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Apport de l’IRM dynamique

testiculaire dans la
caractérisation des tumeurs
infracliniques
I.EL SANHARAWI1, L. GLAS1, S. FERLICOT2, V.IZARD3, M-F BELLIN1, J-M CORREAS 4,
L.ROCHER1
1. SERVICE DE RADIOLOGIE ADULTES, HOPITAL BICETRE, AP-HP, LE KREMLIN-BICETRE
2. SERVICE D’ANATOMOPATHOLOGIE, HOPITAL BICETRE, AP-HP, LE KREMLIN-BICETRE
3. SERVICE DE CHIRURGIE UROLOGIQUE, HOPITAL BICETRE, AP-HP, LE KREMLIN-BICETRE
4. SERVICE DE RADIOLOGIE ADULTES, HOPITAL NECKER, AP-HP, PARIS
Introduction (1)

 Echographie : examen complémentaire de première intention pour


l’exploration du scrotum
 Problème : examen pas toujours conclusif avec doute diagnostic
persistant possible
 IRM scrotale :
 Meilleure résolution en contraste
 Champ de vue plus large
 Imagerie multiplanaire
 Différenciation entre pathologie extra- et intra-testiculaire +++
Introduction (2)

 Essor de la chirurgie testiculaire conservatrice (énucléation) depuis


plusieurs années
 D’où la nécessité d’un diagnostic pré-opératoire précis
 IRM de perfusion dynamique :
 Etude du rehaussement tissulaire au cours du temps
 Reflet de la microvascularisation des tissus, et donc de l’apport sanguin
/ de l’angiogenèse tumorale
 Application en onco-imagerie +++ (cancer ORL, cancer du sein, cancer
de l’endomètre et de l’ovaire)
 Peu d’étude pour la pathologie tumorale testiculaire
Objectifs

 Déterminer les critères qualitatifs, semi-


quantitatifs et quantitatifs issus d’IRM
dynamiques testiculaires dans la
caractérisation de tumeurs testiculaires de
nature indéterminée
Méthodes (1) : patients

 Etude rétrospective entre janvier 2006 et juillet 2014


 98 patients adressés pour tumeurs testiculaires de nature
indéterminée à l’échographie
 Diagnostic histologique disponible pour 38 lésions
 31 patients retenus (7 IRM non exploitables)
 Age moyen : 37.3 ans, +/- 7.5 ans
 Motif de consultation initiale : infertilité (n=22), douleur scrotale
(n=3), surveillance du testicule controlatéral après orchidectomie
(n=1), masse scrotale palpée (n=1), insuffisance testiculaire après
chimiothérapie (n=1), indéterminé (n=3)
Méthodes (2) : tumeurs

 Trois groupes ont été constitués :


 1- Tumeurs bénignes (n=12) :
 Tumeur à cellules de Leydig (n=11)
 Tumeur à cellules de Sertoli bénigne (n=1)

 2 - Tumeurs malignes (n=12) :


 Séminome pur (n=10)
 Carcinome embryonnaire (n=1)
 Tumeur à cellules de Sertoli maligne (n=1)

 3 - « Burned-out tumeurs » (n=7)


Méthodes (3) : imagerie

 IRM 1.5 tesla (Achieva Intera, Philips)


 Antenne de surface C3 de 11cm de diamètre
 Patient en décubitus, pénis ramené vers la région abdominale
inférieure
 Séquences conventionnelles T1 TSE dans le plan axial et T2 TSE dans
les 3 plans
 Séquence dynamique :
 après injection de 0.2 mL/kg d’acide gadoterique (Dotarem, Guerbet)
 3D T1 fast-field-echo (TR/TE: 100-200/4.6, flip angle: 50°, épaisseur de
coupe: 4 mm, matrix: 352×352, FOV: 100×60 mm)
 dans le plan où la tumeur était le mieux individualisée
 premier scan 60s après injection puis 17 scans consécutifs toutes les 40
secondes
Méthodes (4) : analyse des
données
 Lecture par deux radiologues (un junior et un senior) en consensus,
en aveugle du diagnostic histologique
 Logiciel de visualisation DICOM (OsiriX, version 5.8.2)
 Trois analyses
 Visuelle qualitative
 Semi-quantitative
 Quantitative
Méthodes (5) : analyse qualitative

 Présence d’un rehaussement de la tumeur par rapport


au parenchyme testiculaire adjacent : oui/non
Méthodes (6) : analyse semi-
quantitative
 Régions d’intérêt circulaires dans chaque lésion
 Création de courbe de rehaussement en fonction du temps
 Collecte des paramètres suivants (figure 1A et 1B) :
 Type de courbe (de 0 à 3)
 Pente initiale (initial slope)
 Pic de rehaussement relatif maximal (peak enhancement)
 Temps jusqu’à la valeur crête (time to peak)
 Wash out s’il existe (wash out slope)
Figure 1A : Courbes de rehaussement selon 4 types : Figure 1B : Différents paramètres extraits :
0 : pas ou peu de rehaussment (<10%) -Pente initiale (initial slope)
1 : rehaussement progressif constant -Pic de rehaussement relatif maximal (peak
2 : plateau après une montée initiale enhancement)
3 : wash-out après un pic -Temps jusqu’à la valeur crête (time to peak)
-Wash out (wash out slope)
Méthodes (7) : analyse semi-
quantitative (suite)
 Cartographie pixel-par-pixel de :
 Pente initiale moyenne (Figure 2A)
 Aire sous la courbe moyenne (Figure 2B)
 Time to peak moyen (Figure 2C)

2A 2B 2C
Méthodes (8) : analyse quantitative

 Cartographie pixel-par-pixel des paramètres pharmacocinétiques


 Modèle de Tofts
 Fonction d’entrée artérielle moyenne de population
 Recueil de :
 Concentration maximale en produit de contraste (Cmax)
 Constantes de transfert :
 Ktrans(permabilité capillaire de l’espace intravasculaire vers
l’espace extra-cellulaire)
 Kep (perméabilité capillaire de l’espace extra-cellulaire vers
l’espace intravasculaire)
Méthodes (9) : statistiques

 Logiciel STATA
 Test exact de Fisher pour les variables catégorielles
 Test non paramétriques de Kruskal-Wallis pour les variables
quantitatives
 Test significatif si p-value <0.05
 Correction de Bonferroni appliquée en cas de comparaisons
multiples
Résultats : patients
Caractéristiques des patients
Groupe
Bénin (n=12) Malin (n=12) Burned-out (n=7)

Taille de la tumeur *
6.5 (3-13) 15 (4-28) 11 (8-25)
(mm)
Nombre de lésions
1 11 4 3
≥2 1 8 4
Volume du testicule
10 (2.8-30) 11 (5.3-18) 8 (7-11)
atteint (mL)
Extension de la maladie
(n=)
Localisée 12 12 3
Métastatique 0 0 4
Signal du testicule
atteint (n=)
Homogène 8 6 3
Hétérogène 4 6 4
Note – Les valeurs indiquent les médianes avec l’étendue entre parenthèses
*: s’il y avait plus d’une lésion, la lésion retenue était la plus grosse
Résultats : analyse qualitative
 Différence significative entre la proportion de tumeurs rehaussées
entre les 3 groupes (p<0.0001) :
 Il y avait plus de tumeur rehaussée dans le groupe bénin que dans le
groupe malin (p=0.01) et dans le groupe burn-out (BO) (p<0.0001)
 Pas de différence entre le groupe malin et le groupe BO (p=0.04).

Caractéristique du rehaussement déterminé visuellement pour chaque groupe

Rehaussement (nombre (%))


Groupe OUI NON
Homogène Hétérogène
Bénin (n=12) 12 (100) 0 0
Malin (n=12) 4 (67) 2 (33) 6 (50)
Burned-out (n=7) 0 0 7 (100)

Note—Les données indiquent le nombre de tumeur avec le pourcentage entre parenthèses


Résultats : analyse semi-
quantitative : type de courbe
 Différence significative dans la distribution des types de courbes
entre le groupe bénin vs malin (p=0.005) et entre le groupe bénin vs
BO (p<0.0001)
 Pas de difference entre les groups malin et BO (p=0.09).
9

7 Curve
N 6
u 0
5
m 1
b 4 2
e
3 3
r
2

0
Benign (n=12) Malignant (n=12) Burned-out (n=7)
Group
Exemple 1
 Tumeur à cellules de Leydig chez un patient de 20ans présentant une insuffisance
testiculaire 8 ans après chimiothérapie pour lymphome de Hodgkin. Lésion bien limitée
hypo-intense en T2 (image A), fortement rehaussée sur la séquence dynamique (image B).
La courbe de rehaussement était de type 3.
1,6

R 1,4

E
1,2
H
R
A 1

(
E *
U
L 1 0,8
S
A 0
A S
T 0 0,6
E
I % 0,4
M

)
F
E 0,2
N
T 0
0 100 200 300 400 500 600 700
-0,2
TEMPS (s)

B
Exemple 2 :
 Burned-out tumeur chez un patient de 42 ans consultant pour infertilité.
Lésion bien limitée hypo-intense en T2 (image A), ne se rehaussant pas après injection sur la
séquence dynamique (image B).
La courbe de rehaussement était de type 0 (courbe gris foncé) alors que le testicule
controlatéral montrait une courbe de type 1 (courbe gris clair).

0,7

R R
0,6
E E
H L 0,5
A A
T 0,4
U
S I
% 0,3
S F

)
E 0,2

(
M *
E 0,1
1
A B N 0 0
T 0 0 100 200 300 400 500 600 700 800
-0,1
TEMPS (S)
Résultats : paramètres semi-
quantitatifs
Paramètres semi-quantitatifs extraits des courbes de rehausseement

Groupes p-value † p-value †

Bénin (n=12) Malin (n=12) Burned-out Bénin vs malin Bénin vs Malin vs BO


(n=7) BO
Pic de rehaussement
maximal (%)
Médiane 102 62 19 <0,0001 0.0004* 0.0004* 0.01*
Etendue 69-141 2-96 7-53
Time to peak (sec)
Médiane 239 554 692 0,003 0.009* 0.004* 0.09
Etendue 135-744 143-718 445-925
Pente initiale (U.A)
Médiane 134 73 12 0,0001 0.006* 0.0001* 0.006*
Etendue 90-331 12-197 5-30
Note—U.A : unite arbitraire. BO: burned-out tumor. †: Kruskal-Wallis test. Le côté gauche du tableau indique la comparaison globale entre les
trois groupes. Le côté droit indique les valeurs du test non paramétrque de Kruskal-Wallis comparant les groups deux à deux. Les étoiles
indiquent une difference significative après correction de Bonferroni.
Résultats : paramètres semi-
quantitatifs sur cartographie
Résultats : paramètres semi-
quantitatifs sur cartographie
Résultats : paramètres semi-
quantitatifs sur cartographie
Résultats : paramètres semi-
quantitatifs sur cartographie
 Les tumeurs bénignes ont :
1. -un Time to peak plus court, une Aire sous la Courbe plus large et
une pente initiale plus abrupte que les BO
2. -une Aire sous la Courbe plus large et une pente initiale plus
abrupte que les tumeurs malignes
 Les tumeurs malignes ont une pente initiale plus abrupte que les BO
 Pas de différence d’AUC ou de Time to peak entre les tumeurs
malignes et les BO
Résultats : analyse quantitative
Résultats quantitatifs des concentrations maximales en agent de contraste et des constantes de transfert (Ktrans and
Kep)
Groupe p-value † p-value †

Bénin vs Bénin vs Malin vs


Bénin Malin Burned-out
malin BO BO

Concentration
maximale (*100 32.5 (18-56) 18 (1-36) 6 (2-17) <0.0001 0.001* 0.0004* 0.01*
mMol/L)
235 (153-
Ktrans (*1000 min-1) 86 (3.5-886) 21 (3.7-420) 0.001 0.003* 0.005* 0.09
627)
685 (193.8- 258 (28.6-
Kep (*1000 min-1) 119 (7-8707) 0.11 0.06 0.13 0.35
1349) 13188)
Note—Les chiffres du côté gauche du tableau sont des médianes, avec l’étendue entre parenthèses. BO: burned-out tumor. †: Kruskal-
Wallis test. Le côté gauche du tableau indique la comparaison globale entre les trois groupes. Le côté droit indique les valeurs du test
non paramétrique de Kruskal-Wallis comparant les groups deux à deux. Les étoiles indiquent une difference significative après
correction de Bonferroni. Ktrans : constante de transfert de l’espace intravasculaire vers l’espace extra-cellulaire. Kep : constante de
transfert de l’espace extra-cellulaire vers l’espace intravasculaire.
Discussion

 L’IRM dynamique permet d’aider au diagnostic des tumeurs


testiculaires
 Les tumeurs bénignes sont plus souvent rehaussées, avec un
rehaussement plus rapide et plus important que les tumeurs
malignes ou les « burned-out tumeurs »
 Les tumeurs bénignes ont des concentrations en agent de contraste
plus importantes que les autres tumeurs.
Discussion : limites

 Etude rétrospective
 Faible nombre de tumeurs
 Panels de tumeurs limité
 Nombre important de « burned-out tumeurs » : effet centre
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