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DROIT

DROIT
DES ENTREPRISES
DES ENTRE-
ENTREPRISES
ZEFRI Yahya
/ DES AFFAIRES
I • INTRODUCTION & NOTIONS BASIQUES
Droit : Ensemble de règles établies en consensus, assurant la régulation sociale dans un environnement, en vue
d’assurer la stabilité et la paix.
On distingue le droit dur (règles dont le respect est obligatoire), et le droit doux composé des règles coutumières,
usages, coutumes, moeurs, valeurs ...
Entreprise : Organisation/Unité organisationnelle ayant pour but la création de richesse (la création de richesse
n’est toujours l’objectif, une association par exemple est une entreprise)
Droit des entreprises : Ensemble des règles de droit régissant la relation entre l’environnement interne et
externe de l’entreprise. Autrement dit, c’est l’ensemble des règles régissant les relations entre l’enreprises et ss
parties prenantes
//RQ :  Ce qui distingue un ingénieur des autres est le bon sens qui lui permet d’aborder
plusieurs domaines, un économiste ou juriste qui n’a pas de connaissance en un domaine
ne pourrait pas répondre à des questions, contrairement à un ingénieur
Configuration des parties prenantes d’une entreprise (l’entreprise et son environnement extérieur) :
——État : la relation entre une entreprise et l’état est régie par : Le droit fiscal (en ce qui concerne les impôts et
les taxes..), la charte d’investissement (en ce qui concerne les investissements), code des marchés publics (en
ce qui concerne les marchés publics). Lorsque l’état fait partie d’un problème, on este en justice l’état dans le
tribunal administratif.
——Fournisseurs : relation régie par le droit commercial sauf pour les actes qui peuvent être considérés comme
civils entre l’entreprise et le fournisseur dans ce cas on sera renvoyé au tribunal de première instance (et c’est
le dahir des obligations et des contrats auquel on fait appel dans ce cas)
//RQ :  Commerçant : toute personne exerçant de la commerce, autrement dit, toute
personne exerçant une activité à but lucratif. On distingue les commerçants de fait et de
forme (sociétés). Si l’on constitue une société de topographie on deviendra commerçant,
tous nos actes seront considérés comme des actes de commerce, les litiges dans ce cadre
relève des tribunaux de commerce. Or, dans le cas de litige avec un client civil, on
pourrait nous ester en justice soit devant le tribunal civil de première instance ou le
tribunal de commerce. Le choix préférable dans ce cadre est le tribunal de commerce
pour des questions de célérité et d’accélération de procédure(vu que le tribunal de
première instance est engo et il est le dirigrgé de problèmes civils des citoyens)
——Consommateur : relation régie par le DOC et la loi de protection du consommateur ( faisant partie du droit
public)
——Client (pas forcément consommateur, une autre entreprise par exemple) : relation régie par le droit commercial
//RQ :  La différence entre client et consommateur c’est que ce qu’on désigne par
consommateur est le consommateur final, personne physique, citoyen
//RQ :  Dans une société anonyme, il y a une liberté de cessibilité des actions, les actions
sont librement cessibles. Au début, on peut constituer une société anonyme qui respecte
les dipositions de l’ordre (L’IGT détient les 3 quarts et c’est lui le dirigeant) mais au bout
du temps, personne n’aurait la maîtrise de la société parce que les actions sont librement
cessibles tandis que dans une SARL par exemple, les parts sociales ne le sont pas, s’il y a
par exemple un associé qui veut vendre ses droits dans une SARL, les autres associés ont
le droit le prémption et de blockage pour assurer la continuité de la société
//RQ :  La SARL est choisie par les topographes pour la protection qu’elle offre. Dans la
SARL le topographe est responsable en fonction de son apport initial (capital).
——Associés / Actionnaires : relation régie par une branche du droit commercial (droit des sociétés)
——Concurrents : la relation entre une entreprise et ses concurrents est régie par le droit commercial et la loi
de la concurrence
——Personnel : la relation entre l'entreprise et son personnel est régie par le code du travail (droit du travail)
——Syndicat : régie également par le droit social
——Banque/traiteurs/bailleurs de fonds : régie par le droit bancaire, droit de la bourse
//RQ :  Syndicat : Les syndicats ou associations professionnels regroupent des personnes
exerçant la même profession, des métiers similaires ou connexes et ils ont pour objet
exclusif l’étude et la défense des droits, ainsi que des intérêts matériels et moraux,
collectifs et individuels des personnes visées par leurs statuts. Ils ont la capacité d’ester
en justice afin d’assurer la défense de ces intérêts. On négocie toujours avec les syndicats
les plus représentés.
//RQ :  Pour télécharger les textes de loi il faut toujours aller vers les sources officielles.
//RQ :  Le bon juriste n'est pas celui qui apprend les textes et dispositions réglementaires
par coeur, c'est celui qui sait, devant un cas, se référencer à tel ou tel texte. Il faut juste
avoir le réflex d'aller aux textes. L'interprétation peut être difficile mais dans la majorité
des cas, un ingénieur peut y arriver
//RQ :  Savoir le droit des entreprises est nécessaire parce que à chaque fois qu'on traite
avec une partie prenante, on doit savoir ses obligations et ses droits envers cette partie.
Qu'on travaille en tant que salarié dans une entreprise, qu'on constitue son propre
entreprise ou qu'on travaille en secteur public traiant avec des entreprises, savoir le droit
des entreprises est toujours requis.
//RQ :  Savoir ce qui relève du droit et de l'économie est important pour pouvoir
communiquer avec les spécialistes.
//RQ :  Cours de première instance : décision de justice. Cours d'appel : Arrêt de justice
(l'arrêt de justice devient définitif après un mois, on n'a plus droit d'aller à la cours
suprême)

II • DROIT DES SOCIÉTÉS (RELATION ENTRE ENTREPRISE ET ASSOCIÉS/ACTIONNEURS)


——Exercice en tant que personne physique :
• Être exonéré des impôts (On ne va payer l'impôt sur les sociétés mais l'impôt sur le revenu)
• En tant que personne physique, nous sommes indéfiniment responsables (en cas de faillite ou problème
financiers, nous nous pas responsables à la hauteur de notre capital, nous sommes responsables jusqu'à la faillite
civile, c'est à dire jusqu'à n'avoir plus rien. En Maroc il n'y a pas de faillite civile, en cas de problème on va faire
la saisie de nos biens personnels, en cas d'insuffisance on met la personne au prison qui y reste en étant toujours
débiteur, à chaque moment où l'on aurait un peu d'argent on va le saisir. En France, il y a ce qu'on appelle faillite
civile, une fois un juge déclare quelqu'un en faillite civile, toutes ses dettes sont effacées)
//RQ :  Il n'y a pas une prescription des dettes civiles, il y a en revanche prescription des
dettes publiques de 4 ans (prescription quadrinale), un vérificateur d'impôts n'aura
jamais intérêt à piocher au delà de 4 ans. De même l'état ne paie pas ce qui des dettes,
honoraires ou marchés publics pour ce qui est au delà de 4 ans (loi de la déchéance
quadrinale), si on présente pas une note d'honoraire au bout de 4 ans on en sera pas
payés
• Quand on traite avec une personne physique, on a plus d'assurance et de confiance que lorse qu'on
traite avec une société. C'est pourquoi l'on exige parfois dans les transactions qu'on soit payés avec
un chèque de personne physique, parce que en cas de litige, une personne physique et facilement
attaquable tandis qu'avec une société (personne morale) le cas devient plus compliqué (il y a un climat de
dilution de responsabilité, il y a plusieurs co-gérants)
——Exercice en tant que société
• Il y a aussi ce qu'on appelle image de marque, soumissionner en tant que société avec une marque n'est
pas le même que soumissioner en tant qu'individu.
• Quelqu'un qui veut faire grandir sa boite, il vaut mieux qu'il se constitue en société. Travailler en
personne physique mène surtout à rester petit
• Dans une société on peut investir, on peut faire des imports en capital, on peut faire des augmentations
en capital, on peut aller vers le marché boursier pour mobiliser les fonds.
• Quel société à constituer ? Société de personne ? Société de capitaux ? Ou une forme hybride entre les
deux (exemple SARL) ?
• Pour une société de personne, nous avons des associés et non pas des actionnaires, on est
indéfiniment responsables, les parts socials ne sont pas librement cessibles (les associés ne peuvent
pas vendre librement leurs parts sociales à n'importe qui), le capital est totalement libéré, il doit être
déposé au compte de la société, le gérant est obligatoirement un associé, ce genre de sociétés est
beaucoup pratiqué en commerce, le minimum de capital est indéfini, tous les associés ont la qualité
de commerçant inscrits au registre de commerce
//RQ :  Le Capital est une dette, c'est de l'argent que les associés ont prêté à la société
//RQ :  Une personne fonctionnaire de l'état ne peut pas être associé dans une société
de personne vu qu'il y aura une incompatibilité, on peut pas être fonctionnaire et
commerçant en même temps mais en revanche, il peut être actionnaire dans une SARL
ou société de capitaux.
//RQ :  Coopérative : association à but lucratif. Ce qui distingue une coopérative par
rapport à une société, c'est que les salariés sont des coopérants, ils sont des parts dans la
coopérative. Les IGTs ne peuvent pas se constituer en coopérative , pour la raison (même
raison dans le cas des sociétés anonymes) que les parts sont librement cessibles, et donc il
se peut que le capital soit détenu en majorité par un coopérant qui n'est pas topographe
chose qui va contredire les dipositions de la loi 30-93
//RQ :  Il existe des sociétés topographiques qui exercent en dehors de loi, c'est que après
inscription à l'ordre il y a eu une modification de statut. Dans la loi, toute modification
de statut doit être notifiée à l'ordre mais on spécifie pas la sanction
//RQ :  Dans la rédaction des articles des textes juridiques, parfois on a besoin des détails
et parfois non. Ce sont des choix politiques et chaque choix a des avantages et des
inconvénients. En rentrant dans les détails on évite les jurispridences et les corruptions,
on réduit également le pouvoir discrétionnaire des fonctionnaires, mais parfois il faut
éviter de rentrer dans les détails pour éviter les blocages juridiques parce que ça entraîne
l'arrêt des institutions et par suite de l'état.
• Pour une société de capitaux : la responsabilité est limitée aux apports, c'est à dire chaque actionnaire
est responsable en fonction de son apport, les actions sont librement cessibles, celui qui était
majoraitaire peut devenir minoritaire et vice versa. Les société anonymes ont accès à la bourse (ceci
pour avoir plus de capital et avoir une image de marque)
//RQ :  Le développement d'entreprise peut se faire verticalement par logique
d'intégration c'est à dire par exemple en n'intégrant que les activités qui relèvent de la
topographie, ou horizontalement par logique de diversification d'activités c'est à dire
en allant vers d'autres secteurs proches (Aménagement, promotion immobilière, VRD,
BTP ...)
Une société en commandité par actions est une société où il y a deux types d'actionneurs, actionnaires
commanditaires responsables en fonction de leurs apports comme le cas des sociétés anonymes et actionnaires
commandités qui sont comme les associées dans les sociétés de personnes ayant la qualité de commerçants
indéfinimeent responsables
//RQ :  Contrairement en tribunal de première instance, les litiges en tribunal de
commerce sont tranchés dans une moyenne de 3 ou 4 séances.

III • DES BANQUES ET DE L'ARGENT


Dans la vie commerciale de sociétés il n'y a pas que la création de richesse, il y a aussi des problèmes à gérer,
des salaires à payer, impôts à payer, clients qui appellent pour des livraisions, délais à respecter.
Pour promouvoir l'investisssement et la création de la richesse, il faut sécuriser les transactions, il faut assurer
un écosystème juridique assurant de la sécurité. Le contentieux est toujours à éviter, il coûte cher pour tout le
toutes les parties même l'état (payer des avocats, payer des taxes judiciaires). Vaut mieux s'arranger mutuellement/
——Le crédit : n'est pas juste un instrument de financement mais également un instrument de promotion
facilitant la vie commerciale et la création de la richesse. Il suppose la confiance
• On trouve des gérants d'entreprises ayant des fortunes dans leurs comptes bancaires personnels mais
qui font fonctionner leurs sociétés (paiement des salariés, dépenses ...) par crédits bancaires
• La banque a toujours des garanties, par exemple elle peut exiger une hypothèque sur un titre foncier de
celui qui va prendre un crédit, en cas de problème la banque va faire la saisie de la maison
//RQ :  Fond de roulement : du cash qui va permettre de payer les charges en attendant le
paiement, ceci afin d'éviter le recours aux banques. Avant de constituer une entreprises,
il faut toujours penser à mettre en place dans le compte associé un bon fond de
roulement.
On exige à chaque fois qu'on veut payer un montant plus de 10 000dh que le paiement soit fait avec un
virement ou chèque (autrement dit passer par la banque), question de traçabilité, d'éviter la circulation de l'espèce
——Dans la politique monétaire, il y a trois agrégats de monnaie (types de monnaie), dans le cadre de la politique
monétaire d'un pays, la banque centrale doit mettre suffisamment de monnaie dans le marché pour assurer
les transactions commerciales
• M1 = Monnaie scripturale : billets, et pièces monétaires
• M2 = M1 + Crédits bancaires
• M3 = M2 + Autres instruments de paiment
——Le fait de passer de plus en plus par la banque vise à réduire le M1 et gonfler M2 et M3 (c'est un choix
politique n'ayant rien à avoir avec la rationnalité économique)
Sources du droit commercial : premièrement il y a le code de commerce, les jurisprudences, usages et coutumes,
conventions internationales, sentences arbitrales, loi sur la concurrence, lois des sociétés ...
//RQ :  Cours de première instance : décision de justice, cours d'appel et de cassation :
arrêt de justice
//RQ :  Doctrine : ensemble de recherches (articles) de spécialites du droit, les
universitaires, magistrats, avocats ...
//RQ :  49:46 séance II

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