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ISSN 0373-0425
REPUBLIQUE FRANÇAISE
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LOIS ET DECRETS
SOMMAIRE GÉNÉRAL
Sommaire analytique page suivante
AVIS ET COMMUNICATIONS
Avis aux importateurs et aux exportateurs 11690
Avis de concours et de vacance d'emplois 11697
Avis divers 11699
SOMMAIRE ANALYTIQUE
□ textes généraux
Premier ministre
Décret n° 89-654 du 11 septembre 1989 modifiant le décret n° 86-573 du 14 mars 1986 modifié
portant statut des gardes de la chasse et de la faune sauvage.................................................................. 11647
Décret n° 89-655 du 13 septembre 1989 relatif aux cérémonies publiques, préséances, honneurs
civils et militaires ............................................................................................................................................................ 11648
Arrêté du 17 août 1989 relatif à la capture de l’alouette des champs au moyen de matoles dans les
départements des Landes, de Lot-et-Garonne et de Tarn-et-Garonne .......................................................... 11653
□ budget
Arrêté du 11 septembre 1989 relatif à une régie d’avances .......................................................... 11655
Arrêté du 12 septembre 1989 portant annulation de crédits........................................................ 11655
Décret n° 89-660 du 11 septembre 1989 portant publication de l’accord sur les relations cinéma
tographiques entre la République française et le Royaume d’Espagne (ensemble une
annexe), signé le 25 mars 1988 ................................................................................................................................. 11667
Décret n° 89-661 du 11 septembre 1989 portant publication de l’accord sous forme d’échange de
lettres entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la Répu
blique fédérale d’Allemagne complétant la convention du 10 février 1972 concernant l’éta
blissement de lycées franco-allemands et portant création du baccalauréat franco-allemand,
amendée par l’accord sur le statut juridique des lycées franco-allemands du 6 juillet 1976,
relatif aux horaires des cia. ses du second cycle des lycées franco-allemands (ensemble
quatre annexes), signé à Bonn le 4 novembre 1988 .................................................. .................................... 11669
ministère de la justice
Arrêté du 8 août 1989 modifiant l’arrêté du 20 juillet 1977 fixant l’organisation et le fonctionnement
de l’Ecole nationale d’administration pénitentiaire ............................................................................................. 11672
ministère de l'industrie
et de l'aménagement du territoire
Décret n° 89-662 du 12 septembre 1989 relatif à la prévention des risques résultant de l’usage
des jouets ........................................................................................................................................................................... 11673
ministère de l'équipement,
du logement, des transports et de la mer
Décret du 13 septembre 1989 portant délégation de signature......................................................................... 11676
□ mesures nominatives
Premier ministre
ministère de la justice
Arrêté du 8 septembre 1989 portant acceptation de démission d’un notaire (officiers publics ou minis
tériels) .................................................................................................................................................................................... 11682
Arrêté du 8 septembre 1989 portant acceptation de démission d’un huissier de justice (officiers
publics ou ministériels)................................................................................................................................................... 11682
ministère de la défense
Arrêté du 22 août 1989 portant nomination dans l’emploi de psychologue ....................................................... 11683
Arrêté du 28 août 1989 modifiant l’arrêté du 9 mai 1989 portant admission à la retraite (ingénieurs
techniciens d’études et de fabrications).................................................................................................................... 11683
Arrêté du 29 août 1989 portant admission à la retraite (ingénieurs techniciens d’études et de fabrica
tions) ...................................................................................................................................................................................... 11683
Arrêté du 31 août 1989 portant admission à la retraite (ingénieurs techniciens d’études et de fabrica
tions) ............................................................................................................................................................................ 11683
Arrêté du 31 août 1989 rapportant certaines dispositions d’un précédent arrêté portant nomination
(services extérieurs) ........................................................................................................................................................... 11683
Arrêté du 7 septembre 1989 portant détachement (administration centrale) ...................................................... 11683
ministère de l'intérieur
Arrêté du 7 septembre 1989 portant détachement (administration centrale) .................................................... 11683
Arrêté du 7 septembre 1989 portant radiation (administration centrale) .............................................................. 11683
Arrêté du 7 septembre 1989 relatif à une situation administrative (administration centrale) ........................ 11683
□ conventions collectives
Informations parlementaires
□ Assemblée nationale
COMMISSIONS........................................................................... ................................................................................................. 11689
□ Sénat
DOCUMENTS LÉGISLATIFS ................................................................... ................................................................................ 11690
Avis et communications
□ budget
Avis aux importateurs relatif au tarif des prélèvements agricoles applicable à l’importation en prove
nance des pays tiers et du Portugal .......................................................................................................................... 11690
Avis aux intportateurs de raisins de table originaires d’Israël ................................................................................. 11695
Avis aux importateurs fixant le montant et les conditions d’importation d’un contingent tarifaire de
harengs originaires de Suède (rectificatif) ............................................................................................................... 11695
Avis aux exportateurs relatif à la liste des abattoirs de volailles agréés pour l’exportation vers les
Etats membres de la Communauté économique européenne..................... ..................................................... 11695
Avis aux exportateurs relatif à la liste des ateliers de découpage de volailles agréés pour l’exportation
vers les Etats membres de la Communauté économique européenne ........................................................... 11696
Avis aux exportateurs relatif à la liste des abattoirs de lapins agréés pour l’exportation vers les Etats
membres de la Communauté économique européenne....................................................................................... 11697
Avis aux exportateurs relatif à la liste des ateliers de découpage de viandes de lapins agréés pour
l’exportation vers les Etats membres de la Communauté économique européenne ................................ 11697
□ avis divers
□ communication
Avis relatif à la désignation d’un membre au Conseil supérieur de l’Agence France-Presse....................... 11700
Informations diverses
□ Banque de France
Situation hebdomadaire ........................................................................................................................................................... 11701
Annonces 11703
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11647
TEXTES GÉNÉRAUX
PREMIER MINISTRE
Décret n° 89-654 du 11 septembre 1989 modifiant le « Les honoraires des médecins agréés ainsi que les autres
décret n° 86-573 du 14 mars 1986 modifié portant frais médicaux résultant notamment des examens prévus et,
statut des gardes de la chasse et de la faune sau éventuellement, les frais de transport du malade examiné, sont
vage à la charge de l’Office national de la chasse.
NOR : PRME8961344D « Le garde peut, à ses frais, faire entendre par la commission
un médecin de son choix ; dans le cas où il n’est pas réformé,
Le Premier ministre. les frais qu’il a ainsi engagés lui sont remboursés par l’Office
Sur le rapport du ministre d’Etat, ministre de l’économie, des national de la chasse. »
finances et du budget, du ministre d’Etat, ministre de la fonc
tion publique et des réformes administratives, du ministre Art. 4. - Le ministre d’Etat, ministre de l’économie, des
délégué auprès du ministre d’Etat, ministre de l’économie, des finances et du budget, le ministre d’Etat, ministre de la fonc
finances et du budget, chargé du budget, et du secrétaire d’Etat tion publique et des réformes administratives, le ministre
auprès du Premier ministre, chargé de l’environnement et de la délégué auprès du ministre d’Etat, ministre de l’économie, des
prévention des risques technologiques et naturels majeurs. finances et du budget, chargé du budget, et le secrétaire d’Etat
Vu le décret n° 86-573 du 14 mars 1986 portant statut des auprès du Premier ministre, chargé de l’environnement et de la
gardes de la chasse et de la faune sauvage, modifié par le prévention des risques technologiques et naturels majeurs, sont
décret n° 86-1236 du 2 décembre 1986 ; chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du pré
Vu l’avis du comité technique paritaire central de l’Office sent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République
national de la chasse en date du 22 juillet 1988, française.
Décrète : Fait à Paris, le 11 septembre 1989.
Art. 1er. - Au dernier alinéa de l’article 29 du décret du
14 mars 1986 susvisé, les mots : « sécurité sociale » sont rem MICHEL ROCARD
placés par les mots : « commission de réforme nationale ». Par le Premier ministre ;
Art. 2. - A l’article 30 du décret du 14 mars 1986 susvisé,
les mots : « commission départementale de réforme » sont rem Le ministre d'Etat, ministre de l’économie,
placés par les mots : « commission de réforme nationale ». des finances et du budget,
Art. 3. - L’article 31 du décret du 14 mars 1986 susvisé est PIERRE BÉRÉGOVOY
remplacé comme suit :
Le ministre d'Etat, ministre de la fonction publique
« La commission de réforme nationale comprend :
« - le directeur de la protection de la nature au ministère et des réformes administratives,
chargé de la chasse, ou son représentant, président, qui MICHEL DURAFOUR
dirige les délibérations mais ne participe pas au vote ;
« - le directeur de l’Office national de la chasse ou son Le ministre délégué auprès du ministre d'Etat,
représentant ; ministre de l’économie, des finances et du budget,
« - un représentant de l’Office national de la chasse désigné chargé du budget,
par le directeur de l’établissement ;
MICHEL CHARASSE
« - deux représentants du personnel de garderie, membres
de la commission paritaire ; Le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre,
« - deux médecins généralistes agréés assistés, le cas chargé de l’environnement et de la prévention
échéant, d’un spécialiste agréé, l’un des médecins généra
listes s’abstenant alors en cas de vote, désignés par le des risques technologiques et naturels majeurs,
directeur de l’Office national de la chasse. BRICE LALÔNDE
11648 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989
Décret n° 89-655 du 13 septembre 1989 relatif aux céré 29° Le président de la cour administrative d’appel de Paris ;
monies publiques, préséances, honneurs civils et 30° Le premier président de la cour d’appel de Paris et le
militaires procureur général près ladite cour ;
NOR : PRMX8900039D 31° Le président du Conseil de la concurrence ;
32° Le président de la Commission des opérations de
Le Président de la République, bourse ;
Sur le rapport du Premier ministre. 33° Le recteur de l’Académie de Paris, chancelier des univer
Le Conseil d’Etat entendu ; sités de Paris ;
Le conseil des ministres entendu, 34° Les hauts-commissaires, commissaires généraux, commis
saires, délégués généraux, délégués, secrétaires généraux, direc
Décrète : teurs de cabinet, le directeur général de la gendarmerie natio
nale, les directeurs généraux et directeurs d’administration
TITRE I« centrale dans l’ordre de préséance des ministères déterminé par
DE L’ORGANISATION DES CÉRÉMONIES PUBLIQUES l’ordre protocolaire du Gouvernement et, au sein de chaque
ministère, dans l’ordre de préséance déterminé par leur fonc
Section 1 tion ou leur grade ;
Des convocations aux cérémonies publiques 35° Le gouverneur de la Banque de France, le directeur
général de la Caisse des dépôts et consignations, le gouverneur
Art. 1er. - Les cérémonies publiques sont les cérémonies du Crédit foncier de France ;
organisées sur ordre du Gouvernement ou à l’initiative d’une 36° Le préfet, secrétaire général de la préfecture de la région
autorité publique.
d’Ile-de-France, le préfet, directeur du cabinet du préfet de
Les ordres du Gouvernement pour la célébration des céré police, le préfet, secrétaire général de la préfecture de Paris, le
monies publiques déterminent le lieu de ces cérémonies et pré préfet, secrétaire général de l’administration de la police, le
cisent quels autorités et corps constitués y seront convoqués ou
invités. préfet, secrétaire général de la zone de défense ;
37° Les membres du conseil de Paris, les membres du
Le Gouvernement peut limiter l’effectif des délégations des
conseil régional d’Ile-de-France ;
corps constitués qu’il convoque aux cérémonies publiques.
Sous cette réserve, il appartient à chaque corps de déterminer 38° Le chef du contrôle général des armées, les généraux de
la composition de sa délégation. division ayant rang et appellation de généraux d’armées, les
vice-amiraux ayant rang et appellation d’amiraux, les généraux
de division aérienne ayant rang et appellation de généraux
Section 2 d’armée aérienne, les généraux de division ayant rang et appel
Des rangs et préséances lation de généraux de corps d’armée, les vice-amiraux ayant
rang et appellation de vice-amiraux d’escadre, les généraux de
Art. 2. - A Paris, lorsque les membres des corps et les auto
rités assistent aux cérémonies publiques, ils y prennent rang division aérienne ayant rang et appellation de généraux de
dans l’ordre de préséance suivant : corps aérien ;
1° Le Président de la République ; 39° Le président du tribunal administratif de Paris ;
40° Le président du tribunal de grande instance de Paris et
2° Le Premier ministre ;
le procureur de la République près ce tribunal ;
3° Le président du Sénat ;
41° Le président de la chambre régionale des comptes d’Ile-
4° Le président de l’Assemblée nationale ;
de-France ;
5° Les anciens présidents de la République dans l’ordre de
préséance déterminé par l’ancienneté de leur prise de fonc 42° Les présidents des universités de Paris, les directeurs des
tions ; grandes écoles nationales, les directeurs des grands établisse
ments nationaux de recherche ;
6° Le Gouvernement dans l’ordre de préséance arrêté par le
Président de la République ; 43° Le président du tribunal de commerce de Paris ;
7° Les anciens présidents du conseil et les anciens premiers 44° Le président du conseil de prud’hommes de Paris ;
ministres dans l’ordre de préséance déterminé par l’ancienneté 45° Le secrétaire général de la ville de Paris ;
de leur prise de fonctions ; 46° Le directeur général des services administratifs de la
8° Le président du Conseil constitutionnel ; région d’Ile-de-France ;
9° Le vice-président du Conseil d’Etat ; 47° Les présidents et secrétaires perpétuels des académies
10° Le président du Conseil économique et social ; créées ou reconnues par une loi ou un décret ;
11 ° Les députés ; 48° Le président du comité économique et social de la
12° Les sénateurs ; région d’Ile-de-France ;
13° Le grand chancelier de la Légion d’honneur, chancelier 49° Les chefs des services extérieurs de l’Etat dans la région
de l’ordre national du Mérite, et les membres des conseils de d’Ile-de-France et dans le département de Paris dans l’ordre de
ces ordres ; préséance attribué au département ministériel dont ils relèvent
14° Le chancelier de l’ordre de la Libération et les membres et les directeurs généraux et directeurs de la préfecture de
du conseil de l’ordre ; région, de la préfecture de Paris et de la préfecture de police ;
15° Le premier président de la Cour de cassation et le pro 50° Le président de l’assemblée permanente des chambres de
cureur général près cette cour ; commerce et d’industrie, le président de l’assemblée perma
16° Le premier président de la Cour des comptes et le pro nente des chambres d’agriculture, le président de l’assemblée
cureur général près cette cour ; permanente des chambres de métiers ;
17° Le chef d’état-major des armées ; 51° Le président de la chambre de commerce et d’industrie
de Paris, le président de la chambre régionale de commerce et
18° Le Médiateur de la République ;
d’industrie d’Ile-de-France ;
19° Le préfet de la région d’Ile-de-France, préfet de Paris ;
52° Le président de la chambre régionale d’agriculture d’Ile-
20° Le préfet de police, préfet de la zone de défense de
de-France, le président de la chambre interdépartementale
Paris ;
d’agriculture d’Ile-de-France ;
21° Le maire de Paris, président du conseil de Paris ;
53° Le président de la chambre départementale de métiers
22° Le président du conseil régional d’Ile-de-France ;
de Paris ;
23° Les représentants au Parlement européen ;
54° Le président du conseil de l’ordre des avocats au
24° Le chancelier de l’Institut de France, les secrétaires per
Conseil d’Etat et à la Cour de cassation ;
pétuels de l’Académie française, de l’Académie des inscriptions
55° Le bâtonnier de l’ordre des avocats au barreau de Paris
et belles-lettres, de l’Académie des sciences, de l’Académie des
beaux-arts et de l’Académie des sciences morales et politiques ; et le président de la conférence des bâtonniers ;
25° Le secrétaire général du Gouvernement, le secrétaire 56° Les présidents des conseils nationaux des ordres profes
général de la défense nationale, le secrétaire général du minis sionnels ;
tère des affaires étrangères ; 57° Les directeurs des services de la ville de Paris dans
26° Le délégué général pour l’armement, le secrétaire général l’ordre de leur nomination ;
pour l’administration du ministère de la défense, le chef d’état- 58° Les commissaires de police, les officiers de gendarmerie
major de l’armée de terre, le chef d’état-major de la marine, le et les officiers de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris ;
.chef d’état-major de l’armée de l’air, le gouverneur militaire de 59° Le président de la Chambre nationale des avoués près
Paris, commandant la lre région militaire ; les cours d’appel ;
27° Le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel ; 60° Le président du Conseil supérieur du notariat ;
28° Le président de la Commission nationale de l’informa 61° Le président de la Chambre nationale des commissaires-
tique et des libertés ; priseurs ;
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11649
62° Le président de la Chambre nationale des huissiers de 27° Le directeur général des services du département ;
justice ; 28° Les conseillers municipaux de la commune dans laquelle
63° Le président de la Compagnie nationale des commis se déroule la cérémonie ;
saires aux comptes. 29° Le secrétaire général de la commune dans laquelle se
déroule la cérémonie ;
Art. 3. - Dans les autres départements ainsi que dans les
collectivités territoriales de Saint-Pierre-et-Miquelon et de 30° Le président du tribunal de commerce ;
Mayotte, lorsque les membres des corps et les autorités assis 31° Le président du conseil de prud’hommes ;
tent aux cérémonies publiques, ils y prennent rang dans l’ordre 32° Le président du tribunal paritaire des baux ruraux ;
de préséance suivant : 33° Le président de lâ chambre régionale de commerce et
1° Le préfet, représentant de l'Etat dans le département ou d’industrie, le président de la chambre régionale d’agriculture,
la collectivité ; le président de la chambre ou de la conférence régionale des
métiers, le président de la chambre départementale de com
2° Les députés ;
merce et d’industrie, le président de la chambre départementale
3° Les sénateurs ; d’agriculture, le président de la chambre départementale des
4° Le président du conseil régional ou, dans les départe métiers ;
ments de Corse-du-Sud et de Haute-Corse, le président de l’as 34° Le bâtonnier de l'ordre des avocats, les présidents des
semblée de Corse ; conseils régionaux et départementaux des ordres profes
5° Le président du conseil général ; sionnels ;
6° Le maire de la commune dans laquelle se déroule la 35° Le secrétaire de mairie.
cérémonie ;
Art. 4. - Dans le territoire de la Nouvelle-Calédonie,
7° Les représentants au Parlement européen ;
lorsque les corps et autorités sont convoqués ou invités indivi
8° Le général commandant la région militaire, le préfet duellement aux cérémonies publiques, ils y prennent rang dans
maritime commandant la région maritime, le général comman l’ordre de préséance suivant :
dant la région aérienne, le général commandant la région de
gendarmerie, le général commandant la division militaire terri 1° Le haut-commissaire de la République ;
toriale ; 2° Les députés ;
Dans les départements et les collectivités territoriales d’outre 3° Les sénateurs ;
mer, l'autorité militaire exerçant le commandement supérieur 4° Le président du congrès ;
des forces armées. 5° Les représentants au Parlement européen ;
9° Les dignitaires de la Légion d’honneur, les Compagnons 6° Le président du comité cdnsultatif ;
de la Libération et les dignitaires de l'ordre national du 7° Les présidents des assemblées de province ;
Mérite ; 8° Le préfet délégué et le secrétaire général ;
10° Le président du Comité économique et social de la 9° Les vice-présidents du congrès et des assemblées de pro
région ou, dans les départements de Corse-du-Sud et de Haute- vince ;
Corse, le président du Conseil économique et social de la 10° Le maire de la commune dans laquelle se déroule la
région Corse ; cérémonie ;
Dans les départements de Corse-du-Sud et de Haute-Corse, 11° Les membres du congrès et des assemblées de province ;
le président du conseil de la culture, de l’éducation et du cadre 12° Le commandant supérieur des forces armées de la
de vie ; Nouvelle-Calédonie ;
Dans les départements d’outre-mer, le président du comité 13° Le membre du Conseil économique et social, représen
de la culture, de l’éducation et de l’environnement. tant des activités économiques et sociales du territoire ;
11° Le président de la cour administrative d’appel ; 14° Le président du Comité économique et social ;
12° Le premier président de la cour d’appel et le procureur 15° Le président du conseil consultatif coutumier du terri
général près ladite cour ou, à Saint-Pierre-et-Miquelon et à toire et les présidents des conseils coutumiers ;
Mayotte, le président et le procureur général du tribunal supé 16° Les dignitaires de la Légion d’honneur, les Compagnons
rieur d'appel ; de la Libération et les dignitaires de l’ordre national du
13° Le président du tribunal administratif ou, à Mayotte, du Mérite ;
conseil du contentieux administratif ; 17° Le procureur général près la cour d’appel et le premier
14° Le président de la chambre régionale des comptes ; président de ladite cour ;
15° Les membres du conseil régional ou, dans les départe 18° Le président du tribunal administratif ;
ments de Corse-du-Sud et de Haute-Corse, les membres de 19° Le président de la chambre territoriale des comptes ;
l'assemblée de Corse ; 20° Le trésorier-payeur général ;
16° Les membres du conseil général ; 21° Les représentants de la Franfce à la commission et à la
17° Les membres du Conseil économique et social ; conférence du Pacifique Sud ;
18° Le recteur d’académie, chancelier des universités ; 22° Le vice-recteur d’académie ;
19° Dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et 23° Le commissaire délégué de la République dans la pro
de la Moselle, l’évêque, le président du directoire de l’Eglise de vince, le secrétaire général pour Tes affaires économiques, le
la confession d’Augsbourg d’Alsace et de Lorraine, le président secrétaire général pour les affaires administratives, le directeur
du synode de l'Eglise réformée d’Alsace-Lorraine, le grand du cabinet du haut-commissaire ;
rabbin, le président de consistoire israëlite ; 24° Les officiers généraux ou supérieurs exerçant un com
20° Le préfet adjoint pour la sécurité ; mandement ;
21° Le sous-préfet dans son arrondissement, le secrétaire 25° Les chefs coutumiers ;
général de la préfecture et, le cas échéant, le secrétaire général 26° Le président du tribunal de première instance et le pro
pour les affaires régionales et le secrétaire général pour l'admi cureur près ledit tribunal ;
nistration de la police, le directeur du cabinet du préfet du 27° Les maires des communes du territoire ;
département ; 28° Les chefs des services de l’Etat, les chefs des services du
22° Le président du tribunal de grande instance et le procu territoire, les directeurs des établissements publics de l’Etat ;
reur de la République près ledit tribunal ou, à Saint-Pierre-et- 29° Les membres du conseil municipal de la commune où se
Miquelon et à Mayotte, le président du tribunal de première déroule la cérémonie ;
instance et le procureur de la République près ledit tribunal ; 30° Le président du tribunal de commerce ;
23° Les officiers généraux exerçant un commandement ; 31° Le président du tribunal du travail ;
24° Les chefs des services extérieurs des administrations 32° Les présidents des organismes consulaires ;
civiles de l'Etat dans la région et dans le département, dans 33° Le bâtonnier de l’ordre des avocats ;
l’ordre de préséance attribué aux départements ministériels 34° Les présidents des conseils des ordres professionnels.
dont ils relèvent, l’officier supérieur délégué militaire départe
mental, l'officier supérieur commandant le groupement départe Art. 5. - Dans le territoire de la Polynésie française, lorsque
mental de gendarmerie ; les membres des corps et les autorités assistent aux cérémonies
25° Les présidents des Universités, les directeurs des grandes publiques, ils y prennent rang dans l’ordre de préséance sui
écoles nationales ayant leur siège dans le département, les vant :
directeurs des grands établissements de recherche ayant leur 1° Le haut-commissaire de la République ;
siège dans le département ; 2° Le président du gouvernement du territoire ;
26° Le directeur général des services de la région ; 3° Le président de l'assemblée territoriale ;
11650 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989
En revanche, les autorités qui exercent des fonctions à titre Cette autorité arrive la dernière et se retire la première.
intérimaire ou dans le cadre d’une suppléance statutaire ont Lorsque la cérémonie comporte des allocutions, celles-ci sont
droit au rang de préséance normalement occupé par le titulaire prononcées par les autorités dans l’ordre inverse des pré
desdites fonctions. séances.
Art. 14. - Sous réserve de l’exception mentionnée au
deuxième alinéa de l’article 13, en l’absence du Premier Section 5
ministre, les membres du Gouvernement le représentant occu
pent le premier rang dans l’ordre des préséances. Les autres Des règles relatives aux costumes
autorités sont placées, à Paris, dans l’ordre des préséances
déterminé par l'article 2 et, dans les départements autres que Art. 20. - Le préfet dans son département ou la collectivité
celui de Paris, dans les collectivités territoriales et les territoires territoriale où il représente l’Etat, le haut-commissaire de la
d'outre-mer, dans l’ordre des préséances déterminé par l’ar République dans le territoire où il représente l’Etat, le sous-
ticle 7. préfet dans son arrondissement sont en uniforme lorsqu’ils
assistent aux cérémonies publiques.
Par exception à la règle posée au premier alinéa de l’ar
ticle 13, un vice-président de l’Assemblée nationale, du Conseil Les autres membres du corps préfectoral dans le départe
économique et social, d’un conseil régional ou d’un conseil ment, la collectivité territoriale ou le territoire, ainsi que le
général représentant le président de l’une de ces assemblées et préfet de région en dehors du département chef-lieu de région
un adjoint représentant un maire occupent le rang de préséance sont en costume de ville.
qui est celui de l’autorité qu’ils représentent. Un vice-président Le port de l’uniforme par les militaires lors des cérémonies
représentant le président du Sénat vient dans l’ordre des pré publiques est régi par les règlements applicables aux armées.
séances après le président de l’Assemblée nationale. Les membres des corps dans lesquels le costume officiel est
Par exception à la même règle, un membre du Conseil en usage doivent le revêtir lorsque cette prescription est indi
constitutionnel représentant le président dudit conseil, un prési quée dans la convocation.
dent de section représentant le vice-président du Conseil
d’Etat, un président de chambre représentant le premier prési
dent de la Cour de cassation, un président de chambre repré TITRE II
sentant le premier président de la Cour des comptes occupent DES HONNEURS CIVILS
le rang de préséance qui est celui de l’autorité qu’ils représen
tent. Section 1
Art. 15. - En l’absence d’un membre du Gouvernement, le Honneurs rendus au Président de la République
préfet du département ou le représentant de l’Etat dans les ter
ritoires d’outre-mer a seul qualité pour représenter le Gouver Art. 21. - Dans les voyages du Président de la République,
nement dans les cérémonies publiques. le préfet le reçoit à la limite du département ; le représentant
Les membres des cabinets ministériels, les fonctionnaires des de l’Etat dans une collectivité territoriale ou un territoire
administrations centrales peuvent participer aux cérémonies d’outre-mer l’accueille à son arrivée dans la collectivité ou le
publiques aux côtés du préfet, lorsque l’objet de la cérémonie territoire.
le justifie. Chaque sous-préfet le reçoit à la limite de l’arrondissement.
Le préfet de région, en dehors du département chef-lieu de Le maire et le conseil municipal le reçoivent au lieu de son
région, n’a pas préséance sur le préfet du département. arrivée dans la commune où il s’arrête ou séjourne.
Art. 22. - Les corps et autorités reçus par le Président de la
Section 4 République à l’occasion de son séjour dans un département,
De la place des autorités et autres personnalités dans une collectivité territoriale ou un territoire d’outre-mer
sont admis dans l’ordre des préséances fixé par les dispositions
dans les cérémonies publiques
des articles 3 à 6 du présent décret.
Art. 16. - Les autorités qui assistent aux cérémonies
publiques prennent place dans l’ordre déterminé par leur rang Art. 23. - Lorsque le Président de la République a séjourné
dans l’ordre des préséances. dans une commune, les autorités qui l’ont reçu à son arrivée se
trouvent à son départ pour le saluer.
Lorsque les autorités sont placées côte à côte, l’autorité à
laquelle la préséance est due se tient au centre. Les autres
autorités sont placées alternativement à sa droite puis à sa Section 2
gauche, du centre vers l’extérieur, dans l’ordre décroissant des
préséances. Honneurs rendus aux membres du Gouvernement
Lorsque la configuration des lieux exige que les autorités Art. 24. - Les membres du Gouvernement sont reçus au lieu
soient placées en rangs successifs de part et d’autre d’une allée de leur arrivée dans les communes où ils s’arrêtent ou séjour
centrale, l’autorité à laquelle la préséance est due se tient à la nent par le préfet ou le représentant de l’Etat dans la collecti
gauche de la travée de droite. L’autorité occupant le second vité territoriale ou le territoire, le sous-préfet, le maire et les
rang se tient à la droite de la travée de gauche. Les autres adjoints.
autorités sont placées, dans l’ordre décroissant des préséances,
rangée par rangée et, pour une même rangée, alternativement Art. 25. - Les corps et autorités reçus par un membre du
dans la travée de droite, puis dans la travée de gauche, du Gouvernement à l’occasion de son séjour dans un département,
centre vers l’extérieur. dans une collectivité territoriale ou un territoire d’outre-mer
Lorsque l’objet de la cérémonie et le nombre important des sont admis dans l’ordre des préséances fixé par les dispositions
autorités militaires présentes le justifient, les autorités peuvent des articles 3 à 6 du présent décret.
être scindées en deux groupes, les autorités civiles étant placées Art. 26. - Lorsqu’un membre du Gouvernement a séjourné
à droite et les autorités militaires à gauche. Dans chaque dans une commune, les autorités qui l’ont reçu à son arrivée se
groupe, les autorités sont placées dans l’ordre décroissant des trouvent à son départ pour le saluer.
préséances, du centre vers l’extérieur et de l’avant vers l’arrière.
Art. 17. - Les ambassadeurs étrangers invités à une céré
monie prennent place, à Paris, immédiatement après le Gouver Section 3
nement et, dans les départements, collectivités territoriales et Honneurs rendus aux autorités civiles et militaires
territoires d’outre-mer, après le représentant de l’Etat.
Art. 27. - Les préfets, le préfet de police, les préfets adjoints
Art. 18. - Eu égard à la nature et à l’objet de la cérémonie,
pour la sécurité, les officiers généraux mentionnés au 26° de
des personnalités françaises ou étrangères, notamment de la
l’article 2 et au 8° de l’article 3 du présent décret, les autorités
Communauté européenne, qui ne sont pas au nombre des auto
placées à la tête des corps judiciaires, les secrétaires généraux
rités mentionnées aux articles 2 à 6 du présent décret peuvent,
de préfecture, les recteurs et les sous-préfets, lorsqu’ils pren
en fonction de leur qualité et selon l’appréciation du Gouver
nent possession de leurs fonctions, font visite aux autorités
nement ou de l’autorité invitante, prendre place parmi lesdites
dénommées avant eux dans l’ordre des préséances fixé par l’ar
autorités, lesquelles conservent entre elles le rang déterminé par
ticle 2, à l’exception des autorités mentionnées aux 5° à 7°, 11°
les dispositions du présent décret. et 12°, 23° à 29°, 34°, 35° et 37° de cet article, ou par l’ar
Art. 19. - Les cérémonies publiques ne commencent que ticle 3, à l’exception des autorités mentionnées au 6°, 9°, 15°,
lorsque l’autorité qui occupe le premier rang dans l’ordre des 16° et 23° de cet article. Ils reçoivent ensuite les honneurs
préséances a rejoint sa place. civils d’après les dispositions suivantes :
11652 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989
Les délégations des corps constitués assistent au convoi dans 7° Les préfets dans leur département ou dans les collectivités
les conditions qui sont déterminées dans chaque cas par le territoriales de Mayotte et de Saint-Pierre-et-Miquelon, les
Gouvernement et suivant les ordres ou invitations qui leur sont sous-préfets dans leur arrondissement, les représentants de
adressés par le ministre dont ils relèvent. l’Etat dans les territoires d’outre-mer.
Les véhicules des officiers généraux portent, dans les condi
tions prévues par les règlements militaires :
Section 2
1° Des plaques aux couleurs nationales avec étoiles ;
Honneurs funèbres militaires 2° A l’occasion des cérémonies ou missions officielles, des
fanions aux couleurs nationales avec ou sans cravates.
Art. 45. - Les honneurs funèbres militaires sont des mani
festations officielles par lesquelles les armées expriment leur Art. 51. - Sont abrogés :
sentiment de respect, à l'occasion de leurs funérailles, au Prési 1° Le décret du 16 juin 1907 modifié relatif aux cérémonies
dent de la République, aux anciens présidents de la Répu publiques, préséances, honneurs civils et militaires ;
blique, aux hautes autorités civiles décédées dans l’exercice de 2° Le décret du 29 juillet 1934 pris pour l’application dans
leurs fonctions, aux dignitaires de la Légion d’honneur, aux les départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle
compagnons de la Libération, aux dignitaires de l’ordre du décret du 16 juin 1907 ;
national du Mérite, aux chefs des armées décédés en activité et 3° Le décret n° 2619 du 20 août 1942 réglementant les
aux militaires et marins de tous grades décédés en service. conditions d’utilisation des cocardes aux couleurs nationales
Les honneurs funèbres militaires sont rendus, sauf en cas de sur les voitures officielles.
volonté contraire de la personnalité décédée ou de la personne
ayant qualité pour pourvoir civilement à ses funérailles. Art. 52. - Le Premier ministre, le ministre d’Etat, ministre
des affaires étrangères, le ministre de la défense, le ministre de
Art. 46. - Les hautes autorités civiles décédées dans l’exer l’intérieur et le ministre des départements et territoires d’outre
cice de leurs fonctions auxquelles sont rendus les honneurs mer, porte-parole du Gouvernement, sont chargés, chacun en
funèbres militaires sont : . . • ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera
1° Le Premier ministre ; publié au Journal officiel de la République française.
2° Le président du Sénat ; Fait à Paris, le 13 septembre 1989.
3° Le président de l’Assemblée nationale ; FRANÇOIS MITTERRAND
4° Les membres du Gouvernement ; Par le Président de la République :
5° Le président du Conseil constitutionnel ; Le Premier ministre.
6° Le vice-président du Conseil d’Etat ; MICHEL ROCARD
7° Les membres du Conseil constitutionnel ; Le ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères,
8° Les députés et sénateurs dont les obsèques sont célébrées ROLAND DUMAS
dans une ville ayant une garnison ;
Le ministre de la défense,
9° Les conseillers d’Etat dont les obsèques sont célébrées à
Paris ; JEAN-PIERRE CHEVÈNEMENT
10° Les ambassadeurs de France ; Le ministre de l'intérieur,
11° Les préfets dans le département ou la collectivité territo PIERRE JOXE
riale où ils étaient en fonctions ; les hauts-commissaires de la Le ministre des départements et territoires d'outre-mer,
République dans le territoire d’outre-mer où ils représentaient porte-parole du Gouvernement,
l’Etat. LOUIS LE PENSEC
Art. 47. - Lors du décès du Président de la République, les
drapeaux et étendards des armées prennent le deuil ; les bâti
ments de la flotte mettent leurs pavillons en berne. Arrêté du 17 août 1989 relatif à la capture de l'alouette des
champs au moyen de matoles dans les départements
Tous les corps de l’Etat sont convoqués aux funérailles. des Landes, de Lot-et-Garonne et de Tarn-et-Garonne
Les honneurs militaires sont rendus par la totalité de la gar NOR: PRME8961373A
nison.
Toutes les autres dispositions concernant les funérailles du Le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé de l’envi
Président de la République, ainsi que la durée du deuil, sont ronnement et de la prévention des risques technologiques et naturels
réglées par le Gouvernement. majeurs.
La composition des détachements est fixée par instruction Vu le second alinéa de l’article 373 du code rural ;
interministérielle.
Vu la directive du Conseil des communautés européennes
Art. 48. - Les conditions dans lesquelles les honneurs n° 79-409 du 2 avril 1979 concernant la conservation des oiseaux
funèbres militaires sont rendus aux anciens Présidents de la sauvages, notamment son article 9,
République, aux hautes autorités civiles mentionnées à l’ar
ticle 46, dignitaires de la Légion d’honneur, aux Compagnons Arrête :
de la Libération et aux dignitaires de l’ordre national du
I. - Conditions générales
Mérite, ainsi qu’aux autorités militaires décédées en activité et
aux personnels militaires de tous grades décédés en service
sont fixées par instruction interministérielle. Art. Ier. - La capture de l’alouette des champs à l’aide de
matoles est autorisée, dans les lieux où elle était encore pratiquée
Art. 49. - Les conditions dans lesquelles les honneurs en 1986, dans les départements des Landes, de Lot-et-Garonne et de
funèbres sont rendus à bord des bâtiments de la marine natio Tarn-et-Garonne et dans les conditions strictement contrôlées
nale sont fixées par instruction du ministre de la défense. définies ci-après afin de permettre la capture sélective et en petites
quantités de ces oiseaux, puisqu’il n’existe pas d’autre solution satis
faisante.
TITRE VII Art. 2. - Cette capture est autorisée pendant la période fixée
annuellement par le préfet.
DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Art. 50. - L’utilisation de cocardes et insignes particuliers IL - Spécifications techniques
aux couleurs nationales sur les véhicules automobiles, aéronefs
et vedettes maritimes ou fluviales est interdite, sauf en ce qui Art. 3. - Seule l’alouette des champs vivante peut être utilisée
concerne : comme appelant. Les appelants ne peuvent être ni mutilés ni
aveuglés.
1° Le Président de la République ;
Art. 4. - Le nombre maximum d’oiseaux pouvant être capturés
2° Les membres du Gouvernement ; pendant la campagne ainsi, le cas échéant, que les spécifications
3° Les membres du Parlement ; techniques propres à un département sont fixés chaque année par le
4° Le président du Conseil constitutionnel ; ministre chargé de la chasse.
5° Le vice-président du Conseil d’Etat ; Art. 5. - Les installations sont démontées deux jours au plus tard
6° Le président du Conseil économique et social ; après la clôture de la période où la capture est autorisée.
11654 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989
III. - Régime d'autorisation Art. 9. - Tout gibier autre que l’alouette des champs capturé acci
dentellement est relâché immédiatement.
Art. 6. = La capture des alouettes des champs à l’aide de matoles
est soumise à une autorisation individuelle annuelle délivrée au nom IV. - Dispositions diverses
de l'exploitant.
Dans chaque commune concernée, le président de l’association Art. 10. - La commercialisation des alouettes des champs ainsi
communale de chasse agréée établit une liste nominative des exploi capturées est interdite, conformément aux dispositions de l’arrêté du
tants qu’il transmet au maire avant le 1er septembre. Le maire établit 20 décembre 1983 relatif à la commercialisation de certaines espèces
sur la base de cette liste les autorisations individuelles. Il transmet d’oiseaux.
un exemplaire de la liste au préfet. Art. II. - Le contrôle du respect des dispositions ci-dessus est
L’autorisation doit pouvoir être présentée à tout instant sur les assuré par les agents habilités en matière de police de la chasse, et
lieux de l’exploitation. notamment par les gardes nationaux de la chasse et de la faune
sauvage, sous la responsabilité du préfet.
Art. 7. - L’autorisation ne peut être sollicitée que par les titu
laires d’un permis de chasser dûment visé et validé dans le départe Art. 12. - Les préfets des départements concernés sont chargés,
ment et si l’exploitation a été licitement utilisée au cours de la cam chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui
pagne précédente. sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 17 août 1989.
Art. 8. - Chaque bénéficiaire d'une autorisation tient à jour un
état de ses captures qui doit pouvoir être présenté à tout instant sur Pour le secrétaire d’Etat et par délégation :
les lieux de l’exploitation. Dans les vingt jours suivant la clôture de Le directeur de la protection de la nature.
la campagne, chaque bénéficiaire transmet cet état au maire. F. LETOURNEUX
Arrêté du 13 septembre 1989 autorisant au titre de l'année Les épreuves orales se dérouleront à Paris à compter du 8 jan
1989 l'ouverture de concours pour le recrutement d'ins vier 1990.
pecteurs de magasinage (femmes et hommes) Les dossiers d’inscription seront délivrés sur demande écrite
NOR : MENN8902037A accompagnée d’une enveloppe autocollante de format 25 x 35 cm
libellée à l’adresse personnelle du candidat ou retirés directement
Par arrêté du ministre d’Etat, ministre de l’éducation nationale, de auprès du ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et des
la jeunesse et des sports, et du ministre d’Etat, ministre de la fonc sports (direction des personnels d’enseignement supérieur, bureau
tion publique et des réformes administratives, en date du 13 sep des concours et de la formation), 3-5, boulevard Pasteur,
tembre 1989, est autorisée au titre de l’année 1989 l’ouverture de 75015 Paris.
concours pour le recrutement de vingt-deux inspecteurs de magasi Ils devront être retournés ou déposés complets, à l’adresse men
nage (femmes et hommes), soit quatre postes (concours externe) et tionnée ci-dessus, jusqu'au 13 octobre 1989 au plus tard, le cachet de
dix-huit postes (concours interne). la poste faisant foi.
Les épreuves écrites auront lieu le 7 novembre 1989 dans les Les candidats seront convoqués individuellement pour les
centres de : Aix-Marseille, Amiens, Besançon, Bordeaux, Brest, épreuves.
Caen, Clermont-Ferrand, Corte, Dijon, Grenoble, Le Mans, Lille, Tous renseignements seront obtenus auprès du ministère de l’édu
Limoges, Lyon, Montpellier, Nancy, Nantes, Nice, Orléans, Paris, cation nationale, de la jeunesse et des sports (direction des per
Pau, Poitiers, Reims, Rennes, Rouen, Strasbourg, Toulouse, Tours, sonnels d’enseignement supérieur, bureau des concours et de la for
Cayenne, Fort-de-France - Schoelcher, Pointe-à-Pitre, Saint-Denis-de- mation), 3-5, boulevard Pasteur, 75015 Paris (téléphone : 40-65-69-38
la-Réunion, dans la mesure où le nombre de candidats le justifie. ou 40-65-64-94).
Arrêté du 30 août 1989 relatif à des régies d'avances 50 000 F pour les directions régionales de Rouen et Toulouse :
NOR : ECO S8940004A 60 000 F pour les directions régionales de Paris, Reims et Rennes ;
i 90 000 F pour la direction régionale de Lyon ;
Par arrêté du ministre d’Etat, ministre de l’économie, des finances 160 000 F pour la direction générale.
et du budget, et du ministre délégué auprès du ministre d’Etat,
ministre de l’économie, des finances et du budget, chargé du budget,
en date du 30 août 1989, le montant maximal de l’avance susceptible Arrêté du 6 septembre 1989 relatif à l'appellation
d’être consentie aux régisseurs de la direction générale de l’Institut
national de la statistique et des études économiques ainsi que des d'origine V.D.Q.S. « Coteaux varois »
directions régionales et du service régional de la Réunion est fixé NOR : ECOC8900090A
ainsi qu’il suit :
3 000 F pour le service régional de la Réunion ;
Le ministre d’Etat, ministre de l’économie, des finances et du
5 000 F pour la direction régionale de Nancy, le Centre national budget, et le ministre de l’agriculture et de la forêt.
d’exploitation de Nantes et le service interrégional
Antilles-Guyane : Vu la loi du Ier août 1905 modifiée sur les fraudes et falsifications
en matière de produits ou de services ;
6 000 F pour la direction régionale de Poitiers ;
Vu la loi du 6 mai 1919 modifiée sur la protection des appella
15 000 F pour les directions régionales de Bordeaux, Nantes et tions d’origine ;
Strasbourg ;
Vu la loi du 18 décembre 1949 relative à la reconnaissance offi
20 000 F pour la direction régionale d’Orléans ; cielle dans le statut viticole des vins délimités de qualité supérieure,
25 000 F pour la direction régionale de Clermont-Ferrand ; complétée par la loi du 24 mai 1951 :
28 000 F pour lesdirections régionales de Limoges et Marseille : Vu l’article 14 du décret n° 55-671 du 20 mai 1955 modifiant l’ar
35 000 F pour la direction régionale de Lille ; ticle 305 bis du code du vin ;
40 000 F pour la direction régionale de Dijon ; Vu le décret n° 60-1284 du 30 novembre 1960 modifié relatif aux
45 000 F pour la direction régionale de Montpellier ; vins délimités de qualité supérieure ;
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11655
Vu l'arrêté du 28 juin 1984 définissant les conditions d’attribution « 2° Cépages secondaires dont l’ensemble ne doit pas dépasser
du label V.D.Q.S. aux vins bénéficiant de l’appellation d’origine 30 p. 100 de l’encépagement des parcelles produisant ces vins :
« Coteaux varois » ; cabernet-sauvignon (N), tibouren (N) ;
Vu les délibérations du Comité national de l’Institut national des «3° Cépages blancs tolérés, jusqu’à la récolte 1993, incluse dans
appellations d’origine des vins et eaux-de-vie en date des 1er et la proportion maximale globale de 10 p. 100 de l’encépagement des
2 juin 1989, parcelles produisant ces vins : bourboulenc (B), clairette (B), gre
nache (B), ugni blanc (B).
Arrêtent : « B. - Vins blancs :
Art. 1er. - L'article 1er de l’arrêté du 28 juin 1984 susvisé est ainsi « - cépages admis : ugni (B), clairette (B), grenache (B), rolle (B),
modifié : sémillon (B).
« L'ugni blanc doit représenter au maximum 50 p. 100 de l’encé-
« Seuls peuvent être mis en vente et circuler en vue de la vente pagement, et le sémillon au maximum 30 p. 100 de l’encépage-
sous l’appellation d’origine “ Coteaux varois " accompagnée de la
mention “ appellation d'origine vin délimité de qualité supérieure ’’ ment. »
les vins rouges, rosés et blancs qui, bénéficiant en vertu de la loi du Art. 3. - Le directeur général de la concurrence, de la consomma
6 mai 1919, modifiée notamment par la loi du 22 juillet 1927, de tion et de la répression des fraudes au ministère de l’économie, des
cette appellation d'origine, sont assortis d’un label délivré dans les finances et du budget et le directeur de la production et des
conditions fixées au présent arrêté. Mention de ce label avec son échanges au ministère de l’agriculture et de la forêt sont chargés,
numéro doit être portée sur les titres de mouvement. » chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui
sera publié au Journal officiel de la République française.
Art. 2. - L'article 2, paragraphe II, de l’arrêté du 28 juin 1984
susvisé est ainsi modifié : Fait à Paris, le 6 septembre 1989.
Le ministre d'Etat, ministre de l'économie,
des finances et du budget,
« II. - Encépagement
Pour le ministre et par délégation :
« Pour avoir droit à l’appellation d’origine “ Coteaux varois ’’, les Le directeur général de la concurrence,
vins doivent provenir des cépages suivants, à l’exclusion de tous de la consommation
autres : et de la répression des fraudes.
C. BABUSIAUX
« A. - Vins rouges et rosés :
« 1° Cépages principaux : carignan (N), cinsaut (N), grenache (N), Le ministre de l'agriculture et de la forêt.
mourvèdre (N), syrah (N), chacun de ces cépages étant limité à Pour le ministre et par délégation :
70 p. 100 au maximum de l’encépagement des parcelles produisant Le directeur de la production
ces vins. De plus, le carignan ne devra pas dépasser 50 p. 100 de et des échanges.
l’encépagement des parcelles produisant ces vins ; B. VIAL
BUDGET
Par arrêté du ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre de l’économie, des finances et du budget, chargé du budget, en date du
Il septembre 1989, le montant de l’avance à consentir au régisseur d’avances auprès de la direction des services généraux et de l’informatique
est fixé à 445 000 F à compter du 1er septembre 1989.
Le ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre de l’économie, des finances et du budget, chargé du budget,
Vu les articles 13 et 21 de l’ordonnance n° 59-2 du 2 janvier 1959 portant loi organique relative aux lois de finances ;
Vu la loi de finances et les textes portant ouverture et annulation de crédits pour 1989,
Arrête :
Art. 1er. - Est annulé sur 1989 un crédit de paiement de 248 058 456 F applicable au budget annexe des postes, télécommunications et
espace et au chapitre mentionné dans le tableau annexé au présent arrêté.
Art. 2. - Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 12 septembre 1989.
Pour le ministre et par délégation :
Par empêchement du directeur du budget :
Le sous-directeur,
J.-P. MARCHETTI
Paiements résultant de l'intervention des sociétés de financement............................... 83-57 248 058 456
11656 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989
« Me référant aux négociations qui ont eu lieu dans le cadre de la Fait à Paris, le 11 septembre 1989.
Commission franco-allemande des Experts pour la Formation pro FRANÇOIS MITTERRAND
fessionnelle. conformément à l'article II. alinéa 2, deuxième phrase,
de la Convention passée le 16 juin 1977 par le Gouvernement de la Par le Président de la République :
République fédérale d'Allemagne et le Gouvernement de la Répu Le Premier ministre,
blique française au sujet de l'équivalence des diplômes sanctionnant MICHEL ROCARD
une formation professionnelle, j’ai l'honneur de vous proposer ce Le ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères,
qui suit : ROLAND DUMAS
« L'annexe à l'alinéa 2 de l'article II de la Convention passée le
16 juin 1977 par le Gouvernement de la République fédérale d'Alle
( I ) La présente convention entrera en vigueur le Ier septembre 1989.
magne et le Gouvernement de la République française au sujet de
l'équivalence des diplômes sanctionnant une formation profession
nelle sera complétée par les métiers mentionnés dans l'annexe jointe CONVENTION
à la présente note, avec effet au Ier février 1989.
ENTRE LE GOUVERNEMENT DE LA RÉUBLIQUE FRANÇAISE ET
« Si le Gouvernement de la République française déclare accepter LE GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE POPULAIRE . DU
•ces propositions, la présente lettre et la réponse de Votre Excellence CONGO EN VUE D'ÉVITER LES DOUBLES IMPOSITIONS ET DE
exprimant cette acceptation constitueront un Accord entre le Gou PRÉVENIR L'ÉVASION FISCALE EN MATIÈRE D'IMPÔTS SUR LE
vernement de la République fédérale d'Allemagne et le Gouverne REVENU. D'IMPÔTS SUR LES SUCCESSIONS. DE DROITS D'EN
ment de la République française. REGISTREMENT ET DE DROITS DE TIMBRE (ENSEMBLE UN
PROTOCOLE)
« Je vous prie de croire. Monsieur l'Ambassadeur, à l'assurance de
ma haute considération. » Le Gouvernement de la République française et
J'ai l'honneur de vous faire savoir que les dispositions qui précè Le Gouvernement de la République populaire du Congo,
dent recueillent l'agrément du Gouvernement de la République fran Désireux de conclure une Convention en vue d'éviter les doubles
çaise, la lettre de Votre Excellence et la présente réponse constituant impositions et de prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts sur
l'Accord intervenu entre nos deux Gouvernements sur la reconnais le revenu, d'impôts sur les successions, de droits d’enregistrement et
sance de l'équivalence des diplômes dont la liste figure en annexe à de droits de timbre,
la présente lettre. Accord qui entre en vigueur à la date de ce jour. sont convenus des dispositions suivantes :
Je . vous prie d'agréer. Monsieur le directeur, l'assurance de ma
haute considération. Article 1er
S. BOIDEVAIX. Personnes visées
La présente Convention s'applique aux personnes qui sont des
ANNEXE résidents d’un Etat ou des deux Etats.
Désignation des diplômes français Article 2
16. Certificat d'aptitude professionnelle Boulanger.
Impôts visés
17. Certificat d'aptitude professionnelle Pâtissier-confiseur-
chocolatier-glacier. 1. La présente Convention s’applique aux impôts sur le revenu,
aux impôts sur les successions, aux droits d'enregistrement et de
Désignation des diplômes allemands timbre perçus pour le compte d'un Etat ou de ses collectivités terri
16. Zeugnis über das Bestehen der Abschlussprüfung oder Gesellen- toriales, quel que soit le système de perception.
prüfung in dem Ausbildungsberuf Bàcker/Bâckerin. 2. a) Sont considérés comme impôts sur le revenu les impôts
17. Zeugnis über das Bestehen der Gesellenprüfung in dem Ausbil •perçus sur le revenu total ou sur des éléments du revenu, y compris
dungsberuf Konditor/Konditorin. les impôts sur les gains provenant de l’aliénation de biens mobiliers
ou immobiliers, ainsi que les impôts sur les plus-values ;
h) Sont considérés comme impôts sur les successions les impôts
Décret n° 89-657 du 11 septembre 1989 portant publica perçus par suite de décès sous forme d’impôts sur la masse successo
tion de la convention entre le Gouvernement de la rale, d’impôts sur les parts héréditaires, de droits de mutations ou
République française et le Gouvernement de la d’impôts sur les donations pour cause de décès.
République populaire du Congo en vue d'éviter les 3. Les impôts actuels auxquels s’applique la Convention sont :
doubles impositions et de prévenir l'évasion fiscale a) En ce qui concerne la France :
en matière d'impôts sur le revenu, d'impôts sur les - l'impôt sur le revenu :
successions, de droits d'enregistrement et de droits - l'impôt sur les sociétés ;
de timbre (ensemble un protocole), signée à Brazza - l’impôt sur les successions ;
ville le 27 novembre 1987 (1) - les droits d’enregistrement et de timbre ;
NOR : MAEJ893007SD - la taxe sur les salaires,
y compris toutes retenues à la source, tous précomptes et avances
Le Président de la République, décomptés sur les impôts visés ci-dessus (ci-après dénommés « impôt
Sur le rapport du Premier ministre et du ministre d’Etat, français ») ;
ministre des affaires étrangères. b) En ce qui concerne le Congo :
Vu les articles 52 à 55 de la Constitution ; - la taxe sur les salaires ;
Vu la loi n° 88-1260 du 30 décembre 1988 autorisant l’appro - l’impôt sur le revenu des personnes physiques ;
bation d’une convention entre le Gouvernement de la Répu - l’impôt complémentaire ;
blique française et le Gouvernement de la République popu - l'impôt sur les sociétés ;
laire du Congo en vue d’éviter les doubles impositions et de - la taxe spéciale sur les sociétés ;
prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu, - l'impôt sur les revenus de valeurs mobilières ;
d’impôts sur les successions, de droits d’enregistrement et de - la taxe sur les loyers ;
droits de timbre (ensemble un protocole) ; - l'impôt spécial sur les bons de caisse ;
Vu le décret n° 53-192 du 14 mars 1953 modifié relatif à la - les droits d’enregistrement et de timbre,
ratification et à la publication des engagements internationaux y compris toutes les retenues à la source et avances décomptées sur
souscrits par la France, les impôts visés ci-dessus (ci-après dénommés « impôt congolais »).
4. La Convention s’applique aussi aux impôts de nature identique
Décrète : ou analogue à ceux qui sont visés au paragraphe 3 du présent article
qui seraient établis après la date de signature de la Convention et
Art. 1er. - La convention entre le Gouvernement de la qui s'ajouteraient aux impôts actuels ou qui les remplaceraient. Les
République française et le Gouvernement de la République autorités compétentes des Etats se communiquent les modifications
populaire du Congo en vue d’éviter les doubles impositions et importantes apportées à leurs législations fiscales respectives.
de prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu,
d’impôts sur les successions, de droits d’enregistrement et de Article 3
droits de timbre (ensemble un protocole), signée à Brazzaville
le 27 novembre 1987, sera publiée au Journal officiel de la Définitions générales
République française.
1. Au sens de la présente Convention, à moins que le contexte
Art. 2. - Le Premier ministre et le ministre d’Etat, ministre n'exige une interprétation différente :
des affaires étrangères, sont chargés, chacun en ce qui le a) Les expressions « un Etat » et « l’autre Etat » désignent, sui
concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au vant les cas, la République française ou la République populaire du
Journal officiel de la République française. Congo ;
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b) Le terme «personne» comprend les personnes physiques, les c) Des marchandises appartenant à l’entreprise sont entreposées
sociétés et tous autres groupements de personnes ; aux seules fins de transformation par une autre entreprise ;
c) Le terme « société » désigne toute personne morale ou toute d) Une installation fixe d’affaires est utilisée aux seules fins
entité qui est considérée comme une personne morale aux fins d’im d’acheter des marchandises ou de réunir des informations pour l’en
position ; treprise ;
d) Les expressions « entreprise d’un Etat » et « entreprise de e) Une installation fixe d’affaires est utilisée aux seules fins
l’autre Etat » désignent respectivement une entreprise exploitée par d’exercer, pour l’entreprise, toute autre activité de caractère prépara
un résident d’un Etat et une entreprise exploitée par un résident de toire ou auxiliaire ;
l'autre Etat ; f) Une installation fixe d’affaires est utilisée aux seules fins de
e) L’expression « trafic international » désigne tout transport l’exercice cumulé d’activités mentionnées aux alinéas a à e. ù condi
effectué par un navire ou un aéronef exploité par une entreprise tion que l’activité d’ensemble de l’installation fixe d’affaires résultant
dont le siège de direction effective est situé dans un Etat, sauf de ce cumul garde un caractère préparatoire ou auxiliaire.
lorsque le navire ou l’aéronef n’est exploité qu’entre des points 5. Nonobstant les dispositions des paragraphes I et 2, lorsqu'une
situés dans l’autre Etat ; personne, autre qu’un agent jouissant d’un statut indépendant
J) L'expression « autorité compétente » désigne : auquel s’applique le paragraphe 6, agit pour le compte d’une entre
prise et dispose dans un Etat de pouvoirs qu’elle y exerce habituelle
i) Dans le cas de la République française, le ministre chargé ment lui permettant de conclure des contrats au nom de l’entreprise,
du budget ou son représentant autorisé ; cette entreprise est considérée comme ayant un établissement stable
ii) Dans le cas de la République populaire du Congo, le dans cet Etat pour toutes les activités que cette personne exerce
ministre des finances et du budget ou son représentant autorisé. pour l’entreprise, à moins que les activités de cette personne ne
2. Pour l’application de la Convention par un Etat, toute expres soient limitées à celles qui sont mentionnées au paragraphe 4 et qui,
sion qui n’y est pas définie a le sens que lui attribue le droit de cet si elles étaient exercées par l’intermédiaire d’une installation fixe
Etat concernant les impôts auxquels s’applique la Convention, à d’affaires, ne permettraient pas de considérer cette installation
moins que le contexte n’exige une interprétation différente. comme un établissement stable selon les dispositions de ce para
graphe.
Article 4 6. Une entreprise n’est pas considérée comme ayant un établisse
ment stable dans un Etat du seul fait qu'elle y exerce son activité
Résident par l’entremise d’un courtier, d’un commissionnaire général ou de
tout autre agent jouissant d’un statut indépendant, à condition que
1. Au sens de la présente Convention, l’expression « résident d’un ces personnes agissent dans le cadre ordinaire de leur activité. Tou
Etat » désigne toute personne qui, en vertu de la législation de cet tefois, si l’intermédiaire dont le concours est utilisé dispose, en
Etat, est assujettie à l’impôt dans cet Etat, en raison de son domi dépôt, d’un stock de marchandises dédouanées à partir duquel sont
cile, de sa résidence, de son siège de direction ou de tout autre cri effectuées les ventes et les livraisons, et s’il exerce son activité exclu
tère de nature analogue. Toutefois, cette expression ne comprend sivement ou presque exclusivement pour le compte d’une entreprise,
pas les personnes qui ne sont assujetties à l’impôt dans cet Etat que il est admis que ce stock est caractéristique de l’existence d’un éta
pour les revenus de sources situées dans cet Etat. blissement stable de l’entreprise.
2.. Lorsque, selon les dispositions du paragraphe I, une personne 7. Le fait qu’une société qui est un résident d’un Etat contrôle ou
physique est un résident des deux Etats, sa situation est réglée de la est contrôlée par une société qui est un résident de l’autre Etat ou
manière suivante : qui y exerce son activité (que ce soit par l’intermédiaire d’un établis
a) Cette personne est considérée comme un résident de l’Etat où sement stable ou non) ne suffit pas, en lui même, à faire de l’une
elle dispose d’un foyer d’habitation permanent ; si elle dispose d’un quelconque de ces sociétés un établissement stable de l’autre.
foyer d’habitation permanent dans les deux Etats, elle est considérée
comme un résident de l’Etat avec lequel ses liens personnels et éco Article 6
nomiques sont les plus étroits (centre des intérêts vitaux) ; Revenus immobiliers
b) Si l’Etat où cette personne a le centre de ses intérêts vitaux ne
peut pas être déterminé, ou si elle ne dispose d’un foyer d’habitation 1. Les revenus qu’un résident d’un Etat tire de biens immobiliers
permanent dans aucun des Etats, elle est considérée comme un rési (y compris les revenus des exploitations agricoles ou forestières)
dent de l’Etat où elle séjourne de façon habituelle ; situés dans l’autre Etat sont imposables dans cet autre Etat.
c) Si cette personne séjourne de façon habituelle dans les 2. L’expression « biens immobiliers » a le sens que lui attribue le
deux Etats ou si elle ne séjourne de façon habituelle dans aucun droit de l’Etat où les biens considérés sont situés. L’expression com
d’eux, elle est considérée comme un résident de l’Etat dont elle pos prend en tous cas les accessoires, le cheptel mort ou vif des exploi
sède la nationalité ; tations agricoles et forestières, les droits auxquels s’appliquent les
d) Si cette personne possède la nationalité des deux Etats ou si dispositions du droit privé concernant la propriété foncière, l’usu
elle ne possède la nationalité d’aucun d’eux, les autorités compé fruit des biens immobiliers et les droits à des paiements variables ou
tentes des Etats tranchent la question d’un commun accord. fixes pour l’exploitation ou la concession de l’exploitation de gise
ments minéraux, sources et autres ressources naturelles ; les navires
3. Lorsque, selon les dispositions du paragraphe I, une personne et aéronefs ne sont pas considérés comme des biens immobiliers.
autre qu’une personne physique est un résident des deux Etats,, elle 3. Les dispositions du paragraphe 1 s’appliquent aux revenus pro
est considérée comme un résident de l’Etat où son siège de direction venant de l'exploitation directe, de la location ou de l’affermage
effective est situé. ainsi que de toute autre forme d’exploitation de biens immobiliers.
4. Les dispositions des paragraphes I et 3 s’appliquent également
Article 5 aux revenus provenant des biens immobiliers d’une entreprise ainsi
qu’aux revenus des biens immobiliers servant à l’exercice d'une pro
Etablissement stable fession indépendante.
5. Lorsque la propriété d’actions, parts ou autres droits dans une
1. Au sens de la présente Convention, l’expression «établissement société ou une autre personne morale donne au propriétaire la jouis
stable » désigne une installation fixe d’affaires par l’intermédiaire de sance de biens immobiliers situés dans un Etat et détenus par cette
laquelle une entreprise exerce tout ou partie de son activité. société ou cette autre personne morale, les revenus que le proprié
2. L’expression « établissement stable » comprend notamment : taire tire de l’utilisation directe, de la location ou de l’usage sous
a) Un siège de direction ; tout autre forme de son droit de jouissance, sont imposables dans
b) Une succursale ; cet Etat.
c) Un bureau ; Article 7
d) Une usine ;
e) Un atelier ; Bénéfices des entreprises
f) Un magasin de vente ; 1. Les bénéfices d’une entreprise d’un Etat ne sont imposables
g) Une mine, un puits de pétrole ou de gaz, une carrière ou tout que dans cet Etat, à moins que l’entreprise n’exerce son activité dans
autre lieu d’extraction de ressources naturelles. l'autre Etat par l’intermédiaire d’un établissement stable qui y est
3. Un chantier de construction ou de montage et les services y situé. Si l’entreprise exerce son activité d’une telle façon, les béné
afférents ne constituent un établissement stable que si leur durée fices de l’entreprise sont imposables dans l’autre Etat mais unique
dépasse six mois. ment dans la mesure où ils sont imputables à cet établissement
stable.
4. Nonobstant les dispositions précédentes du présent article, on 2. Lorsqu’une entreprise d’un Etat exerce son activité dans l’autre
considère qu’il n’y a pas « établissement stable » si : Etat par l’intermédiaire d’un établissement stable qui y est situé, il
a) Il est fait usage d’installations aux seules fins de stockage, est imputé, dans chaque Etat, à cet établissement stable les bénéfices
d’exposition ou de livraison de marchandises appartenant à l’entre qu’il aurait pu réaliser s’il avait constitué une entreprise distincte
prise ; exerçant des activités identiques ou analogues dans des conditions
b) Des marchandises appartenant à l’entreprise sont entreposées identiques ou analogues et traitant en toute indépendance avec l'en
aux seules fins de stockage, d’exposition ou de livraison ; treprise dont il constitue un établissement stable.
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Pour déterminer les bénéfices d'un établissement stable, sont un résident, soit une activité industrielle ou commerciale par l’inter
admises en déduction les dépenses exposées aux fins poursuivies par médiaire d'un établissement stable qui y est situé, soit une profession
cet établissement stable. Une quote-part des dépenses de direction et indépendante au moyen d’une base fixe qui y est située, et que la
des frais généraux d'administration du siège de l'entreprise est participation génératrice des dividendes s'y rattache effectivement.
imputée sur les résultats des différents établissements stables au pro Dans ce cas, les dispositions de l'article 7 ou de l'article 14, suivant
rata du chiffre d'affaires réalisé par chacun d’eux. le cas, sont applicables.
3. S'il est d'usage, dans un Etat, de déterminer les bénéfices impu 5. Un résident du Congo qui reçoit des dividendes payés par une
tables à un établissement stable sur la base d'une répartition des société qui est un résident de France peut obtenir le remboursement
bénéfices totaux de l'entreprise entre ses diverses parties, aucune dis du précompte afférent à ces dividendes acquitté, le cas échéant, par
position du paragraphe 2 n'empêche cet Etat de déterminer les béné cette société.
fices imposables selon la répartition en usage ; la méthode de répar Le montant brut du précompte remboursé est considéré comme un
tition adoptée doit cependant être telle que le résultat obtenu soit dividende pour l'application de l'ensemble des dispositions de la
conforme aux principes contenus dans le présent article. présente Convention.
4. Aucun bénéfice n'est imputé à un établissement stable du fait 6. Lorsqu'une société qui est un résident d’un Etat tire des béné
qu'il a simplement acheté des marchandises pour le compte du siège fices ou des revenus de l’autre Etat, cet autre Etat ne peut percevoir
de l’entreprise. aucun impôt sur les dividendes payés par la société, sauf dans la
5. Aux fins des paragraphes précédents, les bénéfices à imputer à mesure où ces dividendes sont payés à un résident de cet autre Etat
l'établissement stable sont déterminés chaque année selon la même ou dans la mesure où la participation génératrice des dividendes se
méthode, à moins qu’il n'existe des motifs valables et suffisants de rattache effectivement à un établissement stable ou à une base fixe
procéder autrement. situé dans cet autre Etat, ni prélever aucun impôt, au titre de l’impo
6. Lorsque les bénéfices comprennent des éléments de revenu sition des bénéfices non distribués, sur les bénéfices non distribués
traités séparément dans d'autres articles de la présente Convention, de la société, même si les dividendes payés ou les bénéfices non
les dispositions de ces articles ne sont pas affectées par les disposi distribués consistent en tout ou en partie en bénéfices ou revenus
tions du présent article. provenant de cet autre Etat.
7. Nonobstant les dispositions du paragraphe 6, lorsqu'une société
Article 8 qui est un résident d'un Etat exerce dans l'autre Etat une activité
industrielle ou commerciale par l’intermédiaire d’un établissement
Navigation maritime et aérienne stable qui y est situé, les bénéfices de cet établissement stable peu
1. Les bénéfices provenant de l'exploitation, en trafic interna vent, après avoir supporté l’impôt sur les sociétés, être assujettis,
tional, de navires ou d'aéronefs ne sont imposables que dans l'Etat conformément à la législation de cet autre Etat, à un impôt dont le
où le siège de direction effective de l'entreprise est situé. taux ne peut excéder 15 p. 100.
Ces bénéfices comprennent également les revenus accessoires tirés
par cette entreprise de l'utilisation de conteneurs pour le transport Article 11
international de biens ou de marchandises.
2. Si le siège de direction effective d’une entreprise de navigation Intérêts
maritime est à bord d'un navire, ce siège est considéré comme situé 1. Les intérêts provenant d’un Etat et payés à un résident de
dans l'Etat où se trouve le port d’attache de ce navire, ou à défaut l'autre Etat et qui en est le bénéficiaire effectif ne sont imposables
de port d'attache, dans l'Etat dont l'exploitant du navire est un rési que dans cet autre Etat.
dent. 2. Le terme « intérêts » employé dans le présent article désigne les
3. Les dispositions du paragraphe 1 s'appliquent aussi aux béné revenus des créances de toute nature, assorties ou non de garanties
fices provenant de la participation à un groupe, une exploitation en hypothécaires ou d'une clause de participation aux bénéfices du
commun ou un organisme international d’exploitation. débiteur, et notamment les revenus des fonds publics et des obliga
tions d'emprunts, y compris les primes et lots attachés à ces titres.
Article 9 Les pénalisations pour paiement tardif ne sont pas considérées
Entreprises associées comme des intérêts au sens du présent article.
3. Les dispositions du paragraphe 1 ne s’appliquent pas lorsque le
Lorsque : bénéficiaire effectif des intérêts, résident d’un Etat, exerce dans
ai Une entreprise d'un Etat participe directement ou indirecte l'autre Etat d'où proviennent les intérêts soit une activité industrielle
ment à la direction, au contrôle ou au capital d'une entreprise de ou commerciale par l’intermédiaire d’un établissement stable qui y
l'autre Etat ou que est situé, soit une profession indépendante au moyen d’une base fixe
b) Les mêmes personnes participent directement ou indirectement qui y est située et que la créance génératrice des intérêts s’y rattache
à la direction, au contrôle ou au capital d'une entreprise d'un Etat effectivement. Dans ce cas, les dispositions de l’article 7 ou de l’ar
et d'une entreprise de l’autre Etat, ticle 14, suivant les cas, sont applicables.
et que, dans l’un et l'autre cas, les deux entreprises sont, dans leurs 4. Les intérêts sont considérés comme provenant d’un Etat lorsque
relations commerciales ou financières, liées par des conditions le débiteur est cet Etat lui-même, une collectivité territoriale, une
convenues ou imposées, qui diffèrent de celles qui seraient personne morale de droit public ou un résident de cet Etat. Tou
convenues entre des entreprises indépendantes, les bénéfices qui, tefois, lorsque le débiteur des intérêts, qu’il soit ou non un résident
sans ces conditions, auraient été réalisés par l'une des entreprises d’un Etat, a dans un Etat un établissement stable, ou une base fixe
mais n'ont pu l'être en fait à cause de ces conditions, peuvent être pour lequel la dette donnant lieu au paiement des intérêts a été
inclus dans les bénéfices de cette entreprise et imposés en consé contractée et qui supporte la charge de ces intérêts, ceux-ci sont
quence. considérés comme provenant de l’Etat où l'établissement stable, ou
la base fixe, est situé.
Article 10 5. Lorsque, en raison de relations spéciales existant entre le débi
teur et le bénéficiaire effectif ou que l’un et l’autre entretiennent
• Dividendes avec de tierces personnes, le montant des intérêts, compte tenu de la
1. Les dividendes payés par une société qui est un résident d’un créance pour laquelle ils sont payés, excède celui dont seraient
Etat à un résident de l'autre Etat sont imposables dans cet autre convenus’ le débiteur et le bénéficiaire effectif en l’absence de
Etat. pareilles relations, les dispositions du présent article ne s'appliquent
2. Toutefois, ces dividendes sont aussi imposables dans l'Etat qu'à ce dernier montant. Dans ce cas, la partie excédentaire des
dont la société qui paie les dividendes est un résident, et selon la paiements reste imposable selon la législation de chaque Etat et
législation de cet Etat, mais si la personne qui reçoit les dividendes compte tenu des autres dispositions de la présente Convention.
en est le bénéficiaire effectif, l'impôt ainsi établi ne peut excéder :
al 15 p. 100 du montant brut des dividendes si le bénéficiaire Article 12
effectif est une société (autre qu’une société de personnes) qui Redevances
détient directement au moins 10 p. 100 du capital de la société qui
paie les dividendes ; 1. Les redevances provenant d’un Etat et payées à un résident de
b) 20 p. 100 du montant brut des dividendes, dans tous les autres l'autre Etat sont imposables dans cet autre Etat.
cas. 2. Toutefois, ces redevances sont aussi imposables dans l’Etat
Le présent paragraphe n'affecte pas l’imposition de la société au d'où elles proviennent et selon la législation de cet Etat mais, si la
titre des bénéfices qui servent au paiement des dividendes. personne qui reçoit les redevances en est le bénéficiaire effectif,
3. Le terme « dividendes » employé dans le présent article désigne l’impôt ainsi établi ne peut excéder 15 p. 100 du montant brut des
les revenus provenant d’actions, actions ou bons de jouissance, parts redevances.
de mine, parts de fondateur ou autres parts bénéficiaires à l'excep 3. Le terme « redevances » employé dans le présent article désigne
tion des créances, ainsi que les revenus soumis au régime des distri les rémunérations de toute nature payées pour l’usage ou la conces
butions par la législation fiscale de l’Etat dont la société distributrice sion de l’usage d'un droit d’auteur sur une œuvre littéraire, artistique
est un résident. ou scientifique, de films cinématographiques et de tous autres enre
4. Les dispositions des paragraphes I et 2 ne s’appliquent pas gistrements des sons ou des images, d’un brevet, d’une marque de
lorsque le bénéficiaire effectif des dividendes, résident d’un Etat, fabrique ou de commerce, d’un dessin ou d’un modèle, d’un plan,
exerce dans l'autre Etat dont la société qui paie les dividendes est d'une formule ou d’un procédé secrets.
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4. Les dispositions des paragraphes 1 et 2 ne s'appliquent pas 2. Nonobstant les dispositions du paragraphe 1, les rémunérations
lorsque le bénéficiaire effectif des redevances, résident d’un Etat, qu'un résident d’un Etat reçoit au titre d’un emploi salarié exercé
exerce dans l’autre Etat d’où proviennent les redevances soit une dans l'autre Etat ne sont imposables que dans le premier Etat si :
activité industrielle ou commerciale par l'intermédiaire d’un établis a) Le bénéficiaire séjourne dans l’autre Etat pendant une période
sement stable qui y est situé, soit une profession indépendante au ou des périodes, y compris la durée des interruptions normales de
moyen d'une base fixe qui y est située, et que le droit ou le bien travail, n’excédant pas au total 183 jours au cours de l'année fiscale
générateur des redevances s'y attache effectivement. Dans ce cas, les considérée, et,
dispositions de l’article 7 ou de l’article 14, suivant les cas, sont b) Les rémunérations sont payées par un employeur ou pour le
applicables. compte d'un employeur qui n’est pas un résident de l’autre Etat et,
5. Les redevances sont considérées comme provenant d'un Etat c) La charge des rémunérations n’est pas supportée par un établis
lorsque le débiteur est cet Etat lui-même, une collectivité territoriale, sement stable ou une base fixe que l’employeur a dans l’autre Etat.
une personne morale de droit public ou un résident de cet Etat.
Toutefois, lorsque le débiteur des redevances, qu'il soit ou non un 3. Nonobstant les dispositions précédentes du présent article, les
résident d'un Etat, a dans un Etat un établissement stable, ou une rémunérations reçues par un résident d'un Etat, au titre d'un emploi
base fixe, auquel se rattache effectivement le droit ou le bien généra salarié exercé à bord d'un navire, ou d'un aéronef, exploité en trafic
teur des redevances et qui supporte la charge de ces redevances, international, ne sont imposables que dans cet Etat.
lesdites redevances sont réputées provenir de l’Etat où l'établisse
ment stable, ou la base fixe, est situé. Article 16
6. Lorsque, en raison de relations spéciales existant entre le débi
teur et le bénéficiaire effectif ou que l'un et l'autre entretiennent Rémunération des administrateurs des sociétés
avec de tierces personnes, le montant des redevances, compte tenu Les tantièmes, jetons de présence et autres rétributions similaires
de la prestation pour laquelle elles sont payées, excède celui dont qu'un résident d’un Etat reçoit en sa qualité de membre du conseil
seraient convenus le débiteur et le bénéficiaire effectif en l’absence d'administration ou dç surveillance d’une société qui est un résident
de pareilles relations, les dispositions du présent article ne s'appli de l'autre Etat, sont imposables dans cet autre Etat.
quent qu’à ce dernier montant. Dans ce cas, la partie excédentaire
des paiements reste imposable selon la législation de chaque Etat et Article 17
compte tenu des autres dispositions de la présente Convention.
Artistes et sportifs
Article 13
1. Nonobstant les dispositions des articles 14 et 15, les revenus
Gains en capital qu'un résident d’un Etat tire de ses activités personnelles exercées
1. Les gains qu’un résident d’un Etat tire de l’aliénation de biens dans l'autre Etat en tant qu’artiste du spectacle, tel qu'un artiste de
immobiliers visés à l'article 6, paragraphe 2, sont imposables dans théâtre, de cinéma, de la radio ou de la télévision, ou qu’un musi
l’Etat où les biens immobiliers sont situés. cien, ou en tant que sportif, sont imposables dans cet autre Etat.
Les gains provenant de l’aliénation d'actions, parts ou autres 2. Lorsque les revenus d’activités qu'un artiste du spectacle ou un
droits dans une société ou une autre personne morale possédant des sportif exerce personnellement et en cette qualité sont attribués non
biens immobiliers situés dans un Etat, y sont imposables lorsqu’ils pas à l'artiste ou au sportif lui-même mais à une autre personne, ces
sont soumis, selon la législation de cet Etat, au même régime fiscal revenus sont imposables, nonobstant les dispositions des articles 7,
que les gains provenant de l’aliénation de biens immobiliers. Pour 14 et 15, dans l'Etat où les activités de l’artiste ou du sportif sont
l'application de cette disposition, ne sont pas pris en considération exercées.
les immeubles affectés par cette société ou cette autre personne 3. Nonobstant les dispositions du paragraphe 1, les rémunérations
morale à sa propre exploitation industrielle, commerciale ou agri ou bénéfices, et les traitements, salaires et autres revenus similaires
cole, ou à l'exercice d’une profession non commerciale. qu’un artiste du spectacle ou un sportif, qui est un résident d'un
2. Les gains provenant de l’aliénation d’actions ou de parts faisant Etat, tire de ses activités personnelles exercées dans l’autre Etat et
partie d’une participation substantielle dans le capital d’une société en cette qualité, ne sont imposables que dans le premier Etat lorsque
qui est un résident d’un Etat sont imposables dans cet Etat. On ces activités dans l'autre Etat sont financées par des fonds publics
considère qu’il existe une participation substantielle lorsque le du premier Etat, de l’une de ses collectivités territoriales, ou de l'une
cédant, seul ou avec des personnes apparentées, possède directement de leurs personnes morales de droit public.
ou indirectement au moins 25 p. 100 du capital de la société. 4. Nonobstant les dispositions du paragraphe 2, lorsque les
3. Les gains provenant de l’aliénation de biens mobiliers qui font revenus d'activités qu’un artiste du spectacle ou un sportif exerce
partie de l’actif d’un établissement stable qu’une entreprise d’un Etat personnellement et en cette qualité dans un Etat sont attribués non
a dans l’autre Etat, ou de biens mobiliers qui appartiennent à une pas à l’artiste ou au sportif lui-même mais à une autre personne, ces
base fixe dont un résident d’un Etat dispose dans l’autre Etat pour revenus ne sont imposables, nonobstant les dispositions des
l’exercice d’une profession indépendante, y compris de tels gains articles 7, 14 et 15, que dans l’autre Etat lorsque cette autre per
provenant de l’aliénation de cet établissement stable (seul ou avec sonne est financée par des fonds publics de cet autre Etat, de l'une
l'ensemble de l’entreprise) ou de cette base fixe, sont imposables de ses collectivités territoriales ou de l’une de leurs personnes
dans cet autre Etat. morales de droit public, ou lorsque cette autre personne est un orga
nisme sans but lucratif de cet autre Etat.
4. Les gains provenant de l’aliénation de navires ou aéronefs
exploités en trafic international ou de biens mobiliers affectés à l’ex
ploitation de ces navires ou aéronefs ne sont imposables que dans Article 18
l'Etat où le siège de direction effective de l’entreprise est situé. Pensions
5. Les gains provenant de l’aliénation de tous biens autres que
ceux visés aux paragraphes 1, 2, 3 et 4 ne sont imposables que dans 1. Sous réserve des dispositions du paragraphe 2 de l'article 19,
l'Etat dont le cédant est un résident. les pensions et autres rémunérations similaires payées à un résident
d’un Etat au titre d’un emploi antérieur ne sont imposables que dans
Article 14 cet Etat.
2. Nonobstant les dispositions du paragraphe 1, les pensions et
Professions indépendantes autres sommes payées en application de la législation sur la sécurité
1. Les revenus qu’un résident d’un Etat tire d’une profession libé sociale d’un Etat sont imposables dans cet Etat.
rale ou d'autres activités de caractère indépendant, ne sont impo
sables que dans cet Etat, à moins que ce résident ne dispose de Article 19
façon habituelle dans l’autre Etat d'une base fixe pour l’exercice de
ses activités. S’il dispose d’une telle base fixe, les revenus sont impo Fonctions publiques
sables dans l’autre Etat, mais uniquement dans la mesure où ils sont 1. Les rémunérations, autres que les pensions, payées par un Etat
imputables à cette base fixe. ou l'une de ses collectivités territoriales, ou par l’une de leurs per
2. L’expression « profession libérale » comprend, notamment, les sonnes morales de droit public à une personne physique, au titre de
activités indépendantes d’ordre scientifique, littéraire, artistique, édu services rendus à cet Etat ou à cette collectivité, ou à cette personne
catif ou pédagogique, ainsi que les activités indépendantes des morale de droit public, ne sont imposables que dans cet Etat.
médecins, avocats, ingénieurs, architectes, dentistes et comptables. 2. Les pensions payées par un Etat ou l'une de ses collectivités
territoriales, ou par l’une de leurs personnes morales de droit public,
Article 15 soit directement soit par prélèvement sur des fonds qu'ils ont
constitués, à une personne physique, au titre de services rendus à cet
Professions dépendantes Etat ou à cette collectivité, ou à cette personne morale de droit
1. Sous réserve des dispositions des articles 16, 18, 19 et 20, les public, ne sont imposables que dans cet Etat.
salaires, traitements et autres rémunérations similaires qu’un résident 3. Les dispositions des articles 15, 16 et 18 s’appliquent aux rému
d’un Etat reçoit au titre d’un emploi salarié ne sont imposables que nérations et pensions payées au titre de services rendus dans le
dans cet Etat, à moins que l’emploi ne soit exercé dans l’autre Etat. cadre d’une activité industrielle ou commerciale exercée par un Etat
Si l’emploi y est exercé, les rémunérations reçues à ce titre sont ou l’une de ses collectivités territoriales ou par l’une de leurs per
imposables dans cet autre Etat. sonnes morales de droit public.
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Article 20 2. Les dettes garanties, soit par des immeubles ou des droits
immobiliers, soit par des bateaux ou aéronefs visés au paragraphe 4
Etudiants de l’article 22, soit par des biens affectés à l’exercice d’une profes
sion libérale dans les conditions prévues au paragraphe 3 de l’ar
1. Les sommes qu'un étudiant ou un stagiaire qui est, ou qui était ticle 22, soit par des biens affectés à une entreprise de la nature
immédiatement avant de se rendre dans un Etat, un résident de visée au paragraphe 2 de l'article 22, sont imputables sur les biens.
l'autre Etat et qui séjourne dans le premier Etat à seule fin d'y pour Si la même dette est garantie à la fois par des biens situés dans les
suivre ses études ou sa formation, reçoit pour couvrir ses frais d’en deux Etats, l’imputation se fait sur les biens situés dans chacun
tretien, d'études ou de formation ne sont pas imposables dans cet d’eux proportionnellement à la valeur taxable de ces biens.
Etat, à condition qu'elles proviennent de sources situées en dehors
de cet Etat. Cette disposition n’est applicable aux dettes visées au para
graphe 1 que dans la mesure où ces dettes ne sont pas couvertes par
2. Nonobstant les dispositions des articles 14 et 15, les rémunéra l'imputation prévue à ce paragraphe.
tions qu'un étudiant ou un stagiaire qui est, ou qui était immédiate
ment avant de se rendre dans un Etat, un résident de l’autre Etat et 3. Les dettes non visées aux paragraphes I et 2 sont’imputées sur
qui séjourne dans le premier Etat à seule fin d’y poursuivre ses les biens auxquels sont applicables les dispositions du paragraphe 5
études ou sa formation, reçoit au titre de services rendus dans le de l’article 22.
premier Etat, ne sont pas imposables dans le premier Etat à condi 4. Si l’imputation prévue aux trois paragraphes qui précèdent
tion que ces services soient en rapport avec ses études ou sa forma laisse subsister dans un Etat un solde non couvert, ce solde est
tion ou que la rémunération de ces services soit nécessaire pour déduit des autres biens soumis à l'impôt sur les successions dans ce
compléter les ressources dont il dispose pour son entretien. même Etat. S’il ne reste pas dans cet Etat d’autres biens soumis à
l'impôt, ou si la déduction laisse encore un solde non couvert, ce
Article 21 solde est imputé sur les biens soumis à l’impôt dans l’autre Etat.
- pour tous les autres revenus, au montant de l’impôt congolais Les autorités compétentes des Etats peuvent, notamment, se
correspondant. Cette disposition est également applicable aux rému concerter pour s’efforcer de parvenir à un accord :
nérations visées à l’article 19, lorsque le bénéficiaire est un résident a) Pour que les bénéfices imputables à un établissement stable
du Congo. situé dans un Etat, d’une entreprise de l'autre Etat soient imputés
b) Les biens successoraux visés aux paragraphes I à 4 de l’ar d’une manière identique dans les deux Etats ;
ticle 22 qui font partie de la succession d’une personne résidant au h) Pour que les revenus revenant à un résident d’un Etat contrac
Congo et qui sont imposables en France en vertu de la présente tant et à une personne associée visée à l’article 9, qui est un résident
Convention sont imposables au Congo. L’impôt français perçu sur de l’autre Etat, soient attribués d’une manière identique.
ces biens est imputable sur l’impôt congolais visé à l'article 2, para Elles peuvent aussi se concerter en vue d’éliminer la double impo
graphe 3 b, dans la limite de ce dernier impôt afférent aux mêmes sition dans les cas non prévus par la Convention.
biens.
4. Les autorités compétentes des Etats peuvent communiquer
directement entre elles en vue de parvenir à un accord comme il est
Article 26 indiqué aux paragraphes précédents. Si des échanges de vues oraux
semblent devoir faciliter cet accord, ces échanges de vues peuvent
Non-discrimination avoir lieu au sein d’une commission composée de représentants des
autorités compétentes des Etats.
1. Les nationaux d’un Etat ne sont soumis dans l’autre Etat à 5. Les autorités compétentes des Etats règlent d’un commun
aucune imposition ou obligation y relative qui est autre ou plus accord les modalités d’application de la Convention, et notamment
lourde que celles auxquelles sont ou pourront être assujettis les les formalités que devront accomplir les résidents d’un Etat pour
nationaux de cet autre Etat qui se trouvent dans la même situation. obtenir, dans l’autre Etat, les réductions ou les exonérations d'impôt
La présente disposition s’applique aussi, nonobstant les dispositions prévues par la Convention.
de l’article 1er, aux personnes qui ne sont pas des résidents d'un Etat
ou des deux Etats. Article 28
2. Le terme « nationaux » désigne :
Echange de renseignements
a) Toutes les personnes physiques qui possèdent la nationalité
d’un Etat ; 1. Les autorités compétentes des Etats échangent les renseigne
b) Toutes les personnes morales, sociétés de personnes et associa ments nécessaires pour appliquer les dispositions de la présente
tions constituées conformément à la législation en vigueur dans un Convention, ou celles de la législation interne des Etats relative aux
Etat. impôts visés par la Convention dans la mesure où l’imposition
qu’elle prévoit n’est pas contraire à la Convention. L’échange de
3. Les apatrides qui sont des résidents d’un Etat ne sont soumis renseignements n’est pas restreint par l’article 1er. Les renseigne
dans l’autre Etat à aucune imposition ou obligation y relative qui est ments reçus par un Etat sont tenus secrets de la même manière que
autre ou plus lourde que celles auxquelles sont ou pourront être les renseignements obtenus en application de la législation interne
assujettis les nationaux de cet Etat qui se trouvent dans la même de cet Etat et ne sont communiqués qu’aux personnes ou autorités
situation. (y compris les tribunaux et organes administratifs) concernées par
4. L’imposition d’un établissement stable qu’une entreprise d’un l’établissement ou le recouvrement des impôts visés par la Conven
Etat a dans l’autre Etat n’est pas établie dans cet autre Etat d’une tion, par les procédures ou poursuites concernant ces impôts, ou par
façon moins favorable que l’imposition des entreprises de cet autre les décisions sur les recours relatifs à ces impôts. Ces personnes ou
Etat qui exercent la même activité. La présente disposition ne peut autorités n’utilisent ces renseignements qu’à ces fins. Elles peuvent
être interprétée comme obligeant un Etat à accorder aux résidents de faire état de ces renseignements au cours d'audiences publiques de
l’autre Etat les déductions personnelles, abattements et réductions tribunaux ou dans des jugements.
d’impôt en fonction de la situation ou des charges de famille qu'il 2. Les dispositions du paragraphe 1 ne peuvent en aucun cas être
accorde à ses propres résidents. interprétées comme imposant à un Etat l’obligation :
5. A moins que les dispositions de l’article 9, du paragraphe 5 de a) De prendre des mesures administratives dérogeant à sa législa
l’article 11 ou du paragraphe 6 de l’article 12 ne soient applicables, tion et à sa pratique administrative ou à celles de l’autre Etat ;
les intérêts, redevances et autres dépenses payés par une entreprise b) De fournir des renseignements qui ne pourraient être obtenus
d’un Etat à un résident de l’autre Etat sont déductibles pour la sur la base de sa législation ou dans le cadre de sa pratique admi
détermination des bénéfices imposables de cette entreprise, dans les nistrative normale ou de celles de l’autre Etat ;
mêmes conditions que s’ils avaient été payés à un résident du pre
mier Etat. c) De fournir les renseignements qui révéleraient un secret com
mercial, industriel, professionnel, ou un procédé commercial ou des
6. Les entreprises d’un Etat, dont le capital est en totalité ou en renseignements dont la communication serait contraire à l’ordre
partie, directement ou indirectement, détenu ou contrôlé par un ou public.
plusieurs résidents de l’autre Etat, ne sont soumises dans le premier
Etat à aucune imposition ou obligation y relative, qui est autre ou
plus lourde que celles auxquelles sont ou pourront être assujetties Article 29
les autres entreprises similaires du premier Etat.
Assistance au recouvrement
7. Les dispositions du présent article s’appliquent, nonobstant les
dispositions de l’article 2, aux impôts de toute nature ou dénomina 1. Les deux Etats conviennent de se prêter mutuellement assis
tion. tance et appui en vue de recouvrer, suivant les règles propres à leur
8. Les ressortissants d’un Etat ne seront pas soumis, lorsqu’ils législation ou réglementation respective, les impôts visés par la pré
quitteront le territoire de l’autre Etat à titre provisoire ou définitif, à sente Convention ainsi que les majorations de droits, droits en sus,
la formalité du quitus fiscal. indemnités de retard, intérêts et frais afférents à ces impôts.
2. A la demande de l’Etat requérant, l’Etat requis procède au
recouvrement des créances fiscales dudit Etat suivant la législation et
Article 27 la pratique administrative applicables au recouvrement de ses
propres créances fiscales, à moins que la présente Convention n'en
Procédure amiable dispose autrement.
3. Les dispositions du paragraphe précédent ne s'appliquent
1. Lorsqu’une personne estime que les mesures prises par un Etat qu’aux créances fiscales qui font l’objet d’un titre permettant d’en
ou par les deux Etats entraînent ou entraîneront pour elle une impo poursuivre le recouvrement dans l'Etat requérant et qui ne sont pas
sition non conforme aux dispositions de la présente Convention, elle contestées.
peut, indépendamment des recours prévus par le droit interne de ces 4. L'assistance accordée en vue du recouvrement de créances fis
Etats, soumettre son cas à l’autorité compétente de l’Etat dont elle cales concernant une personne décédée ou sa succession est limitée à
est un résident ou, si son cas relève du paragraphe 1 de l’article 26, la valeur de la succession ou de la part reçue par chacun des bénéfi
à celle de l’Etat dont elle possède la nationalité. Le cas doit être ciaires de cette succession, suivant que la créance est à recouvrer sur
soumis dans les trois ans qui suivent la première notification de la la succession ou auprès des bénéficiaires de celle-ci.
mesure qui entraîne une imposition non conforme aux dispositions
de la Convention. 5. L’Etat requis ne sera pas obligé de donner suite à la
2. L’autorité compétente s’efforce, si la réclamation lui paraît demande :
fondée et si elle n’est pas elle-même en mesure d’y apporter une a) Si l’Etat requérant n’a pas épuisé sur son propre territoire tous
solution satisfaisante, de résoudre le cas par voie d’accord amiable les moyens de recouvrement de sa créance fiscale, à moins que le
avec l’autorité compétente de l’autre Etat, en vue d’éviter une impo recouvrement dans l’Etat requérant ne donne lieu à des difficultés
sition non conforme à la Convention. L’accord est appliqué quels considérables ;
que soient les délais prévus par le droit interne des Etats. h) Si et dans la mesure où il estime que la créance fiscale est
3. Les autorités compétentes des Etats s’efforcent, par voie d’ac incompatible avec les dispositions de la présente Convention, ou
cord amiable, de résoudre les difficultés auxquelles peut donner lieu avec celles de toute autre Convention à laquelle les deux Etats sont
l’application de la Convention. parties.
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11663
Dans le cas de contrats d’étude, de fourniture, d’installation ou de Fait à Paris, le 11 septembre 1989.
construction d’équipements ou d’établissements industriels, commer FRANÇOIS MITTERRAND
ciaux ou scientifiques, ou d’ouvrages publics, lorsque l'entreprise a
un établissement stable, les bénéfices de cet établissement stable ne Par le Président de la République :
sont pas déterminés sur la base du montant total du contrat, mais Le Premier ministre,
sont déterminés seulement sur la base de la part du contrat qui est MICHEL ROCARD
effectivement exécutée par cet établissement stable dans l’Etat où cet Le ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères,
établissement stable est situé. Les bénéfices afférents à la part du ROLAND DUMAS
contrat qui est exécutée par le siège de l’entreprise ne sont impo
sables que dans l’Etat dont cette entreprise est un résident.
(1) Le présent accord est entré en vigueur le 22 juin 1989.
b) Les rémunérations de toute nature payées pour l'usage ou la
concession de l’usage d’un équipement industriel, commercial ou
scientifique sont considérées comme des bénéfices d’une entreprise ACCORD
auxquels les dispositions de l’article 7 s’appliquent. EN FORME D’ÉCHANGE DE LETTRES ENTRE LE GOUVERNE
3. En ce qui concerne l’article 26 : MENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE ET LE GOUVERNEMENT
DU ROYAUME D’ESPAGNE RELATIF À LA COOPÉRATION DANS
a) Rien dans le paragraphe 1 ne peut être interprété comme empê LE DOMAINE DE LA SÉCURITÉ ET DE LA CIRCULATION ROU
chant la France de n’accorder qu’aux personnes de nationalité fran TIÈRES
çaise le bénéfice de l’exonération des gains provenant de l’aliénation
des immeubles ou parties d’immeubles constituant la résidence en LE MINISTRE DE L’ÉQUIPEMENT, DU LOGEMENT,
France de Français qui ne sont pas domiciliés en France, telle DE L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE
qu’elle est prévue à l’article 150 C du code général des impôts ; et ET DES TRANSPORTS
b) Rien dans le paragraphe 5 ne peut être interprété comme empê
chant la France d’appliquer les dispositions de l’article 212 du code Paris, le 15 décembre 1987.
général des impôts en ce qui concerne les intérêts payés par une
société française à une société mère étrangère. A Monsieur José Luis Martin Palacin,
Sous-Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Intérieur
4. En ce qui concerne l’article 33, il est entendu que les disposi
tions de la Convention relatives à l’élimination de la double imposi Monsieur le Ministre,
tion, à la procédure amiable et à l’assistance administrative continue
ront de s’appliquer, après le 31 décembre de l’année civile pour la A l’occasion du forum sur les politiques décentralisées de sécurité
fin de laquelle la dénonciation aura été notifiée, pour l’établissement routière en Europe réuni au mois d’octobre 1986 à Aix-en-Provence,
de l’imposition des revenus, des successions, des droits d’enregistre nous avons évoqué ensemble le projet d’une coopération institution
ment et de timbre couverts par cette Convention, conformément à nelle entre la France et l’Espagne dans le domaine de la sécurité et
de la circulation routières.
l’article 33, paragraphe 2.
En effet, la persistance, dans la plupart des pays industrialisés,
Fait à Brazzaville, le 27 novembre 1987 en double exemplaire, en d’un niveau élevé d’insécurité routière malgré les progrès enregistrés
langue française, les deux textes faisant également foi. depuis une quinzaine d’années, nécessite la mise en commun des
efforts susceptibles d’en provoquer la réduction.
Pour le Gouvernement S’agissant de la France et de l’Espagne, dont les systèmes de cir
de la République française : culation routière sont comparables, ce rapprochement ne peut
L'Ambassadeur de France, qu’être particulièrement fructueux.
L’intensité des flux motorisés entre nos deux pays, tant commer
ROBERT DE LOS SANTOS ciaux que touristiques, appelle un dialogue suivi entre les adminis,-
Pour le Gouvernement trations respectives chargées de part et d’autre de l’amélioration des
de la République populaire du Congo : conditions de circulation, qui ne peut en retour que favoriser le
développement des relations bilatérales.
L'Ambassadeur, Cette concertation franco-espagnole s’inscrit tout naturellement
secrétaire général aux affaires étrangères dans la perspective de l’ouverture, à l’horizon de 1992, du grand
et à la coopération, marché unifié prévu par l’Acte unique européen. Or, les progrès à
PIERRE N’GAKA réaliser dans la voie de l’amélioration de la circulation routière euro
péenne passent notamment par des améliorations régionales tan
gibles.
J’ai dans ces conditions l’honneur, d’ordre de mon Gouvernement,
de vous proposer l’adoption des dispositions suivantes :
Le Gouvernement de la République française et le Gouvernement
Décret n° 89-658 du 11 septembre 1989 portant publica du Royaume d’Espagne conviennent de constituer une Commission
tion de l'accord en forme d'échange de lettres entre mixte permanente de sécurité et de circulation routières.
le Gouvernement de la République française et le Entrent dans la compétence de la Commission les questions sui
Gouvernement du Royaume d'Espagne relatif à la vantes :
coopération dans le domaine de la sécurité et de la 1° Analyse comparée des statistiques de circulation et de sécurité
circulation routières, fait à Paris le 15 décembre et échange d’informations sur les causes et la typologie des acci
1987 (1) dents ;
NOR . MAEJ8930074D 2° Programme visant à l’amélioration du comportement des
usagers :
a) Coopération en matière de campagnes d’information ;
Le Président de la République, b) Collaboration dans le domaine de la formation et de l’éduca
tion routières ;
Sur le rapport du Premier ministre et du ministre d’Etat, c) Etudes et actions communes relatives au contrôle des infrac
ministre des affaires étrangères, tions routières ;
Vu les articles 52 à 55 de la Constitution ; 3° Information routière et gestion des flux ;
4° Exploitation et sécurité des insfrastructures et régulation du
Vu le décret n° 53-192 du 14 mars 1953 modifié relatif à la trafic.
ratification et à la publication des engagements internationaux La Commission se compose d’un Comité directeur, d’un Secréta
souscrits par la France, riat permanent et de groupes de travail sectoriels.
Le Comité directeur est composé de deux délégations de quatre
Décrète : membres au maximum, chacune nommée par son Gouvernement.
Chaque délégation peut faire appel à des experts.
Il se réunit en principe une fois par an, alternativement dans
Art. 1er. - L’accord en forme d’échange de lettres entre le
chacun des deux Et^s.
Gouvernement de la République française et le Gouvernement Il peut constituer des groupes de travail.
du Royaume d’Espagne relatif à la coopération dans le Il établit son règlement intérieur.
domaine de la sécurité et de la circulation routières, fait à Paris Le Comité directeur propose aux Gouvernements respectifs toutes
le 15 décembre 1987, sera publié au Journal officiel de la mesures utiles au développement de la coopération franco-espagnole
République française. dans le domaine de la sécurité et de la circulation routières. Il
approuve, à cette fin, le rapport annuel d’activité qui lui est soumis
Art. 2. - Le Premier ministre et le ministre d’Etat, ministre par le secrétariat permanent.
des affaires étrangères, sont chargés, chacun en ce qui le Le Secrétariat permanent est composé d’un représentant de chaque
concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au pays. Il prépare les décisions du Comité directeur et émet un avis
Journal officiel de la République française. sur les propositions faites à ce dernier par les groupes de travail.
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11665
Je vous saurais gré de bien vouloir me faire savoir si les disposi « Il établit son règlement intérieur.
tions qui précèdent rencontrent l'agrément du Gouvernement espa « Le Comité directeur propose aux Gouvernements respectifs
gnol. toutes mesures utiles au développement de la coopération franco-
Dans l'affirmative, la présente lettre et la réponse concordante que espagnole dans le domaine de la sécurité et de la circulation rou
vous voudrez bien m'adresser constitueront un accord entre le Gou tières. Il approuve, à cette fin, le rapport annuel d’activité qui lui est
vernement de la République française et le Gouvernement du soumis par le Secrétariat permanent.
Royaume d'Espagne sur leur coopération dans le domaine de la « Le Secrétariat permanent est composé d’un représentant de
sécurité et de la circulation routières. chaque pays. 11 prépare les décisions du Comité directeur et émet un
Le présent accord entrera en vigueur le jour où seront échangées avis sur les propositions faites à ce dernier par les groupes de tra
les notes indiquant que les deux parties ont satisfait aux dispositions vail.
constitutionnelles prévues à cet effet. « Je vous saurais gré de bien vouloir me faire savoir si les disposi
11 pourra être dénoncé à tout moment par l'une ou l'autre des tions qui précèdent rencontrent l’agrément du Gouvernement espa
parties contractantes. Cette dénonciation prendra effet trois mois gnol.
après sa notification à l'autre partie contractante.
« Dans l’affirmative, la présente lettre et la réponse concordante
Je vous prie. Monsieur le Ministre, d’agréer l'expression de ma que vous voudrez bien m'adresser constitueront un accord entre le
haute considération. Gouvernement de la République française et le Gouvernement du
Royaume d’Espagne sur leur coopération dans le domaine de la
PIERRE MÉHAIGNERIE sécurité et de la circulation routières.
« Le présent accord entrera en vigueur le jour où seront échangées
LE SOLS-SECRÉTAIRE les notes indiquant que les deux parties ont satisfait aux dispositions
A L'INTERIEUR constitutionnelles prévues à cet effet.
« Il pourra être dénoncé à tout moment par l’une ou l’autre des
parties contractantes. Cette dénonciation prendra effet trois mois
après sa notification à l’autre partie contractante. »
Paris, le 15 décembre 1987.
En réponse à votre lettre, j'ai l’honneur de vous faire part de l’ac
Monsieur Pierre Méhaignerie, cord du Gouvernement espagnol sur ce qui précède relativement à la
coopération institutionnelle entre la France et l’Espagne dans le
. Ministre de l'Equipement, du Logement, domaine de la sécurité et de la circulation routières.'
de l'Aménagement du Territoire et des Transports. Paris
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma
Monsieur le Ministre, haute considération.
J'ai l'honneur d'accuser réception de votre lettre de ce jour, dont Le Sous-Secrétaire d'Etat à l'Intérieur.
le texte est le suivant : » ad referendum ».
« A l'occasion du forum sur les politiques décentralisées de sécu JOSÉ LUIS MARTIN PA LAC î N
rité routière en Europe réuni au mois d’octobre 1986 à Aix-en-
Provence, nous avons évoqué ensemble le projet d'une coopération
institutionnelle entre la France et l’Espagne dans le domaine de la
sécurité et de la circulation routières. Décret n° 89-659 du 11 septembre 1989 portant publica
« En effet, la persistance, dans la plupart des pays industrialisés, tion de la convention d'assistance administrative
d'un niveau élevé d’insécurité routière malgré les progrès enregistrés mutuelle en matière douanière entre le Gouverne
depuis une quinzaine d’années, nécessite la mise en commun des ment de la République française et le Gouverne
efforts susceptibles d'en provoquer la réduction. ment de la République de Finlande, faite à Helsinki
« S'agissant de la France et de l’Espagne, dont les systèmes de le 5 mai 1988 (1)
circulation routière sont comparables, ce rapprochement ne peut
qu'être particulièrement fructueux. NOR : MA EJ8930084D
« L'intensité des flux motorisés entre nos deux pays, tant commer
ciaux que touristiques, appelle un dialogue suivi entre les adminis Le Président de la République,
trations respectives chargées de part et d’autre de l'amélioration des
conditions de circulation, qui ne peut en retour que favoriser le Sur le rapport du Premier ministre et du ministre d’Etat,
développement des relations bilatérales. ministre des affaires étrangères.
« Cette concertation franco-espagnole s’inscrit tout naturellement Vu les articles 52 à 55 de la Constitution ;
dans la perspective de l’ouverture, à l’horizon de 1992, du grand Vu la loi n° 89-384 du 13 juin 1989 autorisant l’approbation
marché unifié prévu par l’Acte unique européen. Or, les progrès à d’une convention d’assistance administrative mutuelle en
réaliser dans la voie de l’amélioration de la circulation routière euro matière douanière entre le Gouvernement de la République
péenne passent notamment par des améliorations régionales tan
gibles. française et le Gouvernement de la République de Finlande ;
« J'ai dans ces conditions d'honneur, d'ordre de mon Gouverne Vu le décret n° 53-192 modifié relatif à la ratification et à la
ment, de vous proposer l’adoption des dispositions suivantes : publication des engagements internationaux souscrits par la
France,
« Le Gouvernement de la République française et le Gouverne
ment du Royaume d’Espagne conviennent de constituer une Com
mission mixte permanente de sécurité et de circulation routières. Décrète :
« Entrent dans la compétence de la Commission les questions sui Art. 1er. - La convention d’assistance administrative
vantes : mutuelle en matière douanière entre le Gouvernement de la
« 1° Analyse comparée des statistiques de circulation et de sécu République française et le Gouvernement de la République de
rité et échange d'informations sur les causes et la typologie des acci Finlande, faite à Helsinki le 5 mai 1988, sera publiée au
dents ; Journal officie! de la République française.
« 2° Programme visant à l’amélioration du comportement des
usagers : Art. 2. - Le Premier ministre et le ministre d’Etat, ministre
« a) Coopération en matière de campagnes d’information, des affaires étrangères, sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au
« b) Collaboration dans le domaine de la formation et de l’éduca Journal officiel de la République française.
tion routières :
« 3° Information routière et gestion des flux : Fait à Paris, le 11 septembre 1989.
« 4° Exploitation et sécurité des infrastructures et régulation du FRANÇOIS MITTERRAND
trafic.
Par le Président de la République :
« La Commission se compose d’un Comité directeur, d’un Secréta
riat permanent et de groupes de travail sectoriels. Le Premier ministre.
« Le Comité directeur est composé de deux délégations de quatre MICHEL ROCARD
membres au maximum, chacune nommée par son Gouvernement. Le ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères.
Chaque délégation peut faire appel à des experts.
ROLAND DUMAS
« Il se réunit en principe une fois par an, alternativement dans
chacun des deux Etats.
« Il peut constituer des groupes de travail. (1) La présente convention entrera en vigueur le 1er octobre 1989.
11666 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989
CONVENTION Article 5
D'ASSISTANCE ADMINISTRATIVE MUTUELLE EN MATIÈRE 1. Les administrations douanières des deux Etats se communi
DOUANIÈRE ENTRE LE GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE quent sur demande tous les renseignements susceptibles d'assurer :
FRANÇAISE ET LE GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE DE
FINLANDE - l'exacte perception des droits de douane et autres taxes à l'im
portation et à l’exportation, et plus particulièrement ceux de
nature à faciliter la détermination de l'origine, de la valeur en
Le Gouvernement de la République française et le Gouvernement douane et de l'espèce tarifaire des marchandises ;
de la République de Finlande, » - la bonne application des mesures de restriction et de prohibition
Considérant qu'il est important d'assurer l'exacte perception des à l'importation, à l'exportation ou au transit.
droits de douane et autres droits et taxes à l'importation ou à l'ex
portation : 2. Lorsque l'administration requise ne dispose pas des renseigne
ments demandés, elle fait procéder à des enquêtes.
Considérant que les infractions aux lois douanières portent préju
dice aux intérêts économiques, fiscaux et sociaux de leur pays res
pectif ainsi qu'aux intérêts légitimes du commerce, et que la lutte Article 6
contre les infractions douanières peut être rendue plus efficace par I
la coopération entre leurs administrations douanières ; Les administrations douanières des deux Etats se communiquent
spontanément et sans délai tous renseignements dont elles disposent,
Vu la recommandation du conseil de coopération douanière sur
l'assistance mutuelle administrative en date du 5 décembre 1953, concernant :
- les opérations constatées ou projetées, présentant ou paraissant
sont convenus de ce qui suit : présenter un caractère de fraude à l'égard des lois douanières de
l'autre Etat :
Article Ier - les nouveaux moyens ou les nouvelles méthodes de fraude :
- les catégories de marchandises reconnues comme faisant l'objet
1. Les Etats contractants conviennent que leurs administrations d'un trafic frauduleux d'importation, d'exportation ou de
douanières se prêtent mutuellement assistance, dans les conditions transit ;
définies à la présente Convention :
- les individus au sujet desquels il y a des raisons de penser qu'ils
- en vue d'assurer l’exacte perception, des droits de douane et commettent ou peuvent commettre des infractions aux lois
autres droits et taxes à l'importation, à l'exportation ainsi que le douanières de l'autre Etat ;
respect des dispositions en vigueur sur l'importation, l’exporta
tion et le transit ; - les moyens de transport dont on a des raisons de penser qu'ils
sont utilisés pour commettre des infractions aux lois douanières
- en vue de prévenir, rechercher et poursuivre les infractions aux de l'autre Etat.
lois douanières ;
- en notifiant tous avis, décisions, dispositions et autres docu Article 7
ments émanant de l'administration douanière de l'autre Etat.
2. L’assistance prévue dans le cadre de la présente Convention Les administrations douanières des deux Etats se communiquent
s'effectue selon la législation de l'Etat requis et dans les limites de la sur demande écrite et aussi rapidement que possible :
compétence douanière de cet Etat. - tous renseignements qui pourraient être tirés des documents de
3. Les administrations douanières des deux Etats prennent, douane, ou des supports en tenant lieu en leur possession
conformément à l’article 14, des dispositions pour que leurs services concernant les échanges de marchandises entre les deux Etats
spécialement ou principalement chargés de la recherche de la fraude ainsi que les copies certifiées de ces documents ; f
douanière soient en relations personnelles et directes en vue de faci - tous documents susceptibles de certifier que des marchandises
liter, par l’échange de renseignements, la prévention, la recherche et déterminées qui ont été exportées du territoire d'un des Etats
la répression des infractions aux lois douanières de leur Etat res sont régulièrement importées sur le territoire de l'autre Etat, et
pectif. précisant, le cas échéant, le régime douanier accordé à ces mar
chandises.
Article 2
Article 8
Aux fins de la présente Convention, on entend par :
1. En vue de faciliter la poursuite des infractions aux lois doua
1. « Lois douanières », l'ensemble des dispositions légales et régie- * nières, chaque administration douanière procède à la requête de
mentaires applicables par les administrations douanières, à l’impor l’autre administration douanière à des enquêtes dont elle lui notifie
tation, à l’exportation, au transit des marchandises, des capitaux ou les résultats.
moyens de paiement, qu'il s’agisse de la perception des droits ou
taxes, restitutions ou prélèvements, ou de l’application des mesures 2. L’administration douanière de l'Etat requis peut autoriser des
de prohibition, de restriction ou de contrôle. agents de l'administration douanière requérante à être présents lors
des enquêtes.
2. « Administrations douanières », pour la République française,
la direction générale des douanes et droits indirects (ministère de
l'économie, des finances et de la privatisation), et pour la Répu Article 9
blique de Finlande, la direction générale des douanes.
1. Les administrations douanières des deux Etats peuvent faire
état, à titre de preuve, tant dans leurs procès-verbaux, rapports et
Article 3 témoignages qu'au cours de procédures et poursuites devant les tri
bunaux, des renseignements reçus et des documents produits dans
Les administrations douanières des deux Etats échangent des listes les conditions prévues par la présente Convention.
de marchandises connues comme faisant l'objet à l'importation, à
l’exportation ou en transit, d’un trafic effectué en infraction aux lois 2. La force probante de ces renseignements et de ces documents
douanières. ainsi que l'usage qui en est fait en justice relèvent du droit national.
Article 4 Article 10
1. Sur demande de l’administration douanière de l'un des Etats, 1. Les informations obtenues en application de la présente
l'administration douanière de l'autre Etat exerce, dans le cadre de sa Convention ne peuvent être utilisées qu'aux fins de la présente
législation et conformément à ses pratiques administratives, la sur Convention. Elles ne peuvent l'être à d'autres fins que si l'adminis
veillance : tration douanière qui les a fournies y consent expressément.
- des déplacements, notamment entrées et sorties de territoire, de 2. Les informations dont l’administration douanière dpose en
personnes suspectées de commettre des infractions aux lois application de la présente Convention bénéficient des mêmes
douanières de façon habituelle ou à titre professionnel ; mesures de protection du secret professionnel que celles accordées
par la loi nationale de cet Etat pour les informations de même
- des mouvements suspects de certaines marchandises qui, selon
les renseignements fourifis par l'autre Etat, font l’objet d’un nature.
trafic important à destination ou en provenance du territoire de
cet Etat ; Article 11
- des moyens de transport, dont l’Etat requérant a des raisons de
penser qu'ils peuvent être utilisés pour commettre des infrac Sur demande écrite de l'administration douanière de l'un des
tions aux lois douanières sur son territoire. Etats, l’administration douanière de l’autre Etat notifie aux per
sonnes intéressées résidant sur son territoire tous actes ou décisions
2. Les résultats de la surveillance sont communiqués à l'adminis émanant de l'Etat requérant concernant l'application de ses lois
tration douanière de l'Etat requérant. douanières.
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11667
Article 12 ACCORD
1. Les administrations douanières des deux Etats ne sont pas SUR LES RELATIONS CINÉMATOGRAPHIQUES ENTRE
tenues d’accorder l’assistance prévue par la présente Convention LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE ET LE ROYAUME D’ESPAGNE
dans le cas où cette assistance est susceptible de porter préjudice à
l’ordre public, à la sécurité ou à d’autres intérêts essentiels de l’Etat La République française et le Royaume d’Espagne,
dont elle relève.
Conscients de la contribution que les coproductions peuvent
2. Tout refus d’assistance doit être motivé. apporter au développement des industries cinématographiques
Article 13 comme à l’accroissement des échanges économiques et culturels
entre les deux pays,
Lorsque l’administration douanière d’un Etat présente une Résolus à encourager le développement de la coopération cinéma
demande d’assistance à laquelle elle ne pourrait elle-même donner tographique entre la France et l’Espagne,
suite si la même demande lui était présentée par l’autre Etat, elle
signale le fait dans l’exposé de sa demande. L’administration requise sont convenus de ce qui suit :
a toute latitude pour déterminer la suite à donner à cette demande.
Article 14 Article 1er
Les modalités d’application de la présente Convention sont
arrêtées d'un commun accord par les administrations douanières des Aux fins du présent Accord, le terme oeuvre cinématographique
deux Etats. désigne les œuvres cinématographiques de toute durée et sur tous
supports y compris les œuvres cinématographiques de fiction, d’ani
Article 15 mation et les documentaires, conformes aux dispositions relatives à
l’industrie cinématographique existant dans chacun des deux pays et
Les deux Etats renoncent de part et d’autre à toute réclamation dont la diffusion première a lieu dans les salles de spectacle cinéma
pour la restitution des frais résultant de l’application de la présente tographique des deux pays.
Convention, sauf en ce qui concerne les indemnités versées aux
témoins, aux experts et aux interprètes. Les œuvres cinématographiques réalisées en coproduction et
admises au bénéfice du présent Accord jouissent de plein droit des
Article 16 avantages qui résultent des dispositions relatives à l’industrie ciné
matographique qui sont en vigueur ou qui pourraient être édictées
La présente Convention s’applique au territoire de la République dans chaque pays.
française tel qu’il est défini par le code français des douanes et au
territoire douanier de la Finlande. Ces avantages sont acquis seulement au producteur du pays qui
les accorde.
Article 17 La réalisation d’œuvres cinématographiques en coproduction entre
1. Chacun des deux Etats notifiera à l’autre l’accomplissement des les deux pays doit recevoir l’approbation, après consultation entre
procédures requises par sa Constitution pour l’entrée en vigueur de elles, des autorités compétentes :
la présente Convention. Celle-ci prendra effet le premier jour du En France : le directeur du Centre national de la cinématogra
deuxième mois suivant la date de la dernière notification. phie ;
2. La présente Convention est conclue pour une durée illimitée. En Espagne : le directeur général de l’Institut de la cinématogra
Chacun des Etats peut la dénoncer à tout moment par notification phie et des arts audiovisuels.
écrite adressée par la voie diplomatique à l’autre Etat. La dénoncia
tion prendra effet six mois après la date de cette notification.
Fait à Helsinki, le 5 mai 1988, en double exemplaire, chacun en Article 2
langues française et finnoise, les deux textes faisant également foi.
Pour le Gouvernement Pour être admises au bénéfice de la coproduction, les œuvres ciné
de la République française : matographiques doivent être entreprises par des producteurs ayant
MARCEL MAITRE, une bonne organisation technique et financière et une expérience
Ambassadeur de France en Finlande professionnelle reconnues par l’autorité nationale compétente men
tionnée à l’article 1er.
Pour le Gouvernement
de la République de Finlande :
JERMU LAINE, Article 3
Directeur général des douanes
Les demandes d’admission au bénéfice de la coproduction par les
producteurs de chacun des deux pays sont établies en vue de leur
Décret n° 89-660 du 11 septembre 1989 portant publica agrément selon les dispositions de la procédure d’application prévue
tion de l'accord sur les relations cinématogra dans l’annexe du présent Accord, laquelle fait partie intégrante dudit
phiques entre la République française et le Accord.
Royaume d'Espagne (ensemble une annexe), signé
le 25 mars 1988 (1) Cet agrément est irrévocable sauf dans le cas de non-respect des
engagements initiaux en matière artistique, économique et technique.
NOR : MAEJ8930082D
Article 6 Article 13
Les deux parties contractantes considèrent favorablement la réali A moins que les coproducteurs n'en décident autrement, les
sation en coproduction d’œuvres cinématographiques de qualité œuvres cinématographiques réalisées en coproduction sont présentées
internationale entre la France, l’Espagne et les pays avec lesquels aux festivals internationaux par le pays du coproducteur majoritaire
l'un ou l’autre est lié par des Accords de coproduction. ou, dans le cas de participations financières égales, par le pays du
coproducteur dont le réalisateur est ressortissant.
Les conditions d’admission de ces œuvres cinématographiques doi
vent faire l’objet d’un examen cas par cas.
Aucune participation minoritaire dans ces œuvres cinématogra Article 14
phiques ne peut être inférieure à 20 p. 100 du devis sauf dérogation
exceptionnelle. Par exception aux dispositions précédentes du présent accord,
peuvent êtrre admises annuellement au bénéfice de la coproduction
bipartite quatre œuvres cinématographiques réalisées dans chacun
Article 7 des deux pays remplissant les conditions suivantes :
1° Avoir une qualité technique et une valeur artistique reconnues :
Un équilibre général doit être réalisé tant en ce qui concerne la ces caractères devront être constatés par les autorités compétentes en
participation du personnel créateur, de techniciens et des comédiens France et en Espagne ;
qu’en ce qui concerne les moyens financiers et techniques des deux
pays (studios et laboratoires). 2° Etre d'un coût égal ou supérieur à 5 000 000 FF ou
100 000 000 pts ;
La commission mixte prévue à l’article 16 du présent Accord exa
mine si cet équilibre a été respecté et, dans le cas contraire, arrête 3° Comporter une participation minoritaire qui pourra être limitée
les mesures jugées nécessaires pour rétablir cet équilibre. au domaine financier, conformément au contrat de coproduction,
mais qui ne sera pas inférieure à 20 p. 100 du coût de production ;
4° Remplir les conditions fixées pour l’octroi de la nationalité par
Article 8 la législation en vigueur dans le pays majoritaire ;
5° Faire l’objet de contrats de coproduction comportant des dis
Les travaux de prises de vues en studio, de sonorisation et de positions relatives à la répartition des recettes.
laboratoire doivent être réalisés en se référant aux dispositions ci- Le bénéfice de la coproduction bipartite ne sera accordée à cha
après. cune de ces œuvres qu’après autorisation, donnée cas par cas, par
Les prises de vues en studio doivent avoir lieu de préférence dans les autorités espagnoles et françaises compétentes.
le pays de coproduction majoritaire. Dans ces cas-là, le bénéfice de la coproduction bipartite ne
Chaque coproducteur est, en tout état de cause, copropriétaire du deviendra effectif dans le pays dont le coproducteur minoritaire est
négatif original image et son quel que soit le lieu où le négatif est originaire que lorsqu’un nouveau film, à participation majoritaire du
déposé. même pays, aura été admis, par les autorités françaises et espagnoles
Chaque coproducteur a droit, en tout état de cause, à un interné compétentes, au bénéfice de la coproduction suivant les dispositions
gatif dans sa propre version. Si l’un des coproducteurs renonce à ce du présent Accord.
droit, le négatif sera déposé en un lieu choisi d’un commun accord Les œuvres cinématographiques bénéficiant des dispositions du
par les coproducteurs. présent article devront alternativement être majoritaires françaises et
En principe, le développement du négatif est effectué dans un majoritaires espagnoles.
laboratoire du pays majoritaire ainsi que le tirage des copies des Les apports financiers effectués de part et d'autre devront être, sur
tinées à l’exploitation dans ce pays, les copies destinées à l’exploita l’ensemble de ces œuvres cinématographiques, globalement équi
tion dans le pays minoritaire étant tirées dans un laboratoire de ce librés.
pays. Si, au cours d’une année déterminée, le nombre d’œuvres cinéma
tographiques répondant aux conditions ci-dessus définies est atteint,
Article 9 une commission mixte se réunit en vue d’examiner si l'équilibre
financier général a été réalisé et de déterminer si un certain nombre
Dans le cadre de la législation et de la réglementation en vigueur, d’autres œuvres cinématographiques peuvent être admises au béné
chacune des deux parties contractantes facilite l’entrée et le séjour fice de la coproduction.
sur son territoire du personnel technique et artistique de l’autre
partie. De même, elles permettent l’importation temporaire et la Article 15
réexportation de matériel nécessaire à la production des œuvres ciné
matographiques réalisées dans le cadre de l’accord. L’importation, la distribution et l’exploitation des œuvres cinéma
tographiques françaises en Espagne et des œuvres cinématogra
phiques espagnoles en France ne sont soumises à aucune restriction,
Article 10 sous réserve de la législation et de la réglementation en vigueur dans
Les clauses contractuelles prévoyant la répartition entre coproduc chacun des deux pays.
teurs des recettes ou des marchés sont soumises à l’approbation des De plus, les Parties contractantes affirment leur volonté de favo
autorités compétentes des deux pays. Cette répartition doit en prin riser et de développer par tous les moyens la diffusion dans chaque
cipe être faite proportionnellement aux apports respectifs des copro pays des œuvres cinématographiques en provenance de l’autre pays.
ducteurs.
Article 16
Article 11 Les autorités compétentes des deux pays examineront au besoin
Dans le cas où une œuvre cinématographique réalisée en copro les conditions d’application du présent Accord à fin de résoudre les
duction est exportée vers un pays où les importations d’œuvres ciné difficultés soulevées par la mise en œuvre de ses dispositions. Elles
matographiques sont contingentées : étudieront les modifications souhaitables en vue de développer la
coopération cinématographique dans l’intérêt commun des deux
a) L’œuvre cinématographique est imputée en principe au contin pays.
gent du pays dont la participation est majoritaire ; Elles se réuniront, dans le cadre d’une commission mixte cinéma
b) Dans le cas d’œuvre cinématographique comportant une parti tographique qui aura lieu, en principe, une fois tous les deux ans
cipation égale des deux pays, l’œuvre cinématographique est imputée alternativement dans chaque pays. Toutefois, elle pourra être convo
au contingent du pays ayant les meilleures possibilités d’exporta quée en session exceptionnelle à la demande de l’une des deux auto
tion ; rités compétentes, notamment en cas de modifications importantes
c) En cas de difficultés, l’œuvre cinématographique est imputée au soit de la législation, soit de la réglementation applicables à l’indus
contingent du pays dont le réalisateur est ressortissant ; trie cinématographique ou dans le cas où le fonctionnement de l’Ac
d) Si un des pays coproducteurs dispose de la libre entrée de ses cord rencontrerait dans son application des difficultés d'une particu
œuvres cinématographiques dans le pays importateur, les œuvres réa lière gravité.
lisées en coproduction, comme les œuvres cinématographiques natio En particulier, elles examineront si l’équilibre en nombre et en
nales, bénéficient de plein droit de cette possibilité. pourcentage des coproductions est respecté.
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11669
Monsieur le Ministre,
Décret n° 89-661 du 11 septembre 1989 portant publica
tion de l'accord sous forme d'échange de lettres Me référant à l’Accord du 6 juillet 1976 entre le Gouvernement de
entre le Gouvernement de la République française la République fédérale d’Allemagne et le Gouvernement de la Répu
blique française sur le statut juridique des lycées franco-allemands
et le Gouvernement de la République fédérale d'Al complémentaire à la Convention du 10 février 1972 concernant l'éta
lemagne complétant la convention du 10 février 1972 blissement des lycées franco-allemands, portant création du bacca
concernant l'établissement de lycées franco- lauréat franco-allemand et fixant les conditions de la délivrance de
allemands et portant création du baccalauréat son diplôme, j’ai l’honneur, au nom du Gouvernement de la Répu
franco-allemand, amendée par l'accord sur le statut blique fédérale d'Allemagne, de vous proposer, à titre complémen
juridique des lycées franco-allemands du 6 juillet taire, que les horaires des classes du second cycle des lycées franco-
1976, relatif aux horaires des classes du second allemands joints en annexe, élaborés par la Commission
cycle des lycées franco-allemands (ensemble quatre franco-allemande d’experts pour l’enseignement général, soient
annexes), signé à Bonn le 4 novembre 1988 (I) appliqués dans ces établissements, conformément aux dispositions de
NOR : MAEJB930079D l'article II, paragraphe 1, phrase 2, de l’accord précité.
Le présent Accord s'appliquera également au Land de Berlin, sauf
déclaration contraire faite par le Gouvernement de la République
Le Président de la République, fédérale d'Allemagne au Gouvernement de la République française
Sur le rapport du Premier ministre et du ministre d’Etat, dans les trois mois qui suivront l’entrée en vigueur du présent
ministre des affaires étrangères. Accord.
Vu les articles 52 à 55 de la Constitution ; Si le Gouvernement de la République française déclare accepter
Vu le décret n° 53-192 du 14 mars 1953 modifié relatif à la cette proposition, la présente lettre et votre réponse exprimant cet
ratification et à la publication des engagements internationaux agrément constitueront un Accord complémentaire entre nos deux
souscrits par la France ; Gouvernements, Accord qui entrera en vigueur à la date portée sur
votre réponse.
Vu le décret n° 72-795 du 22 août 1972 portant publication
de la convention entre le Gouvernement de la République fran Je vous prie d'agréer, Monsieur le Ministre, l'assurance de ma très
çaise et le Gouvernement de la République fédérale d’Alle haute considération.
magne concernant l’établissement de lycées franco-allemands, Par délégation :
portant création du baccalauréat franco-allemand et fixant les Dr 1RMGARD ADAM-SCHWAETZER
conditions de la délivrance de son diplôme avec une annexe,
signée à Paris le 10 février 1972 ; LE MINISTRE D'ÉTAT,
Vu le décret n° 77-56 du 12 janvier 1977 portant publication MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
de l’accord sur le statut juridique des lycées franco-allemands
complémentaire à la convention du 10 février 1972 entre le
Gouvernement de la République française et le Gouvernement Bonn, le 4 novembre 1988.
de la République fédérale d’Allemagne, signé à Hambourg le
6 juillet 1976, A Son Excellence Monsieur Hans Dietrich Genscher,
Ministre des Affaires étrangères de la République
Décrète : fédérale d'Allemagne.
Art. 1er. - L’accord sous forme d’échange de lettres entre le Monsieur le Ministre,
Gouvernement de la République française et le Gouvernement
de la République fédérale d’Allemagne complétant la conven J'ai l'honneur d'accuser réception de votre lettre en date de ce
tion du 10 février 1972 concernant l’établissement de lycées jour, ainsi rédigée dans la version française qui a été convenue :
franco-allemands et portant création du baccalauréat franco- « Me référant à l’Accord du 6 juillet 1976 entre le Gouvernement
allemand, amendée par l’accord sur le statut juridique des de la République fédérale d’Allemagne et le Gouvernement de la
lycées franco-allemands du 6 juillet 1976, relatif aux horaires République française sur le statut juridique des lycées franco-
11670 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989
allemands complémentaire à la Convention du 10 février 1972 J'ai l'honneur de vous faire savoir que les dispositions qui précè
concernant l'établissement des lycées franco-allemands, portant créa dent recueillent l'agrément du Gouvernement de la République fran
tion du baccalauréat franco-allemand et fixant les conditions de la çaise, votre lettre et la présente réponse constituant l'Accord inter
délivrance de son diplôme, j’ai l'honneur, au nom du Gouvernement venu entre les deux Gouvernements, lequel entre en vigueur ce jour.
de la République fédérale d'Allemagne, de vous proposer, à titre
complémentaire, que les horaires des classes du second cycle des Je vous prie d'agréer. Monsieur le Ministre, l'assurance de ma très
lycées franco-allemands joints en annexe, élaborés par la Commis haute considération.
sion franco-allemande d'experts pour l'enseignement général, soient
appliqués dans ces établissements, conformément aux dispositions de Le Ministre d'Etat. Ministre de l'éducation nationale,
l'article II, paragraphe 1, phrase 2, de l'Accord précité. de la jeunesse et des sports.
« Le présent Accord s'appliquera également au Land de Berlin, LIONEL JOSPIN
sauf déclaration contraire faite par le Gouvernement de la Répu
blique fédérale d'Allemagne au Gouvernement de la République Pour le Ministre d'Etat,
française dans les trois mois qui suivront l'entrée en vigueur du pré Ministre des Affaires étrangères :
sent Accord.
Le Secrétaire d'Etat auprès du Ministre d'Etat,
« Si le Gouvernement de la République française déclare accepter
cette proposition, la présente Lettre et votre réponse exprimant cet Ministre des Affaires étrangères,
agrément constitueront un Accord entre nos deux Gouvernements, chargé des relations culturelles internationales.
Accord qui entrera en vigueur à la date portée sur votre réponse. » THIERRY DE BEAUC É
ANNEXE I
HORAIRES DES LYC ÉES FRANC O-ALLEMANDS
Langue maternelle................................................................ 5 5 5 15
Langue du partenaire........................................................... 5 5 5 15
Anglais ou latin.................................................................... 4 4 4 12
Philosophie........................................................................ - 3 4 7
Mathématiques..................................................................... 4 4 3 11
Sciences sociales.................................................................. 5 5 5 15
- histoire........................................................................... 2 2 2
- géographie..................................................................... 2 2 2
- instruction civique.......................................................... 1 1 1
Biologie................................................................................. 2 2 2 6
Physique............................................................................... 2 - - 2
Chimie.................................................................................. 2 - - 2
Education physique.............................................................. 2 2 2 6
Education artistique : musique (*), dessin (*)........................ (2) (2) (2) (6)
Religion - éthique : section allemande (*).............................. 2 2 2 6
Latin ou anglais (*)............................................................... (3) (3) (3) (9)
Nombre d'heures hebdomadaires minimum......................... 31 30 30
- section allemande (*)..................................................... 33 32 32
ANNEXE II
HORAIRES DES LYC ÉES FRANC O-ALLEMANDS
ANNEXE 111
HORAIRES DES LYCÉES FRANCO-ALLEMANDS
ANNEXE IV
HORAIRES DES LYCÉES FRANCO-ALLEMANDS
Latin.................................................. (3) (3) (2) (2) (3) (2) (2) (3) (2) (2) (9) (6) (6)
Religion/Ethique................................ - 1,5 - 1.5 1,5 1.5 1.5 1.5 1.5 1.5 Classes allemandes
seulement
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Arrêté du 8 août 1989 modifiant l'arrêté du 20 juillet 1977 j « b) Six personnalités extérieures à l’administration pénitentiaire
fixant l'organisation et le fonctionnement de l'Ecole choisies pour l'intérêt qu’elles portent aux problèmes de formation :
nationale d'administration pénitentiaire « Le directeur de l’Ecole nationale d’administration ou son repré
NOR : JUSE8940060A sentant :
« Le directeur de l'Ecole nationale de la magistrature ou son
Le garde des sceaux, ministre de la justice. représentant ;
Vu la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée portant droits et « Le directeur du personnel, de la formation et de l’action sociale
obligations des fonctionnaires ; de la police nationale ou son représentant ;
Vu la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 modifiée portant dispositions « Un professeur d’université :
statutaires relatives à la fonction publique de l'Etat ;
« Un proviseur de lycée pénitentiaire ;
Vu le décret n° 49-1239 du 13 septembre 1949 modifié portant
dispositions communes applicables aux fonctionnaires stagiaires de « Une personne exerçant des responsabilités dans un organisme
l'Etat ; ou une association participant à la réinsertion sociale des détenus ;
Vu le décret n° 66-874 du 21 novembre 1966 modifié portant « c) Dans la limite de trois représentants : un délégué d'élèves par
règlement d'administration publique relatif au statut spécial des catégorie professionnelle en cours de scolarité à l'Ecole nationale
fonctionnaires des services extérieurs de l’administration péniten d’administration pénitentiaire ; <
tiaire ; « d) Les représentants du personnel désignés par les organisations
Vu l’arrêté du 20 juillet 1977 modifié fixant l'organisation et le syndicales les plus représentatives ayant obtenu au moins 5 p. 100
fonctionnement de l’Ecole nationale d’administration pénitentiaire. du total des voix aux élections professionnelles ou plus de 50 p. 100
des voix dans l’un des corps.
Arrête :
« Les membres du conseil visés au 2° a.b.c. sont désignés par le
Art. Ier. - L’article 3 de l’arrêté du 20 juillet 1977 susvisé est rem directeur de l'administration pénitentiaire pour une durée de deux
placé par les dispositions suivantes : ans.
« Art. 3. - Le C.N.F.P.P. (Conseil national de la formation des « Durant cette période, la liste des membres visés au 2° d sera
personnels pénitentiaires) est consulté sur toutes les questions rela modifiée, le cas échéant, pour que soient pris en compte les résultats
tives à la formation initiale et continue des personnels pénitentiaires. des élections professionnelles. »
Il est particulièrement chargé de définir les lignes directrices de la
politique de formation à mener et de dresser le bilan des actions de Art. 2. - L’article 4 de l’arrêté du 20 juillet 1977 susvisé est rem
formation de l’année écoulée. placé par les dispositions suivantes :
« Le Conseil national de la formation des personnels péniten « Art. 4. - Le Conseil national de la formation des personnels
tiaires siège à l’Ecole nationale d’administration pénitentiaire. Il est pénitentiaires se réunit au moins une fois par an. Il doit, à cette
composé du directeur de l’administration pénitentiaire, président, de occasion, compter au moins trois quarts des membres de droit et
quatre membres de droit, treize membres associés auxquels s'ajou deux tiers des membres associés.
tent les représentants des organisations syndicales les plus représen « Sur proposition de son président, le Conseil national de la for
tatives du moment : mation des personnels pénitentiaires peut se scinder en un ou plu
« 1° Le sous-directeur du personnel et des affaires administra sieurs groupes de travail.
tives ; « Le directeur de l’Ecole nationale d'administration pénitentiaire
« Le chef de l’inspection des services pénitentiaires ; est chargé du fonctionnement administratif du Conseil national de la
« Le chef du bureau du recrutement et de la formation ; formation des personnels pénitentiaires. Il désigne, à cet effet, un ou
« Le directeur de l’Ecole nationale d’administration pénitentiaire ; plusieurs fonctionnaires relevant de son autorité qui assurent le
« 2° a) Six fonctionnaires de l’administration pénitentiaire : secrétariat du C.N.F.P.P. lorsqu'il siège en formation plénière ou des
« Un chef d’établissement appartenant au corps du personnel de groupes de travail qui en sont issus lorsqu'il se réunit en formation
direction ; restreinte.’ »
« Un attaché d’administration et d’intendance ; Art. 3. - Le directeur de l’administration pénitentiaire est chargé
« Un directeur ou professeur technique de l'enseignement profes de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de
sionnel et de travaux ; la République française.
« Un chef de maison d’arrêt ;
« Un délégué régional à l’action socio-éducative ; Fait à Paris, le 8 août 1989.
« Un délégué régional à la formation des personnels : PIERRE ARPAILLANGE
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11673
MINISTÈRE DE L'INDUSTRIE
ET DE L'AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE
Décret n° 89-662 du 12 septembre 1989 relatif à la Dans ce cas, le fabricant ou son mandataire, ou, à défaut,
prévention des risques résultant de l'usage des toute personne qui met le jouet sur le marché, tient à la dispo
jouets sition des agents chargés du contrôle :
NOR : INDD8900533D - l’attestation « C.E. de type » du modèle ou une copie
conforme de ladite attestation ;
- une description détaillée des méthodes de fabrication ;
Le Premier ministre, - une description des moyens par lesquels le fabricant jus
Sur le rapport du ministre d’Etat, ministre de l’économie, des tifie de la conformité au modèle bénéficiant de l’attestation
finances et du budget, du garde des sceaux, ministre de la jus « C.E. de type » ;
tice, du ministre de l’industrie et de l’aménagement du terri - l’adresse des lieux de fabrication et d’entreposage ;
toire, du ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre - les copies des documents que le fabricant ou son manda
de l’économie, des finances e( du budget, chargé du budget, et taire a soumis à l’organisme agréé en vue de l’examen
du secrétaire d’Etat auprès du ministre d’Etat, ministre de « C.E. de type » du modèle.
l’économie, des finances et du budget, chargé de la consomma
tion. Art. 4. - Le marquage « C.E. » est constitué par le symbole
« C.E. ». Il est apposé, selon les prescriptions ci-après, par le
Vu la directive C.E.E. n° 88-378 du conseil du 3 mai 1988
fabricant ou son mandataire établi sur le territoire de l’un des
concernant le rapprochement des législations des Etats
Etats membres de la Communauté économique européenne.
membres relatives à la sécurité des jouets ;
Vu le code pénal, et notamment son article R. 25 ; Ce marquage « C.E. », le nom ou la raison sociale ou la
marque, ainsi que l’adresse du fabricant ou de son mandataire
Vu le code des douanes, notamment ses articles 23 bis et 38 ; ou de l’importateur dans la Communauté économique euro
Vu la loi du 1er août 1905 modifiée sur les fraudes et falsifi péenne, doivent être apposés de façon visible, lisible et indélé
cations en matière de produits ou de service, ensemble le bile soit sur le jouet, soit sur l’emballage. Pour des jouets de
décret du 22 janvier 1919 modifié pris pour son application ; petite taille, ainsi que pour les jouets composés d’éléments de
Vu la loi du 24 mai 1941 relative à la normalisation ; petite taille, ces indications peuvent, de la même manière, être
apposées sur l’emballage, sur une étiquette ou sur une notice.
Vu la loi n° 75-1349 du 31 décembre 1975 relative à l’emploi
de la langue française ; Les avertissements et indications de précaution d’emploi qui
Vu la loi n° 83-660 du 21 juillet 1983 relative à la sécurité doivent être donnés pour certains types de jouets sont précisés
des consommateurs et modifiant diverses dispositions de la loi en annexe III au présent décret.
du 1er août 1905, et notamment son article 2 ;
Art. 5. - L’examen « C.E. de type » est la procédure par
Vu le décret n° 84-74 du 26 janvier 1984 fixant le statut de la laquelle un organisme agréé constate et atteste que le modèle
normalisation ; d’un jouet satisfait aux exigences essentielles visées à l’article 2
Vu la loi n° 64-1360 du 31 décembre 1964 modifiée sur les du présent décret.
marques de fabrique, de commerce et de service ; La demande d’examen « C.E. de type » est introduite par le
Vu l’avis de la commission de la sécurité des consommateurs fabricant ou son mandataire établi sur le territoire de l’un des
en date du 10 mai 1989 ; Etats membres de la Communauté économique européenne
Le Conseil d’Etat (section des travaux publics) entendu, auprès de l’un des organismes agréés figurant sur une liste éta
blie par arrêté du ministre chargé de l’industrie. Cette
demande, accompagnée d’un exemplaire du modèle dont la
Décrète : production est envisagée, comporte une description du jouet,
Art. 1er. - Sont soumis aux dispositions du présent décret mentionne le nom et l’adresse du fabricant ou de son ou ses
les jouets conçus ou manifestement destinés à être utilisés pour mandataires ainsi que le lieu de fabrication des jouets et
leurs jeux par des enfants de moins de quatorze ans. contient des renseignements détaillés sur leur conception et
leur fabrication.
Toutefois, ces dispositions ne sont pas applicables aux pro
duits mentionnés à l’annexe I dont l’utilisation par les enfants Art. 6. - Il est interdit d’apposer sur les jouets ou sur leur
requiert des mesures particulières de surveillance. emballage des marques ou inscriptions susceptibles de créer
une confusion avec le marquage « C.E. ».
Art. 2. - Ne peuvent être fabriqués, importés, détenus en
vue de la vente, mis en vente ou distribués à titre gratuit que Art. 7. - Sans préjudice, en cas de méconnaissance des exi
les jouets : gences essentielles de sécurité, de l’application des mesures
- qui respectent les exigences essentielles de sécurité définies administratives prévues par la loi n° 83-660 du 21 juillet 1983,
à l’annexe II au présent décret ; seront punis des peines d’amende prévues pour les contraven
- qui sont munis du marquage « C.E. » défini à l’article 4 tions de 5e classe :
ci-dessous. - ceux qui auront mis sur le marché des jouets non munis
du marquage « C.E. » visé à l’article 3 du présent décret et
Art. 3. - Peuvent seuls être munis du marquage « C.E. » les des mentions, avertissements et indications de précaution
jouets qui satisfont à l’une des deux obligations suivantes : d’emploi prévus à l’article 4 du présent décret ;
1° Avoir été fabriqués conformément aux normes les concer - les personnes visées à l’article 3 qui ne sont pas en mesure
nant dont les références sont publiées au Journal officiel de la de présenter les documents justifiant l’apposition du mar
République française. quage « C.E. » dans les conditions prévues à l’article 4 du
Dans ce cas, le fabricant ou son mandataire, ou, à défaut, présent décret.
toute personne qui met les jouets sur le marché, tient à la dis
position des agents chargés du contrôle : En cas de récidive, la peine d’amende prévue pour la réci
dive des contraventions de la 5e classe sera applicable.
- une description des moyens pour lesquels le fabricant jus
tifie la conformité de la production aux normes susvisées ; Art. 8. - Les dispositions du présent décret s’appliquent à
- l’adresse des lieux de fabrication et d’entreposage ; compter du 1er janvier 1990.
- des renseignements détaillés concernant la conception et la
fabrication de ses jouets ; Art. 9. - Le ministre d’Etat, ministre de l’économie, des
finances et du budget, le garde des sceaux, ministre de la jus
2° S’ils ne respectent pas toutes les normes visées au para tice, le ministre de l’industrie et de l’aménagement du territoire,
graphe 1° ci-dessus, être conformes à un modèle qui bénéficie le ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre de l’éco
de l’attestation « C.E. de type » délivrée à la suite d’un examen nomie, des finances et du budget, chargé du budget, et le secré
« C.E. de type » réalisé comme il est dit à l’article 5 ci-dessous taire d’Etat auprès du ministre d’Etat, ministre de l’économie,
par un organisme agréé. des finances et du budget, chargé de la consommation, sont
11674 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989
chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du pré le cas pour les jouets qui, en vertu de leurs fonctions, dimensions et
sent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République caractéristiques, sont destinés aux enfants de moins de trente-
française. six mois.
Fait à Paris, le 12 septembre 1989. b) Pour respecter ce principe, il faudra spécifier, le cas échéant,
un âge minimum pour les utilisateurs des jouets et/ou la nécessité
MICHEL ROCARD de s’assurer qu’ils sont utilisés uniquement sous la surveillance d’un
Par le Premier ministre : adulte.
Le ministre de l’industrie 3. Les étiquettes apposées sur les jouets et/ou leurs emballages
et de l’aménagement du territoire, ainsi que le mode d’emploi qui les accompagne doivent attirer l’at
ROGER FAUROUX tention des utilisateurs ou de leurs surveillants, de façon efficace et
Le ministre d’Etat, ministre de l’économie, complète, sur les risques liés à leur utilisation et sur la manière de
des finances et du budget, les éviter.
PIERRE BÉRÉGOVOY
Le garde des sceaux, ministre de la justice, II. - Risques particuliers
PIERRE ARPAILLANGE
Le ministre délégué auprès du ministre d’Etat, 1. Propriétés physiques et mécaniques :
ministre de l’économie, des finances et du budget, a) Les jouets et leurs pièces, ainsi que leurs fixations dans le cas
chargé du budget, de jouets montés, doivent avoir la résistance mécanique et, le cas
MICHEL CHARASSE échéant, la stabilité requises pour résister aux contraintes auxquelles
ils sont soumis lors de leur utilisation sans se briser ou être capables
Le secrétaire d’Etat auprès du ministre d'Etat, de se déformer au risque de provoquer des blessures.
ministre de l’économie, des finances et du budget,
b) Les arêtes, saillies, cordes, câbles et fixations accessibles des
chargé de la consommation, jouets doivent être conçus et réalisés de manière à réduire dans la
VÉRONIQUE NEIERTZ mesure du possible les risques de blessure lors d’un contact.
cj Les jouets doivent être conçus et fabriqués de façon que soient
ANNEXE I réduits au minimum les risques de blessures susceptibles d'être
infligées du fait du mouvement de leurs pièces.
LISTE DES PRODUITS QUI N’ENTRENT PAS DANS LE CHAMP d) Les jouets et leurs composants et leurs parties susceptibles
D’APPLICATION DU DÉCRET N» 89-662 DU 12 SEPTEMBRE 1989 d’être détachables des jouets manifestement destinés aux enfants de
moins de trente-six mois doivent être de dimension suffisante pour
1. Ornements de Noël. ne pas être avalés et/ou inhalés.
2. Modèles réduits, construits à l’échelle en détail pour collection e) Les jouets et leurs pièces et les emballages dans lesquels ils
neurs adultes. sont contenus pour la vente au détail ne doivent pas présenter de
3. Equipements destinés à être utilisés collectivement sur des ter dangers d’étranglement ou de suffocation.
rains de jeu. f Les jouets destinés à l’utilisation en eau peu profonde et des
4. Equipements sportifs. tinés à porter ou à supporter l’enfant sur l’eau doivent être conçus et
3. Equipements nautiques destinés à être utilisés en eau profonde. fabriqués de façon à réduire dans la mesure du possible et compte
tenu de l’usage préconisé des jouets les risques de perte de la flotta
6. Poupées folkloriques et décoratives et autres articles similaires bilité du jouet et de perte de l’appui donné à l’enfant.
pour collectionneurs adultes. g) Les jouets dans lesquels on peut pénétrer et qui constituent de
7. Jouets « professionnels » installés dans des endroits publics ce fait un espace clos pour les occupants doivent posséder une sortie
(grandes surfaces, gares, etc.). que ceux-ci puissent facilement ouvrir de l’intérieur.
8. Puzzles de plus de 500 pièces ou sans modèle destinés aux spé h) Les jouets conférant la mobilité aux utilisateurs doivent, dans
cialistes. la mesure du possible, comporter un système de freinage adapté au
9. Armes à air comprimé. type de jouet et en rapport avec l’énergie cinétique développée par
10. Feux d’artifice, y compris amorces à percussion, à l’exception de le jouet. Ce système doit être facilement utilisable par l’utilisateur
celles conçues spécialement pour des jouets. sans risque d’éjection ou de blessure pour cet utilisateur et pour les
tiers.
11. Frondes et lance-pierres. i) La forme et la composition de construction des projectiles et
12. Jeux de fléchettes à pointe métallique. l'énergie cinétique qu’ils peuvent développer lors de leur lancement,
13. Fours électriques, fers à repasser ou autres produits fonctionnels par un jouet conçu à cette fin, doivent être tels que le risque de
alimentés par une tension nominale supérieure à 24 volts. blessure de l’utilisateur de jouet ou des tiers ne soit pas déraison
14. Produits comprenant des éléments chauffants destinés à être uti nable, compte tenu de la nature du jouet.
lisés sous surveillance d’un adulte dans un cadre pédagogique. j) Les jouets comprenant des éléments chauffants doivent être
13. Véhicules à moteur à combustion. construits de manière à garantir que :
16. Jouets machine à vapeur. - la température maximale de toutes surfaces accessibles ne cause
pas de brûlures lors d’un contact ;
17. Bicyclettes conçues à des fins de sport ou à des déplacements
sur la voie publique. - les liquides, vapeurs et gaz contenus dans les jouets n’atteignent
pas des températures ou des pressions telles que leur échappe
18. Jouets vidéo connectables au poste d’un moniteur vidéo, ali ment, sauf pour des raisons indispensables au bon fonctionne
menté par une tension nominale supérieure à 24 volts. ment du jouet, soit susceptible de provoquer des brûlures ou
19. Sucettes de puériculture. autres blessures.
20. Imitations Fidèles d’armes à feu réelles. 2. Inflammabilité :
21. Bijoux de fantaisie destinés à être portés par l’enfant. a) Les jouets ne doivent pas constituer un élément inflammable
dangereux dans l’environnement de l’enfant. A cette fin, ils doivent
être composés de matériaux qui :
ANNEXE II
1° Soit ne brûlent pas sous l’action directe d’une flamme; d’une
EXIGENCES ESSENTIELLES POUR LES JOUETS étincelle ou de tout autre foyer potentiel d’incendie ;
2° Soit soient difficilement inflammables (la flamme s’éteint dès
I. - Principes généraux qu’il n’y a plus de cause d’incendie) ;
3° Soit, s’ils s’enflamment, brûlent lentement et présentent une
1. Les utilisateurs de jouets ainsi que les tiers doivent être pro faible vitesse de propagation de la flamme ;
tégés contre les risques pour la santé et les risques de blessure 4° Soit soient traités, quelle que soit la composition chimique du
lorsque les jouets sont utilisés conformément à leur destination ou jouet, de manière à en retarder le processus de combustion.
qu’il en est fait un usage prévisible, compte tenu du comportement
habituel des enfants. Il s’agit des risques : Ces matériaux combustibles ne doivent pas constituer un risque de
propagation du feu aux autres matériaux utilisés dans le jouet.
a) Qui sont liés à la conception, à la construction et à la composi
tion du jouet ; b) Les jouets qui, pour des raisons indispensables à leur fonction
nement, contiennent des substances ou préparations dangereuses
b) Qui sont inhérents à l’utilisation du jouet et que l’on ne peut telles que définies dans la directive C.E.E. n° 67-548, et notamment
totalement éliminer en modifiant la construction et la composition des matériaux et équipements pour des expériences chimiques, l’as
du jouet sans en altérer la fonction ou le priver de ses propriétés semblage de maquettes, les moulages plastiques ou céramiques,
essentielles. l’émaillage, la photographie ou des activités similaires, ne doivent
2. a) Le degré du risque encouru lors de l’utilisation d’un jouet pas contenir en tant que telles des substances ou des préparations
doit être en relation avec la capacité des utilisateurs et, le cas qui puissent devenir inflammables suite à la perte de composants
échéant, de leurs surveillants d’y faire face. Cela est particulièrement volatils non inflammables.
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11675
ci Les jouets ne doivent pas être explosifs ou contenir des élé ANNEXE 111
ments ou substances susceptibles d'exploser. La présente disposition AVERTISSEMENTS ET INDICATIONS DES PRÉCAUTIONS
ne s'applique pas aux amorces à percussion pour jouets, pour les D'EMPLOI POUR LES SIX TYPES DE JOUETS CI-DESSOUS
quelles il est fait référence au point 10 de l'annexe 1. ÉNUMÉRÉS
di Les jouets, et notamment les jeux et les jouets chimiques, ne Les jouets doivent être accompagnés des indications bien lisibles
doivent pas contenir en tant que telles des substances ou prépara et appropriées pour réduire les risques présentés par leur utilisation
tions : tels qu'ils sont visés dans les exigences essentielles (ces indications
- qui. lorsqu'elles sont mélangées, peuvent exploser : ainsi que toute notice d’emploi doivent être rédigées en français).
- par réaction chimique ou par échauffement ;
1. Jouets non destinés aux enfants de moins de trente-six mois :
- lors du mélange avec des substances oxydantes ;
Les jouets pouvant être dangereux pour les enfants de moins de
- qui contiennent des composants volatils inflammables dans l'air trente-six mois portent un avertissement, par exemple l’inscription
et susceptibles de former des mélanges de vapeurs/air inflam « ne convient pas aux enfants de moins de trente-six mois » ou « ne
mables ou explosifs. convient pas aux enfants de moins de trois ans », complétée par une
3. Propriétés chimiques : indication concise pouvant également résulter de la notice d’emploi,
1° Les jouets doivent être conçus et fabriqués de manière à ne pas des risques spécifiques motivant cette exclusion.
présenter de risques pour la santé ou de blessures par ingestion, Cette disposition ne s'applique pas aux jouets qui, en raison de
inhalation ou contact avec la peau, les muqueuses ou les yeux. leurs fonctions, dimensions, caractéristiques, propriétés ou autres élé
En tout cas, ils doivent respecter les législations communautaires ments probants, ne sont manifestement pas susceptibles d’être des
appropriées relatives à certaines catégories de produits ou visant l'in tinés aux enfants de moins de trente-six mois.
terdiction, la limitation d'usage ou l'étiquetage de certaines subs 2. Toboggans, balançoires suspendues, anneaux, trapèzes, cordes
tances et préparations dangereuses. et jouets analogues montés sur portique :
2° En particulier, la biodisponibilité, pour la protection de la Ces jouets sont accompagnés d’une notice d’emploi attirant l’at
santé des enfants, due à l'utilisation des jouets ne doit pas, comme tention sur la nécessité d'effectuer des contrôles et des entretiens
objectif, dépasser, par jour : périodiques de leurs parties les plus importantes (suspensions,
0,2 microgramme d'antimoine ; attaches, fixation au sol, etc.) et précisant que, en cas d’omission de
0,1 microgramme d’arsenic ; ces contrôles, le jouet pourrait présenter des risques de chutes ou de
25,0 microgrammes de baryum ; renversement.
0,6 microgramme de cadmium ; Des instructions concernant la façon de les assembler et indiquant
0,3 microgramme de chrome ; les parties qui peuvent présenter des dangers si l’assemblage n’est
0,7 microgramme de plomb ; pas correct doivent également être données.
0,5 microgramme de mercure ; 3. Jouets fonctionnels :
5,0 microgrammes de sélénium, Les jouets fonctionnels ou leur emballage portent l’inscription
ou les autres valeurs qui peuvent être fixées pour ces substances ou « Attention ! A utiliser sous surveillance d’adultes ».
pour d'autres substances dans la législation communautaire, basée Ils sont en outre accompagnés d’une notice d’emploi mentionnant
sur une évidence scientifique. les instructions de fonctionnement ainsi que les précautions à suivre
On entend par biodisponibilité de ces substances l’extrait soluble par l'utilisateur, avec l'indication qu’en cas d’omission de ces pré
qui a une importance toxicologique. cautions celui-ci s'exposerait aux risques propres, à préciser, de l’ap
3° Les jouets ne doivent pas contenir de substances ou prépara pareil ou produit dont le jouet constitue un modèle réduit ou une
tions dangereuses au sens des directives C.E.E. n° 67-548 et C.E.E. imitation. 11 est également indiqué que le jouet doit être maintenu
n° 88-379 dans des quantités risquant de nuire à la santé des enfants hors de la portée de très jeunes enfants.
qui les utilisent. En tout état de cause, il est formellement interdit On entend par jouets fonctionnels ceux qui ont les mêmes rôles
d'inclure dans un jouet des substances ou préparations dangereuses que les appareils ou installations qui sont destinés aux adultes et
si elles sont destinées à être utilisées en tant que telles au cours du dont ils constituent souvent un modèle réduit.
jeu. 4. Jouets contenant, en tant que telles, des substances ou prépara
Toutefois, si un nombre limité de substances ou préparations sont tions dangereuses. Jouets chimiques :
indispensables au fonctionnement de certains jouets, notamment des a) Sans préjudice de l’application des dispositions prévues par les
matériaux et équipements pour des expériences chimiques, l'assem directives communautaires relatives à la classification, l’emballage et
blage de maquettes, les moulages plastiques ou céramiques, l'émail l'étiquetage des substances et préparations dangereuses, la notice
lage, la photographie ou des activités similaires, elles sont admises d’emploi des jouets contenant, en tant que telles, ces substances ou
dans le respect d'une limite maximale de concentration à définir préparations porte l'indication du caractère dangereux de celles-ci et
pour chaque substance ou préparation par mandat donné au Comité des précautions à prendre par les utilisateurs afin d’éviter les risques
européen de normalisation (C.E.N.) selon la procédure du comité s’y rapportant à préciser de manière concise selon le type de jouet.
institué en vertu de la directive C.E.E. n° 83-189, à condition que les Il est également mentionné quels sont les soins de première urgence
substances et préparations admises soient conformes aux règles com à donner en cas d’accidents graves dus à l’utilisation de ce type de
munautaires de classification en matière d’étiquetage, sans préjudice jouets. Il est également indiqué que ces jouets doivent être main
du point 4 de l'annexe 111. • tenus hors de la portée de très jeunes enfants.
4. Propriétés électriques : b) En plus des indications prévues au point a, les jouets
a) Les jouets électriques ne doivent pas être alimentés par une chimiques portent sur l’emballage l’inscription : « Attention ! Uni
tension nominale supérieure à 24 volts, aucune pièce du jouet ne quement pour enfants de plus de ... ans (1). A utiliser sous surveil
dépassant 24 volts. lance d'adultes ».
b) Les pièces des jouets qui sont en contact ou susceptibles d'être Sont notamment considérés comme jouets chimiques : les boîtes
en contact avec une source d’électricité capable de provoquer un d'expériences chimiques, les boîtes d'inclusion plastique, les ateliers
choc électrique, ainsi que les câbles ou autres fils conducteurs par miniatures de céramiste, émailleur, photographe et jouets analogues.
lesquels l'électricité est conduite à ces pièces, doivent être bien 5. Planches et patins à roulettes pour enfants :
isolées et mécaniquement protégées afin de prévenir le risque d’un Ces produits, s’ils sont présentés à la vente comme jouets, portent
tel choc. l'inscription : « Attention ! A utiliser avec équipement de protec
c) Les jouets électriques doivent être conçus et réalisés de manière tion ».
à garantir que les températures maximales atteintes par toutes sur En outre, la notice d’emploi rappelle que l’utilisation du jouet doit
faces directement accessibles ne causent pas de brûlures lors d'un se faire avec prudence, car elle demande beaucoup d’adresse, afin
contact. d'éviter des accidents, par chutes ou collisions, de l’utilisateur et des
5. Hygiène : tiers. Des indication» concernant l’équipement de protection
Les jouets doivent être conçus et fabriqués de façon à satisfaire conseillé (casques, gants, genouillères, coudières, etc.) sont également
aux conditions d’hygiène et de propreté afin d’éviter les risques d’in données.
fection, de maladie et de contamination. 6. Jouets nautiques :
6. Radioactivité : Les jouets nautiques définis à l’annexe II, point II.1./ portent
Les jouets ne doivent pas contenir d'éléments ou substances l'inscription : « Attention ! A n'utiliser qu’en eau où l’enfant a pied
radioactives sous des formes ou dans des proportions susceptibles de et sous surveillance ».
nuire à la santé d'un enfant. La directive Euratom n° 80-836 s'ap
plique. (I) L'âge est à fixer par le fabricant.
11676 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989
MINISTÈRE DE L'ÉQUIPEMENT,
DU LOGEMENT, DES TRANSPORTS ET DE LA MER
Arrêté du 6 juillet 1989 modifiant l'arrêté du 27 avril 1981 « - l'administrateur général du Mobilier national et des Manufac
relatif au conseil consultatif pour la création artistique tures nationales des Gobelins, de Beauvais et de la Savon
dans le domaine de la céramique nerie ;
« - le responsable artistique de l’atelier expérimental de recherche
N OR : MCCI8900558A
et de création de la Manufacture nationale de Sèvres ;
« 2. Neuf membres désignés par arrêté du ministre chargé de la
Le ministre de la culture, de la communication, des grands tra culture pour une durée de trois ans non renouvelable :
vaux et du Bicentenaire, « - un inspecteur de la création artistique ;
Vu le décret n° 81-413 du 27 avril 1981 relatif à la Manufacture « - un conservateur de musée ayant des collections d’art déco
nationale de Sèvres : ratif :
Vu le décret n° 82-883 du 15 octobre 1982 portant création du « - un directeur d’école nationale d'art décoratif ;
Centre national des arts plastiques, notamment ses articles 2, 3 « - six personnalités choisies en raison de leur compétence.
et 14 ; « En l'absence du délégué aux arts plastiques, le conseil est pré
Vu l'arrêté du 27 avril 1981 relatif au conseil consultatif pour la sidé par le directeur de la Manufacture nationale de Sèvres. »
création artistique dans le domaine de la céramique ; Art. 2. - L'article 3 de l'arrêté du 27 avril 1981 susvisé est com
Vu l’avis du conseil d'administration du Centre national des arts plété par les dispositions suivantes :
plastiques en date du 14 juin 1989, « Le conseil émet ses avis à la majorité des membres présents. En
cas de partage des voix, celle du président est prépondérante.
Arrête : « Le secrétariat du conseil est assuré par la Manufacture nationale
de Sèvres. »
Art. 1er. - L'article 2 de l'arrêté du 27 avril 1981 susvisé est
abrogé et remplacé par les dispositions suivantes : Art. 3. - Le délégué aux arts plastiques est chargé de l'exécution
du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République
« Le conseil comprend : française.
« 1. Cinq membres de droit :
Fait à Paris, le 6 juillet 1989.
« - le délégué aux arts plastiques, président ; Pour le ministre et par délégation :
« - le directeur de la Manufacture nationale de Sèvres ; Le délégué aux arts plastiques,
« - le directeur des musées de France ou son représentant ; D. BOZO
Décret du 14 septembre 1989 autorisant la Société Vu les propositions des préfets des départements de l’Ar
d'aménagement foncier et d'établissement rural dèche, de la Drôme, de l’Isère et de la Savoie,
Alpes-Cévennes à exercer le droit de préemption et
à bénéficier de l'offre amiable avant adjudication Décrète :
volontaire institué par l'article 7 de la loi n° 62-933 Art. 1er. - La Société d'aménagement foncier et d’établisse
du 8 août 1962 complémentaire à la loi d'orientation ment rural Alpes-Cévennes, agréée par arrêtés interministériels
agricole du 2 mars 1963 et du 10 avril 1964, est autorisée, pour une
NOR : AGRR8901651D nouvelle période de cinq ans, à exercer le droit de préemption
dans les départements de l’Ardèche, de la Drôme, de l’Isère et
de la Savoie, à l’exclusion :
Le Premier ministre, - des zones urbaines, telles que ces zones sont inscrites aux
Sur le rapport du ministre de l’agriculture et de la forêt. documents d'urbanisme rendus publics ;
Vu le code civil ; - des zones à urbaniser en priorité ainsi que des zones
Vu le code rural ; d'aménagement concerté.
Vu le code de l’urbanisme : Dans les zones d’aménagement différé, la société d’aménage
Vu la loi n° 60-808 du 5 août 1960 d’orientation agricole ment foncier et d’établissement rural ne pourra exercer son
modifiée, et notamment ses articles 15, 16, 17 et 18 relatifs aux droit de préemption que si le droit de préemption prévu à l’ar
sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural ticle L. 212-2 du code de l’urbanisme n’a pas été lui-même
(S.A.F.E.R.) ; exercé par son titulaire.
Vu la loi n° 62-933 du 8 août 1962 complémentaire à la loi Art. 2. - La superficie minimale, à laquelle le droit de
d’orientation agricole modifiée, et notamment son article 7, ins préemption de la Société d’aménagement foncier et d’établisse
tituant un droit de préemption au profit des sociétés d’aména ment rural Alpes-Cévennes est susceptible de s’appliquer, est
gement foncier et d’établissement rural (S.A.F.E.R.) ; fixée, dans ces quatre départements, à quarante-cinq ares en
Vu le décret n° 61-610 du 14 juin 1961 relatif aux sociétés polycûlture et à vingt ares pour les vergers intensifs et dans les
d’aménagement foncier et d’établissement rural, modifié par le zones viticoles V.Q.P.R.D.
décret n° 69-825 du 28 août 1969, le décret n° 78-1072 du Dans ces départements, ce seuil est ramené à zéro dans
8 novembre 1978, le décret n° 81-217 du 10 mars 1981 et le les zones de richesses naturelles des plans d’occupation des
décret n° 89-12 du 9 janvier 1989 ; sols à protéger en raison notamment de la valeur agricole
Vu le décret n° 62-1235 du 20 octobre 1962 portant applica des terres ou de la richesse du sol ou du sous-sol (zones
tion, en ce qui concerne le droit de préemption des sociétés dénommées N.C.), dans les zones des plans d’occupation des
d’aménagement foncier et d’établissement rural, de l’article 7 sols à protéger en raison, d’une part, de l’existence de risques
de la loi n° 62-933 du 8 août 1962 complémentaire à la loi ou de nuisances, d’autre part, de la qualité des sites, des
d’orientation agricole, modifié par le décret n° 69-618 du milieux naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du
13 juin 1969, le décret n° 78-1073 du 8 novembre 1978, le point de vue esthétique, historique ou écologique (zones
décret n° 81-218 du 10 mars 1981 et le décret n° 89-12 du dénommées N.D.), dans les périmètres en cours de remembre
9 janvier 1989 ; ment entre les dates fixées par les arrêtés préfectoraux ordon
Vu le décret du 13 septembre 1984 autorisant pour une nou nant l’ouverture et la clôture des opérations et dans le cas de
velle période de cinq années la Société d’aménagement foncier parcelles enclavées au sens de l’article 682 du code civil.
et d’établissement rural Alpes-Cévennes à exercer le droit de Art. 3. - La Société d’aménagement foncier et d’établisse
préemption institué par l’article 7 de la loi n° 62-933 du 8 août ment rural Alpes-Cévennes est autorisée à bénéficier des dispo
1962 complémentaire à la loi d’orientation agricole ; sitions du paragraphe IV de l’article 7 de la loi n° 62-933 du
11678 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989
8 août 1962 fixant les conditions dans lesquelles les proprié Art. 4. - La nature, la durée et le coefficient des épreuves sont
taires désireux de vendre par adjudication volontaire des biens j fixées ainsi qu’il suit :
pouvant faire l’objet de préemption par une société d'aménage
ment foncier et d’établissement rural déterminée sont tenus de
DURÉE MAXIMALE
les lui offrir préalablement à l’amiable, deux mois au moins NATURE DES ÉPREUVES de chaque épreuve
COEFFICIENT
avant la date prévue pour l’adjudication.
Vu les décrets des 5 décembre 1984, 15 février 1985, 19 juin 1986 Arrête :
et 13 juillet 1987 portant nomination de directeurs à l’administration Art. 1er. - A l’article 1er de l’arrêté du 22 juillet 1988 modifié sus
centrale ; visé, il est ajouté l’alinéa suivant :
Vu le décret du 15 décembre 1986 portant nomination d’un direc « En cas d’absence ou d’empêchement de M. Marcel Roulet, cette
délégation est transférée, dans les mêmes conditions d’attributions et
teur général à l’administration centrale ; de limites, à M. Charles Rozmaryn, chef de service, adjoint au direc
Vu le décret du 23 juin 1988 portant nomination du Premier teur général des télécommunications. »
ministre ; Art. 2. - Dans le deuxième alinéa de l’article 3 de l’arrêté du
22 juillet 1988 modifié susvisé, supprimer : « et à M. Edmond Esca-
Vu le décret du 28 juin 1988 portant nomination des membres du basse, ingénieur de 2e classe ».
Gouvernement ; Art. 3. - Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la
Vu l’arrêté du 22 juillet 1988 portant délégation de signature au République française.
titre de la direction générale des télécommunications, modifié par les Fait à Paris, le 7 septembre 1989.
arrêtés du 26 octobre 1988, du 23 février 1989 et du 2 juin 1989, PAUL QUILÈS
MINISTÈRE DE LA SOLIDARITÉ,
DE LA SANTÉ ET DE LA PROTECTION SOCIALE
Arrêté du 29 août 1989 - classe préparatoire au brevet d’Etat d’éducateur sportif 1er degré
relatif à l'homologation de tétines de biberons des activités de la natation (neuf mois d’études) ;
NOR : SPSP8901834A - classe préparatoire au brevet d’Etat d’éducateur sportif 1er degré
d’expression gymnique et disciplines associées (neuf mois
Le ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale, d’études) ;
Vu les articles L. 657, L. 658, R. 5262, R. 5263, R. 5264, R. 5265, - classe préparatoire au brevet d’Etat d’éducateur sportif 1er degré
et R. 5266 du code de la santé publique ; de gymnastique sportive féminine (huit mois d’études) ;
Vu l’avis du Conseil supérieur d’hygiène publique de France,
- classe préparatoire au brevet d’Etat d’éducateur sportif 1er degré
Arrête : d’haltérophilie, culturisme, musculation éducative, sportive et
Art. 1er. - Les tétines de biberons et les sucettes fabriquées par la d’entretien (neuf mois d’études) ;
société Sérac, 77390 Vemeuil-l’Etang, sont autorisées d’emploi à - classe préparatoire au brevet d’Etat d’éducateur sportif 1er degré
compter de la date de parution du présent arrêté au Journal officiel. de handball (huit mois d’études) ;
Art. 2. - Ces tétines de biberons sont homologuées sous le - classe préparatoire au brevet d’Etat d’éducateur sportif 1er degré
numéro 89-4. de tennis (six mois d’études) ;
Art. 3. - Outre les mentions prévues à l’article R. 5265 du code - classe préparatoire au brevet d’Etat d’éducateur sportif 1er degré
de la santé publique, les tétines de biberons doivent porter un de danse (deux ans d’études).
numéro de lot.
A défaut de mention sur l’objet, le numéro précité doit figurer sur
le conditionnement ou sur une étiquette. Art. 2. - Les dispositions de l’article 1er du présent arrêté sont
maintenues en vigueur tant que les conditions qui ont conduit à en
Art. 4. - Le directeur général de la santé et le directeur de la accorder le bénéfice continuent d’être remplies.
pharmacie et du médicament au ministère de la solidarité, de la
santé et de la protection sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal Art. 3. - Le directeur de la sécurité sociale au ministère de la
officiel de la République française. solidarité, de la santé et de la protection sociale et le directeur de
Fait à Paris, le 29 août 1989. l’administration et des services extérieurs au secrétariat d’Etat auprès
Pour le ministre et par délégation : du ministre d’Etat, ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse
Le directeur adjoint du cabinet, et des sports, chargé de la jeunesse et des sports, sont chargés,
chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui
D. TABUTEAU
prend effet à compter du 1er septembre 1989 et sera publié au
Journal officiel de la République française.
Arrêté du 5 septembre 1989 portant agrément de classes
ouvertes dans un établissement d'éducation populaire et
de sport au titre de l'assurance personnelle à taux de Fait à Paris, le 5 septembre 1989.
cotisation réduit Le ministre de la solidarité, de la santé,
NOR : SPSS8901837A et de la protection sociale.
Pour le ministre et par délégation :
Le ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale
et le secrétaire d’Etat auprès du ministre d’Etat, ministre de l’éduca Par empêchement du directeur
tion nationale, de la jeunesse et des sports, chargé de la jeunesse et de la sécurité sociale :
des sports. L'administrateur civil,
Vu le titre IV du livre VII du code de la sécurité sociale. M. TOUVEREY
Arrêtent : Le secrétaire d'Etat auprès du ministre d'Etat,
Art. 1er. - Sont agréées, au titre de l’assurance personnelle à taux ministre de l'éducation nationale,
de cotisation réduit, les classes de l’établissement ci-dessous de la jeunesse et des sports,
désigné : chargé de la jeunesse et des sports.
Centre régional d’éducation populaire et de sport (C.R.E.P.S.) Pour le secrétaire d’Etat et par délégation :
d’Aix-en-Provence, domaine de la Madeleine, Pont de l’Arc,
13090 Aix-en-Provence : Le directeur de l’administration
- classe préparatoire au brevet d’Etat d’éducateur sportif 2e degré et des services extérieurs,
(sept mois d’études) ; J.-F. CUBY
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11681
MESURES NOMINATIVES
PREMIER MINISTRE
Par arrêté du Premier ministre en date du 22 août 1989, sont Arrêté du 11 septembre 1989 portant réintégration
admis comme auditeurs de la 41e session nationale de l’Institut des et affectation (administrateurs civils)
hautes études de défense nationale : NOR : PRMG8970325A
M. Aboab (Denis). M. Bernot (Jacques).
M. Antoine (Jean-Paul). M. Besnard (Joël). Par arrêté du Premier ministre en date du 11 septembre 1989,
Mm« Assalit (Edith). M. Blanc (Jacques). M. Soulié (Pierre), administrateur civil hors classe, en service
M. Aucouturier (Philippe). M. Blier (Jean-Michel). détaché, rattaché pour sa gestion au ministère de l’économie, des
Mlle Barrairon (Françoise). M. Bochot (Jacques). finances et du budget, est, à compter du 1er juillet 1989, réintégré
M. Baustert (Eric). Mme Bost-Hourticq (Hélène). dans le corps des administrateurs civils et affecté au ministère de
Mme Bellescize (de) (Diane). M. Bouard (Jean-Louis). l’économie, des finances et du budget.
Par arrêté du Premier ministre et du ministre d’Etat, ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports, en date du 7 septembre
1989, les élèves des instituts régionaux d’administration dont les noms suivent sont titularisés en qualité d’attachés d’administration centrale
de 2e classe à compter du 1er avril 1989 :
Mlle Danjou (Laurence), au 2e échelon.
Mlle Graciano (Ghislaine), au 2e échelon.
M. Moncelet (Alain), au 2e échelon.
Mlle Pla (Anne-Marie), au 2e échelon.
Mnie Vigneron (Magali), au 2e échelon.
Mn,e Daveine (Geneviève), au 2e échelon.
M. Abate (Norbert), au 3e échelon.
11682 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989
Par arrêté du Premier ministre, du ministre d’Etat, ministre de l’économie, des finances et du budget, du ministre de la culture, de la
communication, des grands travaux et du Bicentenaire et du ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre de l’économie, des finances
et du budget, chargé du budget, en date du 1er septembre 1989, Mme Riche (Marielle), attaché principal d’administration centrale du
ministère de l’économie, des finances et du budget, est placée en service détaché pour une durée maximale de trois ans auprès du ministère
de la culture, cre la communication, des grands travaux et du Bicentenaire en qualité d’agent contractuel.
Cette décision prend effet à compter du Ier janvier 1989.
Arrêté du 7 septembre 1989 portant mise en position hors cadre (administration centrale)
NOR : ECOP8900284A
Par arrêté du Premier ministre, du ministre d’Etat, ministre de l’économie, des finances et du budget, et du ministre délégué auprès du
ministre d’Etat, ministre de l’économie, des finances et du budget, chargé du budget, en date du 7 septembre 1989, M. Beaurin (Claude),
administrateur civil hors classe, rattaché pour sa gestion au ministère de l’économie, des finances et du budget, en service détaché auprès du
Crédit lyonnais en qualité de conseiller, depuis le 2 décembre 1988, est, à ce titre, placé en position hors cadre pour une durée maximale de
cinq ans à compter de la même date.
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Arrêté du 8 septembre 1989 portant acceptation de démission d'un notaire (officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSCB920700A
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 8 septembre 1989, la démissi’on de M. Bertauld (Jean-Claude, Paul,
Joseph), notaire à la résidence de La Roche-Bernard (Morbihan), est acceptée.
Arrêté du 8 septembre 1989 portant acceptation de démission d'un huissier de justice (officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC8920701A
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 8 septembre 1989, la démission de M. Bourgoin (Maurice, Alexandre,
Alfred), huissier de justice à la résidence de Bazoches-sur-Hoesne (Orne), est acceptée.
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11683
MINISTÈRE DE LA DÉFENSE
Arrêté du 22 août 1989 portant nomination Arrêté du 31 août 1989 portant admission à la retraite
dans l'emploi de psychologue (ingénieurs techniciens d'études et de fabrications)
NOR : DEFE8901830A NOR: DEFA8901834A
Par arrêté du ministre de la défense en date du 22 août 1989, Par arrêté du ministre de la défense en date du 31 août 1989,
Mlle Bonnefon (Sylvie) est nommée au grade de lieutenant, en qua M. Gremeret (Christian), ingénieur technicien d’études et de fabrica
lité d’officier servant sous contrat pour occuper un emploi de psy tions en fonctions à l’établissement ' des constructions et armes
chologue au centre hospitalier des armées Lyautey, à Strasbourg, navales de Saint-Tropez, est admis à la retraite, sur sa demande,
pour une durée de deux ans à compter du Ier octobre 1989. pour compter du 1er avril 1990 avec jouissance immédiate de sa pen
L’intéressée est rattachée au corps technique et administratif du sion et radié des cadres à compter du même jour.
service de santé des armées.
Arrêté du 31 août 1989 rapportant certaines dispositions
Arrêté du 28 août 1989 modifiant l'arrêté du 9 mai 1989 por d'un précédent arrêté portant nomination (services exté
tant admission à la retraite (ingénieurs techniciens rieurs)
d'études et de fabrications) NOR : DEFP8901845A
NOR: DEFA8901831A
Par arrêté du ministre de la défense en date du 31 août 1989, la
nomination à l’emploi d’inspecteur-élève des transmissions pro
Par arrêté du ministre de la défense en date du 28 août 1989, les
dispositions de l’arrêté du 9 mai 1989 portant admission à la retraite noncée par arrêté du 29 mai 1989 suite aux concours ouverts les
de M. Ferrand (Henri, Marcel, Germain), ingénieur technicien Ier et 2 février 1989 est rapportée en tant qu’elle concerne :
d’études et de fabrications du service de la surveillance industrielle
de l’armement en fonctions à la direction régionale du Sud-Ouest, à Concours externe *
Toulouse, sont modifiées ainsi qu’il suit : M. Oberrieder (Richard).
Au lieu de : « pour compter du 6 novembre 1989 », lire : « pour
compter du 6 juillet 1990 ».
Arrêté du 7 septembre 1989 portant détachement
(administration centrale)
Arrêté du 29 août 1989 portant admission à la retraite NOR : DEFP8901793A
(ingénieurs techniciens d'études et de fabrications)
NOR : DEFP8901832A Par arrêté du Premier ministre, du ministre d’Etat, ministre des
affaires étrangères, et du ministre de la défense en date du 7 sep
Par arrêté du ministre de la défense en date du 29 août 1989, tembre 1989, M. Boursier (Henry), attaché principal de 2e classe,
M. Lambolez (René), ingénieur technicien d’études et de fabrications 4e échelon, de l’administration centrale du ministère de la défense,
de lre classe, en fonctions à la direction des travaux du génie à est placé en position de détachement auprès du ministère des
Nancy (arrondissement des travaux du génie d’Epinal), est admis affaires étrangères pour exercer les fonctions de chef de service du
d’office à la retraite, par limite d’âge, à compter du 2 octobre 1989. personnel à l’Institut franco-allemand de recherches de Saint-Louis
L’intéressé sera radié des contrôles à la même date. pour une durée maximale de cinq ans à compter du 1er juin 1989.
MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR
Par arrêté du Premier ministre, du ministre de l’intérieur, du ministre de l’équipement, du logement, des transports et de la mer et du
ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre de l’économie, des finances et du budget, chargé du budget, en date du 7 septembre 1989,
M. Beysson (Jean-Pierre), administrateur civil hors classe, détaché en qualité de directeur à la Caisse nationale de crédit agricole à compter
du Ier avril 1982, rattaché pour sa gestion au ministère de l’intérieur, est maintenu en service détaché en qualité de directeur général
d’Aéroports de Paris, pour une durée maximale de cinq ans à compter du 21 avril 1988.
Par arrêté du Premier ministre et du ministre de l’intérieur en date du 7 septembre 1989, M. Liminana (Jean-Paul), attaché d’administration
centrale de lre classe, est radié du corps des attachés d’administration centrale du ministère de l’intérieur à compter du 10 septembre 1988,
date d’effet de son intégration dans le corps des attachés d’administration centrale du ministère des départements et territoires d’outre-mer.
Par arrêté du Premier ministre, du ministre de l’intérieur et du ministre des départements et territoires d’outre-mer, porte-parole du Gouver
nement, en date du 7 septembre 1989, M. Seners (François), administrateur civil affecté au ministère de l’intérieur, est affecté au ministère des
départements et territoires d’outre-mer, pour une période de deux ans à compter du 5 juin 1989, au titre de la mobilité.
11684 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989
Par arrêté du ministre de la coopération et du développement en date du 6 septembre 1989, Mme Four (Christiane) est nommée régisseur ’
d’avances auprès de la régie de la mission de coopération et d’action culturelle à Kinshasa (Zaïre), à compter du 1er octobre 1989.
NOR : COPC8900053A
Par arrêté du ministre de la coopération et du développement en date du 6 septembre 1989, M. Henry (Michel) est nommé régisseur
d’avances auprès du bureau de coopération militaire à Yaoundé (Cameroun), à compter du 31 août 1989.
Par arrêté du ministre de la coopération et du développement en date du 6 septembre 1989, Mme Four (Christiane) est nommée régisseur
de recettes auprès du centre médico-social de Kinshasa (Zaïre) à compter du 1er juillet 1989.
Arrêté du 3 août 1989 portant admission à la retraite Membres suppléants (deuxièmes suppléants) :
(services extérieurs) M. Baranger (Thierry), en remplacement de Mme Daga (Nico-
NOR : MCCB8900565A lette).
Mme de Linarès (Chantal), en remplacement de Mme Fillion
Par arrêté du ministre de la culture, de la communication, des (Fabienne).
grands travaux et du Bicentenaire en date du 3 août 1989, Mme Lavarini (Marie-France), en remplacement de M. Jacquenod
Mme Jorry (Eliane), attaché des services extérieurs des affaires (Raymond).
culturelles, est admise à faire valoir ses droits à pension de retraite à
compter du 23 octobre 1989. 4° Au titre de représentant du Conseil national
de l'éducation populaire et de la jeunesse
Arrêté du 10 août 1989 portant admission à la retraite Membre suppléant (premier suppléant) : M. Vercourtère (Claude),
(musées de France) en remplacement de M. Leterrier (Jean-Michel).
NOR : MCCB8900533A Sont renouvelés dans leurs fonctions de membres de la Commis
sion de contrôle des films cinématographiques pour la durée prévue
Par arrêté du ministre de la culture, de la communication, des à l’article Ier du décret du 18 janvier 1961 modifié :
grands travaux et du Bicentenaire en date du 10 août 1989,
M. Pomarede (François, Marie, Pierre, Célestin), conservateur de 1° Au titre de représentant du garde des sceaux,
musée de lre classe, est admis, sur sa demande, à faire valoir ses ministre de la justice
droits à pension de retraite à compter du 2 août 1989.
Membre suppléant (deuxième suppléant) : M. Allaix (Michel).
Arrêté du 8 septembre 1989 portant nomination à 2° Au titre de membres choisis parmi les personnalités de la profession
la Commission de contrêle des films cinémato cinématographique, après consultation des principales organisa
graphiques tions ou associations de cette profession et de la critique cinéma
NOR : MCCK8900557A tographique
Par arrêté du ministre de la culture, de la communication, des Membres titulaires :
grands travaux et du Bicentenaire en date du 8 septembre 1989 : M. Koob (André).
Sont nommés membres de la Commission de contrôle des films M. Beauchamp (Robert).
cinématographiques pour la durée prévue à l’article 1er du décret du M. Deray (Jacques).
18 janvier 1961 modifié relatif à l’application des articles 19 à 22 du M. Dréville (Jean).
code de l’industrie cinématographique : Membre suppléant (premier suppléant) : M. Heymann (Claude).
Membres suppléants (deuxièmes suppléants) :
1° Au litre de représentants du garde des sceaux, M. Virenque (Antoine).
ministre de la justice Mme Decaris (Yvonne).
Membre titulaire : M. Béraud (Jean-François), en remplacement de
Mme Hervier-Bredin (Danièle). 3° Au titre de membres choisis parmi les sociologues,
Membre suppléant (premier suppléant) : Mme Lagardère (Marie- psychologues, éducateurs, magistrats, médecins et pédagogues
Odile), en remplacement de M. Baranger (Thierry).
Membres titulaires :
2° Au titre de membres choisis parmi les personnalités de la profession M. Deville (Gérald).
cinématographique, après consultation des principales organisa M. Duphil (Serge).
tions ou associations de cette profession et de la critique cinéma Dr Sentilhes (Nicole).
tographique Membres suppléants (premiers suppléants) :
Membre suppléant (premier suppléant) : M. Durand (Jean-Paul), Mme Orvain (Isabelle).
en remplacement de M. Sed (Nicolas-Jean). Mlle Carasso (Ethel).
Membre suppléant (deuxième suppléant) : Mme de Rengervé Dr Roux (Françoise).
(Caroline), en remplacement de Mme Briselance (Marie-France).
4° Au titre de représentants de l'Union nationale
3° Au titre de membres choisis parmi les sociologues, des associations familiales
psychologues, éducateurs, magistrats, médecins et pédagogues Membre titulaire : M. Lecoq (Maurice).
Membre titulaire : M. Berton (Pierre), en remplacement de Membre suppléant (premier suppléant) : M. Gaïsset (Didier).
Mme Miquel (Marie-Claude). Membre suppléant (deuxième suppléant) : M. Delrieu (Gérard).
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11685
Arrêtés du 8 septembre 1989 portant cessation M. Daugas (Jean-Pierre) est nommé directeur par intérim des anti
de fonctions (direction du patrimoine) quités préhistoriques des Pays de la Loire à compter du
NOR : MCCE8900561A Ier novembre 1989, en remplacement de M. L’Helgouach (Jean).
Par arrêté du ministre de la culture, de la communication, des Par arrêté du ministre de la culture, de la communication, des
grands travaux et du Bicentenaire en date du 8 septembre 1989, grands travaux et du Bicentenaire en date du 8 septembre 1989,
M. Daugas (Jean-Pierre) est nommé directeur par intérim des anti M. Aubin (Gérard) est nommé directeur des antiquités historiques de
quités historiques des Pays de la Loire à compter du 1er novembre Rhône-Alpes, en remplacement de M. Lasfargues (Jacques), à
1989, en remplacement de M. Aubin (Gérard). compter du 1er novembre 1989.
COMMUNICATION
Par arrêté du ministre délégué auprès du ministre de la culture, de la communication, des grands travaux et du Bicentenaire, chargé de la
communication, en date du 4 septembre 1989, est nommé membre du conseil d’administration de l’Agence France-Presse, en qualité de
représentant du service public national de la Radiodiffusion-télévision française r M. Giquel (François), en remplacement de M. Faure
(Roland).
Son mandat expirera le 9 avril 1990.
Par décret en date du 13 septembre 1989, M. Gérard Drogou, administrateur civil hors classe, est nommé administrateur de la
Société néo-calédonienne d’énergie en remplacement de M. Hervé de Maublanc, pour une durée égale à la fin du mandat de
celui-ci.
M. Jean-François Denis, préfet délégué pour le développement économique, est reconduit dans ses fonctions d’administrateur de
la Société néo-calédonienne d’énergie, pour une durée de trois ans.
Arrêtés portant inscription sur des listes d'aptitude à l'em NOR : AGRA8901599A
ploi de directeur et de directeur adjoint de lycée agri
cole et de directeur de lycée d'enseignement profes
sionnel agricole au titre de l'année 1989
NOR : AGRA8901596A
Par arrêté du ministre de l’agriculture et de la forêt en date du
13 juillet 1989, les ingénieurs d’agronomie dont les noms suivent
INGÉNIEURS D’AGRONOMIE sont inscrits sur la liste d’aptitude à l’emploi de directeur adjoint de
lycée agricole au titre de l’année 1989 :
Par arrêté du ministre de l’agriculture et de la forêt en date du
13 juillet 1989, les ingénieurs d’agronomie dont les noms suivent Auger (Cyrille). Raynaud (Roland).
sont inscrits sur la liste d’aptitude à l’emploi de directeur de lycée Barbier (Max). Reichert (Paul).
agricole au titre de l’année 1989 :
Cheminaud (Michel). Tejedor (Philippe).
Denis (Brice). Gosset (Georges).
Gallon (Jacques). Launay (Alain), inscrit en 1985 Coilland (Anne). Viot (Maclou).
Garino (Bernard). Roussel (Roger). Lilas (Jean-Pierre). Vignot (Luc).
11686 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989
MINISTÈRE DE LA SOLIDARITÉ,
DE LA SANTÉ ET DE LA PROTECTION SOCIALE
Arrâté du 21 août 1989 portant nomination au Conseil supérieur des professions paramédicales
NOR : SPSS8901760A
Par arrêté du ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale en date du 21 août 1989, M. Sanabbe (Georges) est nommé
membre suppléant à la commission des infirmiers du Conseil supérieur des professions paramédicales pour la Fédération des personnels des
services publics et des services de santé Force ouvrière, en remplacement de Mme Thi11 y (Colette).
CONVENTIONS COLLECTIVES
Arrêté du 4 septembre 1989 portant extension d'un avenant Fait à Paris, le 4 septembre 1989.
à la convention collective nationale de travail concer Pour le ministre et par délégation :
nant les coopératives et sociétés d'intérêt collectif agri Par empêchement du directeur des exploitations,
cole bétail et viande de la politique sociale et de l’emploi :
NOR : AGRS8901688A Le directeur du travail hors classe.
F. PANTALONI
Le ministre de l’agriculture et de la forêt.
Sur la proposition du directeur des exploitations, de la politique (I) Ce texte a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule
sociale et de l’emploi. Conventions collectives n° 89-29 du 2 septembre 1989, disponible à la Direc
tion des Journaux officiels, 26, rue Desaix, 75727 PARIS CEDEX 15, au
Vu le titre III du livre Ier du code du travail (parties Législative et prix de 18,50 F.
Réglementaire), et notamment les articles L. 131-3, L. 133-8, L. 133-9,
L. 133-14 et R. 133-1, R. 133-2, L. 136-2 et L. 136-3 ;
Vu l’arrêté du 7 janvier 1972 portant extension de la convention Arrêté du 4 septembre 1989 portant extension d'un accord
collective nationale de travail du 21 mai 1969 concernant les coopé national de prévoyance pour les salariés occupés à titre
ratives et sociétés d’intérêt collectif agricole bétail et viande et les principal à l'entraînement des chevaux de courses
arrêtés successifs portant extension des avenants à ladite conven NOR : AGRS8901686A
tion ;
Vu l’avenant du 4 avril 1989 à la convention susvisée ; Le ministre de l’agriculture et de la forêt.
Vu la demande d’extension présentée par les organisations signa Sur la proposition du directeur des exploitations, de la politique
taires ; sociale et de l’emploi,
Vu l’avis relatif à l’extension publié au Journal officiel ; Vu le titre III du livre Ier du code du travail (parties Législative et
Réglementaire), et notamment les articles L. 131-3, L. 133-8,
Vu l’avis motivé de la sous-commission agricole des conventions L. 133-9, L. 133-14 et R. 133-1, R. 133-2, L. 136-2 et L. 136-3 ;
et accords de la Commission nationale de la négociation collective ; Vu l’article 1050 du code rural ;
Vu l’accord donné par le ministre du travail, de l’emploi et de la Vu l’accord de prévoyance du 8 juin 1989 ;
formation professionnelle. Vu la demande d’extension présentée par les organisations signa
taires ;
Vu l’avis relatif à l’extension publié au Journal officiel ;
Arrête : Vu l’avis motivé de la sous-commission agricole des conventions
et accords de la Commission nationale de la négociation collective ;
Art. Ier. - Les dispositions de l’avenant n° 70 du 4 avril 1989 (I) Vu l’accord donné par le ministre du travail, de l’emploi et de la
à la convention collective nationale de travail du 21 mai 1969 formation professionnelle.
concernant les coopératives et sociétés d’intérêt collectif agricole et
viande sont rendues obligatoires pour tous les employeurs et tous les Arrête :
salariés compris dans le champ d’application professionnel et territo Art. 1er. - Les dispositions de l’accord national de prévoyance du
rial de ladite convention, sous réserve de l’application des disposi 8 juin 1989 (1) applicable aux salariés occupés à titre principal à
tions réglementaires concernant le salaire minimum de croissance. l’entraînement des chevaux de courses sont rendues obligatoires sur
tout le territoire métropolitain pour tous les employeurs et tous les
Art. 2. - L’extension des effets et sanctions de l’avenant visé à salariés relevant des secteurs professionnels représentés par le syn
l’article 1er est faite à dater de la publication du présent arrêté pour dicat des entraîneurs de trot et le syndicat des entraîneurs de galop.
la durée restant à courir et aux conditions prévues par la convention Art. 2. - L’extension des effets et sanctions de l’accord visé à
collective du 21 mai 1969 précitée. l’article Ier est faite à dater de la publication du présent arrêté pour
la durée restant à courir et aux conditions prévues par ledit texte.
Art. 3. - Le directeur des exploitations, de la politique sociale» et Art. 3. - Le directeur des exploitations, de la politique sociale et
de l’emploi est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera de l’emploi est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera
publié au Journal officie! de la République française. publié au Journal officiel de la République française.
11688 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989
Fait à Paris, le 4 septembre 1989. Vu l'arrêté du 13 octobre 1953 portant extension de la convention
Pour le ministre et par délégation : collective de travail du 27 juin 1952 concernant les exploitations
agricoles du département de la Côte-d'Or et les arrêtés successifs
Par empêchement du directeur des exploitations, portant extension des avenants à ladite convention ;
de la politique sociale et de l'emploi :
Vu l'avenant du 4 avril 1989 à la convention susvisée ;
Le chef de service,
J. LENOIR
Vu la demande d'extension présentée par les organisations signa
taires :
Vu l'avis relatif à l'extension publié au Journal officiel ;
(I) Ce texte a été publié au Bulleiin officiel du ministère, fascicule
Conventions collectives n° 89-29. du 2 septembre 1989. disponible à la Vu l'avis motivé de la sous-commission agricole des conventions
Direction des Journaux officiels. 26. rue Desaix. 75727 PARIS CEDEX 15. et accords de la Commission nationale de la négociation collective ;
au prix de 18.50 F. Vu l'accord donné par le ministre du travail, de l'emploi et de la
formation professionnelle.
Fait à Paris, le 5 septembre 1989. Vu l'avis relatif à l'extension publié au Journal officiel :
Pour le ministre et par délégation : Vu l'avis motivé de la sous-commission agricole des conventions
Par empêchement du directeur des exploitations, et accords de la Commission nationale de la négociation collective ;
de la politique sociale et de l'emploi : Vu l'accord donné par le ministre du travail, de l’emploi et de la
Le directeur du travail hors classe. formation professionnelle.
F. PANTALON 1
Arrête :
11 ) Ce texte a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule Consen
Art. Ier. - Les dispositions de l'avenant n° 67 du 6 octobre
tions collectives n" 89-30 du 4 septembre 1989. disponible à la Direction des 1988 (1) à la convention collective nationale de travail du 21 mai
Journaux officiels. 26. rue Desaix. 75727 PARIX CEDEX 15. au prix 1969 concernant les coopératives et sociétés d'intérêt collectif agri
de 18.50 F. cole Bétail et viande sont rendues obligatoires pour tous les
employeurs et tous les salariés compris dans le champ d’application
professionnel et territorial de ladite convention.
Arrêté du 5 septembre 1989 portant extension d'un avenant
à la convention collective nationale de travail concer Art. 2. - L'extension des effets et sanctions de l'avenant visé à
nant les coopératives et sociétés d'intérêt collectif agri | l'article Ier est faite à dater de la publication du présent arrêté pour
cole Bétail et viande la durée restant courir et aux conditions prévues par la convention
NOR : AGRS8901697A
collective du 21 mai 1969 précitée.
Art. 3. Le directeur des exploitations, de la politique sociale et
Le ministre de l'agriculture et de la forêt. de l'emploi est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui sera
Sur la proposition du directeur des exploitations, de la politique publié au Journal officiel de la République française.
sociale et de l'emploi. Fait à Paris, le 5 septembre 1989.
Vu le titre III du livre Ier du code du travail (parties Législative et
Réglementaire), et notamment les articles L. 131-3, L. 133-8, Pour le ministre et par délégation :
L. 133-9, L. 133-14 et R. 133-1, R. 133-2, L. 136-2 et L. 136-3 ; Par empêchement du directeur des exploitations,
Vu l'arrêté du 7 janvier 1972 portant extension de la convention de la politique sociale et de l'emploi :
collective nationale de travail du 21 mai 1969 concernant les coopé Le directeur du travail hors classe.
ratives et sociétés d’intérêt collectif agricole Bétail et viande et les F. PANTALONI
arrêtés successifs portant extension des avenants à ladite conven
tion ; ( I ) Ce texte a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule
Vu l'avenant du 6 octobre 1988 à la convention susvisée ; Conventions collectives n° 89-30 du 4 septembre 1989, disponible à la Direc
Vu la demande d'extension présentée par les organisations signa tion des Journaux officiels. 26. rue Desaix. 75727 PARIS CEDEX 15. au
taires : prix de 18.50 F.
ASSEMBLÉE NATIONALE
II. - Le mercredi 20 septembre 1989, à dix heures, à quinze heures (Gilbert), Hervé (Edmond), Hollande (François), Jacquemin
et, éventuellement, à vingt et une heures trente : (Michel), Jegou (Jean-Jacques), Le Garrec (Jean), Ligot (Maurice),
Suite de l’ordre du jour de la veille. Marcellin (Raymond), Proriol (Jean), Richard (Alain), Roger-
III. - Le jeudi 21 septembre 1989, à dix heures, à quinze heures et à Machart (Jacques), Strauss-Kahn (Dominique), Tranchant (Georges),
vingt et une heures trente : Vivien (Alain), Zuccarelli (Emile).
Suite de l’examen du projet de loi, adopté par le Sénat, portant
réforme des dispositions générales du code pénal (n° 693) (M. Phi Assistaient en outre à la séance. - MM. Roland Grimaldi, sénateur,
lippe Marchand, rapporteur).
IV. - Le vendredi 22 septembre 1989, à dix heures, à quinze heures et Jean de Lipkowski, député, membres respectivement de la déléga
et, éventuellement, à vingt et une heures trente : tion du Sénat pour la planification et de la délégation de l’Assem
Suite de l’ordre du jour de la veille. blée nationale pour la planification.
La commission d’enquête sur les opérations de privatisation d’entre
prises et de banques appartenant au secteur public depuis le 6 août Excusés :
1986 se réunira le jeudi 21 septembre 1989, à dix heures (salle
n° 6550, 2e étage). - pour la commission des finances : MM. Balladur (Edouard),
Denvers (Albert), Giraud (Michel), Josselin (Charles), Lise (Claude),
Membres présents ou excusés Malvy (Martin), Ornano (Michel d’), Rodet (Alain), Rossi (André),
COMMISSION DES FINANCES, Royer (Jean), Tapie (Bernard), Tardito (Jean), Vasseur (Philippe) ;
DE L’ÉCONOMIE GÉNÉRALE ET DU PLAN
- pour la délégation de l’Assemblée nationale pour la planifica
Séance du jeudi 14 septembre 1989 tion : M. Clément (Pascal) ;
Présents. - MM. Alphandéry (Edmond), Barnier (Michel), Bêche
(Guy), Bonnet (Alain), Bonrepaux (Augustin), Brard (Jean-Pierre), - pour la délégation du Sénat pour la planification : MM. Barbier
Duneux (Bruno), Fréville (Yves), Gambier (Dominique), Gantier (Bernard), Rigou (Michel).
SÉNAT
DOCUMENTS LÉGISLATIFS
Dépôt d’une proposition de loi rattaché pour ordre au procès-verbal de la séance du 4 juillet 1989
M. le président du Sénat a reçu de M. Jacques Habert une proposition de loi relative à l’abrogation de certaines dispositions du code de la
nationalité tendant à retirer la nationalité française à des Français n’ayant pas leur résidence en France. (Dépôt enregistré à la présidence le
14 septembre 1989 et rattaché pour ordre au procès-verbal de la séance du 4 juillet 1989.)
Cette proposition de loi sera imprimée sous le numéro 486, distribuée et renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de législation,
du suffrage universel, du règlement et d’administration générale, sous réserve de la constitution éventuelle d’une commission spéciale dans les
conditions prévues par le règlement.
BUDGET
Avis aux importateurs relatif au tarif des prélèvements agricoles
applicable à l'importation en provenance des pays tiers et du Portugal
PRÉLÈVEMENTS APPLICABLES
en francs par 1 000 kg en poids net
fixés pour les marchandises non en libre pratique
CODES PAC.
1 2 3 4
PRÉLÈVEMENTS APPLICABLES
en francs par 1 000 kg en poids net
fixés pour les marchandises non en libre pratique
CODES PAC.
Envers les A.C.P. Envers Envers
et les P.T.O.M. (2) les pays tiers le Portugal
1 2 3 4
PRÉLÈVEMENTS APPLICABLES
en francs par 1 000 kg en poids net
fixés pour les marchandises non en libre pratique
CODES PAC.
Envers les A.C.P. Envers Envers
et les P.T.O.M. (2) les pays tiers le Portugal
1 2 3 4
PRÉLÈVEMENTS APPLICABLES
en francs par 1 000 kg en poids net
fixés pour les marchandises non en libre pratique
CODES PAC.
Envers les A.C.P. Envers Envers
et les P.T.O.M. (2) les pays tiers le Portugal
1 2 3 4
PRÉLÈVEMENTS APPLICABLES
en francs par 1 000 kg en poids net
fixés pour les marchandises non en libre pratique
CODES PAC.
1 2 3 4
NOTES
(1) Les mélanges comprenant à la fois une ou plusieurs céréales relevant (5) Le prélèvement n'est pas applicable à l'importation dans le départe
des codes 1001.10.10 à 1008.90.90 du présent, tableau sont soumis au plus ment de la Réunion des produits de l'espèce originaires des A.C.P. et
élevé des prélèvements applicables aux différents composants : des P.T.O.M. énumérés au renvoi (2) ci-dessus. La réexportation des pro
duits admis au bénéfice de ce régime est interdite.
Les mélanges composés de deux céréales relevant des codes 1001.10.10
à 1005.90.00 et 1007.00.90 à 1008.90.90 sont sounlis au prélèvement : (6) Ce prélèvement n'est applicable que pour les importations des
produits de l'espèce, originaires des Etats d'Afrique, des Caraïbes cl du
- du composant principal en poids, si celui-ci représente au moins Pacifique ainsi que des pays et des territoires d'outre-mer visés au renvoi (2)
90 p. 100 du poids du mélange ; ci-dessus, qui ne sont pas effectuées conformément aux dispositions de
- du composant soumis au prélèvement le plus élevé si aucun des compo l'article 10 du règlement C.E.E. n° 486-85 et du règlement C.E.E. n“ 551-85.
sants ne représente au moins 90 p. 100 du poids du mélange.
Pour bénéficier des réductions de prélèvement prévues par les dispositions
Les mélanges composés de plus de deux céréales relevant des codes précitées, les importations doivent être effectuées aux conditions suivantes :
1001.10.10 à 1005.90.00 et 1007.00.90 à 1008.90.90 sont soumis, selon le cas, a) Présentation d'un certificat d'importation comportant obligatoirement
au prélèvement : fixation à l’avance du prélèvement.
- du composant qui représente seul plus de 10 p. 100 du poids du
mélange ; Ce certificat doit porter :
- le plus élevé de ceux applicables aux composants représentant chacun -- en case 12, l'une des mentions suivantes : Prélèvement réduit
plus de 10 p. 100 du poids du mélange ; A.C'.P./P.T.O.M. ; Rcduceret Afgift A.V.S./O.L.T. : Verringertc Abs-
- et, à défaut, le plus élevé de ceux applicables aux différents compo chôpfung A.K.P./U.L.G. ; Reducered Levy A.C'.P./O.C.T. : Exacciôn
sants. reguladora rcducida A.C'.P./P.T.U. : Prclicvo ridotto A.C'.P./P.T.O.M. :
Vermindcrdc heffing A.C.S.-staten/L.Cî.O. :
Les mélanges composés soit de riz de la position 1006 appartenant à plu - en case 14, la mention de l'Etat, pays ou territoire dont le produit est
sieurs groupes ou stades de transformation différents, soit de riz appartenant originaire.
à un ou plusieurs groupes ou stades de transformation différents et de Le certificat oblige à importer du pays d'origine indiqué.
brisures sont soumis au prélèvement :
h) Présentation d'un certificat de circulation EUR I sur lequel les auto
- du composant principal en poids, si celui-ci représente au moins rités douanières du pays exportateur ont apposé en case 7 l'une des
90 p. 100 du poids du mélange ; mentions suivantes r
- du composant soumis au prélèvement le plus élevé, si aucun des
composants ne représente au moins 90 p. 100 du poids du mélange. Taxe spéciale perçue à l'exportation du
riz....... ........................................................... montant en monnaie nationale,
Tous les mélanges autres que ceux prévus sont soumis au prélèvement qui Saerafgifl der opkraevcs ved cksport af ris montant en monnaie nationale.
résulte de leur classement tarifaire. Bei der Ausfuhr von Reis crhobcnc Son-
dcrabgabe................ ................................... montant en monnaie nationale,
(2) Ces taux sont applicables aux produits originaires et en provenance Spécial charge collccted on export of ricc montant en monnaie nationale.
des A.C.P. et des P.T.O.M. énumérés au tableau C du tarif des douanes. Tasa especial percibida a la exportacion
del arroz.................... ................................. montant en monnaie nationale.
(3) Ce prélèvement est limité à 6 p. 100 ad valorem sur production à Tassa spéciale riscossa aU'csportazionc del
l'appui de la déclaration en douane d'un certificat d’importation comportant riso.......................................... ...................... montant en monnaie nationale.
Bij uitvoer van de rijst opgelegdc bijzon-
l'une des mentions suivantes :
dere heffing................... .............................. montant en monnaie nationale.
Pour les importations de Thaïlande et de Chine : (Signature, et cachet tlit bureau, i
- en case 14 : « Thaïlande » ou « République populaire de Chine » ; Si le montant de la taxe à l'exportation perçue est exprimé dans une autre
- en case 20 a : « Prélèvement limité à 6 p. 100 ad valorem » (application monnaie que le franc, le taux de change à utiliser pour la détermination de
de l'accord de coopération). En outre, les certificats d'importation doi ce montant est celui en vigueur le jour de la préfixation du prélèvement.
vent comporter en case 20 a l’indication du nom du bateau, du numéro e) Le prélèvement réduit A.C'.P./P.T.O.M. applicable pour le mois de l'im
et de la <Jate du certificat d’exportation thaïlandais ou chinois. portation, tel qu'il est indiqué sur le certificat d'importation, ne peut être
retenu que si le montant de la taxe à l'exportation visé au paragraphe h
Les produits devront avoir été mis à bord du navire mentionné sur le ci-dessus est au moins égal à la différence entre le prélèvement préfixé pour
certificat et acheminés par ce même navire jusque dans la Communauté. les pays tiers et celui préfixé pour les Etats A.C'.P./P.T.O.M. applicables le
Une copie du connaissement devra être produite. mois de la préfixation.
Pour les importations de pays tiers autres que la Thaïlande ou la Chine : d) Si la taxe à l’exportation est inférieure à cette différence, le prélève
ment à percevoir est égal au prélèvement « Pays tiers » valable le mois de
- en case 14 : le nom du pays tiers ; la préfixation, diminué du montant de la taxe effectivement perçue et
- en case 20 a : « Prélèvement à percevoir :6 p. 100 ad valorem ». augmenté, le cas échéant, de la moitié de la majoration mensuelle et des
primes applicables au riz importé, pour chaque mois écoulé entre la date de
(4) Pour les produits de la présente sous-position importés dans le dépar la préfixation et celle de l'importation des marchandises.
tement de la Réunion pour y être consommés, le prélèvement à percevoir est
fixé à : (7) Pour le froment dur et l'alpiste produits en Turquie et transportés
directement de ce pays dans la Communauté : pour le froment dur. ce taux
1 166,59 F/l 000 kilogrammes pour le riz blanchi à grains ronds ;
de prélèvement est diminué de 4,62 F/l 000 kg : pour l'alpiste, ce taux de
1 265,09 F/l 000 kilogrammes pour le riz blanchi à grains moyens ou à prélèvement est diminué de 4,62 F/l 000 kg.
grains longs ;
1 095,38 F/l 000 kilogrammes pour le riz semi-blanchi à grains ronds ; MA. - Pour le froment dur originaire du Maroc et transporté directement
1 180,13 F/l 000 kilogrammes pour le riz semi-blanchi à grains moyens ou de ce pays dans la Communauté, ce taux de prélèvement est diminué de
à grains longs. 4,62 F/l 000 kg.
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11695
(Si Pour le seigle produit en Turquie, transporté directement de ce pays (17) Conformément au règlement C'.E.E. n° 3324-80. le « droit à l'impor
dans la Communauté et importé sous couvert d'un certificat de circulation tation » applicable aux mélanges relevant du chapitre 11 est calculé comme
A TR I comportant dans la rubrique « Observations » l'une des mentions suit :
ci-a prés : lorsque l'un des composants représente au moins 90 p. 100 en poids du
-< Taxe spéciale à l'exportation selon le règlement C'.E.E. n" IIKO-77 mélange, le taux du droit applicable à l'ensemble est celui du droit dont
acquittée pour un montant de... » : est passible ce composant :
« Besondere Ausfuhrabgabe gemass Verordnung E.W.G. Nr. IIXO-77 in dans les autres cas, ce taux est celui du droit dont est passible le
Hbhe von... entrichtet » : composant soumis à l'imposition la plus élevée.
« Tassa spéciale per l'esportazione pagata. secondo regolamento C'.E.E. On entend par << droit à l'importation » tant les droits de douane et taxes
n" IISO-77. per un importo di... » : d'effet équivalent que les prélèvements agricoles et autres impositions à
<> Speciaale helïing bij uitvoer bedoeld in volgens Verordening E.E.G. l’importation prévus dans le cadre de la politique agricole commune.
nr I ISO-77 ten bedrage van... voldaan » ;
<• Spécial export tax under régulation E.E.C. nr I IXO-77 paid to an (18) Lorsqu'il est présenté un certificat d'importation portant fixation à
amount of... » : l'avance du prélèvement par voie d'adjudication en application de
<• Tasa especial aplicable a la exportaciôn segùn el Reglamento (C'.E.E.) l'article Ier du règlement C'.E.E. n° 2913-86, c'est le taux du prélèvement
n" I IXO-77 satisfecha con la suma de... » mentionné sur ce certificat qui doit être appliqué.
« Soerlig udforselsafgift i henhold til Idrordning E.O.F. nr I IXO-77. betalt (19) En application de l'article 4. paragraphe I. du règlement 833-87 de la
med et belob pi... ». C ommission. l'importation des produits relevant de la présente sous-position
ce prélèvement est diminué du montant de la taxe indiqué sur le certificat, est soumise à la présentation d'un certificat d'importation comportant la
dans la limite de 74.44 F I 000 kg. fixation à l'avance du prélèvement.
(0) En vertu du règlement C'.E.E. n" 11X0-77. ce prélèvement est diminué (20) Les produits de l'espèce originaires d'Argentine bénéficient d'une
de 41.88 F I 000 kg pour les produits de l'espèce originaires de Turquie. réduction du prélèvement prévu dans la colonne Pays tiers ou, le cas
échéant, du prélèvement préfixé, d'un montant de 159.50 F/l 000 kg en
(10) Pour le riz en provenance d'Egypte importé sous couvert d'un certi poids net (pour les codes N.C. 2302.30.10 et 2302.40.10) ou d'un montant de
ficat de circulation A ET I comportant dans la rubrique « Observations » 341.79 F I 000 kg en poids net (pour les codes N.C. 2302.30.90
l'une des mentions ci-après : « Taxe spéciale à l'importation appliquée. et 2302.40.90). lorsque les conditions suivantes sont remplies :
Den særlige udfoorselsalgifl opkrævet. - Ausfuhrabgabe erhoben. Spé ai Présentation d'un certificat d'importation comportant obligatoirement :
cial export tax collected. - Tasa especial aplicada a la exportaciôn. Appli- en case 12. la mention « Importation à prélèvement réduit - règlement
cata tassa spéciale all'esportazione. - Uitvoerbelasting voldaan ». ce prélève C .E.E. n" 1058-XX » :
ment est diminué : * en case 14. l'indication d'origine obligatoire « Argentine » :
- pour les marchandises relevant des codes N.C. 1006.10.21 et 1006.10.92. hi Présentation d'un document douanier du pays d’exportation compor
de 589.04 F/1000 kg: pour les marchandises relevant des codes tant les éléments nécessaires à l'identification des marchandises, la mention
N.C. 1006.10.23.90. 1006.10.25.90. 1006.10.27.90. 1006.10.94.90. 1006,10.96.90 « Taxe spéciale à l'exportation appliquée » ainsi que le montant de la taxe
et 1006.10.98.90. de 549.24 F/l 000 kg : perçue par tonne et la date de paiement de la taxe, authentifiés par la signa
- pour les marchandises relevant des codes N.C. 1006.20.11 et 1006.20.92. ture et le cachet de la « Junta Nacional de Granos ».
de 736.27 F. I 000 kg ; pour les marchandises relevant des codes Si le montant de la taxe à l'exportation perçue est exprimé dans une mon
N.C. 1006.20.13.90. 1006.20.15.90. 1006.20.17.90. 1006.20.94.90. 1006.20.96.90 naie autre que le franc, le taux de change à utiliser est le taux en vigueur à
et 1006.20.98.90. de 686.56 F l 000 kg : la date du paiement de la taxe à l'exportation.
pour les marchandises relevant des codes N.C. 1006.30.21 et 1006.30.42. Lors de l'acceptation de la déclaration en douane, le montant de la taxe à
de 981.01 F I 000 kg: pour les marchandises relevant des codes l'exportation perçue est comparé avec le montant de la réduction.
N.C. 1006.30.23.90. 1006.30.25.90. 1006.30.27.90. 1006.30.44.90. 1006.30.46.90 S'il résulte de cette comparaison que la taxe perçue par le pays exporta
et 1006.30.48.90. de I 103.26 F/l 000 kg : teur est inférieure au montant de la réduction, la diminution accordée est
- pour les marchandises relevant des codes N.C. 1006.30.61 et 1006.30.92. limitée au montant réellement perçu.
de I 044.76 F I 000 kg : pour les marchandises relevant des codes
N.C. 1006.30.63.90. 1006.30.65.90. 1006.30.67.90. 1006.30.94.90. 1006.30.96.90
et 1006.30.98.90. de 1 182.72 F I 000 kg : Avis aux importateurs de raisins de table
- pour les marchandises relevant du code N.C, 1006.40.00. de originaires d'Israôl
166.62 F I 000 kg.
NOR : ECOD8963952V
(11) Le prélèvement n'est pas perçu pour les produits suivants originaires
et en provenance des P.T.O.M. et des A.C.P. : A compter du 14 septembre 1989, les raisins de table (code
- racines d'arrow-root relevant des codes N.C. 0714.90.11 et 0714.90.19: N.C. 0806.10.15 et 0806.10.19) originaires d'Israël et qui n’ont pas
- farines et semoules d'arrow-root relevant du code N.C. 1106.20 : été mis en libre pratique dans un autre Etat membre de la C.E.E.
- leculej d'arrovv-root relevant du code N.C. 1108.19.90. sont soumis, à l'importation, au paiement d'une taxe compensatoire
dont le montant est fixé à 32,02 F par 100 kilogrammes de poids
(12) et (13) Pour les produits de l'espèce originaires et en provenance net.
d'Egypte et répondant aux conditions prévues aux renvois (14) et (15). ce Les dispositions ci-dessus sont applicables sans préjudice de celles
taux de prélèvement est diminué de (12) 239.25 F I 000 kg : qui peuvent être prises dans le cadre de la procédure des prix
(13) 512.60 F I 000 kg. minima prévue par l’avis aux importateurs du 29 juillet 1962.
(14) et (15) Pour les produits de l'espèce originaires et en provenance
d'Algérie, du Maroc, de Tunisie et d'Egypte, importés sous couvert d'un
certificat de circulation EUR 1 comportant dans la rubrique « Observa Avis aux importateurs fixant le montant et les conditions
tions » l'une des mentions ci-après : « Taxe spéciale à l'exportation appli d'importation d'un contingent tarifaire de harengs origi
quée. - Særlig udforselsafgift opkrævet. - Sonderausfuhrabgabe erhoben. - naires de Suède (rectificatif)
Spécial export charge collected. - Tasa especial aplicada a la exportaciôn. - NOR : BUDD8963848Z
Applicata tassa spéciale all'esportazione. - Bijzondere uitvoerheffing vol
daan ». ce taux de prélèvement est diminué de : (14) 239.25 F I 000 kg net : Rectificatif à l’avis aux importateurs paru au Journal officiel du
(15) 512.60 F I 000 kg net.
13 août 1989, p. 10249 :
(16) Le prélèvement n'est pas perçu pour les produits relevant de la pré Dans le tableau annexé à l’avis, annuler la septième colonne
sente sous-position importés dans le département de la Réunion pour y être « Pays bénéficiaires : Pays tiers », ce contingent étant, ainsi qu’in
consommés. diqué dans son titre, ouvert pour les produits originaires de Suède.
Avis aux exportateurs relatif à la liste des abattoirs de Abattoirs de volailles. - Agrément
volailles agréés pour l'exportation vers les Etats
membres de la Communauté économique européenne NUMÉROS
DÉSIGNATION d'agrément
NOR : A GRG8901633V
Gers:
La liste des abattoirs de volailles agréés pour l'exportation vers les G.A.E.C. des Palmiers, à Saint-Médard....................... 32-19 A
Etats membres de la Communauté économique européenne, publiée Haute-Loire :
au Journal officiel du 16 février 1973, est complétée comme suit : Etablissements Vey, au Puy-en-Velay.......................... 43-01 A
11696 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989
NUMÉROS NUMÉROS
DÉSIGNATION d’agrément DÉSIGNATION d’agrément
Mayenne : Lire :
Fléchard, à Château-Gontier............................................ 53-07 A Burvingt, à Airvault............................................................. 79-07 A
Au lieu de :
Pas-de-Calais :
Burvingt Gonzales, à Airvault........................................... 79-07 A
S.A. Gruson, à Lens............................................................ 62-03 A
Pyrénées-Atlantiques :
Abattoir collectif du Vic-Bilh, à Garlin......................... 64-06 A
Landes :
Etablissements Spegal-Leymarie, è Mont-de-
Marsan ............................................................... 40-91 AH
Abattoirs de volailles. - Cessation d'activité
Saône-et-Loire :
Etablissements Rouet, à Saint-Gengoux-de-Scissé.. 71-09 AH
NUMÉRO
DÉSIGNATION d’agrément Deux-Sèvres :
S.A. Paco, à Bretignolles.................................................. 79-13 AH
Pas-de-Calais :
Gruson, è Courrières.......................................................... 62-03 A
NUMÉROS
DÉSIGNATION d’agrément Pas-de-Calais :
Gruson, à Courrières.......................................................... 62-03 AH
Deux-Sèvres :
Lire :
Gelavi, aux Aubiers............................................................. 79-16 A Ateliers de découpage. - Agrément
Au lieu de :
Palmaba, aux Aubiers........................................................ 79-16 A
NUMÉROS
DÉSIGNATION d’agrément
Lire :
ABS à Moncoutant......................................................... 79-01 A
Au lieu de : Côte-d’Or :
S.E.E.TAA. Distribution, à Moncoutant....................... 79-01 A Cuisine centrale Michel Dreyfus.................................... 21-11 AH
Lire : Finistère :
A.B.S., aux Aubiers............................................................. 79-04 A Société Sodibel, à Riec-sur-Belon................................. 29-68 AH
Au lieu de : Landes :
S.E.E.TAA. Distribution, aux Aubiers.......................... 79-04 A 40-101 AH
Montfort foie gras, à Montfort........................................
Landeca, à Saint-Pierre-du-Mont....................... 40-102 AH
Lire :
U.N.A.V.I., à Parthenay..................................................... 79-05 A Haute-Loire :
Au lieu de : Etablissements Vey, au Puy-en-Velay.......................... 43-01 AH
U.N.A.V.Y., è Parthenay..................................................... 79-05 A
Pas-de-Calais :
Lire : S.A. Gruson, à Lens................. .......................................... 62-03 AH
Gaston Labrou (S.A. Bourgoin), à Chef-Boutonne. .. 79-06 A
Val-de-Marne :
Au lieu de : Etablissements Larnaudie, à Chevilly-Larue............... 94-54 AH
S.A. Labrou........................................................................... 79-06 A
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11697
Ain :
Chapolard, à Reyrieux........................................................ 01-512 L
Deux-Sèvres :
Ariège : j
Lire :
S.O.B.A.C.O., à Caumont.................................................. 09-101 L
A.B.S., à Moncoutant......................................................... 79-01 AH
Au lieu de : Haute-Loire :
Etablissements Vey, au Puy-en-Velay.......................... 43-01 L
S.E.E.T.A.A. Distribution, à Moncoutant....................... 79-01 AH
Lire :
A.B.S., aux Aubiers............................................................. 79-04 AH
Au lieu de :
Avis aux exportateurs relatif à la liste des ateliers de
S.E.E.T.A.A. Distribution, aux Aubiers.......................... 79-04 AH
découpage de viandes de lapins agréés pour
Lire : l'exportation vers les Etats membres de la Communauté
li.N.A.V.I., à Parthenay...................................................... 79-05 AH économique européenne
NOR : AGRG8901636V
Au lieu de :
U.N.A.V.Y., à Parthenay..................................................... 79-05 AH La liste des ateliers de découpage de lapins agréés pour l'exporta
Lire : tion vers les Etats membres de la Communauté économique euro
Burvingt, à Airvault............................................................. 79-07 AH
péenne. publiée au Journal officiel du 11 novembre 1983, est com
plétée comme suit :
Au lieu de :
Burvingt Gonzales, à Airvault........................................... 79-07 AH
Ateliers de découpage. - Agrément
NUMÉROS
DÉSIGNATION
d'agrément
Avis aux exportateurs relatif à la liste des abattoirs de
lapins agréés pour l'exportation vers les Etats membres
de la Communauté économique européenne
Ariège :
NOR : AGRG8901635V
S.O.B.A.C.O., à Caumont.................................................. 09-101 LH
La liste des abattoirs de lapins agréés pour l'exportation vers les Haute-Loire :
Etats membres de la Communauté économique européenne, publiée Etablissements Vey, au Puy-en-Velay.......................... 43-01 LH
au Journal officie! Au 11 novembre 1983, est complétée comme suit :
A compter de la date de publication du présent avis au Journal officiel, les exportations de combustibles minéraux solides à destination de
tous pays ne seront plus soumises quelle qu’en soit la valeur à la production d'une licence d'exportation (modèle 02).
Avis de concours pour le recrutement de contrôleurs des services extérieurs du travail et de la main-d'œuvre
NOR : TEFG8903705V
Trois concours pour le recrutement de quarante-quatre contrôleurs des services extérieurs du travail et de la main-d'œuvre pour les régions
Nord - Pas-de-Calais - Picardie, Champagne-Ardenne - Lorraine et Ile-de-France auront lieu selon les dispositions ci-après :
11698 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989
NOMBRE D'EMPLOIS
à pourvoir
DATES DATES CENTRES
RÉGIONS
des épreuves écrites de clôture des inscriptions d'épreuves
Concours Concours
externe interne
Trois examens d’aptitude technique spéciale pour l’emploi de contrôleur des services extérieurs du travail et de la main-d'œuvre pour les
régions Nord - Pas-de-Calais - Picardie, Champagne-Ardenne - Lorraine et Ile-de-France auront lieu selon les dispositions ci-après :
MINISTÈRE DE LA SOLIDARITÉ,
DE LA SANTÉ ET DE LA PROTECTION SOCIALE
Avis de vacance d’un emploi de direction (foyers de - un exemplaire, pour information, au préfet du département,
l'enfance, établissements pour mineurs ina siège du poste vacant ;
daptés) - un exemplaire par la voie hiérarchique et un autre directement
NOR: SPSH8901835V au ministère de la solidarité, de la santé et de la protection
sociale (direction de l’action sociale, bureau P.S.T. 3), l, place
L’emploi de direction de l’institut médico-pédagogique d’Antrain- de Fontenoy, 75700 Paris.
sur-Couesnon (Ille-et-Vilaine) est vacant. Cet établissement, d’une
capacité de quarante-cinq places dont douze en internat et quatre en
placement familial spécialisé, sera doté de la personnalité morale à Avis de concours sur épreuves pour le recrutement d'un
compter du 1er janvier 1990. Renseignements à la D.D.A.S.S. (service infirmier général adjoint ou d'une infirmière générale
des établissements sanitaires et sociaux) (téléphone : 99-02-92-22). adjointe
Peuvent faire acte de candidature : NOR : SPSH8901851V
Par voie de mutation, les directeurs ou directrices de foyers de
l’enfance et d’établissements pour mineurs inadaptés relevant Un concours sur épreuves sera ouvert à compter du
du statut fixé par le décret n° 80-793 du 1er octobre 1980 (Journal 20 novembre 1989 à Marseille (Bouches-du-Rhône) en vue de pour
officiel du 8 octobre 1980). voir un poste d’infirmier général adjoint ou d’infirmière générale
Au concours sur titres ouvert par arrêté préfectoral, les agents adjointe vacant au centre hospitalier d’Avignon (Vaucluse).
remplissant les conditions prévues par l’article 5 de la loi n° 83-634 Peuvent être admis à concourir :
du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires et : 1° Les surveillants-chefs et surveillantes-chefs titulaires des ser
- âgés de trente ans au moins et de quarante-cinq ans au plus au vices médicaux.
1er janvier 1989 (sauf prorogations législatives ou réglemen- , 2° Les surveillants et surveillantes titulaires des services médicaux.
taires) ; 3° Les directeurs et directrices titulaires des écoles de cadres.
- inscrits sur la liste ministérielle d’aptitude aux emplois de direc 4" Les moniteurs et monitrices titulaires des écoles de cadres.
tion, établie au titre de l’année 1989. 5" Les directeurs et directrices titulaires des écoles d’infirmiers et
Les candidatures, présentées en triple exemplaire, doivent être d’infirmières.
adressées dans un délai de deux mois à compter de la publication 6° Les moniteurs et monitrices titulaires des écoles d’infirmiers et
du présent avis au Journal officie! : d'infirmières.
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11699
Les candidats doivent remplir les conditions fixées à l'article 6 du Intégré dans un département multidisciplinaire, l’enseignant aura
décret n° 75-245 du 11 avril 1975 modifié. pour tâches :
Les dossiers de candidature devront être adressés avant le 1. D’encadrer une équipe pédagogique ;
20 octobre 1989 à la direction régionale des affaires sanitaires et
sociales Provence-Alpes-Côte d'Azur, 23-25, rue Borde, 13285 Mar 2. D’assurer un enseignement sous forme de cours, travaux
seille. auprès de laquelle peuvent être obtenus tous les renseigne dirigés, séminaires ;
ments complémentaires pour la constitution du dossier. 3. De participer à des travaux de recherche ou d’expertises.
Les candidatures accompagnées de toutes pièces justificatives et
Avis de vacance d'un poste d'un curriculum vilae détaillé devront parvenir au ministère de la
à l'Ecole nationale de la santé publique solidarité, de la santé et de la protection sociale (direction de l’admi
NOR : SPSG8901844V
nistration générale, du personnel et du budget, sous-direction de
l'organisation des ressources humaines, bureau R.H. 3), I, place de
Fontenoy, 75700 Paris, dans le délai d’un mois après la publication
Un poste d’enseignant en statistique est offert à l’Ecole nationale du présent avis.
de la santé publique.
Les candidats devront justifier d’une formation supérieure en sta Des renseignements complémentaires sur les fonctions peuvent
tistique et avoir de préférence une expérience dans la conduite et le ètr.e demandés au directeur de l’E.N.S.P. (téléphone :
traitement d’enquêtes ainsi que dans l’enseignement. 116] 99-28-27-11).
AVIS DIVERS
Résultats du loto sportif n° 41 et des tirages du loto national n° 37, n° 9256 et n° 9257 du Tapis vert,
n° 73 de la tranche Marat du Bicentenaire de la Révolution et n° 74 de la tranche Tac o Tac de la loterie nationale 1989
D ÏÏT !00
B !00 Est,iw, 100
B 00! AIIETICO
MADRID (Espagne)
FIORÊNTINA
(Italie) !00
□ !00 ULLESTROEM
INorvegei 00!
El mm
B LEGIA VARSOVIE
I Pologne ) 00!
B ■ !00
MATCH M MK MARSEILLE 3 BRONDBY 0
NOMBRE DE RAPPORT POUR
GRILLES GAGNANTES 1 JEU GAGNANT A 5 F
V* D 7* 10* 1* 8+
11700 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989
LOTO NATIONAL N° 37
25 26 37 38 41 45
Numéro complémentaire : 22
RAPPORT
NOMBRE
PAR GRILLE GAGNANTE
DE GRILLES GAGNANTES (pour 1 F)
TACÜTAC
FIKJMa// LISTE OFFICIELLE
( J.O. du 27/12(88 | Uto DES SOMMES A PAVER
lata AUX DIXIEMES TOUS CUMULS COMPRIS AUX BILLETS ENTIERS
tirmf FMAUSKT NUMEROS DE SOMMES La régi amant du TAC-O-TAC na prévoit aucun cumul (J.O. du 22/09/88)
NABOW NUMEROS VWNET7I QAONEES
0 NEANT NEANT
F.
NEANT 13534 TROIS 50 020
L» numéro 9 7 4 7 9 6 gagne 4 000 000,00 F
33534 UN 5 020
11 UN A MX 40
5 020
0 7 4 7 9 6
UN L MX 140 33534 DEUX 6 7 4 7 9 6
1 511
5 020
L». numéro, j 7 4 7 9 6
541 UN A MX 100 33534 QUATRE
approchant 6 7 4 7 9 6 gagnant
5871 UN A MX 1 000 33534 CINQ 5020
33534 SIX 5 020
à la cantalna * ' * 7 7 4 7 9 6 40 000,00 F
CM
COMMUNICATION
A été désigné, dans les conditions prévues à l'article 4 de la loi du 10 janvier 1957, comme membre du Conseil supérieur de l'Agence
France-Presse : M. Maheu (Jean), président-directeur général de la Société nationale de radiodiffusion Radio France, en remplacement de
M. Contamine (Claude), président-directeur général de la Société nationale de télévision Antenne 2.
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11701
INFORMATIONS DIVERSES
BANQU E DE FRANCE
SITUATION HEBDOMADAIRE
NOR : IDIX8910401X
200.414.181.061,09 200.414.181.061,09
1 - Or.........................................................................................................................
88.709.559.948,39 88.685.214.739.23
2 • Disponibilités è vue à l'étranger.................................................................
65.726.244.908,28 65.726.244.908,28
3 • Ecus ....................................................................................................................
4 • Avances au Fonds de stabilisation des changes................................... 16.839.462.538,67 16.901.139.238.23
41 - Concours au Fonds monétaire international ..................................... 9.329.857.438,84
42 - Acquisition de droits de tirage spéciaux 7.509.605.099,83
43 - Autres opérations..................................................................................
5 - Or et autres actifs de réserve é recevoir du Fonds européen de
coopération monétaire................................................................................... 66.426.602.002,42 66.426.602.002,42
11 - Autres titres des marchés monétaire et obligataire ............ ................ 310.000.000,00 310.000.000,00
111 - Pris en pension....................................................................................
112 - Achetés.............................................................................................. 310.000.000,00
669.854.305.508,08 F 672.661.889.737,23 F
PASSIF
242.433.124.260,00 . 240.818.848.230,00
20 • Billets en circulation.................................................................................
21 - Comptes courants des établissements astreints à la constitution de
réserves ............................................................................................................ 60.295.805.209,05 69.619.064.788,91
669.854.305.508,08 F 672.661.889.737,23 F
- Taux d'escompte des effets mobilisant des créances nées a moyen terme
. sur les pays de la Communauté économique européenne .............................................. 9.50 *
. sur les autres pays étrangers de 4.50 *
■* à 8,30 *
COURS
DERNIERS COURS
COURS interbancaires COURS
cours PAYS MONNAIES COURS LIMITES de vente
centraux fixés à la Bourse d’achat
fixés en Bourse du 14-09-89
Union monétaire ouest-africaine............................. .............. 1 XOF - 0.02 FRF République fédérale islamique des Comores........................ 1 KMF - 0,02 FRF
États de l’Afrique centrale...................................... ............... 1 XAF = 0.02 FRF Polynésie française, Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna.... 1 XPF — 0,055 FRF
EDITIONS FRANCE
et outre mer ETRANGER
(en francs) (en francs)
Codes Titres
01 Lois et décrets :
Trois mois................................................................................................ ......................................... 79 450
Six mois............................................................................. ................1.............................................. 150 891
273 1 755
69 Tables Lois et décrets (mensuelles et annuelles).................................................................................... 70 122
71 Associations............................... ..............................................................................*.................................... 72 146
03 Débats Assemblée nationale (Compte rendu intégral des séances)...................................................... 108 852
33 Débats Assemblée nationale (Questions et réponses des ministres)..................................................... 108 554
83 Table débats Assemblée nationale (Compte rendu)................................................................................ 52 86
93 Table débats Assemblée nationale (Questions)...................................................... .................................. 52 95
05 Débats Sénat (Compte rendu intégral des séances)............................................................................... 99 535
35 Débats Sénat (Questions et réponses des ministres).............................................................................. 99 349
85 Table débats Sénat (Compte rendu).................................................................... ..................................... 52 81
95 Table débats Sénat (Questions)................................................................................................................. 32 52
07 Documents Assemblée nationale (série ordinaire)................................................................................... 670 1 572
27 Documents Assemblée nationale (série budgétaire)................................................................................. 203 304
09 670 1 536
11 Conseil économique et social (Avis et rapports)...................................................................................... 115 206
13 309 684
15 Bulletin officiel des médailles, décorations et récompenses (B.O.D.M.R.)........................................... 44 77
17 Bulletin des annonces légales obligatoires (B.A.L.O.)............................................................................. 454 1 122
19 Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales (B.O.D.A.C'.C.) - Série "A"............................ 273 1 694
79 Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales (B.O.D.A.C'.C.) - Série "B”............................ 273 1 595
89 Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales (B.O.D.A.C'.C.) - Série "C"............................ 51 385
21 Bulletin officiel de la concurrence et de la consommation (B.O.C'.C.)................................................. 80 153
23 Bulletin officiel des annonces des marchés publics (B.O.A.M.P.).......................................................... 285 549
31 Traitements des fonctionnaires (1014)....................................................................................................... 74 89
39 Textes d’intérêt général (T.I.G.).............. ,................................................................................................. 284 766
ANNONCES
LES ANNONCES SONT REÇUES A L'OFFICE SPÉCIAL DE PUBLICITÉ
Département S.P.J.O.
64, rue La Boétie, 75008 PARIS. - Tél. : (1)45-63-12-66
(L'Administration et les fermiers déclinent toute responsabilité quant à la teneur des annonces.)
N° 44229 UNIBAIL
TIRAGES FINANCIERS Union du crédit-bail immobilier
MM. les porteurs sont informés que les 36 791 obligations restant
en circulation et non amorties antérieurement, représentant la totalité
des titres à amortir pour l’échéance de 1989, seront appelées au rem OBLIGATIONS 11,70% OCTOBRE 1979
boursement général à partir du 18 octobre 1989, dernier coupon du DE 2 000 F NOMINAL
18 octobre 1989 détaché. Code Sicovam : 15 339
Le remboursement s’effectue au siège de chacun des établisse
ments suivants ainsi que dans leurs succursales et agences :
Banque de l’Union européenne ; Banque Paribas ; Banque natio Echéance du 19 octobre 1989
nale de Paris ; MM. Lazard frères et Cie ; Crédit lyonnais ; Société
générale ; Crédit industriel et commercial ; Crédit du Nord ; Banque
Indosuez ; Banque Louis-Dreyfus ; L’Européenne de banque ; Dixième tirage effectué le 4 septembre 1989 pour amortissement de
Banque de Neuflize, Schlumberger, Mallet ; Banque Pallas France ; 14 877 obligations.
Caisse centrale des banques populaires ; Banque Worms. Aucun titre n’a été racheté en Bourse en vue de cet amortissement.
SOGÉNAL
Société générale alsacienne de banque Les titres nos 54 848 à 54 852 sont frappés d’opposition à la date
du dixième tirage.
Les obligations désignées par le sort sont remboursables à raison
Société anonyme au capital de 327 807 525 F de 2 000 F dans chaque siège et dans les succursales et agences des
SIÈGE SOCIAL : 8, rue du Dôme, 67000 STRASBOURG établissements ci-après :
R.C.S. : Strasbourg B 548 501 311 Banque Paribas ; Société générale ; Banque nationale de Paris ;
Crédit lyonnais ; Crédit industriel et commercial ; Crédit du Nord ;
Caisse des dépôts et consignations ; Caisse nationale de crédit agri
EMPRUNT CONJOINT AOÛT 1982 cole ; Crédit commercial de France ; Banque de l’Union euro
péenne ; Caisse centrale des banques populaires ; Banque Ventes et
À TAUX VARIABLE commerciale de Paris ; MM. Lazard frères et Cie ; Banque Indo
Code alphanumérique : 352 772 - Code Sicovam : 8 073 suez ; Banque privée de gestion financière ; Banque Louis-Dreyfus
et Cie ; Société générale alsacienne de banque ; Banque de Neuflize,
Schlumberger, Mallet ; Banque de gestion privée ; Banque indus
Conformément aux termes du contrat d’émission de l’emprunt, les trielle et mobilière privée ; Société bancaire de Paris ; Société de
obligataires sont informés qu’il n’a été racheté aucune obligation banque et de participations ; Banque régionale d’escompte et de
avant le 9 septembre 1989. dépôts ; Banque Worms ; Société marseillaise de crédit ; L’Euro
Le nombre d’obligations en circulation au 9 septembre 1989 est de péenne de banque ; Banque fédérative du crédit mutuel ; Crédit
280 000 pour un montant total de 1 400 000 000 de francs. chimique ; comptables du Trésor et des P.T.T. ; caisses d’épargne.
11704 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989
B I LAN S
Caisse, instituts d'émission, Trésor public, comptes cou- Instituts d'émission, Trésor public, comptes courants
20180 postaux.......................................................................................... 6 666
Etablissements de crédit et institutions financières............. 1 179 598 Etablissements de crédit et institutions financières............. 4 396 860
Bons du Trésor, pensions, achat ferme et créances négo Valeurs données en pension ou vendues ferme.................... 19 274121
ciables sur marchés................................................................... 744 000 Valeurs données en pension ou vendues ferme (opéra
35 540 006 tions liées avec le C.F.F.).......................................................... 54277 581
Crédits à la clientèle (opérations liées avec le C.F.F.)......... 54 277 068 Comptes créditeurs de la clientèle............................................ 709 450
Comptes débiteurs de la clientèle............................................. 2 889 585 Bons de caisse et créances négociables sur les marchés 5 064 600
Valeurs à l'encaissement............................................................... 89 287 Comptes de régularisation et divers.......................................... 2 565 947
831 235 Obligations........................................................................................ 9 785465
Titres de placement..................................................................... 275 597 Ecarts de réévaluation................................................................... 66 293
269 217 Réserves.............................................................................................. 548 402
19 888 Capital social........................... .............................7...................... 325 707
875 272 Report à nouveau............................................................................ 2 925
Location avec option d'achat et crédit-bail............................. 13084
N» 44047
DEMANDES DE CHANGEMENT DE NOM Mme Conte, née Lapisse (Martèle), née le 25 avril 1955 à Albi
(Tarn), demeurant 144, rue de Rudel, Albi, dépose une requête
auprès du garde des sceaux à l’effet de substituer à son nom patro
nymique celui de Larisse. __________
N» 43962
Mlle Morard (Laurence), née le 20 janvier 1969 à Paris (11e), N» 43785
demeurant 24, route de Vaucelas, Etréchy (Essonne), dépose une Mlle Ali-Cherif (Sandrine, Marie), née le 14 février 1971 à Mar
requête auprès du garde des sceaux à l’effet de substituer à son nom seille (Bouches-du-Rhône), demeurant Les Lilas, bâtiment A 3, rue
patronymique celui de Lavallette. Fernand-Léger, chemin du Merlan, 13013 Marseille, agissant en son
nom personnel, dépose une requête auprès du garde des sceaux à
N» 43763 l’effet de substituer à son nom patronymique celui de Savely ou
M. Khalil Yahyavi (Behrouz), né le 13 mars 1955 à Ankara (Tur Julien. __________
quie), demeurant 9-11, rue Vineuse, Paris (16e), dépose une requête N» 43783
auprès du garde des sceaux à l'effet de substituer à son nom patro
nymique celui de Calil. __________ M. Ali-Cherif (Lounis), né le 15 janvier 1958 à Marseille
(Bouches-du-Rhône), demeurant Les Lilas, bloc A 2, rue Femand-
N° 43693 Léger, chemin du Merlan, La Rose, 13013 Marseille, agissant tant en
son nom personnel qu’au nom de ses enfants mineurs : Nicolas,
M. Cornichon (Pascal, Jacques), né le 28 mai 1959 à Blois (Loir- Thierry, né le 18 août 1983 à Marseille, et Bruno, Joseph, Henri, né
et-Cher), demeurant 48, rue Basse, Montlivault (Loir-et-Cher), agis le 12 septembre 1987 à Marseille, dépose une requête auprès du
sant tant en son nom personnel qu’au nom de ses enfants mineurs : garde des sceaux à l’effet de substituer à son nom patronymique
Elodie, née le 29 janvier 1984 à Blois, et Aurélien, né le 16 octobre celui de Savely ou Julien. __________
1986 à Blois, dépose une requête auprès du garde des sceaux à
l’effet de substituer à son nom patronymique celui de Cortet. N® 43594
M. Ali-Cherif (Youssef), né le 10 février 1956 à Marseille
N» 43794
(Bouches-du-Rhône), demeurant Les Lilas, bâtiment A 3, rue
M. De Sousa Teixeira (Antonio), né le 24 décembre 1954 à Bico Fernand-Léger, chemin du Merlan, 13013 Marseille, agissant tant
Paredes de Coura (Portugal), demeurant Le Bourg, CIDEX 573, en son nom personnel qu’au nom de ses enfants mineurs : Sté
Orcay, Salbris (Loir-et-Cher), agissant tant en son nom personnel phanie, Marie-Claude, née le 23 juin 1975 à Marseille, et Christine,
qu’au nom de ses enfants mineurs : Delphine, née le 1er janvier 1977 Dominique, née le 23 février 1982 à Marseille, dépose une requête
à Vierzon (Cher) ; Séverine, née le 7 février 1978 à Vierzon ; auprès du garde des sceaux à l’effet de substituer à son nom patro
Alexandra, née le 29 novembre 1979 à Vierzon, et Nicolas, né le nymique celui de Savely ou Julien.
24 janvier 1984 à Vierzon, dépose une requête auprès du garde des
sceaux à l’effet de substituer à son nom patronymique celui de
Teixeira de Sousa ou Teixeira. Paris. - Imprimerie des Journaux officiels, 26. rue Desaix.