Vous êtes sur la page 1sur 10

La tutelle est une mesure judiciaire destinée à protéger une personne majeure et/ou tout ou partie de son

patrimoine si elle n'est plus en état de veiller sur ses propres intérêts. Un tuteur la représente dans les actes de
la vie civile .Le juge peut énumérer, à tout moment, les actes que la personne peut faire seule ou non, au cas
par cas.

La curatelle est une mesure judiciaire destinée à protéger un majeur qui, sans être hors d’état d’agir lui-même,
a besoin d’être conseillé ou contrôlé dans certains actes de la vie civile. La curatelle n'est prononcée que s'il est
établi que la mesure de sauvegarde de justice serait une protection insuffisante. Il existe plusieurs degrés de
curatelle. Le juge des tutelles désigne un ou plusieurs curateurs.

Les soins psychiatriques libres

Une personne hospitalisée avec son consentement pour des troubles mentaux est dite en soins libres. Elle
dispose des mêmes droits liés à l'exercice des libertés indviduelles que ceux qui sont reconnus aux malades
hospitalisés pour une autre cause.

Les soins psychiatriques à la demande d'un tiers

Ces soins sous contrainte sont envisagés lorsque les troubles mentaux d'une personne rendent impossible son
consentement aux soins, et que son état de santé impose des soins immédiats assortis d'une surveillance
médicale constante.

Une personne justifiant de relations antérieures lui donnant qualité pour agir dans l'intérêt de la personne
malade peut être le tiers demandant ces soins (membre de la famille, tuteur, proche...).

* En règle générale, deux certificats médicaux datant de moins de 15 jours, dont un rédigé par un médecin
n'exerçant pas dans l'établissement d'accueil, constatent l'état mental de la personne et attestent de la
nécessité des soins continus (art. L.3212-1).

Les soins psychiatriques sur décision d'un représentant de l'Etat

Une personne atteinte de troubles mentaux compromettent l'ordre public ou la sécurité des personnes peut
être admise en soins psychiatriques sur décision d'un représentant de l'Etat s'il y a danger pour elle ou pour
autrui.

Art. L.3213-2: un arrêté du maire de la commune peut être pris, en cas de danger imminent pour la sureté des
personnes, sur la base d'un certificat médical. Le maire doit en référer dans les 24 heures au Préfet. Si elles ne
sont pas confirmées par un arrêté préfectoral dans les 48h, ces mesures deviennent caduques.

Les personnes admises en soins psychiatriques à la demande d'un tiers ou sur décision du représentant de
l'Etat font l'objet d'une période d'observation de 72 heures au terme de laquelle le psychiatre propose la prise
en charge appropriée à la situation du patient : sortie, hospitalisation libre, hospitalisation complète sous
contrainte ou bien mise en place d'un programme de soins en ambulatoire.

Intervention du juge des libertés et de la détention (JLD)

Les patients en hospitalisation complète sur demande d'un tiers ou sur décision du représentant de l'Etat sont
auditionnés par le Juge des Libertés et de la Détention dans les 15 premiers jours suivant leur admission afin de
vérifier la conformité de la procédure et statuer sur la nécessité du maintien en hospitalisation complète.

Manierisme= Caractère affecté et précieux, donnant une impression d'inadéquation et d'inauthenticité des
mimiques, des gestes, des propos et des écrits, parfois sur un fond hystérique ou banalement vaniteux mais
surtout caractéristique de la schizophrénie`` 
 Catalepsie =Paralysie que l'on observe dans les états hypnotiques et dans la schizophrénie, caractérisée par
l'annihilation de tous les réflexes de locomotion et de changement de position, la réduction de la sensibilité, la
contraction tonique des muscles. 

 BDA
=C'est une psychose délirante aiguë, un état proche du rêve, ou "oniroïde". Cette maladie psychiatrique
est classée dans les psychoses aiguës de l'adulte. L'éclosion du délire est soudaine, de manière
polymorphe et transitoire. L'expérience délirante est vécue avec une conviction absolue.
Les anglo-saxons la nomment "-schizophrénie aiguë-".
 
Épidémiologie : le sujet est jeune, ayant parfois un terrain psychopathique ou caractériel.
Étude clinique
 
Le délire : il apparaît de façon soudaine, d'emblée constitué. Les hallucinations et les troubles du
comportement seront là dès le début.
De plus, c'est un délire polymorphe ayant pour thèmes la persécution, la grandeur, la toute-puissance
psychotique, la filiation mégalo-maniaque, la dépersonnalisation, une transformation somatique... etc.
Le délirant pourra se donner une mission, souvent ésotérique. Le mécanisme est à base d'hallucination
auditive, ou psychosensorielle... avec automatisme mental. Le sujet aura tendance à interpréter. C'est
un délire variable en intensité d'un jour à l'autre. Les thèmes délirants sont enchevêtrés sans
systématisation (contrairement au délire paranoïaque). Le sujet passe d'un thème à l'autre.
 
Le vécu : la conscience vivra ce délire comme une expérience irrécusable, concrète et immédiate. Il y
aura ainsi une adhésion absolue du sujet à son délire, avec réactions affectives, motrices, voire même
médico-légales.
 
L'altération de la conscience : le délirant n'est pas confus, et conserve ses repères dans le monde
extérieur. Néanmoins quand il est hypnotisé par son délire, il peut avoir tendance à se couper de la
réalité, présentant alors des troubles de l'attention.
 
Les troubles thymiques : ce sont les troubles de l'humeur et du comportement. La bouffée délirante,
intensément vécue, entraîne des réactions affectives, avec par exemple une agitation maniaque, de la
dépression... On observe une alternance d'agitation et d'inhibition. Il pourra ainsi y avoir des
modifications des conduites alimentaires allant jusqu'au refus de s'alimenter, des fugues et des voyages
pathologiques, des agressions, des comportements clastiques. Généralement le sujet est opposant,
avec un comportement inattendu.
 
Les troubles somatiques : peu marqués au début, ils pourront néanmoins sans traitement devenir plus
conséquents (risque de déshydratation par exemple, ou de blessures... etc.). On observe aussi des
aménorrhées, des troubles du sommeil comme l'insomnie... etc.
 
Évolution

 1/3 des sujets ne fera plus de bouffée délirante;


 1/3 en fera à nouveau une ou plusieurs autres;
 1/3 évoluera vers la schizophrénie. Cette aggravation de l'évolution tend à prouver à
posteriori que le diagnostic n'était pas approprié, et qu'il pouvait alors s'agir de
schizophrénie à son début.

Sous traitement neuroleptique, la bouffée délirante évolue généralement très rapidement, bien que
parfois plusieurs mois seront nécessaires pour en sortir complètement. L'évolution pourra se faire sous
la forme de nouvelles bouffées délirantes aiguës par la suite. Elle pourra aussi aller vers une chronicité,
vers la schizophrénie. En cas de systématisation du thème, ou de grande durée de la crise on pourra
craindre cette entrée dans la schizophrénie.
 
 
Formes cliniques
 
Prédominance maniaque : on notera une exaltation, une euphorie proche de l'accès maniaque. La
difficulté sera dans l'établissement d'un diagnostic différentiel. On peut néanmoins dire que la bouffée
délirante présente un aspect assez désorganisé, à l'inverse de la phase maniaque véritable.
 
Prédominance dépressive : le sujet se sentira coupable, indigne, et son délire sera de forme
mélancolique.
 
Prédominance confusionnelle : la désorientation temporo-spatiale apparaîtra ici plus marquée, avec
troubles de la mémoire, non-reconnaissance de l'entourage, baisse de l'attention. On remarque aussi la
perplexité anxieuse. Notons qu'une confusion est parfois d'origine toxique ou somatique.
 
Prédominance catatonique : c'est une forme avec prostration, hébétude et mutisme. Le patient ne
réagit pas, ne mange pas. Le risque est alors la dégradation somatique. Cette forme peut se traiter par
électrochocs.
 
Note importante : la bouffée délirante peut être due à une cause somatique et résulter de tumeurs
cérébrales, d'encéphalites, ou de l'ingestion de produits toxiques comme le LSD, la cocaïne ou le
haschich. Il conviendra de dépister les traces de piqûres pour prévenir tout état de manque chez un
toxicomane.
 
 00Traitement
 
L'hospitalisation en psychiatrie s'impose pour contenir tous les troubles comportementaux, pour
contrôler l'alimentation et établir un diagnostic.
 
On mettra en route une chimiothérapie à visée anxiolytique et pour faire stopper le délire. En urgence
on privilégiera par exemple un neuroleptique sédatif majeur à grande rapidité d'action. Le traitement au
long cours sera généralement à visée anxiolytique et sédative.
 
On mettra en place des entretiens, assez délicats les premiers temps. Le rôle de l'infirmier sera dans une
présence personnelle auprès du patient, avec une attitude cohérente, claire et ferme. Il faudra lui
parler, lui expliquer les décisions prises et les projets de soin même s'il ne semble pas entendre.
Envers la famille la même attitude de cohérence sera mise en place, avec déculpabilisation et
bienveillance. Le patient, persécuté, amènera la famille à être très réticente quant à l'hospitalisation en
unité de soin. Elle pourra alors avoir beaucoup de mal à demander une mesure de placement
psychiatrique.
Au niveau du service, il faut redonner des repères, aider la personne à retrouver un rythme de vie
adapté à la communauté. Ce sera le début d'une restructuration du patient.
 
Le rôle infirmier sera aussi dans la surveillance médicamenteuse, en évaluant l'anxiété ou l'angoisse, les
syndromes extra-pyramidaux... etc.

  Définition comparée de la psychose


 
Dans les psychoses, le Moi prend le parti du ça pour détruire la réalité du Surmoi. Il la remplacera par
une néo-réalité qui est le délire. Ce délire sera bâti sur les exigences du ça.
La personne psychotique n'a pas conscience de sa maladie.
Les processus psychiques sont de type primaire.
 
Ainsi apparaissent dans les pathologies psychotiques de l'adulte : la schizophrénie, la paranoïa
d'apparition plus tardive, la manie (état d'exaltation) et la mélancolie, avec son délire de culpabilité.
On classe aussi dans la psychose les bouffées délirantes, éclosion brusque d'un délire, souvent sans
suites pour l'avenir.
 
Chez l'enfant, on évoquera plutôt une organisation de type psychotique, en gardant toujours à l'esprit le
caractère extrêmement évolutif de la pathologie infantile.
 
La psychose est une perturbation primaire de la réalité affective. Elle se traduit par un
désinvestissement de la réalité extérieure (mécanisme de déni), et un surinvestissement de soi-même.
Le délire est une tentative de reconstruction de la réalité perdue. Il y a toujours un aspect négatif que
sont le déni et la dissociation, et un aspect positif qui est le délire.
Les hallucinations, symptôme psychotique, traduisent la présence d'une faille dans le système
symbolique du malade. Les voix qu'il entend, les visions qui s'imposent à lui signifient quelque chose de
son histoire: un vécu qui n'a pas été symbolisé, que le sujet ne peut garder en lui et qu'il fait alors
revenir du dehors, sous la forme d'une hallucination. Jacques Lacan a détaillé le mécanisme
hallucinatoire dans la forclusion du nom du Père.
Il faut savoir que dans la psychose, l'angoisse est majeure, envahissante. Elle est de l'ordre du
morcellement, de l'intrusion, de la dévoration. Il est possible de s'en faire une idée en se remémorant
l'angoisse oppressante vécue lors d'un cauchemar. Mais l'angoisse dans un cauchemar ne dure que
quelques secondes, alors que l'angoisse psychotique, subie à l'état de veille, peut durer plusieurs
heures.
 
Facteurs favorisants : attitude fusionnelle de la mère (avec son "enfant-objet") se traduisant par des
comportements excessivement ambivalents (mère très culpabilisante et très protectrice). A cela
s'ajoute un déni de la fonction paternelle, que la mère ne reconnaît pas. Elle assume le rôle maternel et
le rôle paternel, mais de façon inadaptée. 
Au niveau évènementiel, il a pu y avoir dans la famille 
 
une mort, un accident traumatisant. Ce sont des facteurs contribuant à former le sujet qui a été
inconsciemment choisi par l'adulte tenant le rôle maternel.
 
Traits essentiels de la psychose: narcissisme et déni de la réalité. Le psychotique ("individu qui s'est
construit un système de relations à l'Autre de type psychotique") ne connaît pas l'oedipe.
 
Les psychoses autistiques
 
2 formes se distinguent : les psychoses symbiotiques et les formes intermédiaires.

1. Dans les psychoses symbiotiques, le premier développement est normal. Une désorganisation survient
vers 2 ans à la suite d'un évènement minime vécu comme traumatisant. Ce pourra être une séparation
maternelle temporaire, une hospitalisation, une douleur, une maladie etc... L'état psychique se
transforme, l'enfant perd ce qu'il a acquis. Affectivement, on observe un désintérêt total, et un arrêt
d'investissement dans le langage. L'enfant devient hypotonique, flasque. Pourtant, dés que la mère se
sépare de lui, il ressent une angoisse intense et catastrophique. La présence de la mère a donc une
action calmante. Par ailleurs, l'enfant tyrannise sa mère, et celle-ci lui sert d'Objet contra phobique.
Notons que dans le cas d'une psychose symbiotique, et dans la mesure où la présence de la mère le
rassure, l'enfant pourra tirer parti des nouvelles expériences. A l'inverse, un enfant autiste ne tirera
pas parti des expériences nouvelles;
2. Formes intermédiaires : on remarque dans le fonctionnement de ces enfants des positions autistiques
et des positions symbiotiques. On peut donc dire qu'il y a deux polarités, à savoir une polarité
autistique où l'isolement est une défense, et une polarité symbiotique où la communication provoque
une telle panique que l'enfant se colle à la mère.

 
En résumé

 Nous avons vu que dans les psychoses, le Moi avait pris le parti du ça pour détruire la
réalité du Surmoi. Dans les névroses, le Moi prendra au contraire le parti du Surmoi
pour combattre les pulsions du ça, contrôlant ou interdisant tout plaisir. Le névrosé
aura donc conscience de sa maladie, et les processus psychiques seront de type
secondaire.
 La notion d'état limite est venue pour caractériser toutes ces pathologies de psychiatrie
que l'on ne savait pas où placer. Le terme renferme tous les comportements répétitifs
et morbides (perversion, caractériels...) qui permettent d'éviter d'assumer une
dépression. L'adulte état limite n'accepte pas l'idée d'être atteint dans son intégrité.

 
 Les différents types de schizophrenie=

La schizophrénie simple (ou psychose blanche)


Le repli et la vie stéréotypée est rencontré dans cette forme, rarement un syndrome délirant. Les symptômes
négatifs sont au premier plan : appauvrissement des relations socio-professionnelles, tendance à l’isolement et
au repli autistique dans un monde intérieur. Le malade manifeste une froideur affective, semble incapable
d’exprimer ses sentiments, marque un désintérêt pour les autres, se complaît dans la solitude. Parallèlement, il
a des comportements étranges, des croyances bizarres, et perçoit des choses inhabituelles. Cette forme évolue
lentement mais très souvent vers un déficit de plus en plus marqué.

Schizophrénie paranoïde
C’est la forme la plus fréquente de schizophrénie. Elle se caractérise par la prédominance des hallucination des
idées délirantes de persécution, le délire interprétatif, les convictions d’être l’objet d’un complot ou de se
trouver au centre d’une intrigue malveillante, la surestimation de soi (les idées de "grandeur", voire de
"mission planétaire"), l’anxiété, l’envie ou la jalousie, un esprit contestataire, revendicateur et belliqueux.
Le sujet répond le plus souvent aux traitements antipsychotiques

Schizophrénie hébéphrénique
Elle représente 20 % des schizophrénies. Dans les formes hébéphréniques, la maladie débute tôt, au cours de
l’adolescence, et ce sont le syndrome dissociatif et le retrait qui sont au premier plan. Les éléments délirants
sont souvent absents et les médicaments sont administrés à faible dose. Leur langage est incohérent, ils
paraissent indifférents au monde extérieur malgré une forte anxiété. Les patients refusent souvent les
traitements.
C’est la forme la plus résistante aux thérapeutiques.

Trouble schizo-affectif ou schizophrénie dysthymique


Dans les formes dysthymiques, la maladie présente des signes de schizophrénie accompagnés de signes
maniaque ou dépressive. Ces troubles ressemblent aux troubles bipolaires mais ils s’en distinguent par la
présence d’idées délirantes ou d’hallucinations pendant au moins deux semaines. Le pronostic est assez bon.

La schizophrénie catatonique
Dans les formes catatoniques, les symptômes corporels (à type de raideur, de maintien d’attitudes), et le déficit
cognitif (avec absence d’initiatives, fléchissement des habilités, l’indifférence affective, mutisme) entraînent
une marginalisation des malades qui en souffrent. Il peut aussi répéter, comme un écho, les derniers mots des
phrases qu’il entend, ou imiter les gestes qu’il observe chez les autres. Le traitement en est difficile et doit viser
à maintenir une alimentation et une vie relationnelle à ces patients. C’est la forme de schizophrénie la plus
grave. Mais cette forme, soumise à traitement, est rarement définitive.

Les formes héboïdophréniques


La composante psychopathique (comportement antisocial, avec impulsivité, troubles du comportement, risque
de violence) s’associe aux symptômes cognitifs et au délire schizophrénique. Parfois auteurs de faits
répréhensibles plus ou moins graves (délinquance, vols, agressions, vagabondage, toxicomanie..), ils sont
beaucoup plus souvent sans défense et victimes de la criminalité présente dans notre société.
Elle se rencontre fréquemment chez des personnes en rupture sociale. Le délire se manifeste par épisodes.

Bipolarité =

Autrefois appelé psychose maniaco-dépressive, les troubles bipolaires font partie des troubles de l’humeur
comme la dépression récurrente (ou trouble unipolaire).
La maladie bipolaire dans sa forme la plus typique comporte deux phases : la phase maniaque et la phase
dépressive. Entre les deux pôles, la personne qui souffre de troubles bipolaires, retrouve un état normal que
l’on appelle « euthymie » ou « normothymie ».

La phase maniaque se définit comme un épisode d’excitation pathologique : le sujet qui en souffre est
hyperactif et euphorique, inhabituellement volubile et fait de multiples projets. Il peut présenter divers
troubles comportementaux, perdre toute inhibition ou engager des dépenses inconsidérées.

La phase dépressive est en quelque sorte le miroir de la phase maniaque : le sujet présente des signes de
grande tristesse, il est ralenti et n’a goût à rien, parfois il veut mourir ; les formes les plus sévères sont
qualifiées de « mélancoliques ». Le danger principal de cette maladie est le risque de suicide.

Le syndrome anxio-dépressif =

-associe à la fois des symptômes d’anxiété et de dépression sans que l’un ne prédomine assez sur l’autre pour
les séparer. Il s’agit d’un trouble psychiatrique parfois difficile à diagnostiquer qui peut se présenter sous
différentes formes (attaques de panique, phobies ou troubles psychosomatiques).

L’anxiété et la tristesse font partie des émotions normales. Elles apparaissent la plupart du temps en réponse à
une situation de l’environnement telle qu’une peur, un surmenage ou la perte d’un proche. Cependant, lorsque
l’anxiété se mêle à la tristesse, pendant plusieurs semaines, et que la personne ne perçoit pas de solution à son
mal-être, il peut s’agir d’un syndrome anxio-dépressif. On ne retrouve d’ailleurs pas toujours un événement à
l’origine des symptômes qui peuvent apparaître très progressivement.

-se caractérise par des symptômes dépressifs et anxieux sans que l’on ne puisse les distinguer. Il peut exister
des symptômes physiques comme une fatigue, ou des douleurs sans que le trouble ne soit clair.

Pour confirmer le diagnostic, les symptômes doivent persister depuis plus de deux semaines :

 sentiment de tristesse ;
 perte d’intérêt pour les activités habituelles ;
 perte du désir et du plaisir ;
 troubles de concentration et de mémorisation ;
 perte d’appétit ;
 fatigue ;
 anxiété inhabituelle ;
 troubles du sommeil (difficultés d’endormissement, réveils nocturnes) ;
 idée de culpabilité et pessimisme.

L’ensemble de ces symptômes peuvent s’accompagner d’idées noires, mais aussi d’attaques de panique, de
troubles psychosomatiques ou de phobies. Ils retentissent sur l’ensemble de la vie quotidienne, que ce soit sur
le plan familial, professionnel ou personnel. Ils peuvent être source d’absentéisme au travail, de disputes avec
le conjoint, ou encore d’abandon d’activités.

Dépression=

La dépression est une maladie qui se caractérise notamment par une grande tristesse, un sentiment de
désespoir (humeur dépressive), une perte de motivation et de facultés de décision, une diminution du
sentiment de plaisir, des troubles alimentaires et du sommeil, des pensées morbides et l’impression de ne pas
avoir de valeur en tant qu’individu.

Selon l’intensité des symptômes, la dépression sera qualifiée de légère, modérée ou majeur (grave). Dans les
cas les plus graves, la dépression peut conduire au suicide.
Il existe neuf symptômes caractéristiques de la dépression. Pour que le diagnostic de dépression puisse être
posé, le patient dépressif doit en présenter au moins cinq, presque tous les jours depuis au moins deux
semaines, dont obligatoirement l’un des deux premiers de la liste :

 une tristesse quasi-permanente, avec parfois des pleurs (humeur dépressive) 


 une perte d’intérêt et du plaisir à l'égard des activités quotidiennes, même celles habituellement
plaisantes (anhédonie)
 un sentiment de dévalorisation et de culpabilité excessif ou inapproprié
 des idées de mort ou de suicide récurrentes, le sentiment que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue
 un ralentissement psychomoteur
 une fatigue (asthénie), souvent dès le matin
 une perte d’appétit, souvent associée à une perte de poids
 des troubles du sommeil avec en particulier des insomnies matinales
 des difficultés attentionnelles, de concentration et de mémorisation

TRAITEMENTS

-Abilify : neuroleptique, utilisé dans le ttt de la schizo, troubles bipolaires : traite les épisodes
maniaque

-Duloxetine : Anti-dépresseur
Traite des états dépressifs, de certaines manifestations de l’anxiété , douleurs neuropathiques
somnolence ou au contraire insomnie, maux de tête, sensation de vertiges, nausées, sécheresse de la bouche,
constipation, baisse de l'appétit, transpiration excessive.

-Fumafer : élément minéral : fer (famille) , élément nécessaire à la formation de l’Hb, contenue dans
les globules rouges, qui assurent transport O2
Traite carence en fer responsable de certaines anémies
EI : nausées, constipation, diahrée, réaction allergique

-Natecal D3 : vitamine D avec calcium, apport qui facilite l'absorption du calcium par l'intestin et sa fixation
sur les os.

Utilisé dans ttt carences en vitamines D et calcium et osteoporose lorsque ses apports sont nécessaires

EI : constipation, nausées, ballonnements, diarrhée, douleur d'estomac. Réaction allergique

-Neurontin : antiépileptique, traite épilepsie et douleurs neuropathique


Imovane coucher
EI : infection virale, somnolence, étourdissements, fatigue, fièvre, difficulté de coordination des mouvements.

-DIAZEPAM RENAUDIN/ valium : anxiolytique de famille benzodiazepines, tt de l’anxiété et du


sevrage alcoolique
EI : Sensation d'ivresse, maux de tête, somnolence (en particulier chez la personne âgée), ralentissement des
idées, fatigue, sensation de faiblesse musculaire, baisse de la libido, éruption cutanée avec ou sans
démangeaisons, vision double.

-OLANZAPINE : neuroleptique

-SCOPODERM : antiémétique, indication : previent le mal des transports


EI : Sécheresse de la bouche, troubles visuels, dessèchement des sécrétions bronchiques, constipation, rétention
des urines.

-Baclofène 10 mg, 0.5 comprimé matin, midi et soir : myorelaxant (décontractant musculaire)
EI : somnolence, fatigue, nausées, confusions des idées, vertiges, maux de tête, troubles
digestifs,sécheresse buccale, baisse de la tension artérielle, ralentissement du rythme cardiaque,
troubles urinaires…

-Brintellix 10 mg, deux le matin : antidépresseur (le mécanisme d'action est particulier. Il agit
principalement sur la sérotonine, en modulant l’action de ses récepteurs dans le cerveau. De plus, il
inhibe le transport de la sérotonine, responsable de son élimination.) EI : nausées, diminution de
l'appétit, rêves anormaux, sensation vertigineuses, diarrhées, ou au contraire,
constipation, démangeaisons, Vomissements, bouffées de chaleur, sueurs nocturnes.

-Inexium 40 mg, un le soir : antisécrétoire gastrique, appartient à la famille des inhibiteurs de la pompe
à protons (IPP). Il diminue la sécrétion des acides gastriques et permet ainsi de combattre les troubles
liés à l'acidité de l'estomac. EI : maux de tête, douleur abdominale, diarrhées, constipation, nausées,
vomissements, ballonnements, bouche sèche, insomnie ou somnolence, étourdissements,
fourmillements des extrémités, vertiges, rougeur cutanée, démangeaisons, augmentation des
transaminases.

-Lorazepam 1 mg, un le matin, midi, et deux au coucher : anxiolytique (benzodiazépine), utilisé dans
le traitement de l’anxiété lorsque celle-ci s'accompagne de troubles gênants (anxiété généralisée,
crise d'angoisse...) et dans le cadre d’un sevrage alcoolique. EI : Sensation d'ivresse, maux de tête,
somnolence (en particulier chez la personne âgée), ralentissement des idées, fatigue, sensation de
faiblesse musculaire, baisse de la libido, éruption cutanée avec ou sans démangeaisons, vision
double.

-Loxapac 100mg, deux au coucher : neuroleptique : utilisé dans le cadre de certains troubles
psychiques EI : Somnolence, Mouvements involontaires ou inadaptés, tics, pouvant survenir lors de la
première prise (notamment en cas de surdosage) ou plus tardivement, lors d'un traitement prolongé,
Raideur musculaire et difficulté à coordonner les mouvements, hypotension orthostatique, Effets
atropiniques : constipation, bouche sèche, troubles de l’accommodation, blocage des urines, troubles
sexuels, prise de poids ou éventuellement perte de poids…

-Mirtazapine 15 mg, deux le soir : antidépresseur : traitement des états dépressifs, il a un effet sédatif.
EI : augmentation de l'appétit, prise de poids, maux de tête, bouche sèche, somnolence,
étourdissement, fatigue, nausées, diarrhées, vomissements, constipation, sensation vertigineuse,
tremblements,hypotension orthostatique, rougeur cutanée, douleurs articulaires ou musculaires,
œdème, rêves anormaux, confusion des idées, anxiété, insomnie.

-Dafalgan 500 mg, si besoin : antalgique et antipyrétique


EI : réaction allergique cutanée, anomalie de la numération formule sanguine.

Effexor Lp : anti-depresseur, de la famille des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la


noradrénaline.

->Traite des manifestations de l’anxiété, traite épisodes dépressifs

EI : Les plus fréquents : maux de tête, nausées, bouche sèche, transpiration excessive (notamment sueurs
nocturnes).

Eliquis : antico oral, previent les AVC, traite les thrombeuse veineuse et l’embolie pulm et previent les
recidives

EI : : anémie parfois à l'origine de fatigue, saignements (pouvant se traduire par la présence de bleus), nausées.

Quétiapine : neuroleptique atypique, traite schizo, troubles bipolaires


Seresta : anxiolytique

Pour les soins de son œil de verre infecté:


-Augmentin : antibio de la famille des pénicillines
EI : diahrées, nausées, vomissements
-Dacryosérum : solution de lavage oculaire, antiseptique, utilisée en cas d’irritation de l’œil
EI : irritation locale
-Azyter : collyre antibiotique
EI : vision floue, sensation d’œil collé
-Désomédine : collyre antiseptique, utilisés lors d’infections occulaires
EI : irritation ou réaction allergique
-Tobrex : antibio a usage ophtalmique de la famille des aminosides, traite infections bactérienne de
l’œil

Pour traiter son syndrome dépressif:


-Mianserine : antidépresseur
-Risperdal (neuroleptique)

Autres:           
-Coumadine(anti-vitamine K) : antico oral
EI: hemorragie, diahrée, chute de cheveux
-Eupantol(inhibiteur sélectif de la pompe à proton) : diminue la secretion des acides gastriques et
combat les troubles liés a l’acidité de l’estomac
EI : polypes bénins dans l'estomac, fatigue, troubles du sommeil, maux de tête, sensation de vertiges, diarrhée
ou constipation, nausées, vomissements, douleur abdominale, ballonnements, bouche sèche, démangeaisons,
éruption de boutons, augmentation des transaminases

-Izalgic(antalgique) : antalgique avec opiacé et paracetamol.


Ce médicament antalgique associe du paracétamol, qui empêche la transmission de la douleur et un opiacé
(extrait d'opium), qui agit sur la perception de la douleur par le cerveau
EI : constipation, nausées, vomissements, somnolence, confusion, sensation de vertiges et, plus rarement,
bronchospasme, ralentissement de la respiration. Ces effets indésirables peuvent être plus marqués chez les
personnes âgées

-Fortimel(complément alimentaire)

-Surveillance de l’échelle de l’humeur

- Clozapine 25mg, un le soir : neuroleptique atypique (traite la schizophrénie certains troubles


psychiques)
EI : agranulocytose, mais parfois aussi augmentation du nombre des globules blancs avec ou sans
fièvre, modification du nombre de plaquettes sanguines, Somnolence, fatigue, vertiges, maux de tête,
convulsions, confusion des idées, agitation, délire, tremblement, rigidité musculaire, mouvements
incessants des jambes, sécheresse de la bouche (ou au contraire hypersalivation), troubles de la
vision, sudation excessive, hypotension orthostatique (ou plus rarement hypertension), accélération du
cœur, malaises, arythmie, maladie cardiaque, ralentissement de la respiration, nausées,
vomissements, perte d'appétit, constipation (exceptionnellement occlusion intestinale), prise de poids
parfois importante, incontinence ou rétention urinaire, érection douloureuse et prolongée, révélation
d'un diabète, anomalie des taux de lipides, réaction allergique, hépatite, augmentation des enzymes
musculaires dans le sang (CPK).

-Perfusion intraveineuse, Dotarem 0,5 mmol/ml, seringue pré-remplit 15 ml, un le matin lors d’IRM
cérébrale : produit de contraste dans le cas d’imagerie par résonance magnétique.

-Fresubin, 200 ml : boisson lactée complète hypercalorique, hyperproteinée (Pour les besoins
nutritionnels en cas de dénutrition ou de risque de dénutrition, en particulier chez les patients
présentant des besoins protéiques et énergétiques accrus et/ou nécessitant une restriction hydrique)

-Transipeg 5,9g, deux e matin et le midi : laxatif osmotique, ( attire l'eau dans l'intestin et augmente le
volume des selles), utilisé dans le traitement symptomatique de la constipation.
EI : douleurs abdominales, diarrhée en cas de surdosage, réaction allergique (urticaire, œdème)
-Normacol lavement, solution rectale, si besoin : laxatif de lest (Il contient une substance naturelle qui
n'est ni digérée ni absorbée. Elle s'imbibe d'eau et rend les selles plus volumineuses et moins
fermes.), utilisé dans le traitement symptomatique de la constipation.
EI : sensation de ballonnements

-Urbanyl 40 mg, matin, midi et soir : anxiolytique (benzodiazépine) : utilisé dans le traitement de
l'anxiété lorsque celle-ci s'accompagne de troubles gênants (anxiété généralisée crise d'angoisse…).
Il a aussi des traitements anti-convulsivants.
EI : Sensation d'ivresse, maux de tête, somnolence (en particulier chez la personne âgée),
ralentissement des idées, fatigue, sensation de faiblesse musculaire, baisse de la libido, éruption
cutanée avec ou sans démangeaisons, vision double

Vous aimerez peut-être aussi