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ENCGK Projet de fin d’étude
Royaume du Maroc
Université Ibn Tofail
Ecole Nationale de Commerce et de Gestion-Kenitra
Cas de FIBROCIMENT
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REMERCIEMENTS
Monsieur BAHJAOUI Abderahim, chef comptable et financier mon tuteur de stage pour sa
confiance, ses conseils, son expérience, sa disponibilité pendant tout mon stage et pour
m’avoir permis d’effectuer ce stage dans les meilleures conditions et pour m’avoir apporté de
nombreuses connaissances.
4
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SOMMAIRE
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ENCGK Projet de fin d’étude
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Figures
Figure 1:Le modèle hiérarchique......................................................................................41
Figure 2:Relation entre données et informations.............................................................68
Figure 3: Conception du système d'information d'une organisation...............................72
Figure 4 : Processus de transformation de l'information..................................................78
Figure 5:Organigramme..................................................................................................102
Figure 6:Chaine de valeur................................................................................................113
Graphiques
Graphique 1: Evolution de la consommation du ciment................................................106
Graphique 2:Réponses anonymes Vs Réponses connus................................................150
Graphique 3:Répartition des réponses selon le secteur d'activité.................................151
Graphique 4:Répartition des réponses selon le nombre d'entreprise...........................152
Graphique 5: Taille de l'entreprise..................................................................................153
Graphique 6:Répartition géographique des réponses en %...........................................154
Graphique 7:Répartition des réponses selon le caractère significatif............................161
Graphique 8:Utilisation de progiciel de gestion intégré.................................................162
Graphique 9: Recours aux ERP en fonction des services................................................163
Graphique 10: Principale motivation derrière la mise en place d'un ERP......................164
Graphique 11: Sources de propositions de la mise en place d'un ERP...........................165
Graphique 12: Type ERP par entreprise..........................................................................166
Graphique 13: La principale fonction géré par les ERP...................................................167
Graphique 14:La Méthode comptable utilisée...............................................................168
Graphique 15: Utilisation des ERP en comptabilité et analyse financière......................168
Graphique 16:Changement apporté à la fonction comptable et financière grâce aux ERP
.........................................................................................................................................169
Graphique 17:Visibilité du changement.........................................................................170
7
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- DG : Directeur Générale,
- ER : Entité Relation,
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INTRODUCTION GÉNÉRALE
11
ENCGK Projet de fin d’étude
Le manager qui réussit et arrive à prendre des bonnes décisions, est celui qui maitrise tous les
flux et la réalité de l’organisation qu’il pilote. Il est censé accomplir trois rôles au sein de
l’organisation : informationnel, décisionnel et relationnel (Mintzberg, 1989)1 Pour ceci, il
doit disposer d’énormes quantités d’informations tant sur l’organisation elle-même (internes)
que sur les menaces de la concurrence externe. Pour y arriver, il lui faut un bon système
d’information, lui permettant d’atteindre ses objectifs à court et long terme.
La comptabilité produit des informations comptables pour les managers, elle constitue, ainsi,
le premier système d’information à être implanté dans les entreprises et a pour ambition de
constituer un système cohérent d’information au service de l’entreprise. Elle est liée
systématiquement à tous les autres services formant l’entreprise (Achats, Ventes, Stock..)
pour ceci elle doit permettre de fournir des informations sur l’exploitation quotidienne et des
synthèses périodiques donnant une image fidèle du patrimoine, du résultat et de la situation
financière dans le but que cette information soit utile à l’ensemble des utilisateurs de celle-ci
au moment de leur prise de décision. Simon (1954) présente, dans une enquête pionnière, ce
que les managers attendent de la comptabilité, et la comptabilité de gestion en particulier,
C’est pourquoi la comptabilité est définie comme « un système d’information comptable qui
vise à aider les managers et influencer les comportements en modélisant les relations entre
les ressources allouées et consommées et les finalités poursuivies » 2
1
Henry Mintzberg , “ Mintzberg on Management Paperback “, 2007
2
Bouquin, H., 2004, « Comptabilité de gestion, Economica, » Paris.p14
12
ENCGK Projet de fin d’étude
Aujourd’hui, l’environnement des entreprises a connu des changements néfastes grâce, bien
sûr, aux nouvelles technologies de l’information et de la communication et des nouveaux
outils de gestion comme les « Entreprises Ressources Planning » ERP, appelés en français
Progiciels de gestion Intégré » PGI. De ce fait l’organisation des systèmes comptables
apparaît avec un nouveau « visage » et de nouveaux concepts tels que l’architecture client-
serveur, le système intégré, le système multidimensionnel.
Un ERP est, donc, un progiciel qui prend en charge la gestion intégrale des informations de
l’entreprise, issus de la gestion des ressources humaines, la gestion comptable et financière,
de la gestion administrative, de la gestion des ventes, des achats, de la production et de la
logistique. Dans ce travail, on va s’intéressé uniquement à la partie des ERP concernant la
gestion comptable et financière, connue sous le nom de la finance ou la comptabilité
informatisée.
Cette mémoire « projet de fin d’étude » s’inscrit dans le domaine de l’organisation des
systèmes comptables. Dans cette perspective, la recherche devrait s’orienter à apporter
quelques éléments de réponses à la problématique suivante « Quel est l’impact de la
gestion financière et comptable informatisée sur la prise de décision ? »
13
ENCGK Projet de fin d’étude
Sur l’ensemble de ces questions de recherche, nous nous sommes posé comme hypothèses :
H1 : Les systèmes d’informations comptables bien que majoritairement informatisés, sont
divers et déterminés principalement par des facteurs de contingence structurelle.
Pour recueillir les données nécessaires à cette recherche une étude de cas était menée, durant
toute la période de notre stage au sein de Fibrociment, des entretiens avec les employés de la
société et enfin un questionnaire adressé à une large population qui constitue la base de notre
recherche.
Il est à préciser que ce travail est issue du stage effectué pour une période de trois mois au
sein l’entreprise « Fibrociment » filiale du groupe Ynna Holding, un stage qui nous a permis
non seulement d’approfondir nos connaissances mais également d’acquérir une large
expérience dans le domaine comptable et financier.
14
ENCGK Projet de fin d’étude
15
ENCGK Projet de fin d’étude
INTRODUCTION DE LA PARTIE
Cette partie définit le cadre théorique et conceptuel de notre projet de fin d’étude. Elle
comporte deux chapitres. Le premier est consacré à l’étude de l’évolution théorique de
l’informatisation comptable, il s’agit en principe d’expliquer le processus de concrétisation de
la théorie des événements. Il résume, dans un premier temps les apports des chercheurs
français en matière de développement et d’opérationnalisation des principes et des concepts
de la théorie des événements. Il s’appuie notamment sur la thèse de « Stepniewski » qui a
tenté de dépasser les limites de l’école américaine en proposant un modèle comptable
événementiel incluant le temps. Dans un deuxième temps, il présentera les principes et les
concepts qui sous-tendent cette théorie ainsi que les tentatives de sa concrétisation aux Etats-
Unis à travers les modèles de base de données. Ce chapitre définira enfin le progiciel ERP,
les spécificités d’un projet ERP et montrera finalement que celui-ci est une concrétisation très
complète de la théorie des événements.
16
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INTRODUCTION DU CHAPITRE
3
Sorter G-H (1969), An events approach to basic accounting theory, The Accounting Review, January
17
ENCGK Projet de fin d’étude
18
ENCGK Projet de fin d’étude
De la même façon, les travaux de la recherche comptable française ont donné lieu à de
nombreuses synthèses, donnant également une bonne idée sur l’intérêt porté par les gérants
d’entreprises, pour la nécessité de mettre en place une gestion financière et comptable
informatisée.
Cette section est consacrée en grande partie à la présentation des principaux résidus des
travaux sur les systèmes de données comptables dans la PME en premier lieu, ensuite ceux
sur la modélisation comptable en deuxième lieu.
4
Jan STEPNIEWSKI : Contribution à l'informatisation d'une comptabilité évènementielle : étude du
modèle conceptuel. Thèse de doctorat en Gestion Soutenue en 1986.
19
ENCGK Projet de fin d’étude
A. Une concentration des thématiques sur les SDC de la PME selon des
méthodologies assez homogènes
Souvent basées sur une approche contingente, les travaux sur les SDC tendent à évaluer
des éléments assez variés à savoir : le niveau de complexité des systèmes comptables de la
PME (Chapellier, 1995)7, le degré d’utilisation de l’information comptable par les dirigeants
dans le cadre du système de décision de la PME (Lacombe-Saboly, 1994)8, ou encore le
niveau d’intégration des nouvelles normes dans les pratiques comptables des PME.
5
Kipfer J. (1991), La mutation des systèmes d’information comptable, Revue française de comptabilité, n°222,
avril, pp. 63-72.
6
ELORF Lazhar : Une synthèse des travaux sur les systèmes d’information comptables en France : état des lieux
et pistes de recherche COMPTABILITE, CONTROLE, AUDIT ET INSTITUTION(S), May 2006, Tunisia.
pp.2006-05
7
CHAPELLIER, P. (1995), « Comptabilités et système d’information du dirigeant de PME : essai d’observation
et d’interprétation des pratiques », doctorat en sciences de gestion, université de Montpellier 2.
8
LACOMBE-SABOLY, M. (1994), « Les déterminants de la qualité des produits comptables des entreprises :
le rôle du dirigeant», doctorat en sciences de gestion, université de Poitiers.
20
ENCGK Projet de fin d’étude
Une analyse détaillée des recherches réalisées sur le thème met en évidence que l'élaboration
de l’ordre de complexité des SDC est guidée par deux considérations principales :
- En premier lieu, elle est fonction du champ de recherche borné par les chercheurs.
Certains adoptent une approche essentiellement structurelle du SDC et prennent en
compte des indicateurs relatifs au support logistique et justifient ce point de vue en
soulignant que « les données comptables sont produites dans et par une organisation
comptable et la qualité du produit comptable dépend de certaines caractéristiques de
cette organisation ». D’autres se concentrent sur l'examen de la complexité associée à
la production ou à l’utilisation des données relatives à l’analyse des coûts, aux
budgets, à l’analyse financière et aux tableaux de bord. D’autres enfin intègrent, en
outre, la variable « diffusion des données ».
- En second lieu, le choix des indicateurs d'opérationnalisation de la complexité des
SDC est guidé par la recherche d'indicateurs discriminants, disons par la recherche
d'indicateurs qui fassent émerger des pratiques différenciées. Notamment, dans le
cadre d'études en PME, la formalisation ou non du service comptable apparaît comme
un indicateur discriminant, mais ce n’est pas le dès lors que les entreprises ont atteint
une taille plus importante dans la mesure où elles disposent alors systématiquement
d'un service comptable formalisé.
21
ENCGK Projet de fin d’étude
9
L’événement comptable est défini comme « tout phénomène qui survient dans l’entreprise et y provoque un
changement d’état d’un objet. Il déclenche obligatoirement l’existence d’opération, c’est la constatation d’un
changement, dans la vie d’un objet, exprimé sous la forme d’une pièce comptable.
10
Une dimension comptable est un axe selon lequel on peut établir une coupe à travers tout l’espace
comptable. Ainsi l’actif et le passif et les charges et les produits correspondent à des dimensions, car ils
permettent d’établir des états financiers en utilisant tous les comptes comptables.
11
Le temps est, un facteur explicatif du comportement dynamique de l’entreprise. Son écoulement génère des
événements comptables qui se traduisent par des opérations comptables : la fin du mois : la paie , la fin de
l’année : les états financiers.
22
ENCGK Projet de fin d’étude
Suite aux travaux antérieurs sur le rôle du dirigeant, d’autres recherches se sont
intéressées plus spécifiquement au sujet des SDC du point de vue du contrôle de gestion.
Spécialement, les travaux de Montgolfier (1994)12 ont traité de la différenciation des données
pour le contrôle de gestion sur la base d’une étude empirique qui a mis en évidence la
complémentarité des données comptables liées au contrôle de gestion à partir des tableaux de
bord, des systèmes de coût et des outils budgétaires , et la faible influence des facteurs
classiques de contingence sur la structuration du systèmes de données. Ces résultats montrent,
ainsi, une forte influence significative des facteurs de contingence sur les systèmes
budgétaires.
Personne ne peut nier l’importance des apports théoriques et des travaux de D. Boussard
(1997), d’ailleurs, celui à donner lieu à un ouvrage de compilation portant sur la modélisation,
ayant une des contributions phares reprise d’une publication précédente dans Economie et
sociétés (série sciences de gestion) intitulée « La comptabilité comme image de l’entreprise :
un modèle faible » (Boussard, 1984)13. Ceci nous emmène à croire effectivement que les
chercheurs français ont été vigilent envers cette analyse. Ceci s’explique par le fait que de
nombreux travaux de l’école française de la comptabilité évènementielle ont porté sur des
modélisations comptables issues essentiellement de la théorie événementielle de Sorter (1969)
avec des enquêtes autour des approches multidimensionnelles et évènementielles de la
comptabilité. Enfin, il est à noter que ces travaux font référence explicitement ou
implicitement aux approches systémiques.
13
Boussard D. (1984), « La comptabilité comme image de l’entreprise : un modèle faible », Economie et
Sociétés, Sciences de gestion, n°11-12, novembre-décembre, pp. 133-157.
23
ENCGK Projet de fin d’étude
Dans une hypothèse que les transactions élémentaires constituent une base de
structuration du système comptable, ces derniers se fondent sur le concept d'événement défini
comme une unité élémentaire correspondant à un événement économique. Ces modèles
s’inscrivent, le plus souvent, dans le cadre de la théorie événementielle de Sorter (1969)14.
Ces approches procurent essentiellement de construire un modèle comptable, conservant ainsi
dans une base intégrée, les données sous leur forme élémentaire de sorte que celles-ci puissent
rester disponibles à tout moment pour les utilisateurs du fait de la neutralité de l'information,
c’est-à-dire, en raison de l’absence de transformation ou de retraitement préalable15
Dans ce cadre on peut citer les travaux de J. Stepniewski (1987) 16qui ont visé, ainsi, à
mettre au point une véritable comptabilité événementielle, cette dernière permet à l'utilisateur
d’avoir accès à une information personnalisée à partir d'une base de données partagée où
chaque transaction peut trouver différentes écritures comptables au travers des comptes
rendus d'événements.
Dans ces recherches, la question a surtout porté sur l’informatisation de la comptabilité, à
savoir, l’automatisation des imputations comptables par l’utilisation. En ce sens, M. Gervais
et J. Stepniewski (1986)17 sont allés jusqu'à suggérer l’utilisation de la technologie des
systèmes-expert en matière d’imputation comptable en vue d’une automatisation maximale
des opérations de codification et d'affectation.
14
Sorter G. (1969), « An events approach to basic accounting theory », the accounting review, 12-19.
15
On pourra lire avec intérêt le débat théorique portant sur les comptabilités multidimensionnelles et
événementielles suscité par P. Gensse (1983) et G. Augustin (1985).
16
Stepniewski J. (1987), Principes de la comptabilité événementielle, Masson, Paris
17
Stepniewski J. (1986), Contribution à l’informatisation d’une comptabilité événementielle : étude du modèle
conceptuel, thèse en sciences de gestion, université de Rennes.
24
ENCGK Projet de fin d’étude
Dans ces recherches, G. Melyon (1988)18 développe, quant à lui, une approche basée sur
l’atome comptable, c’est-à-dire, une décomposition des objets comptables en unités
élémentaires constitutives d’un modèle comptable alternatif19. Pour J. Galanos (199120,
200021), il est question de proposer un modèle comptable à double niveau composé d’un
Système d’Information Comptable Orienté Processus (SICOP) et d’une offre différenciée
basée sur le concept de mouvement (objet comptable mobile).
Pareil, dans le même domaine de recherche, on trouve également, des auteurs qui se sont
intéressé à l’étude de l’approche multidimensionnelle et multicritère, c’est-à-dire, la capacité
du système comptable à pouvoir traiter l’information, de manière multiple, et sur la base de
critères variés. Il s’agit des comptabilités dites multicritères et multidimensionnelles qui font
référence à la mise en œuvre d'une analyse et d'une classification multicritères ou
multidimensionnelles des flux économiques22 avec l’introduction, par exemple, des
dimensions "temps" ou "trésorerie" et d’une multi-affectation des données élémentaires avec
agrégation par compte (Gensse,)23.
Dans le domaine des comptabilités en partie multiple , les travaux à l’étranger ont été
également sources d’enrichissement de la recherche française avec, par exemple, les
propositions conceptuelles sur la comptabilité en partie triple formulées par les auteurs de
l’école américaine à savoir Ijiri (1967)24 et reprises par J.L. Malo (1989) 25visant à compléter
le modèle comptable classique de la partie double par une troisième dimension.
18
Meylon G. (1990), Système d'information comptable et le second marché boursier, thèse en science de
gestion, université de Paris Nord 13.
19
A noter que, dans son travail doctoral, G. Meylon (1990) traite du système d’information comptable et du
second marché boursier.
20
Galanos J. (1991), Système d’information comptable et modèle de gestion émergente, thèse en sciences de
gestion, IAE de Nice.
21
Galanos J. (2000), « Théorie événementielle de la comptabilité », L'encyclopédie de Comptabilité, contrôle de
gestion et audit, éditions Economica, pp. 1212-1221.
22
La distinction entre critère et dimension est toute relative même si certains considèrent la dimension comme
plus large et fondamentale que le critère (cf. Stepniewski, 1987).
23
Gensse P et Dupuy Y. (2002), « Présentation des thèses récentes en Comptabilité Contrôle Audit », XVIé
Journées Nationales des IAE, 10,11 et 12 septembre, CD ROM, 6 p.
24
Ijiri Y. (1967), The Fondation of Accounting Measurement, Prentice Hall.
25
Malo J.L. (1989), « Première approche d’un cadre méthodologique de recherche en comptabilité »,
communication au congrès AFC, Reims, pp. 384-420.
25
ENCGK Projet de fin d’étude
Dans ce sens on trouve les travaux de Colasse26, qui a germé l’idée d’élargir le champ
du système comptable par l’intégration de données nouvelles (physiques, ratios, etc.) soit,
dans une comptabilité parallèle (écologique, par exemple), soit de manière extracomptable,
par extension de la comptabilité statutaire (bilan social, notes annexes, etc.).
Parmi les approches multidimensionnelles, il est aussi à signaler les contributions tenant à
l’utilisation de techniques matricielles avec :
d’une part, des présentations matricielles comme, par exemple, les tableaux à
double entrée du système croisé (CNC, 1989)27, le tableau carré de la comptabilité
intégrée (Dormagen, 1990)28 et la restitution visuelle des enregistrements en partie
double en comptabilité générale ;
d’autre part, des travaux spécifiques portant sur la tenue comptable basée sur des
calculs matriciels (Degos et Leclère,)29 et, plus généralement, des modélisations
matricielles des données économiques en matière budgétaire et analytique.
26
Colasse B. (2000), « Les théories comptables », Encyclopédie de comptabilité, contrôle de gestion et audit,
Economica, pp. 1233-1244.
27
CNC (1989), « L’intégration par le système croisé », Bulletin spécial du Conseil National de la Comptabilité,
juin.
28
Dormagen J.C. (1990.1), « Du système croisé à la comptabilité intégrée », Economie et comptabilité, n°173,
décembre.
29
Degos J.G., Leclere D. (2000), « Comptabilité matricielle », Encyclopédie de comptabilité, contrôle de gestion
et audit, Economica, pp. 383-394.
30
Mazars R. (1990), « De quelques effets pervers du Plan Comptable », in Réflexions sur la comptabilité,
Economica, Paris, Chap. VII, pp. 115-128.
26
ENCGK Projet de fin d’étude
D’une autre manière proprement dite, l'unification des comptabilités pose la problématique de
la normalisation commune de comptabilités à finalité multiple (comptes individuels, comptes
consolidés et comptabilité de gestion) exigeant en même temps comparabilité et
individualisation des données.
Ainsi, certains travaux de recherche ont été menés sur le thème de la normalisation comme
ceux notamment de G. Augustin (1989 et 1992)3132 qui a avancé l’idée de bilans multinormes
en fonction de règles spécifiques comprenant :
De ce fait, chaque bilan pourrait être en mesure de satisfaire les besoins spécifiques des
différents acteurs économiques (administration, bailleurs de fonds et investisseurs). Selon G.
Augustin (1992)33, cette forme de normalisation multidimensionnelle de la comptabilité
(pluralité des bilans) pourrait être une alternative au référentiel unique privilégiant un type de
finalité ou comprenant des options multiples.
A l’inverse, B. Olivéro (1986)34 suggère et favorise la mise en place d’un système comptable
à images partielles fidèles différenciées en fonction des besoins des utilisateurs. Fonctionnant
comme une base de données, ce système garantira ainsi un niveau élevé de différenciation des
données et permettra par conséquent la prise de bonnes décisions.
31
Augustin G. (1989), « Normalisation ou unicité du bilan ? », La revue Banque, n°491, février, pp.162-171.
32
Augustin G. (1992), Pour une normalisation multidimensionnelle, Thèse en sciences de gestion, Université
Paris I.
33
Idem
34
Olivero B. (1986), « Réflexion sur un système d’information comptable », Economie et sociétés, Sciences de
gestion n°8, juin, pp. 203-222
27
ENCGK Projet de fin d’étude
35
Lagrange J. et St Ferdinand M. (1987), « Contribution à la conception et à la mise en oeuvre de systèmes
d'information d'entreprise efficaces : le système croisé à enregistrement simultané, base de réorganisation, »
thèse de troisième cycle, Université de paris 6.
36
Datawarehouse : (entrepôt de données1 ou base de données décisionnelle,) désigne une base de
données utilisée pour collecter, ordonner, journaliser et stocker des informations provenant de base de données
opérationnelles2 et fournir ainsi un socle à l'aide à la décision en entreprise.
28
ENCGK Projet de fin d’étude
De ce fait, les travaux d’E. Tort (2000/2001)37 viennent se focalisés sur les pratiques
d’organisation comptable de la grande entreprise en partant de l’idée de l’unicité du système
comptable.
Dans ses recherches, une attention particulière a été accordée, (Tort, 2000 et 2004) 38
aux
problématiques de pilotage et d’intégration comptables sur la base d’enquêtes quantitatives
auprès de grandes entreprises françaises et de deux monographies ayant permis d’étudier les
apports de l’implantation d’un PGI : grâce à ces effets structurants au sein d’une entreprise de
BTP dans un environnement fortement décentralisé (homogénéisation des pratiques) .Par la
suite , E.Tort (2005)39 a montré dans ses recherches que ces technologies ERP permettaient
de mettre en œuvre les grands principes des comptabilités événementielles et multicritères
comme : la saisie unique des données, l’archivage sous forme élémentaire et l’existence de
générateurs d'états à restitutions multiples , la gestion assistée des inputs grâce aux liaisons
prédéfinies entre événements et destinations comptables.
37
Tort E. (2000.1), « Regard sur l’organisation des systèmes comptables des grandes entreprises », Comptabilité-
Contrôle-Audit, tome 6, volume 1, mars, pp. 59-84
38
Tort E. (2000.2), « Système comptable et reporting de gestion chez un équipementier automobile », Revue
Française de Comptabilité, n°324, Juillet-Août, pp. 41-51
39
Tort E. (2005), « Synthèse de dix années d’évolution de l’organisation comptable des entreprises
françaises (1994-2004) », communication, Actes du 26ème congrès de l’Association Francophone de
Comptabilité (AFC) de Lille, 11-13 mai, 15 p.
29
ENCGK Projet de fin d’étude
La notion de la comptabilité évènementielle tire ses origines et ses racines dans les
travaux d’Ijiri, celui-ci considère la comptabilité comme « un système ayant pour but de
communiquer les événements économiques d’une entité »40.
Il a par la suite, éclairé un courant de recherche dans une perspective d’évolution du statut
scientifique et technologique de la comptabilité. L’objectif consiste donc à améliorer la
représentation comptable et concevoir un modèle comptable objectif qui permet, ainsi, de
mieux prévoir et expliquer le comportement de l’entreprise
40
Ijiri Y (1967), “Accounting is a system for communication the economic events of an entity”, The Foundation
of Accounting Measurements, Prentice Hall, 1967, p 3.
30
ENCGK Projet de fin d’étude
Plus précisément, cet auteur a tenté d’expliquer le concept d’événement et son utilité pour la
prise de décision tout en montrant que l’événement détiens un pouvoir de prévision supérieur
à celui des données agrégées issues de la comptabilité de la valeur.
31
ENCGK Projet de fin d’étude
42
JOHNSON, O. (1970), “Toward an “Events” Theory of accounting”, The Accounting Review, October, p
641-653.
43
Idem .
44
AUGUSTIN, G. (1985), « De la comptabilité événementielle aux comptabilités multidimensionnelles », Revue
Française de Comptabilité, n° 156, avril, p10-17.
45
JOHNSON, O. (1970), Toward an “Events” Theory of accounting, The Accounting Review, October, p 641-
653.
32
ENCGK Projet de fin d’étude
Au-delà la définition des concepts de base, les travaux de recherches se sont courbés vers
des aspects plus concrets constituant ainsi une base de données événementielle.
a) Colantoni (1971)46
Ces derniers proposent un système d’information basé sur la théorie des événements
bien sûr. Ce système devrait satisfaire une multitude d’utilisateurs potentiels dont les besoins
sont multiples et évolutifs et, par conséquent, ne sont pas prédéterminés. Le fonctionnement
d’un tel système nécessite :
Une base de données contenant les enregistrements de tous les événements
économiques dans une structure prédéterminée,
Une structure de forme pour chaque utilisateur définie et structurée,
Des fonctions définies de l’utilisation pour l’exploitation des données.
De ce fait, l’apport de la théorie événementielle devient plus claire et fait référence explicite à
la notion de base de données (et ultérieurement à l’outil informatique). Autrement dit, la
technique nécessaire à sa mise en place doit permettre : une séparation entre structure de
stockage et structure d’interrogation ainsi qu’une saisie unique et multidimensionnelle des
événements économiques. Au surplus, le stockage de données élémentaires à l’état brut dans
une base de données unique permet de produire des sous- systèmes comptables différenciés
pour satisfaire les besoins des différents utilisateurs. A ce stade on peut conclure aisément que
46
COLANTONI, C-S., MANES, R-P. AND WHINSTON, A-B. (1971), « A unified Approach to the Theory of
accounting and information systems », The Accounting Review, January, p. 90-102.
47
LIBERMAN, A., ET WHINSTON A. (1975), “A structuring of an events-accounting information system”,
The Accounting Review, April, p 246-258.
33
ENCGK Projet de fin d’étude
« Tout système d’information concerne en dernier ressort un individu, pourvu d’un profil
psychologique donné, confronté à un problème précis, dans un contexte organisationnel
déterminé ; pour résoudre son problème, cet individu a besoin d’éléments de prise de
décision, perçus au travers d’un mode de représentation qui lui est propre » Mason et
Mitroff (1973)48 .Cette définition met en avant la nature contingente du système
d’information. Celui-ci doit produire des sous-systèmes adaptés au besoin d’un décideur et à
la nature turbulente et fluctuante de son environnement.
Mason et Mitroff, soulignent, aussi, que la théorie des événements s’inscrit dans un
contexte général de système d’information prenant en considération les facteurs
psychologiques de l’utilisateur final du système d’information. Cette théorie trouve ainsi sa
justification dans le développement de la théorie de la décision, où le type psychologique du
décideur et son style de management sont considérés comme des facteurs explicatifs de la
qualité et l’efficacité des informations qui lui sont fournis.
Partant de ce postulat, on peut conclure que la théorie des événements permet la conception
d’un système d’information permettant, à la fois, la différenciation de l’offre en information
comptable et, l’alimentation des modèles de décision différenciés.
48
MASON, R-O., ET MITROFF. (1973), « A program for research on management information systems »
Management science, Vol 19, N° 5, Janv, p 475-487.
34
ENCGK Projet de fin d’étude
On trouve également les travaux de Benbasat et Dixer 50(1979). En effet, leur étude montre
que pour des décisions quotidiennes, les informations désintégrées auxquelles une base de
données permet l’accès semblent préférables. En revanche, pour les décisions stratégiques, les
données plus synthétiques seraient plus appropriées.
A part sa liaison avec la décision, la comptabilité des événements s’inscrit aussi dans le
développement des systèmes d’information à partir des techniques informatiques. Il s’agit
d’une approche « informatico-comptable »51, porteuse d’un projet d’intégration des sous-
49
BELKAOUI, A. (1985), “Accounting Theory, “Harcourt Brace Jovanovitch International Edition, 484 pages.
50
BENBASAT, I., ET DIXER, A-S. (1979), Value and Events Approaches to Accounting and Experimental
Evaluation, The Accounting Review, October. p 347.
51
LECLERE, D. (1995), Organisation administrative et organisation comptable , in Mélanges en l’honneur du
professeur Claude Pérochon, Foucher, p 325-335
35
ENCGK Projet de fin d’étude
De ce point de vue, De Blasis52 dans son livre : Pour une meilleure utilisation de
l’informatique, distingue deux approches informatiques :
l’approche par le processus
l’approche base de données.
De sa part, Augustin (1985) 53
associe la comptabilité de la valeur à l’approche par les
processus et la comptabilité des événements à l’approche base de données.
52
DE BLASIS, J-P. (1978), Pour une meilleure utilisation de l’informatique, Revue Française de Gestion,
septembre-octobre.
53
AUGUSTIN, G. (1985), « De la comptabilité événementielle aux comptabilités multidimensionnelles » , Revue
Française de Comptabilité, n° 156, avril, p10-17.
36
ENCGK Projet de fin d’étude
Par conséquent, l’effet de cette approche informatique classique sur le modèle comptable était
passif Elle se contentait d’informatiser les différents processus de la chaîne comptable (la
saisie de documents de base dans le brouillard, l’imputation des écritures comptables dans le
journal, leur report dans le grand livre puis dans la balance, l’établissement des états de
synthèse) sans altérer les mécanismes comptables traditionnels.
Augustin dit à ce sujet que « pour accélérer les traitements comptables les informaticiens
ont tenté de relier ces programmes spécifiques les uns aux autres. Les résultats d’un
programme servant d’entrée aux programmes suivants, et ainsi de suite. Chacun d’eux sert à
résoudre le problème pour lequel il avait été créé. Il n’est donc pas étonnant que
l’informatique n’ait pas eu un impact décisif sur la méthodologie comptable : elle s’est
contentée de rendre plus rapide les modes d’enregistrement, de traitement et de transmission
des données, sans toutefois modifier les mécanismes traditionnels ».
Différemment dit, l’informatique traditionnelle était conçue selon les procédures comptables
manuelles traditionnelles. Comme déjà mentionner, la comptabilité était auparavant tenue
manuellement. L’informatique n’était pas indispensable à la mise en place de la comptabilité
de la valeur.
Par ailleurs, Reix souligne aussi que l’informatisation de l’entreprise processus par processus
a des inconvénients multiples :
- « la ressaisie de données et le manque de fiabilité de l’information ;
- le manque d’intégration entre les applications des différents niveaux ;
- l’instabilité et le manque de fiabilité des interfaces applicatives ;
54
AUGUSTIN, G. (1986), « La comptabilité et la révolution informatique » Edition Masson.
55
REIX, R. (2000), Systèmes d’information et management des organisations, 3ème édition Vuibert.
37
ENCGK Projet de fin d’étude
De ce fait, une base de données informatique constitue le seul moyen qui peut satisfaire toutes
ces spécificités techniques. La théorie événementielle correspond donc en termes de
modélisation informatique à l’approche base de données dite aussi approche par les données.
Augustin 1985 représente cette approche par la formule suivante: « Une structure de
programme = plusieurs applications de gestion ».
En effet, l’introduction des bases de données n’est pas sans résultats sur les mécanismes
comptables traditionnels, comme le souligne Augustin : « il semble peu satisfaisant de croire
que l’introduction des bases de données, dont les conséquences organisationnelles sont
importantes, n’entraînerait pas une modification de l’approche comptable. La base de
données est plus qu’une technique de stockage de l’information et la comptabilité n’est qu’un
sous-produit de cette base. Elle implique une nouvelle approche de la conception et de
l’utilisation des systèmes d’information ».56
56
AUGUSTIN, G. (1985), « De la comptabilité événementielle aux comptabilités multidimensionnelles », Revue
Française de Comptabilité, n° 156, avril, p5.
38
ENCGK Projet de fin d’étude
donnée était entrée autant de fois qu’elle était utilisée. Les bases de données
saisissent l’information une fois, quitte à la restituer sous plusieurs formes ;
- elles distinguent données et programmes. Les données sont enregistrées en dehors de
toute idée d’application. L’essence de la base de données est la suivante : les données
sont structurées en fonction du phénomène que l’on modélise et non du problème
spécifique que l’on cherche à résoudre ;
- les bases de données libèrent la possibilité d’un système d’interrogations non
prévues à l’avance. Les bases de données relationnelles sont désormais très proches
de l’utilisateur. Lorsqu’une question se fait jour il est possible d’interroger la
machine sans faire appel à un informaticien »57.
Augustin finit par conclure que « les bases de données apparaissent comme une vision
unifiée de l’entreprise pour des applications multiples ».
Pratiquement, l’objectif de cette théorie informatico-comptable est double :
stocker toutes les données à l’état brut dans une base de données événementielles
commune, ce qui permet l’intégration des sous-systèmes comptables,
extraire de cette base des états différenciés pour satisfaire des besoins variés et
évolutifs émanant des utilisateurs multiples, ce qui implique une meilleur prise de
décision.
39
ENCGK Projet de fin d’étude
relationnel, et (4) le
modèle Entité-Relation.
A. Le modèle
hiérarchique
Toutes les occurrences d’un type de segments qui ont le même « parent» sont
appelés « jumeaux ».
Le terme « frère » désigne les types de segments situés à un même niveau.
Haseman et Whinston ont tenté d’intégrer la comptabilité dans la base de données
58
58
HASEMAN, W-D. AND WHINSTON, A-B. (1977), Introduction to data management, Richard D. Irwin.
40
ENCGK Projet de fin d’étude
B. Le modèle réseau
59
AKOKA, J., ET AUGUSTIN, G. (1983), « Le modèle comptable multidimensionnel. L’approche entité-
relation », Revue Française de Gestion, n° 41, juin-juillet-août
41
ENCGK Projet de fin d’étude
Haseman et Whinston, dans leur livre intitulé « Introduction to data management »60 ont
étudié l’adéquation de ce modèle à la comptabilité, si c’est bien applicable à la comptabilité
ou non , comme le montre l’exemple ci-dessous. Un fils (lignes) peut avoir plusieurs pères
(commandes et articles), ceci évite les duplications des données. Le modèle réseau corrige
donc le défaut du modèle précédent, où un fils (lignes) ne peut avoir qu’un père (commandes),
et dans lequel pour avoir des renseignements sur les articles auxquels font référence les lignes,
il faut effectuer une reproduction de l’enregistrement lignes.
Client
N° du client Nom Date Lieu Débit Crédit
commande
Commande
N° bon de Adresse Date de la
livraison livraison commande
Article
Références Prix unitaire Prix de
articles de vente revient
Ligne / commande
N° bon de N° article Types de
commande biens
60
HASEMAN, W-D. AND WHINSTON, A-B. (1977), Introduction to data management, Richard D. Irwin
42
ENCGK Projet de fin d’étude
- La mise en place d’un système d’interrogation est rendue possible par la non-
agrégation des données.
- Grâce au lien du type (N : M), les possibilités de poser des questions à la machine
sont plus grandes que dans le modèle hiérarchique.
Toutefois, il présente certain défaut et inconvénients :
- Il entraine une complexité dans la gestion des pointeurs.
- Le système de gestion de base de données (SGBD) qui lui correspond est
généralement lourd à utiliser à cause du nombre important de pointeurs.
- La modélisation directe de la réalité ne permet pas de bien conceptualiser le réel, car
certains liens résultent d’un choix de gestion et préjugent donc des futures utilisations.
C. Le modèle relationnel
61
EVEREST, G., ET WEBER, R. (1977), « A relational Approach to Accounting Models », The Accounting
Review, April, p. 340-359.
43
ENCGK Projet de fin d’étude
Domaine
Uplet
Tableau 2:Relation"vente"
Chaque « uplet » représente les ventes successives (autant de ventes, autant d’uplets) et
chaque « domaine » est un critère relatif à ces ventes.
Ce modèle présente des avantages majeurs :
- Il permet d’une part la saisie multidimensionnelle des événements
- La possibilité d’extraire des sous – systèmes d’information différenciés.
- La possibilité de construire sa propre base de données
D. Le modèle Entité-Relation
Le modèle par « Entité-Relation » « E-R » s’apparente plus à une méthode de conception des
bases de données qu’à un simple modèle de données. Son apport a consisté à résoudre les
44
ENCGK Projet de fin d’étude
difficultés des modèles traditionnels à décrire le réel (ou à décrire les événements
économiques). Il s’est traduit par la suite, par l’ajout d’une étape supplémentaire à la
démarche classique de conception de base de données sans devoir renoncer aux bases
traditionnelles : le schéma conceptuel.
Pour aboutir et réaliser un modèle de donnée décrivant le mieux le réel, Akoka et Augustin
recommandent le respect des trois étapes suivantes :
Définir le schéma conceptuel qui est une vue stable de l’entreprise, indépendante
de toute technique particulière,
Définir le schéma interne du stockage des données physiques (détail d’intégrité,
de mise à jour, de description des données),
Définir le schéma externe ou de l’utilisateur qui est une description des données
en vue d’une application spécifique (sous-systèmes d’information).
Le modèle « E-R » a fait l’objet d’une première application en comptabilité par McCarthy
(1979)62. En fait, à partir d’une modélisation de la trésorerie en termes d’entités et de
relations, cet auteur a conçu un système de traitement des données représentant un véritable
dépassement de la partie double. Le résultat est donc un système permettant à la fois
d’effectuer une entrée unique et multidimensionnelle des données (retrouver l’origine de la
partie simple et dépassant la partie double) et de générer les états de synthèse de la partie
double (bilan, compte de résultat).
62
MCCARTHY, W-E. (1979), An Entity-Relationship view of accounting models, The Accounting Review,
October, pp 201-219.
45
ENCGK Projet de fin d’étude
Un ERP qui est sigle pour Entreprise Ressource Planning peut être traduit par Progiciel
de Gestion Intégré (PGI), le terme SIG système intégré de gestion de l'entreprise peut aussi
être rencontré.
Dans le principe, un ERP est un progiciel qui intègre les principales composantes
fonctionnelles de l’entreprise : comptabilité, contrôle de gestion, paie, ressources humaines,
logistique, gestion commerciale, gestion de production. A l’aide de ce système unifié, les
utilisateurs de différents métiers travaillent dans un même environnement, reposant sur une
base de données unique. Ce modèle assure l’intégrité des données, la non redondance de
l’information et des temps de traitement réduits.
Ces ERP sont apparus sur le marché des progiciels au début des années 1990, soit une
vingtaine d’années après la proposition de leur cadre théorique en comptabilité par
l’américain Sorter. En effet, ces progiciels s’inscrivent dans l’évolution historique des
systèmes d’information puisqu’on est passé des logiciels de gestion aux progiciels standard,
puis aux suites de gestion et maintenant aux ERP.
La plupart des logiciels intégrés sont développés selon le concept COPICS et les méthodes
de calcul des logiciels de gestion de la production MRP (Material Requierment Planning). En
outre, l’originalité des ERP par rapport à ces antécédents de logiciels intégrés réside en fait
dans le degré de couverture, puisque il permet de gérer la totalité des fonctions de l’entreprise
(comptabilité, logistique, gestion de la qualité, la gestion des ressources humaines) à part les
fonctions liées à la production comme le management qualité, et recherche et développement.
Nous essayerons de montrer ultérieurement, que les progiciels ERP sont une application de
l’approche base de données, il s’agit donc d’une concrétisation de l’approche événementielle
de la comptabilité.
Depuis leur création en 1994, par l’éditeur germanique SAP ayant conçu la première version
commercialisable « SAP/R3 », le marché des ERP tend à se diversifier pour venir
concurrencer SAP.
46
ENCGK Projet de fin d’étude
On distingue deux types d’ERP : les ERP propriétaires, édités par des sociétés, ce qui
implique l’achat d’une licence, et les ERP open source qui sont gratuits.
On compte à présent des dizaines d’éditeurs dont les principaux sont SAP avec une position
de leader sur le marché des grands comptes (45%) viennent ensuite les autres éditeurs des
ERP propriétaire comme :
Les principaux ERP propriétaires du marché :
- ORACLE/PEOPLESOFT
- MICROSOFT
- SSA GLOBAL
- GEAC
- INTENLIA/LAWSO
- SAGE
- INFOR GLOBAL SOLUTIONS
- ARIA
- COMPIERE
- ERP5
- FISTERRA
- OFBIZ (OPEN FOR BUSINESS)
- PGI SUITE
- VALUE ENTERPRISE
- TINY ERP
47
ENCGK Projet de fin d’étude
Historiquement, les systèmes fonctionnels des entreprises ont été développés sur des
matériels différents suivant des méthodologies différentes : les réalisations sont généralement
hétérogènes tant au niveau de la représentation des données qu’au niveau des modes de
traitement. Il en découle des inconvénients multiples :
Face à ces difficultés récurrentes, les éditeurs de logiciels et les grandes sociétés de conseil
proposent une réponse unique sous la forme de progiciels de gestion intégrés visant à
améliorer la cohérence globale tout en ménageant une certaine modularité.
Ainsi, vers le début des années quatre-vingt-dix, la notion d’ERP est apparue. L’ERP a été
développé à l’origine pour les entreprises industrielles et est considéré comme une extension
des fonctions prises en charges par les MRP ou les MRP II (Material Resource Planning) .
Toutefois, Le marché des ERP a connu une évolution rapide qui a été marquée principalement
par quatre phases principales :
- une phase de croissance : marqué spécialement par le lancement des progiciels
généraux destinés principalement aux grandes entreprises (grands comptes). Malgré
les coûts très élevés, plusieurs entreprises privées et publiques se sont précipitées pour
mettre en place cette technologie, médiatisée par les éditeurs. Il en résulte, aussi,
plusieurs cas d’échec dont les principales causes sont la mauvaise gestion du projet
(changement organisationnels) et la non-adaptation des versions initiales, très
48
ENCGK Projet de fin d’étude
génériques, aux besoins de certaines entreprises. Ces problèmes ont poussé les éditeurs
à adapter leurs produits en proposant des versions « pré-paramétrées » pour des
secteurs d’activités spécifiques (banques et assurances par exemple).
- une phase de saturation du marché « des grands comptes » : après cette phase de
croissance des années 1990, le marché a connu au début des années 2000 une forte
stagnation qui a causé des difficultés financières chez certains éditeurs (une baisse de
chiffre d’affaires de 20%). Ceci a poussé plusieurs éditeurs à s’orientés vers le marché
des PME, très porteur. Pour conquérir de nouveaux clients, les éditeurs d’ERP ont
proposé des versions plus soft et moins couteuses qui ont été « préparamétrée ».
- une phase de conquête des « PME » : pour renforcer leur position sur le marché des
PME et répondre à leurs besoins spécifiques les éditeurs d’ERP ont étendu leurs
efforts pour proposer une offre qui combine intégration et couverture fonctionnelle
adaptée à un tarif abordable. Cette stratégie dite de « verticalisation de l’offre » est
rendue possible grâce au « pré-paramétrage » et à l’absorbation des petits éditeurs
proposant des versions locales très adaptées aux petites entreprises françaises. Le
rachat de CCMX par Cegid, celui d'Adonix par Sage, ou encore celui de Geac par
Infor illustrent parfaitement cette tendance. Les éditeurs d'ERP ayant une forte
connotation comptable sont également concernés, en France comme à l'étranger :
rachats de Peoplesoft et JD Edwards par Oracle, de Navision par Microsoft, d'Adonix
par Sage ou encore d'Intentia par Lawson.
- vers une variété des modes de déploiement de l’ERP : le marché connaît actuellement
l’apparition des modes variés de déploiement de l’ERP. Ainsi, on assiste au
développement de l’ERP en nuage (ou « cloud computing »).63 Ceci consiste à utiliser
des applications informatiques hébergées chez un prestataire au lieu de les acheter
(applications accessibles en ligne avec hébergement des données). Les applications ou
les données ne sont plus présentes localement. Elles sont situées sur un ou plusieurs «
nuages » et les entreprises accèdent à la demande à des services sans pour autant avoir
à gérer d’infrastructure et sans être les propriétaires des ressources. L’accès aux
applications peut se faire à partir de n’importe quel périphérique connecté, le plus
souvent au moyen d’un simple navigateur Internet.
63
Leroy Claire (2011) « L’ERP dans les nuages, c’est davantage de choix pour les clients », L’oeil Expert,.
49
ENCGK Projet de fin d’étude
Selon Davenport un ERP est « un progiciel qui permet l’intégration transparente de toute
l’information qui circule dans l’entreprise : les informations concernant les finances, les
ressources humaines, la chaîne d’approvisionnement et la clientèle ».
Forest 1999 propose une définition basée sur la notion de « mise à jour en temps réel » ; un
ERP est un « progiciel qui assure la mise à jour en temps réel de l’ensemble des fonctions de
l’entreprise, tant du point de vue des ordres d’achats, de vente, que de la gestion des stocks de
produits en assurant la charge des différentes ressources et un lien avec la gestion financière »
De sa part, Antoine64 le définit comme «un ensemble de modules applicatifs généralement
signés par un même éditeur et travaillant en mode natif sur une base de données unique, au
sens logique du terme. Fonctionnellement, ces modules couvrent :
La gestion comptable et financière ;
Le contrôle de gestion ;
La gestion de production (type MRP, Manufacturing Resource Planning) ;
La gestion des achats et des stocks ;
L’administration des ventes ;
La logistique (type DRP, Distribution Requirements Planning) ;
La paie ».
Pour Lequeux, les ERP sont la généralisation des MRP, qui concernent toutes les dimensions
managériales liées à la fonction de production : depuis le plan directeur de production, la
gestion des hommes, des outils, des stocks, des approvisionnements… jusqu’à la gestion des
commandes et de la logistique. Les ERP élargissent le champ des progiciels intégrés à la
totalité de l’entreprise : gestion de la production, des achats et de la logistique bien entendu,
mais aussi gestion des ventes, gestion administrative et des ressources humaines, gestion
comptable et financière. Il s’agit d’optimiser le fonctionnement de l’entreprise en améliorant
sa productivité et sa flexibilité.
64
Antoine J. (1995) « Logiciels intégrés : l’embarras du choix », 01 informatique,
50
ENCGK Projet de fin d’étude
Grenier souligne que les ERP « réunissent dans un même ensemble les fonctionnalités
contenues dans des applications autrefois séparées : approvisionnements, production,
commercial, ressources humaines, comptabilité, trésorerie, etc. Conçus le plus souvent autour
d’un noyau central de type comptable »65, ces systèmes ont les caractéristiques suivantes :
- Ils réalisent l’intégration, entre eux, des différents processus opérationnels : achats,
fabrication, expéditions, facturations, paiements… ;
- Ils réalisent l’intégration entre les processus opérationnels et les processus de gestion ;
- Ils reposent sur une saisie unique des événements décrits dans toutes leurs dimensions
(d’où le nom de systèmes événementiels et multidimensionnels)
Pour Willis et al 66 « l’ERP est un système intégré qui permet à l’entreprise de standardiser
son système d’information pour relier et automatiser ses processus de base. Il fournit aux
employés les informations nécessaires pour diriger et contrôler les activités essentielles de
l’entreprise le long de la chaîne logistique, de l’approvisionnement à la production /
exploitation jusqu’à la vente et à la livraison au client final. Les employés n’entrent qu’une
seule fois les informations, qui sont alors mises à la disposition de tous les systèmes de
l’entreprise ».
Pour Ducrocq67 « L’ERP (Enterprise Resource Planning) est traduit en France par progiciel
intégré parce qu’il couvre différentes fonctionnalités, qu’il émane d’un concepteur unique et
qu’il assure les mises à jour automatiques dans tous les modules concernés sans aucune
ressaisie des données… l’approche de l’ERP est radicalement différente de celle de
l’informatique traditionnelle qui consiste à couvrir chaque fonction de l’entreprise au moyen
d’un logiciel particulier. Il prend tout en charge depuis la production jusqu’à la distribution,
en passant par la comptabilité, le contrôle de gestion, la gestion des stocks, les ressources
humaines, la gestion de projets. ».
65
GRENIER, C. (2000), « Systèmes d’information et comptabilité », in Colasse B., Encyclopédie Comptabilité,
Contrôle de gestion, Audit, Economica, Paris, p1117-1132.
66
Willis T, Willis – Brown et Mcmillan A., (2003), « Stratégies de maitrise des coûts lors de l’implantation de
systèmes ERP », Revue française industrielle, 22. 1.
67
Ducrocq Ch. (2000), Informatique et contrôle de gestion, in Bernard Colasse, Encyclopédie de Comptabilité,
Contrôle de Gestion et Audit
51
ENCGK Projet de fin d’étude
68
Reix R (2000)., Système d’information et management des organisations, Editions Vuibert, Paris.
52
ENCGK Projet de fin d’étude
Ceci veut dire que les données à savoir les événements de base sont saisis en une seule fois,
grâce à la « clé comptable », sous toutes leurs dimensions et en fonction du nombre d’axes
d’analyse : juridique, comptable budgétaire, activité,….
69
DOURNEAU, J-P. (1989), Pertinence et amélioration du système d’information comptable dans les PME,
Revue Française de Comptabilité, n° 204, septembre.
53
ENCGK Projet de fin d’étude
C’est un ensemble structuré de données élémentaires organisées dans des tables multicritères
pour la gestion complète d’une entreprise (achats, production, stockage, commandes,
livraisons, facturation, comptabilité, encaissement, relances paie…) ; on recourt
principalement à l’utilisation des bases de données comme MY SQL et ORACLE.
- La séparation entre « structure de stockage » et « structure de saisie et
d’interrogation »
L’ERP est composé d’une base de données relationnelle unique et commune, comme indiqué
ultérieurement, où sont stockées toutes les données à l’état brut, et d’un système applicatif
composé de plusieurs modules couvrant les principales fonctions de l’entreprise (achats,
ventes, comptabilité et finance…). Ces modules permettent la saisie et l’interrogation
multicritère des données.
En pratique tous les utilisateurs travaillent sur les mêmes données et profitent de
l’enrichissement des données provenant d’autres utilisateurs.
comptable utilisée au moment de la saisie des événements constitue le point de départ des
analyses multicritères. En plus des informations obligatoires que doit contenir une écriture
comptable, il est possible d’associer à chaque enregistrement différent codes qui permettront
des exploitations multiples. L’utilisateur peut en effet paramétrer des requêtes multicritères
54
ENCGK Projet de fin d’étude
selon ses besoins, il est possible d’obtenir grâce à la codification de nombreuses combinaisons
de regroupements d’informations.
Sa peut aller d’un agrégat global jusqu’au détail le plus fin. Par exemple à partir du chiffre
d’affaires consolidé, il est possible de visualiser les chiffres d’affaires des différentes filiales
puis les chiffres d’affaires par produits puis les écritures comptables des opérations de vente.
55
ENCGK Projet de fin d’étude
Enfin, on peut conclure que les progiciels de gestion intégrés respectent bien les grands
principes de la théorie événementielle. Ils sont la concrétisation la plus complète de
l’approche événementielle de la comptabilité telle qu’elle a été imaginée par Sorter.
a) Etudes préliminaires
Cette première phase a pour objet de lancer le projet d'informatisation, et délimiter le champ
de cette dernière. Durant cette phase, il est établit les éléments de départ du projet :
identification de la taille du projet, de l'équipe du projet, des frontières du projet, des objectifs
à atteindre, des étapes du projet, des priorités, des partenaires impliqués, des ressources... Le
groupe de projet doit être composé d'utilisateurs et d'informaticiens, voire d'organisateurs et
de membres de la direction générale et d'un chef de projet.
b) Audit de l'existant
Les enjeux de la mise en œuvre d'un audit de l'existant sont multiples et répondent à des
problématiques de mise en conformité et de prévention des risques. Le diagnostic du système
d’information existant permet de bien comprendre les contraintes avec lesquelles
l'organisation doit vivre. Il est important de comprendre la situation actuelle afin de
développer par suite une proposition de solution. Lorsque l'entreprise décide de réaliser un
audit, elle est alors amenée à se poser des questions sur la façon de le mener à bien et
d'appréhender avec le plus d'objectivité possible les résultats des investigations opérées. La
démarche suivante - non exhaustive - permet de s'y préparer :
56
ENCGK Projet de fin d’étude
L'audit des systèmes d'information couvre des domaines aussi différents que ceux liés aux
processus, à la sécurité du système d'information, à la gestion des droits d'accès ou aux
applicatifs métiers. L'une des principales problématiques auxquelles les entreprises sont
confrontées lors de la mise en place d'une procédure d'audit est de savoir si les enjeux
stratégiques de la direction générale sont correctement déclinés à l'échelle du SI,
conformément à la gouvernance d'entreprise.
La typologie d'audits est vaste et se répartit entre deux catégories : la fonction informatique
d'une part et les applications avec les processus métier auxquelles elles participent d'autre
part. L'audit de la fonction informatique est basé en général sur le référentiel CobiT, il peut
couvrir l'audit de la stratégie, de la tactique, de l'opérationnel et de management de la
fonction.
Pièce maîtresse de l'audit des systèmes d'information, le cahier des charges a pour vocation
de contractualiser les besoins d'une entité envers un tiers, prestataire de service ou agissant
57
ENCGK Projet de fin d’étude
comme tel au sein de l'organisation. Parmi les autres documents nécessaires à la réalisation de
l'audit, on trouve le plan qualité, les tableaux de bord et indicateurs de performance, la gestion
des problèmes récurrents...Une fois ces pièces collectées, la structure en charge de l'audit
pourra demander à accéder à d'autres types de documents qui concerneront par exemple le
suivi des incidents et les procédures de résolutions de problèmes (dans le cadre de l'audit de
sécurité et des tests intrusifs) ou bien aux éléments de construction de l'édifice comptable
(audit financier).
Avant d'implanter une solution, il faut savoir quels sont les processus à supporter. A cette
phase du projet, il est définit l'ensemble des processus ainsi que les fonctionnalités du
nouveau système. C'est à cette étape que sont prises les décisions critiques quant à la nouvelle
configuration de l'organisation.
d) Acquisition du progiciel
A cette étape, il est effectué une sélection sur le progiciel qui sera le plus approprié. Une
évaluation des outils sur le marché est faite afin d'identifier celui qui permet de répondre le
plus adéquatement possible aux attentes et aux critères fixées par l'entreprise. Choisir un
progiciel c'est également choisir un éditeur.
e) Paramétrage du progiciel71
70
LEQUEUX Jean-Louis, « Manager avec les ERP », Edition Organisation, 2002, pages 48
71
BUTTRICK Robert, « Gestion de Projet en Action », Edition Village Mondial, 2004, page 18 ;
58
ENCGK Projet de fin d’étude
Le paramétrage du progiciel est une activité qualifiée de très lourde car ça demande beaucoup
de temps et mobilise un grand nombre de ressources humaines. Pour accompagner le
paramétrage, il faut bien choisir son partenaire intégrateur. L'équipe projet doit s'entourer
d'utilisateurs « experts fonctionnels ». Cela évitera les éventuelles fausses routes lors du
paramétrage. C'est à cette étape que l'on configure les comptes comptables, les documents, les
entités, les factures et autres documents d'affaires pour qu'ils correspondent exactement aux
besoins et aux particularités de l'entreprise.
Dès que le progiciel est configuré, il s'agit de procéder à la mise en place de la solution et de
basculer vers le nouveau système. Ensuite, il est effectué des tests sur le système (notamment
des essais sous contraintes et des tests de volume), puis une évaluation des risques et des
résultats obtenus.
g) Gestion du changement72
Le déploiement d'un ERP ne peut pas être envisagé sans une démarche d'accompagnement du
changement. En effet, la mise en place d'un ERP va modifier la vie et les tâches quotidiennes
des collaborateurs de l'entreprise en plus de modifier l'outil informatique. C'est donc une étape
qui se mène en parallèle avec l'ensemble des étapes précédentes. Le chef de projet devra donc
penser à la politique d'accompagnement du changement au plan de communication dès le
début du projet. Les plans de formation des utilisateurs de base à la maîtrise de la
solution ERP pour leurs tâches quotidiennes, comme aux concepts généraux qui régissent le
nouveau système doivent être entrepris pour une bonne appropriation de l'outil. Il faut
apporter toutes les informations nécessaires aux utilisateurs et expliquer les apports et
avantages du nouveau système pour l'entreprise et pour les utilisateurs. Mais
l'accompagnement du changement ne doit pas se limiter au public interne de l'entreprise, il
faut également informer les partenaires externes (les fournisseurs et les clients qui devront
s'adapter au changement, notamment dans le cadre d'échanges de données informatiques) et
même établir un plan de communication externe vers le grand public et les analystes
financiers.
72
Cabinet Faurie, Rapport sur les « ERP et Conduite du Changement », Paris, 2006
59
ENCGK Projet de fin d’étude
En effet, L’objectif des progiciels ERP est d’intégrer les différents sous-systèmes
d’information de l’entreprise par le recours à une solution externe standard résultant de « best
practices » de gestion. Ce projet est intimement lié à l’organisation de l’entreprise puisqu’il
touche le cœur même des mécanismes d’intégration de l’organisation. Il s’agit d’un outil dont
l’objectif est de « renforcer l’intégration en essayant de forcer le consensus sur l’information
de gestion »73. Son impact sur l’organisation est multiple. Il implique:
- La modification des modes opératoires de certaines tâches, processus et des
compétences qui y sont relatives ;
- L’augmentation du degré d’intégration entre départements et services avec une
certaine uniformisation des sous-cultures ;
- La hausse du degré de formalisation par l’automatisation de certains processus ;
- La modification des rapports de pouvoir dans l’organisation : un progiciel ERP peut
avoir à la fois des effets centralisateurs en améliorant les conditions du contrôle de
gestion (uniformisation de la production des rapports par exemple) et des effets
décentralisateurs en permettant à tous les managers un accès plus commode à
l’information ;
- La modification de la distribution des connaissances au sein de l’organisation liée à
l’évolution des processus et à la modification des schémas de communication.
Par ailleurs, La comptabilité est en effet le système d’information le plus formalisé qui traite
de manière répétitive un volume important des données. Elle constitue donc un milieu
favorable à l’intégration (ou à l’automatisation). Elle a d’ailleurs connu la première vague
d’informatisation (ou d’intégration des différentes comptabilités).
73
REIX, R. (2004), Systèmes d’information et management des organisations, 4ème édition Vuibert.pp106
60
ENCGK Projet de fin d’étude
Pour Augustin « les bases de données sont plus qu’une nouvelle technique de stockage de
l’information. Elles impliquent une nouvelle approche de la conception et de l’utilisation des
systèmes d’information et peuvent avoir des conséquences organisationnelles qui sortent
largement du cadre informatique».74
Dans ces conditions, certains auteurs soulignent que la mise en place de la comptabilité
événementielle (ou des ERP) et la décentralisation des activités comptables sont
indissociables : « les évolutions de la fonction financière se traduisent par une centralisation
indiscutable de l’information fondée sur une décentralisation des opérations de production de
l’information, conformément au « modèle » de la comptabilité événementielle ». De telle
manière les faits ou événements comptables seront de plus en plus saisis ou générés en amont
du système d’information comptable. L’utilisateur à l’origine de l’événement déclenchera la
comptabilisation de l’événement. Cette proximité de la comptabilisation et de son fait
générateur assurera une meilleure fiabilité et une rapidité accrue des informations.
Enfin, selon une étude de terrain menée par un professeur et doctorant nommée Tort en 2004,
les principales activités comptables décentralisées et réalisées à l’aide des ERP sont :
74
AUGUSTIN, G. (1986), La comptabilité et la révolution informatique » Edition Masson.
75
GENSSE, P. (1989), « La comptabilité informatisée », in Encyclopédie de gestion, tome I’Economica, pp.
390-406.
61
ENCGK Projet de fin d’étude
En effet, tout ERP a des frontières, il est inévitables qu’elles ne coïncident pas avec ce que
l’entreprise aurait souhaitait. Il manque des choses à l’ERP par rapport à vos besoins, et par
ailleurs il fait des choses dont vous n’avez pas besoins.
La mise en place d’un progiciel ERP est un projet qui cumule des facteurs de risques liés à
tout projet informatique : taille importante, difficultés techniques, importance du changement
organisationnel, étendue du domaine concerné, pluralité des intervenants (éditeurs,
intégrateurs, utilisateurs…).
Ainsi, Les principales formes d’échec ont été réclamées par les entreprises :
- L’arrêt : le projet est arrêté face aux difficultés d’intégration grandissantes ;
- Le re-dimensionnement du projet : le périmètre du projet est notablement réduit face
aux difficultés d’implantation de certains modules ;
- Le dérapage des coûts : c’est le cas le plus classique ;
- La particularisation : la mauvaise maîtrise des revendications des utilisateurs
entraîne la prise en compte de nombreuses spécificités. Le but est véritablement de
standardiser les données de gestion et des modes opératoires, mais au final c’est le
logiciel maison qui est réinventé ;
62
ENCGK Projet de fin d’étude
CONCLUSION DU CHAPITRE
63
ENCGK Projet de fin d’étude
64
ENCGK Projet de fin d’étude
Extraire de cette base des états différenciés pour satisfaire des besoins variés et
évolutifs émanant des utilisateurs multiples ce qui permet la différenciation des sous-
systèmes comptables.
65
ENCGK Projet de fin d’étude
INTRODUCTION DU CHAPITRE
Par ailleurs une entreprise qui ne cherche pas l’information est une entreprise qui renonce.
Elle renonce à posséder une liaison avec son environnement. Ceci implique l’importance des
systèmes d’information dans un contexte économique plus compétitif d’une part et la
prolifération rapide des applications et solutions informatiques d’autres parts.
66
ENCGK Projet de fin d’étude
La présente section a pour objectif de montrer de façon plus spécifique le rôle joué par la
comptabilité. Il s’agit donc de présenter la comptabilité dans son rôle informationnel les
divers partenaires de l’entreprise, cette dernière étant en fait un lieu privilégié où se nouent
diverses relations.
Nous savons dorénavant que le caractère obligatoire et légal de la comptabilité fait qu’elle
soit pratiquée plus ou moins bien dans presque toutes les entreprises. La comptabilité est faite
pour les entreprises, mais est-elle faite pour les entreprises ? A-t-elle un impact sur la
processus décisionnel ?
A. Information
Pour Davis76, l’information représente les données transformées sous une forme significative
pour la personne qui les reçoit ; en effet elle a une valeur réelle (ou perçue) pour ses décisions
et actions. Cette définition reconnait et montre que l’information est à la fois la source et le
véhicule des décisions de gestion.
76
G-B Davis, M.H Olson : système d’information pour le management, Economica , 1986
67
ENCGK Projet de fin d’étude
Pour Chaker Haouet ; « la principale incertitude dans la prise de décision est l’ignorance
des informations détenues par les autres ainsi que leurs actions probables ; et la principale
raison d’être de l’information est son rôle dans la diminution de cette incertitude ».
Globalement, l’information sert à modéliser le cadre des actions futures, réduit l’incertitude
en modifiant les probabilités assignées aux états possibles du futur.
La relation entre données et informations est équivalente à celle qui existe entre la matière
première et le produit fini. En d’autres termes, un système d’information permet de
transformer les données en information.
Donnés Données
Traitement Information
brutes Stockées
De même pour Reix, comme mentionner antérieurement, l’information est ce qui nous
apporte une connaissance, modifie notre vision du monde, réduit notre incertitude, c’est un
renseignement. La signification de l’information joue un rôle essentiel dans la
communication, et son non prise en compte à des aspects regrettables dans le domaine du
management. Ceci est particulièrement lourd de conséquences quand on émet une information
qui devrait normalement induire des actions de la part du récepteur.
B. La notion du système
68
ENCGK Projet de fin d’étude
Ainsi, un système est un ensemble d’éléments reliés par un ensemble de relations. C’est un
outil de modélisation permettant de représenter et d’analyser des complexes d’éléments
caractérisés par leur nombre élevé et un réseau de relations imbriquées.
Le jargon « système d’information » est apparu aux Etats-Unis et date des années 60,
suite aux besoins en gestion de l’information des organisations. Ce a connu une évolution et
une extension au fil de temps, ses premiers usages n’avaient en réalité d’autres ambitions que
celle de proposer l’automatisation de certaines procédures administratives. De nos jours, les
SI Sont devenues un outil essentiel pour l’aide à la prise de décision. Leur perception est ainsi
passée d’une vision purement technique à une vision organisationnelle. De ce fait, on est
passé progressivement de la recherche de l’efficience par l’automatisation de processus
répétitifs à une recherche d’efficience et d’efficacité au niveau stratégique.
Cette modification tiendrait au progrès des TIC mais aussi aux changements des besoins et
des comportements des dirigeants et des responsables des entreprises.
En effet, avec les progrès de l’informatique, l’organisation autour de ce moyen a pris corps.
Le système d’information a alors acquis ses lettres de noblesse, devenant même un facteur clé
de la stratégie de l’entreprise.
Par ailleurs, plusieurs définitions peuvent être reprises pour cerner la notion de système
d’information :
69
ENCGK Projet de fin d’étude
Enfin, on peut faire une distinction des systèmes d’information selon leur fonctionnalité
dans leur entreprise :
Le système d’information de soutien des opérations : son rôle consiste à traiter les
transactions d’affaires ;
Le système d’information d’aide à la décision : son rôle est de fournir des
informations aux gestionnaires afin de les aider dans leurs prises de décisions.
77
Lucas H.C in Davis : systèmes d’information pour le management,. Editions d’organisations 1986
78
Dumoulin C, Management des systèmes d’information, Editions d’organisation, 1986
79
Soukaina El khamlichi El idrissi : l’ERP et le contrôle de gestion : effes et interactions Essai de mise en place
d’un DATA Warehouse pour lafarge Maroc , Mémoire de fin d’étude , 2012
70
ENCGK Projet de fin d’étude
Par ailleurs, pour remplir ces trois objectifs (coordination, contrôle et décision), le système
d’information devra réaliser différentes fonctions : résumé dans la figure si dessus
Afin de répondre à ses besoins de son activité courante, l’entreprise génère un certain
nombre d’informations qui sont liées aux transactions qu’elle opère avec son environnement
(bons de commande, factures, bulletins de paye, etc….). Ces informations vont entrer dans la
banque de données de l’entreprise pour servir à la fois des besoins légaux et de décision.
Le schéma ci –après nous semble bien mettre en valeur les informations indispensables à la
vie de l’entreprise.
71
ENCGK Projet de fin d’étude
Décisions et actions
72
ENCGK Projet de fin d’étude
1. La définition de la comptabilité
L a comptabilité n’est pas une discipline récente. L’histoire de la technique des comptes
date de très longtemps. En effet, eu fur et à mesure que les activités économiques évoluaient,
des définitions se diversifiaient. Nous avons retenu uniquement celles qui présentaient la
comptabilité autant qu’outil d’information.
- La saisie ou l’enregistrement,
- Le traitement ou le stockage,
- La diffusion ou l’exploitation des données ou des informations.
En réalité, tout système d’information doit respecter des principes de déontologie « étique »
concernant la fiabilité des informations, il s’agit en principe du contrôle des sources
d’information, vérification de leur traitement ou de leur objectivité.
Suite aux définitions que nous énonçons par la suite, nous pouvons remarquer que la
comptabilité partage les mêmes objectifs que tout système d’information, ce qui nous fait
affirmer que la comptabilité n’est pas uniquement intimement associable au système
d’information, mais elle est un système d’information.
73
ENCGK Projet de fin d’étude
mesurée et communiquée aux utilisateurs dans le but de leur permettre de formuler des
décisions et des jugements éclairés »
Dans ce cas, la comptabilité a pour rôle d’aider les managers à formuler des décisions sur
base des informations qu’elle fournit.
Ainsi défini, le système d’information comptable dans une entreprise, joue un rôle essentiel,
de premier plan, car il remplit une double fonction :
Sur le plan interne, le système comptable est à la base de tout système d’aide à la
décision.
Sur le plan externe, il est le support de toute communication de l’entreprise avec ses
partenaires ou son environnement, notamment avec le système financier.
Les chefs d’entreprise que nous désignons souvent par le terme de « managers » sont
appelés à prendre des décisions engagent l’organisation à court ou à long terme. La
comptabilité leur est donc d’une utilité sans mesure.
Afin de pouvoir juger sur cette utilité, faisons le tour successivement des rôles joués par la
comptabilité générale, analytique et budgétaire, les trois formes de comptabilités couramment
pratiquées dans les entreprises marocaine.
La comptabilité générale est pratiquée par presque la quasi-totalité des entreprises. Cela
tient aussi au fait de son caractère obligatoire.
La pluralité des entreprises n’exploitent pas ces soldes et documents d’autres ne le font que
superficiellement. La question qui se pose est alors la suivante : Les entreprises exploitent-elle
les renseignements et les documents de synthèse fournis par la comptabilité générale ?
Encore, les dirigeants sont-ils satisfaits de leur système comptable ?
Le responsable de l’entreprise a besoin d’être informé sur le contenu des soldes des comptes
traduisant la situation patrimoniale de l’entreprise en fin de période. Sur base du détail et de
74
ENCGK Projet de fin d’étude
l’exploitation des principaux soldes, les gestionnaires de l’entreprise peuvent prendre des
décisions judicieuses ou tout simplement faire des prévisions pour les années suivantes.
Par contre, une des lacunes reprochées à la comptabilité générale est qu’elle fournit des
informations rétrospectives générales c’est-à-dire qu’elle relate des événements passés entre
l’entreprise et ses partenaires. Nul manager ne peut se contenter dans le contexte d’une «
gestion au rétroviseur » sans contrôle sur les relations internes et le devenir de l’entreprise.
d) Les objectifs
75
ENCGK Projet de fin d’étude
Elle est souvent pratiquée par les entreprises industrielles désireuses de connaître les prix de
revient de leurs fabrications.
Par ailleurs, la comptabilité analytique constitue un grenier d’informations sur les coûts que
subit l’entreprise. Elle permet aussi un meilleur positionnement sur les politiques tarifaires
afin de mieux satisfaire les objectifs de rentabilité de l’entreprise. Ainsi la comptabilité
analytique joue un rôle important dans le processus informationnel, un rôle d’autant plus
primordial qu’elle ne se contente pas de faire un reporting du passé. Elle s’intéresse également
au présent de l’entreprise ou à son avenir dans son axe aide à la prise de décision orienté
principalement vers le futur puisqu’elle est destinée à fournir aux managers un modèle
économique leur permettant de tester leurs décisions avant de les prendre ».
Enfin, d’’une manière générale, la comptabilité analytique fournit tous les éléments de nature
à éclairer les différentes prises de décisions des responsables.
76
ENCGK Projet de fin d’étude
- Pour les entreprises qui ont besoin de solliciter des concours bancaires et qui, de ce
fait doivent être en mesure de présenter à l’appui de leur demande de crédit un état
prévisionnel de leurs recettes et leurs dépenses. Pour cela, le tableau de trésorerie est
un document qui peut affecter favorablement ou défavorablement la demande de
crédit.
- Ils constituent un plan d’action pour les entreprises qui veulent jouées sur le facteur
d’anticipation et sont décidées à construire leurs avenirs, il constitue donc un plan
d’action.
77
ENCGK Projet de fin d’étude
Prévoir
Décider
Programmer
Les premiers systèmes permettant de traiter automatiquement des informations étaient des
appareils mécaniques. Aujourd'hui il existe une panoplie d'appareils en électronique
numérique permettant de traiter automatiquement des informations : ordinateur, robots….
Pour être utilisable, effectivement, l’information doit être saisie, stockée, transformé,
diffusée, ces différentes opérations constituent un traitement de l’information.
Ainsi, les différents systèmes de traitement vont du système manuel aux systèmes automatisés
en passant par la mécanisation.
1. Le système manuel 80
80
A.SEMOUD et A.LAYMY : « Système d'information (Gestion de l'information » Université Hassan II
Mohammedia - Licence 2006
78
ENCGK Projet de fin d’étude
récurrent est celui d’un enregistrement des écritures sur un journal et un grand livre
traditionnels, avec comme instrument, le stylo et le papier. Les fonctions de lecture, écriture
calcul etc. sont totalement manuelles.
Par ailleurs, un système manuel, certes plus facile à comprendre, est le moyen le plus sujet à
erreur et le plus inefficace de stocker et d'extraire des données financières. Il se prête à des
abus et à la fraude, à des erreurs mathématiques et à la perte d'informations du fait d'un
mauvais stockage, et ne permet de produire de rapports qu'au bout d'un temps considérable et
moyennant d'énormes ressources humaines.
Enfin, ce type de système ne permet pas facilement de procéder à une analyse statistique des
tendances et de leurs causes. Et le plus important c'est qu'il offre une réduction très importante
des coûts de gestion de l'information.
Pour une organisation ayant un fort volume d'activité, une base de données informatisée est
de loin préférable. Beaucoup d'organisations, d'entreprises et d'établissement utilisent encore
des systèmes manuels, mais la plupart d'entre elles informatiseraient immédiatement leur
système si elles pouvaient assumer le coût de cette opération, avaient le personnel compétent
requis et pouvaient se procurer des logiciels répondant à leurs besoins.
2. Le système mécanisé
Le système mécanisé, est un système dans lequel certaines fonctions de traitement sont
assurées pas des machines spécialisées. C’est le cas, par exemple, d’une utilisation par le
comptable d’une machine à calculer pour effectuer les totalisations du journal ou tout autre
état comptable. De nos jours la mécanisation tend à disparaitre au profit de l’automatisation.
79
ENCGK Projet de fin d’étude
3. Le système automatisé
Il regroupe l’ensemble des fonctions du traitement, en effet il est assuré par une machine sans
intervention humaine sauf bien sûr pour la préparation des tâches.
Après avoir discuté et parler du concept de système d’information comptable et les moyens de
traitement de l’information , moyen ayant permis une facilité de gestion de l’information , il
apparait donc opportun de s’intéresser et comprendre comment ces systèmes ont pris
naissance , il s’agit donc d’expliquer le passage de l’intégration des sous-systèmes
organisationnels à l’intégration des sous-systèmes comptables, ce qui constitue l’objet de la
section suivante.
80
ENCGK Projet de fin d’étude
différences entre les entreprises en fonction des caractéristiques de leur contexte industriel :
les réseaux de distribution, la clientèle, les fournisseurs, et les concurrents.
Lawrence et Lorsch ont mené une étude sur plusieurs entreprises appartenant à une même
industrie. Leur objectif est de déterminer pourquoi une entreprise dans une industrie
particulière est plus efficace que d'autres entreprises concurrentes. Ils mettent en évidence
deux concepts : la différenciation et l'intégration.
Ainsi, cette section fera l’objet d’une reproduction des principaux apports des deux auteurs.
81
ENCGK Projet de fin d’étude
Lawrence et Lorsch considèrent une organisation comme un système ouvert dont les
membres ont des comportements qui sont en interrelation les uns avec les autres.
En fait, les relations entre les membres de l’organisation sont également influencées par la
nature des tâches, par les relations formelles liées aux systèmes de rémunération, de contrôle,
et par les idées qui ont cours dans l’organisation sur la façon dont un individu doit se
comporter pour être accepté.
Cette description d’une organisation en tant que système fait ressortir les influences qui
affectent le comportement d’un manager type. Cependant notre but dans cette mémoire de fin
d’étude est de comprendre les impacts de l’informatisation du système d’information
comptable et financier su le comportement des managers en matière de prise de décision.
82
ENCGK Projet de fin d’étude
comptables variés (comptabilités fournisseurs, clients, banques, paie, etc.) pour gérer et
coordonner (intégrer) les unités nouvellement créées. Ces sous-systèmes doivent
communiquer entre eux pour que le système d’information soit cohérent et en phase avec son
environnement.
Il va sans dire que le système comptable assure l’intégration (ou la coordination) des
structures de l’entreprise mais aussi leur adaptation (communication) à leurs secteurs
d’environnements.
Concrètement le phénomène de différenciation nous amène à considérer deux niveaux de
communication :
- niveau des sous-systèmes: communications internes aux systèmes et
communications de ceux-ci avec leurs environnements spécifiques ;
- niveau de l’organisation : communication entre sous-systèmes.
Toutefois, un système d’information pour être efficace efficient et garantir une bonne
performance doit accomplir trois rôles essentiels :
- Servir de liaison entre le système logistique et le système de management en
transmettant des informations au système de management sur le fonctionnement du
système logistique ;
- Assurer la liaison entre l’entreprise et l’environnement en transmettant les
informations utiles en provenance ou à destination de l’extérieur ;
83
ENCGK Projet de fin d’étude
- Assurer à l’intérieur de l’entreprise la liaison entre les hommes situés à des niveaux
hiérarchiques différents ou / et exerçant des fonctions différentes, qui doivent à la fois
recevoir et émettre les informations nécessaires au fonctionnement efficace et
harmonieux de l’entreprise.
les budgets
Le système budgétaire revêt un rôle important d’intégration entre le système de pilotage et le
système opérationnel .En effet, il assure un rôle de coordination des différentes unités de
l’entreprise lors des discussions budgétaires mais aussi un rôle de contrôle par les résultats
lors de la réalisation des prévisions, le système de pilotage fixe les objectifs globaux à
atteindre par le système d’entreprise (le résultat financier par exemple).
Les systèmes « décisionnels », également appelés OLAP (on-line analytical processing), sont
dédiés au management de l'entreprise pour l'aider au pilotage de l'activité, et donc
84
ENCGK Projet de fin d’étude
La différenciation des tâches et la division du travail font que chaque unité doit traiter, voire
surveiller un aspect particulier de l’environnement (clients, fournisseurs…). Ce rôle peut en
partie être assuré par les comptabilités dites divisionnaires ou auxiliaires. Ces dernières
assurent un rôle d’interface entre les unités de l’entreprise et leurs secteurs d’environnement.
Par exemple la comptabilité clients traite les transactions avec les clients (facturation) et
génère des données permettant de surveiller l’environnement commercial (chiffre d’affaires
par client, par région, etc.).
85
ENCGK Projet de fin d’étude
fournisseurs, banques, impôts, etc.) mais aussi concernant ses secteurs environnementaux
(chiffre d’affaires par client, région).
86
ENCGK Projet de fin d’étude
Ceci veut dire tout simplement que le développement de cette informatique « de l’utilisateur
final » constitue un problème très actuel, alors concilier cette informatique individuelle
devient et apparait comme élément d’une efficacité accrue avec la nécessaire communication
interindividuelle et le partage de données communes issus généralement de la comptabilité.
Par conséquent le système d’information doit être doté des dispositifs d’intégration qui
relèvent aujourd’hui du rôle de l’outil informatique. De ce fait Le système comptable devient,
alors, à son tour un objet d’intégration informatique
Deux familles de définitions on résulte, ceux mettant l’accent sur l’étendue fonctionnelle de
l’intégration (ou périmètre de l’intégration), c'est-à-dire sur les sous-systèmes à mettre en
relation avec le système comptable, et d’autres mettant l’accent sur les caractéristiques
techniques d’un système comptable intégré.
87
ENCGK Projet de fin d’étude
Selon Stepniewski : « La notion de la comptabilité intégrée signifie que toutes les parties de
la comptabilité de l’entreprise à savoir : la comptabilité générale, la comptabilité analytique,
les comptabilités auxiliaires et les comptabilités physiques sont intégrées entre elles, mais
également qu’elles sont intégrées avec les sous-systèmes d’information dans un tout cohérent
et sans redondance. »82
82
STEPNIEWSKI, J. (1987), Principes de la comptabilité événementielle, Masson, Paris.pp46
88
ENCGK Projet de fin d’étude
une comptabilité organisée en bases de données interrogeables dans des formes directement
exploitables par les utilisateurs.. »83.
Dans son article « Quelle comptabilité de gestion ? Pourquoi faire ? » 84Publié dans la
Revue Française de Comptabilité, Kipfer (1991) propose un cadre conceptuel complet d’un
système d’information intégré garantissant la cohérence de systèmes différenciés depuis la
capture de l’information élémentaire constituant le point de départ , jusqu’à la formation des
agrégats multicritères nécessaires aux différents utilisateurs. Certes le système d’information
comptable occupe une position centrale au sein du système proposé, il doit être le gardien de
la cohérence d’un ensemble à géométrie variable, dont il doit être la cheville fédératrice entre
:
83
MULLENBACH, J-L., ET CHARPENTIER, J-M. (1990), « l’accélération de la production des comptes
mensuels : un projet qualité pour l’entreprise », Revue Française de Comptabilité, n° 209 février
84
KIPFER, J. (1991), « Quelle comptabilité de gestion ? Pourquoi faire ? », Revue Française de Comptabilité, n
° 226, septembre.
89
ENCGK Projet de fin d’étude
- d’une part, les outils de gestion à usage interne, au service de la gestion, réellement
adaptés au besoin des différents décideurs,
- d’une autre part, pour rendre compte de la gestion, les images réglementaires et les
images dynamiques destinées aux multiples partenaires externes »
Bien évidemment, ce cadre unique d’un système intégré doit satisfaire deux principes
majeurs :
1) Le principe de cohérence : il implique les modalités suivantes :
- la saisie unique des informations élémentaires issues des événements
économiques et de gestion, est effectuée par les systèmes dits « amonts » ou
opérants ;
- la traduction comptable de ces événements est effectuée de manière
automatisée dans le système d’information comptable ;
- la structure et le contenu des agrégats sont définis conformément à des
référentiels contrôlés en permanence par le système d’information comptable :
- Enfin, le chemin de contrôle doit être formalisé et facilement accessible, depuis
la captation de l’information élémentaire issue des événements, jusqu’à la
formation des agrégats issus d’un référentiel homologué.
2) Le principe d’intégration des systèmes, qui implique :
- l’intégration au sein d’un système d’information comptable unique des différentes
familles d’outils comptables : la comptabilité financière, la comptabilité de gestion, la
comptabilité des flux, la comptabilité des engagements et des risques ;
- l’intégration du système d’information comptable avec : le système de gestion de
l’entreprise, les systèmes opérants (dits aussi systèmes amonts), le système
d’information de gestion.
Bien entendu que toutes ces définitions soient riches, elles ne font pas explicitement
référence à la technologie d’intégration ni à la façon dont l’intégration peut être conçue
(processus d’intégration).
Dans ce sens, l’intégration peut être en général définie comme, un processus d’urbanisation
d’applications à deux dimensions :85
- la « mise en relation » par le biais d’un assemblage d’applications a priori
hétérogènes,
85
BIDAN, M., ET ROWE, F. (2004), « Urbanization practices and strategic behaviour: openness of
architecture and enactement in tow meduim sized companies », 9ème Colloque de l'Association Information and
Management, Evry, 26-28, Mai 2004.
90
ENCGK Projet de fin d’étude
CONCLUSION DU CHAPITRE
Ce chapitre visait en grande partie à : définir les principaux éléments alimentant ce
travail, à savoir les systèmes d’information, la comptabilité, chercher à établir les liens entre
ces différents éléments ainsi que les causes de ces liens. De fait, les ERP sont en quelque sorte
un approfondissement des systèmes d’information, ils permettent aux organisations d’intégrer
leurs informations, leurs processus et leur communication. L’organisation est à l’origine de la
demande et de la structure de l’ERP, toutefois il faut mettre en évidence que l’ERP peut
86
LINTHICIUM, D. (1999), Entreprise Integration Application, Addition-Wesley, Massachusetts, USA.
91
ENCGK Projet de fin d’étude
Par ailleurs, le but essentiel de ce deuxième chapitre est de baliser les contours du
questionnement de recherche initial du travail. Il résume, en fait, le contexte d’émergence
d’une hypothèse culturaliste pour l’étude de la problématique de l’intégration du SI tout en
exposant les outils d’intégration comptable et comment le système comptable peut faire
l’objet d’intégration informatique à l’aide bien sur des ERP. La première section avait été
entamé avec comme objectif de concrétiser la deuxième hypothèse qui est la suivante :
Ainsi, la réponse à cette hypothèse conduit à passer à la partie suivante qui cherche à la
concrétiser à travers un état de lieux du système d’information comptable de Fibrociment et
d’autres entreprises issus des résultats d’un questionnaire.
92
ENCGK Projet de fin d’étude
93
ENCGK Projet de fin d’étude
Ensuite , quelques définitions des mots clés constituant la base de notre problématique à
savoir la comptabilité qui n’est tout autre qu’un système d’information facilitant la prise de
décision au sein de l’entreprise .
Nous avons ensuite présenté la théorie de la différenciation-intégration de Lawrence et
Lorsch en vue de sa transposition au système comptable. Cette théorie conçoit l’entreprise
comme un ensemble de sous-systèmes différenciés coordonnés grâce à des mécanismes
d’intégration variés (hiérarchie, procédures, agents de liaison, système comptable). Elle
montre qu’il existe différents états de différenciation et d’intégration adaptés à des contraintes
environnementales différentes. Les entreprises ayant des structures différenciées disposent de
mécanismes d’intégration développés.
94
ENCGK Projet de fin d’étude
95
ENCGK Projet de fin d’étude
INTRODUCTION DE LA PARTIE
87
S. Kaplan. (1985) Review of Christopher Alexander: The search for a new paradigm in architecture
by S. Grabow. Environment and Behavior, 17, 405-408
96
ENCGK Projet de fin d’étude
INTRODUCTION DU CHAPITRE
97
ENCGK Projet de fin d’étude
L’objet de la première section, est la présentation de l’entreprise ainsi que son environnement
au moyen d’une analyse externe (PORTER et PESTEL) et interne (chaine de valeur)
YNNA Holding constitue un groupe d’entreprises très diversifiées qui évoluent dans des
secteurs concurrentiels et font donc face à des environnements très hétérogènes et
dynamiques. Sa stratégie concurrentielle est essentiellement fondée sur la domination par les
coûts, et la diversification. Son organisation est très différenciée et les mécanismes
d’intégration sont développés. Ils font appel à la structure matricielle, aux réunions, aux
comités de direction, aux règles et procédures de gestion et reposent sur des systèmes
d’information développés (ERP, Data Warehouse, Intranet). Son système de contrôle est
conçu pour suivre la mise en œuvre de la stratégie du groupe par ses filiales (contrôle
financier exercé par le holding couplé à un contrôle de gestion multicritère au niveau des
filiales). Il est basé sur un découpage de la structure en centres de responsabilité et
l’instauration d’un système de facturation interne entre ceux-ci. Son système de pilotage,
quant à lui, est conçu autour d’un système de contrôle de gestion multicritère. Ce système est
alimenté par des bases de données multidimensionnelles et intégrées (ERP) qui sont
installées dans toutes les filiales du groupe et utilisées par toutes les unités (achats,
production, ventes, comptabilité). Il est l’œuvre des dirigeants et cadres experts en
management.
L’entreprise FIBROCIMENT est une PME (Petite et Moyenne Entreprise) qui a orienté ses
activités dans les domaines de BTP, l’agriculture (bâtiments d’élevage) et l’hydraulique
(assainissements)
Précisément, l’entreprise s’est positionnée dans la fabrication des toitures ondulées de
différentes gammes et types, ainsi que les réservoirs d’eau, les fosses septiques et les
98
ENCGK Projet de fin d’étude
jardinières, tous ces produits sont fabriqués à partir des fibres naturelles et organiques et du
ciment dotés d’une qualité exceptionnelle, les rendant très appréciés par des clients
environnementaux (nouvelle technologie sans amiante : NT)
Le stage s’inscrit dans le cadre de l’activité comptable et financière, l’objectif du stage
s’accomplissant sous forme de missions en tant qu’assistante comptable et organisationnelle.
I. Historique de FIBROCIMENT
La société FIBRO-CIMENT est une société qui appartient au groupe CHAABI. Créée en
1982 sous la forme juridique d’une société à responsabilité limitée, l’entreprise n’a pas limité
depuis sa création, son champ de compétitivité. Elle est présentée aujourd’hui au Maroc,
comme l’entreprise qui monopolise le marché de fabrication et de commercialisation des
produits en fibre de ciment destinés vers des secteurs à fort potentiel, à savoir : le bâtiment,
l’industrie, l’agriculture et l’adduction d’eau pluviale.
Détenant 90% du marché des tuyaux en fibrociment, cette société s’est forgé un nom et une
réputation laissant peu de place à la concurrence.
Sous la direction générale de Mr Hassan REGBA, avec ses 75 employés et 8 cadres, la société
a pu après 32 ans d’existence accumuler une expérience professionnelle hautement significatif
dans la production et la commercialisation des : plaques, tuyaux, jardinières, réservoirs et
accessoires en fibre de ciment.
En 1996, et suite à la campagne anti-amiante des O.N.G, la demande du marché devient très
fluctuante ce qui a engendré une baisse des taux de production de la société ainsi qu’une perte
de notoriété de son produit.
Dans cette logique, la direction de la société FIBRO – CIMENT a entreprit en 2006 une
migration progressive vers une technologie sans amiante. Cette S.A.R.L s’est engagée à une
reconversion progressive dans la production des plaques en fibrociment destinés à la vente
locale comme à l’export.
99
ENCGK Projet de fin d’étude
Le secteur de bâtiment
Le secteur industriel
Le secteur de l’agriculture
Le secteur de l’adduction d’eau pluviale
L’année 2009 a marqué un pas vers une expérience internationale assez particulière dans la
vie de la société, il s’agissait de la mise en route d’un projet d’élaboration et de mise en place
d’un SMIQE, qui s’est achevée par l’obtention d’une certification aux normes ISO 9001-2008
et ISO 14001-2004. Pour savoir plus sur ce sujet, une interview fut effectuée avec le RMQE
de la société FIBRO-CIMENT.
1. Fiche signalétique
Téléphone +212 37 37 84 82
Fax +212 37 37 84 79
E-mail fibrociment@menara.ma
Site www.fibrociment.ma
100
ENCGK Projet de fin d’étude
C.N.S.S 74 315/13
Puissance électrique
2500 KW
installée
Ressource humaines 56 employés dont 8 cadres
Superficie totale 200 000 m² dont 11 200m² Bâtis
Date de création 1982
Statut juridique S.A.R.L
Raison sociale FIBRO-CIMENT
Tableau 4:Fiche signalétique de l'entreprise
2. Organigramme
Direction générale
Responsable Secrétariat
management
qualité/environnement
« Mr Hassan El
Ghazi »
101
Responsable Responsable
Comptabilité De vente Responsable
usine/fabrication
Responsable Responsable Responsable
Achat Commercial Maintenance
ENCGK Projet de fin d’étude
Responsable
Informatique
Responsable
Technique de
procédés
Responsable
Magasin
Le secteur cimentier a connu un essor considérable depuis 2003, grâce à l’ouverture de grands
chantiers d’infrastructure, immobiliers et touristiques à travers tout le royaume. Pour en
connaitre plus sur secteur un diagnostic stratégique a été mené.
102
ENCGK Projet de fin d’étude
103
ENCGK Projet de fin d’étude
2. Analyse PESTEL
Politique
légal Economique
PESTEL
Ecologique Socioculturel
Technologique
Le cadre politique du secteur cimentier a connu des évolutions notables au cours des
dernières années. En effet, jusqu’à la fin des années 1970, le marché marocain du ciment était
marqué par une production nationale insuffisante et des prix
réglementés. Cette situation a induit une pénurie du ciment au
niveau du marché national et a astreint le Royaume à combler le Politique
déficit de l’offre par l’importation. Dans ce contexte et face au
déficit de l’offre, les pouvoirs publics ont adopté une politique
dirigiste fixant les prix et les zones de production. En 1986, le secteur a fait l’objet d’une
libéralisation conférant aux cimentiers la liberté de déterminer leurs prix de vente.
Environnement économique 89
88
www.leconomiste.com/article/967752-cimentbeton-la-grogne-des-operateurs Édition N° 4473 du 2015/03/02
89
www.sba-int.ch/1537-Etude_mesoeconimique sur le secteur cimentier au Maroc le Mardi 21 Avril 2014 à
19h30.
104
ENCGK Projet de fin d’étude
Après avoir enregistré une croissance à deux chiffres entre 2006 et 2008, le secteur national
du ciment affiche un tassement depuis 2009. La consommation nationale de cimenté évolue,
en effet, selon un taux de croissance annuelle moyen de 10,8% depuis 2006 pour s’établir à 14
MT en 2008. En revanche, à compter de 2009, la demande affiche des prémisses de
ralentissement. Cette situation s’accentue en 2012 suite au repli des mises en chantiers qui
coïncide avec la montée en régime du nouvel entrant CIMENTS DE L’ATLAS.
Ainsi, et tandis que la consommation limite sa progression à 5,7% entre 2006 et 2012, la
capacité de production globale du secteur affiche un TCAM de 8,8% la même période.
20
15
10
0
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
105
ENCGK Projet de fin d’étude
Fidèles à leurs engagements envers la communauté, les cimentières consolident sans cesse
leurs vocation d’entreprises responsables et citoyennes à travers de large programmes de
mécénat en cohérence avec leurs activités. Cette dynamique qui anime cet engagement
s’articule autour de trois domaines : l’éducation et le social, la culture et la sensibilisation à la
protection de l’environnement, en faveur des populations riveraines des sites de production
de ces entreprises
Socioculturel
Environnement technologique
Environnement écologique
Le secteur de cimentier un secteur relativement lié à la construction est l’un des plus
gros producteurs de déchets. Ceux-ci sont de trois types : les déchets de fabrication gérés par
106
ENCGK Projet de fin d’étude
les entreprises fabricatrice de ciment, les déchets de construction gérés par les entreprises de
construction et ceux de démolition, dont la gestion revient aux démolisseurs.
Les matériaux produits par les cimentières contribuent à la solidité, la pérennité, la protection,
l’isolation et l’esthétique de différents types de constructions : résidences, immeubles de
bureaux, bâtiments publics, maisons individuelles, et aussi routes, voies ferrées, ponts,
barrages, stations d’épuration. L’analyse du cycle de vie de ces éléments montre que la
plupart des impacts environnementaux d’un immeuble se produisent durant son occupation et
non lors de sa construction. En conséquence, les principaux impacts environnementaux sont
tributaires.
Ce secteur contribue de façon importante aux émissions de CO2 (principal gaz à effet de
serre) d’origine humaine; en particulier à travers la fabrication de ciment qui représente
quelques 5 % des émissions mondiales. 60 % proviennent du processus de “décarbonatation”
et 40 % de la combustion de combustibles fossiles. En 2010, la Branche Ciment de Lafarge a
émis un peu plus de 45 millions de tonnes de gaz à effet de serre (uniquement du CO2), ce qui
est supérieur aux émissions d’un pays comme la Suisse.
Chaque Branche consomme de l’eau, notamment pour refroidir les équipements lourds, laver
les granulats, ou fabriquer ses produits. Ces diverses activités, comme l’extraction, sont
susceptibles d’altérer la qualité de l’eau. Les réductions de consommation et le recyclage sont
mis en place systématiquement, quand cela est possible. En 2010, les Branches Ciment et
Plâtre ont consommé 32,4 millions de m3 d’eau.
107
ENCGK Projet de fin d’étude
émissions de CO2, le secteur du ciment a commencé à utiliser, depuis une vingtaine d’années,
des combustibles alternatifs tels que des huiles de vidange, des pneumatiques, des solvants
usagés, des farines animales ou des boues d’épuration. Autant de déchets qui seraient sinon
mis en décharge ou incinérés de façon classique avec une moindre ou aucune valorisation
énergétique. En 2010, plus de 6 millions de Tonnes Equivalent Pétrole sous la forme de fioul,
d’électricité, de coke de pétrole, de charbon et d’autres combustibles ont été consommées
dans l’ensemble du Groupe Lafarge, ce qui représente la consommation d’électricité d’une
ville comme Hambourg ou Milan.
Ce secteur est particulièrement régi en conformité aux normes Iso 9001 et Iso 14001
La norme ISO 9001 fait partie de la série de normes ISO 9000, relatives aux
systèmes de gestion de qualité. La norme 9001 donne les exigences
organisationnelles requises pour l’existence d’un système de gestion de la
qualité. Mettre en œuvre un système de gestion de la qualité selon les
exigences de la norme ISO 9001consiste à :
- Démontrer l’aptitude à fournir régulièrement un produit conforme aux
exigences du client et aux exigences réglementaires applicables ;
- Chercher à accroître la satisfaction des clients par l’application efficace
du système, et en particulier, mettre en œuvre un processus
d’amélioration continue.
La norme ISO 14001 concerne le management environnemental et s’intéresse
en particulier aux mesures mises en place par une organisation pour réduire au
minimum les effets dommageables de ses activités sur l’environnement.
Environnement légal, réglementaire et normatif 90
L’attention des investisseurs est attirée sur le fait que le cadre légal, réglementaire et
normatif marocain ne constitue pas l’exhaustivité des situations applicables. Sous réserve des
modifications éventuelles, le régime actuellement en vigueur est le suivant :
Importation du ciment
90
Rapport : AUGMENTATION DE CAPITAL DE HOLCIM (MAROC) S.A. AU TITRE D’UNE
OPERATION DE FUSION-ABSORPTION DE HOLCIM AOZ S.A. , Proposée aux Assemblées Générales
Extraordinaires prévues le 20 décembre 2013 pour Holcim AOZ et le 23 décembre 2013 pour Holcim (Maroc)
108
ENCGK Projet de fin d’étude
En vertu des accords de libre-échange et des conventions signés par le Maroc, les droits de
douane actuellement en vigueur sur les importations des principales catégories de ciment se
déclinent comme suit :
Droits de douane
Provenance Ciments Ciments Ciments
Blancs Alumineux Portland
Droits de douane –régime de droit 2,5% 2,5% 17,5%
commun
Algérie 0% 0% 0%
Lybie 0% 0% 0%
Iraq 0% 0% 0%
Emirates Arabes UNIS 0% 0% 0%
AELE 0% 0% 0%
Egypte 0% 0% 0%
Jordanie 0% 0% 0%
Ligue Arabe 0% 0% 0%
Légal
Arabie Saoudite 0% 0% 0%
Tunisie 0% 0% 0%
Turquie 0,5% 0% 3,5%
UE 0% 0% 0%
USA 1,1% 0% 3,6%
Tableau 5:Droit de douane à l'importation
Exportation de ciment
Afin d’encourager les exportations du ciment, les cimenteries se sont vues accorder le régime
économique du Drawback, permettant de récupérer la TIC versée sur les combustibles.
L’article 12 de la loi de Finances pour l’année budgétaire 2002 a institué une taxe de 0,05
dirham par kilogramme de ciment vendu. Cette taxe a été doublée en 2004 pour la porter à
0,10 dirham le kilogramme puis augmentée de 50% en 2012 pour s’établir à 0,15 dirham le
109
ENCGK Projet de fin d’étude
kilogramme. Les produits de cette taxe parafiscale sont affectés au Fonds Solidarité Habitat et
Intégration Urbaine pour la réalisation de programmes de résorption de l’habitat insalubre et
de mise en œuvre de la politique de la ville (notamment en termes d’amélioration du cadre
d’habitabilité, d’équipement et de desserte en services dans les zones urbaines défavorisées).
91
Manuel de procédure interne de FIBROCIMENT
110
ENCGK Projet de fin d’étude
par exemple prendre chaque composante de la chaîne de valeur et les évaluer avec une note
allant de 1 à 5 (1 = très faible maîtrise, 5 = très forte maîtrise).
Activités de soutien
Infrastructure : Planification, finance, comptabilité, juridique, qualité, soutien à la
chaine de valeur complète
Gestion du personnel : Recrutement, formation et développement
Développement de la technologie : Amélioration des produits et des processus de
fabrication-innovation
Gestion des réapprovisionnements et des achats
Activités principales
111
ENCGK Projet de fin d’étude
La communication
C’est pourtant par la communication qu’il initie la relation avec son client. Dès la première
prise de contact, le responsable commercial établit une double communication, à la fois
interindividuelle et institutionnelle, puisqu’au-delà de la relation entre deux interlocuteurs,
c’est un échange entre deux entreprises qui se noue.
La nécessité d’une relation de confiance : elle influencera la perception qu’aura le client de
l’entreprise et des produits proposés.
Le travail de suivi relationnel par la mise en place à côté de leur force de vente, une « force
de vente conseil ». Compte tenu de la complexité technique des produits en fibres ciment et
112
ENCGK Projet de fin d’étude
services proposés, des experts techniques internes ont ainsi pour mission de présenter des
solutions aux clients et prospects.
113
ENCGK Projet de fin d’étude
L’après-vente : le suivi :
Même si cette étape intervient après l’obtention d’un contrat, elle relève pleinement du
processus global de la vente puisqu’elle contribue à pérenniser le courant d’échanges et à
fidéliser la clientèle. Compte tenu des coûts relatifs au contact.
La remontée d’informations :
114
ENCGK Projet de fin d’étude
concurrents. Ils voient les équipements en fonctionnement et ce, après plusieurs années
d’installation. Les commerciaux sont également ceux qui rencontrent le plus facilement leurs
homologues et concurrents. Ils doivent surtout informer l’entreprise sur toutes les tendances
d’évolution concernant :
les produits : il s’agit d’être informé le plus tôt possible des axes de développement, voire
de recherche des clients, mais aussi des concurrents,
les entreprises : il s’agit de suivre les changements de structure tels que prises de
contrôle, filiales, cessions d’activités, mais aussi les changements de responsables.
115
ENCGK Projet de fin d’étude
L’entreprise s’adresse aussi à la couverture de grandes et petites unités dans les secteurs
agricole (étables, poulaillers, hangars…), industriel (dépôt, garage..) et tertiaire (écoles, salles
couvertes, salles de cinéma…).
D’autres produits fabriqués et commercialisés par l’entreprise
- Accessoires
Ces Accessoires assurent une bonne étanchéité. Certains accessoires sont utilisés comme
ventilation ou faîtage ainsi que comme éclairage naturel. (Le Faîtage peut être réalisé avec
différents accessoires) Ils sont durables inoxydables et résistants au feu.
Il est à noter que ce type d’armature est de plus en plus demandé offrant des capacités de
portées plus grandes.
116
ENCGK Projet de fin d’étude
- Poutrelles
Les poutrelles constituent la structure porteuse du plancher reposant à leurs extrémités, Les
poutrelles sont disposées à intervalles réguliers et reçoivent les hourdis.
- Hourdies
Les hourdis appelés aussi entrevous ou corps creux, misent en place entre les poutrelles d’un
plancher.
- Agglo
De forme régulière, extrêmement résistant, le bloc de béton est le composant principal des
murs extérieurs des constructions.
- Pavés
Pour aménager une cour, une allée, un contour de piscine ou encore une terrasse, on peut
choisir les pavés en béton.
- Bordures
Est un élément vertical bordant les zones de circulation piétonnes ou véhicules, pouvant
constituer une partie du dispositif d’écoulement des eaux pluviales. Les bordures conviennent
à tous les types d’ouvrages : accotements de routes ou d’autoroutes, bordures de
stationnement, allées, terrains de sport ou voirie urbaine.
1. Aspects juridiques
« Intégrer l'éthique des affaires, le respect des lois et des réglementations à notre
gouvernance » Faouzi Chaabi dans son Discourt d’assemblé générale
En effet, l'éthique des affaires fait partie intégrante du management quotidien de l’entreprise
et encadre ces responsabilités.
117
ENCGK Projet de fin d’étude
Fibrociment, comme toutes les filiales de Ynna Holding de Miloud Chaabi dans le Maroc, a
désigné un correspondant concurrence du groupe en la personne du responsable management
qualité. Une formation au Code de conduite des affaires conçu par le groupe est dispensée à
l'ensemble des collaborateurs au fur et à mesure de leur intégration dans l'entreprise. Chaque
collaborateur signe à l'issue de la formation un engagement de respecter le Code.
Le Code de déontologie, spécifique à fibrociment est signé par l'ensemble des cadres et
diffusé par le Déontologue. Ce dernier s'assure que l'entreprise remplit toutes ses obligations
en matière d'information dans les délais fixés par la loi.
Par ailleurs, Sur le surplus, l’assemblée générale prélève les sommes qu’elle juge à propos,
soit d’affecter à la constitution de réserves facultatives, soit de reporter à nouveau. Le solde
est réparti aux actionnaires à titre de superdividende.
En outre, l’assemblée générale peut décider la mise en distribution de sommes prélevées sur
les réserves dont elle a la disposition ; en ce cas, la décision indique expressément les postes
de réserves sur lesquels les prélèvements sont effectués. Toutefois, les dividendes sont
prélevés par priorité sur le bénéfice distribuable de l’exercice. Les pertes, s’il en existe, sont,
après l’approbation des comptes par l’assemblée générale, inscrites à un compte spécial
figurant au bilan pour être imputées sur les bénéfices des exercices ultérieurs jusqu’à
extinction.
Les statuts prévoient la possibilité pour l’assemblée générale d’ouvrir aux actionnaires, pour
tout ou partie du dividende mis en distribution, une option entre le paiement en numéraire et
le paiement en actions nouvelles de la société dans les conditions fixées par la loi. La même
option peut être ouverte dans le cas de paiement d’acomptes sur dividendes.
Dividende majoré
Tout actionnaire qui justifie, à la clôture d’un exercice, d’une inscription nominative depuis
deux ans au moins et du maintien de celle-ci à la date de mise en paiement du dividende versé
au titre dudit exercice, bénéficie d’une majoration du dividende revenant aux actions ainsi
inscrites, égale à 10 % du dividende (premier dividende et superdividende) versé aux autres
actions, y compris dans le cas de paiement du dividende en actions nouvelles, le dividende
118
ENCGK Projet de fin d’étude
De même, tout actionnaire qui justifie, à la clôture d’un exercice, d’une telle inscription
depuis deux ans au moins et du maintien de celle-ci à la date de réalisation d’une
augmentation de capital par incorporation de réserves, bénéfices ou primes par distribution
d’actions gratuites, bénéficie d’une majoration du nombre d’actions gratuites à lui distribuées
égale à 10 %, ce nombre étant arrondi à l’unité inférieure en cas de rompu.
2. Aspects organisationnels
Pour réaliser son objet social et atteindre les objectifs de développement, de production et de
gestion, Fibrociment s’est orientée vers une structure d'organisation fonctionnelle, où
chacune des fonctions principales est contrôlées au niveau central.
Cette organisation présente plusieurs avantages qui permettent d'une part de concentrer les
compétences afin d'être plus efficace et ce en orientant et en regroupant les personnes dans
une activité spécialisée et d'autre part de faciliter le contrôle des activités de l’entreprise.
Le processus de gestion concerne tous les événements qui se produisent depuis la définition
des objectifs jusqu'à l'atteinte des résultats escomptés à savoir :
119
ENCGK Projet de fin d’étude
« Par ressource, on peut entendre la raison d’être, la justification économique ou si l’on veut
dire, l’origine, la source des biens et services, créances et transferts dont peut disposer
l’organisation. Ces ressources peuvent provenir du système lui-même (de son activité
économique) ou de son environnement » (MEYER, J, 1962). La ressource est donc pour une
entreprise, toute origine de fonds susceptible de répondre à son besoin de financement. Parmi
les ressources de Fibrociment, on distingue les apports des associés, les capitaux permanents,
et les dettes à court terme.
120
ENCGK Projet de fin d’étude
- Le capital,
- Le report à nouveau,
- Les subventions de l’Etat,
- Les emprunts à long et moyen terme,
- les provisions pour charges et pertes.
Il s’agit des dettes que l’entreprise a contracté auprès des tiers, les filiales de la société mère,
et dont le terme est court.
« Par emploi, on peut comprendre l’utilisation qui a été faite des ressources dont
l’organisation a disposé, l’état actuel, le stade auquel sont parvenus les biens et services,
créances et transferts. » (MEYERS, J, 1962). L’emploi, pour une entreprise correspond donc
à une affectation de dépenses. Dans les emplois de Fibrociment figurent :
- Les immobilisations,
- Les valeurs d’exploitation,
- Les valeurs réalisables et disponibles.
Pour qu’elle soit utile et pertinente pour les managers, l’information doit être collectée,
produite et diffusée en temps utiles. Dans le pilotage d’une entreprise, on ne peut plus
désormais attendre la publication des comptes annuels pour agir. Ceci requiert une décision au
quotidien afin de faire face aux vents et dérives qui pourraient éventuellement s’abattre sur
l’entreprise.
122
ENCGK Projet de fin d’étude
Direction administrative et
financière
Secrétariat
Bien que l’information comptable soit généralement produire par le service Comptabilité,
ceci n’empêche pas d’autres services non comptables de lui fournir des données. Certains de
ces services sont en dehors de la direction administrative et financière comme c’est le cas du
service Contrôle de gestion et de la comptabilité budgétaire.
C’est le plus souvent dans la circulation de ces données que des problèmes de coordination
des différents services surgissent. Ces problèmes altèrent gravement la qualité de
l’information comptable. La dernière mission d’audit « février et Mars 2015 au titre des
années 2013 et 2014 » réalisée sur Fibrociment par les spécialistes du cabinet MAZARS
aboutit aux conclusions suivantes :
123
ENCGK Projet de fin d’étude
Pour que le gestionnaire s’en remette à un système d’information pour l’assister et l’aider
dans son travail, il faut, bien sûr, que les extrants soient non seulement exacts et valides, mais
aussi fiables. Il faut donc que le comptable ait confiance et maitrise bien la mécanique du
système d’information.
Le système actuel est informatisé est très performant par contre une pluralité
de personnel ne sont pas suffisamment formés et préfèrent retourner à
l’utilisation du système manuel de traitement.
Le système informatisé de gestion des immobilisations et en intégration total
avec la comptabilité ce qui ajoute des taches de plus aux comptables.
La gestion de la clientèle
FIBROCIMENT détient un portefeuille client assez diversifié. Il s’en suit que le compte
client contient un volume assez important d’informations qu’il convient de contrôler sans
cesse. Ces informations évoluent chaque année, d’où certaines difficultés qu’accuse le
système comptable dans la gestion de ce compte.
124
ENCGK Projet de fin d’étude
Tout compte fait, toutes les missions d’audit recommandent de former le personnel au sujet
de la bonne utilisation des ERP pour l’amélioration de la gestion de l’entreprise.
Toutefois une réelle mise à jour du manuel de procédure de gestion est également
recommander.
125
ENCGK Projet de fin d’étude
Service Service
Service vente ETC …
Achat personnel
Service
commerciale Service comptabilité et
gestion financière
Afin d’obtenir des informations susceptible de nous éclairer, nous avons cherché les données
dans les travaux d’audit sur l’entreprise. En effet ce qui a pu être remarqué, c’est que la mise
en œuvre des machines comptables tout d’abord, puis celles des systèmes informatiques, au
sein de Fibrociment, se traduit par une augmentation de l’intérêt de que l’on peut porter aux
systèmes comptables et à la recherche d’améliorations. Cela provient, en particulier de la
rapidité des traitements automatisés et de leur plus grande fiabilité, au moins pour ce qui est
des erreurs sur les chiffres.
126
ENCGK Projet de fin d’étude
1. La présentation
Les décisions concernant ces systèmes d’informations sont parmi les plus importantes qu’ont
prises les dirigeants en matière d’investissement. Ces dépenses vont devenir aussi
fondamentales à la création de valeurs à long terme.
- Créer un langage commun basé sur des procédures et des indicateurs clés identiques et
permettant les comparaisons à l’intérieur d’un même métier ou d’une même fonction.
- Capitaliser l’expérience fonctionnelle en utilisant les mêmes procédures et outils.
- Faciliter les mutations au sein d’un métier ou d’une fonction.
Ainsi, à travers les besoins exprimés en termes d’outils d’aide à la décision suite au projet
SIYH, trois types de Data Mart se sont dégagés :
127
ENCGK Projet de fin d’étude
Le périmètre et la partie gérée par le système qui nous intéresse le plus et qui fait l’objet de
notre étude, c’est la partie financière englobant les comptabilités générales, analytiques,
fournisseurs et clients sans oublier bien sur le domaine achats-stocks.
Parmi les éléments traités par le progiciel on trouve les éléments ci-après :
Le travail de tenue des livres comptables consiste à collecter et enregistrer les données puis
de les classifier dans des journaux. Un Journal désigne un ensemble d’opérations de même
nature.
- Les journaux des opérations avec les banques appelé journal banque.
- Un journal de caisse qui enregistre les opérations ayant trait aux décaissements et
encaissements comptants.
- Un journal des fournisseurs qui enregistre les transactions avec les fournisseurs.
- Un journal de stock qui enregistre les opérations de stockage et de déstockage.
- Un journal des opérations diverses qui compile les opérations qui ne se retrouvent pas
dans les journaux précités.
La technique comptable, telle que réglementée et pratiqué dans les entreprises exige la sortie
après chaque clôture de l’exercice « période connue sous le nom de période de dépôt de
bilan » des états de synthèse.
En matière de loi comptable applicable au Maroc, la loi n ° 9-88 relative aux obligations
comptables des commerçants et plus précisément l’article 992 de cette loi précise la nature et le
nombre de documents exigés pour une bonne présentation de l’information comptable. Ces
documents sont :
- Le bilan ;
- Le compte de produits et charges ;
- L’état des soldes de gestion ;
92
Article 9 : Sous réserve des dispositions prévues aux articles 19, 20 et 21 ci-après, les personnes assujetties à
la présente loi doivent établir des états de synthèse annuels, à la clôture de l'exercice, sur le fondement des
enregistrements comptables et de l'inventaire retracés dans le livre-journal, le grand livre et le livre d'inventaire.
Ces états de synthèse comprennent le bilan, le compte de produits et charges, l'état des soldes de gestion, le
tableau de financement et l'état les informations complémentaires. Ils forment un tout indissociable.
128
ENCGK Projet de fin d’étude
- Le tableau de financement ;
- Et l’état des informations complémentaires.
Comparativement, aux états imposés par le législateur, les états suivants sont normalement
édités par Fibrociment :
- Le grand livre ;
- La balance qui permet de vérifier si l’équation comptable (emploi= ressource) est
vérifiée pour tous les comptes de l’entreprise.
- Le tableau des amortissements des immobilisations qui montre les dotations aux
amortissements et provisions pour chaque type d’immobilisations de l’entreprise.
Après implantation de ce système, L'entreprise a élaboré son plan comptable général codifié.
Le code ainsi attribué à chaque compte sera le seul critère d'analyse retenu par l'ordinateur.
Les écritures sont classées en fonction du code qui leur est attribué. Ce plan des comptes n'est
pas figé, l'entreprise peut le modifier :
- soit en le complétant par l'ouverture de nouveaux comptes ou sous comptes,
- soit en procédant au remplacement d'un compte par sa suppression dans un premier
temps et l'ouverture d'un nouveau compte dans un deuxième temps.
La codification des comptes comprend au minimum quatre chiffres :
129
ENCGK Projet de fin d’étude
- le code classe 1
- le code compte principal 2
- le code compte 3
- le code sous compte 4
Le suivi des clients et fournisseurs par des comptes individualisés nécessite la mise en œuvre
d'un plan comptable clients et d'un plan comptable fournisseurs. Les mécanismes régissant les
deux plans sont semblables : sur un répertoire alphabétique on affecte un certain nombre de
comptes par lettre,
Par exemple :
A de 410 000 à 410 050
B de 410 051 à 410 100
C de 410 101 à 410 150 etc...
Pour éviter l'ouverture de plusieurs comptes pour un même client ayant plusieurs noms, le
comptable doit avoir une méthode de travail constante. La méthode, consistant dans
l'inscription des différents noms du même client dans les lettres respectives en renvoyant à la
lettre principale, permet d'éviter l'ouverture de plusieurs comptes pour un même client.
Exemple :
Ben et Cie - Tunisie Industrie
B : Ben et Cie (voir T.I 410 951)
T : Tunisie Industrie (410 951)
La saisie des informations par l'ordinateur peut se faire directement ou sur la base de
bordereaux de saisie. La tenue des bordereaux de saisie en deux exemplaires constitue, à notre
avis, une bonne sécurité dans le cas du traitement par un tiers (à façon).
La présentation de ces bordereaux est très variable d'un système à un autre. A titre d'exemple,
nous présentons l'organisation suivante qui a longtemps dominé la pratique de sous-traitance
informatique.
130
ENCGK Projet de fin d’étude
131
ENCGK Projet de fin d’étude
transféré au siège situé à Casablanca qui de sa part après suivie et vérification de ses écritures
les transferts de sa part à la holding).
D. Informatique intégrée
Aussi, le chef comptable de Fibrociment estime que « une informatique performante semble-
t-elle aujourd'hui constituer l'indispensable accompagnateur du comptable pour qu'il soit en
mesure d'assumer concrètement certains choix qui comptent parmi les meilleurs qu'offre le
nouveau système comptable. De même, une bonne utilisation de l'outil informatique
conditionne dans une large mesure l'aptitude de l'entreprise à satisfaire à la qualité de
pertinence, qualité caractéristique majeure des états financiers son oublier bien sur le rôle
qu’elle joue en matière de prise de décision. »
Aussi une informatique intégrée est une informatique qui réalise la traduction automatique
des activités opérationnelles en écritures comptables. Ainsi, les factures de ventes génèrent
automatiquement les Zone hors saisie : écritures du journal ventes. Il en est de même de la
paie, des entrées de matières ou produits en magasin, etc... « Plus l'informatique est intégrée,
plus le travail comptable se trouve allégé et se déplace des tâches pénibles vers les travaux de
justification, d'analyse et de contrôle qui nécessitent plus de qualification et font appel à plus
d'intelligence. » édicte le chargé comptable.
132
ENCGK Projet de fin d’étude
Toutefois, une intégration poussée des activités comptables allège les activités comptables
mais fait appel à des mesures de sécurité tant physique que logique très rigoureuses.
Ce n'est pas par hasard que 99% des comptabilités se trouvent aujourd'hui informatisées. Si
l'informatique domine le travail comptable, c'est parce qu'elle offre des avantages qui sont
nettement supérieurs aux coûts qu'elle engendre.
Au nombre des avantages de l'informatique dont bénéficie notamment l’organisme d’accueil,
il est possible de citer :
- La rapidité d'élaboration des états financiers par la suppression des travaux de
reports et d'élaboration matérielle du grand livre et de la balance générée
automatiquement par la machine. Certaines applications informatiques offrent la
possibilité de générer les états financiers et de faire des simulations.
- La fiabilité arithmétique des systèmes informatiques.
- Les facilitations des travaux de justification et d'analyse comptables.
- La possibilité de partager le travail comptable.
- La possibilité d'intégrer la génération des écritures comptables, ce qui allège
considérablement les travaux comptables.
- La possibilité de confier à la machine les travaux de calculs difficiles et fastidieux
(actualisation des factures de vente à crédit, saisie multicritères - Quantité et prix
dans la méthode de l'inventaire permanent).
- Néanmoins, l'informatique nécessite une organisation rigoureuse des procédures
de sauvegarde et un pilotage efficace assurant le respect de l'organisation et des
procédures comptables.
La comptabilité a des fonctions spécifiques qu’elle est appelée à remplir au sein de toutes
entreprises. Elle n’est pas un travail de routine destiné à classer les chiffres de l’entreprise. En
133
ENCGK Projet de fin d’étude
plus d’être la mémoire de l’entreprise, elle est destinée à fournir des informations susceptibles
de guider les prises de décisions des responsables.
Toutes ces fonctions doivent être administrées de façon à faire de la comptabilité un système
d’information et non une simple comptabilité de situation.
Les critiques formulées tiendront ainsi compte des fonctions que doit remplir un système
d’information compte par rapport aux deux points suivants :
134
ENCGK Projet de fin d’étude
clients-rois, ceux à qui il faudrait par exemple accorder des tarifs préférentiels
pour les motiver. Ce qui relève d’une bonne politique commerciale. Nous
remarquons ainsi que le service comptabilité n’est pas en mesure de connaitre le
chiffre d’affaires par catégorie de clients même si le système est totalement
intégré avec celui des ventes.
- Fibrociment fait d’importants achats et est en relation avec plusieurs fournisseurs.
Le système comptable en place peut suivre efficacement les achats de l’entreprise.
Le cabinet d’audit Mazars a relevé, l’existence d’une bonne gestion des soldes
fournisseurs ainsi qu’une bonne comptabilisation à ce stade dans le bilan, pourtant
la comptabilité n’a pas de contrôle sur les commandes passées mais non reçues
vue que la comptabilisation s’effectue sur base de réception de la facture, il n’y a
pas donc respect du principe de prudence.
- Le compte client : il existe des créances impayées depuis 2009, date avant mis en
place du système, ce qui montre que le système n’intègre pas les données ultérieur
et que le compte client n’est pas suivi avec rigueur (avant mis en place du
système) de ce fait les dirigeants ne peuvent pas prendre des bonnes décisions
concernant ces clients.
- Le compte d’emprunt : les emprunts sont suivis au service comptabilité sur des
fichiers Excel et non sur le système intégré car l’entreprise détient une ancienne
version du progiciel. Par ailleurs ces fiches précisent clairement les modalités de
remboursement de l’emprunt, et les échéances en intérêts.
Si nous nous limitons à ces remarques et critiques faite suite aux interventions du cabinet
d’audit, nous constatons que le système actuel de comptabilité ne prouve pas de réel
difficultés, car il permet de fournir des informations fiables sur l’état de la pluralité des
comptes. Cependant, une mise à jour des procédures de contrôle interne doit s’entretenir afin
de garantir l’intégration de l’information pertinentes et des données ultérieures à la
comptabilité dans un but d’améliorer la prise de décision pertinente et favorable à l’égard de
l’entreprise.
Nous avons essayé de rapprocher les états consignés par le législateur aux entreprises et
ceux habituellement présentés par Fibrociment. Les résultats sont présentés dans le tableau
suivant :
135
ENCGK Projet de fin d’étude
Concernant la présentation des états de synthèse, nous formulons les critiques suivantes :
- Les états comptables de Fibrociment, dans leur forme, obéissent aux obligations
légales. Ils ne peuvent en aucune façon répondre aux impératifs de gestion
auxquels sont confrontés ses dirigeants. Fibrociment est une entreprise
industrielle. « Nous pensons que la présentation extra-comptable d’autres
documents tels que les rapports de gestion, mentionnant les indicateurs de
performance, doivent être annexés au bilan et servir de guide aux responsables. »
- La non disponibilité en temps réel des états financiers. Dans l’état actuel des
choses, il faut un temps de patience de presque 15 jours après la clôture de
l’exercice pour voir sortir des documents de synthèse. L’existence d’une
comptabilité informatique ne doit pas donner lieu à ce genre de problème
effectivement.
Pour bien tirer profit du système de comptabilité informatisée mis en place, il s’avère
nécessaire d’améliorer les procédés de travail concernant la bonne utilisation de l’information
comptable et spécialement celle informatisée.
136
ENCGK Projet de fin d’étude
CONCLUSION DU CHAPITRE
137
ENCGK Projet de fin d’étude
INTRODUCTION DU CHAPITRE
Après avoir explicité les choix méthodologiques de la mémoire en cohérence avec une
posture épistémologique constructiviste aménagée, le présent chapitre expose en détail ci-
après successivement les deux phases de l’investigation empirique. Chacune de ces phases fait
l’objet d’une section. La première sera consacrée pour décrire le processus de recueil de
données qualitatives et quantitatives.
Traitant du dispositif empirique quantitatif, la deuxième section illustrera aussi bien les
techniques et méthodes d’analyse statistique des données que ces diverses les résultats qui
feront l’objet d’une discussion et une interprétation approfondie, le but est donc de ressortir
la faisabilité et la validation de nos hypothèses de recherche face à la réalité professionnelle.
I. Analyse qualitative
S’inscrivant dans une démarche qualitative, comme première orientation de notre
investigation empirique, la collecte des données a été fondée sur trois entretiens directs, au
sein de notre établissement constituant l’objet de notre projet de fin d’étude, auprès des
personnes suivantes : le directeur générale, le chef financier et comptable, et le responsable du
service informatique.
Un tel corpus de données empiriques servira de base pour les analyses de contenu qui
consistent essentiellement à coder, catégoriser et inférer un ensemble d’interprétations
susceptibles de confirmer la faisabilité de notre double jeu d’hypothèses tout en nous assurant
de deux critères de validité et de fiabilité des conclusions émises.
138
ENCGK Projet de fin d’étude
En effet, les trois entretiens ont été réalisés auprès des personnes occupant différents
fonctions et qui sont intimement liées l’un à l’autre, le but est donc de ressortir des
conclusions extrêmement pertinentes et crédibles. (Guide d’entretiens, annexe 2)
Nature du fonds Word Excel, PDF Word, Excel, PDF, Word Excel, PDF,
référencé dans la fichier Web. fichier web.
base : types de
documents
139
ENCGK Projet de fin d’étude
(Word, Excel… ?
Avant d’aller plus en avant dans l’exposé, il importe de préciser que l’ensemble
d’interprétations que nous avons pu inférer à partir de notre corpus empirique était le résultat
d’une analyse de contenu essentiellement « qualitative ». L’objectif d’une analyse qualitative
142
ENCGK Projet de fin d’étude
du contenu est alors d’apprécier l’importance des thèmes dans le discours plutôt que de la
mesurer.
Dans une telle perspective et après avoir codé et catégorisé les textes de nos trois entretiens,
nous sommes revenus de nouveau aux discours pour mener une double analyse approfondie :
Verticale intra-cas : le traitement des données est conduit au sein du même site
d’enquête afin de comprendre comment le DG, le CCF et le RSI interviewés,
appartenant à une même entreprise, ont approché les différents questions d’une part,
et de voir comment ils ont répondu et selon quel schéma à l’ensemble des questions
qui traduisent notre double jeu d’hypothèses d’autre part. L’analyse s’est effectuée
donc sur trois points de vue différents : le point vue Métier, le point de vue SI et le
point de vue global de la DG.
Horizontale inter-cas : le traitement des données est conduit sur un thème ou une
hypothèse particulière dans l’ensemble des cas étudiés. Cette analyse transversale vise
essentiellement à comprendre comment chaque question a été abordée par les
personnes enquêtées. En effet cette analyse est précieuse parce qu’elle constitue la
base d’une analyse plus large. On repère ainsi les différents thèmes empiriques
évoqués par les acteurs, on compare la richesse du vocabulaire utilisé, le nombre de
synonymes employés selon les questions posées, les enchainements les plus courants
entre les réponses, leur hiérarchisation, etc.
C’est sans doute la place capitale du DG dans ladite manœuvre qui nous a incités à chercher
auprès d’une telle vision stratégique des éléments de réponses enrichissantes quant à la
faisabilité de la troisième hypothèse.
Dans ce même ordre d’idées et avec le même avis affirmatif, le directeur générale soutient
bien la place tout aussi majeure de « la gestion financière et comptable informatisée
transparence » au cœur du processus de prise de décision et la problématique de l’alignement
stratégique des usages du système ERP. Comme l’illustre bien l’extrait du discours mentionné
ci-après, le directeur générale a utilisé des termes tels que « impact », « effet », «
considérable », « importants », lesquels nous ont conduit à interpréter l’importance de cette
gestion informatisée « intégrée » dont il est question sous l’appellation des ERP. Selon lui,
une telle intégration a pour objet de faciliter les tâches quotidiennes du comptable ainsi que
tout le personnel à travers la bonne circulation de l’information.
« Certainement, considérable (silence 4 seconde), c’est-à-dire l’impact ou l’effet que détient
la comptabilité informatique sur le processus de décision, En effet, une exécution des taches à
l’excellence et une bonne fluidité et circulation de l’information sont rendus possible grâce
aux ERP, il est donc important que l’entreprise met en place ce système d’information, chose
qui de plus en plus récurrente nos jours suite aux développements technologiques » (entretien
1 DG).
Par rapport à nos convictions scientifiques, nos deux hypothèses stipulent que les
systèmes d’informations comptables bien que majoritairement informatisés, sont divers et
déterminés principalement par des facteurs de contingence structurelle ainsi que
l’informatisation des systèmes d’information, principalement la comptabilité et la gestion
financière, apportent une valeur ajoutée à l'entreprise en terme de prise de décision.
144
ENCGK Projet de fin d’étude
De fait, le Chef comptable et financier que nous avons interrogés a d’emblée défendu
l’hypothèse et l’a confirmée sans aucune hésitation comme le montre justement le
témoignage suivant :
Afin d’expliquer davantage les procédures de mises en place d’un système ERP, il précise ce
qui suit :
« Bien évidemment, la mise en place d’un système ERP nécessite forcément l’existence et la
formulation des priorités Métiers claires et transparentes : les Business Models […] les
Business Process et les procédures d’affaires doivent être bien définis dans un manuel de
procédures, clarifiés et explicités depuis le début du projet. Pourtant une chose à ne pas
oublier pour la réussite de ce projet c’est le bon choix du progiciel, un atout pour la bonne
circulation de l’information » (Entretien N°2. CCF).
A la lecture de cet extrait, nous constatons que « les facteurs de contingence structurelles » et
« le bon choix du progiciel » rejoignent les propos de REIX lorsqu’il met l’accent sur ces
éléments pour une intégration comptable dans les meilleures conditions de gestion.
Le responsable SI, joue un rôle essentiel au sein du triangle gestion financière informatisée,
comptabilité informatique et prise de décision. En effet, le RSI peut se voir confié le double
rôle du maître d’œuvre (MOE) et d’interlocuteur Métiers. Son implication se traduit donc en
termes de maîtrise des aspects techniques du système ERP et d’arbitrage entre les besoins
Métiers. Bien que sa vision soit teintée d’un aspect plutôt technique, nous avons pu déduire
que son défi majeur en matière d’alignement des usages consiste à acquérir et développer de
nouvelles compétences transversales d’ordre Métier.
145
ENCGK Projet de fin d’étude
Ce que nous avons constaté, c’est qu’il y a une conformité de réponses avec celles du DG et
du CCF , comportant un surplus de détails comme en témoigne le point de vue du RSI de
FIBROCIEMENT qui renforce nos convictions quant à l’apport des facteurs de contingences
structurelles et l’importance des ERP dans le processus de prise de décision. Un processus
qui est appelée à véhiculer « les valeurs de développement » et « d’appartenance » comme
suit :
« Bien sûr (il insiste 2 fois), la culture de développement et d’appartenance peuvent
influencer positivement l’usage de notre ERP et son alignement avec les priorités métiers et
stratégiques du groupe, sans oublier bien sûr le soutien du DG et le rôle du suivi ! (Silence 5
s) La culture de ‘’ FIBROCIMENT ’ est le Développement : on mise sur la bonne prise de
décision, […] la bonne prise de décision est le FCS de toute entreprise. Et ça ne veut pas dire
que ‘’ FIBROCIMENT ’’, qui a 30 ans d’activité derrière elle, s’arrête à se développer : son
développement est permanent. C’est quoi le développement ? C’est d’avoir plusieurs
certificats de qualité pour faciliter ses transactions et un bon système d’information
comptable et financier pour faciliter et assurer la bonne circulation de l’information car celui
intègre d’une manière ou d’une autre tous les services de l’entreprise. » (Entretien 3, RSI)
146
ENCGK Projet de fin d’étude
Bien que la rédaction du questionnaire soit de toute évidence la phase la plus délicate dans la
mise en œuvre d’une enquête, surtout qu’il n’existe pas de méthodologie précise à suivre pour
rédiger un bon questionnaire, sa qualité et son bon usage diffèrent d’un chercheur à l’autre
selon la recherche et selon le type de question.
Concernant la stratégie que nous avons mise en œuvre pour sélectionner les sites et les
répondants cibles de notre enquête, il s’agissait en effet d’envoyer le questionnaire en ligne à
un échantillon d’entreprises figurant parmi nos bases de données.
Les résultats de l’analyse quantitative ainsi que les interprétations nécessaires sont présentes
dans la section suivante.
147
ENCGK Projet de fin d’étude
I. Résultats de la recherche
Le questionnaire porte sur un échantillon de 50 personnes occupant différent postes au sein
d’un composite d’entreprises. Les résultats sont présentés si dessous sous forme tri à plat, tris
croisés et de graphiques.
Les questions relatives aux caractéristiques (types, secteurs d’activité et taille d’entreprise)
figurent dans la troisième partie du questionnaire quantitatif, joint en annexe n°3, la
rubrique : présentation de l’entreprise. Outre le nom de l’entreprise qui n’était pas si
nécessaire pour notre recherche, quatre caractéristiques ont été collectées : la taille en
effectif de l’entreprise, le secteur d’activité, le type de l’entreprise et son emplacement
géographique.
Nous traitons principalement dans ce premier point les tris à plat des aspects présentatifs des
réponses sur le phénomène étudiés.
148
ENCGK Projet de fin d’étude
Réponses
connus
20%
Réponses
anonymes
80%
10 entreprises sur 50 ont accepté de divulguer leurs identités, soit 20% de l’échantillon de
l’étude, pour le reste des entreprises soit 80% (40 entreprises) ont refusée ceci, pour des
raisons confidentielles.
2. Secteurs d’activités
Non spécifié 6
Tableau 12: Répartition des réponses selon le secteur d'activité
Vue que l’économie marocaine converge plus envers le secteur industrielle, ceci explique
clairement la raison derrière sa part importante en nombre de réponses, en effet les réponses
149
ENCGK Projet de fin d’étude
issus de ce secteur représente la plus grande part, vient ensuite celui des services en deuxième
place et le commerciale en troisième lieu. Par contre un nombre restreint d’entreprise n’ont
pas divulgué leur appartenance sectorielle, sous crainte de concurrence. Nous présentons
aussi les résultats en pourcentages dans le graphique si dessous.
Secteur d'activité
Non spécifié
12%
Commerce
14%
Autres
8%
Bancaire
8% Services
24%
Industrie
34%
3. Type d’entreprises
Non spécifié 8
150
ENCGK Projet de fin d’étude
Type d'entreprises
SA SARL SNC AUTRES Non spécifié
16%
4% 33%
4%
43%
44 répondants sur 50 ont indiqué le type de leur entreprise, de ce fait on a reçu la majorité des
réponses de la part des entreprises de types SARL avec 22 réponses, vue que ce type
constitue généralement la forme juridique la plus présente sur notre territoire marocain,
ensuite viennent les SA qui elles aussi ont occupé une part importante dans notre échantillon
d’étude soit 17 réponses.
4. Effectif personnel
Notre échantillon est composé principalement des entreprise de grande taille soit 15 entreprise
ceci explique clairement leurs chois vers la mise en place des ERP au sein de leur
organisations, vient ensuite des entreprise de petite taille, En effet ce caractère « effectif » est
le critère de base sur lequel on va réaliser nos tris croisé.
151
ENCGK Projet de fin d’étude
Taille de l'entreprise
1 à 50 50 à 100 100 à 150 150 à 200 plus de 200
24%
30%
16%
12%
18%
152
ENCGK Projet de fin d’étude
Ville d'emplacement
Casablanca Rabat Salé Meknes
Temara Agadir Kenitra
26%
36%
5%
3%
3% 5%
23%
B. Généralités
1. Définitions des mots clés de la problématique : qu’évoque pour vous les termes
suivants ?
- Gestion financière informatisée, comptabilité informatique, ERP, prise de
décision.
153
ENCGK Projet de fin d’étude
154
ENCGK Projet de fin d’étude
Comptabilité informatique:
l'informatisation de la comptabilité.
10 Automatisation de la gestion de
l’entreprise
11 Une gestion informatique du système
d’information en faveur de la prise de
décision
12 L’utilisation des logiciels permettant la
simplification le processus financier et
comptable afin de faciliter la prise de
décision organisationnelle.
13 La gestion financière informatisée :
effectuer les opérations financières à
l'aide d'outils informatiques.
La comptabilité informatique :
effectuer les opérations comptables à
l'aide d'outils informatiques.
ERP : progiciel de gestion intégré
Prise de décision: un processus cognitif
visant à la sélection d'un type d'action
parmi différentes alternatives.
14 La gestion financière informatisée:
consiste à effectuer les opérations
financières à l’aide d’outils
informatiques et veiller à l’équilibre
financier d’une entreprise de petite ou
de moyenne envergure.
La comptabilité informatique : c'est le
recours à l'utilisation des progiciels pour
accomplir les tâches du comptable
Un ERP (pour Enterprise Ressource
Planning) est une solution logicielle
visant à unifier le système d’information
155
ENCGK Projet de fin d’étude
156
ENCGK Projet de fin d’étude
157
ENCGK Projet de fin d’étude
gestion de comptabilité
Les ERP: techniques et outils
permettant la planification des
ressources de l'entreprise
La prise de décision: des données
centralisés et efficaces.
23 Gestion performante
24 Gestion financière informatisée :
gestion des finances d'entreprises à
l'aide d'outils informatiques.
La comptabilité informatique :
comptabilité qui utilise les logiciels
informatiques
ERP : outil de gestion intégré
Prise de décision : choix délibéré et
arbitré qui suppose une meilleure
connaissance du système d’information
en particulier comptable et financier.
25 Trois outils d'aide à la prise de décision
financière.
26 Implantation d'un SI performant au sein
de l'entreprise et qui répond à la fois aux
besoins d'informations financières
exprimés au niveau interne
(dirigeants ...) et externes (société
financières ...) afin de donner une
image financière globale de la dites
entité et améliorer le processus de prise
de décision (du moins, des décisions
financières).
27 Utilité et besoin primordiale du système
d'information dans la gestion financière
et comptable
158
ENCGK Projet de fin d’étude
Tableau 16: Répartition des réponses en modes significatif , non significatifs et moyennant
significatifs
159
ENCGK Projet de fin d’étude
fs
tif
fs
ati
ati
ca
fic
fic
nifi
ni
ni
sig
sig
sig
es
at
ns
no
n
en
po
es
oy
Ré
ns
m
po
es
Ré
ns
po
Ré
31 répondants sur un échantillon de 50 ont pu donner leurs avis et leur perception au sujet à
propos des mots clés issus de notre problématique. Ainsi, pour une meilleur analyse on a
choisi de répartir les réponses selon 3 caractères : significatifs, non significatifs et moyennant
significatifs. Comme montrer au niveau du tableau et plus précisément au niveau du
graphique, la plupart et la majorité des réponses était significatif, ceci explique clairement que
les responsables et le personnel des sociétés faisant l’objet de notre étude ont une
connaissance claire et parfaite de l’usage des ERP, de la comptabilité informatique et la
gestion financière informatisée et leur impact sur la prise de décision. D’autres ont une
connaissance moyenne de ce sujet-là.
Pour ce qui est des 19 non réponses , on pense généralement que ce sont des nouveaux
recrutés ou des personnes qui n’ont pas eu assez de temps pour répondre à cette question qui
demande un peu plus de réflexion au contraire du reste des questions.
160
ENCGK Projet de fin d’étude
NON
44%
OUI
56%
56% des interrogés ont répondu favorablement au sujet de l’utilisation des ERP soit 28
réponses contre 22 réponses défavorables.
Ceci explique bien évidement l’importance des ERP au sein des entreprises.
Dans cette question, l’interrogé avait le choix de cocher toutes les réponses qui correspondent
le plus à la signification qu’il attribue aux ERP, de ce fait on a eu le nombre de réponses
figurant dans le tableau si dessus, Notre objectif était de dégager la définition la plus
161
ENCGK Projet de fin d’étude
significatifs des ERP, ainsi les répondants se sont mis d’accords sur les deux définitions
suivantes : (par ordre d’importance)
g
é
s
t
tre
ha
ilit
qu
tin
GR
nt
tio
ac
ke
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Au
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rv
rv
rv
Se
Se
rv
Se
Se
Presque la totalité des répondants ont estimé que le service de comptabilité est celui qui
recoure le plus à l’utilisation des ERP pour une réalisation efficace et performante des travaux
comptable viennent ensuite respectivement les services achat, production et ventes qui eux
aussi font usage des ERP. En outre, des interrogés ont estimé que d’autres services ne figurant
pas dans notre liste recourent aux ERP il s’agit du service contrôle de gestion et le service
financier qui sont de leurs part vivement liés à la comptabilité.
162
ENCGK Projet de fin d’étude
25% 25%
50%
Une meilleure gestion des flux d’entrées et de sorties d’informations semble être la
principale motivation derrière la mise en place d’un ERP, ceci s’explique par le fait que la
moitié des réponses (50% des réponses) viennent confirmer ceci, ensuite dans un même pied
d’égalité viennent les autres motivations à savoir :
- Eviter la redondance d’information entre différents SI de l’entreprise,
- Connexion simultanée d’un grand nombre de postes, tout en assurant la sécurité
aux données.
6. Source derrière l’initiative de mettre en place un ERP
163
ENCGK Projet de fin d’étude
e
l
n
ce
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Te
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se
Le
Dans ce graphique nous avons illustré les réponses sur la question suivante : Qui vous a
proposez l’initiative de mettre en place un ERP au sein de votre entreprise ?
Le but est donc de déceler quel responsable à déceler ce besoin en matière d’informatisation
des processus.
Comme montrer au niveau du graphique et des résultats c’est bien évidement le directeur
générale et le responsable du service comptabilité qui ,dans la plupart des entreprises
interrogées, ont pris l’initiative de proposer cette informatisation des informations entre
services de l’entreprise.
164
ENCGK Projet de fin d’étude
34%
46%
10% 2%
Outre l’utilisation et la confiance qu’ont la plupart des entreprises envers des émetteurs des
ERP comme SAP et SAGE (respectivement 34% et 46% des réponses), d’autres entreprises
ont choisi de recourir à d’autres émetteurs nouvellement implantés et apparus sur ce marché
comme GOLD et ERM212.
165
ENCGK Projet de fin d’étude
k
té
n
ts
oc
es
tio
nt
ili
sti
ha
GR
st
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Ac
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de
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de
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Co
le
sti
rô
Ge
nt
Co
La principale fonction totalement géré à l’aide des ERP est la comptabilité, cela n’a qu’une
seule signification c’est qu’ils permettent des gains considérables de temps par l’utilisation
de bases de données mises progressivement à jours par l’entreprise (liste des clients,
fournisseurs, articles vendus et achetés…). Les documents comptables peuvent aussi grâce à
ceci être modifiés et imprimés et par conséquent peuvent être diffusés plus rapidement.
166
ENCGK Projet de fin d’étude
Méthode comptable
30
25
20
Méthode comptable
15
10
0
Valeur actuelle Valeur nette comptable Valeur d'entrée
La valeur d’entrée est la méthode comptable la plus utilisée : évaluation des actifs à leurs
valeurs d’entrées.
té
lie
e r
op
ciè
cu
ad
rti
an
pa
on
fin
in
uti
ce
so
ol
an
Be
es
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ac
d'
en
oy
m
Un
167
ENCGK Projet de fin d’étude
Non
Oui
168
ENCGK Projet de fin d’étude
visibilité du changement
35
30
25
20 visibilité du changement
15
10
0
Un peu Moyenne Considérable
Non
30%
Oui
70%
70% des réponses ont été significatifs ceci explique et nous montre nettement que les ERP
induisent une modification à la fonction comptable et financière, ceci s’explique par une
automatisation du processus comptable qui induit une évolution et restriction des fonctions
du comptable.
169
ENCGK Projet de fin d’étude
21%
30%
20%
30%
Deux apports sont quasiment interprétative de l’impact des ERP sur la comptabilité sont
respectivement :
170
ENCGK Projet de fin d’étude
25%
29%
27% 19%
Après leurs implantations au sein des entreprises interrogées, les ERP ont eu un grand
pouvoir sur l’amélioration de la prise de décision et la vérification de l’information, ceci
vient confirmer notre problématique et question de recherche concernant l’impact de la
comptabilité Informatique sur la prise de décision.
171
ENCGK Projet de fin d’étude
16%
4%
80%
80% des réponses ont été significatifs « positifs », En effet, la majorité des répondants ont
estimé que la comptabilité informatique issus bien sur des ERP a un impact positifs,
significatifs, voir même propice et favorable sur la prise de décision.
25
10
0
Pas du tout Un peu Moyennement Beaucoup
172
ENCGK Projet de fin d’étude
Afin de traiter et analyser notre questionnaire dans les règles de l’art, et dans un but de
vérification total des hypothèses, nous présenterons dans ce point des tris croisés de types :
(questions * déterminants sociaux) et (questions * questions).
Le déterminant social que nous avons choisi est la taille de l’entreprise, « Nombre des
employés » (un facteur qui justifie le plus le choix de l’entreprise derrière la mise en place des
ERP, plus l’entreprise est de grande taille et dispose d’un effectif important de personnel plus
elle aura besoin d’un système d’information performant).
Le but derrière ce choix et de valider notre première hypothèse qui stipule que « Les
systèmes d’informations comptables bien que majoritairement informatisés, sont divers et
déterminés principalement par des facteurs de contingence structurelle ».
Ainsi, les questions qu’on va trier avec la taille de l’entreprise sont les suivants:
173
ENCGK Projet de fin d’étude
Tris croisé 1
Nous notons que de plus en plus la taille de l’entreprise est grande et elle détient un effectif
important de personnel au-delà de 100, elle aura besoin d’un système d’information
informatisée Nous constatons à cet égard, une forte proportion des réponses croisées « Oui-
plus de 200 » dans les tris ci-dessus (36% des réponses)
Dans le même temps, les réponses croisées « oui-1 à 50 » ne représentent que
10% des cas. Remarquons enfin que à partir du moment où l’entreprise augmente sa taille en
effectif d’employés elle aura besoin d’un ERP pour la bonne circulation de l’information.
(76% des réponses viennent confirmer ceci).
De ce fait les systèmes d’information et en particulier les ERP sont déterminés par des
facteurs de contingence structurelle.
174
ENCGK Projet de fin d’étude
Tris croisé 2
Pour les entreprises qui utilisent un ERP nous avons élaboré le tableau d’analyse suivant :
b) Questions * Questions
Afin de ratifier et valider les hypothèses H2 et H3 nous avons choisi d’établir des tris croisé
des questions suivantes : (le choix est basée sur les questions liée de façon directe aux
hypothèses) .
- Question 2* Question 12
- Question 12* Question 15
- Question 16 * Question 17
175
ENCGK Projet de fin d’étude
Tris croisé 3
Sur les 4 tests ci-dessus issus d’un tri croisé entre deux questions, 2 se révèlent très
concluant et mettent en évidence une relation positive. Nous notons la contribution perçue
comme très positive de l’évolutivité et la modification de la fonction comptable grâce aux
ERP. Nous constatons à cet égard, une forte proportion des réponses croisées « Oui-Oui »
dans les deux tris ci-dessus (89%). Dans le même temps, les réponses croisées « non-non » ne
représentent que 19 % des cas. Remarquons enfin que même les entreprises qui ne procèdent
pas ce moyen de gestion informatisée considèrent qu’il apporte du changement et de la
modification à la comptabilité (81% des réponses).
Tris croisé 4
176
ENCGK Projet de fin d’étude
Tris croisé 5
Ces dernières tris croisés ( 4 et 5) relatives aux tests d’hypothèses démontrent l’importance
de l’ERP en tant qu’outil opérationnel de collecte, de stockage, de traitement et de diffusion
de l’information surtout comptable et son impact sur la prise de décision.
En effet, 85 % des entreprises ayant mis en place un logiciel de comptabilité estiment que les
ERP contribuent de façon extrême à l’amélioration du système d’information ce qui induit à
une meilleure prise de décision.
Enfin, nous pouvons conclure que nos hypothèses de recherche sont vérifiées et validées.
Une interprétation complète des analyses qualitative et quantitative serra présenté dans le
point suivant.
177
ENCGK Projet de fin d’étude
Ainsi, le travail de recherche, mené tout au long de ces trois mois, permet de faire émerger
les points et conclusions suivantes :
- Sur les 28 entreprises disposante d’un PGI, aucun dirigeant ne se limite à la production
des seuls documents obligatoires, tous les documents sont sous format électronique ;
- Si effectivement certains d'entre eux disposent malgré tout de systèmes assez
rudimentaires, d'autres en possèdent en revanche des plutôt sophistiqués,
- Les SIC informatisés étant maintenant largement accessibles économiquement, de plus
en plus de PME en possèdent,
- La disponibilité accrue des SIC informatisés est en train de changer la situation de
sous-production de données comptables par les entreprises,
- Les entreprises investissent principalement dans les technologies de l’information
pour augmenter leur capacité informationnelle en matière de prise de décision
beaucoup plus que pour supporter les activités routinières et opérationnelles,
- Les résultats du questionnaire montrent que la taille des entreprise et leur la structure
constituent des déterminants et des facteurs motivant le choix d’informatisation du
système d’information comptable et financier,
- Une minorité d’entreprises de petite taille ayant de 1 à 50 employés, comptent sur un
SIC sous-développé. Ce constat n’est certainement pas étranger à la complexification
du monde des affaires et à l’accessibilité accrue de la puissance informatique
- Compte tenu du préjugé, toutefois validé par les résultats de l’enquête par
questionnaire il peut paraître surprenant et satisfaisant qu’une forte majorité de 74 %
des entreprises approuvent et reconnaissent l’impact favorable du système
d’information comptable informatisé sur le processus de prise de décision.
Par ailleurs, les résultats relatifs aux déterminants des choix et motivations derrière la mise en
place des ERP, en contexte de SICF, à la théorie de l’intégration des SICFs présentée à la
première partie.
178
ENCGK Projet de fin d’étude
Sur le plan pratique, les résultats constituent une base de comparaison permettant aux
entreprises de mettre en question leurs choix d’informatisation comptable, afin de
potentiellement accroître la performance financière et organisationnelle de leur entreprise.
Recommandations
Aussi, pour se prémunir contre une utilisation des réseaux qui viserait à s’approprier
indûment des informations, il est nécessaire d’appliquer strictement les recommandations
suivantes :
Adopter une architecture du réseau apte à interdire, ou tout au moins compliquer,
toute tentative frauduleuse de pénétration.
Assurer une surveillance permanente des connexions extérieures afin de détecter au
plus tôt tout accès anormal.
179
ENCGK Projet de fin d’étude
Gérer rigoureusement les login et les mots de passe en veillant plus particulièrement à
n’accorder aux chercheurs non permanents que les facilités strictement indispensables
à leurs travaux et à les leur retirer dès la fin de leur séjour.
Utiliser, en cas de nécessité, les nouveaux procédés de chiffrement pour assurer la
discrétion des échanges de messagerie et de données.
N’effectuer les travaux les plus sensibles et ne stocker les fichiers confidentiels que
sur des machines physiquement déconnectées du réseau.
Ce questionnaire constitue notre principal outil pour décrire le phénomène ERP dans ses
grandes lignes auprès d’entreprises qui les ont adoptés : modules implantés, processus,
caractéristiques du système d’information. Les services en liaison, et l’impact sur la prise de
décision. C’est l’objet de ce chapitre, complété par une analyse statistique de toutes les
réponses reçues. Nous avons au total 50 répondants. Mais sur les 50, 22 entreprises n’ont pas
de projet d’implantation d’ERP. Ce qui nous a poussés à considérer uniquement les
réponses des entreprises qui correspondent strictement à nos critères.
180
ENCGK Projet de fin d’étude
diffusé auprès des fournisseurs de progiciels de gestion comptable, chose qui n’a pu prendre
lieu à cause du manque de contact et leurs indisponibilité temporelle.
Par ailleurs, une analyse par observation de cas au sein de notre entreprise d’accueil «
Fibrociment » et des entretiens, ce qu’une enquête quantitative ne peut, parfois en raison des
choix de sa cible, pas bien traiter nous a permis de recueillir des informations d’ordre
qualitative servant de guide dans notre analyse et projet de fin d’études.
181
ENCGK Projet de fin d’étude
CONCLUSION DU CHAPITRE
Pendant la première, 3 études qualitatives ont été menées à partir de 3 entretiens auprès des
DG, CCF et RSI afin de tester la faisabilité de notre double jeu d’hypothèses.93 En nous
adossant aux résultats de l’analyse de contenu des entretiens, nous avons choisi, dans une
seconde phase, de mettre en œuvre une étude quantitative sur la base du questionnaire
d’enquête administré auprès des 50 entreprises , opérant au Maroc , et ce afin de valider plus
particulièrement, notre troisième hypothèse.
Enfin Le but essentiel de ce deuxième chapitre est de décrire l’élaboration de notre design de
recherche en illustrant les étapes consacrées à l’énoncé des questions y relatives, à la
formulation des hypothèses sous-tendant la proposition conceptuelle, au positionnement
épistémologique ainsi qu’aux choix méthodologiques.
93
H2 : L’informatisation des systèmes d’information, principalement la comptabilité et la gestion financière,
apporte une valeur ajoutée à l'entreprise en terme de prise de décision.
H3 : les ERP constituent un outil performent illustrant le rôle de la comptabilité informatique dans le processus
de décision.
182
ENCGK Projet de fin d’étude
En effet, cette partie a débuté par une présentation de l’organisme d’accueil, son
environnement, sa structure sans oublier bien sûr une présentation de son système
d’information comptable et financier.
183
ENCGK Projet de fin d’étude
184
ENCGK Projet de fin d’étude
CONCLUSION GÉNÉRALE
185
ENCGK Projet de fin d’étude
La gestion financière et comptable joue un rôle central dans la gestion des ressources
allouées au système d’information. Ce dernier représente un enjeu important pour la prise de
décision. Au-delà des aspects techniques, il structure fortement le système de gestion de
l’entreprise. De surcroît, la qualité et la place de la comptabilité informatique et la gestion
financière informatisée au sein du système d’information conditionnent de plus la fiabilité,
l’exhaustivité et la rapidité de la production d’informations ainsi que la crédibilité du modèle
de performance mis en œuvre dans l’entreprise
Bien plus qu’un renouvellement d’outil informatique, l’adoption d’un ERP concerne
l’organisation dans son ensemble. Par ailleurs, cette étude a pu montrer que l’introduction des
progiciels ERP dans l’organisation induit des changements notables sur le travail des
comptables. En effet, elle ouvre de nouvelles perspectives pour une meilleur valorisation et
réalisation du responsable comptable et financier grâce à une focalisation accrue sur l’analyse
186
ENCGK Projet de fin d’étude
Face à ces situations, le responsable comptable doit pouvoir utiliser des supports appropriés
pour mieux véhiculer l’information au supérieur hiérarchique, aux autres services , aux
direction du siège, aux sites ou au groupe dans les délais impartis. Il se trouve ainsi au cœur
de la circulation d’information faisant l’objet de prise de décision.
Durant le présent projet de fin d’études, Il nous a été confié la mission, au sein de l’équipe
FIBROCIMENT du groupe YNNA HOLDING, d’étudier l’impact de l’informatisation de la
gestion financière et comptable sur la prise de décision. Pour cela, ce travail a été décomposé
en deux étapes majeures « parties ». La première avait pour but d’étudier les bases
théoriques et approches conceptuelles de la problématique. La seconde partie du travail
consistait à étudier de manière analytique le phénomène faisant l’objet de la recherche à
travers deux techniques d’analyses qualitatives et quantitatives à savoir l’entretien et le
questionnaire. L’étude qualitative (trois entretiens au sein de FIBROCIMENT) avait pour
objet de montrer l’évolution des habitudes de travail d’acteurs très différents à l’égard des
ERP ainsi que la familiarisation avec leur concept. Puis l’étude quantitative montre
l’importance des ERP au sein de l’entreprise, les services qui y sont intimement dépendant de
ce progiciels, les rasions derrière la mise en place et l’impact ainsi que l’impact sur la prise
de décision. Ainsi une concrétisation des hypothèses de recherche à pris lieu savoir :
H1 : Les systèmes d’informations comptables bien que majoritairement informatisés,
sont divers et déterminés principalement par des facteurs de contingence structurelle.
H2 : L’informatisation des systèmes d’information, principalement la comptabilité et
la gestion financière, apporte une valeur ajoutée à l'entreprise en terme de prise de
décision.
H3 : les ERP constituent un outil performent illustrant le rôle de la comptabilité
informatique dans le processus de décision.
Néanmoins, il est important d’évoquer que certaines limites sont attribuées à cette recherche :
Au niveau théorique : la littérature a cité un nombre très important de travaux de
recherche concernant les ERP d’une manière généraliste mais pas concernant leur
impact sur la prise décision et en particuliers la comptabilité informatique.
187
ENCGK Projet de fin d’étude
Au niveau empirique : l’analyse s’est limité à un seul cas concret (entreprise) pour
la vérification concrète de la problématique toutefois le questionnaire était destiné à
une large panoplie d’entreprises de différents secteurs d’activités.
Au niveau personnel : la quasi-indisponibilité du tuteur de stage rendait difficile la
collecte d’informations à propos du sujet.
Par ailleurs l’étude sur le phénomène d’informatisation comptable invite à creuser certains
thèmes de recherche complémentaires à celle-ci. En effet, tout grand projet de système
d’information global s’inscrit dans le cadre d’un projet d’ensemble dont les enjeux dépassent
largement la mise en place d’un outil informatique. Il induit des changements aux
implications organisationnelles et humaines importantes : procédures de travail, règles de
gestions différentes, évolutions des responsabilités et vocabulaires, etc… De plus, la
combinaison entre domaines fonctionnels couverts et les entités concernées parallèlement à un
grand nombre d’utilisateurs fait avant tout d’un projet ERP un projet d’organisation.
Pour ceci, il est suggéré, dans un premier temps, d’approfondir l’analyse en élargissant les
entretiens à un plus grand nombre de responsables comptables. Il serait également intéressant
de recueillir les avis des responsables des services informatiques des sociétés concernées ainsi
que des utilisateurs clés. Une future recherche, qui s’appuierait sur les utilisateurs en tant que
tels, permettrait d’étudier de manière plus détaillée certains risques spécifiques liés à
l’environnement PGI, comme la gestion des habilitations et le paramétrage qui peuvent
générer des risques potentiels importants.
188
ENCGK Projet de fin d’étude
BIBLIOGRAPHIE
189
ENCGK Projet de fin d’étude
Articles scientifiques :
190
ENCGK Projet de fin d’étude
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française de comptabilité, n°222, avril.
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Mélanges en l’honneur du professeur Claude Pérochon, Foucher.
Leroy Claire (2011) « L’ERP dans les nuages, c’est davantage de choix pour les
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production des comptes mensuels : un projet qualité pour l’entreprise », Revue
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Sorter G-H (1969), “An events approach to basic accounting theory”, The Accounting
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191
ENCGK Projet de fin d’étude
Ouvrages
Mémoires
192
ENCGK Projet de fin d’étude
Rapports
Thèses
193
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WEBOGRAPHIE
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ANNEXES
197
ENCGK Projet de fin d’étude
198
ENCGK Projet de fin d’étude
Je vous rappelle que tous les éléments permettant de vous identifier resteront confidentiels et
que le but derrière cet entretien est de connaitre vos impressions sur les solutions
informatiques en matière de comptabilité et de gestion financière.
Nom :
E-mail :
Nom, cordonnées écrites de la personne Téléphone :
interrogée Age :
Adresse :
199
ENCGK Projet de fin d’étude
Nous sommes arrivés à la fin de notre entretien, Merci pour votre collaboration !
200
ENCGK Projet de fin d’étude
Dans le cadre de mon projet de fin d’études, qui porte sur l’étude de l’impact de la gestion
financière informatisée et la comptabilité informatique sur la prise de décision de gestion,
j’adresse à vous ce présent questionnaire visant à recueillir des informations et des
suggestions de votre part sur ce sujet. Pour cela je vous prie de bien vouloir répondre aux
questions ci-après. Les réponses sont formellement anonymes.
I. Généralités
1- Qu’évoque pour vous les termes suivants ?
Gestion financière informatisée :
…………………………………………………………………………………
La comptabilité informatique
…………………………………………………………
Les ERP (progiciel de gestion intégré)
……………………………………………..
La prise de
décision……………………………………………………………………….
2- Utilisez-vous un progiciel de gestion intégré « ERP »
Oui Non
Une solution applicative construite dans une logique d’intégration ayant pour vocation
de couvrir les principales fonctions de l’entreprise.
4- D’après vous quel(s) est (sont) le(s) service(s) qui recoure(nt) le plus à
l’utilisation des ERP ou tous autres logiciels informatiques :
201
ENCGK Projet de fin d’étude
202
ENCGK Projet de fin d’étude
La valeur d’entrée
La valeur actuelle
Oui Non
Un peu
Moyennement
Considérablement
Oui Non
La flexibilité de l’information
15- Après leur implantation les ERP vous ont-ils aidé à :
203
ENCGK Projet de fin d’étude
16- Les ERP ont –ils répondu à vos besoin en terme de prise de décision ?
Oui Non
Pas du tout
Un peu
Moyennement
Beaucoup
Autres (à préciser)
………………………………………………………………………………………………
………
SA SARL SNC
Autres (à préciser)
………………………………………………………………………………………………
……….
1 à 50
50 à 100
100 à 150
150 à 200
204
ENCGK Projet de fin d’étude
Plus de 200
………………………….
Table de matierres
205
ENCGK Projet de fin d’étude
Remerciements.................................................................................................................................4
Sommaire..........................................................................................................................................5
Introduction Générale.....................................................................................................................11
........................................................................................................................................................15
PREMIERE PARTIE : APpROCHE conceptuelle : Le principe d’informatisation comptable.................15
Introduction de la partie.................................................................................................................16
CHAPITRE I: Evolutions théoriques de l’informatisation comptable : du concept d’évènement au
progiciel ERP................................................................................................................................17
Introduction du chapitre..............................................................................................................17
Section I : Fondements théoriques de l’informatisation comptable.............................................19
I. Les recherches françaises sur les systèmes comptables...................................................19
1. Les travaux sur les systèmes de données comptables dans la PME..............................20
A. Une concentration des thématiques sur les SDC de la PME selon des méthodologies
assez homogènes..............................................................................................................20
B. Les travaux traitant du pilotage des SDC et du rôle du dirigeant de PME.................22
C. Les travaux sur les SDC relevant du contrôle de gestion...........................................23
2. Les travaux sur la modélisation comptable (approches systémiques)..........................23
A. Les travaux issus de la théorie évènementielle et de l’approche multidimensionnelle
24
a) Les comptabilités multidimensionnelles en partie multiple...............................24
b) Les comptabilités « parallèles » et matricielles...................................................26
c) La normalisation des comptabilités multiples.....................................................26
B. Les travaux portant sur l’intégration des systèmes comptables...............................28
a) Les origines avec la comptabilité intégrée et le système croisé..........................28
b) De la comptabilité intégrée aux progiciels de gestion intégrée (ERP).................28
II. L’école américaine et ses apports.....................................................................................30
1. Les apports conceptuels de l’école américaine : l’approche évènementielle : du
concept d’évènement au progiciel ERP................................................................................30
A. Ijiri (1967) : la notion d’événement..........................................................................30
B. Sorter (1969) : la pertinence de l’événement (événement versus valeur)................31
C. Johnson (1970) : la définition du concept d’événement...........................................32
D. Les développements de la théorie............................................................................33
a) Colantoni (1971)...................................................................................................33
b) Liberman et Whinston (1975)..............................................................................33
206
ENCGK Projet de fin d’étude
207
ENCGK Projet de fin d’étude
A. Information...............................................................................................................67
B. La notion du système................................................................................................68
2. Notion du système d’information.................................................................................69
3. Les fonctions du système d’information.......................................................................70
4. Le système d’information dans l’entreprise..................................................................71
II. La comptabilité est un système d’information.................................................................73
1. La définition de la comptabilité....................................................................................73
2. La comptabilité, base de tout système d’aide à la décision..........................................74
A. Le rôle joué par la comptabilité générale dans la gestion de l’entreprise.................74
c) Définition de la comptabilité générale................................................................75
d) Les objectifs..........................................................................................................75
B. La comptabilité analytique dans le processus de prise de décision des managers...76
C. La comptabilité budgétaire, outil de planification des activités de l’entreprise.......77
III. Les systèmes de traitement de l’information...............................................................78
1. Le système manuel ......................................................................................................79
2. Le système mécanisé....................................................................................................80
3. Le système automatisé.................................................................................................80
Section II : Le troc de la théorie de différenciation-intégration en organisation comptable : Le
passage de l’intégration des sous-systèmes organisationnels à l’intégration des sous-systèmes
comptables...................................................................................................................................81
I. Les aspects clés de la thèse de Lawrence et Lorsch..........................................................82
II. Le système comptable, élément des mécanismes de différenciation et d’intégration.....83
1. Le système comptable, outil d’intégration des unités différenciées.............................83
2. La principale différenciation des systèmes comptables...............................................86
3. Le risque de balkanisation du système d’information..................................................87
4. Le système comptable outil d’intégration informatique...............................................87
A. Les définitions centrées sur le périmètre de l’intégration........................................88
B. Le cadre conceptuel d’un système comptable intégré.............................................90
conclusion du chapitre.................................................................................................................92
Conclusion de la première partie.....................................................................................................94
Deuxième PARTIE : L’informatisation comptable au sein de FIBROCIMENT.....................................96
Introduction de la partie.................................................................................................................97
CHAPITRE 1 : présentation de l’organisme d’accueil et ses activités............................................98
introduction du chapitre..............................................................................................................98
Section I : Présentation de l’entreprise FIBRO CIMENT et du secteur cimentier au Maroc..........99
208
ENCGK Projet de fin d’étude
I. Historique de FIBROCIMENT.............................................................................................99
II. Fiche signalétique de l’entreprise et organigramme......................................................101
1. Fiche signalétique.......................................................................................................101
2. Organigramme............................................................................................................102
III. Diagnostic Externe : Analyses PORTER et PESTEL du secteur cimentier....................103
1. Analyse des cinq forces de PORTER...........................................................................103
2. Analyse PESTEL...........................................................................................................105
IV. Diagnostic interne : La chaine de valeur de FIBROCIMENT ........................................112
V. Segmentation, positionnement stratégique, domaine d’activité et produits de
l’entreprise.............................................................................................................................116
VI. Aspects juridiques et organisationnels.......................................................................118
1. Aspects juridiques.......................................................................................................118
2. Aspects organisationnels............................................................................................120
A. L'organisation cible de l'entreprise :.......................................................................120
B. La gestion des fonctions..........................................................................................120
VII. Aspects financiers.......................................................................................................121
1. Les éléments du patrimoine de FIBROCIMENT...........................................................121
A. Les ressources de Fibrociment................................................................................121
a) Les capitaux permanents...................................................................................122
b) Les dettes à court terme....................................................................................122
B. Les emplois de Fibrociment (Actif)..........................................................................122
2. La position de FIBROCIMENT face à la concurrence...................................................122
Section II : Gestion de l’information comptable de FIBROCIMENT.............................................123
I. La fonction administrative et financière.........................................................................123
II. Schéma de circulation de l’information comptable de FIBROCIMENT............................127
III. Le système d’information comptable de FIBROCIMENT............................................127
1. La présentation...........................................................................................................128
A. La tenue des livres comptables...............................................................................129
B. La synthèse et la présentation des états comptables.............................................129
2. Le système de comptabilité informatisée...................................................................130
A. Organisation comptable nécessitée par l'utilisation de l'informatique...................130
a) Plan des comptes de l'entreprise.......................................................................130
b) Les plans comptables clients et fournisseurs.....................................................131
B. Informatique avec tenue de bordereaux de saisie..................................................131
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