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déca da 101 = 10
Exemples :
1 Gm = 1 × 109 m = 1 000 000 000 m
1 Gm² = 1 Gm × 1 Gm = 109 m × 109 m = 1018 m2 (extrêmement rare)
1 nm = 10-9 m
1 nA (nanoAmpère) = 10-9 A
1. Généralités
La longueur est une grandeur attribuée aux lignes. Ces lignes peuvent être composées de segments ou de
courbes.
La longueur d’une ligne fermée s’appelle son périmètre.
Pour un cercle, on dit indifféremment : périmètre d’un cercle, longueur d’un cercle ou circonférence d’un
cercle.
Chaque unité, du kilomètre au millimètre, est 10 fois plus petite que celle qui la précède dans le tableau.
• Il peut être utile de connaître une unité utilisée en astronomie : l’année lumière (a.l.) qui équivaut à la
distance parcourue par la lumière en une année, soit environ 9,46 × 1012 km.
B. Changement d’unités
Quand on change d’unités pour mesurer une longueur, ce n’est pas la longueur qui change mais sa mesure.
Ainsi, on peut parfaitement écrire 30 cm = 0,3 m = 3 dm = 300 mm.
—Par calculs
Il faut essayer de déduire ou calculer cette mesure à partir des données du problème. Il faut parfois
utiliser les propriétés des triangles ou quadrilatères particuliers, il faut parfois faire intervenir les
théorèmes connus ou la trigonométrie, ou calculer directement à partir de formules, dont nous vous
donnons la liste à retenir (paragraphe 3).
Dans le souci d’harmoniser les divers systèmes de mesures en vigueur sous l’Ancien Régime, l’Académie des sciences proposa le
1
mètre comme unité de mesure de longueur en 1791. Il était défini comme le dix millionième du quart du méridien terrestre. Cette
unité devint obligatoire en 1840.
3. Formules
A. Rappel de quelques mesures obtenues en utilisant le théorème de
Pythagore
Si le côté d’un carré mesure a, sa diagonale mesure a√2 avec la même unité.
a√3
Si le côté d’un triangle équilatéral mesure a, sa hauteur mesure avec la même unité.
2
D. Circonférence de la Terre
• Dans les programmes de mathématiques du cycle 4 (B.O. n° 30 du 26 juillet 2018), il est mentionné que
« les élèves doivent disposer de références concrètes (savoir, par exemple, que la circonférence de la
Terre est environ 40 000 km) ».
• On peut également retrouver ce résultat par le calcul.
Exemple
– Sachant que le rayon de la Terre est 6 371 km, déterminer la circonférence de l’équateur.
— Donc, à un angle de 1° correspondrait une longueur d’arc égale à 2πR et à un angle α correspond
une longueur d’arc égale à α 2πR .
360
360
La formule n’est pas à connaître, mais la démarche est à retenir. Elle est analogue pour calculer
l’aire d’une portion de disque.
5. Notion de distance
DÉFINITION
—Propriété
Si l’on considère toutes les lignes de l’espace dont les extrémités sont A et B, elles ont toutes une
longueur supérieure ou égale à AB. On a en particulier ce que l’on appelle l’inégalité triangulaire :
d(A,B) ≤ d(A,C) + d(C,B) ou AB ≤ AC + CB, quels que soient les trois points A, B et C.
L’inégalité est stricte, sauf si A, B et C sont alignés avec C entre A et B. En langage courant, on dit :
« la ligne droite est le plus court chemin d’un point à un autre ».
C A
B C
A
C
B
B
A
𝒟’
DÉFINITION
• Par un point M extérieur à une droite 𝒟, on peut mener une seule droite 𝒟’
M
perpendiculaire à 𝒟.
Soit H le point d’intersection de 𝒟 avec 𝒟’.
N
𝒟
• On appelle distance de M à 𝒟 la mesure de la longueur de [MH].
H
—Propriété
𝒟, alors leur longueur est supérieure ou égale à MH. En particulier, on a MH ≤ MN. L’inégalité est stricte
Si l’on considère toutes les lignes du plan dont une extrémité est M et l’autre un point N quelconque de
1. Généralités
A. Définition
DÉFINITION
• L’aire est une grandeur(1) attribuée aux surfaces (régions) du plan. Toute surface occupe une étendue ;
cette étendue est ce qu’on appelle « l’aire ». Les mots « aire » et « superficie » sont synonymes en
mathématiques.
• Dans le plan, les seules surfaces que nous allons considérer seront composées d’une seule région
ou d’un nombre fini de régions délimitées chacune par un nombre fini de lignes fermées.
F G
D C 4 cm I J
Les aires de ces trois figures sont toutes égales à 4 cm2, mais les trois surfaces ne sont pas égales
entre elles, elles ne sont même pas superposables.
A. Unités
• Voici la liste des unités les plus usitées du système métrique.
• Chaque unité est 100 fois plus petite que celle qui la précède dans le tableau.
Cette tournure que nous adoptons parce qu’elle est très courante, est moins rigoureuse que la précédente, car la mesure est un
2
nombre et « a u » représente une grandeur, a fois la grandeur u.
√2 cm
1 cm 2 cm 2 cm
B. Changement d’unités
• Quand on change d’unités pour mesurer une aire, ce n’est pas l’aire qui change mais sa mesure.
Ainsi, on peut parfaitement écrire :
30 cm2 = 0,003 m2 = 0,3 dm2 = 3 000 mm2
• Plus l’unité choisie est petite, plus le nombre qui exprime la mesure augmente, mais l’aire ne change pas.
√2 cm
A B A B
H C H C
1 cm
G D G D
F E F E
– La décomposition de l’octogone en cinq carrés et quatre triangles isocèles rectangles permet d’en
calculer l’aire :
Mescm2 (Aire de l’octogone) = 5 + 4 × 0,5.
L’aire de l’octogone est égale à 7 cm2.
N L N L
M S R
M
taire. Supposons que la surface 𝒮 soit dessinée sur du papier quadrillé à mailles carrées. L’unité
— Donnons un exemple de procédé que l’on rencontre dans la plupart des manuels de l’école élémen-
𝒫1, dont le contour suit les lignes du quadrillage, intérieure à 𝒮 et qui s’en approche le mieux possible.
d’aire choisie u est l’aire d’une maille carrée du quadrillage. On peut trouver une surface polygonale
De même on peut trouver une surface polygonale 𝒫2, dont le contour suit les lignes du quadrillage,
extérieure à 𝒮 et qui s’en approche le mieux possible.
Contour de 𝒮
Contour de 𝒫2
Contour de 𝒫1
l’aire de 𝒮.
quadrillage est petite, plus l’encadrement est serré, meilleure est l’approximation de la mesure de
Carré
c² c est la mesure de la longueur du côté.
Triangle rectangle
c1 × c2
2 c1 et c2 sont les mesures des longueurs
La formule ci-dessous peut des deux côtés de l’angle droit.
aussi être utilisée.
Triangle
b est la mesure de la longueur d’un
b× h côté.
2 h est la mesure de la hauteur corres-
pondant à ce côté.
Parallélogramme
b×h
b est la mesure de la longueur d’un
côté.
Cette formule peut être h est la distance des deux côtés
aussi utilisée pour un correspondants.
losange.
Losange
D× d
2 D et d sont les mesures des longueurs
Cette formule peut être des deux diagonales.
utilisée pour un carré.
Trapèze
(B + b) × h B et b sont les mesures des longueurs
2 des bases, h est la distance des deux
bases.
Disque
π R2 ou π D
2
R est le rayon.
4 D est le diamètre.
𝒟
Ainsi :
A1 A2 A3 A4
B C
Les points A1, A2, A3, A4 sont tous sur une droite 𝒟 parallèle à (BC). Ils sont tous à la même distance de (BC).
Donc, les hauteurs issues de A1, A2, A3, A4 dans les triangles A1BC, A2BC, A3BC, A4BC ont la même mesure h.
Comme ces triangles ont une base commune, [BC], tous les triangles A1BC, A2BC, A3BC, A4BC ont la même
aire.
1. Généralités
A. Définition
DÉFINITION
• Le volume est une grandeur attribuée aux solides de l’espace. Plus un solide « occupe de l’espace »,
plus son volume est grand.
• La capacité d’un récipient, grandeur étudiée à l’école élémentaire, est le volume de l’intérieur du
récipient.
A. Unités dérivant du m3
• Voici la liste des unités les plus usitées concernant les volumes :
• Chaque unité est 1 000 fois plus petite que celle qui la précède dans le tableau.
• On dit souvent qu’un cm3, c’est un cube de 1 cm de côté.
Cette phrase est maladroite. Elle laisse à penser que l’unité de volume, ici le cm3, est un solide de forme
cubique. Il vaut mieux dire « 1 cm3, c’est le volume d’un cube de 1 cm de côté » et ne pas oublier qu’un
cm3, c’est aussi le volume des divers solides dessinés ci-après.
0,5cm
1 cm
1 cm 1 cm 1 cm 1 cm
• Dans le commerce du bois, une autre unité est parfois utilisée, il s’agit du stère (st). Un stère est la
quantité de bois entassé correspondant à un volume extérieur de 1 m3.
• Chaque unité est 10 fois plus petite que celle qui la précède dans le tableau.
Attention aux conversions entre les unités des deux systèmes.
Il faut retenir que 1 m3 est égal à 1 000 L, ou que 1 dm3 est égal à 1 L, ou que 1 cm3 est égal à 1 mL.
—Polyèdres
Mesure
Solides Signification des lettres
du volume
Parallélépipède rectangle
Cube
Prisme droit
Prisme oblique
Pyramide
Boule
Cylindre de révolution
V = πR2 × h
R est la mesure du rayon de la base ; h est la mesure
d’une génératrice.
Cylindre oblique
Cône de révolution
V = 1 π R2 × h
R est la mesure du rayon de la base et h celle de la
3 hauteur.
Cône quelconque
— Pour trouver la mesure du volume du tétraèdre ABCD, on est embarrassé car les hauteurs sont
inconnues. La solution consiste à remarquer que ce tétraèdre se décompose en deux pyramides de
mêmes dimensions AIDB et AIDC de base ADI et de hauteurs respectivement [BI] et [CI].
En effet, les triangles ABC et DBC sont isocèles respectivement de sommet principal A et D.
Donc, (BC) est perpendiculaire aux droites (AI) et (DI), donc au plan (AID).
— Le triangle ADI est isocèle avec I comme sommet principal, donc [IJ] est la hauteur issue de I dans
ce triangle.
— Donc, la mesure en cm3 du volume de ABCD est égale au double de la mesure en cm3 du volume de
AD × IJ × BI
2
AIDB, soit 2 × .
3
On a AD = 6 cm ; IJ = 4 cm ; BI = 3 cm. Donc, le volume du tétraèdre ABCD est égal à 24 cm3.
AB = CD = EF = GH = 2 cm et BC = DE = FG = HA = √2 cm.
longueur, de base octogonale ABCDEFGH tel que :
Les quatre arêtes [AB], [CD], [EF], [GH] sont incluses dans les côtés d’un carré MNPQ de 4 cm de
longueur.
Or × π × 6 = × π × (4 × 1,5) × π × 43 × 1,53.
3
4 3 4 3= 4
3 3 3
En conclusion, en passant de S à S’, les dimensions sont multipliées par 1,5, l’aire est multipliée par 1,52
et le volume est multiplié par 1,53.
—Exemples
• Deux cubes quelconques sont semblables.
Deux polyèdres réguliers quelconques ayant le même nombre de faces sont semblables.
Deux sphères quelconques sont semblables.
— Considérons deux cylindres de révolution ou deux cônes de révolution de rayons R et R’, de hauteurs
h et h’ respectivement.
R h
Si , = alors ces cylindres et ces cônes de révolution sont semblables.
R' h'
— Considérons deux prismes de bases ℬ et ℬ' semblables et de hauteurs h et h’.
Si le rapport entre les dimensions de ℬ et ℬ' est égal au rapport entre h et h’, alors les deux prismes
sont semblables.
— Considérons deux pyramides de bases ℬ et ℬ'semblables et de hauteurs h et h’.
Si le rapport entre les dimensions de ℬ et ℬ'est égal au rapport entre h et h’, alors les deux pyramides
sont semblables.
—Contre-exemples
• Premier contre-exemple
�
— Considérons le prisme droit ABCDD’A’B’C’ tel que toutes ses arêtes mesurent 2 cm et tel que l’angle
BAD soit égal à 80°.
�
— Considérons le prisme droit EFGHH’E’F’G’ tel que toutes ses arêtes mesurent 4 cm et tel que l’angle
FEH soit égal à 10°.
Bien que toutes les mesures des arêtes de EFGHH’E’F’G’ soient le double de celles de ABCDD’A’B’C’,
on ne peut pas dire que ces deux prismes sont semblables.
5 × 5 × √3
— Aire du triangle SAB.
25√3
Elle est égale à AB × SH , soit 2 cm2, soit cm2.
2 2 4
— Aire latérale de la pyramide SABCD.
Donc, l’aire totale de la pyramide SABCD est égale à 25�1 + √3� cm2.
À l’aire précédente, il suffit d’ajouter l’aire de la base, égale à 25 cm2.
dont le côté mesure 5 cm). Il vient en reportant ces valeurs dans l’égalité, 52 = � � + SO2.
2
5√2 2
2
5 5√2
√2
25 – 25 × 2 = SO2 , donc SO2 = 25, d’où SO = = cm.
4 2 2
2h 2 2h3√2
e carré k2 de ce rapport est égal à
L . Le cube k3 de ce rapport est égal à .
25 125
2h2
— L’aire du carré A’B’C’D’ est égale à k2 fois l’aire du carré ABCD, soit 25 × cm2, soit 2h2 cm2.
25
— L’aire totale de la pyramide SA’B’C’D’ est égale à k2 fois l’aire totale de la pyramide SABCD, soit
× 25�1 + √3� cm2, soit 2�1 + √3�h2 cm2.
2h2
25
— L’aire latérale de la pyramide SA’B’C’D’ est égale à k2 fois l’aire latérale de la pyramide SABCD, soit
× 25 × √3 cm2, 2h2√3 cm2.
2h2
25
— L’aire latérale du tronc de pyramide ABCDA’B’C’D’ est égale à l’aire latérale de la pyramide SABCD
diminuée de l’aire latérale de la pyramide SA’B’C’D’, soit 25 × √3 – 2h2√3 cm2, soit�25 – 2h2�√3 cm2.
— L’aire totale du tronc de pyramide est égale à l’aire latérale du tronc augmentée de l’aire de ses deux
bases ABCD et A’B’C’D’, soit�25 – 2h2�√3 + 25 + 2h2 cm2 ou 25�1 + √3� + 2h2 �1 – √3� cm2.
2h3√2 125√2
— Le volume de la pyramide SA’B’C’D’ est égal à k3 fois le volume de la pyramide SABCD,
2h3
soit × ou cm3.
125 6 3
— Le volume du tronc de pyramide est égal à la différence des volumes des deux pyramides SABCD et
125√2 2h3
SA’B’C’D’, soit – cm3.
6 3
Remarque
Le fait que les deux pyramides SABCD et SA’B’C’D’ sont semblables résulte du fait que les plans
contenant les bases sont parallèles et du théorème de Thalès.
1. Généralités
A. Définition
DÉFINITION
L’angle est une grandeur (1) attribuée aux secteurs du plan, régions délimitées par deux demi-droites
de même origine(2).
A. Unités
L’unité utilisée dans ce cours est le degré ; son abréviation est °.
Pour les angles dont la mesure en degrés n’est pas un nombre entier, on peut utiliser deux notations.
— La notation décimale, par exemple 23,6° ; 13,18°.
— La notation sexagésimale, par exemple 23° 12′ 43″, ce qui se lit « 23 degrés 12 minutes 43 secondes ».
On a les égalités suivantes : 1° = 60′ = 3 600″ ;
1′ = 60″.
A. Généralités
• La durée est une grandeur attribuée aux phénomènes, aux événements qui se déroulent dans notre vie,
dans notre environnement.
• Pour comparer les durées de deux phénomènes, il y a deux cas théoriquement simples :
– si les deux phénomènes débutent en même temps, le plus long est celui qui s’achève en deuxième ;
– si les deux phénomènes s’achèvent en même temps, le plus long est celui qui a débuté en premier.
• Dans les autres cas, on compare le plus souvent leurs mesures.
— Pour cela, il faut disposer d’un étalon de durée, c’est-à-dire, d’un phénomène qui se déroule toujours
avec la même durée et qui puisse se reproduire indéfiniment.
— Ce phénomène peut être naturel – la rotation de la Terre autour de son axe, la révolution de la Terre
autour du Soleil – ou artificiel, créé par l’homme, comme par exemple l’oscillation d’un pendule
entretenue par des poids dans une horloge. Les premières civilisations dont les connaissances
en astronomie étaient parfois assez développées, ont pour la plupart défini les unités de durées à
partir de l’observation de phénomènes comme le passage du Soleil dans le plan méridien d’un lieu,
les phases de la Lune, les équinoxes de printemps, phénomènes qui se reproduisent à intervalles
réguliers respectivement d’un jour, d’un mois (en fait environ 29,5 jours) et d’un an.
— Malheureusement, à cause du caractère elliptique de l’orbite terrestre, de l’inclinaison de son axe
par rapport au plan de son orbite, du fait aussi que la direction de cet axe varie un peu au cours des
siècles, les périodes des phénomènes observés ne sont pas rigoureusement constantes. L’unité de
base pour la mesure des durées, la seconde, est actuellement définie à partir de phénomènes se
passant au niveau des électrons de l’atome de césium.
• On remarque qu’en dessous de la seconde, la logique est décimale alors qu’au dessus, les équivalences
obéissent à un principe sexagésimal jusqu’à l’heure.
• Au-delà du jour et de la semaine qui sont des multiples fixes(3) de la seconde, on a coutume d’utiliser le
mois, l’année, le siècle comme autres unités, mais celles-ci sont variables.
— Les mois à 31 jours sont janvier, mars, mai, juillet, août, octobre et décembre.
— Ceux à 30 jours sont avril, juin, septembre et novembre.
— Le mois de février compte 29 jours ou 28 selon que l’année est bissextile ou non.
— Sont bissextiles les années des centenaires multiples de 400, donc 2000, 2400, 2800 mais pas 1900,
2100, 2200.
— Parmi les années autres que celles de ces centenaires, sont bissextiles les années multiples de 4,
donc 1996, 2004, 2008 mais pas 2002, 2003, 2005.
Certaines journées ont 23 h ou 25 h quand nous passons de l’heure d’été à celle d’hiver ou réciproquement, mais le jour comme
3
unité de durée équivaut à 24 h.
Sources de ces informations : L’encyclopédie Hachette 2000, DVD Rom ; J-C. Carrega, Temps et périodes, in Revue de l’Association
4
des Professeurs de Mathématiques de l’Enseignement Public, n° 443, nov. - déc. 2002.
Calculs Interprétation
647 318 = 60 × 10 788 + 38 647 318 s = 10 788 min + 38 s
10 788 = 60 × 179 + 48 10 788 min = 179 h + 48 min
179 = 24 × 7 + 11 179 h = 7 j + 11 h
Conclusion : 647 318,5 s = 7 j 11 h 48 min 38,5 s.
c. Trouver l’écriture en jours, heures, minutes, secondes d’une durée donnée sous forme décimale
– Soit la durée 53,14 h.
– On peut déjà chercher les nombres de jours entiers et d’heures entières en divisant 53 par 24.
– On obtient 53 h = 2 j 5 h.
– On convertit 0,14 h en secondes en multipliant 0,14 par 3 600, on trouve 504 s, durée que l’on
convertit en minutes et secondes. On trouve 504 s = 8 min 24 s.
Conclusion : 53,14 h = 2 j 5 h 8 min 24 s.
d. Trouver l’écriture sous forme décimale d’une durée donnée en jours, heures, minutes et secondes
– Soit la durée 3 j 2 h 27 min 34,15 s à exprimer sous la forme d’un nombre décimal d’heures.
– Comme 3 j = 72 h, la partie entière du nombre cherché est égale à 72 + 2 soit 74 h.
1 34,15
– Par ailleurs, on sait que 27 min = 27 × 1 h = 27 h et que 34,15 s = 34,15 × h= h.
60 60 3 600 3 600
34,15
– Donc 3 j 2 h 27 min 34,15 s = 74 h + 27 h + h.
60 3 600
– Nous calculons la partie fractionnaire en prenant 3600 comme dénominateur commun.
34,15 27 × 60 + 34,15 1 654,15
– Il vient 27 + = soit ce qui vaut 0,459 486 1…
60 3 600 3 600 3 600
Conclusion : 3 j 2 h 27 min 34,15 s = 74,46 h (valeur arrondie au centième d’heure près).
2h 37 s
+1h 59 min 46 s
3h 59 min 83 s
Comme 3 h 59 min 83 s = 3 h 60 min 23 s = 4 h 23 s,
il en résulte que 2 h 37 s + 1 h 59 min 46 s = 4 h 23 s.
D C
A B
F G H
A B C
E H
— Se déplacer sur la surface du cube ou sur son développement
n’allonge pas les trajets. K
F G
Pour aller de a à h sur le patron, le plus court est d’emprunter
D C
J
A B
En conclusion, sur le cube, il n’y a pas de trajet plus court que celui qui consiste à suivre la ligne brisée
AIH, I étant le milieu de [GB].
Il y a d’autres trajets aussi courts, nous avons représenté la ligne brisée AKH (K est le milieu de [FG]) et
la ligne brisée AJH (J est le milieu de [BC]).
Il y en a d’autres passant par les milieux de [EF], [ED] ou encore [DC].
Tous ces trajets ont la même longueur.
En aplanissant la surface latérale, nous obtenons une surface 𝒮, délimitée par deux segments [sa]
– D’autre part, supposons que nous découpions la surface latérale du cône, le long de [AS].
– Donc �
cette égalité est préservée : M devient m et nous avons sm = a pour tout point m de la ligne aa'.
Comme cet arc est obtenu en développant le cercle 𝒞, il en résulte que la longueur de �
aa' est un arc de cercle de rayon a.
à la longueur du cercle 𝒞.
aa' est égale
– La longueur de l’arc �
mesure de la longueur d’un arc de cercle.
aa' est égale d’une part à la longueur du cercle 𝒞 et d’autre part à la propor-
tion α de la longueur du cercle de rayon a.
360
— Application : a = 5 cm ; R = 3 cm ; α = 360 × 3 = 0,6 × 360 donc α = 216°.
a
Les figures ci-dessus sont à l’échelle 1/2, mais cela ne change pas la valeur de α.
5
C’est bien le cas sur la figure : R = 1,5 cm, R’ = 7,5 cm, α = 72°.
360 R'
SAO ou �
• Recherche de la mesure des angles � ASO .
En général, une telle recherche ne sera pas proposée dans les exercices du concours, car elle suppose
des connaissances en trigonométrie.
L’application suivante fournit un exemple de cas où ces angles peuvent être trouvés simplement.
Pour cela, vérifions que le périmètre du disque 𝒟 est égal à la longueur du demi-cercle délimitant 𝒟'.
— Montrons que ces deux surfaces constituent le patron d’un cône.
Donc h = R√3.
A. Considérations terminologiques
• Les objets de l’espace auxquels nous avons l’habitude d’attribuer une grandeur sont les lignes, les
surfaces et les solides : aux lignes, la longueur, aux surfaces, l’aire (l’étendue) et aux solides, le volume
(l’encombrement).
Or, il nous arrivera souvent de parler de « l’aire d’un solide ».
Bien que non rigoureuse, cette expression renvoie assez clairement à « l’aire de la surface délimitant
le solide », expression plus juste mais nettement plus longue à dire ou écrire. L’emploi de l’expres-
sion « aire d’un solide » vient aussi du fait que pour la plupart des objets de l’espace (cube, pyramide,
cylindre…), le même terme désigne le solide (« objet plein ») et sa surface (cette « pellicule sans épais-
seur séparant l’intérieur et l’extérieur du solide »).
• Pour certains solides, les cylindres, les pyramides, les prismes, etc. nous parlerons d’aire latérale.
De quoi s’agit-il ?
— Certaines parties de la surface délimitant ces solides sont distinguées des autres et appelées bases.
— La surface latérale d’un tel solide est par définition la surface délimitant ce solide privée de sa base
dans le cas d’une pyramide ou d’un cône, de ses deux bases dans le cas d’un cylindre, d’un prisme,
d’un tronc de cône ou de pyramide. Pour ces solides, l’aire latérale est l’aire de la surface latérale.
– Ainsi, l’aire latérale d’une pyramide est égale à la somme des aires de ses faces autres que la base.
– De même, pour mesurer l’aire latérale d’un cylindre, d’un prisme, on ne tient pas compte de l’aire
des deux bases.
B. Formules d’aires
—Pour des aires totales
Formule donnant
Surface Signification des lettres
la mesure de l’aire
Parallélépipède rectangle
Cube
Sphère
Prisme droit
Remarque
Pour le cylindre de révolution et pour le prisme droit, l’aire latérale est égale au produit du périmètre
de la base par la hauteur. Cela est facile à comprendre à partir de leurs développements.
En effet, le développement de la surface latérale d’un cylindre de révolution ou d’un prisme droit est
un rectangle dont l’une des dimensions est la hauteur du solide et l’autre dimension le périmètre
de la base. Bien sûr cela est vrai pour tout prisme droit, sa base peut avoir 3, 4, 5, un nombre
quelconque de côtés.
— Rappelons que la mesure de l’angle au centre α a été obtenue en écrivant que la longueur de l’arc
�
Nous avons trouvé α = 216°.
aa' était égale à la longueur du cercle de la base.