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Daniel
C’est le premier époux de Marie-Josée . Ce personnage peut être considéré
comme l’anti héros (celui qui fait beaucoup de tort à le héros). En effet Marie
Josée a ouvert les portes de son cœur à Daniel et c’est après qu’elle s’est rendu
compte que Daniel est frivole et pervers à souhait. Marie Josée fut même
agressée par un groupe de jeunes qui l’accusent d’être la petite copine de Daniel.
Monsieur KOUASSI
C’est le second époux de Marie Josée. Son rôle est prépondérant dans le roman.
Il vient être une aide pour la belle métisse au cœur brisé et tentera de lui faire
vivre ce qu’elle avait souhaité avec Daniel.
II. LES VALEURS INCARNER PAR LES DIFFERNETS PERSONNAGE
Chacun des personnages de notre œuvre incarne des qualités que l’auteur tente
de nous révéler. Cependant avant d’attaquer ces qualités faisons un bref bilan de
l’œuvre
1. Notre bilan de lecture
Le métissage ! Toujours impressionnée par l’intelligence de la nature qui réussit
à mêler des sangs, des gênes ; nous nous introspectons souvent sur ce que ça
faisait d’être le fruit de deux cultures totalement différentes. Peut-on souffrir
d’être métis ?
Oui.
La plupart des enfants métis ont été recueillis dans des orphelinats ouverts à leur
intention par des colons. Certains enfants n’ont jamais été reconnus par leurs
géniteurs, d’autres abandonnés par leurs mères.
Les métis n’ont pas très bonne réputation en Côte d’Ivoire, ils sont souvent
qualifiés de frivoles, indexés, mis à l’écart, objet de convoitise ou de jalousie.
C’est cette réalité que décrit l’auteur dans cet œuvre avec un style simple, sans
fioritures. Marie-Josée, l’héroïne, égrène en présence de monsieur Kouassi, le
long chapelet de sa vie et dans les moindres détails.
Elle relate la rencontre de ses géniteurs, leur amour stoppé par son arrivée
brusque, le refus de son père d’assumer sa paternité car étant déjà marié,
l’abandon de sa mère qui n’a pas voulu l’amener avec elle dans son nouveau
foyer malgré l’insistance de son nouvel époux, la tendre éducation assurée par
mémé Tanan (la tante de sa mère), ses difficultés d’intégration au primaire, au
lycée, à l’université, sa rencontre avec son époux, ses difficultés conjugales, ses
tentatives pour retrouver son père. Son parcours est assez touchant, on imagine
bien combien ça doit être difficile de se sentir à l’écart, de vivre avec une moitié
de ses origines. Si le thème du livre à savoir les difficultés, préjugés auxquels le
métis fait face est traité en profondeur, l’on ne peut pas dire autant pour les
péripéties finales.
2. Les valeurs incarner
L’héroïne
Marie Josée est un modèle à suivre en ce sens qu’elle est d’abord intelligente,
elle est travailleuse et très courageuse. En plus elle ne se laisse pas faire par les
péripéties de la vie. Elle aurait pu tout abandonner du fait du mépris et des semé
d’embûches qu’elle rencontrais mais ce ne fut pas le cas. Elle a tenu le coup est
sortis victorieuse de ce challenge car elle réussit ses études et devint
enseignante.
TANAN
Ce personnage incarne l’image de la mère idéale. Elle fut d’une grande partie
responsable de la réussite de Marie Josée car elle sut lui donner les bons
conseils. De nos jours un enfant loin de son père et sa mère s’adonne aux
activités malsaines quelque à la grande dame de son tuteur. Mais TANAN n’est
pas au nombre de ces tuteurs qui n’ont pas le regard sur leur protège. TANAN
incarne la sagesse, l’ordre et le modèle de mère idéal.
DANIEL
Ce personnage incarne une personne qui n’a pas le sens du mot sincérité. Il fait
montre d’attitude frivole.
Les personnages neutre (son entourage)
Marie-Josée, la métisse souffre de n’être acceptée par aucune communauté. Elle
est considérée comme une apatride à travers le regard de la société. Pour eux
tout est prétexte pour s’attaquer à elle. Elle devient ainsi souffre-douleur des
autres. Les Agressions verbales et physiques contre Marie-Josée sont aussi
révélatrices de la hargne des étudiantes qui désirent en découdre avec elle. Les
autres personnages expriment donc un dédain, des mépris vis-à-vis
de Marie-Josée souhaitant tous l’humilier. Le passage « A l’internat, j’étais …
qu’aux études. » aux pages 74-75 et « A l’internat, j’étais … qu’aux études. »
aux pages PP 74-75 en témoigne.
CONCLUSION
Cette étude ordonnée nous a permis de voir la richesse de cet œuvre en partant
des personnages jusqu’à leur qualité et valeurs social en passant par le bilan du
roman. En somme nous retenons que le roman loin de nous conter qu’une belle
histoire est le reflet de nos vies quotidiennes et très souvent inspiré d’histoire vie
réel. Ici l’auteur nous interpelle et dénonce les difficultés d’insertion sociale des
métis.
Nous ne saurons terminer notre exposé sans vous plonger dans quelques lige de
l’histoire de Marie Josée a travers la lecture d’un passage. Nous somme dans le
roman Marie-Josée la métisse de Germain Zamble Bi à la page 86-87
(PRISE DE PAROLE DU LECTEUR AVEC LE ROMAN EN MAIN)