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Présenté par :
HMID Mefteh
FOUDA MOUNA
Encadré par :
KHLIFI Mahmoud
Devant le jury composé de :
………………… Président
………………. Examinateur
……………… Encadreur
encouragements.
Nos sincères remerciements à Mr. AYADI Sofienne, qui a sacrifié son temps
pour nous.
Qu'est-ce que vous aimez ce monde si elle. Qui m'a appris que la
vie de Sabra Du paradis sous leurs pieds. Mon ma mère Aimé bon
Dieu.
A mes amis de, mes collègues d’études et tous les autres sans exception.
INTRODUCTION GÉNÉRALE
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Chapitre I
Présentation de la zone d’étude
CHAPITRE présentation de la zone d’étude
I
INTRODUCTION:
Ce chapitre présente les traits majeurs du milieu d’étude notamment la
localisation géographique du terrain, le cadre climatique. Ces éléments vont
contribuer à situer le système aquifère dans le contexte régional et à identifier les
éléments utiles à la compréhension des problématiques abordées au cours de
l’étude.
I. CADER GÉNÉRALE DE LA ZONE D’ÉTUDE :
I.1. SITUATION GÉOGRAPHIQUE :
Chenchou est une commune de la wilaya Gabès, elle se situe à environ 65 km et 20 km au
nord-est de son chef-lieu de wilaya et à 6 km de son chef-lieu de Daïra Taibet, Elle s’élève
sur une altitude moyenne de 100 m au-dessus de la mer.
CHENCHOU
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CHAPITRE présentation de la zone d’étude
I
Commune de
chanchou
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CHAPITRE présentation de la zone d’étude
I
4
CHAPITRE présentation de la zone d’étude
I
II. CARACTÉRISTIQUES
CLIMATIQUES : INTRODUCTION
La connaissance des caractéristiques hydro climatologique est nécessaire
pour l’étude hydrogéologique, Elle est indispensable pour évaluer l'alimentation du
réservoir souterrain par infiltration, et pour l'établissement d'un bilan hydrique.
Les données relatives aux différentes composantes qui régissent le climat
(pluies, vents, températures, évaporation, insolation) ont été recueillies auprès des
services de la station météorologique de Sidi Mehdi (O.N.M).
Dans ce chapitre prend en considération les deux plus importants éléments : la
Précipitation et la Température vue leur effet majeur sur l’alimentation de la nappe CT.
II.1. LES PÉCIPITATIONS :
Joue un rôle moins important dans les zones sahariennes du fait de leur
faible quantité d’une part et de la forte température d’autre part. Nous avons établi
le courbe de variation moyenne mensuelle interannuelle des précipitations .
mios Sep Oct Nev déc Jan fév Mars Avril Mai Juin Juill Aout
p (mm) 6,25 4,81 2,12 4,15 13,77 4,87 5,27 8,62 1,36 0,67 0,06 3,79
Tableau N°1 : précipitations mensuelles (2008-2018)
p(mm
)
p
(mm)
moi
sا
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CHAPITRE présentation de la zone d’étude
I
T (°C)
moi
s
T(°C T
) moyenne
Figure N°5. Courbe des variations moyennes mensuelles des températures (2008-2018)
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CHAPITRE présentation de la zone d’étude
I
II.3. HUMIDITÉ :
Les valeurs d’humidité relative moyenne, observes en 10 ans d’observations (2008-
2018). Le courbe qui en découle permet de distinguer les mois relativement
humides.
H
(%)
moi
s
II.4. LE VENT :
Le vent est un élément le plus caractéristique du climat. Il est déterminé par
sa direction, sa vitesse et sa fréquence. Les vents soufflants de l'Est vers le Nord-est
sont les plus dominants provenant de la méditerranée, ils sont chargées d'humidité.
Les vents soufflants du Sud vers le Sud-ouest sont moins fréquents (Secs et chauds).
Au printemps les vents sont plus forts, le vent d'Est appelé communément
EL BAHRI souffle principalement pendant la période s'étalant des mois d'avril à
juillet.
En été, il apporte de la fraîcheur, par contre il est peu apprécié au printemps
car il donne naissance au vent de sable, donnant au ciel une couleur jaune, il peut
durer jusqu'à trois jours consécutifs avec une vitesse moyenne de 50 à 60 Km/h.
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CHAPITRE présentation de la zone d’étude
I
V
(m/s)
moi
s
2T 58.40 44.40 31.60 24.00 22.60 26.20 33.80 43.00 51.20 61.60 69.60 67.80
Pr 6.47 7.59 10.22 5.96 15.18 5.12 9.76 7.01 5.92 1.46 0.84 2.38
Tableau N°3. Les outils utilisés Données des précipitations et des températures
moyennes mensuelles.
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CHAPITRE présentation de la zone d’étude
I
2T P
(°C) (mm)
45
4 1
0 4
3
5 1
2
3
0 1
2 0
5
2 2T
0 (°C)
1
5 p
1
0
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CHAPITRE présentation de la zone d’étude
I
du complexe terminal. Cette nappe, constituée de sables grossiers et faisant partie du
Complexe Terminal, émerge progressivement vers le Nord du Sahara. La deuxième
nappe de sables est d'âge pontien. Au- dessus des bancs supérieurs de la nappe des
calcaires et en contact avec les marnes de l'éocène inférieur et des graviers siliceux
constituant donc une deuxième nappe captive en continuité avec la nappe du
pontien.
► LA Nappe de Calcaire : de 240m à 300m deux niveaux durs servants
de repère pour la classification des eaux souterraines. Du Sud au Nord nous
observons l'existence d'un premier niveau calcaire mieux individualisé, parfois il
est purement calcaire, quelque fois il est formé par des calcaires gypseux et
correspond ainsi au niveau inférieur.
Le niveau supérieur, principalement représenté par des calcaires siliceux est
considéré comme une zone de transition entre la nappe des calcaires et celle des
sables. Dans l'ensemble ces deux niveaux sont séparés par des formations tantôt
marneuses, tantôt sableuses en passant par des argiles (rouges). Il faut mentionner
également que cette dernière n'est pratiquement pas exploitée dans la région.
III.3. LA NAPPE DU CONTINENTAL INTERCALAIRE ( ALBIENNE) :
Dans la plate-forme saharienne, la nappe dite albienne s'étend sur 600 000
2
km dans des grès et des argiles dates de 100 à 150 millions d'années. Environ
20000 milliards de m3 d'eau y sont piégés. Elle occupe la totalité du Sahara algérien
septentrional, et se prolonge dans le Sud de la Tunisie et le Nord de la Libye.
Localement, l’écoulement des eaux se fait d’Ouest en Est. L’alimentation de la
nappe bien qu’elle soit minime, provient directement des eaux de pluie au piémont
de l’Atlas Saharien en faveur de l’accident Sud Atlasique (A.N.R.H., 2016).
La nappe du continental intercalaire, selon l’altitude de la zone et la variation
de l’épaisseur des formations postérieures au Continental Intercalaire, est (A.N.R.H,
2016) : - Jaillissante et admet des pressions en tête d’ouvrage de captage.
CONCLUSION
Le climat de la région se caractérise par une grande sécheresse de
l’atmosphère laquelle se traduit par un énorme déficit, et d’évaporation considérable
ainsi la très forte insolation due à la faible nébulosité qui sous cette altitude donne
l’importance accrue aux phénomènes thermiques.
Le climat saharien se caractérise par des étés aux chaleurs torrides et des
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CHAPITRE présentation de la zone d’étude
I
hivers doux surtout pendant la journée.
Au cœur du Sahara on peut assister à des phénomènes inhabituels comme les
pluies torrentielles durant certaines années exceptionnelles.
Les ressource en eau, qui existe dans la zone d’étude, sont, essentiellement, d’origine
souterrain, donc la zone d’étude ce compose des nappe suivent :
- La nappe phréatique
- La nappe de complexe terminale
- La nappe de continental intercalaire
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CHAPITRE II
Suivi de la réalisation du Forage
Chapitre II : suivi de la réalisation du forage
INTRODUCTION
Dans ce chapitre, nous mentionnerons les étapes et les équipements que nous
utilisons dans le forage que nous suivons.
Dans notre cas d’étude, la technique de forage utilisée est celle au Rotary grâce à ses
nombreux avantages qui adaptent notre zone d’étude.
I. ORGANISATION DU CHANTIER DE FORAGE :
Un chantier est limité dans l'espace et dans le temps. C'est à la fois le lieu où l'on va
construire notre ouvrage et dans lequel on s’installe, il se compose de :
- les périmètres de sécurité d’un, rayon de 30m par rapport de l’axe de forage.
- L’appareil de forage installes sur un plate-forme de béton.
- La pompe à boue installes entre la bac à boue et l’appareil de forage.
- Espace de stockage les produit chimique ( bintonite et ciment…ect).
- Bourbier de débile cutting et un réservoir d’eau.
- Un espace de stockage de matérielle lourd ( compresseur, tige de forage).
- Un bureau de géologue de chantier.
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Chapitre II : suivi de la réalisation du forage
La technique utilisée dans notre cas est le rotary à la boue benthonique, parce qu’elle
est adéquate, grâce à ses avantages, comme elle est la plus utilisée dans la région.
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Chapitre II : suivi de la réalisation du forage
SYSTÈME DE ROTATION
SYSTÈME DE CIRCULATION
SYSTÈME DE LEVAGE
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Chapitre II : suivi de la réalisation du forage
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Chapitre II : suivi de la réalisation du forage
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Chapitre II : suivi de la réalisation du forage
Le rôle des pompes à boue est d'assurer l'aspiration de la boue de forage par la
conduite d'aspiration, puis leur refouler dans la colonne de refoulement à travers un
clapet de refoulement.
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Chapitre II : suivi de la réalisation du forage
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Chapitre II : suivi de la réalisation du forage
IV.3.1. LE MAT :
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Chapitre II : suivi de la réalisation du forage
IV.3.3. LE CÂBLE :
Les câbles utilisés sur l’installation de sondage sont des câbles en acier 18mm mais dont l’âme
peut fois être en chanvre. Autour de l’âme sont enroulés des torons., chacun de ces torons étant
composés d’un certain nombre de fils d’acier.
IV.3.4. LE MOUFLAGE :
Le mouflage est l’enroulement du câble de forage entre les poulies des moufles fixe et
mobile en plusieurs brins (jusqu’à 14 brins). Le mouflage permet de démultiplier le poids de
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Chapitre II : suivi de la réalisation du forage
20
Chapitre II : suivi de la réalisation du forage
V. EXÉCUTION DU FORAGE :
Le forage de Benaceur a été exécuté par L'ENTREPRISE EGTH, avec un appareil de forage
rotary type SPEED STAR 15 (SS-15) ,et une boue benthonique.
VI. LES PHASES DE RÉALISATION DE FORAGE:
Le trou a été foré par un outil de 24″de 0 à 20m de profondeur, puis ils ont
descende un tube API (American pétrolier institue) de diamètre de 20″ sur une
profondeur de 20m, le tube a été fixé au sol par la mise en place de ciment (HTS),
suivi d’une attente d’une 24 heure pour sa prise .
∕ Longueur (m) Prof. Forée (m)
L’outil 1m 1m
masse tige 9.20m 10.20m
masse tige 9.20m 19.40m
Tableau. N°6. Exécution du forage (phase A)
VI.2. PHASE B :
- Forage en 17" de 20 m à 165 m.
-Descente d’une colonne mixte de diamètre 250mm composée de :
125m d’un tubage en PVC 16
bars Plein 40m d’un tubage en
PVC 16 bars Crépine
-gravionnage : posé 4.5m3 de graver.
-cimentation : injecté 10.92m3 de ciment
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Chapitre II : suivi de la réalisation du forage
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Chapitre II : suivi de la réalisation du forage
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Chapitre II : suivi de la réalisation du forage
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Chapitre II : suivi de la réalisation du forage
forage(trépan), se mélange avec le cuttings, puis le mélange fluide- cuttings remonte, dans
l’espace annulaire (espace entre les parois de forage et les parois de tubings) pour rejoindre
la fosse à boue où s’effectue l’échantillonnage, l’analyse, le traitement, l’ajustement et la
décantation ;puis de nouveau il sera aspiré par la pompe à boue pour qu’il sera refoulé vers
le train de tiges, et ainsi de suite .
VIII.2.2. CIRCULATION INVERSE :
Il s’agit de pomper la boue dans l’espace annulaire et le retour sera dans le tubage,
cette méthode est utilisée dans des cas spéciaux, dans notre cas elle n’est pas utilisée.
VIII.3. LA FOSSE À BOUE:
La fosse à boue constitue une réserve de fluide de forage et permette son recyclage
par décantation.
VIII.3.1. LE DIMENSIONNEMENT DE LA FOSSE :
On a deux fosse à boue
- Une fosse utilisée pour verser de la boue
- Une fosse utilisée pour le pompage de la boue
Le dimensionnement de la fosse à boue se fait en fonction de la profondeur
du forage à réaliser.
Plus la profondeur du forage est grand, plus la taille du fosse est grande
dimensionnement de la fosses utilisée est :
- Largeur (m) = 2 m
- Longueur (m) = 3 m
- Profondeur (m) = 1.6 m
- Volume (m3) = 9.6m3
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Chapitre II : suivi de la réalisation du forage
CONCLUSION
La méthode utilisée pour réaliser ce forage c’est ROTARY, cette méthode est largement
utilisée par les foreurs, car il adapte à la géologie de la région, dont il composé d’argile et de sable
(gros et fin) avec présence de quelques mètres de gypse dans la partie supérieur .
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CHAPITRE III
Equipement du Forage
Chapitre III : Equipement du forage
I. TUBAGES :
Le tubage est un tube de grand diamètre qui est assemblé et inséré dans une section
récemment forée d'un trou de forage. Semblable à l'os d'une colonne vertébrale protégeant la
moelle épinière, le tubage est placé à l'intérieur du trou foré pour protéger et soutenir le flux.
La partie inférieure (et parfois la totalité) est généralement maintenue en place
avec du ciment. Les cordes plus profondes ne sont généralement pas cimentées jusqu’à la
surface. Le poids du tuyau doit donc être partiellement supporté par un crochet de
suspension dans la tête de puits.
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Chapitre III : Equipement du forage
L= Ø=250m
4m m
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Chapitre III : Equipement du forage
- Prévoir de laisser du jeu entre les parois nues du trou et le tubage plein, notamment en
prévision de cimentation de l’espace annulaire.
Pendant l’opération de forage les risques d’effondrement pouvant être importants, le
tubage est mis en place le plus rapidement possible. Le trou de forage ne doit pas rester
longtemps sans protection au risque de perdre le forage (effondrement du trou). Le plan de
tubage (longueur et position des tubes pleins et des tubes crépinés) est établi en fonction de
la coupe géologique du forage ou sont notées les différentes "couches" de terrain et les
venues d’eau.
Des essais de diagraphie (résistivité électrique, gamma ray, neutron) peuvent être
effectués avant l’équipement pour améliorer le plan de captage, spécialement dans les
formations sédimentaires (forage rotary) où il est parfois difficile d’identifier les horizons
argileux. Les crépines sont placées en face des niveaux aquifères ou des venues d’eau. Par
ailleurs, le plan respectera les points suivants :
- Le tubage ne descend pas toujours jusqu’au fond du forage (dépôts des cutting en
suspension dans la boue lors de l’arrêt de la circulation ou parfois effondrement), il faut donc
en tenir compte en réduisant la longueur du tubage de 0.5 à 1 mètres par rapport à la
profondeur réelle forée.
- Les longueurs de tube pouvant varier avec le filetage, il est conseillé de mesurer chaque
longueur de tube pour établir un plan précis avec un captage correcte de l’aquifère.
- Le tubage doit descendre librement sous son propre poids dans le trou. Si le forage n'est pas
vertical (fréquent au-delà de 20 mètres), il est fréquent que les frottements le long du tube
bloquent la mise en place du tubage. Ceci peut être résolu en appuyant légèrement sur le tubage
pour qu’il descende. Dans le cas contraire, il faut le remonter et réaléser le trou.
- Une méthode alternative consiste à descendre le tube sans bouchon de fond pour qu’il
puisse
riper le long des parois.
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Chapitre III : Equipement du forage
II. LE CRÉPINE :
La crépine est constitué l’élément principal de l’équipement d’un ouvrage
d’exploitation d’eau. Placé à la suite du tubage plein, face à une partie ou à la
totalité de la formation aquifère,
Elle est placé à la suite du tubage plein, Les crépines doivent permettre la
production maximale d’eau claire sans sable, résister à la corrosion due à des eaux
agressives, résister à la pression d’écrasement exercée par la formation aquifère en
cours d’exploitation, avoir une longévité maximale et induire des pertes de charge
minimales.
- Tubes et crépines à paroi épaisse (ou renforcée) pour forages plus profonds.
Vu leur faible poids, les crépines et tubes pleins en PVC sont faciles à
manier et à transporter.
Le fait que le PVC résiste parfaitement aux attaques chimiques des eaux
souterraines et aux acides (Hèxamétaphosphate) généralement utilisés pour le
développement des forages et leur entretien, a pour conséquence que les puits ont
une plus de longévité et que les crépines et tubes pleins, n'altèrent pas la
composition de l'eau et ne dégagent aucun élément organique ou toxique.
Mais l’utilisation des crépines et des tubes en PVC dans les forages profondes (plus
de 500m) est déconseillée à cause des conditions extrêmes de pression et température.
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Chapitre III : Equipement du forage
L= 4m Ø= 250mm
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Chapitre III : Equipement du forage
optimale, la productivité d’un forage doit être suivie tout au long de son exploitation afin de
diagnostiquer et contrôler les effets du vieillissement. De ce fait, au cours de sa vie, un
forage fera l’objet d’une ou plusieurs opérations de nettoyage /réhabilitation.
II.4. DESCENT DE SABOTS :
Cette pièce avec le raccord droite-gauche peut servir à descendre la crépine et
éventuellement son tube d’extension, si l’on n’utilise pas le dispositif à baïonnette. Si la
crépine se trouve arrêtée dans la descente, on injecte de l’eau sous pression ou de la boue
pour faciliter cette descente. Si le gravier additionnel est déjà introduit, l’injection de l’eau
provoque le creusement du gravier et permet à la crépine de descendre sous le poids du train
de tige.
III. LE MASSIF FILTRANT (GRAVIER ADDITIONNEL):
Le massif filtrant est un gravier ou sable (terme générique: "Gravel pack") mis en
place entre la crépine et le terrain dans le but d'empêcher la passage des éléments les plus
fins de l'aquifère capté.
III.1. RÔLES DU LE MASSIF FILTRANT :
Ce sont des matériaux meubles formés d’éléments calibré (graviers, granulats),
disposés dans l’espace annulaire entre la crépine et les parois du puits pour empêcher
l’érosion souterraine et prévenir le colmatage et la réduction conséquente de l’efficacité de
puits. Par ailleurs, il faut savoir qu’un massif filtrant de granulométrie surdimensionnée dans
une formation sableuse fine, peut provoquer un ensablement de l’ouvrage. Par contre, un
massif filtrant de granulométrie trop fine peut conduire à une exploitation partielle de la
nappe et rendre difficile l’élimination de la boue de forage.
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Chapitre III : Equipement du forage
IV. LA CIMENTATION :
IV.1. LES BUTS DE CIMENTATION:
Cette méthode consiste à remplir, par mélange à base de ciment Haute Teneur en
Sulfates (HTS), tout partie de la hauteur de l’espace annulaire entre un tubage et les parois
du trou. La cimentation est utilisée pour les buts suivants :
- Colmater une cavité ou des grosses fissures qui engendrent de fortes pertes de boue lors de
forage.
- La préservation de la qualité des eaux souterraines.
- Supprimer des problèmes liés à la géologie des terrains forer (les argiles, les évaporites,
terrains meubles etc.).
- Rendre étanche l’espace annulaire et empêcher la pollution par les eaux de surface, des
nappes souterraines mises en exploitation.
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Chapitre III : Equipement du forage
[ ] ( en litre )
Dont :
H : profondeur de trou
d1 : diamètre de trou en puce.
d2 : diamètre de tubage en puce.
La mise en place du laitier de ciment a été effectuée par son injection par la
pompe à boue sous une forte pression suivie par la boue de chasse d’un
volume de 40 m3.qui est équivalent au volume de tubage mis en place.
L’injection ne sera interrompue qu’avec l’apparition du laitier de ciment au
jour et fin de la quantité de bous de chasse calculée.
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Chapitre III : Equipement du forage
De ciment
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CHAPITRE IV
I. DÉVELOPPPEMENT DE FORAGE :
I.1. DÉVELPPPEMENT PNEUMATIQUE :
Cette méthode est la plus efficace si elle est bien adaptée et bien conduite. Elle
présente l’avantage de n’entrainer aucune détérioration du matériel employé. Elle permet de
combiner l’action de flux et de reflux provoquée par de grands volumes d’air introduit dans
l’ouvrage avec celle de mise en production par air lift (éjecteur ou émulseur).
I.2. MODE OPÉRATIORE :
La méthode à forage ouvert :
L’opération consiste à alterner les phases de pompage et de soufflage brusque.
Cette dernière phase est réalisée en descendant le tube d’air à l’air lift l’intérieur de la
crépine. Pour faciliter la manœuvre , le robinet d’air doit être du type « à boisseau», à
ouverture et fermeture rapides « au quart de tour ». On procède ainsi :
-Descendre le pied du tube d’eau à 0.60m environ du sabot de la crépine.
-Descendre ensuite le tube d’air de façon que sa base soit à environ 0.30m au-dessus de celle
du tube d’eau.
-Fermer l’air et laisser la pression s’écouler l’eau pulsée par l’air –lift ,jusqu’à ce qu’elle ne
contienne plus de sable.
- Fermer l’air et laisser la pression monter au maximum au compresseur.
- Pendant ce temps, descendre le sabot du tube d’air à environ 0.30m au-
dessous du sabot du tube d’eau, soit 6m plus bas que précédemment, et à
0.30m du fond de la crépine.
- Ouvrir brusquement, le robinet d’air. L’eau sera violement projetée au-dehors par
le tube d’eau et par le casing, mais pendant un temps très court.
- Remonter en suite le tube à sa première position, ce qui provoque un violent
reversement de flux dans le tube d’eau et une grande turbulence dans la formation
autour de la crépine. L’eau éjectée par air-lift s’écoule, très trouble, par le tube
d’eau.
- Quand l’eau est redevenue claire, remonter le tube d’eau 0.60m à 1m et
recommencer les opérations précédentes pour traiter la formation au nouveau niveau du
sabot
du tube d’eau, et ainsi de suite, sur toute la hauteur de la crépine.
- Il sera alors nécessaire de redescendre le tube d’eau à sa première position afin de
sortir, par air-lift, le sable qui s’est déposé tout au fond de la crépine.
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Chapitre IV : Exploitation et protection de captage d’eau
-Lorsque l’eau, extraite à ce dernier stade, sort claire, sans sable, on peut considérer que
l’opération est terminer.
Remarque :on utilise la compresseur de 5 bars pour injecté l’air –lift à 50m de profondeur .
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Chapitre IV : Exploitation et protection de captage d’eau
40
Chapitre IV : Exploitation et protection de captage d’eau
1 – Tube crépiné
2 – Matériau filtre
( gravier ) 3 –
Pompe immergée
4 – Tubage du puits
d’eau
6 – Bouchon étanche
7 – Tube support de
la crépine 8 –
Dispositif de
mesure du niveau
d’eau
9 – Fond de
crépine ( tube de
décantation )
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Chapitre IV : Exploitation et protection de captage d’eau
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Chapitre IV : Exploitation et protection de captage d’eau
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CONCLUSION GENERAL
CONCLUSION GÉNÉRALE
La nécessité de l'eau pousse l'homme à penser de trouver les techniques d'apporter cette
ressource et beaucoup plus dans les régions loin des eaux de surface.
Parmi les importantes techniques, on trouve l'exploitation des eaux souterraines par le forage
des puits.
Cette opération de forage à plusieurs étapes, commençant par l'identification des objectifs
du forage du puits jusqu'à l'exploitation de l'eau. Dans ce cadre de notre étude, nous avons
suivi le forage d'un puits destiné a alimentation eau potable dans la région chenchou. Nous
avons montré l'importance et les effets de l'étude géologique de la région dans
l'identification de la couche adéquate au forage.
L'étude tient aussi les étapes et les techniques du forage, qui commencent par mettre
le tube guide et se terminent par le nettoyage et le développement. Puis, on passe à
l'opération du pompage expérimental pour déterminer le débit et pompe adéquate à ce
débit.
Les résultats obtenus dans le cadre de cette étude, permettent de préciser les points
suivants :
Un climat de la région se caractérise par une grande sécheresse de l’atmosphère.
Le forage réalisée pour l’alimentation en eau potable (AEP) et caractérisé par une nappe
captive et durée de foration deux 2 mois et la profondeur de forage est 165 m
- 300m crépine.
- 225m tube plein
- 25 l/s débet
L’eau est classée comme : chlorurée calcique
L'étude a conclu que le débit atteint le niveau estimé grâce à la bonne utilisation des
techniques de forage et d'équipement.
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Bibliographies
[ ]ADE : Algerienne Des Eaux les analyses d’eau de la région de Benaceur.
[ ]ANRH : Agence nationale des ressources hydriques (Taibet) Rapport de fin sondage.
[ ] NOGADI ALI ‘’La maintenance des équipements de forage (cas TP127 Hassi
messaoude ) ‘’ Mémoire de Master Univ. de Tlemcen année 2014.