Elle permet de rédiger un cahier des charges fonctionnel sur des bases solides.
L’AFE permet aussi de mieux comprendre le système sur lequel on travaille : c’est un
excellent moyen pour s’immerger totalement dans son univers et ses contraintes.
Cette démarche évite surtout certains problèmes liés à une mauvaise qualité́ de
conception comme oublier une fonction qui pourtant devrait être assurée par le produit.
Cependant, une analyse fonctionnelle externe demande un investissement en temps qui n’est pas
à négliger. Cela peut vite prendre de 2 à 4 demi-journées de travail pour une équipe de 3 à
7 personnes.
De plus, cette démarche demande un certain formalisme et une rigueur qui nécessite souvent
d’être guidé par quelqu’un qui connaît la méthode.
NOUVEAU
Pour satisfaire le besoin, le système s’inscrit dans plusieurs phases de vie comme
la production, la distribution, (les) l’utilisation(s), le recyclage. Elles ne sont pas
forcément toutes à étudier, cela dépend évidemment de l’objectif de l’étude.
Pour chaque phase de vie, le milieu extérieur peut être différent. C’est la raison
pour laquelle il est nécessaire de définir les éléments concernés pour chacune des
phases à analyser. Nous parlons bien ici d’éléments extérieurs au système, mais
avec lesquels il interagit.
Dans chaque phase de vie, il s’agit désormais d’effectuer une recherche des
fonctions de service de base :
Puis pour l’action (le verbe utilisé), il faut exprimer les propriétés qui sont
significatives du niveau de service à rendre : performances, durée, périodicité́ , etc.
Ensuite, il est utile d’intégrer une notion de flexibilité pour chacun des critères :
Voilà, c’est la fin de cet article. J’espère qu’il vous donnera l’envie de construire vous aussi une
analyse fonctionnelle externe pour lancer votre conception de produit sur des bases solides.
Bonne AFE !
𝐹 =𝐾𝑓∙𝑌𝑓∙𝐴 3.2
La force que je dois utiliser pour déformer le matériau sera proportionnelle à la limite d'élasticité
du matériau par la zone d'application de la force.
La limite de fluage est décrite par la formule 1.3, si c'est une déformation à froid, la résistance
augmente avec la déformation et si elle travaille au-dessus de la température de recristallisation,
le coefficient d'écrouissage sera nul (n = 0), dans ce cas 𝑌𝑓 est égal à la limite d'élasticité à la
température de recristallisation.
𝑌𝑓=𝐾∙ε n 3.3
Le processus de forgeage ne se produit pas exactement comme dans (Figure 3.1), en raison des
forces qui apparaissent en raison du frottement existant entre les outils et la pièce. La pièce est
soumise à un processus de barillet et cet effet augmente la force pour induire la déformation. Cet
effet est caractérisé par le paramètre 𝐾𝑓.
0.4 ∙ μ ∙ D
𝐾𝑓=1+ h 3.4
Où 𝜇= coefficient de frottement, D=diamètre de la pièce ou toute dimension représentant la
longueur de contact avec la surface de la matrice(mm) et h=hauteur de la pièce(mm).
Ensuite, nous utiliserons les formules citées ci-dessus pour en déduire la force nécessaire pour
induire une déformation dans la pièce, nous devrons également prendre en compte la limite
d'élasticité de l'acier et sa variation avec la température, notamment à la température de
recristallisation.
Le graphique 3.1 représente l'influence de la température sur le diagramme contrainte-
déformation d'un acier de type structurel courant. Ce graphique est issu du NTP 200 : Structures
métalliques : comportement au feu (I).
Le tableau 3.1 ci-dessous est joint où vous pouvez vérifier la variation des principales
caractéristiques mécaniques des aciers de construction avec la température. Plus précisément,
ledit tableau représente la variation des coefficients suivants avec la température à laquelle se
trouve l'acier :
• Ky,T = fy,T / fy : ce coefficient exprime le quotient entre la limite élastique de l'acier (fy,T)
pour la température souhaitée (T), et la limite élastique de l'acier à 20 °C (fy ), la dernière valeur
consultable dans n'importe quel tableau des caractéristiques de l'acier.
Métal ou alliage Plage approximative de température de
forçage à chaud
Alliages d’aluminium
Alliages de magnésium
Alliages de cuivre
Aciers faiblement alliés
Tableau III-1:Plage de température approximative pour le forgeage à chaud.
La figure 3.2 montre les plages de température recommandées pour différents alliages de
matériaux, dans le cas de l'acier à faible teneur en carbone et des alliages d'acier, la plage se situe
entre 850 et 1150 degrés Celsius.
À l'aide des formules et des données, nous allons calculer la force nécessaire pour provoquer une
déformation plastique lors du forgeage, pour cela nous allons tenir compte du fait que le matériau
est à haute température et ne subit pas d'écrouissage.
La zone de forgeage sera égale à la surface du pilon 𝐴=0.001 𝑚2
100
√
→ D¿ 4 A 3.6
π
→ D= 0.0013 m (3.7)
0.4∗0.18∗0.0013
𝐾𝑓=1+ 0.01 (3.8)
En résolvant, nous pouvons négliger la valeur de 𝐾𝑓 car elle est très proche de 1
De la formule (3.2) nous avons :
N
𝐹=1*16.5*106 m2 ∙0.001 m2=16500 𝑁
Surfaces de contact μk
Acier sur acier 0.18
Acier sur glace(patins) 0.02-0.03
Acier sur fer 0.19
Acier sur glace 0.028
Patins en bois sur glace et neige 0.035
Caoutchouc(pneu) sur sol ferme 0.4-0.6
Bracelet en cuir(sec) sur métal 0.56
Bronze sur acier 0.2
Bronze sur acier 0.18
Chêne sur chêne dans le sens du grain 0.48
Tableau III-2:coefficients de frottement entre surfaces