Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Depuis de nombreuses années, il tente de réinstaller la flore locale au coeur de son jardin, en
proposant une zone d’alimentation , riche en pollen et nectar, aux insectes pollinisateurs et une
zone de refuge aux papillons et insectes auxiliaires car il est essentiel, dit-il, de protéger
naturellement son potager en favorisant ces derniers.
Je lui ai donné mon avis, quelque chose de simple, qui ne coûte que le temps de mise en place
et de laisser la Nature oeuvrer (sans se soucier de la canicule qui agit aujourd’hui).
L’intérêt de cette dernière (si on n’a pas besoin du terrain) est que l’on va voir peut
être pousser des carottes sauvages, des vipérines, de l’achillée … Pour une bonne
réussite de mise en place, l’idéal est de maintenir le couvert très longtemps,
minimum 3 ans au moins ou permanent.
Comme le montre la photo d’août 2022, l'achillée millefeuille sauvage qui est pourtant une
plante adaptée à la sècheresse n’a pas résistée au soleil brûlant.
Dans tous les cas, elle a sa place dans les jardins secs, avec une exposition plein sud, en
espérant que l’année 2023 soit plus clémente.
A partir de là, découvrez tous les précieux auxiliaires qui envahissent les plantes et notamment (liste
non exhaustive) :
On peut considérer cela comme un service gratuit de la Nature. Comme la jachère doit être
proche des zones de cultures, ces auxiliaires auront tout loisir à venir trouver les protéines et le
pollen qu’il leur faut.
Ce sera aussi beaucoup plus efficace pour aller pondre sur les cultures pour manger du
ravageur.
Globalement, si l’on prépare au mieux son jardin, on n’a pas besoin d’intervenir.
Pour bien comprendre la relation qu’il peut y avoir entre un auxiliaire et un ravageur, je vous livre
mon expérience sur les pucerons où pendant des années, je me suis pris « la tête », mais à force
d’observations, j’en suis arrivé à la conclusion suivante :
Les pucerons, il y en a toute l’année, des noirs, des rouges, des verts, de différentes
morphologies et pourtant ils sont pris en compte par :
Le fait de voir nos partenaires et les reconnaître est rassurant face à une attaque de ravageurs.
Pour conclure, je crois à trois choses :
1 – une des clés de la réussite pour qu’un sol retrouve sa fertilité provient de la durée de vie de la
jachère ;
3 – faire des rotations de zones de cultures en jachère (ou engrais verts) tous les 3 ans ou plus .
Pour se faire, les courtes durées de jachère ne permettent ni au sol d'être fertile ni à la végétation de se
reconstituer.
Inversement, les longues durées rendent les sols fertiles, permettent à la flore de se recréer et d'avoir de
bons rendements.