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Chapitre 2 : Sports et classes sociales

Introduction
- APpui sur cours de L1
- Problématique spécifique : “nouvelles” classes sociales issues immiagration et crise; “banlieu”
- Sociologie + sociologie du sport : émergence de pratiques spécifiques
- L1 dominant/dominé; comment des groupes sociaux sont dominants par rapports aux groupes et on
va superposer la notion de que l’on va voir en L3 : inséré/ exclu. Permet une analyse plus fine et
permet de comprendre au mieux les paradoxes qui font notre société

A l’intérieur de la classe dominé il va y avoir des gens qui sont dominés en étant exclus et des gens dominés
en étant inclus
Ces mécanismes d’exclusions s’appliquent pas seulement aux populations des banlieues

Introduction 1

Cultures de classe; cultures sportives 1


Expressions de cultures .. sportives 2

La notion de classe et habitus 2

La notion de classe sociale 3


Caractéristiques et transformations sociales 3
Une nouvelle catégorisation : intégrés/ exclus 4
BD et roman à teneur sociologique 4
Avant la question de la radicalisation, les émeutes 4
Indicateurs d’évolutions 6
Robert Castel, La discrimination négative. Citoyens ou indigènes ? Seuil, 2007 7
L’incarnation de la classe … ou le retour de la question nature-culture 7
II. Corps , sport et habitus de classe 8

L’espace des sports de Pociello 8

Commentaires sur l’espaces des sports 8


Fonction ou forme : question de position sociale 8

Forme et fonction dans le rapport au sport 9

Dans la classe dominante une différenciation : public / privé 9

Pour les classes moyennes : mobilité sociale et culture légitime 9

La culture cité et le sport : Expression de l’individualisme ? 9

Sports de rue : culture de la cité ou culture “jeunes” ? 10

I. Cultures de classe; cultures sportives


- Relation sport-classe sociale via rapport “culture de classe” en regard à la culture sportive
On s’est rendu compte qu’il y a des cultures sportives qui sont liées à des cultures de classes

- Quand on parle de culture on parle de quoi ?


Au sens restreint quelqu’un qui a de la culture c’est quelqu’un qui a une expertise dans certains domaines
(prod artistiques connaissance science générale politique … ) ça veut dire qu’il a acquis des connaissances et
des compétences dans un certain type de domaine
Cette culture évolue dans le temps, la culture du 18e siècle n’est pas la même que la culture en France
aujourd’hui (comme les traités médicinaux de sport ). Il n’y a pas une culture figée dans le temps, donc il n'y
a pas une seule culture au même moment dans une société

L’appartenance sociale va teinter la culture des individus. Il faut voir pourquoi certains ont une culture qui
domine sur une autre.

La culture c’est un ensemble de normes, de pratiques, de représentations propres à un groupe social donné

Au sens large : ensemble de normes, de valeurs , de pratiques , de représentations propres à un groupe social
donné
La sociologie essaie de cibler cette part de culture dans tous les comportements des hommes en société.
Et cette culture dans le sens large elle s’acquiert d’une manière très diffuse : sans en prendre compte on a
intégré une certaine distance sociale dans la société française avec les autres, et cette distance est différente
selon les liens que l’on a avec l’autre. Quand on se retrouve avec des gens d’une autre culture on se rends
compte que la distance pour parler n’est pas la même.

Donc on s'intéresse à ces éléments et on va voir en quoi ils permettent de caractériser des sous groupes
sociaux et c’est là qu’on rentre dans la culture de classe (perspectives anthropologique).
Ces différentes culture de classes sont soumises à une hiérarchisation : il y a des cultures qui sont acceptées,
qui sont dominantes, et d’autres plus ou moins valorisées

- violence symbolique : il y a des cultures non seulement différentes, mais aussi plus ou moins
dévalorisé
Les sociétés attribuent une valeur culturelle différente et donnent plus de mérite à certaines cultures. C’est
alors comme cela qu’il y a des cultures dominantes et d’autres qui sont dominées et qui acceptent cela : on
est donc dans de la violence symbolique.
Les classes dominées acceptent culturellement leur domination et y adhèrent, elles n’ont pas l'impression
de la subir. Même du point de vue de la culture il y a de la différenciation
La classe dominante a tendance a vouloir imposer leur culture en montrant qu’elle est digne d'intérêt et
cela montre une volonté d'étendre sa culture.

Expressions de cultures .. sportives


au sens large
- sport = participe de la culture contemporaine (retranscrit les valeurs, normes, codes)
- sport = producteur de culture (fair play loyauté..)

Au sens réduit
- culture sportive mais est-elle valorisée ?

De la même manière qu’il existe une culture populaire, il existe des cultures sportives.
Ces cultures de classes sont déterminées par les caractéristiques des classes qui les portent

1. La notion de classe et habitus


Pour Mauss l’habitus relève des caractères d’une nation
Pour P.Bourdieu : il existe plusieurs habitus au seins d’une meme societé

Notre position sociale détermine des dispositions (qui sont au coeur de l’habitus) et nos dispositions se
concrétisent dans des pratiques
⇒ Et on l’a tellement assimilé, qu’on a pas conscience qu’il a un effet sur nous.
- “Il est la classe incorporée” (la distinction 1979)
- “ensemble de dispositions historiques disposées au sein des corps individuels sous la forme de
schèmes mentaux et corporels de perception, d’appréciation et d’action” (ibid)

Un même objet ne va pas être perçu, apprécié, valorisé et entraîner les mêmes pratiques en fonction de son
habitus.

2. La notion de classe sociale


Photo

Caractéristiques et transformations sociales

- Les dispositions majeures selon Bourdieu


Classe pop : choix du nécessaire
Classe moyenne : Bonne volonté culturelle
Classe dominante : sens de la distinction : une volonté de se distinguer pour marquer sa différence

La classe moyenne veut aspirer a la classe dominante donc ils font tout pour pouvoir un jour accéder

Il y a une certaine inertie des classes sociales , qu’on le veuille ou non même si elles se sont transformées,
les classes sociales existent encore
Ce qui a baissé c’est le sentiment d’appartenance à une classe sociale ET c’est là qu’on va se poser la
question de intégré/ exclus

“ L’identité de classe, autrefois fortement structurante dans les milieux populaires, s’est progressivement
effacée laissant place, pour les non-qualifiés, à une attitude de retrait, entre rejet et résignation par rapport
aux modèles dominants d’intégration sociale “ ( Thomas Amossé et Olivier Chardon, les travailleurs non
qualifiés : une nouvelle classe sociale ?, INSEE 2006)

Les domaines et axes qui font que les individus se sentent exister dans un groupe sont : la famille, le lieu de
naissance ou résidence, avant l’appartenance à une religion ..

Depuis le 19e: le sentiment d’appartenance à une classe sociale, se sentir français, un sentiment d'adhésion
politique ( 19e que les idéologies politiques se construisent), religion.
Le 19e a vu naître les états nations donc on se sent français,
Le tout induisant des luttes pour gagner des droits surtout au niveau social sauf qu’il a eu des évolutions
majeurs qui fait que ces sentiments d'appartenance ont baissé : baisse de la pratique religieuse chez les
catholique et jusqu'à la fin du 20e s, la chute du mur de Berlin : fin de l'idéologie socialiste qui fait que plus
rien ne s’oppose au capitalisme.

La mobilité géographique (/ mobilité sociale )a évolué, cela fait que les gens n’ont plus de repères
d’appartenance extrêmement marqué et stable

Le sentiment d’appartenance sociale a baissé mais cela ne risque pas de s’arranger car il faut prendre
conscience des problématiques qui entourent le monde. Chose qui n’est pas possible uniquement en restant
à la maison

Ce sentiment d’appartenance s’est dissout et ca se voit avec les gilets jaunes : des gens qui ont pour la
plupart un travail et qui sont venus dire qu’ils ne se sentent pas intégrés et qui veulent se rendrent visible au
dela de toute les disparitées.
Il y avait des multitudes de problèmes mais une vraie homogénéité sociale : membre de classe moyenne
basse qui ont dit qu’ils ne sentaient plus representé dans la société
Cette thématique sociale continue de travailler la société française même si elle est moins flagrante, cela a
donc était d’autant plus surprenant car certain se sentaient exclus de leur catégorie mais aux yeux de la
nation ils ne passeraient pas exclus

Une nouvelle catégorisation : intégrés/ exclus

En 1995, Touraine s'intéresse aux spécificités sociale des quartiers : il est dit que les quartiers regroupant
des individus qui sont “out” du fonctionnement sociale global
Il va donc réfléchir aux conséquences que cela va avoir sur les valeurs et les pratiques des habitants de ses
quartiers

Un élément géographique qui renvoie à l’histoire : la plupart des quartiers sont construits au moment des 30
glorieuses. Au moment ou après la décolonisation, la France fait appelle à des mains d’oeuvre de ses
anciennes colonies pour moderniser la france

La France a ouvert ses frontières pour pouvoir assumer les travaux que les français ne pouvaient pas faire
seule. Et pour accueillir cette population main d'œuvre ont été construits ces quartiers en périphérie des
villes, de manière concentrée.

Le modèle semblait fonctionner jusqu'à la fin du 20e siècle car des crises sont arrivées en France. (choc
pétrolier, chômage de masse)
Il y a donc eu une transformation du monde du travail qui demande une main d’oeuvre de plus en plus
qualifiée ⇒ on fait que ce sont cristallisés dans ses quartiers les maux qui ont commencé à frapper la société
française dans son ensemble mais dans ses quartier là ça a frapper plus fort et plus dur
⇒ Un taux de chômage (2 à 2,5 fois plus élevé) plus élevé dans les quartiers donc ces individus ne peuvent
plus se sentir en intégration car ils sont venus pour travailler et aujourd’hui ils ne travaillent plus.

Et ca ca va avoir des conséquences sur la construction sociale des individus de manière forte. Car ces
territoires sont très fortement marqués et sont très séparés du reste de la ville
L’espace des quartiers et très nettement identifiable, cette séparation très nette qui construit des différences.
C’est pour ca qu’il va y avoir une logique de territorialisation, (car espace marqué socialement, et séparé des
autres territoires urbains) et c’est autour de ça que des identités vont se construire

Il faut bien que l’individu parle son rapport à la société :


Comment je me définie en tant que membre de la société dans laquelle j’appartiens ?
Par des critères qui semble évident : donc on tombe sur la logique de territorialisation je suis de monclar

Ces quartiers ont peu de relations avec le reste de l’espace urbain donc l’individu va avant tout se définir
comme étant de cette espace.

BD et roman à teneur sociologique


En flash
La part du sarrasin
Photographie : une aventure inattendue

Avant la question de la radicalisation, les émeutes


- Années 70 : décomposition du monde ouvrier (banlieues construites) le modèle économique change
on commence à voir apparaître des problèmes économique et sociaux dans les quartiers et cela est
logique car les quartiers sont constitués de population homogène : classe populaire, très souvent issue
de l’immigration
- Dès les années 90 il y a des émeutes : surtout de Vaulx en velin et c’est comme ca que l’on creer des
zones urbaines sensibles

- Année 2000 : 11 septembre; succession de certaines zones/changement de regard. Émeutes de 2005

Un axe pour se créer une identité : la foi religieuse mais elle peut être manipulée pour faire tomber les gens de
la radicalité religieuse

Petit à petit ces quartiers vont fonctionner de moins en moins en cohérence avec la société globale, les
problèmes s’accentuent, une ethnicisation de plus en plus marqué, invocation religieuse plus sensible,
donc les institutions étatiques ont de plus en plus de mal à fonctionner (émeutes, frictions)

ET ca ne fait que continuer aujourd'hui avec la question de la radicalisation : déborde de la pratique et de la


foi religieuse pour avoir une visée politique, le tout aboutissant à des actes de terrorismes et une mise
tension forte de la société française face à une question qu’on a du mal à circonscrire : situation compliquée
et inédite

Et l'actualité des jours précédent nous renvoient aux attentats de Paris : Charlie hebdo liberté d'expression,
religieuse supermarché casher …

Et tentatives des dirigeant politiques pour faire face à ses problèmes sociaux
Des réalités contrastées souvent masquées par des analyses globales

Banlieux, cités, quartiers , on ne parle que de lieu et pas d’homme ou de femme


Si on essaie de parler en terme humain on va dire quoi les immigrés ? Ca veut rien dire : on est obligé
d’avancer pas à pas pour déchiffrer ce qui se passe

Cette difficulté conceptuelle peut avoir pour conséquence qu’on réfléchit mal : guerre des banlieues ou
alors tomber dans la caricature d’une vision angélique ( habitants décrit comme victimes démunis)

Il faut donc être attentif pour ne pas tomber dans une explication simpliste car ça donne une vision
déformée du problème: rapport taux chômage - émeute il existe pleins de quartier ou le taux de chômage
est plus élevée que certain quartier mais il n’y a pas d’émeute donc on ne peut pas se réduire à cela

Il faut prendre des précautions pour essayer de comprendre ce qu’il se passe,

Création d’une économie parallèle (drogue) et qui va s’embraser avec les tensions policières

CM3
On va essayer d’analyser la situation sans tomber dans le piège d’une interprétation noire : des zones de non
droits et ne voir que ca ou simplement dire les habitants de ces quartiers sont des victimes.
Prendre ces explications c’est voué a être dans l’erreur il faut nuancer le propos

Il y a une extrême hétérogénéité des réalités, tous les quartiers ne fonctionnent pas de la même manière et
tous les quartiers ne sont pas soumis au même désordre aux mêmes contraintes et l’expression de la
situation dont les acteurs vivent cette contrainte n’est pas la même pour tous .Tous les quartiers ne sont pas
soumis aux même règles,

Au delà de ça on peut identifier des points communs :


Beaucoup de ces quartiers ont commence a poser des problemes. Et sont identifier comme porteur de
problemes. A partir du “troisieme age des banlieux” elle se caracterise par une ghettoisation, par une
discrimination et par un sentiment fort de marginalisation politique.
Indicateurs d’évolutions

La société FR est traversée par des problèmes dans son ensemble mais il faut être aveugle pour ne pas
constater que les problèmes que connait la societe fr, non seulement sont présents dans ces quartiers mais
sont plus marqués. Le chômage plus haut, taux de paupérisation plus haut, taux education plus faible. Il y a
un effet loupe

La réalité sociale de ces quartiers est plus difficile que dans la moyenne de l’espace sociétal. Autrement dit
on y voit en plus gros certaines caractéristiques de notre fonctionnement sociale que l'on voit dans la
société mais à un degré inférieur

Il faut être aveugle pour ne pas admettre que ces quartiers concrétise une ségrégation ethnique : nos villes fr
et les politiques de la ville ont abouti à une différenciation sociale et ethnique de l’espace urbain
L’espace publique en france concrétise l'existence de communauté, favorise la logique territoriale qui
préside à la vie de ces quartiers.

AUtre point commun ces quartiers fonctionnent avec des réseaux d'économie parallèle (qu'on peut pas nier)
mais il faut pas croire qu’il y a que de l'économie parallèle

Tous ces points communs font qu’on a une vision très négative, stigmatisée, ethnicisante de ces quartiers
tout cela mis a bout permet a une representation tres stereotypé dans ses lieux : islam burka, delinquance

Et ceux d’autant plus que cela était cantonné il y a 20 ans aux grandes villes, mais cela s'est étendu à des
villes de province de taille plus petite, qui ont à leur tour marqué ces indices généraux plus fort au fur et
mesure que l'état economie et sociale de la france continue à se dégrader

Si on essaie de plus qualifier les objets mais les acteurs : globalement on parle de la 2e ou 3e générations
issus de l’immigration des années 60. On parle de citoyen français, né sur le territoire français, qui vit dans
des quartiers populaires, qui fréquente l’école de la république, qui sont donc soumis au même devoir et qui
ont les mêmes droits que n’importe quel citoyen français.
Et c’est là qu'émerge les problèmes : comment est il possible qu’une partie de la jeunesse se construise en
opposition à la nation en se démarquant de la construction de la jeunesse populaire traditionnelle . Les
habitants des quartiers ne font pas partie classe moyenne ni de la classes dominante. Ils font partie de la
classe pop mais se construisent en opposition avec la culture populaire

Il y a une caractéristique spécifique : la question de la quête identitaire :C’est dans la tension entre référence
aux racines et assimilation des codes locaux. c’est dans cette tension la qui se sont construites ses
générations.
La société FR est travaillée par la question de la référence aux racines, (succès des recherches généalogiques)
On est dans un fantasme de l’origine, quête identitaire qui suis je, d'où je viens

Autrement dit cette question travaille la société fr dans son ensemble et la travail dans ses quartiers encore
plus car le sentiment d’exclusion et d'altérité sont très fortement ancrés. On a donc des individus
skyzophrène qui essaie d’être en accord avec un modèle culturel fantasmés mais qui on d’un autre côté des
codes. Qui fait qu’ils sont plus contemporains.

Dans ces quartiers il y a une référence compulsive à l’origine et d’un autre côté l'intégration de code ultra
libéraux de notre société occidental. Une espèce de culture skyzophrène avec une adhésion à des principes
culturel fantasme et des principes culturel contemporain (berline allemande, suv) et cela n’est pas
comparable à la culture populaire de base
c’est donc une culture spécifique, qui a un paradoxe majeur : tout en étant du point de vue capital
économique et culturel, les valeurs dans ces quartiers sont l’individualisme qui est une valeur de la classe
dominante
Il y a une partie de la classe populaire qui a adopté une frange de la classe dominante

L’individualisme depuis la révolution FR est présente dans toutes les classes mais est plus présente dans la
classe dominante

Il ne faut pas se laisser berner par l’actualité récente ce sont des faits qui date de quelques années. Par contre
● Sentiment de domination tous azimuts = (“la rage” F. dubet, la galère. Jeunes en suivre, 1987)
La généralisation du sentiment de domination de tous les points de vue : symbolique, économique …
Un lent processus de dégradation qui est difficile de nier.

On a des générations qui se sont construites a des rapports l’autre (qui n'est pas de cité) dans un rapport de
défiance à minima

Robert Castel, La discrimination négative. Citoyens ou indigènes ? Seuil, 2007

Il y a de la discrimination négative, controle a la tete, discrimanation a l’embauche, mefiance


Les habitants des quartiers se sentent et sont assignés à résidence (peu de chance de sortir de ces quartiers).
très peu d'occasion de se sortir de ce milieu la. A la fois à etranger de l'intérieur (par rapport à leur
appartenance sociale, côtoient uniquement les personnes des quartiers, ne sort pas des quartiers)

et partageant de manière dramatique les mêmes obstacles : accumulent les mêmes contre performances
sociales : échecs scolaires, absence d’avenir professionnel, galères quotidiennes et recours aux combines de
l'économie souterraine

Il ne faut pas confondre vouloir expliquer et vouloir dédouaner : quand on cherche à comprendre quelque
chose aujourd’hui on nous dit qu’on cherche des excuses qu’on cherche à comprendre. Le jugement est lui
pour la justice. Quand on essaie de comprendre on ne peut que constater que les freins sociaux marchent à
plein rendement sur ces problèmes sociaux.

Qu’on le veuille ou non il y a bien discrimination négative : il faut prendre conscience de la complexité de la
situation. Situation paradoxale : ils sont citoyens, inscrits dans le territoire français et néanmoins ils
subissent un traitement différentiel et discriminant qui les disqualifie alors qu’ils sont citoyens.

Si on le regarde en surplomb c'est dévastateur : car c’est bien l’affirmation de l'autorité de l’etat qui se
contredit/ L’etat ne remplit pas complètement ses devoirs vis à vis de ces citoyens car ils sont discriminés .
l'autorité de l’etat ne leur assure pas la plénitude des droits comme il assure à d’autres citoyens

Et donc tout le monde (qui se rapporte à l’état) par conséquent est discrédité (prof, ecole, police,pompier)
tout ce qui incarne l’etat.
Cette défiance de tout ce qui peut incarner une autorité, notre capacité à repérer les comportements déviant
qui vont de plus banale ou plus extrême est un vrai outil

L’incarnation de la classe … ou le retour de la question nature-culture

● L’habitus est inscrit dans les corps. Les différences culturelles, émanant de l'appartenance sociale,
s’inscrivent dans le corps
● Ex de l’alimentation : + gras, + salé,+ sucré dans les classes populaires (fonction > forme)
● Conséquence : + de surpoids et d'obésité dans les classes populaires . On pourrait alors penser que la
classe populaire achète des produits de moins bonnes qualités

Ce qu’on entend sur la nourriture c’est la même chose pour tout : ça sert a quoi d’apprendre ça
● Même s’il s’agit du corps, la nature n’y est pour rien ! : dans nos représentations, dès qu’on parle du
corps on parle de la nature du corps. Tout ne révèle pas du corps tout notre corps est imprégné de
culture
● “ culture devenue nature, c’est à dire incorporée, classe faite de corps, le goût contribue à faire le
corps de classe” (P.Bourdieu, La distinction, 1979)

On réfléchit sur comment ce nouveau habitus particulier (classe populaire et individualisme) comment ce
nouvel habitus va impacter les nouvelles pratiques

CM

II. Corps , sport et habitus de classe


1. L’espace des sports de Pociello
Si on suit bourdieu qui nous dit que la classe est incorporé nous en tant qu’intervenant on ne peut qu'être
interpellé du point du vue sociologique

- Présentes dans “ La force, l'énergie, la grâce et les réflexes dans sport et société” 1981 remanié en
1995 dans les cultures sportives
- Fruit des échanges entre Bourdieu et Pociello
- Les choix et les rejets de sports sont d’abord et essentiellement soumis à la logique de l’habitus
- croissement entre formes de capitaux et logique interne dimensions symboliques des activités

Il y a différents sport de combat qui ont une logique interne assez similaire. Par conséquent on pourrait
penser que ces sports ont les mêmes rapport au corps. Sauf qu’ils vont avoir des rapports différents face à la
pratique certaine pratique seront plus investi par une classe sociale qu’une autre

Commentaires sur l’espaces des sports


- diversité des pratiques dans les classes favorisées (entonnoir)
- caractéristiques communes : même espace social
- axe economique du corps “instrument” au “ corps qui maîtrise un instrument”
- Axe culturel : du libre, non institutionnalisé, “cool” au compétitif, institutionnalisé “speed”

Il y a une cohérence entre sport pratique et goût culturel

2. Fonction ou forme : question de position sociale


- force/ technique = fonction/ forme

L’habitus de classe populaire = fonction force et la force à la technique


Plus on monte dans la hiérarchie social plus ce rapport s’inverse. Classe dominante la forme a la fonction

Dans le rapport que la notion sociale et habitus les contraintes économiques existe : argumenter les
différents choix de pratique seulement par cet aspect est réducteur. Il ne faut pas réduire le choix de la
pratique sportive au capital économique
⇒ position - dispositions : contraintes économique qui deviennent “goût”

Il y a d’autres types de frein qui sont sociaux que la sociologie envisage


Dans la classe populaire privilégier la fonction de la forme = caractéristique habitus et c’est le contraire chez
la classe dominante
⇒ montre rejet de la nature, du besoin = rejet de la fonction

- Ce qui la classe populaire trouve beau n’est pas la même chose que la classe dominante trouve beau.
Positionnements très explicites en matière culturelle (définition et rapport au beau). tout un
ensemble de mécanisme qui relève de l’habitus

Pourquoi ce rapport position -disposition : distance à la nécessité et au rôle. donc c’est bien un rapport
différent au nécessaire et au rôle de l’objet

Par l’habitus nous apprécions le rôle des objets, des gens d’une certaine manière. ET c’est cette
appréciation qui soutant nos choix

En sachant que ce rapport au corps est traduit par l’habitus et il est cohérent avec d’autres pratiques
culturelles

Forme et fonction dans le rapport au sport


(photo)

Dans la classe dominante une différenciation : public / privé

Public (enseignant)
- Refus de la facilité
- Appropriation symbolique
- cool, sérénité, style, gauche
- Sensible à la notion d’interet general, de bien public

Privé
- Goût du luxe, appropriation de biens, speed, compét, marques, droite
- culture de la lutte pour la réussite de la compétitivité conquérants

Privé Public

Sport individuels de compétition, sport de vitesse, sport lents, écologiques, en famille, de façon
motorisés mesurée

Dépassement de soi Epanouissement

Pour les classes moyennes : mobilité sociale et culture légitime


- ceux qui ne sont ni dans la classe dominante ni dans la classe populaire
- Désir de mobilité : d’ascension sociale pour leurs enfants
- Classe moyenne sur représentée dans le sport de haut niveau : d'investissement dans la compétition
(sacrifice pour plus tard)
- Il y a des différences dans la classe moyenne, ce n’est pas un tout uniforme

La culture cité et le sport : Expression de l’individualisme ?


L'individualisme est une des caractéristiques des jeunes des cités, compte tenu de leurs positions sociales,
de la marginalisation que vivent les quartiers au jour le jour. Plus on met des gens dans des situations
concurrentielles, plus il y aura du chacun pour soi.
Donc cela ce traduit dans la pratique physique : avec un abandon de la logique associative (que l’on retrouve
aussi dans le reste de la France mais plus fortement dans les quartiers et plus tôt). Volonté de s'émanciper de
toutes les contraintes de fonctionnement

- Recherche de liberté “just do it” devient alors la règle d’action du pratiquant qui doit devenir libre de
faire ce qu’il veut” (J. COrneloup, les théories sociologiques de la pratique sportive, PUF, 2002

Dans la pratique sportive avec l’individualisme vont avec des exploits individuels, au delà du résultat
objectif
Plus dans une logique de défi et non dans de la compétition (faire la plus belle action mais pas gagner la
partie

Photo basket

Sports de rue : culture de la cité ou culture “jeunes” ?


Cela dépend de la pratique sportive

- Sports de rue : sports de jeunes intégrés


- … en rébellion par rapport aux codes adultes
On ne peut pas assimiler tous les sports qui se passent les rues a du sport de rue et dire qu’ils viennent de la
cité
- même si point commun de valeurs : culte de l’exploit individuel, de la liberté, contournement de
l’urbain
- Caractéristiques communes aux sports de rue et des cités Mais ce ne sont pas les mêmes pratiques ni
les mêmes personnes

On voit que les uns utilisent l’espace urbain dans sa généralité alors que les autres restent dans le quartier
Donc ce sont des pratiques sont soit différentes soit adapté de sport trad, des pratiques portées par des jeunes
Mais juste sur le critère de pratique urbaine on ne peut pas stigmatiser car ce ne sont pas les mêmes
pratiques, ni les mêmes valeurs

III. Rapports de domination et culture


- 2 mécanismes principaux

⇒ la domination légitimée par la confusion “nature-culture”


Chaque fois qu’on nous dit c’est normal, c’est comme cela, c’est naturel = personne qui veut maintenir un
ordre social en place, ordre ou il y a de la domination des uns sur des autres

C’est normal je comprends pas, c’est pas pour nous, = en face d’un phénomène de violence symbolique ou
les dominer on intégrer les critères de leur domination

- la violence symbolique : intégration des codes qui perpétuent la domination

- “ Les dominés appliquent les catégories construites du point de vue des dominants aux relations de
domination, les faisant ainsi apparaître comme naturelles” (Bourdieu, le sens pratique, 1980)

Chaque fois qu’on dit que c’est naturel : on vient faire une violence symbolique

Rattaché une identité et un acte d’une personne


Je naturalise du culturel
A chaque fois qu’on appelle la construction sociale d’un individu, naturel, on vient faire de la violence
symbolique et elle est rendue possible.
Cette naturalisation prend des facettes diverses : généralisation : ce qui est vrai pour une personne, on vient la
généraliser pour toutes les personnes qui lui ressemblent.
Le fait de réduire une personne a une seule de ces caractéristiques

- base de cette violence symbolique : négation de la construction sociale de la nature des


individus

Si on revient aux intégrés et exclus : on explique l’exclusion par une pseudo nature

- “être exclu cela revient avant tout à être rejeté et à n' avoir honte. La honte appartient à ces
méta-sentiments supposant que l’exclu accepte sa stigmatisation et le jugement de la société. Il le
reprend à son compte au point d’avoir du mépris pour lui-même” ( P.Duret, dans C. Louveau & A.M.
Waser, Sport et cité 1999

Sport et femme

Il y a une double domination celle que les hommes exercent sur les hommes et celle que les hommes
exercent sur les femmes
Il faut donc essayer de changer de forme de penser pour en finir avec les dominations culturelles, d’une
ethnie sur une autre, des hommes sur des femmes
⇒ ces dominations s’exercent à la fois sur des contraintes objectives (ségrégation, lieu séparés,
profession ou les femmes ne sont pas acceptées/ représentées et quand elles y sont, elles ont une
position inférieure.
Ces divisions objectives deviennent des principes de visions du monde
Ces divisions objectives vont agir sur les principes de vocation c’est une fille alors elle n’est pas douée.
Les filles s’orientent vers ce à quoi elles pensent être faite mais ce sont des processus inconscient qui
vont déterminer leurs choix ⇒ habitus (Devant la même situation les personnes vont penser différemment)

Les femmes auraient une spécialisation dans le goût de l'esthétisme


Notion de femme objet : dans les échanges matrimauniaux, la femme est objet d’echange, c’est un objet
de prestige entre les mains des hommes

Les femmes sont plus représentées dans les métiers de représentation : hôtesse. Des metiers ou il faut
faire, qui vaut par la manière de faire
La domination symbolique que les hommes font aux femmes est une domination qui s’exerce en
blamant la victime.
Les dominants sont dominés par leur domination.
Le dominant peut lui même s’imposer par des sacrifices

Une violence sans violence


La violence symbolique un fondement puissant de l’ordre social

Simone de Beauvoir fait naître le concept de genre, sexe social. La société a donc des attendus en
fonction en fonction du genre de la personne. Et ces attendus sont transmis par l’éducation. Distinguer
sexe et genre, c’est chercher à distinguer ce qui est de l’ordre du naturel du biologoque dans la spécifité
de le femme et de l’homme, et ce qui relève du culturel

1 Historiquement
La religions, les institutions la science ont toutes participé à la domination masculine
- Depuis l’antiquité la femme est un “autre négatif”
- Christianisme : le côte d’Adam, Eve et le péché originel. Dans les autres grandes religions la femme
est tout autant dévalorisées par rapport aux hommes.
- XVIIIe s : “ La femme est destinée à plaire à l’homme” La femme est préparée à séduire et à se
soumettre, elle doit être agréable pour l’homme
- 1804 : code civil napoléonien : aucune capacité juridique pour la femme , homme chef de famille
- Une infériorité “confirmée” par la science : “si la femme est faible par sa constitution même, la nature a
donc voulu la rendre soumise et dépendante dans l’union sexuelle; elle est donc née pour la
douceur, la tendresse, et même pour la patience, la docilité; elle doit donc supporter sans
murmurer le joug de la contrainte, pour maintenur la concorde pour la famille par sa
soumission et par son exemple”
⇒ comparaison de la femme avec les africains qui sont traités comme des singes

La nature féminine
- femme fragile, irresponsable, ne peut s’assumer
- femme a deux grandes fonctions sociales : procréer/ s’occuper du foyer; séduire et servir
l’homme
- Pour Simone de Beauvoir en 1949 : être féminine c’est se montrer impotente, futile, passive,docile

Selon E.Badinter l’identité de l’homme est associée au fait de posséder, prendre, pénétrer, dominer et
s’affirmer si nécessaire par la force. Celle de la femme au fait d’être possédée docile, passive, soumise

- Lors du mariage la femme abandon son nom de naissance pour devenir la femme de l’homme.
La femme sera alors l’épouse de. L’homme n’est pas le mari de. L’homme est donc avant tout un
homme
- La femme elle appartient avant tout a l’homme
- Le statut de la femme vient du fait qu’elle soit mariée au non L’homme définit donc la femme
- Pareil avec les garçons, Mon fils = garçon mais la fille est une fille

2 Une imprégnation culturelle très précoce :


Il ne faut pas nier les différences naturelles entre les hommes et les femmes, mais il faut se demander
quand la culture se fait ressentir sur l’éducation des enfants.

Les différences entre les filles et les garçons se font dans les premières années de la vie.
Pour Greendorfer le rôle sexuel est déjà intégré à 1 an. Cela voudrait dire que l’éducation a des effets rapides,
et que notre matière d’être avec les enfants est différente depuis le début.

L’acte éducatif est discriminant dès la naissance, cela est montré par des études qui montrent que les
adultes n’ont pas les mêmes attitudes qu’avec les nourrissons filles/ garçons

- Pour parler de nourrisson garçon : traits marqués grands


- Pour parler de nourrisson fille : petite (alors que même taille que le garçon), traits fin, gentille, belle,
mignonne

⇒ stéréotype, montre l’impact culturel. La naturalisation de la culture entraine une violence


sympbolique

3. Une domination complètement assimilée


femme = auto dénigrement
homme = sentiment de supériorité

Femme = femelle = insulte


Homme = Male = virilité
Effet Pygmalion inversé = jugement porté par les hommes sur les inaptitudes des femmes ⇒
incompétence
Ce sentiment d’incompétence va être néfaste à la compétence

Le cas des compétences en maths et en français = RPZ font penser que les hommes sont plus scientifiques et
les femmes plus littéraires. L’homme apparait comme plus intelligent ⇒ avantage pour perpetuer la
hiérarchie des sexes.
L’effet d’une résignation apprise (à l’insu) + discours des enseignants est important vis à vis de ca, car ce
sont les premiers à l’inculquer. Idée qu’il y a un déterminisme social sur le fait que les femmes pensent être
plus forte en lettes que les hommes et qu’avec les chiffres elles auront du mal. MAIS le problème est que les
filières scientifiques sont plus valorisées pour arriver à des postes importants donc la domination est
renforcée

Les sports de la forme et de la gymnastique sont prisées par les femmes c’est notament des sports qui
demandent une certaines grace, des sports qui vont être regardé pour leur beauté, renvoie à la notion
que la femme est beaucoup plus dans l’estétisme que l’homme/ Les femmes font du sport pour leur
apparence à 38% contre 25% chez les hommes
De plus selon le baromètre les femmes otn moins souvent une pratique sportive que les hommes

Les femmes sont presque moitié moins que les hommes a avoir une licence sportive 17% contre 30% des
hommes. Les femmes ner sont qu’à 18% dans des tournoi avec classement contre 38% des hommes.

Les femmes se déclarent plus non pratiquantes que les hommes 37% contre 31% des hommes. Mais
depuis 2009 on observe une augmentation de la pratique féminine

Les femmes disent avoir plus souvent être contraintes financière que les hommes ce qui pourrait expliquer
une pratique plus faible

Mais plus en plus de femme expriment vouloir faire une nouvelle activité (29%)
Les femmes pratiquent par contre un sport pour la santé et pour la détente, et pour améliorer
l’apparence

Dans le document vers l’égalité réelle entre les femmes et les hommes
On voit que 27% des femmes sont victimes de discrimination a cause de leur sexe, de plus il a été demandé
au cours d’entretient d’embauche a 37% de femmes si elles souhaitent avoir des enfants bientot
Les femmes réalisent 72% des tâches domestiques et quand la vie quotidienne les femmes sont 10x plus
exposées aux injures à caractères sexistes.

Les femmes sont plus diplômées en Europe que les hommes mais par contre ils ont plus facilement un emploi
que les femmes. De plus, on s'aperçoit que les formations sportives, scientifiques, numériques sont
plus investies par les hommes. Les femmes sont plus représentées dans les lettres, et dans les
formation paramédicales et sociales.

Le sport féminin est peu retransmis à la tv, il y a entre 16 et 20% de retransmissions sportive féminine
Uniquement 35% des femmes font parties des experts à la radio et la tv
De plus les publicités sont très stérétotupés on voit que 67% des jouets présentés dans des catalogues de
jouet sont non mixtes. Mais on voit aussi les publicités stéréotypés à la tv car 63/ des pub sur l’entretien du
corps concerne des femmes et 57% concerne des parfums pour femmes. Cela fait rappeler la notion de
femme qui sert uniquement esthétisme, et rappelle la forte présence des femmes dans les activités sportives
qui ont pour but l’amélioration de l’apparence
Même si les femmes sont de plus en plus actives, elles occcupent plus souvent un temps parteil que
les hommes, en plus d’avoir un écart salarial, de plus les femmes sont plus souvent des employées
que des cadres.
Les femmes sont davantage touchées par la précarité

Les femmes vivent plus longtemps mais sont plus touchées par les maladies.
Les femmes sont de plus en plus présente dans les spectacles vivant et la musique mais pas dans le cinémas
De plus en plus de femmes font une activité physique régulière, mais elles sont très peu répresentées
dans les licenciées des fédérations de football ou pétanque
Mais sont un peu plus présente que les hommes dans les sports scolaires, universitaires, et sport gym au
travail.
Les femmes sont impactées par la vie personnelles ont voit qu’il y a 82% des femmes qui occupent un
poste a temps parteil, 23% des fonctionnaires sont a temps partiel et presque 95% des agents de l’état sont
en congé parental

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