Epigraphe
Saint Bernard
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Dédicace
À:
Mes très chers parents Léon MULUMBA et Martine MASENGU qui ont été à mes
côtés, soutenu durant Toute ma vie et sacrifié toutes leurs vies afin de me voir
devenir Ce que je suis.
REMERCIEMENTS
INTRODUCTION
1. Problématique
Depuis les origines, l’homme pour diverses raisons, a toujours eu à se déplacer
d’un milieu à l’autre. Malheureusement, ce déplacement n’est toujours pas
libre suite à des multiples obstacles qu’il rencontre dont nous citons : les
cours d’eau, les vallées, les érosions…
C’est ainsi, l’homme pour palier à ces obstacles devait réfléchir sur des
techniques de franchissement de ces derniers.
En conséquence, est venu la découverte du pont qui a renforcée la possibilité
de se mouvoir librement d’un milieu à l’autre.
Actuellement, l’évolution économique et l’extension démographique que
connait notre pays, il est important de fournir tous les moyens pour gérer à
bien ce développement. Etant donné le rôle important du transport et de la
communication interrégionale dans l’économie nationale, ils sont considérés
comme base du développement.
C’est dans ce contexte que nous proposons de jeter un pont-route de type Bow
String qui devra relier la commune de Mont-Ngafula et celle de N’sele sur la
rivière N’djili.
La démarche de conception d’un pont suppose, de la part de
l’ingénieur, une vaste culture technique lui permettant d’identifier les
solutions les plus économiques, tirant le meilleur parti des propriétés des
matériaux dont il peut disposer, limitant au maximum les aléas prévisibles
lors de l’exécution et intégrant une préoccupation esthétique. Mais un pont
n’est pas seulement un ouvrage d’art : il est construit dans le but d’assurer
un service pour lequel l’opinion publique exige un haut niveau de qualité, de
sécurité et de fiabilité : l’étude de la stabilité des grands ponts conduit
l’ingénieur à en étudier de plus en plus systématiquement, le comportement
dynamique sous l’effet d’actions sollicitant.
Telles sont les questions qui feront l’objet de notre présent travail
2. HYPOTHESES
• Nous pensons qu’il y a nécessité de construire un nouveau pont, au regard
de l’importance de cet axe, nous supposons que le pont en arc de type BOW-
STRING serait idéal, vue les caractéristiques mécaniques que propose ce type
de pont. A cela s’ajoute son intégration dans l’environnement et son aspect
architectural qui sont des atouts majeurs ayant influencé notre choix.
• La construction de cet ouvrage d’art garantira de façon économique une
sécurité convenable à toutes les contraintes et déformations susceptibles
d’intervenir pendant la période de service, et présentera une durabilité
satisfaisante durant la période d’exploitation.
Ce travail est élaboré dans le but d’apporter notre contribution à la résolution
du problème exposé ci-haut, pour ce faire, nous avons envisagé la conception
et l’étude structurale d’un pont sur la rivière N’djili, d’une part, en vue de
désenclaver les habitants de la commune de Mont Ngafula et de N’sele et
d’autre part, améliorer les conditions de vie des habitants de ces communes,
en les dotant d’un ouvrage d’art pouvant résoudre l’un des problèmes
auxquels ils sont confrontés à savoir celui de transport et circulation.
4. DELIMITATION DU SUJET
La délimitation d’une étude permet de préciser le champ d'investigation ainsi
que sa temporalité. Ces deux éléments sont indispensables à sa
contextualisation.
En ce qui nous concerne, nous avons ciblé la rivière N’djili séparant la
commune de Mont-Ngafula et celle de N’sele à KINSHASA, capitale de
République Démocratique du Congo, comme site d’analyse et d’étude de notre
travail, telle est la délimitation spatiale du travail.
Les aspects liés à une étude complète d’un tel projet n’y sont pas abordés. Il
s’agit de : l’étude des procédés de construction planning de l’exécution des
travaux…
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5. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Pour atteindre nos objectifs, cette étude comprendra les chapitres
suivants, hormis la présente introduction et la conclusion :
− Le chapitre premier : Généralités
− Le chapitre deuxième : Données de base du projet
− Le chapitre troisième : Conception et Predimentionnement
− Le chapitre quatrième : vérification de la structure de l’ouvrage
− Le chapitre cinquième : Etude de l’infrastructure
− Le chapitre sixième : Etude d’impacts environnementaux et
sociaux
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CHAPITRE 1 : GENERALITES
1.1.1 . Définition
1
TIDJANI-SERPOS Rafiou, Cours d’Ouvrage d’Art, Institut de Formation Technique Supérieure, Département
de Génie Civil, Lomé, 2011
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2
M.UTONDO WA MUTONDO Rufin, Cours de Ponts, Institut National du Bâtiment et des Travaux Publics,
Section Bâtiment et Travaux Publics, Kinshasa, Inédit [2019 ]
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3
Idem.
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1.3.1 La superstructure
1.3.2 L’infrastructure
1.4 EQUIPEMENTS
Vu la présence de l’arc, la poutre Bow-string est d’un prix plus élevé que
les poutres classiques. Son domaine d’utilisation s’amorce donc là où
s’achève celui de la poutre droite.
Tableau 1: Domaine d'utilisation du pont Bow-string
4
M.UTONDO WA MUTONDO Rufin, Cours de Ponts Spéciaux, Institut National du Bâtiment et des Travaux
Publics, Section Bâtiment et Travaux Publics, Kinshasa, Inédit [201 ]
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Les arcs sont conçus pour supporter d’abord l’effort de compression mais
aussi les efforts de flexion. Les résistances au flambage et à la flexion
dépendent fortement de l’inertie de la section transversale de l’arc. Une
section avec une grande inertie autour de ses deux axes est favorable, par
exemple une section tubulaire ou un caisson composée soudé.5 Si l’on tient
compte du phénomène d’instabilité latérale, il nous faudrait placer des
contreventements supérieurs pour solidariser les arcs entre eux et en
même temps augmenter l’encastrement des arcs dans le tablier.
L’action du vent sur les arcs est très importante, sa prise en compte
nécessite pour ceux-ci une rigidité transversale accompagnée d’une bonne
résistance à la torsion.
b) Tablier :
Le tablier, surface de roulement, joue un rôle important dans la
transmission des charges de leur point d’application aux appuis. Il doit
répondre à certaines exigences, pour la rigidité à la flexion et la résistance
à l’effort de traction.
Les assemblages de la dalle en béton à la charpente métallique doivent
cependant être conçus de manière à ce que la dalle ne soit pas solliciter
par l’effort de traction des poutres latérales afin de limiter sa fissuration.
c) Tirants :
Les ponts en arc avec tirant se distinguent des ponts en arc sans tirant par
la conception et les détails sur la construction du tablier, ainsi que de la
jonction aux arcs. En effet, la composante horizontale de l’effort de
compression de l’arc doit pouvoir passer dans le tirant.
Trois solutions se présentent en ce qui concerne la jonction arc-tirant.
Nous retiendrons la solution classique qui consiste à réaliser cette jonction
au droit de l’appui6.
5
LEBET Jean Paul & HIRT Manfred A., Ponts en aciers, Conception et dimensionnement des ponts métalliques
et mixtes acier-béton, Traité de Génies Civils, Volume 12, Presse Polytechniques et Universitaires Romandes,
Lausanne, 2009.
6
M.UTONDO WA MUTONDO Rufin, Cours de Ponts Spéciaux, Institut National du Bâtiment et des Travaux
Publics, Section Bâtiment et Travaux Publics, Kinshasa, Inédit [201 ]
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Etant un point délicat de l’ouvrage, la jonction arc – tirant doit être étudiée
dans chaque cas, très attentivement. En acier, un raidissage judicieux de
l’arc et de l’extrémité du tirant doit éviter toute concentration de tentions,
car c’est en cet endroit que le tirant reprend par traction la poussée de l’arc
en même temps l’importante réaction d’appui de l’extrémité du pont.
Les arcs sont soit bi encastrés, soit bi articulés sur le tirant ; ce dernier est
déconseillé car elle diminue la collaboration entre l’arc et le tirant, donc la
rigidité flexionnelle de l’ensemble. Ce pourquoi dans notre travail nous
utiliserons la première solution de liaison bi encastrée dont la jonction est
réalisée au droit de l’appui.
d) Suspentes :
Ce sont des éléments porteurs verticaux ou inclinés qui transmettent les
réactions du tablier à l’arc. Elles sont conçues pour travailler en traction.
Elles peuvent être constituées de câbles ou éventuellement de profilés
laminés.
e) Entretoises :
Eléments placés perpendiculairement à l’axe du pont, les entretoises
supportent les efforts horizontaux du vent et permettent la liaison des
poutres principales. Elles assurent l’indéformabilité du contour de la
section transversale ; elles fournissent des appuis latéraux aux semelles
comprimées des poutres maitresses en I et contribuent ainsi à augmenter
la résistance au déversement.
Elles permettent de garantir la géométrie et la stabilité d’ensemble de la
structure porteuse, en phase d’assemblage et de montage de la structure
métallique ainsi que durant la mise en place de la dalle.
f) Contreventements :
Ils correspondent à une poutre dans le plan horizontal qui s’appuie sur les
piles et les culées. Sa fonction principale est de transmettre aux appuis les
forces du vent qui peuvent agir sur le pont. Ils assurent également le
maintien de la géométrie de la structure porteuse en phase de montage et
de mise en place de la dalle.
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1) Avantages :
➢ Du point de vue économique :
7
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Publics, Section Bâtiment et Travaux Publics, Kinshasa, [201 ]
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2) Inconvénients :
− Entretien et surveillance fréquent ;
− Coût onéreux ;
− Susceptibilité aux phénomènes d’installation élastique ;
− Mauvaise tenue au feu (température) ;
− Entretien contre la corrosion et le phénomène de fatigue dans les
assemblages ;
− Ecrouissage et vieillissement.
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a) Contraintes de sol
Nature du sol : sable limoneux
Resistance de la roche à la rupture : 1,5 Mpa
Angle de frottement interne : 35°
La cohésion c=0 ;
La masse volumique : 1600kg/m³
b) Données hydrologiques
Lors de cette campagne géotechnique du mois d’avril 2013 effectué par
l’Office des Routes pour le compte du bureau d’études BET, la nappe aquifère
n’a pas été repérée dans les sondages.
c) Données climatiques
La valeur de la pression dynamique varie en fonction de la région ; la
RD Congo peut être divisée en trois régions de vent tel que dans le tableau
suivant
Tableau 2 : Pression dynamique de base en RDC7
7
M.UTONDO WA MUTONDO Rufin, Cours de Ponts, Institut National du Bâtiment et des Travaux Publics,
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• Le profil en long
Le profil en long est le développement de l’intersection de la route avec un
cylindre à génératrice verticale passant par l’axe du projet.
8
EUROCODE 1 : Actions sur les structures - Partie 2 : Actions sur les ponts, dues au trafic
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Avec :
➢ Effet du vent
L’effort du vent (W) sur la structure tient compte de la forme d’élément,
de son effet et du site. Les paramètres de calcul de la pression du vent
dépendent : 𝑾 = 𝑪 𝒙 𝒌𝒔 𝒙 𝜼 𝒙 𝒒
− Pression dynamique du vent : 𝒒
− Coefficient du site : 𝒌𝒔
− Coefficient de trainée :𝑪
− Coefficient qui tient compte de l’écartement des poutres : 𝜼
o Effet de la hauteur
Avec :
o Effet du site
9
M.UTONDO WA MUTONDO Rufin, Cours de Ponts, Institut National du Bâtiment et des Travaux Publics,
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Nous prenons comme coefficient du site∶ 𝒌𝒔 = 𝟏, 𝟑𝟓 , étant donné que notre site
exposé.
o Coefficient trainée C
Pour le pont-route la valeur du coefficient de la trainé est pris égal à
𝑪 = 𝟏, 𝟑𝒎. Alors la pression du vent 𝑾 agissant sur la structure est, avec ƞ =
1 : 𝑾 = 𝟏, 𝟓𝟔𝟖𝑲𝑵/𝒎𝟐
𝑾 : vent.
𝑾 : vent.
10
Bulletin Officiel, Fascicule n° 62 - Titre I - Section I, Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages
et constructions en béton armé suivant la méthode des états limites - BAEL 91 révisé 99, Direction des Journaux
officiels, 26, rue Desaix, Paris, AVRIL 1999
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❖ LE BETON
a) Résistance caractéristique à la compression
Le béton est défini par sa résistance caractéristique à la compression
à 28jours notée 𝒇𝒄𝟐𝟖 , et sa masse volumique normale qui est de l’ordre de
25KN/m3. La résistance caractéristique à la compression du béton est
mesurée sur des éprouvettes cylindriques âgées de 28jours. La résistance
caractéristique du béton se déduit des valeurs mesurées de leur dispersion,
suivant une loi statique variable. La résistance à la compression du béton que
nous allons utiliser pour la dalle est : 𝒇𝒄𝟐𝟖 =𝟑𝟓 𝑴𝑷𝒂.
b) La résistance à la traction
Le béton en général est caractérisé par sa résistance à la compression
𝒇𝒄𝒋 , et sa résistance à la traction est 𝒇𝒕𝒋 . Les règles BAEL donnent pour un
béton âgé de « j » jours la relation :
𝒇𝒕𝒋 = 𝟎, 𝟔 + 𝟎, 𝟎𝟔 𝒙 𝒇𝑪𝟐𝟖 Si 𝒇𝑪𝟐𝟖 ≤ 𝟔𝟎 𝑴𝑷𝒂
Dans le cas de projet, la résistance de traction du béton sera : 𝒇𝒕𝟐𝟖 =
𝟐, 𝟐𝟖 𝑴𝑷𝒂.
11
COMBRI Guide De Conception, Application Des Règles Eurocodes Partie I, France, 2008
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e) Fluage du béton
Sous chargement constant, la déformation du béton augmente
continuellement avec le temps. Pour le béton, les déformations de fluage sont
loin d’être négligeables puisqu’elles peuvent représenter jusqu’à deux fois les
déformations instantanées.
f) Modèle de calcul
− Modèle de calcul a l’ELS
Les déformations nécessaires pour atteindre l’ELS sont relativement
faibles et on suppose donc le béton reste dans le domaine élastique. On adapte
donc la loi de Hooke de l’élasticité pour décrire le comportement du béton à
l’ELS, avec pour des charges de longue durée 𝑬𝒃 = 𝑬𝒗𝒋 et 𝝊 = 𝟎, 𝟐 . La
résistance mécanique du béton tendu est négligé (A.4.5,1). De plus, on adopte
en général une valeur forfaitaire pour le module de Young du béton égale à
𝟏⁄𝟏𝟓 de celle de l’acier.
− Modèle de calcul a L’ELU
La résistance en compression du béton à l’état ultime 𝒇𝒃𝒖 est donné
par :
𝟎,𝟖𝟓 𝒙 𝒇𝒄𝒋
𝒇𝒃𝒖 = 𝜽 𝒙 𝜸𝒃
Avec :
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❖ LES ACIERS
• Les aciers d’armature
Dans le cas dudit travail, nous avons opté pour Les aciers laminés à
chaud, naturellement dit aciers à haute adhérence. Ce type d’acier a une limite
d’élasticité garantie de 400MPa (Fe400) et un allongement à la rupture de
14%, sa déformation à la limite élastique est voisine de 0,2%.
a) Modèle de calcul
− Modèle de calcul a l’ELS
Comme le béton, `a l’ELS on suppose que les aciers travaillent dans le
domaine ´élastique. On utilise donc la loi de Hooke de l’´élasticité. On adopte
une valeur du module de Young forfaitaire Es =200 000MPa.
12
COMBRI Guide De Conception, Application Des Règles Eurocodes Partie I, France, 2008
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13
M.UTONDO WA MUTONDO Rufin, Cours de Construction Métallique, Université de KINSHASA, Faculté
Polytechnique, 1ère Edition, 1998
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Puisque 𝒍 = 𝟏𝟎𝒎,
𝟎, 𝟓 × 𝟏𝟎 ≤ 𝒍𝑿 ≤ 𝟎, 𝟓𝟓 × 𝟏𝟎
𝟓𝒎 ≤ 𝒍𝑿 ≤ 𝟓, 𝟓𝒎
➢ PIECES DE PONTS
a) Hauteur des entretoises (𝒉𝒆 )
La hauteur de l’entretoise est fonction de largeur du pont, elle est
obtenue par l’inégalité suivante :
− A la travée :
𝒍 𝒍
≤ 𝒉𝒆 ≤ 𝟕 ;
𝟏𝟐
Avec 𝒍 = 𝟏𝟎𝒎,
𝟏𝟎 𝟏𝟎
≤ 𝒉𝒆 ≤ ;
𝟏𝟐 𝟕
𝟎, 𝟖𝟑𝒎 ≤ 𝑯𝒆 ≤ 𝟏, 𝟒𝟑𝒎
− Aux appuis :
Etant donné la concentration des efforts au niveau de la jonction des
arcs et tirants, nous optons aux appuis pour 𝒉𝒆 = 𝟏, 𝟐𝟓𝒎.
14
M.UTONDO WA MUTONDO Rufin, Cours de Construction Métallique, Université de KINSHASA, Faculté
Polytechnique, 1ère Edition, 1998
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Pour les ponts Bow – string en acier et suivant la portée de notre cas, on prend un
𝑭 𝟏
surbaissement de = .
𝑳 𝟔,𝟓
𝑭 𝟏
= .
𝟏𝟎𝟎 𝟔,𝟓
b) Hauteur de la poutre
Le choix des dimensions des sections du tablier et de l’arc est
important. En effet, c’est la répartition de la matière entre l’arc et le tablier qui
peut être choisie par le concepteur : arc fin et tablier massif ou vice-versa. Ce
choix est d’une grande importance pour le comportement de l’ouvrage sous
charges asymétriques.
Si 𝒉𝟏 désigne la hauteur de la section de l’arc et 𝒉𝟐 celle du tablier, l’élancement est
:
𝒉𝟏 +𝒉𝟐
𝝀𝟐 = ;
𝑳
Est généralement compris entre 1/30 et 1/45, selon qu’il y a un ou deux arcs.
3.4.1.1 Le tablier
Les actions permanentes sont induites : du poids propre des
constructions et du poids des équipements.
2 TROTTOIR
Bordures 0,10 0,15 0,02 25 0,38
Dallettes 0,03 1,50 0,05 25 1,13
Mortier de pose 0,02 1,50 0,03 22 0,66
Sable de pose 0,05 1,50 0,08 18 1,35
Corniches 0,25
Gadre-corps 1,00
Poids du tr ottr oir 4,76
3.4.1.2 L’arc
Tableau 14 : Charge permanente des arcs
CHARGE PERMANENTE : ARC
POIDS POIDS
EPAISSEUR LARGEUR SECTION
N˚ MATERIAUX Nbre SPECIFIQU LINEAIRE
(m) (m) (m 2)
E (KN/m 3) (KN/m)
3 ARC
Poutre reconstituée PRS1500 0,122400 2,00 78,5 19,22
Poids des éléments porteurs 19,22
Les caractéristiques des sections types dalles ont déjà été décrites dans
les paragraphes précédents. Le tablier est composé par phases successives.
𝑴
− Calcul de la section d’armatures tendues : 𝑨𝑺𝑻 = 𝒁 𝒙𝒎𝒂𝒙 .
𝒇 𝒔𝒖
Le tableau ci-dessous résume les calculs des armatures réelles trouvées.
Avec :
− L’effort maximal : 𝑸𝒖 ;
− Périmètre du rectangle d’impact au niveau de la feuille moyenne
de la dalle pour un contour rectangulaire 𝒂𝟏 𝒂𝟐 à la surface de
la dalle : 𝝁 ;
𝝁 = 𝟐 𝒙 (𝒂𝟏 + 𝒂𝟐 ) + 𝟒𝒉 ;
− 𝒂𝟏 ∶ Longueur de la zone de contact dans le sens de la
circulation ;
− 𝒂𝟐 ∶ Longueur de la zone de contact dans le sens
perpendiculaire de la circulation (𝒂𝟏 = 𝒂𝟐 = 𝟎, 𝟒𝟎𝒎) ;
− 𝒉 ∶ Epaisseur totale de la chaussée y compris revêtement.
Nous nous rendons compte que la résistance de la dalle au poinçonnement
n’est pas à craindre car : 𝑸𝒖 < 490KN.
𝟑𝟑𝜺 Avec :
− Distance intérieure des âmes : 𝒃 = 𝟒𝟒𝟎𝒎𝒎
− Epaisseur de la semelle : 𝒕𝒇 = 𝟑𝟎𝒎𝒎
𝟐𝟑𝟓
− 𝜺 = √ 𝒇 . Pour 𝑺𝟑𝟓𝟓 ⟹ 𝜺 = 𝟎, 𝟖𝟏
𝒚
▪ PHASE DE CONSTRUCTION
15
Jean MOREL, Calcul des Structures Métalliques selon l’Eurocode 3, Eyrolles, Paris, 2005
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Avec :
− 𝒌𝝉 : coefficient de voilement par cisaillement qui vaut 5,34 (sans
raidisseurs transversaux intermédiaires)16
Nous trouvons : 𝝀𝒘 = 𝟎, 𝟔𝟗 < 𝟎, 𝟖
De ce fait,
𝒇𝒚
𝝉𝒃𝒂 =
√𝟑
Nous trouvons : 𝝉𝒃𝒂 = 𝟐𝟎𝟒, 𝟗𝟓 𝑴𝑷𝒂
Dès lors,
𝑽 𝑹𝒅 = 𝟓𝟏𝟏𝟏, 𝟕𝟔 𝑲𝑵 > 𝑽𝒔𝒅 𝒎𝒂𝒙
c) Vérification au déversement
Le moment de flexion maximal 𝑴 𝒇 doit être inférieur au moment ultime de
déversement du profilé.
𝒇𝒚
𝑴𝒇 ≤ 𝝌𝑳𝑻 𝒙 𝜷𝒘 𝒙 𝑾𝑷𝑳𝒀 𝒙
𝜸𝑴𝟏
Avec :
− 𝑾𝑷𝑳𝒀 = 𝟐 𝒙 𝝁𝒀
− 𝜸𝑴𝟏 = 𝟏, 𝟏
𝒘𝒆𝒍𝒚
− 𝜷𝒘 = = 𝟎, 𝟕𝟔𝟕 (Pour section de classe 3)
𝒘𝒑𝒍𝒚
Avec :
− L : longueur de l’élément entre points latéralement maintenus=
𝟓, 𝟖𝟖𝒎 (valeur correspondant à l’espacement entre entretoise) ;
− 𝑲 Est un facteur de longueur de flambement qui varie de 0,5 à 0,7
pour une extrémité encastrée et l’autre simplement appuyée. 𝑲 =
𝟎, 𝟓
− 𝑲𝒘 Concerne le gauchissement d’extrémité. 𝑲𝒘 = 𝟏
− 𝑪𝟏 : facteur dépendant des conditions de chargement et
d’encastrement=𝟎, 𝟕𝟏𝟐 poutre simplement appuyée aux extrémités
et encastrée dans le plan des entretoises ;
𝟏
𝝅𝟐 𝑬𝑰𝒁 𝑲 𝟐𝑰 (𝑲𝑳)𝟐 𝑮𝑰𝒕 𝟐
𝑾
𝑴𝑪𝒓 = 𝒄𝟏 [(𝑲 ) + ]
𝑲𝑳𝟐 𝑾 𝑰𝒁 𝝅𝟐 𝑬𝑰𝒁
𝒘𝒆𝒍𝒚 .𝒇𝒚
𝝀𝑳𝑻 = √ 𝑴𝒄𝒓
𝝀𝑳𝑻 = 𝟎, 𝟏
𝝌𝑳𝑻 = 𝟏 (𝒄𝒐𝒖𝒓𝒃𝒆 𝒄 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝑷𝑹𝑺)
− 𝑴𝒇 ≤ 𝟏𝟒𝟒𝟕𝟑, 𝟎𝟑𝑲𝑵𝒎
16
Jean MOREL, Calcul des Structures Métalliques selon l’Eurocode 3, Eyrolles, Paris, 2005
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Notre profilé PRS répond bien face aux instabilités élastiques due aux
sollicitations.
▪ PHASE DE SERVICE
ELU (KN)
Cas de combinaison
MX
Section S1
Appui
Cas de charge 31 (appui)
-1040,5
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▪ Section homogène
La section homogène 𝑺𝒎 est obtenue en remplaçant la section Ab du
𝐀𝐛
béton par une section équivalente d’acier de même centre de gravité
𝒏
(avec 𝒏 = 𝟏𝟓, le coefficient d’équivalence).
La section mixte s’écrit donc :
𝒃 𝒙 𝒆𝒅
𝑺𝒎 = 𝑨 + ;
𝒏
Avec :
𝒍 𝑳𝟏𝒙
− 𝒃 : largeur de la table de compression ∶ 𝑴𝒊𝒏 (𝟏𝟎 , ) ; 𝒃 = 𝟐, 𝟓𝒎
𝟐
− 𝑳𝟏𝒙 : entraxe des poutres ;
− 𝒃𝟎 : largeur de la semelle de la poutre PRS ;
− 𝒆𝒅 : épaisseur de la dalle ;
𝑬
− 𝒏 :𝑬𝒃 = 𝟏𝟓 (coefficient d’équivalence entre le béton et l’acier).
𝑺
g) Vérification de la flèche :
La déformation maximale d’une poutre simplement appuyée chargée
𝟓 𝒙 𝑷 𝑳𝟒 𝑳
uniformément : 𝒇= ≤
𝟑𝟖𝟒 𝑬𝑰 𝟓𝟎𝟎
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Jean MOREL, Calcul des Structures Métalliques selon l’Eurocode 3, Eyrolles, Paris, 2005
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𝑳
𝒇 = 𝟏𝟖, 𝟒𝟕𝒄𝒎 ≤
𝟓𝟎𝟎
Avec :
𝑳 = 𝟏𝟎𝟎𝒎 ; (portée du pont).
L’adhérence du béton sur les poutres métalliques ou sur les tôles est
non seulement trop faible, mais également trop peu durable pour réaliser
cette liaison ; la transmission des efforts rasants doit donc se faire par
l’intermédiaire d’éléments de liaison, appelés connecteurs.
Leur rôle est d’empêcher le glissement relatif des deux matériaux à leur
surface de contact, ainsi que la séparation de la dalle et de la poutre
métallique.
▪ Prédimensionnement du goujon
a) Diamètres du goujon
𝒅 ≤ 𝟏, 𝟓 𝒙 𝒕𝒇 ;
Avec :
− 𝒅 : diamètre du goujon ;
− 𝒕𝒇 = 𝟑𝟎𝒎𝒎 ; (épaisseur de semelle sur laquelle est soudée le
goujon).
Nous prenons : 𝒅 = 𝟐𝟓𝒎𝒎
b) Hauteur du goujon
Avec l’enrobage de 50mm, nous aurons 𝒉 du goujon qui sera : 𝒉 ≥ 𝟑 𝒙 𝒅;
Nous prenons : 𝒉 = 𝟏𝟎𝟎𝒎𝒎
𝑾𝒆𝒍 𝒙 𝒇𝒚
𝑴𝒆𝑳,𝑹𝑫 = > 𝑴𝒔𝒅 𝒎𝒂𝒙
𝜸𝑴𝟎
Avec :
− 𝒇𝒚 : limite caractéristique de l’acier du profilé ;
− 𝜸𝑴𝟎 : facteur de sécurité associé à l’acier de construction. ( 𝜸𝑴𝟎 = 𝟏)
𝟐𝑰𝒚
− 𝑾𝒆𝒍 : module résistance élastique : 𝑾𝒆𝒍 = 𝑯
− 𝑰𝒀 : inertie de flexion (cf. caractéristique géométrique) =𝟎, 𝟎𝟎𝟔𝟕𝟗 𝒎𝟒
− 𝑯 : hauteur du caisson =𝟏𝒎
Nous trouvons : 𝑴𝒆𝑳,𝑹𝑫 = 𝟒𝟖𝟐𝟎, 𝟗𝑲𝑵𝒎 > 𝑴𝒔𝒅 𝒎𝒂𝒙
e) Vérification au déversement
Le moment de flexion maximal 𝑴 𝒇 doit être inférieur au moment ultime de
déversement du profilé.
𝒇𝒚
𝑴𝒇 ≤ 𝝌𝑳𝑻 𝒙 𝜷𝒘 𝒙 𝑾𝑷𝑳𝒀 𝒙
𝜸𝑴𝟏
Avec :
− 𝑾𝑷𝑳𝒀 = 𝟐 𝒙 𝝁𝒀
− 𝜸𝑴𝟏 = 𝟏, 𝟏
𝒘𝒆𝒍𝒚
− 𝜷𝒘 = = 𝟎, 𝟕𝟗𝟔 (Pour section de classe 3)
𝒘𝒑𝒍𝒚
Avec :
− L : longueur de l’élément entre points latéralement maintenus=
𝟏𝟎𝒎 (valeur correspondant à l’espacement entre entretoise) ;
− 𝑲 Est un facteur de longueur de flambement qui varie de 0,5 à 0,7
pour une extrémité encastrée et l’autre simplement appuyée. 𝑲 =
𝟎, 𝟓
− 𝑲𝒘 Concerne le gauchissement d’extrémité. 𝑲𝒘 = 𝟏
− 𝑪𝟏 : facteur dépendant des conditions de chargement et
d’encastrement=𝟎, 𝟕𝟏𝟐 poutre simplement appuyée aux extrémités
et encastrée dans le plan des entretoises ;
𝟏
𝝅𝟐 𝑬𝑰𝒁 𝑲 𝟐𝑰 (𝑲𝑳)𝟐 𝑮𝑰𝒕 𝟐
𝑾
𝑴𝑪𝒓 = 𝒄𝟏 [(𝑲 ) + ]
𝑲𝑳𝟐 𝑾 𝑰𝒁 𝝅𝟐 𝑬𝑰𝒁
𝒘𝒆𝒍𝒚 .𝒇𝒚
𝝀𝑳𝑻 = √ 𝑴𝒄𝒓
𝝀𝑳𝑻 = 𝟎, 𝟎𝟒
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Jean MOREL, Calcul des Structures Métalliques selon l’Eurocode 3, Eyrolles, Paris, 2005
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𝑰𝒎𝒊𝒏 𝟏𝟏𝟔𝟕𝟏𝟐𝟎𝟎𝟎𝟎
𝒊=√ =√ = 𝟑𝟗, 𝟐𝟐 𝒄𝒎 = 𝟎, 𝟑𝟗𝟐𝟐𝒎
𝑨 𝟑𝟕𝟐𝟎𝟎
𝒍𝒌
𝝀 = ⟹ 𝒍𝒌 = 𝝀. 𝒊 = 𝟕𝟔, 𝟑 𝒙 𝟎, 𝟑𝟗𝟐𝟐𝒎
𝒊
𝒍𝒌 = 𝟐𝟗, 𝟗𝟐𝒎
𝟐
(𝟑, 𝟏𝟒) . 𝟐𝟏𝟎𝟎𝟎𝟎
𝝈𝒄𝒓 = = 𝟑𝟔𝟖, 𝟏 ≅ 𝟑𝟔𝟖𝑴𝑷𝒂 > 𝝈𝒆
(𝟕𝟓, 𝟐)𝟐
D’où il n’y a pas risque de flambement
c) Vérification au déversement
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Jean MOREL, Calcul des Structures Métalliques selon l’Eurocode 3, Eyrolles, Paris, 2005
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Avec :
− L : longueur de l’élément entre points latéralement maintenus= 𝟐𝟒, 𝟑𝟓𝒎
(valeur correspondant à l’espacement entre entretoise) ;
− 𝑪𝟏 : facteur dépendant des conditions de chargement et
d’encastrement=𝟎, 𝟕𝟏𝟐 poutre simplement appuyée aux extrémités et
encastrée dans le plan des entretoises
− 𝒊𝒛 ; 𝒉 ; 𝒕𝒇 : Dimensions des caractéristiques de la section transversale.
Nous trouvons :
− 𝝀𝑳𝑻 = 𝟏𝟎𝟓, 𝟓𝟒
− 𝝓𝑳𝑻 = 𝟏, 𝟐𝟖
− 𝝌𝑳𝑻 = 𝟎, 𝟓
De ce fait nous obtenons : 𝑴𝒇 ≤ 𝟏𝟎𝟓𝟓𝟑, 𝟏𝟖𝑲𝑵𝒎
Notre profilé PRS répond bien face aux instabilités élastiques due aux
sollicitations.
f) Calcul de la section
La contrainte admissible dans les suspentes est de : 𝝈𝒂𝒅𝒎 = 𝟎, 𝟒𝟓𝒇𝒚
Avec :
− 𝒇𝒚 : la contrainte de rupture ; 𝒇𝒚 = 𝟏𝟐𝟑𝟎𝑵/𝒎𝒎𝟐 (barre écrouies)20
D’où : 𝝈𝒂𝒅𝒎 = 𝟓𝟓𝟑, 𝟓𝑵/𝒎𝒎𝟐
𝑻𝒊
La contrainte 𝛔 dans la suspente est : 𝛔 = ;
𝑨
Avec :
− 𝑨 : aire de la section brute ;
− 𝑻𝒊 : force dans la suspente.
− 𝑻𝒎𝒂𝒙 = 𝟏𝟔𝟐𝟒, 𝟗𝟔𝑲𝑵
D’où : 𝑨 = 𝟐𝟗𝟑𝟔𝒎𝒎𝟐
20
Traité de génie civil volume 10, presses polytechnique et universitaires romandes,2006
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𝟒𝒙𝑨
Le diamètre 𝐝 dans la suspente est :𝒅 = √ = 𝟔𝟎𝒎
𝝅
Nous retiendrons 𝒖𝒏𝒆 𝒃𝒂𝒓𝒓𝒆 𝒓𝒐𝒏𝒅𝒆 𝒑𝒍𝒆𝒊𝒏𝒆 𝒅𝒆 𝒅𝒊𝒂𝒎𝒆𝒕𝒓𝒆 𝒆𝒈𝒂𝒍 à 𝟔 𝑪𝒎
Les culées sont des massifs extrêmes des ponts sur lesquelles repose
une arche ou une voûte d’un pont en maçonnerie ou des poutres principales
des ponts par l’intermédiaire des appareils d’appui. Elles reprennent les
efforts verticaux dus au train des charges, à la surcharge permanente et
horizontaux dus au freinage, à la variation des températures. Elles retiennent
le remblai des accès au point et jouent donc le rôle des murs de soutènement
− Mur de garde-grève ;
− Corbeau ;
− Mur de front ;
− Semelle ;
− Béton de propreté.
− Hauteur totale : 𝒉𝒕 = 𝟔𝒎 ;
− Base de la culée : 0,5 𝒉𝒕 ≤ 𝒃 ≤ 𝟎, 𝟕𝒉𝒕 ⟹ 𝟑𝐦, ≤ 𝒃 ≤ 𝟒, 𝟐𝐦 ; nous
adoptons 𝒃 = 𝟒𝒎 ;
− Epaisseur de la semelle : 𝒆𝒑 = 𝟏𝒎 ;
− Béton de propreté : 𝒃𝒑 = 𝟎, 𝟏𝒎 ;
− Mur de front : 0,12𝒉𝒕 ≤ 𝒃0≤ 𝟎, 𝟏𝟕𝒉𝒕 ⟹ 𝟎, 𝟕𝟐 ≤ 𝒃𝟎 ≤ 𝟏, 𝟎𝟐 ; nous adoptons
comme 𝒃 = 𝟎, 𝟗𝟎𝒎 ;
− Mur de garde grève : Base : : 𝟎, 𝟑𝒎 ;
− Hauteur : hauteur (poutre + dalle + Epaisseur de l’appareil d’appui)
= 1,77 m
− Corbeau :
− Grande base : 1,28 m ;
− Petite base : 1,03 m ;
− Epaisseur : 0,25 m.
Le calcul de la culée se fait par deux phases suivant une bande d’un
mètre :
− 1ère phase : pendant la construction ;
− 2ème phase : pendant l’exploitation.
5.2.1 . Calcul de la culée pendant la construction
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𝟏
− 𝑯𝟏 = 𝟏𝟎𝑻/𝒎𝟐 ⟹ 𝒛 = 𝟑 𝒉𝒕 = 𝟐𝒎
11,988 25,964
b) Poids du au remblai
𝑷𝟓 = 𝟏𝟎, 𝟐𝟗𝒎𝟐 𝒙 𝟏, 𝟖𝑻/𝒎𝟑 = 𝟏𝟖, 𝟓𝟐𝟐 𝑻/𝒎 ⟹ 𝒛 = 𝟐, 𝟗𝟓𝒎
Tableau 25 : Tableau récapitulatif des charges verticales
38,355 89,589
∑ 𝑴𝑹 𝟐𝟓,𝟗𝟔𝟒
− Condition : ∑ 𝑭𝑯
≥ 𝟐 ⟹ 𝟏𝟏,𝟗𝟖𝟖 = 𝟐, 𝟏𝟕 > 𝟏, 𝟓 à 𝟐 condition vérifiée
∑𝑭𝑽
− Condition : 𝐟 𝐱 ≥ 𝟏, 𝟓 à 𝟐
∑𝑭𝑯
Avec :
𝟎,𝟔×𝟑𝟖,𝟑𝟓𝟓
𝐟 : coefficient de frottement entre béton-terre qui est égale à 0,6 ⟹ =
𝟏𝟏,𝟗𝟖𝟖
𝟏, 𝟗𝟏 > 𝟏, 𝟓 La stabilité au glissement est assurée
− Condition : pour que la résultante des forces passe par le tiers central il faut
et il suffit que :
𝑩 ∑𝑴𝑺−∑𝑴𝑹 𝟐𝑩
< < ;
𝟑 ∑𝑭𝑽 𝟑
𝑩 ∑𝑴𝑺−∑𝑴𝑹
𝒆= − = 𝟎, 𝟑𝟒𝒎 ; 1,33< 𝟏, 𝟔𝟔 < 𝟐, 𝟕 condition vérifiée
𝟐 ∑𝑭𝑽
∑𝑭𝑽 𝟔𝒆
𝝈𝟏,𝟐 = (𝟏 ± )
𝑩 𝒃
𝝈𝟏 = 0,1448MPa< 𝟏, 𝟓𝑴𝑷𝒂 ; Condition vérifiée
𝝈𝟐 =0,047MPa< 𝟏, 𝟓𝑴𝑷𝒂 ; Condition vérifiée
𝑩
0< 𝒆 < ⟹ 𝟎 <0,34m< 𝟎, 𝟔𝟕𝒎 Condition vérifiée. Donc, la culée ne va pas se
𝟔
fissurer
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a) Verticalement :
− Le poids de la superstructure ;
− Surcharge uniformément repartie ;
− Surcharge roulante.
b) Horizontalement :
− La force de freinage.
𝑷𝑳 𝟐𝟎𝟖,𝟔𝟒×𝟏𝟎𝟎
𝑹𝑨 =𝑹𝑩 = 𝟐 = = 𝟏𝟎𝟒𝟑𝟐𝑲𝑵
𝟐
La réaction à considérer par mètre de largeur est donc :
𝑹𝟏 = 𝟏𝟎𝑨 = 𝟏𝟎𝟒𝟑, 𝟐𝑲𝑵⁄𝒎
𝑹
𝑹𝑨
𝑷𝑳 𝟔𝟗 ×𝟏𝟎𝟎
=𝑹𝑩 = = = 𝟑𝟒𝟓𝟎𝑲𝑵
𝟐 𝟐
La réaction à considérer par mètre de largeur set donc :
𝑹𝑨
𝑹𝟐 = 𝟏𝟎 = 𝟑𝟒𝟓𝐊𝑵/𝒎
𝑹𝑨 =50T (y1+y2) = 50(1+0,96) =98T avec deux véhicules qui roulent sur
bandes respective, nous aurons :
𝑹𝑨 = 196T× 𝑪𝒓𝒕(𝟎, 𝟓) ⟹ 𝑹𝑨 = 98T=980KN
𝑹𝑨
𝑹𝟑 = 𝟏𝟎 = 𝟗𝟖𝑲𝑵/𝒎
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𝑸𝟏 = R1+R2+R3= 1486,2KN/m
𝑸𝟏 = 148,62T/m avec z= 1,45m
𝟎,𝟑×𝐧×𝐪
H3= 𝑳
n: nombre de bandes
l: largeur du pont
q: convoi
H3= 𝟔𝑻/𝒎
Z : la hauteur est mesurée de l’appareil d’appui à la semelle : 4,67m
17,988 53,984
∑ 𝑴𝑹
𝒀= ∑ 𝑭𝑯
= 𝟑𝒎
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191,475 318,363
∑ 𝑴𝑺
𝑿= ∑ 𝑭𝑽
= 𝟏, 𝟔𝟔𝒎
b) Stabilité au renversement
∑𝑴𝑺 𝟐𝟗𝟔,𝟖
Condition : ≥𝟐⟹ = 𝟓, 𝟗 > 𝟐 condition vérifiée.
∑𝑴𝑹 𝟑𝟎,𝟖𝟑𝟓
c) Stabilité au glissement
∑𝑭𝑽
Condition : f× ≥ 𝟏, 𝟓
∑𝑭𝑯
Avec :
f : coefficient de frottement entre béton-terre qui est égale à 0,6
𝟎,𝟔×𝟏𝟗𝟏,𝟒𝟕𝟓
⟹ = 𝟔, 𝟑𝟗 > 𝟏, 𝟓 La stabilité au glissement est assurée
𝟏𝟕,𝟗𝟖𝟖
𝑵
𝝈1=92,39T/m²= 0,9239M𝒎𝟐 ⟹ 0,9239MPa< 𝟏, 𝟓𝑴𝑷𝒂
Condition vérifiée
𝝈2=0,034MPa< 𝟏, 𝟓𝑴𝑷𝒂 Condition vérifiée
- Stabilité à la fissuration
𝒃
0< 𝒆 < 𝟔 ⟹ 𝟎 <0,62m< 𝟎, 𝟔𝟕𝒎 Condition vérifiée. Donc, la culée ne va pas se
fissurer
a) Effort de freinage
H3=6T/m⟹ H3=9T/m en E.L.U
b) Poussée du remblai
• Section 1 :
𝟏 𝟏
− H1=𝟐 𝜸 ×Ht²× 𝒌= 𝟐 × 𝟏, 𝟖 ×(1,633) ²× 𝟎, 𝟑𝟑𝟑
− H1=0,799T/m
• Section 2 :
𝟏 𝟏
− H1=𝟐 𝜸 ×Ht²× 𝒌 = 𝟐 × 𝟏, 𝟖 ×(3,266) ²× 𝟎, 𝟑𝟑𝟑
− H1=3,20T/m
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• Section 3 :
𝟏 𝟏
− H1=𝟐 𝜸 ×Ht²× 𝒌 = 𝟐 × 𝟏, 𝟖 ×(4,9) ²× 𝟎, 𝟑𝟑𝟑
− H1=7,20T/m
En ELU :
− H1=1,079T/m
− H2=4,32T/m
− H3= 9,72 T/m
− H2=1,9887T/m ⟹ H2=2,68T/m en E.L.U
Section 1 :
𝒉𝟏
− H3=9T/m et z= =0,82m
𝟐
𝒉𝟏
− H1=1,079T/m et z= =0,544m
𝟑
− H2 = 2,68T/m et Z= 0,82m
− TS1=H3+H1+H2= 12,559T
− MS1=H3× 𝒛𝟏 + 𝑯𝟏 × 𝒛𝟐 + 𝑯𝟑 × 𝒛𝟑
− MS1= 10,16 Tm
Section 2 :
𝒉𝟏
− H3=9T/m et z= =1,633m
𝟐
𝒉𝟏
− H1=4,32T/m et z= =1,089m
𝟑
− H2 = 2,68T/m et Z= 1,633m
− TS2=H3+H1+H2= 16T
− MS2=H3× 𝒛𝟏 + 𝑯𝟏 × 𝒛𝟐 + 𝑯𝟑 × 𝒛𝟑
− MS2= 23,78 Tm
Section 3 :
𝒉𝟏
− H3=9T/m et z= =2,45m
𝟐
𝒉𝟏
− H1=9,72 T/m et z= =1,633m
𝟑
− H2 = 2,68T/m et Z= 2,45m
− TS3=H3+H1+H2= 21,4T
− MS3=H3× 𝒛𝟏 + 𝑯𝟏 × 𝒛𝟐 + 𝑯𝟑 × 𝒛𝟑
− MS3= 44,49 Tm
𝑴𝒖 𝟎,𝟒𝟒𝟒𝟗
As=𝒁×𝛔𝐬𝐭 = 𝟎,𝟗𝟒×𝟑𝟒𝟖 = 0,00136m²= 13,60Cm²/m soit nous prenons 7HA16/m
Avec AS réelle = 14,07 cm².
Armature de répartition
𝟏
Ar= As=3,52cm² soit 3ϕ14, AS réelle=4,62cm²
𝟒
4m
Les contraintes :
− σmax= 92,39T/m²
− σmin= 3,4T/m²
− Surface totale
− St= 4m²
− Poids propre
− Pp= 10T
𝟏𝟎
− σO= =2,5T/m²=0,025MPa
𝟒
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0,92MPa
0,721MPa
O B
0,121MPa
0,895MPa
TABLEAU (25)
Semelle Moment (Tm)
Avant 25,4
Arrière 213,3
Pour des raisons sécuritaires, utilisons le moment le plus grand dans toutes
les sections de la semelle, celui de la semelle arrière (MBA=213,3Tm)
Combinaison ELU
𝑴𝒖 = 𝟏, 𝟑𝟓 × 𝟐𝟏𝟑, 𝟑 = 𝟐𝟖𝟕, 𝟗𝟓𝟓𝑻𝒎 = 𝟐, 𝟖𝟖𝑴𝑵𝒎
La réalisation d’un projet, quel qu’il soit, engendre des impacts sur le
milieu naturel et sur l’environnement au sens large, d’où la pertinence d’une
étude d’impact environnemental. Nous avons alors effectué une étude
d’impact environnementale sommaire afin de pouvoir prendre en compte cet
aspect.
▪ Phase de Préparation :
La phase de préparation est importante pour l’installation d’une petite base
et la mobilisation des engins. Les premières atteintes physiques à
l’environnement et au milieu humain sont enregistrées au cours de celle-ci
et sont suivies par celles de la phase de construction.
Pendant la phase préparation ainsi que la phase de réalisation du projet, les
activités exercées dans le voisinage immédiat du projet sont nécessairement
perturbées, ce qui entraine une baisse des revenus directs.
▪ Phase de construction :
Les travaux sont à la base d’une perturbation de la circulation des piétons et
leurs marchandises augmentées des risques d’accident liés :
− Aux déplacements des engins et véhicules de chantier ;
− Déplacements de réseaux : les travaux provoqueront
éventuellement le déplacement de certains réseaux (électriques,
téléphoniques et des conduites d’eau) ainsi que la destruction
d’habitats et l’arrachage d’arbres sur les abords de l’ouvrage
existant ;
− L’état acoustique : l’impact sera relativement important pendant
les travaux. La pollution sonore des engins de terrassement, de
transport, de décapage, de bitumage sera la source d’une gêne
temporaire et locale pour les populations riveraines ;
− Détérioration du cadre de vie et de la santé : Les travaux vont
générer des quantités de poussières fines relativement importantes
sur le chantier et dans son voisinage. Ces poussières peuvent
affecter les populations riveraines avec des risques de maladies
respiratoires.
▪ Phase d’exploitation :
− Milieu biologique : étant donné que les travaux prévus ne concernent
que la reconstruction d’un ouvrage déjà existant, donc intégré dans son
environnement naturel, le projet n’affectera pas les habitats naturels, la
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faune et la flore. Le projet n’a pas d’impact négatif sur les parcs
naturels, des réserves de la biosphère ou des zones sensibles ou
protégées. On ne prévoit aucune dégradation supplémentaire de la
qualité du milieu abiotique (air, eaux, sols) durant l’exploitation de la
route réhabilitée et réaménagée. Le projet n’affecte aucun site
archéologique, culturel ou religieux ;
− Milieu humain : Il ne comportera que des nuisances pour les
populations riveraines se limitant à la pollution générée par un trafic
graduellement plus élevé, à des risques d’accidents pour les piétons au
regard de la traversée plus longue de la route ;
− Pollution sonore : en phase d’exploitation, la vitesse de référence de la
route sera de 120 km/h. Les trafics y seront en constante
augmentation. La nuisance sonore sera exacerbée par l’action combinée
des véhicules plus nombreux à emprunter cette route et la proximité
plus grande des riverains immédiats ;
− Population et vie sociale : la période d’adaptation au fonctionnement de
la nouvelle voie affectera certains usages liés à la circulation piétonne.
Les populations riveraines seront exposées aux risques accrus des
accidents de la circulation liée à la largeur, sa fluidité et à
l’accroissement du trafic, d’où la nécessité d’une campagne de
sensibilisation
−
− Installation des chantiers : les aires des chantiers seront installées dans
des endroits à enclaves ouvertes dont l’accès aura été facilité, non
utilisés à des fins agricoles, de sites archéologiques ou religieux ;
− Plan de circulation et de déviations : un plan de circulation des engins
sera élaboré de manière à permettre la plus grande mobilité et
l’accessibilité des riverains. Les unités de stockage des produits
hydrocarbonés seront soit des réservoirs soit des fûts en surface placés
dans les zones de confinement appropriées afin d’éviter tout
déversement ou rupture du réservoir et un minimum de risques
d'incendie ;
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CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
A. Ouvrages
1. COMBRI Guide De Conception, Application Des Règles Euro codes Partie
I, France, 2008
2. EUROCODE 1 : Actions sur les structures - Partie 2 : Actions sur les ponts,
dues au trafic
3. Jean-Armand Calgaro, Projet et construction des ponts.
6. LEBET Jean Paul & HIRT Manfred A., Notion fondamentales et méthodes
de dimensionnement, Traité de Génies Civils Volume 10, Presse
Polytechniques et Universitaires Romandes, Lausanne, 2006.
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B. Notes de cours