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MODULE 1
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1- Analyse granulométrique
par tamisage
REFERENCE :
P 18 – 560
OBJET :
L’essai a pour objet de déterminer la répartition des grains d’un matériau, de tailles
supérieures à 80µm, suivant leur dimension au moyen d’une série de tamis à mailles carrées.
PRINCIPE
L’essai consiste à fractionner un matériau au moyen d’une série de tamis à mailles carrées de
dimensions décroissantes.
Les masses des différents refus cumulés ou celles des différents passants sont reportées à la
masse initiale du matériau, les pourcentages ainsi obtenus sont exploités, soit sous leur forme
numérique, soit sous une forme graphique (courbe granulométrique).
MODE OPERATOIRE
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- Laver le matériau sur le tamis de maille correspond a la plus petite maille de la
colonne utilisée lors du tamisage.Ce tamis doit être protégé par un ou plusieurs tamis
de décharge.
- Eliminer le tamisât avec les eaux de lavage ( éventuellement récupérer pour d'autre
analyses).
- Récupérer le refus et le sécher jusqu'a masse constante soit Msl la masse
correspondante. Le passant dans les eaux de lavage (Pnl) est calculé comme suit :
Pnl = (Ms- Ms1)
- Emboîter les tamis en colonne en mode décroissent ( c-à-d le plus grossier en haut et
le plus fin en bas) et verser le matériau dans cette colonne et l'agiter manuellement.
- Reprendre, un par un, les tamis en adaptant un fond et un couvercle.On agite chaque
tamis en donnant à la main des coups réguliers sur la monture. En suite peser le refus
cumulé sur ce tamis (Ri).
- Verser le tamisât recueilli dans le fond sur le tamis immédiatement inférieur.Une fois
on a parcouru tous les tamis, peser le dernier tamisât (Pns). Le tamisât total au dernier
tamis est: Pn = Pnl + Pns
100 x Ri/Ms
Commentaire :
- La somme des masses, ∑Ri et Pns , ne doit pas différer de plus de 2% de la masse
Ms1.
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Courbe granulom étrique
AR SABLES
GIL LIMONS FINS GROS GRAVIERS CAILLOUX
ES 100
90
80
passants cumulés(%)
70
60
50
40
30
20
10
0
0,001 0,01 0,1 1 10 100
diamétre(mm)
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2- Limites d’Atterberg
REFERENCE
NF P 94-051
OBJET
L’essai a pour objet la détermination des deux limites d’Atterberg ( limite de liquidité à la
coupelle et la limite de plasticité au rouleau). L’indice de plasticité est la différence entre ces
deux limites.
L’essai s’effectue sur le mortier (éléments inférieurs à 0.4 mm), permet d’apprécier le
caractère argileux ou plastique du matériau et contribue à sa classification ( LCPC et RTR).
PRINCIPE
MODE OPERATOIRE
- Mettre cet échantillon à imbiber dans un récipient d'eau pendant au moins 24h. ..Une
fois est imbibe, le matériau est tamisé par voie humide au tamis de 0.4mm. L’eau de
lavage et le tamisât sont recueillis dans un bac.
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- Apres une durée de décantation , l' eau claire est siphonnée sans entraîner de particules
solides. L’eau excédentaire est évaporée a une température ne dépassant pas 50°C.
- Malaxer une quantité de 300g environ du tamisât obtenu à 0.4mm, afin d'obtenir une
pâte homogène et presque fluide.
- Répartir avec la spatule, dans la coupelle propre et sèche, une masse environ 70g de
pâte. Cette pâte étalée en plusieurs couches afin d'éviter d'emprisonner des bulles d'air.
Puis partager cette pâte en deux avec l'outil a rainuré.
- Prélever dans la coupelle, à l'aide d'une spatule, environ 5g de pâte, de chaque cote des
lèvres de la rainure et au voisinage de l'endroit où elles se sont refermées pour
déterminer la teneur en eau (W).
- Effectuer l'opération complète au moins quatre fois sur la même pâte, mais avec une
teneur en eau différente a chaque fois. Les nombres de chocs de la série d'essais
doivent encadrer 25.
- Former une boulette à partir de la pâte précédente. Puis la rouler, à la main, sur une
plaque lisse de façon à obtenir un rouleau qui est aminci progressivement jusqu'a ce
qu'il atteigne 3 mm de diamètre. La limite de plasticité est obtenue lorsque,
simultanément, le rouleau se fissure et que son diamètre atteint 3 mm. Si aucune
fissure n'apparaît, malaxer tout en séchant légèrement la pâte et en suite reformer un
nouveau rouleau.
- Prélever, une fois les fissures apparues, la partie centrale du rouleau pour déterminer
la teneur en eau.
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EXPRESSION DES RESULTATS
- La limite de plasticité (Wp) est la moyenne arithmétique des teneurs en eau obtenues à partir
de deux essais.
- L’indice de plasticité est la différence entre les valeurs des limites de liquidité et de
plasticité.
IP = Wl - Wp
Commentaire :
- Plus l'IP est grand, plus le caractère argileux du matériau est fort et il faudra une
grande variation de teneur en eau pour modifier son état.
Ic = Wl - Wnat
IP
On retient généralement les matériaux dont 1 ≤ Ic < 1.5
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3- Valeur de bleu de
méthylène des sols
REFERENCE
NF P 94-068
OBJET
L’essai a pour objet la détermination de la valeur de bleu de méthylène d’un sol, cette valeur
mesure globalement la quantité et l’activité de la fraction argileuse contenue dans ce sol.
C’est l’un des paramètres d’identification sur lequel s’appuis la classification des sols
(classification RTR).
PRINCIPE
L’essai consiste à mesurer par dosage la quantité de bleu de méthylène pouvant adsorber sur
le matériau mis en suspension dans l’eau. Le dosage s’effectue en ajoutant successivement
différentes quantités de bleu et en contrôlant l’adsorption après chaque ajout au moyen d’une
tache sur un papier filtre. L’adsorption maximale est atteinte lorsqu’une auréole bleu claire
persistante se produite à la périphérie de la tache.
MODE OPERATOIRE
- Préparer trois prises d’essais de la fraction 0/5 mm, de masses sensiblement égales et
de l’ordre de :
30g à 60g pour les sols argileux à très argileux
60g à 120g pour les sols moyennement à peu argileux
- Effectuer une injection de 5ml de solution de bleu (l0 ml pour les sols très argileux).
Puis procéder, au bout de l min, au test à la tache.
- Procéder ainsi jusqu 'à ce que le teste devient positif( apparition de l' auréole bleu clair
dans la zone humide périphérique de la tache) .A ce moment sans rien ajouter , on
laisse s'opérer l'adsorption du bleu qui n'est pas instantanée, tout en éffectuant des tests
de minute en minute, si l’auréole disparaît à la cinquième tache on procède à de
nouvelles additions élémentaires de bleu de 2 ml (5 ml pour les sols très argileux).
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Chaque addition est suivie de tests effectués toujours de minute en minute jusqu’à ce
que le test devient positif pendent la cinquième minute .Noter le volume V de bleu
versé.
m0 = m1 / (1+w)
- Valeur de bleu du sol (VBS), exprimée en gramme de bleu pour 100gr de sol :
Pour les sols dont Dmax < 5mm VBS = 100 x B/m0
Pour les sols dont Dmax > 5mm VBS = 100 x C x B/m0
Commentaire :
- VBS caractérise mieux les sols faiblement plastique (IP<12), elle es préférable à
l’essai classique limites d’atterberg.
- Un matériau est considéré insensible à l’eau quand VBS est inférieur à 0,1
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4- Fragmentabilité
REFERENCE
NF P 94-066
OBJET
L’essai a pour objet de déterminer le coefficient de fragmentabilité des matériaux rocheux. Ce
coefficient constitue un des paramètres représentatifs du comportement de certains matériaux
se traduisant par une évolution continue de leur granularité depuis leur extraction jusqu’au
terme de leur mise en œuvre et même pour certains matériaux durant la vie de l’ouvrage.
Cette évolution est imputable à une résistance structurelle de la roche insuffisante vis-à-vis
des sollicitations mécaniques.
PRINCIPE
L’essai consiste à déterminer la réduction de D10 d’un échantillon de granularité d/D donnée
soumis à pilonnage conventionnel.
Cette réduction s’exprime par le rapport, appelé coefficient de fragmentabilité du matériau
FR, définit par :
D10 : dimension des grains en dessous de la quelle se situe 10% du matériau (en mm).
MODE OPERATOIRE
- Prélever un échantillon représentatif de la nature et de l’état hydrique du matériau à
tester, et préparer la fraction d/D qui sera soumise à l’essai :
10/20mm pour les matériaux issus des roches argileuses de type marnes, argilites,
40/80mm pour les matériaux issus des roches argileuses de type schiste
sédimentaires et des roches magmatiques et métamorphiques altérées.
Ml :
La masse de la prise d’essai doit être de 2 Kg.
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- Réhomogéneiser la fraction d/D et l’introduire dans le moule CBR. La surface
supérieure de l’échantillon doit être régulière que possible, en suite appliquer 100
coups à l’aide de la dame Proctor normal distribués conformément au mode de
compactage Proctor.
- Déterminer, sur ces courbes, les valeurs respectives de D10 du matériau avant et après
pilonnage.
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5- Dégradabilité
REFERENCE
NF P 94-067
OBJET
L’essai a pour objet de déterminer le coefficient de dégradabilité des matériaux rocheux.
Ce coefficient constitue un des paramètres représentatifs du comportement de certains
matériaux se traduisant par une évolution continue de leurs caractéristiques géotechniques
(granularité, argilosité, plasticité,…) par rapport à celles observées immédiatement après leur
extraction. Cette évolution est imputable à l'action combinée des agents climatiques ou
hydrogéologiques.
PRINCIPE
L’essai consiste à déterminer la réduction de D10 d’un échantillon de granularité d/D donnée
soumis à quatre cycles imbibition-séchage conventionnels.
Cette réduction s’exprime par le rapport, appelé coefficient de fragmentabilité du matériau
DG, définit par :
D10 : dimension des grains en dessous de la quelle se situe 10% du matériau (en mm).
MODE OPERATOIRE
- Prélever un échantillon représentatif de la nature et de l’état hydrique du matériau à
tester, et préparer la fraction d/D qui se soumise à l’essai :
10/20mm pour les matériaux issus des roches argileuses de type marnes, argilites,
40/80mm pour les matériaux issus des roches argileuses de type schiste
sédimentaires et des roches magmatiques et métamorphiques altérées.
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- Tamiser la fraction d/D sur un tamis intermédiaire (16mm pour 10/20mm et 50 ou
60mm pour 40/80mm). Peser et noter le refus sur ce tamis.
- Réhomogéneiser la fraction d/D et repartir dans un bac métalique. Celui-ci est alors
placé alternativement quatre fois successives en immersion(pendant 8h) dans le bac ,
puis séchage (pendant 16h) dans une étuve réglée à 1O5°C.
- Tamiser l’échantillon, après la fin des cycles, sur les tamis suivants :
- Déterminer, sur ces courbes, les valeurs respectives de D10 du matériau avant et après
les quatre cycles.
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6- PROCTOR
REFERENCE
NF P 94-093
OBJET
L’essai a pour objet le détermination des caractéristiques de compactage d’un matériau. Ces
caractéristiques sont la teneur en eau optimale et la masse volumique sèche maximale. Il se
réalise sur la fraction 0/200mm.
PRINCIPE
Les caractéristiques de compactage Proctor d’un matériau sont déterminées à partir des essais
dits : Essai Proctor normal ou Essai Proctor modifié, dont le principe est le même, seules
différent les valeurs des paramètres qui définissent l’énergie de compactage appliquée.
MODE OPERATOIRE
- Après séchage à 50°C, le matériau est tamisé sur le tamis de 20mm et seul le tamisât
est conservé pour l’exécution de l’essai. Ce dernier est homogénéisé et divisé en cinq
parts égales.
- Humidifier et malaxer chaque part à une teneur en eau de façon que les teneurs en eau
de trois parts au moins soient réparties entre 0.8Wopt et 1.2Wopt.
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- Choisir le type de moule, pour exécuter l’essai, selon la granularité du matériau (voir
figure-2).
Proctor normal
• Nombre de couches : 3
Proctor modifié
• Nombre de couches : 5
- Après compactage de chacune des parts, peser le matériau humide compacté contenu
dans le moule .Prendre un échantillon (mh) de ce matériau pour déterminer sa teneur
en eau. Peser cet échantillon après sa dessiccation (ms).
EXPRESSION DE RESULTATS
- Pour chacune des parts du matériau compacté, calculer :
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Commentaire :
- Pour les sols quoi comportent un pourcentage de 20/D compris entre 0 et 30%, les
caractéristiques Proctor obtenues sur la fraction 0/20mm soumise à l’essai font l’objet
d’une correction :
Où :
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Figure1 : Diagramme des quantité minimales de matériau sec nécessaires à l’essai
20
Figure 2 : Choix du type de moule
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Exemple de courbe Proctor
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7- Essai CBR
REFERENCE
NF P 94-078
OBJET
L’essai a pour objet de déterminer la portance d’un matériau, en tant que support ou
constituant d’une structure de chaussée, dans des conditions de compactage et de teneur
en eau.
PRINCIPE
L’essai s’effectue sur la fraction 0/20mm d’un matériau dont la proportion des éléments
supérieurs à 20mm ne dépasse pas 25%.
Il consiste à mesurer les forces à appliquer sur un piston pour le faire pénétrer, à une
vitesse normalisée, dans une éprouvette de matériau dans un état de densité et de teneur en
eau. Les valeurs particulières des forces ayant provoqué les enfoncements conventionnels,
sont rapportées à des valeurs des forces observées sur un matériau de référence pour les
mêmes enfoncements. Par définition l’indice recherché est la valeur maximale de ces
rapports.
IPI : est l’Indice Portant Immédiat mesuré à la teneur en eau de confection de l’éprouvette
sans application des surcharges.
MODE OPERATOIRE
Confection des éprouvettes
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- Eliminer, s’ils existent, les éléments supérieurs à 20mm par tamisage, et s’assurer que
leur proportion ne dépasse pas 25%.
- Choisir l’ensemble des conditions d’état du matériau (masse volumique sèche, teneur
en eau, état de saturation) avec lequel on veut réaliser l’essai. En général, l’essai se
réalise à la teneur en eau et à la masse volumique sèche de l’optimum Proctor modifié
et à une immersion de 4 jours dans l’eau.
- Préparer, à la teneur en eau choisie, une quantité de matériau de 5,5 Kg dans le cas où
l’on recherche l’I.CBRimmédiat ou l’IPI ou de 7Kg dans le cas où l’on cherche
l’I.CBRimmersion.
Exécution de poinçonnement
- Poser les disques de surcharge sur la surface supérieure de l’éprouvette dans le cas où
l’on cherche l’I.CBR.
13 20
24
Exécution du
poinçonnement-Exemple
25
8- Teneur en carbonates
REFERENCE
NF P 94-048
OBJET
L’essai a pour objet de mesurer la teneur en carbonate (CaCO3) contenue dans un
matériau.
PRINCIPE
L’essai consiste à déterminer le volume de dioxyde de carbone (CO2) dégagé sous
l’action d’acide chlorhydrique (Hcl) en excès (dans des conditions de température et de
pression atmosphérique connues) par un échantillon préparé pour l’essai.
MODE OPERATOIRE
- Apres un séchage préalable, le matériau est broyé dans un mortier afin d'obtenir une
poudre passant en totalité au tamis d'ouverture 0.4mrn.
% carbonaté
<4 4à9 10 à 19 20 à 39 40 à 79 ≥ 80
présumé
Masse de la
10 5 2.5 1 0.5 0.25
prise d’essai (g)
- Introduire la prise d'essai, une fois pesée (m) dans le flacon à réaction propre et sec.
- Remplir le flacon et la burette d'eau distillée. Faire coïncider le niveau bas du flacon
avec le zéro en partie haute de la burette.
- Introduire environ 10 cm3 d’acide chlorhydrique concentré dans un tube a essai placé
dans le flacon à réaction.
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- Régler le niveau du flacon sur le zéro de la burette. Fermer le robinet et mettre en
contact I' acide chlorhydrique avec le matériau. Au fur et à mesure que le
dégagement gazeux exerce une pression sur l’eau de la burette, faire coïncider, en
déplaçant le flacon, le niveau dans celui-ci et la burette. Agiter le flacon d’essai
jusqu'a ce que le niveau d'eau ne varie plus. Attendre 5 mn environ et placer celui-ci
dans le bac d’eau de refroidissement à la température ambiante. Apres l’équilibre de la
température, amener les niveaux dans le même plan horizontal et lire le volume Vb
correspondant sur la burette. Noter la température θb de la salle d'essai et la pression
atmosphérique (p).
mt Vb (θt + 273)
m Vt (θb +273)
1,2 .Vb . p
m (θb +273)
Où :
p en Kpascal
m et mt en g
θb et θt en °C
Vb et Vt en cm3
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Schéma d’un calcimètre - Exemple
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9- Equivalent de sable
REFERENCE
P 18 – 598
OBJET
L’essai a pour objet de mesurer la propreté d’un sable. Il rend compte globalement de la
quantité et de la qualité des éléments fins, en expriment un rapport conventionnel
volumétrique entre les éléments sableux qui sédimentent et les éléments fins qui floculent.
PRINCIPE
L’essai s’effectue sur la fraction 0/5mm. Son principe consiste à floculer un matériau dans
une solution lavante normalisée, et à mesurer, après un temps de repos, les hauteurs du
sédiment (sable) et du floculat (fines).
La valeur de l’équivalent de sable (Es) est le rapport, multiplié par 100, de la hauteur de la
partie sableuse sédimentée, à la hauteur totale du floculat de la partie sableuse sédimentée.
MODE OPERATOIRE
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maintenant l'éprouvette en position verticale. Lorsque le niveau du liquide atteint le
trait repère supérieur, relever le tube laveur. Laisser reposer pendant 20 min.
- Mesurer a l'aide du réglet la hauteur h1 du niveau supérieur du floculat par rapport au
fonde de l'éprouvette.
- Mesurer également la hauteur h2 du niveau supérieur de la partie sédimentée par
rapport au fond de l’éprouvette.
- Descendre doucement le pistant tare dans l’éprouvette jusqu ' à ce qu’il repose sur le
sédiment. Pendant cette opération, le manchon coulissant prend appui sur l’éprouvette.
Bloquer le sur la tige du piston.
- Mesurer la hauteur h’2 entre la tête du piston et le manchon coulissant. Arrondir les.
- Faire un deuxième essai
Es = 100 h2/hl
- L’équivalent de sable visuel est, dans les mêmes conditions, donne par la formule :
La valeur de l’équivalent de sable est la moyenne des deux essais. Cette valeur
moyenne est arrondie à l’entier le plus voisin.
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10- Equivalent de sable
10% de fines
REFERENCE
P 18-597
OBJET
L’essai a pour objet de mesurer la propreté d’un sable. Il rend globalement de la qualité
des éléments fins, en exprimant un rapport conventionnel volumétrique entre les éléments
sableux qui sédimentent et les éléments fins qui floculent.
PRINCIPE
L’essai s’effectue sur la fraction 0/2mm et dont la proportion des éléments passant au
tamis de 0.08mm a été ramenée à 10% à l’aide d’un sable correcteur. Il consiste à floculer
un matériau dans une solution lavante normalisée, et à mesurer, après un temps de repos,
les hauteurs du sédiment (sable) et du floculat (fines).
La valeur de l’équivalent de sable à 10% de fine (Ps) est le rapport, multiplié par 100, de
la hauteur de la partie sableuse sédimentée, à la hauteur totale du floculat de la partie
sableuse sédimentée
MODE OPERATOIRE
- Humidifier l’échantillon pour laboratoire, s’il ne l’est pas, avant de partage afin d’éviter
les pertes de fines et la ségrégation
- Tamiser le matériau humide sur le tamis de 2 mm. Laver le refus sur ce tamis en utilisant
le moins d’eau possible et en associant les deux passants
- Mettre ce passant (fraction 0/2 mm) à l’étuve, si nécessaire, en contrôlant qu’il n’atteint
jamais l’état sec, puis en atmosphère ambiante pour l’amener à une teneur en eau compris
entre 1% et 3%
N.B. : La masse de l’échantillon pour laboratoire doit être telle que la faction passante
au tamis de 2 mm pèse 1500 g environ
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Détermination de la teneur en eau du tamisât (W)
- Tamiser sous eau le deuxième échantillon de masse Mh2 sur le tamis de 0,08 mm
- Sécher (séchage rapide) et peser les éléments retenus sur ce tamis ( Ms).
La teneur en fines f, exprimée en pourcentage, du sable est déterminée par :
f = 100 – Ms (100+W)
Mh2
- Si f < 11%, il y a pas lieu d’utiliser le sable correcteur, et l’essai s’effectue directement
sur le 3ème et le 4ème échantillon pour essai, exprimée en g, est alors égale à 120 (1+ w )
100
- Ajouter à cette masse une quantité de sable correcteur sec (refus sec à 0,08 mm) Ms,
calculée suivant la formule suivante :
- La masse de chaque échantillon pour essai, exprimée en g est alors égale à : Mh3 + Msc
Exécution de l’essai
Ps = 100 h2/h1 .
32
11- Valeur au bleu des
matériaux granulaires
REFERENCE
NF P 18-592
OBJET
L’essai a pour objet la détermination de la valeur de bleu des fines continues dans un sable
ou une grave. Cette valeur caractérise la nocivité des fines argileuses contenues dans le
matériau.
PRINCIPE
L’essai s’effectue sur la fraction 0/2mm. Il consiste à injecter successivement des doses
élémentaires d’une solution de bleu de méthylène dans un le bain aqueux contenant la
prise d’essai. On contrôle l’adsorption du bleu après chaque ajout, en effectuant une tache
sur un papier filtre (test de la tache).
La valeur au bleu des fines est la quantité exprimée en grammes de bleu de méthylène
adsorbée par 100 g de fines.
MODE OPERATOIRE
La teneur en eau (W) est déterminée sur l’échantillon n°1 par la méthode d’étuvage ou autre
méthode.
- Tamiser sous eau le 2ème échantillons (de masse mh) sur le tamis 0,08 mm
- Sécher le refus sur ce tamis
- Peser ce refus après séchage (soit ms)
- La teneur en fines 7 exprimée en % est calculée par la formule suivante :
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f ( % ) = 100 - ms ( 100 + W )
mh
- La masse du sable 0/2, à sa teneur en eau en l’état et la teneur en fines f, qu’il faut laver
pour extraire les fines est donnée par le formule ajustée au gramme près ;
Avec : f’ représentent la quantité de fines en g qu’il est souhaitable d’avoir dans la prise
d’essai (environ 30 g ) .
Exécution de l’essai
q = 100 M h - M
100 +W
- Après avoir isolé les fines, ajouter dans le bêcher 30 g de kaolinite de valeur de bleu
connue VBtak .
- Le volume V’ exprimé en ml , de solution de bleu adsorbée par cette Kaolinite est donné
par la formule V’ = 30 V Btak .
- L’ensemble eau + fines + Kaolinite est soumis à une agitation de 5 mn à 600 tr/ min , puis
permanente à 400tr/min, pendant toute la durée de l’essai à l’aide d’un agitateur à ailettes.
- Injecter V’ ml de solution de bleu dans le récipient. Après 2 min, ajouter une dose de 5 ml,
cette addition étant suivi du test sur le papier filtre.
- Procéder ainsi jusqu’à ce que le teste devient positif. A ce moment sans rien ajouter, on
laisse s’opérer l’adsorption du bleu qui n’est pas instantanée, tout en affectant des tests de
minute en minute, si l’aréole bleu claire disparaît à la cinquième tache on procède à de
nouvelles additions élémentaires au bleu de 2 ml, chaque addition est suivie de tests
effectués toujours de minute en minute jusqu’à ce que le test reste positif à la cinquième
minute.
V B = V1 – V’
q
34
V1 : volume final de solution injecté en ml
V’ : volume de solution de bleu kaolinite
Q : masse réelle de fines soumises à l’essai
35
12- Propreté superficielle
REFERENCE
NF P 18-591
OBJET
L’essai a pour objet de déterminer la propreté superficielle des granulats supérieurs à
2mm.
PRINCIPE
La propreté superficielle est définie comme étant le pourcentage pondéral de particules
inférieures à 0.5mm (ou 1.6mm pour les ballasts) mélangées ou adhérentes à la surface
des granulats supérieurs à 2mm.
MODE OPERATOIRE
- Prendre un échantillon de laboratoire de masse M supérieure à 0.2D ( M en Kg et D, la
plus grande dimension spécifique,en mm)
- Peser, après séchage à 105°C, le premier échantillon de masse M1h.Soit M1s sa masse
sèche.
Ms = Mh (M1s / M1h)
- Tamiser sous eau l’échantillon de masse Mh sur le tamis 0.5mm ou 1.6mm jusqu’à ce que
l’eau qui s’écoule soit claire.
36
- Tamiser à sec ce refus séché sur le tamis 0.5mm ou 1.6mm pendant une minute et le peser,
soit m’ sa masse sèche.
EXPRESSION DE RESULTATS
- Calculer la masse sèche (m) des éléments inférieurs à 0.5mm ou 1.6mm par :
M = Ms – m’
P = 100 (m / Ms)
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13- Los Angeles
REFERENCE
NF P 18-573
OBJET
L’objet de l’essai est de mesurer la résistance à la fragmentation parcs chocs des éléments
d’un échantillon de granulats.
PRINCIPE
L’essai consiste à mesurer la quantité d’éléments inférieurs à 1.6 mm produite en
soumettant le matériau aux chocs de boulets normalisés dans une machine Los Angeles.
LA = 100 m/M
MODE OPERATOIRE
- Choisir la classe granulaire qui va être soumise à l’essai, cette classe est choisie parmi les
six classes 4-6,3mm ; 6,3-10mm ; 10-14mm ; 16-31,5mm et 25-50mm. La classe 10-
25mm doit contenir 60% de 10-16mm, la classe 16-31,5mm 60% de 16-25mm et la classe
25-50mm 60% de 25-40mm ;
- Tamiser l’échantillon à sec sur chacun des tamis de la classe granulaire choisie en
commençant par le tamis le plus grand ;
- Laver le matériau tamisé et le sécher à l’étuve à 105°C, jusqu’à masse constante (c’est à
dire jusqu’à ce que deux pesées successives de l’échantillon, séparées d’une heure ne
différent pas de plus de 0,1%, la masse de l’échantillon pour essai sera de 5000g ±5g ;
38
Classes granulaires (mm) Nombre de boulets Nombre de rotations
4 - 6,3 7 500
6,3 - 10 9 500
10 - 14 11 500
10 - 25 11 500
16 - 31,5 12 500
25 - 50 12 1000
- Une fois le nombre de tours est terminé, recueillir les granulats dans un bac placé sous
l’appareil en ayant soin d’amener l’ouverture juste au dessus de ce bac pour éviter les
pertes de matériaux ;
- Tamiser le matériau recueilli sur le tamis 1,6mm, le matériau doit être pris plusieurs fois
pour faciliter l’opération de tamisage ;
- Laver le refus au tamis de 1,6mm, égoutter ce refus et le sécher à 105°C jusqu’à masse
constante ;
LA = 100 x (5000-m1)/5000
39
14- Fragmentation dynamique
REFERENCE
P 18-574
PBJET
L’essai a pour objet la mesure de la résistance à la fragmentation dynamique des éléments
d’un échantillon de granulats.
PRINCIPE
L’essai s’effectue sur les gravillons entre 4 et 14 mm. Il consiste à mesurer la quantité
d’éléments inférieurs à 1.6mmproduits, en soumettant le matériau aux chocs d’une masse
normalisée.
MODE OPERATOIRE
- Tamiser l'échantillon à sec sur chacun des tamis de la classe granulaire choisie (4-6.3mm
ou 6.3-10mm ou 10-14mm).
- Donner le nombre de coups de masse indiqué dans le tableau ci-après, selon la classe
granulaire choisie.
40
Classe granulaire (mm) Nombre de coups de masse
4 – 6.3 16
6.3 – 10 22
10 - 14 28
- Recueillir et tamiser le granulat après essai sur un tamis de 1.6mm . Peser le refus, soit m'
la masse de ce refus.
- Calculer la masse (m) des éléments inférieurs à 1.6mm produits au cour de l’essai par :
m = 350 – m’
FD = 100 (m/350)
41
15- Micro-Deval humide
REFERENCE
NF P 18-572
OBJET
L’essai a pour objet de mesurer la résistance à l’usure d’un échantillon de granulats.
PRINCIPE
L’essai s’effectue sur les gravillons entre 4 et 14mm et entre 25 et 50mm. Il consiste à
mesurer la quantité d’éléments inférieurs à 1.6mm produite par frottements réciproques,
dans un cylindre en rotation, en présence des charges abrasives et de l’eau.
MDE = Masse des éléments inférieurs à 1.6mm produits au cours de l’essai x 100
Masse du matériau soumis à l’essai
MODE OPERATOIRE
- Choisir la classe granulaire qui va être soumise a I' essai parmi les quatre classes suivantes
: 4-6.3 mm, 6.3-10 mm, 10-14 mm et 25-50 mm. La classe 25-50 mm doit contenir 60%
de 25-40mm.
- Tamiser a sec sur les tamis de la classe granulaire choisie. La masse M de l'échantillon
pour essai (500g ± 2g pour les classes entre 4 et 14 rnm, et 10000g ± 20g pour la classe
25-50 rnm).
42
Classe granulaire Charge abrasive Quantité d’eau Durée de rotation
(mm) (g) (l) ( tours ou h)
4 – 6.3 2000 ± 5 2.5 12 000tr ou 2h
6.3 - 10 4000 ± 5 2.5 12 000tr ou 2h
10 – 14 5000 ± 5 2.5 12 000tr ou 2h
25 - 50 0 2 14 000tr ou 2h 20mn
- Une fois le nombre de rotations est terminé, laver le matériau, après avoir recueilli la
charge abrasive, sur le tamis 1.6 mm.
m = M – m’
MDE = 100 (m / M )
Où : M = 500g ou 10 000g
43
16- Friabilité de sables
REFERENCE
P 18-576
OBJET
L’essai a pour objet la mesure de la résistance à la fragmentation des sables.
PRINCIPE
L’essai s’effectue sur la fraction 0.2/2mm ou 0.2/4mm. Il consiste à mesurer l’évolution
granulométrique des sables produite par fragmentation dans un cylindre en rotation à
l’aide d’une charge en présence d’eau.
MODE OPERATOIRE
- Tamiser par voie humide le matériau sur les tamis 0.2mm et 2mm ou 4mm, en suite
sécher le refus à 0.2mm à 105°C ;
- Préparer la charge broyante de façon que sa masse totale soit de 2500g± 4g (9 billes de
30mm, 21 billes de 18mm et le reste de billes de 10mm)
- Introduire la charge dans le cylindre, puis les 500g du matériau et ajouter 2.5 litre d’eau.
- Laver le matériau, après avoir recueilli les billes, sur le tamis de 0.1mm.Secher le refus sur
ce tamis.
- Tamiser à sec le refus séché sur le tamis 0.1mm et peser ce nouveau refus (m’ en g).
44
EXPRESSION DES RESULTATS
- Calculer la masse des éléments inférieurs à 0.1 mm produits durant l’essai (m en g) :
M = 500 – m’
45
17- Coefficient d'aplatissement
REFERENCE
NF P 18-561
OBJET
L’essai a pour objet de déterminer le coefficient d’aplanissement d’un échantillon de
granulats dont les dimensions sont comprises entre 4 et 50mm. Ce caractérise la
proportion des granulats plats d’un matériau.
PRINCIPE
L'essai consiste à effectuer un double tamisage : tamisage sur tamis à mailles carrées, pour
classer l'échantillon étudié en différentes classes d/D (avec D=1,25 d), suivant leur
grosseur G. Puis tamisage des différentes classes granulaires d/D, sur des grilles à fentes
parallèles d'écartement: d/1,58.
MODE OPERATOIRE
- Préparer un échantillon de masse M supérieure à 0.2D ( M en Kg et D, la plus grande
dimension spécifique, en mm).
- Procéder au tamisage de l'échantillon sur les tamis suivant: 50, 40, 31.5, 25, 20, 16, 14,
12.5, 10, 8, 6.3, 5 et 4 mm.
- Tamiser chaque classe granulaire obtenue sur une grille dont l'écartement E entre les
barres est défini par le tableau de correspondance suivant:
46
Classe granulaire d/D Ecartement E (mm)
> 50 31.5
40 - 50 25
31.5 - 40 20
25 - 31.5 16
20 - 25 12.5
16 - 20 10
12.5 -16 8
10 - 12.5 6.3
8 -10 5
6.3 - 8 4
5 - 6.3 3.15
4-5 2.5
Me 100
Mg
A = ∑Me 1OO
M
47
MODULE 2
48
1- Pénétrabilité
REFERNCE
NF T 66-004
OBJET :
L’essai a pour objet la détermination de la pénétrabilité à l’aiguille des bitumes purs
Définition :
La pénétrabilité à l’aiguille d’un bitume pur est donnée par la profondeur exprimée en 1/10
mm à laquelle une aiguille type chargée , pénètre dans la prise d’essai.
PRINCIPE DE LA METHODE :
Faire fondre la prise d’essai , la refroidir à une température déterminée et mesurer dans des
conditions normalisées au moyen d’un pénétromètre muni d’une aiguille type , la profondeur
à laquelle pénètre cette aiguille dans le produit à examiner
MODE OPERATOIRE
Chauffer la prise d'essai à une température qui ne dépasse pas 100C à son point de
ramollissement Agiter l'échantillon pour l’homogénéiser, en suite verser lentement dans le
gobelet préchauffé pour éviter la formation des bulles d’air. La hauteur de l’échantillon dans
le gobelet doit être supérieure d'au moins 10mm à la profondeur à laquelle l'aiguille est
susceptible de pénétrer . Laisser refroidir dans un local dont la température est comprise entre
20°C et 30°C pendant Ih30 si la prise d’essai est dans le gobelet A et 2h si gobelet B en les
protégeant de la poussière .Placer les gobelets dans un bain mari à une température de 25°c
pendant Ih30' si gobelet A et 2H si gobelet B à une profondeur d'au moins 100mm et reposant
sur une tablette perforée à 50mm du fond.
NB : La durée comprise entre la fin du coulage de l'échantillon dans le gobelet et la mesure
de la pénétrabilité ne dépasse pas 4h (2h + 2h) .
Détermination de la pénétrabilité
Placer la prise d’essai (Gobelet) dans un récipient de transfert garni d'une quantité suffisante
d'eau du bain .
49
Déplacer l'aiguille chargée de 100g +- 0,05 9 et 50g + 0,05g selon le produit soumis à l' essai
en faisant coïncider sa pointe avec son image réfléchie sur la surface du bitume
Effectuer au moins 3 mesures en des points de la surface de la prise d’essai distants diau
moins 10 mm les uns des autres et du bord du gobelet
Faire 3 mesures , la pénétration est la moyenne des résultats des 3 mesures répondant aux
conditions du tableau ci-dessous :
Fidélité de la méthode
Pénétration Répétabilité
Inférieure ou égale à 50 1
Comprise entre 50 et 100 2.5% du résultat le plus faible
Supérieure à 100 3% du résultat le plus faible
50
2- Point de ramollissement
REFERNCE
NF T 66-008
OBJET :
L’essai a pour objet la détermination du point de ramollissement des bitumes purs par la
méthode dite bille et anneau
Définition :
Le point de ramollissement est la température à laquelle un produit bitumineux atteint un
certain degré de ramollissement dans les conditions normalisée de l’essai.
PRINCIPE DE LA METHODE :
On mesure la température pour laquelle une bille d’acier d’une masse déterminée placée sur
une prise d’essai du produit contenu dans un anneau de dimension normalisée, force celui-ci à
descendre d’une hauteur déterminée . cette température est le point de ramollissement.
MODE OPERATOIRE :
L’échantillon est chauffé avec soin à une température de 75°Cà 100°C au dessus du point de
ramollissement présumé. Les anneaux sont également chauffés à la même température.
Sur une plaque en verre enduite de produit qui évite l’adhérence du bitume, on les rempli avec
un léger excès, on laisse refroidir à l’air libre pendant 30 mn et on arase l’excès de bitume.
Enfin on dépose les anneaux munis de leurs guides de centrage sur le support et on place le
thermomètre
2 cas se présentent
Le récipient est rempli avec de l’eau distillée amenée à 5°C jusqu’à une hauteur de 50 mm au
dessus des anneaux. L’eau est maintenue à cette température pendant 15 mn. Les billes sont
ensuite placées à l’aide de pinces après être refroidies à 5°C dans les guides de centrage sur
les anneaux.
51
On chauffe le bain pour obtenir une élévation de température régulière de 5°C/mn jusqu’à ce
que les billes passent à travers leur anneau en entraînant le produit bitumineux. On note alors
la température indiquée par le thermomètre à l’instant où le produit entourant la bille touche la
plaque inférieure du support
Le récipient est rempli de glycérine amenée à 32°C jusqu’à une hauteur de 50 mm au dessus
des anneaux. Maintenir la glycérine à cette température pendant 15 mn .On place ensuite les
billes portées préalablement à la température de 32°C dans les guides de centrage sur les
anneaux pendant au moins 15 mn et on poursuit comme indiqué ci- avant
Le point de ramollissement bille et anneau est la moyenne notée à 0.5°C près des deux
températures relmevées dans l’essai qui ne peuvent s’écarter de plus de la tolérance de la
répétabilité
Fidélité
52
3- Ductilité
REFERENCE
NF T 66 -006
OBJET :
L’essai a pour objet l’évaluation d’une caractéristique physique de bitumes purs par la mesure
de la ductilité .
Définition :
On appelle ductilité l’allongement à la rupture mesuré au millimètre et exprimé en cm d’un
bitume pur que l’on étire dans des conditions de vitesse et de température normalisées
PRINCIPE :
La méthode consiste en la mesure de l’allongement à la rupture d’une éprouvette de forme
déterminée que l’on étire à une vitesse et à une température imposées.
MODE OPERATOIRE :
Un échantillon suffisant de bitume pour réaliser 3 essais est chauffé sans dépasser la TBA de
plus de 100°C. Avant de verser le bitume dans les moules, les enduire produit anti-adhérent
ainsi que la plaque sur laquelle les moules seront posés. Après remplissage, on laisse refroidir
les moules à la température ambiante pendant 30 à 40 mn et on élimine l’excès de bitume à
l’aide d’une lame chauffée. On place ensuite la plaque et le moule contenant l’éprouvette dans
un bain d’eau à la température de 25°C+-0.5°C pendant environ 1h30 mn .finalement retirer
l’éprouvette de la plaque, détacher les pièces latérales et soumettre immédiatement
l’éprouvette à l’essai.
L’éprouvette étant mise en place, on règle le zéro de l’appareil de mesure et on commence
l’étirage à une vitesse de 50 mm/mn avec une tolérance de 5%. A la rupture, on mesure et on
arrondi au cm la distance dont il a fallu écarter les attaches pour provoque la rupture. Pendant
l’essai le fil ne doit pas toucher le fond du bain et la température ne doit pas différer de plus
de 0,5°C de la température spécifiée.
53
EXPRESSION DES RESULTATS
Le résultat donné est la moyenne arithmétique de trois essais dont les valeurs ne s’écartent pas
chacune de plus de 5% de leur moyenne. Dans le cas contraire, on recommence une série de 3
essais, si après 3 séries d’essai, l’écart reste supérieur de 5% à la valeur moyenne, le bitume
est déclarée non -conforme
Fidélité
Pour la répétabilité de l’essai, l’écart maximal des résultats de deux ductilités ne doit pas être
supérieur à 10% de la moyenne.
54
4- Indice de rupture
REFERENCE
NF T 66-018
OBJET :
L’essai a pour objet l’évaluation de la rupture d’une émulsion cationique vis-à-vis de fines
minérales de référence.
Définition :
L’indice de rupture caractérise la vitesse de rupture d’une émulsion et permet son classement
dans l’une des catégories : rapide, semi rapide ou lente.
PRINCIPE :
On introduit suivant un mode opératoire conventionnel et régulièrement la quantité de fines de
référence qui provoque la rupture de 100 g d’émulsion.
MODE OPERATOIRE :
55
EXPRESSION DES RESULTATS
I = 100* (m/E)
L’indice de rupture est la moyenne des mesures de 3 essais , chacune ne devra pas différer de
plus de 3% de la valeur moyenne calculée.
Fidélité
56
5- Teneur en eau
REFERENCE
NF T 66-023
OBJET :
L’essai a pour objet la détermination de la teneur en eau des émulsions de bitume par
entraînement à l’aide d’un solvant.
PRINCIPE DE LA METHODE :
L’eau contenue dans la prise d’essai est entraînée par distillation à reflux d’un solvant non
miscible à l’eau. Après condensation l’eau se sépare du solvant et s’accumule dans un tube de
recette gradué , de forme convenable . Le liquide d’entraînement retourne dans le récipient de
distillation
MODE OPERATOIRE :
57
EXPRESSION DES RESULTATS
On exprime la teneur en eau de l’échantillon en pourcentage en masse au moyen de la formule
suivante
Fidélité
Répétabilité r = 0.9
58
6- Pseudo viscosité
REFERENCE
NF T 66-020
OBJET :
L’essai a pour objet la détermination de la pseudo- viscosité des émulsions de bitume
cationiques
Définition :
La viscosité des émulsions de bitume se mesure dans la pratique courante à l’aide de
viscosimètres à écoulement. Comme ils ne se comportent pas comme des liquides newtoniens
, on utilise le terme de la pseudo -viscosité.
PRINCIPE DE LA METHODE
MODE OPERATOIRE :
Avant de procéder à l’essai, il faut préparer le matériel et l’étalonner (norme marocaine NM
On commence alors l’essai en obturant le tube d’écoulement avec le pointeau.
On introduit l’émulsion dans le viscosimètre
ON note le temps t1 d’écoulement des 100 ml puis le temps t2 d’écoulement des 200ml.
Si l’écoulement est régulier, le temps t2 doit être à 5 secondes près t2= t1*2.353
Deux essais sont ainsi suffisants. La moyenne des deux résultats représente le temps t2
d’écoulement de 200ml d’émulsion
Si la condition ci- dessus n’est pas réalisée dans un essai, celui- ci doit être recommencé
t2/t0
Où t0 est le temps d’écoulement de 200ml d’eau distillée utilisée dans l’étalonnage de
l’appareil.
59
Fidélité
60
7- Essai Marshall
REFERENCE
NF P 98-251-2
OBJET :
L’essai a pour but de déterminer pour une température et une énergie de compactage données
, le pourcentage de vides , la stabilité et le fluage dits Marshall d’un mélange hydrocarbonné
à chaud
Définition :
On définira dans ce paragraphe les deux valeurs déterminées par l’essai
• la stabilité Marshall : est la charge maximale en décaN obtenu par un essai de
compression suivant une génératrice d’une éprouvette dans des conditions
déterminées
• le fluage Marshall : est la valeur , exprimée en 1/10 mm de l’affaissement de
l’éprouvette au moment de la rupture
PRINCIPE DE LA METHODE
L’essai consiste à compacter des éprouvettes par damage selon un processus déterminé , puis
à les soumettre à un essai de compression dans des conditions définies
MODE OPERATOIRE :
Avant de procéder à l’essai, il faut préparer les éprouvettes de mélanges à base de bitume pur
en observant certaines contraintes à savoir la température du bitume pur qui varie selon sa
nature. La masse des éprouvettes à confectionner est déterminée par rapport à une éprouvette
témoin . On pèse alors la quantité m de mélange hydrocarboné et on prépare les moules , en
attendant le compactage de l’un des moules , les autres sont mis dans l’étuve à la température
de référence .Le compactage se fait à l’aide d’une dame en appliquant 50 coups sur chacune
des 2 faces du moule , le moule est ensuite conservé à température ambiante
La confection étant terminée , les éprouvettes sont numérotées , pesées ( mi) et mesurées en 6
zones différentes pour la hauteur et 3 pour le diamètre . La masse volumique apparente MVA
est calculée à partir des mesures géométriques . Si la MVA d’une éprouvette s’éloigne de +-
2% de la MVA moyenne des éprouvettes , la série est rejetée . En plus pour chaque éprouvette
la moyenne des 6 mesures de hauteur doit être comprise entre 62.5 et 65 mm avec une
tolérance pour chaque mesure de +-1.5 mm par apport à la moyenne sinon la série est rejetée.
Les éprouvettes ont alors conservée 5 h au moins à température ambiante après leur
compactage .
61
Les éprouvettes et les mâchoires d’écrasement sont immergées dans l’eau à 60°C+-1°C
pendant 30min+-1min . les éprouvettes sont placées dans les mâchoires d’écrasement
.L’ensemble est porte entre les plateaux de la presse pour être soumis à l’essai de compression
.La vitesse du plateau est réglée à 0.85mm/s+-0.1mm/s
-La stabilité Marshall est la valeur de la charge maximale à la rupture d’éprouvette
-Le fluage Marshall est la valeur de l’affaissement de l’éprouvette au moment de la rupture (
ou à l’instant où on atteint le maximum de la charge )
62
8- Essai Duriez
REFERENCE
NF P 98 -251-1
OBJET :
L’essai a pour but de déterminer pour une température et un compactage donnés , la tenue à
l’eau d’un mélange hydrocarboné à chaud à partir des résistances à la compression avec et
sans immersion des éprouvettes .
NOTATION :
On notera :
PRINCIPE DE L’ESSAI
Les éprouvettes nécessaires à la réalisation de l’essai sont fabriquées par compactage statique
à double effet .Deus éprouvettes sont destinées à la mesure de la masse volumique par pesée
hydrostatique pour calculer le pourcentage de vides
Les autres éprouvettes sont soumises à l’essai de compression après conservation ,à l’air pour
certaines en immersion pour d’autres . Généralement l’essai est pratiqué à 18°C il peut
également être réalisé à 3 températures 0 , 18 et 50°C afin d’appréhender une forme de
susceptibilité thermique du mélange hydrocarboné .
MODE OPERATOIRE :
Avant de procéder à l’essai, il faut préparer les éprouvettes de mélanges à base de bitume pur
en observant certaines contraintes à savoir la température du bitume pur qui varie selon sa
nature. Le moules sont également portés à la température de référence 2 h au minimum
La masse des éprouvettes à confectionner est de 1000g+-1g pour les mélanges de D < 14 mm
et de 3500g+-3.5g pour les mélanges de D> 14 mm .
63
Le prélèvement est introduit en une seule fois dans le moule qui doit ensuite être introduit
dans l’étuve réglée à la température de référence pendant 2h .
Les éprouvettes sont ensuite conservées à température ambiante durant les 24h après
fabrication .
Si l’essai est va être réalisé à 18°C , la conservation est de 7 j dans une ambiance à 50+-10%
d’humidité .Les éprouvettes ,destinées à la conservation avec immersion , sont soumises à un
traitement de dégazage , 24 h après confection .Pendant 1 h les éprouvettes lavées rapidement
sont soumises à une pression résiduelle de 35 mmHg +- 5% . L’eau est ensuite introduite
jusqu’à immersion complète des éprouvettes tout en maintenant la pression résiduelle . Les
éprouvettes sont maintenues immergées pendant 2 h sous la même pression .A la fin de cette
opération les éprouvettes sont essuyées et pesées soit Mj+1 ( j étant le jour de la confection de
l’éprouvette ). Les éprouvettes sont ensuite immergées dans de l’eau à 18°C pendant 7 j
( essai à 18°C)
A jour J+8 , les éprouvettes sont soumises à l’essai de compression .La vitesse du plateau de
la presse est réglée à 1mm/s.La résistance à la compression simple est déterminée à partir de
la charge maximale à la rupture de l’éprouvette d’essai
64
9- Essai d’orniérage
REFERENCE
NF P 98-253-1
OBJET :
L’essai a pour but de déterminer en laboratoire la profondeur d’ornière par fluage au moyen
de la simulation d’une charge roulante sur des matériaux hydrocarbonés .
DEFINITION
PRINCIPE DE L’ESSAI
Le passage répété d’une roue équipé d’un pneumatique soumettant une éprouvette
parallélépipédique de matériau hydrocarboné à une charge verticale , provoque une
diminution relative de l’épaisseur appelée ornière
L’éprouvette est placée dans un moule et est testée dans des conditions isothermes , la surface
de l’éprouvette affleurant la partie supérieure du moule . La charge verticale est maintenue
quasi-constante .
MODE OPERATOIRE :
65
Les éprouvettes sont confectionnés dans les moules 180mm*500mm*100mm ou
180mm*500mm*50mm depuis plus de 2 jours . Après contrôle de la l’épaisseur et de la
planéité des éprouvettes, on réalise l’essai . La pression est réglée et est maintenue en
permanence à 6 bar +-0.3 au cours de l’essai .
L’éprouvette subit 1000 cycles de la charge roulante à une température entre 15 et 25°C
On relève les mesures initiales moj ( variant de 1 à 15 ) du profil de l’éprouvette (fig2)
L’enceinte est réglée à la température d’essai et l’éprouvette est conservée au moins 12 h dans
ces conditions avant le début de l’essai
La charge roulante est alors appliquée , les profondeurs d’ornière sont mesurées à 1000 ,
3000, 10000, et éventuellement à 30000 et 100000 cycles
A chacun des arrêts d’ordre i , les mesures mij sont faites et la profondeur d’ornière Pi est
calculée suivant la formule :
66
10- Presse à cisaillement giratoire
REFERENCE
NF EN 12697 - 31
OBJET :
L’essai a pour objet de déterminer « la compactabilité » d’un béton bitumineux et de prévoir
la compacité in situ que l’on peut espérer obtenir sur chantier compte tenu de l’épaisseur de la
couche à mettre en œuvre.
DEFINITION :
PRINCIPE DE L’ESSAI
Le compactage est obtenu par pétrissage sous une faible compression statique d’un cylindre
de mélange hydrocarboné contenu dans un moule limité par des pastilles et maintenu à une
température constante pendant toute la durée de l’essai.
Le pétrissage est provoqué par le mouvement de l’axe de l’éprouvette qui engendre une
surface conique de révolution de sommet O et d’angle au sommet 2α pendant que les
extrémités de l’éprouvette restent perpendiculaires à l’axe de la surface conique à tout
moment (voir figure 1).
L’angle α est maintenu constant (1°±1’) pendant toute la durée de l’essai. Au cours de l’essai,
la section et la masse de l’éprouvette restent constantes, sa hauteur diminue continuellement.
L’enregistrement de cette dernière permet d’établir l’évolution du pourcentage de vides du
matériau, en fonction du nombre de girations.
67
o Une presse de compactage à cisaillement giratoire ;
o Une table roulante avec extracteur hydraulique manuel ;
o Un moule cylindrique de diamètre 150mm et de hauteur 270mm avec deux
pastilles métalliques ; circulaires de diamètre et formes appropriés et empêchant la
perte de matériau ;
o Une cale de diamètre 150x50mm ;
o Un moule cylindrique de diamètre 100mm et de hauteur 190mm et l’ensemble des
accessoires pour l’utilisation des moules de 100mm de diamètre avec deux
pastilles métalliques ;
o Une cale de 100x38mm pour éprouvettes réduites ;
o Un compresseur compact silencieux avec réservoir.
68
69
11- Essai de Module de rigidité
REFERENCE
NF EN 12697 - 26
OBJET
L’objet de cet essai est de déterminer le module de rigidité des mélanges hydrocarbonés (EB
et GBB, EME,… ).
DEFINITION
Le module de rigidité d’un mélange traité aux liants hydrocarbonés est la relation qui lie la
contrainte à la déformation pour ce matériau qui a un caractère visco élastique linéaire soumis
à une charge de forme sinusoïdale en fonction du temps.
PRINCIPE DE L’ESSAI
Cet essai est réalisé sur des éprouvettes cylindriques dont le diamètre nominale peut être soit
de 100mm ou de 150mm et dont l’épaisseur est située entre 30mm et 80mm.
L’essai se base sur une traction indirecte appliquée diamétralement sur l’éprouvette de
mélange hydrocarboné (voir schéma ci-après). L’essai est réalisé dans une enceinte thermo
régulée qui permet de fixer la température de l’essai (-10°C à 40°C). L’essai est piloté par
ordinateur et les résultats sont directement stockés au niveau du PC. L’essai consiste à fixer
une micro déformation (5µm ±2 µm pour le diamètre de 100mm) et ( 7 µm ±2 µm pour le
diamètre de 150mm) et puis le système calcule automatiquement – au cours de l’essai- la
contrainte à déployer pour atteindre la déformation choisie.
70
Em= L(ν
ν+0,27)
DT
Avec :
• L : Force verticale appliquée exprimée en N.
• D : Amplitude du déplacement horizontal en mm.
• T : L’épaisseur de l’éprouvette en mm.
ν : Coefficient de Poisson (généralement égal à 0.35 à 20°).
Matériel d’essais :
Le système de base permettant d’appliquer des charges dynamiques jusqu’à 6kN
consiste en :
• Bâti d’essai avec embase en acier inoxydable, colonnes et travers supérieure
réglable en hauteur.
• Vérin pneumatique, charge de compression maxima 6.0 kN Gamme de fréquence
jusqu’à environ 5Hz, équipé d’une cellule de charge utilisable en fatigue de +
10kN et vanne solénoïde.
• Raccords pneumatiques, filtres, régulateur et tuyauterie pour la connexion à un
compresseur.
• Unité de liaison pneumatique avec régulateur pression/voltage.
• Enceinte thermostatique.
• Carte d’interface I/0 National instruments séries E 16 bits A-D multifonction pour
ordinateur-Carte de conditionnement de signaux pour une cellule de charge, deux
capteurs de déplacement et 2 sondes de température.
• Logiciel utilitaire et d’étalonnage sous Windows.
• Ordinateur et un compresseur et une imprimante.
71
NB : il faut exécuter l’essai suivant deux diamètres orthogonales.
Appareillage d’essai de module de rigidité
72
12- Essai de Fatigue
REFERENCE
NF EN 12697 - 24
OBJET :
L’essai de fatigue des bétons bitumineux a pour objet de déterminer les caractéristiques du
comportement à la fatigue (pente de la droite de fatigue, déformation à 106 cycles de
chargement ou la contrainte à 106 cycles de chargement) de ces matériaux qui sont
indispensables pour le dimensionnement de structures de chaussées réalisées avec ce type de
matériaux.
DEFINITION :
Le phénomène de fatigue d'un matériau se caractérise par sa rupture après application répétée
d'un grand nombre de sollicitations (en pratique supérieur à 104) dont l'amplitude est inférieur
à la résistance à la rupture instantanée du matériau.
La rupture d’une éprouvette par fatigue est atteinte lorsque son module de rigidité chute de
50% par rapport à sa valeur initiale.
PRINCIPE
L’essai de fatigue s’effectue par la mise en flexion à quatre points des éprouvettes
parallélépipédiques d’enrobés bitumineux à température constante choisi par l’opérateur au
cours de l’essai. Pour une même fréquence de sollicitation sinusoïdale la méthode nécessite la
réalisation de plusieurs essais élémentaires dans une atmosphère ventilée
L’essai consiste :
• solliciter une éprouvette console parallélépipède en imposant une déformation
sinusoïdale à amplitude constante jusqu’à rupture par fatigue ;
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• enregistrer au cours de cette sollicitation l’évolution de l’amplitude de la force en tête
relative à la réaction de l’éprouvette.
• mesurer la durée de vie de l’éprouvette (le nombre de cycle de sollicitation à la
rupture).
• Répéter les opérations (citées ci-avant) à différents d’amplitude de déformation. Afin
de construire la droite de fatigue du mélange étudié et de calculer :
o La déformation relative correspondant en moyen à 106 cycles de
sollicitations ε6.
o La pente de la droite de fatigue b.
Appareillage d’essai :
La sollicitation des éprouvettes est réalisée à une fréquence de (10+1) Hz par un système
capable d’appliquer une flexion sinusoïdale au milieu de l’éprouvette et présentant, pour un
réglage de flèche donné, une variation moyenne de la flèche au milieu < 0.1µm/N lorsque la
force appliquée varie de 100 à 300 N. Pour des besoins particuliers, l’essai peut être réalisé à
des fréquences différentes, constantes à 5% prés pendant la durée de l’essai.
Cette machine a été développée pour effectuer des essais de flexion dynamique. Elle est
capable d’appliquer des contraintes dynamiques sinusoïdales de force/déformation dans une
gamme de fréquence de 0.1 à 50 Hz.
L’ensemble de base comprend :
• Bâti d’essai
• Enceinte thermo régulée pour fixer la température à laquelle on veut réaliser l’essai
• Moteur pneumatique à capteurs de déplacement intégrés
• Raccord pneumatiques, régulateur et tuyauterie pour connexion à un compresseur
• 5 capteurs de déplacement et 2 sondes de température
• Ordinateur Pentium, logiciel utilitaire et d’étalonnage
• Compresseur
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Psin(ωt)
Pince externe Pince interne Éprouvette
Détecteur de
déplacement
a a a
L=3a
1000
Déformation (10-6)
100
10
1000 10000 100000 1000000 10000000
Nombre de cycles
20°C
ε6 = 97.10-6
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