INTRODUCTION
- un TP
- un TD
- un examen
structures, édition
3. Jean Goulet : Aide mémoire de Résistance des matériaux, éditions
Paris 1968
Quebec 1994.
I.1.1. Notations
D’où ( )
N.B. : et ne signifient pas toujours des longueurs, elles peuvent signifier
d’autres éléments de déformation.
( )
Nous constatons que lorsque F est un couple, est un angle
∫ ∫
a. Poutres en treillis
F
B
b. poutre fléchie
On a vu que
C’est pourquoi :
D’où ∫
Exemples :
1. Déterminer la déflexion et la pente à l’extrémité d’une console soumise à
une charge concentrée P appliquée à l’extrémité libre.
Résolution
P
A B
[ ]
M=-P.x (KN.m)
a) Calcul de la déflexion . Le moment dû à la charge vertical
unité est : .
B
A
[ ]
∫ ∫
* +
-
b) Calcul de la rotation
B
A
∫ ∫
2. Soit une poutre simple AB posée sur deux appuis à ses extrémités et
uniformément chargée. Déterminer la flèche au milieu M et l’angle de
rotation à l’extrémité A.
A B
M
a) Flèche au milieu ( )
⁄ ⁄
Entre A et M,
Entre M et B :
( )
( )( )
-
( )
∫ ( ) ∫( )
* + * +
( )
b) Calcul de la rotation
∫ ∫ ( )
* +
( )
-
a)
P
A B
-
- Flèche en A
- Pente en A
-
b)
- Flèche au milieu
( )
( )
( )
( )
- Pente en A
-
( )
∫ ( )( ) ∫ ( ) ∫ ( )
-
( )
Exemple :
∫ ∫ ( )
∫( ) * + ( )
∫ ( ) ∫
( ) ( ) ( )
( ) ( )
Le travail virtuel externe We est produit par la force unité qui se déplace
suivant le déplacement réel inconnu dj du nœud dj.
Il est donné par :
We=1.dj
Le travail interne Wi est produit par l’effort virtuel dans chaque barre, qui
se déplace suivant la déformation réelle de la barre due aux forces
extérieures réelles.
Il est donné par :
∑ ∑
Pour les calculs on dresse un tableau à six colonnes présenté de la manière
suivante :
1 2 3 4 5 6
I li Si Ni
∑
∑
Exemple
Déterminer les déplacements vertical et horizontal du nœud F du
treillis ci-dessous :
C 6 D
1 5 7 10
5m
3
9
2 4 8 11
B
A
Résolution
1. vérification de l’isostaticité
a) b=11
n=7
2n+3=2.7-3=11=b
Le treillis est isostatique intérieurement
b) un appui fixe et un appui mobile
Le treillis est isostatique extérieurement
De a et b, le treillis est isostatique.
2. Longueurs des barres
b) Efforts intérieurs
Section M-M C
d
∑
(T)
G
∑
b) Efforts intérieurs
b) Efforts intérieurs
tandis que les autres barres ne sont pas sollicitées.
6. Aires de sections en
-
7. Tableaux de résolution
a) Déplacement vertical du nœud F
i Li Si Ni Ni’
⁄ ⁄
∫ ( )
∫ ( )
IV.1. INTRODUCTION
IV.3.1.1.
( )
( )
Détermination du déplacement
∫
∫
∫ ∫
∫ ∫
IV.3.1.2
( )
1KN
1KN
( )
- Détermination de
De A à B (0 à 10),
( )
∫ ∫ ∫
- Détermination de
∫ *∫ ∫ + ( )
∑ ⁄
E
E
unité
réelle
De A à B :
De D à C :
De B à E ( )
De C à E :
De C à E,
De A à B :
De B à E :
De D à C :
De C à E :
∫ ∫
*∫ ∫ + *( ) +
( )
De A à B :
De C à B (0 à 7m) ;
∫ ∫ ( )
∫ *∫ ∫ +
Résolution
Console associée,
charge réelles
Console associée,
charge unité en B
Charge associée,
charge unité en C
( )( ) ( )
Soit
La matrice est appelée matrice de flexibilité et les éléments de
cette matrice sont appelés coefficient de flexibilité. La matrice de flexibilité
doit être carrée symétrique car selon le théorème de maxwell-Betti,
Déterminons alors les différents déplacements relatifs
Calcul de
, ( )
( )( )
∫ ( ) * +
[ ]
Calcul de
∫ , ,
, ∫
Calcul de
∫ ∫ ( ) ∫ ( )
[ ]
Soit (avec =0 à 6)
Calcul de
∫ ; ,
Calcul de
∫ ;
Entre B et C ;
Entre B et A ; ( )
∫ ( ) * +
Calcul de
∫ ; ( ), alors
Alors :
( )
( )
On écrit : ( ) + ( )
( ) + ( )
( ) ( )
( ) ( )
De la même façon on a :
( )
( ) ( )
( ) ( )
III.1. INTRODUCTION
P Q
A B
MEP BA MEP BA
A
Le déplacement de l’appui B cause une rotation de l’axe
de la poutre donné par
On sait que :
( )
( )
Or; par superposition, les moments MAB et MBA sont donnés par:
( )
( )
Ce sont les équations fondamentales de la méthode des
rotations.
Résolution
( )
( )( ) ( )
( )( ) ( )
( ) ( )
( ) ( )
( ) ( )
( )
( )
( )
( )
III.4. CAS D’UN APPUI SIMPLE.
( )
( )
D’où :
( ) ( )
( ) ( )
Exemple
A q=18KN/m
B C
8m 3m 3m
Résolution
( )( )
( )( )
( )( )
( )( )
( )( )
De l’équation on a :
De l’équation
( )( ) ( )( )
76,5+( ) ( )
( ) ( )
on a:
( ) ( ) ( ) ( )
=0
De ∑ ,en B, on trouve
D’où MAB=MCB=0
MBA=-112,2KN.m, MBC=-112,2kN.m
q=5kN/m
C
A B
D
Résolution
On sait que ( ) -80KN.m.
C
D
De l’équation d’équilibre ∑
( )( )-96=0
( )( )+96
( )( )-45
( )( )+45=80
2m
A
6m
Lorsque la translation du portique est empêchée . Nous avons
une seule inconnue qui est la rotation du nœud B. Il suffit d’écrire les
équations fondamentales de la méthode de rotation pour les barres AB et BC
en notant que car les appuis A et C sont encastrés.
La rotation est déterminée par ∑
Par contre, en considérant la figure suivante :
50kN
3m
B C
h=4m
24kN/n
A D
∑ ∑ ∑
EXERCICES
1) Calculer les moments fléchissant aux nœuds du
premier portique.
Résolution
B C
24kN/m
A D
𝓵=6m
Résolution
La charge horizontale fait subir au portique une translation
horizontale . En négligeant la déformation axiale de barres, les nœuds B et
C subissent le même déplacement, soit . Pour déterminer les trois
inconnues dont la rotation des nœuds B et C et la translation
horizontale , il faut disposer de ces trois équations d’équilibre :
∑ ∑ ∑
Posons
( )
∑ ⇒
( ) ( )
On a le système ci-dessous
( )
{ ( )
( )
⇒On a mal choisi les sens de HA et HB, elles sont donc dirigées vers la
gauche.
Les réactions verticales sont :
CHAPITRE QUATRIEME : METHODE D’APPROXIMATIONS
SUCCESSIVES OU METHODE DE HARDY
CROSS
C D I J
B E H K
F L
A G
On appelle :
- Barre, tout élément droit ou courbe d’un système. Ex : barre CD, barre
EH,…
- Nœud ; le point de concours de deux ou de plusieurs barres.
- Nœud rigide, tout nœud tel qu’au cours de la déformation subie par le
système sous l’action des charges, les angles formés par les différentes
barres restent constantes.
b. Principe de la méthode
( )
( )
( )
( )
(selon la RdM)
et (selon Cross)
A B
Quelques moments d’encastrement rencontrés en pratique
Charge
( ) ( )
( ) * +
( )
( )
B
A
( ) ( )
Charge Charge
[ [
( ) ( )
( )] ( )]
( )( ) ( )( )
( ( )
)
d. Expression du moment de flexion et de l’effort tranchant
dans une section quelconque de la poutre en fonction des
moments transmis par le nœud à la barre
( )
( ) ( )
( )
( )
En effet :
et
a) Facteur ou coefficient de rigidité k et raideur R.
Le coefficient de rigidité k et la raideur R d’une poutre sont liés
entre eux par la relation :
( )
( ) ∑
D’où :
Le rapport ∑
est appelé coefficient de répartition ou de
Les rotations des toutes les barres au point sont les mêmes :
( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( )
Avec les forces agissant sur la barre . les forces agissant sur
la barre . les forces agissant sur la barre AD.
( ) ( )
( )
( )
|
|
( )
le système devient
( )
|
|
( )
[ ( ) ( )]
[ ( ) ( )]
{
Pour obtenir l’équilibre de chaque nœud, on cherche le moment
complémentaire. Si A est libre ; le moment de déséquilibre se répartit suivant
les trois barres partant de ce nœud.
Or c’est-à-dire
( )
∑
- Sur la quatrième ligne, il faut porter le moment d’encastrement parfait
correspondant à chaque barre : . S’il n’y a pas de charge sur la
barre .
- Sur les lignes suivantes ; il faut porter les corrections pour cela ; il
faut conserver une première colonne dans laquelle seront indiqués
successivement les nœuds libérés. Pour une meilleure compréhension,
considérons ce portique :
Dans barre
Dans barre
Ces moments transmis seront portés sur la même ligne que les
moments répartis.
Si on libère le nœud C, on a :
( )
à-dire on fait la somme de tous les moments non répartis. Après avoir réparti
et souligné les moments répartis ainsi que inscrit les moments transmis, on
opère de même pour les nœuds D et E. le premier tour des nœuds étant
ainsi accompli, on revient et alors
B
Exemple :
Libérons le nœud B ;
Les moments répartis sont :
1°) Dans la barre
2°) Dans la barre
D’où les moments transmis sont :
Libérons le nœud C
Dans la barre
Dans la barre ( )( )
Dans la barre
Libérons le nœud B
( )( )
Libérons le nœud C Libérons le nœud B
( )( ) ( )( )
( )( ) ( )( )
Libérons le nœud C Libérons le nœud B
( )( ) ( )( )
( )( ) ( )( )
( )( ) ( )( )
( )( ) ( )( )
Libérons le nœud C
( )( )
( )( )
A B C D
B
C
B
C 0,475 0,951 0,595 0,298
B -0,091 -0,183 0,292 -0,146
C 0,045 0,090 0,056 0,028
B -0,009 -0,017 -0,028 -0,014
C 0,005 0,009 0,005 0,003
B -0,001 -0,002 -0,003 -0,002
C 0,001 0,001 0,001 0,001
-3,476 -6,950 6,950 -6,949 9,949 3,476
A D
Exemple
.
A l’existence du contour fermé, le déplacement du
nœud B est égal au déplacement du nœud C. Par conséquents si n est le
nombre d’équations. Correspondants au nombre de déplacements relatifs à
envisager (et par suite au nombre d’inconnues k) on a
Exemples
N 4
B C C
N
F
D
A E G
Exemple :
B C
h=4m
A
D
⁄
a) Raideurs
b) Coefficient de répartition
Pour la barre BC
A B C D
-
B -0,5 -0,5
C 1,125 1,125
B -0,281 -0,281
C 0,070 0,070
B -0,018 -0,018
C -0,005 -0,005
B -0,002 -0,002
C -0,001 -0,001
∑
e) Etude du déplacement
A B C D
B -0,25 -0,25
C 0,188 0,188
B 0,047 0,047
C -0,012 -0,012
B 0,003 0,003
C -0,001 -0,001
B 0,001 0,001
C -0,001
A B C D
Moments 1,199
(nœuds fixes)
Moments
(déplacements)
Moments totaux
IV.2.3. Application de la méthode de Cross dans le calcul de
quelques cas particuliers
- Coefficient de répartition
- Moment d’encastrement
- Raideur
- Coefficient de répartition
- Raideur
- Coefficient de répartition
B C
B
C
B
B C
B
C
B
C
B
C
B C
Moments (nœuds
fixes)
Moments
(déplacements)
Dans ces conditions tous les nœuds situés sur l’axe de symétrie ne
subissent pas de rotation à cause de la symétrie. Par conséquent la barre qui
coïncide avec l’axe de symétrie ne supporte aucun moment (exemple : la
barre CD) et les barres telle que BC peuvent être considérées comme
encastrées en C. Il suffit donc d’étudier la partie située à la gauche de l’axe
de symétrie.
- Coefficient de Répartition
A B C
A B C D E F
AB BA BC CB CE CD DC DC EF FE
0 -2 +2 -5 +5 0 0 -2 +2
. d’où
Exemple :
- Raideurs
- Coefficient de répartition
Dans l’hypothèse des nœuds fixes, il n’y a pas des moments dans
les barres car les charges sont appliquées aux nœuds. Il suffit donc d’étudier
le déplacement des nœuds. Il y a déplacement relatifs à envisager : donnons
à un déplacement .
et or
et
A B
B
C
Les moments réels sont égaux à ceux obtenus dans les tableaux ci-
dessus multipliés par . D’où on a :
Moments totaux
Moments définitifs dans toutes les barres
comme
Prenons
A B
( )