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Travail à effectuer en séances de « Projet Astronomie Maths » et à ramener terminé lors de

la dernière séance c’est-à-dire le : .

➢ Dossier Word (un par binôme) sous forme de livret relié (à rendre), contenant un
sommaire, l’énoncé, la totalité des réponses aux questions et exercices posés, les
références bibliographiques et la liste des sites internet utilisés

➢ Carnet de bord personnel : à la fin de chaque séance, faire le bilan du travail effectué
(tâches réalisées, répartition du travail et entente au sein du binôme, difficultés rencontrées
et solutions pour les surmonter, intérêt particulier, nouveauté rencontrée, travail à faire et
matériel à apporter pour la prochaine séance…)

➢ Panneau à rendre composé :


• Du schéma sur feuille A4, demandé p 3
• Des principaux points de la synthèse historique accompagnés d’une carte représentant
le monde tel qu’il était cartographié dans l’Antiquité.
• D’un tableau de correspondance entre les termes de repérage terrestre (employés en
géographie) et ceux de repérage céleste (employés en astronomie) en s’aidant des
textes et des schémas des pages 2 et 7

➢ De la maquette de la sphère céleste (voir p 8)


➢ De l’ALTESOLE

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APRES AVOIR LU LE TEXTE P 3

Représentation de la sphère terrestre et repérage :

Dans cette partie, il s’agit de traduire les explications du texte par un schéma afin de comprendre
les définitions mathématiques des divers termes utilisés par les géographes (équateur, méridiens,
parallèles, latitude, longitude). Il faut donc tenir compte du texte et non de ce que vous avez appris
en géographie pour répondre aux questions suivantes :

1. Dessiner la sphère terrestre, de diamètre vertical Nord-Sud, en perspective cavalière sur


deux feuilles A4 à la main et à l’aide de geogebra 3D (l’une pour le dossier et l’autre pour le
panneau)

Compléter la première figure à la main et la seconde à l’aide de geogebra 3D en :

2. Traçant l’équateur en rouge et le méridien de Greenwich en vert.


3. Plaçant un point M quelconque sur la sphère terrestre.
4. Traçant en bleu le parallèle passant par M.
5. Traçant en jaune le méridien passant par M.
6. Coloriant en jaune clair l’angle correspondant à la latitude de M. L’appeler α.
7. Coloriant en bleu clair l’angle correspondant à la longitude de M. L’appeler β.
8. Quelles sont les coordonnées géographiques (précises) de M en fonction de α et β ?

Un peu d’Histoire

Se rendre sur le site :

http://terra.antiqua.free.fr/cartographie.html

1- Lire les trois paragraphes « les progrès des cartes », « la carte en forme de Chlamyde » et
« la carte de Ptolémée »
2- Faire une synthèse reprenant les principales informations du texte et en indiquant en quoi la
carte de Ptolémée marque une réelle avancée scientifique..

Exercices de recherche (à prise d’initiative):

Dans les questions suivantes, on considère que le rayon de la Terre mesure 6371 km.

Le groupe indiquera toutes les pistes et idées qu’il aura suivies même si elles n’ont pas abouti.
Il notera également la raison pour laquelle une piste a été abandonnée.
Enfin il rédigera la solution retenue en expliquant clairement la démarche choisie et en la justifiant
à l’aide de schémas explicatifs (notamment pour la question 2-) et par les calculs et les propriétés
appropriés.

1- Sur un bateau : En navigation un nautique est la longueur d’un arc de méridien dont les
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extrémités ont des latitudes qui diffèrent de 1 minute d’angle c’est-à-dire de 60 degré

.Exprimer un nautique en m. En donner une valeur approchée à 1 m près.

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2- Distance entre deux villes :
Quimper et Le Mans ont la même latitude :48° N. Quimper a pour longitude 4,1° O et Le Mans
0,2° E.
Donner une valeur approchée à 1 km près de la distance qu’il faut parcourir pour aller de l’une
à l’autre de ces villes en suivant leur parallèle commun.

Exercices de repérage

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2 Se repérer sur la sphère céleste

Un peu de géométrie dans l’espace : chercher sur internet les réponses aux questions suivantes :

1. Quand dit-on que deux droites de l’espace sont orthogonales ?

2. Deux droites perpendiculaires dans l’espace sont-elles forcément orthogonales ?

3. Deux droites orthogonales dans l’espace sont-elles forcément perpendiculaires ?

Appeler le professeur pour qu’il valide vos réponses

4. Donner la définition de l‘orthogonalité d’une droite et d’un plan, et la traduire par un


schéma.

Appeler le professeur pour qu’il valide votre réponse.

5. Quelle est la différence entre un angle géométrique (utilisé en collège) et un angle orienté ?

6. Quand dit-on qu’il est orienté dans le sens direct ou trigonométrique ? dans le sens
indirect ?

7. Comment note-t-on l’angle orienté dans le sens direct, ci-dessous, de sommet O et de


côtés [OA) et [OB) ? Quelle est sa mesure en degré ?

8. Comment note-t-on l’angle orienté dans le sens indirect, ci-dessous, de sommet O et de


côtés [OA) et [OB) ? Quelle est sa mesure en degré ?

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Repérage d’un point sur la sphère céleste
(système de coordonnées horizontales)

Pascal disait que la sphère céleste « est une sphère dont le centre est partout et la circonférence
nulle part ». Il s’agit, en effet, d’une sphère plus difficile à concevoir que la sphère terrestre.

Imaginons donc qu’un observateur se trouve en un point O de la surface de la Terre et que toutes
les constellations qui sont visibles, par une nuit claire, soient situées sur une sphère 𝑆, la sphère
céleste, centrée en O et de rayon tellement grand que la Terre puisse être assimilée au point O.

Un astre a ne va donc pas être repéré par sa position exacte dans l’univers mais seulement par
celle du point A, point d’intersection de la sphère céleste avec la demi-droite [Oa).

Le point A va alors être caractérisé par la donnée de deux angles, comme pour la sphère terrestre.

L’horizon de l’observateur est un cercle de centre O sur la sphère céleste 𝑆𝑝. La droite
orthogonale au plan de l’horizon et passant par O coupe l’hémisphère de la sphère 𝑆𝑝, visible par
l’observateur (au-dessus de sa tête) en un point Z appelé le zénith et l’autre hémisphère en un
point Z’ appelé le nadir. Le demi-cercle de diamètre [ZZ’] passant par A s’appelle le vertical de A.
Il coupe l’horizon en A’. Lorsque l’observateur regarde vers le nord, il regarde un point de l’horizon
repésenté par N. Le sud est représenté par le point S diamétralement opposé à N.

⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
L’angle (𝑂𝑆 𝑂𝐴′) mesuré entre 0°et 360°, en prenant comme sens positif le sens des aiguilles
̂ mesuré entre 0° et 90° s’appelle la hauteur de
d’une montre, s’appelle l’azimut de A . L’angle 𝐴𝑂𝐴′
A.

Un almucantarat (ou encore almicantarat) est l’ensemble des points de la sphère céleste ayant
une même hauteur (cela correspond à un parallèle en géographie).

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Maquette de la sphère céleste :

Représenter la sphère céleste à l’aide d’une boule de plastique transparent ou de polystyrène


permettant de visualiser tous les éléments soulignés en rouge dans le texte.

Exercices :

1- Quel objet géométrique constitue l’ensemble des points de l’espace vus sur un même
almucantarat ?
2- Quels sont les azimuts du sud, du nord, de l’est et de l’ouest sur l’horizon ?
3- Distance entre deux étoiles
Deux étoiles E et E’ ont le même azimut et leurs hauteurs diffèrent de 15° . La distance
entre la Terre et E est de 50 milliards de km.
a) Faire un schéma représentant la situation (éventuellement à l’aide de geogebra).
b) Calculer, à 1 milliard de km près, la distance minimale possible entre E et E’ ?

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Mesure de la hauteur du Soleil par l’Altésole
Instrument de mesure de Pedro Nunes

Au XVIème siècle, Pedro Nunes, mathématicien portugais, déterminait la latitude d’un


lieu à l’aide de deux instruments d’ombre, l’un pour la hauteur et l’autre pour l’azimut du Soleil.
Celui permettant de mesurer la hauteur du Soleil au-dessus de l’horizon à tout instant de la
journée s’appelle un ALTESOLE. Il est décrit par Pedro Nunes dans l’un de ses livres en 1537.

Description :

L’Altesole se compose d’un plateau horizontal sur lequel est dessiné un quart de disque gradué de
o à 90° et d’un triangle rectangle isocèle vertical dont le petit côté est égal au rayon du disque. Ce
triangle est fixé par un côté de l’angle droit , perpendiculairement au plateau horizontal, l’angle
aigu coïncidant avec le centre O du quart de disque . H, le pied de la hauteur du triangle vertical
coïncide avec la graduation 90° du disque. Le troisième sommet du triangle vertical se nomme H’

On trace la tangente en H au disque sur le plateau horizontal. Elle est perpendiculaire à (OH) et à
(HH’)

Fabrication :

Imprimer et découper soigneusement l’Altesole dessinée en page 11 en suivant les contours


extérieurs.

Découper soigneusement un plateau aux dimensions exactes du rectangle dans un carton


assez rigide ou dans une plaque de bois

Replier et coller les deux parties du triangle décoré l’une sur l’autre

Plier la patte du triangle et la coller sous le plateau préalablement découpé.

Mode d’emploi:

Poser l’Altesole horizontalement sur son plateau.

Le faire pivoter sur lui-même de façon que l’ombre HA projetée par le côté vertical [HH’] du triangle
isocèle vienne s’aligner avec la tangente en H au disque ( A correspond à l’extrémité de l’ombre
sur cette tangente)

̂ ) du soleil sur la graduation .


Il ne reste plus qu’à lire la hauteur (correspondant à l’angle 𝐼𝑂𝐴

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Démonstration géométrique

̂ est, par définition, la hauteur du


Lorsque l’instrument est positionné correctement l’angle 𝐻𝐴𝐻′
Soleil.

̂ a la même mesure que l’angle 𝐼𝑂𝐴


Démontrer que la hauteur 𝐻𝐴𝐻’ ̂ que l’on peut lire directement
sur l’Altesole.

Utilisation de l’ALTESOLE
Choisissez un jour de grand beau temps et notez la date correspondante sur une feuille
Placez l’ALTESOLE en plein soleil et relevez, sur la même feuille, la hauteur du Soleil à
chaque heure de la journée comprise entre le lever et le coucher du Soleil.
• A quelle heure de la journée le Soleil est-il le plus haut ? le plus bas ?
• Quelle est la hauteur du Soleil à midi ?
• Vos réponses vous semblent-elles normales ? Justifiez.

Sources bibliografiques : article de M. Philippe Merlin – Observatoire de Lyon


http://www-obs .univ-lyon1.fr/labo/fc/cdroms/docu-astro/reperage/altesol/altesol_fiche.pdf

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