INTRODUCTION GENERALE
Il se peut que celui à qui l’auteur adresse son évangile et les actes était simplement un
personnage romain de classe supérieur dont l’auteur a fait la connaissance et qui s’était
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montré intéressé par le christianisme ou alors un personnage romain de haut rang qui se serait
convertie au christianisme que l’auteur informe
Le livre des Actes retrace de manière sélective les 30 premières années de l’histoire de
l’Eglise.
Il commence par l’effusion du Saint-Esprit le jour de la pentecôte pour montrer à partir de là
comment la bonne nouvelle de Jésus-Christ a pu se répandre dans tout l’empire romain.
L’évangélisation inspirée par l’Esprit-Saint débute à Jérusalem et s’est étendu jusqu’à Rome
(comme si rom était la fin de leur monde)
Les apôtres et les disciples de Jésus au nombre de 120 reçoivent la puissance du Saint-Esprit
et équipés pour la mission s’engagent dans l’œuvre de l’évangélisation.
L’évangile a été d’abord annoncé aux juifs mais plusieurs l’on rejeté. Néanmoins un petit
groupe de juifs l’on accueilli avec joie. Le rejet dont a fait preuve la majorité des juifs a
conduit les leaders de l’église primitive à s’adresser d’avantage aux non juifs. Cela concorde
avec la feuille de route de Jésus contenue dans (Actes 1 :8). L’évangile devait partir de
Jérusalem, la Judée, la Samarie jusqu’aux extrémités de la terre. (Actes 8), la persécution dans
sa forme positive a favorisé l’expansion du royaume car en cherchant à sauver leur vie, ceux
qui fuyaient annonçaient la parole de Dieu. Alors que dans (Actes 1, 2,3, 4, 5, 6,7) ils avaient
déjà reçu l’esprit mais jusque-là les disciples n’avaient encore obéit alors la persécution va les
contraindre.
Au chapitre 9 nous avons la conversion du jeune Saül. Ensuite après le travail de Barnabas au
chapitre 13 il est introduit auprès des icônes.
L’auteur présente la progression de l’évangile de Jérusalem jusqu’à Rome, il mentionne 32
pays, 54 villes, 9 iles de la méditerranée avec 95 personnages différents avec leur titre. Il y a
un objectif que l’auteur poursuit en écrivant ce livre :
OBJECTIFS DE L’AUTEUR
- D’abord malgré l’opposition, la persécution et la souffrance, l’évangile a dépassé le
cadre de la Palestine jusqu’à toucher Rome, le monde païen. Notons que chaque épreuve
doit conduire à une croissance et cela est une œuvre de l’Esprit.
- Ensuite l’auteur révèle aussi le rôle du Saint-Esprit dans la vie des croyants, des leaders
et dans la mission de l’église c’est-à-dire la grande commission tout en soulignant que
Dieu a accordé sa puissance à travers le baptême dans le Saint-Esprit pour outiller
l’Eglise en vue de la grande commission. Et tout cela dans le but de continuer le ministère
de Jésus. La question ici est de savoir qui est l’auteur de ce livre des actes des Apôtres ?
Nous savons que c’est Luc qui est l’auteur et cela se démontrera par des sources
théologiques.
L’auteur du livre.
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Nous verrons d’abord les preuves internes ensuite les preuves externes
1. Preuves internes
- L’auteur n’a pas connu personnellement le Christ en tant que disciple ayant un contact
direct avec le Christ, mais il est proche des évènements dont il parle dans son livre
« ceux-ci se sont passé parmi nous » Luc 1 : 1-4
- L’hébreu n’est pas sa langue maternelle « en leur langue » Luc 1 : 1
- Cependant il écrit un bon grec, selon les estimations il a utilisé 2000 mots grecs de la
septante. Il connait l’AT dans la version des septante et il a dû travailler à partir des
sources écrites existantes. Par ailleurs-il a une connaissance précise de la situation
politique et sociale de son temps et adresse ses deux livres à Théophile, certainement un
grec de haut rang social devenu chrétien. Certains disaient qu’il a même financé le travail
de recherche et la rédaction du livre
- Tous ses éléments militent en faveur d’un auteur qui a un grec cultivé (dans les
recherches on a découvert que le livre des actes et l’épitre aux hébreux étaient bien
structurés) et qui s’est converti au christianisme.
- La présence du « nous » dans le livre
- Le passage du « ils » au « nous » Actes 16 :10-17 ; 20: 5-15, 21 ; 1-18 ; 27 :1-16
Le passage du « il » au « nous » suggère que l’auteur du livre était aux cotés de Paul lors des
épisodes ouvertes par ses sessions par PAUL du chap. 13 au 28. Si tel est le cas, l’auteur des
actes s’est joint aux compagnons de Paul à Troas (Actes 13/ 9) et a navigué avec eux jusqu’à
Macédoine pour se rendre à Philippe, Actes 16 :1-12 en ce moment-là il était aux cotés de
Paul lorsqu’il annonçait l’Evangile aux habitants de la ville (Macédoine). 13 :13-15 Mais lors
du départ de l’apôtre il a dû rester dans la ville car c’est dans cette ville qu’il s’est joint à Paul
pour son troisième voyage missionnaire. Actes 20 :6
Il accompagne Paul jusqu’à Milet, puis de Milet à Jérusalem Actes 20 :5-15 ; 21 :1-18
L’auteur a dû rester à Jérusalem ou en Judée durant l’emprisonnement de Paul car on le
retrouve en sa compagnie en actes 20 et aux côté de Paul lors de son arrivée dans la capitale à
Rome. Retenons qu’il était là dans les voyages avec Paul dans les moments difficiles comme
dans les moments de joie. La fidélité de Luc est très remarquable.
Dans ces sections ou le « nous » est mentionné, le texte nous invite à distinguer l’auteur des
Actes des autres compagnons de Paul également mentionné. Actes 20 et suivant oppose les
compagnons de Paul du verset 4 au « nous » du verset 6 « quant à nous »
L’auteur ne peut donc pas être : Sopater, Aristarque, Gaïus, Timothée ou Trophime,
(Actes 16 : 19-29). Ces versets nous obligent à exclure Silas. Par ailleurs si l’auteur est resté
auprès de Paul durant son emprisonnement à Rome, il est possible que l’Apôtre mentionne
son nom dans les épitres de la captivité (Ephésiens, Colossiens, Philémon, Timothée)
Eph.6 :21 ; 2 Tim 4 :11 ; Phil 23-24, Col1 :1, 4,7 9-12
Or les compagnons que Paul mentionne dans ses lettres sont Marc, Démas Justus Epaprhas
Onésime Luc, Tichite, Timothée.
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La soustraction de la liste des noms contenus dans les Actes de celle des lettres de la captivité
donne ainsi comme auteur des actes : Marc, Justus, Epaprhas, Onésime, Tichique, Démas…
En définitif les preuves tant internes qu’externes au livre des Actes, semble confirmer
que le médecin Luc, l’ami et le compagnon de Paul peut-être originaire d’Antioche
de Syrie serait l’auteur.
Date de rédaction
1. 115- 130
2. 80- 95
3. 60- 62 (av 70)
Nous allons considérer cette assertion comme une thèse et cherché à la justifier.
- En quoi le Saint-Esprit a été un acteur dans ce livre ?
- A partir de ce livre et derrière chaque page, essayons de démontrer que le Saint-Esprit a
été acteur. C’est le point focal de notre cours. Nous voulons révéler comment le Saint-
Esprit a été un acteur discret derrière chaque page à travers les apôtres
e. Le Saint-Esprit a appelé des hommes au ministère (13 :2 ; 20 :28) Il les aussi équipé
pour mieux exercé leur ministère (1 :8 ; 6 :3,5) il a tracé leur itinéraire (16 :7, 9, 10) il
les a assisté dans l’accomplissement de leur ministère (Actes 8 :29,39, 11 :12 ; 13 :14 ;
15 :28 ; 21 :4)
f. Le Saint-Esprit a parlé (Actes 1 :2, 6 ; 2 :4 ,17,18 ; 4 :25,31 ; 10 :19 ; 11 : 9,28 ;
21 :4,11 ; 13 :2)
g. Le Saint-Esprit a réconforté l’Eglise (Actes 9 :31)
h. Jésus a été oint du Saint-Esprit (8 :38)
i. Le Saint-Esprit a rendu témoignage de Christ (Actes 1 :16 il l’a fait par l’Ecriture
1 :16 ; 4 :25)
En définitive retenons que le Saint-Esprit a été l’acteur « discret » derrière chaque page du
livre des Actes, derrière chaque action des leaders et de chaque croyant…
C’est à juste titre que l’on a suggéré de donner ce titre à ce livre : « les actes du Saint-
Esprit agissant par l’intermédiaire des apôtres, des leaders et des croyants dans
l’Eglise primitive »
2. L’identité du Saint-Esprit
a. Il n’est pas une force impersonnelle, c’est à dire une puissance, une force une vapeur,
une énergie. Selon l’histoire de l’Eglise, Arius avait nié la personnalité du Saint-Esprit
et il enseignait que le Saint-Esprit n’était qu’une influence provenant du Père. Ce qui a
amené certains à considérer le Saint-Esprit comme une chose ou simplement une
influence. Arius a été condamné au concile de Nicée en 325 ap. J.C. Malheureusement
sa doctrine a eu une influence jusqu’à aujourd’hui dans certains milieux évangéliques.
Du reste le Saint-Esprit n’est pas une influence mais bien plus une personne qui a les
caractéristiques de la personnalité (intelligence, volonté, sentiment,)
b. C’est lui qui donne la puissance (2 :8) le mot grec est « exousia) qui peut être traduit
aujourd’hui par autorité tandis que puissance aujourd’hui dans notre conteste est
« dynamis, dynamite dynamo, dynamique, et suggère :
1) C’est une puissance adéquate, c’est-à-dire suffisante, adapté, qui convient. »
2) C’est une puissance personnelle c’est-à-dire individuelle
3) C’est une puissance perpétuelle c’est-à-dire qui dure toujours
Citation : « la connaissance est intellectuelle. Mais pour que cette connaissance soit efficace
et produise la transformation, il faut qu’elle traverse les 35 centimètres. Qui est la distance
minimale entre le cerveau le cœur. Pour que cette connaissance soit une révélation. »
c. C’est lui qui distribue les dons pour l’utilité commune dans le livre des Actes, aussi
dans 1 Cort 12 et 14
d. Le Saint-Esprit n’est point une influence ni même une puissance, mais plutôt une
personne. Il a été la source de puissance de l’Eglise primitive dans sa volonté de
rependre l’Evangile.
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Si Jésus est Consolateur, le Saint-Esprit l’Autre Consolateur ne peut être qu’une Personne
comme le Christ.
Jésus – les disciples – Paul (ils ont tous reconnu la Personne du Saint-Esprit) le parakletos
Ce mot « parakletos » contient les idées de réconfort et de conseil
DEFINITION
La problématique du chapitre 19
(Actes 19 :2)
Avez-vous reçu le Saint-Esprit lorsque vous avez cru ?
Comme une sorte de leitmotiv en vue de la croissance de l’église
Paul entre en contact avec 12 disciples et par le contact du Saint-Esprit dont ils n’avaient
même pas entendu parler, ensuite Paul les forme et cela durant 2 ans. V.9
Avec cette équipe, toute l’Asie mineurs est touchée par l’évangile et cela va susciter la
réaction des puissances des ténèbres. Opposition de la part de la foule.
LA CONFERENCE DE JERUSALEM
La conférence de Jérusalem sur le thème : fallait –il se faire circoncire pour parfaire son salut
ou pas ? Actes 15 :1
Nous voyons que le rôle du Saint-Esprit est très important dans ce contexte car c’est lui qui a
préservé la doctrine, qui a inspiré les apôtres.
Nous relevons en passant que dans les Ecritures il y a trois qui défendent la vérité ;
- Jésus est la vérité
- La parole de Dieu est la vérité
- Le Saint-Esprit est l’Esprit de vérité
- -21)
Et il faut que les trois soient d’accord pour attester si oui ou non cela est la vérité, c’est ici
qu’on voit le rôle du Saint-Esprit : Il rend témoignage de la vérité.
Dans la gestion de cette affaire nous verrons l’intervention de
- Les preuves exposées par Simon Pierre (Verset 7-11)
- Le témoignage de Paul et Barnabas (Verset 12)
- Les Ecritures exposées par Jacques (Verset 13
1. Pierre : preuves ↕
2. Paul et Barnabas : témoignage ↕ = Saint-Esprit +les Apôtres = solution
3. Jacques : les Ecritures-le salut va concerner les nations
Nous avons un avantage avec le Saint-Esprit c’est pourquoi il nous faut nous soumettre à lui
Devant les questions à polémique comme
- Le chrétien peut-il être possédé ?
- Le chrétien peut-il avoir des liens ancestraux
- Divorces et remariages
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En face des questions à polémique, selon le livre, Actes il faut tenir compte de cette démarche
1. Le témoignage
2. Preuve (dans la pratique)
3. Théologie (Ecritures)
D’abord les preuves de la vérité
Ensuite des témoignages sur la vérité
Et enfin ce que les écritures disent
…) et ils voient à travers ce texte l’arrivée de Pompé à Jérusalem depuis les extrémités
de la terre (Rome)
D’autres pensent que ce sont des pays qui sont situés au-delà de Rome c’est-à-dire la
fin du monde habité (autour de Rome, Rome y compris)
D’autres encore parlent de l’Ethiopie et même l’Espagne
Enfin le dernier groupe pense que cet ordre se rapporte uniquement à la première
phase de la mission des apôtres Actes 1 au chap. 7 la conséquence donc se limite à la
Palestine. D’où la question de savoir ce que signifie exactement l’expression
« jusqu’aux extrémités de la terre »
2. Interprétation ethnique
Certains pensent que (Actes 1 :8) tout comme (Actes 13 :47) citent (Esaïe 9 :6) par
conséquent l’expression « jusqu’aux extrémités de la terre » n’a pas un sens géographique
mais ethnique. Il s’agit de l’inclusion des non juifs dans le salut messianique. La citation
explicite (d’Esaïe 49 :6), dans (Actes 13 :47) ou cette formule apparait fait penser que
c’est ce texte d’Esaïe qui constitue l’arrière-plan pour identifier cette phrase de (Actes
1 :8.) Dans (Esaïe 49 :6) il n y a pas de signification géographique. Par contre dans
(Esaïe 45 :22) et (Jérémie 16 :9) l’expression « jusqu’aux extrémités de la terre » est
associé à la participation des non juifs au salut messianique. Il faut aussi éclairer (Actes
1 :8) par le passage parallèle de (Luc 24 :47-49).
L’expression parallèle « jusqu’aux extrémités de la terre » est égale « à toutes les nations
… à partir de Jérusalem.
C’est donc à la lumière de (Luc 24 :47) que l’on devrait lire (Actes 1 :8) « jusqu’aux
extrémités de la terre ». (Actes 1 :8) est donc l’équivalent stylistique de « à toutes les
nations »
Cela veut dire que la signification géographique et ethnique (d’Actes 1 :8) doit être
déterminé à partir de (Luc 24 :47)
Conclusion
Géographiquement l’expression « jusqu’aux extrémités de la terre » se réfère au-delà
de la Palestine, au-delà de Rome, au-delà de l’Espagne mais elle se réfère à toutes les
nations de la terre.
Ethniquement cette expression «jusqu’aux extrémités de la terre » exprime un
mouvement des témoins de Jésus vers le monde non juif, vers « toutes les nations ». Les
apôtres ont accompli la fonction du serviteur «la lumière des nations » en apportant
l’Evangile aux juifs et au non juifs
D. LE TIRAGE AU SORT AVANT LA PENTECOTE
Le tirage au sort était une pratique courante dans l’AT et avait pour but de connaitre la
volonté de Dieu, Lev 16 :8 , Nob 25 :56-58, Jos 14 :2, 15 :1 ; 1 Chro 6 :54 ; 26 :13-16 ;
Néh 11 :1 ; Jon 1 :7
Le grand prêtre avait recours à l’ourime et au thoummim pour connaitre cette volonté Ex
28 :30. C’était sans doute une sorte de dé qui donnait à une réponse à une question posée
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oui ou non. Ici (Actes 1 :15-26) nous avons la dernière mention de cette pratique dans la
Bible.
Sous la nouvelle alliance, la Bible nous donne d’autres moyens de connaitre sa volonté,
Rom 12 :9 ; eph5 2, 17 ; Col 1 :9 ; 1 Pi 4 :2) le reste du NT ne donne aucun exemple de
choix de responsables d’église par ce moyen. Dans le cas de Joseph et Mathias c’est avant
la pentecôte. Les Apôtres ont demandé au Seigneur de superviser ce tirage.
Il y a trois choses qui entrent en ligne de compte :
- La parole de Dieu
- Le bon sens
- La prière
Ils ont eu confiance en Dieu qui guidera les choix. Aujourd’hui nous sommes guidés par le
Saint-Esprit à travers la parole de Dieu et la volonté de Dieu
Les Apôtres prêchent la bonne nouvelle du royaume, il est manifesté dans la vie
de ceux qui croient et se convertissent.( mission centrifuge)
La mission centripète et centrifuge d’Israël se fera au millénium
Culturel
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