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VENDREDI 15 SEPTEMBRE 1989/121» ANNÉE/N° 215

ISSN 0373-0425

REPUBLIQUE FRANÇAISE

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LOIS ET DECRETS

SOMMAIRE GÉNÉRAL
Sommaire analytique page suivante

DÉCRETS, ARRÊTÉS, CIRCULAIRES


Textes généraux 11647
Mesures nominatives 11681
Conventions collectives 11687

Informations parlementaires 11689

AVIS ET COMMUNICATIONS
Avis aux importateurs et aux exportateurs 11690
Avis de concours et de vacance d'emplois 11697
Avis divers 11699

INFORMATIONS DIVERSES 11701


11642 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989

Avis : Les salles de vente et de consultation de la Direction des Journaux officiels


sont ouvertes du lundi au vendredi de 8 h 30 à 16 h 30, le samedi de 8 h 30 à 12 heures.

SOMMAIRE ANALYTIQUE

Décrets, arrêtés, circulaires

□ textes généraux

Premier ministre
Décret n° 89-654 du 11 septembre 1989 modifiant le décret n° 86-573 du 14 mars 1986 modifié
portant statut des gardes de la chasse et de la faune sauvage.................................................................. 11647
Décret n° 89-655 du 13 septembre 1989 relatif aux cérémonies publiques, préséances, honneurs
civils et militaires ............................................................................................................................................................ 11648
Arrêté du 17 août 1989 relatif à la capture de l’alouette des champs au moyen de matoles dans les
départements des Landes, de Lot-et-Garonne et de Tarn-et-Garonne .......................................................... 11653

ministère de l'éducation nationale,


de la jeunesse et des sports
Arrêté du 13 septembre 1989 autorisant au titre de l’année 1989 l’ouverture de concours pour le
recrutement d’inspecteurs de magasinage (femmes et hommes)...................................................................... 11654

ministère de l'économie, des finances et du budget


Arrêté du 30 août 1989 relatif à des régies d’avances .................................................................... 11654
Arrêté du 6 septembre 1989 relatif à l’appellation d’origine V.D.Q.S. « Coteaux varois » 11654

□ budget
Arrêté du 11 septembre 1989 relatif à une régie d’avances .......................................................... 11655
Arrêté du 12 septembre 1989 portant annulation de crédits........................................................ 11655

ministère des affaires étrangères


Décret n° 89-656 du 11 septembre 1989 portant publication de l’accord sous forme d’échange de
lettres entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la Répu­
blique fédérale d’Allemagne complétant la liste annexée à l’accord relatif à la reconnais­
sance de l’équivalence des diplômes sanctionnant une formation professionnelle du 16 juin
1977 par la mention des métiers de boulanger et de pâtissier (ensemble une annexe), signé à
Bonn les 8 septembre 1988 et 28 février 1989 .................................................................................................. 11656
Décret n° 89-657 du 11 septembre 1989 portant publication de la convention entre le Gouverne­
ment de la République française et le Gouvernement de la République populaire du Congo
en vue d’éviter les doubles impositions et de prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts
sur le revenu, d’impôts sur les successions, de droits d’enregistrement et de droits de timbre
(ensemble un protocole), signée à Brazzaville le 27 novembre 1987 ..................................................... 11657
Décret n° 89-658 du 11 septembre 1989 portant publication de l’accord en forme d’échange de
lettres entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement du Royaume
d’Espagne relatif à la coopération dans le domaine de la sécurité et de la circulation rou­
tières, fait à Paris le 15 décembre 1987 ................................................................................................................ 11664
Décret n° 89-659 du 11 septembre 1989 portant publication de la convention d’assistance admi­
nistrative mutuelle en matière douanière entre le Gouvernement de la République française
et le Gouvernement de la République de Finlande, faite à Helsinki le 5 mai 1988 ...................... 11665
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11643

Décret n° 89-660 du 11 septembre 1989 portant publication de l’accord sur les relations cinéma­
tographiques entre la République française et le Royaume d’Espagne (ensemble une
annexe), signé le 25 mars 1988 ................................................................................................................................. 11667
Décret n° 89-661 du 11 septembre 1989 portant publication de l’accord sous forme d’échange de
lettres entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la Répu­
blique fédérale d’Allemagne complétant la convention du 10 février 1972 concernant l’éta­
blissement de lycées franco-allemands et portant création du baccalauréat franco-allemand,
amendée par l’accord sur le statut juridique des lycées franco-allemands du 6 juillet 1976,
relatif aux horaires des cia. ses du second cycle des lycées franco-allemands (ensemble
quatre annexes), signé à Bonn le 4 novembre 1988 .................................................. .................................... 11669

ministère de la justice
Arrêté du 8 août 1989 modifiant l’arrêté du 20 juillet 1977 fixant l’organisation et le fonctionnement
de l’Ecole nationale d’administration pénitentiaire ............................................................................................. 11672

ministère de l'industrie
et de l'aménagement du territoire
Décret n° 89-662 du 12 septembre 1989 relatif à la prévention des risques résultant de l’usage
des jouets ........................................................................................................................................................................... 11673

ministère de l'équipement,
du logement, des transports et de la mer
Décret du 13 septembre 1989 portant délégation de signature......................................................................... 11676

ministère de la coopération et du développement


Arrêté du 6 septembre 1989 portant création d’une régie d’avances auprès de la mission de coopéra­
tion et d’action culturelle de Yaoundé ................................................................................................................... 11676

ministère de la culture, de la communication,


des grands travaux et du Bicentenaire
Arrêté du 6 juillet 1989 modifiant l’arrêté du 27 avril 1981 relatif au conseil consultatif pour la
création artistique dans le domaine de la céramique.......................................................................................... 11677

ministère de l'agriculture et de la forêt


Décret du 14 septembre 1989 autorisant la Société d’aménagement foncier et d’établissement
rural Alpes-Cévennes à exercer le droit de préemption et à bénéficier de l’offre amiable
avant adjudication volontaire institué par l’article 7 de la loi n° 62-933 du 8 août 1962
complémentaire à la loi d’orientation agricole ................................................................................................. 11677
Arrêté du 25 juillet 1989 relatif aux modalités d’organisation de l’examen professionnel prévu à l’ar­
ticle 18 du décret n° 88-922 du 14 septembre 1988 ............................................................................................. 11678

ministère des postes, des télécommunications et de l'espace


Décret du 13 septembre 1989 portant délégation de signature......................................................................... 11679
Arrêté du 7 septembre 1989 portant délégation de signature ................................................................................... 11679

ministère de la solidarité, de la santé


et de la protection sociale
Arrêté du 29 août 1989 relatif à l’homologation de tétines de biberons .............................................................. 11680
Arrêté du 5 septembre 1989 portant agrément de classes ouvertes dans un établissement d’éducation
populaire et de sport au titre de l’assurance personnelle à taux de cotisation réduit............................ 11680

□ mesures nominatives

Premier ministre

Décrets du 11 septembre 1989 portant radiation (administrateurs civils)................................................... 11681


Décret du 12 septembre 1989 portant intégration dans le corps des administrateurs civils ............... 11681
Arrêté du 22 août 1989 portant désignation des auditeurs de la 41e session nationale de l’Institut des
hautes études de défense nationale (cycle 1988-1989)......................................................................................... 11681
Arrêté du 11 septembre 1989 portant réintégration et affectation (administrateurs civils)............................ 11681
11644 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989

ministère de l'éducation nationale,


de la jeunesse et des sports
Arrêté du 7 septembre 1989 portant titularisation (administration centrale) ...................................................... 11681

ministère de l'économie, des finances et du budget


Arrêté du 1er septembre 1989 portant détachement (administration centrale).................................................... 11682
Arrêté du 7 septembre 1989 portant mise en position hors cadre (administration centrale) ........................ 11682

ministère de la justice
Arrêté du 8 septembre 1989 portant acceptation de démission d’un notaire (officiers publics ou minis­
tériels) .................................................................................................................................................................................... 11682
Arrêté du 8 septembre 1989 portant acceptation de démission d’un huissier de justice (officiers
publics ou ministériels)................................................................................................................................................... 11682

ministère de la défense
Arrêté du 22 août 1989 portant nomination dans l’emploi de psychologue ....................................................... 11683
Arrêté du 28 août 1989 modifiant l’arrêté du 9 mai 1989 portant admission à la retraite (ingénieurs
techniciens d’études et de fabrications).................................................................................................................... 11683
Arrêté du 29 août 1989 portant admission à la retraite (ingénieurs techniciens d’études et de fabrica­
tions) ...................................................................................................................................................................................... 11683
Arrêté du 31 août 1989 portant admission à la retraite (ingénieurs techniciens d’études et de fabrica­
tions) ............................................................................................................................................................................ 11683
Arrêté du 31 août 1989 rapportant certaines dispositions d’un précédent arrêté portant nomination
(services extérieurs) ........................................................................................................................................................... 11683
Arrêté du 7 septembre 1989 portant détachement (administration centrale) ...................................................... 11683

ministère de l'intérieur
Arrêté du 7 septembre 1989 portant détachement (administration centrale) .................................................... 11683
Arrêté du 7 septembre 1989 portant radiation (administration centrale) .............................................................. 11683
Arrêté du 7 septembre 1989 relatif à une situation administrative (administration centrale) ........................ 11683

ministère de la coopération et du développement


Arrêtés du 6 septembre 1989 portant nomination (régisseurs d’avances)............................................................. 11684
Arrêté du 6 septembre 1989 portant nomination (régisseurs de recettes)............................................................. 11684

ministère de la culture, de la communication,


des grands travaux et du Bicentenaire
Arrêté du 3 août 1989 portant admission à la retraite (services extérieurs)........................................................ 11684
Arrêté du 10 août 1989 portant admission à la retraite (musées de France) .................. :.................................. 11684
Arrêté du 8 septembre 1989 portant nomination à la Commission de contrôle des films cinématogra­
phiques .................................................................................................................................................................................. 11684
Arrêtés du 8 septembre 1989 portant cessation de fonctions (direction du patrimoine) ................................ 11685
Arrêté du 8 septembre 1989 portant attribution de fonctions (direction du patrimoine) ............................... 11685
Arrêté du 8 septembre 1989 portant cessation de fonctions (direction du patrimoine).................................. 11685
Arrêté du 8 septembre 1989 portant nomination (direction du patrimoine)....................................................... 11685
«
□ communication
Arrêté du 4 septembre 1989 portant nomination au conseil d’administration de l’Agence France-
Presse ..................................................................................................................................................................................... 1 "168^

ministère des départements et territoires d'outre-mer


Décret du 13 septembre 1989 portant nomination à la Société néo-calédonienne d’énergie............. 11685

ministère de l'agriculture et de la forêt


Arrêtés portant inscription sur des listes d’aptitude à l’emploi de directeur et de directeur adjoint de
lycée agricole et de directeur de lycée d’enseignement professionnel agricole au titre de l’année
1989 ........................................................................................................................................................................................ 11685
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11645

ministère de la solidarité, de la santé


et de la protection sociale
Arrêté du 21 août 1989 portant nomination au Conseil supérieur des professions paramédicales ........... 11687

□ conventions collectives

ministère de l'agriculture et de la forêt


Arrêté du 4 septembre 1989 portant extension d’un avenant à la convention collective nationale de
travail concernant les coopératives et sociétés d’intérêt collectif agricole bétail et viande................... 11687
Arrêté du 4 septembre 1989 portant extension d’un accord national de prévoyance pour les salariés
occupés à titre principal à l’entraînement des chevaux de courses ............................................................... 11687
Arrêté du 4 septembre 1989 portant extension d’un avenant à la convention collective de travail
concernant les exploitations paysagistes, de reboisement et de terrains de sports de la deuxième
région horticole (Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe, Eure-et-Loir, Loiret, Loir-et-Cher, Indre,
Indre-et-Loire, Cher, Haute-Vienne, Creuse et Corrèze) ................................................................................... 11688
Arrêté du 4 septembre 1989 portant extension d’un avenant à la convention collective de travail
concernant les exploitations agricoles du département de la Côte-d’Or...................................................... 11688
Arrêté du 5 septembre 1989 portant extension d’un avenant à la convention collective de travail
concernant les exploitations de gemmage de la forêt privée de Gascogne ................................................ 11688
Arrêté du 5 septembre 1989 portant extension d’un avenant à la convention collective nationale de
travail concernant les coopératives et sociétés d’intérêt collectif agricole Bétail et viande .................. 11689

Informations parlementaires

□ Assemblée nationale
COMMISSIONS........................................................................... ................................................................................................. 11689

□ Sénat
DOCUMENTS LÉGISLATIFS ................................................................... ................................................................................ 11690

Avis et communications

□ avis aux importateurs et aux exportateurs

ministère de l'économie, des finances et du budget

□ budget
Avis aux importateurs relatif au tarif des prélèvements agricoles applicable à l’importation en prove­
nance des pays tiers et du Portugal .......................................................................................................................... 11690
Avis aux intportateurs de raisins de table originaires d’Israël ................................................................................. 11695
Avis aux importateurs fixant le montant et les conditions d’importation d’un contingent tarifaire de
harengs originaires de Suède (rectificatif) ............................................................................................................... 11695

ministère de l'agriculture et de la forêt

Avis aux exportateurs relatif à la liste des abattoirs de volailles agréés pour l’exportation vers les
Etats membres de la Communauté économique européenne..................... ..................................................... 11695
Avis aux exportateurs relatif à la liste des ateliers de découpage de volailles agréés pour l’exportation
vers les Etats membres de la Communauté économique européenne ........................................................... 11696
Avis aux exportateurs relatif à la liste des abattoirs de lapins agréés pour l’exportation vers les Etats
membres de la Communauté économique européenne....................................................................................... 11697
Avis aux exportateurs relatif à la liste des ateliers de découpage de viandes de lapins agréés pour
l’exportation vers les Etats membres de la Communauté économique européenne ................................ 11697

ministère du commerce extérieur

Avis aux exportateurs de combustibles minéraux solides 11697


11646 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989

□ avis de concours et de vacance d'emplois

ministère du travail, de l'emploi


et de la formation professionnelle
Avis de concours pour le recrutement de contrôleurs des services extérieurs du travail et de la main-
d’œuvre ........................... ...................................................................................................................................................... 11697
Avis d’examens d’aptitude technique spéciale pour l’emploi de contrôleur des services extérieurs du
travail et de là main-d’œuvre...................................................................................................................................... 11698

ministère de la solidarité, de la santé


et de la protection sociale
Avis de vacance d’un emploi de direction (foyers de l’enfance, établissements pour mineurs ina­
daptés) ................................................................................................................................................................................... 11698
Avis de concours sur épreuves pour le recrutement d’un infirmier général adjoint ou d’une infirmière
générale adjointe................................................................................................................................................................ 11698
Avis de vacance d’un poste à l’Ecole nationale de la santé publique .............................................................. . 11699

□ avis divers

ministère de l'économie, des finances et du budget


Résultats du loto sportif n° 41 et des tirages du loto national n° 37, n° 9256 et n° 9257 du Tapis vert,
n° 73 de la tranche Marat du Bicentenaire de la Révolution et n° 74 de la tranche Tac o Tac de
la loterie nationale 1989 ......................................... 11699

ministère de la culture, de la communication,


des grands travaux et du Bicentenaire

□ communication
Avis relatif à la désignation d’un membre au Conseil supérieur de l’Agence France-Presse....................... 11700

Informations diverses

□ Banque de France
Situation hebdomadaire ........................................................................................................................................................... 11701

□ cote des changes


Cours du 14 septembre 1989 ................................................................................................................................................. 11702

Annonces 11703
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11647

TEXTES GÉNÉRAUX

PREMIER MINISTRE

Décret n° 89-654 du 11 septembre 1989 modifiant le « Les honoraires des médecins agréés ainsi que les autres
décret n° 86-573 du 14 mars 1986 modifié portant frais médicaux résultant notamment des examens prévus et,
statut des gardes de la chasse et de la faune sau­ éventuellement, les frais de transport du malade examiné, sont
vage à la charge de l’Office national de la chasse.
NOR : PRME8961344D « Le garde peut, à ses frais, faire entendre par la commission
un médecin de son choix ; dans le cas où il n’est pas réformé,
Le Premier ministre. les frais qu’il a ainsi engagés lui sont remboursés par l’Office
Sur le rapport du ministre d’Etat, ministre de l’économie, des national de la chasse. »
finances et du budget, du ministre d’Etat, ministre de la fonc­
tion publique et des réformes administratives, du ministre Art. 4. - Le ministre d’Etat, ministre de l’économie, des
délégué auprès du ministre d’Etat, ministre de l’économie, des finances et du budget, le ministre d’Etat, ministre de la fonc­
finances et du budget, chargé du budget, et du secrétaire d’Etat tion publique et des réformes administratives, le ministre
auprès du Premier ministre, chargé de l’environnement et de la délégué auprès du ministre d’Etat, ministre de l’économie, des
prévention des risques technologiques et naturels majeurs. finances et du budget, chargé du budget, et le secrétaire d’Etat
Vu le décret n° 86-573 du 14 mars 1986 portant statut des auprès du Premier ministre, chargé de l’environnement et de la
gardes de la chasse et de la faune sauvage, modifié par le prévention des risques technologiques et naturels majeurs, sont
décret n° 86-1236 du 2 décembre 1986 ; chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du pré­
Vu l’avis du comité technique paritaire central de l’Office sent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République
national de la chasse en date du 22 juillet 1988, française.
Décrète : Fait à Paris, le 11 septembre 1989.
Art. 1er. - Au dernier alinéa de l’article 29 du décret du
14 mars 1986 susvisé, les mots : « sécurité sociale » sont rem­ MICHEL ROCARD
placés par les mots : « commission de réforme nationale ». Par le Premier ministre ;
Art. 2. - A l’article 30 du décret du 14 mars 1986 susvisé,
les mots : « commission départementale de réforme » sont rem­ Le ministre d'Etat, ministre de l’économie,
placés par les mots : « commission de réforme nationale ». des finances et du budget,
Art. 3. - L’article 31 du décret du 14 mars 1986 susvisé est PIERRE BÉRÉGOVOY
remplacé comme suit :
Le ministre d'Etat, ministre de la fonction publique
« La commission de réforme nationale comprend :
« - le directeur de la protection de la nature au ministère et des réformes administratives,
chargé de la chasse, ou son représentant, président, qui MICHEL DURAFOUR
dirige les délibérations mais ne participe pas au vote ;
« - le directeur de l’Office national de la chasse ou son Le ministre délégué auprès du ministre d'Etat,
représentant ; ministre de l’économie, des finances et du budget,
« - un représentant de l’Office national de la chasse désigné chargé du budget,
par le directeur de l’établissement ;
MICHEL CHARASSE
« - deux représentants du personnel de garderie, membres
de la commission paritaire ; Le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre,
« - deux médecins généralistes agréés assistés, le cas chargé de l’environnement et de la prévention
échéant, d’un spécialiste agréé, l’un des médecins généra­
listes s’abstenant alors en cas de vote, désignés par le des risques technologiques et naturels majeurs,
directeur de l’Office national de la chasse. BRICE LALÔNDE
11648 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989

Décret n° 89-655 du 13 septembre 1989 relatif aux céré­ 29° Le président de la cour administrative d’appel de Paris ;
monies publiques, préséances, honneurs civils et 30° Le premier président de la cour d’appel de Paris et le
militaires procureur général près ladite cour ;
NOR : PRMX8900039D 31° Le président du Conseil de la concurrence ;
32° Le président de la Commission des opérations de
Le Président de la République, bourse ;
Sur le rapport du Premier ministre. 33° Le recteur de l’Académie de Paris, chancelier des univer­
Le Conseil d’Etat entendu ; sités de Paris ;
Le conseil des ministres entendu, 34° Les hauts-commissaires, commissaires généraux, commis­
saires, délégués généraux, délégués, secrétaires généraux, direc­
Décrète : teurs de cabinet, le directeur général de la gendarmerie natio­
nale, les directeurs généraux et directeurs d’administration
TITRE I« centrale dans l’ordre de préséance des ministères déterminé par
DE L’ORGANISATION DES CÉRÉMONIES PUBLIQUES l’ordre protocolaire du Gouvernement et, au sein de chaque
ministère, dans l’ordre de préséance déterminé par leur fonc­
Section 1 tion ou leur grade ;
Des convocations aux cérémonies publiques 35° Le gouverneur de la Banque de France, le directeur
général de la Caisse des dépôts et consignations, le gouverneur
Art. 1er. - Les cérémonies publiques sont les cérémonies du Crédit foncier de France ;
organisées sur ordre du Gouvernement ou à l’initiative d’une 36° Le préfet, secrétaire général de la préfecture de la région
autorité publique.
d’Ile-de-France, le préfet, directeur du cabinet du préfet de
Les ordres du Gouvernement pour la célébration des céré­ police, le préfet, secrétaire général de la préfecture de Paris, le
monies publiques déterminent le lieu de ces cérémonies et pré­ préfet, secrétaire général de l’administration de la police, le
cisent quels autorités et corps constitués y seront convoqués ou
invités. préfet, secrétaire général de la zone de défense ;
37° Les membres du conseil de Paris, les membres du
Le Gouvernement peut limiter l’effectif des délégations des
conseil régional d’Ile-de-France ;
corps constitués qu’il convoque aux cérémonies publiques.
Sous cette réserve, il appartient à chaque corps de déterminer 38° Le chef du contrôle général des armées, les généraux de
la composition de sa délégation. division ayant rang et appellation de généraux d’armées, les
vice-amiraux ayant rang et appellation d’amiraux, les généraux
de division aérienne ayant rang et appellation de généraux
Section 2 d’armée aérienne, les généraux de division ayant rang et appel­
Des rangs et préséances lation de généraux de corps d’armée, les vice-amiraux ayant
rang et appellation de vice-amiraux d’escadre, les généraux de
Art. 2. - A Paris, lorsque les membres des corps et les auto­
rités assistent aux cérémonies publiques, ils y prennent rang division aérienne ayant rang et appellation de généraux de
dans l’ordre de préséance suivant : corps aérien ;
1° Le Président de la République ; 39° Le président du tribunal administratif de Paris ;
40° Le président du tribunal de grande instance de Paris et
2° Le Premier ministre ;
le procureur de la République près ce tribunal ;
3° Le président du Sénat ;
41° Le président de la chambre régionale des comptes d’Ile-
4° Le président de l’Assemblée nationale ;
de-France ;
5° Les anciens présidents de la République dans l’ordre de
préséance déterminé par l’ancienneté de leur prise de fonc­ 42° Les présidents des universités de Paris, les directeurs des
tions ; grandes écoles nationales, les directeurs des grands établisse­
ments nationaux de recherche ;
6° Le Gouvernement dans l’ordre de préséance arrêté par le
Président de la République ; 43° Le président du tribunal de commerce de Paris ;
7° Les anciens présidents du conseil et les anciens premiers 44° Le président du conseil de prud’hommes de Paris ;
ministres dans l’ordre de préséance déterminé par l’ancienneté 45° Le secrétaire général de la ville de Paris ;
de leur prise de fonctions ; 46° Le directeur général des services administratifs de la
8° Le président du Conseil constitutionnel ; région d’Ile-de-France ;
9° Le vice-président du Conseil d’Etat ; 47° Les présidents et secrétaires perpétuels des académies
10° Le président du Conseil économique et social ; créées ou reconnues par une loi ou un décret ;
11 ° Les députés ; 48° Le président du comité économique et social de la
12° Les sénateurs ; région d’Ile-de-France ;
13° Le grand chancelier de la Légion d’honneur, chancelier 49° Les chefs des services extérieurs de l’Etat dans la région
de l’ordre national du Mérite, et les membres des conseils de d’Ile-de-France et dans le département de Paris dans l’ordre de
ces ordres ; préséance attribué au département ministériel dont ils relèvent
14° Le chancelier de l’ordre de la Libération et les membres et les directeurs généraux et directeurs de la préfecture de
du conseil de l’ordre ; région, de la préfecture de Paris et de la préfecture de police ;
15° Le premier président de la Cour de cassation et le pro­ 50° Le président de l’assemblée permanente des chambres de
cureur général près cette cour ; commerce et d’industrie, le président de l’assemblée perma­
16° Le premier président de la Cour des comptes et le pro­ nente des chambres d’agriculture, le président de l’assemblée
cureur général près cette cour ; permanente des chambres de métiers ;
17° Le chef d’état-major des armées ; 51° Le président de la chambre de commerce et d’industrie
de Paris, le président de la chambre régionale de commerce et
18° Le Médiateur de la République ;
d’industrie d’Ile-de-France ;
19° Le préfet de la région d’Ile-de-France, préfet de Paris ;
52° Le président de la chambre régionale d’agriculture d’Ile-
20° Le préfet de police, préfet de la zone de défense de
de-France, le président de la chambre interdépartementale
Paris ;
d’agriculture d’Ile-de-France ;
21° Le maire de Paris, président du conseil de Paris ;
53° Le président de la chambre départementale de métiers
22° Le président du conseil régional d’Ile-de-France ;
de Paris ;
23° Les représentants au Parlement européen ;
54° Le président du conseil de l’ordre des avocats au
24° Le chancelier de l’Institut de France, les secrétaires per­
Conseil d’Etat et à la Cour de cassation ;
pétuels de l’Académie française, de l’Académie des inscriptions
55° Le bâtonnier de l’ordre des avocats au barreau de Paris
et belles-lettres, de l’Académie des sciences, de l’Académie des
beaux-arts et de l’Académie des sciences morales et politiques ; et le président de la conférence des bâtonniers ;
25° Le secrétaire général du Gouvernement, le secrétaire 56° Les présidents des conseils nationaux des ordres profes­
général de la défense nationale, le secrétaire général du minis­ sionnels ;
tère des affaires étrangères ; 57° Les directeurs des services de la ville de Paris dans
26° Le délégué général pour l’armement, le secrétaire général l’ordre de leur nomination ;
pour l’administration du ministère de la défense, le chef d’état- 58° Les commissaires de police, les officiers de gendarmerie
major de l’armée de terre, le chef d’état-major de la marine, le et les officiers de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris ;
.chef d’état-major de l’armée de l’air, le gouverneur militaire de 59° Le président de la Chambre nationale des avoués près
Paris, commandant la lre région militaire ; les cours d’appel ;
27° Le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel ; 60° Le président du Conseil supérieur du notariat ;
28° Le président de la Commission nationale de l’informa­ 61° Le président de la Chambre nationale des commissaires-
tique et des libertés ; priseurs ;
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11649

62° Le président de la Chambre nationale des huissiers de 27° Le directeur général des services du département ;
justice ; 28° Les conseillers municipaux de la commune dans laquelle
63° Le président de la Compagnie nationale des commis­ se déroule la cérémonie ;
saires aux comptes. 29° Le secrétaire général de la commune dans laquelle se
déroule la cérémonie ;
Art. 3. - Dans les autres départements ainsi que dans les
collectivités territoriales de Saint-Pierre-et-Miquelon et de 30° Le président du tribunal de commerce ;
Mayotte, lorsque les membres des corps et les autorités assis­ 31° Le président du conseil de prud’hommes ;
tent aux cérémonies publiques, ils y prennent rang dans l’ordre 32° Le président du tribunal paritaire des baux ruraux ;
de préséance suivant : 33° Le président de lâ chambre régionale de commerce et
1° Le préfet, représentant de l'Etat dans le département ou d’industrie, le président de la chambre régionale d’agriculture,
la collectivité ; le président de la chambre ou de la conférence régionale des
métiers, le président de la chambre départementale de com­
2° Les députés ;
merce et d’industrie, le président de la chambre départementale
3° Les sénateurs ; d’agriculture, le président de la chambre départementale des
4° Le président du conseil régional ou, dans les départe­ métiers ;
ments de Corse-du-Sud et de Haute-Corse, le président de l’as­ 34° Le bâtonnier de l'ordre des avocats, les présidents des
semblée de Corse ; conseils régionaux et départementaux des ordres profes­
5° Le président du conseil général ; sionnels ;
6° Le maire de la commune dans laquelle se déroule la 35° Le secrétaire de mairie.
cérémonie ;
Art. 4. - Dans le territoire de la Nouvelle-Calédonie,
7° Les représentants au Parlement européen ;
lorsque les corps et autorités sont convoqués ou invités indivi­
8° Le général commandant la région militaire, le préfet duellement aux cérémonies publiques, ils y prennent rang dans
maritime commandant la région maritime, le général comman­ l’ordre de préséance suivant :
dant la région aérienne, le général commandant la région de
gendarmerie, le général commandant la division militaire terri­ 1° Le haut-commissaire de la République ;
toriale ; 2° Les députés ;
Dans les départements et les collectivités territoriales d’outre­ 3° Les sénateurs ;
mer, l'autorité militaire exerçant le commandement supérieur 4° Le président du congrès ;
des forces armées. 5° Les représentants au Parlement européen ;
9° Les dignitaires de la Légion d’honneur, les Compagnons 6° Le président du comité cdnsultatif ;
de la Libération et les dignitaires de l'ordre national du 7° Les présidents des assemblées de province ;
Mérite ; 8° Le préfet délégué et le secrétaire général ;
10° Le président du Comité économique et social de la 9° Les vice-présidents du congrès et des assemblées de pro­
région ou, dans les départements de Corse-du-Sud et de Haute- vince ;
Corse, le président du Conseil économique et social de la 10° Le maire de la commune dans laquelle se déroule la
région Corse ; cérémonie ;
Dans les départements de Corse-du-Sud et de Haute-Corse, 11° Les membres du congrès et des assemblées de province ;
le président du conseil de la culture, de l’éducation et du cadre 12° Le commandant supérieur des forces armées de la
de vie ; Nouvelle-Calédonie ;
Dans les départements d’outre-mer, le président du comité 13° Le membre du Conseil économique et social, représen­
de la culture, de l’éducation et de l’environnement. tant des activités économiques et sociales du territoire ;
11° Le président de la cour administrative d’appel ; 14° Le président du Comité économique et social ;
12° Le premier président de la cour d’appel et le procureur 15° Le président du conseil consultatif coutumier du terri­
général près ladite cour ou, à Saint-Pierre-et-Miquelon et à toire et les présidents des conseils coutumiers ;
Mayotte, le président et le procureur général du tribunal supé­ 16° Les dignitaires de la Légion d’honneur, les Compagnons
rieur d'appel ; de la Libération et les dignitaires de l’ordre national du
13° Le président du tribunal administratif ou, à Mayotte, du Mérite ;
conseil du contentieux administratif ; 17° Le procureur général près la cour d’appel et le premier
14° Le président de la chambre régionale des comptes ; président de ladite cour ;
15° Les membres du conseil régional ou, dans les départe­ 18° Le président du tribunal administratif ;
ments de Corse-du-Sud et de Haute-Corse, les membres de 19° Le président de la chambre territoriale des comptes ;
l'assemblée de Corse ; 20° Le trésorier-payeur général ;
16° Les membres du conseil général ; 21° Les représentants de la Franfce à la commission et à la
17° Les membres du Conseil économique et social ; conférence du Pacifique Sud ;
18° Le recteur d’académie, chancelier des universités ; 22° Le vice-recteur d’académie ;
19° Dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et 23° Le commissaire délégué de la République dans la pro­
de la Moselle, l’évêque, le président du directoire de l’Eglise de vince, le secrétaire général pour Tes affaires économiques, le
la confession d’Augsbourg d’Alsace et de Lorraine, le président secrétaire général pour les affaires administratives, le directeur
du synode de l'Eglise réformée d’Alsace-Lorraine, le grand du cabinet du haut-commissaire ;
rabbin, le président de consistoire israëlite ; 24° Les officiers généraux ou supérieurs exerçant un com­
20° Le préfet adjoint pour la sécurité ; mandement ;
21° Le sous-préfet dans son arrondissement, le secrétaire 25° Les chefs coutumiers ;
général de la préfecture et, le cas échéant, le secrétaire général 26° Le président du tribunal de première instance et le pro­
pour les affaires régionales et le secrétaire général pour l'admi­ cureur près ledit tribunal ;
nistration de la police, le directeur du cabinet du préfet du 27° Les maires des communes du territoire ;
département ; 28° Les chefs des services de l’Etat, les chefs des services du
22° Le président du tribunal de grande instance et le procu­ territoire, les directeurs des établissements publics de l’Etat ;
reur de la République près ledit tribunal ou, à Saint-Pierre-et- 29° Les membres du conseil municipal de la commune où se
Miquelon et à Mayotte, le président du tribunal de première déroule la cérémonie ;
instance et le procureur de la République près ledit tribunal ; 30° Le président du tribunal de commerce ;
23° Les officiers généraux exerçant un commandement ; 31° Le président du tribunal du travail ;
24° Les chefs des services extérieurs des administrations 32° Les présidents des organismes consulaires ;
civiles de l'Etat dans la région et dans le département, dans 33° Le bâtonnier de l’ordre des avocats ;
l’ordre de préséance attribué aux départements ministériels 34° Les présidents des conseils des ordres professionnels.
dont ils relèvent, l’officier supérieur délégué militaire départe­
mental, l'officier supérieur commandant le groupement départe­ Art. 5. - Dans le territoire de la Polynésie française, lorsque
mental de gendarmerie ; les membres des corps et les autorités assistent aux cérémonies
25° Les présidents des Universités, les directeurs des grandes publiques, ils y prennent rang dans l’ordre de préséance sui­
écoles nationales ayant leur siège dans le département, les vant :
directeurs des grands établissements de recherche ayant leur 1° Le haut-commissaire de la République ;
siège dans le département ; 2° Le président du gouvernement du territoire ;
26° Le directeur général des services de la région ; 3° Le président de l'assemblée territoriale ;
11650 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989

4° Les députés ; I Art. 7. - Par dérogation aux dispositions des articles 2 à 6,


5° Les sénateurs ; lorsque la nature de la manifestation justifie que les corps
6° Les représentants au Parlement européen ; soient convoqués ensemble, le Gouvernement ou l’autorité qui
organise la cérémonie précise le nombre et la nature des corps
7° Le vice-président et les ministres du gouvernement du
territoire ; qui seront ainsi convoqués. Dans ce cas, les délégations de ces
corps prennent place dans l’ordre de préséance des autorités
8° Le secrétaire général ; qui assurent leur présidence. Les dignitaires de la Légion
9° Le maire de la commune dans laquelle se déroule la d’honneur et du Mérite, les Compagnons de la Libération et
cérémonie ; les membres de l’Institut prennent place respectivement avec le
10° Le commandant supérieur des forces armées de la Poly­ ; grand chancelier de la Légion d’honneur et de l’ordre national
nésie française ; du Mérite, le chancelier de la Libération, le chancelier de l’Ins­
11° Le président de la commission permanente de l’assem­ titut de France. Les membres du conseil de l’ordre des avocats
blée territoriale et les membres titulaires de cette commission ; et de la conférence des bâtonniers prennent place avec le
12° Les membres de l’assemblée territoriale ; bâtonnier.
13° Le membre du Conseil économique et social, représen­ Lorsqu’ils sont convoqués ensemble à Paris, les conseils de
tant des activités économiques et sociales du territoire ; l’ordre national de la Légion d'honneur, de l'ordre de la Libé­
14° Le président du comité économique et social de la Poly­ ration et de l’ordre national du Mérite prennent place, dans cet
nésie française ; ordre, immédiatement après les députés et les sénateurs ; les
membres du Conseil supérieur de la magistrature prennent
15° Les dignitaires de la Légion d’honneur, les Compagnons place immédiatement avant la Cour de cassation ; le Collège
de la Libération, les dignitaires de l’ordre national du Mérite ; de France prend place immédiatement après le recteur de l’aca­
16° Le procureur général près la cour d’appel et le premier démie de Paris ; les membres du Conseil économique et social
président de ladite cour ; prennent place immédiatement après les représentants au Parle­
17° Le président du tribunal administratif ; ment européen.
18° Le trésorier-payeur général ; Lorsqu’ils sont convoqués ensemble, les membres du conseil
19° Les membres du corps préfectoral ; de la culture, de l’éducation et du cadre de vie pour la Corse,
20° Le secrétaire général du gouvernement du territoire et le du comité de la culture, de l’éducation et de l’environnement
directeur du cabinet du président du gouvernement du terri­ pour les départements d’outre-mer prennent place immédiate­
toire ; ment après les membres du Conseil économique et social.
21° Le vice-recteur d’académie ; Art. 8. - Dans les départements autres que celui de Paris,
22° Les officiers généraux ou supérieurs exerçant un com­ dans les collectivités territoriales et les territoires d’outre-mer,
mandement ; lorsqu’une cérémonie est présidée par le Président de la Répu­
23° Le président de l’université du Pacifique-Sud ; blique ou le Premier ministre, les corps et autorités mentionnés
24° Le président du tribunal de première instance et d'ins­ aux 2° à 18° de l'article 2 prennent place en tête, dans l’ordre
tance et le procureur près ce tribunal ; des préséances observé à Paris.
25° Les maires des communes du territoire ; Les corps et autorités mentionnés aux 1° à 7° de l’article 3,
26° Les chefs des services de l’Etat, les chefs des services du aux 1° à 10° de l’article 4, aux 1° à 9° de l’article 5 et aux 1° à
territoire, les présidents et directeurs des établissements publics 9° de l’article 6 prennent place après les corps et autorités
de l’Etat ; mentionnés à l’alinéa précédent, dans-l’ordre de préséance fixé
par ces articles, à l’exception du représentant de l’Etat dans le
27° Les membres du conseil municipal de la commune dans j
département, la collectivité ou le territoire, qui accompagne
laquelle se déroule la cérémonie ;
l’autorité présidant la cérémonie.
28° Le président du tribunal de commerce ;
Les corps et autorités mentionnés aux 24° à 28°, 31°, 32°,
29° Le président du tribunal du travail ; 34°, 35° et 38° de l’article 2 prennent place, dans l’ordre de
30° Les présidents des organismes consulaires ; préséance fixé par cet article, après les corps et autorités men­
31° Le bâtonnier de l’ordre des avocats ; tionnés à l’alinéa précédent et avant les autres corps et auto­
32° Les présidents des conseils des ordres professionnels. rités mentionnés aux articles 3, 4, 5 ou 6, lesquels se placent
dans l’ordre de préséance fixé par ces articles.
Art. 6. - Dans le territoire des îles Wallis-et-Futuna, lorsque
les membres des corps et les autorités assistent aux cérémonies Art. 9. - Par dérogation aux dispositions des articles 2 à 6,
publiques, ils y prennent rang dans l’ordre de préséance sui­ dans les cérémonies publiques non prescrites par ordre du
vant : Gouvernement, l’autorité invitante occupé le deuxième rang
1° Le préfet, administrateur supérieur des îles Wallis-et- dans l’ordre des préséances, après le représentant de l’Etat.
Futuna, chef du territoire ; Lorsque l’invitation émane d'un corps, les dispositions de
2° Le député ; l’alinéa précédent s’appliquent au seul chef de corps. Les
membres du corps invitant et les autorités invitées gardent
3° Le sénateur ; entre eux les rangs assignés par les articles 2 à 6.
4° Les représentants au Parlement européen ;
5° Le Lavelua, le Tuigaifô, le Tamolevai ; Art. 10. - Par dérogation aux dispositions de l’article 2, à
6° Le secrétaire général ; Paris, en l’absence du Président de la République et de
membres du Gouvernement, le préfet de la région d’Ile-de-
7° Le membre du Conseil économique et social, représen­ France prend rang après le président de l’Assemblée nationale.
tant des activités économiques et sociales du territoire ;
8° Le Premier ministre du Lavelua, le Premier ministre du Art. 11. - Par dérogation aux dispositions de l’article 3,
Tuigaifô, le Premier ministre du Tamolevai ; dans leur arrondissement, en l’absence d’un ministre ou du
9° Le président de l’assemblée territoriale ; préfet, les sous-préfets occupent le rang du représentant de
l’Etat dans le département.
10° Les autres membres du conseil territorial ;
11° Le président de la commission permanente de l'assem­ Art. 12. - Par dérogation aux dispositions de l'article 3, en
blée territoriale ; mer et dans l’emprise des bases navales, le préfet maritime
12° Les dignitaires de la Légion d’honneur, les Compagnons occupe le premier rang dans l'ordre des préséances, accom­
de la Libération, les dignitaires de l’ordre national du Mérite ; pagné, le cas échéant, du préfet du département ou du sous-
13° Les représentants de la chefferie ; préfet.
14° Le président du conseil du contentieux administratif ;
15° Le président du tribunal et le procureur de la Répu­ Section 3
blique ;
16° Les délégués de l’administrateur supérieur à Uvéa et à De la représentation des autorités
Futuna ; dans les cérémonies publiques
17° Les membres de l’assemblée territoriale ; Art. 13. - Les rangs et préséances ne se délèguent pas.
18° Le vice-recteur d’académie ; A l'exception des représentants du Président de la Répu­
19° Le payeur des îles Wallis-et-Futuna ; blique, les représentants des autorités qui assistent à une céré­
20° Les chefs des services placés sous l’autorité de l’adminis­ monie publique occupent, dans l’ordre des préséances, le rang
trateur supérieur du territoire ; j correspondant à leur grade ou à leur fonction et non pas le
21° Les chefs coutumiers de villages. ! rang de l’autorité qu’ils représentent.
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11651

En revanche, les autorités qui exercent des fonctions à titre Cette autorité arrive la dernière et se retire la première.
intérimaire ou dans le cadre d’une suppléance statutaire ont Lorsque la cérémonie comporte des allocutions, celles-ci sont
droit au rang de préséance normalement occupé par le titulaire prononcées par les autorités dans l’ordre inverse des pré­
desdites fonctions. séances.
Art. 14. - Sous réserve de l’exception mentionnée au
deuxième alinéa de l’article 13, en l’absence du Premier Section 5
ministre, les membres du Gouvernement le représentant occu­
pent le premier rang dans l’ordre des préséances. Les autres Des règles relatives aux costumes
autorités sont placées, à Paris, dans l’ordre des préséances
déterminé par l'article 2 et, dans les départements autres que Art. 20. - Le préfet dans son département ou la collectivité
celui de Paris, dans les collectivités territoriales et les territoires territoriale où il représente l’Etat, le haut-commissaire de la
d'outre-mer, dans l’ordre des préséances déterminé par l’ar­ République dans le territoire où il représente l’Etat, le sous-
ticle 7. préfet dans son arrondissement sont en uniforme lorsqu’ils
assistent aux cérémonies publiques.
Par exception à la règle posée au premier alinéa de l’ar­
ticle 13, un vice-président de l’Assemblée nationale, du Conseil Les autres membres du corps préfectoral dans le départe­
économique et social, d’un conseil régional ou d’un conseil ment, la collectivité territoriale ou le territoire, ainsi que le
général représentant le président de l’une de ces assemblées et préfet de région en dehors du département chef-lieu de région
un adjoint représentant un maire occupent le rang de préséance sont en costume de ville.
qui est celui de l’autorité qu’ils représentent. Un vice-président Le port de l’uniforme par les militaires lors des cérémonies
représentant le président du Sénat vient dans l’ordre des pré­ publiques est régi par les règlements applicables aux armées.
séances après le président de l’Assemblée nationale. Les membres des corps dans lesquels le costume officiel est
Par exception à la même règle, un membre du Conseil en usage doivent le revêtir lorsque cette prescription est indi­
constitutionnel représentant le président dudit conseil, un prési­ quée dans la convocation.
dent de section représentant le vice-président du Conseil
d’Etat, un président de chambre représentant le premier prési­
dent de la Cour de cassation, un président de chambre repré­ TITRE II
sentant le premier président de la Cour des comptes occupent DES HONNEURS CIVILS
le rang de préséance qui est celui de l’autorité qu’ils représen­
tent. Section 1
Art. 15. - En l’absence d’un membre du Gouvernement, le Honneurs rendus au Président de la République
préfet du département ou le représentant de l’Etat dans les ter­
ritoires d’outre-mer a seul qualité pour représenter le Gouver­ Art. 21. - Dans les voyages du Président de la République,
nement dans les cérémonies publiques. le préfet le reçoit à la limite du département ; le représentant
Les membres des cabinets ministériels, les fonctionnaires des de l’Etat dans une collectivité territoriale ou un territoire
administrations centrales peuvent participer aux cérémonies d’outre-mer l’accueille à son arrivée dans la collectivité ou le
publiques aux côtés du préfet, lorsque l’objet de la cérémonie territoire.
le justifie. Chaque sous-préfet le reçoit à la limite de l’arrondissement.
Le préfet de région, en dehors du département chef-lieu de Le maire et le conseil municipal le reçoivent au lieu de son
région, n’a pas préséance sur le préfet du département. arrivée dans la commune où il s’arrête ou séjourne.
Art. 22. - Les corps et autorités reçus par le Président de la
Section 4 République à l’occasion de son séjour dans un département,
De la place des autorités et autres personnalités dans une collectivité territoriale ou un territoire d’outre-mer
sont admis dans l’ordre des préséances fixé par les dispositions
dans les cérémonies publiques
des articles 3 à 6 du présent décret.
Art. 16. - Les autorités qui assistent aux cérémonies
publiques prennent place dans l’ordre déterminé par leur rang Art. 23. - Lorsque le Président de la République a séjourné
dans l’ordre des préséances. dans une commune, les autorités qui l’ont reçu à son arrivée se
trouvent à son départ pour le saluer.
Lorsque les autorités sont placées côte à côte, l’autorité à
laquelle la préséance est due se tient au centre. Les autres
autorités sont placées alternativement à sa droite puis à sa Section 2
gauche, du centre vers l’extérieur, dans l’ordre décroissant des
préséances. Honneurs rendus aux membres du Gouvernement
Lorsque la configuration des lieux exige que les autorités Art. 24. - Les membres du Gouvernement sont reçus au lieu
soient placées en rangs successifs de part et d’autre d’une allée de leur arrivée dans les communes où ils s’arrêtent ou séjour­
centrale, l’autorité à laquelle la préséance est due se tient à la nent par le préfet ou le représentant de l’Etat dans la collecti­
gauche de la travée de droite. L’autorité occupant le second vité territoriale ou le territoire, le sous-préfet, le maire et les
rang se tient à la droite de la travée de gauche. Les autres adjoints.
autorités sont placées, dans l’ordre décroissant des préséances,
rangée par rangée et, pour une même rangée, alternativement Art. 25. - Les corps et autorités reçus par un membre du
dans la travée de droite, puis dans la travée de gauche, du Gouvernement à l’occasion de son séjour dans un département,
centre vers l’extérieur. dans une collectivité territoriale ou un territoire d’outre-mer
Lorsque l’objet de la cérémonie et le nombre important des sont admis dans l’ordre des préséances fixé par les dispositions
autorités militaires présentes le justifient, les autorités peuvent des articles 3 à 6 du présent décret.
être scindées en deux groupes, les autorités civiles étant placées Art. 26. - Lorsqu’un membre du Gouvernement a séjourné
à droite et les autorités militaires à gauche. Dans chaque dans une commune, les autorités qui l’ont reçu à son arrivée se
groupe, les autorités sont placées dans l’ordre décroissant des trouvent à son départ pour le saluer.
préséances, du centre vers l’extérieur et de l’avant vers l’arrière.
Art. 17. - Les ambassadeurs étrangers invités à une céré­
monie prennent place, à Paris, immédiatement après le Gouver­ Section 3
nement et, dans les départements, collectivités territoriales et Honneurs rendus aux autorités civiles et militaires
territoires d’outre-mer, après le représentant de l’Etat.
Art. 27. - Les préfets, le préfet de police, les préfets adjoints
Art. 18. - Eu égard à la nature et à l’objet de la cérémonie,
pour la sécurité, les officiers généraux mentionnés au 26° de
des personnalités françaises ou étrangères, notamment de la
l’article 2 et au 8° de l’article 3 du présent décret, les autorités
Communauté européenne, qui ne sont pas au nombre des auto­
placées à la tête des corps judiciaires, les secrétaires généraux
rités mentionnées aux articles 2 à 6 du présent décret peuvent,
de préfecture, les recteurs et les sous-préfets, lorsqu’ils pren­
en fonction de leur qualité et selon l’appréciation du Gouver­
nent possession de leurs fonctions, font visite aux autorités
nement ou de l’autorité invitante, prendre place parmi lesdites
dénommées avant eux dans l’ordre des préséances fixé par l’ar­
autorités, lesquelles conservent entre elles le rang déterminé par
ticle 2, à l’exception des autorités mentionnées aux 5° à 7°, 11°
les dispositions du présent décret. et 12°, 23° à 29°, 34°, 35° et 37° de cet article, ou par l’ar­
Art. 19. - Les cérémonies publiques ne commencent que ticle 3, à l’exception des autorités mentionnées au 6°, 9°, 15°,
lorsque l’autorité qui occupe le premier rang dans l’ordre des 16° et 23° de cet article. Ils reçoivent ensuite les honneurs
préséances a rejoint sa place. civils d’après les dispositions suivantes :
11652 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989

1° Lorsque le premier président de la Cour de cassation ou TITRE IV


le procureur général près la même cour est installé, les déléga­
tions de la cour d’appel et de chacun des tribunaux de l’ordre DISPOSITIONS COMMUNES AUX HONNEURS
judiciaire qui siègent à Paris leur rendent une visite ; CIVILS ET MILITAIRES
2° Le préfet, le préfet de police, le général commandant la
région militaire, le préfet maritime, le préfet adjoint pour la Art. 37. - Le droit aux honneurs civils et militaires ne se
sécurité, le recteur d’académie et le secrétaire général de la pré­ délègue pas.
fecture reçoivent, à l’occasion de leur prise de fonctions, la Art. 38. - Aucun fonctionnaire civil ou militaire, aucune
visite de tous les chefs de juridiction et de tous les directeurs autorité publique ne peut exiger ni rendre d’autres honneurs
des services extérieurs de l’Etat et des administrations des col­ que ceux qui sont déterminés par le présent décret.
lectivités locales qui sont dénommés après eux dans l’ordre des
préséances ; Art. 39. - En dehors des cas prévus par le titre VI du pré­
3° Le président de la cour administrative d’appel, le premier sent décret, il n’est rendu aucun honneur civil ou militaire dans
président de la cour d’appel, le procureur général près la même les lieux où se trouve le Président de la République au cours
cour, le président du tribunal administratif, le président de la de ses voyages, tout le temps de sa résidence et pendant les
chambre régionale des comptes et le recteur reçoivent de même vingt-quatre heures qui précèdent son arrivée ou qui suivent
la visite de tous les chefs de juridictions et de tous les direc­ son départ.
teurs des services extérieurs de l’Etat et des administrations des
collectivités locales qui sont dénommés après eux dans l’ordre
des préséances. TITRE V
Art. 28. - Les autorités militaires mentionnées au 2° de l’ar­ DES PRÉROGATIVES D’ESCORTE
ticle 27, les chefs de juridictions et magistrats mentionnés au 3°
du même article et le recteur d’académie informent le préfet du Art. 40. - A l’occasion des déplacements officiels du Prési­
jour et de l’heure auxquels ils doivent recevoir les honneurs dent de la République, du Premier ministre, du président du
civils qui leur sont dus. Le préfet en prévient officiellement les Sénat et du président de l’Assemblée nationale, une escorte
intéressés. d’honneur est fournie à ces autorités par la gendarmerie natio­
nale ou la police nationale.
Section 4 Il peut en être de même pour les autorités ci-après désignées,
lorsqu'elles président une cérémonie officielle et que des cir­
Honneurs rendus aux représentants diplomatiques
constances particulières le justifient :
Art. 29. - Les honneurs civils ne sont rendus aux ambassa­ 1° Les membres du Gouvernement ;
deurs ou ministres étrangers que par un ordre du ministre de
l’intérieur, après entente avec le ministre des affaires étran­ 2° Le président du Conseil constitutionnel ;
gères. 3° Le vice-président du Conseil d’Etat ;
4° Le grand chancelier de la Légion d’honneur, chancelier
TITRE III de l’ordre national du Mérite ;
5° Le chancelier de l’ordre de la Libération ;
DES HONNEURS MILITAIRES
6° Le premier président de la Cour de cassation et le pro­
Art. 30. - Les honneurs militaires sont des démonstrations cureur général près cette cour ;
extérieures par lesquelles les armées présentent un hommage 7° Le premier président de la Cour des comptes et le pro­
spécial aux personnes et aux symboles qui y ont droit. cureur général près cette cour ;
Art. 31. - Les honneurs militaires peuvent être rendus aux 8° Le chef d’Etat-major des armées, le délégué général pour
autorités civiles suivantes : l’armement, les chefs d’Etat-major de l’armée de terre, de la
1° Le Président de la République ; marine, de l’armée de l’air, le directeur général de la gendar­
2° Le Premier ministre ; merie nationale, le secrétaire général de Ta défense nationale ;
3° Le président du Sénat ; 9° Les préfets dans leur département, le préfet de police à
4° Le président de l’Assemblée nationale ; Paris et les représentants de l’Etat dans les territoires d’outre­
5° Le ministre chargé des armées ou le membre du Gouver­ mer ;
nement délégué auprès de lui ; 10° Les inspecteurs généraux de l’armée de terre, de la
6° Les autres membres du Gouvernement ; marine, de l’armée de l’air et de la gendarmerie ;
7° Le président du Conseil constitutionnel ; 11° Les officiers généraux membres des conseils supérieurs
8° Les préfets et les représentants de l’Etat dans les terri­ de l’armée de terre, de la marine, de l'armée de l’air et de la
toires d’outre-mer ; gendarmerie ;
9° D’autres autorités civiles de l’Etat dans l’exercice de leurs 12° L’officier général gouverneur militaire de Paris ;
fonctions lorsque des circonstances particulières le justifient. 13° Les officiers généraux commandants en chef et comman­
Ils sont rendus à celle des autorités présentes qui occupe le dants supérieurs des troupes ;
rang le plus élevé dans l’ordre fixé à l’alinéa précédent, les 14° Les officiers généraux commandants de région militaire,
autorités mentionnées au 6° et 9° étant rangées entre elles dans maritime, aérienne ou de gendarmerie.
l’ordre des préséances fixé à l’article 2.
Art. 41. - Les prérogatives relatives aux escortes ne se délè­
Art. 32. - Les honneurs militaires peuvent également être guent pas.
rendus aux officiers généraux et aux commandants d’armes.
Ils sont rendus à l’officier qui a le grade le plus élevé. Art. 42. - Seules les autorités civiles ou militaires men­
Les officiers généraux qui commandent par intérim n’ont tionnées à l’article 40 peuvent prétendre à une escorte d’hon­
droit qu’aux honneurs militaires de leur grade. neur, sauf ordre particulier du Président de la République ou
du Premier ministre.
Art. 33. - Les honneurs militaires peuvent être rendus aux
symboles suivants : Art. 43. - La nature et les effectifs des formations d’escorte
1° Les drapeaux et étendards des armées ; nécessaires à l’exécution des dispositions de l’article 40 sont
2° Les monuments aux morts pour la patrie. fixés par instruction interministérielle.
Art. 34. - Les honneurs militaires ne se rendent que pen­
dant le jour. Ils peuvent toutefois être rendus pendant la nuit à TITRE VI
l’occasion d’événements importants de la vie nationale.
Art. 35. - Les conditions dans lesquelles les honneurs mili­ DES HONNEURS FUNÈBRES
taires sont rendus aux personnes et symboles qui y ont droit
sont précisées par décret. Section 1
Art. 36. - Le préfet ou le haut-commissaire de la Répu­ Honneurs funèbres civils
blique en uniforme ont droit au salut des militaires et marins
de tous grades. Art. 44. - Lorsqu’une des personnes désignées dans les
Le sous-préfet et le secrétaire général de la préfecture en uni­ articles 2 à 6 du présent décret meurt, les autorités dénommées
forme doivent le salut aux officiers généraux. Ils ont droit au après elle dans l’ordre des préséances occupent dans le convoi
salut de tous les autres officiers, militaires ou marins. le rang prescrit par lesdits articles.
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11653

Les délégations des corps constitués assistent au convoi dans 7° Les préfets dans leur département ou dans les collectivités
les conditions qui sont déterminées dans chaque cas par le territoriales de Mayotte et de Saint-Pierre-et-Miquelon, les
Gouvernement et suivant les ordres ou invitations qui leur sont sous-préfets dans leur arrondissement, les représentants de
adressés par le ministre dont ils relèvent. l’Etat dans les territoires d’outre-mer.
Les véhicules des officiers généraux portent, dans les condi­
tions prévues par les règlements militaires :
Section 2
1° Des plaques aux couleurs nationales avec étoiles ;
Honneurs funèbres militaires 2° A l’occasion des cérémonies ou missions officielles, des
fanions aux couleurs nationales avec ou sans cravates.
Art. 45. - Les honneurs funèbres militaires sont des mani­
festations officielles par lesquelles les armées expriment leur Art. 51. - Sont abrogés :
sentiment de respect, à l'occasion de leurs funérailles, au Prési­ 1° Le décret du 16 juin 1907 modifié relatif aux cérémonies
dent de la République, aux anciens présidents de la Répu­ publiques, préséances, honneurs civils et militaires ;
blique, aux hautes autorités civiles décédées dans l’exercice de 2° Le décret du 29 juillet 1934 pris pour l’application dans
leurs fonctions, aux dignitaires de la Légion d’honneur, aux les départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle
compagnons de la Libération, aux dignitaires de l’ordre du décret du 16 juin 1907 ;
national du Mérite, aux chefs des armées décédés en activité et 3° Le décret n° 2619 du 20 août 1942 réglementant les
aux militaires et marins de tous grades décédés en service. conditions d’utilisation des cocardes aux couleurs nationales
Les honneurs funèbres militaires sont rendus, sauf en cas de sur les voitures officielles.
volonté contraire de la personnalité décédée ou de la personne
ayant qualité pour pourvoir civilement à ses funérailles. Art. 52. - Le Premier ministre, le ministre d’Etat, ministre
des affaires étrangères, le ministre de la défense, le ministre de
Art. 46. - Les hautes autorités civiles décédées dans l’exer­ l’intérieur et le ministre des départements et territoires d’outre­
cice de leurs fonctions auxquelles sont rendus les honneurs mer, porte-parole du Gouvernement, sont chargés, chacun en
funèbres militaires sont : . . • ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera
1° Le Premier ministre ; publié au Journal officiel de la République française.
2° Le président du Sénat ; Fait à Paris, le 13 septembre 1989.
3° Le président de l’Assemblée nationale ; FRANÇOIS MITTERRAND
4° Les membres du Gouvernement ; Par le Président de la République :
5° Le président du Conseil constitutionnel ; Le Premier ministre.
6° Le vice-président du Conseil d’Etat ; MICHEL ROCARD
7° Les membres du Conseil constitutionnel ; Le ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères,
8° Les députés et sénateurs dont les obsèques sont célébrées ROLAND DUMAS
dans une ville ayant une garnison ;
Le ministre de la défense,
9° Les conseillers d’Etat dont les obsèques sont célébrées à
Paris ; JEAN-PIERRE CHEVÈNEMENT
10° Les ambassadeurs de France ; Le ministre de l'intérieur,
11° Les préfets dans le département ou la collectivité territo­ PIERRE JOXE
riale où ils étaient en fonctions ; les hauts-commissaires de la Le ministre des départements et territoires d'outre-mer,
République dans le territoire d’outre-mer où ils représentaient porte-parole du Gouvernement,
l’Etat. LOUIS LE PENSEC
Art. 47. - Lors du décès du Président de la République, les
drapeaux et étendards des armées prennent le deuil ; les bâti­
ments de la flotte mettent leurs pavillons en berne. Arrêté du 17 août 1989 relatif à la capture de l'alouette des
champs au moyen de matoles dans les départements
Tous les corps de l’Etat sont convoqués aux funérailles. des Landes, de Lot-et-Garonne et de Tarn-et-Garonne
Les honneurs militaires sont rendus par la totalité de la gar­ NOR: PRME8961373A
nison.
Toutes les autres dispositions concernant les funérailles du Le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé de l’envi­
Président de la République, ainsi que la durée du deuil, sont ronnement et de la prévention des risques technologiques et naturels
réglées par le Gouvernement. majeurs.
La composition des détachements est fixée par instruction Vu le second alinéa de l’article 373 du code rural ;
interministérielle.
Vu la directive du Conseil des communautés européennes
Art. 48. - Les conditions dans lesquelles les honneurs n° 79-409 du 2 avril 1979 concernant la conservation des oiseaux
funèbres militaires sont rendus aux anciens Présidents de la sauvages, notamment son article 9,
République, aux hautes autorités civiles mentionnées à l’ar­
ticle 46, dignitaires de la Légion d’honneur, aux Compagnons Arrête :
de la Libération et aux dignitaires de l’ordre national du
I. - Conditions générales
Mérite, ainsi qu’aux autorités militaires décédées en activité et
aux personnels militaires de tous grades décédés en service
sont fixées par instruction interministérielle. Art. Ier. - La capture de l’alouette des champs à l’aide de
matoles est autorisée, dans les lieux où elle était encore pratiquée
Art. 49. - Les conditions dans lesquelles les honneurs en 1986, dans les départements des Landes, de Lot-et-Garonne et de
funèbres sont rendus à bord des bâtiments de la marine natio­ Tarn-et-Garonne et dans les conditions strictement contrôlées
nale sont fixées par instruction du ministre de la défense. définies ci-après afin de permettre la capture sélective et en petites
quantités de ces oiseaux, puisqu’il n’existe pas d’autre solution satis­
faisante.
TITRE VII Art. 2. - Cette capture est autorisée pendant la période fixée
annuellement par le préfet.
DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Art. 50. - L’utilisation de cocardes et insignes particuliers IL - Spécifications techniques
aux couleurs nationales sur les véhicules automobiles, aéronefs
et vedettes maritimes ou fluviales est interdite, sauf en ce qui Art. 3. - Seule l’alouette des champs vivante peut être utilisée
concerne : comme appelant. Les appelants ne peuvent être ni mutilés ni
aveuglés.
1° Le Président de la République ;
Art. 4. - Le nombre maximum d’oiseaux pouvant être capturés
2° Les membres du Gouvernement ; pendant la campagne ainsi, le cas échéant, que les spécifications
3° Les membres du Parlement ; techniques propres à un département sont fixés chaque année par le
4° Le président du Conseil constitutionnel ; ministre chargé de la chasse.
5° Le vice-président du Conseil d’Etat ; Art. 5. - Les installations sont démontées deux jours au plus tard
6° Le président du Conseil économique et social ; après la clôture de la période où la capture est autorisée.
11654 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989

III. - Régime d'autorisation Art. 9. - Tout gibier autre que l’alouette des champs capturé acci­
dentellement est relâché immédiatement.
Art. 6. = La capture des alouettes des champs à l’aide de matoles
est soumise à une autorisation individuelle annuelle délivrée au nom IV. - Dispositions diverses
de l'exploitant.
Dans chaque commune concernée, le président de l’association Art. 10. - La commercialisation des alouettes des champs ainsi
communale de chasse agréée établit une liste nominative des exploi­ capturées est interdite, conformément aux dispositions de l’arrêté du
tants qu’il transmet au maire avant le 1er septembre. Le maire établit 20 décembre 1983 relatif à la commercialisation de certaines espèces
sur la base de cette liste les autorisations individuelles. Il transmet d’oiseaux.
un exemplaire de la liste au préfet. Art. II. - Le contrôle du respect des dispositions ci-dessus est
L’autorisation doit pouvoir être présentée à tout instant sur les assuré par les agents habilités en matière de police de la chasse, et
lieux de l’exploitation. notamment par les gardes nationaux de la chasse et de la faune
sauvage, sous la responsabilité du préfet.
Art. 7. - L’autorisation ne peut être sollicitée que par les titu­
laires d’un permis de chasser dûment visé et validé dans le départe­ Art. 12. - Les préfets des départements concernés sont chargés,
ment et si l’exploitation a été licitement utilisée au cours de la cam­ chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui
pagne précédente. sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 17 août 1989.
Art. 8. - Chaque bénéficiaire d'une autorisation tient à jour un
état de ses captures qui doit pouvoir être présenté à tout instant sur Pour le secrétaire d’Etat et par délégation :
les lieux de l’exploitation. Dans les vingt jours suivant la clôture de Le directeur de la protection de la nature.
la campagne, chaque bénéficiaire transmet cet état au maire. F. LETOURNEUX

MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE,


DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS

Arrêté du 13 septembre 1989 autorisant au titre de l'année Les épreuves orales se dérouleront à Paris à compter du 8 jan­
1989 l'ouverture de concours pour le recrutement d'ins­ vier 1990.
pecteurs de magasinage (femmes et hommes) Les dossiers d’inscription seront délivrés sur demande écrite
NOR : MENN8902037A accompagnée d’une enveloppe autocollante de format 25 x 35 cm
libellée à l’adresse personnelle du candidat ou retirés directement
Par arrêté du ministre d’Etat, ministre de l’éducation nationale, de auprès du ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et des
la jeunesse et des sports, et du ministre d’Etat, ministre de la fonc­ sports (direction des personnels d’enseignement supérieur, bureau
tion publique et des réformes administratives, en date du 13 sep­ des concours et de la formation), 3-5, boulevard Pasteur,
tembre 1989, est autorisée au titre de l’année 1989 l’ouverture de 75015 Paris.
concours pour le recrutement de vingt-deux inspecteurs de magasi­ Ils devront être retournés ou déposés complets, à l’adresse men­
nage (femmes et hommes), soit quatre postes (concours externe) et tionnée ci-dessus, jusqu'au 13 octobre 1989 au plus tard, le cachet de
dix-huit postes (concours interne). la poste faisant foi.
Les épreuves écrites auront lieu le 7 novembre 1989 dans les Les candidats seront convoqués individuellement pour les
centres de : Aix-Marseille, Amiens, Besançon, Bordeaux, Brest, épreuves.
Caen, Clermont-Ferrand, Corte, Dijon, Grenoble, Le Mans, Lille, Tous renseignements seront obtenus auprès du ministère de l’édu­
Limoges, Lyon, Montpellier, Nancy, Nantes, Nice, Orléans, Paris, cation nationale, de la jeunesse et des sports (direction des per­
Pau, Poitiers, Reims, Rennes, Rouen, Strasbourg, Toulouse, Tours, sonnels d’enseignement supérieur, bureau des concours et de la for­
Cayenne, Fort-de-France - Schoelcher, Pointe-à-Pitre, Saint-Denis-de- mation), 3-5, boulevard Pasteur, 75015 Paris (téléphone : 40-65-69-38
la-Réunion, dans la mesure où le nombre de candidats le justifie. ou 40-65-64-94).

MINISTÈRE DE L'ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DU BUDGET

Arrêté du 30 août 1989 relatif à des régies d'avances 50 000 F pour les directions régionales de Rouen et Toulouse :
NOR : ECO S8940004A 60 000 F pour les directions régionales de Paris, Reims et Rennes ;
i 90 000 F pour la direction régionale de Lyon ;
Par arrêté du ministre d’Etat, ministre de l’économie, des finances 160 000 F pour la direction générale.
et du budget, et du ministre délégué auprès du ministre d’Etat,
ministre de l’économie, des finances et du budget, chargé du budget,
en date du 30 août 1989, le montant maximal de l’avance susceptible Arrêté du 6 septembre 1989 relatif à l'appellation
d’être consentie aux régisseurs de la direction générale de l’Institut
national de la statistique et des études économiques ainsi que des d'origine V.D.Q.S. « Coteaux varois »
directions régionales et du service régional de la Réunion est fixé NOR : ECOC8900090A
ainsi qu’il suit :
3 000 F pour le service régional de la Réunion ;
Le ministre d’Etat, ministre de l’économie, des finances et du
5 000 F pour la direction régionale de Nancy, le Centre national budget, et le ministre de l’agriculture et de la forêt.
d’exploitation de Nantes et le service interrégional
Antilles-Guyane : Vu la loi du Ier août 1905 modifiée sur les fraudes et falsifications
en matière de produits ou de services ;
6 000 F pour la direction régionale de Poitiers ;
Vu la loi du 6 mai 1919 modifiée sur la protection des appella­
15 000 F pour les directions régionales de Bordeaux, Nantes et tions d’origine ;
Strasbourg ;
Vu la loi du 18 décembre 1949 relative à la reconnaissance offi­
20 000 F pour la direction régionale d’Orléans ; cielle dans le statut viticole des vins délimités de qualité supérieure,
25 000 F pour la direction régionale de Clermont-Ferrand ; complétée par la loi du 24 mai 1951 :
28 000 F pour lesdirections régionales de Limoges et Marseille : Vu l’article 14 du décret n° 55-671 du 20 mai 1955 modifiant l’ar­
35 000 F pour la direction régionale de Lille ; ticle 305 bis du code du vin ;
40 000 F pour la direction régionale de Dijon ; Vu le décret n° 60-1284 du 30 novembre 1960 modifié relatif aux
45 000 F pour la direction régionale de Montpellier ; vins délimités de qualité supérieure ;
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11655

Vu l'arrêté du 28 juin 1984 définissant les conditions d’attribution « 2° Cépages secondaires dont l’ensemble ne doit pas dépasser
du label V.D.Q.S. aux vins bénéficiant de l’appellation d’origine 30 p. 100 de l’encépagement des parcelles produisant ces vins :
« Coteaux varois » ; cabernet-sauvignon (N), tibouren (N) ;
Vu les délibérations du Comité national de l’Institut national des «3° Cépages blancs tolérés, jusqu’à la récolte 1993, incluse dans
appellations d’origine des vins et eaux-de-vie en date des 1er et la proportion maximale globale de 10 p. 100 de l’encépagement des
2 juin 1989, parcelles produisant ces vins : bourboulenc (B), clairette (B), gre­
nache (B), ugni blanc (B).
Arrêtent : « B. - Vins blancs :
Art. 1er. - L'article 1er de l’arrêté du 28 juin 1984 susvisé est ainsi « - cépages admis : ugni (B), clairette (B), grenache (B), rolle (B),
modifié : sémillon (B).
« L'ugni blanc doit représenter au maximum 50 p. 100 de l’encé-
« Seuls peuvent être mis en vente et circuler en vue de la vente pagement, et le sémillon au maximum 30 p. 100 de l’encépage-
sous l’appellation d’origine “ Coteaux varois " accompagnée de la
mention “ appellation d'origine vin délimité de qualité supérieure ’’ ment. »
les vins rouges, rosés et blancs qui, bénéficiant en vertu de la loi du Art. 3. - Le directeur général de la concurrence, de la consomma­
6 mai 1919, modifiée notamment par la loi du 22 juillet 1927, de tion et de la répression des fraudes au ministère de l’économie, des
cette appellation d'origine, sont assortis d’un label délivré dans les finances et du budget et le directeur de la production et des
conditions fixées au présent arrêté. Mention de ce label avec son échanges au ministère de l’agriculture et de la forêt sont chargés,
numéro doit être portée sur les titres de mouvement. » chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui
sera publié au Journal officiel de la République française.
Art. 2. - L'article 2, paragraphe II, de l’arrêté du 28 juin 1984
susvisé est ainsi modifié : Fait à Paris, le 6 septembre 1989.
Le ministre d'Etat, ministre de l'économie,
des finances et du budget,
« II. - Encépagement
Pour le ministre et par délégation :
« Pour avoir droit à l’appellation d’origine “ Coteaux varois ’’, les Le directeur général de la concurrence,
vins doivent provenir des cépages suivants, à l’exclusion de tous de la consommation
autres : et de la répression des fraudes.
C. BABUSIAUX
« A. - Vins rouges et rosés :
« 1° Cépages principaux : carignan (N), cinsaut (N), grenache (N), Le ministre de l'agriculture et de la forêt.
mourvèdre (N), syrah (N), chacun de ces cépages étant limité à Pour le ministre et par délégation :
70 p. 100 au maximum de l’encépagement des parcelles produisant Le directeur de la production
ces vins. De plus, le carignan ne devra pas dépasser 50 p. 100 de et des échanges.
l’encépagement des parcelles produisant ces vins ; B. VIAL

BUDGET

Arrêté du 11 septembre 1989 relatif à une régie d'avances


NOR : BUDLB900139A

Par arrêté du ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre de l’économie, des finances et du budget, chargé du budget, en date du
Il septembre 1989, le montant de l’avance à consentir au régisseur d’avances auprès de la direction des services généraux et de l’informatique
est fixé à 445 000 F à compter du 1er septembre 1989.

Arrêté du 12 septembre 1989 portant annulation de crédits


NOR: BUDB8940056A

Le ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre de l’économie, des finances et du budget, chargé du budget,
Vu les articles 13 et 21 de l’ordonnance n° 59-2 du 2 janvier 1959 portant loi organique relative aux lois de finances ;
Vu la loi de finances et les textes portant ouverture et annulation de crédits pour 1989,

Arrête :
Art. 1er. - Est annulé sur 1989 un crédit de paiement de 248 058 456 F applicable au budget annexe des postes, télécommunications et
espace et au chapitre mentionné dans le tableau annexé au présent arrêté.
Art. 2. - Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 12 septembre 1989.
Pour le ministre et par délégation :
Par empêchement du directeur du budget :
Le sous-directeur,
J.-P. MARCHETTI

TABLEAU ANNEXE CRÉDIT


de paiement
SERVICE CHAPITRE annulé
(en francs)

POSTES, TÉLÉCOMMUNICATIONS ET ESPACE


2e SECTION. - DÉPENSES EN CAPITAL

Paiements résultant de l'intervention des sociétés de financement............................... 83-57 248 058 456
11656 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989

MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES

Décret n° 89-656 du 11 septembre 1989 portant publica­ ACCORD


tion de l'accord sous forme d'échange de lettres SOUS FORME D’ÉCHANGE DE LETTRES ENTRE LE GOUVERNE­
entre le Gouvernement de la République française MENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE ET LE GOUVERNEMENT
et le Gouvernement de la République fédérale DE LA RÉPUBLIQUE FÉDÉRALE D’ALLEMAGNE COMPLÉTANT
LA LISTE ANNEXÉE À L’ACCORD RELATIF À LA RECONNAIS­
d'Allemagne complétant la liste annexée à l'accord SANCE DE L’ÉQUIVALENCE DES DIPLÔMES SANCTIONNANT
relatif à la reconnaissance de l'équivalence des UNE FORMATION PROFESSIONNELLE DU 16 JUIN 1977 PAR LA
diplômes sanctionnant une formation profession­ MENTION DES MÉTIERS DE BOULANGER ET DE PÂTISSIER
(ENSEMBLE UNE ANNEXE)
nelle du 16 juin 1977 par la mention des métiers de
boulanger et de pâtissier (ensemble une annexe), MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
signé à Bonn les 8 septembre 1988 et 28 février DE LA RÉPUBLIQUE FÉDÉRALE D’ALLEMAGNE
1989(1)
Le Directeur des affaires culturelles
NOR : MAEJ8930077D
à
Monsieur l'Ambassadeur de France à Bonn.
Bonn, le 8 septembre 1988.
Le Président de la République,
Monsieur l’Ambassadeur,
Sur le rapport du Premier ministre et du ministre d’Etat,
ministre des affaires étrangères, Me référant aux négociations qui ont eu lieu dans le cadre de la
Commission franco-allemande des Experts pour la Formation pro­
Vu les articles 52 à 55 de la Constitution ; fessionnelle, conformément à l’article II, alinéa 2, deuxième phrase,
de la Convention passée le 16 juin 1977 par le Gouvernement de la
Vu le décret n° 53-192 du 14 mars 1953 modifié relatif à la République fédérale d’Allemagne et le Gouvernement de la Répu­
ratification et à la publication des engagements internationaux blique française au sujet de l’équivalence des diplômes sanctionnant
souscrits par la France ; une formation professionnelle, j’ai l’honneur de vous proposer ce
qui suit :
Vu le décret n° 77-1322 du 28 novembre 1977 portant publi­ L’annexe à l’alinéa 2 de l’article II de la Convention passée le
cation de la convention entre le Gouvernement de la Répu­ 16 juin 1977 par le Gouvernement de la République fédérale d’Alle­
blique française et le Gouvernement de la République fédérale magne et le Gouvernement de la République française au sujet de
d’Allemagne relative à l’équivalence de diplômes sanctionnant l’équivalence des diplômes sanctionnant une formation profession­
nelle sera complétée par les métiers mentionnés dans l’annexe jointe
une formation professionnelle (ensemble une annexe), signée à à la présente note, avec effet au 1er février 1989.
Bonn le 16 juin 1977,
Si le Gouvernement de la République française déclare accepter
ces propositions, la présente lettre et la réponse de Votre Excellence
exprimant cette acceptation constitueront un Accord entre le Gou­
Décrète : vernement de la République fédérale d’Allemagne et le Gouverne­
ment de la République française.
Art. 1er. - L’accord sous forme d’échange de lettres entre le Je vous prie de croire. Monsieur l’Ambassadeur, à l’assurance de
Gouvernement de la République française et le Gouvernement ma haute considération.
de la République fédérale d’Allemagne complétant la liste DR. BARTHOLD C. WITTE
annexée à l’accord relatif à la reconnaisance de l’équivalence
des diplômes sanctionnant une formation professionnelle du ANNEXE
16 juin 1977 par la mention des métiers de boulanger et de
pâtissier (ensemble une annexe), signé à Bonn les 8 septembre Désignation des diplômes allemands
1988 et 28 février 1989, sera publié au Journal officiel de la 16. Zeugnis über das Bestehen der Abschlussprüfung oder Gesellen-
République française. prüfung in dem Ausbildungsberuf Bâcker/Bâckerin.
17. Zeugnis über das Bestehen der Gesellenprüfung in dem Ausbil­
Art. 2. - Le Premier ministre et le ministre d’Etat, ministre dungsberuf Konditor/Konditorin.
des affaires étrangères, sont chargés, chacun en ce qui le Désignation des diplômes français
concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au 16. Certificat d’aptitude professionnelle Boulanger.
Journal officiel de la République française. 17. Certificat d’aptitude professionnelle Pâtissier-confiseur-
chocolatier-glacier.
Fait à Paris, le 11 septembre 1989.

FRANÇOIS MITTERRAND L’AMBASSADEUR DE FRANCE


AUPRÈS DE LA RÉPUBLIQUE FÉDÉRALE
D’ALLEMAGNE
Par le Président de la République :

Le Premier ministre, Bonn, le 28 février 1989.


MICHEL ROCARD
A Monsieur Barthold Witte, directeur des affaires
Le ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères, culturelles au ministère fédéral des affaires
étrangères.
ROLAND DUMAS
Monsieur le directeur.
J’ai l’honneur d’accuser réception de votre lettre du 8 sep­
(1) Le présent accord est entré en vigueur le 28 février 1989. tembre 1988 ainsi rédigée :
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11657

« Me référant aux négociations qui ont eu lieu dans le cadre de la Fait à Paris, le 11 septembre 1989.
Commission franco-allemande des Experts pour la Formation pro­ FRANÇOIS MITTERRAND
fessionnelle. conformément à l'article II. alinéa 2, deuxième phrase,
de la Convention passée le 16 juin 1977 par le Gouvernement de la Par le Président de la République :
République fédérale d'Allemagne et le Gouvernement de la Répu­ Le Premier ministre,
blique française au sujet de l'équivalence des diplômes sanctionnant MICHEL ROCARD
une formation professionnelle, j’ai l'honneur de vous proposer ce Le ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères,
qui suit : ROLAND DUMAS
« L'annexe à l'alinéa 2 de l'article II de la Convention passée le
16 juin 1977 par le Gouvernement de la République fédérale d'Alle­
( I ) La présente convention entrera en vigueur le Ier septembre 1989.
magne et le Gouvernement de la République française au sujet de
l'équivalence des diplômes sanctionnant une formation profession­
nelle sera complétée par les métiers mentionnés dans l'annexe jointe CONVENTION
à la présente note, avec effet au Ier février 1989.
ENTRE LE GOUVERNEMENT DE LA RÉUBLIQUE FRANÇAISE ET
« Si le Gouvernement de la République française déclare accepter LE GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE POPULAIRE . DU
•ces propositions, la présente lettre et la réponse de Votre Excellence CONGO EN VUE D'ÉVITER LES DOUBLES IMPOSITIONS ET DE
exprimant cette acceptation constitueront un Accord entre le Gou­ PRÉVENIR L'ÉVASION FISCALE EN MATIÈRE D'IMPÔTS SUR LE
vernement de la République fédérale d'Allemagne et le Gouverne­ REVENU. D'IMPÔTS SUR LES SUCCESSIONS. DE DROITS D'EN­
ment de la République française. REGISTREMENT ET DE DROITS DE TIMBRE (ENSEMBLE UN
PROTOCOLE)
« Je vous prie de croire. Monsieur l'Ambassadeur, à l'assurance de
ma haute considération. » Le Gouvernement de la République française et
J'ai l'honneur de vous faire savoir que les dispositions qui précè­ Le Gouvernement de la République populaire du Congo,
dent recueillent l'agrément du Gouvernement de la République fran­ Désireux de conclure une Convention en vue d'éviter les doubles
çaise, la lettre de Votre Excellence et la présente réponse constituant impositions et de prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts sur
l'Accord intervenu entre nos deux Gouvernements sur la reconnais­ le revenu, d'impôts sur les successions, de droits d’enregistrement et
sance de l'équivalence des diplômes dont la liste figure en annexe à de droits de timbre,
la présente lettre. Accord qui entre en vigueur à la date de ce jour. sont convenus des dispositions suivantes :
Je . vous prie d'agréer. Monsieur le directeur, l'assurance de ma
haute considération. Article 1er
S. BOIDEVAIX. Personnes visées
La présente Convention s'applique aux personnes qui sont des
ANNEXE résidents d’un Etat ou des deux Etats.
Désignation des diplômes français Article 2
16. Certificat d'aptitude professionnelle Boulanger.
Impôts visés
17. Certificat d'aptitude professionnelle Pâtissier-confiseur-
chocolatier-glacier. 1. La présente Convention s’applique aux impôts sur le revenu,
aux impôts sur les successions, aux droits d'enregistrement et de
Désignation des diplômes allemands timbre perçus pour le compte d'un Etat ou de ses collectivités terri­
16. Zeugnis über das Bestehen der Abschlussprüfung oder Gesellen- toriales, quel que soit le système de perception.
prüfung in dem Ausbildungsberuf Bàcker/Bâckerin. 2. a) Sont considérés comme impôts sur le revenu les impôts
17. Zeugnis über das Bestehen der Gesellenprüfung in dem Ausbil­ •perçus sur le revenu total ou sur des éléments du revenu, y compris
dungsberuf Konditor/Konditorin. les impôts sur les gains provenant de l’aliénation de biens mobiliers
ou immobiliers, ainsi que les impôts sur les plus-values ;
h) Sont considérés comme impôts sur les successions les impôts
Décret n° 89-657 du 11 septembre 1989 portant publica­ perçus par suite de décès sous forme d’impôts sur la masse successo­
tion de la convention entre le Gouvernement de la rale, d’impôts sur les parts héréditaires, de droits de mutations ou
République française et le Gouvernement de la d’impôts sur les donations pour cause de décès.
République populaire du Congo en vue d'éviter les 3. Les impôts actuels auxquels s’applique la Convention sont :
doubles impositions et de prévenir l'évasion fiscale a) En ce qui concerne la France :
en matière d'impôts sur le revenu, d'impôts sur les - l'impôt sur le revenu :
successions, de droits d'enregistrement et de droits - l'impôt sur les sociétés ;
de timbre (ensemble un protocole), signée à Brazza­ - l’impôt sur les successions ;
ville le 27 novembre 1987 (1) - les droits d’enregistrement et de timbre ;
NOR : MAEJ893007SD - la taxe sur les salaires,
y compris toutes retenues à la source, tous précomptes et avances
Le Président de la République, décomptés sur les impôts visés ci-dessus (ci-après dénommés « impôt
Sur le rapport du Premier ministre et du ministre d’Etat, français ») ;
ministre des affaires étrangères. b) En ce qui concerne le Congo :
Vu les articles 52 à 55 de la Constitution ; - la taxe sur les salaires ;
Vu la loi n° 88-1260 du 30 décembre 1988 autorisant l’appro­ - l’impôt sur le revenu des personnes physiques ;
bation d’une convention entre le Gouvernement de la Répu­ - l’impôt complémentaire ;
blique française et le Gouvernement de la République popu­ - l'impôt sur les sociétés ;
laire du Congo en vue d’éviter les doubles impositions et de - la taxe spéciale sur les sociétés ;
prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu, - l'impôt sur les revenus de valeurs mobilières ;
d’impôts sur les successions, de droits d’enregistrement et de - la taxe sur les loyers ;
droits de timbre (ensemble un protocole) ; - l'impôt spécial sur les bons de caisse ;
Vu le décret n° 53-192 du 14 mars 1953 modifié relatif à la - les droits d’enregistrement et de timbre,
ratification et à la publication des engagements internationaux y compris toutes les retenues à la source et avances décomptées sur
souscrits par la France, les impôts visés ci-dessus (ci-après dénommés « impôt congolais »).
4. La Convention s’applique aussi aux impôts de nature identique
Décrète : ou analogue à ceux qui sont visés au paragraphe 3 du présent article
qui seraient établis après la date de signature de la Convention et
Art. 1er. - La convention entre le Gouvernement de la qui s'ajouteraient aux impôts actuels ou qui les remplaceraient. Les
République française et le Gouvernement de la République autorités compétentes des Etats se communiquent les modifications
populaire du Congo en vue d’éviter les doubles impositions et importantes apportées à leurs législations fiscales respectives.
de prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu,
d’impôts sur les successions, de droits d’enregistrement et de Article 3
droits de timbre (ensemble un protocole), signée à Brazzaville
le 27 novembre 1987, sera publiée au Journal officiel de la Définitions générales
République française.
1. Au sens de la présente Convention, à moins que le contexte
Art. 2. - Le Premier ministre et le ministre d’Etat, ministre n'exige une interprétation différente :
des affaires étrangères, sont chargés, chacun en ce qui le a) Les expressions « un Etat » et « l’autre Etat » désignent, sui­
concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au vant les cas, la République française ou la République populaire du
Journal officiel de la République française. Congo ;
11658 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989

b) Le terme «personne» comprend les personnes physiques, les c) Des marchandises appartenant à l’entreprise sont entreposées
sociétés et tous autres groupements de personnes ; aux seules fins de transformation par une autre entreprise ;
c) Le terme « société » désigne toute personne morale ou toute d) Une installation fixe d’affaires est utilisée aux seules fins
entité qui est considérée comme une personne morale aux fins d’im­ d’acheter des marchandises ou de réunir des informations pour l’en­
position ; treprise ;
d) Les expressions « entreprise d’un Etat » et « entreprise de e) Une installation fixe d’affaires est utilisée aux seules fins
l’autre Etat » désignent respectivement une entreprise exploitée par d’exercer, pour l’entreprise, toute autre activité de caractère prépara­
un résident d’un Etat et une entreprise exploitée par un résident de toire ou auxiliaire ;
l'autre Etat ; f) Une installation fixe d’affaires est utilisée aux seules fins de
e) L’expression « trafic international » désigne tout transport l’exercice cumulé d’activités mentionnées aux alinéas a à e. ù condi­
effectué par un navire ou un aéronef exploité par une entreprise tion que l’activité d’ensemble de l’installation fixe d’affaires résultant
dont le siège de direction effective est situé dans un Etat, sauf de ce cumul garde un caractère préparatoire ou auxiliaire.
lorsque le navire ou l’aéronef n’est exploité qu’entre des points 5. Nonobstant les dispositions des paragraphes I et 2, lorsqu'une
situés dans l’autre Etat ; personne, autre qu’un agent jouissant d’un statut indépendant
J) L'expression « autorité compétente » désigne : auquel s’applique le paragraphe 6, agit pour le compte d’une entre­
prise et dispose dans un Etat de pouvoirs qu’elle y exerce habituelle­
i) Dans le cas de la République française, le ministre chargé ment lui permettant de conclure des contrats au nom de l’entreprise,
du budget ou son représentant autorisé ; cette entreprise est considérée comme ayant un établissement stable
ii) Dans le cas de la République populaire du Congo, le dans cet Etat pour toutes les activités que cette personne exerce
ministre des finances et du budget ou son représentant autorisé. pour l’entreprise, à moins que les activités de cette personne ne
2. Pour l’application de la Convention par un Etat, toute expres­ soient limitées à celles qui sont mentionnées au paragraphe 4 et qui,
sion qui n’y est pas définie a le sens que lui attribue le droit de cet si elles étaient exercées par l’intermédiaire d’une installation fixe
Etat concernant les impôts auxquels s’applique la Convention, à d’affaires, ne permettraient pas de considérer cette installation
moins que le contexte n’exige une interprétation différente. comme un établissement stable selon les dispositions de ce para­
graphe.
Article 4 6. Une entreprise n’est pas considérée comme ayant un établisse­
ment stable dans un Etat du seul fait qu'elle y exerce son activité
Résident par l’entremise d’un courtier, d’un commissionnaire général ou de
tout autre agent jouissant d’un statut indépendant, à condition que
1. Au sens de la présente Convention, l’expression « résident d’un ces personnes agissent dans le cadre ordinaire de leur activité. Tou­
Etat » désigne toute personne qui, en vertu de la législation de cet tefois, si l’intermédiaire dont le concours est utilisé dispose, en
Etat, est assujettie à l’impôt dans cet Etat, en raison de son domi­ dépôt, d’un stock de marchandises dédouanées à partir duquel sont
cile, de sa résidence, de son siège de direction ou de tout autre cri­ effectuées les ventes et les livraisons, et s’il exerce son activité exclu­
tère de nature analogue. Toutefois, cette expression ne comprend sivement ou presque exclusivement pour le compte d’une entreprise,
pas les personnes qui ne sont assujetties à l’impôt dans cet Etat que il est admis que ce stock est caractéristique de l’existence d’un éta­
pour les revenus de sources situées dans cet Etat. blissement stable de l’entreprise.
2.. Lorsque, selon les dispositions du paragraphe I, une personne 7. Le fait qu’une société qui est un résident d’un Etat contrôle ou
physique est un résident des deux Etats, sa situation est réglée de la est contrôlée par une société qui est un résident de l’autre Etat ou
manière suivante : qui y exerce son activité (que ce soit par l’intermédiaire d’un établis­
a) Cette personne est considérée comme un résident de l’Etat où sement stable ou non) ne suffit pas, en lui même, à faire de l’une
elle dispose d’un foyer d’habitation permanent ; si elle dispose d’un quelconque de ces sociétés un établissement stable de l’autre.
foyer d’habitation permanent dans les deux Etats, elle est considérée
comme un résident de l’Etat avec lequel ses liens personnels et éco­ Article 6
nomiques sont les plus étroits (centre des intérêts vitaux) ; Revenus immobiliers
b) Si l’Etat où cette personne a le centre de ses intérêts vitaux ne
peut pas être déterminé, ou si elle ne dispose d’un foyer d’habitation 1. Les revenus qu’un résident d’un Etat tire de biens immobiliers
permanent dans aucun des Etats, elle est considérée comme un rési­ (y compris les revenus des exploitations agricoles ou forestières)
dent de l’Etat où elle séjourne de façon habituelle ; situés dans l’autre Etat sont imposables dans cet autre Etat.
c) Si cette personne séjourne de façon habituelle dans les 2. L’expression « biens immobiliers » a le sens que lui attribue le
deux Etats ou si elle ne séjourne de façon habituelle dans aucun droit de l’Etat où les biens considérés sont situés. L’expression com­
d’eux, elle est considérée comme un résident de l’Etat dont elle pos­ prend en tous cas les accessoires, le cheptel mort ou vif des exploi­
sède la nationalité ; tations agricoles et forestières, les droits auxquels s’appliquent les
d) Si cette personne possède la nationalité des deux Etats ou si dispositions du droit privé concernant la propriété foncière, l’usu­
elle ne possède la nationalité d’aucun d’eux, les autorités compé­ fruit des biens immobiliers et les droits à des paiements variables ou
tentes des Etats tranchent la question d’un commun accord. fixes pour l’exploitation ou la concession de l’exploitation de gise­
ments minéraux, sources et autres ressources naturelles ; les navires
3. Lorsque, selon les dispositions du paragraphe I, une personne et aéronefs ne sont pas considérés comme des biens immobiliers.
autre qu’une personne physique est un résident des deux Etats,, elle 3. Les dispositions du paragraphe 1 s’appliquent aux revenus pro­
est considérée comme un résident de l’Etat où son siège de direction venant de l'exploitation directe, de la location ou de l’affermage
effective est situé. ainsi que de toute autre forme d’exploitation de biens immobiliers.
4. Les dispositions des paragraphes I et 3 s’appliquent également
Article 5 aux revenus provenant des biens immobiliers d’une entreprise ainsi
qu’aux revenus des biens immobiliers servant à l’exercice d'une pro­
Etablissement stable fession indépendante.
5. Lorsque la propriété d’actions, parts ou autres droits dans une
1. Au sens de la présente Convention, l’expression «établissement société ou une autre personne morale donne au propriétaire la jouis­
stable » désigne une installation fixe d’affaires par l’intermédiaire de sance de biens immobiliers situés dans un Etat et détenus par cette
laquelle une entreprise exerce tout ou partie de son activité. société ou cette autre personne morale, les revenus que le proprié­
2. L’expression « établissement stable » comprend notamment : taire tire de l’utilisation directe, de la location ou de l’usage sous
a) Un siège de direction ; tout autre forme de son droit de jouissance, sont imposables dans
b) Une succursale ; cet Etat.
c) Un bureau ; Article 7
d) Une usine ;
e) Un atelier ; Bénéfices des entreprises
f) Un magasin de vente ; 1. Les bénéfices d’une entreprise d’un Etat ne sont imposables
g) Une mine, un puits de pétrole ou de gaz, une carrière ou tout que dans cet Etat, à moins que l’entreprise n’exerce son activité dans
autre lieu d’extraction de ressources naturelles. l'autre Etat par l’intermédiaire d’un établissement stable qui y est
3. Un chantier de construction ou de montage et les services y situé. Si l’entreprise exerce son activité d’une telle façon, les béné­
afférents ne constituent un établissement stable que si leur durée fices de l’entreprise sont imposables dans l’autre Etat mais unique­
dépasse six mois. ment dans la mesure où ils sont imputables à cet établissement
stable.
4. Nonobstant les dispositions précédentes du présent article, on 2. Lorsqu’une entreprise d’un Etat exerce son activité dans l’autre
considère qu’il n’y a pas « établissement stable » si : Etat par l’intermédiaire d’un établissement stable qui y est situé, il
a) Il est fait usage d’installations aux seules fins de stockage, est imputé, dans chaque Etat, à cet établissement stable les bénéfices
d’exposition ou de livraison de marchandises appartenant à l’entre­ qu’il aurait pu réaliser s’il avait constitué une entreprise distincte
prise ; exerçant des activités identiques ou analogues dans des conditions
b) Des marchandises appartenant à l’entreprise sont entreposées identiques ou analogues et traitant en toute indépendance avec l'en­
aux seules fins de stockage, d’exposition ou de livraison ; treprise dont il constitue un établissement stable.
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11659

Pour déterminer les bénéfices d'un établissement stable, sont un résident, soit une activité industrielle ou commerciale par l’inter­
admises en déduction les dépenses exposées aux fins poursuivies par médiaire d'un établissement stable qui y est situé, soit une profession
cet établissement stable. Une quote-part des dépenses de direction et indépendante au moyen d’une base fixe qui y est située, et que la
des frais généraux d'administration du siège de l'entreprise est participation génératrice des dividendes s'y rattache effectivement.
imputée sur les résultats des différents établissements stables au pro­ Dans ce cas, les dispositions de l'article 7 ou de l'article 14, suivant
rata du chiffre d'affaires réalisé par chacun d’eux. le cas, sont applicables.
3. S'il est d'usage, dans un Etat, de déterminer les bénéfices impu­ 5. Un résident du Congo qui reçoit des dividendes payés par une
tables à un établissement stable sur la base d'une répartition des société qui est un résident de France peut obtenir le remboursement
bénéfices totaux de l'entreprise entre ses diverses parties, aucune dis­ du précompte afférent à ces dividendes acquitté, le cas échéant, par
position du paragraphe 2 n'empêche cet Etat de déterminer les béné­ cette société.
fices imposables selon la répartition en usage ; la méthode de répar­ Le montant brut du précompte remboursé est considéré comme un
tition adoptée doit cependant être telle que le résultat obtenu soit dividende pour l'application de l'ensemble des dispositions de la
conforme aux principes contenus dans le présent article. présente Convention.
4. Aucun bénéfice n'est imputé à un établissement stable du fait 6. Lorsqu'une société qui est un résident d’un Etat tire des béné­
qu'il a simplement acheté des marchandises pour le compte du siège fices ou des revenus de l’autre Etat, cet autre Etat ne peut percevoir
de l’entreprise. aucun impôt sur les dividendes payés par la société, sauf dans la
5. Aux fins des paragraphes précédents, les bénéfices à imputer à mesure où ces dividendes sont payés à un résident de cet autre Etat
l'établissement stable sont déterminés chaque année selon la même ou dans la mesure où la participation génératrice des dividendes se
méthode, à moins qu’il n'existe des motifs valables et suffisants de rattache effectivement à un établissement stable ou à une base fixe
procéder autrement. situé dans cet autre Etat, ni prélever aucun impôt, au titre de l’impo­
6. Lorsque les bénéfices comprennent des éléments de revenu sition des bénéfices non distribués, sur les bénéfices non distribués
traités séparément dans d'autres articles de la présente Convention, de la société, même si les dividendes payés ou les bénéfices non
les dispositions de ces articles ne sont pas affectées par les disposi­ distribués consistent en tout ou en partie en bénéfices ou revenus
tions du présent article. provenant de cet autre Etat.
7. Nonobstant les dispositions du paragraphe 6, lorsqu'une société
Article 8 qui est un résident d'un Etat exerce dans l'autre Etat une activité
industrielle ou commerciale par l’intermédiaire d’un établissement
Navigation maritime et aérienne stable qui y est situé, les bénéfices de cet établissement stable peu­
1. Les bénéfices provenant de l'exploitation, en trafic interna­ vent, après avoir supporté l’impôt sur les sociétés, être assujettis,
tional, de navires ou d'aéronefs ne sont imposables que dans l'Etat conformément à la législation de cet autre Etat, à un impôt dont le
où le siège de direction effective de l'entreprise est situé. taux ne peut excéder 15 p. 100.
Ces bénéfices comprennent également les revenus accessoires tirés
par cette entreprise de l'utilisation de conteneurs pour le transport Article 11
international de biens ou de marchandises.
2. Si le siège de direction effective d’une entreprise de navigation Intérêts
maritime est à bord d'un navire, ce siège est considéré comme situé 1. Les intérêts provenant d’un Etat et payés à un résident de
dans l'Etat où se trouve le port d’attache de ce navire, ou à défaut l'autre Etat et qui en est le bénéficiaire effectif ne sont imposables
de port d'attache, dans l'Etat dont l'exploitant du navire est un rési­ que dans cet autre Etat.
dent. 2. Le terme « intérêts » employé dans le présent article désigne les
3. Les dispositions du paragraphe 1 s'appliquent aussi aux béné­ revenus des créances de toute nature, assorties ou non de garanties
fices provenant de la participation à un groupe, une exploitation en hypothécaires ou d'une clause de participation aux bénéfices du
commun ou un organisme international d’exploitation. débiteur, et notamment les revenus des fonds publics et des obliga­
tions d'emprunts, y compris les primes et lots attachés à ces titres.
Article 9 Les pénalisations pour paiement tardif ne sont pas considérées
Entreprises associées comme des intérêts au sens du présent article.
3. Les dispositions du paragraphe 1 ne s’appliquent pas lorsque le
Lorsque : bénéficiaire effectif des intérêts, résident d’un Etat, exerce dans
ai Une entreprise d'un Etat participe directement ou indirecte­ l'autre Etat d'où proviennent les intérêts soit une activité industrielle
ment à la direction, au contrôle ou au capital d'une entreprise de ou commerciale par l’intermédiaire d’un établissement stable qui y
l'autre Etat ou que est situé, soit une profession indépendante au moyen d’une base fixe
b) Les mêmes personnes participent directement ou indirectement qui y est située et que la créance génératrice des intérêts s’y rattache
à la direction, au contrôle ou au capital d'une entreprise d'un Etat effectivement. Dans ce cas, les dispositions de l’article 7 ou de l’ar­
et d'une entreprise de l’autre Etat, ticle 14, suivant les cas, sont applicables.
et que, dans l’un et l'autre cas, les deux entreprises sont, dans leurs 4. Les intérêts sont considérés comme provenant d’un Etat lorsque
relations commerciales ou financières, liées par des conditions le débiteur est cet Etat lui-même, une collectivité territoriale, une
convenues ou imposées, qui diffèrent de celles qui seraient personne morale de droit public ou un résident de cet Etat. Tou­
convenues entre des entreprises indépendantes, les bénéfices qui, tefois, lorsque le débiteur des intérêts, qu’il soit ou non un résident
sans ces conditions, auraient été réalisés par l'une des entreprises d’un Etat, a dans un Etat un établissement stable, ou une base fixe
mais n'ont pu l'être en fait à cause de ces conditions, peuvent être pour lequel la dette donnant lieu au paiement des intérêts a été
inclus dans les bénéfices de cette entreprise et imposés en consé­ contractée et qui supporte la charge de ces intérêts, ceux-ci sont
quence. considérés comme provenant de l’Etat où l'établissement stable, ou
la base fixe, est situé.
Article 10 5. Lorsque, en raison de relations spéciales existant entre le débi­
teur et le bénéficiaire effectif ou que l’un et l’autre entretiennent
• Dividendes avec de tierces personnes, le montant des intérêts, compte tenu de la
1. Les dividendes payés par une société qui est un résident d’un créance pour laquelle ils sont payés, excède celui dont seraient
Etat à un résident de l'autre Etat sont imposables dans cet autre convenus’ le débiteur et le bénéficiaire effectif en l’absence de
Etat. pareilles relations, les dispositions du présent article ne s'appliquent
2. Toutefois, ces dividendes sont aussi imposables dans l'Etat qu'à ce dernier montant. Dans ce cas, la partie excédentaire des
dont la société qui paie les dividendes est un résident, et selon la paiements reste imposable selon la législation de chaque Etat et
législation de cet Etat, mais si la personne qui reçoit les dividendes compte tenu des autres dispositions de la présente Convention.
en est le bénéficiaire effectif, l'impôt ainsi établi ne peut excéder :
al 15 p. 100 du montant brut des dividendes si le bénéficiaire Article 12
effectif est une société (autre qu’une société de personnes) qui Redevances
détient directement au moins 10 p. 100 du capital de la société qui
paie les dividendes ; 1. Les redevances provenant d’un Etat et payées à un résident de
b) 20 p. 100 du montant brut des dividendes, dans tous les autres l'autre Etat sont imposables dans cet autre Etat.
cas. 2. Toutefois, ces redevances sont aussi imposables dans l’Etat
Le présent paragraphe n'affecte pas l’imposition de la société au d'où elles proviennent et selon la législation de cet Etat mais, si la
titre des bénéfices qui servent au paiement des dividendes. personne qui reçoit les redevances en est le bénéficiaire effectif,
3. Le terme « dividendes » employé dans le présent article désigne l’impôt ainsi établi ne peut excéder 15 p. 100 du montant brut des
les revenus provenant d’actions, actions ou bons de jouissance, parts redevances.
de mine, parts de fondateur ou autres parts bénéficiaires à l'excep­ 3. Le terme « redevances » employé dans le présent article désigne
tion des créances, ainsi que les revenus soumis au régime des distri­ les rémunérations de toute nature payées pour l’usage ou la conces­
butions par la législation fiscale de l’Etat dont la société distributrice sion de l’usage d'un droit d’auteur sur une œuvre littéraire, artistique
est un résident. ou scientifique, de films cinématographiques et de tous autres enre­
4. Les dispositions des paragraphes I et 2 ne s’appliquent pas gistrements des sons ou des images, d’un brevet, d’une marque de
lorsque le bénéficiaire effectif des dividendes, résident d’un Etat, fabrique ou de commerce, d’un dessin ou d’un modèle, d’un plan,
exerce dans l'autre Etat dont la société qui paie les dividendes est d'une formule ou d’un procédé secrets.
11660 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989

4. Les dispositions des paragraphes 1 et 2 ne s'appliquent pas 2. Nonobstant les dispositions du paragraphe 1, les rémunérations
lorsque le bénéficiaire effectif des redevances, résident d’un Etat, qu'un résident d’un Etat reçoit au titre d’un emploi salarié exercé
exerce dans l’autre Etat d’où proviennent les redevances soit une dans l'autre Etat ne sont imposables que dans le premier Etat si :
activité industrielle ou commerciale par l'intermédiaire d’un établis­ a) Le bénéficiaire séjourne dans l’autre Etat pendant une période
sement stable qui y est situé, soit une profession indépendante au ou des périodes, y compris la durée des interruptions normales de
moyen d'une base fixe qui y est située, et que le droit ou le bien travail, n’excédant pas au total 183 jours au cours de l'année fiscale
générateur des redevances s'y attache effectivement. Dans ce cas, les considérée, et,
dispositions de l’article 7 ou de l’article 14, suivant les cas, sont b) Les rémunérations sont payées par un employeur ou pour le
applicables. compte d'un employeur qui n’est pas un résident de l’autre Etat et,
5. Les redevances sont considérées comme provenant d'un Etat c) La charge des rémunérations n’est pas supportée par un établis­
lorsque le débiteur est cet Etat lui-même, une collectivité territoriale, sement stable ou une base fixe que l’employeur a dans l’autre Etat.
une personne morale de droit public ou un résident de cet Etat.
Toutefois, lorsque le débiteur des redevances, qu'il soit ou non un 3. Nonobstant les dispositions précédentes du présent article, les
résident d'un Etat, a dans un Etat un établissement stable, ou une rémunérations reçues par un résident d'un Etat, au titre d'un emploi
base fixe, auquel se rattache effectivement le droit ou le bien généra­ salarié exercé à bord d'un navire, ou d'un aéronef, exploité en trafic
teur des redevances et qui supporte la charge de ces redevances, international, ne sont imposables que dans cet Etat.
lesdites redevances sont réputées provenir de l’Etat où l'établisse­
ment stable, ou la base fixe, est situé. Article 16
6. Lorsque, en raison de relations spéciales existant entre le débi­
teur et le bénéficiaire effectif ou que l'un et l'autre entretiennent Rémunération des administrateurs des sociétés
avec de tierces personnes, le montant des redevances, compte tenu Les tantièmes, jetons de présence et autres rétributions similaires
de la prestation pour laquelle elles sont payées, excède celui dont qu'un résident d’un Etat reçoit en sa qualité de membre du conseil
seraient convenus le débiteur et le bénéficiaire effectif en l’absence d'administration ou dç surveillance d’une société qui est un résident
de pareilles relations, les dispositions du présent article ne s'appli­ de l'autre Etat, sont imposables dans cet autre Etat.
quent qu’à ce dernier montant. Dans ce cas, la partie excédentaire
des paiements reste imposable selon la législation de chaque Etat et Article 17
compte tenu des autres dispositions de la présente Convention.
Artistes et sportifs
Article 13
1. Nonobstant les dispositions des articles 14 et 15, les revenus
Gains en capital qu'un résident d’un Etat tire de ses activités personnelles exercées
1. Les gains qu’un résident d’un Etat tire de l’aliénation de biens dans l'autre Etat en tant qu’artiste du spectacle, tel qu'un artiste de
immobiliers visés à l'article 6, paragraphe 2, sont imposables dans théâtre, de cinéma, de la radio ou de la télévision, ou qu’un musi­
l’Etat où les biens immobiliers sont situés. cien, ou en tant que sportif, sont imposables dans cet autre Etat.
Les gains provenant de l’aliénation d'actions, parts ou autres 2. Lorsque les revenus d’activités qu'un artiste du spectacle ou un
droits dans une société ou une autre personne morale possédant des sportif exerce personnellement et en cette qualité sont attribués non
biens immobiliers situés dans un Etat, y sont imposables lorsqu’ils pas à l'artiste ou au sportif lui-même mais à une autre personne, ces
sont soumis, selon la législation de cet Etat, au même régime fiscal revenus sont imposables, nonobstant les dispositions des articles 7,
que les gains provenant de l’aliénation de biens immobiliers. Pour 14 et 15, dans l'Etat où les activités de l’artiste ou du sportif sont
l'application de cette disposition, ne sont pas pris en considération exercées.
les immeubles affectés par cette société ou cette autre personne 3. Nonobstant les dispositions du paragraphe 1, les rémunérations
morale à sa propre exploitation industrielle, commerciale ou agri­ ou bénéfices, et les traitements, salaires et autres revenus similaires
cole, ou à l'exercice d’une profession non commerciale. qu’un artiste du spectacle ou un sportif, qui est un résident d'un
2. Les gains provenant de l’aliénation d’actions ou de parts faisant Etat, tire de ses activités personnelles exercées dans l’autre Etat et
partie d’une participation substantielle dans le capital d’une société en cette qualité, ne sont imposables que dans le premier Etat lorsque
qui est un résident d’un Etat sont imposables dans cet Etat. On ces activités dans l'autre Etat sont financées par des fonds publics
considère qu’il existe une participation substantielle lorsque le du premier Etat, de l’une de ses collectivités territoriales, ou de l'une
cédant, seul ou avec des personnes apparentées, possède directement de leurs personnes morales de droit public.
ou indirectement au moins 25 p. 100 du capital de la société. 4. Nonobstant les dispositions du paragraphe 2, lorsque les
3. Les gains provenant de l’aliénation de biens mobiliers qui font revenus d'activités qu’un artiste du spectacle ou un sportif exerce
partie de l’actif d’un établissement stable qu’une entreprise d’un Etat personnellement et en cette qualité dans un Etat sont attribués non
a dans l’autre Etat, ou de biens mobiliers qui appartiennent à une pas à l’artiste ou au sportif lui-même mais à une autre personne, ces
base fixe dont un résident d’un Etat dispose dans l’autre Etat pour revenus ne sont imposables, nonobstant les dispositions des
l’exercice d’une profession indépendante, y compris de tels gains articles 7, 14 et 15, que dans l’autre Etat lorsque cette autre per­
provenant de l’aliénation de cet établissement stable (seul ou avec sonne est financée par des fonds publics de cet autre Etat, de l'une
l'ensemble de l’entreprise) ou de cette base fixe, sont imposables de ses collectivités territoriales ou de l’une de leurs personnes
dans cet autre Etat. morales de droit public, ou lorsque cette autre personne est un orga­
nisme sans but lucratif de cet autre Etat.
4. Les gains provenant de l’aliénation de navires ou aéronefs
exploités en trafic international ou de biens mobiliers affectés à l’ex­
ploitation de ces navires ou aéronefs ne sont imposables que dans Article 18
l'Etat où le siège de direction effective de l’entreprise est situé. Pensions
5. Les gains provenant de l’aliénation de tous biens autres que
ceux visés aux paragraphes 1, 2, 3 et 4 ne sont imposables que dans 1. Sous réserve des dispositions du paragraphe 2 de l'article 19,
l'Etat dont le cédant est un résident. les pensions et autres rémunérations similaires payées à un résident
d’un Etat au titre d’un emploi antérieur ne sont imposables que dans
Article 14 cet Etat.
2. Nonobstant les dispositions du paragraphe 1, les pensions et
Professions indépendantes autres sommes payées en application de la législation sur la sécurité
1. Les revenus qu’un résident d’un Etat tire d’une profession libé­ sociale d’un Etat sont imposables dans cet Etat.
rale ou d'autres activités de caractère indépendant, ne sont impo­
sables que dans cet Etat, à moins que ce résident ne dispose de Article 19
façon habituelle dans l’autre Etat d'une base fixe pour l’exercice de
ses activités. S’il dispose d’une telle base fixe, les revenus sont impo­ Fonctions publiques
sables dans l’autre Etat, mais uniquement dans la mesure où ils sont 1. Les rémunérations, autres que les pensions, payées par un Etat
imputables à cette base fixe. ou l'une de ses collectivités territoriales, ou par l’une de leurs per­
2. L’expression « profession libérale » comprend, notamment, les sonnes morales de droit public à une personne physique, au titre de
activités indépendantes d’ordre scientifique, littéraire, artistique, édu­ services rendus à cet Etat ou à cette collectivité, ou à cette personne
catif ou pédagogique, ainsi que les activités indépendantes des morale de droit public, ne sont imposables que dans cet Etat.
médecins, avocats, ingénieurs, architectes, dentistes et comptables. 2. Les pensions payées par un Etat ou l'une de ses collectivités
territoriales, ou par l’une de leurs personnes morales de droit public,
Article 15 soit directement soit par prélèvement sur des fonds qu'ils ont
constitués, à une personne physique, au titre de services rendus à cet
Professions dépendantes Etat ou à cette collectivité, ou à cette personne morale de droit
1. Sous réserve des dispositions des articles 16, 18, 19 et 20, les public, ne sont imposables que dans cet Etat.
salaires, traitements et autres rémunérations similaires qu’un résident 3. Les dispositions des articles 15, 16 et 18 s’appliquent aux rému­
d’un Etat reçoit au titre d’un emploi salarié ne sont imposables que nérations et pensions payées au titre de services rendus dans le
dans cet Etat, à moins que l’emploi ne soit exercé dans l’autre Etat. cadre d’une activité industrielle ou commerciale exercée par un Etat
Si l’emploi y est exercé, les rémunérations reçues à ce titre sont ou l’une de ses collectivités territoriales ou par l’une de leurs per­
imposables dans cet autre Etat. sonnes morales de droit public.
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11661

Article 20 2. Les dettes garanties, soit par des immeubles ou des droits
immobiliers, soit par des bateaux ou aéronefs visés au paragraphe 4
Etudiants de l’article 22, soit par des biens affectés à l’exercice d’une profes­
sion libérale dans les conditions prévues au paragraphe 3 de l’ar­
1. Les sommes qu'un étudiant ou un stagiaire qui est, ou qui était ticle 22, soit par des biens affectés à une entreprise de la nature
immédiatement avant de se rendre dans un Etat, un résident de visée au paragraphe 2 de l'article 22, sont imputables sur les biens.
l'autre Etat et qui séjourne dans le premier Etat à seule fin d'y pour­ Si la même dette est garantie à la fois par des biens situés dans les
suivre ses études ou sa formation, reçoit pour couvrir ses frais d’en­ deux Etats, l’imputation se fait sur les biens situés dans chacun
tretien, d'études ou de formation ne sont pas imposables dans cet d’eux proportionnellement à la valeur taxable de ces biens.
Etat, à condition qu'elles proviennent de sources situées en dehors
de cet Etat. Cette disposition n’est applicable aux dettes visées au para­
graphe 1 que dans la mesure où ces dettes ne sont pas couvertes par
2. Nonobstant les dispositions des articles 14 et 15, les rémunéra­ l'imputation prévue à ce paragraphe.
tions qu'un étudiant ou un stagiaire qui est, ou qui était immédiate­
ment avant de se rendre dans un Etat, un résident de l’autre Etat et 3. Les dettes non visées aux paragraphes I et 2 sont’imputées sur
qui séjourne dans le premier Etat à seule fin d’y poursuivre ses les biens auxquels sont applicables les dispositions du paragraphe 5
études ou sa formation, reçoit au titre de services rendus dans le de l’article 22.
premier Etat, ne sont pas imposables dans le premier Etat à condi­ 4. Si l’imputation prévue aux trois paragraphes qui précèdent
tion que ces services soient en rapport avec ses études ou sa forma­ laisse subsister dans un Etat un solde non couvert, ce solde est
tion ou que la rémunération de ces services soit nécessaire pour déduit des autres biens soumis à l'impôt sur les successions dans ce
compléter les ressources dont il dispose pour son entretien. même Etat. S’il ne reste pas dans cet Etat d’autres biens soumis à
l'impôt, ou si la déduction laisse encore un solde non couvert, ce
Article 21 solde est imputé sur les biens soumis à l’impôt dans l’autre Etat.

Autres revenus Article 24


1. Les éléments du revenu d’un résident d’un Etat, d’où qu’ils Droits d'enregistrement. - Droits de timbre
proviennent, qui ne sont pas traités dans les articles précédents de la 1. Sous réserve des dispositions des paragraphes 2 et 3 du présent
présente Convention, ne sont imposables que dans cet Etat. article, lorsqu’un acte ou un jugement établi dans l’un des Etats est
2. Les dispositions du paragraphe I ne s'appliquent pas aux présenté à l’enregistrement dans l’autre Etat, les droits applicables
revenus autres que les revenus provenant de biens immobiliers tels dans ce dernier Etat sont déterminés suivant les règles prévues par
qu’ils sont définis au paragraphe 2 de l’article 6, lorsque le bénéfi­ sa législation interne sauf imputation, le cas échéant, des droits d’en­
ciaire de tels revenus, résident d’un Etat, exerce dans l’autre Etat registrement qui ont été perçus dans le premier Etat sur les droits
soit une activité industrielle ou commerciale par l’intermédiaire d’un dus dans l’autre Etat.
établissement stable qui y est situé, soit une profession indépendante 2. Les actes ou jugements portant mutation à titre onéreux de pro­
au moyen d’une base fixe qui y est située, et que le droit ou le bien priété, ou d’usufruit d’immeubles ou de fonds de commerce, ceux
générateur des revenus s’y rattache effectivement. Dans ce cas, les portant mutation de jouissance d’immeubles et les actes ou juge­
dispositions de l’article 7 ou de l’article 14, suivant les cas, sont ments constatant une cession de droit à un bail ou au bénéfice d’une
applicables. promesse de bail portant sur tout ou partie d’un immeuble, ne peu­
vent être assujettis à un droit de mutation que dans celui des Etats
Article 22 sur le territoire duquel ces immeubles ou ces fonds de commerce
Impôt sur les successions. - Règles d'imposition sont situés.
3. Les actes constitutifs de sociétés ou modificatifs du pacte social
1. Les biens immobiliers tels que définis à l'article 6, para­ ne donnent lieu à la perception du droit proportionnel d’apport que
graphe 2, qui font partie de la succession d'une personne résidente dans l’Etat où est situé le siège statutaire de la société. S’il s’agit de
d’un Etat et situés dans l’autre Etat sont imposables dans cet autre fusion ou d'opération assimilée, la perception est effectuée dans
Etat. l’Etat où est situé le siège de la société absorbante ou nouvelle.
Pour l’application de l'alinéa précédent, l’expression « biens 4. Tout acte, jugement ou effet dont il est fait usage dans un Etat
immobiliers » comprend aussi, à l’égard de la France, les actions, doit être timbré au tarif en vigueur dans cet Etat sauf à imputer, le
parts ou autres droits de participation dans une société ou une per­ cas échéant, les droits de timbre perçus dans l’autre Etat.
sonne morale possédant des biens immobiliers situés en France, qui,
pour l’application de l'impôt français, sont soumis au même régime Article 25
que les biens immobiliers parce que la société ou la personne morale
est réputée ne pas avoir une personnalité juridique distincte de celle Dispositions pour éliminer les doubles impositions
de ses membres. La double imposition est évitée de la manière suivante :
2. Les biens mobiliers corporels et incorporels d’une entreprise
commerciale, industrielle ou artisanale qui font partie de la succes­ 1. En ce qui concerne la France :
sion d’une personne résidente d’un Etat et qui dépendent d’un éta­ a) Les revenus qui proviennent du Congo et qui y sont impo­
blissement stable de cette entreprise situé dans l’autre Etat, sont sables conformément aux dispositions de la présente Convention
imposables dans cet autre Etat. sont également imposables en France lorsqu’ils reviennent à un rési­
Les dispositions du . présent paragraphe ne sont pas applicables dent de France. L’impôt congolais n’est pas déductible pour le
aux participations du défunt dans les sociétés à base de capitaux calcul du revenu imposable en France. Mais le bénéficiaire a droit à
(sociétés anonymes, sociétés en commandite par actions, sociétés à un crédit d’impôt imputable sur l’impôt français dans la base duquel
responsabilité limitée, sociétés coopératives, sociétés civiles soumises ces revenus sont compris. Ce crédit d’impôt est égal :
au régime fiscal des sociétés de capitaux) ni en tant que commandi­ - pour les revenus visés aux articles 10 et 12, au montant de
taire dans les sociétés en commandite simple. l’impôt payé au Congo, conformément aux dispositions de ces
3. Les biens mobiliers corporels et incorporels affectés à l’exercice articles. Il ne peut toutefois excéder le montant de l’impôt français
d’une profession libérale ou d’autres activités de caractère indépen­ correspondant à ces revenus ;
dant, qui font partie de la succession d’une personne résidente d’un - pour tous les autres revenus au montant de l’impôt français cor­
Etat et qui dépendent d’une base fixe située dans l’autre Etat, sont respondant. Cette disposition est également applicable aux rémuné­
imposables dans cet autre Etat. rations visées à l’article 19, lorsque le bénéficiaire est un résident de
4. Les biens mobiliers corporels autres que ceux visés aux para­ France.
graphes 2 et 3, y compris les meubles meublants, le linge et les b) Les biens successoraux visés aux paragraphes I à 4 de l’ar­
objets ménagers ainsi que le numéraire, les objets et collections ticle 22 qui font partie de la succession d’une personne résident de
d'art, sont imposables dans l'Etat où ils se trouvent effectivement à France et qui sont imposables au Congo en vertu de la présente
la date du décès. Convention, sont imposables en France. L’impôt congolais perçu sur
Toutefois, les bateaux et les aéronefs sont imposables dans l’Etat ces biens est imputable sur l’impôt français visé à l’article 2, para­
où ils sont immatriculés à la date du décès. graphe 3 a et dans la limite de ce dernier impôt afférent aux mêmes
5. Les biens de la succession auxquels les paragraphes 1 à 4 ci- biens.
dessus ne sont pas applicables ne sont imposables que dans l’Etat 2. En ce qui concerne le Congo :
dont le défunt était résident au moment de son décès. a) Les revenus qui proviennent de France et qui y sont impo­
sables conformément aux dispositions de la présente Convention
Article 23 sont également imposables au Congo lorsqu'ils reviennent à un rési­
dent du Congo. L’impôt français n’est pas déductible pour le calcul
Impôt sur les successions. - Passif successoral du revenu imposable au Congo. Mais le bénéficiaire a droit à un
I. Les dettes afférentes aux entreprises ou professions visées aux crédit d’impôt imputable sur l’impôt congolais dans la base duquel
paragraphes 2 et 3 de l’article 22 sont imputables sur les biens ces revenus sont compris. Ce crédit d’impôt est égal :
dépendants de ces entreprises ou affectés à ces professions. Si l’en­ - pour les revenus visés aux articles 10 et 12, au montant de
treprise possède, selon le cas, un établissement stable ou une base l’impôt payé en France, conformément aux dispositions de ces
fixe dans un Etat, les dettes y relatives sont imputables sur les biens articles. Il ne peut toutefois excéder le montant de l’impôt congolais
affectés à cet établissement ou à cette base fixe. correspondant à ces revenus ;
11662 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989

- pour tous les autres revenus, au montant de l’impôt congolais Les autorités compétentes des Etats peuvent, notamment, se
correspondant. Cette disposition est également applicable aux rému­ concerter pour s’efforcer de parvenir à un accord :
nérations visées à l’article 19, lorsque le bénéficiaire est un résident a) Pour que les bénéfices imputables à un établissement stable
du Congo. situé dans un Etat, d’une entreprise de l'autre Etat soient imputés
b) Les biens successoraux visés aux paragraphes I à 4 de l’ar­ d’une manière identique dans les deux Etats ;
ticle 22 qui font partie de la succession d’une personne résidant au h) Pour que les revenus revenant à un résident d’un Etat contrac­
Congo et qui sont imposables en France en vertu de la présente tant et à une personne associée visée à l’article 9, qui est un résident
Convention sont imposables au Congo. L’impôt français perçu sur de l’autre Etat, soient attribués d’une manière identique.
ces biens est imputable sur l’impôt congolais visé à l'article 2, para­ Elles peuvent aussi se concerter en vue d’éliminer la double impo­
graphe 3 b, dans la limite de ce dernier impôt afférent aux mêmes sition dans les cas non prévus par la Convention.
biens.
4. Les autorités compétentes des Etats peuvent communiquer
directement entre elles en vue de parvenir à un accord comme il est
Article 26 indiqué aux paragraphes précédents. Si des échanges de vues oraux
semblent devoir faciliter cet accord, ces échanges de vues peuvent
Non-discrimination avoir lieu au sein d’une commission composée de représentants des
autorités compétentes des Etats.
1. Les nationaux d’un Etat ne sont soumis dans l’autre Etat à 5. Les autorités compétentes des Etats règlent d’un commun
aucune imposition ou obligation y relative qui est autre ou plus accord les modalités d’application de la Convention, et notamment
lourde que celles auxquelles sont ou pourront être assujettis les les formalités que devront accomplir les résidents d’un Etat pour
nationaux de cet autre Etat qui se trouvent dans la même situation. obtenir, dans l’autre Etat, les réductions ou les exonérations d'impôt
La présente disposition s’applique aussi, nonobstant les dispositions prévues par la Convention.
de l’article 1er, aux personnes qui ne sont pas des résidents d'un Etat
ou des deux Etats. Article 28
2. Le terme « nationaux » désigne :
Echange de renseignements
a) Toutes les personnes physiques qui possèdent la nationalité
d’un Etat ; 1. Les autorités compétentes des Etats échangent les renseigne­
b) Toutes les personnes morales, sociétés de personnes et associa­ ments nécessaires pour appliquer les dispositions de la présente
tions constituées conformément à la législation en vigueur dans un Convention, ou celles de la législation interne des Etats relative aux
Etat. impôts visés par la Convention dans la mesure où l’imposition
qu’elle prévoit n’est pas contraire à la Convention. L’échange de
3. Les apatrides qui sont des résidents d’un Etat ne sont soumis renseignements n’est pas restreint par l’article 1er. Les renseigne­
dans l’autre Etat à aucune imposition ou obligation y relative qui est ments reçus par un Etat sont tenus secrets de la même manière que
autre ou plus lourde que celles auxquelles sont ou pourront être les renseignements obtenus en application de la législation interne
assujettis les nationaux de cet Etat qui se trouvent dans la même de cet Etat et ne sont communiqués qu’aux personnes ou autorités
situation. (y compris les tribunaux et organes administratifs) concernées par
4. L’imposition d’un établissement stable qu’une entreprise d’un l’établissement ou le recouvrement des impôts visés par la Conven­
Etat a dans l’autre Etat n’est pas établie dans cet autre Etat d’une tion, par les procédures ou poursuites concernant ces impôts, ou par
façon moins favorable que l’imposition des entreprises de cet autre les décisions sur les recours relatifs à ces impôts. Ces personnes ou
Etat qui exercent la même activité. La présente disposition ne peut autorités n’utilisent ces renseignements qu’à ces fins. Elles peuvent
être interprétée comme obligeant un Etat à accorder aux résidents de faire état de ces renseignements au cours d'audiences publiques de
l’autre Etat les déductions personnelles, abattements et réductions tribunaux ou dans des jugements.
d’impôt en fonction de la situation ou des charges de famille qu'il 2. Les dispositions du paragraphe 1 ne peuvent en aucun cas être
accorde à ses propres résidents. interprétées comme imposant à un Etat l’obligation :
5. A moins que les dispositions de l’article 9, du paragraphe 5 de a) De prendre des mesures administratives dérogeant à sa législa­
l’article 11 ou du paragraphe 6 de l’article 12 ne soient applicables, tion et à sa pratique administrative ou à celles de l’autre Etat ;
les intérêts, redevances et autres dépenses payés par une entreprise b) De fournir des renseignements qui ne pourraient être obtenus
d’un Etat à un résident de l’autre Etat sont déductibles pour la sur la base de sa législation ou dans le cadre de sa pratique admi­
détermination des bénéfices imposables de cette entreprise, dans les nistrative normale ou de celles de l’autre Etat ;
mêmes conditions que s’ils avaient été payés à un résident du pre­
mier Etat. c) De fournir les renseignements qui révéleraient un secret com­
mercial, industriel, professionnel, ou un procédé commercial ou des
6. Les entreprises d’un Etat, dont le capital est en totalité ou en renseignements dont la communication serait contraire à l’ordre
partie, directement ou indirectement, détenu ou contrôlé par un ou public.
plusieurs résidents de l’autre Etat, ne sont soumises dans le premier
Etat à aucune imposition ou obligation y relative, qui est autre ou
plus lourde que celles auxquelles sont ou pourront être assujetties Article 29
les autres entreprises similaires du premier Etat.
Assistance au recouvrement
7. Les dispositions du présent article s’appliquent, nonobstant les
dispositions de l’article 2, aux impôts de toute nature ou dénomina­ 1. Les deux Etats conviennent de se prêter mutuellement assis­
tion. tance et appui en vue de recouvrer, suivant les règles propres à leur
8. Les ressortissants d’un Etat ne seront pas soumis, lorsqu’ils législation ou réglementation respective, les impôts visés par la pré­
quitteront le territoire de l’autre Etat à titre provisoire ou définitif, à sente Convention ainsi que les majorations de droits, droits en sus,
la formalité du quitus fiscal. indemnités de retard, intérêts et frais afférents à ces impôts.
2. A la demande de l’Etat requérant, l’Etat requis procède au
recouvrement des créances fiscales dudit Etat suivant la législation et
Article 27 la pratique administrative applicables au recouvrement de ses
propres créances fiscales, à moins que la présente Convention n'en
Procédure amiable dispose autrement.
3. Les dispositions du paragraphe précédent ne s'appliquent
1. Lorsqu’une personne estime que les mesures prises par un Etat qu’aux créances fiscales qui font l’objet d’un titre permettant d’en
ou par les deux Etats entraînent ou entraîneront pour elle une impo­ poursuivre le recouvrement dans l'Etat requérant et qui ne sont pas
sition non conforme aux dispositions de la présente Convention, elle contestées.
peut, indépendamment des recours prévus par le droit interne de ces 4. L'assistance accordée en vue du recouvrement de créances fis­
Etats, soumettre son cas à l’autorité compétente de l’Etat dont elle cales concernant une personne décédée ou sa succession est limitée à
est un résident ou, si son cas relève du paragraphe 1 de l’article 26, la valeur de la succession ou de la part reçue par chacun des bénéfi­
à celle de l’Etat dont elle possède la nationalité. Le cas doit être ciaires de cette succession, suivant que la créance est à recouvrer sur
soumis dans les trois ans qui suivent la première notification de la la succession ou auprès des bénéficiaires de celle-ci.
mesure qui entraîne une imposition non conforme aux dispositions
de la Convention. 5. L’Etat requis ne sera pas obligé de donner suite à la
2. L’autorité compétente s’efforce, si la réclamation lui paraît demande :
fondée et si elle n’est pas elle-même en mesure d’y apporter une a) Si l’Etat requérant n’a pas épuisé sur son propre territoire tous
solution satisfaisante, de résoudre le cas par voie d’accord amiable les moyens de recouvrement de sa créance fiscale, à moins que le
avec l’autorité compétente de l’autre Etat, en vue d’éviter une impo­ recouvrement dans l’Etat requérant ne donne lieu à des difficultés
sition non conforme à la Convention. L’accord est appliqué quels considérables ;
que soient les délais prévus par le droit interne des Etats. h) Si et dans la mesure où il estime que la créance fiscale est
3. Les autorités compétentes des Etats s’efforcent, par voie d’ac­ incompatible avec les dispositions de la présente Convention, ou
cord amiable, de résoudre les difficultés auxquelles peut donner lieu avec celles de toute autre Convention à laquelle les deux Etats sont
l’application de la Convention. parties.
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11663

6. La demande d'assistance administrative en vue du recouvre­ Article 32


ment d une créance fiscale est accompagnée :
Entrée en vigueur
ai D'une attestation précisant que la créance fiscale concerne un
impôt visé par la Convention et n’est pas contestée ; 1. Chacun des Etats notifiera à l’autre l’accomplissement des pro­
bi D'une copie officielle du titre permettant l'exécution dans cédures requises, en ce qui le concerne, pour la mise en vigueur de
l'Etat requérant ; la présente Convention. Celle-ci entrera en vigueur le premier jour
du deuxième mois suivant le jour de réception de la dernière de ces
ci De tout autre document exigé pour le recouvrement ; notifications.
(h S'il y a lieu, d'une copie certifiée conforme de toute décision y 2. Ses dispositions s’appliqueront pour la première fois :
relative émanant d'un organe administratif ou d'un tribunal.
a) En ce qui concerne les impôts perçus par voie de retenue à la
7. A la demande de l'Etat requérant, l'Etat requis prend des source, aux sommes mises en paiement à compter de la date d’entrée
mesures conservatoires pour garantir le recouvrement de la créance en vigueur de la Convention ;
fiscale si celle-ci est contestée ou si le titre exécutoire n’a pas encore b) En ce qui concerne les autres impôts sur le revenu, aux revenus
été émis. réalisés pendant l’année civile au cours de laquelle la Convention est
8. Le titre permettant l'exécution dans l'Etat requérant est, s'il y a entrée en vigueur ou afférents à l’exercice çomptable clos au cours
lieu, et conformément aux dispositions en vigueur dans l'Etat requis* de cette année ;
admis, homologué, complété ou remplacé dans les plus brefs délais c) En ce qui concerne les impôts sur les successions, pour les suc­
suivant la date de réception de la demande d'assistance par un titre cessions des personnes décédées à partir du jour de l’entrée en
permettant l'exécution dans l'Etat requis. vigueur de la Convention ;
9. Les questions concernant le délai de prescription de la créance d) En ce qui concerne les droits d’enregistrement et les droits de
fiscale sont régies exclusivement par la législation de l'Etat requé­ timbre, pour les actes et les jugements postérieurs à l’entrée en
rant. La demande d'assistance en vue du recouvrement contient des vigueur de la Convention.
renseignements sur le délai de prescription de la créance fiscale.
Article 33
10. Les actes de recouvrement accomplis par l'Etat requis à la
suite d'une demande d'assistance et qui, suivant la législation de cet Dénonciation
Etat, auraient pour effet de suspendre ou d'interrompre le délai de
prescription, ont le même effet au regard de la législation de l'Etat 1. La présente Convention demeurera en vigueur sans limitation
requérant. L’Etat requis informe l’Etat requérant des mesures prises de durée. Toutefois, à partir du 1er janvier de la cinquième année
à cette fin. qui suivra l’année au cours de laquelle la présente Convention sera
entrée en vigueur, chacun des Etats pourra, moyennant un préavis
11. La créance fiscale pour le recouvrement de laquelle une assis­ minimum de six mois notifié par la voie diplomatique, la dénoncer
tance est accordée ne jouit dans l’Etat requis d'aucun des privilèges pour la fin d'une année civile.
attachés aux créances fiscales de cet Etat.
2. Dans ce cas, ses dispositions s’appliqueront pour la dernière
12. L'Etat requis peut consentir un délai de paiement ou un paie­ fois :
ment échelonné, si sa législation ou sa pratique administrative le
permet dans des circonstances analogues ; il en informe l’Etat requé­ a) En ce qui concerne les impôts perçus par voie de retenue à la
rant. source, aux sommes mises en paiement au plus tard le 31 décembre
de” l'année civile pour la fin de laquelle la dénonciation aufa été
13. Les mesures d'assistance définies ci-dessus s'appliquent égale­ notifiée.
ment au recouvrement de tous impôts et taxes autres que ceux visés bi En ce qui concerne les autres impôts sur le revenu, aux revenus
par la présente Convention, ainsi que, d'une manière générale, aux réalisés pendant l’année civile pour la fin de laquelle la dénonciation
créances de toute nature des Etats. aura été notifiée ou afférente à l’exercice comptable clos au cours de
cette année :
Article 30 c) En ce qui concerne les impôts sur les successions, aux succes­
sions ouvertes au plus tard le 31 décembre de l'année civile pour la
fin de laquelle la dénonciation aura été notifiée ;
Fonctionnaires diplomatiques et consulaires d) En ce qui concerne les autres droits d'enregistrement et les
Les dispositions de la présente Convention ne portent pas atteinte droits de timbre, aux actes et aux jugements intervenus au plus tard
le 31 décembre de l'année civile pour la fin de laquelle la dénoncia­
aux privilèges fiscaux dont bénéficient les membres des missions
diplomatiques et leurs domestiques privés, les membres des postes tion aura été notifiée.
consulaires, ainsi que les membres des délégations permanentes En foi de quoi les soussignés, dûment autorisés à cet effet, ont
auprès d'organisations internationales en vertu soit des règles géné­ signé la présente Convention.
rales du droit international soit de dispositions d’accords particu­ Fait à Brazzaville, le 27 novembre 1987 en double exemplaire, en
liers. langue française, les deux textes faisant également foi.
Pour le Gouvernement
Article 31 de la République française :
L 'Ambassadeur de France.
Champ d'application territorial ROBERT DE LOS SANTOS
Pour le Gouvernement
1. La présente Convention s’applique : de la République populaire du Congo :
a) En ce qui concerne la France, aux départements européens et L'Ambassadeur.
d'outre-mer de la République française y compris la mer territoriale secrétaire général aux affaires étrangères
et au-delà de celle-ci aux zones sur lesquelles, en conformité avec le et à la coopération.
droit international, la République française a des droits souverains PIERRE N'GAKA
aux fins de l’exploration et de l’exploitation des ressources natu­
relles des fonds marins et de leur sous-sol, et des eaux surjacentes : PROTOCOLE
b) En ce qui concerne le Congo, au territoire de la République
populaire du Congo y compris la mer territoriale et au-delà de celle- Au moment de procéder à la signature de la Convention entre le
ci aux zones sur lesquelles, en conformité avec le droit international, Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la
la République populaire du Congo a des droits souverains aux fins République populaire du Congo tendant à éviter les doubles imposi­
de l’exploration et de l'exploitation des ressources naturelles des tions en matière d’impôts sur le revenu, d'impôts sur les successions,
fonds marins et de leur sous-sol, et des eaux surjacentes. de droits d’enregistrement et de droits de timbre, les soussignés sont
convenus des dispositions suivantes qui font partie intégrante de la
2. La présente Convention peut être étendue, telle quelle ou avec Convention.
les modifications nécessaires, aux territoires d’outre-mer et aux
autres collectivités territoriales de la République française, qui per­ 1. En ce qui concerne l’article 5 :
çoivent des impôts de caractère analogue à ceux auxquels s’applique La condition de durée mentionnée au paragraphe 3 de l’article 5
la Convention. Une telle extension prend effet à partir de la date n'est pas applicable aux sociétés prestataires de services, résidentes
qui est fixée d’un commun accord entre les Etats par échange de d’un Etat, lorsqu’elles travaillent pour une société pétrolière rési­
notes diplomatiques ou selon toute autre procédure conformes à dente de l’autre Etat.
leurs dispositions constitutionnelles. Cet accord prévoit également les 2. En cë qui concerne l’article 7 :
modifications nécessaires à la Convention et les conditions de son a) Quand une entreprise d’un Etat vend des marchandises ou
application aux territoires d’outre-mer auxquels elle est étendue. exerce une activité dans l'autre Etat par l’intermédiaire d’un établis­
3. A moins que les deux Etats n’en soient convenus autrement, la sement stable qui y est situé, les bénéfices de cet établissement stable
dénonciation de la Convention par l’un d’eux en vertu de l’article 33 ne sont pas calculés sur la base du montant total reçu par l'entre­
mettra aussi fin, dans les conditions prévues à cet article, à l’applica­ prise mais sont calculés sur la seule base de la rémunération impu­
tion de la Convention à tout territoire auquel elle a été étendue table à l’activité réelle de l’établissement stable pour ces ventes ou
conformément au présent article. pour cette activité.
11664 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989

Dans le cas de contrats d’étude, de fourniture, d’installation ou de Fait à Paris, le 11 septembre 1989.
construction d’équipements ou d’établissements industriels, commer­ FRANÇOIS MITTERRAND
ciaux ou scientifiques, ou d’ouvrages publics, lorsque l'entreprise a
un établissement stable, les bénéfices de cet établissement stable ne Par le Président de la République :
sont pas déterminés sur la base du montant total du contrat, mais Le Premier ministre,
sont déterminés seulement sur la base de la part du contrat qui est MICHEL ROCARD
effectivement exécutée par cet établissement stable dans l’Etat où cet Le ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères,
établissement stable est situé. Les bénéfices afférents à la part du ROLAND DUMAS
contrat qui est exécutée par le siège de l’entreprise ne sont impo­
sables que dans l’Etat dont cette entreprise est un résident.
(1) Le présent accord est entré en vigueur le 22 juin 1989.
b) Les rémunérations de toute nature payées pour l'usage ou la
concession de l’usage d’un équipement industriel, commercial ou
scientifique sont considérées comme des bénéfices d’une entreprise ACCORD
auxquels les dispositions de l’article 7 s’appliquent. EN FORME D’ÉCHANGE DE LETTRES ENTRE LE GOUVERNE­
3. En ce qui concerne l’article 26 : MENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE ET LE GOUVERNEMENT
DU ROYAUME D’ESPAGNE RELATIF À LA COOPÉRATION DANS
a) Rien dans le paragraphe 1 ne peut être interprété comme empê­ LE DOMAINE DE LA SÉCURITÉ ET DE LA CIRCULATION ROU­
chant la France de n’accorder qu’aux personnes de nationalité fran­ TIÈRES
çaise le bénéfice de l’exonération des gains provenant de l’aliénation
des immeubles ou parties d’immeubles constituant la résidence en LE MINISTRE DE L’ÉQUIPEMENT, DU LOGEMENT,
France de Français qui ne sont pas domiciliés en France, telle DE L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE
qu’elle est prévue à l’article 150 C du code général des impôts ; et ET DES TRANSPORTS
b) Rien dans le paragraphe 5 ne peut être interprété comme empê­
chant la France d’appliquer les dispositions de l’article 212 du code Paris, le 15 décembre 1987.
général des impôts en ce qui concerne les intérêts payés par une
société française à une société mère étrangère. A Monsieur José Luis Martin Palacin,
Sous-Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Intérieur
4. En ce qui concerne l’article 33, il est entendu que les disposi­
tions de la Convention relatives à l’élimination de la double imposi­ Monsieur le Ministre,
tion, à la procédure amiable et à l’assistance administrative continue­
ront de s’appliquer, après le 31 décembre de l’année civile pour la A l’occasion du forum sur les politiques décentralisées de sécurité
fin de laquelle la dénonciation aura été notifiée, pour l’établissement routière en Europe réuni au mois d’octobre 1986 à Aix-en-Provence,
de l’imposition des revenus, des successions, des droits d’enregistre­ nous avons évoqué ensemble le projet d’une coopération institution­
ment et de timbre couverts par cette Convention, conformément à nelle entre la France et l’Espagne dans le domaine de la sécurité et
de la circulation routières.
l’article 33, paragraphe 2.
En effet, la persistance, dans la plupart des pays industrialisés,
Fait à Brazzaville, le 27 novembre 1987 en double exemplaire, en d’un niveau élevé d’insécurité routière malgré les progrès enregistrés
langue française, les deux textes faisant également foi. depuis une quinzaine d’années, nécessite la mise en commun des
efforts susceptibles d’en provoquer la réduction.
Pour le Gouvernement S’agissant de la France et de l’Espagne, dont les systèmes de cir­
de la République française : culation routière sont comparables, ce rapprochement ne peut
L'Ambassadeur de France, qu’être particulièrement fructueux.
L’intensité des flux motorisés entre nos deux pays, tant commer­
ROBERT DE LOS SANTOS ciaux que touristiques, appelle un dialogue suivi entre les adminis,-
Pour le Gouvernement trations respectives chargées de part et d’autre de l’amélioration des
de la République populaire du Congo : conditions de circulation, qui ne peut en retour que favoriser le
développement des relations bilatérales.
L'Ambassadeur, Cette concertation franco-espagnole s’inscrit tout naturellement
secrétaire général aux affaires étrangères dans la perspective de l’ouverture, à l’horizon de 1992, du grand
et à la coopération, marché unifié prévu par l’Acte unique européen. Or, les progrès à
PIERRE N’GAKA réaliser dans la voie de l’amélioration de la circulation routière euro­
péenne passent notamment par des améliorations régionales tan­
gibles.
J’ai dans ces conditions l’honneur, d’ordre de mon Gouvernement,
de vous proposer l’adoption des dispositions suivantes :
Le Gouvernement de la République française et le Gouvernement
Décret n° 89-658 du 11 septembre 1989 portant publica­ du Royaume d’Espagne conviennent de constituer une Commission
tion de l'accord en forme d'échange de lettres entre mixte permanente de sécurité et de circulation routières.
le Gouvernement de la République française et le Entrent dans la compétence de la Commission les questions sui­
Gouvernement du Royaume d'Espagne relatif à la vantes :
coopération dans le domaine de la sécurité et de la 1° Analyse comparée des statistiques de circulation et de sécurité
circulation routières, fait à Paris le 15 décembre et échange d’informations sur les causes et la typologie des acci­
1987 (1) dents ;
NOR . MAEJ8930074D 2° Programme visant à l’amélioration du comportement des
usagers :
a) Coopération en matière de campagnes d’information ;
Le Président de la République, b) Collaboration dans le domaine de la formation et de l’éduca­
tion routières ;
Sur le rapport du Premier ministre et du ministre d’Etat, c) Etudes et actions communes relatives au contrôle des infrac­
ministre des affaires étrangères, tions routières ;
Vu les articles 52 à 55 de la Constitution ; 3° Information routière et gestion des flux ;
4° Exploitation et sécurité des insfrastructures et régulation du
Vu le décret n° 53-192 du 14 mars 1953 modifié relatif à la trafic.
ratification et à la publication des engagements internationaux La Commission se compose d’un Comité directeur, d’un Secréta­
souscrits par la France, riat permanent et de groupes de travail sectoriels.
Le Comité directeur est composé de deux délégations de quatre
Décrète : membres au maximum, chacune nommée par son Gouvernement.
Chaque délégation peut faire appel à des experts.
Il se réunit en principe une fois par an, alternativement dans
Art. 1er. - L’accord en forme d’échange de lettres entre le
chacun des deux Et^s.
Gouvernement de la République française et le Gouvernement Il peut constituer des groupes de travail.
du Royaume d’Espagne relatif à la coopération dans le Il établit son règlement intérieur.
domaine de la sécurité et de la circulation routières, fait à Paris Le Comité directeur propose aux Gouvernements respectifs toutes
le 15 décembre 1987, sera publié au Journal officiel de la mesures utiles au développement de la coopération franco-espagnole
République française. dans le domaine de la sécurité et de la circulation routières. Il
approuve, à cette fin, le rapport annuel d’activité qui lui est soumis
Art. 2. - Le Premier ministre et le ministre d’Etat, ministre par le secrétariat permanent.
des affaires étrangères, sont chargés, chacun en ce qui le Le Secrétariat permanent est composé d’un représentant de chaque
concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au pays. Il prépare les décisions du Comité directeur et émet un avis
Journal officiel de la République française. sur les propositions faites à ce dernier par les groupes de travail.
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11665

Je vous saurais gré de bien vouloir me faire savoir si les disposi­ « Il établit son règlement intérieur.
tions qui précèdent rencontrent l'agrément du Gouvernement espa­ « Le Comité directeur propose aux Gouvernements respectifs
gnol. toutes mesures utiles au développement de la coopération franco-
Dans l'affirmative, la présente lettre et la réponse concordante que espagnole dans le domaine de la sécurité et de la circulation rou­
vous voudrez bien m'adresser constitueront un accord entre le Gou­ tières. Il approuve, à cette fin, le rapport annuel d’activité qui lui est
vernement de la République française et le Gouvernement du soumis par le Secrétariat permanent.
Royaume d'Espagne sur leur coopération dans le domaine de la « Le Secrétariat permanent est composé d’un représentant de
sécurité et de la circulation routières. chaque pays. 11 prépare les décisions du Comité directeur et émet un
Le présent accord entrera en vigueur le jour où seront échangées avis sur les propositions faites à ce dernier par les groupes de tra­
les notes indiquant que les deux parties ont satisfait aux dispositions vail.
constitutionnelles prévues à cet effet. « Je vous saurais gré de bien vouloir me faire savoir si les disposi­
11 pourra être dénoncé à tout moment par l'une ou l'autre des tions qui précèdent rencontrent l’agrément du Gouvernement espa­
parties contractantes. Cette dénonciation prendra effet trois mois gnol.
après sa notification à l'autre partie contractante.
« Dans l’affirmative, la présente lettre et la réponse concordante
Je vous prie. Monsieur le Ministre, d’agréer l'expression de ma que vous voudrez bien m'adresser constitueront un accord entre le
haute considération. Gouvernement de la République française et le Gouvernement du
Royaume d’Espagne sur leur coopération dans le domaine de la
PIERRE MÉHAIGNERIE sécurité et de la circulation routières.
« Le présent accord entrera en vigueur le jour où seront échangées
LE SOLS-SECRÉTAIRE les notes indiquant que les deux parties ont satisfait aux dispositions
A L'INTERIEUR constitutionnelles prévues à cet effet.
« Il pourra être dénoncé à tout moment par l’une ou l’autre des
parties contractantes. Cette dénonciation prendra effet trois mois
après sa notification à l’autre partie contractante. »
Paris, le 15 décembre 1987.
En réponse à votre lettre, j'ai l’honneur de vous faire part de l’ac­
Monsieur Pierre Méhaignerie, cord du Gouvernement espagnol sur ce qui précède relativement à la
coopération institutionnelle entre la France et l’Espagne dans le
. Ministre de l'Equipement, du Logement, domaine de la sécurité et de la circulation routières.'
de l'Aménagement du Territoire et des Transports. Paris
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma
Monsieur le Ministre, haute considération.

J'ai l'honneur d'accuser réception de votre lettre de ce jour, dont Le Sous-Secrétaire d'Etat à l'Intérieur.
le texte est le suivant : » ad referendum ».
« A l'occasion du forum sur les politiques décentralisées de sécu­ JOSÉ LUIS MARTIN PA LAC î N
rité routière en Europe réuni au mois d’octobre 1986 à Aix-en-
Provence, nous avons évoqué ensemble le projet d'une coopération
institutionnelle entre la France et l’Espagne dans le domaine de la
sécurité et de la circulation routières. Décret n° 89-659 du 11 septembre 1989 portant publica­
« En effet, la persistance, dans la plupart des pays industrialisés, tion de la convention d'assistance administrative
d'un niveau élevé d’insécurité routière malgré les progrès enregistrés mutuelle en matière douanière entre le Gouverne­
depuis une quinzaine d’années, nécessite la mise en commun des ment de la République française et le Gouverne­
efforts susceptibles d'en provoquer la réduction. ment de la République de Finlande, faite à Helsinki
« S'agissant de la France et de l’Espagne, dont les systèmes de le 5 mai 1988 (1)
circulation routière sont comparables, ce rapprochement ne peut
qu'être particulièrement fructueux. NOR : MA EJ8930084D
« L'intensité des flux motorisés entre nos deux pays, tant commer­
ciaux que touristiques, appelle un dialogue suivi entre les adminis­ Le Président de la République,
trations respectives chargées de part et d’autre de l'amélioration des
conditions de circulation, qui ne peut en retour que favoriser le Sur le rapport du Premier ministre et du ministre d’Etat,
développement des relations bilatérales. ministre des affaires étrangères.
« Cette concertation franco-espagnole s’inscrit tout naturellement Vu les articles 52 à 55 de la Constitution ;
dans la perspective de l’ouverture, à l’horizon de 1992, du grand Vu la loi n° 89-384 du 13 juin 1989 autorisant l’approbation
marché unifié prévu par l’Acte unique européen. Or, les progrès à d’une convention d’assistance administrative mutuelle en
réaliser dans la voie de l’amélioration de la circulation routière euro­ matière douanière entre le Gouvernement de la République
péenne passent notamment par des améliorations régionales tan­
gibles. française et le Gouvernement de la République de Finlande ;
« J'ai dans ces conditions d'honneur, d'ordre de mon Gouverne­ Vu le décret n° 53-192 modifié relatif à la ratification et à la
ment, de vous proposer l’adoption des dispositions suivantes : publication des engagements internationaux souscrits par la
France,
« Le Gouvernement de la République française et le Gouverne­
ment du Royaume d’Espagne conviennent de constituer une Com­
mission mixte permanente de sécurité et de circulation routières. Décrète :
« Entrent dans la compétence de la Commission les questions sui­ Art. 1er. - La convention d’assistance administrative
vantes : mutuelle en matière douanière entre le Gouvernement de la
« 1° Analyse comparée des statistiques de circulation et de sécu­ République française et le Gouvernement de la République de
rité et échange d'informations sur les causes et la typologie des acci­ Finlande, faite à Helsinki le 5 mai 1988, sera publiée au
dents ; Journal officie! de la République française.
« 2° Programme visant à l’amélioration du comportement des
usagers : Art. 2. - Le Premier ministre et le ministre d’Etat, ministre
« a) Coopération en matière de campagnes d’information, des affaires étrangères, sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au
« b) Collaboration dans le domaine de la formation et de l’éduca­ Journal officiel de la République française.
tion routières :
« 3° Information routière et gestion des flux : Fait à Paris, le 11 septembre 1989.
« 4° Exploitation et sécurité des infrastructures et régulation du FRANÇOIS MITTERRAND
trafic.
Par le Président de la République :
« La Commission se compose d’un Comité directeur, d’un Secréta­
riat permanent et de groupes de travail sectoriels. Le Premier ministre.
« Le Comité directeur est composé de deux délégations de quatre MICHEL ROCARD
membres au maximum, chacune nommée par son Gouvernement. Le ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères.
Chaque délégation peut faire appel à des experts.
ROLAND DUMAS
« Il se réunit en principe une fois par an, alternativement dans
chacun des deux Etats.
« Il peut constituer des groupes de travail. (1) La présente convention entrera en vigueur le 1er octobre 1989.
11666 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989

CONVENTION Article 5
D'ASSISTANCE ADMINISTRATIVE MUTUELLE EN MATIÈRE 1. Les administrations douanières des deux Etats se communi­
DOUANIÈRE ENTRE LE GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE quent sur demande tous les renseignements susceptibles d'assurer :
FRANÇAISE ET LE GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE DE
FINLANDE - l'exacte perception des droits de douane et autres taxes à l'im­
portation et à l’exportation, et plus particulièrement ceux de
nature à faciliter la détermination de l'origine, de la valeur en
Le Gouvernement de la République française et le Gouvernement douane et de l'espèce tarifaire des marchandises ;
de la République de Finlande, » - la bonne application des mesures de restriction et de prohibition
Considérant qu'il est important d'assurer l'exacte perception des à l'importation, à l'exportation ou au transit.
droits de douane et autres droits et taxes à l'importation ou à l'ex­
portation : 2. Lorsque l'administration requise ne dispose pas des renseigne­
ments demandés, elle fait procéder à des enquêtes.
Considérant que les infractions aux lois douanières portent préju­
dice aux intérêts économiques, fiscaux et sociaux de leur pays res­
pectif ainsi qu'aux intérêts légitimes du commerce, et que la lutte Article 6
contre les infractions douanières peut être rendue plus efficace par I
la coopération entre leurs administrations douanières ; Les administrations douanières des deux Etats se communiquent
spontanément et sans délai tous renseignements dont elles disposent,
Vu la recommandation du conseil de coopération douanière sur
l'assistance mutuelle administrative en date du 5 décembre 1953, concernant :
- les opérations constatées ou projetées, présentant ou paraissant
sont convenus de ce qui suit : présenter un caractère de fraude à l'égard des lois douanières de
l'autre Etat :
Article Ier - les nouveaux moyens ou les nouvelles méthodes de fraude :
- les catégories de marchandises reconnues comme faisant l'objet
1. Les Etats contractants conviennent que leurs administrations d'un trafic frauduleux d'importation, d'exportation ou de
douanières se prêtent mutuellement assistance, dans les conditions transit ;
définies à la présente Convention :
- les individus au sujet desquels il y a des raisons de penser qu'ils
- en vue d'assurer l’exacte perception, des droits de douane et commettent ou peuvent commettre des infractions aux lois
autres droits et taxes à l'importation, à l'exportation ainsi que le douanières de l'autre Etat ;
respect des dispositions en vigueur sur l'importation, l’exporta­
tion et le transit ; - les moyens de transport dont on a des raisons de penser qu'ils
sont utilisés pour commettre des infractions aux lois douanières
- en vue de prévenir, rechercher et poursuivre les infractions aux de l'autre Etat.
lois douanières ;
- en notifiant tous avis, décisions, dispositions et autres docu­ Article 7
ments émanant de l'administration douanière de l'autre Etat.
2. L’assistance prévue dans le cadre de la présente Convention Les administrations douanières des deux Etats se communiquent
s'effectue selon la législation de l'Etat requis et dans les limites de la sur demande écrite et aussi rapidement que possible :
compétence douanière de cet Etat. - tous renseignements qui pourraient être tirés des documents de
3. Les administrations douanières des deux Etats prennent, douane, ou des supports en tenant lieu en leur possession
conformément à l’article 14, des dispositions pour que leurs services concernant les échanges de marchandises entre les deux Etats
spécialement ou principalement chargés de la recherche de la fraude ainsi que les copies certifiées de ces documents ; f
douanière soient en relations personnelles et directes en vue de faci­ - tous documents susceptibles de certifier que des marchandises
liter, par l’échange de renseignements, la prévention, la recherche et déterminées qui ont été exportées du territoire d'un des Etats
la répression des infractions aux lois douanières de leur Etat res­ sont régulièrement importées sur le territoire de l'autre Etat, et
pectif. précisant, le cas échéant, le régime douanier accordé à ces mar­
chandises.
Article 2
Article 8
Aux fins de la présente Convention, on entend par :
1. En vue de faciliter la poursuite des infractions aux lois doua­
1. « Lois douanières », l'ensemble des dispositions légales et régie- * nières, chaque administration douanière procède à la requête de
mentaires applicables par les administrations douanières, à l’impor­ l’autre administration douanière à des enquêtes dont elle lui notifie
tation, à l’exportation, au transit des marchandises, des capitaux ou les résultats.
moyens de paiement, qu'il s’agisse de la perception des droits ou
taxes, restitutions ou prélèvements, ou de l’application des mesures 2. L’administration douanière de l'Etat requis peut autoriser des
de prohibition, de restriction ou de contrôle. agents de l'administration douanière requérante à être présents lors
des enquêtes.
2. « Administrations douanières », pour la République française,
la direction générale des douanes et droits indirects (ministère de
l'économie, des finances et de la privatisation), et pour la Répu­ Article 9
blique de Finlande, la direction générale des douanes.
1. Les administrations douanières des deux Etats peuvent faire
état, à titre de preuve, tant dans leurs procès-verbaux, rapports et
Article 3 témoignages qu'au cours de procédures et poursuites devant les tri­
bunaux, des renseignements reçus et des documents produits dans
Les administrations douanières des deux Etats échangent des listes les conditions prévues par la présente Convention.
de marchandises connues comme faisant l'objet à l'importation, à
l’exportation ou en transit, d’un trafic effectué en infraction aux lois 2. La force probante de ces renseignements et de ces documents
douanières. ainsi que l'usage qui en est fait en justice relèvent du droit national.

Article 4 Article 10

1. Sur demande de l’administration douanière de l'un des Etats, 1. Les informations obtenues en application de la présente
l'administration douanière de l'autre Etat exerce, dans le cadre de sa Convention ne peuvent être utilisées qu'aux fins de la présente
législation et conformément à ses pratiques administratives, la sur­ Convention. Elles ne peuvent l'être à d'autres fins que si l'adminis­
veillance : tration douanière qui les a fournies y consent expressément.
- des déplacements, notamment entrées et sorties de territoire, de 2. Les informations dont l’administration douanière dpose en
personnes suspectées de commettre des infractions aux lois application de la présente Convention bénéficient des mêmes
douanières de façon habituelle ou à titre professionnel ; mesures de protection du secret professionnel que celles accordées
par la loi nationale de cet Etat pour les informations de même
- des mouvements suspects de certaines marchandises qui, selon
les renseignements fourifis par l'autre Etat, font l’objet d’un nature.
trafic important à destination ou en provenance du territoire de
cet Etat ; Article 11
- des moyens de transport, dont l’Etat requérant a des raisons de
penser qu'ils peuvent être utilisés pour commettre des infrac­ Sur demande écrite de l'administration douanière de l'un des
tions aux lois douanières sur son territoire. Etats, l’administration douanière de l’autre Etat notifie aux per­
sonnes intéressées résidant sur son territoire tous actes ou décisions
2. Les résultats de la surveillance sont communiqués à l'adminis­ émanant de l'Etat requérant concernant l'application de ses lois
tration douanière de l'Etat requérant. douanières.
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11667

Article 12 ACCORD
1. Les administrations douanières des deux Etats ne sont pas SUR LES RELATIONS CINÉMATOGRAPHIQUES ENTRE
tenues d’accorder l’assistance prévue par la présente Convention LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE ET LE ROYAUME D’ESPAGNE
dans le cas où cette assistance est susceptible de porter préjudice à
l’ordre public, à la sécurité ou à d’autres intérêts essentiels de l’Etat La République française et le Royaume d’Espagne,
dont elle relève.
Conscients de la contribution que les coproductions peuvent
2. Tout refus d’assistance doit être motivé. apporter au développement des industries cinématographiques
Article 13 comme à l’accroissement des échanges économiques et culturels
entre les deux pays,
Lorsque l’administration douanière d’un Etat présente une Résolus à encourager le développement de la coopération cinéma­
demande d’assistance à laquelle elle ne pourrait elle-même donner tographique entre la France et l’Espagne,
suite si la même demande lui était présentée par l’autre Etat, elle
signale le fait dans l’exposé de sa demande. L’administration requise sont convenus de ce qui suit :
a toute latitude pour déterminer la suite à donner à cette demande.
Article 14 Article 1er
Les modalités d’application de la présente Convention sont
arrêtées d'un commun accord par les administrations douanières des Aux fins du présent Accord, le terme oeuvre cinématographique
deux Etats. désigne les œuvres cinématographiques de toute durée et sur tous
supports y compris les œuvres cinématographiques de fiction, d’ani­
Article 15 mation et les documentaires, conformes aux dispositions relatives à
l’industrie cinématographique existant dans chacun des deux pays et
Les deux Etats renoncent de part et d’autre à toute réclamation dont la diffusion première a lieu dans les salles de spectacle cinéma­
pour la restitution des frais résultant de l’application de la présente tographique des deux pays.
Convention, sauf en ce qui concerne les indemnités versées aux
témoins, aux experts et aux interprètes. Les œuvres cinématographiques réalisées en coproduction et
admises au bénéfice du présent Accord jouissent de plein droit des
Article 16 avantages qui résultent des dispositions relatives à l’industrie ciné­
matographique qui sont en vigueur ou qui pourraient être édictées
La présente Convention s’applique au territoire de la République dans chaque pays.
française tel qu’il est défini par le code français des douanes et au
territoire douanier de la Finlande. Ces avantages sont acquis seulement au producteur du pays qui
les accorde.
Article 17 La réalisation d’œuvres cinématographiques en coproduction entre
1. Chacun des deux Etats notifiera à l’autre l’accomplissement des les deux pays doit recevoir l’approbation, après consultation entre
procédures requises par sa Constitution pour l’entrée en vigueur de elles, des autorités compétentes :
la présente Convention. Celle-ci prendra effet le premier jour du En France : le directeur du Centre national de la cinématogra­
deuxième mois suivant la date de la dernière notification. phie ;
2. La présente Convention est conclue pour une durée illimitée. En Espagne : le directeur général de l’Institut de la cinématogra­
Chacun des Etats peut la dénoncer à tout moment par notification phie et des arts audiovisuels.
écrite adressée par la voie diplomatique à l’autre Etat. La dénoncia­
tion prendra effet six mois après la date de cette notification.
Fait à Helsinki, le 5 mai 1988, en double exemplaire, chacun en Article 2
langues française et finnoise, les deux textes faisant également foi.
Pour le Gouvernement Pour être admises au bénéfice de la coproduction, les œuvres ciné­
de la République française : matographiques doivent être entreprises par des producteurs ayant
MARCEL MAITRE, une bonne organisation technique et financière et une expérience
Ambassadeur de France en Finlande professionnelle reconnues par l’autorité nationale compétente men­
tionnée à l’article 1er.
Pour le Gouvernement
de la République de Finlande :
JERMU LAINE, Article 3
Directeur général des douanes
Les demandes d’admission au bénéfice de la coproduction par les
producteurs de chacun des deux pays sont établies en vue de leur
Décret n° 89-660 du 11 septembre 1989 portant publica­ agrément selon les dispositions de la procédure d’application prévue
tion de l'accord sur les relations cinématogra­ dans l’annexe du présent Accord, laquelle fait partie intégrante dudit
phiques entre la République française et le Accord.
Royaume d'Espagne (ensemble une annexe), signé
le 25 mars 1988 (1) Cet agrément est irrévocable sauf dans le cas de non-respect des
engagements initiaux en matière artistique, économique et technique.
NOR : MAEJ8930082D

Le Président de la République, Article 4


Sur le rapport du Premier ministre et du ministre d’Etat,
ministre des affaires étrangères. La proportion des apports respectifs des coproducteurs des deux
Vu les articles 52 à 55 de la Constitution ; pays peut varier de 20 à 80 p. 100 par œuvre cinématographique.
Vu le décret n° 53-192 du 14 mars 1953 modifié relatif à la L’apport du coproducteur minoritaire doit comporter obligatoire­
ratification et à la publication des engagements internationaux ment une participation technique et artistique effective. En principe,
souscrits par la France, l’apport du coproducteur minoritaire en personnel créateur, en tech­
Décrète : niciens et en comédiens doit être proportionnel à son investissement.
Exceptionnellement, des dérogations peuvent être admises conjointe­
Art. 1er. - L’accord sur les relations cinématographiques ment par les autorités compétentes des deux pays.
entre la République française et le Royaume d’Espagne On entend par personnel créateur les personnes ayant la qualité
(ensemble une annexe), signé le 25 mars 1988, sera publié au d’auteur (auteur[sj, de l’ouvrage préexistant, scénariste[s], adapta­
Journal officiel de la République française. teur [s], réalisateurfs], compositeur^}), ainsi que le chef monteur, le
Art. 2. - Le Premier ministre et le ministre d’Etat, ministre directeur de la photographie et le chef décorateur. L’apport de
des affaires étrangères, sont chargés, chacun en ce qui le chacun de ces éléments créateurs est considéré individuellement. En
concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au principe, l’apport de chaque pays comporte au moins deux éléments
Journal officiel de la République française. considérés comme créateurs (un seul s’il s’agit du réalisateur), un
acteur dans un rôle principal et un acteur dans un rôle secondaire.
Fait à Paris, le 11 septembre 1989.
FRANÇOIS MITTERRAND
Par le Président de la République :
Article 5
Le Premier ministre,
MICHEL ROCARD
Les œuvres cinématographiques doivent être réalisées par des réa­
Le ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères, lisateurs français ou espagnols, ou résidents en France ou résidents
ROLAND DUMAS en Espagne avec la participation de techniciens et interprètes de
nationalité française ou espagnole, ou résidents en France ou rési­
(1) Le présent accord est entré en vigueur le 20 mars 1989. dents en Espagne.
11668 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989

La participation d'interprètes et de techniciens autres que ceux Article 12


visés au paragraphe précédent peut être admise, compte tenu des
exigences de l’œuvre cinématographique et après entente entre les Les œuvres cinématographiques réalisées en coproduction doivent
autorités compétentes des deux pays. Cette faculté s'applique aussi être présentées avec la mention «coproduction franco-espagnole»
aux réalisateurs. ou « coproduction hispano-française ».
Dans le cas de tournages réalisés en tout ou en partie dans des Cette mention doit figurer sur un carton séparé au générique, dans
pays tiers, il sera fait appel de préférence aux cadres de production la publicité commerciale et le matériel de promotion des œuvres
des deux pays parties au présent Accord. cinématographiques et lors de leur présentation.

Article 6 Article 13

Les deux parties contractantes considèrent favorablement la réali­ A moins que les coproducteurs n'en décident autrement, les
sation en coproduction d’œuvres cinématographiques de qualité œuvres cinématographiques réalisées en coproduction sont présentées
internationale entre la France, l’Espagne et les pays avec lesquels aux festivals internationaux par le pays du coproducteur majoritaire
l'un ou l’autre est lié par des Accords de coproduction. ou, dans le cas de participations financières égales, par le pays du
coproducteur dont le réalisateur est ressortissant.
Les conditions d’admission de ces œuvres cinématographiques doi­
vent faire l’objet d’un examen cas par cas.
Aucune participation minoritaire dans ces œuvres cinématogra­ Article 14
phiques ne peut être inférieure à 20 p. 100 du devis sauf dérogation
exceptionnelle. Par exception aux dispositions précédentes du présent accord,
peuvent êtrre admises annuellement au bénéfice de la coproduction
bipartite quatre œuvres cinématographiques réalisées dans chacun
Article 7 des deux pays remplissant les conditions suivantes :
1° Avoir une qualité technique et une valeur artistique reconnues :
Un équilibre général doit être réalisé tant en ce qui concerne la ces caractères devront être constatés par les autorités compétentes en
participation du personnel créateur, de techniciens et des comédiens France et en Espagne ;
qu’en ce qui concerne les moyens financiers et techniques des deux
pays (studios et laboratoires). 2° Etre d'un coût égal ou supérieur à 5 000 000 FF ou
100 000 000 pts ;
La commission mixte prévue à l’article 16 du présent Accord exa­
mine si cet équilibre a été respecté et, dans le cas contraire, arrête 3° Comporter une participation minoritaire qui pourra être limitée
les mesures jugées nécessaires pour rétablir cet équilibre. au domaine financier, conformément au contrat de coproduction,
mais qui ne sera pas inférieure à 20 p. 100 du coût de production ;
4° Remplir les conditions fixées pour l’octroi de la nationalité par
Article 8 la législation en vigueur dans le pays majoritaire ;
5° Faire l’objet de contrats de coproduction comportant des dis­
Les travaux de prises de vues en studio, de sonorisation et de positions relatives à la répartition des recettes.
laboratoire doivent être réalisés en se référant aux dispositions ci- Le bénéfice de la coproduction bipartite ne sera accordée à cha­
après. cune de ces œuvres qu’après autorisation, donnée cas par cas, par
Les prises de vues en studio doivent avoir lieu de préférence dans les autorités espagnoles et françaises compétentes.
le pays de coproduction majoritaire. Dans ces cas-là, le bénéfice de la coproduction bipartite ne
Chaque coproducteur est, en tout état de cause, copropriétaire du deviendra effectif dans le pays dont le coproducteur minoritaire est
négatif original image et son quel que soit le lieu où le négatif est originaire que lorsqu’un nouveau film, à participation majoritaire du
déposé. même pays, aura été admis, par les autorités françaises et espagnoles
Chaque coproducteur a droit, en tout état de cause, à un interné­ compétentes, au bénéfice de la coproduction suivant les dispositions
gatif dans sa propre version. Si l’un des coproducteurs renonce à ce du présent Accord.
droit, le négatif sera déposé en un lieu choisi d’un commun accord Les œuvres cinématographiques bénéficiant des dispositions du
par les coproducteurs. présent article devront alternativement être majoritaires françaises et
En principe, le développement du négatif est effectué dans un majoritaires espagnoles.
laboratoire du pays majoritaire ainsi que le tirage des copies des­ Les apports financiers effectués de part et d'autre devront être, sur
tinées à l’exploitation dans ce pays, les copies destinées à l’exploita­ l’ensemble de ces œuvres cinématographiques, globalement équi­
tion dans le pays minoritaire étant tirées dans un laboratoire de ce librés.
pays. Si, au cours d’une année déterminée, le nombre d’œuvres cinéma­
tographiques répondant aux conditions ci-dessus définies est atteint,
Article 9 une commission mixte se réunit en vue d’examiner si l'équilibre
financier général a été réalisé et de déterminer si un certain nombre
Dans le cadre de la législation et de la réglementation en vigueur, d’autres œuvres cinématographiques peuvent être admises au béné­
chacune des deux parties contractantes facilite l’entrée et le séjour fice de la coproduction.
sur son territoire du personnel technique et artistique de l’autre
partie. De même, elles permettent l’importation temporaire et la Article 15
réexportation de matériel nécessaire à la production des œuvres ciné­
matographiques réalisées dans le cadre de l’accord. L’importation, la distribution et l’exploitation des œuvres cinéma­
tographiques françaises en Espagne et des œuvres cinématogra­
phiques espagnoles en France ne sont soumises à aucune restriction,
Article 10 sous réserve de la législation et de la réglementation en vigueur dans
Les clauses contractuelles prévoyant la répartition entre coproduc­ chacun des deux pays.
teurs des recettes ou des marchés sont soumises à l’approbation des De plus, les Parties contractantes affirment leur volonté de favo­
autorités compétentes des deux pays. Cette répartition doit en prin­ riser et de développer par tous les moyens la diffusion dans chaque
cipe être faite proportionnellement aux apports respectifs des copro­ pays des œuvres cinématographiques en provenance de l’autre pays.
ducteurs.
Article 16
Article 11 Les autorités compétentes des deux pays examineront au besoin
Dans le cas où une œuvre cinématographique réalisée en copro­ les conditions d’application du présent Accord à fin de résoudre les
duction est exportée vers un pays où les importations d’œuvres ciné­ difficultés soulevées par la mise en œuvre de ses dispositions. Elles
matographiques sont contingentées : étudieront les modifications souhaitables en vue de développer la
coopération cinématographique dans l’intérêt commun des deux
a) L’œuvre cinématographique est imputée en principe au contin­ pays.
gent du pays dont la participation est majoritaire ; Elles se réuniront, dans le cadre d’une commission mixte cinéma­
b) Dans le cas d’œuvre cinématographique comportant une parti­ tographique qui aura lieu, en principe, une fois tous les deux ans
cipation égale des deux pays, l’œuvre cinématographique est imputée alternativement dans chaque pays. Toutefois, elle pourra être convo­
au contingent du pays ayant les meilleures possibilités d’exporta­ quée en session exceptionnelle à la demande de l’une des deux auto­
tion ; rités compétentes, notamment en cas de modifications importantes
c) En cas de difficultés, l’œuvre cinématographique est imputée au soit de la législation, soit de la réglementation applicables à l’indus­
contingent du pays dont le réalisateur est ressortissant ; trie cinématographique ou dans le cas où le fonctionnement de l’Ac­
d) Si un des pays coproducteurs dispose de la libre entrée de ses cord rencontrerait dans son application des difficultés d'une particu­
œuvres cinématographiques dans le pays importateur, les œuvres réa­ lière gravité.
lisées en coproduction, comme les œuvres cinématographiques natio­ En particulier, elles examineront si l’équilibre en nombre et en
nales, bénéficient de plein droit de cette possibilité. pourcentage des coproductions est respecté.
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11669

Article 17 des classes du second cycle des lycées franco-allemands


(ensemble quatre annexes), signé à Bonn le 4 novembre 1988,
Le présent Accord entre en vigueur dès lors que les deux Parties sera publié au Journal officiel de la République française.
se seront réciproquement notifié l'accomplissement des conditions
requises à une telle fin. Il est conclu pour une durée d’une année à Art. 2. - Le Premier ministre et le ministre d’Etat, ministre
dater de son entrée en vigueur. Il est renouvelable par période d'une des affaires étrangères, sont chargés, chacun en ce qui le
année par tacite reconduction, sauf dénonciation par l'une des concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au
Parties trois mois avant son échéance. Journal officiel de la République française.
En foi de quoi, les soussignés, dûment autorisés à cette fin par
leur gouvernement, ont signé le présent Accord à Paris, le Fait à Paris, le 11 septembre 1989.
25 mars 1988, en deux exemplaires originaux en français et en espa­ FRANÇOIS MITTERRAND
gnol, les deux textes étant authentiques. Par le Président de la République :
Pour la République française :
Le Premier ministre.
FRANÇOIS LÉOTARD.
MIC HEL ROCARD
Ministre de la culture et de la communication
Le ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères,
Pour le Royaume d'Espagne : ROLAND DUMAS
JAVIER SOLANA MADARIAGA.
Ministre de la culture
(I) Le présent accord est entré en vigueur le 4 novembre 1988.
ANNEXE
Procédure d'application ACCORD
Les producteurs de chacun des pays doivent, pour bénéficier des SOUS FORME DÉCHANGE DE LETTRES ENTRE LE GOUVERNE­
dispositions de l'Accord, joindre à leurs demandes d'admission au MENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE ET LE GOUVERNEMENT
bénéfice de la coproduction, adressées un mois avant le tournage à DE LA RÉPUBLIQUE FÉDÉRALE D'ALLEMAGNE COMPLÉTANT
leurs autorités respectives, un dossier comportant : LA CONVENTION DU 10 FÉVRIER 1972 CONCERNANT L'ÉTA­
BLISSEMENT DE LYCÉES FRANCO-ALLEMANDS ET PORTANT
- un document concernant l'acquisition des droits d'auteur pour CRÉATION DU BACCALAURÉAT FRANCO-ALLEMAND.
l'utilisation économique de l'œuvre : AMENDÉE PAR L'ACCORD SUR LE STATUT JURIDIQUE DES
- un scénario détaillé ; LYCÉES FRANCO-ALLEMANDS DU 6 JUILLET 1976. RELATIF
- la liste des éléments techniques et artistiques des deux pays ; AUX HORAIRES DES C LASSES DU SECOND CYCLE DES LYCÉES
FRANCO-ALLEMANDS (ENSEMBLE QUATRE ANNEXES)
- un devis et un plan financement détaillé ;
- un plan de travail du film ; LE MINISTRE FÉDÉRAL
- le contrat de coproduction passé entre les sociétés coproduc­ DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
trices.
Les autorités compétentes des deux pays se communiquent les Bonn, le 4 novembre 1988.
dossiers ainsi constitués dès leur dépôt. Celles du pays à participa­
tion financière minoritaire ne donnent leur agrément qu'après avoir A Son Excellence Monsieur Roland Dumas,
reçu l'avis de celles du pays à participation financière majoritaire. Ministre des Affaires étrangères de la République française

Monsieur le Ministre,
Décret n° 89-661 du 11 septembre 1989 portant publica­
tion de l'accord sous forme d'échange de lettres Me référant à l’Accord du 6 juillet 1976 entre le Gouvernement de
entre le Gouvernement de la République française la République fédérale d’Allemagne et le Gouvernement de la Répu­
blique française sur le statut juridique des lycées franco-allemands
et le Gouvernement de la République fédérale d'Al­ complémentaire à la Convention du 10 février 1972 concernant l'éta­
lemagne complétant la convention du 10 février 1972 blissement des lycées franco-allemands, portant création du bacca­
concernant l'établissement de lycées franco- lauréat franco-allemand et fixant les conditions de la délivrance de
allemands et portant création du baccalauréat son diplôme, j’ai l’honneur, au nom du Gouvernement de la Répu­
franco-allemand, amendée par l'accord sur le statut blique fédérale d'Allemagne, de vous proposer, à titre complémen­
juridique des lycées franco-allemands du 6 juillet taire, que les horaires des classes du second cycle des lycées franco-
1976, relatif aux horaires des classes du second allemands joints en annexe, élaborés par la Commission
cycle des lycées franco-allemands (ensemble quatre franco-allemande d’experts pour l’enseignement général, soient
annexes), signé à Bonn le 4 novembre 1988 (I) appliqués dans ces établissements, conformément aux dispositions de
NOR : MAEJB930079D l'article II, paragraphe 1, phrase 2, de l’accord précité.
Le présent Accord s'appliquera également au Land de Berlin, sauf
déclaration contraire faite par le Gouvernement de la République
Le Président de la République, fédérale d'Allemagne au Gouvernement de la République française
Sur le rapport du Premier ministre et du ministre d’Etat, dans les trois mois qui suivront l’entrée en vigueur du présent
ministre des affaires étrangères. Accord.
Vu les articles 52 à 55 de la Constitution ; Si le Gouvernement de la République française déclare accepter
Vu le décret n° 53-192 du 14 mars 1953 modifié relatif à la cette proposition, la présente lettre et votre réponse exprimant cet
ratification et à la publication des engagements internationaux agrément constitueront un Accord complémentaire entre nos deux
souscrits par la France ; Gouvernements, Accord qui entrera en vigueur à la date portée sur
votre réponse.
Vu le décret n° 72-795 du 22 août 1972 portant publication
de la convention entre le Gouvernement de la République fran­ Je vous prie d'agréer, Monsieur le Ministre, l'assurance de ma très
çaise et le Gouvernement de la République fédérale d’Alle­ haute considération.
magne concernant l’établissement de lycées franco-allemands, Par délégation :
portant création du baccalauréat franco-allemand et fixant les Dr 1RMGARD ADAM-SCHWAETZER
conditions de la délivrance de son diplôme avec une annexe,
signée à Paris le 10 février 1972 ; LE MINISTRE D'ÉTAT,
Vu le décret n° 77-56 du 12 janvier 1977 portant publication MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
de l’accord sur le statut juridique des lycées franco-allemands
complémentaire à la convention du 10 février 1972 entre le
Gouvernement de la République française et le Gouvernement Bonn, le 4 novembre 1988.
de la République fédérale d’Allemagne, signé à Hambourg le
6 juillet 1976, A Son Excellence Monsieur Hans Dietrich Genscher,
Ministre des Affaires étrangères de la République
Décrète : fédérale d'Allemagne.
Art. 1er. - L’accord sous forme d’échange de lettres entre le Monsieur le Ministre,
Gouvernement de la République française et le Gouvernement
de la République fédérale d’Allemagne complétant la conven­ J'ai l'honneur d'accuser réception de votre lettre en date de ce
tion du 10 février 1972 concernant l’établissement de lycées jour, ainsi rédigée dans la version française qui a été convenue :
franco-allemands et portant création du baccalauréat franco- « Me référant à l’Accord du 6 juillet 1976 entre le Gouvernement
allemand, amendée par l’accord sur le statut juridique des de la République fédérale d’Allemagne et le Gouvernement de la
lycées franco-allemands du 6 juillet 1976, relatif aux horaires République française sur le statut juridique des lycées franco-
11670 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989

allemands complémentaire à la Convention du 10 février 1972 J'ai l'honneur de vous faire savoir que les dispositions qui précè­
concernant l'établissement des lycées franco-allemands, portant créa­ dent recueillent l'agrément du Gouvernement de la République fran­
tion du baccalauréat franco-allemand et fixant les conditions de la çaise, votre lettre et la présente réponse constituant l'Accord inter­
délivrance de son diplôme, j’ai l'honneur, au nom du Gouvernement venu entre les deux Gouvernements, lequel entre en vigueur ce jour.
de la République fédérale d'Allemagne, de vous proposer, à titre
complémentaire, que les horaires des classes du second cycle des Je vous prie d'agréer. Monsieur le Ministre, l'assurance de ma très
lycées franco-allemands joints en annexe, élaborés par la Commis­ haute considération.
sion franco-allemande d'experts pour l'enseignement général, soient
appliqués dans ces établissements, conformément aux dispositions de Le Ministre d'Etat. Ministre de l'éducation nationale,
l'article II, paragraphe 1, phrase 2, de l'Accord précité. de la jeunesse et des sports.
« Le présent Accord s'appliquera également au Land de Berlin, LIONEL JOSPIN
sauf déclaration contraire faite par le Gouvernement de la Répu­
blique fédérale d'Allemagne au Gouvernement de la République Pour le Ministre d'Etat,
française dans les trois mois qui suivront l'entrée en vigueur du pré­ Ministre des Affaires étrangères :
sent Accord.
Le Secrétaire d'Etat auprès du Ministre d'Etat,
« Si le Gouvernement de la République française déclare accepter
cette proposition, la présente Lettre et votre réponse exprimant cet Ministre des Affaires étrangères,
agrément constitueront un Accord entre nos deux Gouvernements, chargé des relations culturelles internationales.
Accord qui entrera en vigueur à la date portée sur votre réponse. » THIERRY DE BEAUC É

ANNEXE I
HORAIRES DES LYC ÉES FRANC O-ALLEMANDS

Périodes de quarante-cinq minutes


Série A : disciplines littéraires.

MATIÈRES SECONDE PREMIÈRE TERMINALE TOTAL 2e CYCLE

Langue maternelle................................................................ 5 5 5 15
Langue du partenaire........................................................... 5 5 5 15
Anglais ou latin.................................................................... 4 4 4 12
Philosophie........................................................................ - 3 4 7
Mathématiques..................................................................... 4 4 3 11
Sciences sociales.................................................................. 5 5 5 15
- histoire........................................................................... 2 2 2
- géographie..................................................................... 2 2 2
- instruction civique.......................................................... 1 1 1
Biologie................................................................................. 2 2 2 6
Physique............................................................................... 2 - - 2
Chimie.................................................................................. 2 - - 2
Education physique.............................................................. 2 2 2 6
Education artistique : musique (*), dessin (*)........................ (2) (2) (2) (6)
Religion - éthique : section allemande (*).............................. 2 2 2 6
Latin ou anglais (*)............................................................... (3) (3) (3) (9)
Nombre d'heures hebdomadaires minimum......................... 31 30 30
- section allemande (*)..................................................... 33 32 32

(*) Matières facultatives.

ANNEXE II
HORAIRES DES LYC ÉES FRANC O-ALLEMANDS

Périodes de quarante-cinq minutes


Série C : mathématiques, sciences naturelles, physique.

MATIÈRES SECONDE PREMIÈRE TERMINALE TOTAL 2e CYCLE

Langue maternelle et textes philosophiques......................... 4 4 4 12


Langue du partenaire............................................................ 5 5 5 15
Anglais.................................................................................. 3 (3) (3) 3 (+6)
Mathématiques..................................................................... 6 9 9+20 24 + 2 0
Sciences sociales.................................................................. 5 4 4 13
- histoire........................................................................... 2 2 2
- géographie..................................................................... 2 2 * 2
- instruction civique.......................................................... 1
Biologie................................................................................. 2 2 2 6
Physique............................................................................... 4 5 4 13
Chimie.................................................................................. 2 2 2 6
Education physique.............................................................. 2 2 2 6
Education artistique : musique ("), dessin (**)..................... (2) (2) (2) (6)
- latin (”).......................................................................... (2) (2) (2) (6)
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11671

MATIÈRES SECONDE PREMIÈRE TERMINALE TOTAL 2' CYCLE

Philosophie : section française seulement (**)...................... 2 2 4


Religion : section allemande (**)........................................... 2 2 2 6
Nombre d'heures hebdomadaires minimum......................... 33 35 34 + (2)
- section allemande........................................................... 35 35 34 + (2)
(normalement pas de série C en section allemande).

(*) Heures optionnelles.


(**) Matières facultatives.

ANNEXE 111
HORAIRES DES LYCÉES FRANCO-ALLEMANDS

Périodes de quarante-cinq minutes


Série D : mathématiques, sciences naturelles - biologie, chimie.

MATIÈRES SECONDE PREMIÈRE TERMINALE TOTAL 2* CYCLE

Langue maternelle et textes philosophiques........................ 4 4 4 12


Langue du partenaire........................................................... 5 5 5 15
Anglais.................................................................................. 3 (3) (3) 3 (+6)
Mathématiques..................................................................... 6 6 6 18
Sciences sociales.................................................................. 5 4 4 13
- histoire........................................................................... 2 2 2
- géographie..................................................................... 2 2 2
- instruction civique.......................................................... 1
Biologie..................................................................... ........... 2 3 + 10 3 + 10 8 + 20
Physique............................................................................... 4 3 3 10
Chimie.................................................................................. 2 4 4 10
Education physique.............................................................. 2 2 2 6
Education artistique :
- musique (**), dessin (**)................................................. (2) (2) (2) (6)
- latin (").......................................................................... (2) (2) (2) (6)
Philosophie : section française seulement (")...................... - 2 2 4
Religion : section allemande (**)........................................... 2 2 2 6
Nombre d'heures hebdomadaires minimum S.F................... 33 33 + (1) 33 + (1)
- section allemande........................................................... 35 33 + (1) 33 + (1)

(*) Travaux pratiques facultatifs.


(**) Matières facultatives.

ANNEXE IV
HORAIRES DES LYCÉES FRANCO-ALLEMANDS

Périodes de cinquante-cinq minutes

SECONDE/CLASSE 11 PREMIÈRE/CLASSE 12 TERMINALE/CLASSE 13 TOTAL SECOND CYCLE

MATIÈRES Série A Série C D


Série A Série C Série D Série A Série C Série D A C D
Français Allemand Français Allemand

Langue maternelle............................. 4 5 4 5 4 3 3 4 3 3 12/13 10/11


Langue du partenaire........................ 5 4 5 4 4 4 4 4 4 4 13/12 13/12
Anglais.............................................. 3 3 3 3 4 (3) (3) 3 (2) (2) 10 3 +(5)
Philosophie........................................ - - - - 3 2 2 3 2 2 6 4 4
Mathématiques.................................. 3 3 5 5 3 7,5 5 3 9 5 9 21,5 15
Sciences humaines............................ 4 4 4 4 4 3 3 5 4 4 13 11 11
Sciences naturelles........................... 2 2 2 2 1 1 3 2 2 3 5 5 8
Physique............................................ 1,5 1.5 3 3 - 4 2 4 3 1,5 11 8
Chimie............................................... 1,5 1,5 2 2 - 2 3 - 1 3 1,5 5 8
Education physique........................... 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 6 6 6
Musique............................................ (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (6) (6) (6)
Dessin............................................... (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (2) (6) (6) (6)
11672 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989

SECONDE/CLASSE 11 PREMIÈRE/CLASSE 12 TERMINALE/CLASSE 13 TOTAL SECOND CYCLE

MATIÈRES Série A Série C D


Série A Série C Série D Série A Série C Série D A c D
Français Allemand Français Allemand

Latin.................................................. (3) (3) (2) (2) (3) (2) (2) (3) (2) (2) (9) (6) (6)
Religion/Ethique................................ - 1,5 - 1.5 1,5 1.5 1.5 1.5 1.5 1.5 Classes allemandes
seulement

Total horaire hebdomadaire........ 26 26 30 30 25 28,5 27 26 31 29

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 8 août 1989 modifiant l'arrêté du 20 juillet 1977 j « b) Six personnalités extérieures à l’administration pénitentiaire
fixant l'organisation et le fonctionnement de l'Ecole choisies pour l'intérêt qu’elles portent aux problèmes de formation :
nationale d'administration pénitentiaire « Le directeur de l’Ecole nationale d’administration ou son repré­
NOR : JUSE8940060A sentant :
« Le directeur de l'Ecole nationale de la magistrature ou son
Le garde des sceaux, ministre de la justice. représentant ;
Vu la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée portant droits et « Le directeur du personnel, de la formation et de l’action sociale
obligations des fonctionnaires ; de la police nationale ou son représentant ;
Vu la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 modifiée portant dispositions « Un professeur d’université :
statutaires relatives à la fonction publique de l'Etat ;
« Un proviseur de lycée pénitentiaire ;
Vu le décret n° 49-1239 du 13 septembre 1949 modifié portant
dispositions communes applicables aux fonctionnaires stagiaires de « Une personne exerçant des responsabilités dans un organisme
l'Etat ; ou une association participant à la réinsertion sociale des détenus ;
Vu le décret n° 66-874 du 21 novembre 1966 modifié portant « c) Dans la limite de trois représentants : un délégué d'élèves par
règlement d'administration publique relatif au statut spécial des catégorie professionnelle en cours de scolarité à l'Ecole nationale
fonctionnaires des services extérieurs de l’administration péniten­ d’administration pénitentiaire ; <
tiaire ; « d) Les représentants du personnel désignés par les organisations
Vu l’arrêté du 20 juillet 1977 modifié fixant l'organisation et le syndicales les plus représentatives ayant obtenu au moins 5 p. 100
fonctionnement de l’Ecole nationale d’administration pénitentiaire. du total des voix aux élections professionnelles ou plus de 50 p. 100
des voix dans l’un des corps.
Arrête :
« Les membres du conseil visés au 2° a.b.c. sont désignés par le
Art. Ier. - L’article 3 de l’arrêté du 20 juillet 1977 susvisé est rem­ directeur de l'administration pénitentiaire pour une durée de deux
placé par les dispositions suivantes : ans.
« Art. 3. - Le C.N.F.P.P. (Conseil national de la formation des « Durant cette période, la liste des membres visés au 2° d sera
personnels pénitentiaires) est consulté sur toutes les questions rela­ modifiée, le cas échéant, pour que soient pris en compte les résultats
tives à la formation initiale et continue des personnels pénitentiaires. des élections professionnelles. »
Il est particulièrement chargé de définir les lignes directrices de la
politique de formation à mener et de dresser le bilan des actions de Art. 2. - L’article 4 de l’arrêté du 20 juillet 1977 susvisé est rem­
formation de l’année écoulée. placé par les dispositions suivantes :
« Le Conseil national de la formation des personnels péniten­ « Art. 4. - Le Conseil national de la formation des personnels
tiaires siège à l’Ecole nationale d’administration pénitentiaire. Il est pénitentiaires se réunit au moins une fois par an. Il doit, à cette
composé du directeur de l’administration pénitentiaire, président, de occasion, compter au moins trois quarts des membres de droit et
quatre membres de droit, treize membres associés auxquels s'ajou­ deux tiers des membres associés.
tent les représentants des organisations syndicales les plus représen­ « Sur proposition de son président, le Conseil national de la for­
tatives du moment : mation des personnels pénitentiaires peut se scinder en un ou plu­
« 1° Le sous-directeur du personnel et des affaires administra­ sieurs groupes de travail.
tives ; « Le directeur de l’Ecole nationale d'administration pénitentiaire
« Le chef de l’inspection des services pénitentiaires ; est chargé du fonctionnement administratif du Conseil national de la
« Le chef du bureau du recrutement et de la formation ; formation des personnels pénitentiaires. Il désigne, à cet effet, un ou
« Le directeur de l’Ecole nationale d’administration pénitentiaire ; plusieurs fonctionnaires relevant de son autorité qui assurent le
« 2° a) Six fonctionnaires de l’administration pénitentiaire : secrétariat du C.N.F.P.P. lorsqu'il siège en formation plénière ou des
« Un chef d’établissement appartenant au corps du personnel de groupes de travail qui en sont issus lorsqu'il se réunit en formation
direction ; restreinte.’ »
« Un attaché d’administration et d’intendance ; Art. 3. - Le directeur de l’administration pénitentiaire est chargé
« Un directeur ou professeur technique de l'enseignement profes­ de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de
sionnel et de travaux ; la République française.
« Un chef de maison d’arrêt ;
« Un délégué régional à l’action socio-éducative ; Fait à Paris, le 8 août 1989.
« Un délégué régional à la formation des personnels : PIERRE ARPAILLANGE
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11673

MINISTÈRE DE L'INDUSTRIE
ET DE L'AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE

Décret n° 89-662 du 12 septembre 1989 relatif à la Dans ce cas, le fabricant ou son mandataire, ou, à défaut,
prévention des risques résultant de l'usage des toute personne qui met le jouet sur le marché, tient à la dispo­
jouets sition des agents chargés du contrôle :
NOR : INDD8900533D - l’attestation « C.E. de type » du modèle ou une copie
conforme de ladite attestation ;
- une description détaillée des méthodes de fabrication ;
Le Premier ministre, - une description des moyens par lesquels le fabricant jus­
Sur le rapport du ministre d’Etat, ministre de l’économie, des tifie de la conformité au modèle bénéficiant de l’attestation
finances et du budget, du garde des sceaux, ministre de la jus­ « C.E. de type » ;
tice, du ministre de l’industrie et de l’aménagement du terri­ - l’adresse des lieux de fabrication et d’entreposage ;
toire, du ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre - les copies des documents que le fabricant ou son manda­
de l’économie, des finances e( du budget, chargé du budget, et taire a soumis à l’organisme agréé en vue de l’examen
du secrétaire d’Etat auprès du ministre d’Etat, ministre de « C.E. de type » du modèle.
l’économie, des finances et du budget, chargé de la consomma­
tion. Art. 4. - Le marquage « C.E. » est constitué par le symbole
« C.E. ». Il est apposé, selon les prescriptions ci-après, par le
Vu la directive C.E.E. n° 88-378 du conseil du 3 mai 1988
fabricant ou son mandataire établi sur le territoire de l’un des
concernant le rapprochement des législations des Etats
Etats membres de la Communauté économique européenne.
membres relatives à la sécurité des jouets ;
Vu le code pénal, et notamment son article R. 25 ; Ce marquage « C.E. », le nom ou la raison sociale ou la
marque, ainsi que l’adresse du fabricant ou de son mandataire
Vu le code des douanes, notamment ses articles 23 bis et 38 ; ou de l’importateur dans la Communauté économique euro­
Vu la loi du 1er août 1905 modifiée sur les fraudes et falsifi­ péenne, doivent être apposés de façon visible, lisible et indélé­
cations en matière de produits ou de service, ensemble le bile soit sur le jouet, soit sur l’emballage. Pour des jouets de
décret du 22 janvier 1919 modifié pris pour son application ; petite taille, ainsi que pour les jouets composés d’éléments de
Vu la loi du 24 mai 1941 relative à la normalisation ; petite taille, ces indications peuvent, de la même manière, être
apposées sur l’emballage, sur une étiquette ou sur une notice.
Vu la loi n° 75-1349 du 31 décembre 1975 relative à l’emploi
de la langue française ; Les avertissements et indications de précaution d’emploi qui
Vu la loi n° 83-660 du 21 juillet 1983 relative à la sécurité doivent être donnés pour certains types de jouets sont précisés
des consommateurs et modifiant diverses dispositions de la loi en annexe III au présent décret.
du 1er août 1905, et notamment son article 2 ;
Art. 5. - L’examen « C.E. de type » est la procédure par
Vu le décret n° 84-74 du 26 janvier 1984 fixant le statut de la laquelle un organisme agréé constate et atteste que le modèle
normalisation ; d’un jouet satisfait aux exigences essentielles visées à l’article 2
Vu la loi n° 64-1360 du 31 décembre 1964 modifiée sur les du présent décret.
marques de fabrique, de commerce et de service ; La demande d’examen « C.E. de type » est introduite par le
Vu l’avis de la commission de la sécurité des consommateurs fabricant ou son mandataire établi sur le territoire de l’un des
en date du 10 mai 1989 ; Etats membres de la Communauté économique européenne
Le Conseil d’Etat (section des travaux publics) entendu, auprès de l’un des organismes agréés figurant sur une liste éta­
blie par arrêté du ministre chargé de l’industrie. Cette
demande, accompagnée d’un exemplaire du modèle dont la
Décrète : production est envisagée, comporte une description du jouet,
Art. 1er. - Sont soumis aux dispositions du présent décret mentionne le nom et l’adresse du fabricant ou de son ou ses
les jouets conçus ou manifestement destinés à être utilisés pour mandataires ainsi que le lieu de fabrication des jouets et
leurs jeux par des enfants de moins de quatorze ans. contient des renseignements détaillés sur leur conception et
leur fabrication.
Toutefois, ces dispositions ne sont pas applicables aux pro­
duits mentionnés à l’annexe I dont l’utilisation par les enfants Art. 6. - Il est interdit d’apposer sur les jouets ou sur leur
requiert des mesures particulières de surveillance. emballage des marques ou inscriptions susceptibles de créer
une confusion avec le marquage « C.E. ».
Art. 2. - Ne peuvent être fabriqués, importés, détenus en
vue de la vente, mis en vente ou distribués à titre gratuit que Art. 7. - Sans préjudice, en cas de méconnaissance des exi­
les jouets : gences essentielles de sécurité, de l’application des mesures
- qui respectent les exigences essentielles de sécurité définies administratives prévues par la loi n° 83-660 du 21 juillet 1983,
à l’annexe II au présent décret ; seront punis des peines d’amende prévues pour les contraven­
- qui sont munis du marquage « C.E. » défini à l’article 4 tions de 5e classe :
ci-dessous. - ceux qui auront mis sur le marché des jouets non munis
du marquage « C.E. » visé à l’article 3 du présent décret et
Art. 3. - Peuvent seuls être munis du marquage « C.E. » les des mentions, avertissements et indications de précaution
jouets qui satisfont à l’une des deux obligations suivantes : d’emploi prévus à l’article 4 du présent décret ;
1° Avoir été fabriqués conformément aux normes les concer­ - les personnes visées à l’article 3 qui ne sont pas en mesure
nant dont les références sont publiées au Journal officiel de la de présenter les documents justifiant l’apposition du mar­
République française. quage « C.E. » dans les conditions prévues à l’article 4 du
Dans ce cas, le fabricant ou son mandataire, ou, à défaut, présent décret.
toute personne qui met les jouets sur le marché, tient à la dis­
position des agents chargés du contrôle : En cas de récidive, la peine d’amende prévue pour la réci­
dive des contraventions de la 5e classe sera applicable.
- une description des moyens pour lesquels le fabricant jus­
tifie la conformité de la production aux normes susvisées ; Art. 8. - Les dispositions du présent décret s’appliquent à
- l’adresse des lieux de fabrication et d’entreposage ; compter du 1er janvier 1990.
- des renseignements détaillés concernant la conception et la
fabrication de ses jouets ; Art. 9. - Le ministre d’Etat, ministre de l’économie, des
finances et du budget, le garde des sceaux, ministre de la jus­
2° S’ils ne respectent pas toutes les normes visées au para­ tice, le ministre de l’industrie et de l’aménagement du territoire,
graphe 1° ci-dessus, être conformes à un modèle qui bénéficie le ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre de l’éco­
de l’attestation « C.E. de type » délivrée à la suite d’un examen nomie, des finances et du budget, chargé du budget, et le secré­
« C.E. de type » réalisé comme il est dit à l’article 5 ci-dessous taire d’Etat auprès du ministre d’Etat, ministre de l’économie,
par un organisme agréé. des finances et du budget, chargé de la consommation, sont
11674 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989

chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du pré­ le cas pour les jouets qui, en vertu de leurs fonctions, dimensions et
sent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République caractéristiques, sont destinés aux enfants de moins de trente-
française. six mois.
Fait à Paris, le 12 septembre 1989. b) Pour respecter ce principe, il faudra spécifier, le cas échéant,
un âge minimum pour les utilisateurs des jouets et/ou la nécessité
MICHEL ROCARD de s’assurer qu’ils sont utilisés uniquement sous la surveillance d’un
Par le Premier ministre : adulte.
Le ministre de l’industrie 3. Les étiquettes apposées sur les jouets et/ou leurs emballages
et de l’aménagement du territoire, ainsi que le mode d’emploi qui les accompagne doivent attirer l’at­
ROGER FAUROUX tention des utilisateurs ou de leurs surveillants, de façon efficace et
Le ministre d’Etat, ministre de l’économie, complète, sur les risques liés à leur utilisation et sur la manière de
des finances et du budget, les éviter.
PIERRE BÉRÉGOVOY
Le garde des sceaux, ministre de la justice, II. - Risques particuliers
PIERRE ARPAILLANGE
Le ministre délégué auprès du ministre d’Etat, 1. Propriétés physiques et mécaniques :
ministre de l’économie, des finances et du budget, a) Les jouets et leurs pièces, ainsi que leurs fixations dans le cas
chargé du budget, de jouets montés, doivent avoir la résistance mécanique et, le cas
MICHEL CHARASSE échéant, la stabilité requises pour résister aux contraintes auxquelles
ils sont soumis lors de leur utilisation sans se briser ou être capables
Le secrétaire d’Etat auprès du ministre d'Etat, de se déformer au risque de provoquer des blessures.
ministre de l’économie, des finances et du budget,
b) Les arêtes, saillies, cordes, câbles et fixations accessibles des
chargé de la consommation, jouets doivent être conçus et réalisés de manière à réduire dans la
VÉRONIQUE NEIERTZ mesure du possible les risques de blessure lors d’un contact.
cj Les jouets doivent être conçus et fabriqués de façon que soient
ANNEXE I réduits au minimum les risques de blessures susceptibles d'être
infligées du fait du mouvement de leurs pièces.
LISTE DES PRODUITS QUI N’ENTRENT PAS DANS LE CHAMP d) Les jouets et leurs composants et leurs parties susceptibles
D’APPLICATION DU DÉCRET N» 89-662 DU 12 SEPTEMBRE 1989 d’être détachables des jouets manifestement destinés aux enfants de
moins de trente-six mois doivent être de dimension suffisante pour
1. Ornements de Noël. ne pas être avalés et/ou inhalés.
2. Modèles réduits, construits à l’échelle en détail pour collection­ e) Les jouets et leurs pièces et les emballages dans lesquels ils
neurs adultes. sont contenus pour la vente au détail ne doivent pas présenter de
3. Equipements destinés à être utilisés collectivement sur des ter­ dangers d’étranglement ou de suffocation.
rains de jeu. f Les jouets destinés à l’utilisation en eau peu profonde et des­
4. Equipements sportifs. tinés à porter ou à supporter l’enfant sur l’eau doivent être conçus et
3. Equipements nautiques destinés à être utilisés en eau profonde. fabriqués de façon à réduire dans la mesure du possible et compte
tenu de l’usage préconisé des jouets les risques de perte de la flotta­
6. Poupées folkloriques et décoratives et autres articles similaires bilité du jouet et de perte de l’appui donné à l’enfant.
pour collectionneurs adultes. g) Les jouets dans lesquels on peut pénétrer et qui constituent de
7. Jouets « professionnels » installés dans des endroits publics ce fait un espace clos pour les occupants doivent posséder une sortie
(grandes surfaces, gares, etc.). que ceux-ci puissent facilement ouvrir de l’intérieur.
8. Puzzles de plus de 500 pièces ou sans modèle destinés aux spé­ h) Les jouets conférant la mobilité aux utilisateurs doivent, dans
cialistes. la mesure du possible, comporter un système de freinage adapté au
9. Armes à air comprimé. type de jouet et en rapport avec l’énergie cinétique développée par
10. Feux d’artifice, y compris amorces à percussion, à l’exception de le jouet. Ce système doit être facilement utilisable par l’utilisateur
celles conçues spécialement pour des jouets. sans risque d’éjection ou de blessure pour cet utilisateur et pour les
tiers.
11. Frondes et lance-pierres. i) La forme et la composition de construction des projectiles et
12. Jeux de fléchettes à pointe métallique. l'énergie cinétique qu’ils peuvent développer lors de leur lancement,
13. Fours électriques, fers à repasser ou autres produits fonctionnels par un jouet conçu à cette fin, doivent être tels que le risque de
alimentés par une tension nominale supérieure à 24 volts. blessure de l’utilisateur de jouet ou des tiers ne soit pas déraison­
14. Produits comprenant des éléments chauffants destinés à être uti­ nable, compte tenu de la nature du jouet.
lisés sous surveillance d’un adulte dans un cadre pédagogique. j) Les jouets comprenant des éléments chauffants doivent être
13. Véhicules à moteur à combustion. construits de manière à garantir que :
16. Jouets machine à vapeur. - la température maximale de toutes surfaces accessibles ne cause
pas de brûlures lors d’un contact ;
17. Bicyclettes conçues à des fins de sport ou à des déplacements
sur la voie publique. - les liquides, vapeurs et gaz contenus dans les jouets n’atteignent
pas des températures ou des pressions telles que leur échappe­
18. Jouets vidéo connectables au poste d’un moniteur vidéo, ali­ ment, sauf pour des raisons indispensables au bon fonctionne­
menté par une tension nominale supérieure à 24 volts. ment du jouet, soit susceptible de provoquer des brûlures ou
19. Sucettes de puériculture. autres blessures.
20. Imitations Fidèles d’armes à feu réelles. 2. Inflammabilité :
21. Bijoux de fantaisie destinés à être portés par l’enfant. a) Les jouets ne doivent pas constituer un élément inflammable
dangereux dans l’environnement de l’enfant. A cette fin, ils doivent
être composés de matériaux qui :
ANNEXE II
1° Soit ne brûlent pas sous l’action directe d’une flamme; d’une
EXIGENCES ESSENTIELLES POUR LES JOUETS étincelle ou de tout autre foyer potentiel d’incendie ;
2° Soit soient difficilement inflammables (la flamme s’éteint dès
I. - Principes généraux qu’il n’y a plus de cause d’incendie) ;
3° Soit, s’ils s’enflamment, brûlent lentement et présentent une
1. Les utilisateurs de jouets ainsi que les tiers doivent être pro­ faible vitesse de propagation de la flamme ;
tégés contre les risques pour la santé et les risques de blessure 4° Soit soient traités, quelle que soit la composition chimique du
lorsque les jouets sont utilisés conformément à leur destination ou jouet, de manière à en retarder le processus de combustion.
qu’il en est fait un usage prévisible, compte tenu du comportement
habituel des enfants. Il s’agit des risques : Ces matériaux combustibles ne doivent pas constituer un risque de
propagation du feu aux autres matériaux utilisés dans le jouet.
a) Qui sont liés à la conception, à la construction et à la composi­
tion du jouet ; b) Les jouets qui, pour des raisons indispensables à leur fonction­
nement, contiennent des substances ou préparations dangereuses
b) Qui sont inhérents à l’utilisation du jouet et que l’on ne peut telles que définies dans la directive C.E.E. n° 67-548, et notamment
totalement éliminer en modifiant la construction et la composition des matériaux et équipements pour des expériences chimiques, l’as­
du jouet sans en altérer la fonction ou le priver de ses propriétés semblage de maquettes, les moulages plastiques ou céramiques,
essentielles. l’émaillage, la photographie ou des activités similaires, ne doivent
2. a) Le degré du risque encouru lors de l’utilisation d’un jouet pas contenir en tant que telles des substances ou des préparations
doit être en relation avec la capacité des utilisateurs et, le cas qui puissent devenir inflammables suite à la perte de composants
échéant, de leurs surveillants d’y faire face. Cela est particulièrement volatils non inflammables.
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11675

ci Les jouets ne doivent pas être explosifs ou contenir des élé­ ANNEXE 111
ments ou substances susceptibles d'exploser. La présente disposition AVERTISSEMENTS ET INDICATIONS DES PRÉCAUTIONS
ne s'applique pas aux amorces à percussion pour jouets, pour les­ D'EMPLOI POUR LES SIX TYPES DE JOUETS CI-DESSOUS
quelles il est fait référence au point 10 de l'annexe 1. ÉNUMÉRÉS
di Les jouets, et notamment les jeux et les jouets chimiques, ne Les jouets doivent être accompagnés des indications bien lisibles
doivent pas contenir en tant que telles des substances ou prépara­ et appropriées pour réduire les risques présentés par leur utilisation
tions : tels qu'ils sont visés dans les exigences essentielles (ces indications
- qui. lorsqu'elles sont mélangées, peuvent exploser : ainsi que toute notice d’emploi doivent être rédigées en français).
- par réaction chimique ou par échauffement ;
1. Jouets non destinés aux enfants de moins de trente-six mois :
- lors du mélange avec des substances oxydantes ;
Les jouets pouvant être dangereux pour les enfants de moins de
- qui contiennent des composants volatils inflammables dans l'air trente-six mois portent un avertissement, par exemple l’inscription
et susceptibles de former des mélanges de vapeurs/air inflam­ « ne convient pas aux enfants de moins de trente-six mois » ou « ne
mables ou explosifs. convient pas aux enfants de moins de trois ans », complétée par une
3. Propriétés chimiques : indication concise pouvant également résulter de la notice d’emploi,
1° Les jouets doivent être conçus et fabriqués de manière à ne pas des risques spécifiques motivant cette exclusion.
présenter de risques pour la santé ou de blessures par ingestion, Cette disposition ne s'applique pas aux jouets qui, en raison de
inhalation ou contact avec la peau, les muqueuses ou les yeux. leurs fonctions, dimensions, caractéristiques, propriétés ou autres élé­
En tout cas, ils doivent respecter les législations communautaires ments probants, ne sont manifestement pas susceptibles d’être des­
appropriées relatives à certaines catégories de produits ou visant l'in­ tinés aux enfants de moins de trente-six mois.
terdiction, la limitation d'usage ou l'étiquetage de certaines subs­ 2. Toboggans, balançoires suspendues, anneaux, trapèzes, cordes
tances et préparations dangereuses. et jouets analogues montés sur portique :
2° En particulier, la biodisponibilité, pour la protection de la Ces jouets sont accompagnés d’une notice d’emploi attirant l’at­
santé des enfants, due à l'utilisation des jouets ne doit pas, comme tention sur la nécessité d'effectuer des contrôles et des entretiens
objectif, dépasser, par jour : périodiques de leurs parties les plus importantes (suspensions,
0,2 microgramme d'antimoine ; attaches, fixation au sol, etc.) et précisant que, en cas d’omission de
0,1 microgramme d’arsenic ; ces contrôles, le jouet pourrait présenter des risques de chutes ou de
25,0 microgrammes de baryum ; renversement.
0,6 microgramme de cadmium ; Des instructions concernant la façon de les assembler et indiquant
0,3 microgramme de chrome ; les parties qui peuvent présenter des dangers si l’assemblage n’est
0,7 microgramme de plomb ; pas correct doivent également être données.
0,5 microgramme de mercure ; 3. Jouets fonctionnels :
5,0 microgrammes de sélénium, Les jouets fonctionnels ou leur emballage portent l’inscription
ou les autres valeurs qui peuvent être fixées pour ces substances ou « Attention ! A utiliser sous surveillance d’adultes ».
pour d'autres substances dans la législation communautaire, basée Ils sont en outre accompagnés d’une notice d’emploi mentionnant
sur une évidence scientifique. les instructions de fonctionnement ainsi que les précautions à suivre
On entend par biodisponibilité de ces substances l’extrait soluble par l'utilisateur, avec l'indication qu’en cas d’omission de ces pré­
qui a une importance toxicologique. cautions celui-ci s'exposerait aux risques propres, à préciser, de l’ap­
3° Les jouets ne doivent pas contenir de substances ou prépara­ pareil ou produit dont le jouet constitue un modèle réduit ou une
tions dangereuses au sens des directives C.E.E. n° 67-548 et C.E.E. imitation. 11 est également indiqué que le jouet doit être maintenu
n° 88-379 dans des quantités risquant de nuire à la santé des enfants hors de la portée de très jeunes enfants.
qui les utilisent. En tout état de cause, il est formellement interdit On entend par jouets fonctionnels ceux qui ont les mêmes rôles
d'inclure dans un jouet des substances ou préparations dangereuses que les appareils ou installations qui sont destinés aux adultes et
si elles sont destinées à être utilisées en tant que telles au cours du dont ils constituent souvent un modèle réduit.
jeu. 4. Jouets contenant, en tant que telles, des substances ou prépara­
Toutefois, si un nombre limité de substances ou préparations sont tions dangereuses. Jouets chimiques :
indispensables au fonctionnement de certains jouets, notamment des a) Sans préjudice de l’application des dispositions prévues par les
matériaux et équipements pour des expériences chimiques, l'assem­ directives communautaires relatives à la classification, l’emballage et
blage de maquettes, les moulages plastiques ou céramiques, l'émail­ l'étiquetage des substances et préparations dangereuses, la notice
lage, la photographie ou des activités similaires, elles sont admises d’emploi des jouets contenant, en tant que telles, ces substances ou
dans le respect d'une limite maximale de concentration à définir préparations porte l'indication du caractère dangereux de celles-ci et
pour chaque substance ou préparation par mandat donné au Comité des précautions à prendre par les utilisateurs afin d’éviter les risques
européen de normalisation (C.E.N.) selon la procédure du comité s’y rapportant à préciser de manière concise selon le type de jouet.
institué en vertu de la directive C.E.E. n° 83-189, à condition que les Il est également mentionné quels sont les soins de première urgence
substances et préparations admises soient conformes aux règles com­ à donner en cas d’accidents graves dus à l’utilisation de ce type de
munautaires de classification en matière d’étiquetage, sans préjudice jouets. Il est également indiqué que ces jouets doivent être main­
du point 4 de l'annexe 111. • tenus hors de la portée de très jeunes enfants.
4. Propriétés électriques : b) En plus des indications prévues au point a, les jouets
a) Les jouets électriques ne doivent pas être alimentés par une chimiques portent sur l’emballage l’inscription : « Attention ! Uni­
tension nominale supérieure à 24 volts, aucune pièce du jouet ne quement pour enfants de plus de ... ans (1). A utiliser sous surveil­
dépassant 24 volts. lance d'adultes ».
b) Les pièces des jouets qui sont en contact ou susceptibles d'être Sont notamment considérés comme jouets chimiques : les boîtes
en contact avec une source d’électricité capable de provoquer un d'expériences chimiques, les boîtes d'inclusion plastique, les ateliers
choc électrique, ainsi que les câbles ou autres fils conducteurs par miniatures de céramiste, émailleur, photographe et jouets analogues.
lesquels l'électricité est conduite à ces pièces, doivent être bien 5. Planches et patins à roulettes pour enfants :
isolées et mécaniquement protégées afin de prévenir le risque d’un Ces produits, s’ils sont présentés à la vente comme jouets, portent
tel choc. l'inscription : « Attention ! A utiliser avec équipement de protec­
c) Les jouets électriques doivent être conçus et réalisés de manière tion ».
à garantir que les températures maximales atteintes par toutes sur­ En outre, la notice d’emploi rappelle que l’utilisation du jouet doit
faces directement accessibles ne causent pas de brûlures lors d'un se faire avec prudence, car elle demande beaucoup d’adresse, afin
contact. d'éviter des accidents, par chutes ou collisions, de l’utilisateur et des
5. Hygiène : tiers. Des indication» concernant l’équipement de protection
Les jouets doivent être conçus et fabriqués de façon à satisfaire conseillé (casques, gants, genouillères, coudières, etc.) sont également
aux conditions d’hygiène et de propreté afin d’éviter les risques d’in­ données.
fection, de maladie et de contamination. 6. Jouets nautiques :
6. Radioactivité : Les jouets nautiques définis à l’annexe II, point II.1./ portent
Les jouets ne doivent pas contenir d'éléments ou substances l'inscription : « Attention ! A n'utiliser qu’en eau où l’enfant a pied
radioactives sous des formes ou dans des proportions susceptibles de et sous surveillance ».
nuire à la santé d'un enfant. La directive Euratom n° 80-836 s'ap­
plique. (I) L'âge est à fixer par le fabricant.
11676 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989

MINISTÈRE DE L'ÉQUIPEMENT,
DU LOGEMENT, DES TRANSPORTS ET DE LA MER

Décret du 13 septembre 1989 Vu le décret du 8 mars 1989 portant délégation de signature ;


portant délégation de signature Vu l’arrêté du 8 août 1985 portant organisation de la direc­
NOR : EQUM8901146D tion du personnel, modifié par l’arrêté du 19 décembre 1986 ;
Vu l’arrêté du 6 mars 1989 portant délégation de signature
Le Premier ministre. au directeur du personnel.
Sur le rapport du ministre de l’équipement, du logement, des Décrète :
transports et de la mer.
Art. 1er. - L’article 2 du décret du 8 mars 1989 susvisé est
Vu le décret n° 47-233 du 23 janvier 1947, modifié en dernier
remplacé par les dispositions suivantes :
lieu par le décret n° 87-390 du 15 juin 1987, autorisant les
ministres à déléguer, par arrêté, leur signature ; « Art. 2. - En cas d’absence ou d’empêchement de M. Serge
Vu le décret n° 53-1169 du 28 novembre 1953 portant règle­ Vallemont, directeur du personnel, de MM. Paul Martin,
ment d’administration publique pour l’application du décret du Jacques Sans et de Mme Agnès Denis, délégation est donnée
30 septembre 1953 sur la réforme du contentieux administratif, pour signer dans la limite de leurs attributions, à l’exception
modifié par le décret du 29 janvier 1957 ; des décrets, à M. François Cazottes, administrateur civil, et à
Mme Marianne Terrasse, attaché principal d’administration
Vu le décret n° 64-729 du 17 juillet 1964 portant codification centrale, tous actes, arrêtés et décisions relatifs au service à
des textes réglementaires relatifs aux marchés publics ; temps partiel et aux congés. »
Vu le décret n° 85-659 du 2 juillet 1985 fixant l’organisation (Le reste sans changement.)
de l’administration centrale du ministère de l’urbanisme, du
logement et des transports, modifié par les décrets n° 86-67 du Art. 2. - Le ministre de l’équipement, du logement, des
14 janvier 1986 et n° 88-458 du 27 avril 1988 ; transports et de la mer est chargé de l’exécution du présent
Vu le décret n° 89-132 du 1er mars 1989 relatif aux attribu­ décret, qui sera publié au Journal officiel de la République
tions du ministre de l’équipement, du logement, des transports française.
et de la mer ; Fait à Paris, le 13 septembre 1989.
Vu le décret du 3 octobre 1985 nommant M. Serge Valle- MICHEL ROCARD
mont en qualité de directeur du personnel ;
Vu le décret du 23 juin 1988 portant nomination du Premier Par le Premier ministre :
ministre ; Le ministre de l'équipement, du logement,
Vu le décret du 22 février 1989 relatif à la composition du des transports et de la mer,
Gouvernement ; MICHEL DELEBARRE

MINISTÈRE DE LA COOPÉRATION ET DU DÉVELOPPEMENT

Arrêté du 6 septembre 1989 portant création d'une régie Arrête :


d'avances auprès de la mission de coopération et Art. 1er. - Il est institué auprès de la mission de coopération et
d'action culturelle de Yaoundé d’action culturelle à Yaoundé une régie d'avances pour le paiement
NOR : COPC8900055A des dépenses de fonctionnement (titre III) et d’intervention (titre IV).
Art. 2. - Le montant maximum de l’avance à consentir au régis­
Le ministre de la coopération et du développement. seur est fixé à la contre-valeur en monnaie locale de la somme de
34 000 F.
Vu le décret n° 88-753 du 9 juin 1988 relatif aux attributions du
ministre de la coopération et du développement ; Art. 3. - Les sommes nécessaires au fonctionnement de la pré­
sente régie d’avances sont versées au régisseur par le payeur de
Vu le décret n° 62-1587 du 29 décembre 1962 portant règlement France au Cameroun, comptable public assignataire.
général sur la comptabilité publique ;
Vu le décret n° 64-486 du 28 mai 1964 relatif aux régies de Art. 4. - La remise des pièces justificatives des dépenses exposées
recettes et aux régies d’avances des organismes publics, modifié par sur cette avance doit intervenir dans un délai maximum de trente
le décret n° 71-153 du 22 février 1971, modifié par le décret jours à compter de la date de paiement.
n° 88-691 du 9 mai 1988 ; Art. 5. - Les fonctions de régisseur d'avances sont confiées à un
Vu le décret n° 66-850 du 15 novembre 1966 relatif à la responsa­ agent nommé par arrêté du ministre de la coopération et du déve­
bilité personnelle et pécuniaire des régisseurs, modifié par le décret loppement. Cet agent est assujetti à un cautionnement et perçoit une
n° 76-70 du 15 janvier 1976 ; indemnité de responsabilité dans les conditions prévues par l'arrêté
Vu les décrets n° 66-912 et n° 66-913 du 7 décembre 1966 relatifs du 13 octobre 1975.
aux comptables et aux régisseurs de recettes et d’avances chargés Art. 6. - Afin d'améliorer le fonctionnement de cette régie
d’exécuter les recettes et les dépenses publiques à l’étranger ainsi d’avances, il pourra être mis en place des sous-régies d’avances qui
qu'aux modalités d’exécution de ces recettes et dépenses : seront placées sous le contrôle et la surveillance du régisseur
Vu l’arrêté du 13 octobre 1975 fixant le taux de l’indemnité de d’avances de la mission de coopération de Yaoundé.
responsabilité susceptible d’être allouée aux régisseurs d’avances et Art. 7. - Le directeur de l'administration générale est chargé de
aux régisseurs de recettes relevant des services de l'Etat, des budgets l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la
annexes, des budgets des établissements publics nationaux ou des République française et qui prendra effet à compter du 1er octobre
comptes spéciaux du Trésor ainsi que le montant du cautionnement 1989.
imposé à ces agents ;
Fait à Paris, le 6 septembre 1989.
Vu l'arrêté du 19 juillet 1979 habilitant le ministre de la coopéra­
tion à instituer des régies de recettes et d'avances auprès des services Pour le ministre et par délégation :
du ministère de la coopération à l’étranger, modifié par l’arrêté en Le directeur de l'administration générale.
date du 19 octobre 1988, M. ANDRÉ
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11677

MINISTÈRE DE LA CULTURE, DE LA COMMUNICATION,


DES GRANDS TRAVAUX ET DU BICENTENAIRE

Arrêté du 6 juillet 1989 modifiant l'arrêté du 27 avril 1981 « - l'administrateur général du Mobilier national et des Manufac­
relatif au conseil consultatif pour la création artistique tures nationales des Gobelins, de Beauvais et de la Savon­
dans le domaine de la céramique nerie ;
« - le responsable artistique de l’atelier expérimental de recherche
N OR : MCCI8900558A
et de création de la Manufacture nationale de Sèvres ;
« 2. Neuf membres désignés par arrêté du ministre chargé de la
Le ministre de la culture, de la communication, des grands tra­ culture pour une durée de trois ans non renouvelable :
vaux et du Bicentenaire, « - un inspecteur de la création artistique ;
Vu le décret n° 81-413 du 27 avril 1981 relatif à la Manufacture « - un conservateur de musée ayant des collections d’art déco­
nationale de Sèvres : ratif :
Vu le décret n° 82-883 du 15 octobre 1982 portant création du « - un directeur d’école nationale d'art décoratif ;
Centre national des arts plastiques, notamment ses articles 2, 3 « - six personnalités choisies en raison de leur compétence.
et 14 ; « En l'absence du délégué aux arts plastiques, le conseil est pré­
Vu l'arrêté du 27 avril 1981 relatif au conseil consultatif pour la sidé par le directeur de la Manufacture nationale de Sèvres. »
création artistique dans le domaine de la céramique ; Art. 2. - L'article 3 de l'arrêté du 27 avril 1981 susvisé est com­
Vu l’avis du conseil d'administration du Centre national des arts plété par les dispositions suivantes :
plastiques en date du 14 juin 1989, « Le conseil émet ses avis à la majorité des membres présents. En
cas de partage des voix, celle du président est prépondérante.
Arrête : « Le secrétariat du conseil est assuré par la Manufacture nationale
de Sèvres. »
Art. 1er. - L'article 2 de l'arrêté du 27 avril 1981 susvisé est
abrogé et remplacé par les dispositions suivantes : Art. 3. - Le délégué aux arts plastiques est chargé de l'exécution
du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République
« Le conseil comprend : française.
« 1. Cinq membres de droit :
Fait à Paris, le 6 juillet 1989.
« - le délégué aux arts plastiques, président ; Pour le ministre et par délégation :
« - le directeur de la Manufacture nationale de Sèvres ; Le délégué aux arts plastiques,
« - le directeur des musées de France ou son représentant ; D. BOZO

MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE ET DE LA FORÊT

Décret du 14 septembre 1989 autorisant la Société Vu les propositions des préfets des départements de l’Ar­
d'aménagement foncier et d'établissement rural dèche, de la Drôme, de l’Isère et de la Savoie,
Alpes-Cévennes à exercer le droit de préemption et
à bénéficier de l'offre amiable avant adjudication Décrète :
volontaire institué par l'article 7 de la loi n° 62-933 Art. 1er. - La Société d'aménagement foncier et d’établisse­
du 8 août 1962 complémentaire à la loi d'orientation ment rural Alpes-Cévennes, agréée par arrêtés interministériels
agricole du 2 mars 1963 et du 10 avril 1964, est autorisée, pour une
NOR : AGRR8901651D nouvelle période de cinq ans, à exercer le droit de préemption
dans les départements de l’Ardèche, de la Drôme, de l’Isère et
de la Savoie, à l’exclusion :
Le Premier ministre, - des zones urbaines, telles que ces zones sont inscrites aux
Sur le rapport du ministre de l’agriculture et de la forêt. documents d'urbanisme rendus publics ;
Vu le code civil ; - des zones à urbaniser en priorité ainsi que des zones
Vu le code rural ; d'aménagement concerté.
Vu le code de l’urbanisme : Dans les zones d’aménagement différé, la société d’aménage­
Vu la loi n° 60-808 du 5 août 1960 d’orientation agricole ment foncier et d’établissement rural ne pourra exercer son
modifiée, et notamment ses articles 15, 16, 17 et 18 relatifs aux droit de préemption que si le droit de préemption prévu à l’ar­
sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural ticle L. 212-2 du code de l’urbanisme n’a pas été lui-même
(S.A.F.E.R.) ; exercé par son titulaire.
Vu la loi n° 62-933 du 8 août 1962 complémentaire à la loi Art. 2. - La superficie minimale, à laquelle le droit de
d’orientation agricole modifiée, et notamment son article 7, ins­ préemption de la Société d’aménagement foncier et d’établisse­
tituant un droit de préemption au profit des sociétés d’aména­ ment rural Alpes-Cévennes est susceptible de s’appliquer, est
gement foncier et d’établissement rural (S.A.F.E.R.) ; fixée, dans ces quatre départements, à quarante-cinq ares en
Vu le décret n° 61-610 du 14 juin 1961 relatif aux sociétés polycûlture et à vingt ares pour les vergers intensifs et dans les
d’aménagement foncier et d’établissement rural, modifié par le zones viticoles V.Q.P.R.D.
décret n° 69-825 du 28 août 1969, le décret n° 78-1072 du Dans ces départements, ce seuil est ramené à zéro dans
8 novembre 1978, le décret n° 81-217 du 10 mars 1981 et le les zones de richesses naturelles des plans d’occupation des
décret n° 89-12 du 9 janvier 1989 ; sols à protéger en raison notamment de la valeur agricole
Vu le décret n° 62-1235 du 20 octobre 1962 portant applica­ des terres ou de la richesse du sol ou du sous-sol (zones
tion, en ce qui concerne le droit de préemption des sociétés dénommées N.C.), dans les zones des plans d’occupation des
d’aménagement foncier et d’établissement rural, de l’article 7 sols à protéger en raison, d’une part, de l’existence de risques
de la loi n° 62-933 du 8 août 1962 complémentaire à la loi ou de nuisances, d’autre part, de la qualité des sites, des
d’orientation agricole, modifié par le décret n° 69-618 du milieux naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du
13 juin 1969, le décret n° 78-1073 du 8 novembre 1978, le point de vue esthétique, historique ou écologique (zones
décret n° 81-218 du 10 mars 1981 et le décret n° 89-12 du dénommées N.D.), dans les périmètres en cours de remembre­
9 janvier 1989 ; ment entre les dates fixées par les arrêtés préfectoraux ordon­
Vu le décret du 13 septembre 1984 autorisant pour une nou­ nant l’ouverture et la clôture des opérations et dans le cas de
velle période de cinq années la Société d’aménagement foncier parcelles enclavées au sens de l’article 682 du code civil.
et d’établissement rural Alpes-Cévennes à exercer le droit de Art. 3. - La Société d’aménagement foncier et d’établisse­
préemption institué par l’article 7 de la loi n° 62-933 du 8 août ment rural Alpes-Cévennes est autorisée à bénéficier des dispo­
1962 complémentaire à la loi d’orientation agricole ; sitions du paragraphe IV de l’article 7 de la loi n° 62-933 du
11678 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989

8 août 1962 fixant les conditions dans lesquelles les proprié­ Art. 4. - La nature, la durée et le coefficient des épreuves sont
taires désireux de vendre par adjudication volontaire des biens j fixées ainsi qu’il suit :
pouvant faire l’objet de préemption par une société d'aménage­
ment foncier et d’établissement rural déterminée sont tenus de
DURÉE MAXIMALE
les lui offrir préalablement à l’amiable, deux mois au moins NATURE DES ÉPREUVES de chaque épreuve
COEFFICIENT
avant la date prévue pour l’adjudication.

Art. 4. - Les dispositions de l’article 3 concernant les adju­


dications volontaires portant sur des fonds d’une superficie Epreuves écrites
supérieure à la superficie minimale fixée à l’article 2, situés à 1. Analyse et commentaire 3 h 30 1
l’intérieur des zones délimitées à l’article 1er ci-dessus, et à l’ex­ d’un texte ou d'un docu­
clusion des communes énumérées ci-après : ment intéressant le
monde agricole et rural.
- dans le département de l’Ardèche : communes d’Annonay, 1
2. Epreuve de connais­ 3 h 30
Aubenas, Largentière, Privas et Tournon ; sances générales scienti­
- dans le département de la Drôme : communes de Valence, fiques et techniques.
Montélimar et Romans ;
- dans le département de l’Isère : toutes les communes des Epreuve orale
cantons de Grenoble ; les communes d’Echirolles, Fon­ Entretien avec le jury, è 30 minutes maximum, dont : 2
taine, Saint-Egrève, Saint-Martin-le-Vinoux, La Tronche et partir de l'exposé par le
Saint-Martin-d’Hères ; 5 minutes :
candidat de son expé­ exposé du candidat
- dans le département de la Savoie : toutes les communes rience professionnelle. 25 minutes :
des cantons Nord, Sud et Sud-Ouest de Chambéry et des entretien avec le jury
cantons de Saint-Alban-Leysse et La Ravoire ; les com­
munes d’Aix-les-Bains, Albertville, Moûtiers et Saint-Jean-
de-Maurienne. Lors de l’inscription à l’examen, le candidat choisit de composer
l’épreuve scientifique écrite :
Art. 5. - Le ministre de l’agriculture et de la forêt est chargé - soit en sciences et techniques biologiques et agronomiques :
de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal - soit en sciences et techniques économiques.
officiel de la République française. Art. 5. - Les épreuves des candidats sont jugées par deux exami­
Fait à Paris, le 14 septembre 1989. nateurs au moins, et sont notées en points entiers de 0 à 20.
Le fait de ne pas participer à une épreuve ou de rendre une copie
MICHEL ROCARD blanche entraîne l’élimination du candidat.
Par le Premier ministre : Toute note n’est définitive qu’après délibération du jury. Pour
arrêter sa décision, le jury ne prend en compte que les épreuves de
Le ministre de l'agriculture et de la forêt, l’examen professionnel. Le jury est souverain dans ses évaluations et
HENRI NALLET délibérations.
Les candidats ayant obtenu, après application des coefficients, un
minimum de 40 points sont déclarés admis. Pour chacun des niveaux
de formation visés à l’article 1er du présent arrêté, le ministre chargé
de l’agriculture arrête la liste, par ordre alphabétique, des candidats
Arrêté du 25 juillet 1989 relatif aux modalités d'organisation admis.
de l'examen professionnel prévu à l'article 18 du décret Art. 6. - Le directeur général de l’enseignement et de la
n° 88-922 du 14 septembre 1988 recherche est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié
NOR : AGRE8901363A au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 25 juillet 1989.
Le ministre de l’agriculture et de la forêt. Pour le ministre et par délégation :
Vu la loi n° 84-1285 du 31 décembre 1984 portant réforme des Le directeur général de l'enseignement
relations entre l’Etat et les établissements d’enseignement agricole et de la recherche.
privés ; P. V1ALLE
Vu le décret n° 88-922 du 14 septembre 1988 pris pour l’applica­
tion de la loi n° 84-1285 du 31 décembre 1984 ; ANNEXE
Après avis du Conseil national de l’enseignement agricole ;
Sur proposition du directeur général de l’enseignement et de la Définition et modalités des épreuves
recherche. I. - Epreuve écrite d’analyse
et de commentaire d'un texte
Arrête :
Analyse et commentaire d’un texte ou d’un document intéressant
Art. lef. - Le présent arrêté fixe les modalités de l’examen profes­ les problèmes du monde rural contemporain.
sionnel prévu à l’article 18 du décret n° 88-922 du 14 septembre Le commentaire pourra s'appuyer sur une ou des question(s)
1988 susvisé. posée(s) à partir du texte ou du document.
Cet examen est organisé pour les formations de cycle court et les Le candidat disposera d’une demi-heure supplémentaire pour
formations de cycle long ou supérieur court, prévues aux l et 2 du prendre connaissance du sujet.
premier alinéa de l’article 17 du décret précité.
Il est organisé dans un cadre national, en une seule session nor­ IL - Epreuve écrite de connaissances générales
male annuelle, selon des modalités arrêtées par le ministre chargé de scientifiques et techniques
l’agriculture. 2.1. Sciences et techniques biologiques et agronomiques.
Les sujets proposés aux candidats répondront aux exigences de 2.1.1. Le sujet est établi par référence aux programmes :
niveau requises pour enseigner dans les formations visées ci-dessus. - du brevet de technicien agricole, secteur Production ;
Art. 2. - Le jury est présidé par un fonctionnaire de catégorie A, - du brevet de technicien supérieur agricole :
désigné par le ministre chargé de l’agriculture sur proposition du - option Productions animales ;
conseil général d’agronomie. - option Productions végétales ;
Il comprend pour deux tiers au moins de ses membres des ingé­ - option Horticulture.
nieurs d’agronomie et des professeurs certifiés de l’enseignement 2.1.2. Les questions seront traitées par le candidat au niveau :
agricole et pour un tiers au plus des professionnels qualifiés. - du brevet de technicien supérieur agricole pour un formateur
Les membres du jury sont nommés par le ministre chargé de permanent assurant l’enseignement dans les formations de
l’agriculture. cycle court ;
- de la licence ès-science ou du diplôme d'ingénieur pour un
Art. 3. - Les programmes des épreuves sont fixés dans l’annexe formateur permanent assurant l'enseignement dans les forma­
au présent arrêté. tions de cycle long ou supérieur court.
Le jury choisit les sujets pour chacun des niveaux de formation 2.1.3. L'épreuve porte sur un problème technique faisant appel à des
visé à l’article 1er du présent arrêté. Il peut à cet effet se constituer connaissances scientifiques ; elle peut faire appel à l'utilisation
en commissions. de documents fournis au candidat.
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11679

L'épreuve vise à : III. — Epreuve orale d'entretien


- apprécier l'aptitude du candidat à mobiliser des connais­
sances précises relatives aux productions animales et végé­ 3.1. En début d’épreuve, le candidat remet aux membres du jury un
tales ; résumé écrit (deux pages dactylographiées) des activités profes­
- apprécier la pertinence du raisonnement et de la méthode sionnelles requises pour se présenter à l’examen professionnel.
choisie pour traiter le sujet ; 3.2. Lors de l’exposé préliminaire, en cinq minutes, le candidat
- apprécier le niveau de réflexion et l’ouverture par rapport au approfondit ou privilégie un point du résumé, et présente ses
problème posé ; motivations.
- vérifier l’aptitude du candidat à structurer un exposé écrit, en Le jury apprécie les aptitudes à faire un exposé clair, en utilisant
employant un langage adapté et correct, un style soigné et en des mots précis, et en dégageant les idées essentielles et les
veillant à la qualité de la présentation. aspects les plus caractéristiques du thème analysé, dans un
2.2. Sciences et techniques économiques. exposé structuré.
2.2.1. Le sujet est établi par référence aux programmes suivants : 3.3. L’entretien de vingt-cinq minutes qui suit cette présentation a
- brevet de technicien agricole, secteurs Production et Distribu­ pour objet d’apprécier : •
tion, commercialisation et services ; - l’intérêt porté par le candidat à l’évolution scientifique et
- brevet de technicien supérieur agricole Analyse et conduite de technique dans son option et aux transformations écono­
systèmes d’exploitation (A.C.S.E.) ; miques, sociales, humaines affectant le milieu agricole ;
- brevet de technicien supérieur agricole Transformation, distri­ - la capacité du candidat à situer son option dans une forma­
bution et commercialisation des produits agricoles (T.D.). tion professionnelle et générale et à l’intégrer aux problèmes
2.2.2. Les questions seront traitées par le candidat au niveau : d’organisation et de fonctionnement de l’enseignement agri­
- du brevet de technicien supérieur pour un formateur perma­ cole ;
nent assurant l’enseignement dans les formations de cycle - les aptitudes du candidat à transmettre ses connaissances, à
court ; prendre en compte les qualités des individus en formation
- de la licence ès sciences économiques ou du diplôme d’ingé­ (jeunes et adultes ayant des intérêts ou des difficultés diffé­
nieur pour un formateur permanent assurant l’enseignement rents d’un groupe à l’autre), à s’intéresser aux problèmes
dans les formations de cycles long et supérieur court. d’évaluation et de prolongement de la formation (travail per­
2.2.3. L’épreuve vise à apprécier l’aptitude du candidat à mobiliser sonnel, interrogations, etc.) ;
ses connaissances pour construire un développement structuré - le sens des relations humaines et l’intérêt porté aux contacts
s'appuyant sur des références relatives aux faits économiques avec le milieu professionnel : relation avec les parents
contemporains. Les formateurs en cycles long et supérieur d’élèves, avec les exploitants constituant l’environnement des
court devront pouvoir faire appel à des références théoriques. établissements, etc. ;
Les questions devront autoriser des développements aussi - les capacités du candidat à soutenir un point de vue, et plus
bien en économie générale qu’en économie rurale. généralement à argumenter et à débattre.

MINISTÈRE DES POSTES,


DES TÉLÉCOMMUNICATIONS ET DE L'ESPACE

Décret du 13 septembre 1989 Art. 3. - Dans l’article 2 du décret du 25 juillet 1988


portant délégation de signature modifié susvisé :
A l’alinéa commençant par : « En cas d’absence ou d’empê­
NOR : PTTC8900764D chement de M. Maurice Seigner », après : « M. Alain Fauvet,
ingénieur général », ajouter : « M. Edmond Escabasse, ingé­
nieur de 2e classe ».
Le Premier ministre.
Remplacer l’alinéa commençant par : « En cas d’absence ou
Sur le rapport du ministre des postes, des télécommunica­ d’empêchement de M. Philippe Robin », par l’alinéa suivant :
tions et de l’espace. « En cas d’absence ou d’empêchement de M. Jean-François
Vu le décret n° 47-233 du 23 janvier 1947, modifié en der­ Latour, ingénieur général, et, dans les mêmes conditions d’attri­
nier lieu par le décret n° 87-390 du 15 juin 1987, autorisant les butions et de limites, à M. Bernard Prunel, ingénieur en chef,
ministres à déléguer, par arrêté, leur signature ; ou, dans la limite de ses attributions, à M. Jean Salaün, direc­
Vu le décret n° 86-129 du 28 janvier 1986 modifié relatif à teur départemental ».
l’organisation de l’administration centrale du ministère des Art. 4. - Le ministre des postes, des télécommunications
P.T.T. ; etde l’espace est chargé de l’exécution du présent décret, qui
Vu le décret n° 88-837 du 20 juillet 1988 relatif aux attribu­ sera publié au Journal officiel de la République française.
tions du ministre des postes, des télécommunications et de
Fait à Paris, le 13 septembre 1989.
l’espace ;
MICHEL ROCARD
Vu le décret du 23 juin 1988 portant nomination du Premier
ministre ; Par le Premier ministre :
Vu le décret du 28 juin 1988 portant nomination des Le ministre des postes,
membres du Gouvernement ; des télécommunications et de l'espace,
Vu le décret du 25 juillet 1988 portant délégation de signa­ PAUL QUILÈS
ture au titre de la direction générale des télécommunications,
modifié par les décrets des 2 novembre 1988, 17 novembre
1988, 1er mars 1989, 15 mars 1989 et 7 juin 1989 ; Arrêté du 7 septembre 1989
Vu l’arrêté du 22 juillet 1988 portant délégation de signature portant délégation de signature
au titre de la direction générale des télécommunications, NOR : PTTC8900763A
modifié par les arrêtés des 26 octobre 1988, 23 février 1989,
2 juin 1989 et 10 août 1989,
DIRECTION GÉNÉRALE DES TÉLÉCOMMUNICATIONS
Décrète :
Le ministre des postes, des télécommunications et de l’espace.
Art. 1er. - L’article 1er du décret du 25 juillet 1988 modifié Vu le décret *° 47-233 du 23 janvier 1947, modifié en dernier lieu
susvisé est abrogé. par le décret n° 87-390 du 15 juin 1987, autorisant les ministres à
déléguer, par arrêté, leur signature ;
Art. 2. - A l’article 1er bis du décret du 25 juillet 1988 Vu le décret n° 86-129 du 28 janvier 1986 modifié relatif à l’orga­
modifié susvisé, remplacer : « M. Philippe Robin, ingénieur des nisation de l’administration centrale du ministère des P.T.T. ;
ponts et chaussées », par : « M. Jean-François Latour, ingé­ Vu le décret n° 88-837 du 20 juillet 1988 relatif aux attributions du
nieur général ». ministre des postes, des télécommunications et de l’espace ;
11680 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989

Vu les décrets des 5 décembre 1984, 15 février 1985, 19 juin 1986 Arrête :
et 13 juillet 1987 portant nomination de directeurs à l’administration Art. 1er. - A l’article 1er de l’arrêté du 22 juillet 1988 modifié sus­
centrale ; visé, il est ajouté l’alinéa suivant :
Vu le décret du 15 décembre 1986 portant nomination d’un direc­ « En cas d’absence ou d’empêchement de M. Marcel Roulet, cette
délégation est transférée, dans les mêmes conditions d’attributions et
teur général à l’administration centrale ; de limites, à M. Charles Rozmaryn, chef de service, adjoint au direc­
Vu le décret du 23 juin 1988 portant nomination du Premier teur général des télécommunications. »
ministre ; Art. 2. - Dans le deuxième alinéa de l’article 3 de l’arrêté du
22 juillet 1988 modifié susvisé, supprimer : « et à M. Edmond Esca-
Vu le décret du 28 juin 1988 portant nomination des membres du basse, ingénieur de 2e classe ».
Gouvernement ; Art. 3. - Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la
Vu l’arrêté du 22 juillet 1988 portant délégation de signature au République française.
titre de la direction générale des télécommunications, modifié par les Fait à Paris, le 7 septembre 1989.
arrêtés du 26 octobre 1988, du 23 février 1989 et du 2 juin 1989, PAUL QUILÈS

MINISTÈRE DE LA SOLIDARITÉ,
DE LA SANTÉ ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Arrêté du 29 août 1989 - classe préparatoire au brevet d’Etat d’éducateur sportif 1er degré
relatif à l'homologation de tétines de biberons des activités de la natation (neuf mois d’études) ;
NOR : SPSP8901834A - classe préparatoire au brevet d’Etat d’éducateur sportif 1er degré
d’expression gymnique et disciplines associées (neuf mois
Le ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale, d’études) ;
Vu les articles L. 657, L. 658, R. 5262, R. 5263, R. 5264, R. 5265, - classe préparatoire au brevet d’Etat d’éducateur sportif 1er degré
et R. 5266 du code de la santé publique ; de gymnastique sportive féminine (huit mois d’études) ;
Vu l’avis du Conseil supérieur d’hygiène publique de France,
- classe préparatoire au brevet d’Etat d’éducateur sportif 1er degré
Arrête : d’haltérophilie, culturisme, musculation éducative, sportive et
Art. 1er. - Les tétines de biberons et les sucettes fabriquées par la d’entretien (neuf mois d’études) ;
société Sérac, 77390 Vemeuil-l’Etang, sont autorisées d’emploi à - classe préparatoire au brevet d’Etat d’éducateur sportif 1er degré
compter de la date de parution du présent arrêté au Journal officiel. de handball (huit mois d’études) ;
Art. 2. - Ces tétines de biberons sont homologuées sous le - classe préparatoire au brevet d’Etat d’éducateur sportif 1er degré
numéro 89-4. de tennis (six mois d’études) ;
Art. 3. - Outre les mentions prévues à l’article R. 5265 du code - classe préparatoire au brevet d’Etat d’éducateur sportif 1er degré
de la santé publique, les tétines de biberons doivent porter un de danse (deux ans d’études).
numéro de lot.
A défaut de mention sur l’objet, le numéro précité doit figurer sur
le conditionnement ou sur une étiquette. Art. 2. - Les dispositions de l’article 1er du présent arrêté sont
maintenues en vigueur tant que les conditions qui ont conduit à en
Art. 4. - Le directeur général de la santé et le directeur de la accorder le bénéfice continuent d’être remplies.
pharmacie et du médicament au ministère de la solidarité, de la
santé et de la protection sociale sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal Art. 3. - Le directeur de la sécurité sociale au ministère de la
officiel de la République française. solidarité, de la santé et de la protection sociale et le directeur de
Fait à Paris, le 29 août 1989. l’administration et des services extérieurs au secrétariat d’Etat auprès
Pour le ministre et par délégation : du ministre d’Etat, ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse
Le directeur adjoint du cabinet, et des sports, chargé de la jeunesse et des sports, sont chargés,
chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui
D. TABUTEAU
prend effet à compter du 1er septembre 1989 et sera publié au
Journal officiel de la République française.
Arrêté du 5 septembre 1989 portant agrément de classes
ouvertes dans un établissement d'éducation populaire et
de sport au titre de l'assurance personnelle à taux de Fait à Paris, le 5 septembre 1989.
cotisation réduit Le ministre de la solidarité, de la santé,
NOR : SPSS8901837A et de la protection sociale.
Pour le ministre et par délégation :
Le ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale
et le secrétaire d’Etat auprès du ministre d’Etat, ministre de l’éduca­ Par empêchement du directeur
tion nationale, de la jeunesse et des sports, chargé de la jeunesse et de la sécurité sociale :
des sports. L'administrateur civil,
Vu le titre IV du livre VII du code de la sécurité sociale. M. TOUVEREY
Arrêtent : Le secrétaire d'Etat auprès du ministre d'Etat,
Art. 1er. - Sont agréées, au titre de l’assurance personnelle à taux ministre de l'éducation nationale,
de cotisation réduit, les classes de l’établissement ci-dessous de la jeunesse et des sports,
désigné : chargé de la jeunesse et des sports.
Centre régional d’éducation populaire et de sport (C.R.E.P.S.) Pour le secrétaire d’Etat et par délégation :
d’Aix-en-Provence, domaine de la Madeleine, Pont de l’Arc,
13090 Aix-en-Provence : Le directeur de l’administration
- classe préparatoire au brevet d’Etat d’éducateur sportif 2e degré et des services extérieurs,
(sept mois d’études) ; J.-F. CUBY
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11681

MESURES NOMINATIVES

PREMIER MINISTRE

Décrets du 11 septembre 1989 portant radiation M. Bouvier (Jean-Louis). M. Le Duigou


(administrateurs civils) M. Brullard (Jean). (Jean-Christophe).
M. Cammarata (Pierre). M. Legavre (Jean-Louis).
NOR : PRMG8970326D
M. Capdepont (Yves). M. Legrix de la Salle
M. Caries (Jacques). (Stéphane).
Par décret du Président de la République en date du 11 sep­ M. Lemoine (Jean-Pierre).
tembre 1989, M. Soulié (Pierre), administrateur civil hors classe M. Chappuis (Antoine).
M. Chaudron (Jean-Paul). M. Le Moine (Bruno).
affecté au ministère de l’économie, des finances et du budget, M. Lempereur (Gérard). ,
Mlle Clapiers (de) (Roselyne).
est radié du corps des administrateurs civils à compter du M. Lievens (Claude).
M. Cornut-Gentille (Pierre).
1er juillet 1989, date de son installation en qualité de receveur M. Crene (Yves). Mme Loo (Martine).
particulier des finances. M. Daudel (Christian). M. Maffert (Jérôme).
Mlle Degail (Lucie). Mme Maillard (Isabelle).
NOR : PRMG8970351D M. Desesquelle (Daniel). M. Mansuy (Philippe).
M. Dieulafait (Georges). M. Marchand (Joël).
Par décret du Président de la République en date du 11 sep­ M. Dubost (Michel). M. Marchon (François).
tembre 1989, M. Gilloire (Pierre), administrateur civil hors M. Dupleix (Alain). M. Marcillet (Jérôme).
classe, affecté au ministère de l’économie, des finances et du M. Edern (Yves). M. Moreau (Roland).
budget, est, à compter du 1er août 1989, radié du corps des M. Morel d’Arleux (Henri).
M. Emmanuelli (Xavier). M. Muller (Eric).
administrateurs civils, date de sa nomination en qualité de M. Fauqueux (Didier).
receveur principal régional des douanes. M. Nerrière (Jean-Paul).
Mme Faure (Marie-Françoise). M. Nicolau (André).
M. Gelinet (Patrice). M. Pavillon (Jean-François).
M. Giacomini (Marc). M. Pe (Jacques).
Décret du 12 septembre 1989 portant intégration M. Gobilliard (Hervé).
dans le corps des administrateurs civils M. Pinauldt (Jacques).
M. Gouvion-Saint-C'yr (de) M. Pipelier (Michel).
NOR : PRMG8970257D (Laurent). M. Piquemal (Christian).
M. Hablot (Benoît). Mme Pommereau (de)
Par décret du Président de la République en date du 12 sep­ M. Herouviile (d’) (Régis). (Dominique).
tembre 1989, MM. Ambroggiani (Jean), Camus (Max), Casa­ M. Hervo (Guy). M. Prigent (Gérard).
nova (Claude), Delaballe (Jean-Christian), Hascoet (René), Rey M. Huchon (Jean-Pierre). M. Ratte (Philippe).
(Jean-Claude) et Mme Gorny (France), sous-préfets, sont M. Jarmache (Elie). Mme Schemoul (Danielle).
intégrés, sur leur demande, dans le corps des administrateurs M. Jarworski (Michel). M. Vannier (Jean-Claude).
civils. M. Lacave (Jean-Pierre). M. Van Troyen (Bernard).
M. La Choue de la Mettrie M. Vilain (Daniel).
(de) (Philippe). M. Vincent (Daniel).
Arrêté du 22 août 1989 portant désignation des auditeurs M. Lafargue (François). M. Viriot (Jean-Marie).
de la 41* session nationale de l'Institut des hautes M. Langue (Patrick). Mme Wellhoff (Marie-Christine).
études de défense nationale (cycle 1988-1989) M. Le Bel 1er (Marc). M. Witrand (Alain).
NOR : PRMD8905074A

Par arrêté du Premier ministre en date du 22 août 1989, sont Arrêté du 11 septembre 1989 portant réintégration
admis comme auditeurs de la 41e session nationale de l’Institut des et affectation (administrateurs civils)
hautes études de défense nationale : NOR : PRMG8970325A
M. Aboab (Denis). M. Bernot (Jacques).
M. Antoine (Jean-Paul). M. Besnard (Joël). Par arrêté du Premier ministre en date du 11 septembre 1989,
Mm« Assalit (Edith). M. Blanc (Jacques). M. Soulié (Pierre), administrateur civil hors classe, en service
M. Aucouturier (Philippe). M. Blier (Jean-Michel). détaché, rattaché pour sa gestion au ministère de l’économie, des
Mlle Barrairon (Françoise). M. Bochot (Jacques). finances et du budget, est, à compter du 1er juillet 1989, réintégré
M. Baustert (Eric). Mme Bost-Hourticq (Hélène). dans le corps des administrateurs civils et affecté au ministère de
Mme Bellescize (de) (Diane). M. Bouard (Jean-Louis). l’économie, des finances et du budget.

MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE,


DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS

Arrêté du 7 septembre 1989 portant titularisation (administration centrale)


NOR : MENA8901904A

Par arrêté du Premier ministre et du ministre d’Etat, ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports, en date du 7 septembre
1989, les élèves des instituts régionaux d’administration dont les noms suivent sont titularisés en qualité d’attachés d’administration centrale
de 2e classe à compter du 1er avril 1989 :
Mlle Danjou (Laurence), au 2e échelon.
Mlle Graciano (Ghislaine), au 2e échelon.
M. Moncelet (Alain), au 2e échelon.
Mlle Pla (Anne-Marie), au 2e échelon.
Mnie Vigneron (Magali), au 2e échelon.
Mn,e Daveine (Geneviève), au 2e échelon.
M. Abate (Norbert), au 3e échelon.
11682 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989

M. Gattepaille (Bruno), au 3e échelon.


M. Reynaud (Thierry), au 3e échelon.
M. Ribieras (Henri), au 3e échelon.
Mme Dupre (Michèle), au 3e échelon, avec une ancienneté conservée de 5 mois 23 jours.
Mme Balducci (Nadège), au 3e échelon, avec une ancienneté conservée de 1 an 15 jours.
Mhe Belle (Laurence), au 4e échelon, avec une ancienneté conservée de I an 1 mois.
M. Belfais (Jean-François), au 5e échelon, avec une ancienneté conservée de 10 mois 29 jours.

MINISTÈRE DE L'ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DU BUDGET

Arrêté du 1ar septembre 1989 portant détachement (administration centrale)


NOR : ECOP8900403A

Par arrêté du Premier ministre, du ministre d’Etat, ministre de l’économie, des finances et du budget, du ministre de la culture, de la
communication, des grands travaux et du Bicentenaire et du ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre de l’économie, des finances
et du budget, chargé du budget, en date du 1er septembre 1989, Mme Riche (Marielle), attaché principal d’administration centrale du
ministère de l’économie, des finances et du budget, est placée en service détaché pour une durée maximale de trois ans auprès du ministère
de la culture, cre la communication, des grands travaux et du Bicentenaire en qualité d’agent contractuel.
Cette décision prend effet à compter du Ier janvier 1989.

Arrêté du 7 septembre 1989 portant mise en position hors cadre (administration centrale)
NOR : ECOP8900284A

Par arrêté du Premier ministre, du ministre d’Etat, ministre de l’économie, des finances et du budget, et du ministre délégué auprès du
ministre d’Etat, ministre de l’économie, des finances et du budget, chargé du budget, en date du 7 septembre 1989, M. Beaurin (Claude),
administrateur civil hors classe, rattaché pour sa gestion au ministère de l’économie, des finances et du budget, en service détaché auprès du
Crédit lyonnais en qualité de conseiller, depuis le 2 décembre 1988, est, à ce titre, placé en position hors cadre pour une durée maximale de
cinq ans à compter de la même date.

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 8 septembre 1989 portant acceptation de démission d'un notaire (officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSCB920700A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 8 septembre 1989, la démissi’on de M. Bertauld (Jean-Claude, Paul,
Joseph), notaire à la résidence de La Roche-Bernard (Morbihan), est acceptée.

Arrêté du 8 septembre 1989 portant acceptation de démission d'un huissier de justice (officiers publics ou ministériels)
NOR : JUSC8920701A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 8 septembre 1989, la démission de M. Bourgoin (Maurice, Alexandre,
Alfred), huissier de justice à la résidence de Bazoches-sur-Hoesne (Orne), est acceptée.
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11683

MINISTÈRE DE LA DÉFENSE

Arrêté du 22 août 1989 portant nomination Arrêté du 31 août 1989 portant admission à la retraite
dans l'emploi de psychologue (ingénieurs techniciens d'études et de fabrications)
NOR : DEFE8901830A NOR: DEFA8901834A

Par arrêté du ministre de la défense en date du 22 août 1989, Par arrêté du ministre de la défense en date du 31 août 1989,
Mlle Bonnefon (Sylvie) est nommée au grade de lieutenant, en qua­ M. Gremeret (Christian), ingénieur technicien d’études et de fabrica­
lité d’officier servant sous contrat pour occuper un emploi de psy­ tions en fonctions à l’établissement ' des constructions et armes
chologue au centre hospitalier des armées Lyautey, à Strasbourg, navales de Saint-Tropez, est admis à la retraite, sur sa demande,
pour une durée de deux ans à compter du Ier octobre 1989. pour compter du 1er avril 1990 avec jouissance immédiate de sa pen­
L’intéressée est rattachée au corps technique et administratif du sion et radié des cadres à compter du même jour.
service de santé des armées.
Arrêté du 31 août 1989 rapportant certaines dispositions
Arrêté du 28 août 1989 modifiant l'arrêté du 9 mai 1989 por­ d'un précédent arrêté portant nomination (services exté­
tant admission à la retraite (ingénieurs techniciens rieurs)
d'études et de fabrications) NOR : DEFP8901845A
NOR: DEFA8901831A
Par arrêté du ministre de la défense en date du 31 août 1989, la
nomination à l’emploi d’inspecteur-élève des transmissions pro­
Par arrêté du ministre de la défense en date du 28 août 1989, les
dispositions de l’arrêté du 9 mai 1989 portant admission à la retraite noncée par arrêté du 29 mai 1989 suite aux concours ouverts les
de M. Ferrand (Henri, Marcel, Germain), ingénieur technicien Ier et 2 février 1989 est rapportée en tant qu’elle concerne :
d’études et de fabrications du service de la surveillance industrielle
de l’armement en fonctions à la direction régionale du Sud-Ouest, à Concours externe *
Toulouse, sont modifiées ainsi qu’il suit : M. Oberrieder (Richard).
Au lieu de : « pour compter du 6 novembre 1989 », lire : « pour
compter du 6 juillet 1990 ».
Arrêté du 7 septembre 1989 portant détachement
(administration centrale)
Arrêté du 29 août 1989 portant admission à la retraite NOR : DEFP8901793A
(ingénieurs techniciens d'études et de fabrications)
NOR : DEFP8901832A Par arrêté du Premier ministre, du ministre d’Etat, ministre des
affaires étrangères, et du ministre de la défense en date du 7 sep­
Par arrêté du ministre de la défense en date du 29 août 1989, tembre 1989, M. Boursier (Henry), attaché principal de 2e classe,
M. Lambolez (René), ingénieur technicien d’études et de fabrications 4e échelon, de l’administration centrale du ministère de la défense,
de lre classe, en fonctions à la direction des travaux du génie à est placé en position de détachement auprès du ministère des
Nancy (arrondissement des travaux du génie d’Epinal), est admis affaires étrangères pour exercer les fonctions de chef de service du
d’office à la retraite, par limite d’âge, à compter du 2 octobre 1989. personnel à l’Institut franco-allemand de recherches de Saint-Louis
L’intéressé sera radié des contrôles à la même date. pour une durée maximale de cinq ans à compter du 1er juin 1989.

MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR

Arrêté du 7 septembre 1989 portant détachement (administration centrale)


NOR : INTA8920139A

Par arrêté du Premier ministre, du ministre de l’intérieur, du ministre de l’équipement, du logement, des transports et de la mer et du
ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre de l’économie, des finances et du budget, chargé du budget, en date du 7 septembre 1989,
M. Beysson (Jean-Pierre), administrateur civil hors classe, détaché en qualité de directeur à la Caisse nationale de crédit agricole à compter
du Ier avril 1982, rattaché pour sa gestion au ministère de l’intérieur, est maintenu en service détaché en qualité de directeur général
d’Aéroports de Paris, pour une durée maximale de cinq ans à compter du 21 avril 1988.

Arrêté du 7 septembre 1989 portant radiation (administration centrale)


NOR : INTA8920219A

Par arrêté du Premier ministre et du ministre de l’intérieur en date du 7 septembre 1989, M. Liminana (Jean-Paul), attaché d’administration
centrale de lre classe, est radié du corps des attachés d’administration centrale du ministère de l’intérieur à compter du 10 septembre 1988,
date d’effet de son intégration dans le corps des attachés d’administration centrale du ministère des départements et territoires d’outre-mer.

Arrêté du 7 septembre 1989 relatif à une situation administrative (administration centrale)


NOR : INTA8920175A

Par arrêté du Premier ministre, du ministre de l’intérieur et du ministre des départements et territoires d’outre-mer, porte-parole du Gouver­
nement, en date du 7 septembre 1989, M. Seners (François), administrateur civil affecté au ministère de l’intérieur, est affecté au ministère des
départements et territoires d’outre-mer, pour une période de deux ans à compter du 5 juin 1989, au titre de la mobilité.
11684 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989

MINISTÈRE DE LA COOPÉRATION ET DU DÉVELOPPEMENT

Arrêtés du 6 septembre 1989 portant nomination (régisseurs d'avances)


NOR,: COPC8900052A

Par arrêté du ministre de la coopération et du développement en date du 6 septembre 1989, Mme Four (Christiane) est nommée régisseur ’
d’avances auprès de la régie de la mission de coopération et d’action culturelle à Kinshasa (Zaïre), à compter du 1er octobre 1989.

NOR : COPC8900053A

Par arrêté du ministre de la coopération et du développement en date du 6 septembre 1989, M. Henry (Michel) est nommé régisseur
d’avances auprès du bureau de coopération militaire à Yaoundé (Cameroun), à compter du 31 août 1989.

Arrêté du 6 septembre 1989 portant nomination (régisseurs de recettes)


NOR : COPC8900054A

Par arrêté du ministre de la coopération et du développement en date du 6 septembre 1989, Mme Four (Christiane) est nommée régisseur
de recettes auprès du centre médico-social de Kinshasa (Zaïre) à compter du 1er juillet 1989.

MINISTÈRE DE LA CULTURE, DE LA COMMUNICATION,


DES GRANDS TRAVAUX ET DU BICENTENAIRE

Arrêté du 3 août 1989 portant admission à la retraite Membres suppléants (deuxièmes suppléants) :
(services extérieurs) M. Baranger (Thierry), en remplacement de Mme Daga (Nico-
NOR : MCCB8900565A lette).
Mme de Linarès (Chantal), en remplacement de Mme Fillion
Par arrêté du ministre de la culture, de la communication, des (Fabienne).
grands travaux et du Bicentenaire en date du 3 août 1989, Mme Lavarini (Marie-France), en remplacement de M. Jacquenod
Mme Jorry (Eliane), attaché des services extérieurs des affaires (Raymond).
culturelles, est admise à faire valoir ses droits à pension de retraite à
compter du 23 octobre 1989. 4° Au titre de représentant du Conseil national
de l'éducation populaire et de la jeunesse
Arrêté du 10 août 1989 portant admission à la retraite Membre suppléant (premier suppléant) : M. Vercourtère (Claude),
(musées de France) en remplacement de M. Leterrier (Jean-Michel).
NOR : MCCB8900533A Sont renouvelés dans leurs fonctions de membres de la Commis­
sion de contrôle des films cinématographiques pour la durée prévue
Par arrêté du ministre de la culture, de la communication, des à l’article Ier du décret du 18 janvier 1961 modifié :
grands travaux et du Bicentenaire en date du 10 août 1989,
M. Pomarede (François, Marie, Pierre, Célestin), conservateur de 1° Au titre de représentant du garde des sceaux,
musée de lre classe, est admis, sur sa demande, à faire valoir ses ministre de la justice
droits à pension de retraite à compter du 2 août 1989.
Membre suppléant (deuxième suppléant) : M. Allaix (Michel).

Arrêté du 8 septembre 1989 portant nomination à 2° Au titre de membres choisis parmi les personnalités de la profession
la Commission de contrêle des films cinémato­ cinématographique, après consultation des principales organisa­
graphiques tions ou associations de cette profession et de la critique cinéma­
NOR : MCCK8900557A tographique
Par arrêté du ministre de la culture, de la communication, des Membres titulaires :
grands travaux et du Bicentenaire en date du 8 septembre 1989 : M. Koob (André).
Sont nommés membres de la Commission de contrôle des films M. Beauchamp (Robert).
cinématographiques pour la durée prévue à l’article 1er du décret du M. Deray (Jacques).
18 janvier 1961 modifié relatif à l’application des articles 19 à 22 du M. Dréville (Jean).
code de l’industrie cinématographique : Membre suppléant (premier suppléant) : M. Heymann (Claude).
Membres suppléants (deuxièmes suppléants) :
1° Au litre de représentants du garde des sceaux, M. Virenque (Antoine).
ministre de la justice Mme Decaris (Yvonne).
Membre titulaire : M. Béraud (Jean-François), en remplacement de
Mme Hervier-Bredin (Danièle). 3° Au titre de membres choisis parmi les sociologues,
Membre suppléant (premier suppléant) : Mme Lagardère (Marie- psychologues, éducateurs, magistrats, médecins et pédagogues
Odile), en remplacement de M. Baranger (Thierry).
Membres titulaires :
2° Au titre de membres choisis parmi les personnalités de la profession M. Deville (Gérald).
cinématographique, après consultation des principales organisa­ M. Duphil (Serge).
tions ou associations de cette profession et de la critique cinéma­ Dr Sentilhes (Nicole).
tographique Membres suppléants (premiers suppléants) :
Membre suppléant (premier suppléant) : M. Durand (Jean-Paul), Mme Orvain (Isabelle).
en remplacement de M. Sed (Nicolas-Jean). Mlle Carasso (Ethel).
Membre suppléant (deuxième suppléant) : Mme de Rengervé Dr Roux (Françoise).
(Caroline), en remplacement de Mme Briselance (Marie-France).
4° Au titre de représentants de l'Union nationale
3° Au titre de membres choisis parmi les sociologues, des associations familiales
psychologues, éducateurs, magistrats, médecins et pédagogues Membre titulaire : M. Lecoq (Maurice).
Membre titulaire : M. Berton (Pierre), en remplacement de Membre suppléant (premier suppléant) : M. Gaïsset (Didier).
Mme Miquel (Marie-Claude). Membre suppléant (deuxième suppléant) : M. Delrieu (Gérard).
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11685

Arrêtés du 8 septembre 1989 portant cessation M. Daugas (Jean-Pierre) est nommé directeur par intérim des anti­
de fonctions (direction du patrimoine) quités préhistoriques des Pays de la Loire à compter du
NOR : MCCE8900561A Ier novembre 1989, en remplacement de M. L’Helgouach (Jean).

Par arrêté du ministre de la culture, de la communication, des


grands travaux et du Bicentenaire en date du 8 septembre 1989, il Arrêté du 8 septembre 1989 portant cessation de fonctions
est mis fin, sur sa demande, aux fonctions de directeur des anti­ (direction du patrimoine)
quités historiques des Pays de la Loire de M. Aubin (Gérard) au NOR : MCCE8900563A
31 octobre 1989.

NOR : MCCE8900560A Par arrêté du ministre de la culture, de la communication, des


grands travaux et du Bicentenaire en date du 8 septembre 1989, il
Par arrêté du ministre de la culture, de la communication, des est mis fin, sur sa demande, aux fonctions de directeur des anti­
grands travaux et du Bicentenaire en date du 8 septembre 1989, il quités historiques de Rhône-Alpes de M. Lasfargues (Jacques) au
est mis fin, sur sa demande, aux fonctions de directeur des anti­ 31 octobre 1989.
quités préhistoriques des Pays de la Loire de M. L’Helgouach (Jean)
au 31 octobre 1989.
Arrêté du 8 septembre 1989 portant nomination
Arrêté du 8 septembre 1989 portant attribution (direction du patrimoine)
de fonctions (direction du patrimoine) NOR : MCCE8900S84A
NOR : MCCE8900562A

Par arrêté du ministre de la culture, de la communication, des Par arrêté du ministre de la culture, de la communication, des
grands travaux et du Bicentenaire en date du 8 septembre 1989, grands travaux et du Bicentenaire en date du 8 septembre 1989,
M. Daugas (Jean-Pierre) est nommé directeur par intérim des anti­ M. Aubin (Gérard) est nommé directeur des antiquités historiques de
quités historiques des Pays de la Loire à compter du 1er novembre Rhône-Alpes, en remplacement de M. Lasfargues (Jacques), à
1989, en remplacement de M. Aubin (Gérard). compter du 1er novembre 1989.

COMMUNICATION

Arrêté du 4 septembre 1989 portant nomination au conseil d'administration de l'Agence France-Presse


NOR : MICT8900554A

Par arrêté du ministre délégué auprès du ministre de la culture, de la communication, des grands travaux et du Bicentenaire, chargé de la
communication, en date du 4 septembre 1989, est nommé membre du conseil d’administration de l’Agence France-Presse, en qualité de
représentant du service public national de la Radiodiffusion-télévision française r M. Giquel (François), en remplacement de M. Faure
(Roland).
Son mandat expirera le 9 avril 1990.

MINISTÈRE DES DÉPARTEMENTS ET TERRITOIRES D'OUTRE-MER

Décret du 13 septembre 1989 portant nomination à la Société néo-calédonienne d'énergie


NOR : DOME8900026D

Par décret en date du 13 septembre 1989, M. Gérard Drogou, administrateur civil hors classe, est nommé administrateur de la
Société néo-calédonienne d’énergie en remplacement de M. Hervé de Maublanc, pour une durée égale à la fin du mandat de
celui-ci.
M. Jean-François Denis, préfet délégué pour le développement économique, est reconduit dans ses fonctions d’administrateur de
la Société néo-calédonienne d’énergie, pour une durée de trois ans.

MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE ET DE LA FORÊT

Arrêtés portant inscription sur des listes d'aptitude à l'em­ NOR : AGRA8901599A
ploi de directeur et de directeur adjoint de lycée agri­
cole et de directeur de lycée d'enseignement profes­
sionnel agricole au titre de l'année 1989
NOR : AGRA8901596A
Par arrêté du ministre de l’agriculture et de la forêt en date du
13 juillet 1989, les ingénieurs d’agronomie dont les noms suivent
INGÉNIEURS D’AGRONOMIE sont inscrits sur la liste d’aptitude à l’emploi de directeur adjoint de
lycée agricole au titre de l’année 1989 :
Par arrêté du ministre de l’agriculture et de la forêt en date du
13 juillet 1989, les ingénieurs d’agronomie dont les noms suivent Auger (Cyrille). Raynaud (Roland).
sont inscrits sur la liste d’aptitude à l’emploi de directeur de lycée Barbier (Max). Reichert (Paul).
agricole au titre de l’année 1989 :
Cheminaud (Michel). Tejedor (Philippe).
Denis (Brice). Gosset (Georges).
Gallon (Jacques). Launay (Alain), inscrit en 1985 Coilland (Anne). Viot (Maclou).
Garino (Bernard). Roussel (Roger). Lilas (Jean-Pierre). Vignot (Luc).
11686 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989

NOR : AGRA8901600A INGÉNIEURS DES TRAVAUX AGRICOLES


NOR : AGRA8901603A
Par arrêté du ministre de l’agriculture et de la forêt en date du
18 août 1989, les ingénieurs d'agronomie dont les noms suivent sont Par arrêté du ministre de l’agriculture et de la forêt en date du
inscrits sur la liste d’aptitude à l’emploi de directeur de lycée agri­ 13 juillet 1989, les ingénieurs des travaux agricoles dont les noms
cole au titre de l’année 1989 : suivent sont inscrits sur la liste d’aptitude à l’emploi de directeur de
Chartier (Jean-Pierre), inscrit en 1984. lycée d’enseignement professionnel agricole, au titre de
Chevaldonne (Jean), inscrit en 1984. l’année 1989 :
Brosson (Jean-Pierre), inscrit en 1985. Bougeroile (Jean-Pierre), inscrit en 1986.
Colin (Jean-Claude), inscrit en 1985. Ouensanga (Christian), inscrit en 1986.
Durey (Jean-Jacques), inscrit en 1985. Toussaint (Jean-Paul), inscrit en 1986.
Courdille (Jacques), inscrit en 1986. Virassamy (Charles), inscrit en 1986.
Deutscher (Yvon), inscrit en 1986. Guillot (Claude), inscrit en 1987.
Hennaff (Robert), inscrit en 1986. Labal (Jean-Paul), inscrit en 1987.
Le Pioufle (Jean)), inscrit en 1986. Lescop (Roger), inscrit en 1987.
Villalonga (André), inscrit en 1986. Stutzmann (Alfred), inscrit en 1987.
Masse (Didier), inscrit en 1987. Claude (Marie-Noël), inscrite en 1988.
Schost (Alain), inscrit en 1988. Lebrun (Jean-Pierre), inscrit en 1988.
Canal (Marianne), inscrit en 1986. Mansuy (Yvan), inscrit en 1988.
Lecœur (Constant), inscrit en 1988. Jossier (Daniel).
Dartinet (Michel).
NOR : AGRA8901601A
Roger (Jean-François).

Par arrêté du ministre de l’agriculture et de la forêt en date du NOR : AGRA8901604A


18 août 1989, les ingénieurs d’agronomie dont les noms suivent sont
inscrits sur la liste d’aptitude à l’emploi de directeur adjoint de lycée Par arrêté du ministre de l’agriculture et de la forêt en date du
agricole au titre de l’année 1989 : 13 juillet 1989, les ingénieurs divisionnaires et ingénieurs des travaux
agricoles dont les noms suivent sont inscrits sur la liste d’aptitude à
Courdille (Jacques), inscrit en 1984. l’emploi de directeur adjoint de lycéS agricole, au titre de
Lambert (Gaston), inscrit en 1984. l’année 1989 :
Thuot (Jean-Pierre), inscrit en 1985.
Guegan (Bernard), inscrit en 1986. Meyer (Robert), inscrit en 1985.
Prieur (Guy), inscrit en 1986. Killing (Jean-Claude), inscrit en 1986.
Bouat (Léon), inscrit en 1987. Lafage (Jean-Pierre), inscrit en 1986.
Capdeville (Franck), inscrit en 1987. Olive (Albert), inscrit en 1986.
Denis (Brice), inscrit en 1987. Aillet (Jean-François), inscrit en 1988.
Guérard (Alain), inscrit en 1987. Mourier (Bernard), inscrit en 1988.
Le Norcy (Hervé), inscrit en 1987.
Détaillé (Jacqueline), inscrit en 1988. PROFESSEURS CERTIFIÉS DE L’ENSEIGNEMENT AGRICOLE, PRO­
Ignace (Jean-Claude), inscrit en 1988. FESSEURS D'ÉDUCATION CULTURELLE, PROFESSEURS CER­
TIFIÉS DÉTACHÉS DE L’ÉDUCATION NATIONALE, DIREC­
Lausson (Patrice), inscrit en 1988. TRICES DE COLLÈGE AGRICOLE, PROFESSEURS DE COLLÈGE
DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE AGRICOLE
NOR : AGRA8901605A
PROFESSEURS DE COLLÈGE DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE
AGRICOLE, CONSEILLERS D’ÉDUCATION, PROFESSEURS D’EN­ Par arrêté du ministre de l’agriculture et de la forêt en date du
SEIGNEMENT GÉNÉRAL DE COLLÈGE, PROFESSEURS TECH­ 13 juillet 1989, les professeurs certifiés de l’enseignement agricole,
NIQUES CHEFS DE TRAVAUX les professeurs d’éducation culturelle, les professeurs certifiés
NOR : AGRA8901602A détachés de l’éducation nationale, les directrices de collège agricole,
les professeurs de collège de l’enseignement technique agricole,
Par arrêté du ministre de l’agriculture et de la forêt en date du désignés ci-dessous, sont inscrits sur la liste d’aptitude aux fonctions
13 juillet 1989, les professeurs de collège de l’enseignement tech­ de directeur et directeur adjoint de lycée agricole, au titre de
nique agricole, les conseillers d’éducation, les professeurs d’enseigne­ l’année 1989 :
ment général de collège et les professeurs techniques chefs de tra­
vaux dont les noms suivent sont inscrits sur la liste d’aptitude aux DIRECTEURS
fonctions de directeur de lycée d’enseignement professionnel agri­ Bonnet (Roger), inscrit en 1985.
cole, au titre de l’année 1989 : Urvoy (Bernard), inscrit en 1986.
Pilandon (Marie-Thérèse), inscrite en 1984. Porgroult (Yves), inscrit en 1987.
Trebaol (André), inscrit en 1984. Sopena (Jean-Claude), inscrit en 1987.
Aubert (André), inscrit en 1984. Fevre (Brigitte), inscrite en 1988.
Bouiller (Fernand), inscrit en 1984. Bonafos (Georges).
Duval (Roland), inscrit en 1984. Golliot (Jackie).
Fablet (Huguette), inscrite en 1984. Menant (Hubert).
Brotons (Brigitte), inscrite en 1985. Serin (Pierre).
Hilairet (Alain), inscrit en 1985. DIRECTEURS ADJOINTS
Anglaret (Eliane), inscrite en 1987.
Chazelles (Robert), inscrit en 1987. Harvois (Yvette), inscrite en 1985.
Dupin (Bernard), inscrit en 1987. Sabourin (Françoise), inscrite en 1985.
Guidez (Dominique) (M.), inscrit en 1987. Sapin (Annette), inscrite en 1985.
Besnard (Gilles), inscrit en 1988. Guyonnet (Georges), inscrit en 1986.
Demule (Joël), inscrit en 1988. Le Boedec (Colette), inscrite en 1987.
Meurisse (Bernard), inscrit en 1988. Gaspar (Roger), inscrit en 1988.
Renard (Patrick), inscrit en 1988. Godalier (Odette), inscrite en 1988.
Tallec (Didier), inscrit en 1988. Jarrey (Josiane), inscrite en 1988.
Teruel (Jean-Pierre), inscrit en 1988. Petit (Annick), inscrite en 1988.
Fabre (Geneviève). Serinet (France), inscrite en 1988.
Jousserand (Georges). Cantel (Lydie).
Reguillon (Thierry). Urvoy (Colette).
Rizet (Jean-Jacques). Saint Aurens (Lucienne).
Temet (Jean-Louis). Hilairet (Alain).
Jouinot (Guy). Serinet (France).
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11687

MINISTÈRE DE LA SOLIDARITÉ,
DE LA SANTÉ ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Arrâté du 21 août 1989 portant nomination au Conseil supérieur des professions paramédicales
NOR : SPSS8901760A

Par arrêté du ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale en date du 21 août 1989, M. Sanabbe (Georges) est nommé
membre suppléant à la commission des infirmiers du Conseil supérieur des professions paramédicales pour la Fédération des personnels des
services publics et des services de santé Force ouvrière, en remplacement de Mme Thi11 y (Colette).

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE ET DE LA FORÊT

Arrêté du 4 septembre 1989 portant extension d'un avenant Fait à Paris, le 4 septembre 1989.
à la convention collective nationale de travail concer­ Pour le ministre et par délégation :
nant les coopératives et sociétés d'intérêt collectif agri­ Par empêchement du directeur des exploitations,
cole bétail et viande de la politique sociale et de l’emploi :
NOR : AGRS8901688A Le directeur du travail hors classe.
F. PANTALONI
Le ministre de l’agriculture et de la forêt.
Sur la proposition du directeur des exploitations, de la politique (I) Ce texte a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule
sociale et de l’emploi. Conventions collectives n° 89-29 du 2 septembre 1989, disponible à la Direc­
tion des Journaux officiels, 26, rue Desaix, 75727 PARIS CEDEX 15, au
Vu le titre III du livre Ier du code du travail (parties Législative et prix de 18,50 F.
Réglementaire), et notamment les articles L. 131-3, L. 133-8, L. 133-9,
L. 133-14 et R. 133-1, R. 133-2, L. 136-2 et L. 136-3 ;
Vu l’arrêté du 7 janvier 1972 portant extension de la convention Arrêté du 4 septembre 1989 portant extension d'un accord
collective nationale de travail du 21 mai 1969 concernant les coopé­ national de prévoyance pour les salariés occupés à titre
ratives et sociétés d’intérêt collectif agricole bétail et viande et les principal à l'entraînement des chevaux de courses
arrêtés successifs portant extension des avenants à ladite conven­ NOR : AGRS8901686A
tion ;
Vu l’avenant du 4 avril 1989 à la convention susvisée ; Le ministre de l’agriculture et de la forêt.
Vu la demande d’extension présentée par les organisations signa­ Sur la proposition du directeur des exploitations, de la politique
taires ; sociale et de l’emploi,
Vu l’avis relatif à l’extension publié au Journal officiel ; Vu le titre III du livre Ier du code du travail (parties Législative et
Réglementaire), et notamment les articles L. 131-3, L. 133-8,
Vu l’avis motivé de la sous-commission agricole des conventions L. 133-9, L. 133-14 et R. 133-1, R. 133-2, L. 136-2 et L. 136-3 ;
et accords de la Commission nationale de la négociation collective ; Vu l’article 1050 du code rural ;
Vu l’accord donné par le ministre du travail, de l’emploi et de la Vu l’accord de prévoyance du 8 juin 1989 ;
formation professionnelle. Vu la demande d’extension présentée par les organisations signa­
taires ;
Vu l’avis relatif à l’extension publié au Journal officiel ;
Arrête : Vu l’avis motivé de la sous-commission agricole des conventions
et accords de la Commission nationale de la négociation collective ;
Art. Ier. - Les dispositions de l’avenant n° 70 du 4 avril 1989 (I) Vu l’accord donné par le ministre du travail, de l’emploi et de la
à la convention collective nationale de travail du 21 mai 1969 formation professionnelle.
concernant les coopératives et sociétés d’intérêt collectif agricole et
viande sont rendues obligatoires pour tous les employeurs et tous les Arrête :
salariés compris dans le champ d’application professionnel et territo­ Art. 1er. - Les dispositions de l’accord national de prévoyance du
rial de ladite convention, sous réserve de l’application des disposi­ 8 juin 1989 (1) applicable aux salariés occupés à titre principal à
tions réglementaires concernant le salaire minimum de croissance. l’entraînement des chevaux de courses sont rendues obligatoires sur
tout le territoire métropolitain pour tous les employeurs et tous les
Art. 2. - L’extension des effets et sanctions de l’avenant visé à salariés relevant des secteurs professionnels représentés par le syn­
l’article 1er est faite à dater de la publication du présent arrêté pour dicat des entraîneurs de trot et le syndicat des entraîneurs de galop.
la durée restant à courir et aux conditions prévues par la convention Art. 2. - L’extension des effets et sanctions de l’accord visé à
collective du 21 mai 1969 précitée. l’article Ier est faite à dater de la publication du présent arrêté pour
la durée restant à courir et aux conditions prévues par ledit texte.
Art. 3. - Le directeur des exploitations, de la politique sociale» et Art. 3. - Le directeur des exploitations, de la politique sociale et
de l’emploi est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera de l’emploi est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera
publié au Journal officie! de la République française. publié au Journal officiel de la République française.
11688 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989

Fait à Paris, le 4 septembre 1989. Vu l'arrêté du 13 octobre 1953 portant extension de la convention
Pour le ministre et par délégation : collective de travail du 27 juin 1952 concernant les exploitations
agricoles du département de la Côte-d'Or et les arrêtés successifs
Par empêchement du directeur des exploitations, portant extension des avenants à ladite convention ;
de la politique sociale et de l'emploi :
Vu l'avenant du 4 avril 1989 à la convention susvisée ;
Le chef de service,
J. LENOIR
Vu la demande d'extension présentée par les organisations signa­
taires :
Vu l'avis relatif à l'extension publié au Journal officiel ;
(I) Ce texte a été publié au Bulleiin officiel du ministère, fascicule
Conventions collectives n° 89-29. du 2 septembre 1989. disponible à la Vu l'avis motivé de la sous-commission agricole des conventions
Direction des Journaux officiels. 26. rue Desaix. 75727 PARIS CEDEX 15. et accords de la Commission nationale de la négociation collective ;
au prix de 18.50 F. Vu l'accord donné par le ministre du travail, de l'emploi et de la
formation professionnelle.

Arrêté du 4 septembre 1989 portant extension d'un avenant Arrête :


à la convention collective de travail concernant les
exploitations paysagistes, de reboisement et de terrains Art. 1er. - Les dispositions de l'avenant n° 124 du 4 avril 1989 (1)
de sports de la deuxième région horticole (Maine-et- à la convention collective de travail du 27 juin 1952 concernant les
Loire, Mayenne, Sarthe, Eure-et-Loir, Loiret, Loir-et- exploitations agricoles du département de la Côte-d'Or sont rendues
Cher, Indre, Indre-et-Loire, Cher, Haute-Vienne, Creuse obligatoires pour tous les employeurs et tous les salariés compris
et Corrèze) dans le champ d'application professionnel et territorial de ladite
convention.
NOR : AGRS8901687A
Art. 2. - L'extension des effets et sanctions de l'avenant visé à
Le ministre de l’agriculture et de la forêt. l'article 1er est faite à dater de la publication du présent arrêté pour
Sur la proposition du directeur des exploitations, de la politique la durée restant à courir et aux conditions prévues par la convention
sociale et de l'emploi, collective du 27 juin 1952 précitée et ledit avenant.
Vu le titre III du livre Ier du code du travail (parties Législative et Art. 3. Le directeur des exploitations, de la politique sociale et
Réglementaire), et notamment les articles L. 131-3, L. 133-8, L. 133-9, de l'emploi est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui sera
L. 133-14 et R. 133-1, R. 133-2, L. 136-2 et L. 136-3 : publié au Journal officiel de la République française.
Vu l'arrêté du 30 janvier 1974 portant extension de la convention
collective de travail du 21 février 1973 concernant les exploitations Fait à Paris, le 4 septembre 1989.
paysagistes, de reboisement et de terrains de sports de la deuxième Pour le ministre et par délégation :
région horticole (Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe, Eure-et-Loir,
Loiret, Loir-et-Cher, Indre, Indre-et-Loire, Cher, Haute-Vienne, Par empêchement du directeur des exploitations,
Creuse et Corrèze) et les arrêtés successifs portant extension des ave­ de la politique sociale et de l'emploi :
nants à ladite convention ; Le directeur du travail hors classe,
Vu l'avenant du 12 avril 1989 à la convention susvisée ; F. PANTALONI
Vu la demande d'extension présentée par les organisations signa­
taires ;
Vu l’avis relatif à l’extension publié au Journal officiel : ( I ) C e texte a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule
Conventions collectives n° 89-29. du 2 septembre 1989, disponible à la
Vu l'avis motivé de la sous-commission agricole des conventions Direction des Journaux officiels. 26. rue Desaix. 75727 PARIS C EDEX 15.
et accords de la Commission nationale de la négociation collective : au prix de 18.50 F.
Vu l'accord donné par le ministre du travail, de l'emploi et de la
formation professionnelle.
Arrête : Arrêté du 5 septembre 1989 portant extension d'un avenant
à la convention collective de travail concernant les
Art. 1er. - Les dispositions de l’avenant n° 42 du 12 avril 1989 (1) exploitations de gemmage de la forêt privée de Gas­
à la convention collective de travail du 21 février 1973 concernant cogne
les exploitations paysagistes, de reboisement et de terrains de sports
de la deuxième région horticole (Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe, NOR : AGRS8901696A
Eure-et-Loir, Loiret, Loir-et-Cher, Indre, Indre-et-Loire, Cher,
Haute-Vienne, Creuse et Corrèze) sont rendues obligatoires pour Le ministre de l’agriculture et de la forêt.
tous les employeurs et tous les salariés compris dans le champ d'ap­
plication professionnel et territorial de ladite convention. Sur la proposition du directeur des exploitations, de la politique
sociale et de'l'emploi.
Art. 2. - L’extension des effets et sanctions de l'avenant visé à Vu le titre III du livre Ier du code du travail (parties Législative et
l’article 1er est faite à dater de la publication du présent arrêté pour Réglementaire), et notamment les articles L. 131-3, L. 133-8,
la durée restant à courir et aux conditions prévues par la convention L. 133-9, L. 133-14 et R. 133-1, R. 133-2, L. 136-2 et L. 136-3 :
collective du 21 février 1973 précitée.
Vu l'arrêté du 10 octobre 1969 portant extension de la convention
Art. 3. - Le directeur des exploitations, de la politique sociale et collective de travail du 12 mai 1969 concernant les exploitations de
de l’emploi est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera gemmage de la forêt privée de Gascogne et les arrêtés successifs
publié au Journal officiel de la République française. portant extension des avenants à ladite convention ;
Fait à Paris, le 4 septembre 1989. Vu l'avenant du 29 mars 1989 à la convention susvisée ;
Pour le ministre et par délégation : Vu la demande d'extension présentée par ies organisations signa­
taires ;
Par empêchement du directeur des exploitations,
de la politique sociale et de l'emploi : Vu l'avis relatif à l'extension publié au Journal officiel ;
Le directeur du travail hors classe. Vu l'avis motivé de la sous-commission agricole des conventions
et accords de la Commission nationale de la négociation collective ;
F. PANTALON!
Vu l'accord donné par le ministre du travail, de l'emploi et de la
formation professionnelle.
(1) Ce texte a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule
Conventions collectives n° 89-29 du 2 septembre 1989. disponible à la Direc­
tion des Journaux officiels, 26, rue Desaix. 75727 PARIS CEDEX 15. au Arrête :
prix de 18,50 F. Art. 1er. - Les dispositions de l'avenant n° 26 du 29 mars
1989 (1) à la convention collective de travail du 12 mai 1969 concer­
nant les exploitations de gemmage de la forêt privée de Gascogne
Arrêté du 4 septembre 1989 portant extension d'un avenant sont rendues obligatoires pour tous les employeurs et tous les
à la convention collective de travail concernant les salariés compris dans le champ d'application professionnel et territo­
exploitations agricoles du département de la Côte-d'Or rial de ladite convention.
NOR : AGRS8901689A
Art. 2. - L'extension des effets et sanctions de l'avenant visé à
Le ministre de l’agriculture et de la forêt, l'article 1er est faite à dater de la publication du présent arrêté pour
la durée restant à courir et aux conditions prévues par la convention
Sur la proposition du directeur des exploitations, de la politique collective du 12 mai 1969 précitée.
sociale et de l’emploi.
Vu le titre III du livre Ier du code du travail (parties Législative et Art. 3. - Le directeur des exploitations, de la politique sociale et
Réglementaire), et notamment les articles L. 131-3, L. 133-8, de l'emploi est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui sera
L. 133-9, L. 133-14 et R. 133-1, R. 133-2, L. 136-2 et L. 136-3 : publié au Journal officiel de la République française.
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11689

Fait à Paris, le 5 septembre 1989. Vu l'avis relatif à l'extension publié au Journal officiel :
Pour le ministre et par délégation : Vu l'avis motivé de la sous-commission agricole des conventions
Par empêchement du directeur des exploitations, et accords de la Commission nationale de la négociation collective ;
de la politique sociale et de l'emploi : Vu l'accord donné par le ministre du travail, de l’emploi et de la
Le directeur du travail hors classe. formation professionnelle.
F. PANTALON 1
Arrête :
11 ) Ce texte a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule Consen­
Art. Ier. - Les dispositions de l'avenant n° 67 du 6 octobre
tions collectives n" 89-30 du 4 septembre 1989. disponible à la Direction des 1988 (1) à la convention collective nationale de travail du 21 mai
Journaux officiels. 26. rue Desaix. 75727 PARIX CEDEX 15. au prix 1969 concernant les coopératives et sociétés d'intérêt collectif agri­
de 18.50 F. cole Bétail et viande sont rendues obligatoires pour tous les
employeurs et tous les salariés compris dans le champ d’application
professionnel et territorial de ladite convention.
Arrêté du 5 septembre 1989 portant extension d'un avenant
à la convention collective nationale de travail concer­ Art. 2. - L'extension des effets et sanctions de l'avenant visé à
nant les coopératives et sociétés d'intérêt collectif agri­ | l'article Ier est faite à dater de la publication du présent arrêté pour
cole Bétail et viande la durée restant courir et aux conditions prévues par la convention
NOR : AGRS8901697A
collective du 21 mai 1969 précitée.
Art. 3. Le directeur des exploitations, de la politique sociale et
Le ministre de l'agriculture et de la forêt. de l'emploi est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui sera
Sur la proposition du directeur des exploitations, de la politique publié au Journal officiel de la République française.
sociale et de l'emploi. Fait à Paris, le 5 septembre 1989.
Vu le titre III du livre Ier du code du travail (parties Législative et
Réglementaire), et notamment les articles L. 131-3, L. 133-8, Pour le ministre et par délégation :
L. 133-9, L. 133-14 et R. 133-1, R. 133-2, L. 136-2 et L. 136-3 ; Par empêchement du directeur des exploitations,
Vu l'arrêté du 7 janvier 1972 portant extension de la convention de la politique sociale et de l'emploi :
collective nationale de travail du 21 mai 1969 concernant les coopé­ Le directeur du travail hors classe.
ratives et sociétés d’intérêt collectif agricole Bétail et viande et les F. PANTALONI
arrêtés successifs portant extension des avenants à ladite conven­
tion ; ( I ) Ce texte a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule
Vu l'avenant du 6 octobre 1988 à la convention susvisée ; Conventions collectives n° 89-30 du 4 septembre 1989, disponible à la Direc­
Vu la demande d'extension présentée par les organisations signa­ tion des Journaux officiels. 26. rue Desaix. 75727 PARIS CEDEX 15. au
taires : prix de 18.50 F.

ASSEMBLÉE NATIONALE

COMMISSIONS 1. - Le mercredi 20 septembre 1989, à quatorze heures trente et,


éventuellement, à vingt et une heures :
Convocation de commissions Audition de M. Pierre Bérégovoy, ministre d’Etat, ministre de
l'économie, des finances et du budget, et de M. Michel Charasse,
ministre délégué auprès du ministre d'Etat, ministre de l'économie,
A la demande du Gouvernement, la commission des affaires cultu­ des finances et du budget, chargé du budget, sur le projet de loi de
relles, familiales et sociales se réunira le jeudi 21 septembre 1989, à finances pour 1990.
dix heures (salle de la commission) :
Examen du projet de loi, adopté par le Sénat, relatif à la protec­ IL - Le mardi 26 septembre 1989, à quatorze heures trente :
tion de la santé, de la famille et de l'enfance et adaptant la législa­ 1. Audition de M. Jean-Pierre Chevènement, ministre de la
tion sanitaire et sociale aux transferts de compétences en matière défense, sur le projet de loi de programmation relatif à l'équipement
d'aide sociale et de santé (n° 646). - M. Bernard Bioulac, rappor­ militaire pour les années 1990-1993 (n° 733).
teur. 2. Examen pour avis du projet de loi de programmation relatif à
La commission des affaires étrangères se réunira le mercredi 20 sep­ l'équipement militaire pour les années 1990-1993 (n° 733). ,
tembre 1989, à seize heures trente (salle de la commission) : 3. Rapport de la mission du bureau de la commission en Tchéco­
1. Audition de M. Jean-Pierre Chevènement, ministre de la slovaquie et en Hongrie.
défense, sur le projet de loi de programmation relatif à l'équipement A la demande du Gouvernement, la commission des lois constitu­
militaire pour les années 1990-1993 (n° 733). tionnelles, de la législation et de l'administration générale de la
2. Nomination d'un rapporteur pour avis pour ce même projet de République se réunira (salle de la commission) :
loi.
1. - Le mardi 19 septembre 1989 :
La commission de la défense nationale et des forces armées se réu­ A onze heures :
nira le mercredi 20 septembre 1989 (salle de la commission) :
Audition de M. Pierre Joxe, ministre de l’intérieur, sur le projet de
A neuf heures trente : loi relatif à la limitation des dépenses électorales et à la clarification
des financements politiques (n° 798) et sur le projet de loi organique
Présentation du rapport de M. Jean-Michel Boucheron, rappor­ relatif au financement de la campagne en vue de l’élection du Prési­
teur, sur le projet de loi de programmation relatif à l'équipement dent de la République et de celle des députés (n° 797).
militaire pour les années 1990-1993 (n° 733).
A quinze heures et à vingt et une heures trente :
A dix-sept heures trente : Examen du projet de loi relatif à la limitation des dépenses électo­
Audition de M. Georges Lemoine : présentation des conclusions rales et à la clarification des financements politiques (n° 798)
de sa mission d'information sur la gendarmerie. (M. Robert Savy, rapporteur) et du projet de loi organique relatif au
financement de la campagne en vue de l’élection du Président de la
La commission des finances, de l’économie générale et du Plan se République et de celle des députés (n° 797) (M. Robert Savy, rap­
réunira : porteur).
11690 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989

II. - Le mercredi 20 septembre 1989, à dix heures, à quinze heures (Gilbert), Hervé (Edmond), Hollande (François), Jacquemin
et, éventuellement, à vingt et une heures trente : (Michel), Jegou (Jean-Jacques), Le Garrec (Jean), Ligot (Maurice),
Suite de l’ordre du jour de la veille. Marcellin (Raymond), Proriol (Jean), Richard (Alain), Roger-
III. - Le jeudi 21 septembre 1989, à dix heures, à quinze heures et à Machart (Jacques), Strauss-Kahn (Dominique), Tranchant (Georges),
vingt et une heures trente : Vivien (Alain), Zuccarelli (Emile).
Suite de l’examen du projet de loi, adopté par le Sénat, portant
réforme des dispositions générales du code pénal (n° 693) (M. Phi­ Assistaient en outre à la séance. - MM. Roland Grimaldi, sénateur,
lippe Marchand, rapporteur).
IV. - Le vendredi 22 septembre 1989, à dix heures, à quinze heures et Jean de Lipkowski, député, membres respectivement de la déléga­
et, éventuellement, à vingt et une heures trente : tion du Sénat pour la planification et de la délégation de l’Assem­
Suite de l’ordre du jour de la veille. blée nationale pour la planification.
La commission d’enquête sur les opérations de privatisation d’entre­
prises et de banques appartenant au secteur public depuis le 6 août Excusés :
1986 se réunira le jeudi 21 septembre 1989, à dix heures (salle
n° 6550, 2e étage). - pour la commission des finances : MM. Balladur (Edouard),
Denvers (Albert), Giraud (Michel), Josselin (Charles), Lise (Claude),
Membres présents ou excusés Malvy (Martin), Ornano (Michel d’), Rodet (Alain), Rossi (André),
COMMISSION DES FINANCES, Royer (Jean), Tapie (Bernard), Tardito (Jean), Vasseur (Philippe) ;
DE L’ÉCONOMIE GÉNÉRALE ET DU PLAN
- pour la délégation de l’Assemblée nationale pour la planifica­
Séance du jeudi 14 septembre 1989 tion : M. Clément (Pascal) ;
Présents. - MM. Alphandéry (Edmond), Barnier (Michel), Bêche
(Guy), Bonnet (Alain), Bonrepaux (Augustin), Brard (Jean-Pierre), - pour la délégation du Sénat pour la planification : MM. Barbier
Duneux (Bruno), Fréville (Yves), Gambier (Dominique), Gantier (Bernard), Rigou (Michel).

SÉNAT

DOCUMENTS LÉGISLATIFS
Dépôt d’une proposition de loi rattaché pour ordre au procès-verbal de la séance du 4 juillet 1989
M. le président du Sénat a reçu de M. Jacques Habert une proposition de loi relative à l’abrogation de certaines dispositions du code de la
nationalité tendant à retirer la nationalité française à des Français n’ayant pas leur résidence en France. (Dépôt enregistré à la présidence le
14 septembre 1989 et rattaché pour ordre au procès-verbal de la séance du 4 juillet 1989.)
Cette proposition de loi sera imprimée sous le numéro 486, distribuée et renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de législation,
du suffrage universel, du règlement et d’administration générale, sous réserve de la constitution éventuelle d’une commission spéciale dans les
conditions prévues par le règlement.

AVIS AUX IMPORTATEURS ET AUX EXPORTATEURS

MINISTÈRE DE L'ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DU BUDGET

BUDGET
Avis aux importateurs relatif au tarif des prélèvements agricoles
applicable à l'importation en provenance des pays tiers et du Portugal

TABLEAU A (N° 462)


NOR : ECOD8963951V

Secteur des céréales et des produits céréaliers


Le tableau A du tarif des prélèvements agricoles applicable à l’importation en provenance des pays tiers et du Portugal (avis aux
importateurs et aux exportateurs publié au Journal officiel du 31 décembre 1988, édition des Documents administratifs n° 134, p. 3) est le
suivant à compter du 13 septembre 1989 :

PRÉLÈVEMENTS APPLICABLES
en francs par 1 000 kg en poids net
fixés pour les marchandises non en libre pratique
CODES PAC.

Envers les A.C.P. Envers Envers


et les P.T.O.M. (2) les pays tiers le Portugal

1 2 3 4

0709.90.60.................................................................... 1 027,36 1 027,36 264,11


0712.90.19.................................................................... 1 027,36 1 027,36 264,11
0714.10.10.................................................................... (3) 818,67 (3) 855,85 292,21
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11691

PRÉLÈVEMENTS APPLICABLES
en francs par 1 000 kg en poids net
fixés pour les marchandises non en libre pratique
CODES PAC.
Envers les A.C.P. Envers Envers
et les P.T.O.M. (2) les pays tiers le Portugal

1 2 3 4

0714.10.91............................................................................. (3) 818,67 (3) 832,60 268,96


0714.10.99............................................................................. (3) 818,67 (3) 855,85 292,21
0714.90.11............................................................................. (3) (11) 818,67 (3) (11) 832,60 268,96
0714.90.19............................................................................. (3) (11) 818,67 (3) (11) 855,85 292,21
1001.10.10 (1)....................................................................... 1 143,67 (7) MA 1 143,67 134,33
1001.10.90 (1)...................................................................... 1 143,67 (7) MA 1 143,67 134,33
1001.90.91 (1)...................................................................... 773,56 773,56 125,48
1001.90.99 (1)...................................................................... 773,56 773,56 125,48
1002.00.00 (1)...................................................................... 851,62 (8) 851,62 339,17
1003.00.10 (1)...................................................................... 798,81 798,81 267,35
1003.00 90 (1)...................................................................... 798,81 798,81 267,35
1004.00.10 (1)...................................................................... 752,39 752,39 201,15
1004.00.90 (1)...................................................................... 752,39 752,39 201,15
1005.10.90 (1)...................................................................... (5) (18) 1 013,42 (18) 1 027,36 264,11
1005.90.00 (1)...................................................................... (5) (18) 1 013,42 (18) 1 027,36 264,11
1006.10.21 (1)...................................................................... (5) (6)2174,80 (10) (16) 2174,80 • 0
1006.10.23.10 (1).................................................................. * (5) (19) 1 414,43 (16) (19) 1 414,43 0
1006.10.23.90 (1).................................................................. (5) (6) 1 885,85 (10) (16) 1 885,85 0
1006.10.25.10 (1).................................................................. (5) (19) 1 414,43 (16) (19) 1414,43 0
1006.10.25.90 (1).................................................................. (5) (6) 1 885,85 (10) (16) 1 885,85 0
1006.10.27.10 (1).................................................................. (5) (19) 1 414,43 (16) (19) 1 414,43 0
1006.10.27.90 (1).................................................................. (5) (6) 1 885,85 (10) (16) 1 885,85 0
1006.10.92 (1)...................................................................... (5) (6)2174,80 (10) (16) 2174,80 0
1006.10.94.10 (1).................................................................. (5) (19) 1 414,43 (16) (19) 1 414,43 0
1006.10.94.90 (1)......................................... ......................... (5) (6) 1 885,85 (10) (16) 1 885,85 0
1006.10.96.10 (1).............................. .................................... (5) (19) 1 414,43 (16) (19) 1 414,43 0
1006.10.96.90 (1).................................................................. (5) (6) 1 885,85 (10) (16) 1 885,85 0
1006.10.98.10 (1).................................................................. (5) (19) 1 414,43 (16) (19) 1 414,43 0
1006.10.98.90 (1).................................................................. (5) (6) 1 885,85 (10) (16) 1 885,85 0
1006.20.11 (1)...................................................................... (5) (6)2 718,54 (10) (16) 2 718,54 0
1006.20.13.10 (1).................................................................. (5) (19) 1 768,00 (16) (19) 1 768,00 0
1006.20.13.90 (1).................................................................. (5) (6) 2 357,35 (10) (16) 2 357,35 0
1006.20.15.10 (1).................................................................. (5) (19) 1 768,00 (16) (19) 1 768,00 0
1006.20.15.90 (1).................................................................. (5) (6) 2 357,35 (10) (16) 2 357,35 0
1006.20.17.10 (1).................................................................. (5) (19) 1 768,00 (16) (19) 1 768,00 0
1006.20.17.90 (1).................................................................. (5) (6)2 357,35 (10) (16) 2 357,35 0
1006.20.92 (1)...................................................................... (5) (6)2718,54 (10)(16)2718,54 0
1006.20.94.10 (1).................................................................. (5) (19) 1 768,00 (16) (19) 1 768,00 0
1006.20.94.90 (1).................................................................. (5) (6) 2 357,35 (10) (16) 2 357,35 0
1006.20.96.10 (1).................................................................. (5) (19) 1 768,00 (16) (19) 1 768,00 0
1006.20.96.90 (1).................................................................. (5) (6) 2 357,35 (10) (16) 2 357,35 0
1006.20.98.10 (1).................................................................. (5) (19) 1 768,00 (16) (19) 1 768,00 0
1006.20.98.90 (1).................................................................. (5) (6) 2 357,35 (10) (16) 2 357,35 0
1006.30.21 (1)...................................................................... (5) (6) 3 651,26 (4) (10) 3651,26 102,47
1006.30.23.10 (1).................................................................. (5) (19) 2 950,33 (4) (19) 2 950,33 101,84
1006.30.23.90 (1).................................................................. (5) (6) 3 933,77 (4) (10) 3 933,77 101,84
1006.30.25.10 (1).................................................................. (5) (19) 2 950,33 (4) (19) 2 950,33 101,84
1006.30.25.90 (1).................................................................. (5) (6) 3933,77 (4) (10) 3 933,77 101,84
1006.30.27.10 (1).................................................................. (5) (19) 2 950,33 (4) (19) *2 950,33 101,84
1006.30.27.90 (1).................................................................. (5) (6)3933,77 (4) (10) 3933,77 101,84
1006.30.42 (1)...................................................................... (5) (6)3651,26 (4) (10) 3651,26 102,47
1006.30.44.10 (1).................................................................. (5) (19) 2 950,33 (4) (19) 2 950,33 101,84
1006.30.44.90 (1).................................................................. (5) (6) 3 933,77 (4) (10) 3 933,77 101,84
1006.30.46.10 (1).................................................................. (5) (19) 2 950,33 (4) (19) 2 950,33 101,84
1006.30.46.90 (1).................................................................. (5) (6) 3 933,77 (4) (10) 3 933,77 101,84
1006.30.48.10 (1).................................................................. (5) (19) 2 950,33 (4) (19) 2 950,33 101,84
1006.30.48.90 (1).................................................................. (5) (6) 3 933,77 (4) (10) 3 933,77 101,84
1006.30.61 (1)...................................................................... (5) (6) 3 888,62 (4) (10) 3888,62 109,14
11692 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989

PRÉLÈVEMENTS APPLICABLES
en francs par 1 000 kg en poids net
fixés pour les marchandises non en libre pratique
CODES PAC.
Envers les A.C.P. Envers Envers
et les P.T.O.M. (2) les pays tiers le Portugal

1 2 3 4

1006.30.63.10 (1).................................................................. (5) (19) 3 162,72 (4) (19) 3162,72 109,14


1006.30.63.90 (1).................................................................. (5) (6)4 216,98 (4) (10) 4216,98 109,14
1006.30.65.10 (1).................................................................. (5) (19) 3162,72 (4) (19) 3162,72 109,14
1006.30.65.90 (1).................................................................. (5) (6)4216,98 (4) (10) 4216,98 109,14
1006.30.67.10 (1).................................................................. (5) (19) 3162,72 (4) (19) 3162,72 109,14
1006.30.67.90 (1).................................................................. (5) (6)4216,98 (4) (10) 4216,98 109,14
1006.30.92 (1)...................................................................... (5) (6) 3 888,62 (4) (10) 3888,62 109,14
1006.30.94.10 (1).................................................................. (5) (19) 3162,72 (4) (19) 3162,72 109,14
1006.30.94.90 (1).................................................................. (5) (6)4 216,98 (4) (10) 4 216,98 109,14
1006.30.96.10 (1).................................................................. (5) (19) 3162,72 (4) (19) 3162,72 109,14
1006.30.96.90 (i)........................................ .......................... (5) (6)4216,98 (4) (10) 4216,98 109,14
1006.30.98.10 (1)................................................ .................. (5) (19) 3 162,72 (4) (19) 3162,72 109,14
1006.30.98.90 (1).................................................................. (5) (6)4 216,98 (4) (10) 4216,98 109,14
1006.40.00 (1)...................................................................... (5) (6) 847,68 (10) (16) 847,68 0
1007.00.90 (1)...................................................................... (18) 533,27 (18) 1 066,54 402,98
1008.10.00 (1)............. .'........................................................ 0 0 267,35
1008.20.00 (1)...................................................................... 260,88 521,76 267,35
1008.30.00 (1)...................................................................... 0 0 267,35
1008.90.10 (1)...................................................................... 851,62 851,62 339,17
1008.90.90 (1)...................................................................... 0 (7) 0 267,35
1101.00.00 (17).................................................................... 1 191,25 1 191,25 278,05
1102.10.00 (17).................................................................... 1 296,09 1 296,09 577,19
1102.20.10 (17).................................................................... 1 954,72 2 001,22 521,92
1102.20.90 (17).................................................................... 1107,65 1 130,89 292,67

1102.30.00 (17).................................................................... 900,21 923,92 23,71


1102.90.10 (17).................................................................... 1 498,70 1 545,19 530,61
1102.90.30 (17).................................................................... 1 354,29 1400,78 411,45
1102.90.90.10.7285 (17)....................................................... 1128,12 1 151,37 434,31
1102.90.90.20.7266 (17)....................................................... 1 128,12 1 151,37 434,31
1102.90.90.90 (17)................................................................ 1 128,12 1 151,37 434,31
1103.11.10 (17).................................................................... 1 881,36 1881,36 319,23

1103.11.90 (17).................................................................... 1 284,16 1 284,16 297,91


1103.12.00 (17).................................................................... 1 354,29 1400,78 441,45
1103.13.11.7287 (17)............................................................ 1 954,72 2 001,22 521,92
1103.13.19.7289 (17)............................................................ 1 954,72 2 001,22 521,92
1103.13.90 (17).................................................................... 1 107,65 1 130,89 292,67
1103.14.00 (17).................................................................... 900,21 923,92 23,71
1103.19.10 (17).................................................................... 1 616,48 1 662,97 659,94

1103.19.30 (17).................................................................... 1 498,70 1 545,19 530,61


1103.19.90.10.7285 (17)....................................................... 1 128,12 1 151,37 434,31
1103.19.90.20.7286 (17)....................................................... 1 128,12 1 151,37 434,31
1103.19.90.90 (17)................................................................ 1128,12 1 151,37 434,31

1103.21.00 (17).................................................................... 1488,31 1 534,80 275,28


1103.29.10 (17).................................................................... 1 616,48 1 662,97 659,94

1103.29.20 (17).................................................................... 1498,70 1 545,19 530,61

1103.29.30 (17).................................................................... 1 354,29 1400,78 411,45

1103.29.40 (17).................................................................... 1 954,72 2001,22 521,92

1103.29.50 (17).................................................................... 900,21 923,92 23,71


1103.29.90.10.7285 (17)........................... '........................... 1 128,12 1151,37 434,31

1103.29.90.20.7286 (17)....................................................... 1 128,12 1151,37 434,31

1103.29.90.90 (17)................................................................ 1128,12 1151,37 434,31

1104.11.10 (17).................................................................... 849,23 872,48 297,60

1104.11.90 (17).................................................................... 1 665,20 1711,70 584,42

1104.12.10 (17).................................................................... 767,40 790,65 230,09

1104.12.90 (17).................................................................... 1 504,78 1 551,27 452,02

1104.19.10 (17).................................................................... 1488,31 1 534,80 275,28

1104.19.30 (17).................................................................... 1 616,48 1 662,97 659,94

1104.19.50 (17).................................................................... 1 954,72 2 001,22 521,92


15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11693

PRÉLÈVEMENTS APPLICABLES
en francs par 1 000 kg en poids net
fixés pour les marchandises non en libre pratique
CODES PAC.
Envers les A.C.P. Envers Envers
et les P.T.O.M. (2) les pays tiers le Portugal
1 2 3 4

1104.19.91 (17).................................................................... 1 528,67 1 576,10 47,43


1104.19.99.10.7285 (17)....................................................... 1 990,82 2037,32 771,87
1104.19.99.20.7286 (17)....................................................... 1 990,82 2 037,32 771,87
1104.19.99.90 (17)................................................................ 1 990,82 2 037,32 771,87
1104.21.10 (17).................................................................... 1 332,19 1 355,44 453,56
1104.21.30 (17)..................................................................... 1 332,19 1 355,44 453,56
1104.21.50 (17).................................................................... 2 081,50 2128,00 718,90
1104.21.90 (17)...................................................................... 849,23 872,48 297,60
1104.22.10 (17).................................................................... 1 354,29 1 377,53 388,20
1104.22.30 (17).................................................................... 1 354,29 1 377,53 388,20
1104.22.50 (17).................................................................... 1 203,79 1 227,04 347,64
1104.22.90 (17).................................................................... 767,40 790,65 230,09
1104.23.10 (17).................................................................... 1 737,49 1 760,73 445,86
1104.23.30 (17).................................................................... 1 737,49 1 760,73 445,86
1104.23.90 (17).................................................................... 1 107,65 1 130,89 292,67
1104.29.10.10.7292 (17)....................................................... 1 099,72 1 122,97 192,29
1104.29.10.20.7293 (17)....................................................... 1 194,40 1 217,65 476,50
1104.29.10.30.7290 (17)....................................................... 1 769,66 1 792,91 668,02
1104.29.10.40.7291 (17)....................................................... 1 769,66 1 792,91 668,02
1104.29.10.90 (17)................................................................ 1 769,66 1 792,91 668,02
1104.29.30.10.7292 (17)....................................................... 1 322,96 1 346,20 226,63
1104.29.30.20.7293 (17)....................................................... 1 436,88 1 460,13 568,49
1104.29.30.30.7290 (17)....................................................... 1 769,66 1 792,91 668,02
1104.29.30.40.7291 (17)....................................................... 1 769,66 1 792,91 668,02
1104.29.30.90 (17)................................................................ 1 769,66 1 792,91 668,02
1104.29.91 (17)......................................................... !......... 843,38 866,63 11)2,88
1104.29.95 (17).................................................................... 915,97 939,22 370,88
1104.29.99.10.7285 (17)....................................................... 1 128,12 1 151,37 434,31
1104.29.99.20.7286 (17)....................................................... 1128,12 1 151,37 434,31
1104.29.99.90 (17)................................................................ 1 128,12 1 151,37 434,31
1104.30.10 (17).................................................................... 620,14 666,64 141,79
1104.30.90 (17).................................................................... 814,43 860,93 244,56
1106.20.10 (17).................................................................... (11) 804,66 855,85 292,21
1106.20.91 (17).................................................................... (11) 1 720,40 1 906,53 583,42
1106.20.99 (17).................................................................... (11) 1 720,40 1 906,53 583,42
1107.10.11 (17).................................................................... 1471,76 1 555,51 309,99
1107.10.19 (17).................................................................... 1 099,72 1 183,47 252,80
1107.10.91 (17).................................................................... 1481,99 (9) 1 565,75 562,48
1107.10.99 (17).................................................................... ' 1107,34 1 191,09 441,47
1107.20.00 (17).................................................................... 1 290,55 (9) 1 374,30 500,67
1108.11.00.7294 (17)............................................................ 1 819,01 1 977,20 437,78
1108.11.00.7295 (17)............................................................ 1 819,01 1 977,20 437,78
1108.12.00.7294 (17)............................................................ 1 748,34 1 906,53 583,42
1108.12.00.7295 (17)............................................................ 1 748,34 1 906,53 583,42
1108.13.00.7296 (17)............................................................ 1 748,34 1 906,53 583,42
1108.13.00.7297 (17)............................................................ 1 748,34 1 906,53 583,42
1108.14.00.7294 (17)............................................................ 874,17 1 906,53 583,42
1108.14.00.7295 (17)............................................................ 874,17 1 906,53 «583,42
1108.19.10 (17).................................................................... 1 290,84 1 532,91 242,07
1108.19.90.10.7294 (17)....................................................... (11) 874,17 1 906,53 583,42
1108.19.90.10.7295 (17)....................................................... (11) 874,17 1 906,53 583,42
1108.19.90.90.7294 (17)....................................................... 874,17 1 906,53 583,42
1108.19.90.90.7295 (17)....................................................... 874,17 1 906,53 583,42
1109.00.00 (17).................................................................... 3307,31 4 703,24 1 904,30
1702.30.51.7318.................................................................... 2 280,49 3025,03 1 299,17
1702.30.59.7318.................................................................... 1 748,34 2 260,17 937,06
1702.30.91.7318.................................................................... 2280,49 3025,03 1 299,17
1702.30.99.7318.................................................................... 1 748,34 2 260,17 937,06
1702.40.90............................................................................. 1 748,34 2 260,17 937,06
1702.90.50............................................................................. 1 748,34 2 260,17 937,06
1702.90.75............................................................................. 2 389,03 3 133,57 1 325,57
11694 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989

PRÉLÈVEMENTS APPLICABLES
en francs par 1 000 kg en poids net
fixés pour les marchandises non en libre pratique
CODES PAC.

Envers les A.C.P. Envers Envers


et les P.T.O.M. (2) les pays tiers le Portugal

1 2 3 4

1702.90.79............................................................................. 1 661,51 2 173,34 915,89


2106.90.55............................................................................. 1 748,34 2 260,17 937,06
2302.10.10.7622.................................................................... 384,35 (12) 430,54 138,64
2302.10.10.7623.................................................................... 384,35 (12) 430,54 138,64
2302.10.90............................................................................. 823,60 (13) 869,78 244,25
2302.20.10............................................................................. 384,35 (12) 430,54 138,64
2302.20.90............................................................................. 823,60 (13) 869,78 244,25
2302.30.10............................................................................. 384,35 (14) (20) 430,54 138,64
2302.30.90............................................................................. 823,60 (15) (20) 869,78 244,25
2302.40.10............................................................................. 384,35 (14) (20) 430,54 138,64
2302.40.90............................................................................. 823,60 (15) (20) 869,78 244,25
2303.10.11............................................................................. 2171,88 3567,81 1 924,16

NOTES
(1) Les mélanges comprenant à la fois une ou plusieurs céréales relevant (5) Le prélèvement n'est pas applicable à l'importation dans le départe­
des codes 1001.10.10 à 1008.90.90 du présent, tableau sont soumis au plus ment de la Réunion des produits de l'espèce originaires des A.C.P. et
élevé des prélèvements applicables aux différents composants : des P.T.O.M. énumérés au renvoi (2) ci-dessus. La réexportation des pro­
duits admis au bénéfice de ce régime est interdite.
Les mélanges composés de deux céréales relevant des codes 1001.10.10
à 1005.90.00 et 1007.00.90 à 1008.90.90 sont sounlis au prélèvement : (6) Ce prélèvement n'est applicable que pour les importations des
produits de l'espèce, originaires des Etats d'Afrique, des Caraïbes cl du
- du composant principal en poids, si celui-ci représente au moins Pacifique ainsi que des pays et des territoires d'outre-mer visés au renvoi (2)
90 p. 100 du poids du mélange ; ci-dessus, qui ne sont pas effectuées conformément aux dispositions de
- du composant soumis au prélèvement le plus élevé si aucun des compo­ l'article 10 du règlement C.E.E. n° 486-85 et du règlement C.E.E. n“ 551-85.
sants ne représente au moins 90 p. 100 du poids du mélange.
Pour bénéficier des réductions de prélèvement prévues par les dispositions
Les mélanges composés de plus de deux céréales relevant des codes précitées, les importations doivent être effectuées aux conditions suivantes :
1001.10.10 à 1005.90.00 et 1007.00.90 à 1008.90.90 sont soumis, selon le cas, a) Présentation d'un certificat d'importation comportant obligatoirement
au prélèvement : fixation à l’avance du prélèvement.
- du composant qui représente seul plus de 10 p. 100 du poids du
mélange ; Ce certificat doit porter :
- le plus élevé de ceux applicables aux composants représentant chacun -- en case 12, l'une des mentions suivantes : Prélèvement réduit
plus de 10 p. 100 du poids du mélange ; A.C'.P./P.T.O.M. ; Rcduceret Afgift A.V.S./O.L.T. : Verringertc Abs-
- et, à défaut, le plus élevé de ceux applicables aux différents compo­ chôpfung A.K.P./U.L.G. ; Reducered Levy A.C'.P./O.C.T. : Exacciôn
sants. reguladora rcducida A.C'.P./P.T.U. : Prclicvo ridotto A.C'.P./P.T.O.M. :
Vermindcrdc heffing A.C.S.-staten/L.Cî.O. :
Les mélanges composés soit de riz de la position 1006 appartenant à plu­ - en case 14, la mention de l'Etat, pays ou territoire dont le produit est
sieurs groupes ou stades de transformation différents, soit de riz appartenant originaire.
à un ou plusieurs groupes ou stades de transformation différents et de Le certificat oblige à importer du pays d'origine indiqué.
brisures sont soumis au prélèvement :
h) Présentation d'un certificat de circulation EUR I sur lequel les auto­
- du composant principal en poids, si celui-ci représente au moins rités douanières du pays exportateur ont apposé en case 7 l'une des
90 p. 100 du poids du mélange ; mentions suivantes r
- du composant soumis au prélèvement le plus élevé, si aucun des
composants ne représente au moins 90 p. 100 du poids du mélange. Taxe spéciale perçue à l'exportation du
riz....... ........................................................... montant en monnaie nationale,
Tous les mélanges autres que ceux prévus sont soumis au prélèvement qui Saerafgifl der opkraevcs ved cksport af ris montant en monnaie nationale.
résulte de leur classement tarifaire. Bei der Ausfuhr von Reis crhobcnc Son-
dcrabgabe................ ................................... montant en monnaie nationale,
(2) Ces taux sont applicables aux produits originaires et en provenance Spécial charge collccted on export of ricc montant en monnaie nationale.
des A.C.P. et des P.T.O.M. énumérés au tableau C du tarif des douanes. Tasa especial percibida a la exportacion
del arroz.................... ................................. montant en monnaie nationale.
(3) Ce prélèvement est limité à 6 p. 100 ad valorem sur production à Tassa spéciale riscossa aU'csportazionc del
l'appui de la déclaration en douane d'un certificat d’importation comportant riso.......................................... ...................... montant en monnaie nationale.
Bij uitvoer van de rijst opgelegdc bijzon-
l'une des mentions suivantes :
dere heffing................... .............................. montant en monnaie nationale.
Pour les importations de Thaïlande et de Chine : (Signature, et cachet tlit bureau, i
- en case 14 : « Thaïlande » ou « République populaire de Chine » ; Si le montant de la taxe à l'exportation perçue est exprimé dans une autre
- en case 20 a : « Prélèvement limité à 6 p. 100 ad valorem » (application monnaie que le franc, le taux de change à utiliser pour la détermination de
de l'accord de coopération). En outre, les certificats d'importation doi­ ce montant est celui en vigueur le jour de la préfixation du prélèvement.
vent comporter en case 20 a l’indication du nom du bateau, du numéro e) Le prélèvement réduit A.C'.P./P.T.O.M. applicable pour le mois de l'im­
et de la <Jate du certificat d’exportation thaïlandais ou chinois. portation, tel qu'il est indiqué sur le certificat d'importation, ne peut être
retenu que si le montant de la taxe à l'exportation visé au paragraphe h
Les produits devront avoir été mis à bord du navire mentionné sur le ci-dessus est au moins égal à la différence entre le prélèvement préfixé pour
certificat et acheminés par ce même navire jusque dans la Communauté. les pays tiers et celui préfixé pour les Etats A.C'.P./P.T.O.M. applicables le
Une copie du connaissement devra être produite. mois de la préfixation.
Pour les importations de pays tiers autres que la Thaïlande ou la Chine : d) Si la taxe à l’exportation est inférieure à cette différence, le prélève­
ment à percevoir est égal au prélèvement « Pays tiers » valable le mois de
- en case 14 : le nom du pays tiers ; la préfixation, diminué du montant de la taxe effectivement perçue et
- en case 20 a : « Prélèvement à percevoir :6 p. 100 ad valorem ». augmenté, le cas échéant, de la moitié de la majoration mensuelle et des
primes applicables au riz importé, pour chaque mois écoulé entre la date de
(4) Pour les produits de la présente sous-position importés dans le dépar­ la préfixation et celle de l'importation des marchandises.
tement de la Réunion pour y être consommés, le prélèvement à percevoir est
fixé à : (7) Pour le froment dur et l'alpiste produits en Turquie et transportés
directement de ce pays dans la Communauté : pour le froment dur. ce taux
1 166,59 F/l 000 kilogrammes pour le riz blanchi à grains ronds ;
de prélèvement est diminué de 4,62 F/l 000 kg : pour l'alpiste, ce taux de
1 265,09 F/l 000 kilogrammes pour le riz blanchi à grains moyens ou à prélèvement est diminué de 4,62 F/l 000 kg.
grains longs ;
1 095,38 F/l 000 kilogrammes pour le riz semi-blanchi à grains ronds ; MA. - Pour le froment dur originaire du Maroc et transporté directement
1 180,13 F/l 000 kilogrammes pour le riz semi-blanchi à grains moyens ou de ce pays dans la Communauté, ce taux de prélèvement est diminué de
à grains longs. 4,62 F/l 000 kg.
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11695

(Si Pour le seigle produit en Turquie, transporté directement de ce pays (17) Conformément au règlement C'.E.E. n° 3324-80. le « droit à l'impor­
dans la Communauté et importé sous couvert d'un certificat de circulation tation » applicable aux mélanges relevant du chapitre 11 est calculé comme
A TR I comportant dans la rubrique « Observations » l'une des mentions suit :
ci-a prés : lorsque l'un des composants représente au moins 90 p. 100 en poids du
-< Taxe spéciale à l'exportation selon le règlement C'.E.E. n" IIKO-77 mélange, le taux du droit applicable à l'ensemble est celui du droit dont
acquittée pour un montant de... » : est passible ce composant :
« Besondere Ausfuhrabgabe gemass Verordnung E.W.G. Nr. IIXO-77 in dans les autres cas, ce taux est celui du droit dont est passible le
Hbhe von... entrichtet » : composant soumis à l'imposition la plus élevée.
« Tassa spéciale per l'esportazione pagata. secondo regolamento C'.E.E. On entend par << droit à l'importation » tant les droits de douane et taxes
n" IISO-77. per un importo di... » : d'effet équivalent que les prélèvements agricoles et autres impositions à
<> Speciaale helïing bij uitvoer bedoeld in volgens Verordening E.E.G. l’importation prévus dans le cadre de la politique agricole commune.
nr I ISO-77 ten bedrage van... voldaan » ;
<• Spécial export tax under régulation E.E.C. nr I IXO-77 paid to an (18) Lorsqu'il est présenté un certificat d'importation portant fixation à
amount of... » : l'avance du prélèvement par voie d'adjudication en application de
<• Tasa especial aplicable a la exportaciôn segùn el Reglamento (C'.E.E.) l'article Ier du règlement C'.E.E. n° 2913-86, c'est le taux du prélèvement
n" I IXO-77 satisfecha con la suma de... » mentionné sur ce certificat qui doit être appliqué.
« Soerlig udforselsafgift i henhold til Idrordning E.O.F. nr I IXO-77. betalt (19) En application de l'article 4. paragraphe I. du règlement 833-87 de la
med et belob pi... ». C ommission. l'importation des produits relevant de la présente sous-position
ce prélèvement est diminué du montant de la taxe indiqué sur le certificat, est soumise à la présentation d'un certificat d'importation comportant la
dans la limite de 74.44 F I 000 kg. fixation à l'avance du prélèvement.

(0) En vertu du règlement C'.E.E. n" 11X0-77. ce prélèvement est diminué (20) Les produits de l'espèce originaires d'Argentine bénéficient d'une
de 41.88 F I 000 kg pour les produits de l'espèce originaires de Turquie. réduction du prélèvement prévu dans la colonne Pays tiers ou, le cas
échéant, du prélèvement préfixé, d'un montant de 159.50 F/l 000 kg en
(10) Pour le riz en provenance d'Egypte importé sous couvert d'un certi­ poids net (pour les codes N.C. 2302.30.10 et 2302.40.10) ou d'un montant de
ficat de circulation A ET I comportant dans la rubrique « Observations » 341.79 F I 000 kg en poids net (pour les codes N.C. 2302.30.90
l'une des mentions ci-après : « Taxe spéciale à l'importation appliquée. et 2302.40.90). lorsque les conditions suivantes sont remplies :
Den særlige udfoorselsalgifl opkrævet. - Ausfuhrabgabe erhoben. Spé­ ai Présentation d'un certificat d'importation comportant obligatoirement :
cial export tax collected. - Tasa especial aplicada a la exportaciôn. Appli- en case 12. la mention « Importation à prélèvement réduit - règlement
cata tassa spéciale all'esportazione. - Uitvoerbelasting voldaan ». ce prélève­ C .E.E. n" 1058-XX » :
ment est diminué : * en case 14. l'indication d'origine obligatoire « Argentine » :
- pour les marchandises relevant des codes N.C. 1006.10.21 et 1006.10.92. hi Présentation d'un document douanier du pays d’exportation compor­
de 589.04 F/1000 kg: pour les marchandises relevant des codes tant les éléments nécessaires à l'identification des marchandises, la mention
N.C. 1006.10.23.90. 1006.10.25.90. 1006.10.27.90. 1006.10.94.90. 1006,10.96.90 « Taxe spéciale à l'exportation appliquée » ainsi que le montant de la taxe
et 1006.10.98.90. de 549.24 F/l 000 kg : perçue par tonne et la date de paiement de la taxe, authentifiés par la signa­
- pour les marchandises relevant des codes N.C. 1006.20.11 et 1006.20.92. ture et le cachet de la « Junta Nacional de Granos ».
de 736.27 F. I 000 kg ; pour les marchandises relevant des codes Si le montant de la taxe à l'exportation perçue est exprimé dans une mon­
N.C. 1006.20.13.90. 1006.20.15.90. 1006.20.17.90. 1006.20.94.90. 1006.20.96.90 naie autre que le franc, le taux de change à utiliser est le taux en vigueur à
et 1006.20.98.90. de 686.56 F l 000 kg : la date du paiement de la taxe à l'exportation.
pour les marchandises relevant des codes N.C. 1006.30.21 et 1006.30.42. Lors de l'acceptation de la déclaration en douane, le montant de la taxe à
de 981.01 F I 000 kg: pour les marchandises relevant des codes l'exportation perçue est comparé avec le montant de la réduction.
N.C. 1006.30.23.90. 1006.30.25.90. 1006.30.27.90. 1006.30.44.90. 1006.30.46.90 S'il résulte de cette comparaison que la taxe perçue par le pays exporta­
et 1006.30.48.90. de I 103.26 F/l 000 kg : teur est inférieure au montant de la réduction, la diminution accordée est
- pour les marchandises relevant des codes N.C. 1006.30.61 et 1006.30.92. limitée au montant réellement perçu.
de I 044.76 F I 000 kg : pour les marchandises relevant des codes
N.C. 1006.30.63.90. 1006.30.65.90. 1006.30.67.90. 1006.30.94.90. 1006.30.96.90
et 1006.30.98.90. de 1 182.72 F I 000 kg : Avis aux importateurs de raisins de table
- pour les marchandises relevant du code N.C, 1006.40.00. de originaires d'Israôl
166.62 F I 000 kg.
NOR : ECOD8963952V
(11) Le prélèvement n'est pas perçu pour les produits suivants originaires
et en provenance des P.T.O.M. et des A.C.P. : A compter du 14 septembre 1989, les raisins de table (code
- racines d'arrow-root relevant des codes N.C. 0714.90.11 et 0714.90.19: N.C. 0806.10.15 et 0806.10.19) originaires d'Israël et qui n’ont pas
- farines et semoules d'arrow-root relevant du code N.C. 1106.20 : été mis en libre pratique dans un autre Etat membre de la C.E.E.
- leculej d'arrovv-root relevant du code N.C. 1108.19.90. sont soumis, à l'importation, au paiement d'une taxe compensatoire
dont le montant est fixé à 32,02 F par 100 kilogrammes de poids
(12) et (13) Pour les produits de l'espèce originaires et en provenance net.
d'Egypte et répondant aux conditions prévues aux renvois (14) et (15). ce Les dispositions ci-dessus sont applicables sans préjudice de celles
taux de prélèvement est diminué de (12) 239.25 F I 000 kg : qui peuvent être prises dans le cadre de la procédure des prix
(13) 512.60 F I 000 kg. minima prévue par l’avis aux importateurs du 29 juillet 1962.
(14) et (15) Pour les produits de l'espèce originaires et en provenance
d'Algérie, du Maroc, de Tunisie et d'Egypte, importés sous couvert d'un
certificat de circulation EUR 1 comportant dans la rubrique « Observa­ Avis aux importateurs fixant le montant et les conditions
tions » l'une des mentions ci-après : « Taxe spéciale à l'exportation appli­ d'importation d'un contingent tarifaire de harengs origi­
quée. - Særlig udforselsafgift opkrævet. - Sonderausfuhrabgabe erhoben. - naires de Suède (rectificatif)
Spécial export charge collected. - Tasa especial aplicada a la exportaciôn. - NOR : BUDD8963848Z
Applicata tassa spéciale all'esportazione. - Bijzondere uitvoerheffing vol­
daan ». ce taux de prélèvement est diminué de : (14) 239.25 F I 000 kg net : Rectificatif à l’avis aux importateurs paru au Journal officiel du
(15) 512.60 F I 000 kg net.
13 août 1989, p. 10249 :
(16) Le prélèvement n'est pas perçu pour les produits relevant de la pré­ Dans le tableau annexé à l’avis, annuler la septième colonne
sente sous-position importés dans le département de la Réunion pour y être « Pays bénéficiaires : Pays tiers », ce contingent étant, ainsi qu’in­
consommés. diqué dans son titre, ouvert pour les produits originaires de Suède.

MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE ET DE LA FORÊT

Avis aux exportateurs relatif à la liste des abattoirs de Abattoirs de volailles. - Agrément
volailles agréés pour l'exportation vers les Etats
membres de la Communauté économique européenne NUMÉROS
DÉSIGNATION d'agrément
NOR : A GRG8901633V
Gers:
La liste des abattoirs de volailles agréés pour l'exportation vers les G.A.E.C. des Palmiers, à Saint-Médard....................... 32-19 A
Etats membres de la Communauté économique européenne, publiée Haute-Loire :
au Journal officiel du 16 février 1973, est complétée comme suit : Etablissements Vey, au Puy-en-Velay.......................... 43-01 A
11696 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989

NUMÉROS NUMÉROS
DÉSIGNATION d’agrément DÉSIGNATION d’agrément

Mayenne : Lire :
Fléchard, à Château-Gontier............................................ 53-07 A Burvingt, à Airvault............................................................. 79-07 A
Au lieu de :
Pas-de-Calais :
Burvingt Gonzales, à Airvault........................................... 79-07 A
S.A. Gruson, à Lens............................................................ 62-03 A

Pyrénées-Atlantiques :
Abattoir collectif du Vic-Bilh, à Garlin......................... 64-06 A

Saône-et-Loire : Avis aux exportateurs relatif à la liste des ateliers de


Bajard Frères, à Varennes-sous-Dun............................ 71-50 A découpage de volailles agréés pour l'exportation vers les
Etats membres de la Communauté économique
européenne
NOR : AGRG8901634V

Abattoirs de volailles. - Radiation


La liste des ateliers de découpage de volailles agréés pour l'expor­
tation vers les Etats membres de la Communauté économique euro­
péenne, publiée au Journal officiel du 9 décembre 1976, est com­
NUMÉROS
DÉSIGNATION d’agrément plétée comme suit :

Ateliers de découpage. - Radiation


Saône-et-Loire :
Etablissements Rouet, è Saint-Gengoux-de-Scisse.. 71-09 A
NUMÉROS
Deux-Sèvres : DÉSIGNATION d’agrément
S.A. Paco, à Bretignolles.................................................. 79-13 A

Landes :
Etablissements Spegal-Leymarie, è Mont-de-
Marsan ............................................................... 40-91 AH
Abattoirs de volailles. - Cessation d'activité
Saône-et-Loire :
Etablissements Rouet, à Saint-Gengoux-de-Scissé.. 71-09 AH
NUMÉRO
DÉSIGNATION d’agrément Deux-Sèvres :
S.A. Paco, à Bretignolles.................................................. 79-13 AH

Pas-de-Calais :
Gruson, è Courrières.......................................................... 62-03 A

Ateliers de découpage. - Cessation d'activités

Abattoirs de volailles. - Modification NUMÉRO


DÉSIGNATION d’agrément

NUMÉROS
DÉSIGNATION d’agrément Pas-de-Calais :
Gruson, à Courrières.......................................................... 62-03 AH

Deux-Sèvres :

Lire :
Gelavi, aux Aubiers............................................................. 79-16 A Ateliers de découpage. - Agrément
Au lieu de :
Palmaba, aux Aubiers........................................................ 79-16 A
NUMÉROS
DÉSIGNATION d’agrément
Lire :
ABS à Moncoutant......................................................... 79-01 A
Au lieu de : Côte-d’Or :
S.E.E.TAA. Distribution, à Moncoutant....................... 79-01 A Cuisine centrale Michel Dreyfus.................................... 21-11 AH

Lire : Finistère :
A.B.S., aux Aubiers............................................................. 79-04 A Société Sodibel, à Riec-sur-Belon................................. 29-68 AH
Au lieu de : Landes :
S.E.E.TAA. Distribution, aux Aubiers.......................... 79-04 A 40-101 AH
Montfort foie gras, à Montfort........................................
Landeca, à Saint-Pierre-du-Mont....................... 40-102 AH
Lire :
U.N.A.V.I., à Parthenay..................................................... 79-05 A Haute-Loire :
Au lieu de : Etablissements Vey, au Puy-en-Velay.......................... 43-01 AH
U.N.A.V.Y., è Parthenay..................................................... 79-05 A
Pas-de-Calais :
Lire : S.A. Gruson, à Lens................. .......................................... 62-03 AH
Gaston Labrou (S.A. Bourgoin), à Chef-Boutonne. .. 79-06 A
Val-de-Marne :
Au lieu de : Etablissements Larnaudie, à Chevilly-Larue............... 94-54 AH
S.A. Labrou........................................................................... 79-06 A
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11697

Abattoirs de lapins. - Agrément


Ateliers de découpage. - Modification
NUMÉROS
DÉSIGNATION d’agrément
NUMÉROS
DÉSIGNATION d'agrément

Ain :
Chapolard, à Reyrieux........................................................ 01-512 L
Deux-Sèvres :
Ariège : j
Lire :
S.O.B.A.C.O., à Caumont.................................................. 09-101 L
A.B.S., à Moncoutant......................................................... 79-01 AH
Au lieu de : Haute-Loire :
Etablissements Vey, au Puy-en-Velay.......................... 43-01 L
S.E.E.T.A.A. Distribution, à Moncoutant....................... 79-01 AH

Lire :
A.B.S., aux Aubiers............................................................. 79-04 AH
Au lieu de :
Avis aux exportateurs relatif à la liste des ateliers de
S.E.E.T.A.A. Distribution, aux Aubiers.......................... 79-04 AH
découpage de viandes de lapins agréés pour
Lire : l'exportation vers les Etats membres de la Communauté
li.N.A.V.I., à Parthenay...................................................... 79-05 AH économique européenne
NOR : AGRG8901636V
Au lieu de :
U.N.A.V.Y., à Parthenay..................................................... 79-05 AH La liste des ateliers de découpage de lapins agréés pour l'exporta­
Lire : tion vers les Etats membres de la Communauté économique euro­
Burvingt, à Airvault............................................................. 79-07 AH
péenne. publiée au Journal officiel du 11 novembre 1983, est com­
plétée comme suit :
Au lieu de :
Burvingt Gonzales, à Airvault........................................... 79-07 AH
Ateliers de découpage. - Agrément

NUMÉROS
DÉSIGNATION
d'agrément
Avis aux exportateurs relatif à la liste des abattoirs de
lapins agréés pour l'exportation vers les Etats membres
de la Communauté économique européenne
Ariège :
NOR : AGRG8901635V
S.O.B.A.C.O., à Caumont.................................................. 09-101 LH
La liste des abattoirs de lapins agréés pour l'exportation vers les Haute-Loire :
Etats membres de la Communauté économique européenne, publiée Etablissements Vey, au Puy-en-Velay.......................... 43-01 LH
au Journal officie! Au 11 novembre 1983, est complétée comme suit :

MINISTÈRE DU COMMERCE EXTÉRIEUR

Avis aux exportateurs de combustibles minéraux solides


NOR : EXTE8900074V

A compter de la date de publication du présent avis au Journal officiel, les exportations de combustibles minéraux solides à destination de
tous pays ne seront plus soumises quelle qu’en soit la valeur à la production d'une licence d'exportation (modèle 02).

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L'EMPLOI


ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE

Avis de concours pour le recrutement de contrôleurs des services extérieurs du travail et de la main-d'œuvre
NOR : TEFG8903705V

Trois concours pour le recrutement de quarante-quatre contrôleurs des services extérieurs du travail et de la main-d'œuvre pour les régions
Nord - Pas-de-Calais - Picardie, Champagne-Ardenne - Lorraine et Ile-de-France auront lieu selon les dispositions ci-après :
11698 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989

NOMBRE D'EMPLOIS
à pourvoir
DATES DATES CENTRES
RÉGIONS
des épreuves écrites de clôture des inscriptions d'épreuves
Concours Concours
externe interne

Nord - Pas-de-Calais - Picardie................................ 14 et 15 novembre 1989 9 octobre 1989 5 8 Lille


Amiens
Champagne-Ardenne - Lorraine...................... ....... 21 et 22 novembre 1989 10 octobre 1989 3 6 Châlons-sur-Marne
Nancy

Ile-de-France................................................................. 28 et 29 novembre 1989 24 octobre 1989 7 15 Paris

Les épreuves orales auront lieu à Paris.


Les candidats reçus seront affectés dans les régions relevant du concours auquel ils se seront inscrits.
Nota. - Pour tous renseignements et inscription les candidats doivent s'adresser a la direction régionale du travail et de l'emploi du centre d'épreuves
choisi.

Avis d'examens d'aptitude technique spéciale pour l'emploi de contrôleur


des services extérieurs du travail et de la main-d'œuvre
NOR : TEFG8903706V

Trois examens d’aptitude technique spéciale pour l’emploi de contrôleur des services extérieurs du travail et de la main-d'œuvre pour les
régions Nord - Pas-de-Calais - Picardie, Champagne-Ardenne - Lorraine et Ile-de-France auront lieu selon les dispositions ci-après :

DATES DATES NOMBRE D’EMPLOIS CENTRES


RÉGIONS à pourvoir d'épreuves
des épreuves écrites de clôture des inscriptions

Nord - Pas-de-Calais - Picardie................................ 14 et 15 novembre 1989 9 octobre 1989 5 Lille


Amiens

Champagne-Ardenne - Lorraine............................. 21 et 22 novembre 1989 10 octobre 1989 3 Châlons-sur-Marne


Nancy

Ile-de-France................................................................. 28 et 29 novembre 1989 24 octobre 1989 8 Paris

Les épreuves orales auront lieu à Paris.


Les épreuves de ces examens seront celles des concours externes ouverts aux mêmes dates pour le recrutement de quinze contrôleurs des
services extérieurs du travail et de la main-d’œuvre et réservés aux candidats pourvus de certains titres ou diplômes.
Les candidatures devront être adressées au plus tard à la date de clôture des inscriptions à la direction régionale du travail et de I emploi
de la région choisie pour centre d’épreuves, par l’intermédiaire de la direction interdépartementale des anciens combattants et victimes de
guerre.
Les candidats reçus seront affectés dans les régions relevant du concours auquel ils se seront inscrits.

MINISTÈRE DE LA SOLIDARITÉ,
DE LA SANTÉ ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Avis de vacance d’un emploi de direction (foyers de - un exemplaire, pour information, au préfet du département,
l'enfance, établissements pour mineurs ina­ siège du poste vacant ;
daptés) - un exemplaire par la voie hiérarchique et un autre directement
NOR: SPSH8901835V au ministère de la solidarité, de la santé et de la protection
sociale (direction de l’action sociale, bureau P.S.T. 3), l, place
L’emploi de direction de l’institut médico-pédagogique d’Antrain- de Fontenoy, 75700 Paris.
sur-Couesnon (Ille-et-Vilaine) est vacant. Cet établissement, d’une
capacité de quarante-cinq places dont douze en internat et quatre en
placement familial spécialisé, sera doté de la personnalité morale à Avis de concours sur épreuves pour le recrutement d'un
compter du 1er janvier 1990. Renseignements à la D.D.A.S.S. (service infirmier général adjoint ou d'une infirmière générale
des établissements sanitaires et sociaux) (téléphone : 99-02-92-22). adjointe
Peuvent faire acte de candidature : NOR : SPSH8901851V
Par voie de mutation, les directeurs ou directrices de foyers de
l’enfance et d’établissements pour mineurs inadaptés relevant Un concours sur épreuves sera ouvert à compter du
du statut fixé par le décret n° 80-793 du 1er octobre 1980 (Journal 20 novembre 1989 à Marseille (Bouches-du-Rhône) en vue de pour­
officiel du 8 octobre 1980). voir un poste d’infirmier général adjoint ou d’infirmière générale
Au concours sur titres ouvert par arrêté préfectoral, les agents adjointe vacant au centre hospitalier d’Avignon (Vaucluse).
remplissant les conditions prévues par l’article 5 de la loi n° 83-634 Peuvent être admis à concourir :
du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires et : 1° Les surveillants-chefs et surveillantes-chefs titulaires des ser­
- âgés de trente ans au moins et de quarante-cinq ans au plus au vices médicaux.
1er janvier 1989 (sauf prorogations législatives ou réglemen- , 2° Les surveillants et surveillantes titulaires des services médicaux.
taires) ; 3° Les directeurs et directrices titulaires des écoles de cadres.
- inscrits sur la liste ministérielle d’aptitude aux emplois de direc­ 4" Les moniteurs et monitrices titulaires des écoles de cadres.
tion, établie au titre de l’année 1989. 5" Les directeurs et directrices titulaires des écoles d’infirmiers et
Les candidatures, présentées en triple exemplaire, doivent être d’infirmières.
adressées dans un délai de deux mois à compter de la publication 6° Les moniteurs et monitrices titulaires des écoles d’infirmiers et
du présent avis au Journal officie! : d'infirmières.
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11699

Les candidats doivent remplir les conditions fixées à l'article 6 du Intégré dans un département multidisciplinaire, l’enseignant aura
décret n° 75-245 du 11 avril 1975 modifié. pour tâches :
Les dossiers de candidature devront être adressés avant le 1. D’encadrer une équipe pédagogique ;
20 octobre 1989 à la direction régionale des affaires sanitaires et
sociales Provence-Alpes-Côte d'Azur, 23-25, rue Borde, 13285 Mar­ 2. D’assurer un enseignement sous forme de cours, travaux
seille. auprès de laquelle peuvent être obtenus tous les renseigne­ dirigés, séminaires ;
ments complémentaires pour la constitution du dossier. 3. De participer à des travaux de recherche ou d’expertises.
Les candidatures accompagnées de toutes pièces justificatives et
Avis de vacance d'un poste d'un curriculum vilae détaillé devront parvenir au ministère de la
à l'Ecole nationale de la santé publique solidarité, de la santé et de la protection sociale (direction de l’admi­
NOR : SPSG8901844V
nistration générale, du personnel et du budget, sous-direction de
l'organisation des ressources humaines, bureau R.H. 3), I, place de
Fontenoy, 75700 Paris, dans le délai d’un mois après la publication
Un poste d’enseignant en statistique est offert à l’Ecole nationale du présent avis.
de la santé publique.
Les candidats devront justifier d’une formation supérieure en sta­ Des renseignements complémentaires sur les fonctions peuvent
tistique et avoir de préférence une expérience dans la conduite et le ètr.e demandés au directeur de l’E.N.S.P. (téléphone :
traitement d’enquêtes ainsi que dans l’enseignement. 116] 99-28-27-11).

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DE L'ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DU BUDGET

Résultats du loto sportif n° 41 et des tirages du loto national n° 37, n° 9256 et n° 9257 du Tapis vert,
n° 73 de la tranche Marat du Bicentenaire de la Révolution et n° 74 de la tranche Tac o Tac de la loterie nationale 1989

RESULTATS COMPLETS N°41

D ÏÏT !00
B !00 Est,iw, 100
B 00! AIIETICO
MADRID (Espagne)
FIORÊNTINA
(Italie) !00
□ !00 ULLESTROEM
INorvegei 00!
El mm

B LEGIA VARSOVIE
I Pologne ) 00!
B ■ !00
MATCH M MK MARSEILLE 3 BRONDBY 0
NOMBRE DE RAPPORT POUR
GRILLES GAGNANTES 1 JEU GAGNANT A 5 F

13 bons pronostics 61 28 334,00 F


12 bons pronostics 3 360 536,00 F
11 bons pronostics 41 144 43,00 F
MATCH d(J MK 97 026 17,00 F
NUMERO PACTOLE :2
V___ Tirage du Jeudi 14 Sept. 1989

TAPISVEFU TAPIS VERT


Tirage n 9256 du 13 Septembre 1989 Tirage n 9257 du 14 Septembre 1989

V* D 7* 10* 1* 8+
11700 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989

LOTO NATIONAL N° 37

Tirage du mercredi 13 septembre 1989

25 26 37 38 41 45
Numéro complémentaire : 22

RAPPORT
NOMBRE
PAR GRILLE GAGNANTE
DE GRILLES GAGNANTES (pour 1 F)

6 bons numéros............................................................. 5 1 419 505,00


5 bons numéros -1- numéro complémentaire......... 41 90 755,00
5 bons numéros............................................................. 2 374 5160,00
4 bons numéros.............................................................. 87 428 140,00
3 bons numéros.............................................................. 1 621 520 11,00
_j_____________

LISTE OFFICIELLE DES SOMMES A PAVER

TACÜTAC
FIKJMa// LISTE OFFICIELLE
( J.O. du 27/12(88 | Uto DES SOMMES A PAVER
lata AUX DIXIEMES TOUS CUMULS COMPRIS AUX BILLETS ENTIERS

tirmf FMAUSKT NUMEROS DE SOMMES La régi amant du TAC-O-TAC na prévoit aucun cumul (J.O. du 22/09/88)
NABOW NUMEROS VWNET7I QAONEES

0 NEANT NEANT
F.
NEANT 13534 TROIS 50 020
L» numéro 9 7 4 7 9 6 gagne 4 000 000,00 F
33534 UN 5 020
11 UN A MX 40
5 020
0 7 4 7 9 6
UN L MX 140 33534 DEUX 6 7 4 7 9 6
1 511
5 020
L». numéro, j 7 4 7 9 6
541 UN A MX 100 33534 QUATRE
approchant 6 7 4 7 9 6 gagnant
5871 UN A MX 1 000 33534 CINQ 5020
33534 SIX 5 020
à la cantalna * ' * 7 7 4 7 9 6 40 000,00 F
CM

NEANT NEANT NEANT


33534 SEPT 5 020 do milia 3 7 4 7 9 6
8 7 4 7 9 6
45(3 UN A MX 1 000 33534 HUIT 8020 4 7 4 7 9 6
07773 NEUF 30 000 5 020
33534 NEUF Las numéros approchant aux
5000
07773 UN
33534 MX 5020 OllSilMt gagnant
07773 DEUX 5000 MIII6 CtntslMi Dtanliws Unités
d« mlll*
07773 TROIS 5 000 41 TM TROU 2 000 000
3 07773 QUATRE 9000 41 TM UN 100 000 904796 970796 974096 974706 974790
07773 CINQ 5 000 417(5 DEUX 100 000
07773 SX 5 000
SEPT 5 000
417(5 QUATRE 100 000 924796 972796 974296 974726 974792
07773 417(5 CINQ 100 000
07773 HUIT 5 000 934796 973796 974396 974736 974793
MX 5000
417(5 MX 100 000 10 000,00 F
07773 100 000
417(5 SEPT
4 UN A MX 20 417(5 HUIT 100 000 954796 976796 974896 974756 974795
24 UH A MX 60 417M NEUF 100 000
64 UH A MX 60
04 UN A MX 60
417(5 MX 100 000
984796 978796 974896 974776 974798
554 UN A MX 120 15 UN A MX 40
5444 UN A MX 1 020 UN A DIX
DEUX 50 020 UN A MX
Tous las 4796 4 000,00 F
33274
4 33274 UN 9 020 blllats 796 gagnent 400.00 F
UN A MX
33274 TROIS 5 020
UN A MX
sa terminant 96 200.00 F
33274 QUATRE 5 020
par 6 100.00 F
33274 CMO 5 020 UN A MX
33274 SIX 5 020 UN A MX
33274 SEPT 5 020 (18 UN A MX
33274 HUIT 5 020
8008 UN A MX
33274 NEUF 5 020
33274 MX 5 020 UN A MX

MINISTÈRE DE LA CULTURE, DE LA COMMUNICATION,


DES GRANDS TRAVAUX ET DU BICENTENAIRE

COMMUNICATION

Avis relatif à la désignation d'un membre au Conseil supérieur de l'Agence France-Presse


NOR : MICT8900556V

A été désigné, dans les conditions prévues à l'article 4 de la loi du 10 janvier 1957, comme membre du Conseil supérieur de l'Agence
France-Presse : M. Maheu (Jean), président-directeur général de la Société nationale de radiodiffusion Radio France, en remplacement de
M. Contamine (Claude), président-directeur général de la Société nationale de télévision Antenne 2.
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11701

INFORMATIONS DIVERSES

BANQU E DE FRANCE
SITUATION HEBDOMADAIRE
NOR : IDIX8910401X

Au 7 septembre 1989 Au 31 août 1989


ACTIF

200.414.181.061,09 200.414.181.061,09
1 - Or.........................................................................................................................
88.709.559.948,39 88.685.214.739.23
2 • Disponibilités è vue à l'étranger.................................................................
65.726.244.908,28 65.726.244.908,28
3 • Ecus ....................................................................................................................
4 • Avances au Fonds de stabilisation des changes................................... 16.839.462.538,67 16.901.139.238.23
41 - Concours au Fonds monétaire international ..................................... 9.329.857.438,84
42 - Acquisition de droits de tirage spéciaux 7.509.605.099,83
43 - Autres opérations..................................................................................
5 - Or et autres actifs de réserve é recevoir du Fonds européen de
coopération monétaire................................................................................... 66.426.602.002,42 66.426.602.002,42

6 • Monnaies divisionnaires................................................................................ 1.548.595.118,45 1.455.933.432,20

7 • Comptes courants postaux.......................................................................... 174.796.057,89 178.570.307,20

8 - Concours au Trésor public (1)..................................................................... 28.870.000.000.00 28.870.000.000.00


(Convention du 17 septembre 1973 approuvée par la loi du 21 décembre 1973)
9 • Avances è l'Institut d'émission des départements d'outre-mer et à
l'Institut d'émission d'outre-mer ................................................................ 9.519.645.210,00 8.825.481.700,00

10 * Titres d'Etat (bons et obligations) .......................... ................................... 22.230.570.000.00 21.289.110.000. 00


101 - Pris en pension..................................................................................... 12.887.070.000,00
102 - Achetés ................................................................................................ 9.343.500.000,00

11 - Autres titres des marchés monétaire et obligataire ............ ................ 310.000.000,00 310.000.000,00
111 - Pris en pension....................................................................................
112 - Achetés.............................................................................................. 310.000.000,00

12 - Effets privés ................. ................................................................................... 134.529.354.983,00 141.811.676.223,00


121 - Pris en pension.................................................................................. 99.619.380.000,00
122 - Escomptés.......................................................................................... 34.909.974.983,00

13 - Avances sur titres .......................................................................................... 125.900.449,75 136.578.631,16

14 - Effets en cours de recouvrement .............................................................. 23.097.856.767,58 17.862.236.511,32

15 - Divers ...................................................................... ..... .................................... Il.331.536.462,56 13.768.920.983,10

669.854.305.508,08 F 672.661.889.737,23 F

PASSIF
242.433.124.260,00 . 240.818.848.230,00
20 • Billets en circulation.................................................................................
21 - Comptes courants des établissements astreints à la constitution de
réserves ............................................................................................................ 60.295.805.209,05 69.619.064.788,91

22 • Autres comptes, dispositions et autres engagements à vue ............ 5.528.236.948,91 5.789.232.467,26

23 • Compte courant du Trésor public ............................................................. 9.138.705.009,74 8.768.234.028,33

24 - Reprises de liquidités .................................................................................... 20.517.432.871,00 20.662.941.014.00


241 - Reprises de liquidités sur le marché interbancaire ....................... 200.000.000,00
242 - Reprises de liquidités liées aux opéfations dèscompte ......... 20.317.432.871 ,oo
25 • Comptes des banques, institutions et personnes étrangères ........... 6.226.784.752,27 5.791.091.186,45

26 - Compte spécial du Fonds de stabilisation des changes -


Contrepartie des allocations de droits de tirages spéciaux ......... ...... 8.931.647.964,80 8.931.647.964,80

27 - Ecus é livrer au Fonds européen de coopération monétaire ............. 66.077.873.908,28 66.077.873.908,28


230.678.465.680.11 230.678.465.680,11
28 - Réserve de réévaluation des avoirs publics en or................................
16.507.947.068,83 12.006.208.634.00
29 - Divers ................................................................................................................
3.518.281.835,09 3.518.281.835,09
30 - Capital et fonds de réserve......... ................................................................

669.854.305.508,08 F 672.661.889.737,23 F

(1) Montant maximum des concours au Trésor public 28,87 milliards de F

TAUX DES OPERATIONS


- Taux de la dernière opération sur appel d offres (à la date du 4 septembre 1989 ) 8,75 *
- Taux des pensions de 5 à 10 jours................................................................................... 9,50 *

- Taux d'escompte........................... ....................... ....................................................................... 9,50 *

- Taux d'escompte des effets mobilisant des créances nées a moyen terme
. sur les pays de la Communauté économique européenne .............................................. 9.50 *
. sur les autres pays étrangers de 4.50 *
■* à 8,30 *

Taux des avances sur titres 10,50 *


11702 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989

COTE DES CHANGES


En francs
NOR : IDIX8910400X

COURS
DERNIERS COURS
COURS interbancaires COURS
cours PAYS MONNAIES COURS LIMITES de vente
centraux fixés à la Bourse d’achat
fixés en Bourse du 14-09-89

6,673 États-Unis...................................... 1 USD , » 6,643 5 6,637 5 6,649 5


6,997 Communauté européenne........ 1 ECU 6,962 8 1 » 7,0035 6,997 5 7,009 5
336,85 1 Allemagne fédérale.................... 100 DEM 335,386 327,92 343,05 337,6 337,28 337,92
16,1135 Belgique........................................ 100 BEF 16,2608 15,899 16,631 16,143 16,129 16,157
298,95 Pays-Bas........................................ 100 N LG 297,661 291,04 304.44 299,5 299,22 299,78
4,702 Italie................................................ 1 000 ITL 4,653 62 4,383 4,941 4,699 4,694 8 4,703 2
86,79 Danemark...................................... 100 DKK 87,925 7 85,97 89,925 86,9 86,82 86,98
8,988 5 Irlande............................................. 1 IEP 8,984 8 8,785 0 9,1890 9,003 8,995 9,011
10,3585 Grande-Bretagne......................... 1 GBP » » » 10,381 5 10,372 5 10,390 5
3,901 Grèce.............................................. 100 GRD » î a 3,907 3,903 3,911
5,406 5 Espagne......................................... 100 ESP 5,159 81 4,859 5 5,478 5 5,405 5 5,400 9 5,410 1
4,034 Portugal......................................... 100 PTE » i i 4,035 5 4,030 9 4,0401
390,52 Suisse............................................. 100 CHF » » » 391,65 391,27 392,03
100,09 Suède.............................................. 100 SEK » » > 100,15 100,065 100,235
92,66 Norvège......................................... 100 NOK » » » 92,79 92,71 92,87
149,8 Finlande......................................... 100 FIM » » » 150,07 149,94 150,2
47,861 Autriche......................................... 100 ATS i » » 47,97 47,93 48,01
5,627 Canada............................................ 1 CAD » » » 5,616 5,6118 5,6202
4,544 Japon.............................................. 100 JPY » » » 4,541 5 4,537 7 4,545 3
3,775 Djibouti.......................................... 100 DJF » » 1 3,76 3,756 3,764
0,016 Zaïre................................................ 1 ZRZ » » » 0,016 0,015 7 0,016 3
Mexique.......................................... 100 MXP » » »

Union monétaire ouest-africaine............................. .............. 1 XOF - 0.02 FRF République fédérale islamique des Comores........................ 1 KMF - 0,02 FRF
États de l’Afrique centrale...................................... ............... 1 XAF = 0.02 FRF Polynésie française, Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna.... 1 XPF — 0,055 FRF

ABONNEMENTS (tarifs au 1<” octobre 1988)

EDITIONS FRANCE
et outre mer ETRANGER
(en francs) (en francs)
Codes Titres

01 Lois et décrets :
Trois mois................................................................................................ ......................................... 79 450
Six mois............................................................................. ................1.............................................. 150 891
273 1 755
69 Tables Lois et décrets (mensuelles et annuelles).................................................................................... 70 122
71 Associations............................... ..............................................................................*.................................... 72 146
03 Débats Assemblée nationale (Compte rendu intégral des séances)...................................................... 108 852
33 Débats Assemblée nationale (Questions et réponses des ministres)..................................................... 108 554
83 Table débats Assemblée nationale (Compte rendu)................................................................................ 52 86
93 Table débats Assemblée nationale (Questions)...................................................... .................................. 52 95
05 Débats Sénat (Compte rendu intégral des séances)............................................................................... 99 535
35 Débats Sénat (Questions et réponses des ministres).............................................................................. 99 349
85 Table débats Sénat (Compte rendu).................................................................... ..................................... 52 81
95 Table débats Sénat (Questions)................................................................................................................. 32 52
07 Documents Assemblée nationale (série ordinaire)................................................................................... 670 1 572
27 Documents Assemblée nationale (série budgétaire)................................................................................. 203 304
09 670 1 536
11 Conseil économique et social (Avis et rapports)...................................................................................... 115 206
13 309 684
15 Bulletin officiel des médailles, décorations et récompenses (B.O.D.M.R.)........................................... 44 77
17 Bulletin des annonces légales obligatoires (B.A.L.O.)............................................................................. 454 1 122
19 Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales (B.O.D.A.C'.C.) - Série "A"............................ 273 1 694
79 Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales (B.O.D.A.C'.C.) - Série "B”............................ 273 1 595
89 Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales (B.O.D.A.C'.C.) - Série "C"............................ 51 385
21 Bulletin officiel de la concurrence et de la consommation (B.O.C'.C.)................................................. 80 153
23 Bulletin officiel des annonces des marchés publics (B.O.A.M.P.).......................................................... 285 549
31 Traitements des fonctionnaires (1014)....................................................................................................... 74 89
39 Textes d’intérêt général (T.I.G.).............. ,................................................................................................. 284 766

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Tout paiement à la commande facilitera son exécution


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DIRECTION. REDACTION ET ADMINISTRATION : 26. rue Desaix. 75727 PARIS CEDEX 15


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Le numéro :3 F. Le Préfet. Directeur des Journaux officiels. ROBERT BOUQUIN.


101891509 - 000989
15 septembre 1989 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 11703

ANNONCES
LES ANNONCES SONT REÇUES A L'OFFICE SPÉCIAL DE PUBLICITÉ

Département S.P.J.O.
64, rue La Boétie, 75008 PARIS. - Tél. : (1)45-63-12-66

(L'Administration et les fermiers déclinent toute responsabilité quant à la teneur des annonces.)

N° 44229 UNIBAIL
TIRAGES FINANCIERS Union du crédit-bail immobilier

Société anonyme au capital de 473 332 700 F


SIÈGE SOCIAL : 108, rue de Richelieu, 75002 PARIS
N» 44330 G. I. T. T. R.C.S. : Paris B 682 024 096 00021 - Code A.P.E. : 8 122
Groupement des industries du transport et du tourisme
MM. les obligataires de cette société sont informés qu’il sera
Société anonyme au capital de 41 592 700 F procédé le vendredi 13 octobre 1989, à 8 heures, dans les bureaux de
SIÈGE SOCIAL:
la Banque Worms, 50, avenue Jean-Lebas, à Roubaix (Nord), au hui­
tième tirage concernant l’amortissement des obligations 9 °/o 1974 de
190-192, avenue Charles-de-Gaulle, 92523 NEUILLY-SUR-SEINE CEDEX 160 F convertibles.
R.C.S. : Paris B 692 031 362

OBLIGATIONS DE 500 F 8,75% OCTOBRE 1971 N° 44156 COFIROUTE


Code : 15 308

Société anonyme au capital de 405 851 600 F


Dernier amortissement du 18 octobre 1989 SIÈGE SOCIAL : 77, avenue Raymond-Poincaré, 75116 PARIS
R.C.S.: Paris B 552 115 891

MM. les porteurs sont informés que les 36 791 obligations restant
en circulation et non amorties antérieurement, représentant la totalité
des titres à amortir pour l’échéance de 1989, seront appelées au rem­ OBLIGATIONS 11,70% OCTOBRE 1979
boursement général à partir du 18 octobre 1989, dernier coupon du DE 2 000 F NOMINAL
18 octobre 1989 détaché. Code Sicovam : 15 339
Le remboursement s’effectue au siège de chacun des établisse­
ments suivants ainsi que dans leurs succursales et agences :
Banque de l’Union européenne ; Banque Paribas ; Banque natio­ Echéance du 19 octobre 1989
nale de Paris ; MM. Lazard frères et Cie ; Crédit lyonnais ; Société
générale ; Crédit industriel et commercial ; Crédit du Nord ; Banque
Indosuez ; Banque Louis-Dreyfus ; L’Européenne de banque ; Dixième tirage effectué le 4 septembre 1989 pour amortissement de
Banque de Neuflize, Schlumberger, Mallet ; Banque Pallas France ; 14 877 obligations.
Caisse centrale des banques populaires ; Banque Worms. Aucun titre n’a été racheté en Bourse en vue de cet amortissement.

NUMÉROS EXTRÊMES DES SÉRIES ANNÉES DE REMBOURSEMENT


N» 44233 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE
27 749 à 39 672 1987
Société anonyme au capital de 1 860 201 900 F
39 673 à 56 549 1989
SIÈGE SOCIAL : 29, boulevard Haussmann, 75009 PARIS
79 738 à 88 286 1985
R.C.S. : Paris B 552 120 222
101 001 à 114 319 1988
158 347 è 169 021 1986

SOGÉNAL
Société générale alsacienne de banque Les titres nos 54 848 à 54 852 sont frappés d’opposition à la date
du dixième tirage.
Les obligations désignées par le sort sont remboursables à raison
Société anonyme au capital de 327 807 525 F de 2 000 F dans chaque siège et dans les succursales et agences des
SIÈGE SOCIAL : 8, rue du Dôme, 67000 STRASBOURG établissements ci-après :
R.C.S. : Strasbourg B 548 501 311 Banque Paribas ; Société générale ; Banque nationale de Paris ;
Crédit lyonnais ; Crédit industriel et commercial ; Crédit du Nord ;
Caisse des dépôts et consignations ; Caisse nationale de crédit agri­
EMPRUNT CONJOINT AOÛT 1982 cole ; Crédit commercial de France ; Banque de l’Union euro­
péenne ; Caisse centrale des banques populaires ; Banque Ventes et
À TAUX VARIABLE commerciale de Paris ; MM. Lazard frères et Cie ; Banque Indo­
Code alphanumérique : 352 772 - Code Sicovam : 8 073 suez ; Banque privée de gestion financière ; Banque Louis-Dreyfus
et Cie ; Société générale alsacienne de banque ; Banque de Neuflize,
Schlumberger, Mallet ; Banque de gestion privée ; Banque indus­
Conformément aux termes du contrat d’émission de l’emprunt, les trielle et mobilière privée ; Société bancaire de Paris ; Société de
obligataires sont informés qu’il n’a été racheté aucune obligation banque et de participations ; Banque régionale d’escompte et de
avant le 9 septembre 1989. dépôts ; Banque Worms ; Société marseillaise de crédit ; L’Euro­
Le nombre d’obligations en circulation au 9 septembre 1989 est de péenne de banque ; Banque fédérative du crédit mutuel ; Crédit
280 000 pour un montant total de 1 400 000 000 de francs. chimique ; comptables du Trésor et des P.T.T. ; caisses d’épargne.
11704 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 15 septembre 1989

B I LAN S

N» 43724 COMPTOIR DES ENTREPRENEURS


SOCIÉTÉ ANONYME AU CAPITAL DE 325 707 400 F

SIÈGE SOCIAL: 3, RUE DE LA PAIX, 75002 PARIS


R. C. S. : Paris B 562 064 352 - Code A. P. E. : 8 905

Situation provisoire du bilan au 31 mai 1989

Sous forme bancaire. - En milliers de francs

ACTIF MONTANT NET PASSIF MONTANT NET

Caisse, instituts d'émission, Trésor public, comptes cou- Instituts d'émission, Trésor public, comptes courants
20180 postaux.......................................................................................... 6 666
Etablissements de crédit et institutions financières............. 1 179 598 Etablissements de crédit et institutions financières............. 4 396 860
Bons du Trésor, pensions, achat ferme et créances négo­ Valeurs données en pension ou vendues ferme.................... 19 274121
ciables sur marchés................................................................... 744 000 Valeurs données en pension ou vendues ferme (opéra­
35 540 006 tions liées avec le C.F.F.).......................................................... 54277 581
Crédits à la clientèle (opérations liées avec le C.F.F.)......... 54 277 068 Comptes créditeurs de la clientèle............................................ 709 450
Comptes débiteurs de la clientèle............................................. 2 889 585 Bons de caisse et créances négociables sur les marchés 5 064 600
Valeurs à l'encaissement............................................................... 89 287 Comptes de régularisation et divers.......................................... 2 565 947
831 235 Obligations........................................................................................ 9 785465
Titres de placement..................................................................... 275 597 Ecarts de réévaluation................................................................... 66 293
269 217 Réserves.............................................................................................. 548 402
19 888 Capital social........................... .............................7...................... 325 707
875 272 Report à nouveau............................................................................ 2 925
Location avec option d'achat et crédit-bail............................. 13084

97 024 017 Total du passif........................................................... 97 024017

Le président du Comptoir des Entrepreneurs,


P. DUFOUR

N» 44047

DEMANDES DE CHANGEMENT DE NOM Mme Conte, née Lapisse (Martèle), née le 25 avril 1955 à Albi
(Tarn), demeurant 144, rue de Rudel, Albi, dépose une requête
auprès du garde des sceaux à l’effet de substituer à son nom patro­
nymique celui de Larisse. __________
N» 43962
Mlle Morard (Laurence), née le 20 janvier 1969 à Paris (11e), N» 43785
demeurant 24, route de Vaucelas, Etréchy (Essonne), dépose une Mlle Ali-Cherif (Sandrine, Marie), née le 14 février 1971 à Mar­
requête auprès du garde des sceaux à l’effet de substituer à son nom seille (Bouches-du-Rhône), demeurant Les Lilas, bâtiment A 3, rue
patronymique celui de Lavallette. Fernand-Léger, chemin du Merlan, 13013 Marseille, agissant en son
nom personnel, dépose une requête auprès du garde des sceaux à
N» 43763 l’effet de substituer à son nom patronymique celui de Savely ou
M. Khalil Yahyavi (Behrouz), né le 13 mars 1955 à Ankara (Tur­ Julien. __________
quie), demeurant 9-11, rue Vineuse, Paris (16e), dépose une requête N» 43783
auprès du garde des sceaux à l'effet de substituer à son nom patro­
nymique celui de Calil. __________ M. Ali-Cherif (Lounis), né le 15 janvier 1958 à Marseille
(Bouches-du-Rhône), demeurant Les Lilas, bloc A 2, rue Femand-
N° 43693 Léger, chemin du Merlan, La Rose, 13013 Marseille, agissant tant en
son nom personnel qu’au nom de ses enfants mineurs : Nicolas,
M. Cornichon (Pascal, Jacques), né le 28 mai 1959 à Blois (Loir- Thierry, né le 18 août 1983 à Marseille, et Bruno, Joseph, Henri, né
et-Cher), demeurant 48, rue Basse, Montlivault (Loir-et-Cher), agis­ le 12 septembre 1987 à Marseille, dépose une requête auprès du
sant tant en son nom personnel qu’au nom de ses enfants mineurs : garde des sceaux à l’effet de substituer à son nom patronymique
Elodie, née le 29 janvier 1984 à Blois, et Aurélien, né le 16 octobre celui de Savely ou Julien. __________
1986 à Blois, dépose une requête auprès du garde des sceaux à
l’effet de substituer à son nom patronymique celui de Cortet. N® 43594
M. Ali-Cherif (Youssef), né le 10 février 1956 à Marseille
N» 43794
(Bouches-du-Rhône), demeurant Les Lilas, bâtiment A 3, rue
M. De Sousa Teixeira (Antonio), né le 24 décembre 1954 à Bico Fernand-Léger, chemin du Merlan, 13013 Marseille, agissant tant
Paredes de Coura (Portugal), demeurant Le Bourg, CIDEX 573, en son nom personnel qu’au nom de ses enfants mineurs : Sté­
Orcay, Salbris (Loir-et-Cher), agissant tant en son nom personnel phanie, Marie-Claude, née le 23 juin 1975 à Marseille, et Christine,
qu’au nom de ses enfants mineurs : Delphine, née le 1er janvier 1977 Dominique, née le 23 février 1982 à Marseille, dépose une requête
à Vierzon (Cher) ; Séverine, née le 7 février 1978 à Vierzon ; auprès du garde des sceaux à l’effet de substituer à son nom patro­
Alexandra, née le 29 novembre 1979 à Vierzon, et Nicolas, né le nymique celui de Savely ou Julien.
24 janvier 1984 à Vierzon, dépose une requête auprès du garde des
sceaux à l’effet de substituer à son nom patronymique celui de
Teixeira de Sousa ou Teixeira. Paris. - Imprimerie des Journaux officiels, 26. rue Desaix.

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