Cinématique et
statique du solide
indéformable
Dans la suite, on parlera indifféremment d’un solide ou du repère qui lui est associé.
1.6 Modélisation d’un mouvement élémentaire par une liaison pivot ou glissière
1.8 Modèle cinématique d’un mécanisme : schéma cinématique et graphe des liaisons
Lorsque l’on souhaite étudier le comportement cinématique d’un mécanisme, il est nécessaire de
s’appuyer sur un modèle cinématique.
Ce modèle est représenté par un schéma cinématique et/ou un graphe des liaisons.
Exemple : prothèse transtibiale
Les deux représentations, schéma cinématique et graphe des liaisons, sont aussi des outils de
communication scientifique efficaces.
1.9 Commande des mécanismes en chaîne ouverte et en chaîne fermée
Chaîne ouverte Chaîne fermée
Exemple : bras robot soudeur Exemple : bras articulés de portail
Les paramètres de mouvement sont tous Les paramètres de mouvement sont tous
indépendants. dépendants.
Chaque liaison est « motrice » et est Ainsi, une seule liaison est alors « motrice ».
commandée par sa propre chaîne d’énergie- Une seule chaîne d’énergie-puissance existe
puissance (actionneur, …). (actionneur, …).
Dans l’exemple ci-dessus, il existe 3 liaisons Dans l’exemple ci-dessus, il existe 1 liaison
« motrices », et donc 3 chaînes d’énergie- « motrice », et donc 1 chaîne d’énergie-
puissance (3 actionneurs…). puissance (1 actionneur…)
Les paramètres caractéristiques sont les paramètres constants qui influent sur le
mouvement tels que les paramètres géométriques (longueurs de solides, entraxes…).
Une liaison glissière de direction x1 est paramétrée par la longueur (t) tel que
OM = (t ) x1 .
Dans un mouvement de translation entre deux solides, les bases sont identiques.
Le paramétrage d’une rotation plane est réalisé sur une figure de changement de base :
• vecteur commun sortant = 1er vecteur
• 2ème vecteur de la base de référence dans l’ordre direct vers la droite
• 3ème vecteur de la base de référence dans l’ordre direct vers le haut
• 2nd base tournée d’un angle positif et inférieur à 20° .
3ème vecteur 3ème vecteur base 1
base 2
Application : robot soudeur. La base B2 ( x2 , y2 , z2 ) est en rotation plane de direction y1 par rapport à
la base B1 ( x1 , y1 , z1 ) , d’angle α2 .
A3 - Réaliser la figure de changement de base.
Vecteur commun :
z2 = x2 =
z1 = x1 =
Un vecteur position d’un point M fixe un solide S, dans son mouvement par rapport à
un solide de référence 0, est un vecteur Q M avec Q un point fixe dans le repère
associé au solide de référence.
1. Robot de peinture
On étudie un robot de peinture de carrosserie
de voiture.
Q1 : Repasser en couleur chaque ensemble du schéma cinématique puis représenter le modèle sous la forme d’un
graphe des liaisons.
Q2 : Compléter les figures de changement de base associées aux paramètres α (t ) et β (t ) .
On s’intéresse à un camion benne, dont une photo et un schéma cinématique sont donnés ci-dessous.
Pour éviter toute collision, il sera nécessaire dans des calculs ultérieurs, de connaître la position du point A dans le repère 0.
Q1. Sur le schéma cinématique, repasser chaque solide d’une couleur différente.
Q2. Repérer les liaisons et les lister sur un graphe des liaisons.
Q3. Compléter les figures de changement de base associées aux paramètres α ( t ) et β (t ) .
Q4. Définir, puis tracer les trajectoires TA3/0 , TC3/0 , TB2/1 , TB 2/1 , T et B 2/0 .
Le manège d’Edinburgh en Allemagne (dont la photo et le schéma cinématique sont donnés ci-dessus) est constitué de 4
solides :
− le mât 0, de repère associé R0 = (O, x0 , y0 , z0 ) ;
− le coulisseau 1, de repère associé R1 = (A, x1 , y1 , z1 ) tel que les bases B1 et B0 sont identiques ;
− le rotor 2, de repère associé R2 = (A, x2 , y2 , z2 ) tel que z2 = z1 ;
− la chaise 3, de repère associé R3 = (B, x3 , y3 , z3 ) tel que y2 = y3 .
Hypothèse :
Afin d’éviter que les chaises ne montent trop par effet centrifuge, ou que ces chaises montent toutes en même temps à la
même hauteur, les câbles sont remplacés par des barres, et l’angle est aussi commandé.
Ainsi la position d’une chaise est commandée par les 3 paramètres de mouvement : , et .
Objectif : déterminer la loi de commande en position de l’effecteur de chaque chaîne d’énergie-puissance afin
de positionner une chaise.
Q1. Sur le schéma cinématique, repasser chaque solide d’une couleur différente.
Q2. Réaliser le graphe des liaisons. Préciser le paramètre de mouvement associé à chaque liaison.
Q3. Réaliser les figures de changement de base illustrant les 2 paramètres de mouvement angulaires.
Q4. Déterminer les produits scalaires suivants : x2 x1 , x1 y2 , x2 z1 , z3 z1 , x3 z1 , x1 x3 , y1 x3 et y1 z3 .
Q5. Déterminer l’expression d’un vecteur position du point C dans le repère 0, en fonction des paramètres de
mouvement et des paramètres caractéristiques.
Exemple :
2/1 = (t) x1 = (t) x2
d -1
avec (t ) = en rad s
dt
Dans le cas d’un mouvement de translation, le vecteur vitesse angulaire est nul
S /0 = 0 .
y2 y1 z3 z1 y4 y3
ψ θ ϕ
x2 y3 x4
ψ θ ϕ x2
z1 x1 x2 y2
z3
3.2 Vecteur vitesse d’un point M fixe dans un solide S par rapport à un solide de
référence 0 : VMS /0
Par définition, le vecteur vitesse d’un point M fixe dans un solide S,
dans son mouvement par rapport à un solide de référence 0, est la
dérivée temporelle d’un vecteur position du point M, par rapport
à la base B 0 :
dQM
VMS/0 = si Q est fixe dans R0.
dt
0
-1
Sa norme est en en m s .
Le vecteur vitesse est tangent à la trajectoire TMS/0
3.5 Champ des vecteurs vitesse d’un solide en translation à trajectoire rectiligne
Exemple : vérin
Considérons le mouvement de translation à
trajectoire rectiligne de la tige 2 par rapport au
corps 1 du vérin. Ce mouvement est de direction
x1 = x2 .
3.6 Champ des vecteurs vitesse d’un solide en translation à trajectoire circulaire
Exemple : essuie-glace d’autobus
Considérons le mouvement de translation à trajectoire
circulaire du balais 3 de l’essuie-glace par rapport au châssis 1
de l’autobus.
dU dU
= + Ωi / j ∧ U
dt dt
j i
En appliquant(2) cette formule aux vecteurs unitaires on obtient le résultat suivant :
Pour dériver un vecteur unitaire d’une base Bi par rapport à une base Bj, on utilise la
d xi
relation : = Ωi / j ∧ xi
dt
j
1. Centrifugeuse humaine
Les pilotes de chasse subissent lors de leurs missions des accélérations bien supérieures à celle subie du fait du seul champ de
gravité terrestre. Un pilote en virage serré à grande vitesse ressentira jusqu’à 12 g (g : l’accélération de la pesanteur) contre 5 g
pour un pilote de formule 1 (relevé dans le virage de l’Eau Rouge à Spa), et 1 g pour toute personne sur Terre au niveau de la mer
Une personne normale s'évanouie entre 4 et 6 g.
Afin de familiariser et de tester les pilotes à ces effets, les centres d’entrainement ont mis au point des systèmes expérimentaux
au sol capables de les soumettre à de telles accélérations : les centrifugeuses.
Objectif : déterminer des relations, entre les positions et les vitesses des effecteurs, qui traduisent le respect des
exigences du cahier des charges.
4. Déterminer VG2/0 .
5. Déterminer la condition sur les paramètres de mouvement et leurs dérivées temporelles qui permet d’assurer en
permanence l’exigence Ex1 du cahier des charges.
6. Déterminer le vecteur accélération aG,2/0 dans le cas où β est constant.
7. Déterminer la condition sur la valeur de la vitesse angulaire (en tour par minute) du bras 1 par rapport au sol 0 qui
permet d’assurer en permanence l’exigence Ex2 du cahier des charges.
Afin que la coupe du savon soit droite, la lame doit avancer suivant y0 à la même vitesse Vs que
Ex1
le boudin de savon par rapport au bâti 0.
Objectif : déterminer la commande en position d’un effecteur d’une des chaînes d’énergie-puissance, qui traduit
le respect de l’exigence du cahier des charges.
1. Sur les schémas cinématiques plan, repasser chaque solide d’une couleur différente.
6. Préciser une relation mathématique qui traduit l’exigence Ex1 du cahier des charges. En déduire une relation entre
, , Vs et L qui traduit cette condition.
piv
2/1 est le vecteur de pivotement de 2/1 en J.
Il est porté par la normale n .
roul
2/1 est le vecteur de roulement de 2/1 en J.
Il est contenu dans le plan tangent commun à 2 et 1.
On dira que 2 roule sans glisser sur 1 en J si la vitesse de glissement est nulle :
VJ2/1 = 0
Le phénomène de roulement sans glissement est présent lorsque l’adhérence entre les deux surfaces
en contact est assurée en permanence.
-1
On donne 1/0 = 1500 tr min , e = 14 mm et R = 25 mm .
Objectif : déterminer le vecteur vitesse de glissement, les composantes de roulement et pivotement au contact
came/poussoir.
1. Déterminer l’expression du vecteur vitesse de glissement entre 1 et 2. Le projeter dans la base locale liée au contact.
2. Donner la relation entre , e , R , et qui permet de garantir à chaque instant le contact au point I entre 1 et 2.
En déduire une relation entre , e , et .
3. En tenant compte de cette relation et en utilisant le résultat obtenu dans la question 1, vérifier que le vecteur
vitesse de glissement est bien contenu dans le plan tangent commun aux deux solides en contact.
4. Déterminer la norme de ce vecteur vitesse de glissement dans la position du mécanisme pour laquelle = 20 .
Schéma cinématique :
On assimile la roue 2 à un disque.
Constituants et paramétrage :
– le bâti 0, de repère associé R0 = (O, x , y , z ) , est considéré comme fixe ;
– le plateau tournant 1, de repère associé R1 = (O, x1 , y1 , z1 ) , est en mouvement de rotation d’axe (O , z ) par rapport au bâti
0 tel que z = z1 et = (x , x1 ) = (y , y1 ) ;
– le bras 3, de repère associé R3 = (H ,u ,v ,w) , est en mouvement de rotation d’axe (O , z ) par rapport au bâti 0 tel que z = w
et = (x ,u) = (x ,v ) ;
– l’ensemble pneumatique + jante 2, de repère associé R2 = (C , x2 , y2 , z2 ) , est en mouvement de rotation d’axe (H ,u) par
rapport au bras 3 tel que u = x2 et = (z , z2 ) . On pose HC = d u (d = constante). Le pneumatique, de rayon r , est en
contact au point I avec le plateau 1.
Objectif : déterminer la relation entre les vitesses de rotation des 3 actionneurs permettant de reproduire des
conditions de roulement sans glissement d’un pneumatique sur une route.
2. En déduire la relation entre les vitesses de rotation des 3 actionneurs , et afin d’assurer en permanence le
roulement sans glissement du pneumatique sur le plateau.
3. Déterminer l’expression des vecteurs de roulement et de pivotement.
Les torseurs doivent être impérativement exprimés au même point pour pouvoir être
additionnés !
Application : le fuselage (1) est en translation de direction x0 par rapport à (0) à une vitesse V .
Application : (2) est en rotation par rapport à (1), d’axe ( A, z0 ) , paramétrée par l’angle θ. ω2/1 est la
vitesse angulaire. Pales de longueur R.
y2 y0
θ
x2
θ
z0 = z2 x0
Sur tous les paramètres de mouvement de chaque liaison, il en existe un que l’on
nommera paramètre de mouvement d’entrée (un de la liaison motrice, animée par
l’actionneur), et un que l’on nommera paramètre de mouvement de sortie (un de la
liaison en « sortie » qui anime l’effecteur).
2. Projeter l’équation de fermeture ci-dessus dans une base choisie afin d’obtenir un
système de 3 équations scalaires comportant les paramètres de mouvement
d’entrée et de sortie.
7.1 Loi entrée-sortie en vitesse par dérivation d’une loi entrée-sortie en position
Dériver, par rapport au temps, la loi entrée-sortie en position obtenue.
Modèle cinématique
Un motoréducteur anime en rotation continue la manivelle 2. Par l'intermédiaire de la liaison en B, la manivelle 2 déplace la
tige 3 en rotation autour de l’axe (A, z0 ) qui déplace elle-même le poussoir 4 en translation suivant y0 .
Constituants et paramétrage
– bâti 0, considéré comme fixe, de repère associé R0 (O, x0 ,y0 ,z0 ) ;
– manivelle 2, de repère associé R2 (O,x2 ,y2 ,z0 ) , tel que (x0 , x2 ) 2 ;
– tige 3, de repère associé R3 (A,x3 ,y3 ,z0 ) , tel que (x0 , x3 ) 3 ;
– poussoir 4, de repère associé R4 (C,x0 ,y0 ,z0 ) .
On définit :
AB x3 ; OA L1 x0 avec L1 0,25 m ;
AC x3 ; HA L x 0 avec L 2 L1 0,5 m ;
HC y y0 ; OB R x2 avec R 0,15m .
Objectif : déterminer l'amplitude de déplacement du poussoir permettant de valider le critère du cahier des
charges.
Dans ce type de pompe, les pistons sont logés dans un barillet lié à l’arbre d’entrée.
Pour une vitesse angulaire de l’arbre d’entrée donnée, en inclinant plus ou moins le plateau, ceci permet de faire varier le débit
du fluide en sortie de la pompe.
Modèle cinématique
Lorsque le débit de la pompe est réglé, c'est-à-dire lorsque l’inclinaison du plateau est fixée, on peut étudier le
comportement cinématique de la pompe à partir du modèle représenté ci-dessous.
Attention, sur le schéma de gauche, le piston AB a été ramené dans le plan (C, x0 ,y0 ) .
On définit :
OC c x0 ;
CB b x0 r y1 ;
BA x0 avec variable ;
OA y y z z avec y et z variables.
Application : On considére un effecteur commandé à l'aide d'une loi de mouvement en trapèze de vitesse.
Les durées d'accelération et de délécération sont similaires:
A28 - Calculer la vitesse maximale Vm sachant que l'accélération est égale à 0,1m/s2 et la durée de la
phase d'accélération est de 1,3s:
A29 - Calculer le déplacement total xt (à l'instant t3) sachant que la durée de la phase de vitesse constante
est de 2s.
s s N s 2N
= = avec en rad/s et N en tr/min. On a =
e e Ne 60
Selon la valeur de ce rapport (<1 ou >1), on parle de multiplicateur ou de réducteur de vitesse.
O1 θ1
z0 x0
A O1 A
Rapport de transmission
entre les deux roues. Un non glissement entre 2 et 1 au point I vitesse de glissement nulle VI2/1 = 0
soit VI2/0 = VI1/0
Module
Entraxe a12 : distance entre les axes des roues dentées (O1 , z0 ) et (O2 , z0 )
Forme
Entraxe D + D2 Z + Z2 D − D1 Z − Z1
a12 = 1 =m 1 a12 = 2 =m 2
2 2 2 2
Forme
Poulies-courroie Pignons-chaîne
Dans ces transmetteurs, les poulies ou les pignons tournent dans le même sens. Le
rapport de transmission s’écrit :
2/0 R D
= 1= 1
1/0 R2 D2
D mZ
NB1 : le rayon du pignon est R = = si Z est le nombre de dents du pignon et m son module (voir
2 2
paragraphe sur les engrenages pour la notion de module).
NB2 : un transmetteur pignon-crémaillère est un engrenage dont une des « roues » a un rayon infini
(la crémaillère). Son cercle primitif est donc une droite.
On retiendra que tout cylindre « roulant » sans glissement sur un plan se comporte
cinématiquement comme un transmetteur pignon-crémaillère.
Si la vis motorisée est guidée en rotation par rapport au bâti, et l’écrou en translation,
ce transmetteur réalise une transformation de puissance de façon réversible ou pas.
Objectif : déterminer les vitesses angulaires des moteurs Axes 2 et 3 afin de commander le robot de peinture.
4. Déterminer l’entraxe a11−12 correspondant à la distance entre les axes des liaisons pivots L11/ S 2 et L12/ S 2 .
5. Déterminer le module m2 de l’engrenage 12b-13 pour que les axes d’entrée et de sortie soient coaxiaux.
1. 10
9
Bobine
p2
0 23
26
55 28
GV PV
Levier PM c2
de vitesse Crabots
Diamètre : 44
dp1 = dp2 = 112 mm
dc1 = 108 mm
dc2 = 1260 mm
Nombre de dents des roues dentées : c1
Z9 = 16 dents
Z10 = 32 dents
Z23 = 24 dents 36
Z26 = 119 dents
Schéma cinématique de la transmission de mouvement de la turbine à la bobine
Z28 = 33 dents
Z36 = 170 dents
Z44 = 146 dents
Z55 = 134 dents
y4 z0
A 3 y2
Satellite 2 A
A y4
Planétaire 3 3
2 2 A
O2
L’utilisation de 4 J
plusieurs satellites ne I
x0 4 y0
modifie pas le O1 O4 O3
comportement A A
cinématique du train 1
épicycloïdal mais permet 1
de répartir les efforts entre
les satellites et ainsi
d'améliorer la durée de Planétaire 1
vie.
Porte-satellite 4
Constituants
pla A/0
avec la raison de base =
plaB/0
= rapport i
ps/0 = 0
Un train épicycloïdal est un système à 3 entrées-sorties : pla A/0 , pla B/0 et ps/0 .
L’utilisation d’un train épicycloïdal nécessite alors d’imposer la vitesse angulaire par rapport au bâti
de deux des trois entrées possibles : pla A/0 , pla B/0 ou ps/0 .
Dans la pratique, on bloque souvent l’une d’entre-elles ; on impose la vitesse angulaire à la
deuxième ; la troisième est alors donnée par la relation de Willis.
2 3 2a 3
2b
4
1 4
1
0 0
2a 2b 3 2a 2b
1
4
4
1 3
0 0
Objectif : vérifier que la vitesse d’enroulement de la chaîne peut atteindre 0,6 m/s.
Etage 1 Etage 2
Z4
(2) Z2 (4)
Remarque : les deux couronnes sont notées 0a et 0b. Elles font parties du même ensemble cinématique (i.e. le bâti 0).
TRANSMETTRE TRANSMETTRE
Q2 : Compléter le tableau avec le nombre de dents et les modules. Déterminer le diamètre primitif de la couronne 0b.
Q3 : Déterminer littéralement, en fonction du nombre de dents, le rapport de transmission ωe / ωs . On notera λ1 et
λ2 les raisons de base de chaque étage. Réaliser l’application numérique.
Q4 : Conclure vis-à-vis du cahier des charges.
La configuration est telle que les vitesses de rotation ω1/0 et ω2/0 sont de même signe.
En fonctionnement grande vitesse, ω1/0 et ω4/0 sont aussi de même signe.
J.MELLOUI Page 39 de 76
Sciences industrielles de l’ingénieur
Cinématique du solide indéformable CPGE 1re année
Représentation 3D Représentation 2D
NOM Forme du torseur des actions mécaniques
Forme du torseur cinématique
et transmissibles
caractéristique(s) O O
O
géométrique(s)
Domaine de validité
z,2/1 z
Z1→2 z
APPUI PLAN V2/1 = T1→2 =
LA,1→2 x + MA,1→2 y
v x , A2/1 x + vy , A2/1 y
A A
de normale z
La liaison Leq est identifiée à partir de la forme de son torseur cinématique associé.
V V V V V
Leq 3/0 3/2 2/1 1/0
par la relation de composition
des mouvements
La liaison Leq peut aussi être identifiée à partir de la forme de son torseur statique associé.
2
Liaison sphérique
de centre O
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................
NB : Technologiquement parlant, il est donc préférable de réaliser une liaison ponctuelle par mise
en série d'une liaison appui plan et d'une liaison rotule pour limiter la pression de contact.
En effet, on passe d’un contact ponctuel, où la pression est infinie (F=p.S), à un contact
surfacique, où la pression devient admissible pour les matériaux.
La liaison Leq est identifiée à partir de forme de son torseur cinématique associé.
V V V V V
Leq 1/0
LA
1/0
LB
1/0
LC
1/0
La liaison Leq peut aussi être identifiée à partir de forme de son torseur statique associé.
Exemple : Liaison entre un arbre 1 et un bâti 0 réalisée par l’association de deux roulements.
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
Schéma minimal
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................
𝑦0
⃗⃗⃗⃗
Imprimante udelta : la liaison entre les 3 nacelles et les 3 colonnes
𝑂 𝐴
est réalisée par une liaison pivot glissant (deux douilles à billes) et une
liaison annulaire (une douille à billes) 𝟏
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐿. ⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴 𝑥0
𝟐
Question 1 : Ecrire pour chacune des deux liaisons, le torseur cinématique.
Question 2 : Déterminer la liaison équivalente (on privilégiera le point A pour le calcul du torseur cinématique
équivalent).
Exercice 2 : IMPRESSION 3D
Le schéma ci-dessous représente la structure partielle du mécanisme de déplacement d’un chariot utilisé dans
une machine d’impression 3D.
Donnée : QP b.y
Question 5 : Déterminer la forme du torseur cinématique, au point Q , de la liaison équivalente Leq entre 2
et 1. Préciser son nom.
On a : m = mu + mi
Donc m = mu + mi = 1+ 2 = 3
mu = mu = mu =
m= m= m=
mi = mi = mi =
Application : Déterminer les mobilités du système de guidage d'un arceau (3) par rapport à un bras (2)
Les galets G11, G12, G13, G14, G15 et G16, sont en contact ponctuel avec frottement et roulement
sans glissement. L’hypothèse est valable pour les galets G21, G22, G23, G24, G25 et G26.
Les galets G17 et G18 sont en contact ponctuel dont le glissement est difficile à éviter.
L’hypothèse est valable pour les galets G27 et G28.
Sciences industrielles de l’ingénieur J.MELLOUI Page 49 de 76
TD 8 : MOBILITES CINEMATIQUES
1. Appareil de sport
Le système étudié s'agit d'un mécanisme de rangement d'un appareil de sport. En effet, après
exploitation, l’utilisateur pourra plier puis verrouiller l’appareil pour diminuer son volume de
rangement. Lors de cette opération manuelle, l’opérateur fait tourner le bloc pivotant (1) en le
relevant de son extrémité.
Le bloc est guidé par le mécanisme dont le schéma cinématique est représenté ci-dessous.
Nous nous intéresserons ici à l’étude d’hyperstatisme de ce mécanisme.
Appareil
en cours
de pli
Appareil
plié et
rangé
Dans cette étude le motoréducteur (2) est considéré comme étant un seul solide, de plus il n’est
pas lié au système de direction. La roue (R) ne fait pas partie de l’étude.
Q°1/ : Tracer le graphe de liaison du système.
Q°2/ : La mobilité utile du système est , quelle est cette mobilité ?
Q°3/ : Estimer la mobilité interne du système, indiquer clairement le ou les mouvements
concernés.
Q°4/ : Évaluer la mobilité cinématique m du système.
Q°5/ : Quelles sont les conséquences de la valeur de mi sur le montage du système.
Q°6/ : On envisage de modifier la liaison entre (12b) et (1) par une liaison rotule de centre J et la
liaison entre (12a) et (11) par une liaison rotule de centre K. Évaluer à nouveau la mobilité .
Q°7/ : Donner (sans calcul), la liaison équivalente aux liaisons entre (10) et (1) aux points M et N ?
Exemple :
C VC1/ 0
orthogonaux.
3) P
15.3.5) Équiprojectivité.
1. Mortaiseuse
Mise en situation : La figure représente partiellement le mécanisme d’une mortaiseuse. Littéralement
« perceuse à trou carré », elle réalise des rainures dans des pièces en bois. La rainure
est réalisée par le mouvement de coupe donnée par l’outil (solide 2) au point K.
Description des mouvements :
Un moteur électrique entraîne le solide (3) en rotation.
Le solide (1) a un mouvement de rotation d’axe (Oo , z o ) par rapport à (0).
Le solide (2) a un mouvement de rotation d’axe (O1 , z o ) par rapport à (1) et un mouvement de rotation
d’axe (O2 , z o ) par rapport à (3).
Le solide (3) a un mouvement de rotation d’axe (O3 , z o ) par rapport à (0).
Question
1. Tracer la vitesse v(A 1 / 0)
2. Quelle est la nature du mouvement de 3/0? Tracer la direction de la vitesse v(H 3 / 0)
3. Par équiprojectivité, déterminer la vitesse v(H 3 / 0)
4. En utilisant le triangle de proportionalité des vitesses, déterminer la vitesse v(B 3 / 0)
5. Quelle est la nature du mouvement de 5/0? Tracer la direction de la vitesse v(I 5 / 0)
Description du fonctionnement :
La presse représentée sur le schéma possède une chaîne cinématique composée du vérin de corps (2) et de
tige (3), d'un levier (4), d'un maneton (5) et du piston (6). Ce dernier exerce l'effort de compression désiré.
L’augmentation de l’effort est obtenue par le principe du « bras de levier »
La vitesse de la tige de vérin V ( A 3 / 2) est donnée (échelle 1 cm pour 1 m/s).
6. En déduire la vitesse de descente du piston (6) par rapport au bâti (1), donner la valeur numérique de
cette vitesse.
de : V (D ∈2/0) ;
e) En déduire le module de : V (B ∈2/0) .
y0
2 D
E
3
1 4
5
F
B
0 A
Un graphe d’analyse ou graphe de structure est un graphe des liaisons complété des
actions mécaniques sollicitant le mécanisme étudié. Il permet de recenser efficacement
toutes les actions mécaniques.
Ri → j
Ti → j = avec MA,i → j = MB,i → j + AB Ri → j
AMA ,i → j
On appelle :
− Ri → j la résultante de l’AM de i → j .
Elle est en en Newton (N) et est indépendante du point d’expression du torseur ;
− MA,i → j le moment de l’AM de i → j .
Il est en Newton mètre (N m) et dépend du point d’expression du torseur.
L’action mécanique du stator d’un moteur électrique sur son rotor est modélisée par
un couple orienté par l’axe du moteur :
point sur la droite.
T1 ⎯⎯⎯→
⎯ 2
moteur=
0
P
C12 u
NB : le rotor est l’axe du moteur. Il est aussi en liaison pivot par rapport au stator.
Si pour un vérin :
− le corps et la tige sont en liaison articulation (pivot ou sphérique) à leur « point
d’attache B et C » ;
− et que les poids du corps et de la tige sont négligés,
alors le corps et la tige du vérin ne sont pas représentés sur le graphe d’analyse, et
l’action du vérin est modélisée par une force de droite d’action passant par ses points
d’attache :
F12 u F12 u
T1 ⎯⎯⎯→2 =
vérin =
0
P(C ,u ) 0 P (C ,u )
NB : écrit en un autre point de la droite d’action (C ,u) , le torseur de l’action possède un moment.
pS u
T1 ⎯⎯⎯→2 =
vérin avec :
P(C ,u ) 0
p (en Pa) la pression uniforme du fluide
S (en m2) la surface de contact fluide/piston :
D2 (D2 − d 2 )
S= (tige qui sort) et S = (tige qui rentre)
4 4
NB : écrit en un autre point de la droite d’action (AB) , le torseur de l’action possède un moment.
2.1.5 Action d’un ressort de torsion
Considérons deux solides 1 et 2 en liaison pivot.
Un ressort de torsion est placé en parallèle de cette liaison. Soit l’angle du ressort.
L’action d’un ressort de torsion d’angle à vide 0 et de raideur k (en Nm/rad) est un
couple, d’intensité proportionnelle à la variation de l’angle du ressort :
T ressort
1 ⎯⎯⎯→2 =
0
±k( − 0 ) u
P
(1) Susceptibles d’être On note le torseur des actions mécaniques transmissibles(1) dans la liaison entre 1 et 2 :
transmises d’un solide à
R1→2 X1→2 x + Y1→2 y + Z1→2 z
T1→2 =
l’autre au travers de la
=
A,1→2 A LA,1→2 x + MA,1→2 y + NA,1→2 z
liaison.
A
M
Les composantes des vecteurs R1→2 et M A ,1→2 sont appelées inconnues de liaisons.
Liaisons parfaites
Une liaison parfaite est une liaison cinématiquement parfaite ne dissipant pas d'énergie (2) quelques
soient les efforts transmis par cette liaison. Conséquences :
Ce mécanisme, dont le modèle est représenté par son schéma cinématique page suivante, est constitué :
d’un châssis 0, de repère associé (O,x,y,z) , supposé Galiléen,
d’un basculeur 1 de repère associé (O,x1 ,y1 ,z1 ) , de masse M1 =7,5 tonnes, de centre de masse G1 tel que
OG1 a x1 avec a =0,3 m.
d’un ensemble 2 : poutre de lancement + pont (travures), de masse M2 =18,8 tonnes, de centre de masse G2 tel
que OG2 x x1 .
Le mouvement de rotation du basculeur 1 par rapport au châssis 0 est contrôlé par un vérin basculeur délivrant une force
F01 y1 de 0 sur 1 de droite d’action passant par B, tel que OB c x1 avec c =2 m.
Le mouvement de translation de l’ensemble 2 par rapport au basculeur 1 est contrôlé par un vérin lanceur délivrant une force
F12 x1 de 1 sur 2 de droite d’action passant par G1 , tel que OB c x1 avec c =2 m.
Ces 2 vérins ne sont pas représentés sur le schéma cinématique ci-dessous.
Requirement
Requirement Affaissement statique
Idée générale
Id «1.4»
Id «1» L’amortisseur ne doit pas s’affaisser
Le système doit permettre statiquement de plus de 12 cm
d’amortir les chocs et les
vibrations.
Hypothèses
• le problème est supposé plan ;
• l’action de la pesanteur est négligée ;
• toutes les liaisons sont parfaites.
Données
• a = 16 cm , b = 33 cm , c = 8 cm , d = 25 cm , h = 3 cm,
L = 15 cm, e = 9 cm, µ = 18 cm
• l'action du sol 0 sur la roue 6 est modélisée au point L
par un force de résultante F0→6 = Fsol y ;
−Fsol représente le quart du poids de la voiture
( m = 2200 kg ) considéré également réparti sur les quatre
roues ;
• le ressort 9 a pour raideur k = 100000 N / m . Sa variation
de longueur est notée ∆L ( ∆L > 0 en traction).
Q2 : { }
→4 en fonction de X34 = − X 43 .
Appliquer le PFS à (3) et exprimer T3liaison
R1→2 est à l’INTERIEUR du cône d’adhérence R1→2 est SUR le cône d’adhérence
Afin de pouvoir utiliser le modèle de Coulomb dans l’application du PFS sur des mécanismes
à l’équilibre, on fera l’hypothèse que l’on se trouve à la limite du glissement.
Hypothèses et données
• le problème est considéré plan dans le plan médian de la voiture. On ne considère donc qu’une demi-voiture dans ce
plan médian ;
• toutes les liaisons sont supposées parfaites sauf celles entre les roues et le sol. Coefficient d’adhérence pneu/route :
f = 0,6 ;
• le véhicule est supposé maintenu à l’équilibre, sur une route 0 de pente , par le dispositif de frein de stationnement
électrique qui n’agit que sur les roues arrières 3. L’action de ce frein est modélisée par un couple de freinage entre le
châssis 1 et les roues arrières 3 : C1 ⎯⎯⎯⎯
freinage = C f z1 ;
→3
• masse du châssis 1 avec 4 passagers : M = 1300 kg ;
• les masses des roues sont négligeables ;
• 60% de la masse est répartie sur l’avant : a = 0,9 m, b = 1,40 m et h = 0,9 m ;
• diamètre d’une roue 205/55 R15 : D = 648 mm.
4. En déduire la pente limite acceptable αlim,g au-delà de laquelle le véhicule glisse par rapport au sol.
5. En déduire la pente limite acceptable αlim,b au-delà de laquelle le véhicule bascule en arrière.
6. Isoler 3 et en déduire C f en fonction de M et des caractéristiques géométriques. Faire l’application numérique pour
une pente de 16,7°.
Une action mécanique d’un élément i sur un solide j (AM de i → j ) est toujours
répartie sur la surface (action de contact) ou sur le volume (action à distance).
L’expression de la force élémentaire de pression dN1→2 (Q) varie en fonction de la nature du contact.
Pression p Expression de
Nature du contact
de l’action mécanique dN1→2 (Q)
Pression linéique
Ligne d dN1→2 (Q) = p(Q) d
en N m−1
Pression surfacique
Surface ds dN1→2 (Q) = p(Q) ds
en N m−2 ou
Pa
Le modèle global d’une action mécanique est l'action équivalente à l'ensemble des
actions locales.
dF1→2 (Q)
R Z
T1→2 = 1→2 =
AMA,1→2 AQ dF1→2 (Q)
AZ
avec Z la zone(2) du solide 2 sur laquelle s’exerce l’AM de 1 → 2 .
J.MELLOUI Page 70 de 76
Sciences industrielles de l’ingénieur
TD 11: MODÉLISER LOCALEMENT LES ACTIONS MÉCANIQUES
Le dispositif de freinage retenu est un frein à disque composé d'un disque 1 et de deux étriers contenant chacun deux
plaquettes 2.
Le freinage est réalisé par pression des deux plaquettes d'usure 2 assurant le serrage
de part et d'autre du disque 1 d’épaisseur B.
Chaque étrier supporte deux plaquettes 2 (une de chaque côté du disque 1) pour
lesquelles la surface de contact est représentée en gris sur la figure ci-dessous du disque 1 :
L’action de freinage se fait par une pression p uniforme de part et d’autre des étriers sur une surface en forme de portion de
couronne de rayons intérieur ri et extérieur re et d’angle 2 .
On note f le coefficient de frottement entre les plaquettes 2 et le disque 1.
Le couple (ou moment) de freinage correspond à la valeur de la composante, sur l’axe de rotation, du moment résultant de
l’action mécanique des plaquettes 2 sur le disque 1 pendant une phase de freinage.
Lors du freinage, il y a glissement du disque 1 par rapport aux plaquettes 2 dans le sens indiqué sur la figure ci-dessus.
3. Indiquer en le justifiant, quelle composante du moment résultant de l’action mécanique d’une plaquette 2 sur le
disque 1 au point O permet de caractériser l’action de freinage. Déterminer cette composante en fonction de , p
, f , ri et re .
2. Restaurant sous-marin
Le Rangali Island est un restaurant dans les Maldives proposant une
salle sous-marine
Objectif : déterminer le torseur de l’action de l’eau sur les baies vitrées dans le but de dimensionner la structure
supportant celles-ci.
1. Représenter sur le schéma plan ci-dessus, le champ des forces élémentaires de pression dNeau→baies .
2. Donner l’expression de la force élémentaire dFeau→baies (Q) de l’eau sur les baies en un point Q , en fonction de
p et ds .
3. Déterminer la résultante d’action globale de l’eau sur les baies Reau →baies .
7 Statique graphique
Rappel sur les résolutions graphiques :
La méthode graphique est approximative. Cette méthode n’est valable que pour une position
donnée du mécanisme et elle ne peut être appliquée que si on est en face d'un probèle plan.
7.1 Système soumis à deux forces (deux glisseurs)
Lorsqu’un système matériel est en équilibre sous l’action de deux forces, les forces
sont directement opposées : même droite d’action (qui passe par les 2 points
d’application des forces), sens contraires, et normes égales.
Lorsqu’un système matériel isolé est en équilibre sous l’action de trois forces non
parallèles, les trois forces sont concourantes en un même point et leur somme
vectorielle est nulle.
Remarque: Pour un système soumis à trois forces dont deux sont parallèles, alors la 3e force sera aussi
parallèle aux deux premières et résolution analytique est obligatoire. (Cas exclu de la statique graphique).
Autre cas : Si seules deux droites d’action sont connues (et aucune norme), en
appliquant le PFS graphiquement, on obtient la 3e droite d’action (les trois forces
sont concourantes au même point).
Démarche de résolution: Considérons un système soumis à 3 glisseurs dont une est entièrement
connue et une dont on connait la droite d'action:
Application:
1. Potence à tirant
Une potence 2 est supportée par un mur 1 et par un tirant 3. Sur cette potence, en B, se situe un
palan dont le poids est connu. Les points A, C et D sont des articulations. L’ensemble est en
équilibre. On néglige les poids de 2 et de 3 par rapport aux autres efforts mis en jeu.
Le tirant 3 est soumis à l’action de deux forces : ⃗ ( ) et ⃗ ( ).
La potence 2 est sollicitée sous l’action de trois forces : ⃗⃗ ; ⃗ ( ) et ⃗ ( ).
2. Appareil de sport
Le contact entre l’appareil et le sol est réalisé grâce à deux galets et deux pieds.
Notre étude vise à déterminer le coefficient de frottement minimal à assurer dans le contact
« Appareil – Sol », pour éviter tout glissement sur le sol lors de sa mise en service.
On se placera dans le plan de symétrie vertical de l’appareil.
Le support est supposé horizontal.
L’effort exercé par l’utilisateur sur l’appareil au point D, est F 80 x0 700 y0 (En N)
Le poids de l’appareil est P 400 y0 ( En N ) , passant par le point D ;
Le contact en A est supposé parfait, celui en O est avec frottement.
On notera la force en A du sol sur l’appareil : A et celle en O : O
Question: Evaluer le coefficient de frottement minimal f, nécessaire au contact en O, pour
assurer la stabilité de l’appareil sur le sol. Donner les modules des actions en A et en O.
Indication : le candidat pourra déterminer, graphiquement, la résultante, au point D, des
forces données, afin de ramener le problème à l’étude de l’équilibre sous l’action de trois forces
coplanaires.