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Département d’Electrotechnique
Thème
Juin 2014
ENP 10 avenue Hassan Badi El-Harrach Alger
Remerciements
Cette thèse n’aurait pas pu avoir lieu sans un encadrement de très grande
qualité, celui de M. Taher ZEBBADJI enseignant au département
d’Electrotechnique de L’Ecole Nationale Polytechnique pour avoir proposé et
encadré ce sujet de thèse et pour son appui scientifique et sa disponibilité
durant la préparation de notre projet de fin d’études. On le remercie également
pour son aide précieuse et continuelle pendant la rédaction de ce mémoire.
Nous remercions enfin, tous ceux qui, d’une quelconque façon, ont contribué à
l’élaboration de ce modeste travail.
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail :
A vous.
Salah
Dédicaces
A mes très chers parents, pour leur soutien et la patience dont ils
ont fait preuve durant toutes les années de ma formation ;
A ma grande famille ;
Youcef
Résumé
De nombreux équipements d'électronique de forte puissance utilisent des associations
série ou parallèle de semi-conducteurs ou de convertisseurs. A cet effet la mise en parallèle
des onduleurs est souvent utilisée afin d'atteindre des niveaux de puissances au delà de la
capacité de la plus grande puissance que peut fournir une structure singulière. Cependant, le
partage du courant de sortie le long des onduleurs connectés en parallèle pose différentes
contraintes techniques et engendre un courant de circulation qui nuit énormément au bon
fonctionnement du système global.
Mots clés : mise en parallèle des onduleurs, contraintes techniques, courant de circulation.
ﻣﻠﺧﺹ
ﻟﻬﺪﺍ.ﺍﻟﻌﺪﻳﺪ ﻣﻦ ﺍﻷﺟﻬﺰﺓ ﺍﻻﻟﻜﺘﺮﻭﻧﻴﺔ ﻋﺎﻟﻴﺔ ﺍﻟﻄﺎﻗﺔ ﺗﺴﺘﻌﻤﻞ ﺍﻟﺮﺑﻂ ﻋﻠﻰ ﺍﻟﺘﺴﻠﺴﻞ ﺃﻭ ﺍﻟﺘﻮﺍﺯﻱ ﻟﺸﺒﻪ ﺍﻟﻨﻮﺍﻗﻞ ﺃﻭ ﺍﻟﻤﺤﻮﻻﺕ
ﺍﻟﺮﺑﻂ ﻋﻠﻰ ﺍﻟﺘﻮﺍﺯﻱ ﻟﻠﻤﻤﻮﺟﺎﺕ ﻏﺎﻟﺒﺎ ﻣﺎ ﻳﺴﺘﻌﻤﻞ ﻟﻠﻮﺻﻮﻝ ﺇﻟﻰ ﺃﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮﻳﺎﺕ ﺍﻻﺳﺘﻄﺎﻋﺔ ﻓﻮﻕ ﺍﻟﺴﻌﺔ ﺍﻟﺘﻲ ﺗﻔﺮﺯﻫﺎ,ﺍﻟﻐﺮﺽ
ﺇﻻ ﺍﻥ ﺗﻘﺎﺳﻢ ﺗﻴﺎﺭ ﺍﻟﻤﺨﺮﺝ ﻣﺎ ﺑﻴﻦ ﺍﻟﻤﻤﻮﺟﺎﺕ ﺍﻟﻤﺮﺑﻮﻁﺔ ﻋﻠﻰ ﺍﻟﺘﻮﺍﺯﻱ ﻳﺸﻜﻞ ﻗﻴﻮﺩ ﺗﻘﻨﻴﺔ.ﻭﺣﺪﺓ ﻣﻦ ﻫﺪﻩ ﺍﻟﻤﻤﻮﺟﺎﺕ ﺑﻤﻔﺮﺩﻫﺎ
.ﻣﺨﺘﻠﻔﺔ ﻭ ﻳﻮﻟﺪ ﺗﻴﺎﺭ ﻣﺘﺪﻓﻖ ﺍﻟﺬﻱ ﻳﻀﺮ ﺑﺸﻜﻞ ﻛﺒﻴﺮ ﻋﻤﻠﻴﺔ ﺍﻟﺴﻴﺮ ﺍﻟﺤﺴﻦ ﻟﻠﻨﻈﺎﻡ ﺍﻟﻌﺎﻡ
ﻧﺤﻦ ﻣﻬﺘﻤﻮﻥ ﺑﺘﺤﻮﻳﻞ ﺍﻟﻨﻈﺎﻡ ﺍﻷﺻﻠﻲ ﺇﻟﻰ ﻧﻀﺎﻡ ﻣﺴﺘﻤﺮ ﺍﻟﺬﻱ ﻳﻤﺜﻞ ﻣﻦ ﺍﻷﻓﻀﻞ ﻅﺎﻫﺮﻳﺎ ﺍﻟﺴﻠﻮﻙ ﺍﻟﺪﻳﻨﺎﻣﻴﻜﻲ،ﻓﻲ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﻤﻨﻈﻮﺭ
ﻭ ﺍﻟﺴﺎﻛﻦ ﻟﻠﺪﺍﺭﺓ ﺩﺭﺍﺳﺔ ﻣﻌﻤﻘﺔ ﻟﻠﺘﻴﺎﺭ ﺍﻟﻤﺘﺪﻓﻖ ﺍﻟﺤﺎﺻﻞ ﻧﺘﻴﺠﺔ ﺍﻟﺮﺑﻂ ﻋﻠﻰ ﺍﻟﺘﻮﺍﺯﻱ ﺍﻟﻤﺒﺎﺷﺮ ﻟﻠﻤﻤﻮﺟﺎﺕ ﺍﻟﻤﺘﺤﻜﻢ ﻓﻴﻬﺎ ﻋﻦ ﻁﺮﻳﻖ
.ﺑﺘﻨﺎﻭﺏ ﺍﻻﺷﻌﺔ ﺍﻟﻤﻨﻌﺪﻣﺔ
Abstract
Many high-power electronics devices use the serie or paralleled connection of semi
conductors devices or converter. As a matter of fact, parallel connection of inverters is often
used to meet higher demand of power and current that a single inverter cannot handle.
However, the sharing of output current between parallel inverters poses different technical
constraints and generates a circulating current which is very harmful to the proper functioning
of the overall system.
In this perspective, we interest to transform the original system into a continuous system
that is macroscopically the best static and dynamic behavior of the circuit. A thorough study
of traffic flows obtained in the parallel direct inverters controlled by a SVM alternating zero
vectors is required.
I.5.3. Le modèle moyen des onduleurs mis en parallèle pour une charge RC….....17
I.5.4. Le modèle moyen des onduleurs mis en parallèle pour une charge RL.....…18
I.6. Conclusion…………………………………………….……………………………………………………21
II.1. Introduction............................................................................................................................ 22
VI
Table des matières
III.1. Introduction.......................................................................................................................... 35
III.2. Techniques de commande des onduleurs………………… …………….……………... 35
III.2.1 Modulation de largeur d’impulsions sinusoïdale……………….………….36
III.2.2 La MLI vectorielle (SVM)…………………………………….………………….. 36
III.2.2.1 Vecteurs d’espace d’un onduleur de tension……………...………37
III.2.2.2 Principe de la modulation vectorielle ………………………..……40
a) Acquisition de la consigne (Vecteur tension de référence) ……….…40
b) Détermination du secteur……………………………………………………..…40
c) Décomposition du vecteur de tension de référence Vs ………………..41
d) Elaboration des séquences de commande des interrupteurs ……...…43
III.2.2.3 Simulation de la SVM…………………………………..…………………46
III.3. Simulation des courants de circulation …………………………………..………………….46
III.3.1. Cas de la mise en parallèle d’onduleurs identiques………………………47
III.3.2. Cas ou les onduleurs sont reliés à la charge par des impédances de
ligne différentes ………………………………………………………………………49
III.3.3. Cas ou les onduleurs mis en parallèle sont pilotés par des signaux de
commande non Synchronisés …………… ………………………………………55
III.4. Conclusion…………………………………………………………………………………………..59
VII
Table des figures
Figure 1.11. Le modèle moyen de deux onduleurs mis en parallèle dans les
coordonnés rotationnelles…………………………………………………………….16
Figure 1.12.Circuit de la mise de deux onduleurs en parallèle pour une charge R//C
……………………………………………………………………………………......17
Figure 1.13. Le modèle moyen de deux onduleurs mis en parallèles dans le repère
tournant pour une charge capacitive………………………………………………….17
Figure 1.15. Le modèle moyen de deux onduleurs en parallèles dans les coordonnés
rotationnelles………………………………………………………………………………….20
Figure 2.1. Model petit signaux pour deux onduleurs mis en parallèles pour une
charge R//C…………………………………………………………………………...25
VIII
Table des figures
Figure 2.21. Model petit signaux pour la mise en parallèle de deux onduleurs pour une
charge RL…………………………………………………………………………….27
Figure 2.3. Les fonctions de transfère du courant 𝑖𝑖𝑑𝑑1 par rapport ou signaux de
commande 𝑑𝑑𝑑𝑑1 et 𝑑𝑑𝑑𝑑1 ………………………………………………………………..28
Figure 2.4. les fonctions de transfère du courant 𝑖𝑖𝑞𝑞1 par rapport aux signaux de commande
𝑑𝑑𝑑𝑑1 et 𝑑𝑑𝑑𝑑1 ……………………………………………………………………………………29
Figure 2.5. Les fonctions de transfère du courant 𝑖𝑖 𝑧𝑧 par rapport aux signaux de
commande dd 1 et 𝑑𝑑𝑑𝑑 1 ……………………………………………………………....30
Figure 2.7. Les fonctions de transfère du courant 𝑖𝑖𝑑𝑑2 par rapport aux signaux de
commande dd 1 et 𝑑𝑑𝑑𝑑 1 ………………………………………………………………32
Figure 3.2. Principe de la MLI sinusoïdale pour m=10, r = 0.8, f p =500 Hz………..36
Figure 3.3. Onduleur de tension avec ses grandeurs de commande………………….37
Figure 3.4 Les huit états possibles de commutation de l'onduleur à deux niveaux…..39
Figure 3.5.Diagramme vectoriel de l’onduleur à deux niveaux……..……………….40
Figure 3.6.Principe de construction du vecteur de tension de référence……………..41
Figure 3.7.Valeur maximal de la tension fournie…………………………………….42
Figure 3.8. Principe de la MLI vectorielle…………..……………………………….46
Figure 3.9. Le modèle de canal de z du système parallèle…………………………...47
Figure 3.11 courant de la charge pour le cas de deux onduleurs identique mis en
parallèle………………………………………………………………………………48
Figure 3.12 courant de circulation entre les deux onduleurs mis en parallèle directe.49
Figure 3.15 Les courants de charge pour Ra1 =0.06Ω et Ra2= RL= 0.05Ω……… 51
IX
Table des figures
Figure 3.21 courant de circulation pour La1 =180 µH et La2 =150 µH et R a1 =0.06Ω
et R a2 = R L= 0.05Ω…………………………………………………………...……….54
L a 1 −150
Figure 3.22 La variation du courant de circulation en fonction de ∆ L L = R
150
R a 1 −0.05
et ∆ R L =
R
0.05
…………………………………………………………...………...54
Figure 3.28 schéma équivalent moyen du canal z pour la SVM a modulation variable
du vecteur nul…………………………………………………………………...…...58
Figure 3.29. Les courants de la phase « a » Ia1 et Ia2 pour k 1 = 0.5 et k 2 = 0.49….....58
X
Liste des tableaux
XI
Introduction générale
INTRODUCTION
Le critère principal pour l’utilisateur final est la réduction du cout d’exploitation global
et bien souvent, cet objectif ultime doit être décomposé en plusieurs objectifs
intermédiaires :
La mise en parallèle des onduleurs est souvent utilisée pour atteindre des niveaux
de puissances au delà de la capacité de la plus grande puissance que peut fournir une
structure classique. Dans les applications de forte puissance, nous devrons utiliser des
structures permettant d’une part d’obtenir un fort courant de sortie, et d’autre part être
en mesure de le contrôler selon l’application désirée. [1;2].
(2) Puissance élevé : les dispositifs semi-conducteurs ne peuvent supporter que des
valeurs de courant et de tension limitées (environs 2400A pour un IGBT [5]) et plus la
puissance qu’ils supportent est importante plus leur fréquences de commutation
diminuent et donc leurs performances se dégradent, donc un seul convertisseur a
toujours la capacité de puissance limitée. Une façon d'atteindre un niveau de puissance
élevé est d'utiliser un fonctionnement en parallèle. Les convertisseurs parallèles ont
donc l'avantage de disposer d’une puissance de sortie pratiquement illimitée. N'importe
1
Introduction générale
quel nombre de convertisseurs parallèle peut être choisi et en fonction des exigences de
puissances de la charge
(3) Puissance distribué : Une architecture parallèle doit être utilisé dans certains
systèmes de distribution ou une basse tension et un fort courant sont généralement
exigés. Avec la mise en parallèle, les systèmes de distribution peuvent être facilement
construits et agrandis.
La mise en parallèle des onduleurs triphasés présente des avantages intéressants tel
que la simplicité, facilité de maintenance…, mais un déséquilibre des courants peut
provoquer un courant de circulation entre module qui nuira énormément au partage de
la puissance fournit à la charge le long des onduleurs mis en parallèle [4]. De ce fait,
une compréhension approfondie de la notion de courant de circulation s’impose.
2
Introduction générale
L’état de l’art
(1) l’Isolement : une alimentations séparées est utilisé (AC ou DC) [ 6 ] , [ 10 ],[23],
ou l’utilisation d’un transformateur d’isolement de sortie alternative [ 7 ] , [ 24 ], [25].
Avec cette approche, le système parallèle global est encombrant et coûteux en raison
des alimentations supplémentaires ou des transformateurs. La plupart des installations
pratiques utilisent l'approche de l’isolement.
(2) Une approche d’un mono convertisseur. Si les convertisseurs parallèles ne sont pas
isolés, une régulation de courant homopolaire est requise. Une approche actuelle est que
les convertisseurs parallèles sont essentiellement contrôlés comme un seule
convertisseur [ 5 ] , [ 8] , [ 9 ] , [ 10 ] , [ 18 ], [ 26 ] .
3
Introduction générale
L'autre consiste à égaliser le courant des phases des convertisseurs parallèle [5], [9],
[27],[28] . A l'approche d'un seule convertisseur, la modélisation et la conception de
contrôle sont compliquées, même pour deux convertisseurs parallèles. Lorsque plusieurs
convertisseurs sont en parallèle, cette approche devient extrêmement compliqué et
pratiquement irréalisable.
Dans le troisième chapitre, une commande vectorielle fera l’objet d’étude des
courants de circulation lors de mise en parallèle direct des onduleurs. Cette MLI
vectorielle de degré de liberté supplémentaire va être détaillée, puis une simulation pour
le cas de deux onduleurs connecté en parallèle direct suivra.
Nous terminerons notre travail par une conclusion générale qui résume les
résultats obtenus.
4
CHAPITRE I
I.1 Introduction
Plusieurs auteurs se sont intéressés à la modélisation moyenne [29-31] qui offre une
bonne alternative pour modéliser macroscopiquement et fonctionnellement les
convertisseurs statiques. En effet, les modèles moyens prennent en compte les
dynamiques macroscopiques et permettent de s’affranchir des éléments relatifs aux
commutations.
L'onduleur de tension triphasé (VSI ) à deux niveaux est composé de trois bras.
Chaque bras possède deux Interrupteurs bidirectionnels qui fonctionnent de manière
complémentaire et ce pour éviter soit le court circuit de la source de tension continue
soit l'ouverture de la charge de l'onduleur considérée comme une source de courant
(Fig.1.1). L'interrupteur bidirectionnel peut être réalisé par un transistor de puissance en
antiparallèle avec une diode de puissance.
5
Modélisation moyenne de la mise en
Chapitre I parallèle des onduleurs
6
Modélisation moyenne de la mise en
Chapitre I parallèle des onduleurs
Figure. 1.3. Schéma du circuit de la mise en parallèle directe de deux onduleurs de tension.
Dans notre cas d’étude, et pour des raisons de simplification, une connexion en étoile
avec une tension neutre VN , est utilisée pour le côté alternatif. Cette connexion en étoile
peut toujours être convertie en une connexion réelle triangle à l’aide des théorèmes de
Norton ou Thévenin.
7
Modélisation moyenne de la mise en
Chapitre I parallèle des onduleurs
Dans la plupart des cas d’étude, des hypothèses simplificatrices sont largement
admises afin de ne pas compliquer la mise en œuvre et l’utilisation des modèles.
Toutefois, il est possible, pour des cas particuliers d’étude, de revenir sur ces
hypothèses en ajoutant des équations supplémentaires nécessaires à la précision
souhaitée. Dans notre étude nous admettrons les hypothèses suivantes:
• Les semi conducteurs parfaits : résistance nulle à l’état passant et infinie à l’état
bloqué (figure1.4).
8
Modélisation moyenne de la mise en
Chapitre I parallèle des onduleurs
9
Modélisation moyenne de la mise en
Chapitre I parallèle des onduleurs
Lorsque l’interrupteur K est ouvert le courant i est nul, et lorsqu’il est fermé la
tension V est nulle.
1 si K est fermé,
S=� (1.1)
0 si K est ouverte.
Dans les onduleurs à base de courant bidirectionnels, une cellule élémentaire de
commutation peut être représentée par le circuit de la figure 1.6.
Les états des deux interrupteurs sont complémentaires du fait des règles
fondamentales sur les interconnexions des sources [34].
10
Modélisation moyenne de la mise en
Chapitre I parallèle des onduleurs
Vφ = d φ ∙ Vdc (1.3)
Ip = d φ ∙ Iφ (1.4)
Où d φ est défini comme étant le rapport cyclique de fermeture de l'interrupteur
supérieur. Le modèle de la cellule élémentaire de commutation est représenté sur la
figure 1.7.
11
Modélisation moyenne de la mise en
Chapitre I parallèle des onduleurs
Où :
De la figure 1.8 on peut remarquer que pour une architecture simple, le courant
homopolaire décrit par (1.5) est nul. Cependant, pour une architecture parallèle, un
chemin de courant de circulation peut prendre naissance comme le montre bien la figure
(1.9).
𝑖𝑖 𝑘𝑘,𝑗𝑗 – 𝑖𝑖 𝑘𝑘,𝑚𝑚
𝑖𝑖𝑧𝑧,𝑗𝑗 = ∑𝑛𝑛𝑚𝑚 =1 (1.8)
𝑛𝑛
R
𝑚𝑚 ≠𝑗𝑗
12
Modélisation moyenne de la mise en
Chapitre I parallèle des onduleurs
Dans le cas de la mise en parallèle de deux onduleurs, on pourra alors définir les
courants de circulation iz1 et iz2 de la manière suivante :
2
=𝑖𝑖𝑧𝑧1 =– 𝑖𝑖𝑧𝑧2 (1.9)
De la figure 1.9, on pourra écrire les systèmes d’équations différentielles de deux onduleurs mis
en parallèle avec des paramètres de lignes différentes comme suit:
(1.10)
13
Modélisation moyenne de la mise en
Chapitre I parallèle des onduleurs
(1.11)
Pour la simplicité de l’étude on supposera que les tensions de sortie V AN , V BN , V CN
constitue un système triphasé équilibré de telle sorte que:
R a1 = R b1 = R c1 = 0
R a2 = R b2 = R c2 = 0
� (1.13)
La1 = Lb1 = Lc1 = L1
La2 = Lb2 = R c2 = L2
Le système d’équation différentielle décrit par les équations (1.10 et 1.11) montre bien
la complexité de la solution analytique pour un choix arbitraire des rapports cycliques
qui peuvent rendre le système un système non linéaire à paramètres variantes en
fonction du temps. On pourra poser la question suivante : Est-il possible de trouver une
transformation qui permettra de réduire la complexité du système ?
De ce fait une transformation connue sous le nom «transformation de Park » est alors
choisie :
2𝜋𝜋 2𝜋𝜋
⎡ 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐(𝜔𝜔𝜔𝜔) 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐(𝜔𝜔𝜔𝜔 − ) 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 �𝜔𝜔𝜔𝜔 + � ⎤
⎢ 3 3 ⎥
2 2𝜋𝜋 2𝜋𝜋
𝑇𝑇 = � ⎢− sin(𝜔𝜔𝜔𝜔) − sin(𝜔𝜔𝜔𝜔 − ) −sin(𝜔𝜔𝜔𝜔 + )⎥ (1.14)
3⎢ 3 3 ⎥
⎢ 1 1 1 ⎥
⎣ √2 √2 √2 ⎦
Les variables des coordonnées fixes 𝑋𝑋𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 peuvent être transformées en coordonnées
rotationnelles 𝑋𝑋𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 en utilisant :
𝑖𝑖 𝑑𝑑 𝑉𝑉 −ω 0 𝑖𝑖𝑑𝑑
𝑑𝑑 𝑑𝑑 1 𝑑𝑑 1 𝑑𝑑 1 0 0
�𝑖𝑖𝑞𝑞 � = �𝑑𝑑𝑞𝑞 � . 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 − � 𝑉𝑉𝑞𝑞 � − � 0 � − �ω 0 0� . �𝑖𝑖𝑞𝑞 �, (1.16)
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝐿𝐿 𝐿𝐿 𝐿𝐿 3𝑉𝑉
𝑖𝑖𝑧𝑧 𝑑𝑑𝑧𝑧 𝑉𝑉𝑧𝑧 𝑁𝑁 0 0 0 𝑖𝑖𝑧𝑧
Pour le fonctionnement d’un seul onduleur, le courant homopolaire qui est en fait le
courant de circulation est nul (𝑖𝑖𝑧𝑧 ≡ 0).
Le circuit équivalent moyen d’un onduleur est alors représenté par la figure 1.10.
Fig.1.11. Le modèle moyen de deux onduleurs mis en parallèle dans les coordonnés
rotationnelles
Dans ce cas, on remarque que le courant de circulation i z est découplé des composantes
directe et indirecte et ne dépend que de L 1 , L2, ∆𝑑𝑑𝑧𝑧 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 .D’autre part, le courant de
circulation est indépendant de la charge.
Dans la suite de l’étude, on développera les modèles moyens pour les deux types de
charge : capacitive et inductive.
16
Modélisation moyenne de la mise en
Chapitre I parallèle des onduleurs
R
la charge R est remplacée par (R et C sont les paramètres dans le cas d'un seul
2
onduleur).
17
Modélisation moyenne de la mise en
Chapitre I parallèle des onduleurs
Pour les mêmes considérations que celle du cas de la charge capacitive, l’inductance et
la résistance de sortie (figure 1.17) sont remplacées respectivement par L/2 et R / 2 ( R
et L sont les paramètres de la charge pour le cas d'un seul onduleur)
Figure.1.14.circuit de la mise en parallèle de deux Onduleurs de tension pour une charge RL.
18
Modélisation moyenne de la mise en
Chapitre I parallèle des onduleurs
𝑑𝑑
𝑑𝑑 𝑖𝑖𝑎𝑎1 1 𝑎𝑎1 1 𝑉𝑉𝐴𝐴𝐴𝐴 1 𝑉𝑉𝑁𝑁
�𝑖𝑖𝑏𝑏1 � = �𝑑𝑑𝑏𝑏1 � . 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 − �𝑉𝑉𝐵𝐵𝐵𝐵 � − �𝑉𝑉𝑁𝑁 �, (1.22)
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑖𝑖 𝐿𝐿1 𝐿𝐿1 𝑉𝑉 𝐿𝐿1 𝑉𝑉
𝑐𝑐1 𝑑𝑑𝑐𝑐1 𝐶𝐶𝐶𝐶 𝑁𝑁
𝑑𝑑
𝑑𝑑 𝑖𝑖𝑎𝑎2 1 𝑎𝑎2 1 𝑉𝑉𝐴𝐴𝐴𝐴 1 𝑉𝑉𝑁𝑁
�𝑖𝑖𝑏𝑏2 � = �𝑑𝑑𝑏𝑏2 � . 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 − �𝑉𝑉𝐵𝐵𝐵𝐵 � − �𝑉𝑉𝑁𝑁 �, (1.23)
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑖𝑖 𝐿𝐿2 𝐿𝐿2 𝑉𝑉 𝐿𝐿2 𝑉𝑉
𝑐𝑐2 𝑑𝑑𝑐𝑐2 𝐶𝐶𝐶𝐶 𝑁𝑁
𝑑𝑑𝑎𝑎1 𝑑𝑑𝑎𝑎2
𝑑𝑑 𝑖𝑖𝑎𝑎1 𝑑𝑑 𝑖𝑖𝑎𝑎2
𝐿𝐿1 �𝑖𝑖𝑏𝑏1 � − 𝐿𝐿2 �𝑖𝑖𝑏𝑏2 � = ��𝑑𝑑𝑏𝑏1 � − �𝑑𝑑𝑏𝑏2 � � 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 (1.25)
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑖𝑖 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑖𝑖
𝑐𝑐1 𝑐𝑐2 𝑑𝑑𝑐𝑐1 𝑑𝑑𝑐𝑐2
En remplaçant les équations (1.41) et (1.42) dans les équations (1.39) et (1.40), on
trouve:
𝑑𝑑𝑎𝑎1 𝑑𝑑𝑎𝑎2 𝑅𝑅
𝑑𝑑 𝑖𝑖𝑎𝑎1 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 𝐿𝐿 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 𝐿𝐿 2
+ 𝑅𝑅1 𝑖𝑖𝑎𝑎1
�𝑖𝑖𝑏𝑏1 � = �1 + � �𝑑𝑑𝑏𝑏1 � − �𝑑𝑑𝑏𝑏2 � − �𝑖𝑖𝑏𝑏1 �
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑖𝑖 𝐾𝐾1 2𝐿𝐿2 𝐾𝐾1 2𝐿𝐿2 𝐾𝐾1 𝑖𝑖𝑐𝑐1
𝑐𝑐1 𝑑𝑑𝑐𝑐1 𝑑𝑑𝑐𝑐2
𝑅𝑅 𝑖𝑖𝑎𝑎2
− �𝑖𝑖𝑏𝑏2 � (1.26)
2𝐾𝐾1 𝑖𝑖
𝑐𝑐2
𝑑𝑑𝑎𝑎2 𝑑𝑑𝑎𝑎1 𝑅𝑅
𝑑𝑑 𝑖𝑖𝑎𝑎2 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 𝐿𝐿 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 𝐿𝐿 2
+ 𝑅𝑅2 𝑖𝑖𝑎𝑎2
�𝑖𝑖𝑏𝑏2 � = �1 + � �𝑑𝑑𝑏𝑏2 � − �𝑑𝑑𝑏𝑏1 � − �𝑖𝑖𝑏𝑏2 �
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑖𝑖 𝐾𝐾2 2𝐿𝐿2 𝐾𝐾2 2𝐿𝐿2 𝐾𝐾2 𝑖𝑖𝑐𝑐2
𝑐𝑐2 𝑑𝑑𝑐𝑐2 𝑑𝑑𝑐𝑐1
𝑅𝑅 𝑖𝑖𝑎𝑎1
− �𝑖𝑖𝑏𝑏1 � (1.27)
2𝐾𝐾2 𝑖𝑖
𝑐𝑐1
Avec :
L L1 L L2
K1 = L1 + �1 + �, K 2 = L2 + �1 + �. (1.28)
2 L2 2 L1
L’application de la transformée de Park (1.15) et de (1.9) pour le système d’équations
(1.26) et (1.27) nous donne :
19
Modélisation moyenne de la mise en
Chapitre I parallèle des onduleurs
20
Modélisation moyenne de la mise en
Chapitre I parallèle des onduleurs
Fig.1.15. le modèle moyen de deux onduleurs en parallèles dans les coordonnés rotationnelles.
I.6 Conclusion
21
CHAPITRE II
I.1 Introduction
Le but recherché dans ce chapitre est la modélisation des petits signaux à partir du
modèle moyen dans l’espace d’état, et ce pour l’étude des interactions des petit signaux qui
apparaissent lors de la mise en parallèle direct des onduleurs autour d’un point de
fonctionnement.
Les modèles moyens sont par essence non linéaires. Tels quels, ils ne peuvent pas être
utilisés pour synthétiser un régulateur linéaire continu ou échantillonné ainsi que l’analyse
des modes de fonctionnement du système. Dans cette perspective, nous sommes amenés à
concevoir des modèles linéaires qui sont aussi appelés modèles tangents, valables autour d’un
point de fonctionnement.
𝑑𝑑𝑑𝑑
= 𝑓𝑓(𝑥𝑥, 𝑢𝑢)
� 𝑑𝑑𝑑𝑑 (𝟐𝟐. 𝟏𝟏)
𝑦𝑦 = 𝑔𝑔(𝑥𝑥, 𝑢𝑢)
Avec :
- 𝑦𝑦 est le vecteur de sortie (de dimension [q])
- 𝑥𝑥 est le vecteur d’état (de dimension [n])
- −𝑢𝑢 est le vecteur d’entrée (de dimension [p]).
Le modèle linéaire ci-dessous s’obtient par différentiation autour d’un point d’équilibre
donné (𝑥𝑥e ,𝑢𝑢e ) du convertisseur statique, ainsi on obtient le modèle tangent [38 ,39].
22
Modélisations petits signaux de la mise en
Chapitre II parallèle des onduleurs
𝑑𝑑𝑥𝑥�
= 𝐴𝐴� ∙ 𝑥𝑥� + 𝐵𝐵� ∙ 𝑢𝑢�
� 𝑑𝑑𝑑𝑑 (𝟐𝟐. 𝟐𝟐)
𝑦𝑦� = 𝐶𝐶� ∙ 𝑥𝑥� + 𝐷𝐷
� ∙ 𝑢𝑢�
Les tildes représentent un écart autour des points d’équilibre définie par :
𝑥𝑥� = 𝑥𝑥 − 𝑥𝑥𝑒𝑒
�𝑢𝑢� = 𝑢𝑢 − 𝑢𝑢𝑒𝑒 (𝟐𝟐. 𝟑𝟑)
𝑦𝑦� = 𝑦𝑦 − 𝑦𝑦𝑒𝑒
La procédure d’élaboration du modèle petits signaux à partir d’un modèle non linéaire passe
par l’espace d’état. Les matrices du modèle petits signaux sont calculées en utilisant les
formules ci-dessous:
Avec:
Dans le cas du système SISO (Single Input Single Output), la fonction de transfert s’obtient
de manière classique, elle est donnée par l’équation (2.5) :
𝑦𝑦 (𝑠𝑠)
= 𝐶𝐶� ∙ (𝑠𝑠 ∙ 𝐼𝐼 − 𝐴𝐴� )−1 ∙ 𝐵𝐵� + 𝐷𝐷
� (𝟐𝟐. 𝟓𝟓)
𝑢𝑢 (𝑠𝑠)
23
Modélisations petits signaux de la mise en
Chapitre II parallèle des onduleurs
𝑣𝑣�𝑑𝑑𝑑𝑑 = 0
Le modèle petit signal de la mise en parallèle de deux onduleurs peut être représenté par le
système d’équation différentielle suivant :
24
Modélisations petits signaux de la mise en
Chapitre II parallèle des onduleurs
−1 1 1
⎡ 𝜔𝜔 0 0 0⎤
⎢ 𝑅𝑅𝑅𝑅 2𝐶𝐶 2𝐶𝐶 ⎥
−1 1 1
⎢ −𝜔𝜔 0 0 0⎥
𝑣𝑣�𝑑𝑑 𝑅𝑅𝑅𝑅 2𝐶𝐶 2𝐶𝐶 ⎥ ⎡ 𝑣𝑣�𝑑𝑑 ⎤
⎡ 𝑣𝑣� ⎤ ⎢ −1 𝑣𝑣�
⎢ 𝑞𝑞 ⎥ ⎢ 0 0 𝜔𝜔 0 0 0⎥ ⎢ 𝑞𝑞 ⎥
𝑖𝑖̃ ⎢ 𝐿𝐿1 ⎥ ⎢𝑖𝑖̃𝑑𝑑 1 ⎥
𝑑𝑑 ⎢ 𝑑𝑑 1 ⎥
⎢𝑖𝑖̃𝑞𝑞1 ⎥ = ⎢ −1 ⎥ ∙ ⎢𝑖𝑖̃𝑞𝑞1 ⎥
𝑑𝑑𝑑𝑑 ⎢ ⎥ ⎢ 0 −𝜔𝜔 0 0 0 0⎥ ⎢ ⎥
𝑖𝑖̃ 𝐿𝐿1 𝑖𝑖̃𝑑𝑑2
⎢ 𝑑𝑑2 ⎥ ⎢ ⎥ ⎢𝑖𝑖̃ ⎥
⎢𝑖𝑖̃𝑞𝑞 2 ⎥ ⎢ −1 ⎢ 𝑞𝑞 2 ⎥
⎣ 𝑖𝑖̃𝑧𝑧 ⎦ ⎢ 𝐿𝐿2 0 0 0 0 𝜔𝜔 0⎥ ⎣ 𝑖𝑖̃ ⎦
⎥ 𝑧𝑧
⎢ −1 ⎥
0 0 0 −𝜔𝜔 0 0
⎢ 𝐿𝐿2 ⎥
⎣ 0 0 0 0 0 0 0⎦
0 0 0 0 0
⎡ 0 0 0 0 0 ⎤
⎢𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 ⎥
⎢ 0 0 0 0 ⎥
⎢ 𝐿𝐿1 ⎥ 𝑑𝑑̃𝑑𝑑1
⎢ 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 ⎡ ⎤
0 0 0 0 ⎥ ⎢ 𝑑𝑑̃𝑞𝑞1 ⎥
⎢ 𝐿𝐿1 ⎥
⎢ ⎥
+⎢ 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 ⎥ ∙ 𝑑𝑑̃𝑑𝑑2 (2.7)
⎢ 0 0 0 0 ⎥ ⎢ 𝑑𝑑̃ ⎥
𝐿𝐿2 ⎢ 𝑞𝑞2 ⎥
⎢ 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 ⎥ ⎣∆𝑑𝑑̃ ⎦
𝑧𝑧
⎢ 0 0 0 0 ⎥
⎢ 𝐿𝐿2 ⎥
⎢ 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 ⎥
0 0 0 0
⎣ 𝐿𝐿1 + 𝐿𝐿2 ⎦
Ce système d’équations se traduit par le schéma équivalent moyen petits signaux représenté
par la figure 2.1.
25
Modélisations petits signaux de la mise en
Chapitre II parallèle des onduleurs
Fig.2.1. Model petits signaux pour deux onduleurs mis en parallèles pour une charge RC
−𝑅𝑅 −𝑅𝑅
⎡ 𝜔𝜔 0 0⎤
⎢ 2𝐾𝐾1 𝐾𝐾1 ⎥
𝑖𝑖̃𝑑𝑑1 ⎢ −𝜔𝜔 −𝑅𝑅 −𝑅𝑅
⎡𝑖𝑖̃ ⎤ 0 0⎥
𝑞𝑞1 ⎢ 2𝐾𝐾1 𝐾𝐾1 ⎥
⎢ ⎥ �
𝑥𝑥� = ⎢𝑖𝑖̃𝑑𝑑2 ⎥ , 𝐴𝐴 = ⎢−𝑅𝑅 −𝑅𝑅 ⎥
⎢ 0 𝜔𝜔 0⎥
⎢𝑖𝑖̃𝑞𝑞2 ⎥
⎢ 𝐾𝐾2 2𝐾𝐾2 ⎥
⎣ 𝑖𝑖̃𝑧𝑧 ⎦ ⎢ 0 −𝑅𝑅 −𝑅𝑅
−𝜔𝜔 0⎥
⎢ 𝐾𝐾2 2𝐾𝐾2 ⎥
⎣ 0 0 0 0 0⎦
26
Modélisations petits signaux de la mise en
Chapitre II parallèle des onduleurs
𝐿𝐿
⎡𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 �1 + 𝐿𝐿 � 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 𝐿𝐿 ⎤
2
⎢ 0 − 0 0 ⎥
𝐾𝐾1 𝐾𝐾2 𝐿𝐿2
⎢ ⎥
⎢ 𝐿𝐿 ⎥
𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 �1 + � 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 𝐿𝐿
𝑑𝑑̃ ⎢ 𝐿𝐿
⎡ 𝑑𝑑1 ⎤ 0 2
0 − 0 ⎥
⎢ 𝐾𝐾 𝐾𝐾2 𝐿𝐿1 ⎥
⎢ 𝑑𝑑̃𝑞𝑞1 ⎥
1
⎢ 𝐿𝐿 ⎥
𝑢𝑢� = ⎢ 𝑑𝑑̃𝑑𝑑2 ⎥ , 𝐵𝐵� = ⎢ 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 𝐿𝐿 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 �1 + 𝐿𝐿 �
⎥
⎢̃ ⎥ 1
⎢ − 0 0 0 ⎥
⎢ 𝑑𝑑𝑞𝑞2 ⎥ 𝐾𝐾2 𝐿𝐿1 𝐾𝐾1
⎢ ⎥
⎣∆𝑑𝑑̃𝑧𝑧 ⎦ 𝐿𝐿
𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 �1 + 𝐿𝐿 �
⎢ 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 𝐿𝐿 ⎥
1
⎢ 0 − 0 0 ⎥
⎢ 𝐾𝐾2 𝐿𝐿1 𝐾𝐾1 ⎥
⎢ 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 ⎥
0 0 0 0
⎣ 𝐿𝐿1 + 𝐿𝐿2 ⎦
(2.9)
Ce système d’équations se traduit par le schéma équivalent moyen petits signaux représenté
par la figure 2.2.
Fig.2.2. Model petits signaux pour la mise en parallèle de deux onduleurs pour une charge RL
27
Modélisations petits signaux de la mise en
Chapitre II parallèle des onduleurs
Les fonctions de transfert des courants de sortie par rapport aux signaux de commande
sont représentées dans les figures 2.3et 2.4 pour le cas d’un seule onduleur et le cas de deux
onduleurs mis en parallèles. Les paramètres du système sont les suivants :
Les fonctions de transferts dans le cas ou deux onduleurs sont mis en parallèle présente une
dynamique supplémentaire autour de la fréquence de la charge (50Hz) par rapport au cas ou
un seul onduleur est relié à la charge.
La Figure 2.5 montre que le canal z et découplé des canaux d et q. On remarque que dans
figure 2.6, le canal z est représenté par un système du premier ordre. La figure 2.7 montre
bien que les deux onduleurs sont couplés.
28
Modélisations petits signaux de la mise en
Chapitre II parallèle des onduleurs
29
Modélisations petits signaux de la mise en
Chapitre II parallèle des onduleurs
Figure2.4 Les fonctions de transfert des courants 𝑖𝑖̃𝑞𝑞 et 𝑖𝑖̃𝑞𝑞 1 par rapport (a) à 𝑑𝑑̃𝑑𝑑 et 𝑑𝑑̃𝑑𝑑1 R
30
Modélisations petits signaux de la mise en
Chapitre II parallèle des onduleurs
Figure2.5 Les fonctions de transfert du courant 𝑖𝑖̃𝑧𝑧 par rapport (a) à 𝑑𝑑̃𝑑𝑑1 R
(b) à 𝑑𝑑̃𝑞𝑞1 .
31
Modélisations petits signaux de la mise en
Chapitre II parallèle des onduleurs
32
Modélisations petits signaux de la mise en
Chapitre II parallèle des onduleurs
Figure2.7 Les fonctions de transfert du courants 𝑖𝑖̃𝑑𝑑2 par rapport (a) à 𝑑𝑑̃𝑑𝑑1 R
(b) à 𝑑𝑑̃𝑞𝑞1 .
II.4 Interprétation
On remarque une différence importante dans les fonctions de transferts dans le cas d’un
seul onduleur et le cas de la mise en parallèle de deux onduleurs. Les fonctions de transfert de
la mise en parallèle d’onduleurs ont deux pôles et deux zéros supplémentaires. Puisque les
onduleurs parallèles constituent un système dynamique d'ordre élevé, le calcul analytique de
ces fonctions de transfert est compliqué. Cependant, les formes générales et les courbes des
peuvent être obtenues en utilisant MATLAB. Les fonctions de transfert 𝑖𝑖̃𝑑𝑑 ⁄𝑑𝑑̃𝑑𝑑 et 𝑖𝑖̃𝑑𝑑 1 ⁄𝑑𝑑̃𝑑𝑑1
peuvent être écrits sous les formes suivantes:
33
Modélisations petits signaux de la mise en
Chapitre II parallèle des onduleurs
Avec :
II.5 Conclusion
La fonction de transfert 𝑖𝑖̃𝑑𝑑1 ⁄𝑑𝑑̃𝑑𝑑1 comporte d'autres termes supplémentaires qui correspondent
aux interactions entre les deux onduleurs. Ils sont introduits par les interactions parallèles et
présentent les caractéristiques suivantes :
deux pôles conjugués est toujours la même que la fréquence de rotation 𝜔𝜔, quelles
que soient les valeurs des autres paramètres, tels que la charge et la tension
d'entrée.
Puisque les deux pôles conjugués ont exactement la même fréquence de rotation que
repère tournant, cela représente une perturbation continue (de fréquence nulle) dans les
coordonnées stationnaires. Si le rapport cyclique de commande d’une phase est affecté d’une
perturbation continue, le courant de cette phase augmente indéfiniment et par suite le système
est inopérant. Par conséquent, on peut conclure que les interactions petites signaux dans les
onduleurs mis en parallèles sont essentiellement dues à un courant de circulation entre les
onduleurs qui ne traverse pas de la charge.
34
CHAPITRE III
III .1 Introduction
Une commande vectorielle fera l’objet d’étude des courants de circulation lors de mise en
parallèle direct des onduleurs. Dans un premier temps cette technique de commande va être
détaillée, puis une simulation pour le cas de deux onduleurs connecté en parallèle direct
suivra. Un paramètre variable de commande sera introduit et déterminera le type de
commande : asymétrique ou symétrique.
Les onduleurs peuvent être pilotés suivants plusieurs stratégies de commande selon
l’application souhaitée [43]-[45].
La technique MLI sinusoïdale est une technique très utilisée en industrie [43]. Le principe de
cette technique consiste à comparer un signal de référence (modulante) à une porteuse haute
fréquence. Les instants de commutation sont déterminés par les points d’intersections entre la
porteuse et la modulante. La fréquence de la porteuse détermine ainsi la fréquence de
commutation (figure 3.1).
On définit :
• L’indice de modulation m égal au rapport de la fréquence de la porteuse sur la
fréquence du modulante.
𝑓𝑓𝑝𝑝
𝑚𝑚 = (3.1)
𝑓𝑓0
35
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.
𝑉𝑉0
𝑟𝑟 = (3.2)
𝑉𝑉𝑝𝑝
Figure 3.2. Principe de la MLI sinusoïdale pour m=10, r = 0.8, f p =500 Hz.
La MLI vectorielle (SVM) diffère de la méthode précédente par le fait que les signaux de
commandes sont élaborés en tenant compte en même temps de l’état des trois bras de
l’onduleur (contrôle du vecteur d’état de l’onduleur). L’objectif du contrôle vectoriel est de
générer des tensions aussi proches que possible d’une référence V ref que l’on se fixe. Si ces
références sont sinusoïdales triphasées équilibrées, alors le vecteur de référence tournera à une
vitesse constante et son module suivra une trajectoire circulaire [44], [46].
La technique de modulation vectorielle est basée sur la détermination des vecteurs d’espace
[46]. Pour simplifier l’étude, on supposera :
Et par suite le vecteur des tensions de phase peut être écrit sous la forme suivante :
Va 1 2 −1 −1 𝑆𝑆𝑎𝑎
�Vb � = V dc �−1 2 −1 � . �𝑆𝑆𝑏𝑏 � (3.5)
Vc 3
−1 −1 2 𝑆𝑆𝑐𝑐
37
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.
de commutation
tension Sa Sb Sc Va Vb Vc V
𝜶𝜶 V
𝜷𝜷
V 0 0 0 0 0 0 0 0
0
V
1 2
2⁄3 −1⁄3 −1⁄3 � 𝑉𝑉
1 0 0 3 𝑑𝑑𝑑𝑑 0
Tableau 3.1 détermination des vecteurs de tension selon les vecteurs de commutation.
La configuration de l'onduleur pour chacun de ces états est représentée par la figure.3.4.
38
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.
Figure 3.4 Les huit états possibles de commutation de l'onduleur à deux niveaux.
A un instant donné, l’onduleur peut générer huit vecteurs de tension (V) i , (i=0,1,…,7) dans le
2
plan ( 𝑎𝑎 ,ß ), dont deux sont nulles (V) 0 et (V) 7 , et six ont un module égal à �3.V dc et de
π
phase égale à
3
(i-1).
Ces vecteurs sont appelés vecteurs d’espace et sont donnés par la relation suivante :
𝜋𝜋
2
cos (𝑖𝑖 − 1)
3
(V) i = � .V dc
3
� 𝜋𝜋 � ,i= 1,….,6
sin (𝑖𝑖 − 1)
3
(3.7)
L’onduleur ne peut fournir de façon exacte et instantanée que des tensions de type (V) i . On
ne peut réaliser une tension quelconque souhaitée qu’en valeur moyenne sur une période
d’échantillonnage T e .
39
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.
Notons qu’un système de tensions triphasées équilibrées est représenté dans le plan (α - β ) par
P P
un vecteur tournant autour de l’origine avec une fréquence égale à celle des trois tensions
triphasées.
b) Détermination du secteur
Il est intéressant d’écrire la tension Vs que l’on veut réaliser sous forme polaire dont le
module est égal à V et d’angle polaire égal à ζ (figure 3.5).
40
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.
𝑉𝑉𝛼𝛼 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐
V s = �𝑉𝑉 � = V � � (3.9)
𝛽𝛽 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠
Selon la position de ce vecteur dans le plan (α - β ) et les huit possibles états de commutation,
P P
on pourra repérer à quel secteur (1 à 6) appartient le vecteur Vs. Nous devons ainsi déterminer
l’entier i appartenant à l’intervalle [1,6] et l’angle ζi (figure 2.7) tel que 0≤ ζi ≤ 𝜋𝜋/3 :
𝜋𝜋
ξ= (𝑖𝑖 − 1) + 𝜉𝜉𝑖𝑖 (3.10)
3
L’equation (3.9) poura etre écrite :
𝜋𝜋
𝑉𝑉𝛼𝛼 cos( (𝑖𝑖 − 1) + 𝜉𝜉𝑖𝑖 )
3
V s = �𝑉𝑉 � =V∙ � 𝜋𝜋 �. (3.11)
𝛽𝛽 sin( (𝑖𝑖 − 1) + 𝜉𝜉𝑖𝑖 )
3
1 (n+1)Te 1
∫
T e nTe
Vs=T (Ti.(V) i +T i+1 .(V) i+1 ),(n=1,2,…..) (3.12)
e
Ti et Ti+1 sont les durées pendant lesquelles on applique les tensionsVi et Vi+1
41
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.
De ce fait :
(𝑛𝑛+1)𝑇𝑇𝑇𝑇
∫𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛 𝑉𝑉𝑉𝑉 = T e .V s = T i . (V) i + T i+1 . (V) i+1 (3.13)
Avec Ti + T i+1 ≤ T e
Une fois la décomposition de Vs suivant les deux vecteurs adjacents (V) i et (V) i+1 est faite, il
nous reste uniquement la détermination des durées T i et T i+1 .
A partir des expressions (3.7), (3.11) et (3.14), on peut écrire l’égalité suivante :
𝜋𝜋 𝜋𝜋 𝜋𝜋
cos( 3 (𝑖𝑖 − 1) + 𝜉𝜉𝑖𝑖 ) 1 2
cos 3 (𝑖𝑖 − 1) 2
cos 3 𝑖𝑖
V� 𝜋𝜋 �= �𝑇𝑇𝑖𝑖 �3 . Vdc � 𝜋𝜋 � + 𝑇𝑇 �
𝑖𝑖+1 3 . Vdc � 𝜋𝜋 �� . (3.16)
sin( 3 (𝑖𝑖 − 1) + 𝜉𝜉𝑖𝑖 ) 𝑇𝑇𝑒𝑒 sin 3 (𝑖𝑖 − 1) sin 3 𝑖𝑖
Comme la durée T 0 est positive ou nulle, la zone accessible dans le plan (𝑉𝑉𝛼𝛼 ,𝑉𝑉𝛽𝛽 ) est le
polygone indiqué sur la figure (3.5). En dehors du polygone, la somme des modules T i. | V i| + R
42
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.
T i+1. . | V i+1| est supérieure au rayon du cercle, donc T i + T i+1 > T e et cette commande est
R R
irréalisable [49].
Une conséquence importante de cette dernière remarque est la valeur maximale que peut
délivrer l’onduleur (figure 3.7) et est donnée par :
2 1
V max = V dc cos(30) = V dc
3 √3
(3.18)
Notons qu’il est plus pratique de travailler avec des durées relatives (Per Unit) que de
travailler avec des durées en secondes. On définit alors les durées relatives τ i , τ i+1 (i = 1 à 6)
et τ0 telles que :
𝑇𝑇𝑖𝑖
⎧ 𝜏𝜏𝑖𝑖 =
⎪ 𝑇𝑇𝑒𝑒
⎪ 𝑇𝑇𝑖𝑖+1
𝜏𝜏𝑖𝑖+1 =
𝑇𝑇𝑒𝑒
(3.19)
⎨
⎪ 𝜏𝜏 = 𝑇𝑇0
⎪
⎩ 0 𝑇𝑇𝑒𝑒
Ce qui se traduit par:
𝑉𝑉 𝜋𝜋
⎧𝜏𝜏𝑖𝑖 = √2 . sin( − 𝜉𝜉𝑖𝑖 )
⎪ 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 3
𝑉𝑉 (3.20)
⎨ 𝜏𝜏𝑖𝑖+1 = √2 . 𝑉𝑉 sin(𝜉𝜉𝑖𝑖 )
⎪ 𝑑𝑑𝑑𝑑
⎩ 𝜏𝜏0 = 1 − 𝜏𝜏𝑖𝑖 − 𝜏𝜏𝑖𝑖+1
⎧ √2 𝜋𝜋 𝜋𝜋
⎪ 𝜏𝜏𝑖𝑖 = . �sin � 𝑖𝑖� 𝑉𝑉𝛼𝛼 − cos
( 𝑖𝑖)𝑉𝑉𝛽𝛽 �
𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 3 3
(3.21)
⎨ √2 𝜋𝜋 𝜋𝜋
⎪𝜏𝜏𝑖𝑖+1 = . �sin � (𝑖𝑖 − 1)� 𝑉𝑉𝛼𝛼 − cos ( (𝑖𝑖 − 1))𝑉𝑉𝛽𝛽 �
⎩ 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 3 3
43
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.
44
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.
τ0
1 2 1
τ6 = 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑
��3 𝑉𝑉𝑉𝑉 −
√2
𝑉𝑉𝑉𝑉� db =
2
τ0
τ 0 = 1- τ 5 - τ 6 d c = τ5 + τ6 +
2
1 τ0
6 τ 6 = 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 �−√2 𝑉𝑉𝑉𝑉� d c = τ6 + τ1 +
2
1 2 1 τ0
τ 1 = 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 ��3 𝑉𝑉𝑉𝑉 + √2 𝑉𝑉𝑉𝑉� db =
2
τ0
τ 0 = 1- τ 6 - τ 1 da = τ6 +
2
Tableau 3.2. Elaboration des séquences de commande.
En définissant judicieusement les transitions possibles entre deux états de l’onduleur, il est
possible de minimiser le nombre de commutations des interrupteurs de l’onduleur. Un bras ne
commute alors que deux fois pendant une période de commutation.
Vecteurs V0 V1 V2 V7 V7 V2 V1 V0 V0 V3 V2 V7 V2 V3 V0
appliqués V7
Temps τ0 τ0 τ0 τ0 τ0 τ0 τ0 τ0
τ1 τ2 τ2 τ1 τ3 τ2 τ2 τ3
2 2 2 2 2 2 2 2
d’application
Secteur i 1 2
Vecteurs V0 V3 V4 V7 V4 V3 V0 V5 V4 V7 V4 V5
appliqués V7 V0 V7 V0
Temps τ0 τ0 τ0 τ0 τ0 τ0 τ0 τ0
τ3 τ4 τ4 τ3 τ5 τ4 τ4 τ5
2 2 2 2 2 2 2 2
d’application
Secteur i 3 4
Vecteurs V0 V5 V6 V7 V5 V6 V0 V1 V6 V7 V6 V1 V0
appliqués V7 V0 V7
Temps τ0 τ0 τ0 τ0 τ0 τ0 τ0 τ0
τ5 τ6 τ6 τ5 τ1 τ6 τ6 τ1
2 2 2 2 2 2 2 2
d’application
Secteur i 5 6
Tableau 3.3. Application des vecteurs d’état suivant le secteur i.
45
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.
46
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.
Les modèles moyens des onduleurs mis en parallèle développés au chapitre I, montrent que le
courant de circulation dépend des paramètres des circuits équivalents moyens (figure 1.9) : la
source de tension continue (Δdz . Vdc ) et les impédances de lignes. L’équation de la tension
continue du canal z est donnée par :
Le courant de circulation est déterminé par la différence de leurs tensions du mode commun.
Pour un seul onduleur, la tension de mode commun ne provoque pas de courant de
circulation.
47
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.
F
Dans un premier temps on considère que les deux onduleurs sont parfaitement
identiques avec les mêmes impédances de lignes et la même MLI vectorielle.
On remarque que les courants de la phase « a » des deux onduleurs sont superposés : de ce fait
une distribution uniforme (figures 3.10 et 3.11) du courant de la charge est appliqué pour
chaque onduleurs (i a1 = i a2 = I charge /2) ce qui rend le courant de circulation nul (figure 3.12)
48
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.
Figure 3.11 Courant de la charge pour le cas de deux onduleurs identiques mis en parallèle.
Figure 3.12 courant de circulation entre les deux onduleurs mis en parallèle directe.
49
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.
III.2 .2. Cas ou les onduleurs sont reliés à la charge par des impédances de ligne
différentes
Pour des impédances de ligne différentes, un courant de circulation entre les deux onduleurs
s’établit.
La valeur du courant de circulation pour une résistance de phase nulle de la ligne est égale à
46% de la valeur du courant de la charge. Pour une résistance de ligne R a1 =R L , le courant de
circulation est nul (figure 3. 12). Les résultats de la simulation montrent qu’il n’y a aucune
influence entre la variation de la résistance d’une ligne et le courant de la charge. (figures
3.14 et 3.16).
50
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.
Figure 3.15 Les courants de charge pour Ra1 =0.06Ω et Ra2= RL= 0.05Ω.
51
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.
Pour une variation de l’inductance d’une phase et une résistance de phases égale à 0.05 Ω, la
variation du courant de la phase « a » de l’onduleur 1 et 2 ainsi que le courant de circulation
est représenté par les figures (3.17) et (3.18). Une variation du courant de circulation (non
linéaire) mois importante que celle de la variation de la résistance de ligne est obtenue
(figures 3.19 et 3.22).
52
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.
53
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.
Les figures (3.21) et (3.22) montrent les variations des courants de la phase « a » des
onduleurs 1 et 2 pour une variation simultanée de l’inductance et de la résistance de la ligne.
54
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.
L a 1 −150 R a 1 −0.05
Figure 3.22 La variation du courant de circulation en fonction de ∆ L L = et ∆ R L =
150 0.05
R R
55
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.
III.2.3 Cas ou les onduleurs mis en parallèle sont pilotés par des signaux de
commande non synchronisés:
Pour une commande vectorielle avec une alternance du vecteur nul est représenté par la
figure (3.23). Le rapport cyclique d z peut être écrit sous la forme suivante :
56
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.
Un paramètre de contrôle k est alors définie pour la distribution de vecteur nul le long des
intervalles correspondants aux états (nnn) et (ppp) de tel manière a ce que la durée de
l’intervalle (ppp) est égale à kT et la durée de l’intervalle (nnn) est égale à 1-kT.
De ce fait, le nouveau paramètre de control k est défini dans la MLI vectorielle introduisent
ainsi un degré de liberté supplémentaire de telle sorte que k = d ppp . Où dppp est le rapport
cyclique du vecteur ppp, comme illustré sur la figure 3.27.
d z = d a + d b +d c = (d 1 + d 2 + k) + (d 2 + k) + k = d 1 + 2d 2 + 3k
(3.24)
En supposant que les deux onduleurs ont le même vecteur de référence et les mêmes rapports
cycliques d 1 et d 2 , il convient de noter que :
Ainsi, le schéma équivalent moyen dans les figures (1.13) et (1.15) sera représenté par la
figure (3.28) :
58
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.
Figure 3.28 schéma équivalent moyen du canal z pour une SVM a modulation variable du
vecteur nul.
La figure (3.29) représente les courants de la phase « a » des deux onduleurs identiques mis
en parallèle avec les mêmes paramètres de ligne. Le courant de circulation entre les deux
onduleurs pour une commande vectorielle symétrique pour l’un et asymétrique pour l’autre
est représenté par la figure (3.30) pour les deux cas k 1 >k 2 et k 1 < k 2 .
Figure 3.29. Les courants de la phase « a » Ia1 et Ia2 pour k 1 = 0.5 et k 2 = 0.49.
59
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.
III .4.Conclusion
Une commande vectorielle à été appliquée à deux onduleurs mis en parallèle et une
simulation des courants de circulation à été faite. Pour des paramètres de ligne différents, une
même commande pour les deux onduleurs identiques ; on relève des courants de circulation
qui varient d’une manière non linéaire en fonction de ces paramètres. Ces variations sont
d’autant plus importantes pour des paramètres de ligne inferieurs au cas où les paramètres
des lignes sont identiques.
60
Conclusion générale
Conclusion générale
L’étude de l’interaction entre différent modules d’un nombre donné d’onduleurs mis en
parallèle passe obligatoirement par le développement d’un circuit équivalent moyen.
L’analyse de ce modèle ainsi développé nous permettra d’une part d’établir les équations des
différentes fonctions transfert en régime permanant ainsi que les relations liantes les
différentes variables d’état perturbées au tour d’un point de fonctionnement donné.
L’obtention du modèle moyen a permis de mettre en évidence de chemin de parcours du
courant de circulation. Ce courant de circulation est représenté par le canal z qui est décrit par
un circuit représenté par les impédances de ligne ainsi qu’une tension communément appelée
tension du mode commun.
L’analyse de la mise en parallèle d’un nombre donnée d’onduleurs identiques gérés par
la même commande alimentant une charge par le biais d’une ligne présentant une impédance
de phase différente des autres lignes a permit de mettre en évidence la présence d’un courant
de circulation entre les différents modules. La variation non linéaire de ce courant de
circulation est d’autant plus importante que l’écart entre les impédances de ligne est grand.
Partant de cette état de fait, un travail future pourrait être envisagé pour optimiser le
courant de circulation et ce en adoptant une technique de commande évoluée.
60
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[41] Ching-Tsai Pan, Jui-Yang Chang, Ching-Ming Lai, Yu-Ling Juan, and Yi-Hung Liao
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SICE Annual Conference 2008, the University Electro-Communications, Japan
[42] Carlos Alonso Sanz, José Miguel Ruiz González and José Antonio Domínguez Vázquez
(2013),"Circulating Current Produced in a System of two Inverters Connected in Parallel
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64
Annexe
𝑖𝑖̃𝑑𝑑 1 ⁄𝑑𝑑̃𝑑𝑑1 =
1.6 10 6 s 5 + 2.667 10 8 s 4 + 8.327 10 12 s 3 + 6.93 10 14 s 2 + 8.64210 18 s + 2.19310 19
s 6 + 166.7 s 5 + 6.97 10 6 s 4 + 5.885 10 8 s 3 + 1.114 10 13 s 2 + 5.645 10 13 s + 1.033 10 18
𝑖𝑖̃𝑑𝑑1 ⁄𝑑𝑑̃𝑞𝑞1 =
5.027 10 8 s 4 + 8.378 10 10 s 3 + 9.045 10 14 s 2 + 1.479 10 17 s + 2.5510 21
s 6 + 166.7 s 5 + 6.97 10 6 s 4 + 5.885 10 8 s 3 + 1.114 10 13 s 2 + 5.645 10 13 s + 1.033 10 18
𝑖𝑖̃𝑞𝑞 1 ⁄𝑑𝑑̃𝑑𝑑1 =
−5.027 10 8 s 4 − 8.378 10 10 s 3 − 9.045 10 14 s 2 − 1.479 10 17 s− 2.5510 21
s 6 + 166.7 s 5 + 6.97 10 6 s 4 + 5.885 10 8 s 3 + 1.114 10 13 s 2 + 5.645 10 13 s + 1.033 10 18
5
8 10
𝑖𝑖̃𝑧𝑧 /∆𝑑𝑑̃𝑧𝑧 = s
𝑖𝑖̃𝑑𝑑 2 ⁄𝑑𝑑̃𝑑𝑑1 =
−2.667 10 12 s 3 − 2.22 10 14 s 2 + 8.099 10 18 s + 2.193 10 19
s 6 + 166.7 s 5 + 7.1 10 6 s 4 + 6.029 10 8 s 3 + 1.117 10 13 s 2 + 8.232 10 13 s + 1.447 10 18
𝑖𝑖̃𝑑𝑑 2 ⁄𝑑𝑑̃𝑞𝑞1 =
− 2.513 10 15 s 2 + 1.396 10 17 s− 2.71 10 21
s 6 + 166.7 s 5 + 7.1 10 6 s 4 + 6.029 10 8 s 3 + 1.117 10 13 s 2 + 8.232 10 13 s + 1.447 10 18
65
Annexe
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