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REPRESENTATION EN LOGIQUE CABLEE

I : LES EQUIPEMENTS EN LOGIQUE CABLEE :


Dans les premiers systèmes automatisés, la PC était réalisée en logique câblée avec, pour la technologie électrique,
des relais et des contacts. Aujourd’hui, les systèmes font appel à la logique programmée, mais il subsiste néanmoins
une partie câblée (liaisons avec les E/S automate, sécurités câblées, etc.)
Le principe de fonctionnement de la logique câblée est d’alimenter ou non des relais par l’intermédiaire de contacts,
lesquels vont permettre le fonctionnement des actionneurs. Pour cela, on fait appel :
 A des contacts TOR et des relais pour la PC
 A l’énergie sous forme alternative ou contrôlée par modulation d’énergie pour la PO
En logique câblée, on distingue le circuit de commande du circuit de puissance.
Chaque composant est représenté par un symbole normalisé accompagné de repères et de caractéristiques électriques
ou fonctionnelles.
Ex : Circuit de puissance d’une chaîne de traitement de surface

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Ex : Circuit de commande d’une chaîne de traitement de surface

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II : REPERAGE DES CIRCUITS :


Chaque organe d’un schéma est repéré par des lettres et des chiffres. Les appareils électriques possèdent des repères
à chacune de leur borne.
21 – Marquage des bornes :

Pour les éléments simples on utilise des nombres


successifs 

Pour les contacts, les bornes des contacts principaux ou


de puissance sont repérées par un seul chiffre. Pour les
contacts auxiliaires, on utilise 2 chiffres.
Les contacts se terminant par (1-2) et (5-6) sont des
contacts NF
Les contacts se terminant par (3-4) et (7-8) sont des
contacts NO

Quant aux organes de commande, on utilise A1, A2, B1,


B2, etc. pour désigner les bornes des bobines

22 – Identification des appareils :


La norme NFC 03-152 précise les règles de repérage des schémas électriques. Le repérage comporte un ensemble de
4 blocs séparés par les signes =, +, - et :.

Les blocs 1 et 2 permettent de situer un appareil dans un équipement ou dans une armoire.
Le bloc le plus intéressant est le bloc 3 :
 Bloc 3A : indique le type d’élément (tableau I ci-après)
 Bloc 3B : indique le numéro de l’élément concerné
 Bloc 3C : indique la fonction de l’élément concerné (voir tableau II ci après).
Les blocs 3B et 3C sont souvent inversés.
Ex : = A1 + I4 – KM1 : 53  Borne 53 (bloc 4) du contacteur KM1 (bloc 3) situé à l’emplacement repéré I4 (bloc 2) de
l’armoire A1 (bloc 1).

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Tableau I : identification des sortes d’éléments


Lettre Sorte d’élément Lettre Sorte d’élément
repère repère
A Ensembles et sous-ensembles fonctionnels N Sous-ensembles
(API, amplificateurs, etc.)
Transducteurs d’une grandeur non électrique
B en grandeur électrique ou vice versa O
(thermocouples, pressostats, manostats,
etc.)
C Condensateurs P Instruments de mesure, dispositifs d’essais
Opérateurs binaires, dispositifs de Appareils mécaniques de connexion pour
D temporisation ou de mémorisation, circuits Q circuits de puissance disjoncteurs,
intégrés sectionneurs, etc.)
E Matériels divers R Résistances
Dispositifs de protection (fusibles, relais Appareils mécaniques de connexion pour
F thermiques, etc.) S circuit de commande (boutons poussoirs,
détecteurs, etc.)
G Générateurs ou dispositifs d’alimentation T Transformateurs
H Dispositifs de signalisation (visuelle, sonore, U Modulateurs, convertisseurs
etc.)
I V Tubes électroniques, semi-conducteurs
J W Voies de transmission, guides d’ondes,
antennes
K Relais et contacteurs X Bornes, fiches, socles
Appareils mécaniques actionnés
L Inductances et réactances Y électriquement (freins, électrovannes,
embrayages, etc.)
M Moteurs Z Charges correctives, transformateurs
différentiels, filtres, correcteurs, limiteurs

Tableau II : Lettres d’identification des fonctions en schéma


A Auxiliaire F Protection M Principal
B Direction G Essai P Proportionnel
principale
C Comptage H Signalisation R Réarmement
numérique
D Différentiel J Intégration T Temporisation
23 – Repérage en schéma développé :
Les circuits élémentaires sont disposés verticalement. Sur un schéma développé, chaque symbole d’un élément doit
être repéré de façon à pouvoir situer tous les éléments d’un appareil : c’est le repérage croisé. Ce repérage
alphanumérique colonne / ligne est du même type que celui utilisé dans le jeu de bataille navale.
Principe du repérage croisé :
 Chaque ligne verticale du schéma est située dans une zone, repérée par un chiffre ou un repère, de lignes
verticales espacées de 20 à 40 mm
 Dans la partie inférieure ou supérieure est indiquée la fonction
 Chaque organe du schéma est repéré par : l’identification de l’organe de commande, le marquage des bornes et
éventuellement la localisation de l’organe de commande.
 Dans la partie inférieure, on porte le marquage des contacts actionnés par l’organe de commande ainsi que leur
localisation dans le schéma (repère de ligne verticale)
Avec les schémas à repérage croisé, on peut retrouver immédiatement, pour chaque bobine de relais ou de
contacteurs, la situation de tous les contacts qui sont actionnés par cette bobine. De même, pour chaque contact, on
sait grâce à son repère par quelle bobine il est actionné.

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24 – Repérage des conducteurs :
Tant pour la réalisation que l’exploitation des équipements, il est essentiel pour des questions de rapidité d’exécution ou
d’intervention que les conducteurs soient repérés.
Les conducteurs peuvent être repérés de 2 façons :
 Par une couleur caractérisant le type de circuit auquel ils appartiennent. Les couleurs recommandées sont :
o Vert / jaune (bicolore) pour les circuits de mise à la terre
o Noir pour les circuits de puissance (alternatif ou continu)
o Rouge pour les circuits de commande en alternatif
o Bleu pour les circuits de commande en continu
o Orange pour les circuits de commande d’interverrouillage
 Par un repère individuel (d’après le marquage des bornes reliées : borne d’entrée et borne de sortie, marquage
équipotentiel)
Le principe du repérage
équipotentiel est le suivant : les
conducteurs portés à un même
potentiel (reliés directement entre
eux) sont affectés d’un même chiffre
(0, 1 pour les communs du circuit de
commande ci contre). Ce numéro
est changé à chaque passage dans
un organe actif (susceptible par son
fonctionnement normal d’interrompre
ou d’établir la circulation du courant).
Sur le circuit de commande ci
contre, le fil de sortie du contact DJ1
est repéré 4 puis 5 après le contact
de l’arrêt d’urgence S12 puis 6 après
le contact SC1 et ainsi de suite.
Le repérage s’effectue sur le circuit
développé (comme ci contre) mais
aussi sur les conducteurs par
l’intermédiaire de manchons
plastiques de couleur (conformes
aux codes des résistances),
permettant ainsi une identification
aisée et sûre. Le passage par des
borniers ne modifie pas le repérage.

25 – Eléments de commande programmable :


Les mêmes règles que précédemment s’appliquent pour un équipement bâti autour d’un API. Généralement, les
appareils sont représentés à partir des schémas des constructeurs. Pour faciliter la lisibilité, il est intéressant, quand
cela est possible, de représenter sur une même page les composants reliés aux entrées / sorties et de documenter la
représentation par des commentaires.

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III : LE CIRCUIT DE PUISSANCE :
L’emploi de courant électrique nécessite de respecter les normes de sécurité relatives à tout circuit électrique. Ainsi, on
rencontre toujours sur un circuit les fonctions sectionnement, arrêt d’urgence, protection contre les surintensités et les
surcharges, la commande automatique.
31 – La chaîne fonctionnelle :
L’alimentation d’un moteur électrique nécessite d’assurer la
commande automatique et les protections réglementaires (figure ci-
contre).
32 – Distribution de l’alimentation :
Un système automatisé comporte le plus souvent plusieurs moteurs
et il faut de plus alimenter le circuit de commande : cela nécessite
une distribution en dérivation de tous les départs moteurs (cf.
schéma ci dessous).
Le circuit de commande nécessite une protection particulière : il est
alimenté en TBTS (très basse tension de sécurité, généralement 24
V) par un transformateur d’isolement

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33 – Eléments du circuit de puissance :
 Les actionneurs : les moteurs sont les actionneurs les plus répandus au niveau des circuits électriques.
 Etablissement et interruption du courant : les contacts : la circulation du courant électrique et sa distribution aux
appareils peut être commandée à partir des contacts : éléments mécaniques qui réalisent une interruption ou une
continuité physique du circuit. Depuis quelques années sont apparus d’autres éléments de commande issus de
l’électronique et assurant des fonctions analogues par leurs capacités à opposer soit une résistance très faible (état
passant assimilable à un contact fermé), soit une résistance très grande (état bloqué assimilable à un contact ouvert).
L’absence de mouvement mécanique les rend très fiables et commodes d’emploi.
Les contacts sont de 2 types :
 Normalement ouvert (NO) ou à établissement de circuit : l’action sur le contact ferme le circuit et
permet le passage du courant.
 Normalement fermé (NF) ou à ouverture de circuit : l’action sur le contact ouvre le circuit et
interrompt le passage du courant
Le symbole de base peut être complété par l’adjonction de symboles complémentaires précisant les fonctions
spécifiques (sectionnement, disjonction, etc.).
 Représentation des appareillages : la représentation est
obtenue par association des symboles concernant :
o Les contacts identifiant la fonction : disjonction,
sectionnement, commutation, etc.
o La commande en précisant le ou les éléments
d’action : manuel, électromagnétique, etc.
o La chaîne cinématique représentée par une ligne
en pointillé
Dans l’exemple ci contre, qui représente un disjoncteur,
on trouve :
o 3 contacts de puissance capables de couper le
circuit sur un défaut : fonction disjoncter
o Une commande manuelle d’enclenchement et de
déclenchement
o Une commande automatique de déclenchement
pour des surintensités faibles mais prolongées (surcharges) et des surintensités instantanées importantes
(courts circuits). Les traits pointillés figurent les liaisons cinématiques entre les commandes et les contacts
34 – Circuits de puissance : exemples de composants :

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MOTEURS : repère M

Moteur monophasé
Moteur Moteur asynchrone Moteur asynchrone
asynchrone à 2 triphasé à rotor triphasé à cage
vitesses bobiné d’écureuil

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IV : LE CIRCUIT DE COMMANDE :
Ce schéma décrit les liaisons entre les divers éléments de connexion (appareillages à commande manuelle ou
automatique, capteurs, détecteurs, etc.) et les organes de commande ou de signalisation (bobines de relais, de
contacteurs, voyants, etc.).
41 – Disposition générale :
Le circuit de commande permet donc l’alimentation des bobines, contacteurs, distributeurs, voyants ou organes de
signalisation sonore.
Le circuit de commande peut être disposé horizontalement ou verticalement. Les contacts sont disposés en tenant
compte de leur fonction et indépendamment de leur implantation : on dit alors que le schéma est développé ou de
principe.
42 – Les composants :
Dans les circuits de commande, on rencontre principalement des contacts, des bobines et des organes de signalisation
(voyants, etc.).
Les contacts : ils se divisent en contacts à commande manuelle, en contacts de capteurs ou en contacts de relais. Ces
différents contacts peuvent être de type NO ou NF. Il existe encore des contacts temporisés et des contacts issus
d’organes de protection.
Les bobines et voyants : ce sont les récepteurs dans le circuit de communication. Ils opèrent une action précise :
visualisation (voyants), fermeture ou ouverture d’un contacteur ou d’un distributeur (bobines).
43 – Exemples de composants :

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V : DEMARCHE D’ETUDE POUR L’ETABLISSEMENT DE SCHEMAS  :


En logique câblée et technologie à relais, les démarches d'étude et d'optimisation doivent déboucher sur la réalisation
de deux types de schémas :
 Schémas de principe des circuits de commande
 Schémas de puissance.

Les données proviennent souvent de :


Description littérale
Analyser le cahier des charges de Schémas fonctionnels
1 l’automatisme à réaliser Croquis, dessins, etc.
Grafcets
Chronogrammes
Ce travail consiste à dégager les fonctions essentielles et à identifier
2 Elaborer des schémas blocs pour chacune d’elles les entrées / sorties nécessaires à l’établissement
de la logique de chaque bloc
Les méthodes de résolution sont les suivantes :
 Tables de vérité
3 Résoudre les conditions logiques  Tableaux de Karnaugh
 Méthodes intuitives
 Grafcets
En fonction des conditions de fonctionnement trouvées, le schéma est
4 Tracer les schémas fait sous forme développée, de schéma de principe ou de logigramme
(s’il s’agit d’une réalisation avec des fonctions logiques)
Remarque sur la méthode intuitive  : les contacts NO sont montés en dérivation, ils autorisent la marche ou
l’établissement d’un circuit. Les contacts NF sont montés en série, ils réalisent le plus souvent l’arrêt. L’emploi de la
mise en ou hors mémoire permet de faire se succéder les différentes actions.

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VI : Conception d'un équipement :


Une réalisation d'équipement d'automatisme réussie repose essentiellement sur l'analyse d'un cahier des charges
précis.
Les outils utilisés pour la conception, le dessin des schémas, le choix des constituants et leur implantation peuvent être
différents suivant la complexité de l'installation et la taille du prestataire de services.
D'autre part, la coopération entre un mécanicien et un électricien ou un automaticien peut s'avérer suffisante lorsqu'il
s'agit d'équiper une machine autonome simple. Mais la réalisation d'équipements pour des machines plus complexes,
des îlots de production, la conduite de processus, nécessite aussi l'intervention d'autres spécialistes comme par
exemple des informaticiens industriels.
61 - Le cahier des charges :
II importe que le cahier des charges de la PC contienne tous les éléments nécessaires à la réalisation du projet. II est
étroitement lié au cahier des charges de PO (mécanique et actionneurs).
Les renseignements qu'il comporte servent :
 au choix de la solution à mettre en œuvre,
 à la réalisation proprement dite,
 aux essais de vérification du fonctionnement,
 à la définition des coûts et des calendriers prévisionnels,
 de référence pour la réception.
Pour faciliter l'expression du besoin client, une composition type de cahier des charges est souhaitable, avec des
informations sur :
 Les généralités : présentation de l'application, normes et recommandations, impositions éventuelles de matériel,
caractéristiques du réseau d'alimentation, etc.
 L’utilisation : disposition des organes de commande, modes d'exploitation, fréquence d'utilisation, etc.
 Les caractéristiques fonctionnelles : fonctions à réaliser, extensions possibles, dialogue homme / machine,
équipements périphériques, etc.
 L’environnement : température, hydrométrie, vibrations, chocs, atmosphère corrosive, poussières, etc.
 Les logiciels spécifiques : par exemple logiciels d'aide au diagnostic
 Les réglages : nature, procédures, repérages,
 les procédures d'essais de réception sur site,
 Les documents d'accompagnement.
Compris du mécanicien comme de l'automaticien, le langage graphique GRAFCET est particulièrement adapté pour
exprimer clairement les fonctions à réaliser. II permet d'établir les schémas électriques et d'écrire les programmes avec
un minimum de risques d'erreurs.
62 – Etablissement des schémas et des programmes :
Les schémas de commande et de puissance sont généralement réalisés à l'aide d'un logiciel graphique associé à des
bases de données qui renferment des symboles graphiques ou des schémas standards.
Les schémas peuvent être :
 soit entièrement réalisés à partir de ces bases de données,
 soit adaptés à partir du schéma d'une application similaire déjà existante.
Les programmes d'automates peuvent également être développés en utilisant des logiciels d'aide à la programmation
comme par exemple les ateliers logiciels X-TEL de Télémécanique.
Les nano-automates et les micro-automates utilisés sur les machines et les installations simples font généralement
appel aux langages LIST ou à contacts, bien connus des électriciens.
Les équipements complexes mettent la plupart du temps en oeuvre un ou plusieurs automates programmables
multifonctions.
Ces automates utilisent en général des langages adaptés à la saisie directe de l'analyse GRAFCET.
Dans les installations complexes, les contraintes de sûreté, d'exploitation et de conduite sont plus sévères. Elles
conduisent l'automaticien à définir le dialogue opérateur (pupitres, visualisation) et un GRAFCET de commande en
tenant compte des modes de marches et d'arrêts.

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63 - Les Modes de marches et d'arrêts :
Les modes de marches et d'arrêts d'un système automatisé ont été analysés par L'ADEPA et sont classés dans un
guide graphique, le GEMMA. Ce guide, indépendant de la technologie de commande, permet de définir les modes ou
états de fonctionnement du système en respectant un vocabulaire précis, les liaisons possibles entre ces modes ou
états, et les conditions d'évolution.
Le GEMMA regroupe les modes de marches et d'arrêts en trois familles de procédures :
 Les procédures de fonctionnement : ce sont les états de marches nécessaires à la production (marche de
production normale, marches de préparation ou de clôture, marches de vérification, etc.).
 Les procédures d'arrêts : cette famille regroupe les marches conduisant à des arrêts normaux ou des états
représentant des arrêts normaux : arrêt demandé en fin de cycle, arrêt obtenu, etc.
 Les procédures de défaillances : elles concernent les états de marche ou d'arrêt consécutifs à une défaillance
du système : arrêt d'urgence, production tout de même (marche dégradée), etc.
64 - La sûreté de fonctionnement :
La sûreté de fonctionnement des automatismes est leur aptitude à fonctionner :
 sans danger pour les personnes et les biens (sécurité),
 sans arrêt de production lié à une défaillance (disponibilité).
La sécurité doit être appréhendée sous les aspects de l'analyse des risques, de la réglementation et des normes en
vigueur.
L'étude de la sûreté de fonctionnement s'appuie sur une procédure d'évaluation des risques à appliquer
successivement : au produit, au processus (parties opérative et commande) et à l'exploitation.
Les technologies disponibles pour la réalisation d'équipements d'automatisme sont principalement : électromécanique,
pneumatique ou électronique (automates programmables, micro et mini-ordinateurs, cartes électroniques standard ou
spécifiques).
On distingue deux types de critères de choix :
 Les critères de faisabilité qui éliminent les technologies ne pouvant conduire à la satisfaction du cahier des
charges.
 Les critères d'optimisation dont l'objectif est de minimiser le coût global durant le cycle de vie de l'équipement
(achats, mise en oeuvre, mise au point, flexibilité, immobilisation, gestion de production, maintenance, etc.).
Des « technoguides » édités par L'ADEPA facilitent le choix. Pour chaque type de machine, ils aident à définir, en
fonction de critères simples, la technologie ou la combinaison de technologies la mieux adaptée.
65 - Choix des constituants :
Différentes contraintes sont à prendre en compte :
 température ambiante (déclassement éventuel du matériel), poussières, etc.,
 coordination des appareils qui constituent les départs puissance,
 sélectivité entre les appareils de protection jusqu'au disjoncteur général,
 temps de cycle machine désiré,
 nombre de cycles de manœuvres,
 catégorie d'emploi (AC-I, AC-3, etc.),
 normes (pétrochimie, EDF, marine, etc.).

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