyen terme et le crédit à long terme.
Le crédit à court terme est un crédit qui dure moins de deux ans. Il est accordé à
un particulier ou à une entreprise se trouvant dans une insuffisance de trésorerie et
buté(e) pour satisfaire ses besoins de court terme ; besoin de fonctionnement qui
peut être :
Le crédit à court terme comprend plusieurs catégories dont nous pouvons citer :
c) Le crédit scolaire
C’est un crédit octroyé chaque année remboursable sur neuf mois au maximum
et le taux d’endettement ne doit pas excéder les 45% du salaire du client ; il est
accordé aux clients pour faire face aux besoins des frais scolaires.
Crédit qui dure de deux à sept ans, il est affecté à des investissements de durée
moyenne tels que les biens d’équipements et moyens de productions de
l’entreprise. La durée du prêt doit cependant tenir compte de la possibilité
financière de l’entreprise. Celle- ci doit alors pendant cette période assuré le
remboursement du crédit mais aussi dégagé un autofinancement suffisant pour
reconstituer le bien qui s’amorti.
Le crédit à long terme dure plus de sept ans, et est accordés par les institutions
financières spécialisées (la banque ne jouant qu’un rôle intermédiaire) qui assurent
le financement de ces crédits sur les sources provenant principalement d’emprunt
obligataire.
a) Le crédit d’investissement
b) Le crédit bail
Le crédit bail peut être défini comme une technique de financement d’une
immobilisation ou d’un mobilier par laquelle une banque ou une société financière
acquiert un bien meuble ou immeuble pour louer pour une valeur résiduelle,
généralement faible en fin de contrat.
La confiance
La durée
Le risque
La rémunération
Puisque les banques ne sont pas à l’abri des fluctuations économiques, elles doivent
jauger les demandes de crédit minutieusement pour minimiser le risque de crédit.
Dans les affaires de crédit, les institutions financières sont tenues de respecter le
« principe de l’adossement » qui stipule que : le financement des prêts à court terme
se font avec des fonds à court terme et le financement des prêts à long terme se font
avec des fonds à long terme.
Les risques liés aux crédits sont multiples et multidimensionnels, en plus des
risques généraux que court la banque et les établissements de microcrédits (risques
commerciaux, risques de gestion interne, risques opérationnels et techniques…).
C’est le risque qui apparait lorsque le client se trouve dans une situation
d’illiquidité (temporaire ou conjoncturelle), c’est au fait le risque de non paiement.
4
BRUYERE R., et Col, les produits dérivés de crédit, éd. economica, Paris 2004, p7.
Risc= Mc * Pdf (1-Tr)
L’évaluation concrète fidèle du risque de crédit est difficile à réaliser dans quelques
facteurs importants de son calcul relève des univers incertains. La difficulté réside
dans le fait que le risque ne peut être quantifié à priori correctement. Evaluer le
risque de crédit revient en premier lieu à se poser la question de la solvabilité de
l’entreprise considérée. Cette solvabilité dépend à la fois des éléments purement
contextuels comme sa localisation géographique, la situation économique globale et
les perspectives d’évolution sectorielle.
En comparant les deux approches sur l’évaluation du risque de crédit, nous pouvons
dire que le fonds est le même : partant de la première approche, les caractères
systémiques, structurel identifient le risque de crédit. Et à la lumière de la deuxième
approche, ses caractères sont désignés par les termes comme éléments internes,
données exogènes (situation économique globale et sectorielle)
Les dirigeants d’entreprises ont pour mission de rendre leur exploitation fiable
(équilibrer les charges avec les ressources) voire de la développer (ressource
supérieur aux charges= production de richesses). Le résultat obtenu leur permettra
de survivre (résultat nul) voire d’en assurer la pérennité en la développant (résultat
positif).
II.1.1. DEFINITION
Selon Marc Labie (1999), on appelle microfinance l’octroi des services financiers
(généralement du crédit et /ou de l’épargne), à des personnes développant une
activité économique productive, le plus souvent de l’artisanat ou du commerce, et
n’ayant pas accès aux institutions financières commerciales en raison de leur profil
socio-économique (il s’agit des pauvres sans revenus fixes qui n’offrent aucune des
garanties en vigueur dans les institutions bancaires commerciales).
Les historiens situent les origines de ces crédits à peu près 3400 ans av J.C. dans la
ville de Babylone. Les prêtres du temple D’Ourouk fructifier les offrandes en
consentant des prêts en nature, et tenait leur comptabilité à l’aide des
pictogrammes. Dans plusieurs civilisations sont apparus des tontines qui du reste
sont encore présente dans plusieurs pays. Au 19 ème siècle les mutuelles de crédit
agricole ont même été crée en Europe à cette même époque le précurseur du
socialisme ont eu l’idée de créer des banques pour les pauvres, gérer par les
pauvres, et propriétaires des pauvres, de là sont issu plusieurs institutions mutualiste
en 1949, Pierre PROUDHON créait la banque du peuple autour de trois principes
révolutionnaires à savoir :
1) La suppression du numéraire
2) La généralisation de la lettre de change
3) L’organisation du crédit
Considéré comme lien fédératif de la société civile, cette banque n’a pas survécu
trop longtemps car à sa conception elle était trop idéaliste et fut liquidé 7 semaines
après sa création malgré toute les tentatives de créer des institutions mutualiste
personne n’était parvenu à trouver des mécanismes rentable pour les plus pauvres.
Après ses études aux Etats unis à l’Université de Vanderbilt où il a enseigné par la
suite comme professeur d’économie, Muhammad Yunus revient en 1974 au
Bangladesh comme professeur d’économie à l’Université de Chittagong (Cfr le
journal le monde n° 19/98 du 16 octobre 2006 page 4) lors d’une séance des travaux
pratiques, il propose à ses étudiants d’interrogés 42 fabricants de tabourets pour
savoir de combien ils auraient besoin pour développer leur activité. Les 42 artisans
n’avaient besoin que de 27$ au total or aucune banque ne peut accepter ce faible
montant à des clients qui à priori sont considérer comme insolvable. Muhammad
Yunus décida ainsi de leur avancé cet argent, ce prêt a permis aux fabricants des
tabourets d’acheter d’avantage des bambous et de les stocker pour ne pas subir la
variation importante de prix sur le marché ; de là est donc né l’idée d’octroyer des
microcrédits aux exclus du système bancaire en vue d’assurer leur auto promotion.
Muhammad Yunus décida alors de formaliser cette expérience en créant en 1976 la
Grameen Bank (la banque de village) qui propose des prêts à des populations
pauvres de Bangladesh et dont le succès va inspirer de nombreuses autres
expériences à travers le monde.
A la fin des années 1980, les initiatives se multiplient. En Amérique latine, des
institutions accordant des crédits en milieu urbain commencent à couvrir leur frais
sans subvention. A cet égard, l’organisation non gouvernementale bolivienne
Prodem créée en 1986, décide de muter ses activités de micro finance sous la forme
de banque en créant la Banco Solario SA, plus connue sous le nom de BancoSol. Une
étape supplémentaire est ainsi franchie dans le processus d’émergence d'une
véritable industrie de la micro finance à travers le monde.
La microfinance en RDC
b. De 1970 à 1990
La structure des COOPEC congolaises est caractérisée par une organisation à trois
niveaux, le niveau primaire (COOPEC), le niveau secondaire (Centrale) et le niveau
tertiaire (Union ou Fédération).
Ainsi, les coopératives ont perdu, entre 1991 et 1993, près de 80 % de leur clientèle
et 66% des fonds placés dans les banques de dépôt, justifiant ainsi le climat de
méfiance des membres envers ce mouvement (Lebughe M. et al, 2003).
Les Institutions de microfinance autres que les COOPEC, se sont développées en RDC
dans les années 1990, dans le secteur informel. Elles sont l`œuvre, dans la quasi
majorité des cas, des Organisations Non Gouvernementales « ONG » et des
initiatives locales de Développement.
La microfinace met en place des produits financiers simples et adaptés aux besoins
des populations pauvres afin de lutter contre les nombreuses dimensions de la
pauvreté. La microfinance fondée sur des motivations telles que celle d’affranchir les
populations d’un système informel contraignant, de contribuer à l’émancipation
d’une catégorie de populations pauvres (femmes, jeunes…), de fournir des services
financiers indispensables à la réussite de programmes plus larges de développement.
a. Les mutuelles d’épargne et de crédit sont apparues il y a un peu plus d’un siècle.
Elles sont généralement initiées par des organisations internationales, émanations
de structures mutualistes du Nord. Les premières caisses de crédit mutuel ont été
inventées par Guillaume Raiffesen, en Allemagne. Les caisses populaires ont été
inventées quelques années plus tard par Alphonse Desjardins au Québec. En
Afrique ; les mutuelles d’épargne et de crédit interviennent généralement en milieu
urbain ou périurbain et s’adressent le plus souvent à une clientèle composée des
commerçants, des artisans et des fonctionnaires. L’accès à ce type de structure est
conditionné au paiement d’un droit d’adhésion et à la souscription de parts sociales.
De plus, pour l’accès au crédit, le sociétaire doit constituer une épargne préalable. La
gestion des organisations mutualistes est généralement assurée par des techniciens
(salariés) et des élus issus de l’assemblée générale des sociétaires.
b. Les caisses villageoises sont également des institutions d’épargne et de crédit. Les
membres doivent également payer un droit d’adhésion pour avoir accès aux services
proposés. L’épargne préalable n’est pas obligatoire. Il s’agit souvent des structures
très locales, au niveau d’un village par exemple, alors que les organisations
mutualistes peuvent couvrir des zones plus vastes. La clientèle est composée des
catégories de personnes dont le niveau des revenus est souvent inférieur à celui des
membres des mutuelles. La gestion est assurée par les membres, sur un mode très
simple, en appui par un opérateur plus expérimenté. La différence entre les caisses
villageoises et les mutuelles d’épargne et de crédit se situe aussi à d’autres niveaux :
les caisses villageoises sont indépendantes, elles ne sont pas organisées en réseau ;
elles accordent généralement plus de crédit qu’elles ne collectent des dépôts, ce qui
veut dire que l’épargne locale est totalement investie sur place, et elles se
refinancent auprès des banques locales.
c. Les organisations de crédit direct sont des institutions de crédit « pur » dans le
sens qu’elles fournissent le crédit à une large clientèle sans l’obligation d’une
épargne préalable. Leurs formes sont diverses et le champ de leur clientèle est très
large. On retrouve dans cette catégorie aussi bien des petites structures de crédit
(ONG, fonds de crédit, …) que des grandes institutions de crédit solidaire. Souvent,
ces organisations ne collectent pas l’épargne mais dans la pratique du crédit, elles
retiennent une part du crédit octroyé sous forme de fonds d’assurance en cas de
maladie ou de décès entraînant une incapacité de rembourser. La sélection des
clients est faite sur dossier. La qualité du projet, les capacités de remboursement, et
le profil de l’emprunteur sont les principaux facteurs pour bénéficier les services des
organisations de crédit direct. Ces institutions servent en grande partie une clientèle
de pauvres ou très pauvres.
d. Les organisations d’appui sont des institutions qui n’offrent pas des services
d’épargne et/ou de crédit. Elles exercent une mission de « facilitateur » au secteur
de la microfinance. Dans cette catégorie on y retrouve les fonds de garantie et les
sociétés de services divers (formation, appui à la gestion, services d’appui divers,
rating, audit …).
Par contre, elle facture à des taux supérieurs du secteur bancaire, pouvant atteindre
26%. Pour les prêts sans garanties formelles, les responsables de la microfinance
sont tenus de faire un suivi permanent de l’utilisation du fond pour éviter la
dégradation de la situation et les procès en justice. On retrouve également des
emprunteurs habitants dans une zone éloignée de la structure de financement. Les
agents de la microfinance doivent alors ajouter dans le coût du traitement du dossier
les frais de déplacements. Tous ces motifs entraînent l’augmentation du coût de prêt
via la microfinane par rapport à un crédit bancaire.
Après avoir été parée de toutes les vertus ; lutte contre la pauvreté, émancipation
des femmes et de bien d‘autres encore la microfinance se trouve souvent
aujourd’hui accusé d’inciter les pauvres à s’endetter tout en étant incapables de
rembourser du fait de taux d’intérêts exorbitants. La microfinance peut rapidement
alourdir l’endettement familial voire conduire au surendettement. Contrairement à
certains préjugés selon lesquels un petit crédit suffirait à susciter des vocations de
micro-entrepreneurs, les effets en termes de création d’emploi sont pour l’instant
très limités. Les blocages sont tant d’ordre individuel (attachement au salariat, aussi
précaire et d’exploitation soit-il, ou à l’agriculture aussi peu rentable soit-elle
Tout en fournissant une gamme de services financiers aux pauvres, y compris des
facilités d’épargne, une assurance, des pensions, des facilités de transfert et de
paiement incontestablement attractifs, la microfinance peut contribuer à la
réalisation des objectifs du millénaire pour le développement.
FINCA est l’investissement d’un concept « Village Banking (VB) » qui est une
méthodologie d’octroi de crédit en groupe et est considérée comme l’un des
pionniers de microfinance.
JOHN HATCH fut alors convaincu qu’il avait alors trouvé un immense instrument
permettent d’aider les familles à sortir de la pauvreté. D’autres avantages
additionnels se révélèrent aussi, les femmes venaient ensemble pour emprunter le
capital, elles commencèrent à se soutenir mutuellement et à soutenir les business
des unes et des autres.
Si, une micro entreprise locale attirait de client, elle avait en réalité au préalable
bénéficiée de toutes les petites entreprises voisines. « le village Banking » devient
focal pour le développement des communautés de base.
En 1992, FINCA entrant en Afrique pour voir si elle pourrait dupliquer son
succès obtenu en Amérique latine sur le continent où la pauvreté était plus sévère.
FINCA s’installa alors en Ouganda cette année-la, l’instabilité politique, l’épidémie du
VIH/SIDA et l’étendu du manque de familiarité avec l’épargne et le crédit ont
constitués des défis énormes. Cependant, FINCA Ouganda et les nouveaux
programmes le plus réussi dans la région.
FINCA est en RDC depuis 2003, elle a d’abord commencée ses activités dans
la commune de la Gombe, puis a continué son expansion à travers la capital ; à Ndjili,
limeté, Victoire, Mbuji-Mayi…).
FINCA a pour mission d’offrir l’accès aux services financières aux micros
entrepreneurs du monde entier afin qu’ils puissent créer des emplois, accumuler des
richesses et améliorer leurs conditions de vie.
II.4. VALEURS
Les épargnes
Les crédits
Mis à part ses deux principaux produits FINCA a aussi un autre type de produit
appelé produits et services à valeurs ajoutées.
Les épargnes sont constituées d’une partie de revenu qu’un individu décide de
mettre de coté dans le but de satisfaire les besoins futurs et imprévus. Parmi les
produits épargnes nous distinguons le compte à vue et le compte à terme.
A. Le compte courant
Le compte FALANGA : c’est un compte libre où le client a la possibilité
d’effectuer des transactions comme il le souhaite. Ce compte ne génère pas
d’intérêt au client. Pour le compte Falanga en Francs Congolais (CDF) les
retraits sont gratuits au grand guichet et il ya possiblité des dix retraits
gratuits par mois au service FINCA express. Pour le compte en dollar il existe
la possibilité d’un retrait gratuit le mois, les autres retraits étant chargés à
quelques centièmes près.
C’est un compte ouvert pour une durée déterminée par le client selon ses besoins.
Ce compte est ouvert par des cliens qui disposent des ressources qu’ils projettent
d’utiliser dans le futur et dans le but de le fructifier. Le dépôt minimum étant de 100
dollar.
Le crédit est une somme d’argent allouée à un individu se trouvant dans le besoin et
remboursable à une échéance convenu.
A. Crédit au PME
C’est un crédit octroyé au PME, le montant de prêt varie de 30001 dollar à 100000
dollar. Le cycle de remboursement peut aller jusqu’à 24 mois.
C’est un crédit accordé à une personne, en réalité FINCA ne finance qu’une activité
commerciale, le montant de prêt varie de 500 $ à 30000$, le cycle de
remboursement peut aller jusqu’à 18 mois.
Tout comme pour le grand groupe le principe fondamental est la garantie solidaire.
1. MASTER CARD : c’est une carte prépayée rechargeable, où l’on stock l’argent. Elle
coûte 20$.
3. DECOUVERT BANCAIRE : c’est la facilité de caisse que FINCA offre à ses clients
épargnants.
Découvert sur TD : pour tout client ayant un compte à terme, FINCA lui
propose une sorte de prêt à moindre taux d’intérêt (0,01% par jour), pouvant
aller jusqu’à 70% de son TD.
Découvert sur payroll : c’est le crédit que FINCA donne aux salariés payés via
FINCA.
Découvert Business : accordé à tout épargnant chez FINCA, lorsqu’on
constate beaucoup d’épargnes et des transactions sur son compte.
4. FINCA PAY : c’est un service de paiement rapide des frais scolaires, des
abonnements télé, des impôts et taxe dans les agences FINCA .
5. FINCA SANTE : c’est un service des soins médicaux que FINCA en partenariat
avec certains hôpitaux a mis à la disposition des ses clients.
6. SMS ALERTE : un service consistant à fournir aux clients des informations sur
les différentes transactions s’effectuant sur son compte via son numéro de
téléphone.
7. FINCA PAYROLL : c’est un service mis à la disposition des salariés qui
souhaitent retirer leurs salaires via FINCA, ce service coûte 2.5$ par agent le
mois, très souvent ce frais est pris en charge par la société des agents
concernés.
8. FINCA MOBILE : c’est un service qui permet au client d’avoir accès à son
compte à partir de son téléphone portable.
9. FINCA EXPRESS : appelé aussi Point of Service (POS), ce service permet au
client d’effectuer des transactions dans leur compte à partir de leur
emprunte digital prélever après ouverture de leur compte.
10. Money gram : c’est un service de transfert d’argent ( réception et envoi) à
travers le monde.
11. FOREX : c’est un service d’échange de monnaie.