RAPPORT DE STAGE
Centre régional d’investissement Chaouia-Ouardigha
Introduction P1
Partie 1 : Présentation du centre régional d’investissement P2
I. Présentation général du CRI P2
1 Présentation de la région P7
Partie2 : Bilan et analyse des investissements agréés par le CRI au niveau régional
P 17
(1er semestre 2011)
1 Volume d’investissements P 25
2 Opportunités d’emplois P 26
Conclusion P 35
Bibliographie P 36
Glossaire P 37
Annexes P 38
iNTRODUCTION
Le territoire n’a plus les caractères que nous lui reconnaissions jadis. Il s’est
métamorphosé, transformé, de plus en plus ouvert sur l’extérieur. Le développement
territorial se pose comme moyen d’efficacité économique de l’ensemble national plus comme
moyen de corriger les déséquilibres inter-régionaux.
En effet, si la région joue le rôle d’un cadre pour les entreprises qui développent leurs
activités sur le territoire. La question qui se pose est de savoir à quel niveau la région peut
intervenir pour attirer ces entreprises.
Dans un contexte marqué par la libéralisation des économies et des échanges, les
affrontements concurrentiels, les confrontations stratégiques et la rapidité des changements
conjoncturels, les territoires sont appelés à fournir plus d’efforts pour améliorer leur
attractivité et préparer les conditions opportuns pour la création de la richesse et la promotion
de l’emploi. En effet, la structure régionale constitue le cadre adéquat à toute politique de
développement économique et social. Par sa superficie, par les moyens humains et financiers
dont elle peut être dotée, la région peut enclencher un processus de développement à la fois de
son environnement immédiat et participer aussi au développement national.
Dans cette logique, les centres régionaux d’investissement ont été créés pour jouer un
rôle moteur dans le développement économique et social de la région. Son action s’insère
dans une logique de transversalité et de mise en phase des projets sectoriels de développement
et l’accélération des effets multiplicateurs de ces projets en cohérence avec les tendances
d’évolution du territoire.
Avec la mise en place des centres régionaux d’investissement, il est mis un terme au
vieux débat sur l’unicité d’un guichet pour favoriser l’investissement au Maroc puisque le rôle
dévolu au Wali est maintenant renforcé par la responsabilité qu’il aura désormais de mener à
bon port toutes les opérations d’ordre économique, susceptibles de créer de la richesse dans la
région.
Les CRI ont été crées, donc, pour remédier à une situation qui se caractérisait par :
L’inflation des procédures
Le manque de visibilité aussi bien pour les administrations que pour les
usagers
Le développement de procédures parfois sans fondement juridique
La lourdeur des démarches supportées par l’usager
En plus, le CRI assure le relais auprès des entreprises existantes en leur offrant
assistance et information sur les mécanismes de mise en œuvre et de financement de la mise à
niveau.
On peut conclure que les rôles du CRI peuvent être résume en 6 axes :
Information
Interlocuteur Catalysation
unique
Régulation
Facilitation
Accompagnement
Afin de permettre au wali d'apprécier les moyens dont il dispose pour que l'ouverture
du centre régional puisse être suivie d'effets immédiats, cette ouverture sera décidée par arrêt
conjoint des ministres de l'Intérieur, des Finances, du Commerce et de l'Industrie, sur
proposition du wali de la région concernée.
D'autre part, afin d'assouplir les procédures de contrôle des actes des collectivités locales,
le ministre de l'Intérieur déléguera aux walis de région les pouvoirs de tutelle qu'il exerce pour
les actes suivants :
Les actes d'approbation des délibérations des organes délibérants des collectivités
locales pour les marchés et les conventions passés par les collectivités locales, lorsque
leur montant ne dépasse pas 10 millions de dhs.
Les actes d'approbation des décisions de transfert de crédit d'une rubrique à une autre,
à l'intérieur du budget des collectivités.
Les actes d'approbation des délibérations des organes délibérants des collectivités
locales, pour les actes d'acquisition et de cession de terrains des collectivités locales.
Le ministre de l'Intérieur précisera les matières dans lesquelles les walis de région peuvent
déléguer, aux gouverneurs des provinces et préfectures, partie des compétences dont ils sont
investis par la lettre royale, ainsi que les formes et les conditions de cette délégation.
Ainsi, les gouverneurs doivent veiller à ce que les autorités locales compétentes, agissant en
qualité de représentant de l'Etat, délivrent, dans les délais prescrits par la loi ou la
réglementation en vigueur, les autorisations nécessaires à la réalisation des investissements,
en particulier, les autorisations de lotir, de construire et les permis d'habiter.
Lorsque les gouverneurs relèvent des retards dans la délivrance des autorisations, et
lorsque ces retards sont imputables aux autorités en cause, ils les mettent en demeure de se
conformer à la loi ou à la réglementation en vigueur dans un délai qu'ils fixent. Si le retard
persiste, ils en informent les walis de région et mettent en œuvre le pouvoir de substitution
que leur reconnaît la charte communale, et dont les modalités d'application seront précisées
par la voie réglementaire sur proposition du ministre de l'Intérieur. De même, les walis
doivent attirer l'attention des gouverneurs des provinces et préfectures concernés, lorsqu'ils
constatent que les autorités locales refusent ou négligent de prendre les mesures prévues par la
loi ou les règlements dans les délais prescrits.
II. Présentation du CRI Chaouia-Ouardigha
1 Présentation de la région
La région Chaouia Ouardigha s’étend sur une superficie de 16760 km², soit environ
2.36% de la superficie du Maroc .La région jouit d’une position stratégique car elle est au
carrefour de 6 régions :
S’ajoute à cela , Chaouia Ouardigha est une région entrepreneuriale par excellence,
dotée de compétences humaines créatrices de richesses et d’emplois, capables de saisir des
opportunités d’une économie mondialisée par la présence de l’université Hassan 1er ,située au
cœur de la région et dispose d’un potentiel académique et scientifique important.
Transport ferroviaire :
Important réseau ferroviaire avec 22 gares et 330 Km (17% du réseau national) desservant
les principales zones d’activité industrielle, les ports et les aéroports de la région.
Important réseau ferroviaire avec 22 gares et 330 Km (17% du réseau national) desservant
les principales zones d’activité industrielle, les ports et les aéroports de la région.
Gares ferroviaires à proximité des zones industrielles (Berrechid, Laassilat -Tamdrost
Khouribga)
2 gares principales, Settat et Berrechid, se situent sur l’axe Casablanca-Marrakech.
70% du transport ferroviaire des phosphates réalisés dans la Région.
Projet de TGV reliant Casablanca à Marrakech traversant la région en 1h20 au lieu de 3h15
actuellement.
Télécommunications :
Présence régulière sur tout le territoire de la Région des trois opérateurs de
télécommunications au Maroc ;
Couverture du réseau mobile très large au niveau de la région;
Tendance de plus en plus affirmée des services aussi bien publics que privés opérant dans
la Région à se doter de moyens de technologie de l’information et de communication.
D’après une enquête sur le climat d’affaires réalisée par un bureau d'étude américain
et mandatée par la Banque Mondiale en collaboration avec l'USAID et l'organisme Doing
Business, Settat, en tant que chef-lieu de la région Chaouia-Ouardigha, arrive en tête des
régions les plus attractives en matière de «facilité de faire des affaires» au Maroc.
Région Rang
Settat 1
Agadir 2
Marrakeche 3
Kénitra 4
Méknes 5
Oujda 5
Casablanca 6
Tanger 7
06/11/2002
illimitée
26 personnes
SAID AQRI
00212.23.72.37.61
00212.23.72.36.81
cri@settatinvest.ma
www.settatinvest.ma
3 Cadre organisationnel
L’organigramme suivant donne une idée sur la structure et l’organisation du CRI de la
région de Chaouia Ouardigha :
On se focalisera sur les deux services qui concrétisent les missions fondamentales du
CRI, à savoir : le guichet d’aide à la création d’entreprises, et le guichet d’aide aux
investisseurs.
Ainsi, il sert de liens avec les différentes administrations puisqu’il examine les
différentes procédures administratives relatives à l’acte d’investir :
Procédure d’occupation temporaire du domaine public
Procédure d’occupation temporaire du domaine forestier
Permis de recherche minière
Demande de permis d’exploitation minière
Demande de licence de débit de boissons de 1ère et 2ème catégories
Demande d’autorisation de lotir ,de créer des groupes d’habitation et de
morceler
Procédure de cession d’immeubles du domaine privé de l’état.
Le guichet d’aide aux investisseurs, propose aussi des solutions amiables aux
différends entre les investisseurs et les administrations.
La Vision 2015 va plus loin dans la mesure où elle veut faire aussi de la région un pôle
d’attraction urbanistique et d’investissement. La stratégie retenue ambitionne la création de
275.000 nouveaux emplois sur 10 ans, soit une moyenne de 27.500 emplois par an de manière
à endiguer la hausse du chômage et recycler une partie de la main-d’œuvre agricole qui va se
déverser sur le marché suite à la restructuration du secteur. Atteindre cet objectif permet
d’assurer le minimum pour la réussite du plan stratégique de développement. Les concepteurs
de la Vision 2015 ont mis toutes les chances de leur côté en ce sens qu’ils ont élaboré leur
projet sur la base de l’existant et aussi en restant relativement modérés dans leur projections
des investissements futurs.
La Vision 2015 a ainsi tablé sur la réalisation de 35 grands projets par an, projets qui
généreraient 15.000 emplois (soit 150.000 sur 10 ans), le tout en misant sur les
investissements directs étrangers (IDE).Les exportations occupent elles aussi une place de
choix dans cette stratégie. Elles doivent atteindre 60% du PIB industriel de la région. Objectif
à la portée de la région où 2.500 hectares sont déjà répertoriés comme sites pouvant accueillir
des investissements. La force de cette stratégie réside dans le fait qu’elle a été élaborée sur la
base du plan de développement 2005-2010 dont elle constitue un prolongement et un
renforcement voulant lui assurer tous les moyens de succès. Les concepteurs de cette vision
ont également prévu un plan marketing et de communication qui constitue l’outil
d’information et de vulgarisation auprès des acteurs économiques, permettant d’atteindre des
objectifs inscrits dans le plan stratégique. Comme tous les produits, il faut donner à une région
les moyens de commercialiser ses potentialités tout autant que ses atouts. Un comité de
pilotage a été instauré pour renforcer cette stratégie marketing. Il aura pour tâche
d’accompagner et de négocier avec les différents intervenants dont le gouvernement pour
faire aboutir cette vision.
II. Méthodologie de travail :
Nous avons mené une étude par le recensement de la grande majorité des projets
d’investissement agréés par le CRI pendant le premier semestre 2011, afin d’établir un recueil
statistique permettant aux promoteurs potentiels, entrepreneurs, investisseurs nationaux et
internationaux, et certains institutionnels désireux de collecter le maximum d’informations sur
le tissu économique de la région, ses potentiels et ses opportunités et donner une image claire
du climat économique dans la région de Chaouia Ouardigha . Ce travail permet, ainsi de
cerner la situation de l’investissement régional et observant ses différentes tendances.
Nous avons choisi Sphinx comme logiciel de dépouillement et d’analyse plus EXCEL
en se basant sur la base de données offerte par le CRI Chaouia Ouardigha, qui a été
transformé en un questionnaire (voir annexe 2).
L’enquête lancée a permis de dégager les résultats dont la synthèse est donnée dans les
parties suivantes.
III. Bilan des investissements agréés par le CRI : Vue
d’ensemble
Le CRI a procédé au cours de l’année 2010 à l’instruction de 183 projets
d’investissement dans le cadre des travaux de la commission régionale d’investissement,
chiffrant un montant d’investissement global de 32,6 milliards de dirhams, et pouvant
contribuer à la création de 24.797 postes d’emplois. Ces projets nécessitent une assiette
foncière globale de l’ordre de 2.322 hectares.
Parmi ces projets instruits, 91 projets ont été agréés, soit pratiquement la moitié des
projets instruits, avec un montant d’investissement global de 26,6 milliards de DH, soit 82%
du volume global, et 16.036 emplois prévus, soit 65% de l’effectif total prévu dans les projets
instruits. Ces projets prévoient de mobiliser une assiette foncière globale d’environ 920
hectares, soit près de 40% de la superficie totale présentée dans les projets instruits en 2010.
Ces investissements sont attendus en majorité dans les secteurs de l’industrie qui
détient 57% des projets agréés, suivi du secteur du BTP avec 20 projets .Plus loin se situe le
secteur du tourisme qui est représenté cette année par 11 projets ayant reçu l’avis favorable,
soit 12%.
S’agissant des investissements étrangers (10 projets), leur volume a atteint un chiffre
global de l’ordre de 2.5milliards de dhs, soit 9% du montant d’investissement totalisé par les
projets agréés avec 1590 postes projetés.
Après une année 2010 clôturée sur le ton d’une reprise de l’activité économique, le
CRI de la Région Chaouia-Ouardigha a consolidé durant le 1er semestre de l’année 2011 les
objectifs fixés dans le cadre de son plan d’action stratégique en poursuivant ses activités et ses
principales missions d’Aide à la Création d’Entreprises, d’Aide aux investisseurs et de
promotion, avec la même volonté, malgré la persistance des impacts négatifs de la
conjoncture économique mondiale qui reste encore difficile.
Ainsi, le bilan du CRI durant le 1er semestre de l’année 2011 s’est sensiblement
amélioré par rapport à la même période de l’année 2010, notamment par l’impulsion de la
dynamique de création d’entreprises (+10%), et par le maintien d’un niveau satisfaisant en
matière d’investissements drainés dans la Région grâce aux efforts de promotion et de
prospection déployés pour y attirer des projets porteurs de
grande valeur ajoutée.
Bilan d’investissement
En somme, le CRI a procédé durant ce semestre à
929 projets d’investissement agréés
la création de 242 entreprises, à la délivrance de 303 entre 2003-2009.
développement d’actions de promotion de la Région et à la 50% des projets agréés sont prévus
dans le secteur de l’industrie.
mise en œuvre de partenariats visant à favoriser des
49% du montant global
dispositifs de formation, d’accompagnement et d’investissement est accaparé par les
projets industriels.
d’encadrement destinés aux porteurs de projets,
notamment les jeunes créateurs d’entreprises. 54% du nombre global des postes
d’emploi prévus seront créés par les
projets industriels.
En ce qui concerne l’activité du guichet d’aide aux
investisseurs, le CRI a procédé à l’instruction de 133
projets d’investissement, dont le montant d’investissement global s’élève à 26,4 milliards de
dhs avec près de 26 189 emplois prévus. Ces projets couvrent une assiette foncière d’environ
1 527 ha.
Dans ce sens le nombre de projets instruits par le CRI Settat et ayant reçu l’avis
favorable s’est établit à 61 projets d’investissement, ces projets correspondent à un volume
d’investissement évalué à 7123.64 MDH et permettront de créer 14036 emplois prévus,
A noter que les projets ayant reçu un avis défavorable au cours de ce semestre,
représentent dans leur majorité des opérations initiées dans un cadre inéligible suivant les
nouvelles dispositions de la circulaire interministérielle régissant les principes de dérogation
en matière d’urbanisme, ou concernent des projets dont la vocation est incompatible avec
leurs espaces d’accueil.
Il faut signaler que parmi les 61 projets agréés au nom du CRI pendant le premier
semestre de 2011, on trouve 5 projets dont l’impact est significatif avec un montant global
d’investissement estimé à 156 MDH, prés de 442 emplois prévus et occupant une superficie
égale à 27000 m² .La nature de la demande déposée au CRI relève de la zone industrielle .
Pour cette raison, nous avons jugé bon de réserver à ses projets une analyse à part.
IV. Analyse des projets attendus dans la Zone
Industrielle
En réalité, ses projets de la ZI sont propres au
nouveau pôle urbain et industriel de Sahel Lakhyayta,
ce dernier a pour objectif principal de créer et développer
un pôle urbain et d'activités économiques de qualité pour
répondre à un double objectif: rehausser le niveau
urbanistique de la région limitrophe et créer une
dynamique économique en captant les effets d'un environnement influent.
En plus le pôle urbain industriel occupe une situation privilégiée car il est limitrophe à
Had Soualem, 20 km de Casablanca, 24 km de Berrechid, 30 km de l’aéroport Med V, 60 km
de Settat et 80 km de Jorf Lasfar. En outre le pôle mobilise une assiette foncière estimé à 1300
ha du domaine privé de l’État, dont 65 ha destinés à
un parc agro-industriel.
250,00
205
Pour le premier semestre de 2011, le CRI de 200,00
133
150,00
Chaouia Ouardigha a enregistré 5 projets
100,00 104
40,00 45,00 71,00
appartenant au pôle, dont 2/5 relèvent du secteur de 50,00
l’ITC et réalisent un MI égale à 45MDH en assurant 0,00
Par rapport au secteur de l’IBPC est présent par un seul projet et envisage mobiliser
40MDH et assure la création de 133 emplois.
V. Répartition sectorielle des investissements
La répartition des 56 investissements restants par Répartition par secteur d'activité
secteur d’activité se présente comme suit : les projets agréés par le CRI au
titre du premier semestre 2011
o BTP 17.9%
o Industrie 39.3%
o Services et divers 17.9%
o Tourisme et artisanat 16.1%
o Parc industriel 8.9%
Ainsi, le secteur du BTP et le secteur services & divers occupent ensemble le 2ème
rang avec 10 projets pour chacun. Viennent après le secteur touristique artisanal et
l’installation des parcs industriels avec des parts respectives de 16.1% et 8.9%.
1 Volume d’investissement
Sur le plan sectoriel, la part la plus importante des prévisions foncières concernant les
projets agréés est monopolisée par les projets des parcs industriels avec 2 664 173 m² soit
41.63% de la superficie globale. Quant aux projets relevant du secteur du BTP, leurs
exigences en foncier se placent en 2ème position avec 30.71% de la superficie totalisée ce
premier semestre.
Les projets agrées dans le cadre de l’industrie
prévoient mobiliser une superficie égale à 818669 m². En
plus, les projets relevant de l’ICPC prévoient mobiliser
prés de 58% de la superficie totalisée au niveau des projets
industriels. Suivi du secteur de l’IMME avec une superficie
égale à 251746 m², en dernier lieu, on trouve l’IAA qui
détient 10% de la superficie propres secteur industriel.
Industrie
tourisme 6% 53%
53%
31%
btp 5% 11%
parc
industriel
Province de Khouribgua
Le secteur du tourisme & artisanat retient la plus grande part à l’échelle de la province
de Khouribgua, soit 34%, dont 2 projets appartenant au secteur
touristique et un seul projet appartenant au secteur de l’artisanat.
Vient en 2ème position le secteur de l’industrie qui est présent par
l’ICPC par une part égale à 22%.En 3ème rang le secteur du BTP
et services divers enregistrent une modeste contribution au
niveau de la province de Khouribgua. Pour ce qui est du parc
industriel, la province verra la réalisation de 2 parcs afin
d’élargir la zone industrielle.
Province de Khouribgua
Province de Benslimane
Sur la même province, un projet de réalisation d’un parc industriel verra le jour et permettra
la création 7700 postes soit 56.64% de la totalité des emplois prévus au niveau de la région.
Ce projet « Khyayta Immobilier » contient :
Industrie
Services &
divers Tourisme &
BTP
artisanat
Il faut mentionner que le secteur de l’industrie demeure le secteur qui attire le plus les
investissements puisqu’il mobilise 1203 MDH et envisage de créer prés de 1201 postes de
travail dont une proportion de 54%(652 emplois) et 39% pour l’IMME (470 emplois) alors
que le secteur de l’IAA ne prévoit offrir que 6.57%des emplois prévus pour le secteur
industriel. Sur le plan du volume des investissements, IMME vient au 1er rang par 737.86
MDH, suivi du secteur de l’ICPC par un montant d’investissement égal à 364.71 MDH, en
dernier lieu le secteur de l’IAA qui prévoit mobiliser un montant de 100MDH. Le secteur du
BTP vient en 2ème position et accapare 37.86% des montants d’investissement projetés au
niveau de la province de Berrechid et permet de créer 779 emplois.
En seconde position, la province de Khouribga verra la concrétisation de 9 projets
d’investissement, avec un montant de 235.70 MDH. En termes de création d’emplois, les
projets agréés au niveau de la province de Khouribga permettront la création de 1586 emplois
stables représentant prés de 11.5% de la création totale d’emplois de la région. S’agissant de
la superficie mobilisée par l’ensemble des projets instruits au niveau de la province de
Khouribga, est égale à 493143 soit 8% de la superficie mobilisée au niveau régional.
22 306 1065
9,50 23 170
17,90
5,00 133,30
70,00
Industrie
Tourisme &
Services et
artisanat BTP
divers PARC
INDUSTRIEL
S’agissant des emplois prévus dans les projets agréés, on constate que les projets du
parc industriel dégagent 67% de ce potentiel soit 1065 postes, suivi de loin du secteur
touristique qui se manifeste dans cette province avec une proportion de 29%, soit 306 emplois
prévus.
Il faut noter que le secteur industriel est présent dans cette province par l’industrie
chimique para-chimique. Cette dernière occupe une place moins importante puisque le
montant d’investissement engagé par le secteur est de 9.5MDH, et le nombre des postes créés
est égal à 22 postes seulement.
Rapport par secteur d'activités du MI global et emplois prévus
dans les projets agréés au niveau de la province de Settat
1007
574,00 20 10 53
4,50
3,71
9,30
BTP
Tourisme &
Industrie
artisanat Services &
divers
D’un autre côté, la province de Benslimane occupe une superficie égale à 895691m²
soit 14% de la superficie totale.
VII. Répartition par forme juridique
Répartition des investissements
par forme juridique
S’agissant de la répartition des créations par forme juridique
révèle que la SARL est la forme sociétaire la plus prisée par les
porteurs de projets, la SARL est présente par 20 projets soit une part
de 36.4% des projets agréés pendant le premier semestre. Les
personnes physiques viennent en 2ème position avec une part de
30.9% de l’ensemble des
Répartition des montants
investissements agrées, soit 17 projets.
d'investissement par forme juridique
Admin D’ailleurs, les formes juridiques les
istrati SCI Aucun Autres plus représentées en termes de montant d’investissement sont la
PP on 0% 1% 2%
SARL, cette dernière absorbe 4480.05 MDH, suivi de la SA
4% 2% SA avec un montant 1852.52 soit 27% du MI global.
27%
20 000,00
10 000,00
0,00
Maroc Liban France Turkie Italie
Maroc Liban France Turkie Italie
Montant 6 912,73 7,7 11,5 4 33,71
Nbre d'emplois prévus 13465 0 14 25 90
Le capital d’origine étrangère, d’un montant global de 56.91 MDH provient principalement
de 4 pays :
Le premier semestre de l’année écoulé, est marqué essentiellement par une forte
dynamique en terme de création d’entreprises, celle-ci est constatée au niveau de la plupart
des préfectures et provinces ; notamment la province de Berrechid ; grâce aux incitations
nationales à l’investissement en général et à l’effort de promotion et d’animation économique,
au niveau régional, en particulier.
De part sa volonté à renforcer la qualité de ses prestations, face à des besoins de plus
en plus spécifiques, et afin de cibler des activités à fort potentiel de développement et à
grande valeur ajoutée, le CRI Chaouia Ouardigha a su assumer pleinement ces deux missions
indispensables à travers l’adoption d’une démarche évolutive et permanente.
Il faut bien noter que durant le semestre écoulé, les projets de réalisation des parcs
industriels constituent une véritable innovation au niveau de la région de Chaouia Ouardigha
car ils visent à consolider les activités des entreprises ainsi qu’ils présentent un facteur
stimulant des avantages compétitifs de la région. En effet le concept des parcs industriels est
de créer un centre administratif, commercial et technologique qui peut accueillir de
nombreuses activités non polluantes avec des espaces libres qui resteront ouverts au public.
Ces projets entrent dans la stratégie de développement régional pour le renforcement de la
vocation industrielle dans le cadre du respect des principes de développement durable
notamment en matière de préservation écologique.
En fin de compte, le stage que j’ai effectué au sein du CRI Chaouia Ouardigha m’a été
très fructueux et particulièrement instructif du fait qu’il m’a permis de découvrir le climat des
affaires dans la région, les stratégies de développement régional ainsi les opportunités et les
menaces de l’investissement dans la région. Je ne pourrai pas conclure sans espérer que ce
travail soit le point de départ pour d’autres études plus développées.
Bibliographie
Lettre royale du 09 janvier 2002 relative à la gestion déconcentrée
de l’investissement
www.settatinvest.ma
2003).Etablissement ISCAE
BO Bulletin officiel
PP Personnes physiques
ZI Zone industrielle
Annexes
Annexe 1
7‐Dépôt des actes de SA, SARL, SNC, Direction régionale des Le contrat de ‐Pour SA :
création de société et SCS et SCA. impôts représente au sein bail ou l’acte
formalités du centre régional de propreté. *1.5% du capital, avec un
d’enregistrement d’investissement minimum de 1000dhs plus
timbre de 20dhs par feuille
pour les statuts de la
société.
*PV de nomination du
président et de conseil
d’administration : 200 dhs.
*PV de nomination du
gérant : 200 dhs
enregistrement du contrat
de bail :200dhs
8‐Inscription à la patente et ‐Pour les Direction ‐Demande précisant l’activité
identifiant fiscal (IS‐IGR‐TVA) entreprises régionale des
individuelles : impôts . ‐agrément ou diplôme pour les activités
Patente, IGR, TVA réglementées.
Annexe 2