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UNIVERSITE DE KAMINA

B.P : 279
KAMINA
FACULTE DES SCIENCES INFORMATIQUES
DEPARTEMENT DE L’INFORMATIQUE DE GESTION

« MISE EN PLACE D’UN SITE WEB D’UNE


INSTITUTION UNIVERSITAIRE »
(Cas de l’Université de Kamina)

Par NGOY MPYANA David

Travail de Fin de Cycle présenté


en vue de l’obtention du titre de
gradué en sciences informatiques

NOVEMBRE 2020
I

UNIVERSITE DE KAMINA
B.P : 279
KAMINA
FACULTE DES SCIENCES INFORMATIQUES
DEPARTEMENT DE L’INFORMATIQUE DE GESTION

« MISE EN PLACE D’UN SITE WEB D’UNE


INSTITUTION UNIVERSITAIRE »
(Cas de l’Université de Kamina)

Par NGOY MPYANA David

Travail de Fin de Cycle présenté


en vue de l’obtention du titre de
gradué en sciences informatiques

Directeur : Ir. Trésor MWAMBA TWITE

ANNEE ACADEMIQUE 2019-2020


II

EPIGRAPHE

Impose-toi est l’art de se faire respecter car la plus grande


maladie du cerveau est de réfléchir

David Mpyana
III

IN MEMORIAM

La mort est certaine mais l’heure de la mort est incertaine. C’est en sachant
que nous sommes poussière et retournerons à la poussière que nos cœurs
jaillis de larmes et de blessures intérieures surtout que vous n’étiez plus. A
notre regretté père Ghislain KABANGE WA UMBA, que le destin a arraché
sur cette terre pendant que nous avions encore besoin de votre affection.
Soyez immortalisé par ce travail.

Papa ! Que, votre âme repose encore en paix et que la terre de nos ancêtres
vous soit douce et agréable.
IV

DEDICACE

Aux lecteurs, futurs chercheurs et internautes intéressés par ce présent


sujet en étude.

David Mpyana
V

SIGLES ET ABREVIATIONS

- CSS Cascading Style Sheet


- CUK : Centre Universitaire de Kamina
- FTP : File Transfer Protocol;
- FTP File Transfer Protocol
- GIF : Graphics Interchange Format
- HTML : HyperText Mark-up Language
- HTTP: HyperText Transfer Protocol
- INTERNET : Interconnected Networks;
- IP : Internet Protocol;
- ISTM : l’Institut Supérieur des Techniques Médicales
- MODEM : Modulateur de démodulateur ;
- PHP : Hyper text Processor ;
- RDC : République Démocratique du Congo ;
- SGBD Système de Gestion de Base de Données
- SQL Structured Query Language
- TCP : Transport Control Protocol ;
- TCP/IP Transmission Control Protocol/Internet Protocol
- URL Uniform Resource Locator
- WAMP Windows Apache MySQL PHP
- WAN Wide Area Network
- www : World Wide Web
VI

LISTE DES FIGURES ET TABLEAUX


Figure 1 : Site web statique .................................................................................................... 12
Figure 2 : site web dynamique ............................................................................................... 13
Figure 3 : l’ordinateur connecté à internet ............................................................................. 15
Figure 4 : organigramme de l’Université de Kamina ........................................................... 33
Figure 5 : Modèle de contexte statique ou diagramme de cas d’utilisation métier ................ 42
Figure 6 : Diagramme de cas d’utilisation ............................................................................. 47
Figure 7 : diagramme de séquence du cas d’utilisation s’authentifier ................................... 50
Figure 8 : diagramme de séquence du cas d’utilisation mettre à jour informations ............... 51
Figure 9 : diagramme de séquence du cas d’utilisation envoyer message ............................. 52
Figure 10 : diagramme de séquence du cas d’utilisation partager informations .................... 53
Figure 11 : Diagramme de séquence du cas d'utilisation « Rechercher un livre dans la
bibliothèque »......................................................................................................................... 54
Figure 12 : Diagramme de séquence du cas d'utilisation« Ajouter un nouveau message au
forum » ................................................................................................................................... 55
Figure 13 : Diagramme de séquence du cas d'utilisation « Déposer un cours » .................... 56
Figure 14 : diagramme de déploiement ................................................................................. 57
Figure 15 : interface PHPMyAdmin. ..................................................................................... 61
Figure 16 : structuration du site web ...................................................................................... 69
Figure 17 : page d’accueil du site .......................................................................................... 70
Figure 18 : le corps du site ..................................................................................................... 71
VII

REMERCIEMENTS
Le présent travail est le fruit d'une longue patience. Il ne
pourrait être concret que par le concours de plusieurs personnes, car
l'homme vivant et intègre au sein d'une société, bénéficie de loin ou de près
d'une assistance sociétale.

Comme l’ingratitude n'étant pas une qualité pour toute


personne, nous ne pouvons pas oublier de manifester notre profonde
gratitude à toutes les personnes qui nous ont aidés à l'élaboration de ce
travail.

Avant tout, nous remercions l'Eternel Dieu Tout Puissant,


pour sa protection et ses bienfaits qu'Il ne cesse de renouveler à notre
égard, sans oublier le souffle de vie qu'Il nous prête du jour le jour afin
d'arriver à la réalisation du présent travail.

Nous pensons particulièrement à l'assistant Ir. Trésor


MWAMBA TWITE qui, en dépit de ses multiples occupations a accepté de
diriger ce travail. Ses suggestions et remarques nous ont aidés dans la
rédaction de ce travail ; qu’il trouve ici l'expression de nos considérations
distinguées.

Nos remerciements s'adressent aussi à toutes les autorités


académiques de l’Université de Kamina et décanales de la Faculté des
sciences informatiques pour l'encadrement dont nous avons été
bénéficiaires tout au long de nos études universitaires. Egalement nous
remercions tout le corps professoral de nous avoir assuré un enseignement
de qualité.

Nos très sincères remerciements s’adressent également à


l’endroit de notre très chère et unique mère que Dieu nous a laissée sur cette
terre des hommes malgré la disparition de son cher époux, notre très cher
Papa, Maman Jeannine MUSEKA ILUNGA, toi qui a tant souffert et
accepter de souffrir encore avec nous ; Que Dieu seul t’en voudra.
VIII
Nous pensons également à tous nos frères et sœurs: Givens
NDALAMBA KAPASA, Joyce MUJUKA, Gloire TABWANA, Den KYASHA,
Céline NKULU et le cadet Israël KABANGE, pour vos contributions diverses
ainsi que vos soutiens tant spirituel que matériel dans l’amour.

Une mention toute particulière d'admiration et d'un grand


respect à toute la famille KAVULA, pour tant des sacrifices et souffrances,
toutes contributions tant matérielles, morales, spirituelles que financières
consenties à notre égard ; DIEU seul vous en vaudra.

Nous tenons à remercier également nos frères et sœurs, amis,


camarades et compagnons de lutte avec qui nous avons passé un bon
moment de collaboration en dépit de toutes les difficultés rencontrées sur
notre parcours : Rochelin Mande, Elie Sekembe, Patient Danieslass,
Bijou Kimuni, Asérine Kayembe, …

Je n’ai ni or, ni argent pour tous ceux, de loin ou de près qui


ont contribué d’une manière ou d’une autre à la réalisation du présent
travail et dont les noms ne transparaissent dans ce travail, mais surtout ce
que j’ai n'est que d’innombrables remerciements pour des siècles.

.
1

INTRODUCTION
1. PRESENTATION DU SUJET

A L’heure où le monde est interconnecté, il est primordial pour


l’ensemble des acteurs d’être visible sur internet. Que vous soyez un e-commerçant,
une administration ou une société spécialisée, il est important que vos clients ou
prospects puissent vous trouver facilement sur le web. La bonne visibilité et
compréhension de votre activité sur internet sera optimisée au maximum. Pour cela, il
convient d’utiliser le type de site adopté pour votre activité et à vos besoins.

En effet, aujourd'hui plus qu’avant, nous vivons dans un monde en


réseau rendu possible par l'évolution technologique de ces dernières années et, les
nouvelles technologies de l’information et de la communication ont connues un
bouleversement marqué par l’apparition de l’internet. Cela grâce à l’informatique qui
est une science du traitement automatique et rationnel d’informations au moyen d’une
machine appelée ordinateur1.

L'évolution de l'informatique et l'apparition de l'internet pendant ces


dernières années ont aussi été marquées par l’entrée en scène de World Wide Web
(www), l’une des applications qui a popularisé internet, et qui a fait exploser le
nombre de ses utilisateurs. Par conséquent, le Web suscite l’internet comme
phénomène d'interaction qui offre des possibilités considérables et accroit les chances
de communication à travers un lieu virtuel qui regroupe des pages Internet présentées
par des personnes ou la majorité d’organisations qui se doivent enrichir leur
présentation via des sites web et ces derniers s'adaptent à toutes les thématiques
possibles.

Cependant qu’il est indispensable à l’Université de Kamina qui


voudrait s’étaler sous l’échelle tant locale, nationale que mondiale à tous ses
partenaires et internautes de se doter de la nouvelle formule des nouvelles
technologies de l’information et de la communication. L’adhésion de cette institution
universitaire à la nouvelle technologie de l’information et de la communication lui
permettrait de bénéficier de l'expertise qu’offrent d'autres institutions dans son

1 Prof. Léon NGOY M., cours de Bureautique I, G1 Informatique, Unikam, 2016-2017, inédit
2
domaine mais aussi et surtout aux partenaires intéressés de soutenir à bout de bras les
services de celle-ci.

Ainsi, la mise en place d'un site web d'une institution universitaire,


thème principal de notre travail, sujet auquel une partie de certains de nos
prédécesseurs n'est pas passée sous silence dans le domaine de la recherche
scientifique.

2. CHOIX ET INTERET DU SUJET

2.1. CHOIX DU SUJET

Vu que l’Université de Kamina n’a pas un site web dynamique


pouvant lui permettre de faire la publicité sur la toile et étant donné que le monde
évolue, la mauvaise vulnérabilité serait la cause majeure nous poussant à mettre en
place un site web au sein de cette institution universitaire. En effet, l'idée nous ait
venu en tête pour lui ajouter un plus en lui ouvrant un site web complet pour son
marketing et d'aider ses prospects à faire de visite en ligne ou à distance. Cette idée est
liée avec l'évolution de la science d’où la motivation d'opter pour ce sujet est justifiée
par la nécessité de la mondialisation offrant un accès à tout le monde à se connecter à
l'internet à moindre coût et être à la une avec toutes les informations possibles de
l'entreprise.

2.2. INTERET DU SUJET

L’intérêt est tout simplement un sentiment de curiosité ou de


bienveillance à l’égard de quelques choses2.

Au regard de cette définition, ce travail poursuit un triple intérêt :


personnel, social et scientifique.

2.2.1. Intérêt personnel

2 www.wikipedia.org/wikibook/lexiqueinformatique, le 08/12/2019, 18h00’


3
L’intérêt porté sur ce sujet est parti d'une curiosité selon laquelle nous
avons eu une connaissance supplémentaire ou approfondie de certaines notions non
apprises au cours de notre formation académique en tenant compte du travail réalisé et
vu son importance dans la communauté.

2.2.2. Intérêt social

Pour ce qui est de l'intérêt social, nous espérons que ce présent travail
permettrait à l’université de Kamina d'appliquer les méthodes modernes de
virtualisation à travers la nouvelle technologie.

2.2.3. Intérêt scientifique

Scientifiquement parlant, ce travail servira aux lecteurs et futurs


chercheurs comme modèle de référence et d'orientation dans leurs investigations
comme outil dans l’enrichissement de leurs connaissances et, cela dans le domaine de
la mise en place du site web et tant d'autres domaines.

3. ETAT DE LA QUESTION

L’état de la question est un produit documentaire établissant le bilan


critique des travaux effectués sur un sujet donné pendant une période déterminée et
pouvant se présenter sous forme écrite ou orale. Il définit le sujet dans le temps et dans
l’espace ; il en précise les acteurs et les différents aspects, les sources et les ressources
d’information3.

Et comme l’honnêteté scientifique l’exige à tout chercheur de faire une


étude fouillée pour connaitre l’objet d’étude des autres et de se rendre compte des
données nécessaires récoltées concernant le domaine dans lequel son travail sera
traité, nous ne sommes pas le premier à aborder ce sujet, mais néanmoins certains
chercheurs l’ont déjà abordé sous plusieurs angles.

Il s’agit de :

1. Edouard MUNTU MWAMBA de l’ISC/Goma qui, dans son travail de fin de


cycle a parlé de la « Conception et réalisation d'un site web dynamique d'une

3 www.google.com/Dictionnaire.sensagent.leparisien.fr, consulté dimanche, le 22/12/2019 à 10h37


4
entreprise publique » cas de l'office congolais des postes et
télécommunications de Goma. Il est partie de la problématique selon laquelle
la création d'un site web permettrait à cette entreprise d'atteindre son public
ciblé, d’automatiser les opérations de diffusion des informations.
2. BANZA ILUNGA Daniel de l’Université Méthodiste de Kamina, qui a aussi
parlé de la « conception et réalisation d'un site web de partage
d’informations dans une institution universitaire » cas de l’Université
Méthodiste de Kamina. Il a mené des recherches aboutissant à la création d'un
site web permettant de traiter et partager les informations en temps réel.

Quant à nous, parlons de la « Mise en place d’un site web d’une


institution universitaire » cas de l’Université de Kamina. Et nous irons de la
problématique selon laquelle la mise en place d’un site web permettrait à l’Université
de Kamina d’être vue sur la vitrine mondiale et c’est à la seule différence avec nos
prédécesseurs que notre travail fera l'objet de faciliter les contacts dans leur partenariat
et de signer sa présence sur le réseau internet via un hébergement professionnel qui
fera aussi l’objet de notre travail au second cycle.

4. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES
4.1. PROBLEMATIQUE

Le concept problématique désigne l’ensemble d’interrogations que se


pose un chercheur autour d’un problème donné en vue de le comprendre ou de
l’expliquer4.

Selon le dictionnaire Larousse, la problématique est définie comme


étant « un ensemble des questions posées par une branche de la connaissance »5.

Cependant, toute entreprise digne de son nom doit disposer de


moyens humains, financiers et matériels. Grâce à ceux-ci, elle doit créer des
applications automatisant les opérations afin de garantir son Informatisation de gestion

4 MWAMBA TWITE T., cours des Méthodes de Recherche Scientifique, G2 Informatique, UNIKAM, 2018-2019, Inédit
5 Dictionnaire de poche le Larousse du cinquantenaire, RDC, éd. 2010, p.338.
5
requise, de s'administrer (gérer), réglementer, se protéger et se contrôler..., doit
remplir ses missions vis-à-vis des Clients et de l'Etat6.

Ainsi, pour relever la problématique de notre travail, nous sommes


partis des questions suivantes :

 La mise en place d'un site web permettra-t-il à l’Université de


Kamina d’être vue sur la vitrine mondiale ?
 Quel serait son avantage sur le plan économique ?
 Quelles seraient les attentes de l’Université de Kamina après la
mise en place de ce site ?

Sont les questions auxquelles nous tenterons de répondre dans nos hypothèses.

4.2. HYPOTHESES

L’hypothèse est définie par Pierrette Rongere comme « la


proposition des réponses aux questions que l’on se pose à propos de l’objet de la
recherche formulée en vue de donner une réponse »7.

A en croire R. Pinto et M. Grawitz, tout chercheur doit en effet préjuger


au départ un point de vue lequel constitue ce qu'on appelle le concept opérationnel ou
hypothèse de travail8.

Aux questions que nous nous sommes posées, proposons ainsi les
solutions suivantes :

1. la mise en place d'un site web permettrait à l’Université de Kamina de se


publier, c’est-à-dire de pouvoir être vue par tout le monde, d'exposer ses
services sur la vitrine mondiale et d’affirmer sa présence sur le réseau
internet ;
2. sur le plan économique, son avantage serait peut-être la diminution des
couts préalables à la facilitation des contacts dans le partenariat ;

6 KAZEGE CIZUNGU Modeste, Informatique Générale, éd. MEDIAS PAUL, Kinshasa (RDC), 2008, p. 217.
7 P. Rongere, Manuel de sociologie générale, éd. Africa, Lubumbashi 1999, p.21.
8 PINTO R. et GRAWITZ M., Méthodes des sciences sociales, Tome I, Paris, Dalloz, 1964, p.338-339.
6
3. après la mise en place du site, les attentes de l’Université de Kamina
seraient la meilleure existence et visibilité sur la toile mondiale.

5. METHODE ET TECHNIQUES DE RECHERCHE


5.1. METHODE DU TRAVAIL

Tout travail qui se veut scientifique fait appel à une certaine démarche
propre à l’objet d’étude, c’est-à-dire une voie à suivre en vue d’obtenir le résultat visé.

Pour R. PINTO et M. GRAWITZ, la méthode est définie comme «


l’ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à
étudier les vérités qu’elle poursuit, le démontre, le vérifie ».9

De ce qui précède, une méthode nous parait évidente afin de bien


réaliser l’objet de notre étude. Il s’agit de la « Méthode d’analyse et conception de
système d’information », cette méthode nous permettra de formaliser les étapes
préliminaires du développement d’un système, afin de rendre ce développement plus
attaché aux besoins d’internautes.

Il existe plusieurs méthodes de développement logiciel construites sur


UML (Unified Modeling Language). Ainsi, nous avons la méthode : UP, RUP, TTUP,
UP agile, XP, 2TUP ..... Parmi ces méthodes, notre choix est porté sur la méthode UP
(Unified Process), en français processus unifié. Il est un processus de développement
logiciel itératif et incrémental, centré sur l'architecture, piloté par des cas d'utilisation
et orienté vers la diminution des risques10.

Le langage UML étant orienté objet, a fait de la méthode UP l’une des


méthodes adaptées aux langages de programmation orientés objet. Ainsi, le Processus
unifié est le patron de processus pouvant être adaptée à une large classe de systèmes
logiciels, à différents domaines d'application, à différents types d'entreprises, à
différents niveaux de compétences et à différentes tailles de l'entreprise.11

9 PINTO R. et GRAWITZ M. op.cit., p.289.


10 Pascal Roques, Franck Vallée, UML 2 en action de l’analyse des besoins à la conception, éd. Eyrolles, 4ème
édition, 2007, p.12.
11 http://www.wikipedia.net (consulté le 19/12/2019 à 10h11)
7
La gestion d’un tel processus est organisée d’après les 4 phases
suivantes : Inception (Lancement), l’Elaboration, la Construction et la Transition.

Pour mener efficacement un tel cycle, les développeurs ont besoins de


toutes les représentations du produit logiciel (Expression des besoins ou modèle de
cas d'utilisation) : l’Analyse, la conception, l’implémentation, le test, le déploiement et
la représentation de l'architecture12.

5.2. TECHNIQUES DE RECHERCHE

R. PINTO et M. GRAWITZ la définissent comme un outil mis à la


disposition de la recherche et organisation par la méthode utilisée pour collecter les
données.13
Selon le Dictionnaire Universel, elle est un ensemble des procédés d’un
art ou d’une science.14 Elle est encore définie comme un ensemble d’outils importants
permettant au chercheur de récolter et de traiter les données de sa recherche.15

A ce stade, nous retiendrons avec GOOD J.W. que les techniques sont
des outils utilisés dans la collecte d’informations (chiffrées ou non) qui devront plus
tard être soumises à l‘analyse, l'interprétation et à l'explication grâce aux méthodes16.

Ainsi, pour la récolte d'informations dans le cadre de notre étude, les


techniques suivantes ont été appliquées : la technique documentaire ou technique non
vivante, technique d'interview, technique d'observation et la webographie.

1. la technique documentaire ou technique non vivante : Elle est ainsi appelée


parce qu'elle a mis à notre présence des instruments supposés contenir les
informations recherchées. Ainsi, plusieurs archives et documents en rapport
avec l’Université de Kamina, notre milieu d’étude et en rapport avec les
technologies utilisées ont été parcourus pour la réalisation de ce travail afin de
nous ressourcer d'avantage sur le système de communication existant et

12 KABONGO MPANGA V., conception orientée objet, G3 INFO, UMK, 2017-2018, cours inédit.
13 R. PINTO et M. GRAWITZ, Méthodes des sciences sociales, Tome I, Paris, Dalloz, 1972, p.828
14 Dictionnaire Universel, éd. Hachette, 1996, p.129.
15 http://www.wikipedia.net/technique (Consulté le 07/12/2019 à 19h35’)
16 GOOD J.W. cité par P. BANZA LENGE KIKWIKE dans le cours d’initiation à la recherche scientifique, G1
Informatique, UNIKAM, 2017-2018, Inédit
8
d'améliorer sensiblement le système future. Il s'agit de la lecture des écrits des
autres (les travaux de fin cycle, Mémoire de licence, …), des ouvrages,
dictionnaires ainsi que d’autres cours.
2. La technique d'interview : qui est un procédé d'investigation scientifique
utilisant un processus d'échange verbal pour recueillir des informations ; nous
a servi de recueillir les informations relatives à notre sujet.
3. La technique d'observation : cette technique nous a permis d’observer les
évènements, les phénomènes avec intention, d’entrer en contact avec notre
terrain d’étude pour la meilleur étude ainsi que pour comprendre le degré du
problème auquel est confronté l’Université de Kamina lors de ce processus.
4. La webographie : La webographie ou sitographie désigne une liste de
contenus, de pages ou de ressources du Web relatives à un sujet donné. Ce mot
est récent mais déjà très utilisé. Il est construit sur le modèle du
mot bibliographie.17 Elle a mis à notre possession certaines informations en
rapport avec notre travail via la connexion sur internet.

6. OBJECTIF DE L’ETUDE

Ce travail si ambitieux vise à matérialiser nos connaissances et


contribuer au développement de l’Université de Kamina ainsi qu’à son dehors en leur
dotant d’une solution informatique pouvant étaler ses informations sur la vitrine
mondiale via un site web. Et cela, à tous ceux, voulant entrer en contact avec
l’Université à distance sans être localement, de le faire sans problème.

7. DELIMITATION DU SUJET

Il est certifié qu'un travail scientifique pour être bien précis, doit être
délimité. Ainsi, pour répondre à ces exigences, nous avons pensé limiter notre étude
dans le temps et dans l'espace.

7.1. Délimitation temporelle

Notre étude prend en compte la période allant de novembre 2019 à


juillet 2020 soit 9 mois au cours duquel notre étude a eu lieu.
7.2. Délimitation spatiale

17 https://fr.wikipedia.org/wiki/Webographie (consulté le 12 décembre 2019 à 00h38’)


9
Notre recherche n'a pas couvert toutes les institutions universitaires
mais néanmoins, nous avons opté pour l'Université de Kamina dans la province du
Haut-Lomami, car elle est parmi les universités publiques modèles au niveau
Provincial que National.

8. DIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion générale, ce travail comporte
trois chapitres que voici :
1. Chapitre premier « Généralités des concepts et considérations théoriques »
qui parlera des tous les détails possibles des concepts de base qu'on aura à
utiliser durant le développement de notre site et une théorie sur les méthodes
de conception en général et UP en particulier. (UML, l'approche de
développement utilisée, etc.).

2. Chapitre deuxième « Présentation du champ d’étude et analyse du système


d'information de l’existant et du futur » qui consistera à faire une étude
approfondie sur les hauts et les bas du système d’informations afin de
proposer une solution durable ; ainsi que modéliser les données nécessaires sur
un processus de virtualisation du site auxquels nous allons obtenir les
diagrammes par les différentes phases du processus de développement.

3. Chapitre troisième « Mise en place du site web » qui nous aidera à présenter
les interfaces graphiques constituant le site web. En plus de ce chapitre, notre
travail doit contenir une conclusion générale.
10

CHAPITRE PREMIER
GENERALITES ET CONSIDERATIONS THEORIQUES
1.1. GENERALITES
1.1.1. CONCEPTS DU DOMAINE

La définition des concepts d’étude revient à faciliter la compréhension


de différents termes utilisés dans le travail au moment de sa rédaction tout en se
référant aux mots clés du sujet d’étude.

Ainsi, la définition des mots clés constituants notre sujet d’étude, la


mise en place d’un site web dans une institution universitaire se présente ainsi :

1. MISE EN PLACE :

- Mise en : est le fait de mettre en, de transformer en, ou l’action de mettre


son résultat par exemple. Action de mettre dans un état nouveau ou dans
une situation nouvelle.
- Place : Espace plus ou moins étendu, où s'exercent certaines activités, ou
qui sert à un usage déterminé18.

La mise en place est l’implantation, l’installation ou la conception de


quelque chose qui n’existe pas dans une organisation. C’est l’action de mettre en place
quelques choses. Ici, ce concepts signifie créer ou élaborer (création ou élaboration).

2. SITE WEB :

- Site : veut dire « emplacement, place »


- Web : de l'anglais. World Wide Web, « toile (d'araignée) mondiale ». Est
un Réseau informatique mondial, réunissant les millions de ressources, de
pages consultables via Internet.
- Site web : Un site web est donc l’ensemble des pages web hyper liées
entre elles et mises en ligne à une adresse web utilisant le HyperText
transfert protocole (http) et html (Hypertexte Make-up Langage)19.

18 Dictionnaire le grand robert, version électronique


19
Jean Boulanger, cours d’informatique et dépannage, Ed. Maison, p45
11
Il sied de souligner que le Web n'est pas l'Internet. Il en est juste une
application parmi tant d'autres. De tous les services d'Internet, la « toile mondiale » le
World Wide Web communément appelé le Web, parfois la Toile, littéralement la «
toile d'araignée mondiale », est le moyen de communiquer le plus convivial. Il est un
système hypertexte public fonctionnant sur Internet et qui permet de consulter, avec
un navigateur, des pages mises en ligne dans des sites. L'image de la toile vient des
hyperliens qui lient les pages Web entre elles. La page web permet à la fois l'affichage
de textes, d'images et de formulaires de saisie mais peut également appeler et afficher
différents autres types de documents numériques: son, vidéo, application... Le web est
sans nul doute une technologie majeure du 21ème siècle. Le World Wide Web est
rapidement devenu le service le plus utilisé sur internet.

Ainsi, relevons une différence entre une page Web et un site Web20.
Une page Web est un fichier, comme celui-ci qui contient du texte, des
images et des liens à d'autres pages. Un site Web est un regroupement de pages sur un
sujet, un thème, un commerce, une organisation. Un site Web a aussi une page
principale. C'est une page Web qui aide les lecteurs à naviguer sur le site pour trouver
l'information voulue.

Le site Web est une interface de navigation sur l'Internet. En soie, un


site Web est un ensemble des pages Web reliées entre elles par de liens hypertextes.
Un site Web est donc une application informatique qui facilite la navigation sur
Internet et surtout par l'interactivité de ses pages par des hyperliens.

On distingue alors deux types de sites : les sites statiques et les sites dynamiques.

1. SITE WEB STATIQUE

Ces sites ont le mécanisme de fonctionnement le plus simple : les


URL correspondent à un fichier renvoyé par le serveur web. Le contenu des pages
d'un site statique ne dépend donc pas de variables telles que la date ou de bases de
données. Pour changer le contenu d'une page, il est nécessaire de changer le contenu
du fichier.

20MBENGUE M., Création et gestion des sites web et de portails documentaires, p.6-11. Cours récupéré le 18
décembre 2019 à partir de http://foad.refer.org/IMG/pdf/Creation_sites_web.pdf
12
Les pages du site ne sont pas modifiables par des utilisateurs. Le site
est donc rempli et mis à jour par l'administrateur qui le fait depuis son poste de travail.
Une fois le site mis à jour sur l'ordinateur de l'administrateur, celui-ci devra être
envoyé sur le site via FTP. Le site est dit statique car les pages HTML qui le
composent sont toujours identiques entre deux visites sans mise à jour. Le serveur
donc n'a pas besoin d’éléments de Scripting.

·
Figure 1 : Site web statique

En outre, les visiteurs peuvent seulement voir le contenu du site mais


ne pas y participer. Pour les réaliser, seuls les langages dits d'interface utilisateur
(frontend) sont nécessaires, c'est-à-dire HTML, CSS et JavaScript (en théorie, il est
toutefois possible d'utiliser uniquement le HTML).

- Le HTML permet d'écrire le contenu de sa page ;


- Le CSS permet de mettre en page le contenu (emplacement des
éléments), et mettre en forme le texte (police d'écriture, couleur,
taille). Depuis CSS3, il est également possible de créer des
modifications plus évoluées (animation, ombres, etc.) ;
- JavaScript permet d'ajouter du dynamisme, mais uniquement du côté
du navigateur (par exemple des animations graphiques).
13
2. SITE WEB DYNAMIQUE

Les pages du site qui le composent peuvent être modifiables par les
visiteurs. De plus, entre deux visites sur un même site, le contenu de la page peut être
différent sans action de l'administrateur du site Internet. Les grandes applications de
ce type de site sont : les forums, les Wiki (Wikipédia étant le plus grand représentant
du genre) et tous les sites communautaires (Facebook, Twitter, hi5, etc.). Le serveur
qui fait fonctionner le site utilise une technologie de Scripting (comme PHP, Ruby,
Python ou Perl) ainsi qu'une base de données comme MySQL.

Figure 2 : site web dynamique

Ces sites offrent un contenu qui peut évoluer dans le temps. Des
programmes tournent du côté des serveurs, à l'arrière-plan, (backend) pour générer les
pages du site. Ces programmes peuvent se servir de bases de données ou autres
sources de données pour composer les pages qui seront affichées dans le navigateur.

Ce dynamisme apporte des fonctionnalités que ne peuvent pas offrir


les sites dits statiques. Par exemple les visiteurs peuvent y participer (commentaires
sur un blog, changement du contenu des pages d'un wiki...).

Pour les réaliser, on a également besoin de HTML, de CSS et de


JavaScript, mais les programmes qui tournent du côté serveur utilisent d'autres
14
langages qui peuvent créer dynamiquement les pages, en analysant les requêtes des
visiteurs pour ensuite fabriquer une réponse adaptée.

Il existe plusieurs langages pour créer ces pages : PHP, Java, C#, Ruby, voire d'autres
comme C++, Python et Visual Basic via l'interface CGI.

Leur temps de chargement est généralement plus long que pour les
pages statiques, toutefois, il est possible d'obtenir des valeurs proches en stockant les
pages dynamiques déjà appelées dans une mémoire cache, qui les réaffichera plus vite.

Aujourd’hui, le Web est accessible via le protocole HTTP (HyperText


Transfer Protocol) et les URL (Uniform Resource Locator). Les fichiers hébergés sur
le site web reposent sur du HTML (HyperText Markup Language) CSS et JavaScript
qui sont les langages nativement compris par les navigateurs modernes. Le protocole
HTTP permet au client (généralement via un navigateur web) d'accéder à des
ressources par un URL. HTML et de structurer les données ou lier les ressources entre
elles, notamment avec des liens hypertextes.

On parle parfois de « site internet » au lieu de site web. On devrait


parler de site web à destination d'internet, mais par abus de langage, l'expression site
internet reste souvent utilisée. Les sites web ne sont pas forcément accessibles par
internet. Par exemple, les intranets peuvent contenir un ou plusieurs sites web non
accessibles via internet.

3. INSTITUTION UNIVERSITAIRE :

- Institution : Action d'instituer, d'établir pour la première fois (quelque chose),


un établissement. Dans le cadre de ce travail, il s’agit d’un Etablissement.
- Universitaire : qui signifie de l’université, qui appartient, qui est propre à une
université, aux diverses universités et à leurs étudiants, à l'enseignement
supérieur en général. Qui est lié à une université ou est relatif à l'université
(Éditions, presses universitaires).
- Institution universitaire : est un Etablissement d’Enseignement
Universitaire21.

21
http://www.google/dic/def/34.fr, consulté le 14/08/2020 à 18h52
15

Quant à nous, nous disons que nous allons mettre pour la première fois
en place un site web d’un établissement ou d’une institution universitaire qu’est
l’Université de Kamina.

1.1.2. CONCEPTS CONNEXES


1. Internet

Parlant des notions liées au site web, sujet de notre recherche, aucun
individu ou internaute ne peut faire ses recherches ou accéder dans un site web sans
faire référence à l’internet, notions complémentaires de notre étude. Ainsi, l'Internet
en soit est un système de communication permettant aux ordinateurs autour du monde
de communiquer et d'échanger d'informations entre eux et offre une masse
d'informations plus importante chaque jour dans des domaines différents de la vie
ainsi que de la technologie nouvelle22.

Figure 3 : l’ordinateur connecté à internet

L’histoire d’internet est vaste et c'est dans les années 60, en plein
milieu de la "guerre froide" entre le bloc de l'est et les pays occidentaux qu'on retrouve
les origines de l'Internet. Les militaires américains avaient besoin d'un moyen de
coordonner leurs armes nucléaires en cas de guerre atomique. Ils avaient besoin d'un
système de communication qui pourrait survivre même si plusieurs bases étaient
détruites.

22Ladréa M., Internet et le World Wide Web, Formation des professeurs aux outils informatiques du multimédia et
de l’internet, France, Juin 1998, p.10.
16
1.1.3. CONCEPTS DE L’INFORMATIQUE
1.1.3.1. Théorie sur le système23

Etymologiquement partant, le mot système tire son origine du grec,


« systema » signifiant ainsi un ensemble ou une organisation. Il est donc est un
ensemble d’éléments interagissant entre eux selon certains principes ou règles.

Un système est déterminé par :

- Une frontière qui le délimite par rapport à l’environnement dans lequel il est
plongé ;
- Une finalité ou l’intention d’atteindre un objectif fixé ;
- Son évolution dans le temps (passé, présent et à venir) ;
- Son organisation c’est-à-dire sa structure (les éléments qui le composent et les
relations qui les relient) ainsi que ses processus.

1.1.3.2. Théorie sur l’information

Est un élément conceptuel permettant le transfert, le stockage et le


traitement de la connaissance24.

L’information est composée de deux mots :


 Donnée, une représentation conventionnelle d’une information sous une
forme convenant à son traitement par ordinateur.
 un sens qui dépend de chaque individu.

Les informations traitées par l'informatique sont de différentes natures ;


des nombres, du texte, des sons, des images, des clips vidéo etc. mais aussi les
instructions des programmes informatiques qui traitent tous ces types d'informations.

23 http://wikipedia.net/wiki/systeme, consulté le 22/12/2019 à 19h42


24 http://www.wikepedia.com/systeme, le 06/02/2020 à 04h20’
17
1.1.3.3. Théorie sur le système d’information25

Cette notion est équivoque et varie d’un domaine à un autre. Mais


généralement, le système d’information est le véhicule de la communication dans une
organisation. Il représente l’ensemble des ressources (hommes, matériel, logiciels)
organisées pour collecter, stocker, traiter et communiquer les informations grâce à un
ordinateur. Il s’agit bien d’un système sociotechnique composé de deux sous-
systèmes. L’un social et l’autre technique. Le sous-système social est composé de la
structure organisationnelle et des personnes liées au système d’information. Le sous-
système technique est composé des technologies (hardware, software et équipements
de télécommunication) et des processus d’affaires concernés par le système
d’information.

Le Système d’information est le centre nerveux des entreprises. Tous


les acteurs de l’entreprise véhiculent des informations. L’objectif principal d’un
système d’information (SI) consiste à restituer l’information à la personne concernée
sous une forme appropriée et au moment opportun.

Il est encore un ensemble d’éléments matériels ou immatériels


organisés pour sauvegarder, traiter et communiquer les informations dans une certaine
entité.

Ce système d’information tient une place centrale au sein des


entreprises. Son rôle est d’analyser toutes les informations disponibles, puis les mettre
à la disposition du système de décision qui en dépend, et à disposition du système
opérationnel qui gère le fonctionnement de l’entreprise. Et, ses fonctions principales
sont : la saisie, le stockage, le traitement, la restitution.

Il se construit à partir de l’analyse des processus métier de


l’organisation et de leurs interactions/interrelations, et non simplement autour de
solutions informatiques plus ou moins standardisées par le marché.

25 http://le-systeme-dinformation.over-blog.com/article-qu-est-ce-qu-un-systeme-d-information-69527370.html, en
ligne, le 22/12/2019
18
Le système d’information a une double finalité :

a. une finalité fonctionnelle :

Le Système d’Information est un outil de communication et de


coordination entre les différents services et domaines de gestion de l'entreprise. Il doit
produire et diffuser des informations nécessaires aux opérations d'une part et aux
choix stratégiques et tactiques d'autre part. Il a donc un rôle opérationnel et
stratégique. Il est opérationnel quand il se concentre sur des tâches et des procédures
de gestion automatisables (comptabilité, gestion, paie, commerciale,…). Par contre, il
est stratégique quand il intervient pour les prises de décisions.

L’analyse de l’entreprise en tant que système consiste à déterminer


l’ensemble des flux et à connaître la nature de l’information. Il faut distinguer 3
fonctions :
o Le contrôle : contrôlé la qualité de ce qui a été fait par le système
opérant
o La coordination : il assure le suivi des actions qui sont menés dans
l’entreprise.
o La décision : élaboration de prévisions, décisions d’arrêter la
production d’un produit qui n’est plus rentable.

2. une finalité sociale :

Il est à noter que le Système d’Information a une autre finalité qui


concerne la vie dans l'entreprise. Il doit permettre l'intégration des salariés dans
l'entreprise et cela quel que soit leur niveau dans la hiérarchie.

Il doit ensuite favoriser la connaissance de l'entreprise et la


compréhension des choix stratégiques par l'ensemble du personnel. De plus, il permet
de développer un esprit d'entreprise chez les salariés en facilitant par la diffusion de
l'information, une vie sociale et une culture d’entreprise.
19
1.1.3.4. Théorie sur la gestion des données
 Base de données

Selon Gilles Roy, Une base de données c’est un ensemble structuré


d’éléments d’information, souvent agencés sous forme de tables, dans lesquels les
données sont organisées selon certains critères en vue de permettre leur exploitation
pour répondre aux besoins d’information d’une organisation26.

Cependant, les données choisies au hasard ne constituent certainement


pas une base de données. Celle-ci est ainsi, une représentation partielle et très
simplifiée du monde réel, que l'on a obtenu par un processus de modélisation. En
résumé, une base de données c'est juste, un ensemble des données stockées sur un
support. Les données constituant une base de données, sont évolutives, organisées
pour être utilisées par des programmes multiples et aussi évolutifs.

En effet, la manipulation d'une base de données, se fait généralement en


utilisant un logiciel spécialisé appelé SGBD (Système de Gestion de Bases de
Données) ou DBMS (Data base Management System, en anglais). Ainsi, Le SGBD
permet de décrire l'organisation logique des données et se charge de l'implémentation
physique de la base.

Le système de gestion de base de données SGBD en sigle est un


logiciel qui prend en charge la structuration, le stockage, la mise à jour et la
maintenance d'une base de données. Il est l'unique interface entre les informaticiens et
les données (définition des schémas, programmation des applications), ainsi qu'entre
les utilisateurs et les données (consultation et mise à jour)27.

Parmi les logiciels les plus connus, il est possible de citer : MySQL,
PostgreSQL, SQLite, Oracle Database, Microsoft SQL Server, Firebird ou Ingres,
Borland Paradox, Filemaker, IBM DB2, Informix, Interbase, Microsoft Access,
Microsoft FoxPro, MySQL, O2, SqlServer, Sybase.

26
GILLE ROY, Conception de base de données avec UML, presses de l’université de Québec, 2003, p.89
27
http://scenari-plateforme.org/mobile-source/opale-demo/sgbd
20
Enfin, le choix d'un SGBD est effectué sur base des critères généraux
suivants : caractéristiques fonctionnelles, Caractéristiques techniques, Caractéristiques
commerciales.

MySQL est un SGBD qui permet la gestion efficace d'une grande base
de données ainsi qu'une bonne diversité de choix des types de données. MySQL
assure aussi la sécurité et l'intégrité des données de la base. Les principaux atouts de
MySQL sont la rapidité, la robustesse et la facilité d'utilisation.

Seul le SGBD MySQL qui sera utilisé dans ce présent travail

1.2. CONSIDERATIONS THEORIQUES


1. PRESENTATION DU LANGAGE ET DE LA METHODE UTILISEE
1.1. PRESENTATION DU LANGAGE
1.1.1. Définition et aperçu historique du langage UML 28

C'est un langage de modélisation graphique à base de pictogrammes,


conçu pour représenter, spécifier les artefacts de systèmes logiciels, de plus, il est
destiné à comprendre et décrire des besoins spécifiés et documentés des systèmes,
esquissé des architectures logicielles, concevoir des solutions et communiquer des
points de vue, comme il peut être appliqué à toutes sortes de systèmes ne se limitant
pas au domaine informatique.

UML résulte de l'unification de techniques ayant fait leurs preuves


pour l'analyse et la conception de grands logiciels et de systèmes complexes.29

Les méthodes utilisées dans les années 1980 pour organiser la


programmation impérative (notamment Merise) étaient fondées sur la modélisation
séparée des données et des traitements. Lorsque la programmation par objets prend de
l’importance au début des années 1990, la nécessité d’une méthode qui lui soit adaptée
devient évidente. Plus de cinquante méthodes apparaissent entre 1990 et 1995 (Booch,
Classe-Relation, Fusion, HOOD, OMT, OOA, OOD, OOM, OOSE, etc.) mais aucune
ne parvient à s’imposer. En 1994, le consensus se fait autour de trois méthodes :

28 Grandy Booch, le guide d'utilisation en UML, édition 2002, p.76


29 Pascal Roques, les cahiers du programmeur UML, Eyrolles 2003, p65
21
• OMT (Objet Modeling Technic) de James Rumbaugh (General
Electric) fournit une représentation graphique des aspects statique,
dynamique et fonctionnel d’un système ;
• OOD (Objet Oriented Developpement) de Grady Booch, définie
pour le Department of Defense, introduit le concept paquetage
(package), diagramme de classes, diagramme d’objets et diagramme
d’états ;
• OOSE d’Ivar Jacobson (Ericsson) fonde l’analyse sur la description
des besoins des utilisateurs (cas d’utilisation, ou use cases).

Chaque méthode avait ses avantages et ses partisans. Le nombre de


méthodes en compétition s’était réduit, mais le risque d’un éclatement subsistait : la
profession pouvait se diviser entre ces trois méthodes, créant autant de continents
intellectuels qui auraient du mal à communiquer.

UML (Unified Modeling Language) est né de convergence. L’adjectif


unified est là pour marquer qu’UML unifie, et donc remplace. En fait, et comme son
nom l’indique, UML n’a pas l’ambition d’être exactement une méthode : c’est un
langage de modélisation des systèmes d’informations à objets.

UML n’est pas une méthode (une description normative des étapes de
la modélisation) : ses auteurs ont en estimé qu’il n’était pas opportun de définir une
méthode en raison de la diversité des cas particuliers.

1.1.2. LES DIAGRAMMES 30

Un diagramme UML est une représentation graphique, qui s'intéresse


à un aspect précis du modèle. Chaque type de diagramme UML possède une structure
et véhicule une sémantique précise.

Ainsi, UML 2.0 comporte treize types de diagrammes représentant


autant de vues distinctes pour représenter des concepts particuliers du système
d’information. Ils se répartissent en deux grands groupes31 :

30
KASONGO MPANGA V., Séminaire UML, G3 Info, Université de Kamina, 2019-2020, inédit
22
A. Diagrammes structurels ou diagrammes statiques

Ces diagrammes ont vocation à représenter l’aspect statique d’un


système :

- Diagramme de classes, diagramme d’objets, diagramme de composants,


diagramme de déploiement, diagramme de paquetages, diagramme de
structures composites ;

B. Diagrammes comportementaux ou diagrammes dynamiques

- Diagramme de cas d’utilisation, diagramme d’activités, diagramme d’états-


transitions, diagramme de séquence, diagramme de communication,
diagramme global d’interaction, diagramme de temps.

Actuellement, UML survol avec 14 diagrammes standards de la


version 2.5.1. du langage de modélisation. 7 qui servent à décrire les aspects
structurels d’un système informatique (logiciel et matériel) et 7 servant à décrire les
aspects dynamiques (comportements) du système32.

Seul le diagramme de profil (quatorzième diagramme) s’ajoute aux


treize précités pour en faire 14.

Chacun de ces diagrammes est consacré à une représentation des


concepts particuliers d’un système logiciel. Mais tous ne sont pas adaptés dans notre
modélisation. Ainsi, quelques-uns seulement, notamment : le diagramme d’activités,
diagramme de cas d’utilisation, diagramme de séquence, diagramme de classes,
diagramme de déploiement ainsi qu’un processus métier suivie d’une description
textuelle.

Il est à noter que seuls neuf diagrammes étaient définis et publiés par
la première version de la notation UML. D’autres ont été ajoutés par la suite.

31 Laurent AUDIBERT, UML 2.0, Institut Universitaire de Technologie de Villetaneuse, département informatique, 1 ère année,
p.22
32 UML, survol des 14 diagrammes de la version 2.5.1., consulté sur www.google.com, le 27/02/2020 à 20h31’
23
1.2. LE CHOIX DE LA METHODE UTILISEE

Il existe plusieurs méthodes de développement logiciel construites sur


UML comme la méthode : UP, RUP, TTUP, UP agile, 2TUP, … Parmi ces méthodes
notre choix est porté sur la méthode UP (Unified Process).

1.2.1. DEFINITION DE LA METHODE UP 33

UP, Unified Process ou Processus Unifié en français. Un processus


définit une séquence d’étapes, en partie ordonnées, qui concourent à l’obtention d’un
système logiciel ou à l’évolution d’un système existant. L’objet d’un processus de
développement est de produire des logiciels de qualité qui répondent aux besoins de
leurs utilisateurs dans des temps et des coûts prévisibles.

Il est un processus de développement logiciel itératif et incrémental,


centré sur l'architecture, piloté par des cas d'utilisation et orienté vers la diminution
des risques.

1.2.2. LES CARACTERISTIQUES D’UP

Processus itératif et incrémental : Le projet est découpé en itérations de


courte durée (environ 1mois) qui permettent de mieux suivre l'avancement
global. A la fin de chaque itération, une partie exécutable du système final est
produite, de façon incrémentale.
Processus centré sur l’architecture : Consiste à mettre en avant la
préoccupation de l’architecture du système dès le début des travaux d’analyse
et de conception. Il est important de définir le plus tôt possible, même à
grandes mailles, l’architecture type qui sera retenue pour le développement,
l’implémentation et ensuite le déploiement du système.
Guidé par les cas d'utilisation : Le projet est mené en tenant compte des
besoins et des exigences des utilisateurs. Les cas d'utilisation du futur système
sont identifiés, décrits avec précision et priorisés.
Processus orienté par la réduction des risques : L’analyse des risques doit
être présente à tous les stades de développement d’un système. Dans ce cadre,
les causes majeures d’échec d’un projet logiciel doivent être écartées en
33 Pascal Roques, Franc Vallée, op.cit.
24
priorité. Nous identifions une première cause provenant de l’incapacité de
l’architecture technique à répondre aux contraintes opérationnelles, et une
seconde cause liée à l’inadéquation du développement aux besoins des
utilisateurs.

1.2.3. LES PHASES DU PROCESSUS

La gestion d’un processus est organisée d’après les 4 phases


suivantes: Inception (Lancement), élaboration, construction et transition.

1. Inception (Lancement) : Cette phase correspond à l’initialisation du projet où


l’on mène une étude d’opportunité et de faisabilité du système à construire.
Une évaluation des risques est aussi réalisée dès cette phase. En outre, une
identification des principaux cas d’utilisation accompagnée d’une description
générale est modélisée dans un diagramme de cas d’utilisation afin de définir
le périmètre du projet. Il est possible, à ce stade, de faire réaliser des maquettes
sur un sous-ensemble des cas d’utilisation identifiés. Ce n’est qu’à l’issue de
cette première phase que l’on peut considérer le projet véritablement lancé.
2. Elaboration : Cette phase reprend les résultats de la phase d’inception et
élargit l’appréciation de la faisabilité sur la quasi-totalité des cas d’utilisation.
Ces cas d’utilisation se retrouvent dans le diagramme des cas d’utilisation qui
est ainsi complété. Cette phase a aussi pour but d’analyser le domaine
technique du système à développer afin d’aboutir à une architecture stable.
Ainsi, toutes les exigences non recensées dans les cas d’utilisation, comme par
exemple les exigences de performances du système, seront prises en compte
dans la conception et l’élaboration de l’architecture. L’évaluation des risques
et l’étude de la rentabilité du projet sont aussi précisées. Un planning est
réalisé pour les phases suivantes du projet en indiquant le nombre d’itérations
à réaliser pour les phases de construction.
3. Construction : Cette phase correspond à la production d’une première version
du produit. Elle est donc fortement centrée sur les activités de conception,
d’implémentation et de test. En effet, les composants et fonctionnalités non
implémentés dans la phase précédente le sont ici. Au cours de cette phase, la
gestion et le contrôle des ressources ainsi que l’optimisation des coûts
25
représentent les activités essentielles pour aboutir à la réalisation du produit.
En parallèle est rédigé le manuel utilisateur de l’application.
4. Transition : Après les opérations de test menées dans la phase précédente, il
s’agit dans cette phase de livrer le produit pour une exploitation réelle. C’est
ainsi que toutes les actions liées au déploiement sont traitées dans cette phase.
De plus, des « bêta tests » sont effectués pour valider le nouveau système
auprès des utilisateurs.

1.2.4. LES ACTIVITES DU PROCESSUS

Les activités menées à l’intérieur des quatre phases sont plus


classiques, car déjà bien documentées dans les méthodes existantes par ailleurs. Nous
nous limiterons donc à ne donner qu’une brève explication de chaque activité.

 EXPRESSION DES BESOINS

UP propose d’appréhender l’expression des besoins en se fondant sur


une bonne compréhension du domaine concerné pour le système à développer et une
modélisation des procédures du système existant.

L'expression des besoins comme son nom l'indique, permet de définir


les différents besoins. Ainsi, UP en distingue :

a) les besoins fonctionnels qui conduisent à l’élaboration des cas d’utilisation ;


b) les besoins non fonctionnels (techniques) qui aboutissent à la rédaction
d’une matrice des exigences.
1) Analyse : L’analyse permet une formalisation du système à développer en
réponse à l’expression des besoins formulée par les utilisateurs. L’analyse se
concrétise par l’élaboration de tous les diagrammes donnant une représentation du
système tant statique (diagramme de classe principalement), que dynamique
(diagramme des cas d’utilisation, de séquence, d’activité, d’état transition…).
2) Conception : La conception prend en compte les choix d’architecture technique
retenus pour le développement et l’exploitation du système. La conception permet
d’étendre la représentation des diagrammes effectuée au niveau de l’analyse en y
intégrant les aspects techniques plus proches des préoccupations physiques.
26
3) Implémentation : Cette phase correspond à la production du logiciel sous forme
de composants, de bibliothèques ou de fichiers. Cette phase reste, comme dans
toutes les autres méthodes, la plus lourde en charge par rapport à l’ensemble des
autres phases (au moins 40%).
4) Test : Les tests permettent de vérifier : La bonne implémentation de toutes les
exigences (fonctionnelles et techniques), Le fonctionnement correct des
interactions entre les objets et la bonne intégration de tous les composants dans le
logiciel.

2. OUTILS DE DEVELOPPEMENT OU LANGAGE DE PROGRAMMATION

Le développement d'une application web dynamique demande


l'inclusion de script et de code pour garantir le dynamisme des pages et la liaison avec
la base de données. Il existe plusieurs logiciels ou langages de programmations
utilisés pour le développement de sites web. Java, JavaScript, php, python, ruby, C++,
C#, perl, …

Le développement de ce site web a nécessité les outils logiciels et les


langages de programmations suivant pour sa mise en place : html, php, CSS.

3. LES ETAPES UML POUR LA MODELISATION DU SYSTEME

L'utilisation des bases de données a connu un essor considérable dans le


contexte du développement d'échanges des données sous forme électronique. Ces
affaires électroniques précèdent et prolongent les échanges purement transactionnels
liés surtout au commerce électronique pour l'achat, la vente et le paiement des biens et
services.

En effet, le développement des réseaux apporte d'autres manières


d'utiliser les bases de données, comme la répartition des données pour améliorer leur
disponibilité et leur sécurité.

Face à ce qui précède, il est évident de commencer par une bonne


conception de la base de données par une phase de modélisation, en tenant compte du
système d'information de l'organisation à informatiser. Cette phase de conception
27
nécessite toujours des méthodes permettant de mettre en place un modèle sur lequel
l'on s'appuie.

En effet, la modélisation consiste à créer une représentation virtuelle,


dans le but de prévoir l'évolution, d'une réalité. Ainsi, le modèle de données est juste
une abstraction du monde.

Ainsi, de la description d'une portion du monde réel jusqu'à


l'élaboration d'une base de données proprement dite, la méthode de travail comporte
trois phases majeures :

o L'analyse des données,


o La construction d'un modèle entité-association et
o La conversion du modèle entité-association en un schéma de base de
données relationnelle34.

34 Meier A., Introduction pratique aux bases de données relationnelles, 2nd Ed. Springer-Verlag, 2006, Paris, p.17
28

CHAPITRE DEUXIEME
PRESENTATION DU CHAMP D’ETUDES ET ANALYSE DE
L’EXISTANT ET DU FUTUR SYSTEME

1.1. PRESENTATION DU CHAMP D’ETUDES


1.1.1. HISTORIQUE

L’Université de Kamina est une Université Publique de la République


Démocratique du Congo, située dans la Province du Haut-Lomami, ville de Kamina.
A sa naissance, l’actuelle Université de Kamina s’appelait Centre Universitaire de
Kamina. Elle est le fruit de l’essaimage des institutions de l’Enseignement Supérieur
et Universitaire, en République Démocratique du Congo, lorsque les gouvernails du
ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire étaient tenus par le ministre
Pascal Ndudi Ndudi en 1993. C’est ce dernier qui signa, le 15 juillet 1993, l’arrêté
ministériel n°ESU/CABMIN/0116/93 du 15/07/1993 portant création du centre
universitaire du Katanga à Kamina.

Au mois d’aout de la même année, le ministre Ndudi nomma, par arrêté


ministériel n°ESU/CABMIN/0246/93 du 25/08/1993, les membres du comité de
gestion de ce nouveau Centre Universitaire. Ces membres étaient :

1. Professeur Kimpesa Mbuyu Mujinga, Recteur ad intérim ;


2. Professeur Lumpungu Kamanda, Secrétaire Général Académique ;
3. Monsieur Muleka Ngindu, Secrétaire Général Administratif.

En janvier 1994, le ministre compléta la composition du comité de


gestion en nommant Monsieur Mutombo Ilunga comme Administrateur de Budget et
remplaça le professeur Lumpungu Kamanda par le professeur Kayamba Badye par
arrêté de l’Enseignement Supérieur et Universitaire n°ESU/CABMIN/0192/94 du
13/01/1994. Le nouveau comité de gestion sera ainsi composé :

1. Professeur Kimpesa Mbuyu Mujinga, Recteur ad intérim ;


2. Professeur Kayamba Badye, Secrétaire Général Académique ;
3. Monsieur Muleka Ngindu, Secrétaire Général Administratif ;
4. Monsieur Mutombo Ilunga, Administrateur de Budget.
29
Le démarrage effectif des enseignements fut rendu possible par l’arrêté
ministériel n°ESU/CABMIN/0650/94 du 06/01/1994 portant autorisation de
fonctionnement. Ainsi, deux institutions nouvellement créées viennent unir et ont
fonctionnées au sein du C.U.K. Il s’agit de l’Institut Supérieur de Technique Médicale
de Kamina (ISTM/Kamina) et l’Institut Supérieur de Commerce (ISC) ; puis cette
dernière se convertit en Faculté des sciences économiques et de gestion le 07 Mars
1997. Le C.U.K, pour des raisons diverses de variabilité, se convertit en une extension
de l’Université de Lubumbashi (UNILU). Ainsi, le C.U.K devient la première
extension de l’Université de Lubumbashi fille ainée.

De sa première année de fonctionnement, en 1993-1994, le jeune


Centre Universitaire ouvrit les portes de son premier graduat dans les filières
suivantes :

 La Faculté de Droit ;
 La Faculté de Médecine ;
 La Faculté de Psychologie et de Sciences de l’Education ;
 La Faculté des sciences agronomiques.

C’était grâce au concours et à la chaleur des hommes que de


nombreuses bonnes volontés, tant du monde éducatif et culturel que du monde
politique et administratif, un bâtiment à étage sis au n°11 de l’avenue Monseigneur
Malunga fut mis à la disposition du nouveau Centre Universitaire.

Avant l’occupation dudit immeuble, le Centre Universitaire avait été


hébergé pendant environ trois mois dans le bâtiment d’Enseignement Secondaire et
Professionnel par le responsable sous régional (sous-reged) de l’éducation, feu
Benjamin Kasongo Mafinge. Les services administratifs fonctionnaient à la sous-
division et les cours se donnaient à l’institut Lubimbi, ex athénée de la ville où le
préfet était Monsieur Wilfried Banza Mukanjila.

Au mois de mars 1997, le ministre Mushobekwa Kalimba wa Katana


signa l’arrêté ministériel n°ESURS/CABMIN/19/97 du 17/03/1997 de conversion du
30
Centre Universitaire de Kamina en extension de l’Université de Lubumbashi. Le
Centre Universitaire de Kamina devint ainsi la toute première extension de
l’université de Lubumbashi, extension fille ainée.

En juin 1997, son premier Recteur, le Professeur Kimpesa Mbuyu


Mujinga, décédé à Kinshasa et en octobre de la même année, le Centre Universitaire
fut converti en Centre Universitaire de Kamina extension de l’Université de
Lubumbashi.

En octobre 1997, le ministre de l’éducation nationale, professeur


Kamara Rwakaikara augmenta le nombre d’extensions universitaires de l’Université
de Lubumbashi : Kamina au Katanga, Kabinda au Kasaï Oriental et Kindu au
Maniema par arrêté n°EDN/CABMIN/ESU/002/97 du 04/10/1997.

Le 09/02/1998, les cours débutèrent au Centre Universitaire de Kamina,


extension de l’Université de Lubumbashi avec un autre comité de gestion. En tenant
compte de plusieurs réalités d’ordre académique (insuffisance d’auditoires,
d’enseignants et d’étudiants, le cout élevé du transport et les honoraires pour les
professeurs visiteurs, le comité de gestion réduit ainsi le nombre des filières d’études à
trois : la Faculté de Droit, de Médecine et l’Institut Supérieur des Techniques
Médicales.

Jusque-là, aucun étudiant n’avait ainsi terminé son cycle de graduat au


Centre Universitaire de Kamina et c’est alors qu’à l’année 1997-1998 que le Centre
Universitaire enregistra les premiers finalistes de son histoire qui, joyeux d’avoir
terminé le graduat.

Dix années plus tard, le 22 mai 2008, l’ancienne extension, fille ainée
de l’Université de Lubumbashi fut élevée au rang des universités publiques autonomes
de la République Démocratique du Congo sous la dénomination de l’Université de
Kamina, Unikam, en sigle, par arrêté ministériel n°MINESU/CABMIN/028/2008 du
22/05/2008.
De ce fait, elle devient la deuxième université publique de la province
cuprifère. Le 22 aout 2011, l’Université de Kamina a été autorisée à organiser les
enseignements du troisième cycle.
31

De nos jours, les filières organisées sont :

 Faculté de Droit
 Faculté de Médecine
 Faculté de Lettre
 Faculté des Sciences Agronomiques
 Faculté des Sciences Economiques et de gestion
 Faculté de Psychologie et Sciences de l’Education
 Faculté des Sciences Informatiques
 Faculté des Sciences Sociales, Politiques et Administratives
 Ecole de Santé Publique
 Institut Supérieur des Arts et Métiers
1.1.2. MISIONS ET VISION

Le comité de gestion de cette jeune université est animé par le souci


de faire de cette institution l’une de meilleures références académiques de la
République Démocratique du Congo. Ainsi, comme toutes les autres universités de la
République, l’Université de Kamina poursuit trois objectifs qui lui sont confiés par
l’Etat congolais au développement du pays :

 Organiser l’enseignement en vue de former les cadres de conception dans


tous les domaines de la vie nationale. Elle dispense des enseignements de
manière à favoriser l’éclosion des idées neuves et le développement des
aptitudes professionnelles ;
 Mener la recherche fondamentale et appliquée, orientée vers la solution des
problèmes spécifiques de la République Démocratique du Congo compte
tenu de l’évolution de la science, des techniques et de la technologie dans le
monde pour contribuer au développement du pays ;
 Rendre service non seulement à sa microsociété, mais aussi, à la
communauté nationale ou la nation tout entière.
1.1.3. SITUATION GEOGRAPHIQUE

L’Université de Kamina se trouve en République Démocratique du


Congo, chefferie de Kasongo wa Nyembo, dans la ville de Kamina, chef-lieu de la
32
Province du Haut-Lomami. L’Université se trouve dans le quartier Centre Urbain, sur
l’avenue Monseigneur Malunga au N°11.

Elle est limitée :

- au nord par l’ancien quartier général de la MONUSCO


- au sud par le bâtiment de CADECO
- à l’est par l’ISTM et
- à l’ouest par l’avenue Sendwe
33
1.1.4. STRUCTURE ORGANIQUE CONSEIL DE
L’ETABLISSEMENT

COMITE DE GESTION

RECTEUR

SECRETAIRE GENERAL SECRETAIRE GENERAL


ACADEMIQUE ADMINISTRATION
ADMINISTRATIF
DU BUDGET

Cabinet
Cabinet

Faculté/Section et Secrétariat de l’AB


Centres de Recherche
Administration
des Centres de
santé
Bibliothèque

Direction des Direction de


Direction Direction du Direction Direction
l’Enseignement
Services Académiques Para académique personnel des œuvres estudiantines du patrimoine Direction du Direction Direction
et Recherche Direction des Finances
Budget contrôle de l’Intendance des unités de production
Gestion du personnel académique

Gestion des écoles d’application

Infrastructures et Matériels
Gestion du personnel
Contrôle de scolarité

Sport, culture et loisir

Services techniques
Bourse (Etudiant)

approvisionnements
Internat-Externat
Affaires sociales

Unité de production
et scientifique

Ordonnancement
Rémunération

Gestion magasin
Budget contrôle

Comptabilité et
Inscription

Recherche

Facturation

Trésorerie

Achats et
a

Figure 4 : organigramme de l’Université de Kamina


34
1.1.5. FONCTIONNEMENT35

Les organes de direction sont :

a) Le conseil de l’établissement : il est l’organe qui élabore la politique générale


de l’Etablissement. Il est présidé par un chef d’établissement (Recteur). Il est
également l’autorité budgétaire de l’établissement. Il se réunit au moins une
fois par trimestre.
b) Le comité de Gestion : il est chargé de la gestion quotidienne de
l’Etablissement et de la mise en application des décisions du Conseil de
l’Etablissement, du Conseil d’Administration et du Ministère de tutelle.
c) Le chef d’Etablissement (Recteur) : il supervise et coordonne l’ensemble des
activités de l’Institution. A ce titre, il assure l’exécution des décisions du
Conseil d’Administration, du Conseil de l’Etablissement et du Comité de
Gestion. Il préside le Conseil de l’Etablissement et le Comité de Gestion ; il
veille au respect du Statut et des Règlements de l’Etablissement ; il exerce tous
les pouvoirs du Comité de Gestion en cas d’urgence. Sa structure est
composée d’un cabinet du Recteur. Ce cabinet est composé aussi : (Directeur
de Cabinet, Secrétaire de Cabinet, Secrétaire particulier, le collège des
conseillers du recteur « conseiller principal, conseiller scientifique, conseiller
juridique, conseiller chargé de coopération internationale »).

Les services spécialisés attachés au bureau du Recteur :

 Administration des cliniques universitaires


 Direction d’audit interne : (audit académique et scientifique,
financier et administratif) ;
 Direction d’études et planification ;
 Direction de la coopération internationale et Interuniversitaire ;
 Directions des relations publiques et communication ;
 Direction de garde et sécurité.
d) Le Conseil de Faculté : il est l’organe de la gestion de la filière d’étude. Il est
ainsi constitué de tous les enseignants de la faculté. A ce titre, il organise les

35Vade-mecum du gestionnaire d’une institution d’enseignement supérieur et universitaire, 3ème édition de la CPE,
Kinshasa, 2014, p.14-304.
35
enseignements et la recherche. Il gère le personnel enseignant, administratif,
technique et ouvrier mis à sa disposition. Chaque faculté est dirigée par un
Doyen, 2 vice-doyens chargés de l’Enseignement et de la Recherche et un
Secrétaire Académique.
e) Conseil de Département : il est l’organe de l’animation, de la coordination et
de la supervision des activités d’enseignements et de recherche du
département.

 Le Secrétaire Général Académique (SGAC) : Il est un membre du Comité de


Gestion de l’Etablissement. Il supervise et coordonne les activités des services
relevant de son ressort. Il fait rapport des activités de ses services au Chef
d’Etablissement dans les conditions prévues par le règlement organique. A ce
titre, il est chargé de :

1. Suivre, au jour le jour, les activités de tout le secteur académique. Il


rédige chaque semestre un rapport détaillé sur la vie académique de
l’Etablissement ;
2. Tenir à jour une documentation complète de tous les règlements,
instructions, circulaires, … d’ordre académique. Il supervise de manière
directe le service des inscriptions. Il établit les états de besoins en
personnel académique et scientifique ;
3. Il vérifie attentivement l’exécution des programmes de cours dans toutes
les facultés ou sections. Il veille au respect du calendrier académique et
suit de près ce qui concerne l’organisation des examens ;
4. Il supervise l’émission des documents académiques, la rédaction et la
délivrance des diplômes. Il veille à l’animation de la cellule d’orientation
et de guidance, …
Sous la supervision du SGAC se trouve quelques services et directions dont :
 Un cabinet composé d’un Assistant, d’un Secrétaire et d’un Opérateur de
saisie ;
 Les facultés/sections et Centres de Recherche ;
 Des bibliothèques ;
 La direction des services académiques ayant à son sein deux divisions :
36
o La division des inscriptions « Apparitorat central » qui constitue la
porte d’entrée de l’étudiant à l’Etablissement ;
o La division de contrôle de scolarité pour le suivi du cursus
académique de l’étudiant jusqu’à l’obtention de son diplôme.
 La direction de l’Enseignement et Recherche qui coordonne les activités
des deux divisions :
o La division de gestion du personnel académique et scientifique qui
s’occupe des dossiers de cette catégorie du personnel, leur carrière,
leur promotion, leurs appréciations, avancement des cours, etc. ;
o La division de la recherche qui coordonne les activités de la
recherche scientifique des enseignants.
 La direction para-académique qui fonctionne avec une division unique
chargée de la coordination et de la supervision des écoles d’application.
 Le Secrétaire Général Administratif (SGAD) : Il est membre du Comité de
Gestion de l’Etablissement. Pour accomplir sa mission, il supervise et
coordonne les activités des directions suivantes :
 la direction du personnel (relations humaines) : s’occupe de la gestion
de la carrière de l’agent depuis le recrutement jusqu’à la cessation
définitive des services. Elle est subdivisée en trois divisions :
o la division de gestion du personnel qui s’occupe de la gestion des
dossiers du personnel (recrutement, position, signalement,
promotion, régime disciplinaire, fin carrière) ;
o la division de rémunération : salaire et autres avantages. Elle suit
de près l’octroi de prêts et leurs retenus conformément à la loi,
ainsi que les réclamations pécuniaires du personnel ;
o la division des Affaires sociales : elle s’intéresse aux avantages
sociaux accordés aux agents notamment la gestion de logement
du personnel, les associations professionnelles (syndicats,
mutualités), la rente de survie, la sécurité sociale, la formation
professionnelle et le recyclage, les loisirs, les frais funéraires, etc.
 la direction des œuvres estudiantines : les œuvres estudiantines gérées
par cette direction sont : le logement, la santé, la culture, les sports et
loisirs ainsi que la bourse d’études. Elle s’appuie sur quatre divisions :
37
o la division de l’internat et de l’externat : elle gère les résidences
des étudiants (homes, dortoirs ou toutes autres infrastructures
servant d’hébergement des étudiants, ainsi que les espaces
environnant). Elle veille aussi à la salubrité ou à la propriété de
ces bâtiments et espaces. Elle s’occupe aussi des étudiants
externes ;
o La division de la santé : elle s’occupe de l’encadrement sanitaire
de l’étudiant ; la gestion du dispensaire ou l’accès aux centres de
santé spécialisés et aux soins appropriés ;
o La division des sports, culture et loisirs : elle organise des
compétitions sportives, elle assure la gestion des infrastructures
et équipements sportifs, l’encadrement des athlètes et artistes.
Elle organise leur production et organise aussi les excursions ou
toute autre détente (musique, etc.) ;
o La division des bourses d’études élabore en collaboration avec
les servies académiques, les listes des boursiers et les
réclamations ainsi que les rapports de paie de bourse.
 la direction du patrimoine, entretien de l’environnement et maintenance
des infrastructures : elle s’occupe de la protection de l’entretien et de la
maintenance des biens meubles et immeubles qui concourent au bon
fonctionnement de l’Etablissement. Ces biens sont inaliénables sauf
autorisation préalable de l’autorité de tutelle sur proposition du Conseil
d’A1dministration du ressort. A ce titre, il assure la protection et
l’intégrité de l’ensemble du patrimoine actif de l’Etablissement. Ainsi,
cette direction fonctionne avec deux divisions :
o la division des services techniques et maintenances et
o la division des infrastructures et matériels
 L’administration du Budget (AB) : est membre du Comité de Gestion. En tant
que tel, il se charge de la gestion budgétaire quotidienne, financière et des
activités d’autofinancements. A cet effet, il coordonne les travaux de
prévisions budgétaires de l’Etablissement et le présente sous forme de projet
des prévisions budgétaires au Comité de Gestion pour adoption.
Il composé des services suivants :
38
1. Le secrétariat de l’AB : composé d’un assistant et d’un secrétaire
2. La direction du budget-contrôle : est sous la supervision du
responsable qui coordonne deux divisions suivantes :
- la division de l’ordonnancement : élabore les projets de
prévisions budgétaires qu’il transmet au Comité de Gestion par
l’entremise de l’Administrateur du Budget. Il prépare la
répartition budgétaire (les recettes propres, les subsides, budget
ou autres crédits alloués à l’établissement), suit l’exécution du
budget et tient les fiches d’exécution budgétaire.
- la division contrôle et vérification : contrôle tous les documents
établis des dépenses et des recettes. Il contrôle et approuve les
achats et pièces justificatives y afférentes. Il établit les
ordonnances de régularisation etc……
3. la direction des finances : cette division est sous la supervision du
responsable qui coordonne les deux divisions :
- la division de la comptabilité et de la facturation : tient à jour
le journal de caisse, tient les fiches de comptes ; tient le journal
centralisateur des caisses auxiliaires des facultés, sections et
départements etc…
- La division de la trésorerie : qui tient tous les documents
d’encaissement des subsides et des recettes propres ; reçoit tous
les documents financiers relatifs aux recettes et dépenses ; tient
les chéquiers de l’établissement et suit les mouvements des
comptes bancaires etc…
4. La direction de l’intendance : elle est sous la supervision du
responsable qui coordonne deux divisions suivantes :
- La division des achats et approvisionnements : achète et
approvisionne tous les services des matériels nécessaires à
leurs fonctionnement et tient les registres des entrées des
matières et la demande d’achat.
- La division de gestion magasin : tient la comptabilité des
matières (bon d’entrée et sortie magasin), fiche de stock et de
réquisition.
39
5. La division des unités de production : elle coordonne les activités
des unités de production, dresse l’inventaire de toutes les activités
génératrices des recettes.

1.2. ANALYSE ET CRITIQUE DE L’EXISTANT


1.2.1. ANALYSE DE L’EXISTANT

L'analyse de données vise à déterminer, en collaboration avec les


utilisateurs, les données nécessaires à un système d'information, leurs relations ainsi
que la structure des ensembles qui en résultent36.

1.2.1.1. ETUDE PRELIMINAIRE

Cette partie va nous servir de poser les bases de la capture des besoins
du système à réaliser.

L’étude préliminaire est la toute première étape de notre processus de


développement. Elle consiste à effectuer un premier repérage des besoins fonctionnels
en utilisant le texte ou les diagrammes très simples. Elle prépare les activités plus
formelles de capture des besoins fonctionnels et de capture des besoins techniques37.

1. IDENTIFICATION DES ACTEURS

Un acteur représente un rôle joué par une entité externe (utilisateur


humain, dispositif matériel ou autre système) qui interagit directement avec le système
étudié. Il peut consulter ou modifier directement l’état du système en émettant ou
recevant des messages porteurs des données38.

Les acteurs de notre système sont :

36 Meier A., Introduction pratique aux bases de données relationnelles. 2ème Ed. Springer-Verlag, 2006, Paris, p.17.
37
Pascal Roques, Franck Vallée, op.cit., p.46.
38
Idem, p.16.
40
 le simple visiteur du système (Internaute) : considéré comme une personne
qui veut satisfaire sa curiosité.
 l'étudiant : il bénéficie des différents services offerts par l'application.
 l'enseignant : qui contribue à enrichir le site en apportant des documents,
cours...
 l'administrateur : personne qui a pour rôle principal de gérer toutes les tables
de la base de donné

2. SPECIFICATION DES TACHES

La spécification de taches ou processus métier est un ensemble de


taches liées les unes aux autres, et qui prennent fin qu’à la livraison d’un produit, ou
d’un service au client39. Le processus métier a également été défini comme un
ensemble d'activités et de tâches qui, une fois effectuées, rempliront l'un des objectifs
de l'entreprise. Le processus doit inclure des entrées clairement définies et une seule
sortie40.

Dans le cadre de l’étude si présente, le processus ou taches associées à


chaque acteur se présentent de la manière suivante :

Pour « s’authentifier», l'utilisateur accède à la page d'accueil du site et sélectionne le


lien authentification. Le système retourne le formulaire d'authentification et
L'utilisateur le rempli et le soumet. Le système consulte la BD en comparant les
données et retourne la page administrateur pour un administrateur. La page utilisateurs
pour les utilisateurs sinon on envoie un message d'erreur.

Pour « Rechercher un livre dans la bibliothèque », l'utilisateur sélectionne le lien «


accéder à la bibliothèque » et sélectionne le lien « rechercher livre ». Le système
retourne le formulaire de recherche du livre et l'utilisateur rempli ce formulaire de
recherche et le soumet. Le système lui retourne la recherche désirée.

Pour « Ajouter un nouveau message au forum », l'utilisateur accède à la page


d'accueil du forum et sélectionne le lien « écrire un nouveau message ». Le système

39 KABONGO MPANGA C., op.cit.


40http://www.google.com/Processus_metier (consulté, le 17 février 2020 à 13h23’)
41
affiche le formulaire « ajout message ». L'utilisateur remplit la page et soumet la
requête. Le système envoie une page de confirmation sinon une page d'erreur.

Pour « Déposer un cours », l'utilisateur demande la page « déposer un cours ». Le


système lui renvoie la page. L'utilisateur dépose le cours puis valide. Le système lui
envoie la page de confirmation.

3. SPECIFICATION DES SCENARIOS :

Les scenarios décrivant chacune des taches définies auparavant sont les
suivants :

 Visiteur : Le visiteur doit entrer l’Url de la page d'accueil du site. Il doit


ensuite Sélectionner les liens pour lui faciliter d’accéder aux différentes pages.
Il sélectionnera aussi le lien « Rechercher » pour remplir le formulaire de
recherche et Consulter la page retournée. Il doit en outre sélectionner : le lien
« Télécharger le cours » ; le lien« consulter planning » pour Consulter le
planning ; le lien« consulter information » puis il Consulte une information ; le
lien« demander information » puis il demande une information ; le lien«
partager information » puis il partage une information.
 Etudiant : L’étudiant doit atteindre son formulaire d'authentification. Il doit
ensuite Saisir Envoyer ce formulaire. Après cela, il doit aussi Atteindre le
formulaire de réinscription, le saisir et l’envoyer. Il a maintenant accès à la
page forum. Il peut toutefois s’inscrire, ajouter un sujet, consulter les
messages, écrire et répondre aux messages existants. Il sélectionne un lien
«suivre le cours » pour suivre le cours et un lien «consulter les notes ». Pour
demander une information, l’étudiant sélectionne le lien comportant le même
nom (demander information). Quant au partage, il n’a qu’à sélectionner le lien
partagé information, remplir un formulaire puis valider. Enfin, il sélectionne le
lien « Déconnexion » pour se déconnecter du site.
 Enseignant : L’enseignant doit atteindre en premier lieu le formulaire
d'authentification enseignant. Il le saisit, l’envoi et sélectionne un lien remplir
formulaire puis valide. Il sélectionnera ensuite les liens de (demande et
partage) d’information l’un après l’autre selon le besoin d’utilisation. Il
sélectionnera aussi un lien « Déconnexion » pour se déconnecter du site.
42
 Administrateur : L’administrateur doit entrer l’Url de la page d'accueil
administrateur qui lui permettra d’Ajouter, Modifier, Supprimer et Partager
les informations. Il Sélectionne le lien « changer mot de passe » pour Changer
le mot de passe utilisateur. Il Sélectionnera aussi un lien « Déconnexion » pour
se déconnecter du site.

4. MODELE DE CONTEXTE STATIQUE (DIAGRAMME DE CAS


D’UTILISATION METIER)

Le diagramme de cas d’utilisation métier, d’une autre manière appelé


diagramme de contexte statique, délimite le domaine d’étude en précisant ce qui est à
la charge du système, et en identifiant l’environnement extérieur au système étudié,
avec lequel ce dernier communique. Ses composants sont :

 Les acteurs externes. Un acteur externe est une entité externe au système
étudié qui interagit avec le système.
 Un processus unique symbolisant le Système Information étudié : Nom Du SI
 Echange entre le système étudié et son environnement.

Figure 5 : Modèle de contexte statique ou diagramme de cas d’utilisation métier


43
1.2.1.2. CAPTURE DES BESOINS

UP propose d’appréhender l’expression des besoins en se fondant sur


une bonne compréhension du domaine concerné pour le système à développer et une
modélisation des procédures du système existant. L'expression des besoins permet de
définir les différents besoins. Ainsi, UP en distingue :

 les besoins fonctionnels qui conduisent à l’élaboration des cas d’utilisation ;

La capture des besoins fonctionnels est la première étape de la branche


gauche du cycle en Y. Elle formalise et détaille ce qui a été ébauché au cours de
l’étude préliminaire41.

La spécification des besoins va nous permettre d’avoir une meilleure


approche des utilisateurs, des fonctionnalités et de la relation entre les deux. Elle serait
sous forme de cas d’utilisation. Pour cela, il faut procéder de la sorte :

 Identification des acteurs du nouveau système ;


 Identification des cas d’utilisation ;
 Description des cas d’utilisation ;
 Regroupement des cas d’utilisation en paquetages.

1) Diagramme d’activités

Le diagramme d’activités n’est autre que la transcription dans UML de


la représentation du processus telle qu’elle a été élaborée lors du travail qui a préparé
la modélisation : il montre l’enchaînement des activités qui concourent au processus.

Les diagrammes d’activités permettent de mettre l’accent sur les


traitements. Ils sont donc particulièrement adaptés à la modélisation du cheminement
de flots de contrôle et de flots de données. Ils permettent ainsi de représenter
graphiquement le comportement d’une méthode ou le déroulement d’un cas
d’utilisation.

41
Pascal Roques, Franck Vallée, op.cit, p.61.
44
Les informations qui seront décrites dans ce diagramme d’activités vont
faire référence aux évènements d’échangent avec les acteurs externe à l’institution42.

Dans la phase de conception, les diagrammes d’activités sont


particulièrement adaptés à la description des cas d’utilisation. Plus précisément, ils
viennent illustrer et consolider la description textuelle des cas d’utilisation43.

 ELEMENTS DU DIAGRAMME D’ACTIVITES

a) Action : une action correspond à un traitement qui modifie l’état du système.


Cette action peut être appréhendée soit à un niveau élémentaire proche d’une
instruction en termes de programmation soit à un niveau plus global correspondant à
une ou plusieurs opérations. Une action est représentée par un rectangle dont les coins
sont arrondis.

b) Transition : le passage d’une activité vers une autre est matérialisé par une
transition. Graphiquement les transitions sont représentées par des flèches en traits
pleins qui connectent les activités entre elles. Elles sont déclenchées dès que l’activité
source est terminée et provoquent automatiquement et immédiatement le début de la
prochaine activité à déclencher.

c) Activité : elle représente le comportement d’une partie du système en termes


d’actions, et de transitions. Une activité est composée de trois types de nœuds : le
nœud d’exécution (action, transition), le nœud de contrôle (nœud initial, nœud final,
flux de sortie, nœud de bifurcation, nœud de jonction, nœud de fusion-test, nœud de
test-décision, pin d’entrée et de sortie), et le nœud d’objet.

2) Diagramme de cas d’utilisation

Le diagramme de cas d’utilisation est un schéma qui montre les cas


d’utilisation ‘’ovales’’ reliés par des associations ‘’lignes’’ à leurs acteurs (icône du «
stick man », ou représentation graphique équivalente). Chaque association signifie
simplement « participe à ». Un cas d’utilisation doit être relié à au moins un acteur. Il
représente un ensemble de cas d'utilisation, d'acteurs et leurs relations. Ils représentent

42
Laurent AUDIBERT, op.cit., p23
43 Ibidem, p.79.
45
la vue statique des cas d'utilisation d'un système et sont particulièrement importants
dans l'organisation et la modélisation des comportements d'un système. Ils permettent
de recueillir, d’analyser et d’organiser les besoins, et de recenser les grandes
fonctionnalités d’un système44.

Les cas d’utilisation permettent d’exprimer le besoin des utilisateurs


d’un système, ils sont donc une vision orientée utilisateur de ce besoin au contraire
d’une vision informatique.

 Ses éléments sont :

Acteur : entité externe qui agit sur le système. Le terme acteur ne désigne pas
seulement les utilisateurs humains mais également les autres systèmes. les
acteurs sont des classificateurs qui représentent des rôles au travers d'une
certaine utilisation (cas) et non pas des personnes physiques. Ce sont des acteurs
types. Il se représente par un petit bonhomme avec son nom inscrit dessous. Il
est également possible de représenter un acteur sous la forme d’un classeur
stéréotypé « actor »45.
Cas d’utilisation : Un cas d’utilisation spécifie une fonction offerte par
l’application à son environnement. Un cas d’utilisation modélise donc un service
rendu par le système, sans imposer le mode de réalisation de ce service. Il se
représente par une ellipse contenant le nom du cas (un verbe à l’infinitif), et
optionnellement, au-dessus du nom, un stéréotype. La frontière du système est
représentée par un cadre. Le nom du système figure à l’intérieur du cadre, en
haut. Les acteurs sont à l’extérieur et les cas d’utilisation à l’intérieur46.

 Relations dans le Diagramme de cas d’utilisation

1. Relation d’inclusion : Une relation d’inclusion d’un cas d’utilisation A par


rapport à un cas d’utilisation B signifie qu’une instance de A contient le
comportement décrit dans B : le cas A dépend de B. Lorsque A est sollicité, B
l’est obligatoirement, comme une partie de A. Cette dépendance est
symbolisée par le stéréotype «include »
44 Pascal Roques, UML 2.5 par la pratique, Etudes de cas et exercices corrigés, 8è édition Eyrolles, p.24.
45 DI GALLO Fréderic, Méthodologie des Systèmes d’Informations-UML, CNAM ANGOLOUME 2000-2001, p.34.
46 Xavier Blanc, Isabelle, UML 2 pour les développeurs, éd. Eyrolles, p.98.
46
2. Relation de généralisation : Un cas A est une généralisation d’un cas B si B
est un cas particulier de A. Cette relation de généralisation/spécialisation est
présente dans la plupart des diagrammes UML et se traduit par le concept
d’héritage dans les langages orientés objet.
3. Relation d’extension : On dit qu’un cas d’utilisation A étend un cas
d’utilisation B lorsque le cas d’utilisation A peut être appelé au cours de
l’exécution du cas d’utilisation B. Exécuter B peut éventuellement entraîner
l’exécution de A : contrairement à l’inclusion, l’extension est optionnelle. Le
cas de base peut fonctionner tout seul, mais il peut également être complété par
un autre, sous certaines conditions, et uniquement à certains points particuliers
de son flot d’événements appelés points d’extension. Cette dépendance est
symbolisée par le stéréotype « extend ».
 Relation entre Acteur et Cas d’utilisation
1. Relation d’association : Une relation d’association est chemin de
communication entre un acteur et un cas d’utilisation et est représenté un trait
continu.

 Relation entre Acteurs

La seule relation possible entre deux acteurs est la généralisation: un


acteur A est une généralisation d’un acteur B si l’acteur A peut-être substitué par
l’acteur B. Dans ce cas, tous les cas d’utilisation accessibles à A le sont aussi à B,
mais l’inverse n’est pas vrai.

4. Les cas d'utilisations

Tout système peut être décrit par un certain nombre de cas d'utilisation
correspondant aux besoins exprimés par l'ensemble des utilisateurs. Un cas
d'utilisation représente un ensemble de séquences d'actions réalisées par le système
qui produisent un résultat observable intéressant pour un acteur particulier. Il permet
de décrire ce que le futur système devra faire, sans spécifier comment il le fera.

Les cas d'utilisation qu'on peut recenser fait référence ici à la


spécification des taches d’acteurs de notre site :
47
 Les cas d'utilisation d'un visiteur : Se connecter au site, Naviguer dans le site,
Accéder à la bibliothèque, Télécharger la documentation, Consulter les
plannings.
 Les cas d'utilisation d'un étudiant : Accéder à l'interface étudiant,
S'authentifier, Accéder au forum, S'inscrire au forum, Consulter les messages,
Ecrire un nouveau message, Répondre à un message existant, Accéder au
service de la scolarité, Consulter les notes, Demander un papier, Se
déconnecter
 Les cas d'utilisation d'un enseignant : Accéder à l'interface enseignant,
S'authentifier, Afficher les notes, Déposer les cours, Se déconnecter
 Les cas d'utilisation de l'administrateur: Accéder à l'interface administrateur,
S'authentifier, Gérer la base de données, Consulter les tables de la base de
données, Modifier les tables de la base de données, Ajouter les tables de la
base de données, Supprimer les tables de la base de données, Changer de mot
de passe, Se déconnecter.

Figure 6 : Diagramme de cas d’utilisation

DESCRIPTION TEXTUELLE DE CAS D’UTILISATION


48
A chaque cas d’utilisation doit être associé une description textuelle
d’interactions entre l’acteur, le système et les actions que le système doit réaliser en
vue de produire les résultats attendus par les acteurs.

La description textuelle d’un cas d’utilisation est articulée en six points :

1. Objectif : Décrire succinctement le contexte et les résultats attendus du cas


d’utilisation.

2. Acteurs concernés : Le ou les acteurs concernés par le cas doivent être


identifiés en précisant globalement leur rôle.

3. Pré conditions : Si certaines conditions particulières sont requises avant


l’exécution du cas, elles sont à exprimer à ce niveau.

4. Post conditions : Par symétrie, si certaines conditions particulières doivent


être réunies après l’exécution du cas, elles sont à exprimer à ce niveau. Pour
notre part, par souci de simplification nous n’avons pas traité ce point dans les
exercices et études de cas présentés.

5. Scénario nominal : Il s’agit là du scénario principal qui doit se dérouler sans


incident et qui permet d’aboutir au résultat souhaité.

6. Scénarios alternatifs : Les autres scénarios, secondaires ou correspondants à


la résolution d’anomalies, sont à décrire à ce niveau. Le lien avec le scénario
principal se fait à l’aide d’une numérotation hiérarchisée (1.1a, 1.1b…)
rappelant le numéro de l’action concernée.

3) Diagramme de séquence

L’objectif du diagramme de séquence est de représenter les


interactions entre objets en indiquant la chronologie des échanges. Cette
représentation peut se réaliser par cas d’utilisation en considérant les différents
scénarios associés. Un diagramme de séquence se représente globalement dans un
grand rectangle avec indication du nom du diagramme en haut à gauche.

En générale, les diagrammes de séquence contiennent :


49
L'objet : est une manifestation concrète d'une abstraction à laquelle on peut
appliquer un ensemble d'opérations et qui possède un état capable de
mémoriser les effets de ces opérations. On représente un objet en soulignant
son nom.
Le lien: est une liaison sémantique entre objets, en générale, il s'agit d'une
instance d'une association. Chaque fois qu'une classe est reliée à une autre par
une association, il peut y avoir un lien entre les instances des deux classes, et
chaque fois qu'un lien existe entre deux objets, le premier objet peut envoyer
un message au deuxième.
Le message : est la spécification d'une communication entre objets, qui
transporte des informations et qui s'affiche dans le but de déclencher une
activité. La réception d'une instance de message peut être considérée comme
une instance d'un événement.

 S’AUTHENTIFIER
1. Objectif : permettre aux utilisateurs concernés de s’authentifier avant d’y
accéder
2. Acteurs concernés : Utilisateurs
3. Pré-condition : se connecter au site ou avoir un compte
4. Scénario nominal :
1. Fournir les coordonnées
2. Confronter les coordonnées
3. Affichage de la page de travail
5. Scénario alternatif :
4.a. Si les coordonnées fournies sont incorrectes, le système affiche un
message d’erreur d’où l’accès est refusé
4.b. Sinon, on affiche l’espace de travail
6. Post-condition : accès autorisé
50

Figure 7 : diagramme de séquence du cas d’utilisation s’authentifier

 METTRE INFORMATION A JOUR


1. Objectif : mettre les informations à publier à jour
2. Acteurs concernés : Administrateur du site
3. Pré-condition : s’authentifier
4. Scénario nominal :
1. Lancer la page d’informations
2. Affichage de la page
3. Saisir les nouvelles informations
4. Mettre à jour
5. Message de confirmation
5. Scénario alternatif : -
6. Post-condition : -
51

Figure 8 : diagramme de séquence du cas d’utilisation mettre à jour informations

 ENVOYER MESSAGE
1. Objectif : Envoyer un message
2. Acteur concerné : Administrateur
3. Pré-condition : s’authentifier
4. Scénario nominal :
1. Lancer la page message
2. Affichage de la page
3. Sélectionner destinateur
4. Saisir message
5. Envoyer
5. Scénario alternatif :
4.a. Si le message est envoyé, on retourne le message de confirmation
4.b. Sinon, on affiche un message d’erreur
6. Post-condition : -
52

Figure 9 : diagramme de séquence du cas d’utilisation envoyer message

 PARTAGER INFORMATION
1. Objectif : Publier informations
2. Utilisateur concerné : Utilisateur
3. Pré-condition : s’authentifier
4. Scénario nominal :
1. Cliquer sur page de partage d’informations
2. Affichage de la page
3. Saisir identifiant
4. Valider saisie
5. Affichage page partage
6. Saisir informations
7. Partager
5. Scénario alternatif :
a. Si identifiant est incorrect, on affiche un message d’erreur
b. Sinon, on passe au scénario suivant
6. Post-condition : afficher page des menus
53

Figure 10 : diagramme de séquence du cas d’utilisation partager informations

 RECHERCHER UN LIVRE DANS LA BIBLIOTHEQUE

1. Objectif : permettre à l’utilisateur concerné de faire une recherche sur les


ouvrages
2. Acteur concerné : bibliothécaire
3. Pré-condition : s’authentifier
4. Scénario nominal :
1. Afficher page ouvrage/catalogue
2. Affichage de la page
3. Saisir informations ouvrage
4. Valider la saisie
5. Message de confirmation
5. Scénario alternatif : néant
6. Post- condition : lire ouvrage
54

Figure 11 : Diagramme de séquence du cas d'utilisation « Rechercher un livre dans la


bibliothèque »

 AJOUTER UN NOUVEAU MESSAGE AU FORUM


1. Objectif : Ajouter un nouveau message
2. Acteurs concernés : utilisateur
3. Pré-condition : s’authentifier
4. Scénario nominal :
1. Lancer la page message
2. Affichage de la page
3. Sélectionner destinateur
4. Ajout message
5. Soumettre
5. Scénario alternatif :
4.a. Si le message est ajouté, le système envoie une page de
confirmation
4.b. Sinon, on affiche une page d’erreur
6. Post-condition : -
55

Figure 12 : Diagramme de séquence du cas d'utilisation« Ajouter un nouveau


message au forum »

 DEPOSER UN COURS
1. Objectif : déposer un cours
2. Acteurs concernés : enseignant
3. Pré-condition : s’authentifier
4. Scénario nominal :
1. Lancer la page
2. Affichage de la page déposé cours
3. Déposer cours
4. Valider
5. Scénario alternatif :
4.a. Si le cours est déposé, le système envoie une page de confirmation
4.b. Sinon, on affiche une page d’erreur
6. Post-condition : cours déposé
56

Figure 13 : Diagramme de séquence du cas d'utilisation « Déposer un cours »

 les besoins non fonctionnels (techniques) qui aboutissent à la rédaction d’une


matrice des exigences.

4. Diagramme de déploiement

Les diagrammes de déploiement permettent de représenter


l’architecture physique (serveurs, routeurs…) ainsi que la répartition des artefacts
logiciels (bibliothèques, exécutables…) sur ces nœuds supportant l’exploitation du
système. Ils sont apparentés aux diagrammes de composant car un nœud englobe
généralement un ou plusieurs composants. Ces diagrammes contiennent les éléments
suivant :

Nœud : Un nœud correspond à une ressource matérielle de traitement sur


laquelle des artefacts seront mis en œuvre pour l’exploitation du système.
Les nœuds peuvent être interconnectés pour former un réseau d’éléments
physiques. Un nœud ou une instance de nœud se représente par un cube ou
parallélépipède.
Artefact : Un artefact est la spécification d’un élément physique qui est
utilisé ou produit par le processus de développement du logiciel ou par le
déploiement du système. C’est donc un élément concret comme par
exemple : un fichier, un exécutable ou une table d’une base de données. Il
57
peut être relié à d’autres artefacts par notamment des liens de dépendance.
Un artefact se représente par un rectangle caractérisé par le mot-clé «
artefact » et/ou une icône particulière dans le coin droit du rectangle.

Figure 14 : diagramme de déploiement

5. Diagramme de Classes

Le diagramme de classe permet de donner la représentation statique


du système à développer en termes de classes, de relations entre ses classes ou
d’association47. Outre les classes, ils représentent un ensemble d'interfaces et de
paquetages, ainsi que leurs relations.

Les diagrammes de classes contiennent généralement les éléments


suivant :

Les classes: Une classe est la description d'un ensemble d'objet ayant les
mêmes attributs, les mêmes comportements (opérations), les mêmes relations

47
Joseph Gabay, David G., UML2 analyse et conception, Dunod, Paris, 2008, p.14.
58
et la même sémantique (domaine de définition). Elle est symbolisée par un
rectangle.
Attribut : Un attribut est une propriété élémentaire d'une classe qui décrit un
ensemble de valeurs que les instances de cette propriété peuvent prendre.
Opération : Une opération est une fonction applicable aux objets d’une classe.
Une opération permet de décrire le comportement d’un objet. Une méthode est
l’implémentation d’une opération.

1.2.2. CRITIQUE DE L’EXISTANT

La critique est une phase très essentielle dans tout travail scientifique.
Après un diagnostic fait dans le système actuel, nous avons trouvé que l’université de
Kamina a plus de chance et d'intérêt d'automatiser ses services mais avons constaté
que presque la majorité d’opérations se passent manuellement, tandis que nombreuses
d'elles devraient être automatisées pour accélérer le service en gagnant le temps, en
sécurisant les données et en augmentant sa fiabilité.

Le point positif en est qu’ils ont déjà des agents aptes à l'utilisation des
ordinateurs ainsi que quelques bureaux possédant des outils informatiques même si
pas utilisés pour les bonnes fins.

1.2.3. PROPOSITION DE LA SOLUTION NOUVELLE

Pour remédier à ces problèmes, nous proposons un site web dynamique


pour l’université de Kamina auquel il introduit des avantages promotionnels et
ergonomiques au sein de l’institution. Grâce à l’internet ou à la connexion au World
Wide Web, elle consistera à mettre sur pied un site web afin de valoriser l'image de
l’institution localement ou internationalement, communiquer rapidement et sûrement
avec le monde extérieur, faire des économies en mettant tous ses services en ligne. Ce
site devra favoriser ainsi la prise de contact avec les individus aboutissant à une
meilleure interaction entre les internautes et l’Université.

L'avantage de celui-ci est de mettre en avant l’image de marque de


l’institution ainsi que manipuler les données avec une certaine rapidité, précision en
temps réel afin de rendre fiable la gestion de l'information ou la conservation des
documents à utiliser.
59
Pour gérer une institution universitaire comme pour administrer un
pays ou une collectivité, l'intuition et la réflexion ne suffisent pas. Pour être efficaces
et opportunes, les décisions doivent s'appuyer sur des données complètes, fiables et
pertinentes.

C'est pourquoi les sociétés voulant être compétitives sont


particulièrement en mesure de tirer parti de la capacité qu'a Internet de diffuser
rapidement, efficacement et économiquement une information ou des documents sous
forme électronique. Il permet de prendre une décision rapide, et une actualisation vite
des informations, en particulier en situation de crise. De plus les nouvelles
technologies de la communication permettent d'établir une relation plus étroite entre
les individus et les sociétés. Le site web est une vitrine pour les différentes sociétés à
travers le monde, il permet de promouvoir l'activité de ces entreprises.
60

CHAPITRE TROISIEME
MISE EN PLACE DU SITE WEB

3.1. CONCEPTION ET DEVELOPPEMENT DU SITE WEB

L'analyse des besoins qui donne une compréhension détaillée des


besoins, impose une structure du système qu'on doit préserver tout au long de son
développement. Ainsi, il nous a permis de cerner et clarifier les besoins des différents
acteurs agissant avec le système.

Pour la mise en place d'un projet, il faut concevoir une base de données
bien structurée et bien organisée, tâche qui facilite ensuite l'exploitation du site.

La phase de conception nécessite des méthodes permettant de mettre en


place un modèle sur lequel on va s'appuyer. La modélisation consiste à créer une
représentation virtuelle d'une réalité de telle façon à ressortir les points auxquels on
s'intéresse dit tantôt dans la phase de la modélisation.

Ainsi, dans ce chapitre on va essayer de donner un bref aperçu sur


quelques modèles, choisir lequel à adopter, présenter les résultats de notre travail et
finir par une petite conclusion.

3.2. CHOIX DES OUTILS DE DEVELOPPEMENT


1. Wampserver :

wampserver est un paquetage contenant à la fois deux serveurs (Apache


et MySQL), un interpréteur de script (PHP), les deux bases SQL PhpMyAdmin et
SQLiteManager pour gérer plus facilement les bases de données. Il permet d'installer
automatiquement et facilement une plateforme permettant l'exploitation d'un site web
en PHP qui éventuellement aurait besoin d'un accès à une base de données.
61
2. L'interface PHPmyadmin :

phpMyAdmin est une application web qui permet de gérer un serveur


de bases de données MySQL. Dans un environnement multiutilisateur, cette interface
écrite en PHP permet également de donner à un utilisateur un accès à ses propres
bases de données.

La figure suivante montre une copie d'écran de la page d'accueil de


PHPmyadmin. L’écran est divisé en deux parties. Sur la gauche on peut afficher toutes
les bases de données gérés par leserveur.la partie droite présente l'ensemble des
opérations disponibles en fonction du contexte.

Figure 15 : interface PHPMyAdmin.


62
3. Langage

« Language » en anglais. Ensemble des caractères, des symboles, des


mots clés et des règles permettant de les assembler, utilisé pour donner des
instructions à un ordinateur. (D'après le Larousse). La liste des langages Informatiques
n'est pas exhaustive, sachant qu'il existe entre 1600 et 2000 langages dans le monde
selon les estimations.

C'est ainsi qu'au regard de la structure et à l'architecture de nos pages,


en voici quelques langages et éditeurs qui nous permettront de les réaliser.

- Langage html
- Langage php
- Et autres

4. Editeurs

Ces sont des utilitaires permettant de créer ou de mettre à jour un


fichier texte, exemple un fichier qui contient du texte. Nous savons que les éditeurs
Web sont des applications qui facilitent le formatage des données pour la conception
de pages Web. Ils sont importants dans notre travail en vue de décrire à nos lecteurs
ceux que nous avons utilisés pour le développement de notre site web.

Les éditeurs que nous utiliserons sont les suivants :

1. Web page maker


2. Notepad++
3. Bloc note
4. Ms Word
5. Visual Studio Code
63
5. LES NAVIGATEURS

Les navigateurs (en anglais browser), logiciel conçu pour le Web,


permettant aux utilisateurs d'explorer les ressources à l'intérieur d'un réseau intranet,
extranet ou Internet.

Le navigateur gère l'affichage des pages Web et le suivi des liens


hypertextes ou hypermédias entre les différentes pages (voir multimédia). Les
navigateurs les plus utilisés sont Internet Explorer de Microsoft et Navigator de
Netscape Mozilla firefox.

A part la fonction de navigation, les navigateurs offrent d'autres fins,


nombreuses possibilités pour aider l'utilisateur dans son utilisation d'Internet.

Ils permettent de sauvegarder sur le disque dur de l'utilisateur tout ou


partie du document consulté et d'afficher le code source HTML correspondant à la
page en cours. En outre, un navigateur permet de sauvegarder en mémoire les
références des documents, pages ou sites consultés par l'usager, afin d'y avoir accès
facilement et rapidement lors d'une prochaine navigation.

Enfin, les navigateurs font office d'interface d'accès au courrier


électronique (e-mail) et aux groupes de discussion (Newsgroups).

LE NOM DU DOMAINE

Un nom de domaine donne généralement une touche de


professionnalisme et de crédibilité à un site web Internet, et provoque chez les
internautes un sentiment de confiance plus fort.

Auparavant, le nom de domaine était obtenu en fonction du secteur


d'activité qu'exerçait l'entreprise néanmoins de nos jours le nom du domaine n'a plus
à faire avec l'activité de la société. Par conséquent, de notre part, nous proposerons
dans la suite de notre travail de Licence à l’Université de Kamina un nom de domaine
lui approprié.
64
3.3. REGLES ET MODELISATION DU SITE WEB

Une « règle ergonomique » est entendue au sens d'un « principe de


conception et/ou d'évaluation à observer en vue d'obtenir et/ou de garantir une
interface homme - machine ergonomique ».

La modélisation d'un site Web consiste en premier lieu, par un travail


de réflexion de la part du développeur, de concevoir un modèle à donner au site, d'en
définir la structure, de définir le contenu ainsi que de préciser le public cible dudit site
Web. Cette étape doit préciser tous les travaux de conception, c'est-à-dire avant que le
développeur ne saisisse la première ligne du code HTML, il doit avoir terminé cette
partie qui, elle, précise les différentes étapes de la conception, les règles de mise à
jour, les prévisions évolutives du site ainsi que les normes de gestion de ce site Web.
La modélisation est donc l'étape fondamentale de la conception d'un site web.

3.4. LES TYPOLOGIES POSSIBLES DE SITE WEB48

Les sites web peuvent être distingués selon différents critères comme suit :

1. Distinction selon le but poursuivi et le contenu :

 Les Sites catalogues : permettent de présenter les produits ou l'offre d'une


entreprise et de les mettre en valeur ;
 Les Sites d'information ou les sites orientés vers la publication sont des ceux
fournissant d’informations particulières à des internautes. Sont ceux qui ne
sont intéressés que par la publication d’informations relatives à leurs
associations ou organisation en vue de sensibiliser ou d'éclaircir sur certains
faits survenus ;
 Les Sites marchands sont des sites vendant directement des produits aux
internautes et permettant éventuellement de payer en ligne ;
 Les Sites institutionnels dont le but est de présenter l'entreprise, sont ceux
destinés à décrire l'activité d'une organisation, et à donner les informations
nécessaires aux clients ou aux bénéficiaires ;

48
KATYA MUHAMBYA E., Cours de séminaire Informatique, G3 Info, ISC-Goma, 2009-2010,
inédit
65
 Les Sites personnels (parfois pages perso) sont des sites réalisés par des
particuliers à titre de loisir, le plus souvent par passion pour un sujet ou une
discipline ;
 Les Sites communautaires sont des sites réunissant des internautes autour d'un
intérêt commun.
 Les Sites intranet sont des sites accessibles de l'intérieur d'une entreprise ou
d'une direction, ayant pour objet la mise à disposition et le partage
d'informations professionnelles.
 Les Sites vitrine (sites plaquette ou sites identité) sont des sites dont l'objectif
est de mettre en avant l'image de marque de la société, en présentant par
exemple ses produits ou ses services.

2. Distinction selon les fonctionnalités et les techniques :

On distingue :

 Sites statiques : Ils sont constitués de pages HTML dont le contenu est
invariable dans le temps.
 Sites dynamiques : Ce sont des Sites web dont les pages HTML se
construisent dynamiquement lors de leur consultation par un internaute. Les
informations sont changeantes car extraites à partir de bases de données
régulièrement mises à jour. La construction de sites dynamiques repose sur des
technologies de scripts telles que PHP, ASP ou ColdFusion...
 Sites collaboratifs : Un site collaboratif est un site dynamique dont le contenu
est librement modifiable en ligne par tout visiteur, ce qui rend l'utilisateur
contributeur. Ce dernier publie des informations, manipule les données et
alimente le contenu : de l'écrit avec les wiki, du son avec les podcast
notamment, de la vidéo sur les sites d'échanges façon YouTube, ou encore des
photos avec Flickr. Le développement de sites collaboratifs repose sur la
gestion des forums, des news, des flux RSS, contenus collaboratif, échanges
etc.
66
3. Distinction selon les types d'accès :

 Sites publics : ce sont des sites dont les pages peuvent être visitées par tous.
 Sites privés : ce sont des sites qui ne donnent accès à aucune page autre que la
page d'accueil, sans une inscription préalable. L'accès à ce type de sites peut
être libre (accessible par tous) ou restreint (accessible par un groupe de
personnes spécifique).
 Sites gratuits : ce sont des sites qui offrent des services et outils gratuits.
 Sites commerciaux, transactionnels ou le commerce électronique : ce sont
des sites qui permettent d'acheter, de vendre, de payer en ligne

Cette partie vise à définir la catégorie d’internautes visés par la mise en


place d'un site web pour l’UNIKAM ; à cela nous avons :

 la population du Haut-Lomami en particulier et celle de la République


Démocratique du Congo et du monde entier en général ;
 les partenaires qui veulent investir en ce sens, de se rendre compte de la
situation exacte que connait la population du Haut-Lomami en particulier et de
la RDC en générale.

Pour notre cas, c’est un site web vitrino-institutionnel et dynamique


mettant en avant l'image de marque de l’Université.

3.5. LE CONTENU INFORMATIONNEL

Dans la plupart des sites, l'information est principalement constituée de


texte et d'images. Les sites dont le contenu est constitué essentiellement de son ou de
vidéo, et qui fonctionnent suivant le principe des "streaming media", sont encore rares
: le faible débit du réseau Internet ne leur est pas favorable.

Il est à signaler que pour chaque thème à inclure dans le site, nous
devons en définir : le titre, une description du contenu ainsi que la personne ressource.

En effet, le contenu informationnel que contiendra chaque page web


aura comme source les éléments ci-après :
67
- Présentation de l’université:
- Historique ; Situation géographique ; localisation...
- Organisation et fonctionnement (services organisés) ;
- Objectif social ;
- Situation du personnel
- Les moyens de fonctionnement ;
- Les actualités du jour
- Payement en ligne des frais
- Inscription et réinscription
- Publication des résultats en ligne

3.6. PRESENTATION DE L'APPLICATION

L'objectif de notre projet est de concevoir un site web pour l’Université


de Kamina. Notre application permettra :

Au visiteur de : Naviguer sur le site, Accéder à la bibliothèque pour la


recherche d'ouvrage, Consulter les plannings, Télécharger les cours
A l'étudiant de : Accéder au forum, Consulter ses notes, Se réinscrire
A l'enseignant de : Afficher les notes, Déposer les cours
Et à l'administrateur de : Gérer la base de données, Modifier le mot de passe
68
3.7. PRESENTATION DE QUELQUES PAGES DU SITE

1. Les hyperliens

Les hyperliens permettent de se déplacer rapidement à travers les


pages. De manière générale, un hyperlien est signalé dans le navigateur par un
changement d'apparence du curseur lorsqu'on le survole avec la souris. Les liens
hypertexte sont souvent bleus et soulignés dans le texte. Les hyperliens peuvent
mener vers une cible locale (sur le même ordinateur) ou vers une cible externe (sur un
autre ordinateur).

2. Le référencement

Le référencement est l'ensemble des techniques permettant d'améliorer


la Visibilité d'un site Web. En effet, rare sont les internautes qui prennent la peine
d'aller consulter au-delà de la deuxième page de leur recherche ; ainsi si l'on veut que
son site soit visité, il est donc concluant de figurer en bonne position dans les
principaux annuaires. En bref, c'est le fait d'enregistrer un site web sur un moteur de
recherche.

3. Le Webmastering

Le Webmaster est la personne qui invente les pages et fait les mises à
jour ainsi que la maintenance de ce site. Il est le gestionnaire d'un site web. Il est le
maître qui l'administre, qui le relance quand il plante, qui vide les logs quand ils sont
trop pleins.

Cependant, il existe deux catégories de webmastering dont le


Webdeveloper et le designer.

- Le Webdeveloper est un technicien qui conçoit des pages en ayant une


bonne connaissance sur le fonctionnement des balises donc lui peut
travailler sans logiciel wysiwyg.
- Le Web designer est aussi une personne qui conçoit les pages web mais
sans avoir une connaissance approfondie sur le fonctionnement.
69
3.8. STRUCTURATION DU SITE WEB

La structuration du site web consiste à bâtir l'architecture globale du


site web en organisant les différentes informations. Il s'agit dans un premier temps de
faire l'inventaire des contenus du site web et de les regrouper par thématique afin de
constituer des rubriques, on parle alors de rubriquage.

Dès lors que les principales rubriques sont identifiées (on veillera à ne pas dépasser
une dizaine de rubriques principales), il faut alors déterminer leur organisation et leur
découpage en sous-rubriques. La plupart du temps la structuration du site peut se
représenter sous la forme d'une arborescence dont la racine est la page d'accueil.

Schématiquement nous aurons ce qui suit :

UNIVERSITE DE KAMINA
A PROPOS ACCUEIL
SGAC TMB
SGAD SERVICES PARTENAIRES BELGIQUE
AB AUTRES
RECTORAT AUTRES
Figure 16 : structuration du site web

Certaines caractéristiques se retrouvent généralement d'un site web à l'autre :

- Logo du site web en haut à gauche. Un clic sur ce logo conduit directement à
la page d'accueil du site contenant un lien pouvant faciliter l’inscription en
ligne;
- Lien vers la page d'accueil présent sur chaque page du site ;
- Eléments de navigation présents sur chaque page afin de permettre à
l'utilisateur de se situer dans le site et de revenir facilement à la rubrique
principale.
70
Description du travail réalisé

Cette partie est consacrée à la description de phase de réalisation et


d'implémentation de ce projet, on va présenter quelques interfaces afin d'illustrer plus
clairement les diverses utilisations de l'application.

1. Page d'accueil

La page d'accueil illustrée dans la figure ci-dessous du site comporte un


menu qui permet l'accès direct à l'ensemble des fonctionnalités qui aident les visiteurs
du site à satisfaire leurs besoins, un corps de page qui contient des informations
représentant l’université et autres liens utiles pour naviguer dans le site afin de trouver
l’information recherchée.

Figure 17 : page d’accueil du site


71

Figure 18 : le corps du site

Figure 19 : page contacter nous


72

Figure 20 : la page à propos

LES CODES DU SITE WEB


I. LES CODES HTML

<!DOCTYPE html>
<html lang="fr">
<head>
<meta charset="UTF-8">
<meta name="viewport" content="width=device-width, initial-
scale=1.0">
<title>Unikam</title>
<link rel="stylesheet" href="style.css">
<link rel="stylesheet"
href="https://cdnjs.cloudflare.com/ajax/libs/font-
awesome/4.7.0/css/font-awesome.css">
</head>
<body>
<header>
<nav>
<ul>
73
<li id="logo"> <a href="#">David Mpyana
Ngoy</a></li>
<a href="#" id="nom-site">UNIVERSITE DE
KAMINA</a>
<div class="navbar">
<div class="conteneur">
<ul>
<li > <a href="#langue">Accueil</a>
</li>
<li> <a href="#contact">contacter
nous</a> </li>
<div class="subnav">
<button class="subnavbtn">Services</button>
<div class="subnav-content">
<a href="#bring">Rectorat</a>
<a href="#deliver">SGAC</a>
<a href="#package">SGAD</a>
<a href="#express">AB</a>
</div>
</div>
<div class="subnav">
<button class="subnavbtn">Partenaires </button>
<div class="subnav-content">
<a href="#link1">TMB</a>
<a href="#link2">BELGIQUE</a>
<a href="#link3">PAPA OSCAR</a>
<a href="#link4">AUTRES</a>
</div>
</div>
<div class="subnav">
<button class="subnavbtn">APropos </button>
<div class="subnav-content">
<a href="#company">UNIKAM</a>
<a href="#team">Facultés</a>
<a href="#careers">Decanat</a>
74
</div>
</div>
</ul>
</div>
</div>
</ul>
</nav>
<div id= "ImagePrincipale">
<h1>David Mpyana Emmanuel</h1>
<div id= "premierTrait"> </div>
<h3>Etudiant de l'université de Kamina</h3>
</div>
</header>
<section id="presentation">
<div id="texteIntro">
<h2>une université unique pour un enseignement de
qualité</h2>
<p> Le site Web ci-présent est le fruit d'une
longue recherche faite par le jeune
chercheur, David MPYANA, étudiant de la même
Institution Universitaire dans le cadre du
perfectionnement d'outils informatiques
mettant ainsi en place ce site. Jeune
chercheur, nous te remercions d'avoir mis en
place cet outil performant mettant en avant
l'image de marque de l'Université de Kamina.
David Mpyana Homme dynamique, posé et
sérieux, qui a un sens développé de la
communication. Il est à l’aise dans ses
taches respectives. Il est capable de
travailler en équipe même dans un
environnement multiculturel ; capable de
75
travailler sous pression, en indépendance,
sans supervision constante ; Il apprend
rapidement et s’adapte facilement.
Parlant toujours de David Mpyana, il a obtenu
un Certificat d’étude primaire au complexe
scolaire EBEN EZER ( 2008 ); Diplôme d’Etat
en Commerciale Informatique au complexe
scolaire le Berceau à Kamina (2017); Diplôme
de graduat en sciences informatiques,
Université de Kamina (2020)
</p>
</div>
<div id="prestations">
<div class="imagesPrestations">
<h4>Nous trouver</h4>
<a href="#"><img src="media/img1.jpg" alt="carte"></a>
</div>
<div class="imagesPrestations">
<h4>Coté original</h4>
<a href="#"><img src="media/img10.jpg" alt="original"></a>
</div>
<div class="imagesPrestations">
<h4>Autres coté</h4>
<a href="#"><img src="media/autre.jpg" alt="autre"></a>
</div>
</div>
</section>
<table cellspacing="0" cellpadding="0" width="100%"
bgcolor="#ebebeb">
<tbody>
<tr>
<td align="center" valign="top"></td>
76
</tr>
</tbody>
</table>
<section id="tourisme">
<h2> Et tant à découvrir...</h2>
<ul>
<li id="ocean"><p>la clinique universitaire</p></li>
<li id="chateau"> <p>la salle machine</p></li>
<li id="phare"> <p>la concession de l’unikam</p></li>
<li id="vignoble"> <p>autres</p></li>
</ul>
</section>
<h2 id="contacter"> contacter nous</h2>
<form >
<input placeholder="Nom">
<input placeholder="E-mail">
<textarea placeholder="votre message ici..."></textarea>
<button> Envoyer</button>
</form>
<footer>
<h2 id="contacter"> A PROPOS</h2>
<div id="deuxiemeTrait"></div>
<div id="CopyrightEtIcons">
<div id="copyright">
<span><span><p>L’Université de Kamina fruit de
l’essaimage des institutions de l’Enseignement
Supérieur et Universitaire, en République
Démocratique du Congo, ancienne extension et fille
ainée de l’Université de Lubumbashi se trouve en
République Démocratique du Congo, chefferie de
Kasongo wa Nyembo, dans la ville de Kamina, chef-
lieu de la Province du Haut-Lomami, quartier
77
Centre Urbain, sur l’avenue Monseigneur Malunga au
N°11. Elle a été installée par l’arrêté
ministériel n°ESU/CABMIN/0116/93 du 15/07/1993
portant création du centre universitaire du
Katanga à Kamina avec comme premier Recteur
Professeur Kimpesa Mbuyu Mujinga et Le 09/02/1998,
les cours débutèrent. de cette année-là jusqu'à ce
jours, luniversité de Kamina totalise 23 ans
d'expérience auxquels nous sommes fruits de cette
institution appuyé par la mise en place de ce site
web ci-présent</p>copyright octobre
2020</span></span>
</div>
<div id="iconst">
<a href="http://wwww.twitter.fr"><i class="fa fa-twitter"> </i></a>
<a href="http://wwww.facebook.fr"><i class="fa fa-facebook"></i></a>
<a href="http://wwww.instagram.com"><i class="fa fa-instagram"> </i></a>
</div>
</div>
</footer>
</body>
</html>
78

II. LES CODES CSS

@import
url('https://fonts.googleapis.com/css?family=Advent+Pro|Dancing
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/* ***************IMAGE PRINCIPALE********** */
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79
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size: 20px;width: 50%;margin-top: 20px;color: tomato;font-
weight: bold;text-transform: uppercase;padding: 20px;}

/* ******ZONE DE TEXTE A DECOUVRI/ COULEUR MARRON FONCE***** */


#tourisme {height: 300px;background-color: #d4a79f79;padding:
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#tourisme h2 {padding-top: 10px;}
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#chateau{background: url(media/img101.png);}
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/* ********IMAGES ET TANT A DECOUVRIR******** */


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rosybrown; float: right;margin: 50px -180px 0 0 ;font-size:
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#tourisme #chateau, #tourisme #vignole{float: right;}
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left: -180px;box-shadow: -4px 4px 0 1px darkcyan;
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Arial, Helvetica, sans-serif, serif;text-align: center;}
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textarea {height: 120px;}
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81
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204);}

/* Navigation links */
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7);text-align: justify ;padding: 14px 16px;text-decoration:
none;flex-direction: row;justify-content: space-between;align-
items: center;}

/* The subnavigation menu */


.subnav {float: left;overflow: hidden;}

/* Add a red background color to navigation links on hover */


.navbar a:hover, .subnav:hover .subnavbtn {
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transition: 0.2s all;
}
/* Style the subnav content - positioned absolute */
.subnav-content {display: none;position: absolute;left:
0;background-color: rgb(65, 138, 55);;width: 100%;z-index: 1;}

/* Style the subnav links */


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none;}
82
/* Add a grey background color on hover */
.subnav-content a:hover {background-color: #eee;color:
black;}

/* When you move the mouse over the subnav container, open
the subnav content */
.subnav:hover .subnav-content {
display: block; }
#myBar {width: 100%;height: 10px;background-color:
#e60d0d;text-align: center; /* To center it horizontally (if
you want) */line-height: 30px; /* To center it vertically
*/color: white;}
/* Container holding the image and the text */
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white; }
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/* Header/Blog Title */
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center;background: white; }
83

DIFFICULTES RENCONTREES

Dans tout travail de recherche scientifique, les difficultés sont


toujours certaines pour son élaboration. Ainsi, à la quête d’informations, nous nous
sommes heurtés à :

 L'insuffisance de la documentation actualisée en rapport avec la technologie


web dans notre bibliothèque et aussi cela suite à un faible débit de la
connexion Internet ;
 Le manque d'une place calme avec un courant stable pour le développement
de notre site web ;
 un problème d'ordre financier (ex : le coût élevé de la recherche sur Internet
et le paiement exorbitant d’abonnement à la bibliothèque sans qu’elle ne
couvre la partie majeure des documents) ;
 l'accès aux documents d'archives qui ne nous a pas été partout facile ;
 la rareté des documents, la disparition et l'inexistence d'autres ouvrages ;
 le tribalisme ou le favoritisme du personnel de la bibliothèque face aux
lecteurs d’ouvrages lors de la collecte d’informations à son sein.
84

SUGGESTIONS

Sur base des faiblesses constatées, ici nous suggérons à


l’université de Kamina ce qui suit :

 d’actualiser la documentation en rapport avec la technologie web dans notre


bibliothèque et mettre en place une connexion internet à haut débit ;
 construire une place calme avec un courant stable ;
 réduire le cout d'ordre financier (ex : le coût élevé de la recherche sur
Internet et le paiement exorbitant d’abonnement à la bibliothèque sans
qu’elle ne couvre la partie majeure des documents) ;
 faciliter l'accès aux documents d'archives
 de laisser le tribalisme ou le favoritisme du personnel de la bibliothèque
face aux lecteurs d’ouvrages lors de la collecte d’informations à son sein.
85

CONCLUSION GENERALE

« Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui


implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de
recevoir et répandre, les informations et les idées»

Ce présent travail s'inscrit dans le cadre d'un projet du Travail de Fin


de Cycle élaboré au sein de l’Université de Kamina, Faculté des sciences
informatiques à Kamina). Il aboutit à la mise en place du site web dynamique pour
l’Université de Kamina.

En effet, vu que l’Université de Kamina n’a pas un site web


dynamique pouvant lui permettre de faire la publicité sur la toile et étant donné que le
monde évolue, la mauvaise vulnérabilité serait la cause majeure nous poussant à
mettre en place un site web au sein de cette institution universitaire. En effet, l'idée
nous ait venue en tête pour lui ajouter un plus en lui ouvrant un site web complet pour
son marketing et d'aider ses prospects à faire de visite en ligne ou à distance. Cette
idée est liée avec l'évolution de la science d’où la motivation d'opter pour ce sujet est
justifiée par la nécessité de la mondialisation offrant un accès à tout le monde à se
connecter à l'internet à moindre coût et être à la une avec toutes les informations
possibles de l'entreprise.

A cet effet, pour relever la problématique de notre travail, nous


sommes partis de questions suivantes :

 La mise en place d'un site web permettra-t-il à l’Université de


Kamina d’être vue sur la vitrine mondiale ?
 Quel serait son avantage sur le plan économique ?
 Quelles seraient les attentes de l’Université de Kamina après la
mise en place de ce site ?

De ce qui précède, un travail important de recherche sur Internet et une


étude minutieuse sur les outils de travail ont été faits et mis à notre disposition afin de
dégager les différents besoins et exigences du public ciblé et de choisir l'architecture
86
informatique la mieux adaptée au système. Particulièrement, ce travail nous a été
bénéfique du fait qu'il nous a permis d'élargir nos connaissances des nouvelles
technologies nous ouvrant des horizons sur le Net et sur la programmation destinée au
Web.

Le site réalisé permet à tout utilisateur de pouvoir s'informer d'avantage


sur l’Université de Kamina tout en s’inscrivant en ligne et cela en toute sécurité en
remplissant un formulaire prédéfini avec la possibilité d'en envoyer. Cette page peut
être modifiée et régénérée grâce aux interfaces appropriées, avec la possibilité
d'actualisation à tout moment que par l'administrateur du site uniquement.

Notre travail est une ébauche. Nous préférons amorcer ce problème et


laisser ouverte une voie à d'autres chercheurs soucieux du progrès de leur cher pays.
Ils compléteront les lacunes, étudieront ou envisageront d'autres solutions à caractère
informatique sur l’UNIKAM.
87

GLOSSAIRE

L'ergonomie

L'ergonomie est l'ensemble des connaissances scientifiques relatives à


l'humain et nécessaires pour concevoir des outils, des machines et des dispositifs qui
puissent être utilisés avec le maximum de confort, de sécurité et d'efficacité.

Dans le cas des interfaces informatiques, le travail de l'ergonome


consiste à mettre en œuvre des solutions pour informer et guider l'usager afin d'alléger
le plus possible sa charge cognitive d'information.

L'utilisabilité

L'utilisabilité est le degré auquel un produit peut être utilisé par un


ensemble spécifique d'utilisateurs afin de réaliser des tâches de façon efficace, avec un
bon rendement, à la satisfaction des utilisateurs et dans un contexte précis d'utilisation.

Concrètement, l'utilisabilité d'un système donné réside dans sa capacité


à être utilisé par un usager. Par extension, on désigne les moyens et ressources
permettant d'évaluer et de faciliter l'utilisation d'un système.

On peut dire d'un site Web, qui se démarque par une bonne utilisabilité,
qu'il est utile par rapport à la tâche que l'utilisateur doit accomplir, accessible aux
utilisateurs, sécuritaire, performant en terme de rapidité d'action, facile à apprendre et
facile à utiliser.

Interface personne-système

Une interface est un dispositif (matériel et logiciel) grâce auquel


s'effectuent les échanges d'informations entre deux systèmes. Concrètement, une
interface peut être définie comme :

- tout ce qui aide l'humain à comprendre et à manipuler la machine;


- le point central des échanges entre la personne et la machine;
88
- une couche composée d'une partie matérielle (écran, clavier, souris, etc.) et
d'une partie logicielle qui vient s'interposer entre les concepts de la machine et
l'utilisateur.

Hébergement :

Afin de rendre un site web disponible sur Internet, il est nécessaire de


le faire héberger sur un serveur web. L'hébergement est un service assuré par un
fournisseur spécialisé appelé hébergeur Internet qui met à disposition du site, un
espace disque dédié sur un serveur web connecté en permanence à Internet.

L'hébergement consiste à louer l'espace d'un ordinateur serveur relié


en permanence à Internet pour y placer son Site afin que celui-ci soit accessible en
permanence. La société gérant le serveur demande ainsi, en retour, une contribution
financière par mois ou par an, ou encore le fait gratuitement (ce qui ne garantit pas
souvent un bon service). Une fois que l'hébergeur est choisi, quel que soit sa
localisation géographique les internautes seront en mesure d'accéder au site web en
utilisant l'URL ou encore l'adresse web du site.

En guise de rendre un service de qualité aux visiteurs, il est conseillé


de recourir aux services d'un hébergeur, c'est-à-dire une société proposant
l'hébergement (hosting en anglais) du site Internet sur des serveurs spécialisés
connectés en permanence à Internet à très haut débit afin que le site hébergé en
bénéficie.

Développement d'un serveur web

Une fois le projet de site Web défini et l'hébergeur choisi en


conséquence, il faut penser à mettre en place un serveur de développement complet
chez soi. Ce type de serveur est en effet indispensable dans le cadre d'un site Web à
publication régulière et fait gagner un temps précieux.

La mise en place d'un tel type de serveur est une prudence pour
l'organisation car il permet de tester toutes les pages chez soit sans plus faire appel au
serveur de son hébergeur pour un simple test de pages Web. Ici on ne fera appel au
89
serveur de l'hébergeur qu'au moment de la publication de ces pages qui sont déjà
testées au niveau local.

Type d'hébergement

 Hébergement gratuit : Les fournisseurs d'accès à Internet proposent


généralement dans leur offre une formule d'hébergement de site web avec une
espace de stockage assez limité comme http://perso.mon-
fournisseur.com/mapageweb..
 Hébergement professionnel : est une espace pour des machines d'importance
cruciale dont des serveurs sont entreposés dans une salle d'hébergement (Data
Center)
 hébergement mutualisé (en anglais mutualized hosting) : il est dédié à un grand
nombre de sites ;
 hébergement dédié (en anglais dedicated hosting) : consiste à une location
complète d'un serveur ;
 colocation (en anglais housing) : il loue une baie d'hébergement accueillant les
serveurs du client.

L'hébergement peut être gratuit ou payant, dédié ou mutualisé.

 Hébergement gratuit :

L'hébergement de site web gratuit est le plus souvent offert en échange


de la diffusion de messages publicitaires. Des messages automatiquement intégrés au
site internet, sous la forme de bannières ou de popups, disposées généralement en haut
ou sur les côtés des pages web. Les hébergeurs tirent leurs revenus exclusivement de
publicités placées sur les sites.

 Hébergement payant :

Il se décompose en deux catégories :

 Hébergements partagés ou mutualisés : On parle d'hébergement mutualisé


lorsque plusieurs sites Internet sont hébergés sur un seul et même serveur. La
notion « mutualisé » signifie « partagé ». Ce type de formule propose donc un
90
serveur avec une configuration donnée et une offre logicielle (serveur, bases de
données, comptes de messagerie, serveur de listes de diffusion, etc.) ainsi
qu'un espace de stockage bien défini. Ce type d'hébergement est utilisé par
tous les hébergeurs gratuits et de nombreux hébergeurs payants. Il présente
l'avantage d'être relativement peu cher. De plus, aucune connaissance
d'administration n'est nécessaire et de nombreux services sont inclus.
Cependant les performances ne sont pas forcément très bonnes et le client n'a
pas accès au serveur en tant qu'administrateur.
 Hébergements dédiés : L'hébergement dédié s'oppose à l'hébergement
mutualisé. Par conséquent, chaque client possède son propre serveur, ce qui lui
permet un accès direct en tant qu'administrateur : Il est le responsable des
logiciels et des sites qu'il installe ce qui est le principal avantage de ce type
d'offre. Ce type d'hébergement est utile pour les sites ayant un important trafic
et un fort contenu dynamique. Cependant cela demande beaucoup de temps et
de nombreuses connaissances au niveau de l'administration. Cet inconvénient
est cependant levé dans les hébergements dédiés dits "managés" ou "clés en
main". Dans ce cas, le client dispose de son propre serveur mais c'est les
techniciens de l'hébergeur qui s'occupent de sa gestion système.

Une fois l'hébergeur trouvé, il est essentiel de le mettre en ligne, c'est-à-dire de


transférer (copier) les fichiers depuis le serveur du développeur vers le serveur de
l'hébergeur Internet. Pour ce faire il est alors essentiel de se connecter à internet, puis
d'envoyer les pages sur le serveur à l'aide de logiciels de transfert FTP.

Référencement du site et promotion

Le référencement est l'ensemble des activités qui permettent à un site


web d'apparaître dans les premières pages des moteurs de recherche lorsqu'un
internaute effectue une recherche à partir de quelques mots clés. Ce service a
l'avantage de faire connaître le site aux internautes, d'en accroître la visibilité et d'en
augmenter ainsi le nombre de prospects.
91

BIBLIOGRAPHIE
I. DICTIONNAIRES

1. Dictionnaire de poche le Larousse du cinquantenaire, RDC, éd. 2010


2. Dictionnaire le grand robert, version électronique
3. Dictionnaire Universel, éd. Hachette, 1996

II. NOTE DES COURS

1. KABONGO MPANGA V., conception orientée objet, G3 INFO, UMK, 2017-


2018
2. KASONGO MPANGA V., Séminaire UML, G3 Info, Université de Kamina,
2019-2020
3. KATYA MUHAMBYA E., Cours de séminaire Informatique, G3 Info, ISC-
Goma, 2009-2010
4. Léon NGOY M., cours de Bureautique I, G1 Informatique, Unikam, 2016-
2017
5. MBENGUE M., Création et gestion des sites web et de portails documentaires
6. MWAMBA TWITE T., cours des Méthodes de Recherche Scientifique, G2
Informatique, UNIKAM, 2018-2019
7. P. BANZA LENGE KIKWIKE dans le cours d’initiation à la recherche
scientifique, G1 Informatique, UNIKAM, 2017-2018

III. OUVRAGES

1. DI GALLO Fréderic, Méthodologie des Systèmes d’Informations-UML,


CNAM ANGOLOUME 2000-2001
2. GILLE ROY, Conception de base de données avec UML, presses de
l’université de Québec, 2003
3. Grandy Booch, le guide d'utilisation en UML, édition 2002
4. Jean Boulanger, cours d’informatique et dépannage, Ed. Maison
5. Joseph Gabay, David G., UML2 analyse et conception, Dunod, Paris, 2008
92
6. KAZEGE CIZUNGU Modeste, Informatique Générale, éd. MEDIAS PAUL,
Kinshasa (RDC), 2008
7. Ladréa M., Internet et le World Wide Web, Formation des professeurs aux
outils informatiques du multimédia et de l’internet, France, Juin 1998
8. Laurent AUDIBERT, UML 2.0, Institut Universitaire de Technologie de
Villetaneuse, département informatique, 1ère année
9. Meier A., Introduction pratique aux bases de données relationnelles, 2nd Ed.
Springer-Verlag, 2006, Paris
10. P. Rongere, Manuel de sociologie générale, éd. Africa, Lubumbashi 1999
11. Pascal Roques, Franck Vallée, UML 2 en action de l’analyse des besoins à la
conception, éd. Eyrolles, 4ème édition, 2007
12. Pascal Roques, les cahiers du programmeur UML, Eyrolles 2003
13. PINTO R. et GRAWITZ M., Méthodes des sciences sociales, Tome I, Paris,
Dalloz, 1964
14. R. PINTO et M. GRAWITZ, Méthodes des sciences sociales, Tome I, Paris,
Dalloz, 1972
15. UML, survol des 14 diagrammes de la version 2.5.1., consulté sur
www.google.com,
16. Vade-mecum du gestionnaire d’une institution d’enseignement supérieur et
universitaire, 3ème édition de la CPE, Kinshasa, 2014
17. Xavier Blanc, Isabelle, UML 2 pour les développeurs, éd. Eyrolles

IV. WEBOGRAPHIE

1. http://le-systeme-dinformation.over-blog.com/article-qu-est-ce-qu-un-systeme-
d-information-69527370.html
2. http://scenari-plateforme.org/mobile-source/opale-demo/sgbd
3. http://wikipedia.net/wiki/systeme
4. http://www.google/dic/def/34.fr
5. http://www.wikepedia.com/systeme
6. http://www.wikipedia.net
7. http://www.wikipedia.net/technique
8. https://fr.wikipedia.org/wiki/Webographie
9. http://foad.refer.org/IMG/pdf/Creation_sites_web.pdf
93
10. www.google.com/Dictionnaire.sensagent.leparisien.fr
11. www.wikipedia.org/wikibook/lexiqueinformatique
12. http://www.google.com/Processus_metier
94

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE ....................................................................................................................... II
IN MEMORIAM................................................................................................................... III
DEDICACE ........................................................................................................................ IV
SIGLES ET ABREVIATIONS ................................................................................................. V
LISTE DES FIGURES ET TABLEAUX .................................................................................... VI
REMERCIEMENTS ............................................................................................................ VII

INTRODUCTION ....................................................................................................
1. PRESENTATION DU SUJET ............................................................................... 1
2. CHOIX ET INTERET DU SUJET ......................................................................... 2
2.1. CHOIX DU SUJET ...................................................................................... 2
2.2. INTERET DU SUJET ..................................................................................... 2
2.2.1. Intérêt personnel .............................................................................. 2
2.2.2. Intérêt social ..................................................................................... 3
2.2.3. Intérêt scientifique ........................................................................... 3
3. ETAT DE LA QUESTION ................................................................................... 3
4. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES ................................................................ 4
4.1. PROBLEMATIQUE ..................................................................................... 4
4.2. HYPOTHESES ............................................................................................. 5
5. METHODE ET TECHNIQUES DE RECHERCHE ................................................ 6
5.1. METHODE DU TRAVAIL............................................................................ 6
5.2. TECHNIQUES DE RECHERCHE ................................................................ 7
6. OBJECTIF DE L’ETUDE ................................................................................... 8
7. DELIMITATION DU SUJET ................................................................................ 8
7.1. Délimitation temporelle ......................................................................... 8
7.2. Délimitation spatiale .............................................................................. 8
8. DIVISION DU TRAVAIL .................................................................................... 9
CHAPITRE PREMIER : GENERALITES ET CONSIDERATIONS THEORIQUES .... 10
1.1. GENERALITES .......................................................................................... 10
95
1.1.1. CONCEPTS DU DOMAINE .............................................................. 10
1. MISE EN PLACE : ................................................................................ 10
2. SITE WEB : ............................................................................................ 10
1. SITE WEB STATIQUE ......................................................................... 11
2. SITE WEB DYNAMIQUE ................................................................... 13
1.1.2. CONCEPTS CONNEXES .................................................................. 15
1. Internet .............................................................................................. 15
1.1.3. CONCEPTS DE L’INFORMATIQUE .................................................. 16
1.1.3.1. Théorie sur le système ............................................................. 16
1.1.3.2. Théorie sur l’information.......................................................... 16
1.1.3.3. Théorie sur le système d’information .................................... 17
1.1.3.4. Théorie sur la gestion des données ..................................... 19
1.2. CONSIDERATIONS THEORIQUES .......................................................... 20
1. PRESENTATION DU LANGAGE ET DE LA METHODE UTILISEE............. 20
1.1. PRESENTATION DU LANGAGE ....................................................... 20
1. 1.1.1. Définition et aperçu historique du langage UML ....... 20
2. 1.1.2. LES DIAGRAMMES ............................................................ 21
A. Diagrammes structurels ou diagrammes statiques ............... 22
B. Diagrammes comportementaux ou diagrammes
dynamiques........................................................................................ 22
1.2. LE CHOIX DE LA METHODE UTILISEE ............................................. 23
3. 1.2.1. DEFINITION DE LA METHODE UP ..................................... 23
4. 1.2.2. LES CARACTERISTIQUES D’UP .......................................... 23
5. 1.2.3. LES PHASES DU PROCESSUS ............................................. 24
6. 1.2.4. LES ACTIVITES DU PROCESSUS ......................................... 25
2. OUTILS DE DEVELOPPEMENT OU LANGAGE DE PROGRAMMATION
.................................................................................................................... 26
3. LES ETAPES UML POUR LA MODELISATION DU SYSTEME .................. 26
CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DU CHAMP D’ETUDES ET ANALYSE
DE L’EXISTANT ................................................................................................... 28
ET DU FUTUR SYSTEME ...................................................................................... 28
96
1.1. PRESENTATION DU CHAMP D’ETUDES ................................................ 28
1.1.1. HISTORIQUE ..................................................................................... 28
1.1.2. MISIONS ET VISION .......................................................................... 31
1.1.3. SITUATION GEOGRAPHIQUE.......................................................... 31
1.1.4. STRUCTURE ORGANIQUE ............................................................... 33
1.1.5. FONCTIONNEMENT ......................................................................... 34
1.2. ANALYSE ET CRITIQUE DE L’EXISTANT.................................................. 39
1.2.1. ANALYSE DE L’EXISTANT ................................................................. 39
1.2.1.1. ETUDE PRELIMINAIRE ................................................................ 39
1. IDENTIFICATION DES ACTEURS ................................................... 39
2. SPECIFICATION DES TACHES ...................................................... 40
3. SPECIFICATION DES SCENARIOS : ............................................. 41
4. MODELE DE CONTEXTE STATIQUE (DIAGRAMME DE CAS
D’UTILISATION METIER) ....................................................................... 42
1.2.1.2. CAPTURE DES BESOINS ............................................................ 43
1.2.2. CRITIQUE DE L’EXISTANT ................................................................ 58
1.2.3. PROPOSITION DE LA SOLUTION NOUVELLE ................................. 58
CHAPITRE TROISIEME ....................................................................................... 60
MISE EN PLACE DU SITE WEB ........................................................................... 60
3.1. CONCEPTION ET DEVELOPPEMENT DU SITE WEB ............................. 60
3.2. CHOIX DES OUTILS DE DEVELOPPEMENT ........................................... 60
1. Wampserver : ........................................................................................ 60
2. L'interface PHPmyadmin : ................................................................... 61
3. Langage ................................................................................................ 62
4. Editeurs ................................................................................................... 62
5. LES NAVIGATEURS ................................................................................. 63
3.3. REGLES ET MODELISATION DU SITE WEB ............................................. 64
3.4. LES TYPOLOGIES POSSIBLES DE SITE WEB ............................................ 64
3.5. LE CONTENU INFORMATIONNEL ......................................................... 66
3.6. PRESENTATION DE L'APPLICATION ...................................................... 67
3.7. PRESENTATION DE QUELQUES PAGES DU SITE .................................. 68
97
3.8. STRUCTURATION DU SITE WEB .............................................................. 69
LES CODES DU SITE WEB .................................................................................. 72
DIFFICULTES RENCONTREES ............................................................................ 83
SUGGESTIONS .................................................................................................. 84
CONCLUSION GENERALE ............................................................................... 85
GLOSSAIRE........................................................................................................ 87
BIBLIOGRAPHIE................................................................................................. 91
TABLE DES MATIERES ........................................................................................ 94

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