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Mondialisation et le nouveau
modèle de développement
économique au Maroc
Introduction
Conclusion
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Introduction
Dans un contexte caractérisé par la mondialisation, de nouvelles possibilités sont
Offertes pour tous les pays visant à bénéficier de manière efficace de la libéralisation des
Échanges, des investissements, des flux de capitaux et des mutations techniques, afin de
Depuis vingt ans le Maroc a connu des progrès majeurs dans plusieurs domaines. Grâce
Royaume s’est hissé au rang des pays les plus performants en Afrique et dans la région
MENA.
Toutefois, plusieurs indicateurs dénoncent une réalité paradoxale avec cette évolution. Dans
Satisfaction des besoins des citoyens, apte à réduire les disparités et les inégalités existantes, à
Le Roi Mohammed VI, le Maroc et toutes les forces vives de la nation se sont engagées dans
En effet, il ne s’agit donc plus de dynamiser une région, de réformer un secteur ou une
branche
Fractures causées par le modèle de croissance qui prédominait ainsi que les inégalités sociales
Et spatiale causées par les politiques de développement dites du haut vers le bas. Dans son
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Discours du Trône marquant ses vingt années de règne, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a
Appelé à un changement substantiel, bâti sur les nombreux acquis du Royaume et s’inscrivant
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Axe 1 : Mondialisation, et le modèle de développement
Section 1 : Définition des concepts :
Modèle de développement :
Mondialisation
Le terme Mondialisation est apparu au début des années 1990, celui-ci désigne la création
d’une unité à l’échelle mondiale à la fois dans le domaine économique, culturelle et
politique. Elle désigne également l'expansion et l'harmonisation des liens d'interdépendance
entre les nations, les activités à l'échelle du monde.
Ce système est fondé sur une société de consommation se basant sur le système
économique occidental importé des Etats-Unis : Le Capitalisme Libéral. Ce système conduit
au libre marché, à la concurrence, à la déréglementation et à l’affaiblissement du rôle de l’Etat
dans l’économie des pays concernés par ce phénomène de mondialisation.
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La Mondialisation est également l’internationalisation de l’économie, il s’agit
d’échanges de diverses natures, économiques, politiques, culturels, entre Nations, des
relations qui en résultent, pacifiques ou conflictuelles, de complémentarité ou de
concurrence... De ce fait, des liens interdépendances se forment entre certains pays.
Ce sont les personnes, les organismes et les Etats qui ont un pouvoir d’influence à
l’échelle mondiale à travers leur politique. Parmi eux, les organismes financiers et
internationaux tels que l’Organisation Mondial de Commerce (l’O.M.C), symbole de cette
mondialisation et qui fixe toutes les règles du commerce international crée en 1995 (siège à
Genève) ou encore le Fond Monétaire International (F.M.I), créé en même temps que la
Banque Mondiale, en 1944 à Bretton Woods. Il a vocation à surveiller les déséquilibres des
échanges économiques entre les pays, matérialisés par la balance des paiements et a prêté
ensuite l'argent nécessaire aux pays en difficultés. Le G20 est également un organisme qui a
une influence à l’échelle international regroupant les 20 pays les plus puissants, il a été créé
en 1999, après la succession de crises financières dans les années 1990. Il vise à favoriser la
concertation internationale, en intégrant le principe d'un dialogue élargi tenant compte du
poids économique croissant pris par un certain nombre de pays.
Il s’agit des grandes Firmes Multi Nationale (F.M.N), représentant les entreprises qui
investissent à l’échelle mondiale et qui ont, par conséquent, un poids essentiel dans la
mondialisation : ils sont capable d’investir, de créer ou de détruire des emplois par le béait des
délocalisations. Un esprit compétitif, de concurrence s’installe entre certains pays prêt à tout
pour attirer les investissements de ces FMI. Ces firmes détiennent 40% du commerce mondial
et 2/3 des Investissement Direct à l’Etranger (I.D.E). Parmi les dix plus grandes entreprises
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mondiales, ces grandes firmes Américaines Wal-Mart et Exxon Mobil qui sont au sommet du
top 10 des plus grandes entreprises mondiales (chiffres de 2008), symbole de la domination
des Etats-Unis à l’échelle mondiale.
Elles fonctionnent en réseau. On y trouve les fond de pension privés qui servent en parti a
payer les retraites et également les fonds souverains qui eux permettent de racheter des
entreprises en difficulté…
Les réformes économiques et sociales ont débuté au Maroc dans les années 80 avec le
programme d’ajustement structurel, survenu sur fond de crise économique. Ces réformes se
sont accélérées à partir de 1999, signalant un changement de politique associant une plus
grande ouverture économique, donnant un rôle majeur au secteur privé et une attention accrue
aux questions sociales.
Les réformes adoptées au cours des deux dernières décennies au Maroc et qui sont à la fois
structurelles et sectorielles, donnent un rôle plus important aux forces du marché et ont pour
objectif ultime de générer des taux de croissance plus élevés et d’augmenter la création
d’emploi. De ce fait, elles ont concerné tous les domaines de l’activité économique : le
système financier, les finances publiques et la compensation, les entreprises publiques et la
privatisation, le commerce extérieur, le marché du travail, le cadre réglementaire et le climat
des affaires.
Les réformes du commerce extérieur ont été un catalyseur des transformations du pays. Le
Royaume en tant que Membre fondateur de l’OMC en 1995 a accepté les Accords de l’OMC
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et s’est engagé à libéraliser son commerce extérieur dans un contexte multilatéral. En 2016,
une nouvelle loi sur le commerce extérieur consacrait le principe de la libéralisation du
commerce. Le Maroc a également signé plusieurs accords commerciaux préférentiels.
Le Maroc accorde ainsi un traitement préférentiel sur une base réciproque aux importations en
provenance de pays avec lesquels il a conclu des accords commerciaux préférentiels et permet
un traitement préférentiel dans le cadre des accords commerciaux et tarifaires et du Système
global de préférences commerciales (SGPC). L’accord commercial préférentiel avec l’Union
européenne (UE) est entré en vigueur en 2000. L’accord de libre-échange (ALE) conclu entre
les États-Unis et le Maroc a été signé en 2004 et mis en œuvre en 2006. C’est le premier
accord de libre-échange américain avec un pays africain et le deuxième accord de libre-
échange américain avec un pays arabe. Le Maroc a également des accords commerciaux avec
de nombreux pays Africains. En tant que membre de l’Union Africaine, le Royaume participe
aux négociations de la zone de libre-échange continentale (ZLEC). Le Maroc est parti à ces
négociations en tant que membre de l’Union africaine depuis 2017.
Les choix stratégiques de développement adoptés par le Maroc l’ont placé sur la voie de
l’ouverture et du progrès. Ce processus s’est intensifié par la mise en place de stratégies
sectorielles ciblées on peut citer :
Le plan d’accélération industrielle est une nouvelle approche basée sur la mise en place
d’écosystèmes performants, visant l’intégration des chaînes de valeur et la consolidation des
relations locales entre les grandes entreprises et les PME.
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C’est dans ce contexte que la stratégie RAWAJ de développement du commerce et de la
distribution a été définie. Plaçant le consommateur au cœur de ses préoccupations, l’objectif
global de cette stratégie est de faire du commerce et de la distribution un secteur performant
au service de tous les consommateurs.
La stratégie ainsi définie est de nature à apporter les réponses nécessaires au développement
du secteur de la logistique et les solutions adéquates aux problèmes de gestion des flux de
marchandises et permet de répondre aux besoins logistiques des différentes stratégies
sectorielles lancées ou en cours de mise en œuvre au niveau national (plan Maroc vert pour
l’agriculture, pacte national pour l’émergence industrielle, plan halieutis pour le secteur de la
pêche, plan Rawaj pour le commerce intérieur, stratégie énergétique,…).
Halieutis :
Le Maroc figure parmi les pays les plus compétitifs dans les exportations mondiales des
produits de la pêche. La Zone Economique Exclusive se caractérise par une grande diversité
des ressources présentes (500 espèces dont 60 exploitées) faisant du Maroc un leader sur le
marché international de la sardine en conserve, avec une part de marché à l’export de plus
40 %.
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Encourageant une véritable intégration amont-aval et visant l’amélioration de la coopération
entre tous les acteurs pour une co-gestion effective du secteur, la stratégie Halieutis s’articule
autour de trois axes majeurs:
Les profondes et rapides transformations du pays dans son ensemble et les opportunités
offertes par les nouvelles tendances du tourisme mondial, permettent au tourisme marocain de
nourrir de grandes ambitions,
Le Maroc manque d’une vision de développement à très long terme, avec des objectifs
globaux clairs et partagés, des plans d’actions cohérents où moyens et responsabilités sont
bien définis et une gouvernance nationale et locale permettant une mise en œuvre efficace et
rapide.
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Le chômage au Maroc
Bien que le taux de scolarisation ait augmenté, le niveau reste faible, et cela se reflète
directement sur le marché du travail.
Un tiers des jeunes se trouve sans emploi ni formation, ce qui limite leur insertion
professionnelle. Après avoir baissé depuis 1999 (13,8 %), le taux de chômage est à nouveau
en hausse, dépassant 10 % en 2018 (14,3 % en milieu urbain et 3,9 % en milieu rural). Il
touche principalement les jeunes (27 % des 15-24 ans), les diplômés du supérieur (17 %
contre 4 % pour les non-diplômés) et les femmes (13,8 % contre 8,9 % pour les hommes).
Cela nourrit les mécontentements populaires.
Observons enfin que le taux d’activité des femmes est particulièrement faible (21 % de
femmes actives contre 70 % pour les hommes) malgré les investissements importants réalisés
pour augmenter notamment leur scolarisation et l’amélioration de la législation.
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Section 2 : Nouveau modèle de développement au Maroc
En conclusion, le nouveau modèle de développement, selon la vision royale, doit être conçu
selon une approche participative, incluant toutes les composantes de la société, y compris les
partis politiques, la société civile, l’administration publique et l’entreprise.
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En vue de tirer meilleur profit de ses potentialités et d’y asseoir une croissance pérenne, l’Etat
a développé une vision globale, intégrant aussi bien l’export que le marché national, un
objectif poursuivi dans le cadre du Plan d’Accélération Industrielle 2014-2020.
Un appui soutenu sera particulièrement porté à l’émergence d’un amont textile compétitif et
innovant, afin de drainer davantage d’IDE, notamment chinois, et de développer des
partenariats gagnants-gagnants.
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• Une bonne organisation sectorielle : une organisation autour d’une association
professionnelle « AMITH », qui compte parmi ses adhérents plus de 90% des entreprises
exportatrices du secteur, une facilité de communication et d’interaction avec les donneurs
d’ordre et les investisseurs internationaux
Malgré cette tendance haussière, le secteur souffre de quelques maux notamment en amont de
la chaîne mais surtout d’une concurrence qui pénalise le marché local. En effet, la production
locale a parfois du mal à s’imposer sur le marché national qui est envahi de produits finis
importés. Rappelons que pour minimiser la casse, le Maroc avait appliqué des mesures de
sauvegarde sur les importations de certains produits turcs jusqu’en 2021.
Une mesure pour mettre fin aux perturbations conséquentes pour la production nationale
destinée au marché domestique à cause de l’accroissement des importations à prix compétitifs
originaires de Turquie.
L’accroissement inquiétant des exportations turques vers le Maroc de produits finis de textiles
et habillement de 175% entre 2013 et 2017 ont en effet fragilisé plusieurs unités industrielles
marocaines orientées vers le marché domestique.
« L’offre marocaine est très compétitive à l’export. Toutefois quand le marché local est pris
par les importations, il est plus très difficile de développer des économies d’échelle et par
conséquent d’être compétitif au niveau des prix »,
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Conclusion :
Pour conclure, le Maroc ne pourrait relever ses multiples défis d’ordre social, financier
Niveau des filières économiques et la création de la richesse, l’intégration des jeunes dans les
Métiers mondiaux d’avenir et la lutte contre toutes les formes de précarité et d’exclusion
Sociale.
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Table des matières
Introduction.............................................................................................................................................................2
Conclusion..............................................................................................................................................................13
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