Jeunes

Le
G u id e !
Sommaire
LA VILLE AU SERVICE DES JEUNES ............................................................ P age 4 et 5
Le BIJ d'Aix et l'Information Jeunesse
La Direction Jeunesse et Vie Etudiante
La Direction des Affaires Scolaires
La Direction des Sports
Autres services

L'ORGANISATION DES ETUDES... Bâtir son projet professionnel ............ Pages 6 à 11

L’information et l’orientation (BIJ, CIO, Cité des Métiers, Euroguidance,... page 6..)
L'apprentissage… Voie générale, technologique, ou professionnelle, l'alternance (page 8..)
Rechercher un stage (page 10..)

E MP L O I E T J O B S . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P ages 12 à 17
­ RECHERCHER UN EMPLOI ou UN JOB (page 12..)
• Avoir un projet professionnel...
• R e p re n d re u n e f o rma t i o n
• Soigner et affuter vos CV et lettres de motivation
• Trouver des offres et de l'aide...
• Quelques sites sur Internet...
­ LA LEGISLATION (page 14..)
• Travailler c'est d'abord un contrat
• L'univers du travail
• E mp l o i d e s j e u n e s d e mo i n s d e 1 8 a n s
• Déclarer ses revenus
­ TRAVAILLER AILLEURS (page 15..)
• Bilan et projet professionnel
• Le marché de l’emploi
• Statut, situation fiscale, protection sociale
• Faire son CV en langue étrangère
• Les annuaires spécialisés
• Les réseaux spécialisés
• L’ANPE et l’OMI
• Programme FAJE
­ TRAVAILLER POUR SOI ­ ENTREPRENDRE (page 16..)
• Les étapes de la création d'une entreprise
• Les soutiens techniques
• Autres ressources

VIE PRATIQUE et CITOYENNE ...................................................................... Pages 18 à 55

Démarches administratives : CNI, passeports, ASSR/BSR, permis,... (page 18..)
La JAPD (page 23..)
Du Service Civil au Volontariat (page 24..)
L a F a mi l l e (p a g e 2 8 . . )
A déclarer... (page 29..)
L e l o g e me n t (p a g e 3 0 . . )
02
Gérer son budget (page 35..)
Les allocations diverses (page 36)
Démocratie locale, vote, ... (page 38..)
Santé (CMU, prévention des addictions, nutrition, sexualité,... page 42..)
Justice (page 52..)

VACANCES : En France ou à l'étranger, en individuel ou en famille. ............. Pages 57 à 61

Les vacances près de chez vous
Vacances studieuses
Les vacances à l’étranger
Les camps de scoutisme
Les chantiers de jeunes bénévoles
Vacances en milieu rural
Stages et activités nature
Vacances différentes
Les aides aux vacances
En savoir plus

EUROPE ET INTERNATIONAL .......................... Page 62

Ce premier Guide « Aix jeunes » est le fruit d'une

collaboration étroite entre la Direction Jeunesse et Vie
Étudiante et l'ensemble des services concernés par la problématique jeunesse.
Notre fil conducteur : « l'univers des jeunes » leurs préoccupations, leurs
questionnements et leurs attentes !

Cette brochure répond donc, nous l'espérons, à la demande de très nombreux jeunes
d'Aix et du Pays d'Aix et vise à poursuivre la dynamique engagée par la Direction
Jeunesse et Vie Étudiante depuis plusieurs années.

Ce document met en évidence et apporte des réponses ciblées à nos jeunes

concitoyens. La période de mutation, les difficultés actuellement traversées, conduit
notre jeunesse à s'interroger notamment sur son rôle actuel et à venir. Aussi, des
réponses relatives à leurs désirs d'engagement, leurs envies de responsabilités, ou
encore de mobilité sont également traitées localement.

L'équipe du Bureau Information Jeunesse accompagnée par ses jeunes stagiaires vous
présente donc un éventail, non exhaustif, des réponses aux questions que vous vous
posez. Nous espérons que ces informations seront de nature à faciliter vos démarches
et que le rôle « pédagogique » de ce guide ne vous aura pas échappé !

N'hésitez pas à venir nous rencontrer afin d'affiner vos recherches et conjuguer vos
talents.

Bien cordialement...

Madame D. DRAOUZIA
Adjoint au Maire délégué à la Petite­Enfance et à la Jeunesse

03
 La Ville au service
des jeunes
Le BIJ d'Aix et l'Information
Jeunesse
La Direction Jeunesse et Vie
Étudiante
La Direction des Affaires
Scolaires
La Direction des Sports
Autres services
LE BIJ d'Aix et l'INFORMATION
JE UNE S S E
Vous livrer l'information au plus près de vos
lieux de vie... vous en garantir l'accès
comme un véritable droit... Vous la
présenter de façon synthétique et égale...
C'est cet esprit qui anime le réseau
Information Jeunesse et le BIJ (Bureau
Information Jeunesse) .
C'est également cet esprit qui nous conduit
à vous proposer ce guide.
Qu'est­ce que le BIJ ?
Le B.I.J. ­ Bureau Information Jeunesse est
un service municipal de la Ville d'Aix­en­
Provence, dont la mission est définie et
garantie par l'état.
Sa mission : vous informer et vous
accompagner. Vous délivrer une
information complète, impartiale, exacte,
pratique et actualisée permettant de
garantir votre libre arbitre, le respect de vos
droits.Vous accompagner dans votre
engagement social et votre participation
citoyenne, votre épanouissement
personnel, votre envie de mobilité
(notamment en Europe ou à l'International).
Vous pouvez venir au BIJ d'Aix ou au sein Le BIJ d'Aix est ouvert :
du réseau Information Jeunesse, seul ou Lundi, mercredi, jeudi et vendredi, de 8h30
en groupe, pour découvrir les métiers, à 17h sans interruption.
connaître les débouchés, construire votre Mardi, de 11h à 17h
projet professionnel et accéder à la
formation, bénéficier d'aide à la recherche Bureau Information Jeunesse
d'emploi, de stage, de logement, connaître Point­Cyb ­ Point Relais Sécurité Routière
vos droits, pratiquer un sport, voyager, 37 boulevard Aristide BRIAND
etc... 13100 Aix­en­Provence
Le BIJ accueille toutes personnes en Téléphone : 04 42 91 98 01
recherche d'informations ou de Fax : 04 42 91 98 26
conseils. Il est un véritable centre
ressource, au sein du réseau Européen E­mail : bijdaixenprovence@hotmail.com
Information Jeunesse. ou bij@mairie­aixenprovence.fr
Son Espace Multimédia permet un accès
gratuit à internet, il favorise l'accès à
l'information au plus grand nombre et
permet au BIJ d'offrir des services de
proximité (aide au CV, e­administration...)
Une équipe d'animateurs documentalistes
formés vous accueille sans rendez­vous et
gratuitement.
Accueil individuel... Nos animateurs vous
accompagnent, toute l'année, dans la
préparation de vos projets : DEFI, Sac à
dos, Label Vie... mais aussi le volontariat,
ou encore les études (orientation
professionnelle) ou les vacances, en
France ou à l'étranger...
Accueil collectif (établissements
scolaires, MFR, centres sociaux, MJC...)
l'équipe pédagogique, son coordinateur et
son chef se service se tiennent à votre
disposition pour accueillir et organiser des
ateliers selon vos besoins (préparation
ASSR 1er et 2nd degré, Atelier de
découverte de métiers pour les élèves de 3
ème, journal scolaire ou journal de
quartier...).
Le coordinateur : 04 42 91 98 24
04
LA DI RE CT I O N JE UNE S S E E T V I E
E T UDI ANT E
La Direction Jeunesse et Vie Etudiante
gère le BIJ, coordonne et met en œuvre,
au nom de la Ville, les actions
essentiellement en direction des publics 6
à 25 ans et leurs associations.
En charge notamment de contrats
d'objectifs et de cofinancements signés
avec d'autres institutions (CAF,
Éducation Nationale, Jeunesse et
Sports), cette direction est garante
d'une répartition optimisée et cohérente
de l'offre d'activités sur le territoire de la
commune.
La Direction Jeunesse et Vie Étudiante
permet, au plus grand nombre, l'accès
à des activités variées, éducatives et
de qualité.
Pour remplir sa mission, cette
Direction coordonne :
Le BIJ – promotion de l'information et
accompagnement des dispositifs nationaux
en faveur de la jeunesse.
Prospective Développement Comunication
­BIJ Contact M. LECLERC : 04 42 9 99 82
Le Service Action Jeunesse et
Partenariat ­ Gestion de dispositifs :
opérations été... Coordination des
organismes de jeunesse (centre sociaux,
auberge de jeunesse, Espaces musiques
actuelles et MJC) et encouragement au
développement d'activités associatives.
Contact M. CATHALA : 04 42 91 98 09
Le Service Enfance, Droit des Femmes,
Famille – Coordination des actions en
direction des familles, des femmes et de
l'enfance (attribution de subventions,
élaboration de projets relevant du secteur
enfance...) Accompagnement d'un CMA
(Conseil Municipal des Adolescents).
Contact M. CASSAGNE : 04 42 91 98 11
La Mission Contrat Enfance Jeunesse ­
Relations contractualisées avec la CAF
visant à développer l'offre éducative. Suivi
des actions en faveur des jeunes entre 6 et
16 ans. Coordination des partenaires
municipaux et des ALSH.
Accompagnement des centres aérés aixois
(activités, formation …). Gestion financière
du dispositif.
Contact Mme ROMANO : 04 42 91 98 06
La « Maison Aixoise de l'Étudiant » ­
Accueil et intégration des étudiants à la vie
de la cité. Médiation des associations
étudiantes en partenariat avec l'ADEPA
(Association des Étudiants du Pays d'Aix).
Information et orientation dans les
domaines de la culture, de la jeunesse, du
logement, de l'emploi et des loisirs.
Organisation du forum de rentrée : Espace­
Info­Service­Étudiants. Coordination avec
les partenaires universitaires et institutions.
CILE : Animation du Centre d'Information
pour le Logement Etudiant
Contact Mme MEFFRE: 04 42 38 79 52
La Mission Vie Étudiante et Universitaire
­ Gestion de l'interface Ville/Universités.
Aide à la diffusion de la culture scientifique.
Développement de la politique partenariale
avec les différentes structures associatives
et institutionnelles. Aide financière et
logistique au rayonnement scientifique, prix
et subventions.
Pour en savoir plus sur cette direction et
les services qui y sont rattachés...
Direction Jeunesse et Vie Étudiante
37 boulevard Aristide BRIAND
13100 Aix­en­Provence
Contact M. GAGNAIRE : 04 42 91 98 00
LA DIRECTION DES AFFAIRES
S CO L AI RE S
La Direction des Affaires Scolaires est
chargée d'assurer le relais des 76 écoles et
leur direction,
les relations avec les autorités tutélaires de
l'Education Nationale, le suivi des Conseils
d'École, la gestion des activités
périscolaires, la gestion des interventions
techniques des écoles
Elle comprend 3 services :
Le service des inscriptions scolaires :
Gestion de la carte scolaire
Gestion des inscriptions scolaires et
dérogations, inscriptions à la cantine,
facturations et instructions de
dégrèvements.
Relations avec les familles et les
institutionnels : Inspection d'Académie,
Rectorat, Directeurs d'Établissements.
Suivi et prospective de la démographie des
effectifs scolaires
Contact : 04 42 91 95 25 / 26
Le service péri­scolaire :
­ Gestion des garderies du matin, études et
ateliers du soir, activités POIVRE, gestion
des logements de fonction
des enseignants et du versement de
l'indemnité représentative de logement,
gestion des auxiliaires de vie scolaire.
Garderies / études : 04 42 91 90 07
POIVRE : 04 42 91 95 37
Le service Administration logistique :
Prêts de locaux et rédaction des
conventions
Subventions aux écoles publiques et
privées
Parc matériel mis à disposition dans les
groupes scolaires
Agents de vie scolaire encadrant les
enfants ayant un handicap
Logements des enseignants
Prêt de locaux / mobilier... : 04 42 91 90 20
Logistique : 04 42 91 82 06
05
L A DI RE CT I O N DE S S P O RT S
La Direction des Sports de la Ville d'Aix­en­
Provence gère les installations sportives de
la ville et contribue au développement de la
pratique des sports notamment par un
contrôle et un accompagnement des
activités mises en place par les
associations aixoises.
Chargée de la conception et de la mise en
œuvre de la politique sportive de la Ville, la
Direction des sports s'intéresse aux jeunes
en leur proposant :
­ Des stages vacances à dominante
sportive à destination des enfants de 8 à
14 ans (Escalade, Echecs, Pétanque,
Football, Handball, Volley, Rugby,
Baseball...)
­ Des actions sportives de découverte, au
sein de l'école, pour les élèves des classes
maternelles et primaires, avant et après le
temps de restauration ou l'après­midi, juste
après les cours.
­ Le « Pass'Sport (club) » qui permet aux
jeunes de 6 à 16 ans, tout au long de
l'année, de découvrir et de s'initier à une ou
plusieurs disciplines sportives, pour un coût
abordable.
En prolongement du dispositif Pass'Sport,
la Direction des Sports encourage la
poursuite des pratiques sportives auprès
des jeunes grâce, notamment, à une aide
de 50 € pour chaque jeune qui s'inscrit
dans un club partenaire du dispositif.
Bien entendu, les pratiques sportives
intéressent également les étudiants, les
adultes et les séniors et nous vous
encourageons à rencontrer l'équipe de la
Direction des Sports pour découvrir toutes
leurs actions.
Direction des Sports ­ Complexe sportif du
Val de l'Arc – Chemin des Infirmeries
13100 Aix­en­Provence
04 42 91 88 50
AUTRES SERVICES...
Le Bureau Information Culture
Ce service centralise l'information culturelle
aixoise.
BIC
19, rue G. DE SAPORTA
13100 Aix­en­Provence
04 42 91 99 19
 L'Organisation des ét
bâtir son projet !
L'Information et l'Orientation :
• Le BIJ
• Les CIO
• Le réseau « Cités des
Métiers »
• Le réseau Euroguidance
• Les centres privés
• Quelques sites internet...
L’INFORMATION ET L'ORIENTATION
Construire son parcours est un processus
long, souvent hésitant, complexe et parfois
angoissant. La famille, les amis, les
voisins... Tous connaissent un univers
professionnel et peuvent vous donner des
idées plus ou moins subjectives.
N'hésitez pas à vous faire aider par des
professionnels dont la neutralité et la
compétence faciliteront la découverte de
vos points forts et de vos motivations.
Avec eux vous pourrez trier les
informations, vous rapprocher des
établissements de formation et rencontrer
d'autres professionnels de l'orientation pour
faire émerger vos objectifs.
Guides, sites Web, rencontres avec des
conseillers d'orientation, avec le réseau
Information Jeunesse ou d'autres
centres privés... Partez à la chasse aux
infos !
LE BIJ ­ BUREAU INFORMATION
JE UNE S S E
Le BIJ d'Aix­en­Provence dispose d'un outil
multimédia qui, au travers de deux
« questionnaires d'intérêt », vous révèlera
des filières et des métiers susceptibles de
vous correspondre. Lamaneur, Lapidaire,
Actuaire ou Salesman... Nous vous ferons
sans doute découvrir des métiers auxquels
vous n'auriez pas pensé ainsi que des
secteurs d'avenir à forts débouchés
professionnels.
Découverte des métiers mais aussi...
Vous pourrez consulter, au BIJ, la totalité
des fiches CIDJ ainsi que leur complément
CRIJ­PA pour répondre à vos questions sur
: les études, les métiers, l'emploi, les
formations, la vie pratique, les loisirs, les
vacances, l'Europe et l'International.
Le BIJ vous accueille, gratuitement, à titre
individuel ou dans le cadre d'ateliers
collectifs. Si vous êtes jeunes, ou moins
jeunes : Collégien, lycéen, parent,
formateur ou encore enseignant... n'hésitez
pas à venir nous rencontrer.
Le BIJ vous accompagne dans
l’élaboration de vos projets personnels et
professionnels.
Des entretiens individualisés vous aideront,
quelque soit votre âge, à déterminer
précisément vos objectifs et à définir les
différentes étapes pour les réaliser.
Le cas échéant, nos équipes vous
réorienteront sur les partenaires
incontournables pour la mise en œuvre de
vos projets.
Tous les jeunes trouveront auprès des
structures ayant le label « information
jeunesse » une écoute active et des
réponses à leurs demandes d’informations
les plus variées, aussi bien en matière de
vie quotidienne que d’orientation
professionnelle. N'hésitez pas à venir les
rencontrer (Liste complète au BIJ d'Aix –
réf CIDJ 1,01)
Le BIJ d'Aix vous accueille les lundis,
mercredis, jeudis et vendredis de 8h30 à
17h et les mardis de 11h à 17h.
L'accueil de groupes (collèges, lycées,
MFR,...) est possible toute la semaine sur
rendez­vous.
BIJ – Bureau Information Jeunesse
37 boulevard Aristide BRIAND
13100 Aix­en­Provence
04 42 91 98 01
LES CIO ­ CENTRES D'INFORMATION
ET D'ORIENTATION
Le rôle capital des CIO...
Service public dépendant du ministère de
l'éducation nationale, les CIO (Centres
d'Information et d'Orientation) sont des
lieux d'accueil, de documentation et
d'information pour les jeunes scolarisés et
leurs familles. Les adultes engagés dans la
vie professionnelle peuvent également y
avoir accès. Les CIO vous accueillent
gratuitement.
Vous trouverez au CIO des guides sur les
formations scolaires avant et après le bac,
sur les activités professionnelles, les
débouchés et les concours. Vous y
bénéficierez aussi d'un accès aux grands
sites d'orientation, comme celui de
l'ONISEP : www.onisep.fr
Les conseillers d'orientation­
psychologues...
Dans les CIO, les conseillers d'orientation­
psychologues conseillent et guident les
élèves dans le choix de leurs études et les
aident à définir un projet professionnel.
Le conseiller d'orientation­psychologue
reçoit, principalement sur rendez­vous, tout
jeune, parent ou adulte qui le souhaite.
Il effectue des permanences dans les
établissements scolaires... Renseignez
vous auprès de votre professeur
principal, de votre cpe ou de
votre cdi/bdi.
06
tudes...
Sachez que les informations et les conseils
prodigués lors des entretiens n'ont jamais
valeur de décision... Vous gardez toujours
votre entière liberté de choix.
Pour Aix­en­Provence, Bouc­Bel­Air,
Cabriès, jouques, Luynes, Meyrargues,
Peyrolles et Venelles contactez le CIO
d'Aix­en­Provence.
Pour les autres communes, contactez le
BIJ ou consultez le site du ministère de
l'Education nationale
www.education.gouv.fr
CIO Aix­en­Provence
215, avenue Joseph VILLEVIEILLE
13100 Aix­en­Provence
Tél : 04 42 26 35 63
Fax : 04 4238 04 28
L E R É S E A U « C I T É D E S MÉ T I E R S »
Espace d'informations et de conseils sur
les métiers et la vie professionnelle ouvert
à tous les publics, la Cité des métiers de la
Villette fait partie d'un réseau national et
européen : 11 centres vous accueillent à
Paris, Abymes (guadeloupe), Ajaccio,
Alençon, Belfort, La Rochelle, Limoges,
Marseille, Nanterre, Ploufragan (Côtes
d'Armor) et Rouen, et il existe aussi en
Italie, en Espagne et au Portugal.
www.reseaucitesdesmetiers.org
Les cités des métiers proposent un espace
de documentation en libre accès, des
entretiens avec des spécialistes de
l'orientation et de la création d'entreprises.
Cité des Métiers de Marseille et de
Provence Alpes Côte d'Azur
4 – 10 rue des Consuls
04 96 11 62 70
L E RÉ S E AU E URO G UI DANCE
Réseau Européen de centres relais et de
centres ressources, Euroguidance est
chargé d'informer les jeunes qui ont un
projet de mobilité, qu'il s'agisse d'étudier ou
de trouver un job en Europe.
Ces centres ne reçoivent pas directement
le public, mais diffusent l'information
notamment auprès des « CIO – Centres
Relais pour l'Europe » implantés sur
l'ensemble du territoire et qui sont, eux,
ouverts au public.
www.euroguidance­france.org
Vous n'avez pas internet ?
Venez gratuitement l'utiliser au BIJ
BIJ – Bureau Information Jeunesse
37 boulevard Aristide BRIAND
13100 Aix­en­Provence
04 42 91 98 01
L E S CE NT RE S P RI V É S . . .
Des centres privés assurent également
l'information et l'orientation des personnes
à la recherche d'un établissement scolaire.
Ils peuvent aussi proposer des services
plus spécialisés : coaching, tests
d'orientation (à l'exemple du centre Fabert,
à Paris), entretiens avec un psychologue…
Ces services étant payants, il est prudent
de se renseigner précisément sur les tarifs
avant tout engagement.
Enfin, le réseau national des Services
d'Information et de Conseil des Familles
(SICF) de l'UNAPEL (Union Nationale des
Associations de Parents d'Élèves de
l'Enseignement Libre : www.apel.asso.fr )
et celui des Ecoles des parents (
www.ecoledesparents.org ) fédèrent de
nombreux centres et délégations.
Liste complète au BIJ d'Aix (réf CIDJ 1,03
Actuel CIDJ liste 3)
BIJ – Bureau Information Jeunesse d’Aix­
en­Provence
37 boulevard Aristide BRIAND
13100 Aix­en­Provence
04 42 91 98 01
Q UE L Q UE S S I T E S W E B. . .
www.apel.asso.fr
www.cidj.com
www.ecoledesparents.org
www.education.gouv.fr
www.euroguidance­france.org
www.onisep.fr
www.orientation­formation.org
www.reseaucitesdesmetiers.org
07
 Apprentissage ou pou
des études...
Voie générale et technologique

Voie professionnelle
Alternance et apprentissage
Le contrat de
professionnalisation
Les autres dispositifs de
l'alternance
Le BIJ d’Aix­en­Provence insiste sur la
nécessité d’être bien orienté dès la 3ème.
La classe de 3ème est un "palier
d'orientation déterminant," un moment
important où il faut choisir sa voie.
Après la 3ème, deux choix sont possibles.
• La voie générale et technologique pour
préparer un bac général ou technologique.
• La voie professionnelle pour préparer un
CAP, un BEP ou un Bac Professionnel
L a v o i e g é n é r a l e e t te c h n o l o g i q u e
s'adresse aux élèves qui se sentent à l'aise
dans les matières générales et envisagent
des études supérieures.
Bac général :
• ES : Économique et social
• L : Littéraire
• S : Scientifique
Bac technologique :
• Hôtellerie
• STAV – Sciences et Technologies de
l'Agronomie et du Vivant.
• STG – Sciences et Technologies de la
Gestion
• STL – Sciences et Technologies de
Laboratoire
• ST2S – Sciences et Technologies de la
Santé et du Social
• TDM – Techniques de la Musique et de la
Danse (en cours de réforme)
La voie professionnelle s'adresse aux
jeunes intéressés par un domaine
professionnel précis (mécanique,
hôtellerie­restauration, commerce...) et qui
souhaitent se former rapidement à un
métier.
Cette voie conduit au CAP (Certificat
d'Aptitude Professionnelle) et au BEP
(Brevet d'Etudes Professionnelles) puis au
Bac professionnel.
Elle peut mener aussi aux CAPA / BEPA
(Certificat d'Aptitude Professionnelle
Agricole / Brevet d'Etudes Professionnelles
Agricoles) puis au bac pro agricole, pour
les spécialités agricoles.
Le CAP
Le CAP prépare à un métier précis. La
formation se déroule sous forme de cours,
de travaux en atelier et de travaux
pratiques, et prévoit des stages (12
semaines) en entreprise. Un CAP permet
une insertion rapide sur le marché de
l'emploi mais également une poursuite
d'études, de plus en plus fréquente après
le BEP.
Le BEP
Le BEP forme des ouvriers et des
employés qualifiés dans un domaine
d'activité. Le BEP propose une formation
plus large et plus générale que le CAP. Il
permet aussi une poursuite d'études vers
un bac pro ou techno.
Le BAC PRO
Le Bac Pro est un diplôme d'insertion
professionnelle qui se prépare en 2 ans
après un CAP ou un BEP, ou en 3 ans
après la classe de troisième.
Polyvalent, le Bac Pro associe des
matières d'enseignement général, des
matières professionnelles et des stages.
L'enseignement peut être suivi par la voie
scolaire dans un lycée professionnel ou en
apprentissage dans un CFA ou via la
formation continue. 70 spécialités vous
préparent aux activités les plus diverses :
aéronautique, logistique, carrosserie... de
quoi répondre aux aspirations
professionnelles les plus variées.
A l te r n a n c e e t a p p r e n ti s s a g e
L'alternance permet d'acquérir diplômes et
qualifications tout en travaillant. L'intérêt
est de pouvoir confronter ses
connaissances à la réalité du marché, avoir
un pied dans l'entreprise et percevoir un
salaire.
Deux principaux contrats vous seront
proposés si vous choisissez l'alternance :
Le contrat d'apprentissage qui prépare
avant tout à un diplôme et à certains titres
professionnels. Il s'agit d'un contrat de
travail alternant la formation en entreprise
et en CFA. Il intéresse les jeunes de 16 à
25 ans. Il est possible de conclure un
contrat dès 15 ans si l'on a effectué la
scolarité du premier cycle de
l'enseignement secondaire.
D'autres dérogations à la limite des 25 ans
sont également possibles.
Le contrat d'apprentissage est un CDD de
1 à 3 ans en fonction de la qualification
visée.
La rémunération du salarié bénéficiaire de
ce contrat varie de 25% à 75% du SMIC en
fonction de son âge et de sa progression
dans le cycle de formation. Les salaires
des apprentis sont exonérés de l'impôt sur
le revenu, dans la limite du montant annuel
du Smic, y compris en cas de
rattachement au foyer fiscal de leurs

08
• STI – Sciences et Technologies
Industrielles parents.
ursuite
L e s a u tr e s d i s p o s i ti fs d e l ' a l te r n a n c e .
Il existe d'autres contrats en alternance
plus spécialisés : le Pacte (parcours
d'accès aux carrières de la Fonction
Publique Territoriale, Hospitalière et d'État
– 16­25 ans), le PAS (Programme
Animation Sport – 16­30 ans), le CIVIS
(Contrat d'Insertion dans la Vie Sociale –
16­25 ans)... d'autres dispositifs : défense
2ème chance (18­21 ans), écoles de la
2ème chance... Et des contrats de travail
Le contrat de professionnalisation. Il est le plus souvent associé à la formation continue
« aidés » sont également proposés dans
et son premier objectif est de faciliter l'insertion professionnelle par l'obtention d'un
ce cadre.
diplôme, d'un titre ou d'une qualification professionnelle reconnue. Ce contrat s'adresse
aux 16­25 ans sans qualification professionnelle, à ceux qui souhaitent compléter leur
formation initiale pour accéder à un métier, ainsi qu'aux adultes demandeurs d'emploi.
Pour en savoir plus, venez consulter la
Tous les secteurs (marchand/non marchand) peuvent conclure ce contrat sauf l'Etat, les
fiche 1,42 au Bureau Information
collectivités territoriales et établissements publics à caractère administratif.
Jeunesse.
Le contrat de professionnalisation est un CDD (renouvelable 1 x) ou un CDI assorti d'une
action de professionnalisation dont la durée varie de 6 mois à 1 an.
70 spécialités pour le Bac Pro. 7 séries
Le contrat peut être à temps partiel dès lors que cela ne fait pas obstacle à l'acquisition de
pour le bac technologique et 3 pour le bac
la qualification visée.
général. 60 spécialités pour le BEP et plus
Pour ce contrat, la rémunération varie en fonction de l'âge mais aussi en fonction de la
de 200 CAP
qualification du salarié.
Le Bureau Information Jeunesse dispose
des adresses des différents centres de
formation.

Au BIJ, des entretiens individualisés et des

tests sur un logiciel spécialisé vous
permettront de faire le point sur votre
orientation quel que soit votre âge.

09
 LE STAGE !
Première expérience..
Une formalité obligatoire... La
convention !

Une formidable opportunité

La loi de 2006 sur l'égalité des chances a Comment choisir...
Bien choisir son stage permis notamment de revisiter le stage et
le décret du 31 janvier 2008 a fixé la A moins que votre établissement ne vous
rémunération minimum des stagiaires (31% propose des facilités (bureau des stages,
Quelques sites web du smic). répertoire d'entreprises partenaires...
Tout stage d'au moins trois mois devra Rechercher votre stage fait partie
donc être rémunéré sur cette base intégrante de votre formation.
L'armée aussi minimale. Il va vous falloir mener votre recherche et
vous organiser.
Aux yeux de l'Inspection du Travail, tout Avant de prospecter, réfléchissez à la
stage qui ne remplirait pas les obligations mission que vous souhaiteriez accomplir
Que ce soit en 3ème, au lycée ou à la
décrites ci­dessus pourrait être assimilé à ainsi qu'à vos attentes. Pourquoi devez et
faculté pour découvrir un métier ou
du travail clandestin ou emploi déguisé, voulez vous faire ce stage ? Quels sont vos
développer des compétences
pratique fermement sanctionnée par la loi. objectifs ?
professionnelles autour d'un projet... les
stages se démocratisent...
Commencez au moins deux à trois mois à
Qu'ils soient « de découverte »,
U n e fo r m i d a b l e o p p o r tu n i té . . . l'avance. La concurrence est rude. Fixez
« d'application », obligatoire ou volontaire...
vous des critères et ciblez... Activités,
les stages font leur apparition dans la
Faire un stage est une formidable produits, taille...
plupart des cursus de formation.
opportunité de mettre en pratique les
connaissances acquises au cours de sa Pour décrocher votre stage il vous faudra
formation et de préciser son projet passer par les mêmes étapes que pour une
F o r m a l i té s o b l i g a to i r e s . . .
professionnel en se frottant au terrain. recherche d'emploi.
Ne perdez pas de vue que le stage doit
Le stage doit être formalisé par la signature
N'hésitez pas à faire acte de candidature présenter un intérêt commun à l'employeur
d'une convention tripartite qui fixe les
dans le secteur d'activité auquel vous vous et au stagiaire. Votre projet et les besoins
engagements et les responsabilités de
destinez. Le stage constitue un élément de de l'entreprise doivent pouvoir se
chacun.
professionnalisation qui pourra faire la rencontrer si vous comptez convaincre
L'établissement d'enseignement doit définir
différence au moment de votre recherche l'employeur.
les objectifs du stage, s'assurer de son
d'emploi.
contenu, préparer l'étudiant.
Une bonne candidature c'est un projet
L'étudiant s'engage envers l'entreprise à
Le jeune en recherche d'emploi se voit cohérent. Un CV clair et une lettre de
« réaliser sa mission » et « respecter les
souvent reprocher son inexpérience motivation accrocheuse. N'hésitez pas à
règles de l'entreprise »
professionnelle : L'employeur recherche un vous faire aider au Bureau Information
L'entreprise s'engage vis à vis du stagiaire
salarié opérationnel. A vous d'étoffer votre Jeunesse par exemple.
et doit lui « donner les moyens de réussir
CV.
sa mission », l'encadrer et lui remettre une
attestation de stage.
Les stages sont l'opportunité d'acquérir et
La convention doit comporter au moins les
de valoriser diverses compétences.
clauses suivantes : Les coordonnées des
Parfois, il peut même constituer un sas
trois parties, l'objet du stage, son cadre, sa
vers un premier emploi.
durée, les horaires, les modalités de suivi
et d'évaluation, le nom du tuteur, celui du
Au delà d'un métier, le stage vous fait
responsable pour l'établissement,
découvrir la vie active et sa réalité (relation
l'assurance, les avantages et la gratification
avec votre supérieur, vos collègues, vos
éventuelle, les dispositions du règlement

10
clients) mais il permet surtout de mieux
intérieur et autres éléments jugés
vous découvrir.
importants (confidentialité...). Vous pouvez
télécharger un modèle de convention sur
www.etudiants.gouv.fr
 Q u e l q u e s s i te s i n te r n e t :
InfoStages (site mis en place par le
Réseau Information Jeunesse) :
www.infostages.com
Mais aussi :
Adelis : www.emploi.org
..
Afij : www.afij.org
En­stage.com : www.en­stage.com
Génération précaire : www.generation­
precaire.com
Job Campus : www.jobscampus.com
Kompass France : www.kapstages.com
L'Etudiant : www.letudiant.fr
Studyrama : www.studyrama.com
ou encore...
www.agriplanete.com
www.atoutstages.com
www.recrut.com
www.keljob.com
Pensez également à consulter les
annuaires d'entreprises et les sections
syndicales des métiers et corps
professionnels. Listes à consulter au BIJ
L ' a r m é e a u s s i : S ta g i a i r e d a n s l ' A r m é e
Une tentative de quelques jours vous
intéresse ? Vous envisagez la possibilité
d’expérimenter le métier de soldat ?
Véritables séjours en immersion totale, les
préparations militaires et stages
découverte sont des "stages" de 10 à 20
jours tout au long de l’année et en périodes
de congés scolaires, ouverts aux jeunes
gens et jeunes filles qui souhaitent
découvrir la vie militaire dans une unité de
l’armée de Terre.
Les préparations militaires et stages
découverte constituent une première
expérience militaire instructive et
enrichissante avec des activités physiques
et à caractère militaire, pour ceux qui ont le
goût de l’effort et désirent être initiés aux
techniques et connaissances de base du
soldat. Une information générale et civique
ainsi qu'une information sur la Défense et
ses différents métiers y sont dispensés.
Ainsi, le dispositif des préparations
militaires et stages découverte participe au
recrutement, en conseillant et orientant les
candidats vers différentes filières.
S'ils désirent s'engager par la suite dans
une carrière professionnelle ou une
carrière de réserviste, la préparation
militaire contribue au lien Armée/Nation
(présence de réservistes dans
l’encadrement et ouverture de ses
régiments aux jeunes français).
La préparation militaire
Les préparations militaires sont une
occasion unique de découvrir la vie
militaire dans ses activités les plus
exaltantes.
C’est aussi l’occasion de découvrir des
techniques et, pour certaines préparations
militaires, de passer des brevets qui seront
utiles dans la vie civile. (AFPS, permis de
conduire …)
La préparation militaire est enfin le meilleur
moyen de tester son aptitude à la vie
militaire en vue d’un engagement dans
l’armée de Terre.
Au terme des deux semaines passées
avec l’armée de Terre, un brevet de
préparation militaire sera délivré aux
candidats dont la moyenne sera égale ou
supérieure à 10.
Les conditions d'une préparation militaire :
• Avoir la nationalité française
• Être titulaire du brevet de la journée
d'appel de préparation à la défense (JAPD)
• Être âgé(e) de 16 ans et de moins de 30
ans (attention, l'autorisation des parents
pour les mineurs est OBLIGATOIRE),
• Être déclaré apte à suivre une PM.
Si toutes ces conditions sont réunies, vous
pouvez vous porter candidat à une PM.
Les stages entreprise
Ils prévoient en complément des
préparations militaires la mise en place de
stages "entreprise" liés au cursus scolaire
des établissements scolaires et
universitaires.
Ces stages conventionnés sont l’occasion
pour les jeunes de découvrir un métier
dans le contexte militaire.
L’inscription aux stages "entreprise" se fait
directement auprès de l’organisme
d’accueil.
Les modalités et conditions d’inscriptions
sont définies au cas par cas mais les
candidats doivent bénéficier d’une
convention de stage de leur établissement
scolaire.
Les étudiants titulaires du baccalauréat
peuvent également consulter les offres de
stages référencés par la commission
Armées­Jeunesse.
Les différents types de préparation
militaires
De nombreuses préparations militaires et
stages de découverte sont proposés aux
jeunes désireux d’établir un premier
contact avec l’armée de Terre.
Ils existent trois types de préparations
militaires :
• Les préparations militaires Terre :
parachutisme, montagne, commando ;
• Les préparations militaires Spécialiste
avec quatre spécialités : travaux, transport,
santé et génie ;
• La préparation militaire Cadres ou
supérieure.
Les stages découverte
D’une durée totale variable (environ 11 à
12 jours), Les stages découverte ont pour
objectif d’offrir aux candidats une
expérience humaine et collective où
chacun pourra mettre en avant ses
capacités physiques et morales dans un
environnement militaire.
Le programme de ces stages contient un
tronc commun de sport, instruction au tir au
fusil d’assaut (FAMAS) et simulateur de tir,
initiation au combat, secourisme (AFPS),
une information sur les besoins d'une
Défense et un module de présentation des
spécificités des métiers et matériels
concernés par le stage.
• la PM Cynophile (Groupement Cynophile
de l’armée de Terre)
• la PM Circulateur (régiment du Train)
• la PM Transporteur (régiment du Train)
• la PM Leclerc (régiment de Cavalerie)
• la PM Artilleur (régiment d’Artillerie)
• la PM Brancardier (service de Santé)
• la PM Sapeur (régiment du Génie).
Le développement de ces stages
découverte dépend des moyens humains
et matériels disponibles dans les
régiments. Le candidat à un stage
découverte pourra s’adresser directement
au régiment organisateur ou au CIRFA
(Centre d'information et de Recrutement
des Forces Armées) de sa région.
S'informer... Le CIRFA d'Aix­en­Provence,
est situé dans le quartier Encagnagne ­
Centraix, à proximité du Pasino et de la
gare routière. Il vous reçoit sans rendez­
vous préalable, toutefois avant de vous
déplacer, appelez pour vous assurer de la
disponibilité de l'un de ses orienteurs.
Horaires d'ouverture :
Du Lundi au Jeudi: 08H30 à 12h00 ­ 13h30
à 17h00
Le Vendredi: 08h30 à 12h00 ­ 13h30 à
16h30
CIRFA D'AIX EN PROVENCE
1 place Martin Luther King
Immeuble "Le Mansard" Entrée C
2ème étage gauche
13090 Aix­en­Provence
Téléphone : 04.42.95.18.31
Nouveau : Permanences Recrutement
dans la Gendarmerie. Le 1er mercredi de
chaque mois au BIJd'Aix de 9h à 11h.
BIJ ­ 37 boulevard Aristide BRIAND ­
13100 Aix­en­Provence
04 42 91 98 01
11
 Rechercher un emplo
ou un job...
Avoir un projet professionnel
Les Missions Locales
Soigner et affûter votre CV et
vos lettres de motivation
Trouver des offres et vous faire
aider.
Un job peut comme un stage faciliter votre
insertion dans la vie active.
Réflexion, méthode, ténacité... La
recherche d'un emploi ou d'un job ne
s'improvise pas !
Avoir un projet professionnel... ça aide !
Le marché de l'emploi est en crise. Aussi
est il indispensable de vous recentrer sur
votre projet professionnel car cela permet
de présenter le parcours le plus cohérent
possible.
AVOIR UN PROJET PROFESSIONNEL
Jobs ou emploi, avant de vous lancer dans
une première expérience ou de rentrer
dans le monde du travail, il est important
de bien définir vos objectifs.
Le type d'emploi recherché, les entreprises
visées, repérer son niveau et ses capacités
à évoluer.
Mesurer ce que cet emploi ou ce job va
vous apporter comme compétences utiles
pour la suite de votre parcours
professionnel.
Quelle que soit votre situation, vous
pouvez demander à faire un bilan de
compétences ou un accompagnement à la
construction de votre projet professionnel.
Se renseigner à l'Anpe, l'Apec, la Mission
Locale, le Réseau Information Jeunesse,
Plateforme ou Maison de services publics
ou encore l'organisme auquel cotise votre
employeur au titre de la formation continue
(Fongecif, Uniformation...).
Au BIJ, vous trouverez une écoute
attentive et un logiciel "Inforizon" qui, à
l'aide de deux séries de questions vous
permettra de découvrir des secteurs
d'activités voir des métiers dans lesquels
vous seriez susceptible de vous épanouir.
Venez faire le test au BIJ (gratuit et sans
rendez­vous).
BIJ­Bureau Information Jeunesse
37 boulevard Aristide BRIAND
13100 Aix­en­Provence
04 42 91 98 01
L E S MI S S I O N S L O C A L E S
et les PAIO
Vous avez quitté le système
scolaire pour travailler et
vous réalisez que vous
avez besoin d'aide pour
faciliter votre intégration
dans la vie active.
Vous envisagez de reprendre le chemin de
la formation ? Vous avez entre 16 et 25 ans
? La mission locale peut vous aider.
Faciliter l'accès à l'emploi des 16/25 ans.
Chômage, faible niveau de qualification,
difficultés relationnelles… la vocation des
missions locales et des PAIO est de vous
accompagner sur le chemin de l'insertion
professionnelle et sociale.
À la fois structures d'accueil et relais
d'information, elles accompagnent les
jeunes dans leur recherche d'emploi et
peuvent également les aider à résoudre
des difficultés d'accès à la santé, au
logement, aux droits, à la
citoyenneté.
12
Chacun, selon son niveau, ses besoins,
bénéficie de réponses adaptées, depuis
l'élaboration d'un projet professionnel
jusqu'à la mise en relation avec les
entreprises, en passant par la construction
d'un parcours qualifiant et la recherche de
la formation la plus adaptée.
Un suivi plus intensif pour les non
diplômés. La moitié des jeunes de niveau
CAP, BEP et moins, s'adressent aux ML­
PAIO dans l'année qui suit leur sortie du
système scolaire, selon une étude de la
Dares. Mais le réseau accueille aussi les
jeunes sortis du système scolaire depuis
plus longtemps encore. Le tiers des
nouveaux accueillis a ainsi terminé sa
scolarité depuis plus de deux ans.
Chargées plus spécifiquement de
la mise en œuvre du contrat
d'insertion dans la vie sociale
(CIVIS), les ML­PAIO proposent
aux jeunes concernés un
« parcours d'accès à la vie
active ».
Dans un délai de trois mois,
chaque jeune se voit ainsi
proposer par son référent l'une
des quatre voies suivantes : un
emploi, notamment en alternance, précédé
si nécessaire d'une période de formation
préparatoire ; une formation
professionnalisante, pouvant comporter
des périodes en entreprise, dans un métier
où il existe des débouchés ; une action
spécifique pour les personnes connaissant
des difficultés particulières d'insertion ; une
assistance renforcée dans sa recherche
d'emploi ou sa démarche de création
d'entreprise.
Mission Locale Du Pays D’Aix (Siège)
Immeuble le Mansard, bâtiment C / 1,
place Martin Luther King
13090 Aix­en­Provence
Tél : 04.42.59.64.21 Fax : 04.42.59.64.39
(Pas de permanences au siège)
Pour connaitre les permanences,
rendez­vous sur : www.ml­pa.org
Ou au BIJ d'Aix
oi
S O I G NE Z E T AF F UT E Z V O S CV E T
LETTRES DE MOTIVATION
Le CV doit être facile à lire.
Structuré, aéré, sans fantaisie inutile (ne
mettez pas de couleur ou de pictogramme
qui ne contribuerait pas clairement à une
facilité de lecture).
Votre CV est à la fois court et complet... Ce
n'est pas votre autobiographie mais vos
compétences acquises sont mentionnées.
Celles en rapport avec le poste pour lequel
vous vous portez candidat sont exposées
et développées en priorité.
Mettez en valeur vos compétences (savoir,
savoir être, savoir faire) en lien avec le
profil du poste proposé.
La lettre de motivation doit :
• Capter l'attention du lecteur
• Être convaincante
De nombreux guides vous apprennent
comment faire la bonne lettre de motivation
et le bon CV. N'hésitez pas à vous en
procurer et à vous faire aider au BIJ.
Voici un plan type de lettre de motivation
pour vous guider.
Partie 1 ­ « Pourquoi c'est chez vous que je
postule ! » (c'est là que vous exprimez
votre motivation).
L'employeur doit être capté. Pour cela
exprimez lui la raison de votre candidature
auprès de sa société (la sienne et pas une
autre).
Par exemple: montrez que vous vous êtes
intéressé à l'entreprise et/ou que vous
connaissez pleinement le poste qui vous
est proposé (vous pourrez recherchez ces
éléments sur internet, en fréquentant
l'entreprise, en discutant avec ses
membres...)
Partie 2 – « Pourquoi ma candidature doit
être retenue ! »
Vous présenterez ensuite vos
compétences en lien avec le poste et/ou
l'univers de l'entreprise auprès de qui vous
postulez.
Vous devrez faire en sorte de vous fondre
dans l'univers dans lequel vous souhaitez
vous intégrer. Si vous postulez dans le
sportswear en rapport avec l'univers de la
glisse, montrez que vous êtes vous même
un adepte inconditionnel des sports de
glisse.
Partie 3 ­ « Pourquoi nous devrions
collaborer ! » (facultatif)
Vous pourrez ici développer vos attentes,
vos perspectives. Si il s'agit de préparer un
diplôme en alternance présentez votre
projet. Vos objectifs apporteront un
éclairage supplémentaire sur vos
motivations
Conclusion
Vous conclurez en suggérant de vous
accorder un rendez­vous et finirez par la
phrase de politesse qui vous conviendra le
mieux.
Pour vos candidatures, d'autres conseils
vous attendent au BIJ
T R O U V E R D E S O F F R E S D ' E MP L O I . . .
SE FAIRE AIDER
Les pistes sont nombreuses en dehors des
sentiers battus : anpe, internet, forums et
salons, réseaux professionels ou
personnels, Comités de Bassin d'emploi,
annuaires d'entreprises, presse
spécialisée...
Organisez­vous en vous fixant des objectifs
journaliers, notez vos démarches,
n'hésitez­pas à relancer par téléphone et
faites le point régulièrement.
Se faire aider par des professionnels de
l'emploi (Pôle Emploi, Apec, Apecita,
Missions Locales...), des associations,
centres sociaux, clubs de recherche
d'emploi, membres du réseau Information
Jeunesse..
Pour les personnes les plus en difficulté il
existe des programmes et dispositifs
spécifiques : Plans Locaux pour l'Insertion
et l'Emploi, associations intermédiaires,
entreprises d'insertion...
Sur internet aussi...
Les sites qui proposent des offres :
• www.pole­emploi.fr
La mission de pôle emploi est d’accueillir,
indemniser, orienter et accompagner les
demandeurs d’emploi.
• www.apec.fr l'emploi des cadres
• www.apecita.fr l'emploi dans l'agriculture
• www.emploi.agriculture.gouv.fr portail de
l'emploi dans l'agriculture, l'agroalimentaire,
la pêche et les services en milieu rural
• www.afij.org l'emploi des jeunes diplômés
• www.marseille­provence.cci.fr La
Chambre de Commerce et d'Industrie/net
emploi
• www.latouline.com l'emploi dans le
secteur maritime
• www.optioncarriere.com moteur de
recherche d'emploi, tous secteurs
• www.cyber­emploi.net site portail qui
regroupe plus de 9000 sites dédiés à
l'emploi, à la formation, et création
d'entreprise
• www.femmes­emploi.fr (portail
d'information sur toutes les questions qui
traversent la vie des femmes dans leur
rapport quotidien au travail) Mesures pour
l'emploi, insertion professionnelle,
formation, monde du travail.
• www.travail­solidarite.gouv.fr (espace
jeunes du site du Ministère du travail et de
la solidarité)
Se faire accompagner.
• www.adfic.com l' Association Régionale
pour la Promotion Sociale et
Professionnelle et la Lutte contre
l'Exclusion
• www.ant.fr l'Agence Nationale pour
l'Insertion et la Promotion des Travailleurs
d'Outre­Mer
• www.snc.asso.fr Solidarités Nouvelles
face au Chômage
• www.adai13.asso.fr Association pour le
Développement et l'Insertion des
personnes au RSA dans les Bouches­du­
Rhône
• www.cnei.org Comité National des
Entreprises d'Insertion
• www.coorace.org Fédération de
Comités et d'Organismes d’Aide
aux Chômeurs par l’Emploi
Des offres dans les médias
www.laprovence­emploi.com
www.ouestprovence.com
http://emploi.france5.fr
www.demain.fr
www.pacajob.com
www.actemploi.com
D'autres pistes vous attendent
au BIJ notamment en ce qui
concerne les jobs.
13
 Travailler :
La législation, etc...
Travailler c'est d'abord un
contrat
L'univers du travail
Emploi des moins de 18 ans
Déclarer ses revenus
Travailler ailleurs
Programme FAJE
Travailler pour soi...
TRAVAILLER C'EST D'ABORD UN
CONTRAT
Travailler impose de respecter un contrat
entre employeur et salarié. Ce contrat est
fait de droits et d'obligations acceptés par
chacune des deux parties.
Dans le contrat de travail figure des
informations précises : fonction occupée,
temps de travail et horaires, rémunération,
durée du contrat, période d'essai, droits
aux congés, préavis et indemnités en cas
de rupture de contrat...
Le Contrat à Durée Indéterminée. C'est le
plus sécurisant et c'est ce contrat à quoi
aspirent tous les salariés.
Contrairement aux idées reçues, un contrat
écrit n'est pas obligatoire pour les CDI. Les
employeurs doivent cependant remettre
aux salariés un document écrit (lettre
d'engagement, bulletin de salaire...) dans
les deux mois qui suivent leur embauche.
Période d'essai.... Le CDI comprend
généralement une période d'essai variable
de 1 à 6 mois selon le statut du salarié, la
convention collective et les clauses du
contrat.
Le Contrat à Durée Déterminée. Il s'agit
d'un contrat par lequel le salarié est lié à
l'employeur pour une durée qui peut
être de : 3 mois, 6 mois, … En
principe, il n'est pas possible
14
d'excéder 18 mois.
Sauf exception, il n'est pas possible de
recourir pour le même poste à un nouveau
CDD avant l'expiration d'un délai de
carence.
Période d'essai... Le CDD comprend
également une période d'essai (1 mois
maximum)
CDD de mission expérimental. Il s'agit d'un
contrat qui prend fin à la réalisation du
projet pour lequel il a été conclu. Il
s'applique au recrutement d'ingénieurs et
de cadres et sa durée est comprise entre
18 et 36 mois.
L'UNIVERS DU TRAVAIL
La Loi et les règlements.
Le travail est régi par de nombreux textes.
Au quotidien, code du travail, convention
collective, et accord de branche définissent
et précisent les conditions de travail et de
rémunération des salariés. Ces textes
peuvent également être complétés par des
accords d'entreprise.
Le code du travail. Il s'agit d'un recueil
organisé de la plupart des textes législatifs
et règlementaires applicables en matière
de droit du travail, et qui concerne
essentiellement les salariés sous contrat
de travail de droit privé. Les salariés du
secteur public étant généralement soumis
à des dispositions règlementaires et
statutaires.
La convention collective. Elle regroupe
l'ensemble des accords conclus entre les
organisations syndicales des employeurs
et des salariés par branche d'activité. Elle
complète, adapte et généralement améliore
les dispositions du code du travail aux
situations particulières de ces secteurs
d'activité.
L'accord d'entreprise. Il vise à adapter les
règles générales du code du travail, des
accords de branche ou des conventions
collectives aux spécificités de l'entreprise,
de la société ou de l'association.
Il résulte d'une négociation entre
l'employeur et les délégués syndicaux. Il
est en général plus avantageux que les
accords cités précédemment.
Le règlement intérieur. Obligatoire dans
les entreprises ayant au moins 20 salariés,
le règlement intérieur s'impose à tous les
salariés et doit être affiché sur le lieu de
travail.
Rédigé par l'employeur, il est soumis aux
représentants du personnel puis contrôlé
par l'Inspection du Travail. Il traite de
différents points : règlementation en
matière d'hygiène et de sécurité, discipline
(nature et échelle des sanctions...)
Le SMIC. Le salaire minimum de
croissance (SMIC) est le salaire horaire en
dessous duquel il est interdit de rémunérer
un salarié et ce, quelle que soit la forme de
sa rémunération (au temps, au rendement,
à la tâche, à la pièce, à la commission ou
au pourboire). Le SMIC assure aux salariés
dont les salaires sont les plus faibles la
garantie de leur pouvoir d’achat et une
participation au développement
économique de la Nation. Sa valeur est
revalorisé régulièrement.
Au 1er janvier 2010, le montant du SMIC
horaire brut est de 8,86 € soit 1 343,77 €
brut mensuel (1 056,24 € net environ) sur
une base de légale de 35 heures
hebdomadaires.
Doit percevoir un salaire au moins égal au
SMIC tout salarié du secteur privé, âgé
d’au moins 18 ans et d’aptitude physique
normale. Bénéficient également de ce
minimum les salariés du secteur public
employés dans des conditions de droit
privé.
Un taux réduit du SMIC peut être pratiqué
pour :
• les apprentis et les jeunes salariés en
contrat de professionnalisation, en fonction
de leur âge et de la durée du contrat ;
• les jeunes salariés âgés de moins de 18
ans qui ont moins de 6 mois de pratique
professionnelle dans la branche d’activité.
Un abattement de 10 % peut ainsi être
pratiqué lorsque le jeune salarié est âgé de
17 à 18 ans et de 20 % lorsque le jeune
salarié est âgé de moins de 17 ans.
Sont exclus du bénéfice du SMIC les
salariés dont l’horaire de travail n’est pas
contrôlable (certains VRP).
Le SMIC s’applique sur l’ensemble du
territoire métropolitain, dans la collectivité
territoriale de Saint­Pierre­et­Miquelon et
dans les départements d’Outre­Mer.
La fiche de paie. L'employeur doit
obligatoirement délivrer un bulletin de paie
à son salarié. S'il refuse de la faire, le
Conseil des Prud'hommes peut le lui
ordonner.
La fiche de paie comporte des mentions
obligatoires comme :
• Les coordonnées de l'employeur
• Celle de l'organisme où sont versées les
cotisations sociales
• Le code APE
• La convention collective
• Les coordonnées du salarié ainsi que sa
fonction
• Le nombre d'heures de travail (normales
et supplémentaires)
• La rémunération brute (composée du
salaire, des éventuelles heures
supplémentaires, primes et indemnités)
• Le salaire net (somme restant au salarié
un fois payées ses cotisations salariales :
caisse d'assurance maladie, allocations
familiales, retraites, régime de prévoyance,
contribution sociale généralisée,
contribution au remboursement de la dette
sociale).
• Les dates de congés et indemnités
correspondantes
La durée du travail. La durée du travail
effectif est le temps pendant lequel le
salarié est à la disposition de son
employeur. Depuis 1998, sa durée légale
est fixé à 35 heures par semaine ou 1607
heures par an. Les heures effectuées au­
delà sont considérées comme des heures
supplémentaires.
Mais la convention collective peut fixer une
durée inférieure ou supérieure à la durée
légale.
Le salarié ne peut travailler plus de 10
heures par jour, plus de 48 heures par
semaine ou plus de 44 heures par semaine
sur une période de 12 semaines
consécutives.
Parallèlement, la durée de travail ne peut
excéder 6 heures consécutives sans une
pause de 20 minutes au moins.
La durée quotidienne du travail peut être
aménagée différemment : journée continue,
alternance entre des « plages fixes » et
des « plages mobiles ».
Les congés. Ils permettent de trouver un
équilibre entre vie professionnelle et vie
privée. Tout salarié a droit aux congés
payés, quels que soient son emploi, sa
catégorie ou sa qualification, la nature de
sa rémunération et son horaire de travail.
Pour avoir droit à des congés, le salarié
doit avoir effectué chez le même employeur
au minimum 1 mois de travail effectif (RTT
incluses).
Les salariés intérimaires ou en CDD
perçoivent quant à eux une indemnité
compensatrice de congés payés.
Le salarié à droit à 2,5 jours ouvrables de
congés payés par mois de travail effectif (y
compris les périodes de congés) soit 5
semaines pour 12 mois de travail.
Il existe d'autres types de congés :
maladie, sabbatiques congés épargne
temps, maternité et paternité, d'éducation
parentale... pour en savoir plus sur les
droits et obligations des salariés, venez au
BIJ consulter la fiche CIDJ 3,22.
IMPORTANT : Vous devez
impérativement conserver tous les
bulletins de salaires et contrats de
travail, tout au long de votre vie. Ces
derniers seront nécessaires au calcul de
vos droits au moment de votre départ
en retraite.
E MP L O I D E S J E U N E S D E MO I N S D E 1 8
ANS
La règlementation générale du travail
s’applique aux jeunes de moins de 18 ans
(cf Code du Travail), sauf pour la durée du
travail et la rémunération.
Toutefois, il existe de nombreuses
restrictions au travail des mineurs.
De 14 ans à 15 ans, vous pouvez travailler
durant les vacances scolaires, pour une
période ne pouvant dépasser la moitié de
votre temps de vacances total, et pour des
travaux adaptés à votre âge.
A partir de 16 ans, vous pouvez travailler
en dehors des vacances scolaires.
L’employeur doit obtenir une autorisation
de l’inspecteur du travail auprès de la
DDTEFP.
Vous pouvez également travailler dans
l’entreprise familiale pour des travaux
occasionnels ou de courte durée, dans une
entreprise de spectacles, cinéma,
télévision, enregistrements, radio,
mannequins après autorisation du préfet.
Le travail de nuit est règlementé :
Interdit de 20 h à 6 h pour les moins de 16
ans et de 22 h à 6 h pour les moins de 18
ans.
Rémunération :
SMIC minoré de 20% pour les jeunes âgés
de 14 à 16 ans,
SMIC minoré de 10% pour les jeunes âgés
de 17 à 18 ans.
www.droitsdesjeunes.gouv.fr
[rubrique Emploi / formation]
15
DE CL ARE R S E S RE V E NUS
Que ce soit un emploi ou un job, vous
devez déclarer les revenus que vous avez
perçus.
Deux solutions :
• Faire votre propre déclaration
• Rester rattaché fiscalement à vos
parents. (même les enfants mineurs
peuvent faire une déclaration distincte de
celle de leurs parents).
Dans tous les cas renseignez­vous auprès
du centre des impôts dont vous dépendez
ou sur www.impots.gouv.fr [espace
particuliers \ rubrique vos préoccupations
\famille], pour savoir quelle est la meilleure
solution. Le fait d’habiter ou non chez ses
parents n’est pas pris en compte.
Attention ! Si les revenus que vous avez à
déclarer dépassent un certain plafond, les
allocations familiales que perçoivent vos
parents, ou votre bourse d’études, peuvent
être supprimées.
Renseignez­vous auprès de la Caisse
d’Allocations Familiales de votre domicile
et auprès du CROUS
www.caf.fr
www.crous­aix­marseille.com.fr
TRAVAILLER AILLEURS
Trouver un emploi à l'étranger
L’emploi est un travail qualifié que l’on
envisage sur le long terme.
Pour donner le plus de chances de réussite
à son projet professionnel à l’étranger, il est
nécessaire de bien organiser vos
démarches :
Voir fiche Actuel CRIJPA n°3.01
"Rechercher un emploi" consultable au BIJ
d'Aix
Bilan et projet professionnel
Faites le point sur vos qualifications et
expériences, points forts, connaissances
linguistiques ; Pourquoi partir à l’étranger,
pour combien de temps et pour quels
bénéfices au retour ?
Réseau Eurès (réseau europén de la
commission européenne)
www.europa.eu.int/eures
Liste des cours de langues dans la région
Provence­Alpes : organismes publics et
privés, cours du soir, enseignement à
distance, centres sociaux...
Consultez Les cours de langues
vivante[fiche 4.82] dans le Réseau
Information Jeunesse.
Consultez le portail de l’Education
Nationale pour apprendre une langue en
ligne www.primlangues.education.fr
 Travailler :
(suite...)
Le marché de l’emploi
S’informer sur l’environnement économique
d’un pays, le marché de l’emploi et les
conditions de travail
Réseau européen Eurès (de la commission
européenne) www.europa.eu.int/eures
Espace Emploi International www.emploi­
international.org
Marchés extérieurs français
www.missioneco.org
Consultez le Kit Europe disponible dans le
Réseau Information Jeunesse.
Statut, situation fiscale, protection sociale
Pour clarifier votre situation fiscale (retraite,
impôt…) et votre statut (détaché, expatrié,
frontalier)
www.mfe.org
Possibilité de transférer ses indemnités
chômage, demander le formulaire aux Pôle
Emploi : http://www.pole­emploi.fr
Faire son CV en langue étrangère
Etape indispensable qui nécessite
beaucoup de temps. Traduire ne suffit pas,
il faut adapter son CV aux us et coutumes
du pays
Conseils par pays www.cyberfac­
emploi.univ­nancy2.fr
Favoriser la transparence de vos
qualifications avec le portfolio Europass de
la Commission européenne :
Le « CV européen Europass » valorise
compétence et qualifications.
Le « passeport de langues Europass »
présente compétence en langues
L’« Europass mobilité » valorise toute
expérience organisée dans un autre pays
européen
http://europass.cedefop.eu.int/
16
Les annuaires spécialisés
www.kompass.fr
www.europages.fr
www.interregion.com
www.lemoci.com
Moteur de recherche
www.optioncarriere.com
Les réseaux spécialisés
www.afij.org Jeunes diplômés
www.apec.fr Cadres
www.apecita.com Agriculture
www.europa.eu.int/eures Europe
Emploi international
www.keljob.com
www.action­emploi.net
www.aidemploi.com
www.monster.fr
www.jobplanet.fr
www.expatries.org divers employeurs
français
www.uccife.org Chambres de commerces
françaises à l’étranger
Consulter les journaux étrangers dans
les bibliothèques municipales et
universitaires, et à l’Espace Emploi
International à Marseille
Pôle Emploi et l’OMI vous accueillent
dans les Espaces Emploi International,
rassemblent des offres d’emplois et
proposent le placement à l’étranger.
www.emploi­international.org
PROGRAMME FAJE
1ère expérience professionnelle en Europe
ou dans l'un des territoires de coopération
de la région PACA.
Le programme FAJE mis en oeuvre par la
région PACA permet aux jeunes diplômés
(bac+2, bac+3 et plus) d'accéder à une
première expérience professionnelle afin
de valoriser leur formation intiale.
Le programme se déroule en deux
phases :
• 1ère phase : formation et
accompagnement (8 à 12 semaines),
bourse 350 €/mois
• 2ème phase : mission au sein d'une
entreprise (4 à 6 mois), bourse 610 €/mois
la première phase réalisée par le CESI, se
déroule pour la session de Marseille dans
les locaux du CRIJ Provence Alpes.
Fiche détaillée téléchargeable ici :
http://www.crijpa.com/Marine/pages/docum
ents_pdf/FAJE/pgmFAJE.pdf
En savoir plus www.regionpaca.fr
A l'étranger
Belgique
www.careerjet.be
TRAVAILLER POUR SOI ­
E NT RE P RE NDRE
Devenir son propre patron est désormais à
la portée de tous. Mais attention créer sa
propre entreprise ne se fait pas sur un
coup de tête.
Les étapes de la création d'une
entreprise :
La réflexion
La première chose à faire avant de se
lancer dans l'aventure est de réaliser un
petit bilan personnel afin de conjuguer son
projet avec sa personnalité : lister ses
qualités, compétences, objectifs...
Ensuite, il faut trouver son idée. On peut
soit saisir une opportunité (nouveau
produit, nouveau domaine porteur, ou
nouveau mode de vie), soit se lancer dans
un domaine que l'on connait bien.
Si on a pas d'idée propre, on peut toujours
reprendre une activité déjà existante. Cela
permet de partir sur quelque chose de
concret : clients, savoir­faire...
La réalisation
L'étude de marché va permettre de vérifier
la faisabilité de son projet. Pour ce faire on
peut s'orienter vers des études sectorielles
réalisées par l'INSEE, les Chambres de
Commerce... ou se faire aider par des
cabinets spécialisés ou encore solliciter les
étudiants de grandes écoles de commerce.
Le business plan ou plan d'affaires est le
dossier de présentation de l'entreprise
destiné à tous les interlocuteurs. Il prend la
forme d'un document écrit découpé en 6
parties : résumé du projet ; cv des porteurs
de projet ; le projet détaillé ; la partie
économique (étude de marché, estimation
des coûts...) ; la partie financière (bilan,
plan de trésorerie, seuil de rentabilité...) ; le
régime juridique.
Afin de réaliser son projet, il existe des
dispositions spécifiques : les salariés
peuvent bénéficier d'un congé création
d'entreprise ou du temps partiel pour
création ; les personnes sans emploi
peuvent bénéficier d'aides spécifiques.
Les statuts
Il faut distinguer les statuts (document écrit
déposé au greffe du tribunal de commerce
qui détermine la création, la vie et le
fonctionnement de l'entreprise) du statut
juridique (qui détermine le cadre fiscal et
social de l'entreprise). Il existe deux
grandes formes de structures juridiques :
l'entreprise individuelle (l'entrepreneur et
l'entreprise ne forment qu'une seule
personne) et la société. Il existe plusieurs
types de sociétés , toutes ayant leurs
spécifictés : la SARL (société anonyme à
responsabilité limitée), l'EURL (entreprise
unipersonnelle à responsabilité limitée), la
SA (société anonyme), la SCOP (société
coopérative de production)...
L'installation
L'immatriculation... il s'agit de l'acte qui
permet de démarrer légalement une
entreprise en lui donnant un cadre
juridique. Cette demande se fait au centre
des formalités des entreprises (CFE).
Chaque CFE est compétent pour les
entreprises situées sur sa zone
géographique mais selon le statut et
l'activité de l'entreprise, le créateur
dépendra d'autres organismes.
La domiciliation... Il est désormais possible
aux entrepreneurs individuels et aux
dirigants de société d'installer leur
entreprise à leur domicile de manière
illimitée. Sinon la société peut être
provisoirement accueillie dans une
pépinière d'entreprises (structures d'accueil
créées par les collectivités territoriales).
Avant de se lancer, les futurs entrepreneurs
peuvent bénéficier de pouponnières ou de
couveuses. Cela va lui permettre de tester
son projet grandeur nature en bénéficiant
d'un cadre juridique sécurisé.
Les soutiens techniques
Se faire aider pour son projet permet
d'accroître le taux de survie d'un nouvelle
entreprise.
L' agence pour la création d'entreprise
(APCE) a pour mission d'observer et
d'analyser la création d'entreprise ; de plus,
elle informe et assiste les porteurs de
projets. A côté de l'APCE, il existe de
nombreux autres organismes d'aides et de
conseils, certains organisés en réseaux ( le
réseau des boutiques de gestion, France
Initiative Réseau, le réseau Entreprendre
en France...) ou des petites structures
associatives locales.
« Moins de 30 ans », toutes les
informations à connaître www.apce.com
Les financements
S'il est possible de démarrer son entreprise
avec 1 euro en poche, il est nécessaire
d'avoir un capital plus important. En dehors
de ses fonds propres, un créateur peut
ouvrir son capital à son entourage mais
aussi à des investisseurs privés, sociétés
de capital à risque ou business angels.
A côté de cela, d'autres sources de
revenus peuvent aider le créateur. Les
subventions émanant de l'Etat ou des
collectivités locales (prime d'aménagement
du territoire, prime régionale à l'emploi...)
ou celles proposées par des fondations
d'entreprises ou des associations. Des
concours peuvent aussi récompenser
certains projets. Certains sont ouverts à
tous types de projets et d'autres reservés à
des projets spécifiques.
Mais tout ceci peut ne pas être suffisant. Il
sera parfois nécessaire d'emprunter de
l'argent à une banque, contre certaines
garanties, apport personnel, hypothèque,
caution.... Afin de conforter son dossier, il
est possible de faire appel à un fonds de
garantie qui se porte caution d'une partie
de l'emprunt.
L'Etat, les collectivités locales et les
réseaux d'accompagnement accordent
aussi des prêts à des conditions
avantageuses (dispositif EDEN ou prêts
d'honneur par exemple).
Enfin, l'entrepreneur peut bénéficier
d'éxonérations de charges sociales
pendant au moins un an s'il s'installe et
recrute du personnel dans une Zône
Franche Urbaine (ZFU)
CREA­Jeunes
Une aide aux jeunes créateurs
d'entreprise(s) âgés de 18 à 30 ans, issus
des Zones Urbaines Sensibles (ZUS).
Accompagnement et suivi des jeunes.
Bourse de 150€ pour les premiers frais,
micro­crédit et prime possible de 1000€
(dans le cas où vous ne pouvez avoir
accès à d'autres aides) pour créer votre
activité avec l'ADIE contacter Monique
SEIGNON 04 71 27 35 89 ­
mseignon@adie.org ou www.adie.org
Balise est un dispositif pour faire émerger
les idées et les projets créateurs d'activités
et d'emplois.
www.reseau­balise.org
Les Espaces Initiatives Jeunes du
réseau Information Jeunesse présentent
tous les programmes d’aides aux projets
de jeunes, les organismes de conseil et
d’accompagnement, les aides logistiques
et financières ainsi qu’une documentation
pratique sur l’engagement et les initiatives
des jeunes : le «Kit initiatives jeunes»
(CIDJ et CRIJPA), des fiches d’information
du CRIJPA sur la création d’entreprise, la
création d’association, …
L’Espace Initiatives Jeunes (EIJ) a été créé
pour aider les jeunes porteurs de projet
dans leur parcours :
• les guider vers le bon interlocuteur ;
• leur faire gagner en temps et en efficacité
(méthodologie, conseil...) ;
• leur faire connaître le programme Envie
d’Agir du Ministère de la Santé, de la
Jeunesse et des Sports, dont les bourses
(et particulièrement le Défi­Jeunes, jusqu’à
8 500 €) peuvent aider à faire aboutir leur
projet.
L’EIJ du CRIJPA propose également :
• des ateliers création entreprise avec le
Pôle Emploi
• une permanence de la DRDJS
• de la documentation
• un accès Internet
• des rendez­vous gratuits avec un avocat
généraliste
Contact: Mme DUFFAUD: 04 91 24 33 50 /
04 91 24 33 66 / initiatives@crijpa.com
ESPACE INITIATIVES JEUNES ­ CRIJPA
96 la Canebière
13001 Marseille
Tél : 04 91 24 33 50
www.crijpa.com ­ initiatives@crijpa.com
Bureau Information Jeunesse ­ Relais
Envie d'Agir / Espace Initiative Jeunes
37 boulevard Artistide BRIAND
13100 Aix­en­Provence
04 42 91 98 01
Autres ressources :
www.associationmodeemploi.fr
Guide de la vie associative et du bénévolat
pour créer et gérer une association.
"Les mémoguides du porteur de projets"
L’Institut National de la Jeunesse et de
l’Éducation Populaire (INJEP) publie
gratuitement cinq guides pour aider les
jeunes à réaliser leurs projets. Une
collection destinée aussi aux
professionnels qui soutiennent les jeunes
dans leurs démarches. www.injep.fr
Envie d'Agir
Le site du programme Envie d’agir du
Ministère de la Santé, de la Jeunesse et
des Sports.
Conseils méthodologiques sur le montage
de projet.
Guide méthodologique de la conduite de
projet à consulter dans www.enviedagir.fr
Le site de la direction générale de la
compétitivité, de l'industrie et des services
www.pme.gouv.fr
L'agence pour ma création :
www.apce.com
Etudes de marché :
www.junior­entreprises.com
www.asterop.com
17
Business plan :
www.apce.com
Organismes de conseils et
d'accompagnement
www.apce.com
www.boutiques­de­gestion.com
www.france­initiative.fr
www.adie.org
www.entreprendre­en­france.fr
www.reseau­entreprendre.org
www.egee.asso.fr
D'autre ressources vous attendent au
BIJ
 Vie Pratique...
Démarches administratives :
CNI, permis, BSR...
La JAPD
Du Service Civil au Volontariat
La Famille
A déclarer...
Le logement
Gerer son budget
Les allocations diverses
Démocratie locale, vote,...
Santé
Justice
LES DEMARCHES ADMINISTRATIVES
La vie quotidienne est émaillée d'une série
de démarches plus ou moins
contraignantes. Heureusement
l'administration se modernise et internet fait
gagner du temps à tous.
Toutes les démarches administratives,
comme se procurer un acte de naissance
ou s'inscrire à un concours d'état, sont
désormais facilitées grâce à internet.
Certaines administrations disposent de leur
propre site d'information et de services.
www.service­public.fr
Un portail des démarches administratives
permet désormais d'accomplir des
recherches et d'obtenir les documents
indispensables (téléprocédures).
Vous trouverez sur www.service­
public.fr/demarches24h24 un accès
thématique aux démarches les plus
utilisées : famille, santé, travail, études,
logement, impôts...
L E S D O C U ME N T S O F F I C I E L S
La Carte Nationale d'Identité.
C'est elle que nous présentons
spontanément quand on nous demande
nos « papiers ».
Gratuite et valable 10 ans, elle se présente
sous la forme d'une carte rigide, sécurisée
et plastifiée (CNIS).
18
Bien qu'elle ne soit pas obligatoire, la carte
nationale d'identité est néanmoins exigée
en de nombreuses circonstances pour
certifier de son identité : examens et
concours, règlement par chèque, contrôle
de police, vote, déplacement dans les pays
de l'union Européenne.
Toute personne de nationalité française
peut obtenir la carte d'identité, même un
jeune mineur.
A moins d'être émancipé, l'enfant doit être
accompagné de son représentant légal
(père, mère ou tuteur) pour en faire la
demande. A défaut, il peut joindre une
autorisation écrite sur un formulaire
spécifique.
Pour établir une carte nationale d'identité,
ou la renouveler, vous devrez vous
présenter à la mairie de votre domicile, à la
préfecture ou sous préfecture (selon les
communes) pour y remplir le formulaire de
demande et transmettre les pièces
demandées.
Le délai d'obtention va d'une à trois
semaines. Il peut parfois être plus long
selon les villes et la période de l'année
notamment à l'approche de l'été.
Les pièces à fournir sont : deux photos
d'identité récentes (format 3,5 x 4,5 cm) et
ressemblantes (de face, tête nue, sans
lunettes de soleil), un justificatif de domicile
ou de résidence, l'ancienne CNI (en cas de
renouvellement), et éventuellement un
autre document officiel avec photographie.
La présentation du livret de famille est
obligatoire pour les enfants mineurs ou
pour la femme mariée qui désire faire
porter sa situation matrimoniale sur la
carte.
En cas de perte ou de vol il faut faire une
nouvelle demande, précédée d'une
déclaration de perte au commissariat.
Des modifications (changement de nom,
d'adresse, statut matrimonial) peuvent être
inscrites sur une carte d'identité en cours
de validité. Elles sont gratuites et
entrainent la délivrance d'une nouvelle
carte gratuite, dont la durée de validité sera
d'une nouvelle période de dix ans. Il faudra
fournir une nouvelle fois les pièces
justificatives.
Cas particuliers...
Un sans domicile fixe (SDF) peut obtenir
une carte d'identité. Il doit s'adresser à un
organisme d'accueil agréé comme les
CCAS (Centres Communaux d'Action
Sociale), les centres d'hébergement ou de
réinsertion sociale, les associations
caritatives, afin d'obtenir une attestation de
domiciliation. La demande de carte
d'identité doit être déposée à la préfecture
ou sous­préfécture accompagnée de deux
photos d'identité et une pièce d'état civil
(extrait d'acte de naissance ou livret de
famille).
Si l'on est né(e) à l'étranger ou de parent
étrangers, si son conjoint est étranger, un
certificat de nationalité délivré par le
tribunal d'instance du domicile peut être
demandé. Les Français nés à l'étranger
doivent demander les extraits d'état civil
par écrit, sur place ou via internet au
Service Central de l'Etat Civil du Ministère
des Affaires Etrangères et Européennes.
Si l'on est français résidant à l'étranger, il
convient de déposer sa demande auprès
du consulat dont on dépend. Si l'on n'est
pas enregistré auprès du consulat, on ne
peut obtenir de carte d'identité. Les pièces
à fournir seront les mêmes que celles
demandées sur le territoire français.
Le passeport, le visa ...
Souvent obligatoire pour les voyages hors
de l'Union Européenne, il faut se les
procurer bien à l'avance pour être sûr de
partir à temps. Le visa est souvent le
complément indispensable du passeport.
Le passeport.
Un passeport est un document de voyage
individuel indispensable pour se rendre
dans la plupart des pays situés hors UE. La
demande est effectuée sur place au moyen
d'un formulaire, remis uniquement sur
place. Si, exceptionnellement, la mairie ne
peut délivrer le passeport, il faut s'adresser
à la préfecture ou à la sous­préfecture.
On y joint une photocopie de sa carte
d'identité (recto/verso) ou l'ancien
passeport, deux photos récentes, de face
et tête nue, un justificatif de domicile
(quittance de loyer, facture d'électricité ou
de téléphone, etc...) et un timbre fiscal (0 à
14 ans = 19 €, de 15 à 18 ans = 44 €, plus
de 18 ans = 88 €).
Les délais sont très variables selon les
départements.
Désormais les enfants doivent posséder
leur propre passeport. Ils ne peuvent plus
apparaître sur celui de leurs parents.
Les premiers passeports dotés d'une puce
électronique sont proposés depuis avril
2006. Prévoir un délai de 15 jours environ
pour leur délivrance.
Depuis 2009, le passeport biométrique est
progressivement généralisé. En plus des
informations contenues dans la puce
électronique, ce document comprend les
empreintes du détenteur du document. En
savoir plus www.interieur.gouv.fr
Le Visa.
Il s'agit la plupart du temps d'un simple
tampon apposé sur le passeport, qui vaut
pour autorisation d'entrée dans le pays. Il
est accordé par le consulat du pays dans
lequel on veut séjourner. Chaque pays a
ses propres règles de délivrance d'un visa.
Le coût du visa, la durée de validité et le
délai d'obtention varient selon le pays.
Les renseignements nécessaires
s'obtiennent auprès des services
consulaires.
L'autorisation de sortie de territoire.
Ce document est exigé aux frontières (avec
la carte d'identité ou le passeport selon le
cas) pour tout mineur qui quitte le territoire
non accompagné d'un de ses parents. Il est
délivré gratuitement et sur le champ à la
mairie. Pour cela, la personne qui détient
l'autorité parentale (père mère ou tuteur)
doit s'y rendre et présenter sa carte
d'identité et celle de l'enfant, le livret de
famille, un justificatif de domicile et
éventuellement la décision de justice
statuant sur l'exercice de l'autorité
parentale ou la délibération du conseil de
famille désignant le tuteur. La durée de
validité varie suivant les besoins du
demandeur. Elle est mentionnée
directement sur l'autorisation.
19
Les extraits d'acte et de casier...
Obtenir un extrait d'acte de naissance, de
mariage ou de casier judiciaire est une
démarche gratuite.
L'extrait d'acte de naissance.
Il vous est demandé pour établir une carte
d'identité ou un passeport. Ce document
comporte l'année, le jour, l'heure et le lieu
de naissance, le sexe, le ou les noms et
prénoms de l'intéressé et, le cas échéant,
les mariages, divorces, séparations de
corps, décès et filiation.
S'il s'agit d'un extrait d'acte de naissance
avec filiation, le noms, le(s) prénom(s),
date et lieu de naissance de chacun des
parents sont également mentionnés.
Toute personne qui en fait la demande peut
obtenir un extrait d'acte de naissance sauf
si la filiation est mentionnée (dans ce cas,
seuls les intéressés, conjoints, ascendants
et descendants ont le droit de la réclamer).
Pour obtenir un extrait d'acte de naissance,
il faut s'adresser à la mairie du lieu de
naissance.
De plus en plus souvent, cette démarche
peut s'effectuer en ligne.
Le service central de l'état civil de Nantes
délivre l'extrait d'acte de naissances aux
personnes nées à l'étranger. Il faudra
indiquer le nom et le(s) prénom(s), date et
lieu de naissance de la personne
concernée. Si l'on désire un extrait avec
filiation, il faut le préciser. De même, si la
demande est faite en vue d'un mariage.
Cette démarche est souvent faite par
correspondance. Pensez à joindre une
enveloppe avec vos coordonnées pour la
réponse.
L'extrait d'acte de mariage
Les renseignements qui figurent sur cet
extrait comportent la date du mariage, les
noms et prénoms des époux, leur date et
lieu de naissance, la nature de régime
matrimonial et, le cas échéant, la mention
du divorce ou de la séparation de corps.
Toute personne, sans obligation de justifier
sa demande, peut obtenir un extrait d'acte
de mariage. Il faut s'adresser à la mairie du
lieu du mariage ou au greffe du tribunal de
grande instance où a été établi l'acte de
mariage.
L'extrait de casier judiciaire
Aujourd'hui, vous pouvez obtenir votre
extrait de casier judiciaire (bulletin n°3) par
internet à condition d'être né en France
métropolitaine, dans un département
d'outre mer ou à Saint­Pierre­et­Miquelon.
Le demandeur remplit un formulaire sur le
site www.cjn.justice.gouv.fr et reçoit le
document par la poste.
Les casiers « positifs » sont acheminés par
courrier recommandé avec accusé de
réception. Il est alors impératif de présenter
une pièce d'identité pour le récupérer.
Par courrier la demande doit être adressée
à Nantes, au casier judiciaire national.
Casier Judiciaire National
44317 NANTES CEDEX 3
Pour une demande par courrier relatives
aux actes d'état civil d'une personne née à
l'étranger, adressez vos correspondance au
Ministère des Affaires étrangères
Service central d’Etat civil
11, rue de la Maison Blanche
44941 NANTES Cedex 09
Les Français nés dans les DOM­TOM
doivent s'adresser au greffe du Tribunal de
Grande Instance du lieu de naissance.
Carte grise et permis...
La carte grise
L'immatriculation du véhicule doit intervenir
dans le mois qui suit l'achat du véhicule
neuf. Depuis 2009, les véhicules se voient
attribuer un numéro à vie lors de leur
première mise en circulation, revente ou
lors de toute modification affectant la carte
grise. La carte grise peut être demandée à
la Préfecture de police du lieu de votre
domiciliation ou dans les antennes de
police.
www.service­public.fr
Permis de conduire, de chasser, de
pêcher.
Chasser.. Les futurs chasseurs doivent
réussir un examen pour obtenir leur permis
de chasser. Une formation pratique
obligatoire, préalable à l'examen, est
assurée par les fédérations
départementales des chasseurs. Les
candidats apprennent les règles
élémentaires de sécurité et à se familiariser
avec les armes et les munitions.
L'examen repose sur un test audiovisuel de
21 questions sur les quatre thèmes
suivants : biologie et gestion du gibier, lois
et règlements, armes, munitions et
sécurité. Il faut obtenir 16 bonnes réponses
et avoir 15 ans révolus pour être admis.
Trois sessions ont lieu chaque année :
mars, juin et septembre
Pêcher.. Toute personne désirant pêcher
dans les cours d'eau (douce) du domaine
public français, canaux, ruisseaux et plans
d'eau, doit obtenir un permis. Pour cela, il
faut s'inscrire auprès de l'Association
agréée de pêche et de protection du milieu
aquatique (AAPPMA) de votre région. Les
coordonnés de ces associations sont
disponibles sur le site
www.assopeche.com.
Pour la pêche en mer à partir d'un navire,
la pêche sous­marine ou la pêche à pied, il
est conseillé de se renseigner auprès du
service des Affaires maritimes sur la
règlementation locales des pêches : type
de poissons, coquillages, les tailles
minimums à respecter, le type d'engins
utilisable (à moteur ou pas) ainsi que les
zones d'interdiction et les ...
Si la pratique de la pêche de loisir, en mer
comme en rivière, n'est pas soumise à la
réussite d'un examen cette pratique
requière cependant une excellente
connaissance de la faune et de la flore
(connaissance des espèces, de la
règlementation...).
 Vie Pratique...
Démarches administratives.
CNI, permis, BSR...
La JAPD
Du Service Civil au Volontariat
La Famille
A déclarer...
Le logement
Gerer son budget
Les allocations diverses
Démocratie locale, vote,...
Santé
Justice
Des permis pour conduire...
La lutte contre l'insécurité routière est,
depuis une dizaine d'années, au coeur des
préoccupations du gouvernement.
En 2010, un nouvelle réforme transforme
une nouvelle fois le sacrosaint examen qui
deviens moins long à obtenir, plus
accessible et plus sûr et plus responsable.
Le BSR pas un permis mais presque
Le BSR ­ Brevet de Sécurité Routière n'est
pas un examen du permis de conduire,
mais une formation obligatoire pour pouvoir
conduire un cyclomoteur à partir de 14 ans.
Il a été mis en œuvre en 1997 car le
nombre d'adolescents victimes d'accidents
de cyclomoteur ne cessait de croître pour
différentes raisons : technologie des engins
plus complexe, circulation plus dense,
fonction à la fois utilitaire et ludique…
Il est un des moments privilégiés du
continuum éducatif à la sécurité routière
qui doit commencer le plus tôt possible et
se poursuivre tout au long de la vie.
Le BSR est obligatoire pour conduire, en
l'absence de permis de conduire :
• un cyclomoteur à partir de 14 ans.
• une voiturette (quadricycle léger à
moteur) à partir de 16 ans.
L'obligation d'être titulaire du BSR pour
conduire un cyclomoteur au­delà de 16 ans
et une voiturette à partir de 16 ans
s'applique uniquement aux personnes nées
à compter du 1er janvier 1988.
20
Le service Télépoints
nombre de
permis de conduire,
visualisation. Pour y
en possession de
de votre code personn
sécurisé. www.interieu
De l'ASSR au BSR
Le BSR comprend une formation théorique
et pratique qui permet de connaître les
règles générales de circulation et de
sécurité routière et d'apprendre, en
conditions réelles de circulation, à partager
l'espace routier en respectant sa sécurité et
celle des autres.
La formation théorique est dispensée au
collège et validée par la délivrance, en
classe de 5ème, de l'ASST ­ Attestation
Scolaire de Sécurité Routière de premier
niveau (ASSR 1) ou par la délivrance en
classe de 3ème de l'attestation scolaire de
second niveau (ASSR 2). L'ASSR 1 ou l'
ASSR 2 est obligatoire pour pouvoir
s'inscrire à la formation pratique du BSR.
Attention :
• Si vous n'êtes pas titulaire de l'ASSR 1 ou
de l' ASSR 2 et que vous n'êtes pas
scolarisé , vous pouvez passer l'épreuve
de l'attestation de sécurité routière (ASR)
dans un établissement du réseau des
GRETA.
• L'obtention de l'ASR vous permettra de
vous inscrire à la formation pratique du
BSR.
• Le BIJ d'Aix est un « Point­Relais Sécurité
Routière ». Il vous propose, en autonomie
ou de façon collective, de vous former à
votre rythme et gratuitement pour
augmenter vos chances de succès à
l'ASSR comme à l'examen théorique du
code de la route.
La formation pratique du BSR...
Elle à lieu dans un établissement agréé par
le préfet : auto­écoles, associations socio­
éducatives… Renseignements possibles
auprès de la préfecture. Pour les mineurs,
une autorisation des parents ou du tuteur
est obligatoire.
Elle comprend 5 heures de formation
obligatoire en circulation, chacune séparée
par un intervalle d'au moins une heure. Elle
est assurée par des formateurs qualifiés
sur le véhicule fourni par l'organisme de
formation ou sur votre véhicule, à condition
qu'il soit assuré.
Pendant la première demi­heure, le
formateur vérifiera vos capacités à circuler
à cyclomoteur :
• soit il vous juge apte et s'engage à
poursuivre la formation,
poin ts affe
permet de consulter
ctés à
le
votre dossier de
au moment de la
être
accéder vous devez
votr e num éro de dossier et
el confidentiel
r.gouv.fr
• soit il vous conseille de suivre d'abord une
formation sur site protégé. Cette décision
n'engage que lui­même, elle ne lie pas ses
confrères, mais on ne peut lui imposer de
vous emmener en circulation.
Pendant la formation vous apprendrez
notamment à vous insérer dans la
circulation et la quitter, à choisir la position
sur la chaussée, franchir les intersections,
changer de direction.
Le formateur devra particulièrement insister
sur l'importance des facteurs de risques, de
la prise d'information, de la communication,
et du respect de la règle et des autres.
A l'issue des 5 heures de formation, le
formateur renseigne la carte du BSR et
vous la délivre. Il vous est conseillé d'en
conserver une photocopie.
Pour le BSR " cyclomoteur " comme pour le
BSR " quadricycle léger à moteur ", toutes
les conditions d'organisation de la
formation sont précisées dans l'arrêté du
17 décembre 2003 modifié et consultable
sur internet www.legifrance.gouv.fr ou au
BIJ d'Aix.
Avec le BSR "cyclomoteur"...
Vous pouvez :
• conduire un cyclomoteur à deux ou trois
roues à moteur dont la cylindrée est limitée
à 50 cm3 et la vitesse à 45 km/h,
• transporter un passager de plus de 14
ans, seulement si votre cyclomoteur est
équipé d'un siège pour le passager avec
poignée et repose pieds.
Vous devez :
• porter un casque homologué attaché,
c'est votre principale protection. Il en est de
même pour le passager,
• avoir sur vous votre attestation
d'assurance, votre carte du BSR (ou votre
ASSR 1 ou ASSR 2 ou ASR sur laquelle a
été mentionnée l'obtention du BSR) et sur
le garde­boue avant du cyclomoteur le
certificat d'assurance,
• respecter les règles de circulation
(vitesse, voies interdites ou obligatoires,
éclairage…).
Vous ne devez pas :
• augmenter la puissance de votre engin
(par l'utilisation d'un kit­moteur). En cas
d'infraction au code de la route, vous
risquez une amende et une immobilisation
du véhicule. De plus en cas de modification
du véhicule, lors d'un accident, même si
votre responsabilité n'est pas en cause,
votre assureur se réservera le droit de ne
pas couvrir vos remboursements voir de
vous radier en tant qu'assuré.
Avec le BSR "Quadricycle léger à
moteur"...
Vous pouvez conduire une voiturette :
quadricycle léger à moteur dont la
cylindrée est limitée à 50 cm3 et la vitesse
à 45 km/h.
Vous pouvez transporter un passager et
vous devez respecter toutes les règles du
code de la route pour votre sécurité et celle
des autres usagers.
Dans les deux cas, circuler sans le BSR
c'est s'exposer à une contravention de
2ème classe (35 Euros) et une
immobilisation du véhicule.
Les textes règlementaires Articles R.211­1,
R.211­2, R 431­4 du code de la route,
arrêté du 17 décembre 2003 sont
consultable sur internet et au BIJ d'Aix.
Un âge pour chaque permis
• 14 ans pour le BSR
• 16 ans pour le permis A1
(motocyclette dont la
cylindrée n'excède pas 125
cm3, 11kw et 80km/h) mais
aussi pour la conduite
accompagnée.
• 18 ans pour les permis :
­ A (accès progressif limité à
34 CV à 18 ans et direct
toutes cylindrées à 21 ans...)
­ B + E(B). Pour les permis C
et E(C) limité à 7,5 tonnes
jusqu'à 21 ans sauf détention
d'un CFP CAP ou BEP de
conduite routière.
• 21 ans pour les permis D et
E(D). Pas de dérogation
possible pour obtention dès
18 ans.
Le Permis B est celui qu'il vous faut pour
conduire des véhicules légers (automobile
par exemple).
En 2010, le permis auto se modernise.
Cette réforme vise trois objectifs principaux
: un permis moins long, plus accessible et
plus sûr, pour répondre à une
problématique majeure de sécurisation de
la conduite des jeunes...
Des améliorations concrètes apportées au
premier examen de France, avec, en point
d’orgue, trois nouvelles formules pour la
conduite accompagnée.
L'examen du permis de conduire a subit
quelques changements : délais de passage
à l'examen réduit, démarrage plus rapide
de la formation à la conduite, nouvelle
banque de données (638 questions) avec
l'arrivée de questions liées aux
comportements : l'attention porté aux
autres, le respect des usagers les plus
vulnérables, ainsi que des questions
relatives à l'éco­conduite respectueuse de
l'environnement.
L'attestation Scolaire de Sécurité Routière
de second niveau (ASSR 2) ou l'Attestation
de Sécurité Routière (ASS) restent
obligatoires pour l'inscription aux épreuves
théoriques du permis de conduire. Cette
mesure concerne les jeunes nés après
1988.
Les épreuves du permis de conduire
comprennent :
L'épreuve théorique du Code de la route :
Un nouveau questionnaire à choix multiple
de 40 questions. 5 erreurs maximum sont
admises. Au delà, vous repasserez cette
épreuve commune à tous les permis (sauf
BSR qui est un brevet).
Une ou plusieurs épreuves pratiques.. Pour
ceux qui auront réussi leur code vient
l'épreuve (permis auto), ou les épreuves
(permis moto), pratiques avec une nouvelle
grille d'évaluation. Il ne s'agit plus d'un
décompte d'erreur mais d'un bilan de
compétences.
Validité du code de la route. Depuis 2006,
les candidats au permis bénéficient de 3
ans au lieu de 2 pour passer l’épreuve
pratique. Cette règle reste valable.
Si vous voulez passer plusieurs permis ne
tardez pas. La possession d'un permis
depuis moins de 5 ans dispense de
repasser l'ETG ­ épreuve théorique
générale du code de la route.
La date à prendre en considération pour
être dispensé de repasser l'épreuve de
code n'est pas la date de passage du code
mais la date à laquelle a été passé et
réussi l'examen du permis de conduire
comprenant l'ETG.
Permis probatoire et permis définitif.
En cas de succès vous obtiendrez votre
permis de conduire. Celui­ci est dit
probatoire durant les 3 premières années.
Pendant cette période de probation votre
permis est doté d'un capital de 6 points et
vous êtes astreint à certaine règles
(limitation de vitesse notamment).
Au terme de la période de probation, si
aucune infraction n'a amputé votre capital
initial, votre permis est dit définitif et votre
nouveau capital de 12 points sera
constitué.
La période de probation est ramenée à 2
ans pour les jeunes qui ont choisi
l'apprentissage anticipé de la conduite
(AAC ou conduite accompagnée).
En cas de perte de tous les points, les
permis sont retirés.
Les points du permis.
Léger excès de vitesse, absence de
ceinture de sécurité, portable à l'oreille, on
a vite fait de perdre les points de son
permis. Pour les infractions les plus graves
(4 à 6 points), le conducteur peut faire
l'objet d'une mesure de suspension
administrative ou judiciaire du permis de
conduire.
Quand le conducteur à perdu tous ses
points, le permis perd sa validité et une
interdiction de conduire pendant 6 mois est
appliquée.
Le retrait du permis intervient :
• Après condamnation par le juge, devenue
définitive,
• Après le paiement de l'amende forfaitaire
ou émission du titre exécutoire de l'amande
forfaitaire majorée,
• Après exécution d'une composition pénale
(mesure alternative à une condamnation).
En cas de non­paiement de l'amande
forfaitaire, celle­ci sera majorée de plein
droit (dans un délais de 30 jours) et les
points pourront être retirés, même en
l'absence de paiement ; si dans les délais
règlementaires, la personne verbalisée n'a
pas fait valoir que l'infraction constatée est
sujette à contestation. Le retrait de point
est signifié par lettre personnelle et reste
confidentiel. Il n'a pas à être communiqué à
l'employeur ou à l'assureur.
La conduite sans permis est passible d'une
amende de 15 000€.
Conduite accompagnée : Les nouvelles
formules..
À partir de 16 ans, « l’apprentissage de la
conduite accompagné » (AAC) est
assouplie. L’accompagnateur n’est plus
obligatoirement âgé de 28 ans, mais justifie
de 5 ans de permis B sans avoir commis
d’infractions graves. Avant le début de
l’apprentissage, l’élève et son
accompagnateur passeront deux heures de
leçon avec le formateur de l’école de
conduite (rendez ­ vous pédagogique
préalable). Il n’y a plus de durée maximale
(auparavant 3 ans) pour parcourir les 3 000
kilomètres minimums exigés dans le cadre
de l’AAC. La fin de cette durée limite
va permettre, par exemple, aux
candidats de perfectionner leur
conduite avec des proches, en
cas d’échec à l’examen.
21
 Vie Pratique...
Démarches administratives :
CNI, permis, BSR...
La JAPD
Dans la foulée, faites un tour sur internet En mer:..
Du Service Civil au Volontariat (www.euridile.inpi.fr) pour vous assurer que
La Famille l'établissement n'est pas en redressement Permis côtier ou option côtière.
A déclarer... judiciaire. Ce permis permet une navigation de
Prévoyez un budget d'environ 1000 €. Les plaisance à moteur de jour comme de nuit
Le logement forfaits réalistes comprennent jusqu'à 6 milles d'un abri, sans limitation de
Gerer son budget généralement les 20 heures de conduite puissance et de jauge. L'âge requis pour
Les allocations diverses (minimum obligatoire), des cours de code passer ce permis est de 16 ans.
en nombre illimité, une ou plusieurs Pour l'obtenir, il faut réussir à un examen
Démocratie locale, vote,... présentations à l'examen théorique (le théorique comprenant 25 QCMs
Santé code) et une présentation à l'examen (Questions à Choix Multiples). La durée de
Justice pratique (la conduite). Ces forfaits l'épreuve est de 30 mn. Il peut y avoir
n'incluent pas les heures supplémentaires plusieurs bonnes réponses possibles à une
dont vous aurez sans doute besoin. Moins question QCM. Quatre erreurs maximum
de 10% des élèves obtiennent leur permis sont admises pour réussir à l'examen.
« La conduite encadrée » pour les élèves
après seulement 20 heures de leçons. Il Ensuite, après une formation pratique au
des filières professionnelles des métiers de
faut résonablement une moyenne de 30 pilotage (3h minimum), l'établissement de
la route. La conduite encadrée s’adresse
heures pour décrocher l'examen. Ce qui formation (Bateau­École agréé) valide vos
aux jeunes préparant, dans les
met l'heure de conduite entre 30 et 40 €. acquis en présence d'un examinateur qui
établissements de l’Éducation nationale,
ATTENTION : Ne versez jamais le prix de vous délivre une attestation provisoire de
les diplômes professionnels menant aux
la formation en une fois. Choisissez une navigation dans l'attente de la délivrance
métiers de la route (BEP, CAP de
auto­école qui accepte le paiement en 3 ou de votre permis définitif.
conducteur routier). Dans ce cursus, l’élève
4 fois. En cas de fermeture soudaine, cela • Contenu de la formation théorique:
passe les épreuves du « code » et de
limitera les dégâts. Certaines auto­écoles Balisage, Signaux, Règles de barre et de
conduite qui font partie de son module de
pratiques des réductions pour les jeunes et route, Feux et Marques des navires,
sa formation. C’est l’obtention de son
les étudiants. signaux Sonores et Lumineux, Sécurité,
diplôme final qui valide l’obtention du
signaux Météo, initiation à la lecture de
permis de conduire. En attendant, il a
On te mène en bateau... carte marine, etc...
désormais la possibilité de parfaire sa
Si la puissance du bateau à moteur est • Formation pratique: appareillage,
conduite avec un accompagnateur de son
inférieure à 4,5 kiloWatts (6 chevaux), navigation au compas, tenir un cap,
choix, après accord du chef
aucun permis n'est exigé pour le piloter. sauvetage d'un homme à la mer, prise de
d’établissement.
Pour le reste, un permis bateau peut se coffre, accostage, etc...
préparer en quelques jours et son coût est
« La conduite supervisée » les candidats
relativement peu élevé. Permis hauturier ou extension hauturière.
de plus de 18 ans peuvent désormais
Si l'air du large vous attire c'est le permis Sans limite de distance, ni de puissance.
bénéficier d’une nouvelle formule de
ou carte mer qu'il vous faut. Pour passer l'extension Hauturière, il faut
conduite accompagnée, plus souple que
Si vous préférez les fleuves, rivières, posséder le permis option Côtière.
l’apprentissage anticipé de la conduite.
canaux ou grands lacs, il vous faudra un, L'examen hauturier comprend une épreuve
www.securiteroutiere.gouv.fr
deux, ou trois permis, selon le cas. théorique (1h 1/2). Elle comprend une
www.permis­de­conduire.gouv.fr
La réforme du nouveau permis de épreuve de tracé de route sur la carte
plaisance vise à améliorer la formation du marine n° 9999 (noté sur 12), un calcul de
Le coût du permis.
candidat par d'avantage de cours marée (noté sur 4), deux questions
Les auto­écoles qui affichent des forfaits à
théoriques et pratiques. Pour la navigation météorologie (noté chacune sur 1), deux
750 € ne tiennent pas souvent leurs
aussi les établissements de formation aux questions QCM sur l'utilisation des aides
promesses. Des frais d'inscription pas
permis sont soumis à une procédure électroniques à la navigation (noté chacune
toujours prévus dans le forfait peuvent
d'agrément. En effet, ces établissements sur 0,5) et une question de règlementation
vous être demandés. Demandez donc un
disposent désormais d'un statut juridique sur le matériel de sécurité (noté sur 1). Le
devis préalable. Interrogez l'auto­école sur
(loi du 5 janvier 2006). total fait 20 points. Pour réussir, il faut
son taux de réussite (la moyenne en
Il faut avoir au moins 16 ans pour s'inscrire obtenir un minimum de 10 points, et au
France est de 54 % et les meilleurs ont un
dans un centre de formation agréé pour minimum 7 points sur le tracé de route sur
taux d'environ 70%). Vérifier également
l'apprentissage de la conduite des bateaux la carte.
que l'auto­école à bien un numéro
de plaisance à moteur. 18 ans pour
d'agrément (il doit figurer sur tous les
présenter l'extension grande plaisance
documents). Chaque année, la
eaux intérieures. Vous pourrez commencer
préfecture de police retire des

22
la formation pratique avant d'avoir été reçu
agréments pour motifs disciplinaires
à la partie théorique.
ou à la suite de faillites.
 En eaux intérieures...
Permis Eaux intérieures : option "Eaux
intérieures".
Ce permis permet la conduite de
bateau de plaisance à moteur dont la
puissance est supérieure à 6 CV
(4,5kw) et la longueur limitée à 20
mètres. L'âge requis est de 16 ans.
Pour l'obtenir il faut réussir à un
examen théorique comprenant 25
QCMs (Questions à Choix
Multiples). La durée de l'épreuve est
de 30 mn. Il peut y avoir plusieurs
bonnes réponses possibles à une
question QCM. Quatre erreurs
maximum sont admises pour
réussir à l'examen.
Ensuite, après une formation pratique
au pilotage (3h minimum), l'établissement
de formation (Bateau­Ecole agréé) valide
vos acquis en présence d'un examinateur
qui vous délivre une attestation provisoire
de navigation dans l'attente de la
délivrance de votre permis définitif.
• Contenu formation théorique:
Connaissances générales de la navigation
intérieure, Balisage, Signalisation visuelle
et sonore, règles de circulation,
Signalisation et Marques des bateaux,
fonctionnement des Ecluses, équipements
de Sécurité, etc...
• Formation pratique: appareillage,
navigation au compas, tenir un cap,
sauvetage d'un homme à la mer, prise de
coffre, accostage, etc... NOTE : les
titulaires du permis mer côtier sont
dispensés de la formation pratique au
pilotage.
Permis Eaux intérieures: extension
"Grande plaisance "
Ce permis permet la conduite de bateau de
plaisance à moteur dont la puissance est
supérieure à 6 CV (4,5kw) et la longueur
est égale ou supérieure à 20 mètres. L'âge
requis est cette fois de 18 ans. Pour
l'obtenir il faut réussir au même examen
théorique que le permis option "Eaux
intérieures", à savoir les 25 QCMs
(Questions à Choix Multiples). La
différence réside dans la formation pratique
au pilotage. La formation doit s'effectuer
sur un navire d'au moins 20 mètres et
pendant au moins 9h dans un
établissement agréé pour cette formation.
L'établissement de formation valide vos
acquis. Le permis fluvial vous est delivré
ensuite.
• Contenu formation théorique: identique
option "Eaux intérieures"
• Formation pratique: elle est beaucoup
plus complète que pour l'option "Eaux
intérieures" et n'est pas détaillée ici .
Pour plus d'informations sur les bateaux,
les deux roues, les points du permis, la
conduite accompagnée. et pour découvrir
les brevets de pilotage : planeur, ULM,
avions hélicoptères... Le BIJ. vous
accueille lundi, mercredi, jeudi et vendredi
de 8h30 à 17h et le mardi de 11h à 17h
sans interruption.
J A P D ­ J o u r n é e d ’ A p p e l d e P r é p a r a ti o n
à l a D é fe n s e . . .
Le service militaire obligatoire a déposé les
armes il y a plus de dix ans. Mais l’idée
d’instaurer un « service citoyen national
obligatoire » est avancée pour renforcer la
citoyenneté et favoriser la cohésion
sociale.
Le service volontaire, civil ou militaire, reste
pour les jeunes Français une piste à
explorer et la journée d’appel de
préparation à la défense (JAPD) les
sensibilise à ces différentes possibilités. La
JAPD leur permet de comprendre les trois
obligations du service volontaire : le
recensement à 16 ans, la journée de
préparation à la défense et l’appel sous les
drapeaux pour ceux qui souhaitent servir
dans l’armée française.
La suspension de l’appel sous les
drapeaux a presque unanimement suscité
le regret d’un service militaire qui
contribuait à la cohésion nationale, à
l’apprentissage de la vie en communauté,
au brassage social et à la prise de
conscience par les jeunes, au moment où
ils arrivaient à l’âge adulte, de leurs devoirs
vis­à­vis de la communauté nationale.
Le « service citoyen national obligatoire »,
de 4 à 6 mois avec un mi­temps pour la
formation civile et militaire et un mi­temps
pour la participation à une œuvre
associative, comporterait un volet incluant
formation et information sur les valeurs de
la citoyenneté et un volet sur la
participation à des activités d’intérêt
général. Outre ces deux aspects, il est à
prévoir un côté « militaire » sous forme
d’une éducation à la sécurité et à la
défense.
La JAPD : une obligation
Filles comme garçons sont désormais
soumis à deux obligations : le recensement
et la journée d’appel de la préparation à la
défense (JAPD).
www.defense.gouv.fr/japd
Recensement, mode d’emploi
Il intervient dès l’âge de 16 ans et est
obligatoire pour tous. Jeunes gens et
jeunes filles doivent s’y soumettre. Les
jeunes dont la nationalité française a été
établie entre 16 et 25 ans à la suite d’une
décision de justice doivent se faire
recenser dès que la décision de justice est
définitive. Pour vous faire recenser, vous
devez aller à la mairie de votre domicile le
mois de votre année 16ème anniversaire
ou le mois qui suit, pour y déclarer votre
état civil ainsi que votre situation familiale,
scolaire ou professionnelle. Vous devrez
fournir votre livret de famille, votre carte
d’identité ou votre passeport, le cas
échéant, un justificatif de nationalité.
A l’étranger, le recensement s’effectue
auprès du consulat de résidence.
Préparation à la défense
L'objectif de la JAPD est de
23
sensibiliser les jeunes aux enjeux
de la défense nationale, à la
politique de défense européenne et
de leur faire découvrir les métiers de
l'armée. Trois dates vous sont proposées
entre votre 16ème et votre 18ème
anniversaire pour vous rendre à l'APD.
Vous êtes tenu de répondre à la
convocation dans les 30 jours qui suivent la
date de l'envoi du préavis d'appel en
indiquant la date que vous avez choisie.
Si vous travaillez, vous bénéficiez d'une
autorisation d'absence exceptionnelle
d'une journée. En aucune façon,
l'employeur ne peut réduire votre
rémunération mensuelle, ni décompter
cette journée de vos congés annuels.
En sont exemptés les jeunes atteints
« d'une maladie invalidante, d'une infirmité
ou d'un handicap les rendant inaptes à y
participer » (sur certificat obligatoire du
médecin de la préfecture). Cette journée se
déroule à proximité de votre domicile ; vous
recevrez une indemnité de transport. Après
avoir participé à la JAPD, vous êtes inscrits
d'office sur les listes électorales.
Le déroulement de la JAPD
Le programme de la JAPD, qui peut
évoluer, est précisé sur l'ordre de
convocation qui est adressé dans la
semaine précédant la date de la
convocation.
Le programme :
S'il peut varier selon les sites et les
évènements, il est généralement organisé
dans le schéma suivant. Après les
formalités d'accueil, la matinée est
consacrée à la présentation de deux
modules : les responsabilités du citoyen
(mise en avant des principes
fondamentaux de la République), la
défense et les forces armées (présentation
des missions et des moyens alloués à la
défense) et aux tests d'évaluation des
acquis fondamentaux de la langue
française. L'après­midi est réservée à la
visite d'un site militaire, à la présentation
des métiers de la défense et à une initiation
aux premiers secours faite par la Croix
Rouge.
Le CIP ­ Certificat Individuel de Participation
A l'issue de la JAPD, chaque jeune reçoit
un certificat individuel de participation (CIP)
et des attestations d'initiation aux gestes de
premiers secours. Le certificat de
participation à la JAPD n'est délivré qu'en
un seul exemplaire, il n'existe donc pas de
duplicata. Toutefois vous pouvez demander
une attestation à votre centre ou bureau du
service national du département de votre
lieu de recensement, en accompagnant
votre demande d'une copie de votre carte
nationale d'identité. Le CIP est requis par la
suite pour l'inscription aux examens et aux
concours soumis au contrôle de l'autorité
publique (bac, concours administratifs,
permis, etc.).
 Vie Pratique...
Démarches administratives :
CNI, permis, BSR...
La JAPD
Du Service Civil au Volontariat
La Famille
A déclarer...
Le logement
Gerer son budget
Les allocations diverses
Démocratie locale, vote,...
Santé
Justice
Et après la JAPD ?
A l'issue de la JAPD, les cadres militaires,
d'active et de réserve, participant à cette
journée peuvent proposer de :
participer à une seconde rencontre d'une
journée avec les armées ;
effectuer une préparation militaire ;
obtenir un emploi rémunéré dans les
stages d'été ;
souscrire une forme de volontariat civil ou
militaire ;
s'engager dans les armées ;
postuler pour un emploi civil de la défense.
Le volontariat civil : une ouverture sur
l’emploi
Le volontariat civil peut prendre différentes
formes. Mais si toutes exigent un minimum
d’engagement, chaque type de mission a
ses propres particularités.
www.service­public.fr
L E S CV d evi en t S ervi ce Ci vi q u e
Le service civil volontaire (SCV) vous
permet de vous engager pour une période
déterminée (6, 9 ou 12 mois) dans une
mission en faveur de la collectivité et de
l’intérêt général. Le SCV est un socle
commun aux différentes formes de
volontariats existants. En outre, toute
mission agréée service civil volontaire sera
accompagnée d’un tutorat individualisé,
d’un programme de formation notamment
aux valeurs civiques et d’un
accompagnement à l’insertion
professionnelle.
24
Le dispositif est souple et prend en compte
vos besoins et attentes. Ainsi, vous pouvez
accomplir votre SCV sous différentes
formes et dans différents organismes
d’accueil.
Vous pouvez l’accomplir en France (outre­
mer compris) ou à l’étranger au sein :
• du dispositif deuxième chance, destiné à
ceux qui sont en échec scolaire ou en voie
de marginalisation sociale qui en feront la
demande ;
• du dispositif Cadets de la République,
destiné à ceux qui se prédestinent à
travailler dans la police nationale ou la
sécurité publique ;
• d’une ambassade ou d’un consulat dans
le cadre du volontariat international en
administration pour ceux qui souhaitent
vivre une expérience internationale et
participer à l’image de la France à
l’étranger ;
• d’une ONG ou une association
internationale pour ceux qui souhaitent
s’engager dans une action humanitaire
avec le volontariat de solidarité
internationale ;
• d’une collectivité locale ou d’une
association pour ceux qui souhaitent
s’investir dans des actions de solidarité de
proximité.
Le nouveau service civique prend forme
C'était l'un des grands axes du plan en
faveur de la jeunesse présenté le 22
septembre dernier par Nicolas Sarkozy. Le
14 octobre 2009, les sénateurs ont adopté
en commission des Affaires culturelles la
proposition de loi visant à instaurer un
nouveau « service civique ». Ce dispositif,
porté par le haut­commissaire de la
Jeunesse, Martin HIRSCH, vise à
remplacer l'actuel service civil volontaire,
lui­même successeur indirect du service
militaire.
Actuellement, 3000 jeunes Français âgés
de 18 à 20 ans effectuent ce service civil
en s'engageant auprès d'associations sur
des missions de protection de
l'environnement, d'aide aux personnes
âgées, de soutien scolaire... Un contrat peu
utilisé car peu connu et souffrant des
faibles moyens alloués par l'État aux
associations et aussi de sa complexité
administrative.
Engagement... Le nouveau service civique
proposé par les sénateurs se veut plus
attractif. Simplifié administrativement son
statut sera défini dans un seul code, le
Code de la sécurité nationale, il s'adresse à
un public plus large, puisque l'ensemble
des Français de plus de 16 ans pourront en
profiter.
Pour faciliter l'engagement des étudiants
ou des salariés, la durée minimale
d'engagement sera revue : désormais, les
volontaires devront s'investirent pour 24
heures hebdomadaires seulement sur une
période minimale de 6 mois, une durée qui
pourra être lissée sur le temps de
l'engagement.
Enfin, les parlementaires veulent mettre en
place un « congé de service civique »,
permettant aux salariés de profiter du
dispositif moyennant une suspension de
leur contrat de travail. Une possibilité qui
sera soumise aux partenaires sociaux. Le
texte n'oublie pas les jeunes : ceux­ci
pourront valider leur stage en entreprise via
ce nouveau contrat.
Ce dispositif qui fait consensus autant à
droite qu'à gauche, devrait être voté dès le
mois de mars 2010. Les volontaires
pourraient donc se retrouver sur le terrain
cet été.
Au cours de son engagement, d'une durée
de 6 à 24 mois, « le volontaire »bénéficiera
d'une couverture sociale, de droits à la
retraite, d'un accompagnement, d'une
validation des acquis de l'expérience avec
une attestation de fin de service.
Une indemnisation d'environ 540 €
mensuel sera accordée au moins de 25
ans « pour limiter de facto le nombre de
volontaires de plus de 25 ans ».
Pour attirer des jeunes peu diplômés, il est
prévu de les rémunérer à un peu plus, à
hauteur de 640 €, a précisé le haut­
commissaire aux Solidarités actives et à la
Jeunesse, se disant également favorable à
« des quotas » pour obliger les organismes
à ne pas faire appel qu'à des jeunes
diplômés, un des écueils du service civil
actuel. Enfin, pour faciliter les
engagements, le gouvernement veut
mettre un terme à la paperasserie.
Aujourd'hui, 2 agréments, l'un de l'État,
l'autre d'un établissement public sont
demandés aux structures qui recrutent.
Désormais, un seul agrément, délivré par
une nouvelle agence de service civique,
sera nécessaire.
Au total, 10000 volontaires contre 3000
pour le SCV devraient tenter l'aventure
cette année. Dans 5 ans, le gouvernement
espère enrôler 75000 jeunes. Dès 2010, le
gouvernement débloquera 40 millions
d'euros contre 7 à 8 millions d'euros pour le
SCV pour mettre en place ce dispositif,
annonce Martin HIRSCH, qui prévoit qu'à
terme, l'État y consacre « 500 millions
d'euros » par an, une enveloppe financée
par « les réductions d'impôts » prévus par
le gouvernement.
Armées : s’engager c’est se former
Les jeunes Français peuvent aussi
effectuer un volontariat militaire ou
s’engager dans les armées ou la
gendarmerie nationale afin d’acquérir une
première expérience professionnelle.
Voir la rubrique stage de ce guide ou le site
internet www.defense.gouv.fr/jeunes
Le recrutement, l’engagement
Pour inciter les jeunes à s’engager, outre la
journée d’appel de préparation à la défense
(JAPD), la Défense nationale a mis en
place une campagne de communication
sur la professionnalisation, féminisation,
l’évolution des nouvelles technologies et
des mentalités.
La Défense nationale montre ainsi qu’elle
opère une mutation sans précédent. Pour
le recrutement, d’un corps à l’autre, les
procédures sont variables. Seul point
commun : le passage de la visite médicale
et être apte au service !
Le volontariat au sein des armées
Pour une période d’essai ou une
expérience courte, les jeunes âgés de 18
ans minimum peuvent s’engager pour un
an. Les recrutements ont lieu tous les ans
en principe dans tous les corps de la
Défense : armée de terre, armée de l’air,
marine, gendarmerie nationale, service de
santé et des armées et à la délégation
générale pour l’armement.
La préparation militaire
Après l’appel de préparation à la défense,
les jeunes peuvent effectuer une
préparation militaire d’une à quatre
semaines dans les forces armées. Les
spécialités offertes sont très variées. Après
avoir suivi une PM, les jeunes peuvent
ensuite poursuivre cette initiation par un
engagement ou même un contrat de
volontariat.
Les réserves militaires
Les réserves militaires sont constituées de
la réserve opérationnelle et de la réserve
citoyenne. Les volontaires qui participent à
ces missions de courte durée conservent
en parallèle leur emploi dans le civil.
Centre d’Information et de Recrutement
des Forces Armées
1, place Martin Luther King
LE MANSARD ­ entrée C
13090 Aix­en­Provence
Tél. : 04 42 95 18 31
http://www.defense.gouv.fr/defense/votre_e
space/recrutement_et_formation/recruteme
nt/armees/armees
Le service civil avec Unis­Cité
Vous avez entre 18 et 25 ans ?
Vous avez envie de consacrer une étape
de votre vie à la solidarité et à
l'environnement, de vous ouvrir aux autres,
tout en suivant une formation citoyenne et
bénéficiant d'un accompagnement de votre
projet professionnel ?
Avec le service civil volontaire, vivez un
engagement utile à 100 % pour le bien de
tous.
Les missions sur le terrain
Pendant 6 ou 9 mois, vous serez utile aux
autres et contribuerez à améliorer la vie en
société, en travaillant avec des structures
d'intérêt général (associations,
collectivité...).
• Vous ferez partie d'une équipe de 8
volontaires, pour former un groupe
diversifié où les différences culturelles,
sociales, éducatives créeront des
échanges constructifs et une dynamique
commune.
• Vous accomplirez 2 à 5 missions, selon la
durée de votre service. Vous agirez aux
côtés de structures d'intérêt général pour
réaliser des projets autour de la lutte contre
les discriminations et les exclusions,
l'accompagnement aux personnes âgées,
la promotion du développement durable et
du sport. Ex. : réalisation d'une exposition
sur le thème de l'environnement, avec une
MJC ; organisation de spectacles dans le
cadre de la Semaine de l'égalité des
chances et de la citoyenneté ; opération de
nettoyage et réaménagement suite à des
inondations…
• Vous pouvez devenir volontaire dans une
vingtaine de grandes villes et 9 régions de
France, formant le réseau Unis­Cité.
• Votre équipe sera accompagnée par un
coordinateur, qui sera présent à vos côtés
tout le temps de votre service et qui vous
accompagnera dans votre engagement,
ainsi que par un responsable de chaque
structure où vous interviendrez.
Ainsi, vous aurez au quotidien l'occasion
de venir en aide aux autres et de vous
enrichir auprès des membres de votre
équipe et des personnes rencontrées tout
au long des missions. Une source
précieuse d'apprentissage personnel et
professionnel !
Voici quelques exemples de missions
réalisées par les équipes de volontaires :
• Solidarité auprés des personnes âgées.
• Environnement et développement
durable.
* Sport dans les quartiers. Utiliser le sport
comme moyen de sensibilisation au
comportement citoyen.
* Lutte contre les discriminations.
* Lutte contre l´exclusion.
Et pendant votre service civil :
• Vous serez accompagné individuellement
et collectivement par des professionnels.
• Vous recevrez une formation citoyenne.
• Vous bénéficierez d'un accompagnement
pour construire ou concrétiser votre projet
professionnel.
• Volontaire associatif, vous recevrez une
indemnisation mensuel de 600 €
Unis­Cité Méditerranée
5/7 place Cadenat
13003 MARSEILLE
http://ucmed.blogspot.com
http://www.uniscite.fr
25
 Vie Pratique...
Démarches administratives :
CNI, permis, BSR...
La JAPD
Du Service Civil au Volontariat
La Famille
A déclarer...
Le logement
Gerer son budget
Les allocations diverses
Démocratie locale, vote,...
Santé
Justice
Mais il n'y a pas que le Service Civil
Volontaire ou l'armée pour répondre à vos
désir d'engagement.
LE VOLONTARIAT
Le volontariat est un acte citoyen qui revêt
de multiples formes. Chaque type de
volontariat étant spécifique, à vous de
choisir le dispositif qui vous convient, en
fonction de votre profil et de vos envies.
Le volontariat concerne les personnes qui
remplissent, à plein temps sur une durée
définie (de 1 an à 6 ans au maximum), une
mission précise.
Le volontaire n’a pas de statut de salarié
mais bénéficie néanmoins d’avantages et
de garanties :
• Une couverture maladie, maternité,
invalidité, décès, accident du travail ,
maladie professionnelle, vieillesse, ainsi
qu’une mutuelle complémentaire et une
assurance rapatriement sanitaire ;
• Une indemnité, variable en fonction de
l’affectation, qui n’est ni une contrepartie
d’un travail, ni déterminée par l’expérience
professionnelle ou les qualifications du
volontaire ;
• Une prime forfaitaire de réinsertion,
versée par le Ministère des Affaires
Étrangères si le volontaire n’obtient pas à
son retour des allocations de l’assurance
chômage ou ne peut percevoir le RSA ;
• Une formation préalable à l’affectation
La « planète « volontariat recouvre :
• 3 catégories de volontariat civil : Le VI
(lui même subdivisé en 4 type de
volontariat), le VCAT, et le CIVIS
• Le volontariat des sapeurs pompiers
• Le volontariat dans les armées
Le volontariat civil international (VI)
Est lui­même divisé en 4 types de
volontariat : VIE, VIA, VSI, SVE
Toute personne âgée de plus de 18 ans et
de moins de 28 ans à la date d’inscription
peut prétendre au volontariat international.
Le candidat doit être de nationalité
française ou européenne, avoir un casier
judiciaire vierge, être apte physiquement et
être en règle avec le service national.
Une fois votre candidature sélectionnée,
vous êtes mis en relation avec un
organisme gestionnaire : UBIFRANCE pour
un VIE, le ministère des Affaires étrangères
ou la DGTPE (Direction Générale du
Trésor et de la politique économique) pour
un VIA.
Le Volontaire international est rémunéré
entre 1 200 € et 2 500 € net par mois,
couverture sociale incluse, selon le pays, et
sans distinction de niveau d’études. Ces
indemnités sont exonérées de charges
sociales et d’impôt sur le revenu.
Le VIE (Volontariat International en
Entreprise)
Consiste à effectuer une mission
professionnelle (commerciale, technique,
scientifique ou autre) dans un pays
étranger, durant une période modulable de
6 à 24 mois).
Le candidat peut trouver lui­même sa
mission, en démarchant les entreprises ou
en consultant les offres sur le site du CIVI
(Centre d’information sur le volontariat
international) : www.civiweb.com
26
Le VIA (Volontariat International en
Administration)
Il est placé sous la tutelle du MAE
(Ministère des Affaires Etrangères) ou de la
DGTPE.
Durée des missions : de 12 à 24 mois.
Types de postes proposés par la MAE :
• Dans les ambassades et les consulats
• Dans les services culturels et de
coopérations scientifiques et techniques
• Dans les centres et instituts culturels, et
les alliances françaises
• Auprès de structures locales étrangères
• Auprès des organismes français para­
publics
• Dans les laboratoires et universités
publiques étrangers
Comment poser sa candidature :
• Consultez exclusivement les offres sur
civiweb.com et postulez
• Effectuez des candidatures spontanées
uniquement pour les scientifiques
chercheurs
Types de postes proposés et gérés par la
DGTPE :
• Dans les missions économiques
• Dans les chambres de commerce et
d’industrie françaises à l’Etranger
• Direction des Douanes
• AFII (Agence Française pour les
Investissements Internationaux.
Comment postuler à ces offres :
• Effectuez principalement des
candidatures spontanées
• Consultez www.civiweb.com pour
quelques profils très spécifiques
Le VSI (Volontariat de Solidarité
Internationale)
Le volontaire s’engage par un contrat avec
une ONG, d’urgence humanitaire ou de
développement, ou une association
reconnue par le ministère concerné,
principalement en Afrique, Asie et
Amérique latine.
Toute personne majeure ressortissante de
l’Union Européenne peut bénéficier d’un
contrat de 2 ans maximum.
Le SVE (Service Volontaire Européen)
Pour les jeunes de 18 à 30 ans qui veulent
se sentir citoyen de l'Europe et se mettre
au service d'un projet d'intérêt général.
Le ServiceVolontaire Européen (SVE)
permet aux jeunes de découvrir une autre
culture et d'acquérir des compétences
utiles à leur développement personnel,
éducatif et professionnel ainsi qu'à leur
insertion sociale.
La mise en place de projets d'accueil et
d'envoi dans le cadre du SVE permet aux
organisations de bénéficier d'une aide pour
le développement local d'activités non
lucratives mais aussi d'encourager la
construction de nouveaux partenariats, au
niveau européen, et les échanges
d'expériences et de pratiques.
Le projet :
• Une expérience de vie dans un autre
pays.
• Un projet individuel ou de groupe dans
une organisation à but non lucratif.
• Des activités de volontariat utiles à la
communauté d'accueil.
• Chaque activité de volontariat fait l'objet
d'un Contrat d'Activité conclu entre les
volontaires, une organisation d'envoi, une
organisation d'accueil locale et une
organisation de coordination
(éventuellement).
• Au retour, le volontaire revient avec un «
Youthpass » et peut rejoindre une
association d'anciens volontaires.
Les critères :
• Il existe deux types de SVE : le SVE
individuel et le SVE de groupe (de 2 à 100
volontaires).
• Le jeune doit avoir entre 18 et 30 ans
(extension possible aux 16­17 ans pour les
jeunes avec moins d'opportunités).
• Un projet d'accueil SVE est d'une durée
de 2 à 12 mois (2 semaines à 2 mois pour
les Jeunes avec moins d'opportunités), une
seule fois.
Des thèmes variés :
Art et culture, social, environnement et
protection du patrimoine, médias et
information des jeunes et lutte contre les
exclusions, le racisme et la xénophobie,
santé, économie solidaire, sport, diversité
culturelle, avenir de l'Europe…
Les pays participants :
Les volontaires français, ne peuvent pas
réaliser de SVE en France mais peuvent
partir dans l'ensemble des autres pays
éligibles du PEJA (Programme Européen
Jeunesse en Action) :
• pays «Programme»
• pays «Partenaires voisins de l'UE»
• et pour quelques projets dans les pays
«Partenaires dans le reste du monde».
Les 31 pays «Programme» : les 27 Etats
membres de l'Union européenne
(Allemagne, Autriche, Belgique,
Bulgarie,Chypre, Danemark, Espagne,
Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie,
Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie,
Luxembourg, Malte, Pays­Bas, Pologne,
Portugal, République Tchèque, Roumanie,
Royaume­Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède)
; les pays de l'Espace économique
européen (Islande, Liechtenstein, Norvège)
; le pays candidat à l'adhésion à
l'Union européenne (Turquie).
Les pays «Partenaires voisins de l'UE» (3
zones géographiques) : l'Europe du Sud­
est (Albanie, Bosnie­Herzégovine, Croatie,
ancienne République yougoslave de
Macédoine, Monténégro, Serbie, Kosovo) ;
l'Europe orientale et Caucase (Arménie,
Azerbaïdjan, Biélorussie, Géorgie,
Moldavie, Fédération de Russie, Ukraine) ;
les pays partenaires méditerranéens
(Algérie, Egypte, Israël, Jordanie, Liban,
Maroc,Autorité palestinienne de la
Cisjordanie et la Bande de Gaza,
Syrie,Tunisie).
Les «Autres pays Partenaires dans le reste
du monde» : Pays ACP d'Afrique,
Caraïbes, Pacifique, Pays d'Amérique
Latine,Asie.
Financement :
• Le ServiceVolontaire Européen est
totalement gratuit pour le jeune volontaire.
• La subvention du PEJA couvre une partie
des frais liés au projet (hébergement,
restauration, formation, soutien, cours de
langues, tutorat…) versée à l'organisation
coordinatrice ainsi que l'argent de poche et
la protection sociale des volontaires.
• Les organisations doivent contribuer à
couvrir ce volontariat avec d'autres sources
de financements (autofinancement,
cofinancements).
Ce que le SVE n'est pas :
• Une activité de volontariat occasionnelle,
non structurée, à temps partiel
• Un stage dans une entreprise
• Un travail rémunéré
• Une substitution à un emploi salarié
• Un séjour linguistique
• Une période d'études ou de formation
professionnelle à l'étranger...
Pour plus d’informations, rendez­vous sur
www.jeunesseenaction.fr
Pour plus d'informations contactez le BIJ
Bureau Information Jeunesse
Point­Cyb
37 boulevard Aristide Briand
13100 Aix­en­Provence
04 42 91 98 01
Accueil lundi, mercredi, jeudi et vendredi
de 8h30 à 17h et mardi de 11h à 17h.
Le VCAT (Volontariat Civil à l’Aide
Technique)
C’est un volontariat de solidarité avec
l’outremer. Il contribue au développement
scientifique, économique, administratif,
sanitaire et social, éducatif et culturel Outre
Mer.
Les conditions :
• Avoir entre 18 et 28 ans
• Niveau BAC + 2 minimum
Le contrat est de 12 mois renouvelables
une fois, avec une indemnité et une
couverture sociale
Voir www.outre­mer.gouv.fr
Le CIVIS (le Contrat d’Insertion dans la
Vie Sociale)
S’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans
révolus rencontrant des difficultés
particulières d’insertion professionnelle,
porteurs d’un projet social ou humanitaire.
Le CIVIS est un contrat de 1 an
renouvelable conclu avec les missions
locales ou les PAIO (Permanence
d’accueil, d’information et d’orientation)
www.travail­solidarité.gouv.fr
Les Sapeurs­ Pompiers Volontaires
(SPV)
Les SPV sont des femmes et des hommes
de toutes nationalités de 16 à 55 ans qui
en plus de leur profession, consacre une
disponibilité suffisante pour répondre
immédiatement à toute demande de leur
centre de secours. Ils ont l‘obligation
d’exercer leur activité à temps partiel
durant une période de 5 ans tacitement
reconduite.
www.interieur.gouv.fr
Le volontariat dans les armées
Dès la JAPD (Journée d’appel de
préparation à la défense) et jusqu’à 26 ans,
les françaises et les français peuvent se
porter volontaire dans les armées.
Contrats de volontariat : durée : 12 mois,
renouvelables jusqu’à 4 fois.
Pour plus d'information sur le volontariat
dans l'armée, reportez­vous pages 25 de
ce guide.
Vous pouvez également contacter le CIRAT
(Centre d’information et de recrutement de
l’armée de terre) ou les bureaux Air
information de l’armée de l’air ou le bureau
d’information de la marine nationale ou
bien encore le centre d’information et de
recrutement de la gendarmerie nationale.
Permanences au BIJ tous les 1ers
mercredis du mois, de 9h30 à 11h.
27
 Vie Pratique...
Démarches administratives :
CNI, permis, BSR...
La JAPD
Du Service Civil au Volontariat
La Famille
A déclarer...
Le logement
Gerer son budget
Les allocations diverses
Démocratie locale, vote,...
Santé
Justice
Les Points "Info Famille"
Ce sont des lieux d'accueil, de conseil
d'information, qui vous guides et vous
oriente dans le cadre des démarches
administratives qui ponctuent votre vie
familiale parentalité, médiation familiale et
juridique, petite enfance, handicap, séniors,
aides financières...
Du mardi au vendredi, de 9h à 12h30 et de
13h30 à 17h, Martine et Valérie vous
accueillent et vous accompagnent.
Point Info Famille & Jeunesse de la CAF
10 place des prêcheurs
13100 Aix­en­Provence
LA FAMILLE
Le couple
Si, chaque année, il se célèbre 300 000
mariages, il se prononce 110 000 divorces,
Seul un maire peut sceller une union et
seul un juge peut y mettre fin. Pour se
marié, il faut avoir au moins 18 ans, qu'on
soit un homme ou une femme. Pour
divorcer, la procédure a été grandement
simplifiée.
Pour se marier
Il convient de fournir à la mairie
28 choisie pour le mariage, les
pièces suivantes :
• un acte de naissance délivré : depuis
moins de 3 mois s'il a été délivré en
France, ou depuis moins de 6 mois s'il a
été délivré Outre­mer ou dans un consulat
à l'étranger,
• une pièce d'identité,
• un justificatif de domicile,
• un certificat du notaire si les futurs époux
ont conclus un contrat de mariage,
l'indication des noms, prénoms, date et lieu
de naissance, profession et domicile des
témoins.
D'autres pièces, dans des cas particuliers,
peuvent être demandées.
Le certificat médical prénuptial qui était
obligatoire avant tout mariage est supprimé
depuis le 21 décembre 2007.
Dix jours avant la date du mariage, il faut
faire publier les bans. Le mariage n'exerce
de plein droit aucun effet sur la nationalité.
Il ne suffit pas à un étranger ou à un
apatride d'être marié à un français pour
être français.
Pour divorcer
La loi relative au divorce a introduit des
modifications destinées à simplifier et
pacifier cette étape conflictuelle et souvent
douloureuse. L'assistance d'un avocat est
obligatoire pour chacun des deux époux
pendant la procédure de divorce. Toutefois,
en cas de divorce par consentement
mutuel, les époux peuvent choisir, d'un
commun accord, un seul et même avocat.
Procédures et démarches...
On distingue différentes procédures de
divorce :
• Le divorce par consentement mutuel : les
époux sont d'accord à la fois sur le principe
du divorce et sur l'ensemble de ses
conséquences. Il est désormais plus rapide
puisqu'il peut être prononcé à l'issue d'une
audience unique avec le juge.
• Le divorce pour acceptation du principe
de la rupture du mariage (divorce accepté)
: les époux sont d'accord pour divorcer
mais ne parviennent pas à s'entendre sur
les conséquences de la rupture.
• Le divorce pour altération définitive du
lien conjugal : il est prononcé
automatiquement au bout de 2 ans par un
juge aux affaires familiales, qui statue les
conventions du divorce (attribution du
logement, garde des enfants, etc.).
29
En matière de divorce par consentement
mutuel, le juge est saisi à la suite d'une
requête de l'un des époux remise au
secrétariat­greffe. Pour les autres cas de
divorce celui qui demande le divorce
présente par avocat une requête au juge
sans indiquer les motifs du divorce.
Le coût du divorce
Il varie suivant la durée de la procédure, la
réputation de l'avocat, la nature du divorce.
Néanmoins, à titre indicatif, il est possible
de donner les fourchettes suivantes :
• pour un divorce par consentement mutuel
: entre 2 000€ et 4 000€,
• pour un divorce par altération du lien
conjugal ou un divorce accepté : entre
3 500 € et 6 500 €,
• pour un divorce pour faute : entre 5 000€
et 15 000 €.
Les personnes qui ont de faibles
ressources ont la possibilité de demander
l'aide juridictionnelle au TGI.
Les formes de l'union libre
Elles peuvent faire l'objet d'un certificat de
vie commune ou d'un PACS.
Une information plus complète est à votre
disposition Cf. dossier Actuel­Cidj La vie en
couple n°5.31 consultable au BIJ
Certificat de vie commune ou de
concubinage
Un certificat de concubinage, appelé aussi
«certificat de vie martiale» ou «attestation
d'union libre», peut être nécessaire pour
bénéficier de certains droits ou avantages,
tels que la prise en charge par l'assurance­
maladie de son concubin ou l'octroi de
prestations familiales. Les conditions de sa
délivrance par la mairie ainsi que les
documents exigés peuvent varier, certains
maires allant jusqu'à refuser de l'établir. Si
la mairie délivre ce certificat, il vous est
toujours demandé de présenter : un
justificatif d'identité (carte d'identité,
passeport), et des justificatif de domicile
(quittances de loyer, de téléphone …). Son
obtention est gratuite. A noter : certains
organismes ou administrations acceptent
que le certificat de vie commune soit
remplacé par une déclaration sur l'honneur
signée par les deux concubins et par deux
témoins choisis par eux.
9 Le Pacs
Le Pacs est un contrat par lequel deux
personnes, (de sexe différent ou de même
sexe), organisent leur vie en commun.
Il s'établit au greffe du tribunal d'instance
du lieu ou les personnes souhaitent résider
et est valable dés sa signature.
Les personnes doivent se présenter
physiquement. Les documents à fournir
sont les suivants : pièces d'identité, extrait
d'acte de naissance avec filiation,
attestation sur l'honneur certifiant qu'il n'a
pas de lien parenté ou d'alliance avec
l'autre partenaire empêchant la conclusion
d'un Pacs, attestation sur l'honneur
indiquant l'adresse commune des
partenaires.
Les effets du Pacs sont essentiellement
pécuniaires. A noter, toutefois, que depuis
le 1er janvier 2007, la mention du Pacs et
de l'identité du partenaire est inscrite en
marge de l'acte de naissance. Pour plus de
détails : www.infopacs.fr ,
http://vosdroits.service­public.fr
L'adoption
Que l'enfant soit français ou étranger, la
sélection des parents est sévère. Leur
motivation doit être sans faille. Pour plus
de détails, voir le portail gouvernemental
sur le sujet : www.adoption.gouv.fr
Les conditions de l'adoption
Deux types d'adoption sont proposés :
adoption plénière ou adoption simple. Dans
le premier cas l'enfant perd tout lien avec
sa famille biologique d'origine et acquiert le
statue d'enfant légitime. Dans le second,
l'enfant garde un lien avec sa famille
biologique et ajoute le patronyme de ses
adoptants à son nom d'origine. Les
postulants à l'adoption d'un enfant doivent
justifier d'une bonne réputation, d'une
bonne santé et d'un bon équilibre
psychologique. L'administration procède à
une enquête sociale et à un examen
médical et psychologique. Les règles
d'adoption sont différentes selon que
l'enfant est de nationalité française ou s'il
vit encore dans son pays d'origine. Mais les
conditions requises au départ sont
identiques.
Les enfants français adoptables sont très
peu nombreux. Ils doivent avoir entre 3
mois et 15 ans. Au­delà de 13 ans, leur
consentement est nécessaire. En
revanche, l'adoption est plus facile pour les
enfants étrangers qui, du point de vue du
droit français, peuvent être adoptés dés les
premiers jours après leurs naissance.
Cependant, la législation varie selon le
pays ou l'on effectue ses démarches.
Toute adoption passe par l'agrément de la
Direction de l'action sociale, de l'enfance et
de la santé. Pour des informations
complémentaires, s'adresser à la
fédération Enfance et famille d'adoption et
auprès du service départemental d'action
sociale et de santé/service de l'aide sociale
à l'enfance (ASE). En cas d'adoption d'un
enfant à l'étranger, adressez­vous à la
Mission de l'adoption internationale du
ministère des Affaires étrangères et
européennes.
Les démarches sont les suivantes :
Première étape : remplir un dossier
incluant une copie de l'acte de naissance
du (ou des) demandeur(s), une copie de
l'acte de mariage, un extrait de casier
judiciaire, des photographie des
demandeurs et un certificat médical datant
de moins de trois mois.
Deuxième étape : l'enquête sociale et les
entretiens psychologiques.
Troisième étape : l'agrément
Quatrième étape : le jugement d'adoption.
L'adoption est ensuite reconnue.
L'adoption internationale
Les conditions requises pour adopter un
enfant étranger sont identiques. Il existe 2
possibilités: soit contacter directement les
autorités responsables d'enfants en attente
d'adoption internationale. Les critères de
sélection des parents se limitent à ceux
imposés par les pays concernés.
L'école
L'instruction est obligatoire à partir de 6
ans. Cependant, la majorité des enfants va
à l'école dès la maternelle.
La maternelle
L'enfant doit être âgé d'au moins 2 ans et
propre. Ses vaccinations doivent être à
jour. L'inscription a lieu à la mairie du
domicile, laquelle remet un document
indiquant les coordonnées de l'école de
rattachement. Il faut ensuite prendre
rendez­vous avec la direction de l'école
désignée pour que l'enfant ait une place
pour la rentrée suivante. On peut obtenir
une dérogation et inscrire son enfant dans
un autre établissement. Pour cela, il faut
aller voir le directeur de l'école concernée,
qui acceptera ou non, selon la place
disponible et les raisons invoquées.
A l'école primaire et au collège
Si l'enfant est préalablement allé en
maternelle, l'inscription en primaire se fait
automatiquement. Dans le cas contraire, il
faut aller l'inscrire auprès de la mairie de
son domicile.
En fin de CM2, il n'y aucune formalité à
accomplir. L'enfant est inscrit d'office au
collège. A la fin du deuxième semestre de
CM2 les parents reçoivent un dossier
d'information dans lequel il faut indiquer la
première langue vivante choisie par
l'enfant.
A DE CL ARE R. . .
Naissance et décès
L'entrée et la sortie de la vie font aussi
l'objet de déclarations administratives
obligatoires. Pour le don d'organes, qui ne
dit mot consent.
La déclaration de naissance
La déclaration de naissance peut être faite
à la mairie du lieu de l'accouchement par
toute personne qui y a assisté.
Dans certains hôpitaux, des agents de
l'état civil passent dans les services de
maternité. Il faut fournir le certificat
prouvant la naissance de l'enfant et le livret
de famille.
On dispose de 3 jours pour déclarer une
naissance. Si l'enfant naît un mercredi, un
jeudi ou un vendredi ce délai est repoussé
au lundi suivant.
Si les parents ne sont pas mariés, la
déclaration de naissance ne vaut pas
reconnaissance, sauf pour la mère si elle
désignée dans l'acte de naissance de
l'enfant. Ainsi, pour établir le lien de
filiation, une démarche de reconnaissance
volontaire doit être effectuée.
La déclaration de décès
A domicile, un certificat médical de
constatation du décès doit être établi par le
médecin traitant. Dans certaines grandes
villes, le maire va faire constater
gratuitement le décès par un médecin de
l'état civil. Dans un hôpital public, la famille
ou son représentant doit reconnaître le
corps. En cas de mort violente, il est
obligatoire de prévenir immédiatement le
commissariat de police.
Dans les 24 heures, un proche muni de sa
carte d'identité doit se rendre au bureau
d'état civil du lieu du décès afin de signer
l'acte de décès. Il présente le livret de
famille, la carte d'identité du défunt et le
certificat médical de constatation du décès.
Le transport du corps doit être effectué
dans un véhicule spécial et réalisé dans un
délai maximum de 18 heures après le
décès. Cependant, si le décès survient
dans un hôpital ou dans une maison de
retraite, les corps sont le plus souvent
transportés dans un funérarium. Après la
fermeture du cercueil s'il faut transporter le
défunt hors limites de la commune du lieu
de fermeture du cercueil, une autorisation
doit être demandée au maire de ladite
commune. Il existe des association d'aide
et d'écoute en cas de deuil (Vivre son deuil,
Albatros.) On peut y trouver des
informations et des conseils sur les
démarches administratives à entreprendre.
Le don des organes et des tissus
La loi adopte le principal du consentement
présumé au don de ses organes mais
garantit évidemment la possibilité de refus.
Si on est contre le prélèvement d'organes,
il convient au préalable d'en informer sa
famille et de s'inscrire au registre national
des refus :
www.ledonlagreffeetmoi.com/Je­ne­veut­
pas­donner­mes­organes.
S'il n'y a pas eu de refus, le dont est
possible. Si l'on souhaite faire don de son
corps à la science après son décès, il faut
se rendre à la faculté de médecine ou au
centre hospitalier le plus proche de son
domicile et signer une déclaration
manuscrite. Une fois le donneur décédé,
ses proches doivent se présenter à l'hôpital
en question munis de la carte de donneur
afin de procéder au don du corps.
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Démarches administratives :
CNI, permis, BSR...
La JAPD
Du Service Civil au Volontariat
La Famille
A déclarer...
Le logement
Gerer son budget
Les allocations diverses
Démocratie locale, vote,...
Santé
Justice
Déménagement
Un déménagement implique des
démarches à accomplir rapidement.
Heureusement, un service en ligne existe
aujourd'hui qui permet de (presque) tout
faire d'un coup.
Changement d'adresse... Un service en
ligne gratuit vous permet en quelques clics
de déclarer à plusieurs organismes de
votre choix votre changement de résidence
principale et celui des personnes
déménageant avec vous :
www.changement­adresse.gouv.fr
Les organismes choisis prendront en
compte votre nouvelle adresse et, si
besoin, vous accompagneront dans les
démarches complémentaires à effectuer.
De très nombreux organismes pourront
ainsi être prévenus de votre changement
d'adresse.
Allocations familiales
La CAF sera avertie grâce à ce service en
ligne. Attention : si le déménagement
concerne, au sein d'un même foyer,
plusieurs numéros d'allocataires, chaque
allocataire doit faire son propre
changement d'adresse sur le site.
Assurance chômage et maladie
Les demandeurs d'emploi inscrits à pôle
emploi, les assurés rattachés à une CPAM
ou une CGSS (département d'outre­mer)
ou encore les particuliers inscrits à la
Mutualité sociale agricole feront tous
connaître, en quelques clics, leur
changement d'adresse.
EDF/GDF, impôt...
Pour les personnes souhaitant souscrire un
contrat de réexpédition du courrier, il faut
savoir que c'est payant (23 € pour 6 mois).
Pour les contribuables qui déposent une
déclaration de revenus et souhaitent
signaler leur changement d'adresse : le
numéro FIP et le numéro fiscal devront être
renseignés sur le site (ils figurent sur la
première page de votre déclaration de
revenu ou sur la 1er et la 3e page de votre
avis d'imposition).
Prévenir ses (autres) fournisseurs
Le service www.changement­
adresse.gouv.fr mentionné plus haut ne
peut évidemment pas prévenir tous les
organismes et fournisseurs desquels vous
dépendez : pour bon nombre d'entre eux
(internet, câble TV, etc.) il faudra les
prévenir directement, soit via leur site
internet s'ils disposent d'un service
« changement d'adresse », soit via un
conseiller par téléphone : mais attention
aux fortes tarifications qu'occasionne ce
genre de service téléphonique !
L O G E ME N T
Pas facile la course au « home sweet
home » Éternelle question s'il en est, le
problème du logement revient
régulièrement dans l'actualité.
Étudiants, jeunes travailleurs, jeunes
ménages sont en première ligne devant la
pénurie.
Explosion des loyers du privé, allongement
des listes d'attente à l'entrée du parc HLM,
accès de plus en plus difficile à la propriété,
prix totalement prohibitifs à Paris comme
dans de nombreuses autres grandes villes.
Aix­en­Provence ne fait pas exception à la
règle.
Pour tous, et a fortiori pour les jeunes,
louer un logement est un gymkhana
harassant. D'autant que les exigences des
propriétaires en matière de solvabilité et de
caution sont de plus en plus exorbitantes.
30
« Les jeunes restent à la porte » Qu'ils
aient ou non un emploi, l'accès à une
location pour les juniors relève souvent du
parcours du combattant.
Près de 55 % des moins de 26 ans
habitent toujours chez leurs parents même
s'ils ont un emploi. Le secteur
conventionné ne dispose pratiquement pas
de petits logements et les jeunes, faute de
mieux, sont alors contraints de se tourner
vers le privé. Et là, c'est le coup de
matraque assuré, puisque les petits
logements ont un coût, au m2, supérieur de
40 % à 50 % à ceux des grands
appartements.
Au final, les jeunes paient les loyers les
plus chers du marché alors que ce sont
ceux qui disposent à priori des plus faibles
revenus ! Il faut aussi compter avec les
niveaux de garantie de plus en plus
importants qu'exigent propriétaires et
agences immobilières. Seuls ceux qui
peuvent présenter trois fiches de paie, un
contrat de travail à durée indéterminée ou
la caution de leurs parents parviennent à
s'en sortir.
Face à la crise… De nouvelles mesures
sont mises en place par les pouvoirs
publics pour l'accès au logement. Parmi
celles­ci : la création d'une « garantie­
location » destinée à inciter les
propriétaires à louer à des personnes ayant
des revenus modestes.
Cette mesure devrait prendre la forme d'un
dispositif global de garantie des risques
locatifs et devrait concerner tous les
locataires qui jusqu'à présent n'étaient
couverts par aucun dispositif (chômeurs,
titulaires de CDD, travailleurs à temps
partiel, employés de maison, salariés
agricoles, étudiants ou jeunes
fonctionnaires). Elle permettra
concrètement d'indemniser les
propriétaires bailleurs en cas d'impayés
pendant toute la durée du bail (24
échéances de loyer maximum). Le
gouvernement a également annoncé, d'une
part, la signature d'un accord de
modération des loyers avec l'Union
nationale des propriétaires immobiliers
(UNPI) et d'autre part, la revalorisation à
hauteur de 2,8 % de l'aide personnalisée
au logement (APL). Pour en savoir plus :
www.cohesionsociale.gouv.fr
Louer… Explorer toutes les pistes
Trouver un logement au meilleur prix est
devenu extrêmement compliqué. Banc
d'essai des principales filières.
Pour mener à bien votre recherche, posez­
vous les bonnes questions. De quels
moyens financiers disposez­vous ?
Quelles sont les aides dont vous pouvez
bénéficier ? Que vous propose le marché
de l'immobilier ? Quels réseaux
d'information (petites annonces, sites
Internet, agences immobilières,
associations, bouche à oreille) privilégier
pour être tenu au courant des dernières et
meilleures offres ? Donnez­vous du temps
pour bien choisir. Accompagné d'un(e)
ami(e), visitez de nombreux appartements
sans conclure. Cela vous permet d'ajuster
vos rêves à la réalité.
Pour connaître les organismes
susceptibles de vous aider dans votre
recherche (adresse en fin d’article).
Petites annonces à déchiffrer
Un stylo, un téléphone et beaucoup de
patience, éplucher les petites annonces
prend du temps. Organisez votre recherche
! traitées par les agences immobilières
Première étape, choisir les journaux.
Chaque ville a son titre de référence : La
Charente libre à Angoulême, Les
Dernières nouvelles d'Alsace à Strasbourg,
La Dépêche du Midi à Toulouse, etc.… En
Ile­de­France, privilégiez­les quotidiens
nationaux comme Le Figaro ou Le
Parisien, en sachant que 90 % des offres
proviennent d'agences immobilières. Pour
l'accadémie d'Aix­Marseille, vous
consulterez la Provence et bien sur Internet
avec le concours d'initiatives locales
comme c'est le cas à Aix­en­Provence
www.mairie­aixenprovence.fr/cile
Si vous voulez traiter avec un particulier,
choisissez la presse spécialisée telle que
De particulier à particulier ou La Centrale
des particuliers qui couvre tout le territoire.
En revanche, fuyez les petits journaux
gratuits et supports publicitaires que vous
trouvez dans votre boîte aux lettres ou
chez les commerçants. Les annonces ne
sont pas vérifiées et ne sont pas toujours
fiables.
Deuxième étape : décoder le jargon des
petites annonces. « Appartement
coquet ? » : traduisez minuscule. « Charme
de l'ancien ? » : Prévoir des travaux.
« Étage élevé ? » : pas d'ascenseur.
Avant de vous déplacer, il est
indispensable de recueillir le maximum de
renseignements. Un conseil : établissez au
préalable une liste de questions à poser
par téléphone (adresse du logement, état
général, superficie exacte, orientation,
montant des charges, etc.).
Cette simple précaution vous évitera de
vous déplacer pour rien.
31
Sur Internet
Dans les grandes villes, la moitié des
candidats à la location ou à l'achat d'un
appartement passent par Internet et ses
sites spécialisés. Les serveurs immobiliers
sont devenus très performants. L'internaute
peut affiner sa recherche en déterminant
certains critères, location ou achat, lieu,
surface, prix, etc. La Toile offre des
avantages sans commune mesure avec les
supports papier. Les annonces y sont plus
récentes et plus nombreuses. Sur les sites,
il est possible de consulter des photos,
d'effectuer une visite virtuelle des
appartements. L'alerte e­mail simplifie les
choses, il suffit d'entrer son adresse
Internet et les caractéristiques du logement
recherché pour être tenu au courant des
nouvelles annonces qui correspondent à
vos attentes. La consultation des offres est
gratuite.
Vous pouvez aussi déposer une demande
pour décrire le logement de vos rêves : les
sites www.seloger.com,
www.avendrealouer.fr et www.fnaim.fr
proposent de déposer gratuitement des
annonces en ligne. Celles­ci sont ensuite
partenaires. Si vous obtenez un logement
par ce biais, sachez toutefois que vous
devez acquitter des frais d'agence.
Un guide du logement ainsi qu'une liste des
principaux sites est a votre disposition au
BIJ.
Les agents immobiliers
Membres d'une profession réglementée,
les agents immobiliers servent
d'intermédiaires entre propriétaires et
locataires. Ils font payer leurs services :
leur « commission » correspond pour le
locataire à environ un mois de loyer.
Difficile de s'en passer puisqu'ils assurent
la moitié du volume des transactions. Les
agents immobiliers connaissent bien leur
secteur et sont capables d'estimer avec
précision le montant des loyers et des
charges. Et, contrairement à un préjugé,
les agences affichent des loyers souvent
inférieurs à ceux pratiqués entre
particuliers. Certaines agences
­ et c'est nouveau ­ offrent même des
facilités de paiement pour vous éviter de
débourser d'un coup l'équivalent de quatre
mois de loyer : la commission, la caution
de deux mois, le mois de loyer d'avance.
Choisissez de préférence les agences qui
font partie d'un réseau, tel celui de la
Fédération nationale de l'immobilier
(FNAIM) ou de la
Confédération nationale des
administrateurs de biens (CNAB) sans pour
autant boire leurs paroles : ce sont avant
tout des commerciaux.
Marchands de listes ou illusionnistes ?
Certaines sociétés vendent de 80 à 150 €
des listes de logements « à louer ». À la
suite de nombreux abus, les marchands de
listes sont soumis à une règlementation
stricte.
Comme les agents immobiliers, ils doivent
être détenteurs d'une carte professionnelle
et d'une garantie financière.
Avant de vous vendre une liste de
logements, l'organisme doit vous faire
signer un contrat indiquant les mentions
suivantes : caractéristiques du logement
recherché, quantité et mode de
communication des annonces (sur place,
courrier, téléphone…), coût de la
prestation. Vous pouvez faire ajouter une
clause mentionnant l'obligation pour
l'organisme de vous rembourser s'il ne
vous présente pas au moins quatre
adresses de logements correspondant à
votre demande. Malgré ces précautions,
les problèmes sont fréquents et vous
risquez de payer par avance pour un
résultat aléatoire ou même nul.
Conclusion : il est plus économique
d'acheter des journaux d'annonces
spécialisées où vous trouvez un plus grand
nombre d'annonces à moindre coût. Ou,
mieux encore, de passer par Internet.
Logement social
Les jeunes à la recherche d'un premier
logement à loyer modéré, comme les HLM
par exemple, sont prioritaires, au même
titre que les familles nombreuses ou
monoparentales. Cela fait beaucoup de
monde et les listes d'attente sont longues :
deux ans et demi en moyenne et bien
davantage en Ile­de­France. Cela dit, rien
n'interdit de tenter sa chance si on ne
dépasse pas un certain plafond de
ressources. De nombreux justificatifs sont
réclamés : feuilles de paie, avis
d'imposition, fiche d'état civil, titre de séjour
si on est étranger. La demande doit être
déposée auprès de la mairie ou des
organismes HLM du département.
Contrairement à une idée reçue, il n'est pas
nécessaire de résider dans la commune ou
le département dans lequel on dépose le
dossier. Sachez aussi que vos chances
d'attribution sont moins élevées si vous
sollicitez un logement éloigné de votre lieu
de travail. Pour en savoir plus :
www.union­hlm.org
Vos droits… Un locataire averti en vaut
deux
Ne vous engagez pas à la légère ! Une
bonne connaissance de vos droits et
devoirs vous permet d'éviter bien des
pièges.
Les propriétaires se montrent exigeants au
moment de sélectionner un locataire. Leurs
soucis : les loyers impayés, mais
également le mauvais entretien du
logement et les troubles de voisinage. Vous
avez donc intérêt à rassurer votre éventuel
futur propriétaire en vous portant au­devant
de ses attentes.
À chaque visite, munissez­vous d'un
dossier montrant que vous êtes solvable.
Si le propriétaire juge vos ressources
insuffisantes, il peut exiger qu'un parent ou
une personne de votre entourage se porte
caution. Cela veut dire que cette personne
s'engage à payer à votre place, en cas de
défaillance, les loyers et les charges.
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Le bail : un contrat obligatoire ?
Toutes les locations doivent faire l'objet
d'un contrat écrit. Celui­ci fixe les droits et
obligations de chacun, suivant une
règlementation stricte, qui laisse peu de
marge de manœuvre aux deux parties
signataires. Près de dix mentions sont
obligatoires : coordonnées du bailleur
(propriétaire) et du locataire, date du début
de la location, durée du bail, description du
logement, montant du loyer et du dépôt de
garantie.
Cette garantie, appelée caution, est
destinée à couvrir les éventuels impayés
ou dégradations du locataire et lui est
restituée à son départ. Elle ne peut être
supérieure à deux mois de loyer hors
charges.
Le bail est d'une durée minimale de trois
ans si le propriétaire est une personne
physique et de six ans s'il s'agit d'une
personne morale (banque, société
d'assurances…).
Une fois que vous êtes entré dans les
lieux, il est difficile de vous en déloger. En
effet, le propriétaire, sauf défaut de
paiement, ne peut vous demander de partir
en cours de bail. Il peut le faire à la fin du
bail, moyennant un préavis de six mois. Le
locataire peut quitter les lieux à tout
moment pendant la durée de ce préavis en
ne payant que les loyers de la période
d'occupation. Le renouvellement du bail fait
l'objet de règles précises. En fait, la loi ne
reconnaît que deux motifs pour qu'un
propriétaire puisse renvoyer son locataire
en cours de bail : soit il met son logement
en vente et doit alors proposer au
locataire de l'acheter en premier lieu,
32
soit il y installe un membre de
sa famille.
À l'inverse, le locataire peut rendre ses clés
à tout moment, sans attendre l'échéance
du bail. Il doit simplement respecter un
préavis de trois mois, réduit à un mois s'il
perd involontairement son emploi, ou s'il
fait l'objet d'une mutation professionnelle.
Bail meublé étudiant
Ce type de location étant consentie pour
une durée de neuf mois, non renouvelable
selon les dispositions de l’article L 632­1 du
Code de la construction et de l’habitation
modifié par la loi N° 2005­241 du 26 juillet
2005, le bail prendra automatiquement fin,
sans que vous ayez à délivrer un congé à
votre locataire.
L'état des lieux : une formalité essentielle
Lors de la signature du contrat de location,
un état des lieux doit être rédigé et annexé
au bail. Celui­ci doit être établi
conjointement par le locataire et le
propriétaire ou son représentant. Il s'agit
d'une formalité gratuite pour le locataire.
L'état des lieux est un document qui décrit
en détail l'état du logement et de ses
équipements, pièce par pièce.
En début et en fin de bail
On distingue naturellement l'état des lieux
d'entrée, en début de bail et l'état des lieux
de sortie, en fin de bail. La comparaison
des deux états des lieux permet de vérifier
que le locataire a bien rempli les
obligations qui sont les siennes en matière
de réparations et d'entretien. Dans cette
hypothèse, le propriétaire rembourse au
locataire l'intégralité de son dépôt de
garantie. Dans le cas contraire, il prélève
sur cette somme le coût des travaux de
réparation ou d'entretien que le locataire
aurait dû prendre en charge.
Comment établir l'état des lieux ?
En principe, le propriétaire et le locataire
l'établissent en commun et à l'amiable,
juste avant la remise des clefs, avant
l'occupation effective (à l'entrée) et une fois
que le logement est vide (à la sortie). Établi
sur papier libre ou sur un formulaire
spécifique, il est daté et signé en autant
d'exemplaires que de personnes
intéressées au contrat : locataire,
propriétaire, mais aussi personne caution
éventuelle.
En cas de désaccord, l'une des deux
parties peut faire appel à un huissier. Étant
un officier public assermenté, son état des
lieux s'impose aux deux parties et ne peut
être contesté en cas de litige. Quand il est
établi de façon contradictoire par le
locataire et le propriétaire, l'état des lieux
n'entraine aucun frais. Si vous avez
recours à un huissier, par suite de
désaccord, les frais sont partagés par
moitié.
Exiger un logement décent
Les propriétaires qui proposent un
logement à louer sont désormais dans
l'obligation de délivrer un logement décent.
D'après le décret paru au JO du 30/01/02,
le logement doit, entre autres : assurer la
protection contre les infiltrations d'eau ; les
équipements de chauffage, d'électricité, de
distribution du gaz doivent être en bon état.
L'appartement doit être ventilé et éclairé.
Le logement doit disposer d'eau potable
chaude et froide, comporter une cuisine ou
un coin cuisine permettant l'installation d'un
appareil de cuisson. L'installation électrique
doit permettre le fonctionnement des
appareils ménagers. Enfin, le logement doit
avoir une pièce principale ayant une
surface et une hauteur sous plafond
minimales : 9 m2 sous 2,20 m de plafond.
La loi prévoit que si un logement loué n'est
pas décent, le locataire peut demander au
propriétaire sa mise en conformité. Faute
d'accord entre les parties le locataire peut
s'adresser au juge. Ce dernier prescrit les
travaux à réaliser et à défaut de mise en
conformité peut réduire le montant du loyer.
Location meublée
Un logement est considéré comme loué
meublé quand le bailleur met à la
disposition du locataire, dès l'entrée dans
les lieux, l'ensemble des meubles et objets
nécessaires à la vie quotidienne, y compris
la vaisselle. Ce type de location est soumis
à des dispositions spécifiques et les
conditions de la location sont librement
fixées par les parties (loyer et modalités
d'augmentation, durée du bail, répartition
des charges, préavis, etc.).
Cependant le locataire a droit à un contrat
écrit d'une durée minimale d'un an si le
logement constitue sa résidence principale.
À l'expiration de cette période, le bail est
renouvelé d'année en année par
reconduction tacite. Quand le bailleur
souhaite rompre le bail ou en modifier les
modalités, il doit en aviser le locataire au
moins trois mois avant la fin du contrat en
cours. Le refus de renouvellement du bail
doit être motivé.
De son côté, le locataire peut résilier le
contrat à tout moment, avec un préavis
d'un mois. Soyez vigilant, les abus dans ce
domaine sont fréquents.
Argent… Le loyer : une liberté encadrée
Nouvelle location ou renouvellement de
bail ? Autant de règles différentes. Voici
quelques repères pour s'y retrouver.
Les propriétaires peuvent fixer librement le
montant des loyers des nouvelles
locations. Mais libre à vous d'en négocier le
prix, vous serez d'autant plus convaincant
que vous aurez une bonne connaissance
des loyers pratiqués dans le voisinage pour
le même type de logement. Pour vous
aider, certains départements ont mis en
place des observatoires de loyers qui
peuvent vous informer. Adressez­vous à
votre agence d'information sur l'habitat.
En cours de bail...
Une fois que vous êtes entré dans les
lieux, le loyer est soumis à une
règlementation stricte. Depuis la loi du 26
juillet 2005, l'indice de référence des loyers
se substitue à la moyenne de l'indice du
coût de la construction comme référence
pour la révision des loyers en cours de bail.
Ses modalités de calcul ont été définies par
le décret du 22 décembre 2005.
À l'issue du bail...
Lors du renouvellement du bail, le loyer ne
peut être augmenté que s'il est
manifestement sous­évalué par rapport à
ceux pratiqués dans le voisinage.
L'augmentation doit être notifiée par écrit
six mois à l'avance et justifiée par trois
exemples (six à Paris, Lyon et Marseille) de
logements comparables au vôtre mais
nettement plus chers. La hausse est alors
étalée sur trois ou six ans, selon qu'elle est
inférieure ou supérieure à 10 %. Le
locataire a deux mois pour accepter ou
refuser. En cas de refus ou de non­réponse
au terme de ce délai, le propriétaire doit
saisir la Commission départementale de
conciliation à la préfecture dont il dépend.
Les charges locatives
Il existe deux types de charges : les
travaux et réparations locatives engagées
et payées par le locataire et les charges
locatives, engagées et payées par le
propriétaire et répercutées ensuite sur le
locataire. En même temps que le loyer, le
locataire paie une provision pour charges,
fixée en fonction du montant des charges
de l'année précédente. Un décompte des
charges lui est ensuite communiqué et,
selon les cas, une régularisation annuelle
est effectuée.
Ce que paie le locataire
Le locataire doit effectuer un certain
nombre de travaux d'entretien et de
réparations dans son logement et dans les
parties extérieures dont il a éventuellement
la jouissance exclusive. Sont ainsi à sa
charge :
• les réparations et l'entretien courant des
équipements mis à sa disposition
(cuisinière, réfrigérateur, etc.), de
l'installation électrique, de la plomberie, du
chauffage, etc.
• les réparations et l'entretien courant des
revêtements intérieurs (sols, murs et
plafonds).
• l'entretien courant de propreté. C'est une
obligation locative qui intervient surtout à la
fin du bail. II n'est pas toujours simple de
distinguer grosses et petites réparations et
le coût est naturellement un des critères à
prendre en compte.
Le locataire n'est pas tenu d'effectuer les
réparations normalement à sa charge
quand il s'agit d'un vice de construction ou
d'une malfaçon ou de l'usure normale des
équipements et revêtements. On ne peut,
par exemple, demander à un locataire de
refaire sols et plafonds après dix ans
d'occupation.
Quand le propriétaire ne fait pas face à ses
obligations, le locataire peut demander au
tribunal d'instance l'autorisation d'effectuer
les travaux. Les dépenses peuvent alors
être déduites des loyers à venir. Les frais
de remise en état à la fin du bail sont à la
charge du locataire s'il s'agit d'un manque
d'entretien ou de dégradations
particulières. Cette question constitue un
sujet fréquent de contentieux.
Ce que paye le propriétaire…
Le propriétaire a à sa charge :
Les charges qui visent à la conservation en
l’état du bien, ou son amélioration :
Grosses réparations, gros travaux,
créations d’espaces verts, toiture,
ravalement, remplacement d’équipements,
etc…
• l'ensemble des frais liés à la gestion et à
l'administration de l'immeuble : assurance,
honoraires du syndic, etc.
• l'installation de nouveaux équipements,
par exemple de sécurité : porte coupe­feu,
portes blindées, etc.
• les dépenses rendues obligatoires par
l'application de lois ou de règlements : mise
aux normes d'ascenseur, équipements anti­
incendie, etc.
• les dépenses liées au gardiennage et à la
sécurité, les réparations des actes de
vandalisme,
• les frais de réparation liés à une vétusté
ou une malfaçon des équipements.
33
Ce que le propriétaire récupère auprès du
locataire
Certaines charges, engagées par le
propriétaire, sont récupérables auprès du
locataire :
• les taxes locatives : Droit de bail, taxes de
balayage et d'enlèvement des ordures
ménagères,
• les dépenses de produits consommables :
eau, combustible, électricité, produits et
fournitures d'entretien, ampoules, produits
d'hygiène, insecticides, etc.
• les dépenses d'entretien courant et de
menues réparations des équipements
collectifs et des parties communes.
Le point sur les aides financières
Vos ressources sont limitées ? Vous avez
peut­être droit à des aides ou à des
allocations.
Si vous payez un loyer ou remboursez un
prêt pour votre résidence principale et si
vos revenus sont modestes, vous pouvez
dans certaines conditions bénéficier d'aides
personnelles au logement.
Les aides au logement
Il en existe plusieurs, mais attention
certaines ne sont pas cumulables. Pour
plus d'informations, adressez­vous à votre
Caisse d'allocations familiales. On peut
également consulter le site :
www.aidologement.com
L'aide personnalisée au logement (APL)
L'APL est réservée aux logements dits
conventionnés. Cela veut dire que les
propriétaires ont signé avec l'État un
accord par lequel ils s'engagent à louer le
logement pendant une durée déterminée.
Le montant de l'APL est calculé en fonction
de vos ressources, mais également de
votre situation familiale et de votre loyer.
L'aide est généralement versée
directement au propriétaire et déduite du
loyer.
L'allocation de logement familiale (ALF)
L'ALF concerne les personnes qui ne
peuvent prétendre à l'APL et qui ont des
enfants ou des personnes à charge ou qui
forment un ménage marié depuis moins de
cinq ans. Le mariage doit avoir eu lieu
avant les 40 ans de chacun des conjoints.
Le calcul de l'ALF est complexe. Il dépend
des revenus, de la composition de la
famille, du lieu de résidence et du montant
du loyer.
L'allocation logement à caractère social
(ALS)
Pour ceux qui ne peuvent prétendre ni à
l'APL ni à l'ALF, il existe une allocation
logement à caractère social (ALS).
Certaines conditions cependant doivent
être remplies : il faut que le logement
réponde à des critères de confort et de
superficie (surface égale à 9 m2 pour une
personne et 16 m2 pour deux personnes).
Le montant varie en fonction des
ressources, du lieu de résidence et de
l'âge.
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Du Service Civil au Volontariat
La Famille
A déclarer...
Le logement
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Santé
Justice
Les aides du FSL ­ fonds de solidarité
logement
Le fonds de solidarité logement, financé
par l'État et le département, peut proposer
des aides aux personnes démunies : accès
à un logement (dépôt de garantie et frais
de location), maintien dans un logement
(financement des dettes),
accompagnement social lié à la recherche
d'un logement.
Informez­vous auprès d'une assistante
sociale ou du FSL de votre département
(adresse à la préfecture, à la mairie, au
Point Info Famille & Jeunesse ou au
Bureau Information Jeunesse de votre
ville).
Les aides loca­pass
Il s'agit d'aides versées par les comités
interprofessionnels du logement
(organismes collecteurs des sommes
versées par les entreprises au titre du 1 %
logement). Ce dispositif peut vous
permettre de financer le dépôt de garantie
et la caution si vous remplissez les
conditions nécessaires.
Le dispositif...
Les aides loca­pass vous proposent
gratuitement :
• une avance du dépôt de garantie
demandé par votre bailleur, remboursable
par mensualités de 15 € minimum,
• une caution solidaire en garantie de vos
loyers et charges : les aides loca­pass
vous proposent de se porter caution en
garantie de paiement jusqu'à 18 échéances
de loyer et de charges pendant les 3
premières années du bail.
Qui peut en bénéficier ?
Tous les jeunes de moins de 30 ans
peuvent y avoir droit même s'il sont
demandeurs d'emploi, en formation
professionnelle ou en contrat à durée
déterminée.
Les salariés, à l'exception du secteur
agricole et de la fonction publique, ont
accès au loca­pass jusqu'à un certain
plafond de ressources.
Les étudiants boursiers de l'État ou
titulaires d'un CDD d'au moins trois mois
en cours au moment de la demande, ou se
trouvant en convention de stage pour une
durée d'au moins trois mois, peuvent aussi
faire une demande de
loca­pass.
Où s'adresser ?
Les salariés s'adressent au CIL auquel est
rattachée leur entreprise. Les autres
doivent contacter le CIL le plus proche de
leur domicile. Vous pouvez également
télécharger votre demande sur le site :
www.loca­pass.com
Les aides pour travaux
Elles visent à améliorer les conditions
d'habitat.
Le prêt pass­travaux
Dans le cadre du 1 % logement, que vous
soyez locataire ou propriétaire de votre
logement vous pouvez bénéficier d'un prêt
pour financer des travaux liés à
l'amélioration de votre habitat. Le pass­
travaux concerne tous les salariés, aucune
condition de ressources n'est exigée.
Renseignez­vous auprès de votre
entreprise ou sur www.passtravaux.fr
Autres intermédiaires
Des prêts à l'amélioration de l'habitat
peuvent également être versés par les
caisses d'allocations familiales, les PACT
et l'Agence nationale pour l'amélioration de
l'habitat ( www.anah.fr ) sous certaines
conditions.
Ce sont généralement des organismes
publics qui interviennent gratuitement
auprès des locataires aux ressources
modestes. Vous trouverez auprès
d'eux informations, conseils et parfois
des subventions.
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Pour plus d'informations sur le logement...
• Bureau Information Jeunesse
37 boulevard Aristide Briand
13100 Aix­en­Provence
• Point Information Famille Jeunesse ­
CAF
10 place des Prêcheurs
13100 Aix­en­Provence
Quelques sites Web
• www.mairie­aixenprovence.fr/cile
Le CILE Centre d'Information sur le
Logement Etudiant. Editeur "Maison
Aixoise de l'Etudiant ­ Ville d'Aix­en­
Provence"
• www.logement.gouv.fr
Editeur "Cohésion sociale et du Logement"
Informations pratiques sur l'achat, la
location, les prêts et aides, les indices de
loyer, etc. Guides en ligne : location
/accession, droit au logement. Adresses
d'organismes et des sites Internet utiles.
• www.leparticulier.fr
Editeur : "Particulier éditions " Fiches
juridiques sur le logement : location, achat,
financement…
• www.loca­pass.com
Editeur : "APEC" 1 % Logement
Informations sur les aides loca­pass
permettant le financement du dépôt de
garantie et de la caution solidaire,
destinées aux jeunes de moins de 30 ans.
• www.pap.fr
Editeur : "De particulier à particulier" Offres
de logements (location, vente, colocation).
Informations pratiques.
• www.seloger.com
Editeur : "Se loger" Offres de logements
(location, vente, colocation). Informations
juridiques et pratiques sur l'immobilier.
Guides en ligne sur la location et l'achat).
• www.fnaim.fr
Editeur : "Fédération nationale de
l'immobilier" Offres de logement. Annuaire
des agences.
• www.immocnab.com
Editeur : "Confédération nationale des
administrateurs de biens"
• www.entreparticuliers.com
Editeur : journal « Les annonces
immobilières entre particuliers »
Et pour la colocation...
Ouvrir un compte bancaire... Les chèques sont payables à vue, ce qui
• www.colocation.fr
Pour ouvrir un compte, il faut avoir 18 ans, signifie que vous devez avoir sur votre
Editeur : "Colocation.fr"
présenter une pièce d’identité et un compte la somme (provisions) pour régler
• www.kel­koloc.com
justificatif de domicile. Certains tous les chèques que vous mettez en
Editeur : "Colocation.fr"
établissements acceptent même d’ouvrir un circulation. Faute de provision, le banquier
• www.appartager.com
compte dès 16 ans avec l’autorisation des peut refuser de payer.
Editeur : "Database Management and
parents. A partir de 12 ans, on peut Il est conseillé de rédiger les chèques au
Information Services"
disposer d’un compte épargne et d’une stylo­bille indélébile et de laisser aucun
• www.mapiaule.com
carte de retrait. blanc ni avant ni après l’inscription des
Editeur : "Studyrama (en association avec
sommes en chiffres et en lettres.
Appartager.com)"
Gérer son compte bancaire Pensez à noter aussitôt sur le talon de
Pour connaître la situation de votre compte votre chéquier les éléments du chèque
bancaire, vous pouvez demander à votre émis (montant, date, bénéficiaires)
banque, à tout moment, un relevé de
G E RE R S O N BUDG E T
compte. Généralement, ce document vous Précautions :
est adressé une fois par mois gratuitement. • ne signez jamais un chèque en blanc
Pas facile de boucler son budget lorsque
Pensez à le vérifier et à pointer les débits. • pensez à pointer le talon du chèque dès
l’on est étudiant ou jeune actif. Alors
Vous avez aussi la possibilité de disposer qu'il est débité de votre compte. Cela
apprenez à maîtriser votre argent, à bien
d’un historique via les distributeurs facilitera votre gestion.
vous assurer et à ne pas négliger vos
automatiques de billets (DAB) ou via les
obligations citoyennes. Le budget passe
services de consultation à distance Epargne et crédit
par l’info !
(internet, bornes de retrait). • L’Epargne : les livrets d’épargne sont
multiples : livret A, livret jeune, livret
Il faut apprendre à tenir ses comptes et ne
L’application de frais de tenue de compte, bancaire, le compte épargne logement, le
pas négliger ce qui peut plomber un budget
jusque­là marginale, est aujourd’hui livret de développement durable ….Il
souvent serré. Côté argent, même si vous
pratiquée par la majorité des banques. offrent une disponibilité immédiate des
n’êtes pas encore salarié ou autonome
sommes déposées.
financièrement, les banques s’intéressent à
Clôturer son compte. • Le crédit : Crise oblige, les crédits ont
vous et cherchent à fidéliser les jeunes.
Fermer un compte n’est pas une opération moins la côte. Mais les banques font
Mais attention, elles ne sont pas
facile et gratuite. Il faut vérifier que les toujours des offres de crédits étudiants et
philanthropes ! Il faut bien choisir sa
sommes nécessaires au paiement des crédits jeunes actifs. Les taux d’intérêt
banque et analyser les services quelle
chèques, cartes ou prél�