Présenté par :
FODIL Aldjia
FLICI Célia
OUSMAIL Bilal
Promotion 2020/2022
Plan :
Introduction.
1- Différence entre collectivité locale et l’Etat.
2- Rapport entre les cl et l’Etat.
Conclusion.
Introduction :
La décentralisation c’est la réforme qui a redessiné le rapport entre l’état et les
collectivités locale, c’est un processus d’aménagement de l’État unitaire qui consiste à
transférer des compétences administratives de l’État vers des collectivités locales distinctes de
lui.
Donc on pose les questions suivantes : Quel est la différence entre une collectivité locale et
un état ? Et quel est le rapport entre les deux ?
L’Etat est un acteur économique important, c’est un créateur de lois, il prélève des
impôts, taxes et cotisations sociales sur les ménages et les entreprises pour financer ses
interventions au profit de la collectivité.
Quant à la collectivité locale qui est une structure administrative distincte de l’administration
de l’État qui doit prendre en charge les intérêts de la population d’un territoire précis, en
Algérie c’est les wilaya et communes.
D'une part, avec un flux centralisé qui répond à la volonté d'affirmer l'unité nationale
et de gérer de manière centralisée le processus de développement.
Parallèlement, le plaidoyer actuel en faveur de la décentralisation vise à promouvoir
les initiatives locales et à mieux s'adapter aux conditions et exigences locales.
Cette contradiction n'était pas évidente ; au niveau pédagogique, avant qu'il ne soit confirmé
par le Code de Wilaya (1967), les compétences économiques de la commune et de la Willaya
étaient détenues dès le premier texte fondamental (la Charte 64 de 1963) (1967), Commune
(1969). En effet, les différents programmes suivis les uns par les autres durant toute
l'économie centralisée ont un gouvernement local dans un contexte de forte dépendance
intérieure, donc:
Tout d'abord ;
les programmes spéciaux de 1966 à 1973-78 (programme spécial sud) ont atteint
l'objectif de diviser la décentralisation du développement local, les principes en tant
qu'action corrective pour les mesures du plan national conçu sont restés dans la
réalisation des projets départementaux.
Un programme d'équipement des collectivités locales (P.E.L) attaché de 1970 à 1973,
a poursuivi exactement le même schéma, ils ont connu les mêmes échecs que la
communauté a vus comme un simple cadre spatial plutôt qu'un niveau spécifique de
prise de décision, car ils sont susceptibles d'entraîner une véritable décentralisation du
processus de planification. L'expansion du mécanisme de prise de décision est restée
en dehors de la commune et n'a affecté que le pouvoir exécutif de Wilaya, à
l'exception des parlements élus localement. Il ne s'agit en fait que d'une simple
déconcentration de la prise de décision économique.
La dernière mais importante chose est, Le Plan Communautaire de Développement
(PCD), lancé en 1974, permettra la mise en œuvre et la gestion de programmes
régionaux spécifiques au niveau régional, notamment, celui de l'industrie locale (qui
est aussi à l'origine de la création de l'entreprise publique locale E.P.L), mais il ne
s'agit en aucun cas d'un partage des capacités. Le cadre financier est déterminé au
niveau central et distribué au niveau local par le biais de la décentralisation.
Malgré la réaffirmation de la nécessité d'une décentralisation effective dans les Chartes de
1976 et 1986, la prise de décision reste du ressort exclusif du pouvoir central. Le niveau local,
en tant qu'unité de décision autonome, n'a jamais été dégagé du centre dans les projets
d'aménagement qui l'ont concerné.
La situation a-t-elle changé avec les réformes économiques de 1988 ? Rappelons que cela a
affecté non seulement la manière dont les entreprises, les banques et l'économie étaient
réglementées, mais aussi la répartition du pouvoir entre les États et les communautés, dans le
but d'initier finalement le processus de développement communautaire.
Encore une fois, il est clair que peu de choses ont changé. En effet, la loi d'avril 90 relative
aux communes et Wilaya (qui est toujours en vigueur) a considérablement élargi la
responsabilité des collectivités locales, les rendant particulièrement valorisantes et plus
généralement, consacré les principes d'émergence des compétences et d'esprit d'initiative au
niveau local dépassent rarement le stade d'un simple énoncé doctrinal.
La confirmation de l'autonomie décisionnelle des collectivités locales a peu à voir avec les
conditions préalables à l'exercice de l'autonomie décisionnelle : participation à l'autonomie
financière des collectivités locales et disponibilité de l'autofinancement.
La plupart des revenus municipaux (90%) proviennent des subventions nationales, et le
nombre de municipalités déficitaires a continué d'augmenter en raison de l'augmentation de la
demande sociale et de la réduction des subventions.
Conclusion :
En conclusion, Les relations entre l’Etat et les collectivités locales se reposent sur
deux principes, celui de la libre administration des CL, et celui de partages des compétences
entre les collectivités locales et l’Etat institué par les lois de décentralisation. Mais le cas de
l’Algérie, les deux principes ne sont pas appliqués.
Bibliographie :