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Résoudre le cas pratique: __, N.B: Inutile de faire le résumé des faits. Feites ressortir les différents problémes qui en résultent et résolvez les selon la méthode enseignée au cours des travaux dirigés. M. BABA est le propriétaire d’une vaste concession plus connue sous le vocable de « cour commune », constituée de plusieurs studios et de deux-piéces. Il est souvent le confident « involontaire » des histoires de ses colocataires qui lui soumettent des cas de conscience. La plupart du temps, il nz peut es aider car Virréparable s'est déja produit. Son fils, Maftre BABA Siriki, un ténor du Barreau de Paris est actuellement & Abidjan pour un repos bien mérité. Son pére en profite pour lui exposer les problémes de ses locataires. Le premier cas concerne GROS BRAS qui est videur dans un bar climatisé brapché d’Abidjan. Aprés un copieux repas bien arrosé de bons vins. ERIC et FRANG se sont ods ntés en état d’éorie té dans ie bar ob travaiile GROS BRAS. . icoul, Cuesves, ies deux amis se sont mis a Vinjurier violemment obligeant GRAS BRAS a intervenir. II les a fait sortir sans incident, mais a peine ont-ils été expulsés, les deux hommes :ont revenus et ont porté plusieurs coups de pieds sur la vitrine de I'entrée en menacant de la briser. GROS BRAS est alors sorti et s'est retrouvé face aux deux amis. Ces derniers ont proféré des injures grossiéres 4 son égard jusqu’a ce que ERIC sorte brusquement un objet scintillant de sa poche. GROS BRAS bien qu'il n’ait pas tout de suite saisi a nature de l‘objet, mais se sentant en danger repoussa chacun des deux hommes de deux coups de poing, l’un avec la main droite, l'autre avec la main gauche. Les deux hommes sont tombés sur le sol subissant des blessures. GROS BRAS les a maintenus au sol jusqu’a l’arrivée de la police. I! se trouve que Yobjet en question était le trousseau des clés de fa voiture d’ERIC. Le second cas se rapporte a la situation de CISSE, un jeune homme de 30 ans, fraichement employé dans une société de téléphonie mobile. Il y a quelques jours, en rentrant de la mosquée, il a remarqué un homme titubant, complétement ivre se diriger vers sa voiture et y entrer. L’homme étant dans Vincapacité de conduire normalement, CISSE lui demande de renoncer 4 conduire. Devant son refus d’ ‘obtempérer, CISSE prerd contre le gré du propriétaire les clés de a voiture et lui asséne un coup de poing lui causant ainsi des blessures légéres. Resoudre le cas pratique \4 Se disant mariée avec HALAL un mauritanien chez qui elle vil depuis 1991, Alice fréquente reguligrement un hdtel de la place en compagnie de différents hommes 4 qui elle soutire des billets de banque pendant leur sommeil de récupération. C'est ainsi que, le 15 Mai 1992, Alice a teussi a depouiller un homme d'affaires suisse de la somme de dix millions de francs CEA Arrété le 20 Juin 1996 pour vol réalisé entre amoureux, Alice est condamnee le 02 Juillet 1996, en méme temps que HALAL a neuf ans d’emprisonnement ferme, assorti de la confiscation de l'arme que HALAL lui a fournie pour son "forfait’, ceci par application de la loi N°93-00 du 30 Juin 1993, relative au vol entre amoureux. Fortement contrariée, Alice n’est cependant pas trés inquiéte, car a sa sortie de prison, elle n’aura que 24 ans contrairement 4 HALAL qui en aura 48. Le couple decide de relever appel du jugement de condamnation qui leur @ applique la loi du 30 Juin 1993, au lieu de celle du 1% Juillet. 1996 qui dépénalise le vol entre amoureux et qui est entrée en viqueur apres lexpiration de la loi du 30 Juin 1993, adoptée pour une période de trois ans pour juguler le vol entre "partenaires". Le couple fait également grief au tribunal correctionnel de leur avoir infligé le maximum de la peine préevue par la loi de 1993. Alice en particulier, ne comprend pas sa condamnation alors que volontairement, avant intervention de la police judiciaire, elle a remis leur place respective chaque objet soustrait. Informé de I’arrestation d’Alice, l'homme d'affaires suisse débarque a Abidjan et saisit le tribunal. HALAL qui se sait complice d’Alice et qui espére bénéficier d'une réduction de la peine infligée a celle-ci Alice et homme d'affaires viennent vous consulter. Anargec de COs. Lees CM. bonnes) r indiquer la ou ns? 1. Quel est le eritére retenu par le code pénal pour répertoricr les infrac oa) lagravité des peines encourues. b) la gravité des peines prononeées. c) la gravité de infraction perpétrée. 4) les conditions de réalisation de infraction. e) [élément légal de l’infraction. 4 2. Qu’est-ce qu'une infraction pénale ? a)_ une infraction par omission. b)_ une infraction par action. ¢c) une infraction par action ou omission. 4) un fait réprimé par un texte de loi. @ ‘ont une source de droit pénal ivoirien : 3. Parmi les textes cités, indiquez ceux qt J a) laconstitution du 1“ aoat 2000. @ b) laloi n° 81-640 du 31 j ¢ ¢) les réglements. 4) le Journal officiel de la République de Cote d'Ivoire 4. Définition de la tentative punissable = a) il ya tentative punissable lorsque le crime ou le délit projeté, prévu par la loi, sest manifesté par un commencement d'exécution, que celle-ci, a été suspendue ou quelle a manqué son effet qu’en raison de la volonté de son auteur. il y a tentative punissable lorsque le crime ou le délit projeté, prévu par la loi, s'est manifesté par un acte tendant immédiatement et directement 4 la commission de infraction, et que celle-ci, n'a été suspendue ou quielle n'a manqué son effet qu’en raison de cireonstances indépendantes de la volonté de o son auteur. il y a tentative punissable lorsque le crime ou le délit projeté, sest manifesté par un commencement d'exécution et que celle-ci, n'a été suspendue ou qu'elle n'a manqué son effet qu'en raison de circonstances indépendantes de la volonté de son auteur. il y a tentative punissable lorsque le crime, prévu par la loi, s un commencement d'exécution et que celle-ci. suspendue ou qu'elle n'a manqué son effet qu'en raison de circonstances son auteur. c t manifesté par & omté de n permet de différencier : : wccasionné par Pinfrai 5. Lee a) Vinfraction matérielle / Vinfraction formelle. sn simple / Vinfraction complexe. b) Vintrac ©) Vinfraction par omission / Vintraction de commis: 6. « Nullum crimen, nulta poena, sine lege » est : a) le principe de la justice pénale. b) le principe de Pégalité de tous devant la loi pénale. e ©) le principe Gnoneé par Becearia d)_ pas de loi sans peine. nce de plusicurs infractions pénales 7. Le concours réel d’infractions est Pexiste: distinetes : s par l’auteur, le co-auteur et le complice. a) commis. * b) commises successivement ou simultanément. ntre elles. ¢) obligatoirement | + d)_non séparées par une condamnation définitive. ) commises par erreur ou par maladresse. 3 Quelle affirmation est correcte ? a) la qualification pénale donnée par la poursuite lie les magistrats d’instruction et les juridictions de jugement. b) a qualification pénale reléve du pouvoir souverain des juges du fond. » ¢) Ia qualification pénale permet de désigner les faits sous une catégorie juridique. d) toutes les affirmations ci-dessus. Le terroriste afghan qui, a embarqué A l’aéroport d’Abidjan pour un vol a destination des Etats-Unis, pose une bombe dans l’avion au moment ot il wurvole la ville d’Accra, peut étre jugé par les juridictions ivoiriennes. a) vrai. e b) faux. \‘éterminez la nature du dol que révélent les faits suivants : a) tuer un témoin pour !empécher de dénoncer certains faits : a Tentrée de la maison de sa cible pour lui b) le tueur 4 gages qui fait le guet au trafic . donner [a mort : ec) lindividu qui dépose un bloc de béton sur une voie ferré ouver de trains : d) Vindividu qui, donnant volontairement des coups 4 | > are la aracsesse. nrovodue |’avortement EPREUVE DE DROIT PENAL GENERAL Résoudre le cas pratique: Y£Oxjent d'etre révoqué de ses fonctions de Directeur Généra! de la Société Ivoirienne ce Transporis d'Enfants (SITE) par le Conseil d'Administration ce la société. Mécontent et revanchard, il veut faire payer cela {DAGo son re: de DAGO. SEKA accepte le « marché » et empoche aussitat les 2.000.000 de Franos que YAO lui 2 remis comme avance. L'opération implique quelques préparatifs. Pour ne pas se faire] identifier, SEKA achéte un déguisement halloween et des gants et, pour ne pas fear d'échouer dans I'accamplisesment de sa mission, il sollicite le concours de’ DJOKO. pense au reliquat de 3.000.000 de Francs que YAO refusera certainement de lui verset en cas de défaillance DJOKO explique 2 SEKA qu'il ne veut pas directement prendre part a Fopération. i promet en revanche de mettre a sa disposition, le moment venu et a proximité du domicile de DAGO, un long couteau & double tranchant, a lame trés fine, pour les besoins des amputations d'organes ef sa moto pour permettre a SEKA de quitter rapidement les licux aprés opération, La nuit du 28 février au 1° mars 2013, vers 23 heures, DJOKO s'est rendu au fieu convenu, muni des instruments (moto et couteau) en vue de leur remise 2 SEKA qui, ayant renoncé a son entreprise criminelle’ sans avoir informé DJOKO, ne s’est finalement pas présenté au lieu du rendez-vous. SEKA s'est en effet souvenu que 0. a un permis de pot d’arme et est effrayé a lidée,d’étre abattu ou démasqué. , DAGO aun pems epee Amina Unlialeasyy on (odes aux abords de la résidence de DAGO a attiré els ont immédiatement alerté la police. La’ présence suspecte de DJOKO attention des vigiles de celui-ci, lesqu Interpellé sur les lieux, sur la moto promise et en possession du long couteau, DIOKO passe immédiatement aux aveux. Ayant confirmé les déclavations de DJOKO, SEKA et YAO sont renvoyés avec celui-ci pour étre jugés devant le Tribunal Correctionnel. Seront-ils condamnés ? Si oui a quels titres ? Sinon pourquoi 7 ABOU ne sait plus a quel saint se vouer. Lui qui pensait avoir bien maitrisé son cours de droit pénal général, au point de pouvoir répondre a toute question se trouve confondu devant son oncle KAYOKO qui lui demande de l’éclairer sur sa situation personnelle, “ainsi que sur celle de MOHAMED, son cousin interné a ‘h6pital psychiatriqué de-FATOSSO, pour anomalie mentale? et pourtant poyrsuivi et condamné le 19 juin dernier, par le Tribunal Correctionnel de KARASSO; a six ans d'emprisonnement pour escroqueria, en application de la loi du 12 avril 2010, adoptée en remplacement de celle en date du 1% décembre 2009 qui prévoyaity en répression de la méme infraction, une peine privative de liberté plus douce.4 KAYOKO ne comprend pas l’application € MOHAMED de la loi pénale nouvelle, alors que les manoeuvres frauduleuses qui caractérisent l’escroquerie ont eu lieu les 3, 4 et 8 mars 2010, soit avant Ventrée en vigueur de la nouvelle loi plus sévére ; méme si la remise des fonds escroqués a eu lieu le 14 avril 2010. Il veut également savoir pourquoi, le Tribunal Correctionnel, en ayant choisi d’appliquer la loi du 12 avril 2010, a maintenu les actes de procédure accomplis conformément aux dispositions de la loi du 1° décembre 2009. Il est encore plus dérouté de voir engagées contre lui, Vexécution de la confiscation de certains biens: et celle des amendes prononcées contre MOHAMED, son fils, pourtant majeur au moment des faits et qui s‘est suicidé aprés sa condamnation. | - ABOU qui a promis & son oncle de lui apporter les réponses a ses préoccupations, dans trois heures de temps, vient vous consulter. Rédiger la consultation. Aucun document personnel n'est autorisé ! I- Répondre par Vrai ou Faux aux questions suivantes en justifiant en six (6) lignes maximum votre réponse 1. La qualité de fonctionnaire est une circonstance aggravante seulement attachée a I’infraction de violences envers les personnes commises par un fonctionnaire de police sans motifs légitimes ; infraction prévue a larticle 238 du code pénal. 2. Les éléments de la police. ont dispersé une manifestation illégale sur ordre du préfet de la ville en gazant les manifestants. Certains d’entre eux ont subi de graves blessures. L’avocat de la police affirme que les policiers ne pourraient étre condamnés pour violences volontaires dans fe cas ois fa justice pénale serait saisie. 3. En droit ivoirien, le principe de lirresponsabilité des personnes morates est absolu. 4. Les circonstances aggravantes sont un élément constitutif de linfraction, sans lequel ‘infraction n‘existe pas. 5. Un délinquant est en état de récidive lorsque, aprés avoir été condamné par une décision de la chambre correctionnelle de la cour d’appel, il en commet une ou plusieurs autres dans des conditions définies par fa loi. 6. Le principe de la territorialité de fa loi pénale est d’application absolue dans le droit ivoirien. 7. Le principe légal d’assimilation du complice a l’auteur de Infraction est total en droit ivoirien. 8. Le mobile n’est pas un élément constitutif de I’infraction. 9. Yao, pris en flagrant délit de vol est arrété. Il promet 5000 000 FCFA au policier qui a procédé a son arrestation si ce demier le relache. Mais \‘intégre policier refuse la proposition. Le policier affirme a Yao qu'il sera aussi jugé pour le délit de tentative de corruption de fonctionnaire. 10. Koffi tente, a coups de bouteille sur le créne et en lui serrant !e Cou par un lien torsadé d’achever Yao qui, avait en fait été tué la veille et laissé a terre par Kouassi. Koffi n'est pas coupable de tentative de meurtre. N.B : Le point n’est accordé que si la justification est exacte. II. Résoudre le cas pratique suivant : y Dans la nuit du 24 décembre 2006, YAO KOFFI, un multirécidiviste vole le taxi de ABOU pour faciliter sa fuite aprés le vol d’une couronne en diamant rose exposée dans le musée d’Abidjan. Cette couronne appartenait & une reine africaine, et elle vaut plus de 100 000 000 FCFA. A bord du taxi, il se dirigeait vers ledit magasin lorsqu’l rencontra DANGEREUX, un ancien co-détenu avec qui il s’était lié d’amitié, Il embarqua et pendant le trajet, il Vinforma de son dessein, Ce dernier s’est dit disposé a I'aider. YAO KOFFI immobilisa fe véhicule devant le musée et pendant que DANGEREUX faisait le guet, il y entra au moyen de ses dés « vertes » et sfempara de la couronne. Pris en chasse par les éléments du CECOS chargé de la surveillance du musée, les deux amis s‘engouffrérent dans le taxi volé et violerent les feux tricolores qui étaient au rouge. Crest alors que DANGEREUX sortit son pistolet et abattit un des éléments du CECOS. Mais, aprés une rude course- poursuite, le CECOS parvint 3 les appréhender. Analysez la situation pénale de DANGEREUX et YAO KOFFI. DANGEREUX a écopé, en janvier 2004 d'une peine d’emprisonnement de trois ans avec sursis pout coups et blessures sur son épouse. Résoudre le cas pratique: N.B: Inutile de faire le résumé des faits. Faites ressortir ies différents problémes qui en résultent et résolvez les selon la méthode enseignée au cours des travaux dirigés. M. BABA est le propriétaire d‘une vaste concession plus connue sous le vocable de « cour commune », constituée de plusieurs studios et de deux-piéces. Il est souvent le confident « involontaire » des histoires de ses colocataires qui lui soumettent des cas de conscience. La plupart du temps, il ne peut les aider car Virréparable s’est déja produit. Son fils, Maitre BABA Siriki, un ténor du Barreau de Paris est actuellement 4 Abidjan pour un repos bien mérité. Son pére en profite pour lui exposer les problémes de ses locataires. Le premier cas concerne GROS BRAS qui est videur dans un bar climatisé branché d’Abidjan. Aprés un copieux repas bien arrosé de bons vins. ERIC et FRANCK se sont présentés en état d’ébriété dans le bar ol travaille GROS BRAS. Le serveur a refusé de leur servir de l’alcool. Enervés, les deux amis se sont mis & Vinjurier violemment obligeant GRAS BRAS 4 intervenir. Il les a fait sortir sans incident, mais 4 peine ont-ils été expulsés, les deux hommes sont revenus et ont porté plusieurs coups de pieds sur la vitrine de I’entrée en menacant de la briser. GROS BRAS est alors sorti et s'est retrouvé face aux deux amis. Ces derniers ont proféré des injures grossiéres 4 son égard jusqu’a ce que ERIC sorte brusquement un objet scintillant de sa poche. GROS BRAS bien quill n‘ait pas tout de suite saisi la nature de |‘objet, mais se sentant en danger repoussa chacun des deux hommes de deux coups de poing, I’un avec la main droite, \autre avec la main gauche. Les deux hommes sont tombés sur le sol subissant des blessures. GROS BRAS les a maintenus au sol jusqu’a l’arrivée de la police. Il se trouve que l'objet en question était le trousseau des clés de {a voiture d'ERIC. Le second cas se rapporte a la situation de CISSE, un jeune homme de 30 ans, fraichement employé dans une société de téléphonie mobile. Il y a quelques jours, en rentrant de la mosquée, il a remarqué un homme titubant, complétement ivre se diriger vers sa voiture et y entrer. L’homme étant dans Vincapacité de conduire normalement, CISSE lui demande de renoncer & conduire. Devant son refus d’obtempérer, CISSE prend contre fe gré du propriétaire les clés de la voiture et !ui asstne un coup de poing lui causant ainsi - des blessures légéres. . Dans la troisieme affaire, il y a eu malheureusement mort d’homme. I! s'agit de BRAHIMA, 17 ans, !'un des fils du vieux MORY, un sexagénaire marié a trois femmes toutes agées de moins de trente ans. En effet, M. PERVERS, le professeur de BRAHIMA décide de s‘opposer a son passage en premiere. Le jeune lycéen énervé prend ‘initiative d’aller voir son professeur pour {ui demander des explications. Le professeur le nargue, la discussion s‘envenime et BRAHIMA, énerve, frappe mortellement son professeur avec un coupe-papier. Uavant-derniére affaire concerne JOLI COEUR, atteint du SIDA par la faute de sa copine qui s‘est abstenue de lui révéler sa maladie. Fachée avec la gent féminine, il décide d’avoir des relations intimes non protégées avec les filles pour se venger. D’ailleurs, il met son plan a exécution d’autant plus que son ami juriste ui a assuré que le fait qu’il envisage n’est pas puni par la loi (V. article 342 code pénal: « est qualifié: (...) Empoisonnement, tout attentat 2 la vie d'une personne, par (effet d'une substance qui peut donner la mort, plus ou moins promptement, de quelque maniére que cette substance ait été employée ou administrée et quelles qu’aient été les suites de cet attentat ».). La derniére histoire est une situation abracadabrante. Les trois fils ainés du vieux MORY (KEITA, YACOU et SOUM) sont au chémage en dépit de leur BTS en génie mécanique. Ils envisagent de cambrioler 3 maisons de la cité BERVERLY HILLS, Ils ont appris par leur’ pére, gardien de l'une de ces villas, que les propriétaires seront en France 2 ‘occasion des Fétes de fin dannée. Ils se disent que pour mener a bien leur projet, i! faudrait se faire fabriquer des passes ¢t voler la clé que détient leur pére. KEITA, sans en parler a ses fréres, va voir le serrurier du quartier et lui demande de fabriquer des clés passe partout, II lui dit qu’elles serviront 4 un cambriolage et qu'il aura sa part en cas de succés. Le serrurier décline l‘offre et lui dit quill fabriquera les clés parce que cest son métier, KEITA devra simplement lui payer les frais de fabrication. Au moment de la remise des clés, il essaie de le dissuader de mettre son projet a execution. Ce méme jour, KEITA vole la troisigme clé a son pére et se rend au quartier BEVERLY HILLS. Mais, au moment ol i! pénétre dans ta premiere villa, apres avoir utilisé la clé passe partout, l'alarme se met en marche et il est aussitot rattrapé par l'un des gardiens du quartier. A votre avis, quelles sont les réponses juridiquement fondées que Maitre BABA donnera a son pére ? : 1 2. = 5. wer Ja ou tes honne(s) réponse: Quel est le critére retenu par le code pénal pour répertorier les infractions ? a) 1a gravité des peines encourues. b) la gravité des peines prononcées. c) la gravité de l’infraction perpétrée." d) les trois premitres propositions. Qu’est-ce qu'une infraction pénale ? a) une infraction par omission, b) une infraction par action. ¢) une infraction par action ou omission. d) un fait réprimé par un texte de loi. L’élément moral permet de distinguer : a) Vinfraction matérielle /’infraction formelle. b) Vinfraction volontaire / !’infraction non intentionnelle. c) Yinfraction instantanée / |’infraction continue. Quelle proposition est correcte ? a) La tentative de contravention existe. b) La tentative de crime est punissable a la seule condition d’un début d'exécution. c) La tentative de délit est punissable lorsqu’elle est prévue par la loi. Le critére relatif au préjudice ou dommage occasionné par Vinfraction permet de différencier + a) I’infraction matérielle / l’infraction formelle. b) Vinfraction simple / ’infraction complexe. c) Pinfraction par omission /I’infraction de commission. « Nullum crimen, nulla poena, sine lege » est: a) le principe de Ja justice pénale. b) le principe de l’égalité de tous devant la loi pénale. c) le principe énoncé par Beccaria dans son ouvrage «Traité des délits et des peines ». d) pas de loi sans peine. Le concours d’infraction est Vexistence de plusieurs infractions pénales distinctes : a) commises par l’auteur, le co-auteur et le complice. b) commises successivement ou simultanément. 7 ¢) obligatoirement liées entre elles d) non séparées par une condamnation définitive. e) commises par erreur ou par maladresse. 8. Quelle affirmation est correcte ? 2) Ja qualification pénale donnée par la poursuite lie les magistrats d'instruction et les juridictions de jugement. ') {a qualification pénale reléve du pouvoir souverain des juges du fond. c) Ja qualification permet de désigner les faits sous une categorie juridique, 4) toutes les affirmations. 9, Le concours d'infractions est Pexistence de plusieurs infractions pénales distinctes : a) séparées par une condamnation pénale définitive, : b) obligatoirement liées entre elles. c) commises successivement ou simultanément. a) commises par auteur, le coauteur et le complice e) toutes les affirmations. 10.Le terroriste afghan qui, a embarqué Vaéroport d’ Abidjan pour un vol & destination des Etats-Unis, pose une pombe dans Vavion au moment out il survole la ville d’ Accra, peut étre jugé par les juridictions ivoiriennes. a) vrai. b) faux. udre le cas suivant: Ni utile de résumer les faits. KOUAKOU vous consulte et vous expose Jes faits suivants < Il vous indique qu’alors qu’il circulait A bord du dernier modéle dune Bugatti, il y a une semaine de cela, il a été aréé au niveau d’un barrage de police pres de la résidence présidenticlle. ‘Aprés avoir relevé les numéros de chassis et du moteur, les policiers ont constaté qu'il s’agissait @un véhicule qui_avait_été déclaré volé dans le garage du concessionaire de Bugatti en Cote @ Ivoire. KOUAKOU fat conduit au commissariat de police de Zone 4 oi laplainte avait été déposée parle dirigeant de la société, Devant vous, KOUAKOU reprend les déclarations faites aux enquéteurs et vous explique qu'il ignorait que la voiture avait été volée. Il précise avoir agh sur les instructions de son meilleur ami, KOFFI, collectionneur de delles voitures. L’enquéte révele que c'est effectivement oe dernier qui a tout organisé. En effet, KOFF1 avait indiqué & KOUAKOU que la Bugatti etait sa demiére acquisition (alors qu’elle avait été déposée au garage du concessionnaire pour enttetien par son proptiétaire, M. KONAN) et lui avait demandé de se rendre chez le concessionnaire pour la récupérer au motif qu'il était empéché. Grace A Lepouse de KOFFI, commerciale au sein de Ta Societe qui lui remit les clés du véhicule, KOUAKOU récupéra Ja voiture de luxe, ignorant le plan de son ami, jusqu’a ce qu'il soit arrété. Quelles sont les qualifications pénales envisageables tant pour Kouakou que pour Koffi et son épouse? Quels moyens de défense peuventils invoquer et quels sont leurs chances de succés ? LICENCE EN DROIT 2°™* ANNEE DROIT PENAL 2°" Session 1995 Le 30 janvier 1995, vers minuit, E] Hadj Bakary est réveillé par un bruit suspect venant de sa boutique qui se trouve au rez-de-chaussée de sa maison. Il décide d’aller voir ce qui se passe. Au moment de sortir de la chambre, sa femme lui apporte sa carabine et insiste pour quil I’emporte avec lui par précaution. I! descend prudemment avec la carabine et surprend GABA, un récidiviste notoire, plusieurs fois condamné pourjvol ‘@ main armée{ en train de fouiller dans son tiroir caisse. Il le met en joue et luf inif@Tordre d’avancer vers le hall les mains en Vair. Pendant le court trajet, il fait part au malfaiteur de son intention de le conduire & la police. Parvenu dans le hall, il y trouve son épouse qu'il envoie chercher fa clef de la porte de sortie dans la chambre. Pendant labsence de la femme, GABA baisse les bras et avance en direction de BAKARI qui tenait la carabine pointée vers lui et lui dit: "vous n’oseriez pas tirer Monsieur BAKARI, d’ailleurs vous savez que vous n’en avez pas le droit". Ensuite, il se saisit de Vextrémité du canon de la carabine et tente de désarmer BAKARI. II s‘ensuit une violente scéne qui prend fin lorsque BAKARI tire un coup de feu qui blesse GABA a la main gauche. Madame BAKARI étant revenue, son époux jette le trousseau de clefs & GABA et lui ordonne d’ouvrir la porte. GABA s’exécute mais dés que la porte est ouverte i! s‘enfuit en courant. BAKARI tire alors cing coups de feu dans sa direction sans viser et V'atteint a la hanche provoquant une paralysie totale des deux membres inférieurs. La visite des lieux permet a la police de découvrir que les vitres de l'une des fenétres du hall ont été brisées de l'extérieur et les grilles antivol coupées au chalumeau par GABA.J Le procureur saisi de l'affaire décide d’engager des poursuites contre époux BAKARI pour coups et blessures volontaires ayant entrainé la perte d’un membre et GABA pour vol, Les condamneriez-vous ? Cas pratique Vy KOUAHO KISSI a perdu, en jouant au poker avec KATTOUBA, un tricheur professionnel, limportante somme d'argent dont la garde lui a été confiée par son oncle. = Désemparé, il décide de récupérer, coiite que colite I’argent perdu et surtout de laver l’affront que KATTOUBA, le tricheur, lui a fait. Pour réussir son coup, il s’attache les services d'un homme de main, KAKOU, un récidiviste invétéré qui promet de lui apporter toute ‘aide et Vassistance nécessaire. Le 15 juin 2005, @ 14 heures, il sort de chez lui et se dirige, d’un pas assuré, vers la villa de KATTOUBA oi) déja I'attendait depuis une heure, KAKOU, armé d’un couteau. L’endroit est vide de monde. Pendant que KOUAHO KISSI fait le guet, KAKOU entre dans {a villa et s‘empare du coffret contenant les économies et la somme que KATTOUBA venait de gagner au jeu. Avant de sortir, pour faire mal 8 KATTOUBA, il brise au sol le vase en porcelaine chinoise, un objet de grande valeur, que sa grand-mére lui a offert. Au méme moment KATTOUBA accourt et trouve KAKOU encore dans I'enclos de la villa. Paniqué KAKOU jette le coffret et son couteau et prend la fuite. KATTOUBA tui loge une balle de revolver dans le dos, lui occasionnant de graves blessures. KOUAHO KISSI, KAKOU et KATTOUBA sont poursuivis devant e Tribunal Correctionnel d’Abidjan, pour vol, destruction de bien et coups et blessures volontaires. KATTOUBA invoque la légitime défense prévue par l'article 101 du Code énal. KOUAHO KISSI plaide sa mise hors de cause dans la destruction du vase de KATTOUBA. Lo . Quant & KAKOU, il estime qu’! bénéficie de droit de l'excuse atténuante de minorité. Mais, le Tribunal, tout en reconnaissant que KAKOU est mineur, lui refuse le bénéfice de l'excuse atténuante de minorité. QUESTIONS 1°) KATTOUBA peut-il, valablement, invoquer la légitime défense prévue par article 101 du Code pénal ? . ; 2°) Pour quelles infractions KOUAHO KISSI peut-il étre puni, pourquoi et 4 quel titre ? ; 3°) Dans quelle tranche d’age se situe KAKOU, et pourquoi ? Cas pratiques . Cas n° 1: M. Joyeux, client de la Banque Ivoirienne de Distraction (BID) s'est vu délivrer par sa banque une carte de paiement magnétique. Traversant des difficultés financiéres trés graves; il s’est servi de la carte remise a lui par la BID pour retirer la somme de 75. 000Fcfa dans un distributeur de billets alors que son compte n’est créditeur que de 50. 000Fcfa. Constatant ces irrégularités dans le fonctionnement du compte, la BID lui demande par lettre recommandée avec accusé de réception de restituer la carte dans les 72 heures, sous peine de sanction. M. Joyeux, non seulement ne restitue pas la carte magnétique mais parvient a retirer encore 25. 000Fcfa dans un distributeur de billets. i! compte, selon ses dires, rembourser la somme ainsi retirée avec le virement de son salaire sur ce compte [il percoit 350. O00Fcfa/ mois). Le sieur Joyeux peut-il étre poursuivi pour le délit d’abus de confiance, de vol ou d’escroquerie ? Cas n°2: Depuis le décés de son pére survenu en 2006 et jusqu’en 2008, M. Herpin a continué a percevoir sur un compte ouvert au nom de celui-ci & la Caisse d’Epargne, pour lequel il avait procuration, la retraite versée par la Caisse de retraite. Commet-il ce faisant une infraction ? Justifiez. Cas n° 3: M. Glaucome, ophtalmologue a Abidjan a, courant 2005, présenté a la Caisse de sécurité sociale des notes d’honoraires en matiére d’accident du travail abusivement majorées et comportant un nombre de visites supérieur aux visites réellement effectuées aprés avoir mentionné lui-méme lesdites visites imaginaires sur les feuilles de soins laissées par les malades. Par ce procédé il avait ainsi pergu, grace a ces moyens frauduleux, des sommes auxquelles il ne pouvait légitimement prétendre. Il sera condamné par le tribunal correctionnel 4 6 mois d’emprisonnement avec sursis et 800.000Fcfa d’amende et a des réparations civiles pour escroquerie. Auparavant, ’ordre des médecins saisi_ en vue de sa radiation avsit prononcé une décision de relaxe. M. Glaucome interjeta appel en soulevant les argumeni3 suivants : 1. 11 estime que le fait ainsi constaté, clont il ne conteste pas la réalité, est un simple mensonge écrit qui ne saurait constituer :le délit & défaut d’un acte extérieur quelconque. 2. Les faits qui avaient donné lieu a un*: poursuite devant l’Ordre National des Médecins. Poursuite qui s’était terrninée par une d cision de relaxe de l’Ordre, laquelle avait force de wise jugeé sur iz non culpabilité Yerdisant a fa fois une seconde poursuite et une seconde condamnation. Appréciez les ar: uments soulevés par M. Glaucome. Cas n° 4: Ziévoua est engagé par la Société Ivoirienne d’Informatique (S11) comme représentant. Il n’est pas salarié, mais regoit une commission de 10% sur le montant des ventes. Il doit remettre dans les 48 heu-es, au comptable de I’agence dont il dépend, les sommes versées par les clients. Ses commissions lui sont réglées au sige de la société & Abidjan. Il retient des sommes d’un montant de 15, 000Fcfa. ¥ a-t-il abus de confiance ? Cas n° 5: M. Pinfouca, gérant d’une SARL, reconnait dans un acte sous seing privé avoir recu une somme d'argent de M. Boucaret, au titre d’un prét en réalité inexistant. M. Pinfouca consent, en garantie de ce prétendu pr3t, un nantissement sur un fonds de commerce appartenant a la société (nantissemer. en réalité destiné a garantir aprés coup le remboursement de préts accordés antérieurement par M. Boucanet & M. Pinfouca, pcrsonnellemert). 7 atti intractions ? Cas n° 6: M. Foutez, commissaire aux comptes a'mis a la disposition des actionnaires un rapport antidaté. L’un des actionnaires décide de le poursuivre en justice. Quelle infraction peut-il invoquer ? Casn°7: Rémy a volontairement brilé son véhicule dans le but d’obtenir une indemnité de son assureur. Alors que son ami Eric, lui, a pénétré dans une voiture vide pour en pendre le contenu. Poursuivis, les deux amis disent que les faits ne constituent pas une infractior punissable. Qu’en pensez-vous ? Résoudre le Cas prauque LAL un mauritanien chez qui elle vit depuis 1991, Alice fréquente réguliérement un hatel de la place en compagnie de différents hommes a qui elle soutire des billets de banque pendant leur sommeil de récupération. Cest ainsi que, le 15 Mai 1992, Alice a réussi 4 dépouiller un homme d'affaires suisse de la somme de dix millions de francs CFA. amoureux, Alice est Arrété le 20 Juin 1996 pour vol réalisé entre condamnée le 02 Juillet 1996, en méme temps que HALAL a neuf ans d'emprisonnement ferme, assorti de la confiscation de l'arme que HALAL lui a fournie pour son “forfait", ceci par application de fa loi N°93-00 du 30 Juin 1993, relative au vol entre amoureux. Fortement contrariée, Alice n’est cependant pas trés inquiéte, car a sa sortie de prison, elle n’aura que 24 ans contrairement 4 HALAL qui en aura 48. Le couple décide de relever appel du jugement de condamnation qui leur a appliqué fa loi du 30 Juin 1993, au lieu de celle du 1% Juillet 1996 qui dépénalise le vol entre amoureux et qui est entrée en vigueur aprés I’expiration de la loi du 30 Juin 1993, adoptée pour une période de trois ans pour juguler le vol entre "partenaires". Le couple fait également grief au tribunal correctionnel de leur avoir infligé le maximum de la peine prévue par la loi de 1993. Alice en particulier, ne comprend pas sa condamnation alors que volontairement, avant (intervention de la police judiciaire, elle a remis a leur place respective chaque objet soustrait. Informé de larrestation d’Alice, "homme d'affaires suisse débarque a Abidjan et saisit le tribunal. HALAL qui se sait complice d’Alice et qui espére _bénéficier d’une réduction de la peine infligée & celle-ci Alice et homme d'affaires viennent vous consulter. Se disant mariée avec HAI CAS PRATIQUE Le 14 Juillet 1994, Gevibien médecin de son état, pour avoir per maladresse tranché une oreille 4 un patient, a été condamné par le conseil de fordre @ de lourdes peines pécuniaires assorties de linterdiction d’exercer la profession de médecin. Gevibien s‘est reconverti et s‘est enrdlé dans I'armée ivoirienne. Le 24 Décembre 1994, le colonel Gauffoin donne lordre & Gevibien, soldat de son bataillon, d’éliminer Godasse, un vieil ami de Gevibien, qu’il soupgonne d'avoir des rapports intenses et suivis avec sa femme et d’amputer celle-ci de son oreille gauche a titre d’avertissement. II lui remet pour les besoins de ‘opération, une arme automatique a répétition bloquée avec retour coulant. Gevibien décide d’accomplir ses missions en deux jours différents. Le 25 Décembre 1994, jour fixé pour le meurtre de Godasse, la police découvre que le véhicule que conduisait Gevibien pour se rendre sur les lieux du crime était volé. Arrété puis relaché sur lintervention de son ami Godasse, il ne réalise plus la partie du projet criminel le concernant, mais lui conseille de quitter le territoire de la République. Il informe Gauffoin que Godasse a été tué et enseveli dans la nuit du 25 Décembre. Le jour suivant, Gevibien attend au sous-sol de limmeuble ou travaille Mme Gauffoin et ot elle gare sa voiture, armé d’un couteau que lui a remis Touboin pour accomplir son forfait sur madame Gauffoin. Quelques minutes plus tard,-apparait la dame, Gevibien se précipite sur elle, lui arrache l'oreille gauche avec le couteau et lui inflige des blessures & la suite desquelles elle meurt. Arrété pour vol de voiture et assassinat, Gevibien qui redoute les peines de la récidive, met en cause le colonel Gauffoin et Touboin. Situez les responsabilités pénales des différents participants Cas pratique SEKOASSA est une charmante jeune fille qui, de surcroft, connait les bonnes maniéres pour fidéliser ses relations amoureuses, En effet, l'année derniére, pour le dix-huitiéme anniversaire de SEKISSA, son copain, elle lui avait fait cadeau d'une belle montre en or, qu'elle avait dérobée au poignet de son pére pendant que celui-ci était lourdement ‘plongé dans un sommeil de récupération, Pour se procurer la montre en or quil veut, en retour, offrir SEKOASSA, a occasion de son dix-huitiéme anniversaire, a elle, SEKISSA prend les attaches de KOMENSA, condamné le 11 ao(t 2006, 4 deux ans d’emprisonnement avec sursis pour abus de biens sociaux. SEKISSA lui fait état de son projet de cambrioler une bijouterie, KOMENSA lui remet alors les chiffres constituant la combinatson du coffre aux bijoux et un pistolet automatique, en lui enjoignant de ne sfen servir' que pour obtenir, sous la menace, la remise de la montre convoitée, ‘ La veille de l'anniversaire de SEKOASSA, SEKISSA se dirige vers la bijouterie, 4 bord d’un taxi en compagnie de son frére KESKIA, de quatre ans son cadet. Chemin faisant, SEKISSA informe son frére de son projet et des moyens de sa_réalisation. Ensemble, ils foncent dans la bijouterie. Avec le pistolet automatique,’ SEKISSA immobilise les trois employés. Mais, ayant oublié les chiffres de fa combinaison du coffre, les deux fréres ne parviennent pas a semparer de la montre en or convoitée, En sortant, 'un d’eux déclenche par maladresse l'alarme de sécurité. SEKISSA, KESKIA et KOMENSA sont arrétés. SEKISSA demande a étre traité comme son frére KESKIA, car dit-il, n’ayant pas encore 21 ans révolus, il est encore mineur. Quant 4 SEKOASSA, son pére menace de l'exclure de son testament. Pour y parvenir son fils ainé, un ancien étudiant en Droit, lui conseille de saisir le Tribunal Correctionnel d’Abidjan pour obtenir sa condamnation, ce qui, dit+il, exclurait sa soeur de la succession future de leur pére. ~ Quels sont les fondements de la responsabilité pénale de chacun d’eux ? ~ En quelle qualité, sil y a lieu, peuvent-il étre poursuivis ? ~ Quelle es I'étendue de la responsabilité pénale “de chacun d’eux ? RESOUDRE LE CAS CAS PRA Zs mmercant de Yakassé Attobrou, lui a le noyer sa détresse dans ‘alcool. Trois nt fini, depuis sa séparation d’avec SuzI, par modifier son comportement; ce qui faisait dire 3 certains quill a perdu Fintégrité de ses facultés mentales et a d'autres, quil se faisait passer pour fou pour mieux préparer sa vengeance contre SINDJO. ; ; Son ami KANGU, jeune homme tres élégant dont le succes aupres des jeunes filles est localement connu, est tras amer. II doit maintenir sa garde robe de la mode et, ces derniers temps, les moyens lui font cruellement je SINDJO un riche co! Depuis qu { SUZI, AKPO a choisi d arraché sa copine litres d’eau vive par jour o au parfum défaut, Il lui faut en trouver et lidée lui vient de se rdpprocher de son ami de toujours AKPO. BOUKARI, un caid bien connu du milieu Celui-ci lui suggere de s‘associer a du crime d’Abobo devant-Rails, pour monter le plan dattaque du magasin de «prét a porter» de SINDJO. BOUKARI leur donne toutes les instructions un pied-de-biche et un nécessaires et leur procure deux pistolets mitrailleurs, poignard. Le jour suivant, AKPO, KANGUI et son neveu KOBA, un éléve qui vient d'avoir ses seize ans, attaquent le magasin de SINDJO quils laissent mort, égorgé sur les lieux et s’enfuient avec sept costumes et plusieurs paires de chaussures. Arrété par la gendarmerie, pour non respect des feux tricolores au rouge BOUKARI se perd dans ses explications et et défaut de mattrise de son véhicule, dédare avoir fourni instructions et matériels A AKPO et KANGUI pour voler chez SINDJO et non pour le tuer. Poursuivant ses recherches, la gendarmerie arréte KANGUI et KOBA. Elle apprend que AKPO vient dtre admis a lndpital psychiatrique de Bingerville. Un mois apres ces faits, AKPO sorti d’hépital, KANGUI, KOBA et BOUKARI sont déférés devant le juge d’instruction pour répondre du crime de meurtre, du délit de vol et des deux contraventions, a savoir le défaut de maitrise et le ‘non respect des feux tricolores. Analysez la situation pénale de chacun d’eux. 1°) Sujet théorique Présenter, en les commentant, les fonctions é et les caracter fondamentaux de la peine. res 2°) Sujet pratique \/ Résoudre le cas pratique: Pour le dix-huitiéme anniversaire de sa copine, Affoua, Atoumi décide de lui offrir une montre en or. Il se rappelle que l'année derniére, pour son dix-huitieme anniversaire a lui, Affoua lui avait fait cadeau d‘une belle montre, dérobée 4 son pere. Pour se procurer la montre en or, il prend les attaches de Kouami, condamné, depuis le 12 mars 1999, a deux ans d’emprisonnement avec sursis pour abus de biens sociaux. Il lui fait état de son projet de cambrioler une bijouterie. Kouami lui remet les chiffres constituant !a combinaison du coffre aux bijoux et un pistolet automatique, en lui enjoignant de ne s’en servir que pour obtenir, sous la menace, la remise de la montre convoitée. La veille de I’anniversaire de Affoua, Atoumi se dirige vers la bijouterie 4 bord d‘un taxi en compagnie de son petit frére Papou, agé de quatorze ans. Chemin faisant, Atoumi informe son petit frére de son projet et des moyens de sa réalisation. Ensemble, ils foncent dans la bijouterie. Avec le pistolet automatique, Atoumi immobilise les trois employés. Mais, ayant oublié les chiffres de la combinaison du coffre, les deux fréres ne parviennent pas 4 s‘emparer de la montre en or convoitée, et déclenchent par maladresse l’alarme de sécurité, Atoumi, Papou et Kouami sont arrétés. Atoumi demande a étre traité comme son petit frére, car dit-il, il n’a pas encore 21 ans. Déterminez le fondement, le niveau et \'étendue de la responsabilité pénale de chacun d’eux. Fraiter-obtigatoirenrenttes denx sujets ci-apres> rs 1/ CAS PRATIQUE Dame ABRAN et son mari DOHULITIKA se disputent violemment. Dame ABRAN s’élance sur son mari, un gros pilon a la main en hurlant : Je vais te tuer aujourd’hui. Monsieur DOHULITIKA esquiva le coup de pilon porté violemment. Question: Le fait, l’action de dame ABRAN peut-il étre frappé de sanction pénale ? * 2/ DISSERTATION La suppression de la responsabilité pénale par le fait justificatif. x gsoudre le Cas pratique Résoudre le Cas pratique : ee SEKOASSA est une charmante jeune fille qui, de surcroit, connait les bonnes maniéres pour fidéliser ses relations amoureuses. En effet, l'année demiére, pour le dix-huitiéme anniversaire de SEKISSA, son copain, elle lui avait fait cadeau d'une belle montre en or, qu'elle avait demandé & son cousin Pierra agé de neuf ans de dérober au poignet du pére de celle-ci pendant que celui-ci était lourdement plongé dans un sommeil de récupération. Pour se procurer la montre en or qu'il veut, en retour, offrir a SEKOASSA, a l'occasion de son dix-huitigme anniversaire, a elle, SEKISSA prend les attaches de KOMENSA. SEKISSA lui fait état de son projet de cambrioler une bijouterie. KOMENSA lui remet alors les chiffres constituant la combinaison du coffre aux bijoux et un pistolet automatique, en lui enjoignant de ne s'en servir que pour obtenir, sous la menace, la remise de la montre convoitée. ie de [anniversaire de SEKOASSA, SEKISSA se dirige vers la bijouterie, 4 bord d'un taxi en compagnie de son frére KESKIA, de quatre ans son cadet. Chemin faisant, SEKISSA informe son frére de son projet et des moyens de sa réalisation. Ensemble, ils foncent dans la bijouterie. Avec le pistolet automatique, SEKISSA immobilise les trois employés. Mais, ayant oublié les chiffres de ta combinaison du coffre, les deux fréres ne parviennent pas a s'emparer de la montre en or convoitée. En sortant, l'un d’eux déclenche par maladresse l'alarme de sécurité. SEKISSA, KESKIA et KOMENSA sont arrétés. SEKISSA demande a étre traité comme son frére KESKIA, car dit-il, n’ayant pas encore 21 ans révolus, il est encore mineur. Quant 4 SEKOASSA, son pére menace de I'exclure de son testament. Pour y parvenir son fils ainé, un ancien étudiant en Droit, lui conseille de saisir le Tribunal Correctionne d'Abidjan pour obtenir sa condamnation, ce qui, dit-il, exclurait sa sceur de la successior future de leur pére. Vous étes saisis des problémes juridiques posés. Traitez les. THEME : Le concours réel d'intractions _Commentaire conjoint de Vatthele 122 du Code, Pénal ont ét6 commises par la méme personne sans qu'elle 2 : « Lorsque plusieurs infractions, qualifiées crimes ou délits, eines sanctionnant chacune de ces infractions -seten-étatde récidive et font l'objet d'une méme poursult, les p ne se cumulent pas. Soules les peines et mesures de sireté encourues pour infraction passible des peines principales les plus sévares peuvent étre prononcées. ‘ Jes prononeées en application de 'alinga précédent sont réputées s'appliquer indivisément a Les peines principal ‘Sos dans la mesure oU/elles auraient pu étre prononcées pour chacune delles. toutes les infractions constate ursuites le juge saisi de la seconde poursuite peut ordonner la Lorsque les infractions font l'objet de plusieurs po 3s les peines principales prononcées. pour.|'infraction qui.a ét confusion des peines principales. En ce cas, seule: la plus sévérement réprimée sont exécutées. lest pour application du présent alinéa, fenu compte des peines résultant des commutations ou réduction par voie d2 grace et non des peines originellement prononcées ». COUR SUPREME DE COTE D'IVOIRE 02 MARS 1962 LA COUR . Statuant sur le pourvoi forme dans intérét de la toi a I'initiative de M. le Garde de Sceaux, Ministre de ia Justice, par le Procureur géné prés la Cour d'appel d’Abidjan, contre un arrét rendu le 26 juin par ladite Cour qui ‘@ Condamné N'guessan Kanga pour détournement de derniers publics 4 6 ans d'emprisonnenient et 10 ans d'interdiction des droits civiques. | Sur le moyen unique de cassation pris de la violation de la loi n° 61-2 du2 janvier 1961 en ce la Cour d'appel s'est abstenue de prononcer Ja peine obligatoire d'amende ainsi que celle accessoire d'interdiction de séjour prévues a Varticle 169 du Code pénal au motif que si Ja loi du 2 janvier 1961 est plus douce en ce quelle punit l'infraction de peines correctionnelles, elle est plus severe en ce qu'elle déclare non applicable l'article 463 du code pénal et que seules Jes dispositions plus douces de ladite loi sont applicables aux faites de la cause, alors que les dispositions de la” loi “nouvelle forment un tout indivisible et que, substituant des peines correctionnelies a des peines criminelles, elles était sans que ses diverses” dispositions puissent étre arbitrairement dissociées, applicable en la cause. dans son intégralité ; Vu les dits articles ; r Attendu que la boi du 2 janvier 1961 a substitug aux peines criminelles \ édictées par Varticle 169 du code pénal, tel qu'il était en vigueur au moment ota _éié-commis le détournement de deniers publics retenu contre N'guessan Kanga, les” peines correctionnelles de 5 4 10 s d’emprisonnement, de 360.000 francs d'amende, de 5 ans d'interdiction de séjour et de 10 ans au plus d'interdiction des droits énumérés en l'article 42 du code pénal, et 4 exclu Ja possibilité d'accorder le bénéfice des circonstances atténuantes et du sursis Attendu que lorsqu’en cours de poursuites se produit un changement de législation qui modifie le caractére de l'infraction et édicte une pénalité plus douce; le prévenu doit bénéficier rétroactivement de la loi nouvelle ; que tel est le cas en ce qui concerne la loi du 2 janvier 1961 qui édictant une peine correctionnelle d'un degré inférieur dans échelle des peines a celle prévue par la loi antérieure est par conséquent moins sévére et doit étre seule applicable en Ja cause ; Que lefdispositions qui ne visent que des peines accessoires, l'octroi de circonstances atténuantes et Je sursis ne sauraient faire échec aux principes sus énoncés. . Attendu qu'en admettant le bénéfice des circonstances atténuantes et en ne pronongant pas l'amende obligatoire et la peine accessoire de Yinterdiction de séjour, Ja Cour d’Appel a arbitrairement scindé les dispositions de la loi nouvelle et’ violé les textes visés au moyen. CASSE ET ANNULE, mais seulement dans l'intérét de la loi, et sans renvoi, l'arrét de la Cour d’appel en date du 26 juin 1961. at td Denec n" THEME: Champ Vapplication dela loi pénale Sous thine ds Appl ion de la Jol pénate dans espace, 1° Quand peut-on dire que Minty Dans que commises hot 3° Que jon est commise en Cote d'Ivoire ? la loi pénale ivoirienne peut-elle s'appliquer s du territoire ivoirien 7 faut-il entendre par « droit pénal international » et « droit international pénal »? des infractions Sous theme 2: Application de la loi pénale dans le temps. 1° Qu’est-ce qu'une Joi pénale de fond? 2° Qu'est ce qu'une Joi pénale de forme? 3° Qu’est ce qu'une loi pénale temporaire ? 4° Que faut-il entendre par « dépénalisation » ? 5° Dans quels cas la loi pénale nouvelle s'applique immédiatement aux procés en cours ? Commenter l'article 20 du Code Pénal « Toute disposition pénale nouvelle s’applique aux infractions qui n'ont pas fait l'objet d'une condamnation devenue définitive au jour de son entrée en vigueur, si elle est moins sévére que l’ancienne. Dans Je cas contraire, Ies infractions commises avant l’entrée en vigueur de la disposition pénale nouvelle, continuent, a étre jugées conformément a la loi ancienne. Toute loi prévoyant une mesure de sireté est immédiatement applicable aux infractions qui n’ont pas fait l'objet d’une condamnation devenue définitive méme dans le cas oe Jégislation ancienne prévoyait l’application d’une peine aux lieu et place de la mesure de sdreté », n Quelle signification donner au principe de fa territorialité de la loi pénale ? 2) Qu’est ce qui justifie ce principe de la territorialité ? 3) Comment se fait la localisation des infractions ? 4) Un étranger qui commet un vol au détriment d’un ivoirien au Sénégal, peut-il étre arréte et jugé par les juridictions ivoiriennes ? % Cas pratique Koutoukou, secrétaire a l'ambassade de Céte d'Ivoire prés la République du Mali est un homme sans scrupules. Venu passer son congé_annuel_a Grand-Bassam chez son beau-frére MICHA, un général de brigade, il tisse des liens d'amitie avec BIGMANE, le garde de corps de celui-ci. Le pére de BIGMANE est malade.Koutoukou persuade BIGMANE de ce que MINSE, un féticheur malien de grande renommeée, est apte a guérir en 3 jours, Papa BIGMANE Koutoukou retourne au Mali. BIGMANE ayant égaré Deux jours aprés leur entretien, ses piéces d'identité au cours d'une mission a San-Pédro, confie 150.000F C FA a MICHA en vue de faire venir MINSE en Cate d'Ivoire Le lendemain, MICHA expédie a Koutoukou par Western-Union la somme d'argent 4 lui confiée. Le méme jour Koutoukou appelle BIGMANE pour confirmer avoir regu argent. Papa BIGMANE hospitalisé 4 la Polyclinique Internationale Sainte-Marie, recouvre trois mois plus tard, la santé. Depuis son dernier appel, Koutoukou a rompu tout contact avec BIGMANE Au cours d'une mission 4 la frontigre ivcire malienne, BIGMANE apergoit KoutouFou Kata. un pratiquant des arts martiaux. accompagné de son ami m u siarréte. II s'approche de BIGMANE BIGMANE interpe! territoire ivoirien. Pris par un certain courroux, BIGMANE pointe son arme a feu de service sur Koutoukou. Kata_parvient a donner un impétueux coup de pied 4 la_saignée de BIGMANE Larme tombe Kata s'en empare et lache pied. ll rentre_au Mal el_se ire Dans la foulée des événements. BIGMANE 8S: Cote d iliser Koutoukou Le_30 janvier 2013, le Procureur de la République. si_des fails. veut, dans ses requisitions. refugie a Tan réussit a imm pres le Tribunal_de Plateau_est poursuivre Koutoukou Kata BIGMANE. Ces trois individus viennent vous voir. Conseiltez-les utilement. THEME N° 2: PRINCIPE DE LA NON RETROACTIVITE DE LA LOI I/ Contréle de connaissances 1°) Que signifie le principe de la non rétroactivité de la loi pénale ? 2°) Quelles sont les limites au principe de la non rétroactivité de la loi pénale ? 3°) Comment se fait l’évaluation de la sévérité des lois ? Quelle est la loi applicable en cas de succession de législation ? Par exemple, [infraction est commise sous l’empire d’une premiere loi, assez sévére. Puis, avant son jugement intervient une autre loi, mais cette fois plus douce. Une troisiéme loi plus sévére que la premiére intervient par la suite alors que les faits ne sont ioujours pas jugés. IL/ CAS PRATIQUES Cas pratique 1 Le 1% juillet 2007 a été voté et promulgué une loi, qui aux termes de son article 3 dispose que «est coupable de proxénétisme et puni comme tel d'un emprisonnement de un a cing ans et d’une amende de | million a 10 millions toute personne qui vit sciemment avec une prostituée » En application de cette loi, le t ibunal correctionnel d’Abidjan a condamné Aladji pour délit de proxénétisme comm e 10 décembre 2008 a 5 ans d’emprisonnement ferme et 3 00000 smende Je 20 mars 2010. Ce dernier a +1 de cette déci l de son conseil Maitre ILLAHIRI, our, le lender J Depuis lors. sont intervent \t modifiées la répression du delit de proxenétisme. | 009 définissant le délit de proxénétisme comme étant le fait d’une personne autre que sa descendance vivant sciemment avec une prostituée et qui ne peut prouver qu’elle dispose de revenus propres pour subvenir ses propres besoins. Et une seconde loi, celle du 18 février 2010 qui modifie la répression au niveau de l’amende désormais de 500.000 F a 10.000.000 f. Appréciez les chances de succés de Pappel ? Cas pratique n° 2 Alice, une jeune fille aux meeurs légéres séduit des hommes d’affaires européens de passage en Cote d'Ivoire et filme leurs ébats 4 leur insu qu’elle utilise a des fins de chantage. C’est ainsi que le 10 juin 1996 elle a réussi a filmer un homme d’affaire suisse dans la chambre d’un hétel de Ia place a entrepris de le faire chanter en lui réclamant la somme de 10.000.000 CFA. Sur plainte de ce dernier, Alice est interpellée par la police judiciaire le 20 juin 1996 et déférée au parquet d’Abidjan, puis condamnée par le tribunal corectionne! le 12 iuillet 1996 4 4 ans d’emprisonnement ferme en application d’un? loi spécialement votée le 30 juin 1993 pour réprimer le chaniaye reau Paide de support photographique ou vidéo. a Alice interjette appel du jugement de condamnation au motif que le juge aurait di appliquer une loi intervenue le 1 juillet 1996 qui dépénalise le chantage avec support photographique ou vidéo et qui est entrée en vigueur aprés Yexpiration de la loi du 30 juin 1993, adoptée pour une période de 3 ans dans le cadre de la Iuite contre cette pratique devenue un moyen d’enrichissement de certaines jetnes files. Elle a été déclarée mal fondée par la Cour d’Appel. Qu’est ce qui justifie cette décision de la Cour d’Appel ? Theme : L’interprétation stricte de la norme pénale Bibliographie, Décisions de justice, textes de référence etc., voir séance précédente « Le principe de légalité en droit ivoirien » Texte de référence L'article 13, al. 2 du Code pénal dispose: « Uapplication par analogie d'une disposition pénale & un fait qu'elle n’a pas prévu est interdite » Voir aussi art. 4 et 5 du code civil ivoirien Cas pratique: Affaire Guy Taré et Annie Zette Guy Taré et Annie Zette sont gynécologues et vivent ensembles. lls viennent vous consulter car ils sont tous les deux trés ennuyés par ce qui leur arrive. Guy Taré, alors qu'il était entrain d’ausculter une jeune femme enceinte, a commis une maladresse, qui a entrainé la mort du foetus in utero. Sa patiente est furieuse et veut déposer plainte contre lui pour homicide involontaire en raison du décés de l'enfant qu'elle portait. Annie Zette venait de mettre au monde la petite fille de sa patiente quand elle a, par maladresse, laissé tomber enfant, qui est mort sur le coup. Sa patiente veut, elle aussi, déposer plainte contre elle pour homicide involontaire. Qu’en pensez-vous 2 Controle de comnatysan s 1°) Quelle est kt valeur juridique du principe de la lépalité criminelle 2 D) Le principe de bi légalité s‘impose-t-il au Iégislateur ? ) Quels sont les corotlaires du principe de la lépalité ? 4°) Tous les comportements interdits par la morale ou par a religion constituent- ils des infractions ? 3°) auteur @une interruption aceidentelle de gre homicide invelontaire ° peut-il cive punt pour Dissertation Liinflation des ineriminations et le principe de la Iégalité criminelle 1/ Commentaire de texte Merle et Vituy Traité de droit criminel, n° 158, p. 228 La valeur juridique du principe de la légalité criminelle a été afvirme par Garcon et Garraud avee beaucoup de force: ces auteurs déclarent que la régle «nullum erimen nulla peena sine lege» fait partic du droit public coutumier francais, droit supérieur a a loi elleeméme et auquel il ne peut Stre porté atteinte. Duguit parvient 4 la méme solution en soutenant que la Déclaration des Droits de FHomme a conserve son caractére constitutionnel, avec tous les pringipes qu'elle ctablit, notamment celui de la légalité ; et son point de vue prend plus de foree depuis que . dens fours préambules, les constitutions de 1946 et de 1938 ont solennellemen: irmeé que la déclaration de 1789 garde sa place cminente av ommet de Peat if frangais. Velle est bien en effet, la conclusion a laquelle on doit parvenir ste pring de Ia Iegalité criminelle a une valeur supericur, qui s' mMpose Non sculement wu jugs ou 2 administration mais au igislateur luiaméme, Certaines consequences: dur principe, qui seront décrites ci: de position initiale. dessous, se justifient ¢ entiglement par cette prise Mais il fiut reconnaitre matheureusement, qu'en proctamant te carnete constitutionnel du principe, il est actugllement impossible den tirer Ja conclusion qui serait logique + le pouvoir pour le juge écarter Sventuellement La loi ou te texte qui lui apparait heurter ce principe, par exemple de refuser d'appliquer, att motif dinconstitutionnalité, une loi nouvelle que ses auteurs voud rétroactive. Le contrdle de constitutionalité: par le juge judiciaire n’es organise en France. On peut méme penser qu'il a été Geant expressément par la constitution du 4 octobre 1958, quia erée un Conseil Constitutionnel dont la présence climine, si besoin était, toute intervention judiciaire dans Vappréciation de la constitutionalité des lois. Cette absence de sanction effective ne retire cependant pas au principe sa ur supra-Egale : le principe s’impose au minimum comme une régle de concaite gouvernementale que le pouvoir doit observer avec soin st ck conserver la confiance des citoyens et ne pas creer lui-méme les conditions de sa propre ruine, Comment en effet exiger des ticulivrs le respect de la loi, sik Iévislateur luieméme ne se sent pas lié par des principes supérieurs qui constituen ung veritable limitation de }’Etat ? . ‘ ' La faute intentionnelle Them 1 Lintention ou dol général i Le dol spécial IN. Les modalités du dol Textes de référence Art. (Tous les art, dans lesquels on peut retrouver les mots «sclemment, volontairement, intentionnellent » du CP Ivoirien, A titre d’exemple voir art. 25, Art. 95. al.2. 353 etc.) Fiche n°6 : L’erreur en droit pénal EXERCICE 1 : Résoudre le cas pratique xX Monsieur FARAUD CHRISTIAN! est un tiomme d'affaires tres réputé dans le secteur de ventes des vétements de mode. A cet effet il dispose de divers magasins a travers tout le pays. Lors d'un voyage 8 SAN PEDRO LE 26 mai 2000, il fait la rencontre de mademoiselle FOULARD ANGLINE qui elle aussi, séjournait dans cette localité pour affaires. De retour & Abidjan, apves plusieurs rendez-vous fructueux, ils se mettent ensemble. Trois mois plus tard, monsieur FARAUD CHRISTIAN! épouse mademoiselle FOULARD ANGELINE devant le rnaire de la cornmune de cocody. Et de leur union vont naitre deux enfants respectivement dgés de cing et deux ans. Cing mois aprés la naissance du second enfant, les affaires de monsieur FARAUD CHRISTIAN! connaissent une baisse brutale a tel point qu’il n’arrive plus & honorer ses factures de commandes et ses engagements. Il s'adonne alors alcool et dévient trés violent a ’égard de son épouse. Le couple vivait péniblement cette situation jusqu’au jour ol madame FARAUD lors d'une visite chez une amie a fa Riviera, fait la connaissance de monsieur. GABBANA SERGES, un riche héritier dont les parents auraient fait fortune dans fa filiére café-cacao. Elle tombe amoureuse ue ce dernier et les deux tourtereaux se fréquenteni régulizrerment et discrétement. Leur idylle amoureuse étant devenue trés sérieuse, madame FARAUD décide de quitter son mati pour aller vivre définitivement chez son amant. Pour ce faire, elle introduit le 15 mars 2007 devant le tribunal d’Abidjan plateau une instance en divorce, lequel prononce 6 mois aprés le divorce aux tarts commun des parties. Monsieur FARAUD interjette immédiatement appel de cette décision. Pendant que Tiestance d’appel est en co.srs, elle part rejoindre son arnoureux avec qui elle vit. Monsieur FARAUD CHRISTIAN! trés irrité par cette attitude qu’ll juge déshoncrante, dépose une plainte devant le tribunal u’Abidjan contre son épouse et monsieur GABBANA SERGES pour détit d’adultére et complicité. Inquié te, madame FARAUD qui croyait que son mariage était dissous vient vous voir; elle veut savoir si I'action de son mari contre elle peut aboutir. De son cOté mionsieu GABBANA SERGES prétend qu'il croyait FOULARD ANGELINE divorcée.., Conseiller-les utilement sur leur situation pénale. odo Parv@t de ta cour de carsation frangaise (6 nov, 166.) EXMERCICE Hs Faire te comme La Cour; - Statuant sur le pourvol du Procureur général prés de la Cour d’appel de Po contre Marrét de cette juridiction du 8 janvier 1963, quia prononcé la relexe de x. snlévement sans fraude ni violence d'une mineure de dix huit ans ; ~ vu Ta requete moyen unique de cassation, | Ge Procurpur generat et le némoire en défense ; - Sur violauion de Varticle 356 du code pénal ; Attendu qu'il résulte de Varrét attaqu prononcé fa relaxe de X..., prévenu de l'entévernent sans fraude ni violence d'une Wi de 18 ans, qu’un doute sérieux existe sur le point de savoir st le prévenu 1 connaissance de la mincrite ce 18 ans de leanne Y ... dont Vaspect physique, la mental \ comportement étaient de nature a lui permettre de tenir pour exact I'bge de 1 maitresse lui avait indiqué étre le sien, et alors qu’elle joutssait notoirenes z de ses parents, dune liberté de conduite sans rapport avec te jeune ag réalire; que Harét ajoute qu'il n’apparail pas que X... alt. agi en connaissance of au moment de la perpétration de erreur sur "age de Jeanne Y Séinent intentionnel de infraction n'est F ssus rappelés, que la preuve de intention sion ; qu’en effet, lorsque V'agent aura pu sonne détournée et croire qu’elte était ation de la Cour, qui n’est entachée 1 le moyen nest pas fondé ; - Et quilt n‘ait pas été induiten pas carackérisey = Veslevement ; [que des lors "4 Aiendu qu’en déclarant, pour les motifs ci-de elictuelle faisait déefaut, Varrét a justifié sa déci saisonnablement se tromper sur age de la pers majeure de 18 ans, il n’y a pas délit; que Vappréci d’aucune contradiction, est, 2 ce sujet, souveraine et qu attendu que larrét est régulier en la forme; . > néval, Rejette le pourvei du Procureur ee Théme 1} : Le principe de Ia légalité criminelle I-CONTROLE DE CONNAISSANCES 1-Quelle est la signification du principe de la légalité criminelle ? 2-Quels sont les corollaires ‘du principe de la légalité criminelle ? Que signifient-ils concrétement ? 3-Le déclin du principe de la légalité criminelle 3-Le principe de Ia légalité criminelle s’impose t-il au Iégislateur ? II-DISSERTATION Sujet : Le principe de la légalité criminelle 11I-COMMENTAIRE DE TEXTE Commentez conjointement les articles 2 et 13 du code pénal ivoirien ‘Thame 2 : L’application de la loi pénale dans le temps et dans l’espace I-CONTROLE DE CONNAISSANCES 1-Quelles sont Jes conditions d’ application immédiate de la loi pénale-nouvelle de fond ? . oe 2-Quelle solution le code pénal a-t-il prévu relativement & Vapplication des lois temporaires ? 3-Quelle est Ja solution retenue par le législateur pour Vapplication dans le temps des lois pénales de forme ? , 4-Que signifie le principe de la territorialité de la loi pénale ?Est-il absolu? Il- CAS PRATIQUE Depuis quelques temps, la Cote d'Ivoire est confrontée 4 une escroquerie sans précédant, Des individus mal intentionnés profitent de la naiveté de certains citoyens pour leur extorquer de Vargent. En effet, sous prétexte de faire bénéficier 4 leurs adhérents des taux d’intéréts trés élevés allant de 100 4 300% du placement initial, les maisons de placement de fonds sont le lieu d’une escroquerie 4 grande échelle. Devant le nombre de plus en plus élevé de victimes, l’Etat a décidé de "prendre ses responsabilités". Ainsi le 12 janvier 2009, I’Assemblée Nationale a voté la loi spéciale de lutte contre I’escroquerie dans le cadre des maisons de placement et des établissements assimilés qui est entrée en vigueur le 1*février 2009. »* 42 L’article 1 de cette loi prévoit que toute personne qui est reconnue coupable d’escroquerie danste-cadre-des- maisons de placement et des établissements assimilés sera punie d’une-peine d’emprisonnement de 10 ans et d’une-amende de 20 millions de francs. Cette peine est assortie de la confiscation du matériel informatique et de tout matériel ayant facilité la commission de ’infraction. L’article 2 de ladite loi prévoit que la durée d’application de la nouvelle loi est de six mois 4 compter de Ja date de son entrée en vigueur. ee Le 05 septembre 2009, MAGADINDIN et MOGOH PUISSANT sont appréhendés par la_police-économique ; le premier pour avoir escroqué la somme de 10 millions FCFA & un Vietnamien le 14 janvier 2009 dans maison de placement sise’ A Marcory Zone 4 et le second pour avoir soutiré 4 plusieurs commergants-dansla. commune d’Abobo, une somme de17 millions — FCFA le 22juillet 2009 dans le cadre de sa maison de placement. Tous deux sont condamnés.par Je tribunal correctionnel le 1® octobre 2009 a une peine d’emprisonnent—de—t0—ans et une amende de 20 mil conformément a la loi nouvelle. * MAGADINDIN et MOGOH PUISSANT contestent la décision du tribunal. Qu’en pensez-vous ? Le 15 octobre 2009, ils interjettent appel devant la chambre des appels correctionnels de la cour_d’appel d’Abidjan. La cour rejette leurs recours au motif que la loi nouvelle de procédure entrée en vigueur le 10 octobre 2009 modifie le délai d’exercice-de-la.voie d’appel qui est désormais de_10 jours au lieu de 20 jours comme auparavant. Ils décident alors de saisir la Cour supréme. Quelles sont les chances de succés de cette action ? Commentez l’article 13 alinéa 1 du code pénal suivant : « Le Juge ne peut qualifier d’infraction et punir un fait qui n’est pas légalement défini et puni comme tel. Il ne peut prononcer d’autres peines et mesures de sGreté que celles établies par la loi et prévues pour V'infraction qu’il constate. » I- Répondre aux questions suivantes : 1° Que signifie le principe de légalité ? - — sont les principes dérivés du principe de légalité et en quoi consistent- is 3 Le juge peut-il qualifier d'infraction tout fait contraire Alaloi? a° Que signifie le principe de l’interprétation stricte de la loi pénale ? 5° Dans quel but est-il interdit au juge d’Interpréter de fagon extensive’ la loi pénale? oe 6° Le principe de l’interprétation stricte connait -t-il des limites? Si oul lesquelles ? = 7 ‘ - Exercice écrit. Faites la fiche d’arrét de l’arrét de la Chambre Criminelle du ‘23 juin 1964, Bull.ctim. N° 208 p.448: . os Uy Sur le moyen de cassation pris de Ja violation des art. L.4 et R.137 C.route, et de Yart. 7 de Ja loi du 20 avril 1810, défaut de motifs et manque de base légale... Attendu qu’aucune peine ne saurait étre prononcée, 4 raison d’un fait qui n’est qualifié par Ia loi, ni crime, ni délit, ni contravention; Attendu qu’il résulte des énonciations du jugement, que l’arrét attaqué confirme par adoption de motifs, que, le 10 mars 1962, le prévenu P..., alors qu'il venait de commettre une infraction au Code de la route, a été invité a s’arréter par les gendarmes qui assuraient la police de Ja circulation; que, déférant partiellement aux injonctions de ceux-ci, il leur présenta les piéces afférentes & sa voiture automobile, mais se refusa & leur ouvrir le coffre de son véhicule; que pour avoir ainsi « refusé de se soumettre aux vérifications prescrites par les agents de la force publique », P... s'est rendu coupable ¢ @infraction a Part. L. 4 C.route -seul chef de poursuite ailleurs retenu contre Ii per Ja prévention; Mais attendu qu'en ayant ainsi statu, les juges du fond ont fait une fausse application dudit article et n’ont pas donné une base légale & leur décision; Qu’en effet, Pobligation imposée par art. L. 4 Cxroute 4 toct conéucteur de se soumetire A toutes vérifications prescrites par ledit code et concernant le véhicule ou 12 personne, ne saurait autoriser les fonctionnaires ou agents, chargés de cons-aer les. infrections a la circulation, A exiger sous peine de sanctions pénales Pouvernre Cus coffe d’un véhicule hors le cas d’investigations entreprises dans les formes légates; Et attendu que les faits poursuivis ne sont susceptibles d’aucune quatificatioa pénzle; Par ces motifs : Casse.... dit n’y avoir liew 4 renvoi...~ lil - Exercice en séance de TD Commentez !’article 13 du code pénal ci-dessous = Larticle13:« Le juge ne peut qualifier d’infraction et punir un fait qui n’est pas légalement défini et puni comme tel. Il ne peut prononcer d'autres peines e+ mesures de sfireté que celles établies par la loi prévues pour l’infraction qui constate. L’application par analogie d'une disposition pénale a un fait qu'elle n’a pas prévu est interdite ». EXAMEN DE LINERACTION-1** SESSION -Durdo ; 3. houros Aprs avolr regardé milla at in documontalroa rolatifa au terrorlumy, Bago; Adama; Guou ot Yapi décident do Jouor aux torroristes. La Veilie de ta paque 2014, munis do fusils de chasso, Ils font Irruption dans un bar dancing dans l'optique de kidnappor los fdtards. Mala & four grande surprise, les lieux talent désorts, Furloux, Ils co dirigont vors abattoir, Chemin falsant, ils crolsent Doll , un jouno étudiant qu’ils éussissent a endoctriner au bout d’uno domi-houro. tls lo convainquont de rejoindre leur cause. Sous lour Injonction, Dell accopte do cambrioler une biJouterie en vue do procurer des subsides & four mouvement. IIs lui remettent a cot offet, un do four fusil do chasse qu'il Prend soin de cacher solgneusement en rentrant choz luli; Vopération étant convenue pour le lendemain, Les quatro compéres continuent leur chemin. Gueu se positionne A cent matres de la bouchorio. Il a pour mission de leur signaler tout mouvement suspect susceptible do fos dénoncer. Dago immobilise tous les clients a l'aide de son fusil de chasse. Adama intime ordre & Brahima , le gérant en chargo du coffre- fort de lui en donner le code. Brahima résiste pendant une dizaino de minutes avant de le lui dicter. 1 !'abat quand méme froidement. Adama en communiquant le code a Yapi a dO se tromper car malgré mainte: tentatives, le coffre n’a pu s’ouvrir. Pendant que Dago, était las e distrait, un des clients immobilisés parvient 4 envoyer un SMS alertan la police. Quant a Deli, A Paube du jour convenu pour lopération, Il fait ui accident cardio-vasculaire auquel il succombera quelques heures plu tard. Les quatre compéres sont arrétés et poursuivis. 4-Qualifiez les faits qui leur sont reprochés 2-Préciser en quelle qualité chacun est poursulvi 3-Ont-ils des chances d’échapper & une condamnation pénale pour « kidnapping » ? é- Quel est leur sort péna! pour tous les falts qui ont eu lieu & boucherie? SUJET : CAS PRATIQUE Alain, un jeune informaticien ivoirien, vient de recevoir une offre d'emploi apres presque cing ans de chomage. Une société francaise de vente de matériels informatiques représentée a Abidjan lui propose de diriger une de ses succursales au Tchad. Le contrat de travail d’Alain est signé ‘dans les locaux de la succursale d’Abidjan. Alain part alors pour le Tchad. Mais une fois arrivé dans ce pays, Yenthousiasme d’Alain fait place au découragement. Peu de distractions sont offertes dans ce pays. a un étranger. Pour tromper son ennui, Alain passe alors son temps a regarder des sites pornographiques sur sa connexion internet du bureau ; il va méme jusqu’a y télécharger des films qu'il revend clandestinement. Alain ne renonce a cette mauvaise pratique que lorsqu'il est surpris un jour non ouvrable dans son bureau en pleine opération de téléchargement, par son compatriote Robert que la succursale d’Abidjan a envoyé en mission de verification au Tchad. Alain s‘attend a étre dénoncé par son collégue auprés de ses patrons mais celui-ci ne dit rien, une fois de retour a Abidjan. {lui téléphone quelques jours plus tard pour lui proposer un marché contre son silence. Robert demande a Alain d’établir un faux état de ses besoins en matériels de bureau et d’en passer commande auprés de la succursale d'Abidjan ou se trouve le Directeur ‘Administratif et Financier de la sociéte. Lorsque les matériels seront livrés a la succursale du Tchad, il devra les remettre a un certain Dominique qui se trouve dans une ville de la République Centrafricaine faisant frontiére avec le Tchad. Ce dernier se chargera alors de les revendre et de partager Ie prix entre eux. Alain, motivé davantage.par sa cupidité que par la crainte de perdre son emploi, accepte cette proposition. ; i _contacte alors Madeleine, l'assistante du Directeur Administratif et Financier de la succursale d'Abidjan qui est son amie et lui remet l'état de ses besoins. Celle-ci, estimant qu'ils sont anormalement excessifs, rejette la commande. Mais Alain lui explique tout de I'arrangement avec Robert en se gardant toutefois de dire qu’ll tirera également profit de l'opération. Prise de pitié pour son ami et craignant qu'il ne perde son emploi si Robert venait a le dénoncer, Madeleine accepte de passer la commande des matériels sollicités par Alain et demande méme au fournisseur de les livrer de toute urgence. Une fois les marchandises regues, Alain les achemine vers le nommé Dominique qui les revend immédiatement et remet @ chacun d’eux la part qui lui revient. Cependant, gagnée par le remord ou n’ayant sans doute pas eu droit 4 une part du butin, Madeleine dénonce Alain et Robert aupreés de son patron qui saisit 4 son tour la Direction de la Police Economique. 1 Analyser les problémes juridiques posés par le présent cas pratique. Commentaire d’arrét Cass. Ass. Pléniére, 29 juin 2001 La Cour, Attendu que le 29 juillet 1995 un véhicule conduit par M. Z... a heurté celui conduit par Mme X..., enceinte de six mois, qui a été blessée et a perdu de suites du choc le foetus qu’elle portait ; que L’arrét attaqué (Metz, 3 septembre 1998) a notamment condamné M. Z... du chef de blessures involontaires sur la personne de Mme X..., avec circonstance aggravante de conduite sous l’empire d’un état alcoolique, mais V’a relaxé du chef d’atteinte involontaire la vie de l’enfant 4 naitre. Attendu qu’il est fait grief a l’arrét attaqué d’avoir ainsi statué, alors que, d’une part Particle 221-6 du Code pénal réprimant le fait de causer la mort d’autrui n’exclut pas de son champ d’application l’enfant a naitre et viable, qu’en limitant la portée de ce texte 4 l’enfant dont le coeur battait 4 la naissance et qui a respiré, la cour d’appel a ajouté une condition non prévue par la loi, et alors que, d’autre part, le fait de provoquer involontairement la mort d’un enfant 4 naitre constitue le délit d’homicide involontaire dés lors que celui-ci était viable au moment des faits quand bien méme il n’aurait pas respiré lorsqu’il a été séparé de la mére, de sorte qu’auraient été violés les articles 111-3, 111-4 et 221-6 du Code pénal et 593 du Code de procédure pénale ; Mais attendu que le principe de la légalité des délits et des peines, qui impose une interprétation stricte de la loi pénale, s’oppose 4 ce que l’incrimination prévue par Varticle 221-6 du Code pénal, réprimant "homicide d’autrui, soit étendue au cas de V’enfant 4 naitre dont le régime jusidique reléve de textes particuliers sur l’embryon ou le foetus ; D’oi il suit que l’arrét attaqué a fait une exacte application des textes visés par le moyen ; Par ces motifs : Rejette le pourvoi. Theme: Le degré de réalisation de l’infraction pondre aux questions suivantes : Quand dit-on que l’infraction est consommée ? L’échec dans |’entreprise criminelle : présentez et commentez les différents cas de figure. A quelles conditions la tentative est-elle punissable ? . Qu’entend-t-on par « tentative de complicité » ? L’infraction impossible est-elle punissable en droit ivoirien ? yaeene Il- Résoudre le_cas suivant (A traiter par écrit) : \Dans un café de la place, ALBERT, un puissant et sinistre homme d'affaires, fit la connaissance de - BERNARD, un importateur en Céte d'Ivoire de véhicules, putomobiles neufs et doccasion. ALBERT. commanda avec lui, deux véhicules de grand standing et lui versa la somme de 15.000.000 FICFA comme acompte sur le prix d’achat des véhicules. Aprés deux semaines de vaine atterite, ALBERT «téléphona & BERNARD pour lui réclamer les véhicules commandés. “ : ~ ALBERT se voyant victime d'abus de confiance, décida de lui régler personnellemient son compte, non sans en avoit parlé & son ami CLAUDE. Pour parfaire son projet crimittel ALBERT loua les > services du redoutable gangster a la retraite, JOHN Le Tueur, d’Abobo derriére rails, bien connu dans le milieu du crime organisé. Pour éviter que CLAUDE ne fasse avorter son opération a laquelle il tenait tant, ALBERT pris la décision de I'éliminer physiquement lui-méme. Muni d’un poignard & triples lames torsadées, il se dirigeait vers le domicile de CLAUDE lorsqu’il fut interpelé par deux agents de police a qui CLAUDE avait vendu la méche du projet du meurtre sur la personne de BERNARD. Pendant ce temps, JOHN Le Tueur, qui avait regu la somme d'un million de Francs pour le prix de son intervention, était déja au domicile de BERNARD. Ayant surpris celui-ci dans sa salle de bain, il appuya sur la gachette de ‘son arme, avant de se ¥endre compte que celle-ci était rouillée. tALBERT, BERNARD et JOHN alias fe Tucur sont arrétés et vous, étudiants de la licence 2 de Université Félix Houphoutt Boigny, étes ssisis du dossier de cette affair Traitez au choix l'une des deux épreuves suivantes : Epreuve théorique : Theme : les degrés de participation a l'infraction, Epreuve pratique : Traitez le cas pratique suivant : Trois litres « d'eau vive » par jour ont fini, depuis sa séparation d’avec SUZI, son amante, par modifier le comportement de YAPI; ce qui faisait dire & certains quil a perdu Yintégrité de ses facultés mentales et a d'autres, quill se faisait passer pour fou, pour mieux préparer sa vengeance contre ATSAIN qui est a la base de sa rupture d’avec SUZI. Son ami SEKA, jeune homme trés élégant dont le succés auprés des jeunes filles est localement connu, est trés amer. II doit maintenir sa garde robe au parfum de la mode et, ces derniers temps, les moyens lui font cruellement défaut. Il lui faut en trouver, et lidée lui vient de se rapprocher de son ami de toujours YAPI. Ce dernier lui suggére de s‘associer 4 BAMBI, un caid bien connu du milieu du crime d’Abobo devant-rails, pour monter le plan d’attaque du magasin de « prét-a-porter » de ATSAIN. BAMBI !eur donne toutes les instructions nécessaires et leur procure deux pistolets mitrailleurs, un pied-de-biche et un poignard. Le jour suivant, YAPI, SEKA et son neveu ASSI, un éléve qui vient d’avoir ses seize ans, attaquent le magasin de ATSAIN quils laissent mort, égorgé sur les lieux et s’enfuient avec sept costumes et plusieurs paires de chaussures. , x eux trie-lores, at uge, et “faut de Paw, our mon respect ¢ 15 explicctions et clare air fourn: Anit: ar la gerdarmeric maitr. de son véhicule, - MBI se perd dan instruc cons et matériels 8 VPL et SEKA pour vc-.1 ATSAIN ct non pou te tucr. KA ct ASSI. Elle apprend que YAPI Poursuivant ses recherches ta gendarmerie artéte SE vient d’ctre admis a Vhépital psychiatrique de Bingerville. YAPI sorti d’hdpital, SEKA, ASSI ct BAMBI sont déférés devant le de meurtre, du délit de vol et des deux Un mois apres ces faits, t le non respect des feux tricolores. Juge d'instruction pour répondre du crime contraventions, a savoir le défaut de maitrise € Analysez la situation pénale de chacun deux. SUJET: La suppression de la responsabilité pénale. wveess ésoudre le cas suivant : Depuis quelques mois, DIGBEU a entendu parler des hauts méfaits de la bande de GRODUR. Il réve ‘dintégrer celle-ci, mais sait quil devra subir des épreuves initiatiques. Il rencontre GRODUR, le chef de la bande. La volonté de DIGBEU dintégrer sa bande est une occasion révée pour GRODUR qui cherche un moyen de laver son honneur depuis qu’ll a découvert une lettre d'amour adressée 4 sa femme par un commergant prospére, prénommé THUNE. GRODUR est convaincu que sa femme a une liaison adultérine avec ce dernier. Dévoré par fa vengeance, il projette de piller le magasin de M. THUNE. Pour accomplir ce pillage, GRODUR voit en DIGBEU un allié parfait. Il tui propose’ alors dintégrer sa bande a la condition que DIGBEU dérobe une partie du stock “ magasin. DIGBEU accepte. = oo GRODUR lui donne Vadresse du magasin et lui indique a heures le service de sécurité effectue des rondes, Il faut préciser que, en prévision de la réalisation de si vengeance, GRODUR avait procédé une reconnaissance des lieux. EXERCICE |: Contréle de connaissances 1/ Quelles sont tes principales attributions de a ¢ harbre dareisation # 2/ Quels sont tes critéres de competence teriitoriale di procunear des be République ? 3/ Quelle difference fondamentale taltes-vous entre Fenquéte prsliminatre et Venquéte de flagrance ? 4/ Le procureur de la République et le procurcur Géndral pros la Cour Mapped sont tous membres du ministdre public, Ontlls tous tes deux a qualité q'officier de police judiclaire ? Justiflez votre réponse, 5/ Quel est le délai de prescription de action civile mise en mouvement dans le délai de laction publique née d'un deélit et quia donne teu a une condamnaticn pénale définitive ? EXERCICE Il: Résoudre les cas pratiques suivants 1/ au cours d’un braquage, TONY dgé de 18 ans révolus, quia la gachette facile, atteignait mortellement le vigile de la résidence du couple BOITRIN, qui tentait de repousser l'attaque. Pris de panique, TONY s’emparait de force du véhicule d’un voisin de quartier qui rentrait du service pour échapper aux représailles des riverains, Roulant en trombe, it percutait un étudiant qui traversalt la voie publique. Grace a la ténacité de quelques passants, TONY qui tentait de prendre Ja fuite fut appréhendé et conduit au commissariat le plus proche. Déféré plus tard au parquet, le procureur de la République requérait l’ouverture d'une information judiciaire pour Jes faits de meurtre, tentative de vol aggravé, nn ° a

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