http://books.google.com
A propos de ce livre
Ceci est une copie numérique d’un ouvrage conservé depuis des générations dans les rayonnages d’une bibliothèque avant d’être numérisé avec
précaution par Google dans le cadre d’un projet visant à permettre aux internautes de découvrir l’ensemble du patrimoine littéraire mondial en
ligne.
Ce livre étant relativement ancien, il n’est plus protégé par la loi sur les droits d’auteur et appartient à présent au domaine public. L’expression
“appartenir au domaine public” signifie que le livre en question n’a jamais été soumis aux droits d’auteur ou que ses droits légaux sont arrivés à
expiration. Les conditions requises pour qu’un livre tombe dans le domaine public peuvent varier d’un pays à l’autre. Les livres libres de droit sont
autant de liens avec le passé. Ils sont les témoins de la richesse de notre histoire, de notre patrimoine culturel et de la connaissance humaine et sont
trop souvent difficilement accessibles au public.
Les notes de bas de page et autres annotations en marge du texte présentes dans le volume original sont reprises dans ce fichier, comme un souvenir
du long chemin parcouru par l’ouvrage depuis la maison d’édition en passant par la bibliothèque pour finalement se retrouver entre vos mains.
Consignes d’utilisation
Google est fier de travailler en partenariat avec des bibliothèques à la numérisation des ouvrages appartenant au domaine public et de les rendre
ainsi accessibles à tous. Ces livres sont en effet la propriété de tous et de toutes et nous sommes tout simplement les gardiens de ce patrimoine.
Il s’agit toutefois d’un projet coûteux. Par conséquent et en vue de poursuivre la diffusion de ces ressources inépuisables, nous avons pris les
dispositions nécessaires afin de prévenir les éventuels abus auxquels pourraient se livrer des sites marchands tiers, notamment en instaurant des
contraintes techniques relatives aux requêtes automatisées.
Nous vous demandons également de:
+ Ne pas utiliser les fichiers à des fins commerciales Nous avons conçu le programme Google Recherche de Livres à l’usage des particuliers.
Nous vous demandons donc d’utiliser uniquement ces fichiers à des fins personnelles. Ils ne sauraient en effet être employés dans un
quelconque but commercial.
+ Ne pas procéder à des requêtes automatisées N’envoyez aucune requête automatisée quelle qu’elle soit au système Google. Si vous effectuez
des recherches concernant les logiciels de traduction, la reconnaissance optique de caractères ou tout autre domaine nécessitant de disposer
d’importantes quantités de texte, n’hésitez pas à nous contacter. Nous encourageons pour la réalisation de ce type de travaux l’utilisation des
ouvrages et documents appartenant au domaine public et serions heureux de vous être utile.
+ Ne pas supprimer l’attribution Le filigrane Google contenu dans chaque fichier est indispensable pour informer les internautes de notre projet
et leur permettre d’accéder à davantage de documents par l’intermédiaire du Programme Google Recherche de Livres. Ne le supprimez en
aucun cas.
+ Rester dans la légalité Quelle que soit l’utilisation que vous comptez faire des fichiers, n’oubliez pas qu’il est de votre responsabilité de
veiller à respecter la loi. Si un ouvrage appartient au domaine public américain, n’en déduisez pas pour autant qu’il en va de même dans
les autres pays. La durée légale des droits d’auteur d’un livre varie d’un pays à l’autre. Nous ne sommes donc pas en mesure de répertorier
les ouvrages dont l’utilisation est autorisée et ceux dont elle ne l’est pas. Ne croyez pas que le simple fait d’afficher un livre sur Google
Recherche de Livres signifie que celui-ci peut être utilisé de quelque façon que ce soit dans le monde entier. La condamnation à laquelle vous
vous exposeriez en cas de violation des droits d’auteur peut être sévère.
En favorisant la recherche et l’accès à un nombre croissant de livres disponibles dans de nombreuses langues, dont le frano̧ais, Google souhaite
contribuer à promouvoir la diversité culturelle grâce à Google Recherche de Livres. En effet, le Programme Google Recherche de Livres permet
aux internautes de découvrir le patrimoine littéraire mondial, tout en aidant les auteurs et les éditeurs à élargir leur public. Vous pouvez effectuer
des recherches en ligne dans le texte intégral de cet ouvrage à l’adresse http://books.google.com
Z5’a l'/Â Æ/‘Æ
X7 fla ra f‘
a,1 . [l'y r,
Bar/A /’/d//a ra f‘
M87
/w Eü/(l/Ïufl
.
r .
4 . . p \
I \
\
. x. > t I
u I . V
. n .. ..
I ut
. . . \
a I
1 .
. \ ..
r \ .. . .. .
v
. . .
I t.
, .
. \
I‘ . . . .
. . . .
. . .
\ \..
. ..
. l . . .
\ z . 1 .
.
n \ v . .
. u
n ä
A o‘ Q
c.
. . \
C I . I
. . .
w a
. . ~
. y . I x
. Q \
à
. . . ‘
. .
. . .
Q Û
_ ,
t .\
‘ 0 v O
u \ I . . I _ s
J \ l
n
.
I
v I \~
, ‘ l u
. u
h V
o
n n
. . ; . .
v
. . \ ‘
. I . p . . . ,
v
V. I
z . \ .
. .
. . .
.
. _ . . r -.\.
I ~ . . .
. ÿ . . ...
æ . \
» O
nu .
i
|
I n
. n . / . .
. .
\\ n . . .
a o I
I
. ./[.
. k .
V s . .
ä I
Q
1. .
n
. F. .
\
\
x
. _
. I . .
. I . . n ~
u
.
I , \ l \
. u .p
Q 1 '
. . \
‘.
1. l . ‘ I x
\ l
v
o
l
Î
C . z
/
a
I l I
Q I \
\ l
. . x
I V
l . .
c. ..
. . . . . . _
I . .
4
. *
I
u -
\ U
v
1
I I
r n
s \
.
À .
/ a
. _ a .
. I . \
n
. . . .
~ .
. t . . - _ /. -
.
O. a I . . .5 .
. , .
u I
Q
.
. ‘
‘ z
~ a \
. o .
, '
\
_
I I
l.| Il . ‘!\ t - Î b- P \ \ . . - .|Iq i ‘t , r ‘
Î>AR IOSBPH.DVÆZHËJSNŸÈQ
ficurdelaViol. ': ‘ ' . 4' Ï
LIVRÈPREMIER? ‘ L ‘
nature
‘f: l LÏ-rïwt, 7m" Par’ m- dcfiomike , ayant“
, _ PourfinraÉ/édu‘ \ . V
Namrcgce 9mm rqoid üliansnaturcïdeälêezzzhf" " î
' Createurtout-jtafli
Dttqaelfiullæ anntrine-wn mrzjvfze efiñgce,’
nämreareâeæfipuzflânte; . . V. a
LIVRE‘ PREMIER. _
Ces nietueilles,auflu,en l’air,en terre,en Ïeau,
Depeignent 1mfiul Dieu:la terre eflle taéleau,
Iiairfàurnit de eouleuragleflu de crayonJonde
Dlzuilgpour lien tirer ton-Dieu autheur du monde. a 7
Mais llzomnie de cetoutle modelepmfijt,’ ' ParThomZ I
me.Pfal.I4.1.
Lliomme relbrcfintanz dugrand Dieu lePourtrait,
Nou; depeintmieux au wfPar/ôn intelligence,
Qe ce toute]? regi drvne diuine efiuce.
Vous ehiensfiui aèayeäeontre la Deite’, I '. ‘ Êfflâääles
Quand mu: Fuoyeæle ciel contre ‘vous irrite’, '
Sesfoudres efilatanstonner dejfu ruos tefies,
Et darder les efclairs defa: affres tempefies,
Qgel/egrandefrayeur,malheureuxwom a/fiiut?
Qui mu; contraint caeliera/inon ‘Un Dieu treshaut?
Caligule maudigfizyant telles menaces, ‘
Tu nePouuoit trouuerdes caues a/fegflèafles.
Athees qui TJQJIËKIËSPÏOdIgES de fait, n
Les deluges de londexyü- la terre tremÉIer, ' P5111149;
Eflesdvom/ans remords,en wofire confeienee;
De quelgue Deitëdïnfiniepui ante?
Et autyênaueÿrvompmgÿperuers malheureux,
Pour cognoifire ‘vn "uray Dieux’? aureilles (eu/eux?
Oyegäwiÿieîcela quefinsyeuxmy aureilles
V0105 ffl/Êigne Üfztitrvoirle monde enje: merueilles,‘ . Ëämâî la
- . k l u E
VnfiulDieu hautement le cielmuetvous dit, i > r îÿttureüdes
Et/ansplume runfeu]Dieu la terre ruouy dcfiriç ’ ‘m3’ m‘
Quelle exeu/e as-tu dongmauditAnaxagote,
Diagore olfiinédamnalzle Efotagore,
4 LÇE GRÀNIJMLKL. DVs: MtOND E.
Van; qui aueînjëDieu-alve cefiefaçon, _. , e . , - .
Parles claofespreflljequi riontfens n); razfôn? ‘i ; : l q
D'un infime? natureLdc tout tempsvrom les hommes, ' '
(La/x !faut:il qxeepter lefémps auqueln-omfimmes,
‘Î ÿ . : î _ * Tenzfsplein oïimpiétôfl ce nÎcfl cinq oufix, "‘
äîrlëgàîfdî; Comme nzonfires- ngtéspar les anciens tflïzts,
sçyiesGeor
g!“ Ontcognu
Fufl quelque DieuJuen‘vàile
couuerteazufltrplmalu que dïgnoranee,
leur cognozflzznce "V
la‘mura
fainälecf- Sansfaiale du cryfialeflçalemeutxwoutë,
Ny lzrecomme zjfautl a ecedereletre, L g. _ -_ ;- nV _ -' -..' a
Qäilelaïfditdifliflgtflfiîlÿs matÿpuïqfl clamé, i ; --»_':_ à
Ainfiïbomme nepeutauoirlacQgnoz/fltnce -> » ‘ _ - .
Entierec/ÿcommeiljpautalela diuineneænce; 1 _ . _ I
Dugrand DÉIËÆLÜÏÛiIfôi/Â-ÏUÏIJPÆÎrlÿommèôoflffijfliflèrsiiïd l r.
“Sifis myñeresgrund‘: ne luifimtdcrfcouuers. ' > ->
‘ A raide.’ deldfiyapurles clairesluneqes ' _‘ . 3,5V.
' ' 1D? [Eütêklgiläfazflähëÿd diêîs des Prophètes. "
Colofizls-çf ‘ Ûe/Ha cleafqujnom «vienttonvcaèinetouufir,j H .
' Etale- tonfiæinfignouloirles threfirsglefiougtir; q:
.’
ïèflï 4M- Cflefltaflmtaine,Ôljiethqwifîliäe-‘rzfllflegv. ' 5x.’ l
Nos eÿrits alteîësmuecfon eau de ‘vie,’ 1 . ' 5-1
.« -_ Y‘ C! éfl
.LIV«RE.PRÈMIE'R-. «Ï Ï
("e73 ce diuinflameeau qui rurayementreluit, ' ‘_ Ï_ l _ Ïiädàlrgli};
E/clairant defin iour laPlus esÿcfle nuifi,“ ‘ I - " Ï “ h ÊÎËIÏZË‘
C‘q? cefertile champ auquel ‘croi/tlafemence, ' -
Q1‘ engendre en nos coeurs tafaineie cognoi ance: _
C,9’; le miroirfiCÏÉdÆflS lequel on te rvoit, > v . . I ’ Iean “.9.
. Et lendroitafleuréou cercher on te doit. '5'.“ " '
Car,ô Dieumonoéfianttesfltinäies ordonnances, '
, Nosperes commettans (flèfl/Êsfilï afin/es, r Exod.3:.‘
Ounlians tonfiruicgefleuerent les mains - ï- - _ V - - -
Etleur cœur ruers les dieumqutfintmenteurs (ÿwïiains, ' l
’ Pour
Quandrendre ainfiIacoÉ
t0);Pour du toutDieu
ne lesPerdre“? inexcufiéle,
treÿlitgzaêle,‘j . ‘lÎ ï' " " - Exodgh
S'il ne foèeiflïtiggrautw auectes doigts , ' Wv‘ » “k - &3‘- I
Sur deux Pierreuxtalzleaux ta loy,la la): des loyst- v , ' _ :
Te declarasfim Dieupoirefiin Dieufiipreme, ' » -< * -l
Monfirantquïl n’); auoitautre Dieu ‘que toy me’fme,'ï l‘
x . ‘,
En celelarantce nom ine/jîaéle de Dieu, '
Qie nofePrononcer le[crapuleux Helirieu. l
Qiellien,quelgrandfiulaxgdeteflaéle idolatre,‘
As-tu de tefier en run Dieufait dePlaflre?
APP€ll€ï(I/5—t%Di€fl,'qñ Dieu de‘nul ouuoir, — - - r . l'
Qie dïvnfiul coup deqbiedd [m5 tufçras choir? l l ‘ 13,9:
'
I/n Dieu que s’il tePlazfl tuvpeux reduire ‘en cendre, ' ;
.Qii daureilles n’aPointPour tesPropos-î entendre? t - - k praLug.
I/n Dieu qui ria des mainspour receuoir tes ‘vœux, L
I/n Dieu qui nePeut“voir,car eue/zou Dieu[ans-yeux:
' I’n
CarDieu
de langue
du toutmuet,qu.e
ilnapointpourtepouuoirreÿÿondre?
tu as Leaufemondre," -_ '- _ ï. "i;
. l‘ I
, a 3
A
.ÆM;_ÆM*_ , . , _ ,, 4_.—/————————'-‘
/
l ' Pfîzlloz.
IMMVABLE SonCelui-ld nefl-ilpas immuaèlequiPrend
efire de[o]feuLquidautrui neldepend? ' '
a Sans que iamais izrclÿangâefianttoufiours rvn mefiizc,
121% Cartoutchangementeflclienzin dlarmortËlcfme;
Et Dieu eJflimmorteLduquel la maieÿle’
Sans ruarierdemeure aperpetuiteî V ' l
Du} roientde tout œtout',l’EurzÏze lÎinconfiance,
Pour le moins quantau‘lieumÿtquantd lafunfianceê‘ *
Par ce que ce qu’ilefl‘,ilne.l’ej/lËa/‘sdefoy, . ' , r . \ x
Et qu’il dePend dÏautruzÿqtirluidonne lasLoysÿ, ' l ' ' -‘ '
Tu mettras en auaiztglaeretiquedamnahle, - " . - " _ ‘r ;_
lfvnionpèr- . . 1 l- _ - _‘ É . V‘ q s r T‘
fimnçne de c’ myfiere diuimauxvflnges.admirable, 4 _ q . ,. . .
Chnfi aucclentenscefiewniomce lienquiconzointÿp‘;
la nature hu
m 'Q z î il‘ ,'
Ënêine ‘ne Azecÿues ' .i3\€.î.rj i‘; ;.-.'.J3"\‘I;‘.:.‘ 5
Aueclecreateurfigrojire-èreature,r‘.Aï
fmmmable‘ Auec la Deite’cefielaumaineënazureeä .51 c *
x
Theodotet Non,non,ces‘î‘-e «inionzles vnaturesvcfapoinîgfr. ès‘); 1. "J.Ç'Ï,‘._ :2
u x
enfonDlal.
mtitulé
mable‘ im- Ijimmualzle
Nyleursproprietes ..,e
ne clgangemtinfiilame 33",
desîruites runfiulPoiné-Ï, H
‘conioinktwe .‘Ç. I 5 ‘ "3: .'v Ï \_
Carla vie dey?rien que Ïeflre du «iiuanr: ‘' ' neen Dieu.
Puis ceste mefine «vie en ce qu'elle disÿofe
A ‘Ilofllgifièpeïififlgd remuerlu (bof: \/
Il a V V’- ÿ,,
1o ‘LE GRAND ÏMÂR-DŸ‘”BÏONDE.
Et lafiion enfin du mouuemengquifait
‘Apparoirde la ruie v‘ delame lïæfifl: ' _
Ces troisPoinfis neflintquîvuaeiiaDieuJoutau contraire, A
75136251;51. mi; «uztlzarfim par icelle- o ere: 4 _ ' a
Son e ence e/lfli rvie,iniellefl,rvolonte,_ , v» K - ; s,
Etamourmefint quhm‘ en/imfilicite‘. i” a ' ' l . 7
LIV-ËE.,’PREM'I.ER. XI
Tellementinfingque tu nÏesPa/sigî‘ Dieu, - .' x A
üi es efiantici
Borne’comme nosencorçentouteplacegcä fa » q".
corltzs,de quelquecertain u‘; '23a "
lieu. .
‘t n
\.
“u. i \ ; ‘ ,L(A 1
\
14.‘. LB GRANÎ) MIR. Dv MONDE.
HEVREVK. ' Ilfipeut direfiulparfaitement}!eureux
Qgatre par De [a nature,exempt de tous maux langoureux,
ties requil-es
à la vraye fe Touteforte de biens ayant en aéondance,
licité. uifeul a defon lieurpairfaite eognoij ance:
Cjc. Tufcul.
150cm4. de}: Dieupojjede defi] toutefelicite ,
côfoLphilof.
).Tim.6. Le Èien qui en depend efltout/om l'ermite’
La felicite’
humaine efl
Dïvn Dieupufiulement ce lzienfait re/idence,
diuifee en
biens.
Bien qui e/iauecDieu d'une me/mefiilzfiance.
Tout autre lien mondaimfiiit du corps,de lcÿrig.
Et Fortunene/l rien quïvnfaux laien quiperit.
De PEfprin. Dieufiulparjon Espritpeut toute cliofi entendre,
Ce qui d} (7 qui n’eflparfaitementcomprendre:
Mais toutautrefiauoir nÎe/l riendeplm/ouuent,
Qtjrunjÿauoir inutil,qu'rzinfiauoirplein
Qelleplmgrand de vent.‘
èeaute’fipeutvoirque laface l: l l
Du corps,
nom me
Beauté. De Dieu,qui la Èeauténzefne en lieautéfurpifiê ,_ - ' r,
Santé. Quelmalpeut oflaillir legrand Dieu immortel? "
Force. Qii/epeut direfort que le Dieu Eternelê ; ,1 z
Plaifir. Ou quel efl leplai/irgqui comparerfê pur/fa '
A celui du tresliautJêul exemptde tout "vice? ' j
Carleplaijir de ‘Dieu «ta/lainplai/irpafait, ' ' u
Se contemplant/Ë)y—mefine,(9* toutce qu’ilafait. s’ s
Maisfins lui la beautefiflintëjorce C?’ liejfe
Eflmafqugpefleÿnortgy‘ amcre deflreyfi’. *
De Fortune, Qgantauxgrandeurs ! quifaitau. tout-puflant la La]? . e q
qu’on appel
le, comme Qeelgenouil neflefcliitgâseiîgneur,deuanttcDiË? ' ;‘ ‘ v
Dignités.
Monarque Clialdeerhapres tantde conquesfies, ' A 'a
Apres tant degrandeursmourriparmi les befies, i
' ' ' Ta
LIVRE PREMIER. Ï. t;
Tu recognus enfimcognoiflant tonforfait,
Que Dieufait d'un Monarque rzinpaaflregïl luiflair,
D'une riche Balel une ‘ville dejerte, ' k u ’= Richeœs.
Dïun cliasleau ardoygf/{une cafline ouuerte,
« I/n Cleantlic d"un Crafigy rvn lafilie eÿion,
Sansgloire e19"fans renom d"un lvraue SciPion: Remmm“
Car la terrede ciel,au Seigneur appartiennent,
Ettoutce que le ciel e’? la terre contiennent.
0 Dieu,/èul liien lieureuxfau que iepuifle run iour
Faire au ciel auec t0): run Èien lieureuxfiiour. ‘
Tairay-ie du Seigneur la Puiflance infinie? *.: ' T R E m xs‘ V
Sus doncques que le ciel luilmcfme lapulilie: 4 . SANT
Que la terredefeugÿ“ que 1,41730‘ que l'eau, r 1 ; ._ x
Hauflentde quelques tons mon Petit chalumeau,
Afin quauecles cieux les elemens encore ' _ . La Puma,“
M aidentalentonncr de l run a l autre More. - de Dieu efi
. . . . . , _ l prefchee,
Quretint autrcjoisle Soleil radieux ' - . , Parle Ciel.
Toutqin iourfans liougendu midy chaleureux‘, , .- . uxôruélcb
Qiand la race de Nun clieefdes Iflaelites
L’adiura,lataillant les Payens exercites?
A Ou quifitreculer de dix degrësfiin cours. . .. , . -. >
Pour afleurer "un Roy que
Luiferoitprolongëde lefil deles
troisfois iours‘ s. ' ‘ ' '
cinq annees, stage.I .
’ i \
16 'LE GRAND ‘MIRZDV M-QNDEQ
L‘Air_- Air,oi‘e referuois-tu des bouletsfoudrgians 1
Ains imperfefiionaomme
l Mais mentirounuire’:‘un
l7ien,dira quelqiirunyie/i-cepaa l. ' ‘ .-» q‘ A ‘g 1 ‘s ‘r
ÿ
Q4; commanderd’occir,(9*pourtantDieu llafiiit; \ a .. V
Aliraliam,Aèralvamgdit-ilae te commande y " .- 1,! r Gencfin;
Qge de tonfils aimetu me zi/[esî-afiande, x ï ' ‘ _. A
Va—t'en1iersMori2i,(9* ur lautelvfiimeux (se; . ' ,
Espan tonproprefangcarainfliele-veux. . Ï ‘v I '
C
A ces mots le vieillardflufli‘toflque l’aurore , I v‘ r’!
u?‘ .'
5.4"
,4
‘,
' Peignantfis llondsÎt/aéueux le Àeau matin colore; « , :. 3;. ÛTÏ‘, . ‘l. :
»‘.!.
‘ Afin dlexecuterlîarrzfltduztoutl-friglpiïlfia’
Senparg/on l‘
cbeiïffizacdeuant lui conduifzntgigäixcxaaztî flüi "
' ÏÏFP‘ÊË’\€.EI‘=;1LÈË‘.“3 . Y '
f J
, I8 LËGRAND Mlknv-MONDE.
Quand arriués au lieu,ô' nourriture cliere, ' A
0 clier enfanndifeildant aime’de tonPere," ‘ ‘i’ ; 1
Eappuy tant attendu de mesiours declinans, - . "c ' .
‘ Sera/s-ïiunonferiw ! lïangoifi? de mes ans? > v ' s r ï‘ ' i ‘‘-
De mapofieritciflôpromzfle certaine, ' " Ï‘- . ,
Seras-tu en irais-tu donquessïiiaine? _ r - > r“ ‘P SÏ
‘La/s J ce m]? ruolontiersyainspourcomplaire à Dieu,
mie
Adieuie doncclierlfiacdier!
te dis,monfils,ce lamentable adieu. 5 I
cesîe dextreamiei-v . V‘ ' s. ._
Surce liiifiher/acre’doitimmolerta raie. u» Ç ' . ' '..«:.. v . L
Partroisfiisilliauflîile couteauÏinliumain; À ‘E? s. .1
ljamour‘ lui defrolapartroisfoisdefla main: ‘ u‘. a . l" ‘fa;
Mais lamourPar lafa); à la fiirmontec, '
La main tire le coup,qui a coup arreftee r‘. . a .
Futpar le tout-Pui/fangqui aimePlm a rvoir ' ‘ V‘ î 3, Ï‘.
Qe tout autre laolocaufle svnfidele deuoir. t s. ‘d. '
Dieu
Commeriaondonquesfailli
voitPar lafirudefin/èmdm.fidà{le}, m lk
defaire eÿreuue. telle, n.n‘ ‘4‘i.n73:: ._.' sa)».
_\‘:a . 5
.522 L E c; Rapport, 13;; Mm: D y {M e) N D E.
Laverite’ de Orcefie rveriteenDieucomïdereægfig . ç’
Dieu efi con . ‘ '. , . A ‘ f u . ,
fidereeenlui Eflwne cognotflanceentiereuæafièuifiee, . .‘ ‘l _ ‘i, q
6414p’ de “me fltuæfiäiÿ, '3'“. f.“ "f: il. J,
Ieeuxrs- Enclofi auantqueneienauçüiuinintellefle:n;
Au lieu que rien dugitrvtjalîlièmme nejteutàomfmndfègz 11/5
Qtfil ne viennePlufioflparles claibfis"l’apprendte.-" " ; "‘
tuf“?
_ En fesqcrea Dans-laeliofe-crcéeon.voitenfieozid-lieu,
Toute telle quelle efldaioerité-dcq-Dieug,Lxg-{u mai.. '
" ,31‘;
Rom.I4."‘ v , -_ \_ \ ' ..
Ieremiil‘ ,: Cartelle qu efila cloççfïxellexefloitÿa moulee, -.,\ ‘ski, J!
Ephzz." "' , " if 4, 1 . .*.. - ._ , .
- l Destoute eternite enfiiÎDiuinefIdeev. - 51h.‘;
Eienûya- Dans/fiiparoleçaitfltfrzieritailÿleon le rooit, "f, .5”,
’ {iäîjm Dieu nePurlantiamaäsqautifementqiiil cognoit: ' f ' j ‘A
Ëîÿfÿï‘ Car 1l€Vl/,C0nfl)ï;m€ä€fl alla eognoi ance, ‘
Rems. Et mentir,c’eflparletäautïement qubnrtqfiegpenfe. a‘, g - ». ,. -_ ;. 1
üdllrülflefflel-[ZËÎÎË-ÏlüdÿlmÏÇLËÏÆËLËVÇÏÎ’ÂÇÏë-ÎÀZ‘:
Quimeutdonc recerclier ILÉIRWÈKÂÈÉdÊPKCÎgSBQflRX ra.Î j m‘ e
Bât-erré.
Ïoæîähæî}.. loefouolre
Carplufiojifimsfletqilreæwbqonâvesira-tousles cieux; a " ‘ù-. W5”!
esrlre-eflancéplnfloflsdêfisfiuolieux;'
Promettanumenagantz/Ôitèmolîtfiitxeàwie, Ï ; i v «
fie taParole,ô Dieuyiefoitfieintänlficflmplies.‘se: .ï
10mn 2.8L Toutlzeau,Mufi,toutlzeau,nefwoisætupu/slonwf i
gxchay. SePlainclre cependantde ce quîil-neçueitqzao. ‘ Î ' ..
Niniue eiiniue ïenyçififefiy, {e}, _ -Ï_ v,‘ ‘ux-y; . 191i’,
Ainfiquïlen auoitlaqzarole annoncee? . Ï ‘n m e, ‘t
Quand ilditaNiniueyEfioute le lierautrr. A .25‘; "
Quittevientprononcerleiizlecketdu treshaute ‘mi-If; '.
__À__ e —‘._'J._4__l‘
‘LI vn En‘? 7m13 M xîE-‘Raî u J <2;
Ainfi dit-l’Eternelaes mai/ons lanihriWessÏ-ï ’ ""‘ꓟx "5" ‘m
Qiifintores dehoutfironthouleueifiés‘). . . , 2"“! A 1':
Les le
üi ruent:
iourqui defigorgecÿgentleurragefireeneezgultl‘
efieignciyentde leunofiureïnuiïî: A) - - -‘ _' Ï.
Seigneurmifericorgdeliurer tu lefeux
Dîfluerneglouton de ce monfire aresîieux.‘
d.
26 LE GRAND MIR. DV MONDE.
Le Seigneur exaueant mesdeuotes demandes,
Deÿlgia lorsfier moyfispities lesplusgrandes. ,
Mais auant qu'enfirtir,ia Thetis dansfin lie?
' ZAuoit couche’troisfin: leflamheau‘Chefflè-flülfi,
‘ l figure du Sauueur qui[e tiendra‘de mefme
Enclos dansfin tomheau iu/ques au iourtroi/ieme,
Qgand iefu: defgorgeflquand iefus mis d hord,
Par miraclefiiuue’ desgoiqÿfres de la mort,
Lors le mefme Eternelailemefme mecommande
Venir dire ces mots a iniue lagrande, '
Tonpeuple,ton hefiaiLtes templesgÿ? tes tours
Neferont ce qu'ilsfontdedafins deuxfiiistvingtiours.
Niniue,toutesfois,qui neperita l'heure, '
Du Prophete rendit laparolepeufeure:
Car lors elle s'amende,elle fuientaux clameurs, _
Sesyeux nefontpointyeux,ainsfiontaines depleurs,
Son cæiÿjond enfouÿirsdeflic elle voientprendre,
Elle ieu ne,(9<j3n Roy {et/fit diffus la cendre.
Lors Dieu mifiricorsaoutheninmÿä tout doux,
Prenantd'elle mercgdeflournafon courroux:
1-‘
‘I Car hien qu'ilzfleurafllaperte de Niniue,
-— -u—-r—- _.
_v._v«(_"J
\ _ Safentencepourtantnïefioit dijÿzinitiue:
Ains ain/ilordonnapourpluñofllefmouuoir,
Enfi» conuertÿantyifliurefin vouloir.
îli-llrqfzgäî Quand on la tarit encor olinfidelæpollue, __
pulIÀncioc. Etpleine de mplheuntoute autre deuenuern
Toute Ninitie ainfltomhigeliaïngeant’de- mœurs,
Bien que hautefleuésqdemeuraflentfis murs;
" Orcomnie
.,, yang...’
LIVRE-PREMIER’. " 27
Ôr comme [Eterneleflen toutlveritahle, L une‘ En
Il efl de ruolontepar toutLihre aufemhlahlelf ‘Vz°"‘°“'
Mais encores quepropre aux cho/ês ellefin _ - -\ .
Qgi wfint de rai/omtoutesfois on en doit I \
Pluflofl d ÏEterneldonner les ‘vrais «ifages,
.%'aux celefies courriers,ni qu'aux hommes ‘volages:
SoitParlant des ohiefigou de lafaculté
Ou hien de Ïafiion de cefie “volante/i
Veu qu’il
Veu que lene]?
Souuerain ne]? rien quefapience,
rien aufliquePure intelligence, I Ï _‘\ " ‘ ‘ à‘ ‘
,1 __.4_......‘... .A l s ÿ,a.____.——l
«r»
‘s
4. 3’
I ‘ 3o LE GRÀNDMIRÏDWEÇIONDE.
Pour tepunir ain/Lô‘ Prophete aime-lyre, ÿ
Auecques tesfredons tu cuiensfieller mon dire.
1°“ I“ La trahifin aufidu houifier malheureux,
Match.i.6. Qui liurapour argent aux aueugles Hehreux,
Son niaisire Ü/on Seigneunnefufl executee,
Aagz.‘ Que Dieu ne leuflainfi de touttemps arrefiee,
15m3‘- Qi ruouloitque le Iufle a la mortfufl liure’,
Afin que de la mortlhommefu/ldeliure’.
ê: Dans le textefacre’telle cho/e efioit leue‘, l , ‘\
' Long temps auparauantquelle/lutaduenue. _
BON.
Le Scig ure/î auflitoutpaijaitement Bon,
[se Ferme ta ho che dongdamnahle Marcion,
Epiph. 11m. Toÿmalheureuflimentgqui deux Dieux nouspropo/ês,
:252} hæf Autheur du mal,celui qui crea toutes chofis:
"Etautheur de tout hien,celui tantjeulement i
Qui se/imanifefieau dernierTeflament.
e Car diÿmoyforcencifiquefle chofipeut efire
' Meilleure que celui qui donne d toutfin elire?
’ Principe de ce tout,qui la soie entretient,
f A tout ce que le monde enfit rondeur contient?
Ou toute choje afpirexntant quellefiiuhaite
Son efire conferueigpour eflre ainfipaifaite?
Car cefllacflre
De qui nîflrien
grand queelpatfi
hantée/i l‘imageendetout
Dieu,
lieu. r .
,,_ “._l-ai. .” ‘
Quant aux æuures de DieuJes hontëspuhliees
Nousfont,par les accords des «ioutes esloilees,
P5637. Les oueauxdespoi/flvngquon 'voit ruoler,nou'er,
Parmi lainparmi Îeau,ne ccflentles louer:
_- _—- _-.... ,
Ains Ieg
A A. A_.4*_4_ .._À_ "f. _
<- LIVRE PREMIER. . 3!
Ains les arlires enco13v les rocs infinfililes,
Les moindres ruermzfiauxdes nefiesplus liorrièles,
Brqîtout ce que lon voitpar la terre alaiêie’, .. a
Tout chante d qui mieux mieuxfia immenfe lionte’.
De Non que le Seigneurfiit
toute clioflgainfiqu’en quelque
leurfolle liontéfiiflnelle
ceruelle Y
.
4_4. LE GRAND MIR.Dv MONDE.
' щ; œuure,quißi§ŕend,quifait',€f qui desfait
L’allion,quand,comment @felon гид luiplait.
En quelque[же donc qiifon rien on imagine '
De/o}i,paraccident,laßigeße diuine ‚
Пчт rienßmplement rienft,[4 terre е?‘ les cieux,
Et toutle contenu qu’on.r-emarqne en iceux.
L’Eternelде ce rie-nalamatiere ciclo/e, I
ге matiere. Comme esftant l’emli-rion communde chafque choß, -
Rien ence monde außionne пение defaiét,
Sinon le mafme rien,quifoit imparfait?,
Car on ne la croitpoint,en toutapparentee,`
Ще д’‹ипе quantite”encornon [шее `
Pour la то}? ou toucher nefertl`œil,ni la main, Y
Еn cuidant la comprendre oníarraißmne enfuain:
E _ Ce nìßpointcorps деfu'u,a¿ chofc- corporee, ‚ е ` l
Аinsparритме -e/t corj1s,“one lame cuiuree
Е]? ainßparpuqßince rune idolezßudain .
Queforme elle a receuparquelque- ouuriere main,
JQui reuient en airain quandelle eßrefßndue,
ещеfe'peut rechanger en.nouuelleßatue. ‘
--—g«ane‹_-._.mf
Matiere que lonpeut di-re legrand miroir
; De tout ее]! fontiers,capahle д receuoir `
Toutesformes oleuanthan teilrepifeßznœes, `
.-.«nu,__ _
Mais qui lesperdfòudain qu’eE_csfènt ahfëntees.
\
Noiirrice de ce tout,quiÃrepa9Í& defon [дед
Tantlegrand,que le le. heaigque le laid,
4 _ д '
La commune Lai's,l’Empeic[~uariahle
_‚ Enfin exterieur Ü' d’eÄ,len.cé »У
. ‚ ’ l
Or дадите .
.4 l
I L-IVIRE IIÍ д — 45
Or dantant que ‘рифм’: сеНе matiere fuit,
ITontefemhlahle Yiì_/c`I}»,ol"un anide appetit -
Ahayant ai lafaim,d'auoirforme/nrforme,
Bien qn’elle/oit tonßonrs dijjformëmentdiß"oi'me,
' ‘Е: an'on ne la fvoitpoint iamaisfe denesfíir
Deforme,ßinsPlnñofì rune antre en renesfiir,
Comme „или; gn’fun corps defon ame s’ejlongnc¿
Le corps recoit de’s lors laforme de cliarongne1
Ceffe-cy nefeperd qnfilnefait rechange’ _
On en1bondre,on en .fversgqni 1’anratant rangé,
CЕ]?Ponrqnoy on conclnd qnïvne matiere telle ‚ _
Ne s’engendre on corrompgains qnfelle e/hznmortelle. ‹ "
Ie ne lenie an/f:en-ontre ie-/cfa): bien ' .. Í '“‘"Ц!.
%a==‘îË.m_.__ss_M, . .. . ,._,-._
LIVRE II: '53
Carpocrat,Saturnimdÿ“ toyforcier Simon, . ‘ J ‘
Qui lesfaites autheurs de la creation, .-
Enyurës des erreurs despremiers Platoniques,
Vous eñes ahu/Ësfifiaires heretiques,
Cepouuoir infini nappartient quau/eul Dieu,
Qui les Anges crea au ciel leurpropre lieu,
Promptsfiihlimeglegersaÿ‘ defiihfiance telle, , DedlaÂ-Ïlbfii
Qua aucuns la iugentfimpleflÿ
. d7 autres
V corporelle.
. q ce CS ' geS
Qui met de cinqfaçons de Demons tous diuers, ' Opinion. 4e
. 5 . ,. ‘Plat-ô, fuiuxe
Du ciel,dufeu,de l eau,de la terre,des airs, V . pas Origene '
Tous reuefius de corps ou crafles, ou agiles, . x ‘e102:
Selon le naturel de leurs cinq domiciles, x mhem"
AfleurantfauflÎementles sans erfire en clarte’, ‘ V
Les autres hahiterparmi lohfcurite’. _ ' '4
Qui les dit[eulementflmples intelligences, ' < gälæîîîälä
Sur les cieux tournoyangexercans leurspui ances.‘ ' dælÿêÿâî
‘Quiditque ce nefontquepurs (7 rvrau esprits, 7 fi‘;gfi;1ÿ;Ï‘dç
Qidieflans en certains lieux,ils njrfint circonfcrits, ‘f Opiniô Êtes‘
Ain/ique quelque corps,mais qu’illefaut entendre âfiîÿlafi"
Definitiuemenhqui sefiorce defendre _ I ' ' Tertullibcd?
gaps diuins courriers
Rechangeansuomme le nom de corps efldeu,
ilsformé?‘deplace Ü‘ de l1?"a ' r\ l V Ïfälîfà. 3.
Qidiils
Maispuisnefintrveiugtouchës
que leurjuhflance
ni de
6312/5pure
main,niZ9“de5671146:
‘zieuè’: I Bemsifn ËäÊi:
mäùaufimu ,_,. A _ _ V” a . _ -1 . . ..
38 LEUGRANIîMfRa DV MONVDE.
Parlesfensgcar lesfins en ces esÿräits rfont lieu,
Mais empraintes en euxpar la ruertu de Dieu.‘
deÿÿrîggs
D b l Efgale quii voudra
. .ces esÿrits
. inuzjaules
. :
L I YR E < î ,6}!
t.
,
CÙmPÏË 16n
Le
. K
l
‘ LE GRAND MIROIR
Dv MO/NDE,
_PAR 1Os1=.P_H Dv CHESNE.,
' fieur de la Viol.
L1`vRE 'rRO_1s1EMF..
` ` Andis que iepourtray Ли’ ce tahleau
affreux
Des immondes eŕprits lefeadron mal
heureux, ‹
Щее ie crayonne au fuif leur reuolte,
_ ‹ leur haine,
_ ._ д, Ё Leursforts , illu/ions, leurs charmes,
dy“ leurpeine, „ о
Lesfaißintсидит’ dans les airsplus elpaix,
Comme infralleurspremiers de lapremierepaix:
„шее iepein leur enfer,que leurs tourmens iallume,
Seigneußconduy mes traits,monpinceau Ф‘ maplume.
Pithoniques es?rits,ce n’e/ipa/sfans raißn
~ _@ie Dieu foous a hannis деfafainñe maifon,
Ще fvous aue enti dejes Fverges diuines
L’implo_yalile/zu/reur:ainßtous Catilines,
\
68' LE GRAND MIR.Dv MONDE.
Tu as e/‘meu ton Dieupar vne telle ofence,
Denprendred toutiamais vne iufle vengeance,
Sans esÿererpardomcomme zesfiantfiulfiihiet,
Seule caufi Ü‘ moteurtcy-mefne du mesfaiit:
Car Dieuaou/iours armédefoudres ordinaires,
Pour rahattre les coups des Titans temeraires,
La cheute
des Diables
T'a contraintde hronchenauectou/s tesfuppofls,
en enfer, 8l Du ciel,heureuxfiiour,dans [Orqueflins repos,
3e leurs pei Ou tous vn iour,lie’s (y de Cepgzÿ“ de chaines, i
nes. ‘
1.1
L I v R E I I‘ I?‘ 71
Sanspouuoir s'amender,tant elle efl ohftinee;
Et tant d toutmalheur elle efl ore addonnee
Car du Dragon veillant lefeulprincipal hut
E/Aen desÿzitant Dieu,trouhler nofire/alut.
Cesprincipes [de/fis ont hle/je’toutle resîe:
Le cæurmouuantainfl,attaint de quel uepesfie,
Communique[on tac du dedans au deZors,
Etrend,quand il a maLmalade toutle corps. ‘
Ainfi linfeéîion dvnefiurce vilaine '
Salit [aplus helle eau dvne clairefontaine,
Cefiefontaine ainfi engendre des rui eaux, _‘ V
Q1‘fouillentlgs heauxpres de leurs hourheufis eaux.
r Or Satan condamnéciji cruelfupplice,
‘Au lieu de {amendencroiflantplus en malice, l
Froncantdeplus dÏOrgueiI/on ohfiinëfiurci,
r Parle,deÿitantDieu,cifin efcadre ainfi: " _
%oy doncÿpour efire enclos dans ces nuesfouphreufis,
Pour efire ainfi hannis des voutes hiemheureu/es,
Qoyêpour auoirfaillideflre lesjouuerains,
Lairrons-nous aflopis tous nos liraues dcjfiins?
Non,non,courage amigrecommencons laguerre,
CarfiDieu regne au ciel,nous regnons en la terre,
Nous regnons/ur les airs,z7*fur lesflots ondeus,
Nous auons,en hronchantmosfceptres esiendus:
l Nayanspeu vaincre Diem/Zippons lhumaine race,
, .Qti limage de Dieu a peintefier laface, ‘
à. Qie fa); defiafiduiteai laquellepromis, I
Pou?’pardonnerfitfaute,il a[onpropre Fils:
...‘ v
72 ‘LE GRAND MIRÇDV MONDE.
Abel en e/l let marque,Abel eflla figure
Du Chrifl qui reuetiir doit l'humaine nature,
Qi doit,en tenaillant,de tour/nens nofire/ein
Deliurerparfiimortde mort legenre humain.
r Sus dongefprits hautains,rompons cesïle entrepri/e,
Jrïinons lhonneurde Dieu fipPons-lui/on Egl/fi’:
Que de ÏEure aux Zephirs,que des Aufires au Nvrt,
L'homme/ente leflort de nosire braue cflortt
Allonspar toiu les coins de la terre (si de l'onde
Nousfaire reuerer comme les Dieux du monde.
' Apeine auoit—il dit! que ces vifies coureurs, .
fii sd,qui ldä/Êmans leurs nuifibles erreurs, .
De leurs impietes tout lvniuerspeuplerent,
Etpour neperdre temps,par Cain commencerent,
Qi hauflîumalheureuxqafi-atricide main
Sur lefiantinnacentde/onfreregermain.
Ces trompeurs non contens que lagent Lamechiquc
Hautaine eufl approuueleurfierte’ diabolique, '
Vont tendre encorleurs laqsfur lapofierite’
De Seth,qui du Seigneur efloitfils adopté,
L'attirerent a euxpar leur caute malice,
Souillent/apiete’dans lordure du vice,
Quand Dieu,qui contre[oy vit toutle monde armer,
, Changempourl'abolir,toute la terre en mer. I
' Satan s'e/iou'i/]oit,cuidantque le rauage
Duflot eu]? abyfme’du toutlhumain lignage:
Mais ce trompeur trompe’voyantjaune la Nef
Qui deuoit repeuplerlemonde derechçf, ‘
\ L
, ......Æ.L_A.;LM.M MA.‘ _ ‘l, n.‘ .. '
I75
LIVRE III.
Oyantme/me фига’ au ó`eigneur,que le monde
NePourraitplusрт’1bar le courroux de londe,
Voyant/ur les autels,/acre’s эти honneur,
Fumer encor ‘и’; сои}; la Mineane odeur,
De ragejorcene’tellementЁ даёт‘, f
Щ!!! dreße _encor fon coupfon emhufche maudite.
Ilgaigne doncques Сham,feme limqvieteÍ~
Etl’Atheifme au cœur defaродства
Le hlasfflheme outrageux dcfgorgeant en leurs leures,
Eclypßintleurs clairsyeux dinfernales tenehres,
Etpour desîiiter Dieu,i'aloux defon honneur,
Refeuflant defaux Dieux cesie hajfe rondeur.
Lïnfertileßihlon de la cuite Aте Inrroduéìíô
de 1’ido1atrie
Receut lesPremiers grains de ces't'e idolatrie:
Les rvieux Pelafgiensdes Arcades depuis
Leurs terroirsPlanteureuxPeuplerentde cesдитя
L’0enotrien aPres,d9‘ la race d’Euandre
Sur lidolatre autelfvindrent leurs rvœux appendre
Aux champs Lauiniens:la Romaine grandeur
Fitjiar ‘оный la]ín,formiller “у? erreur,
Tant
Au lieuque
dulesgensßuilles en/i`/creatures.
Createurmirentles ales ordures, Y
Щ!Pourraitlesfurnoms/eulementraconter, Dieuxdes
Payens.
Etleurs temples /acres eì leurgrand Iupiterë
Jupiter.
Soitle Lehradeen,qu'on reuere en Carie,
OuД)!‘ le Patriot en laforcjid’0Hie, "
Ou[М le Pluu/ieux au coupeau d’Helicon,
_Ou le Meßapien en Lacedemon,
_ k
74 ‘LE GRAND MIR.Dv MONDE.
Soitle Feretreen,oufiitle Lycoree,
Ou ÏadOréPOudreuxparceux de Megaree,
Soitlupin le Phixie au mont Parnaflîen,
Ou aupais de Pontleguerrier Stratien,
I
Le Clarie en Tegelgen Argos leflPluuie, V
Le CarJ/dotegayfhofpitalier Xenie,
Soit le CapitolinJoitl’Epicarpien '
Surintendant desfiuitisfiit lEleutherien, .
Ou llthomete d ÏEuchtre,auquel Ariflomene
Immola trois cens corps defi main inhumaine,
Pour lappai/er ain/ipar lefiing esÿandu,
Quelpandre Dieu nous apar expres dcfendu.
Voila comme Satamlahufiur detesialole,
Par le monde efleua‘ cefie Idole execrahle,
Qe les Payens ont creu leplusgrand de leurs Dieux,
Tantils auoyentvoiles d'ignorance leursyeux.
Lonfeintle Roy du ciel,que de [ci/ut la terre
Scruius au Sa dextre nous dardoitJÎm Trifiilque tonnerre,
Comment.
fut Virg. Etquauecquesfitgauche il reÿpandoit de leau,
Quand il enficouët ÏEgidiennepeau:
Croyans qiiil cfcriuoitdedans cefie Diphtere
. Toutes les afiions qu’au monde ilvoyaitfaire.
Mifirahles Payengvosfimulachres vains
Vous drcflafies iadis d despauutes humains: v
' ‘Iupinfut vn mortel,quifier,qui temeraire,‘
Defin regne chaflaflnmiferahle pere,
Qiuifuyant/afureunvint ahordenenfin,
De GreceJurle hord de ÏAgresIe Latin, ‘
. . n,‘
., LIVRE 111. '* '_ '75
î Qiilpoliçafiudaimlui en/eignantlv/a e ' ' '
' Defertilcr les champspar l'art du labourage,
Vn chacun l'en reuere,on lui dre/fe des vœux,
' Saturne ainfifut mis au nombre de leurs Dieux. "sa-aune.
Ce fut au temps heureux de lafaiflin doree ' '
fiefin imagefui e’s temples adoree,
.1magefigurant tous les efeëls du temps,
Que Ianusparfuma tout lepremier d'encens: '
Ianus au doublefront,Ianus qui la clefporte
Pourfermenpour ouurir des annees laporte,
Ianus,Patulce (7 Clufgadore’des Romains, v 13m, .
Comme tenant laguerre Ü lapaix enfis mains.
Quoyplusêfipeut-il voir quelque chofe en ce monde,
Soit des cieux esioilëgde la“terre,ou de l'onde,
Soitdufiufiu des airs/lui desfiecles,des temps,
Des aagegdes/aifiingdes heuresmy“ des ans,
Soit des aflefliongdes vertu/sus“ des vices, « -J
Soitiufqiiaux inuenteurs desPremiers artifices;
Soitdes befles encor,de quo); l'antiquité
N'aitforgefinement quelquegrand’ deite’? _ äA
_ Mercure,pourauoir eloquenteparole, ' ' Mrêfcurc.
H Futreuere’pour Dieu en mainte doiie eflhole,
. On limageoit n'ayantpoint de barbe au menton,
Portantdeux aiflerons Lléjflm chafique talon, X
Surlefpaule vn mandil,au chqffion caducee,
Et tenant enfa mainfit verge coleuuree,
Par laquelle tantofl il eflteilloitnosire æil,
_ Et tuntofllendormoitilvn eternelfiimmeill:
k5“
Ï 3km». -.
76' LE GRAND_.MIR.ÍDv MONDE.
Som meil. Sommeil entre les Dieux,plein degayeplaißtnce,
Que les Cymmeriens eurent en reuerencc/1,
Les Dieux Moiphee,¿sN Fohetor/esfantafques/eruans
des' Songes.
Lui couronnoyentle chefde pauots letheans.
Mars Bc Гоп Le cruelMars esftoit adore’dans_ la Thrace,
momPhe.
Ayant le corps arme’d’f_one ardante cuiriúfe,
_La teste d’fon cafquet enflamme estincellant, _
Tenant
Y Dans dans lamain
lagauche droitelesIonCyclops
run efcu,ou esïbieu horrihles
toutfanglant,
1
__..„1_‚-._^ ‘
LIVRE IIIÏ 7? ‘
Du Porc Menaliemdes Oifiaux Stymphalzdes;
Du Dragon quigardait lefiait‘? des Hetperides,
Du Cetfaux cuiure-pieds,olu Lyon Nemean, '
De [Attique Taureau,de l’Idre Lernean,
Du Vautour qui rongeoitle cœurde Promethee,
V Des Centaures cruels,de Bu-nirgdAnthee,
Du Roy qui/es chenaux dufang humainpai oit,
Et du cruel Brigand quiflamme vomijjoit.
Les mouches,ni les chiens neurentiadis entree
Es temples ou eftoit ceste Idole adoree,
Rehaijeefifortpar lidolatregent, ,
Quefit houche en efloit vv/ee en Agrigent.
Apollon aime-lyreai quifont compagnie A pollen.
Les neuffieursJe/‘moignansla celefle harmonie,
Fut en Delphe adoreâquiperefutdes vers,
Auquel on confacra les Lauriers toujiours vers.
Il monflra lepremier la vertu des racines,
Etfit,contre nos maux,de leurs ius medecines.
Aefculape au longpoil,d’Apollonfils aime’, Aefculape.
Qi rendait, comme onfeint,toutcorpsmort ranimer’,
Des qEpidauriensfutlldole acree,
Sous vn Serpentmalin,de cepeuple adoree: Voyez Phi
loitrunHyg.
Car il eut lefirpent depuis d/on cofie’, ' Eufebe, P11
Qiilfiigpar moyemremis en liberté rne, 8L Ma
_ (r91). fur ce
Desprzflms de Minos,quand ce/t cflaillemaiflre . fauâ. ‘
Lapprit comme ilpourrait Glance en vie remettre. -
Rares Scinti
Mais quefit dahondant ce/l impofleur ru/e’, ‘ polturesmer
‘ ue-Illeufes de .
Pour mieux tenir toufiours toutle monde ahufä? "Satan.
k3
Q
Щ‚ь.1„‚ ‹ ‚ - se ‘ -
_—
‘ ‘ Lde
Stmb.r, G605
au I6. Zjlhigzÿd [Effireuier du vieil Egyptien, ' '
' ' La Brehis des ThehainsJe Loupde Lycopole,
Et le monfire Homme-‘chienolupeuple oÏHermoPole,
l La Qÿlrcinoéficrafiirllesriues du Crocoolil
Vache de Menrzf'hik,l"horrilzle il, V‘ i * " ‘ Ï, .'
Le Boîte i
LIVRE 1,115.`=
Le Bouc andejien,la Souris Athrihite,
,X ‘Е! le Lyon du Leontopolite.
Satan n’euß introduitceste eßhole damnahle
Plusio/t,qu’ily iaignit Ü“ leoneI ey lautre tahle
Defaux cammandemens,deßreux d’imiter
Les жмите: dugrand Dieu,pourmieux le desfpiter.I __
Dieu requiertpar‚Д: Loy, honneur,amour,ß’ruice: 7 Satan Forge
les cômande
Satan que deuant lui lesgenoux onjtechqß: mens pour
mieux defpi
Le Saintt/anttijía le iour de/on repos, ter Dieu, en
Afin quonpuliliajt (ysР;gloire Q/yfon los: ' imitant les
Gens.
Le diahle commanda desfestes ocieufes, -
Ajin qu'on reuera/tßs idoles trampeußßs:
Dieu defendittuer:Satan,meurtrier dejaiët,
Feignit de _riapprouuer d’Oreste lefarfaiët:
Dieu punit despaillards les o/jlerqes commi/ts:
De mefme le malin autheur despaillardifes
Cammandoit denterrer la I/es-(taleputain
»Viue dans ron caueau,poury mourir defaim."
Par/a diuine Loy Dieu -defend qu’on ne iure:
Leperqide Satan nefoujjfraitleperiure:
Tefmoin des Еleens lIdale en main tenant
Punitiô pro
\ Lefoudre,pourpunir lefaiqlaireßrment: digieufe des
Tefmoin les creux Ba//'ins du temple de Palice, _ f _ peŕxures.
Par nature construttts,(9Q nonpar artijice,
@Íflamme en certain temps erŕiuphree elançoient
Contre tous fau/]eg‘oy,‘quand i s en apprachoient:
- Te/moin lesflots ouillans de la/ource Asliamee, _
Arlfl'. efcrî»
. JPres Tyane,ßfutantdans laface estonnee '‹ь
uit des mer«
1 з
____ _„__._.4` *Í
86 LE ORÂND MIRÏDV‘ MONDE.
les}: Duperiure me/chanuqui [afiailloientflfort
conte. ’ Sans ceyjïgiufqud tant que,pour crainte de mort,
Il eu/l requispardon defin crime damnable:
Cefle eau ne sefinouuoitpourtantpour[incouurabla
Voild comme Satan,Singe du Createur,
En meÿris defit L91 deuintLegi/lateur.
Dieu, du c6 Afifainfle parole,a‘fis commandemens
mencelflent . . . .
ioignic à fa. Dieu du vcommencement zoignit les Sacremens,
ÏÎËÊJES r“ Pouraccroifire a nos cœurs «uneferme eijfleurance
Du Meflîe a «venirpournofire deliurance,
Et quîlfit d nosyeux,comme dans «un miroir,
Mefme auanttemps le temps defespromeæs ‘voir.
Voildpourquoy iadis,en leurs diuins/eruices,
Lesperes anciens ofiirentfacrijïces.
âiÿrifgzrfiessorïrî Orfixfisrtes diceux en [Eglife eurentlieu,
donnés de De Moife eflablis par [arrefl dugrand Dieu,
Dieu.
Les trous nousfiguraient celtefiinile Vicflime
Qi deuoit/Zitisfaire d Dieupour nos7re crime,
iTrna_x-r “-
Les trois autres de Don,de Louange (y de Paix,
\ v ' Seruoientpour rendre hommage a Diempourfis bienfaits:
Aux «vns la belle oferte efioit reduite en cendre,
‘‘Wr-.-AT::—* Aux autres lon «venait lefling‘bouillant esÿiandre, ,
' Sur [autelparfiimédes bœufs (9 des aigneaux, . e
Aux autres on 750759011que des huilesgafleaux. —
sacrifices
duDiable, 8c
De mefme lesPayens auoientleurs Ambaruales,
l ‘ leur, diuer.Dapfis,Farreations,0rgies,Lemurales,
r“ âmes‘ Hecatombesgÿé tels myfieres orgieux,
E/quels quelque’ ame «viue ils oflroientd ‘leurs Dieux. '
' ' A lupin
‘ü______.ÿgb—v
, « -—« en‘ ' n. .____.._L.._.u.
LIVRE IIIÎ
A lupin le Bæufgras a la corne oloree, offrandes
Le Pigeon couronne’ a Venus Cytheree, particulie
res desPayês
A Diane le C‘eifla Syluain le Pourceau, _ , à chacun de
leurs Dieux.
A Neptun le CheuaLa Faune le Cheureau, A
Le Bouc au nourri/Ion du chancellant Sylene, \
A lagrande Iunon la BrehisPorte-laine, ‘
A Cyhele la Truyegæ les Cheures à Pan,
Aufier Mars le Belier,le Lyon. iîI/ulcan,
Le Taureau du tout hlanc a‘ la Lune nuitale,
La Vache toute noire a‘ la ‘Royne iigçrnale, ‘ , Proferpine
Tant 0* tantreueree en la riche cite’ Deeflè des
Cyziceniens
V Des Cyïiceniengflir toute Deite’.
Mais taireï-vouxgmes wers,la merueille incroyahle,
Qui leur aduiiit iaelispar la’ rufi du oliahle?
De Mithriolate son iour lesguerriers eflandartsf Appîan le ‘o
defcrig
Menapoient la cite’oleforcerfis remparts,
Lors cepeuple ruoulant,Par deuot/acrzfice,
Afon aide implorerfi Deefle tutrice,
‘ Vne I/achefifaitdepaflexn noir laPeint,
N’enPouuant recouureren (vie d"un telteint;
la le Pontife auoittroisfois enfiePriere. Les façonë
InuoquéIulbitcncommePropicepere, des Payens
en leurs fat-g,
Il auoit deflrempêdefia deuant lÏautel ' crificcs,
Lafarine de l’orge,a’uecleau a lefil,
Apprefiele hufchenhranchette/ur hranchette
Des lflïs chenefieaux a lefcorce tendrette, '
Quand on rueitahorderdes Nereïdes eaux; ‘
M{finepafler dcjfom les ennentis fvai eaux,
v
(
de la guerre
Voyeäcomme iadis nos ancefires Gaulois,’ ' ' '
Gauloilè. Aujfitofl quils efioientafiîigës quelquefiis '
De guerre,pes‘te, aimœxhortës des Druydes,‘
Pourappaifir leurs DieuxJe rendaient homicides.”
Fernand Dedans Themiftitan «voyeælï/lmeriquain, ' «m ' ' '
Cortex
defcrit. Qin’agueresfis Dieux baignoitdejang humain;
Vqyeæ, «voyeîencor qu’a‘ ceux de Themefie '
Paufanias 8L Tourmentëgbourrelespar[ombre d"«vn Genie, ‘ "
Suidas le ra Efltoyable ('7' malimpour lefaire ceflîer I A
content.
L’0racle con/billet «vn temple lui clreflïtr, {f
ou lon «voua/tchafqu7an Èvnejiinglante iflfande- ‘ '
Dïvnefille en lafleur defabeaute’plusgrande.
Cefl aduerfliire airuîpaifblefut rendu q ' k '
Par lefeulfling humain.qui luifut etpandu. Ï
1ai-. ‘ Mais «vn iourdestine’a celebrerlqfice i ' , ‘ ï
Du tribut annuel de cedurfiicrifice, ' ÿ I
Aduint quŸzJnPaÆadinpaflantparla cite’, - V "i
_-.»---' .4' « Miifin,parfi valeursa‘ ceste cruauté:
\ .
LWRETIL ‘ 515?) 35
Carayantæilladédïisne rvierge[acree, q k . "Cpt _' "
Qion ruouloiteygorgenlatreflîttte doree, ï . - ‘ ‘ ‘
Le netcrysflalduflonalaflre hrillantdelïeil, v ‘.
Du ‘vifage le lis teintdrvitehfm-ailtvehrmeil,‘ ' < H n, “V. .1. hï‘!
1;») n.
ï ., ..\ .. . '
i; 7E5.» (‘u \.
Des leuresnacre
Du col,le le coraklaalilancheurjuoirine
heau de la hellePoitrine, v _V .'\
a
4'
. q. ...
.\.1
. A, w. .... _L_“L._..__.......__.L.__‘A"_‘__..___. .
92j; LE GRAND MIR. D-v MONDE.
Cefier dragon eÿrisplua que iamais de rage,
D'unfiéraueguerrier eÿrouuantle courage, ‘
Le cuidoitengloutimmaier wains/ont-les ‘forts,’ '- '
Quand le cæur qifiaui de laddrefle du corps: ‘
Carfiutliyme diæÿosPqurgarantirfli ‘vie, '
Plus auficours de lart.qiienfiforcefi‘fie,
Semolaéle au oonpilotqui d'un æilsuzgilenr‘ i,“
x
Euite tantquïlpeutl‘orage roiolent; ' 7 .
0re il dcfmarclqed droite, ores dfenefire,‘ I ,
Le oon œil/ans clignerguidoit la iamoe adeÿire, . j
Depointe c9” de relirasflalbpantd toutes mains,
Sans qu'iltira/t iamdis des coups quiflflëint suains.
Le Monfirgdefinfiingqui coulouroit laPlaine, _' . _ .
RedouÉle/es eflortswait/apuiflîmce e]? rvaine,
Car il efltellementparlfîutliymePræfle’, '
Qiilfi metdfuinzÿÿpuis {efl elance’
Touq/oudain-dans la meigmeriantflgréiÿndtonnerrè
Que efioudre efilaitantqui quelqueroche attérrëï,” _ .
Ou qu'un douole-canomde/on Àouletpou/Ïe’, r _ .
Q4 d'une liaute tourremplitle lus - . g. , . J ‘ï
Cepourepeupleainfifiit tire’ mifirè, " ' p‘ . , ._ .
La euiege/auue ainfiqiion «ÿfliäpour/Ïalaiæe "
Au lraue Claeualieigle don luifutdgre’, , a -._ '
Et lHymen’ ‘tofl apres en ioyeceleoré g '
Dieu avou C'es"r'oitlefacrélieigladeuotegmafin
AlEternelfinDieumette derzgouteordure,
IflaelaÈafiisvne/ainfiedemeurel A " 4 ‘ ,3' Ïn ,_ g
lu qu'on lui
bafhfi vn té
plc où il {ufi
adore’.
Qù iadisfiinäementloninuoquoitjon-Nom; a y‘; I; \
' æ
mefme
v.
LIVRE 1111.-’ JJ =i -r
95
t
. 1
.5‘ans
Ûgi deuoient
qubnypeufl
aduenir
iamais
auxnoter
liommesqiar
quelquelefongæg;
menfiinge.; \ ‘Îx ‘- l“' ‘ û" ‘A les fongeä.
j; diuinsflxav .;.
De, Latone
WW"Ï"" - 1 ‘ V‘? ‘ '
‘ L1.vR.EÏirÎ'., '99 ‘
De Latine a Butis,de Delos,de Licie, A
\.
Predifiintladuenirdefiihaucheæenchantee:
. nsxvrs ‘s ,. . ' _ment1onPlateen
Telsfurent Phereon,Thimarche Ariflee. l ." . m‘: despolie.
Du temps des mefinyans ne. t-Ÿefionnelefieur, r ‘ V;
Voirtantdesÿrits/èduitslparlesÿlrifiduiieurgçëk a h; 4 < Î’. 59%“ ‘tf9: .
‘ Veu quencor auiaurdhui lEcslatique '6'; f. Ï» î“ g ' ' ‘I t
. Voye ddans
Enclorre
leurs anneausgpourfaireles
p ‘V deuins,
uel ues vns les A-fiarotsmalins; , - -- ' Daaylo,
ma“?- 4
VAinfiparfinanneau(comme on liûfiitpoflîhle"
A Gyges,de voir toutgrfe rendre inuifilzlen . j. l‘ ‘ r‘l“-5._j\_: Herodiliuxi’
Qui ne exerce
Qu’on voittous les-iours,me[‘me
enpointant la vainedans noflre raneegç;
Cïxeomance.à s Ç _, .v . a ,. ,
' g Geomänce;
æi ne voittous les iours aux Arithmanciens 1 .V x, n " » Aritlmiànce
Par leurs nomlires predire é?‘ les maux (7 les hiensê‘ V .
fil ne voittous lesiours ‘que lesChiromantiques 2l‘ Chiromäce;
l Par lasÿeäl de la mainforgent leurspronosriiques? ‘
Qui ne voittous les iours que lAflrologue vain,’ . Ï rAfirçlogieq
Contemplantles hjeaux cieuxyffleure lincertainê
,. . t . | . u’ e
I dieïiaxx .
. a Î
(
m6 LE GRAND MIK‘àDY.,-.MONDE.
Et qui ne voitencor que de]? chofl’ vulgaire
L’Axin°- Faire tourner leSasparmi lepopulaire? . .
n13“ ce, ‘ \ . l ‘
Cependant on lefouflrgcr mefme auxgrandesÿours, __
Ô malheur! lesDeuins ont tout/eurplusgrandcours; .‘ .
Les‘Magifirats-qtiourtant,dfigrands milenies ‘ r a .
Tiennentfermes lesyeuxileslaflans impunies; '
N‘attendeîcependantgô Sorciers,ô Deuins ,
Viuans/imcfchammengque de mauditesfins, L . >
Qÿun loyer defagots”) defiuphreazÿr d.epondre, l V’
CefltPPlI/Ce éfl appris de Dieu,qui dejonfiuilre " . r
8L anges de; Afiappe lesgcharmeursgefinoyngsÿleuxkois Romains
Ëiääg fou‘ Zeroafiçg/Irphaxag-cÿ‘ Zaroeælîerflzins. ‘
' I/oild quelle q} lafin de tellesgens damnahles,
reËhÊoîÏ Et comme Dieupunit leursforfaits execrahles. r
Ëîgräïqäsgtflfä Entendeïcependantque ueriztahlement
ânes s ou par L’aduenirnïejipreueu que dïäm Dieuflulement:
surs cames: . N . . _ l . ._ ’ V . _
par clieslgei‘ Soztqueparfin 54??”lui-‘me me‘ lepredfi,‘
‘Bis; Q2”: Soit qu’un autre inÿirepar on guru le. dife: V
1.: Mais Satamqui de Dieu contrefait les hautsfaifls,
fpire- Parles caufispredit/ëulement les efiefis.‘
Satan predic Enfi eau/e leflefl/è trouue en tripleforte,‘
IEuLLI x ; . i. ‘
Iëiñgfi; ' ÊËHL son necefleiiremergtjautqued icellefiirter 1
amaiïsla terre aiifinÿipparozjid nosyeux , . .
Ëäeä: Tenirl entre-milieu. desgrandsflamheaux des cieux, ' ' '
31;: Queparfin coipsoh/curnofireAlme hospitaliers’ r . .
11'161}! deicur DE la 77267€ dÉSÎnO/‘ ‘nefieigne : A
‘îäwge; 65,318!‘ L'autre Lfieêf asjienfiirie rdfi caufi attache’, .
gäàrlÿëfiffi}; Qieiäaducmr en gtäutesjrougempcfche’, . ' ‘J; r x
LIVRE 111: 107 J
Bien queprejque toujiours telle caujeProdui/EI ' '' ' part de cer
4 taines caufes
Vn tel eÿfelîuïinfi quand quelque Graine efl mi/e
Dans la terre,on lavoitgermer lePlusfiiuuent,
Maispaiq/ois nofire eÿoir elle "va oleceuant. = ' . = '.
Le Diah efiachant hier: des eau/es naturelles
La vertudepouuoir desPlu/s que naturelles,
Ce quipeutleur aider,oufaire enqvefchement,
Peut leursplusgrands eflefls preuoirfacilement.
Adioufieäqua 1S‘atan,'la longue exqerience, v \ u’ .3 i
Depuis tant (94 tantd’ans,accroi/i la cognoi ance, .k'/
L
On Peutnoter encor de troiflemes eyÿîfls, v ,‘ 3. Les efïefts
qui peuueflt
Q1‘peuuentauflïhien eflrefaits que nonfeiits: , autant adue
nir , comme
Carleurs caufigain/ique les mentionnees, c x , lfaduenir ’
point.
‘Afiurs euenemensnefimt determinees.
Pourquoy doncques lEnfant dedans vnPuits iette’,
Pour vingt Cicles dargentdes marchands achettê,
En Egypte vendu,mis en charzre d la chaine,
Craignant Dieugouuema toute vnegentpayeneâ
Le douhte ou eflfindevn tel euenement, .
Nepeut‘eflrePreueu que dvn Dieufiulement:
Carfa caufi rfeflpointnullernentnece/fiire,
flinçoispeut aduenincomme auflz‘nejefaire.
Qui enPeut donciugende Dieueyiinÿire‘,
Ouparfimple apparence illa coniecclurë:
Satanvqyantainfique le Grec fachernine
Agrandfiirce vers Troygenpredit la ruine.
Ilq? vrayfependangque iuger de lefiäl
Rarja caufign cfipas cognoi/fiqnce defat?
02‘
\
‘108 LE GRAND MlRivv MONDE.
Des chofis a venir:car quand on conieiclure
Qelque honne moÿflonpar la temperature
Du ciel,de l’air,du tempsnefl-‘cepas preflnt.
Les eau/es qui s’en vont leur efiflproduifient? .
Quefipourtant,parfoislautheur des impofiures Ï
J‘ans leur eau/e apreditquelques chofesfiitures,
Auxfiens notifiangpour lespiper tantmieux, V; _
Qils verroientdemolis les autels de leurs Dieux.’ .1 ....- " x ;
Cefioitquilfeauoit lzien que[es grandsgtrannies; ‘t sïisz-sikflç.
' 23:15.1, Ain/iqu’auparauant,guide’s
Quand Chrifl[croit venu, deuoient
dufiinfieslrefinies,‘
Esprit, ‘. -
FIN-Dv IILLIVRE. . L
ses”? ‘t’_
91R IOÀSEPHIDV CHESNE, Î
. . ' ï
fieurdela\ûoL ' ' W - t
L 1V' R E‘ yA leu
og/IA
Trefhautqui
T Rit ARME,la haut;
‘r; as ulaze’
‘\
..,-Ï,. L. .__..
_ . .
Si/eraimcommeilcjifiheaufiefilairant,
Quelle e/zëen 'unmot,que le Ciel elle rend , _ Ï‘. , Ï ' vv ",1 J c ' v»:
r”: .
s16 LE GRAND MIRMDV MONDE.
Etpour tant mieuxdarder/eslvertus defi haut
En ces bas lieux qui ontdefinfêcours dqraut.
. Or la mere de tout,laprouide Nature, .A- _l
Euéäeclfidës Le beau Ciel compofi d’vne tellefigure, ' q_ v v ‘
La plusfimple (ÿtpafiaitefizÿt qui empe chernent" ' Ï.
Des Angles ne reçoiten toutfon mouuement, '
J‘ansprincipgfansfinæfiant orbiculaire, *
D’ou le vuide e]? ch‘aflecomme vn iure’ contraire.
Qguifion des NeufPauillons ciridrês,l’vn dansvlautre compris‘,
ueux‘ Nefont qu’vn mefme corpgde-‘lazqurepourpris: ' v
Ainfiqueplujieurspeaux nefontquïvirrondde mefme, » l
Dufinie} appeti/Ïantque le Gafcon tant aime. ' ' '
Le Mobilepremier d’0rient tous les iours ' f
mobile, Sans iamaisfi lafler vers le Soirfaitfim cours, ' ‘ '
Trainantauecques les/eptFlammes errantes,
Mouvement Et le Ciel marquettedes Efioiles brillantes,"
de la hulétlc _ . q_ I q
me Sphere. %Z defonpropre branle vn degre/eulement
’ ' Faitdpeine en cent ans,tant il va lentement: v
Au rebours du Premiercammenqcant/a carriere .' <1
Des Peuples baæanës vers llnde matiniere,
Comme des Feux errans les Cieux,de mefmefont '
Dufoir vers le matin leurs Caroles en rond. '
Ainfipres
Aux brandons
de mon
defitinëiïleamla
Gers,dedans ‘quelque
champefire
bourgade
brigade,
I/ouleì-vous lianquetterël’/¿lmlrofefucreeï4
Le Neiiarne ilefaut дат la maißn Asfiree. ’
C Or le ó`eigneurn’nPeint tantoleflamleaux luifans
.Sur les Planchers olores де: Cieux tou/¿ours-glißans,
/ Sinonpourfeconder nostre Аlme nourriciere
Par les дат‘: as‘ŕe¿`t’s де leurließe lumiere.
Non que leur clarte’feule,ou leursßuls mouuemens, 1eCìe1 n’ágiz
Ièulemenréa
Soientla тиф ici las де tantде cliangemens, chofes Май
bas par le
IL’oceulte qualite'ol’fone Aflree influence Íëul afpeëè
cles. aßres,
Т manifefŕie au/]z`le/jleëi' oleßijiuijfanee. a.inspa:1’ix1_
122 LE GRAND MIILDV MONDE.
чаем“ felö Car le Cielfeulementne cauß2 la clialeur,
lcvpmmn de '
Thom.z.çç1. /Iinicois laßccite',la moiteur, lafroideur:
‘ fup.tex.L,òfÍ ' . `
dif.eo.Marf. Par quelque autre fuertu tlfaut doncqu ’‚il opere,
Y
`
;\-'rvr - A Y
VLIÍIVRE IIII..
1231
_/1'ccuß'{‘0rion,ce Сliaßeurnelzuleux, ‘ Oriôefïneßt
" _ \‘ îesoragesc _
Aquatigue,cruel,tri§ie,Pa/le,o.utrageux, ‚ I
La terreur cles NoclJers,qui craignans le 114199481’; ..`ì»
_ mail
,__ _ - LIVRE n11. ' _ 125-.
Quoyêuefl-cepzts d'autant que tu es,Bab_ylon,
Laplusproche des traits que darde le Lyon?
Lefiege du Soleil,ou ilfiforti e, '
Etdou[esgrands vertugquifintvertiu de vie,
Vertus chafle-poi/on,il communique aufli‘
Auplusprochepaispluflofl que cesrlui-ci?
Car le Soleilcherittoutes cho/esfilaires, q
Comme vnpere benin[esfilsplus que[esfleres.
@i ne voit,au rebours,que ÏAsÏre aime-eflandard, ggäÿä:
Aime-flingfuribondgÿr le chagrin Vieillard & Saturne
conioints au
Portefaux toutchejnmquanddansle Capricorne Capricorng,
Ses deux Afires malins,chacun tient vne corne,
Conioints entr’eux ainjàque dans ce monde alors_
Pulluleniflrce mauxmaifintmille difcords? z
Auecnouspui/jes-tufaire eternelfiiour,
Etrouler d iamais vne droite carriere
Sur les Signesgermeux delagrand Bandoliere,
E/[galementuifin que nosPi'€/S,Û" nos champs
Soientcy apres toufiours (7e verds (9 iaunqjans:
Qge lafroide Atropos du Ianuierne lesglace,
Eflans trop e/loignës des traits "UIfi‘ de taface.
Mufigmon cher]ouci,dic‘t'e—moy quelque vers,
Pourpouuoirjaluer-læil beau de lvniuers:
l, naiflànœ Vranie aide-ma): d celebrer lentree
des chofes.
Du beau Latonien d, laface doree.
4129 I
LIVRE IIII.
Defiu lnflre’Mottton,uuPoilol’or toutfii/ZJ’,
A de Èelle rveroleurfinportuil lnmérifle’, Le Primtëps
' losoleil paG
Oufis Éeuux efiundnrtgpour uecroiflre lu ioyq fànr par
Toitsfeme/s de Èourgeongle Moisguerrier desÿlgie, . le Bclier.
Tandis que eegrund Princewnefois tous lesnns,
Pei/fiePar la cite’ale/on aiméPrintemps.
Ûyeifljdïlteï Iäwoyeîcomme les rues ‘
Des clmmpsnles Éois, olesprés, finttoutes tendues
De tupisfleuronnësnie mille 0' rnillefleurs,
Enricliis de lefinuila.’e leurs belles ‘eouleurzsî- n
_ Voyeïçomme de/iu onparfume luPlace
Du logis du Tuureuupleduns lequelilPage: Le Taurèalflf
Quel laonneurluiferont les deux Amyeleuns,
Les deux Beflonseouplëgefcheuins du Printemps? lesG-etvxggaÿug’
Ils lui rvont nu deuuntenPomPe es“ à lufile,
‘Auec eux toutlhonneur ole leur Mezi/on de Ville:
Cieux gui ruont toutoleuuntles Freres efioiles,
Ûefl lefiuolron leger des Menesîriers 42/155,
Quigen lieu de liuuflboisÿle eluirongole trompettes; ‘
Fontretentir toutluiruuec leurs eliunfinnettese
Zepliire wientupresgÿ“ s’uttenol,le rnignnrd,‘
Reeeuoir defi Flore vngrueieux regard.
lÏAmour marche à cofle, (94. auec eux apporte
Le Poile toutliroole’defleurs de touteforte.
I/qyeæeomme défiez ils defcouurent leurs chefs,
Fontliommuge à leur RoyJuiPrejententles clefs
De leur belle Citée“ le Rggalmne rueuë '
ÏWÂË“gïeéèlenu/fi/èslionsfiiliefisfiluë, il s‘
1.
ч.‘
Æränfleesdéœîeflîuveÿeäesädevèeärtrenfi»
- Par accordseÿ“
Toutce dfiôïælÿëÿrflalflïÿgüÿïenäïä
que noflre ~ _ ï _._"if q. ‘
œilvoigcarauxfilemens mwfia’; '
a
J. , - s z
14.0 LE GRAND MIILDV MONDE.
Entre le chaut («fic quelquefraternité: - v ,'
Mais le chauteflaufioidparafire en qualité. _ _ ' , _\
Les Plan,ette,s,entr‘eux,/èntent encor laf)rce
Deccfl efîlroithymen,(ÿ* de ce’grand diuorce.
[famour 8c Paphicne Venus,tes amours tu etpars,
la haine en- ‘ '
tre les Pla- Toy qui es toute douceuilaîflre aime-efiandars,
"me" Œi hait,(9' e/ihaides cinq autres Lumieres, «v
Qui lui/Ênafins drillenaux Celefies verrieres:
Tufais encorprefintgCiprine,de ton cœur,
A chacun d’eux,horfr'nis_au vieilpere Faucheur.
Iuppin le CreteanJïAthlantide interprete,
Luiportent,comme toy_,vne rancæur/ecrette:
Mais toy—me/r‘ne,(7' Phœbé,Mercure,(7* le Soleil _ .
Voyeï, (34 efies veus de Iuppinde bon œil. . ..
. D’amour,degrace,(9*paix]es lettres obtenues, '
Etla cruelle Loy des haines incognucs, V q
Iu/quqîaux Herbes seflendaufques aux Animaux,
Etme/me atteint/e cœurdesplus durs Mineraux.
gîÿs , Voyezqcomme l‘Aymant lefer cruelembra e, .
chie derAy. Attire de bien loingfizface. versfitface,
matêLdu fer. . . . . .
Comme illuifaitla Loy,(7* demeure vainqueur
éDe ce metailguerriergdes autres le dompteur. .
Voyezqcomme d l'entour des Monflres horlogees .
Il contraint de rouler/espointes acerees,
Etflorce le durMarstrembler dans le: Cadran,
Pour vifirdeuers [Oui/laqoppo/rte d lÎAutanI . î z .
VoyezqqcommeilleflrteuÿotanutainfiquÏvneAmante : '
Reflojrantfin apres la longue attente, l
LIVRE IIIII’. v 141
Preflîgautree damaurfinjein contrejanfin;
-Et colle,en laccuillantfi mainauecfa main;
Vayeæcomme ill’en'lace,ainfique le Lierre
Se lqfi’ tout autour d"un vieilmonceau dePierre, -
Ou comme an tuaitla fuigne auec/es tors rameaux,
En ramPant,s’allier‘oles omirageux Ormeaux.
Nachers NePtuniens,qui d'un telmariage
RaPPartezgrandPrmjïten toutle nauigage,
Vous quiParfa «vertuflottevautes les mers,
Q2‘ rendez/esPais incognugdefcauuerts, _
QifaitesJans dangenquefiirla molle efchine
Desflats,enPleine nuicifiinsïchemin an chemine; v
Qui vausgardeæainjzldes cfcueils dangereux,
EntemPs lePliasali/Eur qui de/cauuregqtaus lieux;
r Qui iugeïquel Courrier des dauge qu’a Aeale,
Poflillanneflirmenauecruafire Bauflale,
Vous quiParfin moyen ahardevantdeParts, q
DuPauuoir de ÏAymant/‘oyevoufiaurs records.
Mais d'au luiPrauient-ilëe/i-ce de lafiihfiance .
“ De [Aymantdx du Fer,qui ont quelquefimhlancfl?
. Le Fer ainfile FerPluñaji-attirerait, . ‘
Etlfiymantfltr[Aymant de meflnes agirait. .
' Ayans dancquesvrecours a lafarce. incagneue‘
De [Ouifignousmatquantle Pale auec/acqueuçè’,
Qui darde la vertu attrayantequelle a, V
_ Entre les minerauxÿi cesiePierre-ld. .
0thoman,chien,l2arhare,infidele,idalatre,
flarraæin,mefcreant,qui,camme fvn Dimacrate,
53
'%—___—.~_ÿ
14.‘: ‘LE GRAND ‘MIRJJV _MOND‘E.
D‘Aymantle temple auoit d’Arfinoe’ voute’,
Pourfaire en lair tenirfin image arrefliâ‘
Burine/ur lacieit-azsvoulu dufemblable ‘ '
Enchufer dans lefer,ton Mahometdamnable,
Ayant calaminedefin temple lev Chœur, k
Pour lenleuer enhautgÿü-deceuointrompeur,
' Lepeuple circoncilgquumalheureuxfi bande
Contre [agent quifait} efus Chri/l ofisande.
I faire defchoir ce tombeau ejuentê
Vn Diamant exquigparfii propriete:
‘Afin quainfilAymantpriué defipuflance, .
_ Le Turctrop abufe’ vojefiin ignorance.
ŸAntipathi-e Au contraire,lon voitque le Feroutrageux, '
gËnÎeePlÏ;Α7-'Ænl' aime’de l Ajmantgde lAymantamoureux, _
_ au“ De lapierre efl l7ai,qu’on nomme Theamede,
i Car lenfaire approcher il ny a nul remede,
Ains elle le repouflêszÿfi l'euiteflirt,
Comme vn ennemifuitdelïennemi tueu, ' Q ‘1 " '
Pat/ans portefabotsÿidxfimellesflrreäs,
Alors que Ïiouæpèqfiæpai?les ‘terres bloutrees
Desmonts du PresŸre-Ieanpu cefiepierre croifl,
c”?
Sauter toufiours enhautcommefiils on vous voit:
Maisfuiuezîvous leslmontsqui dflymantsfontfertileîl
Vous elles la clouesen ‘vospieds immobiles. ‘
_ Ma Mufiyaecorde-moyÿencore quelques vers, .
Q5?‘ lespierreux thiefors rendent.plus de/couuerts.
La pierre-,que trouuaApollon Theanee, l
Merueiälleufê envertiucomme/eule eflantnee 1 ' V
' i Propîñj
_ \
‘I LIVRE 1111. ~.I43
Propre,pour obtenir lesgraces dedansflry,
Du Soleilflamboyant,des efloiles le Roy,
Symbolifi’ a l'Aymant,(ÿ* par cette influence
Tous Caillous coulourës a OÏÆIÏlVCVPHtJÏbIflCC‘:
Precieufi’ Pantaurqainfiinfufisfont _ La proprieté
acveqrtu de la.
En toy lesgrands vertus quetoutespierres ont, ' Pâtaure pro
D'autantque le Soleil,de toutes les Planettes cede du So<
leil. '
Contÿnt dansfis rayons lespuijfitncesfiicrettes, q' I ' .
Et que de tous caillou/s les merueilleux efifls
Procedent des aÿelis de lefloilëPalais.
q Ie t'enpren d teflnqoingflelenite Arabique, v L1 proprieté
de la pierre
A qui tousfesgrans dons la Lune communique, q Selenite 8c
Lune qu'on voitdans toy croiflîint, (7 decroÿant, de PAêtite
procede de
Selon qu'au cours du ciel elle vaparoi antî- n ' la Lune. '
‘LIV-REJILÏIÏ.‘ . 2 . 145
Lïdumean Palmieigdesconquefieslhonneur, 1;; sämÆa: - ‘
. u . t le . n
Monflre de ce lien lafecrette vigueur, i _- typathiedss
. Plantes.
Rendantparfes attraitsfertilefit compaigne, ' 1}
Qui definfluiêi mielleux e]? autrement brehaigne: .. ' . ‘
Pour mieux lamouracher voyeïcomme/esbraÿs, '
Forcans leur naturebslenclinentcontre bais:
Voyeæ, voyeïencor comme elle iefuertue '
Receuoirvn
Mais,las baiferil aduient
! quand defi bouchefeuillue:
que la hache,ou ‘le temps I j
\.,.
Viennenttrencher,pourrir,la'verdeur defesans,
La Palme alors de deuilfiifie en touteforte,
Comme vefuemul dans/es branches neporte. '
Mais le Chefiieflicre’regarde de trauers
Etcraint de l'0liuierles rameaux ‘toufiours verds‘: "
Leurfluiäi’ efl lennemi du verdfieureux Cocombre.
Du Chou de/enyurantla Vigne n’-aime lombre, _
Ellefi iointpouitantvolontiers a ÏOrmeau. ‘ I 1 . ‘ .
La Foiigiere nepeut approcher du Roufiau, - ‘. _ '
Quimefme esiantlie’au afic d"vne charrue,’ ' \
Lui1042m4par olfîfllxf dans quelquechampda tue. I ‘
Lflÿergefaladiere on voitcroiflre au rebours 3 '
Tout aupres des Roufiauogleursplus cheres amours. Ï ‘
L'0robanche,qui croifl aupres du Legumage,
Luiporte,neantmoins,vn nuijible dommage.
Le triole’Citifi,alaiteuxmourricier,
De [esvoiflnsfeuilleus e/ivn ‘bourreau meurtrier.
Le Meurtre tarantin aueclefiuifi’ s'allie, ' ‘ " ‘j
Q2? Sÿelon enrichitdefin nom en Candie. < (tf1 . F’ "ï "
1'46"12 GRAND ‘MIRLDV MONDE.
La Rue aime la Figmäëÿ‘ le Lia Izlanchgflant
La Papbiennefleur rua le Plu/s careflant.
Qui a donc ces amoursgy“ ces hainesfimees
Entre ces chojLËs-Izzflmeflnes inanimees,
Qte le ciel,qui. deÿartauxformesfis «vertus,
Q1‘ ont de telsPouuoirs telsjîmples reueflm?
Eairfi’ reflentainfide ces rancoeurs haineujes,
Et du cache’pouuoir ‘desflammes amoureufes,
, a2‘ Quïune mefme Cyprisgÿ quïun Mars odieux,
Desÿarïenttout de mefine a Ïefcadronflumeux.
3h18 Ssrnïä: L’Indien Perroquet cheritles Tourterelles. .À
tipnchie des Le Pan Inachien les douces Colomlaelles.
Omeaux‘ Le HeronJa Corneillegÿ auec leursfoudards
Q5315 drzyjent oïvn accorokguerroyent les Renards.
Les Hdïpeîfiiÿ‘ Milans dufemélableje éanolent,
Etioints entr'eux ainji du J‘acrefi defendent.’ l
. M ais ÎAigle lmperial haita mortles ozfêaux ,"
Q1" couurentde leurs Lys les Cbarantides eaux.
/LesPeuls ozjeletsportent 21a Cbaume; '
Qui trifle cua de nuiêïfljne hainefecretïe.
Le noir CourbeauPouïfititle Milan rauiflotnt.
La Linotefifflante d? en haine au Bruant. »
I La Czgogne piteu/e, aime-toit‘?Jèrpent-chafleÿ, ’
Nepeutwirle Hiéou nuira! de èonneface. .
Le doréLoriotJe CoréeauJe; Grzflzrs _
Nepeuuent saccofierdes lwurbouteux Canars. '
Tairay-ie les combats des’ Coqs Îyfeleagrides,
En Boorieëzÿj ceux des ozfiaux Mennonides, - ‘ _
‘x \ ' e ' / mi qu'en
LIVRE .1111." 147
Qi viennent tous les ansdePuis les Mares cuits
DrejfierPres d'1lion leurs celehres canfliêtsê
Se liurant dans les airs leurs hatailles cruelles,
Scadron contrefiadramde hegdangles, (7 dut/les?
Qi ne ruait,d’autrePart,qu'rzin doucet CuPidan
Dans la lace des eaux rallume tan tel brandon,
g .
flïune mefme Bellane engraue/a rancune
Dans le "ventre arefleux des hottes de NePtune?
La Langouste afifiortle PoulPe a contre-cœur, liAntîpal
thie 8L SymJ
Qge mefme en laPPrachant elle roiditdePeur. pathie des
Poilïons,
Le Congre dtennemi des marines Saufites:
Etle Mugegÿ‘ le LouP {entremangentles queues,
Le Surmulet a mortdïunfi
Netmyrantlocean hait IeLieure marin, k
martel rvenin:
Pour cefl eflec’? aujfidans Argas la euPlee
Futen hanneuriadis cefie hefie e caillee. I
Vaila donc leur difcar ,mais que leur layaute’,
Qge leurjincere amaunque leurgrand’ charite’, ‘ '
Que ie veux g; aPres que ma Mu/e raconte,
Facentlhomme cruel aumains rougir de hante;
Qii ne ‘voit le deuoirdes Scares es“ Barhiers,
Pour deliurer les leurs des eminens dangers
Du traifire hameçomde la nafle eclÿfee? '
Rongeansafde leurs dents la lignefilacee, V Le Barbier
Or’ tendans aux caPti s‘ leurs queuesPar dehors, r efl; dit An
thias , Plin.
M li.9.chap.;9.
x Afin qu'en leurjerrantals les trainentdehors. - ' Aelian. 11.11.
ch.z8.Rond.
Le Barhierfiie aufliles cardelles crachues, ' des ÿoiifops
Qui retiennentdesflens les traupesfitÿendues, . 1116x1145:
\'\ t 2
Il
KÀÇAL-yg.
14.8 LE GRAND MIR.DV MONDE.
Auec/on dos mordenhmais lÎhomme enfelonne’ 1.‘ _ -
Rit,de voir enprifonfinfemblable enchaine’.
I‘admire ce Paifiïm qui laBaleineguide, '
Qi luifert de tymonmÿ‘ dvne/eure’ bride,
Lafai/ant a tous vents(ain/i quvn Marinier
Faittourner quelque neflou comme vn Efcuÿer
Drefie (ÿpou/je vn cheual,ore agauchepre a droite) '
Tournendrcflenpou/jer auec/a queue‘ adroite, N
Quîlfiuloitfeplongeroledans
Sapproclioit a Ïinfiangzÿ“ lui loncle
tenoloitaîuree,
le dos, . q Ëha-PJS:
j‘;
,_—__—~_,
15a LE GRÀND MIRËDV MONDES
De Tragladitesfiergqui sentretuenttous,
Au lieu d'hommes humains changes en lauPsgarant.
Hircane chien aimeâHircane aimant de mefme
Le Roy Ly/imachus d'une amour tant extreme,
Qgiÿîé’ craignantdufeu le rviolent eflort,
T’y iettios,_y ruayant ietter ton maifire mort.
Vous Mastins,enPlain chamP,qui l'ennemi sciainquisrles
Dïun Roy Garamantin,qui lejcePtre remiftes
Dansfi: royale main,qu’on lui auaitafie’. '
Et svaus Chiens d’Hcyiade,<{y° Pyrrhe,en loyaute’
L'homme vausfurmonteî, lhammefi mi erahle,
QiilnePeutfaccarder auecquesfin em lahle.
‘la Syrüpa- , Mufè,n"ouhlie aufliauec tes nomhreux chants
Ëhaiîlîlxrjä; La haine nous chanter des hefies aime-champs.
bfifie" Vayfliay lefierLyan,laPlusfiiPerhe hefte, _
TouttrernhlantJoutPoureux dïan Oifiau Parteærefie,
Qui couartfuitla voix defin qui-qui—ri—cac,
Dynefl-cePas
Et troP hardi neque lrvn,du
craint Soleildetrihutaire,
laPointe lyeftac‘.
. f "
. , \
_ . LIVRE/IIII. 15!
D'où vient ue la ‘Guenon craint la Tortue tant, _
Que le Ceijgla Vipere ailleperficutant? ‘
Le Ceifpeutbien haïr vn venin de laflirte, ‘ ‘
Pour lantidot rame’quefit telle luiporte.
Mais bien,que_ dirons-nous de llndique Elephant, Aellaxl. de
Phifloire des
Fort,robus‘le,guerrienredoutablcgpuifiint, R, animauxJia, r
Lagrandfureur duquel,la befle laplus douce, ' chapes-g
Le Belier rencontre’toul a linfiantrepoufle?
Epirates iadiisfins autre coup de main, _
Vofire camp tourrilléfut en proye au Romain,
Tous vosgrands Elephans mis en route 0' enfuite;
Par le/cadron bélant,qu’ils auoient a leurfuite.
Rat Pharaoniemadmirable cercheur, Voyez N12‘
cancLen {on
le Éenrolle derniencognoiflant ta valeur, liure
nlns. desVc.A
Pourconduire mes vers.Toute heureufi’ retraite‘
Par le chefplus vaillant ainfi doitefirefaite.
Le Serpentflimmeilleuxfhorrible Crocodil
Eÿreuuent tes eflortsfiir les riues du Nil.
De ces befiesJans toy,la race dommageable ,
Pourrait rendre autrementlEgypte inhabitable.
Pour le bien dupublicJeurs œufs enuenimës
Tu recerches par tout,qu_ipartoyfint humës,
Ou Croque’s,ou rompusJiurantencorbataille,
A leurpofierite’quifiirtde leur efcaille. à
Contemplons/ajagcfiril‘entre aufonds de l’eau .
D'vn limon tout bourbeux,pour {emplafirer lapeau,
Sort dehorsgyï/oudain a lafournai]e ardante
Du Soleilfaitfiicher cefle terregluante,
,57? LE‘ GRÀVND MIR. fivî MONDE.
i: “ ‘troisprincqies/ont '
. R éDeioiiiceiougquitouiereeiiuen
lltïatrols , __ gendrentfoni:
Prmcxpcsou . Y, - ,
agêsde tou- 2: v‘ Principes dqfkrens lvndel autre,
lcschofcs. u‘: "f; L
. de mefme r
V Comme Ïinfirieurde la chofe Su
i‘‘ ç‘ l preme,
“i. Eimpuifizntdu- Pfllflbtflf ,_ lim ,
parfaitdu Parfizii,
Ifignorant apprentifdu Maiflre qui tout-fiait,
Lefini limite’de l‘Infiniflins terme,
Ledebile du Forgé?‘ linconflant du Ferme.
Ifvnique e’? Souuerain ouurier ëcfl lefeu! Dieu, ' l V’ ‘
Nature marche apres,l’Arttient le
dernier/t'en:
' Car
ÏA ' ÿ _ V V....A'
7 <1 :4014 L51! V23‘? r V; u n‘ ., c I551
Car les chofitsparlsArtplutexcellemmentfiiites, q.
’Enlmlæïfeÿfafiïfiÿflâëftïeä’{Wlmïfitiëfär K‘.&\“\'\V.."\IJ'Æ ".4 ‘t,
L’Eau
Mieux,quauecquefsrlaïlpefîesafieälë
legere enpartie wgrauefimplement;
ffeuflsïalliäef;
Ë‘ I.’ 5Aï-ÿîv"3;? ‘
‘n. Èggî _
Comme ‘un cinq dfirrmerquelquefigitre ronde: “"1 j‘ t 'ci1. Ficiflmairn _ .
Le quatre dedansfiiy lepremier namhre ' “f v‘ "7 Ï "
x ' “î L. zgPlar.
‘Tout de mefme contiengque ‘lepremier impair: " g "
Le quatre enfirre enfoy des ruoix harmonieu/es
Les accordgzÿrparfititles mefitres nomhreufes: ' ' «x I‘
Le quatre nous produinfbus le Ciel quatre temps, " ' ' ï
Sous le temps quatre humeurgquatre temperamens: -
'i_"<
Et du quatre de mefine au Monde elementaire, ‘ " '5' ' ‘
_Prouient/des Elemens le nomhre quaternaire.
Ces quatrefimples,corps,du haxs mondepilliers, x q‘
N0mfontreprefintezpar les corpsreguliers: “ s Ï ' - f“ ,
Qiatrefolides corps de diuerfltfigure, _r r‘ A. _ ' .> v {cet} POPÎ:
Quifiinttous apparens hors lefein de Nature: l)" ‘f’
Carle Dodecahedre appartenantaiisccicusc, ‘ê? " Ï n r‘ Plntôenfog
Timce.
Les quatreflintre/iéspour ccsinfimes lieux. Î "
, . ‘x _x\‘\\
{€23 LE GRAND Minwov FMJONDE.
ContemPle ‘cinPeuüLefieur, ccPlun I/ifielide P \ P a .P . x .
Triangle a‘ lÎungle droit, (suce ‘Scalenide 3.“ .-.r':*‘,'.'
' <
Six de[1uels'fontçotrv’eux tvewïrve/fîtrhläs, ‘n, 1, l1? Ç
Les equilateruux triangles aPPeIles; PP .P'«P--. ‘P P ÎÉP m‘ P P-P .
Trois dcfquels iaints auflifint ‘un angle/olide,‘ ‘ - i.
Ïiî CËYËÏZÏËÏ C47 ‘mg/t’ aussi)" quaraparfltit la Pyramide, '
buce au Feu- Son oiguilleuxfoPurcil quelle euefi haut, ‘
- Lafaitattrihuer d filamentPlus chaut. P 3
Huit tels angles coniointsfigurent lbêtohedre, -- '
‘ Qu’on refirue Pour lu4ir: cinqfanrhleafahedre; P . .P
Iälllfëîaäîcdtc-PQuand dïceux aÆmhles ‘un corps eytfiguré
A ‘vingthajegchozfiPour le Platazæure‘. . P P P P
Quatre IP/Ëifeles ioints entfeuxPde telleforte, _ P . P
P ‘mie chafque anPgIgdre/Ïefiaucentrefi‘ taPParte, ‘
P P Egurentvn Carre’:fix‘ diceuxagencefs ' , ï e z P. x P P j,
ËÊSÏÊHI‘ Le carPs Cuhiquefonufims que d’eux comPo/És A ., P). P ‘PI ç
Soyent quelques. autres carpsmufli l'on attrihue‘ Pu P .
Au Cuhe,l'ElemPent quiflmte ne remue; P P \" P P »' P
De Selon
la-Mathematique
aucuns ainfiaurontleursfondeinensi
tous nosquatre Elrntens,’ 4 gP PP P P PP,_ . x
Mufsque
(â ‘mdirbpf-tu-deteusä
I vülvg‘laquivffapprôkuÿeut:
Lffvä; I‘; H ç) 2:1 x ‘ L
Lespremicrs ElemensCardïcellesfèrmäes
Nousflmtlesorafiinsdefliuefleslon veut _ d. . ,,. 4 _
Deplu/ieurs mots diuergen «undiflfiudre onpeut, Â ."
. ,_ Enfiiflczhes le moulesjyllahes reduistes " î i .1". n ‘ 1x ‘ '-'.il‘.. .
‘ _ _ “Sont en lettres enfin,qui. les auoyentproduitesgh . 3. ' .
hI)!’' v ‘Outre ces Elemens comme on nepeutpei/jêrrÿf
' I" ÏIIIE/ement ne fiepeut de me/‘me ciittr/er.Î , « .2‘
Qæîwn delïzurre
Par aucune uhidh; ainfifñcäjïfiitnullîlement
(yïqnçmtämoinsmcàré 1 "Ïî
A‘; x » ‘
4. h yz‘ A ni“ .3 ‘tcsEIemEs
q Pardi olutionlwnrlîæmkèjfieæîeuore; '. ;z\‘3.i.: ‘.‘.i v‘ 4 “ ‘ ne ÿengefl
MufigœladonnémanflifequelElehzent-Î '- Ï .
Des quatrcgce 19mn nom-merlu’ ropremèntv. .
Sera-ce donc le Ferme,” ce ui-Iaäÿuifllÿëä " ï u - Pburqvoy la‘
Non. 641'672 Air latTmetdÿflfonde ÿlaæflluäî‘; k 1 ' ‘a s‘ »- 4 . - . » definixiô de
‘filament ne
A quo)! doncfi’ reduitgalofs qtiivne ai!‘ -' " ' ËÏÂLÏKPÏÏ
«Sveméfd/è toute enfiufioflteld quantité, '- 2x ' j -. ' ‘r A j‘ VH3“, “i à
, v . a Tene. .
Ettoutlegrand 4m44 des Forç/fs c/azrfentëex, . v
Qgirendoyentparauantfès mai on; en gifle/es? -'
En qugxflnon cr; Air? Üten desmonce et: . "x . s * r
Dcärendrzgen ‘I’ ir encarduÿfientmjÿrgîpiflésëÿ‘ ‘sa ÙJ {- ‘1
m-.,..m . ,.
me LE GRAND =MIBL 13v‘ MÏOÏNDE.
En quqy doncfi reduiïrtoutelïgau seorifiritrree: îhävfitll} :'.=.t, x:.i
Par le Feu,qu’en trin Aiigqui nui]? delà * Vctzîn‘ :\."n'. e
Pourquoy dancloeean ‘nepeutiamais ergfler, l C” 'j_ '
ï.
Pourtantdeflatgquïm voit damfisflatsefwuler; .' w " ' .
Siceiieñ quedelfiaulafïlmgramlepartie, J?)
Si
Parles
doncrai:
en Air
alu Soleilenïæfirejieànuerrie?‘
rcfàudreoh «zioirJ/ejfe .Nefgin,
t}? '. ‘:6224:
-. , av‘n. C‘.
Qjvn coïps/ôit cbÿfsîläÿauffln zicçîfdenläÿè bgäÿ; a" " L} Îïf‘ ' "
Iointzî
mie Pan autre
le Feu cçrpsräcîjfce
rfe/fpaaf“ eorpsyfenquifititqaionpenfi‘
eflant qtiapparence:— _' ‘
Qii
Q4)‘ enfiuits
de touaParemensJeurMatiere
abondenleur’Pepinierefait,
reuefl. r‘ ' fa?‘
Clarrefiqui çeäqui Iiäfiz demeure varie, ‘ . arïlgrîrr: i;
Qi eflroutepar tout,qui ce tout viuzfie, - * _ ‘ àrsautolp
. tout efclazranzg/ans
Quiwa . 7 . . clarté,
laquée “s?hÎ’ ces.
Quiwa tourefchauflantfins chaude qualite’:
J’
\
Spagyriquefllatihcdielÿaueîÿevce/ieTerre' .; ' ï r‘ ‘ . ‘ _
‘ Deroutechofiainfifiparertupaurraæs, ‘n; ‘kg-w
‘L .
q» .
Qufintcomme MdÎICÏËIEÏÇÏIÇOfitTe-verraä" . i‘ q 1
Et ce e; agzflant
. Terrepure e‘?" lui/ante,
r. ‘s: ._ ' ‘ s ‘h> - s 3 - \ \‘aàçdj
r 3,162223,
‘- d es.
Qion
Lesgrandesfacultës,quidanscestroisfiërpsfiint;‘"3
ditSel,‘comme”'rvÏ fizlfsnqlamilaas‘lïèautzouïllame;
* s ï " Pourquoi
Des chez/es rengmmerlestPrmeipes lesfirnt, '- - _
. n. ._ . . .‘... " . e“ ' ‘Pîinîîäèîts
t. :2 f
i
. y 3
174 LE GRAND Min. DWMONDE.
Comme Princes doué} depouuoirü‘ clefiree, '\ _ ' = - '.
Les Elemens nefiangrien quevSonJien quïE/Earreé. ' .' x 1:
Q” compofinttout corps,auec leur quantife’, ' s‘ ï A .
.5‘ans le olouer ‘voguant d'aéliue:fiigalitë.- ,_ . . - , , l .
Dans la Mer,de
Maisji la Mer neefipeut
tout ldinqui dansenflerle ‘ventre: -, v ‘u ' ‘
toutce Vuideäenczlos,
Fontlzàmefme
La enE/lczflleurdenzeureEtemelle.
Glace toutesfoigçs‘ la eigeiælaflrdlgtæq" u“ i‘ A '
fie fl-ALÿÿ4.______'__——-~
ÿ 7
176 ‘LE CRAN!) MIR. DV M0 NDE.
Comme il en refroidit la Chaflaigne quifume V
Et le Bouillon trop chauzgparauantquil le hume. s‘ ’ "
Note pourtantqu’il noJ/e ouurirla Boucheaplein,
Craignanrde/c aufler l’Air, de l'air qui ŒlimdfiSein:
Mais en la refirrantfur cela qui bouillonne,
' Ellefaitpenetrer l’Air quinous enuironnc,
Qii encor quïlfiiitfroiofirefiigereplm ort,
[grand il e/i repoiu/‘Ëpar le peureux; efiéiit:
Desfifllans Aquilons ain/ilurotde haleine,
Plus auant en hyuergele lheibeufepleine.‘
’
L'Air donc,qui ries’! rien plus qu tune aqueife/«iapeur,
ï ' etient le naturel de amoite oideur:
,.
‘ î
“s78 ‘LE GRAND MIR. DV .MONDE.
Ses flïrits aereuigqitand il la refiigere: _ ' 3.“ ‘ ‘ '
La Chappe iefchaujfantles repouj]? au contraire.
Si aucuns ont doute’ de lafroideur de l’Eau, q
Sçachans que lafroideurejl l‘ombrewlu tomheau,
Etque le mol Poäflon pourtant’-naifl, (or hahite,
Et/e nourrittoufiours ‘dans‘le flirt el/lmphitrite,
Iugerons-nom la Terre eflrefloideêoulon ‘voit
V 1 _ I Pal/ire tantdanimauogoù touteplante croi/l?
Comj JÎVeu mefme que leSeojfinde mordante Scie, . .‘ 1
1218€ Cëidm’ 1A toute qualite’ d laquelleelÿallie; 1g ‘m. 1. * ., : ‘- a . ‘
nus Thncn. ,, . _ r L " ., 1 ..
traûndc rca- Et qu ilfaudrait arnjÿquefins nullemzgueur 4 ‘
âionc. 8e ‘ 1 . _ . '
MME L ge- La Terrefiufl,ayant «une.fceichefioideurq , s 1 1
ma" Pluflofl le chautTerrejlrelau/ens onpeut comprendre, v : r‘ .« 5
Par les Feuagquêsl’ extraitgde chafque Cendre. cs1). = m}.
La Terre doncnîapignidefiyizullefinideurj '1' Ï -1'{'.‘:1;l1' tf3.
Parle
Ains comme
FeufiulementaDeËmeflne
l’Eau quilzoutsnkquieitceflexchaletuf,’
lïEau. ngeflëer" _: .ϰ\\_;'3>z\
‘ 1x59} v” . _
AueclaTerrefiitquïonrlatrouuegelëe;g
t/liflfi chafiiueElememgdeubeqdalitëèyaura,‘ . ' l' Α. . '
‘ " - s s‘ Î
Qui[ont hors dupouuoir desnues qualités?‘ g . . . ; “o. froideur ou
autres telles
Car di moydouprouiengquela merteÇ-‘tgfliæïrlä. ‘Ëxÿïïstl; r“: qualités. ni
In/en/e les cerueiezuxdès quÏ-elleituäî. 'ss"u.o'scx\x.s‘s s Ëîysuîiiäeÿä:
Si cefltrop defioideurquàlêsmetäàtflïoisrlæeuugx,äwÿcäir . "ûxä maetffàuîiîâ;
Pourquoy fen/ertplufloflsdemetsson Efloumeauîs o, ‘i 1'. - = ‘." c.‘r Ægid.
m‘ lb fuP.
Cammeonivafcrigtoufioursla
Siparlefens chaleumfepirefentsc, '.
dugoufifll’amertumeprefentegzxx- : '_ . î s
Tous lesjensafloupisparfafioideurngusrenda-t:_.<".
D’oi‘i vient-que’lvpiumtrefimérçÿrmordant, ' _ ‘v 1. " Ÿ’
Qäm Minerai vitreuagäque 1l’l'3rrip.iri'que\‘igriäzire,A:v V‘ u’). ‘
SansproposJans raifiingcontre tenu mauxprepare, E. r: s w.
Encorquilnaitnulgouflpourfantiufquau trejlra/s, -‘ " . ‘
Souuentpurge. le cousu; par haut Üpar 54/5?‘
DburviennqueÏeflQnntCduLiOn tout-colere ' _ , s
Ne digcre le Fenquarlrlutruche dzgere?‘ ‘ ' -/,v
De la Matiergäefiætnfondement de I/ant:
Sans tirer l/Iuiron dans la Merincogneuè‘
Des occultes mertiuîfimonsmoue de la «veuë l
- D’«vn Lynce clair-moyanudfin qu'ainfinosyeux,
Aux chofis d'il); has,enclos moyent les Cieux.
Qgonfipareplu/loft les terreflresfiilzflances,
Pourdiyeouurir tant mieux les cele/les eflences,
Et ce svital Principe ougifl toute svertu,
Eflant des paremens des Formes reucflu.
Ainfiperdra heaucoupfin acquifi louange,
' Des communs Elemensdadmirahle meflange:
Ainji les allions des wiuesfitcultés
Logeront autrepart,qu'aujein des qualités.
Dans quelques corps doués d'une e/fince trtflure: Les piopric
_ tés virtuelcs
Corps quifint reue/lauale celefle Nature: s proccdcnt
Corps vrais corpsynaizs quifont [Tefllihtils comme esprits, principale
mêt destxois _
Sous le triple lien des Principes compris. Principes.
l. ‘H x‘ p
Admirahle lien,qui dwnir apuiflance, e-y
Trois Corps du tout diuers,dans tune me/‘me Eflence. ' Ç‘ l, k
l Lbfficc du
Le Soulphre toutni/queuxflui par[es anflions Soulphre 8c
duScl.
Vienttemperer du Sel les congelations: ' '
Lbffice du
Lafluide Liqueur,quimefle 0* qui a/fimhle - \ _ a ; qlMercurefcr
Parfa tenuité les deux autres enjemhle’: ' ‘ uant princi
' k1 ‘ yalcmenr
SouqbhmBnume anodin. Sel,Sucre deterjif; pour faire
les mixtiôs
Mercure,de toutcotps Re/laurantnutritif.Z . '- Ï de; cho les.
K3.
'
‘
f
. ~_'
182. LE GRAND MIR. Dv MONDE.
Carles
. Et Sels rvolatils en luyfi’
ce[ontmefmement rarifient,
tels Sels ' ‘L
qui rviuifient:
a ‘ LIVKE v.
183
Dans lefiroid Opium ‘un Sel diuretique: ‘ .
Dans lI/Irfenicfiptiq’ ‘Un Soulphre Narcotique:
Dans le Soulphre bruflant tune aigrette Liqueur,
Quifer:pour amortir toutefieureufi ardeur,
De laquelle abreuuant lapoudre qui fenflamme,
Garde quelle nepeut mefme conceuoirflamme.
’ 0d icjgares-tu donc Calliope l oii euros-tu?
Suiura/s-tuplus long temps ‘un tracjipeu batu?
Te veux-tuperdre ainfi, dans ces Fore/ls reclu/es,
Planes da/pres buiflons,de ronces e/pineufis,
De halliersfipicquangdefintiersfifiifiheux,
Qifon y bronchefouuenttantils[ont raboteux?
Tefouruo/vantain/i, Mignonnejeg/ grand crainte,
Que tu nefois enfin mortellement atteinte, .
De l’Enuieufe denufiiuuentpar tels dcfirts,
Les Chiens iappent apres lesplus braues Sanglers.
Repren donc, C’herefæur,dugrand chemin la route,
La neflint "volontiers les Brigands a‘lefcoute:
Par 12 plus droitementonpeutguiderfis pas:
Par ld communement on ne fembourbepa/s: _4 .'_- _ . _ _ .,A .
Deux fortes
Or deuxfines en tout onfaitdlîsehalazÿisns‘,v ,1 v
dïîxhalaifôs Lïvne Seiche Ü/emhlalvle d celle des-Tz/ôns
Fvue {fiche 2:‘ i‘ ' '
8c Fou rrc hu
Fumansfur le FoyenlHumide e/tapprochantei 1 I.‘ w
midc
leurs difFc De la svapeurqui/ortde l’0nde houzllofnnante. ‘ '
xcnccs.
Lïvne d le naturel de lfllementplus chaud, _ 1
Ifautre de lafiroide Eauglvne "vole haut 1
Quelle vientfertflammenlautre au milieufiglace,‘ - '
Ou skfluue enfendantla regionplus hajfi: l 1 . ‘î ‘
1 D'unepleine de Souphre e?‘ de Bitume ardent, " _ '
Engendre or les Efclairsyor le Foudregrondant,
EH‘: éts de la Les LancesJes FlamheauxJes Efloiles courantes,
fcichqe exha
laillôn. Les Cheures,les Tonneauxflÿ‘ les Gerhes ardentes,
Les Cheurons allumés, les Clochers toue hru/lans, k
l Eflëâs des lfautre
Les Iauelots,les
enflée deTfdlïgdÿ‘
ruent L“ d‘humeur
les Dragons
toutepleine,
‘volans. V x1 '
exhalaifons
humides. S'arreflantau milieu de celle rvague plaine, '
Donne dire d la Kofied laxGre/le, au Vergla/s,
A la claire Geleexÿ‘ Ère/hais Brouilla/s, " ' 1
A la Neige Ù‘ aux Vents,aux Tempeflesÿtux n'es,
Aux gros elauas dÏEauÎ- ('9' aux Plujes 1menues. '
‘î Comme elle e-fipluspu moins-puplus has-puplus haut, l
Atteinte d'un Airfloidptt d"un Air moiteechaut. 1
Orfia que la ‘Uapeurplm aride {enflamme
Des Colneb Auec lagrand ardeur de la «vozfine Flamme, I .
tes 8C autres
Metcoresfie Soitparles Feux duCîelxomr/tcllîfleintflamheafl, i‘ ”
feu.
Approche’d‘"Un ardantgÿallume de nouueau. x « ï î ÿ ‘
\ ‘ Soit,
wwpvmwu___ .._,
"
12.88 LE GRAND MI`R.Dv MONDE.
IElle reprend courage /on chemin relrauße,
Leì,ai`iplus Faalantiers_/an naturel lapau/]e:
Le camlatrecommence, Z9* de te/le Ü' d€f'0î1f, '¿ K
Ses ennemis entr’eux laguerreje refont: _ \ _
De leurs/ecau‘e'mens,taut l’Airfé taurlillanne,
Il ran]'le,ilßufle,il laruit,il ternpe.ŕie,il liaurdanne,
Ores tout lellement,ar l1eaucouP,arplu/sfart,
- Pleas au mains agite' du neliuleux eúfort. ‚ _.
». Cìßla raißnpaurquoy en 14 Saißn Fruifiefes
Humide б‘ ‹и41'1411е‚(у‹ еп la»Printaniere`,
On aitplu/iaü fuenter qu’aux deux autres'SaifÖns",
„Qui neremplyfent 1’ Air de tantdexlialaißns:
Car lEße’les canßeme,ey~ l’Hyu'er qui reßerre,
1_ ____ М“: Les<garde deßrtir desfentes de la Terre. _
_ (lume „т, Or quatre Efprits 1/enteux,en nature diuers
Саша“ 0“ Sorrent des quatre ca'ings de ce grand I/niuers,
prìncìpaux
Ígêlâzlßñuîiä Qiißntcamme les Rays : mais en clàaßlue Prauinee ‘
wxlalcraux. Deux Vents collateraux,fant compagnie au Prina’
Ген т s DE L’Indique SulfalanfeParque en celle. Part
E V A N T «` а g . . .
D au 1 ф141г4п1 7"iran,'fvers le matin deßiariä
_ Qtand les iaurs @fles nuiíis iuŕlementillialance, -
`.LeSu§folan Et I `'
_ou Ш qu’il donne au PrintempsfzPremiere naißtncet _ \ Y
Qian dit
_Entre les E/l,au Le`uant,eß‘Y lep_eq/fore’
Vents außi11/15/1111 ua гетретё. « `
L 1 V R в v. _ 2.89
Cieia/s,ou FoentGrec,que les Nothers de FranceA Cìcias ou
Nor-defi dit
‘ Nomment entr’елх Nor_de§l,e/î »ventplein dìnconíiance, autrement
Hcllcfpon
‘U ent malin, attirant les nuages toußours: nquc.
‚ L I. Y ‘к в v.
41 ans me me entamer u tendre,
l ‘1 4е1 ‘Í ue 011514 ea
Laiffe les corps entiers lien qu’ils ne ßyent que cendre.
Qgitteìles/I/ents,mes I/ers,relbrene§les I/apeurs,
Qi ne rualentß laaut,/urcliargëes dliurneurs.
Soudain donc qu’eUes/ont iu/`qu’eì l’ AirParuenues Des Nucs
de leurs е?
Perruque’ de<glaçons,elles deuiennentNues. _ peces Sc díf
» fcrenccs.
Car lefroid les re/erre 09‘ lesfait r’a/femliler, Y
Si lnen qu’entre deux Airs,an les peut ruairfuale r:
De diuer/es Ёг41111е4т5,04Р1115,04т01п5 amlreußs,
Selon la quantiteÍ des 'vapeurs Limoneujes.
Qu raantreprwntangorquelquesgens armes,
Tenans l’e/lee auPoing au combat animés, `
Ordes naires Foreßs,ares quelques More/ques,
Des Pajages l7eaux,des Plaißintes Cratejques,
Ordesfiers Animaux:/ans' queД” се tableau
Nul Peintre ait eml1loye’,ni cre91an,nipinceau.
Encores qu’eIlesfayentPar]‘ois toutes Paurprëes,
Erde iaune Ü de rouge Ü' de ruertqbeinrurees,
Etdfun lelarange’:Sur tourde noir 07‘ 1114110, LeNoir&1¢
Qu entre les couleurs tiennentlepremierranc, Blanc font
.les Elemcns
‚Щ; 1444141141444 quipar leur mcflange, б: principes
Font qu’auecla clarte,lfune en l'autre/e change. D des autres
couleurs.
Prau de Cliaud <9* laeaucaup deßfillante Froideur
Dans quelque eßaisfiiieihengendrent la Nairceur.'
Mais beaucoup de C’loaleur,c`9e beaucoup de Lumiere, De_s diucrfes
\ Imprimentla Blanclieur en la rare matiere. couleurs des
Nues.
Le Noir ¿run Z9* le Blanc me/le’s,fòntla Rongeur;
‘ Prou de Noir,aueepeu de Rauge,la I/erdeur.
/
Aue,`
19L LE GRAND MIILDV‘ MONDE.
Auec «un peu de Noir, (7 la couleur Sanguine _
flirpa/jîgon teindra en Pourpre Mæonine.
Du Rouge en quantiteÇdu Blanc moyennement,
Teignent en Orangé meflës enfimblement.
Peu de Æugeaäÿr beaucoup de couleur Albaflrée,
V414 contraire nousfintJa teinture Dore/e.
. Toutes autres couleurs delles tirentleur teint:
D’elles diuerfement chafque nuage efipeint.
DelaPluie. _ Or donc quand il adutent,que lit/pull]? Nuëe,
En perdantfa chaleuralefi) rce es’i dcjnuée:
Lors,s’appefantiflant, elle nepeutrzioler, _
» Ains le Froid la contraint en Humeur difiiller,
Qui embourbe les champs,qui a-rroufl: lespries, '
Et enfle les Torrens defis larmes pleurées.
DelaGscflc, Qäuefi l’Airmitoyen a lefroidfiprsflant, ‘
Qiilpuifle congeler lesgoutes enpaf/faut,
La Grefle,au Laboureur defcouure alors la Grange,
Ses Kaifinghors/aifimen Iuillet lu); «vendange,
Lu); «vient battrefes Bledgrenfiircée desqients,
q Auec runfleau trop dur,tout auv milieu des champs.
_ De la Negc. Maisfi la Nue',auant que/ire en Eau cfloulée,
EHpar lbyuerfiilleux de lalirgtoutegelëe,
Lors le celefle amas d"vne molle Toi/on, » e «s
Retient le Pafloreaupar orce en la mai/on,
Sans qtrilpui/fie menerfait troupeau dans la plaine,
Couuerte,au lieu de ruert,d’vne fi blanche Laine. .
Car runfioidglacialreduitcefle vapeur,
. _ En tvn tel Sublime’ cradmirable blancheur.
grand
7 i
‘LŒIVÏVRE v, ,1 ,19;
Qtand lavapeur ne choirpottrñeflre ajfi; humide, Dcjla Bäui
Et dfaute de chaud ne monte,elle refide ' ,1 ‘fiîoäuzsÿ
Toutd fleur de nospiedsgü‘ rafefiulement
Le dos rapporte-fruitdu has eflaiement. ‘V
Ilfemhle qu'vne Mercouure lors les Campagnes,
Quand ony iette l’æil dufitmmetdes Montagnes:
Mais lors que le Brouillon glacepar lafloideur,
On dirait qu’en Ianuier les arhresfint enfleur.
La Suhtile vapeurgys laplus aeree V V .
Par le Soleil,le iour,ole la terre attiree, _ " _ V - _ 13°dlëîoäf
Qÿififoihleapourtant[on Atfle,que voler 1 ‘ ' _ V lue. ' ‘
Elle ne peuthien haut,vers laglace de l'Air: V ‘
Si le temps ciflfirairuzÿ‘ quIÆole retienne‘,
Sesfichiers oejuentégen leur crotte d la ‘Chaine, V
La Nuit lepaifijfiintparles moitesfioideurs‘,
Tomhe pour arrou/er les ‘Herhes (y les Fleurs,
Seches de trop d’ardeur,en Rofeeperlee:
Et quand l’Air eflplusfroid en nutfhle Gelee. _
Ccfle mcfme vapeurvers les champs Calahrois, ' Dc la Manj
Tomhe de/Ïu les Fleurs en lesfeuilles des Bois m‘
Qielle ahhreuuemppatfiznt sleurtrop vehemente, V
fie leurfait endurer-la Canicule, ardente: À 1,1 l ' l
V/ „ Í . . I a_
:19-4. LE GRAND MIR51-D`V MONDE.
y ' _ "ц Les Enfans iendreletsgëf les Femmes enceintes;
v ~ Aufli tofi qtíellesfint ole quelque malatteintes,"‘ “T
1 41.
‚_‚‚— ___
L
iev. и „ш R. вы;
_ OuЗапрет quelqueport,pourф)‘: tfr_t.aßurat_tce_.A _ \'»_ ‚Ё
De l’oragepreueu,parauan`tqu’i_lcrJ_mn_teri_c,_e‘,I ‚д — _ _ __ ,_T _,_ ‘_ ‚‚‚ › _ , r’`
‚ . Ä
Qui leurtoucbent.le_s cœttrs¿_de_ ‘e_fs‘_î2_i_rtte__ei_1r_e_r_t§,_\.__,_\___ ¿_ д: \_ _ _ _ _,_ __ f\
Quelles fU0”f‘l’fr1'fiet,aaweftrß.de'eee'fieeus§A~.\ „а.
Щ‘ mefrwßef 1‘ f0ef,teef~e21.deìefise<¿refeetee€e~_ . ‚в
Tender“
Ioignons er
au быт’
Ciel nosfeerfslferrlïrveú
Sm doncadwf Cielагата .__’f.»§\ ’K;\Q"'_`.
rnains:quZores larepen‘tance\m._~_
W5 д
'\.
Е‘“Ишфгагдгитди.“кдг!чё‹агзкггашгг\—1.‚-«‚ё«—‚„м;
С0итг1’‹"п‹›’т"ё4е e¢tfte'¿r¿ee€"ë ._„_\ï;î.<\ <.‘.«.\_@f._. ”`
‘› ` .
‘A
\
ще Die” we/ìiußementfqèdïg .s г‘; ‘.`Í."‘.î\sî. täte " К
Battantde Peße,Faim,¿9°_de'Querresfanglantes,_¿ _.E _ _
NOfrforfnfffsiedß enteeelrfefßfr-.tf/ft”!ë§.i î. È -_ \‘~.: ’
‚ Ще1“Р’°‘1‘Е"$‚14‹‘ЁВМЁЁЭЁЁКЕДЧЁГЁЁЁ:11 _
_ Eßfelllenf qlíelíllçîpell?¥?‘î_~bçÈb@lgl%ç5a`5;e ï='\‘\`“, “З :à J
Mele trend'me «r0i_@ee.erele_1ëKefrfe€l{eeätA\..fxG.-È.-.1 — ‘ь
ш le Cfflf0refr0rb_lff’.'1.<ee»..t<1..fl-1.6.fffâßtßitîlfst.«.a.§t. „м;
ue la Terre, _s,.`,..
ous nou:_ .Q_trembleftant
_ _ `llee д‘_la_1
„__\(.í,i. " _ . .\
t\X~..u.'ì\.'\\¿„\„s.~E¿9__
NoMfòußenlr§quç'rë‘?‘f¢ql?[èSQlíqt'Í _MW _ zN".s.;>ïs‘af\~ï.‘a\_‘L`i
АСЁНА” "§\‘“"_ та‘) 1: '_" д .`
I-.
Qazfßuirg ` Qmeúxseŕreäßnttïnä
Qeelsfomftroat af;',i,aeHee‘~„]ireaerfipef*ëɧ’Í‘
de’t¢ůtës`ï"Ä' ъ C ~ 4 l
- D’f‘P'°”"`¿‘f”‘f?e¿îe¿t§tetèfia1è,taaebu; ‚ —- ‹
îê‘Íîîî.‘È.‘Í2" Wl@rfmffau‘äaa»t1epr@„erymoreose ‹— ‘
\
LIVRE.- v. ‘ :'97î
Qgi clzafjßgqiii fvainq`uit,l’inuincil1le Carthage,
Et Corinthe enrichit de l’or defonpillage?
Sar les шт dn Nil,ce Conieteßmglant,
Щ! dans l’AiraPParuttel eliífun Dragonßfßanf,
X Predit ilu’0ëïauian fíiiendroit bien год сотЬмге,
Surl’Ionique Mer Antoine Ú' Cleopatre: ‘
we leursßiidars meurtri/:feroyent rougir lesflots:
@ge l’Air retentiroit de leurs cria (9~fanglot’5: "
Qn’ilsßro}entPourßi)1uis:Qifone morwiolente,
Лента!‘ leur laraue Chef/ons la tombe relante”rv ‚
Щи’ leur &>ineferoitl’infortune’latin, — V
D’fvn A iqtefmoignantfa rvieparfa n:
Щи: Cafar triomphant dans Romefa patrie, 7 ‘ `
Traineroit par le colcaptiue Alexandrie. 2 `^—_
_ Юта’ qui tant de Feux fui: luireparmi l'Air:
Юта qui rant defang 'vis ди ciel e/eouler, '
Lors que Claude adopta larace д’Аgrippine:
Et çeßang 0‘ cefen1bred:/o}1er11' ta ruine:
Et qiifun дат’ се Тутдп defeufemblaferoit,
St de ton ang efŕars tes rues [диеты
Щи’ reßgnijîoyentees troia lampes ardentes, ‘
Щи ш 'vile enPlein iour/ifort reävllendi antes A
Pres du Soleil?@’A'lÉin,e1ue>Seuere,<y‘ Niger, '
Trois braaes Che/3 Romains,te Iviendroyent defclìarger
\
.
_Du {сия де 1nlian,quiParßzfelonnie,
I/ßirpa lafclvement lefeeptre d"Italie.
ат’! e/iendart стой admirable darte', ` web, en ia `
Parnreì Conßantin deßm le Ciel fuoate', ‘_ ɧ„Íf,„C°“ï '
д; A В 3
\.‚ A
198 'LE GRAND MIR. Dv;M»ONDE.
Alors пр!!! e/ioitp.refld’abatre larrogance _
Enplein cbampde bataille au malbeureux Maxence?
Qieß-ce от! oit au ciel? quelle tonnante ruoisc
Luy rziintcrier,`Uainqueur en ce/igne tufois?
Orof.lir¢h~ Ще! Cbeueluflambeau efclairant les tenebres,
19.EucroP.xx. .
‘От! encor bonorerßs obßquesfunebres?
@elmalin Apoßat t’incite,ó`poure Hebrieu,
Pour la /econdefois,en от?!‘ du grand Dieu,
De reba/fir ton Temple,(9‘ de rvoir redreßees
Ses Tours,par le decret du Seigneur renueifees?
Mais, la/s ! qu’auances tu д пе rvois tupas maudit; 1
_Que lefoupbre ŕvengeur du Ciel te 1‘interdit?
Щ! t'efcarbou'ille tout,qui ta te/iefoudroye,
Et qui tous tes outilsparД’: efclairs poudroye?
Recogncy olonc,peruers,le шла iugement,
De celui que ещё; mouririniußement.
Qiepredißiit,bela/slceßbideutc Cirneterre_/
Si grand,qu’il atteignait du Ciel iu/ques en terry,
FlambantД!’la Cite’ que le rand Con/ìantin
Honora defin nom_/itrleíord Byìantinê -Á .` ‚
Sinon quelleрт en ceñe mefrne annee_,` _ '_ _ г _
Du ScytbefCaina/s]ierement.canonee,'- _ .__ \\' _ _ Í
Nayantpeu Vo_btenir.o_lu 7@__m_aìn `E_mP¿r¢»„_r, _
Щ/чт templeyfut dre e’pourl’Arriene erreur? ’ П. _ _ _
Mais laelceglaiue er'tc`or,qu__’e__n_ c__e.temps_,‘en/on jre г _ _ _
Le Seigneur dc’fgaina,menaça_eaut_ _‹ . «’ _
Щит! leper Alaric nefuint Мне! › ‘..„, _~
_ -Sfrlfmerf dem lsfiiefilest’ief¿1t>s«R.»a.t;tsî¿5il'-'~I .‹
д.
YL]IÍV«R1ì V‘.’ ‹ 199;`
Ains que lapauure Europe, en tous/es coinsfrappee
Fut du meurtrier trenchant deр; Gothique e/Íiee.
Les Rocs qu’on fuit tomherdtßios lefleuue Шри, Plumrq. en
Et dans le Lacde lavìe de Ly~
Les Cendres qu’onMars pres de Сruíiumerin:
‘и!’ choirЛи’ l’Ionique terre ‚Ъ
_ ‘l ' fand. Her
_ mamcörrac.
8cIul.obfeq.
Parauant {мыcylla leurfitß dureguerre: c.68.
Pau-fan. líb.9
Les Teßs qu`on apperceuta Veßinesgre/ler: Vincen:.1i.6.
Le doux Laici que Гоп ruit ii Veyes',choir de РАЙ: C3.P.96. I
On/ißs cliands rayonsen nettcDient,le5 airs: ' _’ j .’ . '_ “ " _’ ‚е; "
8! дфтНе lon .5`oir,illa1ßela rueßree ’ L ‘ Í ` E
Тоиге claire argeniee, д‘ quelqnejvenpanrpree: _ _
Toy е]!!! r_veux commencer quelque Iaeiinre an lendemain,
\
У ' A „ада, 1 v;R.E\L ‘т; -la I se» .:‹ ¢_'zog`
811и[ем10й’саит1г`
Alors mi la'foag§ue`Plaine,~ , „ ‘_ ‹
que tou/sles «ventsre‘tienént’leurheìleìne:
‚
81 les nuagesaeints de fuerrneille couleur, ` — .
I/ers le ._S`ePrer11¿rmìeV feßendenr en, longueur _ ‚
Apres 8о[е1[_‚авяе[1ё:1а les fdentsfonteì [спец
_‚ ‘ “Ег lien
8_i onioßpoar`gronder«.~aurontlahouche ou`ue'rre~.~;.
lelrr'-fo‘oidpour}Jrer`le 4Ponent Matin, V';› -« ‘ ‚
‘ Et que le Sudattire Aquillon le rn‘u1;in:.,„ ‚ Ё ‘ . ‚
81 run cinnahreglorun leurlziguarre'la.re]le, ‘ ц e. _ » "
Auec roniaune ohfcur:.l’o'ragelor`s s’~aP{5.refŕeÄf: ew. -. `\_
(‘ф ronfgne aurolzóemä de идти?’ del7e¢ulemlss,‘
@and on leurIvoid raferI lefrom des fvauácpench-ans: s. э ^
Ou quen
Elles ahandonnantdßìole les camfaignes, Д . — .
ne quiirenrpoi'ntl"eess1"eril«e.usz:«:les.»1m¢¢‘agm!s.c1Í ’
Dcla Neblc;
81 [а Nehle s’eß'endheaueoup F'eers ceslaars lieux', "
cieaxî' г; -A- Яд
C'¢’fl'Unßgnedepl»uyee?È9' де Ые1шше‚,дддд_ Е 3 _ _‚
Щапд elle eílpeu âpêujdu Soleil -'äonfurrìee-, — д Y l ‘
L4 Bigarree Iris 0 les ardents efclairs-, ' ’ V Dc “т; ‚
I ` .rd/es changemerigdpg ‚ 'ì ‘
nd'œ1er`sl’lnderJr¢wenta e.. ; ‚
",_«.|än‘.
_. L1vRE>v.II,.,. д. т;
Alors que nous 'voyons lespaßageres Grues,
Artec leurfvolfourcheu nefendreplus les nuës
Ainsgaigner terrefernze:(,II9~ que le Chahuant
Plus ‚дм laccoußume fuers la пил‘! roa huant: _
Que les Herons quitans les riues eßßrecs ,_ `
Des E/langs,fvontnicherauxterres la_hourees:. I I IЁ; ’ " __ _ . ~
Que nous rvoyons les Gays oluÁ`ud тег: nous fooler:f- .
Et lespied-plats Canards en troupes s’aßÍemhler' » — „_
Crians,foirefvo_lahs de ri_ua_ge,en riuage;
Les Foulques/e tenir/ur l’aIreneufe plage:
-— _ .
__ ‹ ‚I Ä I I _
_ -
Et les „т; Plongeons dauantage Ялте: _ . __ › _ ’‚ _ _ Í
Surles hords efcumeux,queßirla`haute Mer: _ __ ч
Nons/ommes menaces de Tempe/teux <'Jra(g’e".’s'V _ А
Fuyons donques les champsfuyons les nauigages I
Mais lors que les Kamiers perche’s dedans les hout
Le LYoirnousfont от)’ leur roucoulante fvoiic: » -
Que le/ißleur Milan,toutjämeliquejoulë“'_ ` ` I Y‘ ` ‘
Parmi
,Que lonl’Air,pour rauir les
Fuoitdeulant/oy Pou/]inseßadrons-,_
'volerforce ole la Poulees ' ~. " _ _ ‘= - ‘ , —
C¢vr'r1;g.f{"rzs'r1]îeeäus's’en_/i'¢'i'¢,Y \
?ag.n..lìgne 8,Du tous ¢_[galeméa¢.pgg.5 ;.l»'ń. 3, gx ¿iì¢|x`¢o¢raeiogu. GreÈor.1.'¢:"píf`c.tom.x. 1.
H p¢¿.7l.ii.;, le feulproqpel. peg. 90J.1x,o1_1¢pf'mïfa.pz¿. §iîl."7, r.21e11’¢agü«.P«g.r47.i.zì¿
£»Bgm‘¢.pag.1g8. l.a.3.a¿gl«ñ`mega't. f‘.x7g.l.'z.3 ‚гдтр.
it
‘ \
Í* \ Ä I
I
. N . \l|¢|.'\~ Url.’
ь lr|ì.|-l¢\
» rl 's{Öl} )«»\vhl ‚по 'QI\|‹|/||_\41и‘.’
.
‘д |
в . . l l|V\n\9|I.\»\l» ‚А м!‘ . lz .|s.h\
ъ
„|\..q1.l.i.