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COMMANDEMENT GENDARMERIE GENDARMERIE -°- NATIONALE

T E R R I T O R IA L E -------------
QUATRIEME LEGION PROCEDURE D’ENQUETE PRELIMINAIRE
PROCES-VERBAL DE SYNTHESE
BRIGADE DE SEGUELA

NATURE DE L’INFRACTION ______L’An Deux mille dix neuf le onze Octobre ______
- Blessures volontaires par ______ Nous YAO ALAIN GANDOH, Adjudant-chef,
brulure thermique Officier de Police Judiciaire, Commandant la Brigade de
(ITT 45 jours ) Gendarmerie Territoriale de SEGUELA. ______________
______ Vu les articles 27 à 31 et 60 à 71 du Code de
VICTIME Procédure Pénale, _________________________
______ Rapportons les opérations suivantes que nous
DOSSO DJENEBA avons effectuées, agissant en uniforme et
conformément aux ordres de nos chefs. _______________
PERSONNE SOUPCONNEE
PREAMBULE
SANOGO MAIMOUNA dite
Mahi
______ Le Huit 0ctobre deux mille dix neuf à dix heures,
de service au bureau de la Brigade, nous recevons la
PIECE N ° 733 /1 visite de sieur DOSSO VANLY, menuisier, domicilié à
SEGUELA S/P dudit, qui manifeste le désire de
dénoncer les faits suivants
Notre visiteur explique que le lundi 07/10/2019 à
dix heures, suite une altercation dans la cuisine, dame
Dosso Djéneba et son enfant de deux ans ont été
ébouillantés par dame Sanogo maïmouna dite mahi.
Pour étayer ses propos, il nous remet un certificat
médical d’une incapacité temporaire de travail de
quarante cinq jours (ITT 45 jours) délivré le 09/10/2019
par le Docteur GAGON SEU SYLVAIN, Médecin au
service de chirurgie au Centre Hospitalier Régional de
SEGUELA :.
______ Au vu de ce document, nous informons des faits
Monsieur le Substitut Résident, près la Section
deTribunal de SEGUELA, qui nous prescrit de procéder à
tous les actes nécessaires à la manifestation de la vérité
et de déférer le mis en causeà son parquet._____-
_______ Nous rendons compte à notre Commandant de
Compagnie qui nous ordonne de nous conformer aux
instructions du Magistrat. ____
(Deuxième feuillet de la pièce n° 733/1)

EXPOSE DES FAITS

______Madame Dosso Djénéba et dame Sanogo Maïmouna dite Mahi sont fiancées
respectivement aux sieurs Bamba Mamadou et Sangaré Magadje qui vivent dans une
cour commune à Séguéla. Ainsi, elles partagent les mêmes tâches quotidiennes à leurs
confiées par leurs concubins. Mais, elles n’arrivent pas à s’entendre sur certains
détails. Suite aux disputes stériles et interminables, les deux frères ont décidé que
leurs concubines fassent la cuisine à tour de rôle.
Dame Sanogo Maïmouna dite Mahi revenue du marché le Lundi 07 Octobre 2019
et ayant constaté le désordre qui règne dans la cuisine, s’est mise à proférer des
injures .Non contente, Dame Dosso Djéneba s’introduit dans la cuisine et tente de
décharger la marmite d’eau bouillante que dame Sanogo Maïmouna dite Mahi a déposé
sur le feu. C’est au cours de cette altercation que dame Sanogo Maïmouna dite Mahi a
ébouillanté dame Dosso Djéneba.

ENQUET E

______A l’effet de faire la lumière sur cette affaire, nous invitons par voie de
convocation à notre bureau les nommés Dosso Vanly, Bamba Mamadou ; Sangare
Magadjé et Sanogo Maïmouna dite Mahi. Interrogés sur les faits dénoncés, ils nous
expliquent ce qui suit :
Monsieur DOSSO Vanly, père de dame Dosso Djéneba explique que suite à une
vive altercation, dame Sanogo Maïmouna dite Mahi a arrosé sa fille et son enfant de
deux ans avec de l’eau chaude. Il fait remarquer qu’ils ont été évacués au CHR de
Séguéla. il indique qu’à l’issu, de la prise en charge un certificat médical d’une
incapacité temporaire de travail de quarante cinq jours (ITT 45 jours) lui a été remis.
Cet état de fait est confirmé par monsieur Bamba Mamadou, chef de famille, qui
soutient que ces deux dames se disputaient très souvent et qu’il tente tous les jours de
les réconcilier. Il souhaiterait un règlement amiable de cette affaire compte tenue des
liens familiaux qui les unis (Pièce n° 733/2) ______
Interpelée sur les faits à lui reprochés, dame Sanogo Maïmouna dite Mahi les
nie en bloc en, soutenant que c’est lors de la lutte que l’eau a jailli sur Dosso Djéneba ..
Au regard de tout ce qui précède, la cruauté et la diversion qui transparaissent
dans le comportement de dame Sanogo Maïmouna dite Mahi sont à décrier. Apres avoir
volontairement ébouillanté dame Dosso Djénéba, elle s’obstine à faire croire qu’elle est
une victime.
Pour dresser procès verbal, nous avons procédé aux auditions suivantes :
DOSSO DJENEBA, 27 ans, ménagère, domiciliée à Séguéla au quartier Batesty de
nationalité Ivoirienne déclare avoir été victime de blessures (brulures) à l’eau chaude
par Sanogo MAIMOUNA dite Mahi. Elle porte plainte contre celle –ci afin que justice soit
faite. (Pièce n° 733/3) __________________________________________________

BAMBA MAMADOU : 34 ans, commerçant domicilié à Séguéla au quartier Batesty de


nationalité Ivoirienne déclare être le chef de famille. Il souhaiterait un règlement à
l’amiable de cette affaire car dame Dosso djéneba la victime est sa concubine et en
plus Sanogo MAIMOUNA dite Mahi est la concubine de son frère. (Pièce n°
733/4)___________________________________________________________
__________________________(Troisième feuillet de la pièce n° 733/1) ___________________

SANGARE MAGADJE : 26 ans, commerçant domicilié à Séguéla au quartier Batesty


de nationalité Ivoirienne déclare que les deux dames se disputent fréquemment. Eu
égard à ce qui vient de se passer, de nouvelles dispositions seraient prises. Il opte pour
les soins des deux dames.. (Pièce n° 733/5) _________________

SANOGO MAÎMOUNA DITE MAHI : 20 ans, commerçante domiciliée à Séguéla au


quartier Batesty de nationalité Ivoirienne. Elle ne reconnaît pas avoir renversé de l’eau
chaude sur dame Dosso Djéneba. C’est en se défendant que la marmite est tombée et
l’eau a jailli sur les deux (Pièce n° 733/6_________________________

MENTIONS

______ Le certificat médical d’une Incapacité Temporaire de Travail de (45) jours, établi
au nom de DOSSO DJENEBA par le Docteur GAGON SEU SYLVAIN, Médecin au
service chirurgie au Centre Hospitalier Régionale de SEGUELA est joint à la présente
procédure.

CLOTURE

De l’enquête effectuée, il ressort qu’à l’encontre de la nommée Sanogo


MAIMOUNA dite Mahi, ont été réunis des indices graves et concordants de nature à
motiver son inculpation pour blessures volontaires par brulure thermique, délit prévu
par l’article 381 aliéna 3 du Code Pénal._____
Nous ordonnons en conséquence, que dame Sanogo Maïmouna dite Mahi soit
mise en route le Lundi 14 Octobre 2019 à 08 heures pour être conduite devant
monsieur le Substitut Résident près la Section de Tribunal de Séguéla
Nous faisons parvenir directement à ce Magistrat la procédure ainsi constituée
en double exemplaire telle que le détail en figure au bordereau d’envoi.

Fait et clos à SEGUELA, le 11 Octobre 2019

L’OFFICIER DE POLICE JUDICIAIRE


GENDARMERIE -°- NATIONALE
QUATRIEME LEGION -------------
COMPAGNIE SEGUELA PROCEDURE D’ENQUETE PRELIMINAIRE
PROCES-VERBAL D’AUDITION DE TEMOIN
BRIGADE SEGUELA

______L’An Deux mille Dix neuf, le Onze Octobre, _______


______ Nous, GUIRO BAIBO Maréchal-Des-Logis Chef, en
AUDITION DE :
service à la Brigade de Gendarmerie Territoriale de
Séguéla, Officier de Police Judiciaire, agissant en cette
NOM : DOSSO
qualité conformément aux articles 27 à 31 et 60 à 71 du
Code de Procédure Pénale, ______________________
PRENOMS : VANLY
______-(/u l’enquête ouverte sur la plainte de Madame
Dosso Djénéba contre dame Sanogo Maïmouna dite Mahi
pour blessures volontaires par brulures thermiques
______ Nous trouvant au bureau de la Brigade, faisons
PIÈCE N° 733/2 comparaître devant nous, la personne ci-après nommée
qui, entendue aussitôt et séparément nous déclare à 10
heures 15 minutes. ____________________________________
______ Je me nomme Dosso Vanly , né le 12/02/1957 à
SEGUELA fils des feus Dosso Koumomassou et Dosso
Soulouman, Mécanicien domicilié à Séguéla Cel néant,
marié selon la Coutume et père de 05 enfants, illettré,
non recensé militaire, de nationalité ivoirienne. _______
______ Je ne suis ni parent, ni allié, ni employeur de la
mise en cause. Je suis le père de la victime.____________
______Conformément aux dispositios de l’article 90 du
code de procédure pénale, nous l’avisons de son droit de
se faire assister par un conseil. ( Avocat, parent ou ami) Il
nous fait la réponse suivante. « Je reconnais avoir été
avisé par vos soins, de mon droit de me faire assister. Je
ne désire pas me faire assister. »________
_______ Le lundi 07 octobre 2019 aux environs de 10
heures, j ai reçu un appel de ma fille, faisant état de ce
qu’elle se trouverait à centre hospitalier régional de
Séguéla.
Rapidement je me suis rendu au CHR, trouvant
ma fille sans assistance de la part de son mari.et de
Sanogo MaÏmouna dite Mahi, Donc je suis venu porter
plainte pour que justice soit rendue. Je réclame
dommages et intérêts pour tout le préjudice subi.
_____ Le 10/10/2019 à 10 heures 54 minutes___________
_____ Lecture faite par moi de la déclaration ci-dessus, j’y
persiste et n’ai rien à y changer, à y ajouter ou à y
retrancher.____________________________________________
LA PERSONNE ENTENDUE L’OPJ
(A signé au carnet de déclarations)
QUATRIEME LEGION GENDARMERIE -°- NATIONALE
COMPAGNIE SEGUELA -------------
PROCEDURE D’ENUETE PRELIMINAIRE
BRIGADE SEGUELA PROCES-VERBAL D’AUDITION DE TEMOIN

______L’An Deux mille Dix- neuf, le Onze Octobre, _______


______ Nous, GUIRO BAIBO Maréchal-Des-Logis Chef, en
AUDITION DE : service à la Brigade de Gendarmerie Territoriale de
Séguéla, Officier de Police Judiciaire, agissant en cette
NOM : DOSSO qualité conformément aux articles 27 à 31 et 60 à 71 du
Code de Procédure Pénale, ______________________
PRENOMS : DJENEBA ______-(/u l’enquête ouverte sur la plainte de Madame
Dosso Djénéba contre dame Sanogo Maïmouna dite Mahi
pour blessures volontaires par brulures thermiques
------Nous trouvant au bureau de la brigade faisons
comparaître devant nous la personne ci-après nommée
PIÈCE N° 733/3
qui, entendue aussitôt et séparément nous déclare à 10
heures __________________________________
______ Je me nomme DOSSO DJENEBA, née
Le15/02/1992 à SEGUELA fille de DOSSO SINALY et de
TRAORE SATOU, je suis commerçante et domiciliée à
SEGUELA, je suis célibataire Mère de 02 enfants,
illettrée, jamais condamnée, de nationalité ivoirienne. __
______ Je ne suis ni parent, ni alliée, ni employeur de la
mis en cause. ________________________________
______ Je reconnais avoir été avisée par vos soins
conformément à l’article 90 du Code de Procédure Pénale,
de mon droit de me faire assister d’un avocat ou d’un
parent. Je ne désire pas me faire assister. ___________
______Je vis dans une cour commune avec la nommée,
Sanogo maïmouna dite Mahi , la femme du frère de mon
mari et nous partageons la même cuisine. Comme nous
ne nous entendons pas, nos maris ont décide de partager
les jours de cuisine. Ainsi la seule qui a droit au local est
celle qui doit faire la cuisine du jour .Une semaine avant
nous avons eu à faire une discussion qui s’est soldée par
un règlement à l’amiable en présence de nos deux maris.
Le lundi 07 octobre 2019 à mon retour du marché, je l’ai
trouvé dans la cuisine entrain de la salir alors que je l ai
nettoyée avant d’aller faire les courses. Ainsi je lui ai
demandé des comptes, elle s’est énervée a couru
chercher d’eau brûlante et la versée sur moi et mon fils
de deux ans.
Je souligne que je suis porteuse d’une grossesse
de 4 mois. Je jure que son acte est prémédité car ce n’est
pas la première fois qu’elle a eu cette réaction. Une fois
elle m’a arraché le bout de mon sien.
QUESTION : avez-vous un problème particulier ? _____
REPONSE : NON ? Je n ai pas de problèmes avec cette
dernière.
LA PERSONNE ENTENDUE L’OPJ
(A signé au carnet de déclarations)
__________________________(Troisième feuillet de la pièce n° 733/3) ___________________

QUESTION : existe-t-il un rapport entre vous et le mari de Sanogo MAIMOUNA ? _____


REPONSE : NON, il n’existe aucun rapport entre nous.
QUESTION : Portez vous plainte ?
REPONSE oui je porte plainte pour que justice sois rendue _____________________
_______ Le 11/10/2019 à 10 heures 27 minutes. ____________________________________
_______ Lecture faite à moi de la déclaration ci-dessus, j’y persiste et n’ai rien à y
changer, à y ajouter ou à y retrancher.

LA PERSONNE ENTENDUE L’OPJ

(A signé au carnet de déclarations)


G E N D A R M E R I E - °- N A T I O N A L E
QUATRIEME LEGION PROCEDURE D’ENQUETE PRELIMINAIRE
-------------
COMPAGNIE SEGUELA PROCES-VERBAL D’AUDITION
PROCEDURE DE TEMOIN
DE FLAGRANT DELIT
BRIGADE SEGUELA PROCES-VERBAL D’AUDITION DE TEMOIN

------L’an deux mille dix-sept, le onze Octobre---------------------


Nous, N’GUESSAN MAX –Adjudant- Chef, en service à la
Brigade de Gendarmerie Territoriale de Séguéla, Officier
_/-) U D I T I O N DE: de Police Judiciaire, agissant en cette qualité
conformément aux articles 27 à 31 et 60 à 71 du Code de
Procédure Pénale, ______________________
NOM : BAMBA
______-(/u l’enquête ouverte sur la plainte de Madame
PRENOM : MAMADOU Dosso Djénéba contre dame Sanogo Maïmouna dite Mahi
pour blessures volontaires par brulures thermiques
------Nous trouvant au bureau de la brigade faisons
comparaître devant nous la personne ci-après nommée qui,
entendue aussitôt et séparément nous déclare à 09
PIECE N ° 733 /4 heures --------------------
------Je me nomme BAMBA MAMADOU, né le 02/08/1985
à Manabri/Kani, je suis Commerçant, domicilié à Séguéla
et suis de nationalité Ivoirienne.
---------------------------------------------Je ne suis le concubin de la
VICTIME.
------Conformément à l’article 90 du Code de Procédure
Pénale, nous l’avisons de son droit de se faire assister
d’un conseil (Avocat, Parent ou Ami). il nous fait la
réponse suivante : « je reconnais avoir été avisé par vos
soins de mon droit de me faire assister d’un conseil. Je
désire donner librement ma déposition.
------J’étais à mon lieu de service ; lorsque l’on est venu me
dire que ma concubine et celle de mon petit frère se
battaient. J’ai donc enfourché ma motocyclette pour m’y
rendre. En cours de route ; j’ai croisé un autre petit frère
qui portait mon fils de deux ans répondant au nom de
Bamba Sékou brulé à l’eau chaude. Je me suis saisi de lui
et ramener mon petit frère aller chercher ma concubine
aussi brulée à l’eau chaude. C’est dans ces conditions
que nous nous sommes transportés au CHR de Séguéla.
Nous avons reçu les premiers soins à sorti d’une
incapacité temporaire de travail (ITT 45 jours) au nom de
DOSSO DJENEBA ma concubine.
Question : Désirez-vous porter plainte?
-----------------------------
Réponse : Non ; la mise en cause est la concubine de l’un
de mes petit frère ; en plus le garçonnet Bamba Sékou est
mon fils et Dosso Djenéba ma concubine. En un mot il
s’agit de ma famille et c’est moi leur responsable. Par
conséquent je souhaiterais un arrangement à l’amiable.-
Question : Qu’avez-vous à
ajouter?------------------------------------
Réponse : c’est toute ma
déclaration.---------------------------------
-----Le 11/10/2019 à 09 heures 20 minutes. --------------------
------Lecture faite à moi, de la déclaration ci-dessus, j’y
persiste et n’a rien à y changer, à y ajouter, ou à y
retrancher. --------------
La Personne entendue L’OP J
(A signé au carnet de déclarations)

QUATRIEME LEGION PROCEDURE D’ENQUETE PRELIMINAIRE


COMPAGNIE SEGUELA PROCES-VERBAL D’AUDITION DE TEMOIN
BRIGADE SEGUELA
------L’an deux mille dix-sept, le onze Octobre---------------------
Nous, N’GUESSAN MAX –Adjudant- Chef, en service à la
Brigade de Gendarmerie Territoriale de Séguéla, Officier
de Police Judiciaire, agissant en cette qualité
conformément aux articles 27 à 31 et 60 à 71 du Code de
_/-) U D I T I O N DE: Procédure Pénale, ______________________
______-(/u l’enquête ouverte sur la plainte de Madame
Dosso Djénéba contre dame Sanogo Maïmouna dite Mahi
NOM : SANGARE pour blessures volontaires par brulures thermiques
PRENOM : MAGADJE ------Nous trouvant au bureau de la brigade faisons
comparaître devant nous la personne ci-après nommée qui,
entendue aussitôt et séparément nous déclare à 09
heures 40 minutes -
PIECE N ° 733 /5 ------Je me nomme SANGARE MAGADJE, né le 23/12/1993
à Manabri/Kani, je suis Commerçant, domicilié à Séguéla
et suis de nationalité Ivoirienne.
---------------------------------------------Je ne suis le concubin de la
MISE EN CAUSE. -------------
------Conformément à l’article 90 du Code de Procédure
Pénale, nous l’avisons de son droit de se faire assister
d’un conseil (Avocat, Parent ou Ami). Il nous fait la
réponse suivante : « je reconnais avoir été avisé par vos
soins de mon droit de me faire assister d’un conseil. Je
désire donner librement ma déposition-
------J’étais au magasin lorsque les faits se sont déroulés.
Je n’étais pas présent. Cependant je peux vous dire ce que
ma concubine m’a rapporté. Elles se disputaient deux
foyers de feus et elles tenaient une marmite d’eau chaude.
Cette marmite a glissé entre leurs mains et s’est déposée
violemment au sol. C’est ainsi que l’eau chaude a jailli sur
chacune d’elles ainsi que l’enfant qui était à coté.
Question : Est-ce que ces deux femmes vivent en parfaite
harmonie à la maison?--------------------------------------------
Réponse : Non ; il existe des querelles entre elles.
Question : Pouvez vous nous confirmer que ce qui vient de
se produire est la résultante des différentes querelles?-------
Réponse : C’est possible mais je ne peux pas vous le
confirmer
Question : Quelles sont les nouvelles dispositions que
vous préconisez après ces
blessures?---------------------------------------
Réponse : Nous allons les soigner et les recaser
différemment.
Question : Qu’avez-vous à
ajouter?------------------------------------
Réponse : je sollicite un arrangement à l’amiable/ C’est
toute ma déclaration.
-----Le 11/10/2019 à 10 heures. ---------------------------------------
------Lecture et traduction faite à moi, de la déclaration ci-
dessus, j’y persiste et n’a rien à y changer, à y ajouter, ou
à y retrancher. ---------------------------------
La Personne entendue L’OP J
(A signé au carnet de déclarations)

QUATRIEME LEGION GENDARMERIE -°- NATIONALE


COMPAGNIE SEGUELA -------------
PROCEDURE D’ENQUETE PRELIMINAIRE
BRIGADE SEGUELA
PROCES-VERBAL D’AUDITION DE
PERSONNE GARDEE A VUE

______L’An Deux mille dix neuf, le Seize novembre


AUDITION DE :
Nous, YODE TAPE STEPHANE Maréchal-Des-Logis Chef,
NOM : TRAORE en service à la Brigade de Gendarmerie Territoriale de
Séguéla, Officier de Police Judiciaire, agissant en cette
PRENOMS : SEGBE qualité conformément aux articles 27 à 31 et 60 à 71 du
Code de Procédure Pénale, ______________________
______-(/u l’enquête ouverte sur la plainte des Sieurs
CISSE VAKANIGA et CISSE YOUSSOUF contre les
PIÈCE N° 826/4 nommés TRAORE SEGBE dit DËBË et TRAORE SEGBE
dit FROTO pour destruction de plants d’anacardier fait
de main d’homme.
______ Nous trouvant au bureau de notre Brigade, faisons
comparaître devant nous, la personne ci-après nommée
qui, entendues aussitôt et séparément nous déclare le
16/11/2019 à 14 heures _____________________________
______ Je me nomme TRAORE SEGBE, né le
01/01/1988 a Manssala, fils des feus Traoré Bokassa
et Manzeré Traoré, planteur domicilié au lieu de
naissance, Cel : 05-20-67-64, marié selon la coutume et
père de deux (02) enfants, illettré, non recensé militaire,
se dit jamais condamné, de nationalité ivoirienne.______
______ Je ne suis ni parent, ni allié, ni employé de la
victime.____________________________________________
______ « Conformément aux dispositions de l’article 90 du
code de procédure pénale, nous l’avisons de son droit de
se faire assister par un conseil (Avocat, Parent ou Ami) Il
nous fait la réponse suivante : Je reconnais avoir été
avisé par vos soins de droit de me faire assister, je ne
désire pas me faire assister. »____________
_______Mon défunt père de son vivant, nous a cédé sa
parcelle dont j’ignore la superficie compte tenu de la
grandeur. Depuis tout petit c’est sur cette parcelle que
nous travaillons.
_______Courant mois de Mai, j’ai constaté qu’une portion
de notre parcelle était mise en valeur par des Burkinabés
« mossi ». Interpelé à plusieurs reprise d’arrêter les
travaux, ces derniers m’ont fait savoir qu’ils ont payé la
parcelle avec les nommés Cissé Vakaniga et Cissé
Youssouf.
_______VU l’ampleur du problème, j’ai informé la
chefferie. Convoqués à plusieurs reprises, ceux-ci ne se
sont jamais présentés. Le chef canton voyant son
impuissant à résoudre cette affaire a informé le sous-
préfet qui a ordonné aux deux parties de ne plus
travailler sur la parcelle jusqu’a nouvel ordre.
LA PERSONNE ENTENDUE L’OPJ
(A signé au carnet de déclarations)

__________________________(Deuxième feuillet de la pièce n° 826/4) ___________________

J’ai été surpris de constater que ces derniers me brandissent une convocation de
la Gendarmerie.
QUESTION : Les nommés Cissé Vakaniga et Cissé Youssouf, vous accuse de
destruction de plant d’anacardier, qu’en dite vous ?
REPONSE : Je n’ai jamais détruis les plants d’anacardier, j’ai juste labouré entre
les plants pour faire des buttes d’igname.____________________
QUESTION : Le sous-préfet vous a interdit de travailler sur la parcelle, pourquoi
vous avez fait les buttes ?
REPONSE : Les buttes ont été fais bien avant la décision du sous-préfet.
QUESTION : Pourquoi vous ne vous êtes pas présenté après plusieurs
convocations émises par la gendarmerie ?
REPONSE : J’ai reçu une seule une convocation.
QUESTION : Avez-vous autre chose à ajouter ?
REPONSE : Non, c’est toute ma déclaration.
_____ Le 16/11/2019 à 14 heures 55 minutes____________
_____ Lecture faite à lui de la déclaration ci-dessus, il y persiste et n’a rien à y
changer, à y ajouter ou à y retrancher.____________________________________________

LA PERSONNE ENTENDUE L’OPJ


(A signé au carnet de déclarations)

Emargement de la mention Vu l’article 71 du Code de Procédure Pénale et en


Ci-contre raison des indices graves et concordants qui dans
La personne entendue l’état actuel existe à l’encontre de nommé Traoré
Sêgbê dit Dêbê de nature à motiver son arrestation
pour destruction des plants d’anacardier délit
prévu et réprimé par l’article 491 du Code Pénal,
nous Adjudant –Chef YAO ALAIN GANDOH ,
Officier de Police Judiciaire, Commandant de
Brigade estimons devoir retenir TRAORE SEGBE
au bureau de la Brigade.
_________________________
_____ Cette mesure de garde à vue prend effet à
le16/11/2019 à 13 heures. ____________
LA PERSONNE ENTENDUE L’O.P.J

______Nous procédons à une fouille corporelle de TRAORE SEGBE lequel n’est trouvé
porteur d’aucun objet dangereux ou susceptible de lui être retiré. ___
______ Reconnaissance
LA PERSONNE GARDEEde A ce
VUErésultat est donnée par l’intéressée qui signe avec nous. __
L’O.P.J

Emargement de la mention _______ Du 16/11/2019 à 13 heures au 18/11/2019 à 08


ci-contre heures, TRAORE SEGBE dit Dêbê bénéficie d’un temps de
La personne entendue repos, partie au bureau de la brigade, partie dans la
chambre de sûreté. ___________________________
Heure d’entrée, le 16/11/2019 à 13heures
Heure de sortie, le 17/11/2019 à 08 heures
L’O.P.J

__________________________(Troisième feuillet de la pièce n°826/4) ___________________

Sur notre demande et en raison des indices graves et concordants qui dans
l’état actuel de l’enquête existe à l’encontre Traoré Sêgbê dit Dêbê indice de nature à
motiver son inculpation de destruction de plants d’anacardier, délit prévu et réprimé par
l’article 491 du code pénal.
Monsieur le procureur de la république à Séguéla nous délivre ce jour
l’autorisation écrite ce jour de prolonger la garde à vue de cette personne d’un nouveau
délai de 48 heures à compter du 18/11/2019 à 13 heures.

LA PERSONNE ENTENDUE L’OPJ

______Suivant nos instructions monsieur Traoré Sêgbê dit


Emargement de la mention
Ci-contre Dêbê est mise en route le Mardi 19 Novembre 2019 pour
La personne entendue être conduite devant Monsieur le Substitut Résident près la
Section de Tribunal de Séguéla___________________________

L’OFFICIER DE POLICE JUDICIAIRE


ANNEXE 3

TABLEAU BRIGADE DE Séguéla


Procédure n° 733 du 1/10/2019
DES MESURES DE GARDE A VUE
PROCES-VERBAL DE SYNTHESE
DECIDEES AU COURS DE A N N E X E N° 3
L’ENQUETE

NOM DE
MOTIF GARDE DUREE GARDE LIEUX GARDE
PERSONNE REFERENCE
A VUE A VUE A VUE
GARDEE A VUE
TRAORE SEGBE
DIT DEGE

Du 11/10/2019
Bureau de la Article 71 du
à 10 h
Brigade CPP
au
PV N° 733
13/10/2019
DU
à 10 h
Necessités 11/10/2019
Durée :
d’enquête
48 h

DUREE :
48 h
Message de prolongation n 10.100/2 to du
13/10/2019°
Du 13/10/2019
à 10 h
au
14/10/2019
à 08 h
Durée :
22 h

TOTAL : 70 heures

L’O.P.J
PREMIERE L E G I O N
GENDARMERIE DEPARTEMENTALE ANNEXE 2
C
O
M
P
A
RENSEIGNEMENTS D’IDENTITE Brigade de GENDARMERIE DE
SEGUELA
Procédure N° 733 du 11/10/ 2019
SUR LA PERSONNE SOUPÇONNEE PROCES-VERBAL DE SYNTHESE
A N N E X E N°2

NOM : SANOGO Surnom :mahi

NOM de jeune fille :

PRENOMS : MAIMOUNA

Date et lieu de naissance : né le 1999 à Boundiali

Profession : ménagère

Domicile : SEGUELA

Filiation : fille de feu SANOGO ADAMA et de AGNI SOLANGE

Nationalité : IVOIRIENNE

Education : Par ses parents

Degré d’instruction : illettré

Situation militaire : Néant

Décorations : Néant

Pension : Néant

Condamnation : Néant

Adresse du dernier employeur : Néant

PIECCES JUSTIFICATIVES : Néant

L’O.P.J
R/D PAR MDL/C GUIRO VU PAR LE CB

BORDEREAU D’ENVOI AFFAIRE


QUATRIEME LEGION
CONSTITUANT AVEC LES PIECES DOSSO DJENEBA
COMPAGNIE SEGUELA
QU’IL ENUMERE, LA PROCEDURE
BRIGADE SEGUELA CONTRE
ENREGISTREE A L’UNITE SOUS
LE NUMERO CI-CONTRE SANOGO MAIMOUNA
P.V N° 733 du 11/10/2019 dite Mahi

ENQUETE

OBJET DE LA PROCEDURE X PRELIMINAIRE


FLAGRANT DELIT
BLESSURES VOLONTAIRES PAR BRULURE THERMIQUE COMMISSION
ROGATOIRE

AUTRE
 

NUMERO
DESIGNATION DES PIECES
D’ORDR
E
1°/ PROCES-VERBAL DE SYNTHESE ……………………………………………….(Pièce n° 733/1 )
2°/ PROCES-VERBAL D’AUDITION DE TEMOIN DE DOSSO VANLY …….……(Pièce n° 733/2)
3°/ PROCES-VERBAL D’AUDITION DE TEMOIN DE DOSSO DJENEBA ……….(Pièce n° 733/3)
4°/ PROCES-VERBAL D’AUDITION DE TEMOIN DE BAMBA MAMADOU ….…..(Pièce n° 733/4)
5°/ PROCES-VERBAL D’AUDITION DE TEMOIN DE SANGARE MAGADJE ….(Pièce n° 733/5)
6°/ PROCES-VERBAL D’AUDITION DE PERSONNE GARDEE A VUE DE SANOGO MAIMOUNA
DITE MAHI……………………………………………………..…………………….. (Pièce n° 733/6)

DESTINATAIRES :
Vu et transmis par :
-M. le Substitut Résident Près la Section de
2 Le chef d’Escadron,
Tribunal de SEGUELA
Commandant la
Compagnie de
-Chef Section Diffusion Fichier à ABIDJAN Gendarmerie Territoriale
à Séguéla
x 01
-A R C H I V E S Séguéla, le …. /….. /2019
MESSAGE

NUMERO : CLASS : NON PROTÉGÉ


ORIGINE : CDT BDE 10.100/2TO
SEGUELA DATE : 13/10/2019 URGENCE : URGENT
ACTION : - MONSIEUR LE
SUBSTITUT INFO : CDT Cie
RESIDENT PRES LA
SECTION DE
DESTINATAIRE
TRIBUNAL DE
SEGUELA

OBJET : DEMANDE PROLONGATION DE 48 HEURES DE GARDE A VUE

HONNEUR VOUS DEMANDER PROLONGATION DE 48 HEURES DE GARDE À VUE A


COMPTER DU 13/10/2019 AU 14/10/2019 A 08 HEURES AU PROFIT DE LA NOMMEE SANOGO
MAIMOUNA DITE MAHI POUR BLESSURES VOLONTAIRES PAR BRULURE THERMIQUE
SUIVANT P.V N°733 DU 11/10/2019.

STOP ET FIN

SIG :
OPÉRATEU
SIGNATURE : CONTACT  R:
DEP :
GDH 
40 49 11 01 A/C MAX
ARR :

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