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Exposé sous thème:

Mondialisation et le nouveau
modèle de développement
économique au Maroc

MASTER : Economie et Management Internationaux

Encadré par : Mme Realisé par : boumehdi


ouazzani aicha amina

Année universitaire 2019/2020


PLAN :

Introduction

Axe I : Mondialisation et le modèle de développement


Section1 : Définition des concepts

Section2 : Acteurs de la mondialisation

AXE II : Le modèle de développement économique actuel face à la


mondialisation : enjeux et stratégies
Section1 : Les atouts et limites du modèle de développement actuel

Section2 : Nouveau modèle de développement actuel économique au Maroc

AXE III : Le secteur textile au Maroc face à la mondialisation


Section1 : Présentation du secteur

Section2 : Atout et limites de secteur

Conclusion

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Introduction
Dans un contexte caractérisé par la mondialisation, de nouvelles possibilités sont

Offertes pour tous les pays visant à bénéficier de manière efficace de la libéralisation des

Échanges, des investissements, des flux de capitaux et des mutations techniques, afin de

S’engager dans la dynamique d’intégration économique mondiale. Cependant, elle soumet la

Majorité des pays en développement y compris le Maroc, à des contraintes et défis

Depuis vingt ans le Maroc a connu des progrès majeurs dans plusieurs domaines. Grâce

Aux réformes, à la politique des grands chantiers et à la dynamique d’investissements le

Royaume s’est hissé au rang des pays les plus performants en Afrique et dans la région
MENA.

Toutefois, plusieurs indicateurs dénoncent une réalité paradoxale avec cette évolution. Dans

Son Discours à l’occasion de l’ouverture du Parlement en octobre dernier, Sa Majesté le Roi

Mohammed VI avait appelé à « l’élaboration d’une nouvelle approche, centrée sur la

Satisfaction des besoins des citoyens, apte à réduire les disparités et les inégalités existantes, à

Instaurer la justice sociale et territoriale, à suivre, en les intégrant, les évolutions de

L’environnement national et international ». Face à ce constat, et sous l’impulsion de Sa


Majesté

Le Roi Mohammed VI, le Maroc et toutes les forces vives de la nation se sont engagées dans

Une étape cruciale : celle de concevoir un Modèle de développement réadapté, à même de

Permettre au pays de réussir le pari de la réconciliation sociale et de l’émergence économique.

En effet, il ne s’agit donc plus de dynamiser une région, de réformer un secteur ou une
branche

D’activité, mais de proposer un Modèle de développement « rénové », capable de réparer les

Fractures causées par le modèle de croissance qui prédominait ainsi que les inégalités sociales

Et spatiale causées par les politiques de développement dites du haut vers le bas. Dans son

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Discours du Trône marquant ses vingt années de règne, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a

Appelé à un changement substantiel, bâti sur les nombreux acquis du Royaume et s’inscrivant

Dans la continuité, pour arriver à une « nouvelle étape »

Dans ce sens une problématique majeure nous interpelle alors :

Dans quelle mesure la mondialisation impact- elle le nouveau modèle de développement


économique au Maroc ?

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Axe 1 : Mondialisation, et le modèle de développement
Section 1 : Définition des concepts :

Modèle de développement :

Un modèle est un exemplaire à suivre du fait de sa perfection. Un modèle est également un


schéma théorique d’un système ou d’une réalité complexe.
Par ailleurs, le développement consiste à augmenter ou à accroitre quelque chose de nature
physique, intellectuelle ou morale. Si le concept de développement est appliqué à une réalité
humaine, il désigne alors le progrès économique, social, culturel ou politique.

Un modèle de développement est un schéma à suivre afin de promouvoir le progrès d’un


peuple. Il s’agit d’un cadre de référence pour ceux à qui il appartient d’élaborer les politiques
publiques d’un pays.
En élaborant ou en mettant en place un modèle de développement, le Gouvernement cherche à
améliorer la situation économique et du travail de la population, assurer l’accès à la santé et à
l’éducation, et apporter une certaine sécurité, parmi d’autres questions. Le but d’un modèle de
développement est d’améliorer la qualité de vie.

Mondialisation

Le terme Mondialisation est apparu au début des années 1990, celui-ci désigne la création
d’une unité à l’échelle mondiale à la fois dans le domaine économique, culturelle et
politique. Elle désigne également l'expansion et l'harmonisation des liens d'interdépendance
entre les nations, les activités à l'échelle du monde.

Du point de vue économique, il s’agit d’une globalisation de l’économie mondiale


avec le développement du libre échange : la multiplication des zones d’échanges, la baisse ou
la disparition des tarifs douaniers facilitant et favorisant les échanges entre pays et continents.

Ce système est fondé sur une société de consommation se basant sur le système
économique occidental importé des Etats-Unis : Le Capitalisme Libéral. Ce système conduit
au libre marché, à la concurrence, à la déréglementation et à l’affaiblissement du rôle de l’Etat
dans l’économie des pays concernés par ce phénomène de mondialisation.

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La Mondialisation est également l’internationalisation de l’économie, il s’agit
d’échanges de diverses natures, économiques, politiques, culturels, entre Nations, des
relations qui en résultent, pacifiques ou conflictuelles, de complémentarité ou de
concurrence... De ce fait, des liens interdépendances se forment entre certains pays.

Néanmoins, ce phénomène complexe reste encore inachevé est le résultat d’un


grand nombre d’acteurs :

Section 2 : Acteurs de la mondialisation

Il s’agit premièrement des acteurs institutionnels :

Ce sont les personnes, les organismes et les Etats qui ont un pouvoir d’influence à
l’échelle mondiale à travers leur politique. Parmi eux, les organismes financiers et
internationaux tels que l’Organisation Mondial de Commerce (l’O.M.C), symbole de cette
mondialisation et qui fixe toutes les règles du commerce international crée en 1995 (siège à
Genève) ou encore le Fond Monétaire International (F.M.I), créé en même temps que la
Banque Mondiale, en 1944 à Bretton Woods. Il a vocation à surveiller les déséquilibres des
échanges économiques entre les pays, matérialisés par la balance des paiements et a prêté
ensuite l'argent nécessaire aux pays en difficultés. Le G20 est également un organisme qui a
une influence à l’échelle international regroupant les 20 pays les plus puissants, il a été créé
en 1999, après la succession de crises financières dans les années 1990. Il vise à favoriser la
concertation internationale, en intégrant le principe d'un dialogue élargi tenant compte du
poids économique croissant pris par un certain nombre de pays.

Des acteurs privés

Il s’agit des grandes Firmes Multi Nationale (F.M.N), représentant les entreprises qui
investissent à l’échelle mondiale et qui ont, par conséquent, un poids essentiel dans la
mondialisation : ils sont capable d’investir, de créer ou de détruire des emplois par le béait des
délocalisations. Un esprit compétitif, de concurrence s’installe entre certains pays prêt à tout
pour attirer les investissements de ces FMI. Ces firmes détiennent 40% du commerce mondial
et 2/3 des Investissement Direct à l’Etranger (I.D.E). Parmi les dix plus grandes entreprises

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mondiales, ces grandes firmes Américaines Wal-Mart et Exxon Mobil qui sont au sommet du
top 10 des plus grandes entreprises mondiales (chiffres de 2008), symbole de la domination
des Etats-Unis à l’échelle mondiale.

Les Organisations Non Gouvernementales (O.N.G)


Participent aussi à la mondialisation en développant des petites ou moyennes entreprises
comme la croix rouge ou médecins sans frontières intervenant un peu partout dans le monde.

Les banques ont aussi leur importance

Elles fonctionnent en réseau. On y trouve les fond de pension privés qui servent en parti a
payer les retraites et également les fonds souverains qui eux permettent de racheter des
entreprises en difficulté…

AXE 2 : le modèle de développement économique actuel face à la


mondialisation : enjeux et stratégies

Section 1 : atouts et limites du modèle de développement

 Atouts du modèle de développement économique au Maroc

Les réformes économiques et sociales ont débuté au Maroc dans les années 80 avec le
programme d’ajustement structurel, survenu sur fond de crise économique. Ces réformes se
sont accélérées à partir de 1999, signalant un changement de politique associant une plus
grande ouverture économique, donnant un rôle majeur au secteur privé et une attention accrue
aux questions sociales.
Les réformes adoptées au cours des deux dernières décennies au Maroc et qui sont à la fois
structurelles et sectorielles, donnent un rôle plus important aux forces du marché et ont pour
objectif ultime de générer des taux de croissance plus élevés et d’augmenter la création
d’emploi. De ce fait, elles ont concerné tous les domaines de l’activité économique : le
système financier, les finances publiques et la compensation, les entreprises publiques et la
privatisation, le commerce extérieur, le marché du travail, le cadre réglementaire et le climat
des affaires.

Les réformes du commerce extérieur ont été un catalyseur des transformations du pays. Le
Royaume en tant que Membre fondateur de l’OMC en 1995 a accepté les Accords de l’OMC

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et s’est engagé à libéraliser son commerce extérieur dans un contexte multilatéral. En 2016,
une nouvelle loi sur le commerce extérieur consacrait le principe de la libéralisation du
commerce. Le Maroc a également signé plusieurs accords commerciaux préférentiels.

Le Maroc accorde ainsi un traitement préférentiel sur une base réciproque aux importations en
provenance de pays avec lesquels il a conclu des accords commerciaux préférentiels et permet
un traitement préférentiel dans le cadre des accords commerciaux et tarifaires et du Système
global de préférences commerciales (SGPC). L’accord commercial préférentiel avec l’Union
européenne (UE) est entré en vigueur en 2000. L’accord de libre-échange (ALE) conclu entre
les États-Unis et le Maroc a été signé en 2004 et mis en œuvre en 2006. C’est le premier
accord de libre-échange américain avec un pays africain et le deuxième accord de libre-
échange américain avec un pays arabe. Le Maroc a également des accords commerciaux avec
de nombreux pays Africains. En tant que membre de l’Union Africaine, le Royaume participe
aux négociations de la zone de libre-échange continentale (ZLEC). Le Maroc est parti à ces
négociations en tant que membre de l’Union africaine depuis 2017.

Les choix stratégiques de développement adoptés par le Maroc l’ont placé sur la voie de
l’ouverture et du progrès. Ce processus s’est intensifié par la mise en place de stratégies
sectorielles ciblées on peut citer :

Le plan d’accélération industrielle

Le plan d’accélération industrielle est une nouvelle approche basée sur la mise en place
d’écosystèmes performants, visant l’intégration des chaînes de valeur et la consolidation des
relations locales entre les grandes entreprises et les PME.

La nouvelle stratégie industrielle, dite « Plan d’accélération industrielle 2014-2020 »


capitalise sur la réalisation accomplies et garde le cap des Métiers Mondiaux du Maroc tout en
intégrant les autres filières classiques du tissu industriel national, tels que le textile et le cuir.

Plan Rawaj 2020 :

Le secteur du commerce et de la distribution est l’un des piliers de l’économie marocaine et


participe fortement à la création des richesses et de l’emploi. Il constitue aussi un levier
essentiel de l’investissement et reste parmi les principaux animateurs de la ville à travers sa
contribution à l'organisation, à la dynamisation de l'espace urbain et au développement socio-
économique.

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C’est dans ce contexte que la stratégie RAWAJ de développement du commerce et de la
distribution a été définie. Plaçant le consommateur au cœur de ses préoccupations, l’objectif
global de cette stratégie est de faire du commerce et de la distribution un secteur performant
au service de tous les consommateurs.

Stratégie de compétitivité logistique :

Le développement du secteur de la logistique a été identifié comme une priorité stratégique


dans le processus de renforcement de la compétitivité de l’économie marocaine. La nouvelle
stratégie de compétitivité logistique vise le positionnement du Maroc sur les principaux flux
logistiques et permet de répondre aux besoins logistiques des différentes stratégies sectorielles
lancées ou en cours de mise en œuvre au niveau national.

La stratégie ainsi définie est de nature à apporter les réponses nécessaires au développement
du secteur de la logistique et les solutions adéquates aux problèmes de gestion des flux de
marchandises et permet de répondre aux besoins logistiques des différentes stratégies
sectorielles lancées ou en cours de mise en œuvre au niveau national (plan Maroc vert pour
l’agriculture, pacte national pour l’émergence industrielle, plan halieutis pour le secteur de la
pêche, plan Rawaj pour le commerce intérieur, stratégie énergétique,…).

Halieutis :

Le Maroc figure parmi les pays les plus compétitifs dans les exportations mondiales des
produits de la pêche. La Zone Economique Exclusive se caractérise par une grande diversité
des ressources présentes (500 espèces dont 60 exploitées) faisant du Maroc un leader sur le
marché international de la sardine en conserve, avec une part de marché à l’export de plus

40 %.

La Stratégie de développement et de compétitivité du secteur halieutique, dite « Halieutis » a


pour objectif global de construire une pêche durable et compétitive, qui valorise le patrimoine
halieutique du pays et qui fait du secteur un véritable moteur de croissance de l'économie
marocaine.

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Encourageant une véritable intégration amont-aval et visant l’amélioration de la coopération
entre tous les acteurs pour une co-gestion effective du secteur, la stratégie Halieutis s’articule
autour de trois axes majeurs:

Vision 2020 du tourisme :

Sur la dernière décennie et malgré de nombreux incidents conjoncturels, le Tourisme a


confirmé son statut d’industrie majeure en pleine expansion de l’économie mondiale d’avenir,
alors qu’au Maroc, la dynamique de croissance insufflée par la Vision 2010 lui permet de
figurer désormais parmi les étoiles montantes du tourisme international.

Les profondes et rapides transformations du pays dans son ensemble et les opportunités
offertes par les nouvelles tendances du tourisme mondial, permettent au tourisme marocain de
nourrir de grandes ambitions,

En conclusion, les réformes entreprises et la politique d’ouverture de l’économie marocaine


vis-à-vis de l’extérieur, ont permis au Maroc de développer ses infrastructures (Tanger-Med,
LGV, Autoroutes, Tramway) et son industrialisation notamment au niveau des secteurs de
l’automobile et de l’aéronautique. Cependant, le commerce extérieur marocain reste
déficitaire, c’est pour cela qu’il faut améliorer la compétitivité de l’économie marocaine.

 Essoufflement du modèle de développement économique au Maroc

Le Maroc manque d’une vision de développement à très long terme :

Education, emploi, industrie, infrastructures… Le Maroc dispose de plusieurs stratégies


nationales, anciennes ou récentes, mais celles-ci peinent à produire des résultats ou favorisent
un développement qui ne profite pas à tous, générateur de plusieurs déficits et qui n’est pas
soutenable.

Le Maroc manque d’une vision de développement à très long terme, avec des objectifs
globaux clairs et partagés, des plans d’actions cohérents où moyens et responsabilités sont
bien définis et une gouvernance nationale et locale permettant une mise en œuvre efficace et
rapide.

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Le chômage au Maroc

Un certain essoufflement du modèle de développement marocain, dont la première


conséquence est en effet sa faible capacité à créer des emplois. Ainsi le marché du travail
marocain se caractérise par un chômage particulièrement élevé des jeunes et des diplômés du
supérieur et par la prépondérance de l’informalité.

Bien que le taux de scolarisation ait augmenté, le niveau reste faible, et cela se reflète
directement sur le marché du travail.

Un tiers des jeunes se trouve sans emploi ni formation, ce qui limite leur insertion
professionnelle. Après avoir baissé depuis 1999 (13,8 %), le taux de chômage est à nouveau
en hausse, dépassant 10 % en 2018 (14,3 % en milieu urbain et 3,9 % en milieu rural). Il
touche principalement les jeunes (27 % des 15-24 ans), les diplômés du supérieur (17 %
contre 4 % pour les non-diplômés) et les femmes (13,8 % contre 8,9 % pour les hommes).
Cela nourrit les mécontentements populaires.

Observons enfin que le taux d’activité des femmes est particulièrement faible (21 % de
femmes actives contre 70 % pour les hommes) malgré les investissements importants réalisés
pour augmenter notamment leur scolarisation et l’amélioration de la législation.

L’Impact de l’implantation des filiales des firmes multinationales FM sur l’économie


marocaine

Actuellement le nombre des firmes multinationales FM atteint environ 40000 sociétés


dans le monde. Leur présence dans un pays est révélatrice de sa capacité à attirer des
nouveaux investisseurs. Le Maroc ne semble pas trop mal s’en tirer, bien qu’il accueil plus
d’une centaine de filiale dans différents secteurs de production. Cette implantation a beaucoup
d’effets sur les entreprises marocaines. Ainsi une relation pertinente et enrichissante s’est
produite entre les entreprises marocaines et les firmes multinationales FM, relation qui se
matérialise par la sous-traitance.

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Section 2 : Nouveau modèle de développement au Maroc

Certainement, la mise en place d’un nouveau modèle de développement est devenue


nécessaire pour le Maroc, afin d’optimiser la croissance économique, accorder la priorité aux
investissements dans les régions les moins développées.

Il est vrai à dire que la réussite de ce modèle de développement doit impérativement


s’accompagner du renforcement de la compétitivité de l’économie marocaine, de la réduction
des impôts sur les entreprises, de la structuration du secteur informel et de la lutte contre la
corruption, et de promouvoir l’emploi, surtout chez les jeunes diplômés.

D’autre part, le nouveau modèle de développement doit impérativement s’inscrire dans la


synergie et la dynamique de la régionalisation avancée. Car, on ne peut pas concevoir une
vision stratégique du modèle de développement sans tenir compte des disparités et
déséquilibres des régions, à savoir la régionalisation élargie n’aura de sens que si la région
devient un véritable levier de développement économique et social.

Sans oublier aussi le rapprochement du système universitaire de l’innovation de l’entreprise.


Autrement dit, l’université devra s’ouvrir sur son environnement. Dans ce cas, le but est de
créer un milieu novateur au sein des universités en impliquant les entreprises dans la
formation, les stages et l’embauche, en revalorisant le capital humain afin de favoriser la
création de postes d’emplois pour les jeunes.

En conclusion, le nouveau modèle de développement, selon la vision royale, doit être conçu
selon une approche participative, incluant toutes les composantes de la société, y compris les
partis politiques, la société civile, l’administration publique et l’entreprise.

AXE III : le secteur textile au Maroc face à la mondialisation

Section 1 : Présentation du secteur textile au Maroc

Le secteur textile représente un secteur stratégique au sein de l’activité industrielle nationale


par sa contribution aux agrégats du secteur (27% des emplois et 7% de la valeur ajoutée
industriels), Dans le contexte de crise économique qui a touché ses principaux partenaires
(notamment l’Espagne et la France qui absorbent près de 60% des exportations du secteur), le
textile a fait preuve de résilience.

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En vue de tirer meilleur profit de ses potentialités et d’y asseoir une croissance pérenne, l’Etat
a développé une vision globale, intégrant aussi bien l’export que le marché national, un
objectif poursuivi dans le cadre du Plan d’Accélération Industrielle 2014-2020.

Un appui soutenu sera particulièrement porté à l’émergence d’un amont textile compétitif et
innovant, afin de drainer davantage d’IDE, notamment chinois, et de développer des
partenariats gagnants-gagnants.

Section 2 : Atouts et limites du secteur textile :

 LE SECTEUR A PLUSIEURS ATOUTS, PARMI LESQUELS :

• Un cadre global incitatif : Un plan de développement concret de l’offre marocaine du


secteur textile, un système incitatif englobant un ensemble de mesures d’encouragement à
l’investissement à caractère fiscal, financier, juridique et social, un grand réseau d’accords de
libre-échange avec l’Union Européenne, Les Etats-Unis d’Amérique et le monde arabe,
donnant accès à un marché de plus d’un milliard de consommateurs.

• Une plateforme d’investissement : l’Etat marocain met à la disposition des investisseurs


des plateformes industrielles d’investissement « P2I » très avantageuses.

• La Réactivité de production : Grâce aux producteurs locaux de matière premières, et à la


future mise en place de plateformes d’approvisionnement, le Maroc peut réduire le délai de
livraison de deux semaines vers l’Europe (soit un cycle compris entre 2 et 4 semaines - 50%
de temps en moins que le cycle normal).

• La réactivité de livraison : Une proximité géographique aux marchés européens, un port «


Tanger Med » qui permet au secteur du Textile marocain d’être de plus en plus réactif,

• Une grande capacité de production : une capacité de production importante du secteur,


estimée à plus d’un milliard de pièces par an ; un secteur qui opère depuis 50 ans avec les
marchés européens et américains, des instituts de formation assurant l’amélioration continue
des compétences permettant ainsi aux entreprises du secteur de bénéficier d’une main
d’œuvre qualifiée et de profils pointus de designers, stylistes et ingénieurs ; un développement
de compétence qui est au centre de la stratégie du secteur

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• Une bonne organisation sectorielle : une organisation autour d’une association
professionnelle « AMITH », qui compte parmi ses adhérents plus de 90% des entreprises
exportatrices du secteur, une facilité de communication et d’interaction avec les donneurs
d’ordre et les investisseurs internationaux

• Une éthique environnementale et sociale : adoption du programme de mise en conformité


sociale dit « Fibre Citoyenne ». Ce Label distingue les entreprises du secteur textile -
habillement respectant la réglementation marocaine en matière de gestion des ressources
humaines et conditions de travail

 Les limites du secteur textile

Malgré cette tendance haussière, le secteur souffre de quelques maux notamment en amont de
la chaîne mais surtout d’une concurrence qui pénalise le marché local. En effet, la production
locale a parfois du mal à s’imposer sur le marché national qui est envahi de produits finis
importés. Rappelons que pour minimiser la casse, le Maroc avait appliqué des mesures de
sauvegarde sur les importations de certains produits turcs jusqu’en 2021.

Une mesure pour mettre fin aux perturbations conséquentes pour la production nationale
destinée au marché domestique à cause de l’accroissement des importations à prix compétitifs
originaires de Turquie.

L’accroissement inquiétant des exportations turques vers le Maroc de produits finis de textiles
et habillement de 175% entre 2013 et 2017 ont en effet fragilisé plusieurs unités industrielles
marocaines orientées vers le marché domestique.

« L’offre marocaine est très compétitive à l’export. Toutefois quand le marché local est pris
par les importations, il est plus très difficile de développer des économies d’échelle et par
conséquent d’être compétitif au niveau des prix »,

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Conclusion :
Pour conclure, le Maroc ne pourrait relever ses multiples défis d’ordre social, financier

Et économique sans l’établissement d’un nouveau modèle de développement qui mettra à


plats

Les différents facteurs de développement durable et d’inclusion sociale, favorisant la mise à

Niveau des filières économiques et la création de la richesse, l’intégration des jeunes dans les

Métiers mondiaux d’avenir et la lutte contre toutes les formes de précarité et d’exclusion

Sociale.

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Table des matières
Introduction.............................................................................................................................................................2

Axe I : Mondialisation et le modèle de développement....................................................................................... 5

Section1 : Définition de concepts................................................................................................................................................. 5

Section2 : Acteurs de la mondialisation ......................................... .......................................... ..................................................6

AXE II : Le modèle de développement économique actuel face à la mondialisation........................................7

Section1 : Les atouts et limites du modèle de développement.. Actuel........................................................................................7

Section2 : Nouveau modèle de développement économique au Maroc.............................. ............................................12

AXE III : Le secteur textile au Maroc face à la mondialisation........................................................................12

Section1 : Présentation du secteur............................................................................. .............................. .................................12

Section2 : Atout et limites de secteur ..................... .............................. .............................. .............................. ......................13

Conclusion..............................................................................................................................................................13

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