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L’AUDIT FINANCIER ET COMPTABLE

DEFINITION, DEMARCHE ET OUTILS

PLAN DU COURS

PARTIE I : INTRODUCTION A L’AUDIT FINANCIER ET COMPTABLE

PARTIE II : TECHNIQUES ET OUTILS D’EVALUATION DE SYSTÈME DE CONTRÔLE INTERNE

PARTIE III : TECHNIQUES ET OUTILS DE L’AUDIT DES COMPTES

PARTIE IV: CAS PRATIQUE


PARTIE I

INTRODUCTION A L’AUDIT FINANCIER ET COMPTABLE


 Définition de l’audit

 Définition de l’audit financier

 Objectifs de l’audit financier et comptable

 Cadre normatif et légal de l’audit financier et comptable

 Les différents types des missions d’audit

1. Définition de l’audit
L’audit peut être définit comme étant l’examen professionnel d’une information, en vue d’exprimer
sur cette information une opinion responsable et indépendante, par référence à un critère de
qualité ; cette opinion doit accroître l’utilité de l’information.

De cette définition on tire les notions suivantes:

- L’audit est un examen professionnel : En effet l’auditeur utilise une méthode de travail.

- L’audit porte sur des informations

- La référence à un critère de qualité : L’expression d’une opinion implique toujours la


référence à un critère de qualité connu et accepté.

- La finalité de l’audit est d’exprimer une opinion responsable et indépendante

Définition de l’audit financier et comptable

 Définition de l’audit financier

L’audit financier est l’ensemble de travaux menés, selon une démarche (processus)
précise, par un professionnel compétent et indépendant, conformément à des normes
professionnelles, et conduisant à exprimer une opinion motivée sur la régularité et la
sincérité de l’information financière »

De cette définition, nous dégageons les notions suivantes :

 Démarche ou processus d’audit :

L’audit n’est pas mené d’une manière subjective selon le «vouloir» et la


disponibilité du professionnel, mais selon une démarche précise conformément à des
normes professionnelles (les normes d’audit)
 Professionnel compétent et indépendant :

L’audit n’est pas mené par n’importe quelle personne, mais par un professionnel
(l’auditeur) qui doit être compétent et indépendant.

 L ‘expression d’une opinion motivée :

le processus d’audit s’achève par la rédaction d’un rapport dans lequel l’auditeur
exprime une opinion sur le degré de concordance de l’information financière présentée
avec le référentiel (normes). L’opinion doit être motivée (càd expliquée et justifiée)

 La sincérité :

 La sincérité est défini par Francis Lefebvre comme étant, « l’application de bonne
foi des règles et procédures en fonction de la connaissance que les responsables des
comptes doivent normalement avoir de la réalité et de l’importance des opérations,
événements et situations ».

 D’après la norme N°1 de l’OECT la sincérité découle de

- La compétence et l’honnêteté des dirigeants

- La qualité du système de contrôle interne;

- Le respect des diligences

 La régularité :

La régularité est définit comme étant la conformité à la réglementation et aux normes.

Définition

ASSERTIONS D'AUDIT
     

 Ce sont les critères auxquels doit répondre l'information financière pour qu'elle soit
régulière et sincère.
  

 Elles s'appliquent à chaque poste du bilan et du compte de résultat.

  EXHAUSTIVITE

 REALITE
 

 PROPRIETE
 
 EVALUATION CORRECTE
 

 ENREGISTREMENT DANS LA BONNE PERIODE

 IMPUTATION CORRECTE
 

 TOTALISATION ET CENTRALISATION CORRECTE

Objectifs de l’audit

 vérifier la crédibilité de l’information financière émanant des entités économiques


avant sa diffusion aux divers utilisateurs (investisseurs à risque, bailleurs de fonds,
Etat, personnel, clients, fournisseurs..). Et

 Accroitre l’utilité, la crédibilité, et la pertinence de l’information financière.

Cadre normatif et légal

Les normes d’audit

L’audit est régi par des normes ayant trait aux qualités requises de l’auditeur à l’exécution de
sa mission et à la préparation de ses rapports. Il peut s’agir de normes nationales ou
internationales d’audit comme il peut s’agir d’autres normes d’audit.

L’auditeur est donc astreint professionnellement à un référentiel d’audit qui se compose


généralement de normes techniques et d’éthiques (de moralité).

Les normes d’audit

 En Tunisie, I’OECT a adopté en bloc les normes de I’IFAC (International Federation of


Accountants)

En conséquence, les professionnels tunisiens sont tenus d’appliquer les normes


internationales d’audit.

La Tunisie , a été élue en 2001 membre titulaire de conseil d’administration de l’IFAC.

Cadre légal

Les textes réglementaires

 Le code des sociétés commerciales promulgué par la loi n°2000-93 du 30 novembre


2000 , telle que modifiée et complétée par la loi 2001-117 du 6 décembre 2001 et la
loi 2005-65 du 27 juillet 2005,
 La loi 88-108 du 18 août 1988 portant refonte de la législation relative à la profession
d’expert comptable ,

 La loi 2002-16 du 4 février 2002 portant organisation de profession des comptables,

 La loi 2002-16 du 4 février 2002 portant organisation de profession des comptables,

 Plusieurs autres lois et arrêtés spécifiques telsque la loi 94-117, portant


réorganisation du marché financier, la loi 95-34 du 17 avril 1995 relative au
redressement des entreprises en difficultés économiques telle que complétée et
modifiée par la loi 99-63 du 15 juillet 1999 ,et la loi 2003-79 du 29 décembre 2003…
etc

Les différents types de missions d’audit

Les différents types de missions d’audit financiers et comptable en Tunisie

on retient généralement trois types de missions d’audit :

 - L’audit contractuel : réalisé à la demande d’une entité pour des fins qui sont définies dans la
convention (lettre de mission) avec l’auditeur.

 - Révision légale : réalisée dans le cadre du décret n° 87 - 529 du 01/04/1987 fixant les
conditions et les modalités de la révision des comptes des E. P. I. C. et des sociétés dont le
capital est totalement détenu par l’Etat.

 - L’audit légal : appelé aussi commissariat aux comptes prescrit par le Code des Sociétés
Commerciales.

Démarche d’audit
 La démarche de l'audit financier est toujours la même; il suffit de l’adapter aux spécificités
de chaque mission.

 L'audit n'est pas qu'un travail matériel de pointage; il intègre un aspect intellectuel
essentiel : compréhension de l'entreprise, de son système de contrôle interne et des choix
retenues pour l'établissement des comptes.

 L’audit comporte 3 phases principales :

        1) Acquisition d'une connaissance générale de l'entreprise,


        2) Evaluation du contrôle interne,
        3) Examen direct des comptes et des états financiers

CONNAISSANCE GENERALE DE L'ENTREPRISE (1ère phase)


Cette phase permet à l'auditeur:
 
- de comprendre le contexte général de la société
- d'évaluer les risques de l'entreprise
- d'identifier les transactions significatives
 

L’ Objectif premier de cette phase: permettre à l'auditeur d'avoir une vue et une compréhension
d'ensemble suffisante pour planifier et orienter sa mission.
 
à rédaction de la Note d'Orientation
à constitution ou mise à jour du Dossier Permanent

CONNAISSANCE GENERALE DE L'ENTREPRISE (1ère phase)

  Les informations recherchées au cours de cette phase :

- secteur d'activité de l'entreprise : type d'activité, environnement économique, concurrence, etc.

- structure générale de l'entreprise : organisation, politique commerciale, système comptable,


système informatique, système budgétaire, existence et efficacité d'un organe d'audit interne..etc.

 Les techniques utilisées au cours de cette phase:

- entretiens

- exploitation de la documentation interne

- exploitation de documents externes

- analyse des derniers états financiers

- etc.

Evaluation du contrôle interne(2éme phase)

Le contrôle interne est définit comme étant :

 L’ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de l'entreprise.


  

 L’ensemble de moyens (organisation, méthodes, procédures,…) mis en place pour réaliser les
objectifs définis par la direction générale.

 Le dispositif (système) de contrôle interne ne doit pas être confondu avec l'organe d’audit
interne.

OBJECTIFS DU CONTROLE INTERNE


 
 Protéger et sauvegarder le patrimoine (défense des actifs de façon permanente et
prévisionnelle);

 Veiller à l'élaboration d'informations de qualité, répondant notamment à des critères de


fiabilité, d'objectivité, de disponibilité et de cohérence eu égard aux besoins;
 

 Assurer l'application et l'exécution des instructions de la Direction;


      

 améliorer les performances de l'organisation.

IMPORTANCE DU CONTROLE INTERNE


  

 Permet le suivi et l'amélioration de l'efficacité et de l'efficience en matière de gestion.


  

   Permet d'assurer la sincérité et la fiabilité des informations enregistrées dans les comptes,
donc la qualité des comptes.

 L'existence dans une entreprise d'un système de contrôle interne rationnellement conçu et
correctement appliqué constitue une très sérieuse présomption de la fiabilité des comptes,
c'est-à-dire de la coïncidence entre les données comptables et la réalité.
 

 Alors qu'une pièce justificative apporte la preuve directe de la réalité d'une opération, le contrôle
interne apporte une preuve indirecte de l'enregistrement correct de toutes les opérations.
 UTILITE ET IMPORTANCE DE CETTE PHASE POUR LE CAC

   Objectif principal de cette phase de la démarche d'audit: s'assurer que, pour les flux
d'information significatifs, le CI de l'entité est suffisant pour que :
 
- toutes les opérations soient enregistrées (exhaustivité)
- chaque opération enregistrée soit :
* réelle
* correctement évaluée
* enregistrée dans la bonne période
* correctement imputée
 
- toutes les opérations enregistrées soient:
* correctement totalisées
* correctement centralisées

 Lien avec contrôles au final: le CAC définit les procédures sur lesquelles il souhaite s'appuyer
pour limiter ses contrôles directs sur les comptes.
 
CI fiable à allègement des tests de détail
CI non fiable à possibilité d'incidence sur l'opinion
 
 

 Tenu d'une obligation de moyens le conduisant à travailler par sondages, le CAC ne peut que
rarement tirer du seul contrôle des comptes la confiance nécessaire à la certification qui lui
est demandée par la loi.
Cela justifie l'importance attachée à l'évaluation du CI.

Schéma représentatif des étapes d’évaluation du contrôle interne.

Prise de connaissance de l’entreprise

Prise de connaissance des procédures

Évaluation préliminaire

Évaluation préliminaire

Faiblesses de
Forces théoriques conception

Contrôles de
permanence Contrôles révélateurs

Points forts Points forts non appliqués


appliqués Faiblesses d’application

Forces Faiblesses

Évaluation définitive
Évaluation définitive

Analyse des faiblesses

Rapport sur le contrôle interne

Examen direct des comptes et des états financiers ( troisième phase)

 L'évaluation par l'auditeur des risques identifiés au niveau de l’évaluation du système


contrôle interne lui permet de définir l'approche d'audit appropriée pour concevoir et mettre
en œuvre les procédures d'audit nécessaires. Dans certains cas, l'auditeur peut considérer
que seuls des tests de procédures peuvent apporter une réponse appropriée à son
évaluation du risque d'anomalies significatives. Dans d'autres, il peut estimer que seule la
mise en œuvre de contrôles de substance est justifiée, et donc ne pas tenir compte de
l'efficacité des contrôles dans le cadre de l'évaluation du risque concerné.

 Indépendamment de l'approche choisie, l'auditeur conçoit et met en œuvre des contrôles de


substance pour les flux d'opérations, les soldes de comptes et les informations fournies dès
lors qu'ils sont significatifs.

A l’issue de cette phase l’auditeur doit s’assurer que :

 Toutes les transactions ont fait l’objet d’autorisations appropriées et sont reflétées avec
sincérité lors de l’enregistrement le concernant : validité.

 Toutes les transactions et les effets des évènements associés qui se sont produits pendant la
période concernée sont enregistrés : Exhaustivité.

 Les montants des opérations sont correctement énoncés ou calculés ; les soldes sont
correctement cumulés en terme de valeur, d’exercice comptable et de classement ; les actifs
et les passifs sont correctement évalués et les montants imputés aux postes de charges et de
produits de l’exercice comptable sont corrects : Exactitude.

 Les biens et valeurs figurant dans les comptes existent effectivement et peuvent être
identifiés . Tous les biens et valeurs, existant physiquement dans la banque et qui lui
appartiennent, sont effectivement inclus dans les comptes. Réalité
PARTIE II

TECHNIQUES ET OUTILS D’EVALUATION DE SYSTÈME

DE CONTRÔLE INTERNE

 Organisation générale

 Juridique et fiscale

 Système comptable

 Investissements

 Achats / fournisseurs

 Vente / Client

 Stocks

 Inventaire physique

 Trésorerie

 Personnel

1. Organisation générale

 L'organigramme de la société est-il formalisé?

 La société est-elle dotée d'un manuel de procédure?

 Les procédures et les méthodes sont-elles suffisamment documentées?

 Existe-t-il un bureau d'ordre?

 Tient-t-on un registre des spécimens des signatures autorisées?

 Existe-t-il un département d'audit interne?

 Le directeur audit interne est-il déchargé de toute fonction opérationnelle?

 Existe-t-il une procédure formalisée de sauvegarde et de restauration?

 La périodicité des sauvegardes est-elle adaptée aux besoins de la société?

 Existe-t-il des procédures de stockage hors site?

 Le suivi des recommandations d'audit interne est-il systématique?


 L'architecture du système informatique est-elle appropriée et cohérente avec les objectifs et
stratégies de l'entreprise?

2. Juridique et fiscale
 Respect des dispositions légales et statutaires.

 Revoir les mentions obligatoires devant figurer sur les documents de la société.

 Nombre d’actionnaires

 Nombre d’administrateurs

 Qualité d’actionnaire pour le PDG

 Questionnaire fiscal (Obligatoire)

 Existe-t-il un manuel d'organisation comptable?

 Existe-t-il des définitions détaillées par fonction pour chaque personne au sein du service
comptable?

 Les pièces comptables sont-elles classées dans un ordre rationnel?

 Les livres et pièces des exercices non prescrits juridiquement et fiscalement sont-ils
conservés?

 Le logiciel interdit-il la saisie sur une période clôturée?

 La balance est-elle éditée en mouvements et en solde?

 Le logiciel permet-il la génération des états financiers à l'état ou se trouvent les écritures à
tout moment?

 Balances par âge?

3. Investissements

 Les investissements sont-ils réalisés sur la base d'un budget approuvé par la Direction
Générale?

 Le financement fait-il l'objet d'une étude pour préserver les équilibres financiers?

 L'entreprise cherche-t-elle à bénéficier des avantages liées à l'investissement?

 Le choix des fournisseurs est-il soumis à la procédure de mise en concurrence et des appels
d'offre pour les contrats de travaux?

 La société dispose-t-elle d'un logiciel de gestion des immobilisations?


 la société tient-elle des fiches d'immobilisations?

 Les immobilisations sont-elles codifiées?

 Les critères de distinction entre les charges et les immobilisations sont elles clairement
définis?

 Les transferts des comptes "immobilisations en cours" aux comptes d'immobilisations sont-
ils effectués aussitôt que les actifs sont mis en service?

 La politique d'amortissement est elle fondée sur une estimation de la durée d'utilisation des
immobilisations?

 Procède-t-on à l'inventaire annuel des immobilisations?

 Les immobilisations sont elles suffisamment couvertes par une police d'assurance?

4. Achats / Fournisseurs

 Etablit-on un budget d'achat?

 Existe-t-il un fichier de sélection des fournisseurs approuvé par la direction?

 Les demandes d'achats sont elles générées automatiquement par le logiciel de gestion des
stocks?

 Existe-t-il un plafond à partir duquel les achats sont soumis à une procédure de mise en
concurrence des fournisseurs?

 Les tableaux comparatifs des offres des fournisseurs sont ils soumis à l’approbation de la
Direction Générale?

 Les bons de commandes sont ils pré-numérotés, établis en quantité et en valeur et signés par
un responsable au vu de la demande d'achat?

 Le suivi des bons de commande permet-il de déterminer les commandes exécutées, les
commandes partiellement exécutées, celles non exécutées et celles annulées?

 La réception des commandes fait elle l'objet d'un contrôle qualitatif et quantitatif?

 Les contrôles effectués sont ils matérialisés?

 Les originaux des factures et avoirs sont-ils identifiés à l'aide d'un tampon "ORIGINAL"?

 Les doubles des factures et avoirs sont-elles identifiées à l'aide d'un tampon "DUPLICATA"?

 L'usage des photocopies comme pièce justificatives est-il interdit?

 Tient-on des comptes fournisseurs individuels?


 Les factures payées sont elles annulées par un cachet "PAYE" mentionnant les références du
mode de paiement?

 Les comptes fournisseurs étrangers font-ils l'objet de réévaluation au cours de clôture à la fin
de l'exercice?

 Les effets à payer font ils l'objet d'un suivi sur un échéancier extra comptable?

5. Vente / Client

 Etablit on un budget des ventes?

 La gestion commerciale est elle gérée par un logiciel?

 La codification des clients est elle bien définie et suit-elle une logique bien définie?

 La société respecte-t-elle les dispositions réglementaires pour l'application des prix de vente
et les taxes correspondantes?

 Les livraisons sont elles effectuées au vu d'un bon de livraison?

 Les bons de livraison sont ils prénumérotés?

 Les bons de livraisons indiquent-ils les codes articles vendus, les prix de ventes, le code et le
nom du client?

 Existe-t-il un rapprochement entre les quantités de produits finis sorties du magasin et celles
vendues?

 Le service facturation est-il indépendant: -du service des ventes


-du service livraison -de la tenue des
comptes clients

 Des limites de crédit sont- elles fixées pour chaque client?

 Les dépassements de plafond de crédit sont-ils soumis à une autorisation?

 La comptabilité client est-elle indépendante du service commercial?

 En fin de période, un rapprochement des bons de livraison aux factures est-il effectué pour
identifier les bons de livraisons non facturés et les facturations d'avance pour enregistrer les
écritures de régularisation?

 La politique d'établissement des provisions pour créances douteuses est-elle clairement


définie?

 Le suivi du contentieux et d'exécution des jugements est-il efficace?

 Les avoirs sont-ils autorisés avant d’être envoyés aux clients?


 Les soldes créditeurs des clients sont-ils régulièrement revus?

6. Stocks

 La séparation des fonctions est elle suffisante?

 La gestion des stocks est elle informatisée?

 Les magasins sont ils bien rangés et organisés ?

 L’accès aux magasins est-il limité ?

 Les articles en stocks sont ils bien codifiés?

 Les paramètres de gestions de stocks: quantités maximum et minimum sont ils définis par
articles?

 La tenue des fiches de stocks est-elle séparée de la gestion des mouvements des magasins?

 Les fiches de stocks sont ils rapprochés aux quantités saisies au niveau du logiciel de gestion
des stocks?

 Les stocks font-ils l'objet d'un inventaire au moins une fois par an?

 Les stocks des encours de production sont-ils valorisés au coût de production en fonction de
leur stade d'avancement?

 Le système de gestion des stocks permet-il de déterminer les stocks à écoulement lent?

 Les stocks sont-ils couverts par une assurance raisonnable contre les risques de perte, de vol,
d'incendie, etc.?

 Le magasin est il équipé par des détecteurs de fumée et d'extincteurs en nombre suffisant?

7. Inventaire physique

 La prise d'inventaire est-elle organisée par des instructions d'inventaire écrites?

 L'inventaire est-il précédé par un rangement préalable?

 Arrête-t-on les mouvements physiques pendant l'inventaire?

 Procède-t-on au double comptage?

 Le choix des équipes d'inventaire tient-il compte des impératifs de séparation des fonctions?

 Les comptages sont-ils comparés avec les fiches de stocks?

 Des rapports sont-ils faits sur les écarts constatés ainsi que leur origine?

Si nous avons assisté aux opérations d’inventaires, nous devons :


 S’assurer de la réalité des opérations de comptage et du double comptage,

 Effectuer un troisième comptage sur un échantillon d’articles,

 Effectuer un arrêté des caisses et signer les PV établis à cet effet,

 Exiger la signature du responsable d’inventaire sur tous les documents


recueillis à l’occasion de l’inventaire,

8. Trésorerie

 Y a-t-il un budget de trésorerie ?

 Le pouvoir de signature des titres de paiement est-il limité?

 Les chèques et les billets à ordre vierge sont-ils conservés dans un coffre?

 Les références des titres de paiement sont ils systématiquement enregistrés sur la pièce
justificative à payer?

 Les titres de paiement sont-ils donnés à leurs bénéficiaires contre décharge?

 Les dépenses par caisse sont-elles limitées à un montant fixé par la direction?

 Le financier verse-t-il les espèces et les chèques reçus immédiatement en banque?

 La caisse est-elle tenue d'après le système de fonds fixe?

 La sécurité des fonds est-elle suffisamment assurée?

 Le caissier tient-il un brouillard de caisse?

 Le caissier arrête-t-il périodiquement la situation de la caisse au niveau du brouillard et la


compare- t-il au solde physique de la caisse?

 Des vérifications inopinées des espèces en caisse sont elles effectuées et matérialisées?

 Etablit-on les états de rapprochement bancaires tous les mois?

 Les états de rapprochement bancaires sont-ils soumis à la vérification et l'approbation du


responsable concerné? (avec contrôle matérialisé)

 Procède-t-on au contrôle des dates de valeur bancaires?

 Procède-t-on au contrôle des échelles d’intérêts bancaires?

9. Personnel

 Existe-t-il des dossiers personnel contenant pour chaque employé: Demande d'embauche,
CV, Photos, Bulletin N°3, Extrait de naissance,
N° d'affiliation CNSS, Copie CIN, Situation familiale, Copie contrat de travail, Demandes de
congés?

 Les dossiers personnel sont ils mis à jour périodiquement?

 L'établissement de la paie est-il informatisé? Intégré en comptabilité ?

 Les salaires sont ils conformes à la grille de salaire du secteur?

 Est ce que la procédure de suivi de présence est fiable?

 Les heures travaillées compte tenu des heures supplémentaires respectent elles le plafond
de 60 heures par semaine ?

 Les majorations des heures supplémentaires sont elles conformes à celles prévues par Les
dispositions réglementaires?

 La société tient elle un registre de congés payés conformément aux dispositions


réglementaires?

 Est ce que la société constitue une provision pour les congés payés?

 Les avantages en nature sont ils inclus dans le calcul de l’impôt et les cotisations au régime
de sécurité sociale?

 Le paiement des salaires est il effectué par une personne indépendante de celle qui prépare
la paie?

 Le total des retenues sur salaire respecte- t-il le plafond fixé par les dispositions
réglementaires?

 Les prêts accordés sont ils matérialisés par des garanties notamment des traites?

 Le calcul du solde de tout compte est il effectué en conformité avec les dispositions
réglementaires en matière de retenue d’impôt sur le revenue et de la déclaration au régime
de sécurité sociale?

 La comptabilité procède-t-elle systématiquement au rapprochement du livre de paie avec la


comptabilité et les déclarations sociales et fiscales?

PARTIE III

TECHNIQUES ET OUTILS D’AUDIT DES COMPTES

TRESORERIE

OBJECTIFS DU CONTROLE DES COMPTES


 

 S’assurer que la situation de la trésorerie de l’entreprise à la clôture de l’exercice est reflétée


de façon exacte par les montants inscrits au bilan.

 S’assurer que les frais et produits financiers concernant les opérations de trésorerie inscrits
au compte de résultat reflètent bien l’intégralité des frais et produits pour l’exercice
considéré.

CONTROLES POSSIBLES

 Prendre en considération l’étendue et les résultats des travaux effectués sur les procédures
de contrôle interne pour déterminer l’étendue des travaux à effectuer et la date à laquelle ils
devront l’être.

 Obtenir le détail des comptes concernés et :

 expliquer les variations par rapport à l’exercice précédent

 s’assurer qu’aucune variation anormale ne pourrait remettre en cause les conclusions de


l’analyse du contrôle interne.

 Appliquer la procédure de confirmation directe pour les soldes, découverts et prêts


bancaires, ainsi que pour les conditions (taux d’intérêt, commissions, plafond,
remboursement) qui y sont attachées. Obtenir également confirmation des signataires
autorisés, des intérêts ou autres concernant l’exercice et non encore débités.

BANQUES ET CAISSES :

 S’assurer que les informations reçues directement des banques sont conformes aux écritures
passées dans les livres comptables

  Vérifier les rapprochements bancaires établis par l’entreprise : pointer les montants en
rapprochements (recettes et dépenses) avec les relevés bancaires du début du nouvel
exercice et les journaux du dernier mois. S’assurer que les délais entre les dates des écritures
comptables et les dates de l’écriture sur relevé bancaire sont raisonnables en ce qui
concerne les recettes.

 Pour les écritures passées par la banque et non par la société, vérifier qu’elles ont fait l’objet
de provisions.

 S’assurer que la ventilation des échéances dans l’annexe est correcte.

 S’assurer que les transferts des fonds effectués entre les comptes bancaires sont
raisonnables.
 Revoir les recettes d’importance exceptionnelle au début de l’exercice suivant pour s’assurer
qu’elles ne sont pas la « contrepartie » de facilités reçues à la fin de l’exercice pour pouvoir
donner une présentation améliorée de la situation de trésorerie.

 Faire un comptage des espèces en caisse à la date de clôture de l’exercice. Si ceci a été fait à
une date antérieure, revoir le journal de caisse pour la période jusqu'à la clôture de
l'exercice, et s'assurer que le solde au bilan est correcte.

CHEQUES ET COUPONS A ENCAISSER :

 Vérifie l'encaissement au début de l'exercice. S'assurer que les délais d'encaissement sont
raisonnables.

 VIREMENTS INTERNE :

 S'assurer que ces comptes sont soldés à la fin de l'exercice.

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