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L s’est mis à transpirer abondam-

Londres 1884, hier matin, le corps sans vie d’un eurs ébats entamés, M. Corbin
homme a été retrouvé dans la fabrique de corsets des
ment. Soudain il a écarquillé les yeux
frères Brouwers. L’homme portait la moustache et en observant la pauvre Anna. Celle-ci
une alliance à la main gauche. La victime est visible- ne comprenant pas ce qu’il se passait
ment morte dans la douleur si l’on en croit ses traits. a voulu s’approcher de son amant.
C’est alors qu’il a blêmi et ses traits se

L quand nul employé de la petite fa-


e mystère devient plus palpable sieurs rues de l’atelier. Sa femme dé- sont déformés en un masque d’hor-
clarant la disparition de son mari le reur. Quelque chose a visiblement ter-
brique ne reconnaît la victime, d’au- jour même, la police fait rapidement rifié l’homme. Le coeur de ce dernier
tant qu’aucune effraction n’a été le rapprochement. Hormis cela, ni sa n’a pas encaissé le choc et a fini par
constatée. Les potins vont déjà bon présence dans la fabrique, ni sa tenue, céder sous l’effroi.
train tant à cause de la présence d’un ni son visage déformé par la peur ou

A rhabillée, a ramassé toutes ses af-


homme nu dans une corseterie que la douleur, ni sa mort, n’ont pu être ffolée, Anna s’est rapidement
de son visage déformé. “On aurait dit expliqués.
qu’il était mort de peur” nous confie faires ainsi que celle de son soupirant.

E
n réalité, Henry Corbin, lassé Elle s’est enfuie en refermant la porte
M. Carroll, chef d’atelier..”
d’une vie de couple sans saveur, a derrière elle. Elle est désormais cloî-

M
algré les interrogatoires et di- séduit Anna Lewis, la dame d’entre- trée chez elle, persuadée que la police
verses fouilles extrêmement tien de la fabrique. Celle-ci a donné l’arrêtera si elle est confondue et que
minutieuses, l’enquête stagne. Seule rendez-vous à son beau (riche) pré- ce malheur est la punition de Dieu
l’identité de la victime est établie, Il tendant dans l’atelier. Elle en possède pour s’être jetée dans les bras d’un
s’agit de Henry Corbin. Un homme la clé pour pouvoir venir nettoyer aux homme marié.
de petite bourgeoisie vivant à plu- petites heures du matin.

Option 1 : Dernier cadeau Option 2 : Frisson Option3 : Look at me

L’Appel de Cthulhu Chill


A souvenirs qu’elle a de cette soirée
nna n’est pas ce qu’elle croit, les

I cheta un vieil immeuble qu’il vou- L sites immobilières, Mr. Corbin fut
l y a plusieurs mois, M. Corbin ra- ors d’une de ses dernières vi-
ne sont que ce que son esprit a rete-
lait vider pour entièrement le rénover confronté à un Pekalisque. Une créa- nu d’acceptable. La vérité est toute
et le louer. Dans une vieille malle au ture de l’inconnu se nourrissant des autre. Quand l’émotion la submerge,
grenier, il découvrit quelques vieux sens de ses victimes. Accroché dans Anna perd le contrôle et se change en
livres ramenés d’Europe. Il décida le dos de son hôte, il intercepte les si- une chose sans visage et sans nom se
d’en faire cadeau à sa femme qui aime gnaux sensoriels de sa proie. Quand repaissant de la peur. Rien que cette
tant la littérature. L’un d’eux n’est le parasite reçoit une forte dose de nuit, qu’elle pense avoir passé cachée
autre qu’un manuscrit intitulé “Vraie signaux, il réagit très fortement à la dans sa chambre, deux autres victimes
Magie” et fut écrit par la main d’un manière d’un orgasme. Durant cet gisent le visage déformé d’effroi.
certain Theophilus Wenn au XVIIe état, il ne contrôle plus les signaux
siècle. envoyés à son hôte et celui-ci reçoit
alors des informations aléatoires.
L éveilla quelque chose dans l’esprit
’étude approfondie de ce livre

L prirent une ampleur plus passion-


orsque les ébats des deux amants
de madame Corbin. Celle-ci acquit
alors une sensibilité particulière et dé- née, les émotions de son hôte firent
veloppa une forme de 6ème sens. Elle perdre le contrôle à la créature qui
découvrit l’infidélité de son mari. Il envoya une image morbide à Mr. Cor- rio une
fut la première victime d’Elsa Corbin, bin. Le coeur fragile de ce dernier n’y na
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détentrice du rêve de mort. Capable de survécut pas. Nul doute qu’une émo-
un sc

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ronger un esprit en lui imposant d’in- tion d’une rare intensité détruirait la e
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soutenables images à l’esprit. créature, mais faudrait-il d’abord la ectif d ique
retrouver.
Le Coll
ur Histor
Horre

Le Collectif de l’Orbe | www.orbe.be | info@orbe.be | Scénario Amorce #41 | Gulvar | mai 2019

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