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Une charogne : le titre : corps d’un cadavre, animal mort, titre est apoétique
- Rimes croisées : complexité, l’antithèse qui nous rappelle le titre de la section « Spleen et
Idéal » ; Cela pourrait rappeler les pensées croisées, au croisement d’un chemin = une
charogne. Une balade poétique/ apoétique. // Rimbaud.
- « Rappelez-vous » : mode impératif qui exprime un ordre ou un conseil et qui invite à la
Réminiscence, au souvenir.
- « vous, nous, mon » : pronom personnels/ déterminant possessif qui marquent la proximité
l’intimité, la présence d’un être chéri ou d’un objet chéri.
- « l’objet » le poète ne le nomme pas, le lecteur est tenu en haleine, il utilise une périphrase
pour marquer la surprise.
- « que nous vimes » : passé simple une action achevée. Temps du souvenir, une balade
empreinte de nostalgie. Une quête du souvenir.
- « mon âme » : adresse à l’être aimée, à son âme comme le font les Romantiques. Une
discussion intérieure avec son âme. Donner la définition du Romantisme.
- « ce matin d’été si doux » : atmosphère calme et paisible, une promenade bucolique. Une
hyperbole, un contraste entre la douceur et « infâme ». Le contraste crée une sorte une
perturbation, une cassure.
- Brutalité renforcée par le choix des vers l’alexandrin qui coupe le vers en son milieu « une
coupe à l’hémistiche » . 6/6
- Au détour d’un sentier : balade imprévue
- « sur un lit semé de cailloux » : euphémisme, atténuation de la vérité, Baudelaire est en train
d’ériger la charogne au statut poétique.
- V. 1 ET 3 Alexandrins : vers noble, majestueux et le plus difficile à faire. Création d’un
contraste entre la douceur des syllabes, de la mélodie avec la dureté du vocabulaire.
- V 2 et V.4 : des octosyllabes : mélodieux, symétrique.
Alors que les Romantiques font de la nature un miroir de leur état d’âme, le cadre est souvent
apaisant et console leur mélancolie. Baudelaire, lui, il regarde la nature comme un lieu plein de vices,
une nature hideuse comme elle l’est et infâme. La beauté baudelairienne réside dans les contrastes,
dans les contraires.
- Symétrie due à la coupe l’hémistiche qui crée un contraste avec d’un coté « le soleil
rayonnait » une élévation // « pourriture « décomposition »
- Cette charogne devient un corps, de la viande. Champs culinaire, le poète use d’un
vocabulaire inadéquate.
- Le poète jubile alors que le lecteur détourne le regard.
- « rendre à la terre sa création » : le cycle de la vie.
- Nature : majuscule : mère nature, Divinité créatrice.
Dans le quatrain le lecteur se trouve presque à l’intérieur du ventre de la charogne pour connaitre la
naissance et connaitre la lumière.
- Le lecteur détourne le regard et semble assister à une scène de putréfaction par l’usage d’un
vocabualire réaliste : figure de style de l’hypotypose.
- Description de la décomposition tous les sens qui en sont sollicités : l’ouie ( bourdonnaient,
allitération en [l] la lettre liquide) ; la vue (sortaient, coulais, vivants, putride) ; l’odorat
(putride). Baudelaire utilise dans ses poèmes la SYNESTESIE.
- Montait, descendait : mouvement associé à la vague comme dans « serpent qui danse »
- Champ lexical du voyage : vague, souffle
- Pétillant//MULTIPLIANT
- Baudelaire a crée la vie à partir de la mort. Sa pierre philosophale c’est sa plume. Il fait donne
la vie après la mort.
Conclusion médicale, artistique qu’il utilise comme preuve pour sa bien aimée.
Transformation ultime du corps, décomposition finale « manger de baiser » qui rappelle l’amour du
poète pour sa belle ou la poésie.