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Les langues ivoiriennes

Les Mandé forestiers (Dan, Gban et Kwéni) sont arrivés aux entre le XIe siècle et le XVIe siècle, en
provenance de la zone du Sahel. Aux XIVe siècle et XVe siècle, d’autres groupes venus du nord
(Ligbi, Numu et quelques clans Malinké) s'installent à leur tour, ce qui provoque quelques
déplacements limités de populations plus anciennement établies (Krou sur la côte avant
le XVe siècle et Sénoufo). Les XVIe siècle et XVIIe siècle consacrent l’arrivée au nord de plusieurs
clans Malinkés ou mandé-dioula (Kamagaté, Keita, Binate, Diomandé) et Sénoufo et au sud-est,
des peuples en provenance de la basse vallée de la Volta (Efié,
Essouma, Abouré, Alladian et Avikam). L’un de ces groupes akan (Abron) s’installe dans la
région de Bondoukou à l’est du pays9.
Le XVIIIe siècle consacre les grandes migrations akan
(Agni, Baoulé, Atié, Abbey, Ébriés, M'Battos, Abidji) dans le sud-est et le centre du pays ainsi que
celle d’autres groupes malinkés (en provenance des rives de la Volta noire) et du sud des
territoires actuels du Mali et du Burkina Faso10.
Ces migrations sont causes de conflits entre les populations, mais permettent surtout de tisser de
nombreuses alliances politiques et matrimoniales ainsi que des parentés à plaisanterie11.
Ainsi se met en place le système linguistique que les colonisateurs vont trouver aux XIXe siècle
et XXe siècle, et auquel ils surimposeront le français, aujourd'hui langue officielle et
d'enseignement de la Côte d'Ivoire7

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