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Mémoire de Master
THEME
Devant le jury :
Boumerdès:2020
Nous remercions en premier lieu, le dieu tout puissant,
de nous avoir donné courage, patience et violenté pour
élaborer ce modeste travail
.
Nous exprimons nos sincères remerciements : A notre
encadreur Mr : SAHNOUNE KHALED Pour Sa
contribution au travail que nous avons réalisé.
A l’ensemble des enseignants du département du
Transport et Equipements des Hydrocarbures.
.
Nos remerciements les plus sincère a tout ceux qui nous
ont aidé de prés ou de loin, par leurs encouragement
leurs conseils et leurs critiques.
Merci
2
Je dédie ce travail à ma très chère mère et
mon père.
MENAD Riyadh
3
:ملخص
لكن هذه. تعتبر الزيادة في درجة الحرارة عند مخرج غرفة االحتراق في التوربينات الغازية أحد أهم الكفآت
.مستمرا ودائ ًما
ً األمر الذي يتطلب تبريدًا،األخيرة لها تأثير مباشر على شفرة التوربين عالي الضغط
مع، هذه االشكالية توجهنا للبحث عن طرق التبريد التي تسمح بالحفاظ على عناصر التوربين في حالة جيدة
.ضمان التشغيل السليم لألخير
قمنا بإجراء دراسة رقمية لشفرة مبردة بتقنية التبريد الداخلي بالحمل الحراري، لفهم هذه المشكلة بشكل أفضل
يتم تبريد شفرة التوربينات وفقًا لعدة شروط للسرعة ودرجة، لهذا الغرض.ANSYS 20.0 القسري باستخدام برنامج
. ومتوسط تدفق الحرارة للشفرة وكفاءة تبريد، حرارة مدخل الهواء البارد لفهم تأثير األخير على متوسط درجة الحرارة
Résumé:
Abstract:
The increase in temperature at the exit of the combustion chamber of a gas turbine is
considered one of the most important performances. However, this has a direct effect on the
blades of the high-pressure turbine, which requires continuous and permanent cooling.
This is the issue we are guiding in the search for cooling methods that keep the turbine
components in good condition, while ensuring proper operation of the turbine.
And to better understand this problem we have made a numerical study for a blade
cooled by the technique of internal cooling by forced convection using the ANSYS 20.0
software. For this purpose, a turbine blade was cooled according to several conditions of inlet
velocity and inlet temperature of cold air to understand the influence of the latter on the
average temperature, the average heat flow of the blade and cooling efficiency.
6
Introduction générale
Il est connu que la puissance de la turbine dépend de la température des gaz à l’entrée de
celle-ci. Ainsi pour augmenter la puissance, les lois thermodynamiques ont conduit à
rechercher une température entrée turbine la plus élevée possible. Le niveau de température
est cependant limité par la résistance mécanique de la matière qui compose les aubes de la
turbine qui conduits au phénomène de déformations excessive de la géométrie de la turbine et
influence négativement sur ses performances et sa durée de vie. Un volume important de
travaux de recherches est donc à réaliser dans le but de repousser cette barrière technologique.
Les matériaux développés doivent supporter à la fois :
Des alliages réfractaires très spécifiques et des procédés très pointus (métallurgie des
poudres pour les disques, coulée microcristalline pour les aubes) sont ainsi mis au point.
L’efficacité des circuits de refroidissement doit être maximale, car un prélèvement sur le
cycle, de l’air nécessaire, s’accompagne d’une perte de rendement global, c’est encore un
domaine de prédilection pour l’aérodynamique et ses méthodes de simulation numérique.
Les parties turbine à gaz qui ont reçu un intérêt particulier de refroidissement sont les
aubes de turbines. Celles-ci peuvent être refroidies par différentes méthodes, chacune d’elles
utilise un fluide de refroidissement qui passe à travers l’aube afin que celle-ci garde sa
résistance.
Les critères d’un bon refroidissement découlent des principes de transfert de chaleur dans
une conduite fermée. Par conséquent pour obtenir un bon échange de chaleur dans de tels
systèmes il est nécessaire de satisfaire les deux exigences suivantes :
Le premier chapitre nous allons exposer une vue générale sur les turbomachines en
particulier les turbines à gaz, principe de fonctionnement, composant, types,...etc.
7
Le deuxième chapitre s’intéresse a la description des techniques de refroidissement des
aubes des turbines à gaz, refroidissement par (convection interne forcée, impact de jet de
fluide, eau, air et par film). Ainsi que la théorie de calcul des flux de chaleur dans les aubes et
étude bibliographique sur le refroidissement des aubes des turbines à gaz.
8
Chapitre 1
à gaz
9
1.1 Introduction
Les turbomachines sont des machines composées d'une ou plusieurs séries d'aubages
alternativement sur le stator et le rotor. Les turbomachines thermiques permettent la
conversion de l`énergie thermique en énergie mécanique par l'intermédiaire d’un fluide de
travail. La transformation de l énergie entre l`arbre tournant et continue et se produit par
l`intermédiaire d`aubes en rotation.
Elles sont utilisées aujourd`hui dans un très large domaine de la technique moderne
(Production de l`électricité. propulsion des véhicules et dans divers procédés technique et
Chimique) leur taille peut varier de quelques centimètres a plusieurs mètres.
Le constructeur des turbomachines doit faire face à un très large éventail de domaines
Techniques qui comprennent:
Les problèmes se multiplient encore par le fait que les turbomachines doivent travailler
dans des conditions différentes en dehors de leur point de fonctionnement nominal et
supporter des changements brutaux de conditions de fonctionnement. L’art de l’ingénieur
consiste à trouver la solution optimale pour des exigences souvent contradictoires entre les
paramètres aérodynamiques et structurels.
Les turbines à gaz font partie des TURBOMACHINES définies par râteau comme étant des
appareils dans lesquels a lieu un échange d’énergie entre un rotor tournant autour d’un axe à
vitesse constante et un fluide en écoulement permanent.
Est une machine tournante thermodynamique appartenant à la famille des moteurs à
combustion interne dont le rôle est de produire de l’énergie mécanique (rotation d’un arbre) à
partir de l’énergie contenue dans un hydrocarbure. Dans sa forme la plus simple elle
comprend trois éléments principaux :
10
Le compresseur
La chambre de combustion
La turbine
En effet, elle prend et comprime l'air atmosphérique dans son propre compresseur, augmente
la puissance énergétique de l'air dans sa chambre de combustion et convertie cette puissance
en énergie mécanique utile pendant les processus de détente qui a lieu dans la section turbine.
L'énergie mécanique qui en résulte est transmise par l'intermédiaire d'un accouplement à une
machine réceptrice, qui produit la puissance utile pour le processus industriel.
Parmi les précurseurs de la turbine a gaz , on doit mentionner les inventeurs des moteur
thermiques fonctionnant avec un gaz permanent ( plus précisément avec l’air chaud) , bien
que ces moteurs aient été conçu d’âpres le principe des machines a vapeur a piston . Ces
inventions ont, en, effet permis de déterminer les différentes transformations dont le cycle
thermodynamique de la turbine a gaz. D’ailleurs certain cycle de cette machine porte encore à
présent les noms de leurs inventeurs : Cycle de Joule, Cycle d’Ericsson.
1.4.1 Les sections principales : Une turbine a gaz est composée de plusieurs éléments
principaux présents dans l’ordre suivent :
1.4.1.1 Le Compresseur :
L'air extérieur est d'abord aspiré dans le compresseur de type axial car il est capable de
fournir des débits d'air élevés, nécessaires pour obtenir une puissance élevée dans un espace
restreint.
Il est également utilisé pour fournir une source d'air nécessaire au refroidissement des parois
du les aubes et les disques de turbine.
En outre, le compresseur fournit de l'air pour le refroidissement de la turbine et pour
l'étanchéité de l'huile de lubrification dans les roulements.
Composants principaux :
Le rotor
Le stator
12
L’enveloppe d’admission
Le corps du compresseur
L’enveloppe d’évacuation du compresseur
Tubes d'interconnexion
Placée en aval du compresseur, Elles entourent les moteurs comme un anneau creux entre le
compresseur et la turbine.
La combustion du mélange air-gaz a lieu dans cette section. Elle est déclenchés par des
bougies, lorsque l’allumage se produit dans une des chambres, les gaz chauds de combustion
passent dans des tubes foyers et vont allumer le mélange des autres chambres.
13
1.1.1.3 La turbine :
La section turbine est la partie où produit du travail mécanique par la détente des gaz de
combustion. Cette section comprend les éléments suivants :
Corps de turbine
Tuyère 1ère étage
Roue de turbine 1ère étage (roue HP)
Tuyère 2ème étage (aubage réglable ou directrice)
Roue de turbine 2ème étage (roue BP)
Corps de turbine:
C’est l’élément structurel principal de la turbine car il contient tous les organes qui
constituent la voie d’écoulement des gaz depuis les chambres de combustion à travers les
roues jusqu’à l’échappement.
Les gaz chauds à haute pression quittant les chambres de combustion passent par une pièce
de transition et sont dirigés vers les aubes de la roue HP via la tuyère 1ère étage (figure: І-4).
La tuyère comprend les segments d'aube directrice montés dans une bague de retenue,
soutenue dans la veine des gaz chauds par un dispositif de fixation.
Les tuyères sont soumises à des températures très élevées ce qui nécessite leur fabrication
à partir d’alliages spéciaux, elles sont aussi refroidies avec de l’air de combustion.
La tuyère du second étage se compose d’aubes formant une directrice à angles variables
dans l'espace circulaire de la veine des gaz chauds. Elle est insérée juste avant la roue BP
(Figure: І-5). Ces aubes peuvent être variées en même temps grâce à un mécanisme qui
comporte une bague de commande qui tourne sous l'action d'un cylindre hydraulique.
Roues de turbine:
- La roue de turbine HP qui entraîne le compresseur axial et qui est directement boulonnée
sur le demi-arbre arrière du rotor du compresseur de manière à former un rotor haute pression.
Ce rotor HP est soutenu par deux paliers N°1 et N°2.
14
- La roue de turbine BP qui entraîne la charge (compresseur centrifuge) et qui est directement
boulonnée sur un arbre pour former le rotor de turbine basse pression. Ce rotor BP est soutenu
par deux paliers N°3 et N°4.
Les 2 roues sont positionnées en ligne dans la turbine, mais sont mécaniquement
indépendantes l’une de l’autre. Elles ont des aubes à queues longues coulées avec précision, et
sont refroidies par l’air extrait du 10ème étage et par l’air de fuite d’étanchéité
15
1.5 Principe de fonctionnement de la turbine à gaz:
Les turbines à gaz ont une très grande utilité dans l'industrie, du fait qu'elles sont des
appareils pour la production de l'énergie mécanique. Elles peuvent être utilisées pour
l'entraînement des :
Ces appareils font l’objet d’un stage de formation. Ils sont destinés aux services industriels
Suivants :
Du point de vue historique, ces appareils ont été introduits en premier. Ils comprennent
les domaines suivants:
Chemins de fer.
Propulsion maritime.
Aviation.
Traction routière.
Les applications des turbines à gaz découlent directement de leurs avantages spécifiques.
Ainsi, la puissance massique élevée se prête bien à la propulsion aéronautique en particulier
sur les hélicoptères. La propulsion navale fait également de plus en plus appel aux turbines à
gaz notamment pour les navires à grande vitesse. Il existe enfin des exemples d’application à
la propulsion ferroviaire et à des véhicules militaires comme des chars d’assaut (XM-1
Abrams ou Leclerc) Par contre, la turbine à gaz est mal adaptée aux véhicules routiers. En
effet, les variations de charge et de régime sont trop importantes et trop rapides pour être
réalisables avec un rendement correct. De plus, le rendement atteint difficilement 30% pour
des moteurs compacts et de faible puissance.
L’autre grand domaine d’emploi des turbines à gaz est la production d’électricité. En
effet, il s’agit d’applications à régime constant et à charge relativement constante pour
lesquelles le rendement de ces machines est le meilleur. La puissance varie de quelques
centaines de kW après de 300MW.
17
Les machines les plus puissantes sont en général associées à des turbines à vapeur dans
des cycles combinés dont le rendement global tend actuellement vers 60%.
En cycle simple, le rendement est de l’ordre de 30 à 35%. Dans les faibles puissances, le
rendement est même inférieur à 30% mais on met alors à profit l’aptitude des turbines à
combustion pour la récupération de chaleur dans des applications de cogénération (production
simultanée d’électricité et de chaleur).
Turbine à réaction :
Dans les turbines à réaction, nous savons que la détente se fait aussi bien dans les canaux
fixes que dans les canaux mobiles, c.-à-d. qu’une partie de l’énergie thermique est
transformée dans la roue en énergie cinétique et mécanique. L’évolution des gaz dans la roue
se fait avec variation de la pression statique, p1 >p2 >p3.Le degré de réaction caractérise la
répartition de l’énergie thermique totale.
Turbine à action :
Le compresseur et les sections de la turbine de ces machines se composent d’un seul rotor
simple, où la turbine produit l’énergie pour entrainer le compresseur ainsi que l’énergie pour
entrainer la charge. Les turbines à un seul arbre sont favorables dans le cas où la charge est
constante. Les turbines à gaz à un seul arbre sont aptes à l’entrainement des machines qui
fonctionnent à vitesse constante. Telle que les alternateurs et, pour cette raison, sont
employées dans la génération d’énergie électrique.
18
La turbine à gaz à Bi-arbre :
Le but des roues turbines non reliés est de permettre aux deux roues de fonctionner à des
vitesses différentes pour satisfaire aux exigences de charge variable de l’organe récepteur.
19
Turbine à gaz à cycle ouvert :
Classification des
turbines à gaz
Mauvais rendement : moins de 30% de l'énergie calorifique contenue dans le carburant est
L'aube est la partie d'une turbine en forme de cuillère ou de pale sur la quelle s'exerce
l'action du fluide moteur. Une turbine comporte plusieurs aubes réparties régulièrement sur
son pourtour.
A l’inverse, l’aube d’une roue peut exercer une action sur un fluide. Cette turbine mue par
un moteur est utilisée alors : soit pour l’accélérer, comprimer un fluide, soit pour déplacer le
véhicule dont elle fait partie.
Ci-dessous deux sortes des aubes avec pied de sapin. A droite l’aube porte un talon.
L'ensemble de ces talons forment une couronne. Face à cette couronne est fixé sur l'anneau
extérieur ou les demi-carters un joint abradable, ce qui permet d'améliorer l'étanchéité et donc
d'augmenter le rendement de la turbine.
Comme toutes les pales aérodynamiques y compris les turbines, les aubes de la turbine
sont constituées d’une partie inferieur appelée l’intrados et une autre partie extérieur dite
extrados, la ligne reliant le bord d’attaque et le bord de fuite nommée la corde, l’espace formé
par les deux lignes la corde et la ligne moyenne appelé la cambrure maximale, le bord
d’attaque est caractérisé par un angle par rapport au vent relatif appelé l’angle d’incidence.
La compétitivité de l'usinage d'ailette de turbines à gaz et à vapeur est un défi car ces
pièces regroupent la plupart des caractéristiques les plus difficiles à usiner :
• l'usinabilité des matières dans lesquelles sont faites les pièces est variable (certaines
matières nécessitent des plaquettes spécifiques).
• des quantités très importantes de matière doivent être enlevées et de bons états de
surface doivent être produits (sans effets négatifs sur les aubes, notamment des contraintes
résiduelles).
• la forme des pièces est complexe (certaines aubes demandent une programmation FAO
avancée avec les meilleures méthodes).
• les aubes sont sujettes aux vibrations pendant l'usinage (pièces longues et minces qui
demandent des outils avec une coupe légère capables d'absorber les vibrations).
• l'efficacité de la production est importante (production de grands volumes).
22
• plusieurs outils sont nécessaires et ils doivent être appliqués correctement (du simple
surfaçage au profilage avec 4 ou 5 axes).
On appelle une grille d’aube, un ensemble fixe ou mobile d’aubes (obstacles) placées
les unes prés des autres par un déplacement géométrique périodique, utilisée pour guider
l’écoulement du fluide et pour échanger l’effort mécanique avec lui.
1.12 Conclusion:
23
Chapitre 2
24
2.1 Introduction:
Il est connu que la puissance de la turbine dépend de la température des gaz à l’entrée de
celle-ci. Ainsi pour augmenter la puissance, les lois thermodynamiques ont conduit à
rechercher une température entrée turbine la plus élevé possible.
La température du gaz dans les premiers étages de turbines à gaz dépasse souvent la limite
admissible par les matériaux constituant.
Par conséquent, le refroidissement des aubes de turbine est nécessaire pour réduire la
température du métal des aubes à des niveaux acceptables pour les matériaux, ce qui
augmente la capacité thermique du moteur. Grâce à la contribution et au développement des
systèmes de refroidissement des turbines, la température d'entrée de la turbine (TET) a plus
que doublé au cours des 60 dernières années.
Figure II-1 : Évaluation de la valeur de la température d'entrée des turbines au cours des
dernières années.
Les critères d'un bon refroidissement découlent des principes de transfert de chaleur dans
une conduite fermée. Par conséquent pour obtenir un grand échange de chaleur dans de tels
systèmes, il est nécessaire de satisfaire les deux exigences suivantes :
D’une manière générale, trois modes de transfert de chaleur peuvent être distingués dans les
turbomachines :
- Transfert de chaleur par conduction.
- Transfert de chaleur par convection.
- Transfert de chaleur par rayonnements.
Particulièrement au transfert de chaleur qui a lieu sur les aubes. Seul le transfert de chaleur
par convection forcé sera abordé ici et deux situations seront distinguées :
Figure II-2 : Détails du taux du transfert de chaleur autour d’une aube de turbine.
26
2.3. Pourquoi refroidir les aubes de turbine à gaz ?
D’un point de vue thermodynamique, une turbine à gaz cherche à convertir l’énergie
thermique issue de la combustion en énergie mécanique ou en poussée afin de générer la
puissance nécessaire pour faire voler un avion, un hélicoptère ou générer de l’électricité. La
Figure II.3 représente le cycle de Joule - Brayton c’est le cycle théorique selon lequel
fonctionne la plupart des turbines a gaz. Ce cycle thermodynamique idéal se décompose en
quatre étapes [19] :
Le rendement η du cycle de Brayton-Joule idéal est défini comme le ratio entre le travail net
disponible Ẇin - Ẇout et l’apport de chaleur Ẇin:
Si en outre les transformations issues des parties tournantes sont isentropiques, le rendement
du cycle de Brayton-Joule idéal peut être simplifié en,
Le rendement ainsi que la puissance de sortie des moteurs de nouvelle génération n’a cessé
d’être améliorés au cours des 70 dernières années, augmentant la température à l’entrée de la
turbine. Toutefois les températures atteintes dans ce composant du moteur, i.e. : 1850 K
aujourd’hui contre 1300 K en 1960, dépassent la température de fusion des matériaux
constituant les pales. Un refroidissement efficace des pièces de la turbine est donc requis afin
de protéger les pales de ruptures induites par les efforts thermo-mécaniques. Le
développement de matériaux à haute résistance thermique ainsi que des systèmes de
refroidissement sophistiqués sont donc deux enjeux importants pour assurer la durabilité des
nouvelles générations de turbines à gaz à haute performance et grande puissance.
Pour concevoir une aube refroidie par air, différents facteurs doivent être pris en
considération pour avoir un produit fini satisfaisant. Ces facteurs sont :
- L’aérodynamique de l'aube.
- Le Choix du fluide réfrigérant.
- Les propriétés des matériaux.
- Les contraintes sur l’aube.
L'aérodynamique est la discipline fondamentale qui régit la conception des turbines. Les
écoulements internes y sont en effet très complexes, visqueux et turbulents.de plus,
l'aérodynamique de la turbine affecte le refroidissement des aubes en trois points principaux :
Le transfert de chaleur des gaz à l'aube autour de son profil est déterminé par son
coefficient de transfert (la quantité de chaleur transférée par unité de surface par unité de
temps par unité de différence de température entre le gaz et la surface) ce dernier varie autour
du profil de l'aube.
Les valeurs importantes du coefficient de transfert se trouvent sur le bord d'attaque ou la
couche limite est mince et laminaire. En développant la couche limite autour de l'aube le
28
coefficient de transfert diminue en passant par le régime transitoire et augmente à nouveau au
régime turbulent [3].
Le refroidissement à gaz est exclusivement réalisé par air prélevé du cycle moteur au
niveau du compresseur.
Le mode de refroidissement interne par un réfrigérant liquide peut-être divisé en deux phases :
- Convection forcée : Dans ce cas l'échange se fait sous l'écoulement forcé du liquide
(eau) qui est pompé à travers des passages dans l'aube de turbine.
- Convection libre.
29
Le système d'alimentation à haute pression est utilisé pour l'approvisionnement des aubes en
air à une pression suffisante supérieure à la pression de stagnation de la surface d'attaque pour
que l’air forme un film autour de l'aube.
Ce système est aussi nécessaire pour l'approvisionnement des aubes utilisant un système de
refroidissement par transpiration. L'air de refroidissement est prélevé du dernier étage
compresseur haute pression pour la simplicité mécanique [3].
La première catégorie englobe la convection forcée et le jet interne. Ces procédés sont
moins efficaces que le refroidissement externe et sont par conséquents utilisés pour les
turbines dont la température amont varie entre 1300 et l600°K. Ceci est en partie imputé au
fait que les caractéristiques thermiques de l’air sont assez limitées.
Le refroidissement externe, tel que le refroidissement par film et par transpiration à travers
des surfaces poreuses, sont plus efficaces et sont par conséquent réservés pour des
températures amont dépassant l600°K [4].
Plusieurs techniques ont été mises en œuvre au cours de ces dernières années et les
technologies qui y sont liées ont évolué en fonction des performances visées. Ces techniques
rencontrées dans les aubages sont décrites dans les lignes suivantes.
30
2.5.1 Technique de protection interne : [3]
31
L’impact de jets est une des techniques de refroidissement efficace. Toutefois, le rapport
du cout de fabrication et l’efficacité de refroidissement pose le problème de leur utilisation.
32
2.5.2 Technique de protection externe : [3]
Dans le procédé de refroidissement par transpiration, l`air est forcé à travers les parois
poreuses de l`aube. Cette technique de refroidissement constitue le mécanisme idéal puisqu’il
permet une distribution plus homogène du fluide refroidissant sur la surface que par le biais
du refroidissement par film, d`où une meilleure efficacité du refroidissement. Cependant les
matériaux courants et les problèmes de fabrication avec les critères de performances, justifient
la difficulté d`application de ce type de système dans les aubes de turbine et reste donc
réservé à des applications très restreintes.
Cette technique, apparue dans les années 60, Cela consiste à créer un film d’air frais
protégeant la paroi externe de l’aube. La création de ce film est généralement réalisée par
injection de l’air au travers de plusieurs rangées d’orifices de petit diamètre et inclinés dans le
sens de l’écoulement (voir figure 5). On rencontre aussi des films créés par transpiration à
travers des matériaux poreux et par effusion à travers plusieurs couches de paroi
multiperforées. L’inconvénient majeur du film-cooling est qu’il est fortement dégradé par le
dépôt des particules de suies et de résidus de combustion qui viennent obstruer les
33
perforations et compromettre l’efficacité du refroidissement. Cette technique, bien qu’offrant
une bonne protection thermique, est pénalisante en terme de rendement aérodynamique car
elle vient fortement perturber l’écoulement externe autour des aubes et reste l’objet de
nombreuses études [5].
Cette technique de protection thermique est assurée par trois processus : un refroidissement
en amont des trous, un refroidissement important a l’intérieur des trous et un refroidissement
en aval des trous.
Le processus de refroidissement par film est à ce jour un des sujets les plus complexes en
turbomachines, d’où l’intérêt croissant des chercheurs a comprendre et améliorer ce procédé.
L'air est extrait soit en fond de chambre de combustion (juste avant le mélange avec le
combustible), d'où il est emmené par une canalisation puis éjecté dans les parties à refroidir,
soit directement dans un étage du compresseur depuis lequel une veine externe le conduit à
destination.
Pour des raisons géométriques (proximité), une question de rendement (moins de conduite
équivaut à moins de pertes de charge) et pour diminuer la masse du moteur (moins de
conduite implique un gain de masse), le premier type de prélèvement sert à refroidir les
premiers étages (Haute Pression)
34
Le prélèvement direct dans le compresseur est quant a lui utilisé pour refroidir les étages
suivants, il permet de réguler le débit du fluide de refroidissement.
Les constructeurs de moteurs ont alors développé des systèmes de refroidissement interne
par convection et externe par film, afin d’augmenter l’efficacité de refroidissement et garantir
l’intégrité des matériaux.
Souvent ces méthodes sont couplées pour optimiser le refroidissement des aubes de
turbines (voir figure II 8). Cela rend complexe la conception de ces éléments et de nombreux
paramètres géométriques et aérodynamiques entrent alors en ligne de compte. Les ingénieurs
chargés de la conception de ces éléments doivent donc trouver le meilleur compromis entre
coût de fabrication, protection thermique, rendement aérodynamique, résistance mécanique et
durée de vie.
35
On va considérer l’aube comme étant une paroi sur la quelle l’air va s’écoule des deux
cotés, le transfert de chaleur se fera de la manière illustrés dans la figure II.9.
Le flux de chaleur qui va s’écouler à travers la paroi est égale à celui qui va être extrait de
l’aube sur une longueur dx, et qui sera égale à :
II.1
II.2
36
II.3
II.4
II.5
II.6
Avec :
II.7
37
Les coefficients de transfert de chaleur pour l’air de refroidissement et pour le gaz sont
donnés par les relations :
II.8
Et
II.9
II.10
Et
II.11
Les nombres de Reynolds pour le gaz et le fluide refroidissant sont donnés par les
expressions suivantes :
II.12
Et
II.13
Les viscosités dynamiques pour le gaz et le fluide refroidissant sont donnés par les
expressions suivantes :
38
II.14
Et
II.15
2.9. Etude bibliographique sur le refroidissement des aubes des turbines à gaz :
Selon Ronald S. Bunker [11] plusieurs défis thermiques ont été identifié dont on peut
citer l’uniformité du refroidissement interne ; le refroidissement par film discret ; les
écoulements secondaires, premier élément de refroidissement ; le refroidissement contrôlé et
adapté ; des systèmes de refroidissement congénères.
Dans un autre volet Civinskas et al[13] se sont investis dans une étude de transfert de
chaleur dans une cascade d'aube pour des nombres de Mach de 1.0 et 1.3, et des nombres de
Reynolds de 0.5*106 et de 1.0*106 ainsi que pour des intensités de turbulence de 0.25% et de
7.0%. Le but de leur travail est de fournir des données de qualité pour la vérification 3D du
code élaboré et du modèle de CFD.
Les chercheurs Jiang Luo et al [14] ont utilisé le principe d’étude de l’écoulement couplé
avec les transferts thermiques pour prédire les caractéristiques aérodynamiques du fluide et
les propriétés thermiques incluant la température du métal de l’aubage d’une turbine de la
NASA pour refroidie par une circulation d’air à travers dix tubes ronds Les résultats de cette
étude indiquent que la simulation des écoulements couplés utilisant un modèle de turbulence
approprié est un outil plus ce que nécessaire pour l’analyse des transferts thermiques dans les
turbines ainsi que la conception des systèmes de refroidissement.
En ce qui conserve les auteurs Rigby et Lepicovsky [15] ils ont présenté deux cas simples
pour valider le code élaboré du transfert thermique conjugué pour son application dans les
turbomachines. Le premier cas concerne l'écoulement laminaire dans un tuyau métallique à
paroi mince. Quant au deuxième cas le modèle utilisé est un la présence d’un flux chaud d'un
côté de la plaque et un écoulement de refroidissement en coupe de l'autre côté.
39
D’un autre coté Mrs A. Harizi et al [16] ont fait une simulation en 3D de l’écoulement
avec de l’échange de chaleur dans un canal de refroidissement interne d’une aube de turbine à
gaz. Ce canal est muni de perturbateurs dont le rôle est d’accentuer la turbulence en prévision
d’augmenter le niveau des échanges thermiques entre l’air de refroidissement et les parois de
l’aube. Les conclusions de cette étude confirment d’un coté que la présence d’un obstacle
dans l’écoulement conduit à une augmentation des échanges dynamiques et thermiques et
permet un refroidissement efficace et que d’autre coté, les échanges thermiques sont plus
faibles dans les zones de recirculation où l’effet convectif est moins important que l’effet
diffusif qui a pour conséquence et le nombre de Nusselt est plus faible.
Mrs Takahashi et al. [17] ont effectué une analyse de transfert de chaleur dans une aube
de turbine refroidie par des canaux ronds lisses. Dans cette étude le flux thermique varie dans
la direction radiale, et les résultats de ce calcul couplé ne pouvaient être comparés en raison
de l'indisponibilité des données expérimentales. Par conséquent l'étude a porté sur les effets
du Paramètres en fluents sur la répartition de la température du métal.
2.10 Conclusion:
40
Chapitre 3
Modélisation mathématique
41
3.1 Introduction
La modélisation des phénomènes physique repose sur la résolution d’équation aux dérivées
partielles, ces équations correspondent a la traduction mathématique des lois physique.
Pour tous les problèmes de mécanique des fluides, en général, et particulièrement dans les
turbomachines, les équations utilisées pour déterminer les écoulements dérivent généralement
des équations de conservation : continuité, Navier- Stokes, énergie. La résolution de ces
équations est accompagnée d’hypothèses simplificatrices, associées à des considérations sur
la géométrie, les bilans énergétiques ou la décomposition des vitesses en une valeur moyenne
et une partie fluctuante. Les solutions analytiques des équations de Navier Stokes existent
seulement pour les cas des écoulements les plus simples pour des conditions idéales. Pour
obtenir les solutions des configurations réelles, l’approche numérique est inévitable. Dans ce
cas, les équations différentielles sont remplacées par des systèmes d’équations algébriques qui
peuvent être résolues par les méthodes numériques.
Dans ce chapitre nous rappelons brièvement la forme des équations de bilan régissant la
dynamique d’un écoulement turbulent, c'est-à-dire les équations de Navier Stokes pour le
champ de vitesses aux quelles s’ajoute l’équation de conservation de la masse. Enfin nous
nous sommes plus particulièrement à mettre en évidence les propriétés et les caractéristiques
de les propriétés du modèle k - ε que nous allons appliquer dans ce travail.
Le refroidissement de l’aube est réalisé par une convection interne forcé, cette technique
consiste à faire circuler de l’air frais à l’intérieure de l’aubage afin d’en évacuer le flux de
chaleur reçu.
Le refroidissement par convection est une des première techniques utilisées dans la
pratique, et il est employé dans les turbines à gaz de l’avion et industrielles. L’air de
refroidissement travers un passage tés complexe où la prédiction du coefficient de transfert de
chaleur entre l’air de refroidissement et l’aube, est extrêmement difficile, ceci est dû ainsi au
fait de la conjugaison entre le transfert de la chaleur extérieur et intérieur.
Dans notre cas étudié ; l’aube est dotée un canal principal pour réaliser la circulation de
l’air de refroidissement verticalement suivent l’envergure, comme indiqués sur la figure ci-
dessus.
42
Aube
Canal de refroidissement
Les équations sont les mêmes mais les domaines sont différent ainsi les conditions aux
limites.
III.1
III.2
43
3.3.2 Equations de Navier-Stokes :
III.3
Pour les problèmes de transfert de chaleur, cette équation nous permettra d'obtenir la
température du fluide. Pour un fluide incompressible on a :
III.4
Avec :
III.5
Et pour étudier le phénomène physique " la diffusion thermique " dans le solide pour
obtenir la fonction scalaire de la distribution de la température dans ce domaine, on va
modéliser l’équation de Laplace :
III.6
Dans le but de bien poser le problème, les conditions aux limites doivent obéir au
problème physique et doivent être incorporées sur les frontières d’études. Pour le cas de
refroidissement par convection forcée, les conditions aux limites sont nécessaires sur toutes
44
les frontières du domaine de calcul et qui sont essentiellement: entrée, sortie, paroi. Ces
conditions aux limites peuvent être sous forme de : valeur imposée ou gradient imposé.
On va modéliser les effets thermique exercés par les gaz chauds de la turbine ont de
température Tg sur l’aube par une convection forcée avec un coefficient de convection hg
constant sur tout le contour, donc sur les limites extérieurs de l’aube on a une condition du 3em
type ( condition de Fourier) :
Convection forcée
Convection forcée
Convection forcée
45
3.4 Modélisation de la turbulence :
Les modèles de turbulence les plus populaires utilisés aujourd'hui pour des calculs
d'écoulement et de transfert thermique sont les modèles de viscosité à deux -équations pour un
bas nombre de Reynolds. Les modèles k-ε et k-ω sont les plus utilisés. Ces modèles offrent
souvent un bon équilibre entre la complexité et l'exactitude. La capacité d'imiter la transition à
la turbulence qui est souvent présente sur les aubes de turbine ainsi que leur capacité de
s’intégrer aux parois sont d'autres raisons de leur popularité Vijay & Ameri (2001). Ces
modèles ont été appliqués à une variété de cas expérimentaux et leur précision a été évaluée,
malgré qu’ils n'offrent pas une bonne comparaison pour certains cas.
Pour des nombres de Reynolds élevés, les termes des contraintes de Reynolds sont estimés
par Launder & Spalding, (1974) :
III.7
Avec :
Tel que est calculée, pour le modèle standard, par la relation suivent :
III.8
Et
46
L’adaptation des constantes standards du modèle donné par Launder et Spalding (1974)
rend le système d’équation opérationnel. Elles sont réunies dans le Tableau suivent :
3.5 Conclusion:
Le but visé dans ce chapitre est de présenter présente le cadre générale de la modélisation
de l’équation de quantité de mouvement, continuité et équation d’énergie qui expliquent avec
une grande efficacité les phénomènes de convection, transport d’énergie et transfert thermique
dans le solide et le fluide, et présenté le modèle de turbulence k-ε standard qui est très utilisé
dans les applications industrielles. De point de vue modélisation, les modèles ne doivent pas
nécessairement représenter tout les processus physique, nous pouvons mettre des hypothèses
simplificatrices pour raison de rendre notre modèle mathématique compréhensible.
47
Chapitre 4
Simulation Numérique
48
4.1 Introduction :
La simulation numérique en mécanique des fluides a pour objectif de déterminer par les
calculs des caractéristiques (vitesses, températures, pressions, flux de chaleur, dissipation
etc...) de l'écoulement d`un fluide dans diverses configurations suivant les disciplines
(aérodynamique, turbomachines, hydrodynamique, combustion, etc...). Cette discipline, en
progrès continu depuis une cinquantaine d`années a atteint un stade de développement
suffisamment avancé pour que l'ingénieur la considère, avec confiance, comme un moyen
d`appréhender la réalité physique au même titre que les mesures acquises au cours d'essais
expérimentaux.
Une fois le problème bien formulé, il faut générer une grille de calcul enveloppant tout
le domaine à étudier en espace et en temps. La nature de la grille de calcul dépend de la
nature de la méthode numérique utilisée. Actuellement on a le choix entre trois méthodes
numérique différent : La méthode des éléments finis, la méthode des différences finis et la
méthode des volumes finis
Développée à l`origine pour le calcul des structures où elle se montre très puissante dans
le traitement des géométries complexes. Elle a par la suite trouvée en la mécanique des fluides
un domaine d’application privilégiée. Cette méthode est bien adaptée à une discrétisation à
l’aide de maillages non structurés.
C’est le résultat des travaux de plusieurs mathématiciens du l8éme siècle (Euler, Taylor,
Leibniz..). La méthode des différences finies consiste à remplacer les dérivées partielles aux
points du maillage par des approximations selon le développement de Taylor.
49
4.2.3 Méthode des volumes finis :
La méthode des volumes finis consiste à intégrer sur des volumes élémentaires les
équations écrites sous forme intégrale. C’est une méthode particulièrement bien adaptée à la
discrétisation spatiale des lois de conservation, contrairement aux éléments finis, et est ainsi
très utilisée en mécanique des fluides.
Sa mise en œuvre est simple si les volumes élémentaires ou «volumes de contrôle>> sont
des rectangles en 2D ou des parallélépipèdes en 3D. Cependant, la méthode des volumes finis
permet d`utiliser des volumes de forme quelconque et donc de traiter des géométries
complexes, contrairement aux différences finies.
De nombreux codes de simulation numérique en mécanique des fluides reposent sur cette
méthode, on cite par exemple Fluent, CFX, Fine Turbo, ....etc.
Dans ce mémoire on a opté pour la méthode des volumes finis pour résoudre
numériquement sur des maillage structurés des problème de la mécanique des fluides
formalisée par des équations de conversation de masse, de quantité de mouvement et
d’énergie.
4.3 Simulation :
ANSYS CFX est un code CFD (Computational Fluid Dynamics) à usage général.
ANSYS CFX fait partie du portefeuille de logiciels ANSYS depuis 2003 (anciennement
détenu par AEA Technology). En tant que code CFD à usage général, ANSYS CFX fournit
une grande variété de modèles physiques pour les écoulements turbulents, l'acoustique, la
modélisation des écoulements multiphasiques eulériens et lagrangiens, le rayonnement, la
combustion et les réactions chimiques, le transfert de chaleur et de masse, y compris le
CHT (transfert de chaleur conjugué dans les domaines solides). ANSYS CFX est
50
particulièrement puissant grâce à son langage de commande et d'expression CEL/CCL
facile à utiliser, qui permet l'extension ou la modification des modèles physiques mis en
œuvre sans avoir besoin de programmation. Grâce au langage CEL et aux variables
supplémentaires définies par l'utilisateur, de nombreux modèles physiques peuvent être mis
en œuvre en incorporant simplement les formules, les expressions algébriques et même les
équations de transport requises dans la configuration d'ANSYS CFX sans avoir besoin de
routines User-FORTRAN.
La facilité d’utilisation.
La bonne précision dans les résultats.
La variante des écoulements.
Pour étudier le refroidissement des aubes de turbine à gaz, nous devons simuler la
méthode en l'utilisation de quelques logiciels assistés par ordinateur. Dans cette méthode,
nous suivons une liste d'étapes pour compléter l'analyse. Dans notre projet, il est nécessaire
de comparer la différence de température entre l’aube par vitesse d’entré l’air froid
défirent.
La première étape consiste à passer par le module ANSYS Géométrie 20.0 pour créer et
modifier la géométrie ensuit le module Maillage 20.0 pour le maillage du domaine de
calcul et la définition des sélections nommées de toutes les bordures. Deux options sont
offertes à l’utilisation lui permettant de travailler soit avec un maillage structuré ou non
structuré. Le fichier du maillage sera exporté vers le premier module de l’ANSYS CFX
20.0 dédié à la tache du Pré-processing. Cette étape permet à l’utilisateur d’imposer les
conditions aux limites. Les conditions initiales et les paramètres de calcul. Plusieurs
scénarios son envisageable et permettent le choix entre différents variables de schémas de
convection et de modèles de turbulence.
L’étape finale est effectuée dans le troisième module qui est le Post-processing qui
présente plusieurs facilités d’utilisation et un large éventail d’outil de calcul. Il permet de
tracer les Iso- Contours, les lignes de courant et les vecteurs ainsi que le calcul de n’importe
quel paramètre d’hydro thermo dynamique.
51
Figure IIII-1:Organigramme du code de calcul ANSYS.
La procédure numérique de cette étude utilise la méthode des volumes finis avec des
volumes de contrôles, Les calcules sont effectués à l’aide du logiciel de simulations
numériques de mécanique des fluides ANSYS CFX 20.0.
Afin de mieux comprendre l’étude aérothermique pour notre étude (avec une vitesse
d’entrée de l’air froid 90m/s et température d’entrée de l’air froid 25 °C). On a obtenir les
résultats de calculs exécutés. Nous sommes intéresses aussi a l'influence du la vitesse d’entré
d’air froid pour lequel on a teste les valeurs (50, 70, 90, 110, 130,150) m/s et l’influence de la
température de l’air de refroidissement sur la température moyenne, flux de chaleur moyen et
l’efficacité du refroidissement de l’aube pour lequel on a teste les valeurs (15, 25, 35, 50, 80,
100,130) C°.
Aube
Volume 0,00011511 m³
Domaine air chaud
Air 0,022094 m²
Volume 7,9916e-06 m³
Domaine air froid
Air 0,0056769 m²
Le code de calcul CFX dans sa version 20.0 traites plusieurs types se maillages
structurés, non-structurés ou hybrides.
53
Un maillage structuré est généralement composé des mailles quadrilatérales en deux
dimensions (maillage surfacique) et hexaédriques en trois dimensions (maillage volumique)
tandis qu’un maillage non-structuré va être composé des mailles quadrilatérales ou
triangulaires en 2D et hexaédriques ou tétraédriques en 3D.
Dans un maillage hybride les mailles proches des parois sont des quadrilatères en 2D et
des hexaèdres en 3D et les mailles du reste du domaine sont des triangles en 2D et des
tétraèdres en 3D. En proche paroi, il est nécessaire d’avoir des mailles les plus petites
possibles pour bien modéliser les écoulements à cet endroit, cette particularité est d’autant
plus importante en régime turbulent, on l’appelle (l’inflation). En 3D, les mailles qui font les
liaisons entre les hexaèdres et les tétraèdres sont des prismes ou des pyramides.
54
La taille totale de la grille est de 238013 nœuds et de 286725 éléments.
En plus d’un maillage adéquat, les conditions aux limites sont très importantes pour
obtenir une solution précise avec une convergence rapide.
Il faut donner au logiciel ANSYS CFX-Pré des conditions initiales qui représentent l’état
de base de modèle à l’instant où on commence la simulation. Ils sont définit comme suit :
- La nature de fluide est un gaz parfait.
- Le régime subsonique
- Le modèle de turbulence utilisé est le modèle (k-ꞷ) standard.
Il reste à déterminer les conditions aux limites dans chaque surface du domaine de calcul
pour toutes les simulations, les conditions aux limites sont les suivantes :
Domain aube :
- Matière de l’aube est l’aluminium (on a choisi cette matière a cause de sa conductivité
thermique très élevé).
55
- Conductivité thermique = 237 W·m-1·K-1
650 °C
(50, 70,
90, 110, Sortie d’air
130,150) m/s chaud
(15, 25,
35, 50,
80, 100,130) °C
56
4.9 Convergences des résultats :
Il exécute le en utilisant ces entrées prédéfinies avec des itérations spécifiques. Lors de
l'exécution du programme de solveur, on a observé des graphiques colorés qui indiquent la
résolution du programme jusqu'à la limite de convergence.
Les graphes des résidus pour ce calcul sont présentés par les figures (IIII-5), Comme nous
les constatons la convergence est atteinte après environ 100 itérations avec tout les résidus
sont inferieurs à 10-06.
Cette partie est consacrée à la simulation numérique sous code CFX du refroidissement des
aubes d’une turbine à gaz haut pression. L’aube contient, dans sa partie centrale un canal de
refroidissement qui permet de réduire la température moyenne de l'aube ainsi que les
gradients thermiques de manière à augmenter la durée de vie de l'aube.
57
Dans cette partie nous proposons de présenter les résultats d'une étude aérothermique pour
notre étude (avec une vitesse d’entrée de l’air froid 90m/s et température d’entrée de l’air
froid 25 °C) et nous avons étudié l’influence de la vitesse d’air du refroidissement sur la
température moyenne, le flux de chaleur moyen de l’aube et l’efficacité de refroidissement
j’ai pris la température de l’air froid à 25 C° et j’ai changé la vitesse (50, 70, 90, 110,
130,150) [m/s].
Après la réalisation de la géométrie et son maillage et par suite utilisé les conditions
initiales et limites de notre géométrie on a pu obtenir les résultats de calculs exécutes.
Donne cette partie en va présenter le champ de vitesse et le champ thermique sur toute la
géométrie avec une vitesse d’entrée de l’air froid 90m/s et température d’entrée de l’air froid
25 °C.
Sur la figure (IIII-9) on note une vitesse uniforme au domaine d’air froid égale à la valeur
imposée comme condition à la limite (90 m/s). Une accélération du fluide est observée de part
et d’autre du profil.
En remarque une accélération du fluide a l’intérieur de bord d’attaque, cela peut vu par la
région rouge prés de l’entrée du canal, cette augmentation de la vitesse est attribuée à la
59
réduction de la section de canal et elle est requise par la conservation de masse car la même
quantité d’air est d’déplace à travers plus petit section de canal.
Dans ce qui suit, on présente le champ de température dans le domaine de fluide chaud. La
figure IIII-10 représente le contour de température. L’observation de ce contour montre que le
bord d’attaque est soumis à une grande température qui est de l’ordre de 918K, elle diminue
progressivement jusqu’a avoir 869K au bord de fuite. Cette chute de température est due à
l’injection du fluide froid.
Domain aube :
Sur la figure (IIII-12) on note une température uniforme au domaine d’air froid égale presque
à la valeur imposée comme condition à la limite (25 °C).
IIII.1
61
Tc : La température de gaz chaud ;
Tm : La température moyenne de la paroi à refroidir;
Tf : La température de gaz froid.
Figure IIII-13: Température moyenne de l'aube par rapport à la vitesse de l'air froid.
62
Figure IIII-14: Flux de chaleur moyen de l'aube par rapport à la vitesse de l'air froid.
Figure IIII-15: Efficacité de refroidissement du l'aube par rapport à la vitesse de l'air froid.
63
Pour étudie et comparer l’efficacité du processus de refroidissement on définie un
paramètre et appelée efficacité de refroidissement. Sur la figure (IIII-15) on présent la
variation de l’efficacité de refroidissement en fonction de la vitesse d’air froid qui montre
que l’efficacité de refroidissement augmente avec l’augmentation de la vitesse de l’air
froid. Alors pour un refroidissement idéal, il faut augmenter la vitesse d’air de
refroidissement.
65
- D’âpres nos résultats, nous avons remarqué que le flux de chaleur moyen de l’aube
augmente à chaque fois que nous augmentons la température de l’air froid.
4.11 Conclusion:
66
Conclusion générale
L’objectif de notre travail était l’étude numérique de refroidissement des aubes d’une
turbine à gaz haut pression.
Dans ce mémoire nous avons cités plusieurs techniques de refroidissement des aubes de la
turbine à gaz. Parmi ces procédés, nous avons choisis la méthode de refroidissement par
convection forcée, qui s’applique sur une aube avec un canal de refroidissement. Cette
analyse a été effectuée à l’aide de logiciel commerciale ANSYS CFX, avec un modèle de
turbulence k-ε, plusieurs vitesses et plusieurs température d’entrée de l’air froid. Des graphes
de réparation de la température et la vitesse dans la partie aube, domaine air froid et domaine
air chaud et des tableaux des résultats ont été évalués et analysés.
J’ai conclu d’après notre étude que pour réalisé un bon refroidissement on doit diminuer la
température et augmenté la vitesse de l’écoulement d’air froid mais nous n’avons pas arrivé
au refroidissement prévu. Face à cette limitation il faut trouver des autres techniques plus
efficaces en augmentant les échanges convectifs entre fluide et la paroi d’aube en utilisant des
perturbateurs d’une part, et d’envisager le mode de convection externe en utilisant la
technique du film protecteur ; d’autre part.
Ce travail, il nous a été donné l’occasion d’approfondir nos connaissances dans le domaine
de turbine à gaz et d'acquérir quelques nouvelles notions fondamentales sur la turbulence et
d'utilisation des logiciels de simulation (ANSYS CFX).
A l’absence des données expérimentales, nous ne pouvons pas interpréter exactement ces
résultats. Les cas testés sont relativement simple et beaucoup de paramètre n’ont pas été pris
en compte. Nous suggérons d’encourager la poursuite des travaux qui s’intéressant de faire
des recherches sur le refroidissement des turbine à gaz.
rp : rapport de pression
m : masse
k : conductivité thermique
Nu : nombre de nusselt
P : pression
V : volume
Pr : nombre de prandtl
Re : nombre de reynolds
Q : flux de chaleur
T : température
S : surface
W : travail
: efficacité de refroidissement
: rendement
: coefficient adiabatique
: masse volumique
v : viscosité cinématique
: viscosité dynamique
[4] Harasgama, S. P. Aerothermal Aspects of Gas Turbine Flows. Heat Transfer and
Cooling in Gas Turbines.
[5] THIBAULT, Etude du refroidissement par impact de jets à travers une paroi mince
et avec un écoulement cisaillant amont : application aux aubes de turbine. Daniel, thèse
de docteur de l'école nationale supérieur de mécanique et d'aérotechnique de Poitiers.
[7] Schmidt, D. L., & Bogard, D. G. (1995). Pressure gradient effects on film cooling. In
ASME, International Gas Turbine and Aeroengine Congress & Exposition, Houston,
TX.
[8] Taylor & Francis, ’’ Gas turbine heat transfer and cooling technology’’, 2en ed , 2013
[9] MATTHIEU Fénot, Etude du refroidissement par impact de jets : application aux
aubes de turbines.
[11] BUNKER R.S. Gas Turbine Heat Transfer: Ten Remaining Hot Gas Path
Challenges. Journal of Turbomachinery. ASME, Avril 2007, Vol. 129, pp. 193-201.
[12] Azzi, A. (2001). Investigation numérique du refroidissement par film appliqué aux
aubes des turbines à gaz (Doctoral dissertation, Thèse de doctorat USTO Oran).
[13] K.C. Civinskas, G.J. Van Fossen, P.W. Giel, D.R. Thurman. Blade Heat transfer
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[14] LUO J. & al. Conjugate Heat Transfer Analysis of a Cooled Turbine Vane Using
the V2F Turbulence Model. Journal of Turbomachinery. ASME, Octobre 2007, Vol.
129, pp.773-781.
[15] Rigby et Lepicovsky. Conjugué code de transfert de chaleur pour les applications de
turbomachines.
69
[16] HARIZI A. et al. Simulation 3D de l’écoulement et de l’échange de chaleur dans un
canal de refroidissement. Revue des Energies Renouvelables CISM’08 Oum El Bouaghi.
2008, 164, pp. 153-164.
[17] Takahashi et al. Analyse de transfert de chaleur dans une aube de turbine refroidie
par des canaux lisses ronds.
[18] WANG Z. & al. BEM/FDM Conjugate Heat Transfer Analysis of a Two-
dimensional Air-cooled Turbine Blade Boundary Layer. Journal of Thermal Science.
March 2008, Vol. 17, pp. 199-206.
70
Annexe : Circuit de refroidissement
L’amélioration des performances et des rendements des turbines à gaz et les turboréacteurs
passe par l'augmentation de la température des gaz dans la chambre de combustion. Il est donc
nécessaire de refroidir les pièces sollicitées thermiquement, telles que :
Chaque type de turboréacteur est différent, mais le principe général pour le refroidissement
reste le même sur le dessin ci-dessous :
71