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INSTITUT NATIONAL POLYTECHNIQUE FELIX

HOUPHOUET BOIGNY (INP-HB)

DEPARTEMENT FORMATION ET RECHERCHE


SCIENCES DE LA TERRE ET DES RESSOURCES
MINIERES (DFR - STeRMi)

LA REDACTION D’UN MEMOIRE DE FIN D'ETUDE


ET D’UN RAPPORTS DE STAGE

Guide pratique pour l’étudiant


Le Directeur du département STeRMi
Ce petit guide pratique n’a pas la prétention de présenter la recette parfaite assurant la réussite
du travail de mémoire, mais a pour objectif de rassembler une succession de conseils qui devrait
vous faciliter la rédaction et vous éviter certaines erreurs trop souvent commises.
CHAPITRE 1 : DEFINITIONS ET QUELQUES CONSEILS AVANT LA

REDACTION

1.1. Rapport de stage : immersion en entreprise


Le rapport de stage ne peut être rédigé qu'après une période d'immersion en entreprise. Ce
stage est à la fois une découverte du monde du travail mais également de l'entreprise. L'étudiant
doit accomplir une mission au sein de la société qu'il a intégrée, ce qui lui permet d'acquérir
une certaine expérience professionnelle.
Au cours de son stage, l'élève acquiert des compétences professionnelles, du savoir-faire et met
à l'épreuve ses aptitudes.
C'est suite à cette immersion en entreprise que l'étudiant doit produire un rapport visant à
présenter l'entreprise, ses activités ainsi que le rôle qu'il a eu tout au long de son stage.

1.2. Mémoire : théorie et recherche


Le mémoire n'est généralement pas lié à une expérience professionnelle. Il a pour but d'étudier,
d'approfondir un thème particulier ayant rapport avec le domaine d'études de l'élève. Sa
production nécessite généralement une année scolaire entière. Le temps est reparti entre la
recherche, la construction et la rédaction du mémoire.
Le mémoire implique une recherche plus approfondie que le rapport de stage. Il soulève une
problématique, une question à laquelle doit tenter de répondre l'étudiant au travers de ses
recherches.
Le mémoire cherche à démontrer la capacité de l'élève à soulever une question et à y répondre
en utilisant une certaine méthodologie.

1.3. DIFFERENCES ENTRE RAPPORT ET MEMEOIRE


Le rapport de stage est beaucoup plus pragmatique que le mémoire. Il met en avant des
observations et des actions faites au cours d'un stage en entreprise.
Le mémoire, quant à lui, est très théorique. Il met en avant une problématique qui doit être
développée et analysée au moyen d'une méthodologie de recherche. L'étudiant s'appuie sur des
lectures, des expériences, des théories...
Le mémoire a une vocation de recherche, de dissertation, de démonstration alors que le rapport
de stage a une vocation d'observation et d'explication.
La plupart du temps, le rapport de stage implique une rédaction et une recherche moins
poussées étant donné qu'il cherche avant tout à présenter une entreprise et les activités exercées
au cours du stage. Plus le niveau d'études est élevé plus le rapport doit être étoffé et le contenu
à rédiger complexe.
Avec la rédaction d'un mémoire, l'étudiant doit prouver qu'il est capable de résoudre une
problématique en utilisant ses connaissances, en mettant en avant ses capacités d'analyse et de
recherche.
Le rapport de stage et le mémoire donnent lieu à une soutenance devant un jury à la fin de
l'année scolaire. Une note est attribuée en fonction de la qualité de la rédaction, de la pertinence
du travail et de la soutenance.

1.4. CONSEILS PRATIQUES ET ERREURS A EVITER

A - Un mémoire de fin d’études ou un rapport de stage doit revêtir un caractère scientifique


en ce sens qu’il doit reposer sur des fondements théoriques et une méthodologie rigoureuse.
Les mémoires peuvent être d’excellents outils pédagogiques et de nombreux professeurs en
conseillent la lecture à leurs étudiants. Pour cela, il faut prendre le temps de bien expliquer les
faits, les tableaux et les schémas – les données parlent rarement d’elles-mêmes. Votre but est
de communiquer votre travail et ses implications à toute (ou presque) personne qui le désire.
L’objectif est de rédiger de façon à ce que le message soit compris par un plus grand nombre.
Il faut donc être clair, précis et concis. Eviter les longues phrases complexes, les formules
creuses, les Ornements et les annexes inutiles. Ne pas surcharger le texte avec de longues
citations. Pas d’état d’âme ou de jugements de valeur.

B - Attention, tout ce qui a été écrit doit pouvoir être expliqué par l’auteur. Il faut éviter
donc de reprendre des formules toutes faites prises de la bibliographie sans en avoir
cerner/compris tous les fondements.

C - Tous les avis doivent être soigneusement justifiés.

D - Le mémoire de fin d’études est un travail d’initiation à la recherche qui nécessite un apport
personnel. Vous êtes donc amené à réaliser un travail de conception et non une simple
compilation. Ce travail doit vous permettre d’acquérir un sens critique et un esprit de synthèse.
- Attention à l’orthographe ! L’utilisation du dictionnaire n’est pas un luxe! Faites également
relire votre document par une tierce personne, la correction sera d’autant plus objective.
- Veiller à la concordance des temps au sein du mémoire
- Mettre des transitions entre les différentes parties du document. Ces parties doivent
s’enchaîner de manière naturelle pour le lecteur.
- Tout schéma/figure doit être accompagné d’une légende avec référence. Cette légende doit
être suffisamment claire pour que chaque tableau/figure puisse être compréhensible sans avoir
recours au texte. Chaque colonne, ligne pour les tableaux, ou axes pour les figures, doivent
avoir un titre accompagné de l'unité utilisée. Chaque symbole doit être décrit.

1.5. « JE », « NOUS », « ON » ? A QUELLE PERSONNE ECRIT-ON SON MEMOIRE ?


Il faut que le rapport ou le mémoire soit le plus impersonnel possible.
- Le recours à la première personne du singulier (« je ») peut paraître prétentieux et
égocentrique. Il est également dangereux car vous risquez de vous attribuez des idées qui ne
sont pas les vôtres ou une démarche que d’autres ont développée avant vous.
- L’utilisation de la première personne du pluriel (« nous »), généralement attribuée aux rois et
aristocrates, peut donner un caractère pompeux et ridicule.
- Le « on », impersonnel et vague, donne souvent une impression d’imprécision. De plus, utilisé
avec fréquence, il peut lasser le lecteur.
Il faut donc, dans la manière du possible, éviter le « je », le « nous » et le « on » !
Attention, acceptable si utilisés avec modération pour "alléger" un paragraphe.
- Que faire alors ? En fait, il est conseillé de chercher le véritable sujet du verbe et d’y recourir.
Le travail ne peut que gagner en précision ! Cela permet de préciser la pensée.

Exemple :
Il ne doit pas s'écrire : « Nous avons fixé la vitesse de course à 12 km/h… »
Mais plutôt :« La vitesse de course a été fixée à 12 km/h… »

1.6. DETERMINATION DU SUJET DE STAGE


Le choix du sujet est la première étape fondamentale du travail de mémoire. Sa détermination
dépend de plusieurs choses :
- centre d’intérêt de l’auteur
- lectures antérieures
- objectifs professionnels
- discussion avec les enseignants
- discussion avec des étudiants ayant déjà rédigé un mémoire
Une fois le champ de recherche délimité, il faut encore se poser un certain nombre de questions
avant de se lancer « tête baissée » dans ce travail.
- Ce sujet correspond-il à un besoin ?
- Existe-t-il une littérature suffisante ? (Les sources doivent être accessibles et traitables)
- Les méthodes de recherche requises sont-elles adaptées à mes capacités ? (La méthode utilisée
doit être maîtrisable)
- Peut-il être traité dans un délai raisonnable ?
- Quels sont les résultats espérés ?
- Avec qui le réaliser ?
Il est donc essentiel de ne pas se précipiter sur un thème jugé intéressant avant d’en avoir évalué
les possibilités de réalisation et avant de l’avoir localisé dans une problématique générale. Il
convient pour cela de se documenter, de demander conseil à des personnes compétentes.

Une fois le sujet choisi, il faut être capable de le préciser en formulant une QUESTION
CENTRALE UNIQUE résumant toute la problématique du travail ! Il faut être précis.
Eviter les sujets vagues. La formulation de la question de recherche est une étape décisive.

1.7. LA RELATION AVEC LES ENCADREURS (PEDAGOGIQUE OU


D'ENTREPRISE)
Le choix de l'encadreur de mémoire est une étape importante pour la concrétisation de votre
projet. Certaines questions peuvent vous aider lors de ce choix :
-Travaille-t-il dans le domaine de recherche qui vous intéresse ? Et le maîtrise-t-il ?
-Est-il habilité à diriger votre recherche ? (Enseignant universitaire ?)
-Est-il intéressé par le sujet que vous voulez traiter ?
-Vous a-t-il incité à faire une recherche avec lui ?
-Est-il assez disponible pour bien vous encadrer ?
-Est-il sérieux dans son travail de directeur ? (Donne-t-il suffisamment d’attention aux travaux
qui lui sont remis ?)
Le travail de l'encadreur de mémoire consiste à vous diriger par la transmission de
certains conseils (aider à établir la question centrale, fournir de la bibliographie,
méthodologie, relecture du document,…). N’oubliez pas que ses remarques ont pour but
de vous aider plutôt que de vous contrarier.
Mais attention, il ne faut pas confondre enseignant et tuteur. Lorsque vous avez rendez-
vous avec lui, il faut impérativement préparer l’entretien en élaborant des questions
précises à poser.
Prenez l’habitude de communiquer régulièrement avec celui-ci (planifiez ensemble les
différentes étapes du travail et les entretiens). Cela peut vous éviter de mauvaises surprises
(ex: recommencer toute une partie déjà rédigée).

1.5. Recherche de la documentation


C’est une tâche importante mais assez difficile à réaliser car la tentation est grande de
rassembler un trop grand nombre d’informations avec le risque de ne plus maîtriser cette masse
documentaire. Il ne vous est pas demandé de compiler tous les articles existant sur le sujet, mais
d’opérer des choix et de définir des domaines précis de recherche.
Il faut tout d’abord rassembler une bibliographie préliminaire. L’objectif de cette étape
est la rédaction de fiches bibliographiques (auteurs, résumé de l’article, mots clés,…) et
de faire des fichiers par thème avec les différentes références. Il est préférable d’aller du
général au particulier.
- le plus général : ouvrages, traités, manuels, certains périodiques
- le plus spécialisé : les revues, articles qui concernent votre sujet
- Les banques de données
- Internet
N’hésitez pas de vous faire conseiller/orienter sur vos recherches par les encadreurs
(pédagogique et d'entreprise), ceux-ci pouvant déjà posséder de nombreux articles utiles.
CHAPITRE 2: REDACTION DU MEMOIRE OU DU RAPPORT DE STAGE

2.0. Le plan : structuration du document


L’élaboration du plan (= squelette du mémoire) est une étape indispensable car elle facilite la
rédaction du document. Elle permet de s’assurer que les principaux points à développer ne
seront pas oubliés et que l’enchaînement des idées suivra une logique claire et structurée.
Un plan est amené à être souvent révisé ; il est un guide à la rédaction ; mais en aucun cas il ne
doit être rigide. Il n’existe pas de plan type, mais un mémoire de stage ou de recherche se
compose généralement de 3 chapitres ou trois parties en raison de 2 chapitres au moins par soit
au minimum 6 chapitres distincts.
NB : De plus, outre l'introduction et la conclusion, les parties doivent avoir les
proportions suivantes : Les généralités 1/4 du volume du document, le matériel et les
méthodes 1/4 du volume du document et les résultats et discussions (s'il y a lieu) 1/2 du
volume du document.

Le mémoire ou le rapport de stage se composera de différentes parties, ou éléments structurants


suivants :
1) Couverture (page de garde)
2) En-tête, se subdivisant en :
- Dédicace
- Remerciements
- Avant propos
- Sommaire ou table des matières
- Liste des figures
- Liste des tableaux
- Glossaire
- Résumé et mots clé en français et en anglais

3) Corps du mémoire, se subdivisant en :


- Introduction
- Généralités (structure d'accueil, sur le thème, sur la zone d'étude....)
- Matériel et Méthodes
- Résultats et interprétation ou Discussion (pour les travaux de recherche)
- Conclusion
4) Bibliographie
5) Annexes

2.1. COUVERTURE (page de garde)


– les logos de l'INP-HB et de l'ESMG, du DFR de l'encadreur pédagogique, le logo de
l’entreprise s’il s’agit d’un rapport de stage ou du Département ou du laboratoire dans laquelle
vous réalisé votre mémoire de recherche ;
– l’intitulé du type de mémoire ou du rapport : Exemple « Rapport de stage de fin d´études »,
« Rapport de stage de production », « Mémoire de stage intégré long» ;
– le département de STeRMi ou du département de l'encadreur pédagogique;
– le nom de l’entreprise s’il s’agit d’un rapport de stage ;
– le titre du mémoire ou du rapport ;
– le nom du ou des étudiants ;
– le nom du ou des responsables au sein de l’entreprise pour un mémoire de stage, du
responsable au sein de l'INP-HB pour un mémoire de projet ;
– le nom du l'encadreur pédagogique de l'INP-HB pour type de stage ;
– le nom des lecteurs qui évaluent le mémoire ;
– l’année universitaire en cours ;
Deux exemples de couvertures ont été proposés: Couleur bleu pour le cycle technicien
supérieur et Couleur Vert jaune pour le Cycle Ingénieur

2.2. EN-TETE DU MEMOIRE


2.2.0. Avant-propos
L'avant-propos n'est pas obligatoire. Il a pour but de renseigner le lecteur sur les circonstances
et les conditions de la réalisation du stage ou de la recherche.
EXEMPLE D'AVANT PROPOS

Créé par décret n° 96-678 du 04 septembre 1996, l’Institut National Polytechnique


Félix Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro a pour objectif de former des
techniciens supérieurs et des ingénieurs compétents et capables de répondre aux exigences
des entreprises. Cette grande école publique, qui prône l’excellence, résulte de la fusion de
l’Institut Agricole de Bouaké (IAB), l’Ecole Nationale Supérieure d’Agronomie (ENSA),
l’Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics (ENSTP) et l’Institut National Supérieur
de l’Enseignement Technique (INSET).
Aujourd’hui, l’INP-HB regroupe sept grandes écoles auxquelles il faut ajouter les Classes
Préparatoire aux Grandes Ecoles (CPGE). Ce sont:
l’Ecole de Formation Continue et de Perfectionnement des Cadres (EFCPC);
l’Ecole Supérieure d’Agronomie (ESA);
l’Ecole Supérieure de Commerce et d’Administration des Entreprises (ESCAE);
l’Ecole Supérieure des Travaux Publics (ESTP);
l’Ecole Supérieure d’Industrie (ESI) ;
Ecole Doctorale (EDP)
l’Ecole Supérieure des Mines et Géologie (ESMG) ;.
La dernière citée est celle à laquelle nous appartenons. Elle a pour mission de former pendant
trois années des ingénieurs accomplis dans les domaines des Mines et Carrière, du pétrole et
de l'Exploitation et du Traitement des Eaux, ainsi que des techniciens supérieurs en Mines et
Géologie.
Au terme de la deuxième année du cycle Ingénieur de Conception, l’étudiant est amené à
faire un stage de production d’une durée allant de deux (02) à trois (03) mois. Ce stage a
pour but d’initier l’élève ingénieur à s’imprégner des réalités professionnelles et aussi de
confronter ses connaissances théoriques à la vie de l’entreprise.
C’est donc dans ce cadre que nous avons effectué un stage de production à la Société
Ivoirienne de Raffinage (SIR) du 30 Juin au 29 Septembre 2014.
Le présent document qui constitue notre rapport de stage, est le résultat des travaux
effectués pendant ces trois mois de stage.

NB : Tout ce qui est en gras peut être actualisé selon le niveau d'étude
2.2.1. Dédicace (pas obligatoire)
La dédicace est un hommage que l'auteur souhaite rendre à une ou plusieurs personnes de son
choix.

Exemple de dédicace Exemple de dédicace

Je dédie ce travail, comme preuve de respect,


de gratitude, et de reconnaissance à : A ma Mère KONAN Akissi
Jacqueline,
Ma chère famille, pour son affection, sa
patience, et ses prières. Ainsi qu’à toute ma
Mes meilleurs amis pour leur aide, leur temps,
FAMILLE,
leur encouragements, leur assistance et
soutien.
Qui n’ont cessé de me
Personnel de « ....... ». qui m’a aidé à
soutenir jusqu’à ce jour.
améliorer mes connaissances en me donnant
informations et conseils.

A tous ceux qui ont contribué de près ou de


loin à la réalisation de ce travail.

Merci infiniment.

2.2.2. REMERCIEMENTS (élément obligatoire)


Les remerciements permettent à l'auteur de préciser au lecteur l'aide que certaines personnes
lui ont apportée, sous forme de conseils ou sous toute autre forme de contribution lors de la
réalisation du travail.
Pour un mémoire de stage ou de projet à caractère industriel, les remerciements doivent être
adressés à l’ensemble du personnel de l’entreprise et à une ou deux personnes en particulier,
généralement le responsable du stage ou du projet, et(ou) le chef du service ayant accueilli le
stagiaire. La direction de l'ESMG et l'encadreur pédagogique doivent être également remerciés.
Exemple de remerciement de rapport de stage

2.2.3. SOMMAIRE OU TABLE DES MATIERES (élément obligatoire)


Le plan sert à structurer le discours et à mettre en évidence les idées principales et secondaires
du texte qui sont à développer. Le plan « correspond à l’organisation des idées directrices » et
des arguments-clés du travail écrit et permet d’établir des liens entre ces idées pour qu’elles
s’enchaînent rigoureusement (le fil rouge de l’analyse). La numérotation du plan se fait en
chiffres romains ou en chiffres arabes. L’introduction, la conclusion, la bibliographie, le dossier
des illustrations ne sont pas numérotés !
Le plan du travail écrit se distingue du plan présenté par l’étudiant lors de l’exposé oral. Le
plan à l’oral se caractérise par une forme plus brève et ne nécessite pas un classement très
détaillé. Le plan du travail écrit doit présenter une structure plus précise.
Dans cette partie l'étudiant a le choix entre le sommaire et la table des matières
Le sommaire, C’est le plan d’un livre, d’un dossier ou d’un rapport. Il se situe souvent au début
mais peut également se trouver à la fin.

Il présente au lecteur les différentes parties adoptées par l’auteur. Elles doivent être organisées
de façon logique et le lecteur doit pouvoir aller directement à une partie qui l’intéresse plus
précisément grâce au renvoi à des pages. Le sommaire doit faire apparaître les numéros et les
intitulés des têtes de chapitre et leur pagination. Par souci de lisibilité, il n’est pas souhaitable
d’y inclure les structures d’un niveau supérieur strictement à 3.

L’intitulé des annexes et leur pagination doivent être présents dans le sommaire.
Dans le cas particulier où les annexes sont regroupées dans un tome séparé, le sommaire du
document principal doit le signaler, et le second tome contenant les annexes doit posséder son
propre sommaire.
La table des matières contrairement au sommaire doit faire apparaître les numéros et les
intitulés des têtes de chapitre et leurs sous titres ainsi que leur pagination. La table des matières
est plus détaillée que le sommaire.
2.2.4. LISTE DES FIGURES ET LISTE DES TABLEAUX
Si le document contient un grand nombre d’illustrations, il est d’usage d’inclure un sommaire
spécifique aux figures. Il contiendra les numéros, titre, et pagination de chaque illustration. Ceci
vaut également pour les tableaux, auquel cas un second sommaire spécifique suivra celui des
figures.
Dans le texte, le titre des figures doit figurer au bas des schémas et les numéros des figures en
chiffre arabe. Par exemple : "Figure 1: Titre de la figure"
Exemple de Liste des figures
Figure 1 : Situation géographique du bassin versant du N’zi………………………… 5

Figure 2 : Climat du bassin versant du N’zi…………………………………………….. 7

Figure 3 : Modèle numérique d’altitude du bassin versant du N’zi…………………... 9

Figure 4 : Géologie du bassin versant du N’zi…………………………………………. 10

Figure 5 : Réseau hydrographique du bassin du N’zi…………………………………. 11


etc....................................................;

Egalement dans le texte, le titre des tableaux doit figurer en haut du tableau et le numéro en
chiffre romain.
Exemple : "Tableau I : Titre tableau"

Exemple de Liste des figures


Tableau I : Rugosité K (Strickler) selon les catégories de cours d’eau………..…..…. 19

Tableau II : Côtes des stations hydrométriques ………………………..………………….


24

Tableau III : Valeurs de la rugosité K aux différentes stations


hydrométriques……….…………………………………………………………………… 25

Tableau IV : Valeurs des temps de concentration Tc………………...…...…………… 25

Tableau V : Périodes des crues étudiées…………………...……………………..…… 32


etc....................................................;

2.2.5. GLOSSAIRE ou ABREVIATION


Liste d'Abréviation
Le glossaire regroupe par ordre alphabétique les symboles mathématiques et (ou) les
abréviations utilisés dans le document. Le glossaire est nécessaire s’il est fait un usage répétitif
d’abréviations, de sigles ou termes techniques spécifiques, ou encore si le rapport contient un
grand nombre d´équations et de symboles mathématiques.
Exemple de liste d'Abréviation

EXEMPLE DE LISTE DES ABREVIATIONS

COFRAC : COmité FRançais d’ACréditation


DAO : Dessin Assisté à l’Ordinateur
DAT : Distillation ATmosphérique
DHC : Distillate HydroCracking
ESMG : Ecole Supérieure des Mines et de la Géologie
Go ld: Gasoil lourd
Go lg: Gasoil léger
HSK : Hydroskimming
INPHB : Institut National Polytechnique Felix Houphouët Boigny
Kcal : Kilocalorie
RAT : Résidu Atmosphérique
RCI : Reflux Circulant Inférieur
SIR : Société Ivoirienne de Raffinage
U31 : unité 31
°C : degré Celsius

2.6. Résumé ou abstract et mots clés (français et anglais)


Le résumé est le condensé systématique de l’ensemble du rapport. Il doit être complet en soi,
car il peut être lu hors contexte.
Il s’agit d’un très bref résumé (une page maximum) du mémoire ou du rapport permettant au
lecteur de décider si son contenu l’intéresse. Il est assez difficile à écrire car il doit être très
condensé, il est donc conseillé de l’écrire en tout dernier lieu quand vous avez une idée claire
de ce que contient votre travail. Le résumé peut se placer aussi sur la dernière page de
couverture (au dos du mémoire).
A la suite du résumé, faire une liste des différents mots-clés de l’étude.
Le résumé et mots clés se font en français et en anglais
La version anglaise représente l'abstract qui est en réalité une traduction anglaise fidèle et de
qualité du résumé français et non une traduction littérale.
Un résumé doit contenir :
1. le but et la nature du travail
2. l’envergure du travail
3. les méthodes utilisées
4. les principaux résultats
5. les conclusions
6. des mots clés

RESUME
Titre : Impacts de la variabilité climatique et du changement climatique sur les ressources en eau en
Afrique de l’Ouest : Cas du bassin versant de la Comoé
Les impacts de la variabilité climatique et des changements climatiques sur les écosystèmes naturels sont
un souci récurrent pour les gestionnaires des ressources en eau. Nous nous intéressons dans cette Thèse, au
cas du bassin versant de la Comoé qui est partagé à la fois par le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali et
le Ghana.
Cette Thèse a pour objectif de caractériser la variabilité climatique actuelle et ses impacts sur les ressources
en eau. Elle vise à évaluer aussi l’état climatique futur et ses impacts potentiels sur les ressources en eau.
A l’aide de méthodes statistiques et graphiques appliquées sur des données hydro-climatiques, l’évaluation
de la variabilité climatique et de ses impacts a permis de montrer l’existence d’une très forte variabilité de
la pluviométrie et des écoulements. Cette situation s’est traduite par des baisses plus ou moins significatives
des volumes d’eau précipitées et des écoulements à partir de l’année 1970. Ces déficits annuels varient entre
14% et 31 % pour les précipitations et entre 44% et 55% pour les écoulements. Les volumes d’eau mobilisés
par les aquifères connaissent également une diminution de 44% à 47%. Toutefois, malgré les perturbations
climatiques, le régime de précipitations et des cours d’eau est resté inchangé.
L’étude du changement climatique a été possible grâce à la modélisation climatique faite à l’aide du modèle
climatique régional RegCM3 sous le scénario d’émission A1B. Les simulations ont été effectuées sur les
périodes 2031-2040 et 2091-2100 par rapport à la période de référence 1991-2000. Les résultats ont montré
que les températures moyennes annuelles en Afrique de l’Ouest pourraient augmenter de 0,4 °C à 1,8°C à
l’horizon 2031- 2040 et de 3,2 à 5,8°C à l’horizon 2091-2100 selon les localités. Dans les régions du Golfe
de Guinée et du Sahel, les températures pourraient augmenter respectivement de 3,6° et de 4,7°C par an à
la fin du 21ème siècle. Sur le bassin versant de la Comoé, les accroissements de température annuelle
atteignent en moyenne 3,6°C à l’horizon 2091-2100.
Les précipitations ont, quant à elles, un caractère plus variable que les températures. En effet, en fonction
des localités, la tendance globale est soit à la hausse ou à la baisse. Ainsi, à l’horizon 2031-2040, les
précipitations au Sahel présentent un accroissement de 0,44% contre une réduction de 3% dans le Golfe de
Guinée. Sur le bassin de la Comoé, la pluviométrie pourrait baisser de 3,2%. A l’horizon 2091-2100, les
régions du Sahel et du Golfe de Guinée connaîtront respectivement une diminution pluviométrique de
12,6% et 9,12% contre 7,14% sur le bassin versant de la Comoé.
L’évaluation des impacts du changement climatique a été réalisée avec le modèle hydrologique GR2M en
combinaison avec la méthode des ‘’horizons’’. Les résultats ont révélé une diminution des écoulements de
18,8% à 34% en 2031-2040 et de 40% à 73% à l’horizon 2091-2100 selon les localités. Les recharges des
nappes qui se font par le biais de l’infiltration pourraient diminuer de 7% à 13% à l’horizon 2031-2040 et
de 49,3% à 70% en 2091-2100.
Au terme des résultats obtenus, des mesures d’adaptation et d’atténuation sont proposées.
Mots clés : Variabilité climatique, changement climatique, ressource en eau, Comoé,
Afrique de l’Ouest
2.3. CORPS DU MEMOIRE (élément obligatoire)
2.3.1. Introduction
L'introduction est l'entrée en matière du texte et a pour objet de définir le sujet et d'orienter le
lecteur. Elle annonce et justifie les intentions de l'auteur par rapport au titre affiché.
2.3.1.1. Ce que l'introduction n'est pas
L'introduction n'est pas une affirmation sur le travail qui a été fait
Elle n'est pas un compte rendu sur le travail qui a été réalisé t de l'expérimentation conduite par
l'auteur. L'auteur ne doit pas se permettre d'écrire en guise d'introduction : j'ai mené une enquête
sur l'extraction traditionnelle de l'or, j'ai conçu une chaine de production du minerais, j'ai
expérimenté une technique de prospection etc...
L'introduction n'est pas un historique du sujet
L'auteur ne doit pas se permettre de faire la biographie du sujet à travers le temps et l'espace. Il
ne doit pas se préoccuper de répondre aux questions telles que: Depuis quand le sujet a- t- il été
évoqué pour la première fois? Qui en a parlé la première fois? Où le sujet a-t-il émergé la
première fois? Comment le concept a évolué?

L'introduction n'est pas un lexique


Elle ne doit pas définir obligatoirement chaque mot du titre par ce que l'introduction du rapport
de stage ne vise pas un objectif didactique

L'introduction n'est pas une revue exhaustive de la littérature


L'auteur ne doit pas chercher à faire l'inventaire de tous les auteurs qui ont écrit sur le sujet.
Seuls quelques auteurs doivent intéresser l'auteur. Ce sont ceux qui ont des problématiques
similaires ou proches de la sienne. Ceux qui ont apporté des contribution les plus récente et les
plus significative à l'objet ou au problème de recherche.

L'introduction n'est pas un texte long


L'auteur du mémoire ne doit pas exposer l'essentiel du contenu des textes dans l'introduction.
L'introduction ne doit pas faire de digressions non plus. Lorsqu'elle est trop longue,
l'introduction peut ennuyer le lecteur.

2.3.1.1. Ce qu'est l'introduction


L'introduction a pour fonction d'expliquer pourquoi la recherche a été faite? Elle doit justifier
vote sujet.
Une introduction se compose donc de trois parties :
Partie 1 : Amener le sujet
On peut, au choix, partir:
- d'une observation étonnante ou quotidienne,
- de phénomènes plus généraux que le sujet
- d'un historique (mais attention à vérifier les noms, les dates... et à ne pas trop détailler!)
Partie 2 : Poser le problème, (annoncez la problématique)
- Vous devez le formuler sous forme d’une ou plusieurs questions. Attention à la formulation
des questions. Elles doivent être claires et précises et cerner l’ensemble du sujet. Adoptez un
style journalistique (style concis et accrocheur).
Partie 3: Annoncer le plan
Annoncer le plan par des phrases. Vous pouvez utiliser le présent ou le futur
NB : N'annoncez pas la conclusion!
L'introduction doit :
- exposer la nature du problème (Etape 1) ;
- analyser avec pertinence les résultats déjà publiés par d'autres auteurs sur le problème (Etape
1) ;
- proposer une question à résoudre (Etape 2) ;
- énoncer les objectifs à atteindre et ou l'hypothèse à tester (Etape 2):
- énoncer le plan du rapport (Etape 3).
L'introduction doit préciser l'objectif du texte et cet objectif doit être précis : par exemple,
déterminer, évaluer, prouver, découvrir, etc. L'objectif doit être lié au problème à résoudre et
non aux techniques
L’introduction comporte une seule partie (pas de sous-chapitre) et se structure en entonnoir :
elle doit guider progressivement le lecteur vers le fond du sujet (il faut débuter en des termes
assez généraux pour petit à petit cerner le sujet de façon de plus en plus détaillée).
L’introduction doit correspondre à une page entière
EXEMPLE D'INTRODUCTION

Thème : «Caractérisation hydrogéologique des aquifères de la région de Man par les données
de forage d’exploitation d’eau (HVA) »

L’eau représente la source de vie, elle est probablement la plus importante de toutes les ressources
naturelles.
L’alimentation en eau potable en milieu urbain et rural devient aujourd’hui une problématique
sérieuse pour les Etats africains où l’on observe depuis quelques années une urbanisation
croissante et une densification spatiale importante. Cette situation est observable dans de
nombreuses villes de la Côte d’Ivoire.
Dès lors, l’approvisionnement en eau potable des populations dans les grandes agglomérations
comme en milieu rural est devenu une priorité. C’est pourquoi les autorités ivoiriennes, grâce au
soutien des partenaires au développement ont réalisé de nombreux projets d’implantation de
points d’eau.
Cependant, malgré la réalisation de ces grands projets, le besoin de la population en eau potable
s’est accru considérablement d’année en année sur l’ensemble du territoire et est devenu une
réelle préoccupation pour les autorités du pays.
A cet effet, le Programme d'Hydraulique et d'Assainissement pour le Millénaire (PHAM) s’inscrit
dans l’initiative européenne pour les objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD),
lancée en janvier 2011 et qui prolonge les actions financées par le FED (Fond Européen pour le
Développement) ces dernières années. Il appuie la volonté du nouveau gouvernement de Côte
d’Ivoire de s’engager dans la définition des politiques sectorielles eau et assainissement et de
développer le processus de professionnalisation de la gestion des infrastructures hydrauliques en
milieu rural.

Le PHAM vise également à assurer une transition entre les actions d'urgence et les actions de
développement durable, centrées sur la problématique de gestion efficiente et une véritable
politique sectorielle du Gouvernement. La zone d’intervention du PHAM couvre deux Districts
(Montagnes et Sassandra-Marahoué) comprenant cinq Régions : Cavally, Guémon, Haut-
Sassandra, Marahoué et Tonkpi.
Il est donc d’actualité d’améliorer la connaissance des ressources en eau afin d’organiser au mieux
sa mobilisation pour les populations. Connaissance qui nécessite des études de caractérisation dont
il est question dans le présent mémoire.
En vue de favoriser l’implantation des prochains ouvrages de captage (forages) dans la région de
TONKPI (Man), une étude de caractérisations hydrogéologique des aquifères a été menée au
cours de la réalisation du projet PHAM.
Ainsi dans le cadre de notre Projet de Fin d’Etude, le thème « caractérisation hydrogéologique des
aquifères de la région de Man par les données de forage d’exploitation d’eau (HVA) » nous a
été soumis afin de mieux y orienter les futurs ouvrage de captage (forage).
Il s’agira pour nous dans cette étude de mettre en évidence le niveau d’altération de la région,
d’établir les liens éventuels entre les différents paramètres et la productivité des forages.

Pour mieux appréhender ce thème, nous avons structuré notre travail en trois (3) parties. La
première partie de ce mémoire portera sur les généralités par la présentation de l’entreprise
d’accueil et la présentation de la zone d’étude, la seconde partie sera consacrée aux matériel et
méthodes utilisés, et la troisième partie présentera les résultats obtenus, leurs interprétations et
quelques recommandations.
2.3.2. Généralités
Les généralités : il s’agit du cœur du rapport de stage. Les généralités doivent comporter trois
parties qui sont :
- La présentation de l'entreprise
- Les généralités sur le thème
- La présentation de la zone d'étude
L’organigramme de l’entreprise a pour objectif d’identifier le schéma organisationnel de
l’entreprise d’accueil, afin de mieux comprendre les différents liens et relations entre les
services. Dans cette partie l’étudiant doit également situer la place de son service d’affectation
et doit mettre en avant les interdépendances de ce service avec les autres services de l’entreprise,
dans le contexte économique dans laquelle l’entreprise elle-même évolue.
L’étudiant doit également renseigner sur les tâches qu’il a effectuées au cours de son stage, il
s’agit de la partie la plus importante du rapport de stage car elle le concerne directement.
Il mentionnera sa mission, son rôle au sein du service concerné, les tâches effectuées et les
résultats obtenus.

2.3.3. Matériel et Méthodes


Cette partie doit pouvoir répondre à la question comment ai-je fais mon travail? Cette question
se ramène à la suivante : par quels outils et avec quelles techniques ai-je testé mes hypothèses?
L'objectif du chapitre matériel et méthodes est de fournir les détails du travail entrepris de
manière à permettre à l'auteur ou au chercheur de le reproduire. Ce chapitre est essentiellement
descriptif. Il s'agit de donner toutes les informations permettant d'évaluer ou de répéter l'essai,
le calcul et les observations.
Ce chapitre "matériel et méthodes" a deux composantes qu'il importe de distinguer. La
première est le "matériel" et la seconde les "méthodes"
La première composante "matériel" définit le sujet et les objets étudiés ainsi que outils, les
objets qui ont servi à effectuer l'étude du sujet. Cette partie décrit de façon méticuleuse la
manière dont ces sujets ou ces objets (outils) sont choisis.

Les sujets (ou objets de mesure) doivent répondre aux questions suivantes
Qui sont-ils ?
Y avait-il une raison particulière pour se centrer sur cette population ?
Combien sont-ils ?
Comment ont-ils été sélectionnés ?
Certains se sont-ils désistés ou ont-ils été écartés ? Pourquoi ?
Ont-ils été payés ?
Ces renseignements sont tout à fait indispensables pour évaluer jusqu’à quel point les résultats
peuvent être généralisés. En plus de ces réponses, il faut ajouter quelques renseignements
anthropométriques : âge, taille, poids, sexe

La seconde composante "méthode" les interventions chronologiques et logique de l'observateur


ou de l'expérimentateur; Elle décrit aussi les moyens de mesure, les techniques de collecte des
informations, les technique d'évaluation statistique. Elle justifie le choix des techniques utilisés/
Lorsque les techniques et les méthodes sont nouvelles, l'auteur du rapport de le préciser et en
faire une description succincte. Composante décrit le protocole expérimental.
On décrit le déroulement de l’expérience étape par étape. Une bonne technique consiste à
considérer le lecteur comme un sujet, à lui faire découvrir pas à pas ce à quoi les sujets ont été
exposés, ce qu’ils ont ressenti. Décrire le déroulement (avec dates et lieux) le plus précisément
possible.
Il faut aussi décrire le matériel pour traiter les résultats : traitement mathématique,
(développement des formules, calculs pour arriver aux résultats présentés,…)

2.3.4. Résultats
On y présente un résumé des données collectées et les résultats statistiques qu’elles ont permis
d’obtenir. On décrit les résultats, on ne les discute pas encore !!
Attention, les tableaux et figures ne parlent pas d’eux-mêmes, ils doivent être supportés par
une légende simple et agréable à lire.
Cette partie du mémoire étant la plus importante, vous veillerez à ne pas l’encombrer de trop
de résultats. Les résultats mineurs, non pertinents par rapport aux hypothèses seront placés dans
les annexes.
Avant de présenter les résultats, il est intéressant d’expliquer en quelques mots dans quel ordre
vous allez les donner. De manière générale, on commence toujours par présenter les
résultats les plus importants. On les explique et ensuite, on présente les tableaux et figures
qui s’y rapportent.
Quelques recommandations relatives aux résultats
- Ne pas commencer directement à parler de chiffres, il faut introduire d’abord le(s) résultat(s).
- Toujours fournir le seuil de signification de vos résultats (pour prouver la validité des
résultats).
- Les tableaux ne doivent pas être utilisés à l’excès.
- Les tableaux doivent pouvoir être lus sans difficulté, ils doivent donc être introduits par un
titre clair et précis placé en haut du dit tableau. Au sein du texte, vous pouvez prendre le
lecteur par la main et le guider à travers vos tableaux et figures. Cela voudrait dire qu'il faut
annoncer le tableau, la figure ou la photo dans le texte d'annalyse. Exemple (« comme il est
possible de constater dans la première colonne du tableau A, les … »).
- Chaque section dans la présentation des résultats doit être ponctuée d’un résumé de ce qui a
déjà été dit. Le lecteur n’a pas à revenir systématiquement en arrière pour poursuivre sa lecture
sans difficulté.

Exemple d'analyse de résultat

5-3 VARIABILITE TEMPORELLE DES PARAMETRES OCEANIQUES PENDANT LA


GRANDE SAISON FROIDE (GSF)

5-3.1 Variabilité annuelle de l’indice d’upwelling côtier (IUC)

La variabilité interannuelle de l’intensité de l’upwelling de 1995 à 2004 dans l’écosystème


marin de la Côte d’Ivoire est présentée par la figure 24. On note une évolution en dent de scie de
l’upwelling côtier pendant ces dix années. Les indices les plus élevés se rencontrent en 1997 et
également en 2002 avec une moyenne autour de 0,6°C. Les plus faibles intensités sont en général
observées en 1995, 1996 et 1999 avec une moyenne autour de 0,35°C.

Figure 24 : Variation interannuelle de l’indice d’upwelling côtier de 1995 à 2004


pendant la GSF.
2.3.5. Discussion (non obligatoire pour les rapports de stage)
La discussion est destinée à discuter les implications des résultats que vous venez d’exposer.
En quoi les résultats répondent-ils à la question initiale? Sont-ils en accord avec l’hypothèse ?
Jusqu’ici, vous étiez limité aux faits. Il est temps de placer vos résultats dans une perspective
plus large.
La discussion doit constituer un miroir de l’introduction. Qu’est-ce qu’on a appris depuis ?
L’hypothèse a-t-elle été infirmée ou confirmée ?
C’est également le moment de comparer vos résultats avec les données obtenues par d’autres
chercheurs (dans la littérature) avant vous, expliquer les différences (s’il y en a).
S’il y a des résultats surprenants, vous pouvez vous pencher sur les éléments méthodologiques
susceptibles de les expliquer. Comment pourriez-vous améliorer votre protocole ?
Mentionner les limites de l’étude, de la méthode.
Si vos résultats donnent lieu à de nouvelles interrogations, essayez de suggérer des pistes de
recherches susceptibles d’y apporter réponses.

Exemple de proposition d'une structure de la Discussion :


- Rappel du (des) résultat(s) principal (aux) de l'étude (un paragraphe qui répond à votre
question)
- Comparaison des résultats avec la littérature
- Discussion des résultats
- Limites méthodologiques
- Conclusion
Exemple de discussion
Les résultats du calcul de l’indice normalisé nous indiquent que l’intensité de
l’upwelling est élevée pendant la Grande Saison Froide. Nos résultats concordent avec ceux
de Atillah et al., (2005), qui ont travaillé sur les produits opérationnels d’océanographie
spatiale pour le suivi et l’analyse du phénomène d’upwelling marocain. Ils ont montré que
l’upwelling calculé à partir de l’indice normalisé a été soumis à une série de tests et de
comparaisons, notamment par rapport à l’indice d’Ekman et que ces indices d’upwelling
élevés sont cohérents. En effet, l’indice d’Ekman présente un potentiel d’upwelling,
puisqu’il caractérise localement le moteur, alors que l’indice d’upwelling caractérise la
réponse à cette contrainte physique.
Arfi et al., (1993), lors des études menées sur l’influence spatio-temporelle d’un indice
caractérisant l’intensité de la résurgence sur le littoral ivoiro-ghanéen, ont montré que les
intensités saisonnières calculées pendant la Grande Saison Froide sont élevées sur
l’ensemble du littoral ivoirien. Tout ceci montre que la concentration de la chlorophylle
évolue dans la plupart des cas parallèlement à la variation de l’intensité de l’upwelling sur
l’ensemble du littoral. En effet, quand l’intensité de l’upwelling est élevée, la concentration
de la chlorophylle est forte, et quand l’intensité est faible, la concentration de la
chlorophylle est également faible. Cette relation est souvent modulée par des
comportements exceptionnels.

2.3.6. Conclusion
La conclusion est aussi importante que l’introduction. Elle donne la dernière impression au
lecteur du mémoire, l'image finale qui influencera "fortement" le jury dans son évaluation. En
aucun cas, elle ne devra laisser le lecteur sur une impression d’inachevé !

En règle générale, la conclusion comprend les éléments suivants :


- un rappel de la problématique ou de la question centrale
-un rappel de la méthodologie
- les principaux résultats de l’étude
- les apports théoriques de l’étude
- les limites de la recherche au niveau théorique, empirique et méthodologique
- les voies futures de recherche (ouvrir le débat sur une question plus large)
NB : Attention, la conclusion doit être très synthétique.
Exemple de conclusion

CONCLUSION
Le Centre Ouest est la plus importante zone rizicole de la Côte d’Ivoire. Depuis 1970, la
culture du riz pluvial y est perturbée par la variabilité accrue de la pluviométrie.
L’objectif de cette étude était de caler les périodes de semis de deux cycles de riz pluvial
(90 et 105 jours).
L’approche a consisté à identifier premièrement les dates de début et de fin des périodes
végétatives. Il ressort que ces dates qui sont utiles à la planification sont assez instables.
Néanmoins les dates d’apparition 3 années sur 4 ont été retenues.
Le début de la première période végétative s’obtient entre le 1er et 10 avril et celui de la
seconde entre le 10 août et le 1er septembre. Les périodes de semis pour tirer parti de ces
périodes végétatives sont également doubles pour chaque cycle de riz pluvial. Elles
varient selon les localités. Les semis entre le 1er et 20 avril sont recommandé pour une
exploitation en premier cycle cultural et les semis entre le 1er juillet et le 11 août pour
une exploitation en cycle cultural unique.

2.4. Bibliographie
Tout d’abord, lorsqu’il y a des références dans le texte, elles s’inscrivent entre parenthèses :
- Si un seul auteur :
(Nom de l’auteur, année de publication)
Exemple :
(Martinez, 1993)
- Si deux auteurs :
(Nom du 1er auteur et Nom du 2ème auteur, année de publication)

Exemple :
(Belli et Borrani, 1999)
- Si plus de deux auteurs :
(Nom du 1er auteur et al., année de publication)
Exemple :
(Schmidt et al., 2003)
Ensuite, après la conclusion, toute une section (bibliographie) reprend tous les livres et articles
qui ont été cités dans le corps du texte (liste des références complètes des travaux mentionnés
dans le mémoire). Vous veillerez à chaque fois d’utiliser le même format.
Les références peuvent être regroupées en trois parties distinctes :
- les ouvrages
- les articles
- les sites internet
Les références sont alors présentées par ordre alphabétique en fonction du nom de famille du
premier auteur (et, pour un auteur, par ordre chronologique des dates de parution).
La qualité d’une bibliographie s’apprécie non tant à sa quantité qu’à sa diversité, sa présentation
et à son utilité. Elle s’adresse autant au spécialiste qu’au non-initié. Elle permettra de compléter
la connaissance de l’un, ou au contraire, d’initier l’autre.
N’oubliez pas que pour construire votre mémoire vous avez utilisé les bibliographies des
autres et pu apprécier celles qui étaient bien faites.
a) pour un article, indiquer :
Nom initiale du prénom de l’auteur ou des auteurs (année de publication).
Titre. Revue, n°, première page-dernière page de l’article.
Exemples :
Le Her M. (1992). Imagerie mentale et apprentissage en golf. STAPS, 29, pp 7-17.
Magill, R.A. et Hall, K.G. (1990). A review of the contextual interference effect in motor skil
acquisition. Human Movement Science, 9, 241-289.
b) pour un livre, indiquer :
Nom de(s) l’auteur(s), Initiale du prénom (année de publication). Titre. Editeur, lieu de
publication.
Exemple :
Defrance, J. (1987). L’excellence corporelle. AFRAPS, Paris. nbre de pages
c) pour une contribution dans un ouvrage, indiquer :
Nom de(s) auteur(s), Initiale du prénom (année de publication). Titre de
l’article. In titre de l’ouvrage (coordonné par ou edited by Initiale du

Exemple :
Schmidt, R.A. (1991). Frequence augmented feedback can degrade learning: Evidence and
interpretations. In Tutorials in motor neurosciences (edited by J. Requin and G.E. Stelmach),
pp 59-85. Kluwer, The Netherlands.

d) pour un texte non publié, thèse, mémoire, rapport de recherche, indiquer :


Nom de l’auteur, Initiale du prénom (année). Titre. Nature du document.
Institution, Lieu. (Indiquer la nature du document dans la langue d’origine).
Exemple :
Martinez C. (1993). Microgenèse de la compétence enseignante. Thèse de doctorat non publiée,
Université Montpelllier I, Montpellier, 186p.

e) pour une référence prise sur un site internet (attention, source non vérifiée) Adresse
complète du site et « de quoi il s’agit »
Exemple :
http://www.entraineur.ch/entrainement/co/base.htm (notions physiologiques de base en rapport
avec le football)

2.5. Annexes
Les annexes doivent être précédées d’un plan des annexes. Elles font l’objet d’une pagination
à part et doivent être numérotées en chiffres romains en majuscule (I, II, III, IV,…).
On y place les copies du matériel utilisé dans l’expérience, trop volumineux pour être inclus
dans le corps du texte : questionnaire, images, résultats périphériques ou trop détaillés. Mais il
ne doit y avoir que les informations pertinentes, ciblées et nécessaires à la compréhension du
travail.
Il est très important d’inclure tous vos résultats. Cela permet à votre directeur, par exemple, de
déterminer si vous avez utilisé les analyses statistiques qui s’imposaient.

Attention cependant, les annexes ne vous dispensent en rien d’être complet dans le corps du
texte. En aucun cas, votre lecteur ne se sentira obligé de se reporter aux annexes pour
comprendre votre raisonnement.
CHAPITRE 3: Présentation du mémoire (modalité de rédaction)
3.1. Dactylographie
Les normes de dactylographie suivantes doivent être respectées :
- police de caractère : Times New Roman
- taille des caractères pour le corps du texte : 12 points
- taille de caractère pour les notes en bas de page : 10 points
- interligne : 1,5 cm
- impression : verso
- Format du texte : Justifier (et non Aligné à gauche)

3.2. Présentation
- Les différentes parties du mémoire doivent respecter l’ordre suivant :
- Page de couverture
- avant propos s’il y a lieu
- Dédicaces, s’il y a lieu !
- Remerciements,
- Table des matières ou sommaire (avec indication des pages)
- Listes des tableaux et des figures (avec indication des pages)
- liste des abréviations
- Résumé et mots clés en français et en anglais (( mots clés)

-Introduction
-Développement (Généralités, méthode, résultats, discussion)
-Conclusion
-Bibliographie (ouvrages, articles, site internet (sources non-vérifiées))
-Annexes

Sur la première page du mémoire doivent figurer :


-le titre du mémoire
-le nom de l’étudiant
-le nom du directeur/rice
-l'intitulé de la licence visée
-la session de l’examen (mois, année)
La pagination :
La pagination commence à partir de la première page de l’introduction. Les
pages de garde, de titre, les dédicaces, les remerciements, la table des matières, la liste des
schémas et des tableaux doivent faire l’objet d’une pagination à part en chiffres romains en
minuscules (i, ii, iii ,iv, etc.). Les annexes peuvent également faire l’objet d’une pagination à
part en chiffres romains en majuscules (I, II, III, IV, etc.).
Il y a donc 3 paginations :
-les pages qui précèdent l’introduction
-de l’introduction jusqu’à la bibliographie
-les annexes
- Les chapitres doivent toujours commencer dans une nouvelle page.
- Pas de ligne seule (isolée du reste du paragraphe) en début ou fin de page.
- Les schémas et les tableaux doivent être numérotés et avoir un titre.
Lorsqu’ils sont empruntés à la littérature, la source doit être indiquée juste après. Une liste des
tableaux et des figures doit être dressée si ceux-ci sont suffisamment nombreux.
- Présentation d’une page de mémoire :
Mettre en mode « Justifier » (texte aligné à gauche et à droite)
En-tête : titre du chapitre (taille des caractères = 10)
Pied de page : numéro de page (taille des caractères = 10)

République de Côte d’Ivoire Année Académique : 2012-2013


Ministère de l’Enseignement Supérieur
et de la Recherche Scientifique

Département de Formation et de Recherche


des Sciences de la Terre et des Ressources
Minières
Institut National Polytechnique
Félix Houphouët-Boigny

STAGE INTEGRE LONG


Cycle TS
Option : Mines et Géologie
Ecole Supérieure des Période : du ................. au .................. 2013
Mines et de Géologie
THEME:
......................................................................
......................................................................
......................................................................
......................................................................
......................................................................

Présenté par :

Président ........................................................... ......................................


.............................................................................. Elève Ingénieur de Conception en ................ année

Examinateur .....................................................
Maitre de stage : Encadreur pédagogique :
..............................................................................
Examinateur :.................................................... ................................................................. .................................................
.............................................................................. ................................................................. ........................................................................
Rapporteur : .................................. ................................................................ ........................................................................
........................................................ .
République de Côte d’Ivoire Année Académique : 2012-2013
Ministère de l’Enseignement Supérieur
et de la Recherche Scientifique

Département de Formation et de Recherche


Institut National Polytechnique des Sciences de la Terre et des Ressources
Minières
Félix Houphouët-Boigny
STAGE INTEGRE LONG
Cycle Technicien Supérieur
Option : Mines et Géologie

Ecole Supérieure des


Mines et de Géologie
Période : du ................. au .................. 2013
THEME:
........................................................................
........................................................................
........................................................................
........................................................................
..............................................................

Présenté par :

......................................
Elève Technicienne Supérieure en ............. année

Maitre de stage : Encadreur pédagogique :


........................................................................ ..........................................
........................................................................ ............................................
........................................................................ ..................................................................
..................................................................... ...................................................................

NB : Cette deuxième proposition n'est pas encore validée par le département

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