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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche


Ecole Nationale Polytechnique

Département d’Electrotechnique

Projet de fin d’étude


Pour l’obtention du Diplôme d’Ingénieur d’Etat en Electrotechnique

Thème

Etude et analyse des courants de circulation lors


de la mise en parallèle des onduleurs

Etudié par : Proposé et dirigé par :


- KAHLERAS Salah eddin - Mr: T. ZEBBADJI
- BENMAHAMED Youcef

Juin 2014
ENP 10 avenue Hassan Badi El-Harrach Alger
Remerciements

Cette thèse n’aurait pas pu avoir lieu sans un encadrement de très grande
qualité, celui de M. Taher ZEBBADJI enseignant au département
d’Electrotechnique de L’Ecole Nationale Polytechnique pour avoir proposé et
encadré ce sujet de thèse et pour son appui scientifique et sa disponibilité
durant la préparation de notre projet de fin d’études. On le remercie également
pour son aide précieuse et continuelle pendant la rédaction de ce mémoire.

Nous adressons nos remerciements à M. Mohamed MAHMOUDI professeur


à l’Ecole Nationale Polytechnique pour nous avoir fait l’honneur de présider
notre jury de thèse, nous le remercions aussi pour le savoir qu’il nous a
transmis durant notre formation d’ingénieur en électrotechnique.

Nous remercions également Mme Houria SAHRAOUI enseignante à l’Ecole


Nationale Polytechnique d’avoir accepté d’examiner et d’évaluer ce travail
ainsi que pour les connaissances qu’elle a nous a transmises.

Egalement nous tenant à présenter notre profonde reconnaissance à tous les


enseignants de l’ENP qui ont contribué à notre formation.

Nous remercions enfin, tous ceux qui, d’une quelconque façon, ont contribué à
l’élaboration de ce modeste travail.
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail :

A mes très chers parents et ma grande famille.

A mon frère Zaki et mes sœurs.

A tous mes amis et spécialement Lamaidi , Zaki, Osmane


lahchiiche, allawa, sans oublier ja3fooori.

A tous ceux qui m’aiment et que j’aime.

A tous mes collègues de la promotion 2014.

A vous.

Salah
Dédicaces

Je dédie ce modeste travail,

A mes très chers parents, pour leur soutien et la patience dont ils
ont fait preuve durant toutes les années de ma formation ;

A ma grande famille ;

A mes amis « Ahmed », « Amine »,

Ainsi qu’à tous les électrotechniciens de ma promo;

A tous ceux qui m’aiment et qui me souhaite le bonheur ;

A la mémoire de mon grand-père.

Youcef
Résumé
De nombreux équipements d'électronique de forte puissance utilisent des associations
série ou parallèle de semi-conducteurs ou de convertisseurs. A cet effet la mise en parallèle
des onduleurs est souvent utilisée afin d'atteindre des niveaux de puissances au delà de la
capacité de la plus grande puissance que peut fournir une structure singulière. Cependant, le
partage du courant de sortie le long des onduleurs connectés en parallèle pose différentes
contraintes techniques et engendre un courant de circulation qui nuit énormément au bon
fonctionnement du système global.

Dans cette perspective, nous avons intérêt à transformer le système original en un


système continu qui représente macroscopiquement au mieux les comportements dynamiques
et statiques du circuit. Une étude approfondie des courants de circulation obtenus lors de la
mise en parallèle directe des onduleurs pilotés par une SVM à alternance des vecteurs nuls
s’impose.

Mots clés : mise en parallèle des onduleurs, contraintes techniques, courant de circulation.

‫ﻣﻠﺧﺹ‬
‫ﻟﻬﺪﺍ‬.‫ﺍﻟﻌﺪﻳﺪ ﻣﻦ ﺍﻷﺟﻬﺰﺓ ﺍﻻﻟﻜﺘﺮﻭﻧﻴﺔ ﻋﺎﻟﻴﺔ ﺍﻟﻄﺎﻗﺔ ﺗﺴﺘﻌﻤﻞ ﺍﻟﺮﺑﻂ ﻋﻠﻰ ﺍﻟﺘﺴﻠﺴﻞ ﺃﻭ ﺍﻟﺘﻮﺍﺯﻱ ﻟﺸﺒﻪ ﺍﻟﻨﻮﺍﻗﻞ ﺃﻭ ﺍﻟﻤﺤﻮﻻﺕ‬
‫ﺍﻟﺮﺑﻂ ﻋﻠﻰ ﺍﻟﺘﻮﺍﺯﻱ ﻟﻠﻤﻤﻮﺟﺎﺕ ﻏﺎﻟﺒﺎ ﻣﺎ ﻳﺴﺘﻌﻤﻞ ﻟﻠﻮﺻﻮﻝ ﺇﻟﻰ ﺃﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮﻳﺎﺕ ﺍﻻﺳﺘﻄﺎﻋﺔ ﻓﻮﻕ ﺍﻟﺴﻌﺔ ﺍﻟﺘﻲ ﺗﻔﺮﺯﻫﺎ‬,‫ﺍﻟﻐﺮﺽ‬
‫ﺇﻻ ﺍﻥ ﺗﻘﺎﺳﻢ ﺗﻴﺎﺭ ﺍﻟﻤﺨﺮﺝ ﻣﺎ ﺑﻴﻦ ﺍﻟﻤﻤﻮﺟﺎﺕ ﺍﻟﻤﺮﺑﻮﻁﺔ ﻋﻠﻰ ﺍﻟﺘﻮﺍﺯﻱ ﻳﺸﻜﻞ ﻗﻴﻮﺩ ﺗﻘﻨﻴﺔ‬.‫ﻭﺣﺪﺓ ﻣﻦ ﻫﺪﻩ ﺍﻟﻤﻤﻮﺟﺎﺕ ﺑﻤﻔﺮﺩﻫﺎ‬
.‫ﻣﺨﺘﻠﻔﺔ ﻭ ﻳﻮﻟﺪ ﺗﻴﺎﺭ ﻣﺘﺪﻓﻖ ﺍﻟﺬﻱ ﻳﻀﺮ ﺑﺸﻜﻞ ﻛﺒﻴﺮ ﻋﻤﻠﻴﺔ ﺍﻟﺴﻴﺮ ﺍﻟﺤﺴﻦ ﻟﻠﻨﻈﺎﻡ ﺍﻟﻌﺎﻡ‬

‫ﻧﺤﻦ ﻣﻬﺘﻤﻮﻥ ﺑﺘﺤﻮﻳﻞ ﺍﻟﻨﻈﺎﻡ ﺍﻷﺻﻠﻲ ﺇﻟﻰ ﻧﻀﺎﻡ ﻣﺴﺘﻤﺮ ﺍﻟﺬﻱ ﻳﻤﺜﻞ ﻣﻦ ﺍﻷﻓﻀﻞ ﻅﺎﻫﺮﻳﺎ ﺍﻟﺴﻠﻮﻙ ﺍﻟﺪﻳﻨﺎﻣﻴﻜﻲ‬،‫ﻓﻲ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﻤﻨﻈﻮﺭ‬
‫ﻭ ﺍﻟﺴﺎﻛﻦ ﻟﻠﺪﺍﺭﺓ ﺩﺭﺍﺳﺔ ﻣﻌﻤﻘﺔ ﻟﻠﺘﻴﺎﺭ ﺍﻟﻤﺘﺪﻓﻖ ﺍﻟﺤﺎﺻﻞ ﻧﺘﻴﺠﺔ ﺍﻟﺮﺑﻂ ﻋﻠﻰ ﺍﻟﺘﻮﺍﺯﻱ ﺍﻟﻤﺒﺎﺷﺮ ﻟﻠﻤﻤﻮﺟﺎﺕ ﺍﻟﻤﺘﺤﻜﻢ ﻓﻴﻬﺎ ﻋﻦ ﻁﺮﻳﻖ‬
.‫ﺑﺘﻨﺎﻭﺏ ﺍﻻﺷﻌﺔ ﺍﻟﻤﻨﻌﺪﻣﺔ‬

‫ ﺍﻟﺘﻴﺎﺭ ﺍﻟﻤﺘﺪﻓﻖ‬،‫ ﻗﻴﻮﺩ ﺗﻘﻨﻴﺔ‬،‫ ﺍﻟﺮﺑﻂ ﻋﻠﻰ ﺍﻟﺘﻮﺍﺯﻱ ﻟﻠﻤﻤﻮﺟﺎﺕ‬:‫ﺍﻟﻜﻠﻤﺎﺕ ﺍﻟﻤﻔﺘﺎﺣﻴﺔ‬

Abstract
Many high-power electronics devices use the serie or paralleled connection of semi
conductors devices or converter. As a matter of fact, parallel connection of inverters is often
used to meet higher demand of power and current that a single inverter cannot handle.
However, the sharing of output current between parallel inverters poses different technical
constraints and generates a circulating current which is very harmful to the proper functioning
of the overall system.
In this perspective, we interest to transform the original system into a continuous system
that is macroscopically the best static and dynamic behavior of the circuit. A thorough study
of traffic flows obtained in the parallel direct inverters controlled by a SVM alternating zero
vectors is required.

Key words: parallel inverters, technical constraints, circulating current.


Table des matières

Table des figures......................................................................................................................iix


Liste des tableaux ................................................................................................................... xi
Introduction Générale .............................................................................................................. 1

I. CHAPITRE I MODELISATION MOYENNE DE LA MISE EN PARALLELE DES


ONDULEURS

I.1. I.1 Introduction..................................................................................................................................5

I.2. Architecture parallèle .................................................................................................................... 5

I.3. Modélisation à topologie variable ..............................................................................................7


I.3.1. La structure à topologie variable des systèmes de l’électronique de
puissance…………….…………………………………………………..………………….…….. 7
I.3.2. Caractérisation des convertisseurs .............................................................................. 8
I.3.3. Hypothèses de modélisation........................................................................................... 8
I.3.4. Le Modèle exacte................................................................................................................9
I.4. Intérêt des modèles moyens .........................................................................................................9

I.5. Le modèle moyen de la mise en parallèle des onduleurs............................................... 10


I.5.1. Le model moyen de la cellule élémentaire de commutation............................ 10
I.5.2. Le modèle moyen des onduleurs mis en parallèle............................................... 12
a) Le modèle moyen dans le repère stationnaire.....................................................12
b) Le modèle moyen dans le repère rotationnel.......................................................14

I.5.3. Le modèle moyen des onduleurs mis en parallèle pour une charge RC….....17
I.5.4. Le modèle moyen des onduleurs mis en parallèle pour une charge RL.....…18
I.6. Conclusion…………………………………………….……………………………………………………21

II. CHAPITRE II MODELISATION PETITS SIGNAUX DE LA MISE EN PARALLELE DES


ONDULEURS

II.1. Introduction............................................................................................................................ 22

II.2. Modèle moyen petits signaux…..………………………………………...………..…………22


II.2.1. Démarche de construction des modèles moyens petits signaux ………....23
II.2.2. Model petits signaux des onduleurs mis en parallèle……………..…………..24
a) Cas d’une Charge RC………………………………………..………...…………..….24
b) Cas d’une Charge RL…………………..................................................................26
II.3. Etude des fonctions de transfert en boucle ouvert……………………….…..…………27
II.4. Interprétations …………….…………………..………..………………………………………….33
II.5. Conclusion….………………………………………………………………………………..………34

VI
Table des matières

III. CHAPITRE III MODELISATION PETITS SIGNAUX DE LA MISE EN PARALLELE DES


ONDULEURS

III.1. Introduction.......................................................................................................................... 35
III.2. Techniques de commande des onduleurs………………… …………….……………... 35
III.2.1 Modulation de largeur d’impulsions sinusoïdale……………….………….36
III.2.2 La MLI vectorielle (SVM)…………………………………….………………….. 36
III.2.2.1 Vecteurs d’espace d’un onduleur de tension……………...………37
III.2.2.2 Principe de la modulation vectorielle ………………………..……40
a) Acquisition de la consigne (Vecteur tension de référence) ……….…40
b) Détermination du secteur……………………………………………………..…40
c) Décomposition du vecteur de tension de référence Vs ………………..41
d) Elaboration des séquences de commande des interrupteurs ……...…43
III.2.2.3 Simulation de la SVM…………………………………..…………………46
III.3. Simulation des courants de circulation …………………………………..………………….46
III.3.1. Cas de la mise en parallèle d’onduleurs identiques………………………47
III.3.2. Cas ou les onduleurs sont reliés à la charge par des impédances de
ligne différentes ………………………………………………………………………49
III.3.3. Cas ou les onduleurs mis en parallèle sont pilotés par des signaux de
commande non Synchronisés …………… ………………………………………55

III.4. Conclusion…………………………………………………………………………………………..59

IV. Conclusion générale…………………………………………………………...………………………………60

VII
Table des figures

Table des figures

Figure 1 .1 Circuit de l’onduleur de tension triphasé………………………………….6

Figure 1.2 représentation de l’interrupteur réversible en courant…………….…….....6

Figure 1.3 Schéma du circuit de la mise en parallèle directe de deux onduleurs de


tension………………………………………………………………………………....7

Figure 1.4 model de l’interrupteur parfait…...………………………………………...8


Figure 1.5 Schéma du commutateur S...……………………………………………....9

Figure 1.6. Schéma de la cellule élémentaire de commutation……………………...10

Figure 1.7 Modèle moyen d’une cellule élémentaire de commutation………...........11

Figure 1.8.schéma du modèle moyen d’un onduleur de tension……………………..11

Figure.1.9.Courant de circulation pour le cas de deux onduleurs mis en parallèle…..13

Figure.1.10 le modèle moyen d’un onduleur dans les coordonnés rotationnelles


……………………………………………………………………………………......15

Figure 1.11. Le modèle moyen de deux onduleurs mis en parallèle dans les
coordonnés rotationnelles…………………………………………………………….16

Figure 1.12.Circuit de la mise de deux onduleurs en parallèle pour une charge R//C
……………………………………………………………………………………......17

Figure 1.13. Le modèle moyen de deux onduleurs mis en parallèles dans le repère
tournant pour une charge capacitive………………………………………………….17

Figure 1.14.circuit de la mise en parallèle de deux Onduleurs de tension pour une


charge RL…………………………………………………………………………….18

Figure 1.15. Le modèle moyen de deux onduleurs en parallèles dans les coordonnés
rotationnelles………………………………………………………………………………….20

Figure 2.1. Model petit signaux pour deux onduleurs mis en parallèles pour une
charge R//C…………………………………………………………………………...25

VIII
Table des figures

Figure 2.21. Model petit signaux pour la mise en parallèle de deux onduleurs pour une
charge RL…………………………………………………………………………….27

Figure 2.3. Les fonctions de transfère du courant 𝑖𝑖𝑑𝑑1 par rapport ou signaux de
commande 𝑑𝑑𝑑𝑑1 et 𝑑𝑑𝑑𝑑1 ………………………………………………………………..28

Figure 2.4. les fonctions de transfère du courant 𝑖𝑖𝑞𝑞1 par rapport aux signaux de commande
𝑑𝑑𝑑𝑑1 et 𝑑𝑑𝑑𝑑1 ……………………………………………………………………………………29

Figure 2.5. Les fonctions de transfère du courant 𝑖𝑖 𝑧𝑧 par rapport aux signaux de
commande dd 1 et 𝑑𝑑𝑑𝑑 1 ……………………………………………………………....30

Figure 2.6. La fonction de transfère 𝑖𝑖̃𝑧𝑧 /∆𝑑𝑑̃𝑧𝑧 …………………………………………31

Figure 2.7. Les fonctions de transfère du courant 𝑖𝑖𝑑𝑑2 par rapport aux signaux de
commande dd 1 et 𝑑𝑑𝑑𝑑 1 ………………………………………………………………32

Figure 3.2. Principe de la MLI sinusoïdale pour m=10, r = 0.8, f p =500 Hz………..36
Figure 3.3. Onduleur de tension avec ses grandeurs de commande………………….37
Figure 3.4 Les huit états possibles de commutation de l'onduleur à deux niveaux…..39
Figure 3.5.Diagramme vectoriel de l’onduleur à deux niveaux……..……………….40
Figure 3.6.Principe de construction du vecteur de tension de référence……………..41
Figure 3.7.Valeur maximal de la tension fournie…………………………………….42
Figure 3.8. Principe de la MLI vectorielle…………..……………………………….46
Figure 3.9. Le modèle de canal de z du système parallèle…………………………...47

Figure 3.10 les courants de la phase « a » de l’onduleur 1 et 2………………………48

Figure 3.11 courant de la charge pour le cas de deux onduleurs identique mis en
parallèle………………………………………………………………………………48

Figure 3.12 courant de circulation entre les deux onduleurs mis en parallèle directe.49

Figure 3.13 les courants de la phase « a » de l’onduleur 1 et 2 pour R a1 =0.06Ω


et R a2 =R L= 0.05Ω……………………………………………………………………50

Figure 3.14 Le courant de circulation pour R a1 =0.06Ω et R a2 = R L= 0.05Ω……..…50

Figure 3.15 Les courants de charge pour Ra1 =0.06Ω et Ra2= RL= 0.05Ω……… 51

IX
Table des figures

Figure 3.16 La variation du courant de circulation en fonction de la résistance de


ligne…………………………………………………………………………………..51

Figure.3.17 courant de la phase a de l’onduleur 1 et 2 pour L a1 =180 µH et


L a2 =150µH………………………………..………………………………………….52

Figure 3.18 courant de circulation pour L a1 =180 µH et La2 =150 µH…………...…...52

Figure3.19 variation de courant de circulation en fonction de l’inductance de linge..53

Figure 3.20 les courants de la phase « a » de l’onduleur 1 et 2 L a1 =180 µH


et La2 =150 µH et R a1 =0.06Ω et R a2 = R L= 0.05Ω………………………..…………53

Figure 3.21 courant de circulation pour La1 =180 µH et La2 =150 µH et R a1 =0.06Ω
et R a2 = R L= 0.05Ω…………………………………………………………...……….54

L a 1 −150
Figure 3.22 La variation du courant de circulation en fonction de ∆ L L = R

150
R a 1 −0.05
et ∆ R L =
R

0.05
…………………………………………………………...………...54

Figure 3.23 La SVM avec alternance des vecteurs nuls……………………...……..55

Figure 3.24 les signaux de commande pour chaque phase……………...…………...56

Figure 3.25. Rapport cyclique 𝑑𝑑𝑧𝑧 ………………………………………...………….56

Figure 3. 26. les rapports cycliques entre phases…………………………...……….56

Figure 3.27 Le nouveau variable de contrôle…………………………...…………..57

Figure 3.28 schéma équivalent moyen du canal z pour la SVM a modulation variable
du vecteur nul…………………………………………………………………...…...58

Figure 3.29. Les courants de la phase « a » Ia1 et Ia2 pour k 1 = 0.5 et k 2 = 0.49….....58

Figure 3.30 Le courant de circulation pour (k 1 = 0.5, k 2 = 0.49) et (k 1 = 0.49, k 2 = 0.5)….59

X
Liste des tableaux

Tableau3.1 détermination des vecteurs de tension selon les vecteurs de


commutation………………………………………………………………………….38
Tableau 3.2. Elaboration des séquences de commande…………..…………………..44
Tableau 3.3. Application des vecteurs d’état suivant le secteur i…………………….45

XI
Introduction générale

INTRODUCTION

L’augmentation des applications de l'électronique de puissance dans les différents


secteurs (industriel, commercial, militaire, aérospatiale, et zones résidentielles) a
engendré un grand développement dans la technologie d’électronique de puissances.

Le critère principal pour l’utilisateur final est la réduction du cout d’exploitation global
et bien souvent, cet objectif ultime doit être décomposé en plusieurs objectifs
intermédiaires :

 augmentation des performances dynamiques.


 haute fiabilité.
 augmentation du rendement.
 réduction des perturbations.

La mise en parallèle des onduleurs est souvent utilisée pour atteindre des niveaux
de puissances au delà de la capacité de la plus grande puissance que peut fournir une
structure classique. Dans les applications de forte puissance, nous devrons utiliser des
structures permettant d’une part d’obtenir un fort courant de sortie, et d’autre part être
en mesure de le contrôler selon l’application désirée. [1;2].

Le fonctionnement des onduleurs parallèles selon une configuration modulaire, donne


beaucoup d’avantages, et on peut citer :

(1) Haute fiabilité : Un système d’onduleurs parallèles assure la redondance, ainsi,


augmente la fiabilité, ce qui est essentiel dans certaines applications tels que les
systèmes d'alimentation autonome. La fiabilité d’un système peut être
considérablement améliorée par l'utilisation d'une structure parallèle au lieu d'un seul
onduleur [3], [4].

(2) Puissance élevé : les dispositifs semi-conducteurs ne peuvent supporter que des
valeurs de courant et de tension limitées (environs 2400A pour un IGBT [5]) et plus la
puissance qu’ils supportent est importante plus leur fréquences de commutation
diminuent et donc leurs performances se dégradent, donc un seul convertisseur a
toujours la capacité de puissance limitée. Une façon d'atteindre un niveau de puissance
élevé est d'utiliser un fonctionnement en parallèle. Les convertisseurs parallèles ont
donc l'avantage de disposer d’une puissance de sortie pratiquement illimitée. N'importe

1
Introduction générale

quel nombre de convertisseurs parallèle peut être choisi et en fonction des exigences de
puissances de la charge

(3) Puissance distribué : Une architecture parallèle doit être utilisé dans certains
systèmes de distribution ou une basse tension et un fort courant sont généralement
exigés. Avec la mise en parallèle, les systèmes de distribution peuvent être facilement
construits et agrandis.

(4) Haute performance : Une architecture parallèle réduit considérablement les


harmoniques [3]. Par conséquent, le système parallèle a de petits composants passifs, ce
qui conduit à une performance de système dynamique plus élevée en raison de la bande
passante de contrôle supérieur.

(5) Redondance : On pourra toujours garder un nombre de modules en réserve et ce


pour parer contre toute éventuelle demande supplémentaire de puissance [6]. Ces
onduleurs de réserve seront commandés de la même manière. Ce qui est généralement
difficile a concevoir dans le cas des onduleurs multi niveaux du fait que si on connecte
un nouveau module(multi niveaux), une loi de commande totalement différente de celle
des autres modules doit être définie.

De ce fait, les systèmes parallèles sont devenus une solution souhaitable et la


plupart des applications parallèles ont été dédié pour les convertisseurs DC / DC [4].
Jusqu'à récemment, le fonctionnement en parallèle n'est pas une pratique courante dans
la conversion de puissance alternative à cause des interactions entres les différents
modules.

La mise en parallèle des onduleurs triphasés présente des avantages intéressants tel
que la simplicité, facilité de maintenance…, mais un déséquilibre des courants peut
provoquer un courant de circulation entre module qui nuira énormément au partage de
la puissance fournit à la charge le long des onduleurs mis en parallèle [4]. De ce fait,
une compréhension approfondie de la notion de courant de circulation s’impose.

2
Introduction générale

L’état de l’art

La conversion de l’énergie électrique fait appel à des composants d’électronique de


puissance tels que les IGBT, GTO, MCT ...etc. Les convertisseurs à base de ces
interrupteurs offrent de meilleures performances s’ils sont employés sous des hautes
fréquences [7]. Néanmoins, les IGBT ne peuvent supporter que des valeurs de courant
limitées (environs 2400A [5]) et plus la puissance qu’ils supportent augmente plus leur
fréquences de commutation diminuent et donc leur performances se dégradent. Pour
répondre aux exigences de l’industrie, tels que des puissances élevées de faibles
harmoniques, des dispositifs ou des convertisseurs parallèles sont proposés. Il a été
examiné et conclu que la mise en parallèle des convertisseurs est plus souhaitable que la
mise en parallèle des dispositifs de commutation [8], [9], [10]. L'utilisation de
convertisseurs triphasés parallèles remonte à la fin des années 1980 dans la commande
des moteurs électriques [11] et les applications d'alimentation sans coupure ( UPS )
[12], [ 13 ] . Souvent les convertisseurs sont généralement conçus individuellement,
quand ils fonctionnent en parallèle, des interactions sont possibles. Le facteur
caractéristique de la mise en parallèle directe des onduleurs c’est un courant de
circulation dans les mises en œuvre sans isolement [11], [12], [14] - [22] . Pour éviter ce
courant de circulation, les deux approches suivantes sont généralement utilisées dans la
technologie actuelle :

(1) l’Isolement : une alimentations séparées est utilisé (AC ou DC) [ 6 ] , [ 10 ],[23],
ou l’utilisation d’un transformateur d’isolement de sortie alternative [ 7 ] , [ 24 ], [25].

Avec cette approche, le système parallèle global est encombrant et coûteux en raison
des alimentations supplémentaires ou des transformateurs. La plupart des installations
pratiques utilisent l'approche de l’isolement.

(2) Une approche d’un mono convertisseur. Si les convertisseurs parallèles ne sont pas
isolés, une régulation de courant homopolaire est requise. Une approche actuelle est que
les convertisseurs parallèles sont essentiellement contrôlés comme un seule
convertisseur [ 5 ] , [ 8] , [ 9 ] , [ 10 ] , [ 18 ], [ 26 ] .

Par exemple, deux convertisseurs triphasés parallèles sont commandés en triphasé,


comme un convertisseur triphasé de six bras. L'approche a deux implémentations. La
première consiste à utiliser des vecteurs redondants de commutation [8], [10], [26].

3
Introduction générale

L'autre consiste à égaliser le courant des phases des convertisseurs parallèle [5], [9],
[27],[28] . A l'approche d'un seule convertisseur, la modélisation et la conception de
contrôle sont compliquées, même pour deux convertisseurs parallèles. Lorsque plusieurs
convertisseurs sont en parallèle, cette approche devient extrêmement compliqué et
pratiquement irréalisable.

Comme la plupart des solutions existantes utilisent l'approche de l’isolement ; les


convertisseurs peuvent être conçus et contrôlés individuellement. Avec la structure de la
mise en parallèle directe des convertisseurs, un couplage entre les différents modules est
obtenu. Il peut être prévu que le modèle mis au point pour un convertisseur individuel
peut ne pas être suffisant pour prédire la dynamique des convertisseurs parallèles. En
particulier, la conception de commande pour le convertisseur individuel peut ne pas être
valide lorsque le convertisseur fonctionne en parallèle. Les fonctions de transfert en
boucle ouverte sont alors modifiées. L'approche de modélisation existante est très
compliquée parce qu'elle traite les convertisseurs parallèles comme une seule unité [18].
Cette approche se traduit par un modèle d'ordre élevé, qui ne prévoit pas beaucoup de
clarté dans les interactions entre modules en parallèles.

Le premier chapitre introduit la notion de modèle à topologie variable ainsi que le


modèle exacte qui sera le point de départ de la technique de la modélisation moyenne
dans l’espace d’état. Cette technique de modélisation nous permet de trouver un model
mathématique pour l’ensemble des onduleurs reliés en parallèle et par la suite, de
trouver un schéma moyen équivalent représentant le fonctionnement de la mise en
parallèle directe d’onduleurs triphasés.

Le deuxième chapitre est dédié a la modélisation des petits signaux à partir du


modèle moyen dans l’espace d’état et ce pour l’étude des interactions qui apparaissent
lors de la mise en parallèle direct des onduleurs.

Dans le troisième chapitre, une commande vectorielle fera l’objet d’étude des
courants de circulation lors de mise en parallèle direct des onduleurs. Cette MLI
vectorielle de degré de liberté supplémentaire va être détaillée, puis une simulation pour
le cas de deux onduleurs connecté en parallèle direct suivra.
Nous terminerons notre travail par une conclusion générale qui résume les
résultats obtenus.

4
CHAPITRE I

MODELISATION MOYENNE DE LA MISE EN PARALLELE DES


ONDULEURS

I.1 Introduction

Plusieurs auteurs se sont intéressés à la modélisation moyenne [29-31] qui offre une
bonne alternative pour modéliser macroscopiquement et fonctionnellement les
convertisseurs statiques. En effet, les modèles moyens prennent en compte les
dynamiques macroscopiques et permettent de s’affranchir des éléments relatifs aux
commutations.

Dans le présent chapitre, on élaborera un modèle moyen représentant le


fonctionnement de la mise en parallèle directe d’onduleurs triphasés. Tout d’abord,
nous exposerons la notion de modèle à topologie variable ainsi que le modèle exacte
qui sera le point de départ de la technique de la modélisation moyenne dans l’espace
d’état.

I.2 Architecture parallèle

L'onduleur de tension triphasé (VSI ) à deux niveaux est composé de trois bras.
Chaque bras possède deux Interrupteurs bidirectionnels qui fonctionnent de manière
complémentaire et ce pour éviter soit le court circuit de la source de tension continue
soit l'ouverture de la charge de l'onduleur considérée comme une source de courant
(Fig.1.1). L'interrupteur bidirectionnel peut être réalisé par un transistor de puissance en
antiparallèle avec une diode de puissance.

5
Modélisation moyenne de la mise en
Chapitre I parallèle des onduleurs

Figure 1 .1 Circuit de l’onduleur de tension triphasé

Le VSI représenté est considéré comme un convertisseur réversible en courant. La


représentation symbolique de la tension et des états de fonctionnement actuels de ces
interrupteurs sont représentés dans la figure 1.2. La figure 1.3 représente le circuit de la
mise en parallèles direct de deux onduleurs de tension triphasée.

Figure 1.2 représentation de l’interrupteur réversible en courant.

6
Modélisation moyenne de la mise en
Chapitre I parallèle des onduleurs

Figure. 1.3. Schéma du circuit de la mise en parallèle directe de deux onduleurs de tension.

Dans notre cas d’étude, et pour des raisons de simplification, une connexion en étoile
avec une tension neutre VN , est utilisée pour le côté alternatif. Cette connexion en étoile
peut toujours être convertie en une connexion réelle triangle à l’aide des théorèmes de
Norton ou Thévenin.

I.3 Modélisation à topologie variable :

I.3.1 La structure à topologie variable des systèmes de l’électronique


de puissance:

Du fait du jeu des interrupteurs, un convertisseur d’électronique de puissance change


plusieurs fois de configurations dans une période de commutation ; ce qui rend le
système à topologie variable. Le système a topologie variable ainsi obtenu est régit par
des équations différentielle d’ordre égal au nombre de variables d’état du système.

7
Modélisation moyenne de la mise en
Chapitre I parallèle des onduleurs

I.3.2 Caractérisation des convertisseurs

Les convertisseurs de l’électronique de puissance sont caractérisés par :

• Le type de la conversion (Continu-Continu, Continu-Alternatif…).


• Le type de la commande (MLI, pleine onde, hystérésis…).
• Le régime de fonctionnement (commutation naturelle, commutation forcée,
conduction continue/conduction discontinue…).

I.3.3 Hypothèses de modélisation

Dans la plupart des cas d’étude, des hypothèses simplificatrices sont largement
admises afin de ne pas compliquer la mise en œuvre et l’utilisation des modèles.
Toutefois, il est possible, pour des cas particuliers d’étude, de revenir sur ces
hypothèses en ajoutant des équations supplémentaires nécessaires à la précision
souhaitée. Dans notre étude nous admettrons les hypothèses suivantes:

• Les semi conducteurs parfaits : résistance nulle à l’état passant et infinie à l’état
bloqué (figure1.4).

Figure1.4 model de l’interrupteur parfait

• Les sources parfaites : Une source de tension (respectivement de courant)


parfaite n’est pas influencée par le courant qui la traverse (respectivement la
tension à ses bornes).
• Les éléments passifs de la structure du convertisseur sont invariants et linéaires.

8
Modélisation moyenne de la mise en
Chapitre I parallèle des onduleurs

I.3.4 Le Modèle exacte


Le modèle exacte est décrit sous la forme d’équations différentielles à entrée
discontinue et périodique. C’est un cas particulier de système à structure variable qui
fait apparaître plusieurs topologies ou configurations. Pour chacune d’elles, il faut écrire
une équation différentielle ordinaire, dont les variables d’état sont les courants dans les
inductances et/ou les tensions aux bornes des condensateurs ou des combinaisons
linéaires de ces courants et/ou tensions.[ 32 ,33]

I.4 Intérêt des modèles moyens

Dans beaucoup d’usages, nous avons intérêt à transformer le système original en un


système continu qui représente macroscopiquement au mieux les comportements
dynamiques et statiques du circuit. A cet effet, le comportement moyen est tout à fait
adapté. Le modèle dit « moyen » associé au circuit d’étude trouve un vaste champ
d'applications que ce soit en commande, en simulation ou encore en analyse des modes
de fonctionnement [29-31].
Le modèle moyen permet de répondre à trois exigences essentielles:
- une simplicité de mise en œuvre et d’utilisation ;
- une précision suffisante dans son domaine de validité ;
- la possibilité d’utilisation en boucle fermée : éventuelle possibilité d’obtenir les
différentes fonctions de transfert. Il offre également le meilleur compromis entre le
temps de simulation et la précision.

9
Modélisation moyenne de la mise en
Chapitre I parallèle des onduleurs

I.5 Le modèle moyen de la mise en parallèle des onduleurs


I.5.1 Le model moyen de la cellule élémentaire de commutation
Chaque interrupteur K peut être décrit par une fonction de commutation « s ».

Figure. 1.5. Schéma du l’interrupteur K

Lorsque l’interrupteur K est ouvert le courant i est nul, et lorsqu’il est fermé la
tension V est nulle.

Par conséquent, une fonction de commutation « s » peut être définie de la manière


suivante:

1 si K est fermé,
S=� (1.1)
0 si K est ouverte.
Dans les onduleurs à base de courant bidirectionnels, une cellule élémentaire de
commutation peut être représentée par le circuit de la figure 1.6.

La cellule élémentaire de commutation est composée de deux interrupteurs, et


présente une source de tension d’un côté et une source de courant de l’autre coté. Ces
caractéristiques font de la cellule élémentaire une fonction de commutation.

Les états des deux interrupteurs sont complémentaires du fait des règles
fondamentales sur les interconnexions des sources [34].

De ce fait, pour éviter le court circuit de la source de tension et l’ouverture de la


source de courant, un des deux interrupteurs Kφp ou Kφn doit être fermé à tout
moment. Sur la base de la fonction de commutation définie en (1.1), cette
complémentarité peut être décrite comme suite:

𝑆𝑆φp + 𝑆𝑆φn = 1 (1.2)

10
Modélisation moyenne de la mise en
Chapitre I parallèle des onduleurs

Figure. 1.6. Schéma de la cellule élémentaire de commutation

En supposant que le courant Iφ et la tension Vdc sont continues avec de petites


ondulations, on peut écrire les relations suivantes:

Vφ = d φ ∙ Vdc (1.3)

Ip = d φ ∙ Iφ (1.4)
Où d φ est défini comme étant le rapport cyclique de fermeture de l'interrupteur
supérieur. Le modèle de la cellule élémentaire de commutation est représenté sur la
figure 1.7.

Fig. 1.7 Modèle moyen d’une cellule élémentaire de commutation

11
Modélisation moyenne de la mise en
Chapitre I parallèle des onduleurs

I.5.2 Le modèle moyen des onduleurs mis en parallèle


a)Le modèle moyen dans le repère stationnaire
Après l’obtention du model moyen de la cellule élémentaire de commutation, le
model moyen d'un onduleur triphasé peut être constitué de trois cellules élémentaires
relié au reste du circuit de l’onduleur comme le montre la figure 1.8.

Fig.1.8.schéma du modèle moyen d’un onduleur de tension.

Où :

𝑖𝑖𝑝𝑝 = 𝑑𝑑𝑎𝑎 . 𝑖𝑖𝑎𝑎 + 𝑑𝑑 𝑏𝑏 . 𝑖𝑖𝑏𝑏 + 𝑑𝑑𝑐𝑐 . 𝑖𝑖𝑐𝑐 (1.5)

𝑖𝑖𝑛𝑛 + 𝑖𝑖𝑝𝑝 = 𝑖𝑖𝑎𝑎 + 𝑖𝑖𝑏𝑏 + 𝑖𝑖𝑐𝑐 = 𝑖𝑖𝑧𝑧 (1.6)

L’utilisation du model moyen de la figure 1.8, nous permet la représentation dans


l’espace d’état du fonctionnement de l’onduleur:

𝐿𝐿𝑎𝑎 0 0 𝑑𝑑 𝑖𝑖𝑎𝑎 𝑑𝑑𝑎𝑎 𝑅𝑅𝑎𝑎 0 0 𝑖𝑖𝑎𝑎 𝑉𝑉𝐴𝐴𝐴𝐴 𝑉𝑉𝑁𝑁


�0 𝐿𝐿𝑏𝑏 0 � �𝑖𝑖𝑏𝑏 � = �𝑑𝑑𝑏𝑏 � 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 − � 0 𝑅𝑅𝑏𝑏 0 � �𝑖𝑖𝑏𝑏 � − �𝑉𝑉𝐵𝐵𝐵𝐵 � − �𝑉𝑉𝑁𝑁 �, (1.7)
0 𝑂𝑂 𝐿𝐿𝑐𝑐 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑖𝑖𝑐𝑐 𝑑𝑑𝑐𝑐 0 0 𝑅𝑅𝑐𝑐 𝑖𝑖𝑐𝑐 𝑉𝑉𝐶𝐶𝐶𝐶 𝑉𝑉𝑁𝑁

De la figure 1.8 on peut remarquer que pour une architecture simple, le courant
homopolaire décrit par (1.5) est nul. Cependant, pour une architecture parallèle, un
chemin de courant de circulation peut prendre naissance comme le montre bien la figure
(1.9).

La définition mathématique du courant de circulation [35-37] est donnée par:

𝑖𝑖 𝑘𝑘,𝑗𝑗 – 𝑖𝑖 𝑘𝑘,𝑚𝑚
𝑖𝑖𝑧𝑧,𝑗𝑗 = ∑𝑛𝑛𝑚𝑚 =1 (1.8)
𝑛𝑛
R

𝑚𝑚 ≠𝑗𝑗

Ou 𝑖𝑖𝑘𝑘,𝑗𝑗 représente le courant de la phase k de l’onduleur j, n étant le nombre


d’onduleurs mis en parallèle.

12
Modélisation moyenne de la mise en
Chapitre I parallèle des onduleurs

Dans le cas de la mise en parallèle de deux onduleurs, on pourra alors définir les
courants de circulation iz1 et iz2 de la manière suivante :

(𝑖𝑖𝑎𝑎1 –𝑖𝑖𝑎𝑎2 )+(𝑖𝑖𝑏𝑏1 –𝑖𝑖𝑏𝑏2 )+(𝑖𝑖𝑐𝑐1 –𝑖𝑖𝑐𝑐2 )


iz = R

2
=𝑖𝑖𝑧𝑧1 =– 𝑖𝑖𝑧𝑧2 (1.9)

On peut remarquer que ce courant de circulation pour le cas de « n » onduleurs


identiques, reliés par le biais de lignes parfaitement identiques a une charge donnée et
gérés par les mêmes signaux de commande est nul.

Figure.1.9.Courant de circulation pour le cas de deux onduleurs mis en parallèle.

De la figure 1.9, on pourra écrire les systèmes d’équations différentielles de deux onduleurs mis
en parallèle avec des paramètres de lignes différentes comme suit:

𝐿𝐿𝑎𝑎1 0 0 𝑑𝑑 𝑖𝑖𝑎𝑎1 𝑑𝑑𝑎𝑎1 𝑅𝑅𝑎𝑎1 0 0 𝑖𝑖𝑎𝑎1 𝑉𝑉𝐴𝐴𝐴𝐴 𝑉𝑉𝑁𝑁


� 0 𝐿𝐿𝑏𝑏1 0 � �𝑖𝑖𝑏𝑏1 � = �𝑑𝑑𝑏𝑏1 � 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 − � 0 𝑅𝑅𝑏𝑏1 0 � �𝑖𝑖𝑏𝑏1 � − �𝑉𝑉𝐵𝐵𝐵𝐵 � − �𝑉𝑉𝑁𝑁 �
0 𝑂𝑂 𝐿𝐿𝑐𝑐1 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑖𝑖𝑐𝑐1 𝑑𝑑𝑐𝑐1 0 0 𝑅𝑅𝑐𝑐1 𝑖𝑖𝑐𝑐1 𝑉𝑉𝐶𝐶𝐶𝐶 𝑉𝑉𝑁𝑁

(1.10)

𝐿𝐿𝑎𝑎2 0 0 𝑑𝑑 𝑖𝑖𝑎𝑎2 𝑑𝑑𝑎𝑎2 𝑅𝑅𝑎𝑎2 0 0 𝑖𝑖𝑎𝑎2 𝑉𝑉𝐴𝐴𝐴𝐴 𝑉𝑉𝑁𝑁


� 0 𝐿𝐿𝑏𝑏2 0 � �𝑖𝑖𝑏𝑏2 � = �𝑑𝑑𝑏𝑏2 � 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 − � 0 𝑅𝑅𝑏𝑏2 0 � �𝑖𝑖𝑏𝑏2 � − �𝑉𝑉𝐵𝐵𝐵𝐵 � − �𝑉𝑉𝑁𝑁 �
0 𝑂𝑂 𝐿𝐿𝑐𝑐2 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑖𝑖𝑐𝑐2 𝑑𝑑𝑐𝑐2 0 0 𝑅𝑅𝑐𝑐2 𝑖𝑖𝑐𝑐2 𝑉𝑉𝐶𝐶𝐶𝐶 𝑉𝑉𝑁𝑁

13
Modélisation moyenne de la mise en
Chapitre I parallèle des onduleurs

(1.11)
Pour la simplicité de l’étude on supposera que les tensions de sortie V AN , V BN , V CN
constitue un système triphasé équilibré de telle sorte que:

𝑉𝑉𝐴𝐴𝐴𝐴 𝑉𝑉𝑚𝑚 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐(𝜔𝜔𝜔𝜔)


�𝑉𝑉𝐵𝐵𝐵𝐵 � = �𝑉𝑉𝑚𝑚 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐(𝜔𝜔𝜔𝜔 − 2 𝜋𝜋⁄3)�. (1.12)
𝑉𝑉𝐶𝐶𝐶𝐶 𝑉𝑉𝑚𝑚 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐(𝜔𝜔𝜔𝜔 + 2 𝜋𝜋⁄3)
Et que :

R a1 = R b1 = R c1 = 0
R a2 = R b2 = R c2 = 0
� (1.13)
La1 = Lb1 = Lc1 = L1
La2 = Lb2 = R c2 = L2

b) Le modèle moyen dans le repère rotationnel

Le système d’équation différentielle décrit par les équations (1.10 et 1.11) montre bien
la complexité de la solution analytique pour un choix arbitraire des rapports cycliques
qui peuvent rendre le système un système non linéaire à paramètres variantes en
fonction du temps. On pourra poser la question suivante : Est-il possible de trouver une
transformation qui permettra de réduire la complexité du système ?

De ce fait une transformation connue sous le nom «transformation de Park » est alors
choisie :

2𝜋𝜋 2𝜋𝜋
⎡ 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐(𝜔𝜔𝜔𝜔) 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐(𝜔𝜔𝜔𝜔 − ) 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 �𝜔𝜔𝜔𝜔 + � ⎤
⎢ 3 3 ⎥
2 2𝜋𝜋 2𝜋𝜋
𝑇𝑇 = � ⎢− sin(𝜔𝜔𝜔𝜔) − sin(𝜔𝜔𝜔𝜔 − ) −sin(𝜔𝜔𝜔𝜔 + )⎥ (1.14)
3⎢ 3 3 ⎥
⎢ 1 1 1 ⎥
⎣ √2 √2 √2 ⎦

Où ω est la pulsation du système triphasé de la charge (1.12).

Les variables des coordonnées fixes 𝑋𝑋𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 peuvent être transformées en coordonnées
rotationnelles 𝑋𝑋𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 en utilisant :

𝑋𝑋𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 = 𝑇𝑇. 𝑋𝑋𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 (1.15)

L’application de transformée de Park au système d’équations (1.7) donne :


14
Modélisation moyenne de la mise en
Chapitre I parallèle des onduleurs

𝑖𝑖 𝑑𝑑 𝑉𝑉 −ω 0 𝑖𝑖𝑑𝑑
𝑑𝑑 𝑑𝑑 1 𝑑𝑑 1 𝑑𝑑 1 0 0
�𝑖𝑖𝑞𝑞 � = �𝑑𝑑𝑞𝑞 � . 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 − � 𝑉𝑉𝑞𝑞 � − � 0 � − �ω 0 0� . �𝑖𝑖𝑞𝑞 �, (1.16)
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝐿𝐿 𝐿𝐿 𝐿𝐿 3𝑉𝑉
𝑖𝑖𝑧𝑧 𝑑𝑑𝑧𝑧 𝑉𝑉𝑧𝑧 𝑁𝑁 0 0 0 𝑖𝑖𝑧𝑧

Pour le fonctionnement d’un seul onduleur, le courant homopolaire qui est en fait le
courant de circulation est nul (𝑖𝑖𝑧𝑧 ≡ 0).

L’équation (1.16) devient :

𝑑𝑑 𝑖𝑖𝑑𝑑 1 𝑑𝑑𝑑𝑑 1 𝑉𝑉𝑑𝑑 0 −ω 𝑖𝑖𝑑𝑑


�𝑖𝑖 � = �𝑑𝑑 � . 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 − � 𝑉𝑉 � − � �.� � (𝟏𝟏. 𝟏𝟏𝟏𝟏)
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑞𝑞 𝐿𝐿 𝑞𝑞 𝐿𝐿 𝑞𝑞 ω 0 𝑖𝑖𝑞𝑞

Le circuit équivalent moyen d’un onduleur est alors représenté par la figure 1.10.

Figure.1.10 le modèle moyen d’un onduleur dans les coordonnés rotationnelles

L’application de (1.9) et (1.15) au système d’équations (1.10) et (1.11) donne :

𝑑𝑑 𝑖𝑖𝑑𝑑1 1 𝑑𝑑𝑑𝑑1 1 𝑉𝑉𝑑𝑑 0 −ω 𝑖𝑖𝑑𝑑1


�𝑖𝑖 � = �𝑑𝑑 � . 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 − � 𝑉𝑉 � − � � . � �, (𝟏𝟏. 𝟏𝟏𝟏𝟏)
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑞𝑞1 𝐿𝐿1 𝑞𝑞1 𝐿𝐿1 𝑞𝑞 ω 0 𝑖𝑖𝑞𝑞1
𝑑𝑑 𝑖𝑖𝑑𝑑2 1 𝑑𝑑𝑑𝑑2 1 𝑉𝑉𝑑𝑑 0 −ω 𝑖𝑖𝑑𝑑2
�𝑖𝑖 � = �𝑑𝑑 � . 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 − � 𝑉𝑉 � − � � . � �, (𝟏𝟏. 𝟏𝟏𝟏𝟏)
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑞𝑞2 𝐿𝐿2 𝑞𝑞2 𝐿𝐿2 𝑞𝑞 ω 0 𝑖𝑖𝑞𝑞2

𝑑𝑑𝑑𝑑𝑧𝑧 ∆𝑑𝑑𝑧𝑧 . 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑


= (𝟏𝟏. 𝟐𝟐𝟐𝟐)
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝐿𝐿1 + 𝐿𝐿2
Avec :
15
Modélisation moyenne de la mise en
Chapitre I parallèle des onduleurs

∆𝑑𝑑𝑧𝑧 = 𝑑𝑑𝑧𝑧1 −𝑑𝑑𝑧𝑧2 (𝟏𝟏. 𝟐𝟐𝟐𝟐)


La figure (1.11) représente le circuit équivalent du modèle moyen dans le repère
rotationnel de la mise en parallèle de deux onduleurs de tension ayant des paramètres
différents.

Fig.1.11. Le modèle moyen de deux onduleurs mis en parallèle dans les coordonnés
rotationnelles

Dans ce cas, on remarque que le courant de circulation i z est découplé des composantes
directe et indirecte et ne dépend que de L 1 , L2, ∆𝑑𝑑𝑧𝑧 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 .D’autre part, le courant de
circulation est indépendant de la charge.

Dans la suite de l’étude, on développera les modèles moyens pour les deux types de
charge : capacitive et inductive.

I.5.3 Le modèle moyen des onduleurs mis en parallèle pour une


charge RC

En supposant que les deux onduleurs mis en parallèles doublent la puissance


absorbée par rapport au cas d’un seul onduleur et que la tension aux bornes de la charge
est maintenue constante, la capacité de sortie C est remplacée par 2C et la résistance de

16
Modélisation moyenne de la mise en
Chapitre I parallèle des onduleurs

R
la charge R est remplacée par (R et C sont les paramètres dans le cas d'un seul
2
onduleur).

Le facteur caractéristique de la mise en parallèles directe des onduleurs est le courant


de circulation entre les deux onduleurs. La figure 1.12 montre une des voies possibles
de ce courant dans le système parallèle.

Fig.1.12.Circuit de la mise de deux onduleurs en parallèle pour une charge R//C.

Après application de la technique de modélisation développée précédemment, on


obtient le model moyen représenté par la figure 1.15

17
Modélisation moyenne de la mise en
Chapitre I parallèle des onduleurs

Fig1.13. Le modèle moyen de deux onduleurs mis en parallèles


dans le repère tournant pour une charge capacitive.

A partir de ce schéma équivalent moyen, on pourra déterminer toutes les fonctions de


transfert du système et ainsi prédire la réponse de n’importe quelle variable d’état.

I.5.4 Le modèle moyen des onduleurs mis en parallèle pour une


charge RL

Pour les mêmes considérations que celle du cas de la charge capacitive, l’inductance et
la résistance de sortie (figure 1.17) sont remplacées respectivement par L/2 et R / 2 ( R
et L sont les paramètres de la charge pour le cas d'un seul onduleur)

Figure.1.14.circuit de la mise en parallèle de deux Onduleurs de tension pour une charge RL.

18
Modélisation moyenne de la mise en
Chapitre I parallèle des onduleurs

Dans le régime permanant on peut tirer les équations suivantes :

𝑑𝑑
𝑑𝑑 𝑖𝑖𝑎𝑎1 1 𝑎𝑎1 1 𝑉𝑉𝐴𝐴𝐴𝐴 1 𝑉𝑉𝑁𝑁
�𝑖𝑖𝑏𝑏1 � = �𝑑𝑑𝑏𝑏1 � . 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 − �𝑉𝑉𝐵𝐵𝐵𝐵 � − �𝑉𝑉𝑁𝑁 �, (1.22)
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑖𝑖 𝐿𝐿1 𝐿𝐿1 𝑉𝑉 𝐿𝐿1 𝑉𝑉
𝑐𝑐1 𝑑𝑑𝑐𝑐1 𝐶𝐶𝐶𝐶 𝑁𝑁

𝑑𝑑
𝑑𝑑 𝑖𝑖𝑎𝑎2 1 𝑎𝑎2 1 𝑉𝑉𝐴𝐴𝐴𝐴 1 𝑉𝑉𝑁𝑁
�𝑖𝑖𝑏𝑏2 � = �𝑑𝑑𝑏𝑏2 � . 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 − �𝑉𝑉𝐵𝐵𝐵𝐵 � − �𝑉𝑉𝑁𝑁 �, (1.23)
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑖𝑖 𝐿𝐿2 𝐿𝐿2 𝑉𝑉 𝐿𝐿2 𝑉𝑉
𝑐𝑐2 𝑑𝑑𝑐𝑐2 𝐶𝐶𝐶𝐶 𝑁𝑁

𝑉𝑉𝐴𝐴𝐴𝐴 𝐿𝐿 𝑑𝑑 𝑖𝑖𝑎𝑎1 𝑖𝑖𝑎𝑎2 𝑅𝑅 𝑖𝑖𝑎𝑎1 𝑖𝑖𝑎𝑎2


�𝑉𝑉𝐵𝐵𝐵𝐵 � = ��𝑖𝑖𝑏𝑏1 � + �𝑖𝑖𝑏𝑏2 �� + ��𝑖𝑖𝑏𝑏1 � + �𝑖𝑖𝑏𝑏2 ��. (1.24)
𝑉𝑉𝐶𝐶𝐶𝐶 2 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑖𝑖𝑐𝑐1 𝑖𝑖𝑐𝑐2 2 𝑖𝑖 𝑖𝑖𝑐𝑐2
𝑐𝑐1

Les relations entre l’onduleur ”1” et l’onduleur ”2” :

𝑑𝑑𝑎𝑎1 𝑑𝑑𝑎𝑎2
𝑑𝑑 𝑖𝑖𝑎𝑎1 𝑑𝑑 𝑖𝑖𝑎𝑎2
𝐿𝐿1 �𝑖𝑖𝑏𝑏1 � − 𝐿𝐿2 �𝑖𝑖𝑏𝑏2 � = ��𝑑𝑑𝑏𝑏1 � − �𝑑𝑑𝑏𝑏2 � � 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 (1.25)
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑖𝑖 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑖𝑖
𝑐𝑐1 𝑐𝑐2 𝑑𝑑𝑐𝑐1 𝑑𝑑𝑐𝑐2
En remplaçant les équations (1.41) et (1.42) dans les équations (1.39) et (1.40), on
trouve:

𝑑𝑑𝑎𝑎1 𝑑𝑑𝑎𝑎2 𝑅𝑅
𝑑𝑑 𝑖𝑖𝑎𝑎1 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 𝐿𝐿 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 𝐿𝐿 2
+ 𝑅𝑅1 𝑖𝑖𝑎𝑎1
�𝑖𝑖𝑏𝑏1 � = �1 + � �𝑑𝑑𝑏𝑏1 � − �𝑑𝑑𝑏𝑏2 � − �𝑖𝑖𝑏𝑏1 �
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑖𝑖 𝐾𝐾1 2𝐿𝐿2 𝐾𝐾1 2𝐿𝐿2 𝐾𝐾1 𝑖𝑖𝑐𝑐1
𝑐𝑐1 𝑑𝑑𝑐𝑐1 𝑑𝑑𝑐𝑐2
𝑅𝑅 𝑖𝑖𝑎𝑎2
− �𝑖𝑖𝑏𝑏2 � (1.26)
2𝐾𝐾1 𝑖𝑖
𝑐𝑐2

𝑑𝑑𝑎𝑎2 𝑑𝑑𝑎𝑎1 𝑅𝑅
𝑑𝑑 𝑖𝑖𝑎𝑎2 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 𝐿𝐿 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 𝐿𝐿 2
+ 𝑅𝑅2 𝑖𝑖𝑎𝑎2
�𝑖𝑖𝑏𝑏2 � = �1 + � �𝑑𝑑𝑏𝑏2 � − �𝑑𝑑𝑏𝑏1 � − �𝑖𝑖𝑏𝑏2 �
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑖𝑖 𝐾𝐾2 2𝐿𝐿2 𝐾𝐾2 2𝐿𝐿2 𝐾𝐾2 𝑖𝑖𝑐𝑐2
𝑐𝑐2 𝑑𝑑𝑐𝑐2 𝑑𝑑𝑐𝑐1
𝑅𝑅 𝑖𝑖𝑎𝑎1
− �𝑖𝑖𝑏𝑏1 � (1.27)
2𝐾𝐾2 𝑖𝑖
𝑐𝑐1

Avec :
L L1 L L2
K1 = L1 + �1 + �, K 2 = L2 + �1 + �. (1.28)
2 L2 2 L1
L’application de la transformée de Park (1.15) et de (1.9) pour le système d’équations
(1.26) et (1.27) nous donne :

19
Modélisation moyenne de la mise en
Chapitre I parallèle des onduleurs

𝑑𝑑 𝑖𝑖𝑑𝑑1 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 𝐿𝐿 𝑑𝑑𝑑𝑑1 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 𝐿𝐿 𝑑𝑑𝑑𝑑2 𝑅𝑅 𝑖𝑖𝑑𝑑2


�𝑖𝑖 � = �1 + � �𝑑𝑑 � − �𝑑𝑑 � − � �
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑞𝑞1 𝐾𝐾1 2𝐿𝐿2 𝑞𝑞1 𝐾𝐾1 2𝐿𝐿2 𝑞𝑞2 2𝐾𝐾1 𝑖𝑖𝑞𝑞2
𝑅𝑅
⎡ −ω ⎤
2𝐾𝐾 𝑖𝑖
−⎢ 1 ⎥ . � 𝑑𝑑1 �, (1.29)
⎢ ω 𝑅𝑅 ⎥ 𝑖𝑖𝑞𝑞1
⎣ 2𝐾𝐾1 ⎦

𝑑𝑑 𝑖𝑖𝑑𝑑2 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 𝐿𝐿 𝑑𝑑𝑑𝑑2 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 𝐿𝐿 𝑑𝑑𝑑𝑑1 𝑅𝑅 𝑖𝑖𝑑𝑑1


�𝑖𝑖 � = �1 + � �𝑑𝑑 � − �𝑑𝑑 � − � �
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑞𝑞2 𝐾𝐾2 2𝐿𝐿1 𝑞𝑞2 𝐾𝐾2 2𝐿𝐿1 𝑞𝑞1 2𝐾𝐾2 𝑖𝑖𝑞𝑞1
𝑅𝑅
⎡ −ω ⎤
2𝐾𝐾 𝑖𝑖
−⎢ 2 ⎥ . � 𝑑𝑑2 � (1.30)
⎢ ω 𝑅𝑅 ⎥ 𝑖𝑖𝑞𝑞2
⎣ 2𝐾𝐾2 ⎦

𝑑𝑑𝑑𝑑𝑧𝑧 ∆𝑑𝑑𝑧𝑧 . 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑


= (1.31)
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝐿𝐿1 + 𝐿𝐿2

Ces équations nous permettent d’obtenir le modèle moyen de la mise en parallèle de


deux onduleurs pour une charge RL (Figure 1.15)

20
Modélisation moyenne de la mise en
Chapitre I parallèle des onduleurs

Fig.1.15. le modèle moyen de deux onduleurs en parallèles dans les coordonnés rotationnelles.

I.6 Conclusion

Dans ce premier chapitre, on a élaboré le modèle moyen de la mise en parallèle des


deux onduleurs triphasée pour deux types de charge. Ce model pourrait être développé
pour le cas de la mise en parallèle d’un nombre donné d’onduleurs. De ce fait, on
remarquera qu’un courant de circulation pourrait être déterminé même dans le cas ou les
onduleurs ont des paramètres de la ligne sont parfaitement identiques.

Ce courant de circulation qui dépend des paramètres de lignes et de la source de


tension générée dans le canal z peut prendre naissance dans le cas d’une mauvaise
synchronisation de commande des deux onduleurs. Ce ci peut être facilement relevé a
partir du model moyen élaboré.

21
CHAPITRE II

MODELISATIONS PETITS SIGNAUX DE LA MISE EN PARALLELE DES


ONDULEURS

I.1 Introduction

Le but recherché dans ce chapitre est la modélisation des petits signaux à partir du
modèle moyen dans l’espace d’état, et ce pour l’étude des interactions des petit signaux qui
apparaissent lors de la mise en parallèle direct des onduleurs autour d’un point de
fonctionnement.

II.2 Modèle moyen petits signaux

Les modèles moyens sont par essence non linéaires. Tels quels, ils ne peuvent pas être
utilisés pour synthétiser un régulateur linéaire continu ou échantillonné ainsi que l’analyse
des modes de fonctionnement du système. Dans cette perspective, nous sommes amenés à
concevoir des modèles linéaires qui sont aussi appelés modèles tangents, valables autour d’un
point de fonctionnement.

II.2.1 Elaboration des modèles moyens petits signaux

Soit le système décrit par les équations suivantes :

𝑑𝑑𝑑𝑑
= 𝑓𝑓(𝑥𝑥, 𝑢𝑢)
� 𝑑𝑑𝑑𝑑 (𝟐𝟐. 𝟏𝟏)
𝑦𝑦 = 𝑔𝑔(𝑥𝑥, 𝑢𝑢)

Avec :
- 𝑦𝑦 est le vecteur de sortie (de dimension [q])
- 𝑥𝑥 est le vecteur d’état (de dimension [n])
- −𝑢𝑢 est le vecteur d’entrée (de dimension [p]).

Le modèle linéaire ci-dessous s’obtient par différentiation autour d’un point d’équilibre
donné (𝑥𝑥e ,𝑢𝑢e ) du convertisseur statique, ainsi on obtient le modèle tangent [38 ,39].

22
Modélisations petits signaux de la mise en
Chapitre II parallèle des onduleurs

𝑑𝑑𝑥𝑥�
= 𝐴𝐴� ∙ 𝑥𝑥� + 𝐵𝐵� ∙ 𝑢𝑢�
� 𝑑𝑑𝑑𝑑 (𝟐𝟐. 𝟐𝟐)
𝑦𝑦� = 𝐶𝐶� ∙ 𝑥𝑥� + 𝐷𝐷
� ∙ 𝑢𝑢�

Les tildes représentent un écart autour des points d’équilibre définie par :

𝑥𝑥� = 𝑥𝑥 − 𝑥𝑥𝑒𝑒
�𝑢𝑢� = 𝑢𝑢 − 𝑢𝑢𝑒𝑒 (𝟐𝟐. 𝟑𝟑)
𝑦𝑦� = 𝑦𝑦 − 𝑦𝑦𝑒𝑒

La procédure d’élaboration du modèle petits signaux à partir d’un modèle non linéaire passe
par l’espace d’état. Les matrices du modèle petits signaux sont calculées en utilisant les
formules ci-dessous:

𝜕𝜕𝜕𝜕(𝑥𝑥, 𝑢𝑢) 𝜕𝜕𝜕𝜕(𝑥𝑥, 𝑢𝑢)


⎧ 𝐴𝐴� = � � ; 𝐵𝐵� = � �
⎪ 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑥𝑥
𝜕𝜕𝜕𝜕
𝑒𝑒 ,𝑢𝑢 𝑒𝑒 𝑥𝑥 𝑒𝑒 ,𝑢𝑢 𝑒𝑒
(𝟐𝟐. 𝟒𝟒)
⎨� 𝜕𝜕𝜕𝜕(𝑥𝑥, 𝑢𝑢) 𝜕𝜕𝜕𝜕(𝑥𝑥, 𝑢𝑢)
⎪𝐶𝐶 = � 𝜕𝜕𝜕𝜕 � � =�
; 𝐷𝐷 �
⎩ 𝑥𝑥 𝑒𝑒 ,𝑢𝑢 𝑒𝑒
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑥𝑥 𝑒𝑒 ,𝑢𝑢 𝑒𝑒

Avec:

� est la matrice d’état (de dimension [n, n]).


-A

� est la matrice d’entrée (de dimension [n, p]).


-B

- C� est la matrice de sortie (ou d’observation) (de dimension [q, n]).

� est la matrice d’action directe (de dimension [q, p]).


-D

Dans le cas du système SISO (Single Input Single Output), la fonction de transfert s’obtient
de manière classique, elle est donnée par l’équation (2.5) :

𝑦𝑦 (𝑠𝑠)
= 𝐶𝐶� ∙ (𝑠𝑠 ∙ 𝐼𝐼 − 𝐴𝐴� )−1 ∙ 𝐵𝐵� + 𝐷𝐷
� (𝟐𝟐. 𝟓𝟓)
𝑢𝑢 (𝑠𝑠)

Avec : I est la matrice identité (de dimension [n, n]).

23
Modélisations petits signaux de la mise en
Chapitre II parallèle des onduleurs

II.2.2 .Model petits signaux des onduleurs mis en parallèle


a)Cas d’une Charge RC
Pour obtenir le modèle petit signal d’un système parallèle des onduleurs de tension, un point
de fonctionnement dans le régime permanent est calculé, tel que :

𝑉𝑉𝑑𝑑 − 𝜔𝜔𝐿𝐿1 𝐼𝐼𝑞𝑞1 𝑉𝑉𝑑𝑑 − 𝜔𝜔𝐿𝐿2 𝐼𝐼𝑞𝑞2


𝐷𝐷𝑑𝑑1 = , 𝐷𝐷𝑑𝑑2 = ,
𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑
𝑉𝑉𝑞𝑞 + 𝜔𝜔𝐿𝐿1 𝐼𝐼𝑑𝑑1 𝑉𝑉𝑞𝑞 + 𝜔𝜔𝐿𝐿2 𝐼𝐼𝑑𝑑2
𝐷𝐷𝑞𝑞1 = , 𝐷𝐷𝑞𝑞2 = ,
𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑
𝑉𝑉𝑑𝑑 𝑉𝑉𝑑𝑑
𝐼𝐼𝑑𝑑1 = − 𝜔𝜔𝜔𝜔𝑉𝑉𝑞𝑞 , 𝐼𝐼𝑑𝑑2 = − 𝜔𝜔𝜔𝜔𝑉𝑉𝑞𝑞 ,
𝑅𝑅 𝑅𝑅
𝑉𝑉𝑞𝑞 𝑉𝑉𝑞𝑞
𝐼𝐼𝑞𝑞1 = + 𝜔𝜔𝜔𝜔𝑉𝑉𝑑𝑑 , 𝐼𝐼𝑑𝑑1 = − 𝜔𝜔𝜔𝜔𝑉𝑉𝑑𝑑 ,
𝑅𝑅 𝑅𝑅
𝐼𝐼𝑍𝑍 = 0, ∆𝐷𝐷𝑧𝑧 = 0,
En supposant que la source de tension d'entrée est idéal et de valeurs constante, alors :

𝑣𝑣�𝑑𝑑𝑑𝑑 = 0

Le modèle petit signal de la mise en parallèle de deux onduleurs peut être représenté par le
système d’équation différentielle suivant :

24
Modélisations petits signaux de la mise en
Chapitre II parallèle des onduleurs

−1 1 1
⎡ 𝜔𝜔 0 0 0⎤
⎢ 𝑅𝑅𝑅𝑅 2𝐶𝐶 2𝐶𝐶 ⎥
−1 1 1
⎢ −𝜔𝜔 0 0 0⎥
𝑣𝑣�𝑑𝑑 𝑅𝑅𝑅𝑅 2𝐶𝐶 2𝐶𝐶 ⎥ ⎡ 𝑣𝑣�𝑑𝑑 ⎤
⎡ 𝑣𝑣� ⎤ ⎢ −1 𝑣𝑣�
⎢ 𝑞𝑞 ⎥ ⎢ 0 0 𝜔𝜔 0 0 0⎥ ⎢ 𝑞𝑞 ⎥
𝑖𝑖̃ ⎢ 𝐿𝐿1 ⎥ ⎢𝑖𝑖̃𝑑𝑑 1 ⎥
𝑑𝑑 ⎢ 𝑑𝑑 1 ⎥
⎢𝑖𝑖̃𝑞𝑞1 ⎥ = ⎢ −1 ⎥ ∙ ⎢𝑖𝑖̃𝑞𝑞1 ⎥
𝑑𝑑𝑑𝑑 ⎢ ⎥ ⎢ 0 −𝜔𝜔 0 0 0 0⎥ ⎢ ⎥
𝑖𝑖̃ 𝐿𝐿1 𝑖𝑖̃𝑑𝑑2
⎢ 𝑑𝑑2 ⎥ ⎢ ⎥ ⎢𝑖𝑖̃ ⎥
⎢𝑖𝑖̃𝑞𝑞 2 ⎥ ⎢ −1 ⎢ 𝑞𝑞 2 ⎥
⎣ 𝑖𝑖̃𝑧𝑧 ⎦ ⎢ 𝐿𝐿2 0 0 0 0 𝜔𝜔 0⎥ ⎣ 𝑖𝑖̃ ⎦
⎥ 𝑧𝑧
⎢ −1 ⎥
0 0 0 −𝜔𝜔 0 0
⎢ 𝐿𝐿2 ⎥
⎣ 0 0 0 0 0 0 0⎦
0 0 0 0 0
⎡ 0 0 0 0 0 ⎤
⎢𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 ⎥
⎢ 0 0 0 0 ⎥
⎢ 𝐿𝐿1 ⎥ 𝑑𝑑̃𝑑𝑑1
⎢ 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 ⎡ ⎤
0 0 0 0 ⎥ ⎢ 𝑑𝑑̃𝑞𝑞1 ⎥
⎢ 𝐿𝐿1 ⎥
⎢ ⎥
+⎢ 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 ⎥ ∙ 𝑑𝑑̃𝑑𝑑2 (2.7)
⎢ 0 0 0 0 ⎥ ⎢ 𝑑𝑑̃ ⎥
𝐿𝐿2 ⎢ 𝑞𝑞2 ⎥
⎢ 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 ⎥ ⎣∆𝑑𝑑̃ ⎦
𝑧𝑧
⎢ 0 0 0 0 ⎥
⎢ 𝐿𝐿2 ⎥
⎢ 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 ⎥
0 0 0 0
⎣ 𝐿𝐿1 + 𝐿𝐿2 ⎦

Ce système d’équations se traduit par le schéma équivalent moyen petits signaux représenté
par la figure 2.1.

25
Modélisations petits signaux de la mise en
Chapitre II parallèle des onduleurs

Fig.2.1. Model petits signaux pour deux onduleurs mis en parallèles pour une charge RC

b) Cas d’une Charge RL


Pour un point de fonctionnement dans le régime permanent donné, le modèle petits
signaux de deux onduleurs mis en parallèle est décrit par le système d’équation différentielle
suivant :

−𝑅𝑅 −𝑅𝑅
⎡ 𝜔𝜔 0 0⎤
⎢ 2𝐾𝐾1 𝐾𝐾1 ⎥
𝑖𝑖̃𝑑𝑑1 ⎢ −𝜔𝜔 −𝑅𝑅 −𝑅𝑅
⎡𝑖𝑖̃ ⎤ 0 0⎥
𝑞𝑞1 ⎢ 2𝐾𝐾1 𝐾𝐾1 ⎥
⎢ ⎥ �
𝑥𝑥� = ⎢𝑖𝑖̃𝑑𝑑2 ⎥ , 𝐴𝐴 = ⎢−𝑅𝑅 −𝑅𝑅 ⎥
⎢ 0 𝜔𝜔 0⎥
⎢𝑖𝑖̃𝑞𝑞2 ⎥
⎢ 𝐾𝐾2 2𝐾𝐾2 ⎥
⎣ 𝑖𝑖̃𝑧𝑧 ⎦ ⎢ 0 −𝑅𝑅 −𝑅𝑅
−𝜔𝜔 0⎥
⎢ 𝐾𝐾2 2𝐾𝐾2 ⎥
⎣ 0 0 0 0 0⎦

26
Modélisations petits signaux de la mise en
Chapitre II parallèle des onduleurs

𝐿𝐿
⎡𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 �1 + 𝐿𝐿 � 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 𝐿𝐿 ⎤
2
⎢ 0 − 0 0 ⎥
𝐾𝐾1 𝐾𝐾2 𝐿𝐿2
⎢ ⎥
⎢ 𝐿𝐿 ⎥
𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 �1 + � 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 𝐿𝐿
𝑑𝑑̃ ⎢ 𝐿𝐿
⎡ 𝑑𝑑1 ⎤ 0 2
0 − 0 ⎥
⎢ 𝐾𝐾 𝐾𝐾2 𝐿𝐿1 ⎥
⎢ 𝑑𝑑̃𝑞𝑞1 ⎥
1
⎢ 𝐿𝐿 ⎥
𝑢𝑢� = ⎢ 𝑑𝑑̃𝑑𝑑2 ⎥ , 𝐵𝐵� = ⎢ 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 𝐿𝐿 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 �1 + 𝐿𝐿 �

⎢̃ ⎥ 1
⎢ − 0 0 0 ⎥
⎢ 𝑑𝑑𝑞𝑞2 ⎥ 𝐾𝐾2 𝐿𝐿1 𝐾𝐾1
⎢ ⎥
⎣∆𝑑𝑑̃𝑧𝑧 ⎦ 𝐿𝐿
𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 �1 + 𝐿𝐿 �
⎢ 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 𝐿𝐿 ⎥
1
⎢ 0 − 0 0 ⎥
⎢ 𝐾𝐾2 𝐿𝐿1 𝐾𝐾1 ⎥
⎢ 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 ⎥
0 0 0 0
⎣ 𝐿𝐿1 + 𝐿𝐿2 ⎦

(2.9)

Ce système d’équations se traduit par le schéma équivalent moyen petits signaux représenté
par la figure 2.2.

Fig.2.2. Model petits signaux pour la mise en parallèle de deux onduleurs pour une charge RL

27
Modélisations petits signaux de la mise en
Chapitre II parallèle des onduleurs

II.3 Etude des fonctions de transfert en boucle ouverte

Les fonctions de transfert des courants de sortie par rapport aux signaux de commande
sont représentées dans les figures 2.3et 2.4 pour le cas d’un seule onduleur et le cas de deux
onduleurs mis en parallèles. Les paramètres du système sont les suivants :

𝑉𝑉𝑚𝑚 = 120. √2 𝑉𝑉 ; 𝜔𝜔 = 2𝜋𝜋. 50 𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟/𝑠𝑠 ; 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 = 400 𝑉𝑉 ; 𝑅𝑅(𝑐𝑐ℎ𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎) = 10 Ω ; L=250 µH,


C =1200µF.

Les fonctions de transferts dans le cas ou deux onduleurs sont mis en parallèle présente une
dynamique supplémentaire autour de la fréquence de la charge (50Hz) par rapport au cas ou
un seul onduleur est relié à la charge.

La Figure 2.5 montre que le canal z et découplé des canaux d et q. On remarque que dans
figure 2.6, le canal z est représenté par un système du premier ordre. La figure 2.7 montre
bien que les deux onduleurs sont couplés.

(a). 𝑖𝑖̃𝑑𝑑 ⁄𝑑𝑑̃𝑑𝑑 (Un seul) 𝑖𝑖̃𝑑𝑑1 ⁄𝑑𝑑̃𝑑𝑑1 (Parallèle)

28
Modélisations petits signaux de la mise en
Chapitre II parallèle des onduleurs

(b). 𝑖𝑖̃𝑑𝑑 ⁄𝑑𝑑̃𝑞𝑞 ; 𝑖𝑖̃𝑑𝑑 1 ⁄𝑑𝑑̃𝑞𝑞1


Figure2.3 Les fonctions de transfert des courants 𝑖𝑖̃𝑑𝑑 et 𝑖𝑖̃𝑑𝑑1 par rapport (a) à 𝑑𝑑̃𝑑𝑑 et 𝑑𝑑̃𝑑𝑑1 R

(b) à 𝑑𝑑̃𝑞𝑞 et 𝑑𝑑̃𝑞𝑞1 .

29
Modélisations petits signaux de la mise en
Chapitre II parallèle des onduleurs

(a). 𝑖𝑖̃𝑞𝑞 ⁄𝑑𝑑̃𝑑𝑑 ; 𝑖𝑖̃𝑞𝑞 1 ⁄𝑑𝑑̃𝑑𝑑1

(b). 𝑖𝑖̃𝑞𝑞 ⁄𝑑𝑑̃𝑞𝑞 (Un seul) 𝑖𝑖̃𝑞𝑞 1 ⁄𝑑𝑑̃𝑞𝑞1 (Parallèle)

Figure2.4 Les fonctions de transfert des courants 𝑖𝑖̃𝑞𝑞 et 𝑖𝑖̃𝑞𝑞 1 par rapport (a) à 𝑑𝑑̃𝑑𝑑 et 𝑑𝑑̃𝑑𝑑1 R

(b) à 𝑑𝑑̃𝑞𝑞 et 𝑑𝑑̃𝑞𝑞1 .

30
Modélisations petits signaux de la mise en
Chapitre II parallèle des onduleurs

(a). 𝑖𝑖̃𝑧𝑧 ⁄𝑑𝑑̃𝑑𝑑1

(b). 𝑖𝑖̃𝑧𝑧 ⁄𝑑𝑑̃𝑞𝑞1

Figure2.5 Les fonctions de transfert du courant 𝑖𝑖̃𝑧𝑧 par rapport (a) à 𝑑𝑑̃𝑑𝑑1 R

(b) à 𝑑𝑑̃𝑞𝑞1 .

31
Modélisations petits signaux de la mise en
Chapitre II parallèle des onduleurs

Figure2.6. la fonction de transfère du courant 𝑖𝑖̃𝑧𝑧 par rapport à ∆𝑑𝑑̃𝑧𝑧 .

(a). 𝑖𝑖̃𝑑𝑑 2 ⁄𝑑𝑑̃𝑑𝑑1

32
Modélisations petits signaux de la mise en
Chapitre II parallèle des onduleurs

(b). 𝑖𝑖̃𝑑𝑑2 ⁄𝑑𝑑̃𝑞𝑞1

Figure2.7 Les fonctions de transfert du courants 𝑖𝑖̃𝑑𝑑2 par rapport (a) à 𝑑𝑑̃𝑑𝑑1 R

(b) à 𝑑𝑑̃𝑞𝑞1 .

II.4 Interprétation
On remarque une différence importante dans les fonctions de transferts dans le cas d’un
seul onduleur et le cas de la mise en parallèle de deux onduleurs. Les fonctions de transfert de
la mise en parallèle d’onduleurs ont deux pôles et deux zéros supplémentaires. Puisque les
onduleurs parallèles constituent un système dynamique d'ordre élevé, le calcul analytique de
ces fonctions de transfert est compliqué. Cependant, les formes générales et les courbes des
peuvent être obtenues en utilisant MATLAB. Les fonctions de transfert 𝑖𝑖̃𝑑𝑑 ⁄𝑑𝑑̃𝑑𝑑 et 𝑖𝑖̃𝑑𝑑 1 ⁄𝑑𝑑̃𝑑𝑑1
peuvent être écrits sous les formes suivantes:

K . (sL + z)(sL + z2 )(sL + z2∗ )


𝑖𝑖̃𝑑𝑑 ⁄𝑑𝑑̃𝑑𝑑 (sL ) =
(sL + p). (sL + p ∗)(sL + p2 )(sL + p∗2 )

K1 . (sL + z)(sL + z2 )(sL + z2∗ ) �sL + zp �. (sL + zp∗ )


𝑖𝑖̃𝑑𝑑 1 ⁄𝑑𝑑̃𝑑𝑑1 (sL ) = .
(sL + p1 ). (sL + p1∗ )(sL + p2 )(sL + p∗2 ) �sL + pp �. (sL + pp∗ )

Où * représente un conjugué complexe, sL est l’opérateur de Laplace

33
Modélisations petits signaux de la mise en
Chapitre II parallèle des onduleurs

Avec :

z = −O. O809, z2 = −0.0429 + j1.825, zp = −0.0396 + j1.9175

p1 = −O. O417 + j2.14, p2 = −0.0416 + j1.5, pp = j0.3142

II.5 Conclusion

La fonction de transfert 𝑖𝑖̃𝑑𝑑1 ⁄𝑑𝑑̃𝑑𝑑1 comporte d'autres termes supplémentaires qui correspondent
aux interactions entre les deux onduleurs. Ils sont introduits par les interactions parallèles et
présentent les caractéristiques suivantes :

• Deux zéros complexes conjuguées z p et z p *


R R R RP P

• Deux pôles complexes conjuguées P p et P p * ou la fréquence de résonance de ces


R R R RP P

deux pôles conjugués est toujours la même que la fréquence de rotation 𝜔𝜔, quelles
que soient les valeurs des autres paramètres, tels que la charge et la tension
d'entrée.

Puisque les deux pôles conjugués ont exactement la même fréquence de rotation que
repère tournant, cela représente une perturbation continue (de fréquence nulle) dans les
coordonnées stationnaires. Si le rapport cyclique de commande d’une phase est affecté d’une
perturbation continue, le courant de cette phase augmente indéfiniment et par suite le système
est inopérant. Par conséquent, on peut conclure que les interactions petites signaux dans les
onduleurs mis en parallèles sont essentiellement dues à un courant de circulation entre les
onduleurs qui ne traverse pas de la charge.

34
CHAPITRE III

COMMANDE VECTORIELLE DE LA MISE EN PARALLELE DES


ONDULEURS.

III .1 Introduction

Une commande vectorielle fera l’objet d’étude des courants de circulation lors de mise en
parallèle direct des onduleurs. Dans un premier temps cette technique de commande va être
détaillée, puis une simulation pour le cas de deux onduleurs connecté en parallèle direct
suivra. Un paramètre variable de commande sera introduit et déterminera le type de
commande : asymétrique ou symétrique.

III .2 . Techniques de commande des onduleurs

Les onduleurs peuvent être pilotés suivants plusieurs stratégies de commande selon
l’application souhaitée [43]-[45].

III.1.1. Modulation de largeur d’impulsions sinusoïdale

La technique MLI sinusoïdale est une technique très utilisée en industrie [43]. Le principe de
cette technique consiste à comparer un signal de référence (modulante) à une porteuse haute
fréquence. Les instants de commutation sont déterminés par les points d’intersections entre la
porteuse et la modulante. La fréquence de la porteuse détermine ainsi la fréquence de
commutation (figure 3.1).

On définit :
• L’indice de modulation m égal au rapport de la fréquence de la porteuse sur la
fréquence du modulante.
𝑓𝑓𝑝𝑝
𝑚𝑚 = (3.1)
𝑓𝑓0

• L’indice d’amplitude 𝑟𝑟 égal au rapport de l’amplitude maximal de modulante sur

l’amplitude maximal de la porteuse.

35
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.

𝑉𝑉0
𝑟𝑟 = (3.2)
𝑉𝑉𝑝𝑝

• La valeur maximale de la tension de phase à la sortie de l’onduleur vaut :


𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑
𝑉𝑉𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 = 𝑟𝑟 ∙ (3.3)
2

Figure 3.2. Principe de la MLI sinusoïdale pour m=10, r = 0.8, f p =500 Hz.

III.1.2 MLI vectorielle (SVM)

La MLI vectorielle (SVM) diffère de la méthode précédente par le fait que les signaux de
commandes sont élaborés en tenant compte en même temps de l’état des trois bras de
l’onduleur (contrôle du vecteur d’état de l’onduleur). L’objectif du contrôle vectoriel est de
générer des tensions aussi proches que possible d’une référence V ref que l’on se fixe. Si ces
références sont sinusoïdales triphasées équilibrées, alors le vecteur de référence tournera à une
vitesse constante et son module suivra une trajectoire circulaire [44], [46].

III.1.2.1 Vecteurs d’espace d’un onduleur de tension

La technique de modulation vectorielle est basée sur la détermination des vecteurs d’espace
[46]. Pour simplifier l’étude, on supposera :

• La source d’entrée est parfaitement continue.


• La commutation des interrupteurs est instantanée.
• La chute de tension aux bornes des interrupteurs est négligeable.
36
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.

La relation entre le vecteur [S a S b S c ]t et le vecteur des tensions de ligne[U ab U bc U ca ]t


(figure 3.3) est donnée par :
𝑈𝑈𝑎𝑎𝑎𝑎 1 −1 0 𝑆𝑆𝑎𝑎
� 𝑈𝑈𝑏𝑏𝑏𝑏 �= V dc � 0 1 −1 � . �𝑆𝑆𝑏𝑏 � (3.4)
𝑈𝑈𝑐𝑐𝑐𝑐 −1 0 1 𝑆𝑆𝑐𝑐

Et par suite le vecteur des tensions de phase peut être écrit sous la forme suivante :
Va 1 2 −1 −1 𝑆𝑆𝑎𝑎
�Vb � = V dc �−1 2 −1 � . �𝑆𝑆𝑏𝑏 � (3.5)
Vc 3
−1 −1 2 𝑆𝑆𝑐𝑐

L’utilisation de la transformation de Concordia [47], transforme le vecteur de tensions


triphasées [V a V b V c ]t à un vecteur de tensions diphasées [V α V β ]t tel que:
Va
𝑉𝑉𝑉𝑉 2 1 −1/2 −1/2
� � = �3 �
𝑉𝑉𝑉𝑉 0 √3/2 −√3/2
V
� � b� (3.6)
Vc

Figure 3.3. Onduleur de tension avec ses grandeurs de commande

A partir des équations (3.35) et (3.36), on peut dresser le tableau suivant :

37
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.

vecteurs vecteurs de les tensions simples/Vdc Tension diphasées

de commutation

tension Sa Sb Sc Va Vb Vc V
𝜶𝜶 V
𝜷𝜷

V 0 0 0 0 0 0 0 0
0

V
1 2
2⁄3 −1⁄3 −1⁄3 � 𝑉𝑉
1 0 0 3 𝑑𝑑𝑑𝑑 0

V 1 1 0 1⁄3 1⁄3 −2⁄3 1 1


2 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑
√6 √2
V 0 1 0 −1⁄3 2⁄3 −1⁄3 1 1
3 − 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑
√6 √2
V
4 2
0 1 1 −2⁄3 1⁄3 1⁄3 −� 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 0
3
V 0 0 1 −1⁄3 −1⁄3 2⁄3 1 1
5 − 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 − 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑
√6 √2
V 1 0 1 1⁄3 −2⁄3 1⁄3 1 1
6 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 − 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑
√6 √2
V 1 1 1 0 0 0 0 0
7

Tableau 3.1 détermination des vecteurs de tension selon les vecteurs de commutation.

La configuration de l'onduleur pour chacun de ces états est représentée par la figure.3.4.

38
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.

Figure 3.4 Les huit états possibles de commutation de l'onduleur à deux niveaux.

A un instant donné, l’onduleur peut générer huit vecteurs de tension (V) i , (i=0,1,…,7) dans le
2
plan ( 𝑎𝑎 ,ß ), dont deux sont nulles (V) 0 et (V) 7 , et six ont un module égal à �3.V dc et de
π
phase égale à
3
(i-1).
Ces vecteurs sont appelés vecteurs d’espace et sont donnés par la relation suivante :
𝜋𝜋
2
cos (𝑖𝑖 − 1)
3
(V) i = � .V dc
3
� 𝜋𝜋 � ,i= 1,….,6
sin (𝑖𝑖 − 1)
3

(3.7)

Deux vecteurs d’espace successifs (V) i et (V) i+1 définissent le secteur i.

III .1.2.2.Principe de la modulation vectorielle

L’onduleur ne peut fournir de façon exacte et instantanée que des tensions de type (V) i . On
ne peut réaliser une tension quelconque souhaitée qu’en valeur moyenne sur une période
d’échantillonnage T e .

39
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.

Cette technique consiste à reconstituer un vecteur de référence Vs pendant une période


d’échantillonnage T e par les vecteurs tension adjacents (V) i , (V) i+1 . (i=1,..,6) et les vecteurs
tension nuls (V) 0 et (V) 7.
Le fonctionnement de la MLI vectorielle se résume par la séquence de traitement suivante
[48] :
• Acquisition d’une consigne V s pour la période d’échantillonnage courante.
• Détermination du secteur i contenant le vecteur V s .
• Décomposition du vecteur V s suivant les deux vecteurs (V) i et (V) i+1 délimitant le
secteur i.
• Elaboration des séquences de commande des interrupteurs de l’onduleur.

a) Acquisition de la consigne (Vecteur tension de référence)


L'objectif de la commande de l'onduleur est de rendre les tensions de sortie aussi proches que
possible des trois tensions de référence sinusoïdales. Pour déterminer le vecteur de tension de
référence, nous appliquons la transformation de Concordia à la tension de sortie triphasée
souhaitée :
Vs∗ = Vα∗ + 𝑗𝑗Vβ∗ (3.8)
Avec:
Vα∗ , Vβ∗ : Composantes de vecteur de référence Vs∗ dans le plan α - β .
P P P

Notons qu’un système de tensions triphasées équilibrées est représenté dans le plan (α - β ) par
P P

un vecteur tournant autour de l’origine avec une fréquence égale à celle des trois tensions
triphasées.

b) Détermination du secteur
Il est intéressant d’écrire la tension Vs que l’on veut réaliser sous forme polaire dont le
module est égal à V et d’angle polaire égal à ζ (figure 3.5).

40
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.

Figure. 3.5. Diagramme vectoriel de l’onduleur à deux niveaux.


Le vecteur V s peut être écrit sous la forme suivante :

𝑉𝑉𝛼𝛼 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐
V s = �𝑉𝑉 � = V � � (3.9)
𝛽𝛽 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠
Selon la position de ce vecteur dans le plan (α - β ) et les huit possibles états de commutation,
P P

on pourra repérer à quel secteur (1 à 6) appartient le vecteur Vs. Nous devons ainsi déterminer
l’entier i appartenant à l’intervalle [1,6] et l’angle ζi (figure 2.7) tel que 0≤ ζi ≤ 𝜋𝜋/3 :
𝜋𝜋
ξ= (𝑖𝑖 − 1) + 𝜉𝜉𝑖𝑖 (3.10)
3
L’equation (3.9) poura etre écrite :
𝜋𝜋
𝑉𝑉𝛼𝛼 cos( (𝑖𝑖 − 1) + 𝜉𝜉𝑖𝑖 )
3
V s = �𝑉𝑉 � =V∙ � 𝜋𝜋 �. (3.11)
𝛽𝛽 sin( (𝑖𝑖 − 1) + 𝜉𝜉𝑖𝑖 )
3

c) Décomposition du vecteur de tension de référence Vs :


Puisque l’on obtient Vs qu’en valeur moyenne, on doit alors appliquer les vecteurs
tension(V) i et (V)i+1 pendant des durées adéquates sur l’intervalle d’échantillonnage T e .
Afin de minimiser les ondulations de tension, et par voie de conséquence les harmoniques
[49], on admet qu’il faut reconstituer Vs avec deux vecteurs tension adjacents (figure 2.8).

1 (n+1)Te 1

T e nTe
Vs=T (Ti.(V) i +T i+1 .(V) i+1 ),(n=1,2,…..) (3.12)
e

Ti et Ti+1 sont les durées pendant lesquelles on applique les tensionsVi et Vi+1

41
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.

Figure 3.6.Principe de construction du vecteur de tension de référence.

De ce fait :
(𝑛𝑛+1)𝑇𝑇𝑇𝑇
∫𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛 𝑉𝑉𝑉𝑉 = T e .V s = T i . (V) i + T i+1 . (V) i+1 (3.13)
Avec Ti + T i+1 ≤ T e

L’application des vecteurs V 0 et V 7 pendant un intervalle T 0 égal à T 7 (MLI vectorielle


symétrique) est définie par :
T− Ti−Ti+1
T0 = T7 = (3.14)
2
1 𝑇𝑇0 𝑇𝑇0
Vs = �𝑇𝑇𝑖𝑖 (𝑉𝑉)𝑖𝑖 + 𝑇𝑇𝑖𝑖+1 (𝑉𝑉)𝑖𝑖+1 + (𝑉𝑉)0 + (𝑉𝑉)7 � (3.15)
𝑇𝑇𝑒𝑒 2 2

Une fois la décomposition de Vs suivant les deux vecteurs adjacents (V) i et (V) i+1 est faite, il
nous reste uniquement la détermination des durées T i et T i+1 .
A partir des expressions (3.7), (3.11) et (3.14), on peut écrire l’égalité suivante :
𝜋𝜋 𝜋𝜋 𝜋𝜋
cos( 3 (𝑖𝑖 − 1) + 𝜉𝜉𝑖𝑖 ) 1 2
cos 3 (𝑖𝑖 − 1) 2
cos 3 𝑖𝑖
V� 𝜋𝜋 �= �𝑇𝑇𝑖𝑖 �3 . Vdc � 𝜋𝜋 � + 𝑇𝑇 �
𝑖𝑖+1 3 . Vdc � 𝜋𝜋 �� . (3.16)
sin( 3 (𝑖𝑖 − 1) + 𝜉𝜉𝑖𝑖 ) 𝑇𝑇𝑒𝑒 sin 3 (𝑖𝑖 − 1) sin 3 𝑖𝑖

La solution de cette équation matricielle est :


𝑉𝑉 𝜋𝜋
⎧𝑇𝑇𝑖𝑖 = �√2 . sin( − 𝜉𝜉𝑖𝑖 )� . 𝑇𝑇𝑒𝑒
𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 3
(3.17)
⎨ 𝑇𝑇 = �√2 . 𝑉𝑉 sin(𝜉𝜉 )� . 𝑇𝑇
⎩ 𝑖𝑖+1 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑖𝑖 𝑒𝑒

Comme la durée T 0 est positive ou nulle, la zone accessible dans le plan (𝑉𝑉𝛼𝛼 ,𝑉𝑉𝛽𝛽 ) est le
polygone indiqué sur la figure (3.5). En dehors du polygone, la somme des modules T i. | V i| + R

42
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.

T i+1. . | V i+1| est supérieure au rayon du cercle, donc T i + T i+1 > T e et cette commande est
R R

irréalisable [49].
Une conséquence importante de cette dernière remarque est la valeur maximale que peut
délivrer l’onduleur (figure 3.7) et est donnée par :

2 1
V max = V dc cos(30) = V dc
3 √3
(3.18)

Figure 3.7.Valeur maximal de la tension délivrée par l’onduleur

Notons qu’il est plus pratique de travailler avec des durées relatives (Per Unit) que de
travailler avec des durées en secondes. On définit alors les durées relatives τ i , τ i+1 (i = 1 à 6)
et τ0 telles que :
𝑇𝑇𝑖𝑖
⎧ 𝜏𝜏𝑖𝑖 =
⎪ 𝑇𝑇𝑒𝑒
⎪ 𝑇𝑇𝑖𝑖+1
𝜏𝜏𝑖𝑖+1 =
𝑇𝑇𝑒𝑒
(3.19)

⎪ 𝜏𝜏 = 𝑇𝑇0

⎩ 0 𝑇𝑇𝑒𝑒
Ce qui se traduit par:

𝑉𝑉 𝜋𝜋
⎧𝜏𝜏𝑖𝑖 = √2 . sin( − 𝜉𝜉𝑖𝑖 )
⎪ 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 3
𝑉𝑉 (3.20)
⎨ 𝜏𝜏𝑖𝑖+1 = √2 . 𝑉𝑉 sin(𝜉𝜉𝑖𝑖 )
⎪ 𝑑𝑑𝑑𝑑
⎩ 𝜏𝜏0 = 1 − 𝜏𝜏𝑖𝑖 − 𝜏𝜏𝑖𝑖+1

En tenant compte de (3.11), (3.19) devient :

⎧ √2 𝜋𝜋 𝜋𝜋
⎪ 𝜏𝜏𝑖𝑖 = . �sin � 𝑖𝑖� 𝑉𝑉𝛼𝛼 − cos⁡
( 𝑖𝑖)𝑉𝑉𝛽𝛽 �
𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 3 3
(3.21)
⎨ √2 𝜋𝜋 𝜋𝜋
⎪𝜏𝜏𝑖𝑖+1 = . �sin � (𝑖𝑖 − 1)� 𝑉𝑉𝛼𝛼 − cos⁡ ( (𝑖𝑖 − 1))𝑉𝑉𝛽𝛽 �
⎩ 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 3 3

43
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.

d) Elaboration des séquences de commande des interrupteurs


Les durées relatives d’application des vecteurs (V) i ne sont pas directement exploitables pour
piloter l’onduleur. Il est plus pratique de considérer les durées relatives d a , d b et d c (rapports
cycliques) pendant lesquelles les grandeurs de commande Sa, Sb et Sc sont égales à 1 sur une
période d’échantillonnage.
d a , d b et d c sont fonctions de τ i , τ i+1 et τ 0 et ont des expressions différentes suivant le secteur
ou l’on se trouve. Comme le nombre de secteurs est limité à 6, on peut déterminer d a , d b et d c
pour chaque secteur. Un tableau récapitulatif, donnant d a , d b et d c ainsi que les séquences de
commande correspondantes est présenté dans le tableau 3.2.
La disposition respective des intervalles τ i , et en particulier τ 0 peut donner lieu à de nombreux
choix. Parmi les stratégies les plus fréquentes qui cherchent à minimiser le nombre de
commutations et générer moins d’harmoniques, on cite la modulation asymétrique [49], et la
modulation symétrique [47].

Secteur (i) Durées relatives τ i , τ i+1 et τ 0 Rapport cyclique


τ0
1 1 2
τ 1 = 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 ��3 𝑉𝑉𝑉𝑉 − √2 𝑉𝑉𝑉𝑉�
1 d a = τ1 + τ2 +
2
τ0
1
τ 2 = 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 �√2 𝑉𝑉𝑉𝑉� d b = τ2 +
2
τ0
τ 0 = 1- τ 1 - τ 2 dc =
2
τ0
2 1 2
τ 2 = 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 ��3 𝑉𝑉𝑉𝑉 + √2 𝑉𝑉𝑉𝑉�
1 da = τ2 +
2
τ0
1 2 1
d b = τ2 + τ3 +
2
τ3 = 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑
�−�3 𝑉𝑉𝑉𝑉 +
√2
𝑉𝑉𝑉𝑉� τ0
dc =
2
τ 0 = 1- τ 2 -τ 3
1 τ0
3 τ3 = �√2 𝑉𝑉𝑉𝑉� da =
𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 2
τ0
1 2
τ 4 = 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 �−�3 𝑉𝑉𝑉𝑉 − √2 𝑉𝑉𝑉𝑉�
1 d b = τ3 + τ4 +
2
τ0
τ 0 = 1- τ 3 -τ 4 dc = τ4 +
2
4 τ0
1 2 1
τ 4 = 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 �−�3 𝑉𝑉𝑉𝑉 + √2 𝑉𝑉𝑉𝑉� da =
2
τ0
1
τ 5 = 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 �−√2 𝑉𝑉𝑉𝑉� d b = τ4 +
2
τ0
τ 0 = 1- τ 4 – τ 5 d c = τ4 + τ5 +
2
τ0
5 1 2
τ 5 = 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 �−�3 𝑉𝑉𝑉𝑉 − √2 𝑉𝑉𝑉𝑉�
1 da = τ6 +
2

44
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.

τ0
1 2 1
τ6 = 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑
��3 𝑉𝑉𝑉𝑉 −
√2
𝑉𝑉𝑉𝑉� db =
2
τ0
τ 0 = 1- τ 5 - τ 6 d c = τ5 + τ6 +
2
1 τ0
6 τ 6 = 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 �−√2 𝑉𝑉𝑉𝑉� d c = τ6 + τ1 +
2
1 2 1 τ0
τ 1 = 𝑉𝑉𝑑𝑑𝑑𝑑 ��3 𝑉𝑉𝑉𝑉 + √2 𝑉𝑉𝑉𝑉� db =
2
τ0
τ 0 = 1- τ 6 - τ 1 da = τ6 +
2
Tableau 3.2. Elaboration des séquences de commande.

En définissant judicieusement les transitions possibles entre deux états de l’onduleur, il est
possible de minimiser le nombre de commutations des interrupteurs de l’onduleur. Un bras ne
commute alors que deux fois pendant une période de commutation.

Vecteurs V0 V1 V2 V7 V7 V2 V1 V0 V0 V3 V2 V7 V2 V3 V0
appliqués V7
Temps τ0 τ0 τ0 τ0 τ0 τ0 τ0 τ0
τ1 τ2 τ2 τ1 τ3 τ2 τ2 τ3
2 2 2 2 2 2 2 2
d’application
Secteur i 1 2

Vecteurs V0 V3 V4 V7 V4 V3 V0 V5 V4 V7 V4 V5
appliqués V7 V0 V7 V0
Temps τ0 τ0 τ0 τ0 τ0 τ0 τ0 τ0
τ3 τ4 τ4 τ3 τ5 τ4 τ4 τ5
2 2 2 2 2 2 2 2
d’application
Secteur i 3 4

Vecteurs V0 V5 V6 V7 V5 V6 V0 V1 V6 V7 V6 V1 V0
appliqués V7 V0 V7
Temps τ0 τ0 τ0 τ0 τ0 τ0 τ0 τ0
τ5 τ6 τ6 τ5 τ1 τ6 τ6 τ1
2 2 2 2 2 2 2 2
d’application
Secteur i 5 6
Tableau 3.3. Application des vecteurs d’état suivant le secteur i.

45
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.

III.1.2.3 Résultat de la simulation


Pour cette stratégie de commande on visualise d’abord la trajectoire de vecteur de
tension référence, la détection des secteurs et l’évolution des rapports cycliques.

(a) Trajectoire de vecteur de tension référence.

(b) La détection des secteurs.

46
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.

(c) Evolution de rapport cyclique.


Figure 3.8. Principe de la MLI vectorielle.

III.2. Simulation des courants de circulation

Les modèles moyens des onduleurs mis en parallèle développés au chapitre I, montrent que le
courant de circulation dépend des paramètres des circuits équivalents moyens (figure 1.9) : la
source de tension continue (Δdz . Vdc ) et les impédances de lignes. L’équation de la tension
continue du canal z est donnée par :

Δdz . Vdc = (Va1 + Vb1 + Vc1 ) − (Va2 + Vb2 + Vc2 ) (3.22)

Le courant de circulation est déterminé par la différence de leurs tensions du mode commun.
Pour un seul onduleur, la tension de mode commun ne provoque pas de courant de
circulation.

Lorsque les deux convertisseurs sont connectés en parallèle, un chemin de courant de


circulation est formé. Une petite différence entre les deux tensions du mode commun peut
provoquer un courant de circulation dans le canal de z. Ce courant dépend essentiellement de
la tension Δdz . Vdc et de l’impédance du canal z (figure3.9).

47
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.

Figure 3.9. Le modèle de canal de z du système parallèle.

III.2.1 Cas de la mise en parallèle d’onduleurs identiques

F
Dans un premier temps on considère que les deux onduleurs sont parfaitement
identiques avec les mêmes impédances de lignes et la même MLI vectorielle.

On remarque que les courants de la phase « a » des deux onduleurs sont superposés : de ce fait
une distribution uniforme (figures 3.10 et 3.11) du courant de la charge est appliqué pour
chaque onduleurs (i a1 = i a2 = I charge /2) ce qui rend le courant de circulation nul (figure 3.12)

Figure 3.10 Les courants de la phase « a » de l’onduleur 1 et 2.

48
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.

Figure 3.11 Courant de la charge pour le cas de deux onduleurs identiques mis en parallèle.

Figure 3.12 courant de circulation entre les deux onduleurs mis en parallèle directe.

49
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.

III.2 .2. Cas ou les onduleurs sont reliés à la charge par des impédances de ligne
différentes

Pour des impédances de ligne différentes, un courant de circulation entre les deux onduleurs
s’établit.

La figure (3.13) montre les courants de la phase « a » de l’onduleur 1 et 2 pour des


résistances de ligne R a1 =0.06Ω et R a2 = R L= 0.05Ω. On remarque une différence de phases et
d’amplitudes entre les deux courants i a1 et i a2 : un courant de circulation prend naissance
(figure 3.14). Les courants de charge des trois phases sont représentés dans la figure (3.15).

La figure 3.16 montre la variation du courant de circulation en fonction de la résistance de la


ligne de la phase « a » des deux onduleurs (l’inductance de la ligne est constante égale à
150µH). La variation du courant de circulation est non linéaire en fonction de la résistance de
la ligne.

La valeur du courant de circulation pour une résistance de phase nulle de la ligne est égale à
46% de la valeur du courant de la charge. Pour une résistance de ligne R a1 =R L , le courant de
circulation est nul (figure 3. 12). Les résultats de la simulation montrent qu’il n’y a aucune
influence entre la variation de la résistance d’une ligne et le courant de la charge. (figures
3.14 et 3.16).

Figure 3.13 les courants de la phase « a » de l’onduleur 1 et 2 pour R a1 =0.06Ω et R a2 = R L= 0.05Ω

50
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.

Figure 3.14 Le courant de circulation pour R a1 =0.06Ω et R a2 = R L= 0.05Ω.

Figure 3.15 Les courants de charge pour Ra1 =0.06Ω et Ra2= RL= 0.05Ω.

51
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.

Figure 3.16 La variation du courant de circulation en fonction de la résistance de ligne.

Pour une variation de l’inductance d’une phase et une résistance de phases égale à 0.05 Ω, la
variation du courant de la phase « a » de l’onduleur 1 et 2 ainsi que le courant de circulation
est représenté par les figures (3.17) et (3.18). Une variation du courant de circulation (non
linéaire) mois importante que celle de la variation de la résistance de ligne est obtenue
(figures 3.19 et 3.22).

52
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.

Figure.3.17 courant de la phase a de l’onduleur 1 et 2 pour L a1 =180 µH et L a2 =150 µH.

Figure 3.18 courant de circulation pour L a1 =180 µH et La2 =150 µH.

53
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.

Figure 3.19 variation de courant de circulation en fonction de l’inductance de linge

Les figures (3.21) et (3.22) montrent les variations des courants de la phase « a » des
onduleurs 1 et 2 pour une variation simultanée de l’inductance et de la résistance de la ligne.

Figure 3.20 les courants de la phase « a » de l’onduleur 1 et 2 L a1 =180 µH et L a2 =150 µH et


R a1 =0.06Ω et R a2 = R L= 0.05Ω

54
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.

Figure 3.21 courant de circulation pour L a1 =180 µH et L a2 =150 µH et R a1 =0.06Ω et R a2 = R L= 0.05Ω.

La figure (3.22) fait ressortir la non linéarité de la variation du courant de circulation en


fonction de la variation des paramètres de la ligne.

L a 1 −150 R a 1 −0.05
Figure 3.22 La variation du courant de circulation en fonction de ∆ L L = et ∆ R L =
150 0.05
R R

55
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.

III.2.3 Cas ou les onduleurs mis en parallèle sont pilotés par des signaux de
commande non synchronisés:

Pour une commande vectorielle avec une alternance du vecteur nul est représenté par la
figure (3.23). Le rapport cyclique d z peut être écrit sous la forme suivante :

d z = d a + d b +d c = (d 1 + d 2 + 0.5d 0 ) + (d 2 + 0.5d 0 ) + 0.5d 0 = d 1 + 2d 2 + 1.5d 0


(3.23)

Figure 3.23 La SVM avec alternance des vecteurs nuls.

Les rapports cycliques de commutation de chaque phase, le rapport cyclique dz et le rapport


cyclique entre phase sont représentés respectivement dans les figures (3.24), (3.25) et (3.26).

56
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.

Figure 3.24 les signaux de commande pour chaque phase.

Figure 3.25. Rapport cyclique 𝑑𝑑𝑧𝑧

Figure 3. 26. les rapports cycliques entre phases.


57
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.

Un paramètre de contrôle k est alors définie pour la distribution de vecteur nul le long des
intervalles correspondants aux états (nnn) et (ppp) de tel manière a ce que la durée de
l’intervalle (ppp) est égale à kT et la durée de l’intervalle (nnn) est égale à 1-kT.

De ce fait, le nouveau paramètre de control k est défini dans la MLI vectorielle introduisent
ainsi un degré de liberté supplémentaire de telle sorte que k = d ppp . Où dppp est le rapport
cyclique du vecteur ppp, comme illustré sur la figure 3.27.

Figure 3.27 Le nouveau variable de contrôle.

En général, dans le cas ou k = 0,5d0 , (figure 3. 23) dz devient :

d z = d a + d b +d c = (d 1 + d 2 + k) + (d 2 + k) + k = d 1 + 2d 2 + 3k
(3.24)

En supposant que les deux onduleurs ont le même vecteur de référence et les mêmes rapports
cycliques d 1 et d 2 , il convient de noter que :

∆d z .V dc = ((d 1 + 2d 2 + 3k 1 ) – (d 1 + 2d 2 + 3k 2 )). V dc = 3(k 1 – k 2 ).V dc


(3.25)

Ainsi, le schéma équivalent moyen dans les figures (1.13) et (1.15) sera représenté par la
figure (3.28) :

58
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.

Figure 3.28 schéma équivalent moyen du canal z pour une SVM a modulation variable du
vecteur nul.

La figure (3.29) représente les courants de la phase « a » des deux onduleurs identiques mis
en parallèle avec les mêmes paramètres de ligne. Le courant de circulation entre les deux
onduleurs pour une commande vectorielle symétrique pour l’un et asymétrique pour l’autre
est représenté par la figure (3.30) pour les deux cas k 1 >k 2 et k 1 < k 2 .

Figure 3.29. Les courants de la phase « a » Ia1 et Ia2 pour k 1 = 0.5 et k 2 = 0.49.

59
Chapitre III Commande vectorielle de la mise en parallèle des onduleurs.

Figure 3.30 Le courant de circulation pour (k 1 = 0.5, k 2 = 0.49) et (k 1 = 0.49, k 2 = 0.5).

On remarque aussi que la valeur et le sens de parcours du courant de circulation dépend du


facteur k 1 -k 2 . Ceci est clairement justifié par le schéma équivalent moyen du canal z (figure
3.28).

III .4.Conclusion

Une commande vectorielle à été appliquée à deux onduleurs mis en parallèle et une
simulation des courants de circulation à été faite. Pour des paramètres de ligne différents, une
même commande pour les deux onduleurs identiques ; on relève des courants de circulation
qui varient d’une manière non linéaire en fonction de ces paramètres. Ces variations sont
d’autant plus importantes pour des paramètres de ligne inferieurs au cas où les paramètres
des lignes sont identiques.

Un paramètre supplémentaire de la MLI vectorielle a été introduit et ce pour la distribution


du vecteur nul dans les intervalles de conduction définit par l’état (ppp) et (nnn). Selon les
valeurs attribuées à ce paramètre de commande, un courant de circulation de valeur et de
direction donnée prend naissance. Ce courant de circulation dépend essentiellement de la
tentions du canal z du model moyen développé et de l’impédance des lignes des onduleurs
connectés en parallèle.

60
Conclusion générale

Conclusion générale

L’étude de l’interaction entre différent modules d’un nombre donné d’onduleurs mis en
parallèle passe obligatoirement par le développement d’un circuit équivalent moyen.
L’analyse de ce modèle ainsi développé nous permettra d’une part d’établir les équations des
différentes fonctions transfert en régime permanant ainsi que les relations liantes les
différentes variables d’état perturbées au tour d’un point de fonctionnement donné.
L’obtention du modèle moyen a permis de mettre en évidence de chemin de parcours du
courant de circulation. Ce courant de circulation est représenté par le canal z qui est décrit par
un circuit représenté par les impédances de ligne ainsi qu’une tension communément appelée
tension du mode commun.

L’analyse de la mise en parallèle d’un nombre donnée d’onduleurs identiques gérés par
la même commande alimentant une charge par le biais d’une ligne présentant une impédance
de phase différente des autres lignes a permit de mettre en évidence la présence d’un courant
de circulation entre les différents modules. La variation non linéaire de ce courant de
circulation est d’autant plus importante que l’écart entre les impédances de ligne est grand.

Le développement d’une stratégie de commande MLI vectorielle basé sur la distribution


du vecteur nul de tension le long d’un intervalle de conduction d’un secteur donnée a permit
la variation du courant de circulation sans pour autant affecter le rapport cyclique de chaque
phase, le courant et la tension aux bornes de la charge. En réalité, cela affectera la durée des
intervalles de l’état (nnn) et (ppp) tout en respectant que la durée totale de l’application du
vecteur tension nul est constante. Ce paramètre de contrôle est un degré de liberté
supplémentaire de la MLI vectorielle et sa variation peut influencer la valeur et le sens de
parcours du courant de circulation lors de la mise en parallèle des onduleurs.

Partant de cette état de fait, un travail future pourrait être envisagé pour optimiser le
courant de circulation et ce en adoptant une technique de commande évoluée.

60
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64
Annexe

Les fonctions de transferts qui utilisé pour tracer le diagramme de Bode :

1.6 10 6 s 3 + 2.667 10 8 s 2 + 6.93 10 14 s 2 +5.502 10 12 s + 4.44 10 14


𝑖𝑖̃𝑑𝑑 ⁄𝑑𝑑̃𝑑𝑑 =
s 4 + 166.7 s 3 + 6.871 10 6 s 2 + 5.72 10 8 s + 1.046 10 13

𝑖𝑖̃𝑑𝑑 1 ⁄𝑑𝑑̃𝑑𝑑1 =
1.6 10 6 s 5 + 2.667 10 8 s 4 + 8.327 10 12 s 3 + 6.93 10 14 s 2 + 8.64210 18 s + 2.19310 19
s 6 + 166.7 s 5 + 6.97 10 6 s 4 + 5.885 10 8 s 3 + 1.114 10 13 s 2 + 5.645 10 13 s + 1.033 10 18

5.027 10 8 s 2 + 8.378 10 10 s + 1.622 10 15


𝑖𝑖̃𝑑𝑑 ⁄𝑑𝑑̃𝑞𝑞 =
s 4 + 166.7 s 3 + 6.871 10 6 s 2 + 5.72 10 8 s + 1.046 10 13

𝑖𝑖̃𝑑𝑑1 ⁄𝑑𝑑̃𝑞𝑞1 =
5.027 10 8 s 4 + 8.378 10 10 s 3 + 9.045 10 14 s 2 + 1.479 10 17 s + 2.5510 21
s 6 + 166.7 s 5 + 6.97 10 6 s 4 + 5.885 10 8 s 3 + 1.114 10 13 s 2 + 5.645 10 13 s + 1.033 10 18

− 5.027 10 8 s 2 − 8.378 10 10 s + 1.622 10 15


𝑖𝑖̃𝑞𝑞 ⁄𝑑𝑑̃𝑑𝑑 =
s 4 + 166.7 s 3 + 6.871 10 6 s 2 + 5.72 10 8 s + 1.046 10 13

𝑖𝑖̃𝑞𝑞 1 ⁄𝑑𝑑̃𝑑𝑑1 =
−5.027 10 8 s 4 − 8.378 10 10 s 3 − 9.045 10 14 s 2 − 1.479 10 17 s− 2.5510 21
s 6 + 166.7 s 5 + 6.97 10 6 s 4 + 5.885 10 8 s 3 + 1.114 10 13 s 2 + 5.645 10 13 s + 1.033 10 18

5
8 10
𝑖𝑖̃𝑧𝑧 /∆𝑑𝑑̃𝑧𝑧 = s

𝑖𝑖̃𝑑𝑑 2 ⁄𝑑𝑑̃𝑑𝑑1 =
−2.667 10 12 s 3 − 2.22 10 14 s 2 + 8.099 10 18 s + 2.193 10 19
s 6 + 166.7 s 5 + 7.1 10 6 s 4 + 6.029 10 8 s 3 + 1.117 10 13 s 2 + 8.232 10 13 s + 1.447 10 18

𝑖𝑖̃𝑑𝑑 2 ⁄𝑑𝑑̃𝑞𝑞1 =
− 2.513 10 15 s 2 + 1.396 10 17 s− 2.71 10 21
s 6 + 166.7 s 5 + 7.1 10 6 s 4 + 6.029 10 8 s 3 + 1.117 10 13 s 2 + 8.232 10 13 s + 1.447 10 18

65
Annexe

Model de simulation de courant de circulation on utilisant deux onduleurs mis en


parallèle

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