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Université Hassan 1er

Ecole Nationale de Commerce et Gestion


-Settat-

RAPPORT DE STAGE
Centre régional d’investissement Chaouia-Ouardigha

Thème: Bilan et analyse des investissements agréés par

le CRI au niveau régional (1er semestre 2011)

Travail fait par : Hanaâ BENCHRIFA


(2480)
Encadré par :Mme Amina ASLI
Août 2011
REMERCIEMENT

J e tiens à remercier dans un premier temps, toute l’équipe


pédagogique de l’Ecole Nationale de Commerce et Gestion de
Settat, et les intervenants professionnels responsables de la
formation et l’encadrement.

Je tiens à remercier tout particulièrement et à témoigner toute ma


reconnaissance aux personnes suivantes, pour l’expérience enrichissante et
pleine d’intérêt qu’elles m’ont fait vivre durant ce mois au sein du centre
régional d’investissement :

Monsieur, Said AQRI Directeur du CRI Chaouia Ouardigha, pour son


accueil et la confiance qu’il m’a accordé dès mon arrivée dans l’entreprise

Monsieur Jamal MELLAL, responsable du guichet d’aide aux


investisseurs

Mes profonds remerciements à l’ensemble du personnel, pour leur


accueil et leur coopération professionnelle tout au long de cette période de
stage. Je vous en serai reconnaissante.
INTRODUCTION GENERALE

C’est avec enthousiasme que J’ai effectué mon stage d’application au


sein du Centre Régional d’Investissement- Chaouia Ouardigha pour une
durée de 30 jours. Pendant cette période, j’ai essayé de prendre le
maximum des connaissances possibles concernant l’activité du CRI et son
environnement, ce qui m’a offert l’opportunité de pénétrer le noyau de cet
établissement.

L'approche méthodologique adoptée à cet effet pour la rédaction de ce


rapport se présente comme suit :

 La première partie est consacrée à une présentation du CRI : contexte


de création, missions, cadre juridique et organisationnel du CRI

 La seconde partie consiste à établir un bilan et une analyse des


investissements instruits agréés par le CRI de la région de Chaouia
Ouardigha pour la durée du 1/1/2011 jusqu’au 30/06/2011
SOMMAIRE

Introduction P1
Partie 1 : Présentation du centre régional d’investissement P2
I. Présentation général du CRI P2

1 Contexte de création des CRI P2

2 Création des CRI P3

3 Missions des CRI P4

4 Cadre juridique et réglementaire P4

II. Présentation du CRI Chaouia Ouardigha P7

1 Présentation de la région P7

2 Fiche signalétique du CRI Chaouia Ouardigha P 10

3 Cadre organisationnel du CRI Chaouia Ouardigha P 11

a. Guichet d’aide à la création d’entreprise P 12

b. Guichet d’aide aux investisseurs : P 13

c. Département de la communication, promotion et coopération : P 14

d. Département des études et statistiques : P 15

e. Service système d’information : P 16

Partie2 : Bilan et analyse des investissements agréés par le CRI au niveau régional
P 17
(1er semestre 2011)

I. Vision stratégique de la région Chaouia Ouardigha P 18


II. Méthodologie de travail P 19

III. Bilan des investissements agréés par le CRI : Vue d’ensemble P 20

IV. Analyse des projets attendus dans la Zone Industriel P 23


V. Répartition sectorielle des investissements P 24

1 Volume d’investissements P 25

2 Opportunités d’emplois P 26

3 Mobilisation de l’assiette foncière P 26


VI. Répartition territoriale des investissements agréés P 27

1 Tendances d’investissement par province P 28

2 Impact de la répartition territoriale P 29

VII. Répartition par forme juridique P 33

VIII. Répartition de l’investissement par nationalité du capital : P 34

Conclusion P 35

Bibliographie P 36

Glossaire P 37

Annexes P 38
iNTRODUCTION

Le territoire n’a plus les caractères que nous lui reconnaissions jadis. Il s’est
métamorphosé, transformé, de plus en plus ouvert sur l’extérieur. Le développement
territorial se pose comme moyen d’efficacité économique de l’ensemble national plus comme
moyen de corriger les déséquilibres inter-régionaux.

En outre, il y a de plus en plus une articulation nette entre une économie


mondialement intégrée et transnationale et le développement territorial (national, régional ou
local) fondé sur des entités spatiales puisant leur dynamisme dans leur organisation interne et
leur complémentarité.

Le recours au territoire dans sa dimension nationale, régionale et locale apparaît


comme le complément de la mondialisation. D’où la nécessité d’une nouvelle reconstruction
territoriale fondée sur la contrainte de compétitivité nationale et internationale qui se traduit
par l’importance capitale de l’innovation technologique, de la diversification des moyens de
communication et des supports de production.

En effet, si la région joue le rôle d’un cadre pour les entreprises qui développent leurs
activités sur le territoire. La question qui se pose est de savoir à quel niveau la région peut
intervenir pour attirer ces entreprises.

L’acte d’investir est devenu crucial pour le développement du pays, il relève du


"patriotisme". En fait, attirer les investissements a été et demeure aujourd’hui parmi les
grandes préoccupations du gouvernement marocain. Dans un Etat où le taux de chômage est
parmi les plus élevés, où la proportion de la population active représente plus de 50%, la
création de nouveaux postes de travail est une préoccupation quotidienne.
Partie1 :
Présentation du Centre régional
d’investissement
Cette partie est consacrée à une présentation du centre régional étant un service de l’Etat
géré de manière autonome, le contexte de création des CRI, ses missions qui peuvent être
résumé en 6 axes et le cadre juridique et réglementaire du CRI. En second lieu, il y aura une
présentation de la région de Chaouia Ouardigha ; ses atouts et le climat des affaires dans cette
région ; ensuite vous trouverez le cadre organisationnel du CRI Chaouia Ouardigha, c’est-à-
dire les différents départements et guichets au niveau du CRI.

I. Présentation générale du CRI

1 Contexte de création des CRI

Dans un contexte marqué par la libéralisation des économies et des échanges, les
affrontements concurrentiels, les confrontations stratégiques et la rapidité des changements
conjoncturels, les territoires sont appelés à fournir plus d’efforts pour améliorer leur
attractivité et préparer les conditions opportuns pour la création de la richesse et la promotion
de l’emploi. En effet, la structure régionale constitue le cadre adéquat à toute politique de
développement économique et social. Par sa superficie, par les moyens humains et financiers
dont elle peut être dotée, la région peut enclencher un processus de développement à la fois de
son environnement immédiat et participer aussi au développement national.

La réalisation de ces objectifs de développement économique et social a fait émerger


depuis la fin des années 80 un large mouvement de modernisation administrative avec
notamment le renforcement des processus de décentralisation et de déconcentration.

Par conséquent, la Lettre Royale sur la gestion déconcentrée de l’investissement a


donné un coup de pousse au rôle que doivent jouer les régions dans la promotion et le
sponsoring de l’investissement. La création des centres régionaux d’investissement est venue
alors comme réponse à deux impératifs majeurs à savoir : la simplification des formalités liées
à l’investissement et le rapprochement de l’administration des citoyens.

Dans cette logique, les centres régionaux d’investissement ont été créés pour jouer un
rôle moteur dans le développement économique et social de la région. Son action s’insère
dans une logique de transversalité et de mise en phase des projets sectoriels de développement
et l’accélération des effets multiplicateurs de ces projets en cohérence avec les tendances
d’évolution du territoire.

2 Création des CRI


Les 16 centres régionaux d’investissement (un centre par région) sont créés par le
décret Royal du 7 janvier 2002.Ils ont depuis le mois d’octobre 2003, le statut de services de
l’Etat gérés de manière autonome (SEGMA).

Avec la mise en place des centres régionaux d’investissement, il est mis un terme au
vieux débat sur l’unicité d’un guichet pour favoriser l’investissement au Maroc puisque le rôle
dévolu au Wali est maintenant renforcé par la responsabilité qu’il aura désormais de mener à
bon port toutes les opérations d’ordre économique, susceptibles de créer de la richesse dans la
région.

Les CRI ont été crées, donc, pour remédier à une situation qui se caractérisait par :
 L’inflation des procédures
 Le manque de visibilité aussi bien pour les administrations que pour les
usagers
 Le développement de procédures parfois sans fondement juridique
 La lourdeur des démarches supportées par l’usager

3 Missions du Centre Régional d’Investissement


Les principales missions des CRI, telles qu’elles ressortent de la Lettre Royale,
complétée par le discours du Premier Ministre de mars 2003 sur la mise à niveau des
entreprises, sont au nombre de trois : Premièrement , CRI est l’ interlocuteur unique en
matière de création d’entreprise, il est chargé de faciliter l’acte de création en réduisant les
formalités, les pièces juridiques et surtout les délais.
De surcroît ,il appui l’investisseur, en l’accueillant, en le conseillant, en mettant à sa
disposition les informations dont il a besoin et en lui facilitant l’obtention des autorisations et
actes administratifs nécessaires à l’investissement. Le CRI intervient également pour
solutionner, à l’amiable, les différends entre les investisseurs et l’administration.

En plus, le CRI assure le relais auprès des entreprises existantes en leur offrant
assistance et information sur les mécanismes de mise en œuvre et de financement de la mise à
niveau.

On peut conclure que les rôles du CRI peuvent être résume en 6 axes :

Information

Interlocuteur Catalysation
unique

Régulation
Facilitation

Accompagnement

4 Cadre juridique et réglementaire


Le Centre régional d'investissement, placé sous l'autorité du wali, qui constitue
l'administration territoriale interlocutrice privilégiée pour les investisseurs, doit être géré par
un haut fonctionnaire dont le grade doit être en relation avec le niveau de ses responsabilités.
C'est pourquoi il est décidé qu'il serait nommé par Sa Majesté, choisi pour ses compétences
dans le domaine concerné, ainsi que pour ses qualités humaines, et doté du statut de directeur
d'administration centrale. Ce directeur animera et dirigera une commission régionale
regroupant les délégués régionaux des administrations concernées par l'investissement et les
autorités locales compétentes. Il sera assisté par un personnel doté d'un statut particulier
motivant.
Les commissions nationales dont l'avis est requis pour certaines opérations foncières,
sont transférées au niveau régional, notamment la commission chargée de l'étude de
déclaration de vocation non agricole des terrains et celle relative à la protection des zones du
littoral et zones sensibles, et placées sous l'autorité du wali ou du gouverneur, son délégataire.

Afin de permettre au wali d'apprécier les moyens dont il dispose pour que l'ouverture
du centre régional puisse être suivie d'effets immédiats, cette ouverture sera décidée par arrêt
conjoint des ministres de l'Intérieur, des Finances, du Commerce et de l'Industrie, sur
proposition du wali de la région concernée.

Le wali de la région est chargé de l'organisation et du fonctionnement du centre, ainsi


que de la création, de l'organisation et du fonctionnement des guichets d'aide à la création des
entreprises dans les provinces, préfectures ou communes de la région. Les walis de région de
Sa Majesté sont dotés des prérogatives légales et réglementaires nécessaires pour prendre, au
lieu et place des membres du gouvernement compétents, les actes administratifs nécessaires à
la réalisation des investissements. Afin de permettre aux walis de région de mettre en œuvre
les procédures nécessaires à la réalisation des investissements, les membres du gouvernement
et les hauts fonctionnaires de l’administration centrale doivent investir les walis des régions,
des compétences nécessaires pour conclure ou édicter, au nom de l'Etat, les actes suivants :
 Les contrats de vente ou de location concernant les immeubles du domaine privé de
l'Etat
 Les actes d'autorisation d'occupation du domaine public et du domaine forestier
 Les autorisations d'installation ou d'exploitation des activités industrielles,
agroindustrielles et minières
 Les autorisations d'ouverture et d'exploitation des établissements touristiques, le
classement et le contrôle desdits établissements, la délivrance des diverses licences ou
autorisations particulières nécessaires à l'exploitation de ces établissements.

D'autre part, afin d'assouplir les procédures de contrôle des actes des collectivités locales,
le ministre de l'Intérieur déléguera aux walis de région les pouvoirs de tutelle qu'il exerce pour
les actes suivants :
 Les actes d'approbation des délibérations des organes délibérants des collectivités
locales pour les marchés et les conventions passés par les collectivités locales, lorsque
leur montant ne dépasse pas 10 millions de dhs.
 Les actes d'approbation des décisions de transfert de crédit d'une rubrique à une autre,
à l'intérieur du budget des collectivités.
 Les actes d'approbation des délibérations des organes délibérants des collectivités
locales, pour les actes d'acquisition et de cession de terrains des collectivités locales.

Le ministre de l'Intérieur précisera les matières dans lesquelles les walis de région peuvent
déléguer, aux gouverneurs des provinces et préfectures, partie des compétences dont ils sont
investis par la lettre royale, ainsi que les formes et les conditions de cette délégation.
Ainsi, les gouverneurs doivent veiller à ce que les autorités locales compétentes, agissant en
qualité de représentant de l'Etat, délivrent, dans les délais prescrits par la loi ou la
réglementation en vigueur, les autorisations nécessaires à la réalisation des investissements,
en particulier, les autorisations de lotir, de construire et les permis d'habiter.

Lorsque les gouverneurs relèvent des retards dans la délivrance des autorisations, et
lorsque ces retards sont imputables aux autorités en cause, ils les mettent en demeure de se
conformer à la loi ou à la réglementation en vigueur dans un délai qu'ils fixent. Si le retard
persiste, ils en informent les walis de région et mettent en œuvre le pouvoir de substitution
que leur reconnaît la charte communale, et dont les modalités d'application seront précisées
par la voie réglementaire sur proposition du ministre de l'Intérieur. De même, les walis
doivent attirer l'attention des gouverneurs des provinces et préfectures concernés, lorsqu'ils
constatent que les autorités locales refusent ou négligent de prendre les mesures prévues par la
loi ou les règlements dans les délais prescrits.
II. Présentation du CRI Chaouia-Ouardigha

1 Présentation de la région
La région Chaouia Ouardigha s’étend sur une superficie de 16760 km², soit environ
2.36% de la superficie du Maroc .La région jouit d’une position stratégique car elle est au
carrefour de 6 régions :

 La région du Grand Casablanca à l’ouest ;


 La région de Rabat--Salé-Zemmour-Zaër au Nord et au
nord-est ;
 La région de Meknès Tafilalt à l’est ;
 La région de Tadla-Azilal au sud-est ;
 La région de Marrakech- Tensift- Al haouz au sud
 La région de Doukala- Abda au sud- Ouest.

Administrativement, la région se compose de 4 provinces :


Settat, Khouribga, Benslimane et Berrechid, et rassemble 30
municipalités et 95 communes rurales.

La population de la région selon le RGPH 2004 est de l’ordre de 1.655.660 habitants,


soit 5% de la population nationale, concentrée à 44% dans le milieu urbain. Les perspectives
démographiques montrent que la population active s’élève à 719 455 habitants. Le
 taux

d’accroissement
 annuel
moyen
 de
 la
 population
 est
 estimé
 à
 2.1%
 (en
 2007),
soit
 15.000
 habitants
 dont
 prés
 de
 80% s’installent
en milieu
urbain.

S’ajoute à cela , Chaouia Ouardigha est une région entrepreneuriale par excellence,
dotée de compétences humaines créatrices de richesses et d’emplois, capables de saisir des
opportunités d’une économie mondialisée par la présence de l’université Hassan 1er ,située au
cœur de la région et dispose d’un potentiel académique et scientifique important.

La Région connaît dans sa globalité une urbanisation en croissance, et voit se


développer de nouveaux centres urbains. C’est une région qui présente un véritable relais
entre le nord et le sud assurant une proximité aux grands marchés par la présence d’un réseau
de communication routier et ferroviaire et de télécommunications.
 Réseau routier et autoroutier :
Plus de 4730 Km de routes nationales, régionales et provinciales soit 9% du réseau
national;
Près de 141 Km d’autoroutes.
La région est traversée par deux importants axes
d’autoroutes :
Axe reliant Casablanca-Settat et Settat-Marrakech ;
Axe reliant El Jadida à Casablanca, en passant par la
commune de Had Soualem.
Axe reliant Khouribga à Berrechid plaçant ainsi
Khouribga à 1h15 de Casablanca.

 Ports : La Région se situe à 1 heure du


Grand port de Casablanca et à 2 heures 30 min du port de Jorf Lasfer.

 Aéroports : Proximité des aéroports internationaux majeurs :


• Aéroport Mohammed V, à moins de 30 km du chef lieu Settat
• Aéroport Menara à Marrakech, à moins de 200 Km de Settat
Projet de mise à niveau de l’aéroport de Benslimane pour la délocalisation des
activités de l’aéroport de Casa-Anfa et ce par l’aménagement d’une plateforme logistique
comportant un bâtiment d’accueil de 1200 m2 et 3 hangars à avion.

 Transport ferroviaire :
Important réseau ferroviaire avec 22 gares et 330 Km (17% du réseau national) desservant
les principales zones d’activité industrielle, les ports et les aéroports de la région.
Important réseau ferroviaire avec 22 gares et 330 Km (17% du réseau national) desservant
les principales zones d’activité industrielle, les ports et les aéroports de la région.
Gares ferroviaires à proximité des zones industrielles (Berrechid, Laassilat -Tamdrost
Khouribga)
2 gares principales, Settat et Berrechid, se situent sur l’axe Casablanca-Marrakech.
70% du transport ferroviaire des phosphates réalisés dans la Région.
Projet de TGV reliant Casablanca à Marrakech traversant la région en 1h20 au lieu de 3h15
actuellement.
 Télécommunications :
Présence régulière sur tout le territoire de la Région des trois opérateurs de
télécommunications au Maroc ;
Couverture du réseau mobile très large au niveau de la région;
Tendance de plus en plus affirmée des services aussi bien publics que privés opérant dans
la Région à se doter de moyens de technologie de l’information et de communication.

D’après une enquête sur le climat d’affaires réalisée par un bureau d'étude américain
et mandatée par la Banque Mondiale en collaboration avec l'USAID et l'organisme Doing
Business, Settat, en tant que chef-lieu de la région Chaouia-Ouardigha, arrive en tête des
régions les plus attractives en matière de «facilité de faire des affaires» au Maroc.

Région Rang
Settat 1
Agadir 2
Marrakeche 3
Kénitra 4
Méknes 5
Oujda 5
Casablanca 6
Tanger 7

En terme de facilité de création d’entreprise, Settat est classée deuxième


Région Rang
Casablanca 1
Settat 2
Marrakech 3
Méknes 4
Agadir 5
Tanger 6
Kénitra 7
Oujda 7
2 Fiche signalétique du CRI Chaouia-Ouardigha

Centre Régional d’Investissement

06/11/2002

Wilaya de la région Chaouia-Ouardigha


(SETTAT)

illimitée
26 personnes

SAID AQRI

00212.23.72.37.61

00212.23.72.36.81

cri@settatinvest.ma

www.settatinvest.ma
3 Cadre organisationnel
L’organigramme suivant donne une idée sur la structure et l’organisation du CRI de la
région de Chaouia Ouardigha :
On se focalisera sur les deux services qui concrétisent les missions fondamentales du
CRI, à savoir : le guichet d’aide à la création d’entreprises, et le guichet d’aide aux
investisseurs.

a. Guichet d’aide à la création d’entreprise :


Le CRI joue le rôle de « facilitateur » au profit des créateurs d’entreprises auprès des
différentes administrations pour toutes les démarches nécessaires à la création d’entreprise. Il
accompagne le créateur durant toute la phase de création et devient son unique interlocuteur
afin d’atteindre l’efficacité et le gain de temps. Son personnel met à la disposition des
demandeurs un formulaire unique dans lequel figurent tous les renseignements exigés par la
législation ou la réglementation pour la création de l’entreprise.

Le bénéficiaire ou son représentant remplit une demande du certificat négatif auprès


du représentant de l'OMPIC au sein du CRI. Ce certificat est obligatoire pour toutes les
entreprises sauf pour les personnes physiques qui n'optent pas pour l’enseigne. Après
l'obtention du certificat négatif, le demandeur établit les pièces réglementaires et les présente,
avec les frais de constitution, au guichet d'aide à la création des entreprises (voir annexe 1).
Celui-ci instruit le formulaire unique et fixe un rendez vous ne dépassant guère trois jours
pour l'accomplissement des démarches ci après :
 L’enregistrement des statuts.
 La déclaration à la patente et l’obtention de l’identifiant fiscal.
 Dépôt des statuts.
 Insertion d’une annonce au BO, et dans un JAL.
 Immatriculation au registre de commerce.
 Affiliation à la CNSS.
A l'issue de cette procédure, le guichet d'aide à la création des entreprises met le déclarant
en possession du bulletin de notification des identifiants et des autres pièces justifiant
l'existence de l'entreprise.
On peut illustrer la procédure de création d’une entreprise par le schéma suivant :

Centre régional Service de Tribunal de Caisse


d’investissement l’enregistrement première nationale de
et de Timbre instance sécurité sociale
Certificat négatif 1
Formulaire unique 2
Enregistrement des 3
statuts
Dépôt des statuts 4
Déclaration à la 5
patente
Identification fiscale 6
Annonces au JAL et 7
au BO
Immatriculation au 8
RC
Affiliation à CNSS 9
Bulletin de 10
notification des
identifiants

b. Guichet d’aide aux investisseurs :


Il procure aux investisseurs toute information utile pour l’investissement régional,
étudie toutes les demandes d’autorisations administratives ou prépare tous les actes
administratifs nécessaires à la réalisation des projets d’investissements dans les
secteurs indiqués ci-après : Industriel, Agro-industriel, Minier, Touristique, Artisanat,
d’habitat, lorsqu'il s'agit d'investissement dont le montant est inférieur à 200 millions Dhs, et
ce, afin de permettre au wali de région de délivrer les autorisations ou de signer les actes
administratifs afférents à ces investissements.
En outre, il étudie ; pour les investissements concernés par les secteurs précités, mais
dont le montant est égal ou supérieur à 200 millions de Dhs ; les projets de contrats ou de
conventions à conclure avec l'Etat, en vue de faire bénéficier l'investisseur des avantages
particuliers, et les transmet à l'autorité gouvernementale compétente pour approbation et
signature par les parties contractantes. Le wali, dans la limite de ses compétences, prépare et
exécute les autorisations, actes et contrats nécessaires à la réalisation de l'investissement,
prévus par la convention dont il est chargé de l'exécution.

Ainsi, il sert de liens avec les différentes administrations puisqu’il examine les
différentes procédures administratives relatives à l’acte d’investir :
 Procédure d’occupation temporaire du domaine public
 Procédure d’occupation temporaire du domaine forestier
 Permis de recherche minière
 Demande de permis d’exploitation minière
 Demande de licence de débit de boissons de 1ère et 2ème catégories
 Demande d’autorisation de lotir ,de créer des groupes d’habitation et de
morceler
 Procédure de cession d’immeubles du domaine privé de l’état.
Le guichet d’aide aux investisseurs, propose aussi des solutions amiables aux
différends entre les investisseurs et les administrations.

On trouve aussi, d’autres services au sein du CRI permettant l’accomplissement des


différentes tâches du CRI :

c. Département de la communication, promotion et


coopération :
Le département de la communication véhicule l’image de notre entreprise en interne ou
à l’extérieur et connait sur le bout des doits le secteur d’activité de la société, ses produits et
ses services. Une fonction stratégique qui demande une maitrise des techniques de
communication et beaucoup de finesse et diplomatie.
Description des activités :

 Représentation du CRI aux événements nationaux et internationaux.


 Création du support de communication.
 Mise à jour du site web.
 Incite l’investissement dans la région
 Conçoit et met en œuvre toutes les améliorations susceptibles d’apporter une meilleure
qualité de service aux investisseurs.
 Il anime l’organisation des journées économiques de la Région Chaouia-Ouardigha,
considérées comme la plus grande manifestation économique dans la Région.

d. Département des études et statistiques :


Le département étude et statistique suit l’environnement économique national et
international, élabore des études sectorielles destinées à éclairer les investisseurs sur les
opportunités régionales d’investissement il analyse des données statistiques et synthèse des
principales données en rapport avec l’investissement ainsi que sa participation à l’élaboration
de la stratégie de promotion de l’investissement.

Description des activités :

 Réalisation des études et de statistiques de l’activité économique régionale.


 Préparation des bilans d’activité.
 Coopération avec les organismes et bureaux d’études externes pour la réalisation des
études sur la région.

e. Service système d’information :


L'activité consiste à partager son temps entre les activités techniques quotidiennes et la
veille stratégique au bon fonctionnement du système d’information. Les nouvelles
technologies de l'information nécessitent de plus en plus la maîtrise des outils informatiques
qui influent sur les activités en termes d'accès, de stockage, de diffusion et de production.
L'activité s'effectue en interrelation avec les utilisateurs internes ou externes et le réseau de
fournisseurs d'information.
Description des activités

 Concevoir et mettre en œuvre le schéma directeur du système d'information;


 Gérer les incidents sur les machines utilisateurs et les serveurs;
 Gérer les comptes utilisateurs;
 Etablir les procédures de gestion de la sécurité;
 Gérer les sauvegardes et les restaurations de tout le système d’information,
 Gérer les services réseau informatique du CRI (mail, DNS, DHCP, Firewall…);
 Gérer toutes les applications Informatiques du CRI (E-crea, E-invest….) et assurer
leur disponibilité, intégrité et confidentialité.
Partie2 :
Bilan et analyse des investissements agréés par
le CRI au niveau régional (1er semestre 2011)
Dans le cadre des efforts d’amélioration et de réflexion sur l’évolution des agrégats
économiques régionaux, le CRI vise en collaboration avec ses différents partenaires à
anticiper une démarche réfléchie dans le sens de mieux concevoir et préparer le contexte
adéquat ,quant aux aspirations des acteurs économiques de la région et à tirer profit des
opportunités .Le CRI a programmé de réaliser des études pour déterminer le potentiel du
territoire et déterminer pour chaque secteur et province une stratégie de promotion adaptée.
Cette étude qui portera sur l’analyse des investissements instruits agréées par le CRI au titre
du premier semestre 2011 va consolider le rôle du CRI en tant qu’interface d’aide à
l’investissement et à la création d’entreprise. En réalité les informations révélées par cette
étude seront projetées à la prochaine Newsletter (N°3) comme moyen de communication
avec les futurs investisseurs dans la région.
I. Vision stratégique de la région Chaouia-Ouardigha
Chaouia-Ouardigha dispose désormais de sa feuille de route, une vision stratégique qui
fera de la région d’ici 2015, une région-pilote en matière d’urbanisme, d’infrastructures et de
compétences, afin d’accroître son attractivité et son potentiel de créativité.

La Vision 2015 va plus loin dans la mesure où elle veut faire aussi de la région un pôle
d’attraction urbanistique et d’investissement. La stratégie retenue ambitionne la création de
275.000 nouveaux emplois sur 10 ans, soit une moyenne de 27.500 emplois par an de manière
à endiguer la hausse du chômage et recycler une partie de la main-d’œuvre agricole qui va se
déverser sur le marché suite à la restructuration du secteur. Atteindre cet objectif permet
d’assurer le minimum pour la réussite du plan stratégique de développement. Les concepteurs
de la Vision 2015 ont mis toutes les chances de leur côté en ce sens qu’ils ont élaboré leur
projet sur la base de l’existant et aussi en restant relativement modérés dans leur projections
des investissements futurs.

La Vision 2015 a ainsi tablé sur la réalisation de 35 grands projets par an, projets qui
généreraient 15.000 emplois (soit 150.000 sur 10 ans), le tout en misant sur les
investissements directs étrangers (IDE).Les exportations occupent elles aussi une place de
choix dans cette stratégie. Elles doivent atteindre 60% du PIB industriel de la région. Objectif
à la portée de la région où 2.500 hectares sont déjà répertoriés comme sites pouvant accueillir
des investissements. La force de cette stratégie réside dans le fait qu’elle a été élaborée sur la
base du plan de développement 2005-2010 dont elle constitue un prolongement et un
renforcement voulant lui assurer tous les moyens de succès. Les concepteurs de cette vision
ont également prévu un plan marketing et de communication qui constitue l’outil
d’information et de vulgarisation auprès des acteurs économiques, permettant d’atteindre des
objectifs inscrits dans le plan stratégique. Comme tous les produits, il faut donner à une région
les moyens de commercialiser ses potentialités tout autant que ses atouts. Un comité de
pilotage a été instauré pour renforcer cette stratégie marketing. Il aura pour tâche
d’accompagner et de négocier avec les différents intervenants dont le gouvernement pour
faire aboutir cette vision.
II. Méthodologie de travail :

Nous avons mené une étude par le recensement de la grande majorité des projets
d’investissement agréés par le CRI pendant le premier semestre 2011, afin d’établir un recueil
statistique permettant aux promoteurs potentiels, entrepreneurs, investisseurs nationaux et
internationaux, et certains institutionnels désireux de collecter le maximum d’informations sur
le tissu économique de la région, ses potentiels et ses opportunités et donner une image claire
du climat économique dans la région de Chaouia Ouardigha . Ce travail permet, ainsi de
cerner la situation de l’investissement régional et observant ses différentes tendances.

Nous avons choisi Sphinx comme logiciel de dépouillement et d’analyse plus EXCEL
en se basant sur la base de données offerte par le CRI Chaouia Ouardigha, qui a été
transformé en un questionnaire (voir annexe 2).

L’enquête lancée a permis de dégager les résultats dont la synthèse est donnée dans les
parties suivantes.
III. Bilan des investissements agréés par le CRI : Vue
d’ensemble
Le CRI a procédé au cours de l’année 2010 à l’instruction de 183 projets
d’investissement dans le cadre des travaux de la commission régionale d’investissement,
chiffrant un montant d’investissement global de 32,6 milliards de dirhams, et pouvant
contribuer à la création de 24.797 postes d’emplois. Ces projets nécessitent une assiette
foncière globale de l’ordre de 2.322 hectares.

Parmi ces projets instruits, 91 projets ont été agréés, soit pratiquement la moitié des
projets instruits, avec un montant d’investissement global de 26,6 milliards de DH, soit 82%
du volume global, et 16.036 emplois prévus, soit 65% de l’effectif total prévu dans les projets
instruits. Ces projets prévoient de mobiliser une assiette foncière globale d’environ 920
hectares, soit près de 40% de la superficie totale présentée dans les projets instruits en 2010.

Ces investissements sont attendus en majorité dans les secteurs de l’industrie qui
détient 57% des projets agréés, suivi du secteur du BTP avec 20 projets .Plus loin se situe le
secteur du tourisme qui est représenté cette année par 11 projets ayant reçu l’avis favorable,
soit 12%.

S’agissant des investissements étrangers (10 projets), leur volume a atteint un chiffre
global de l’ordre de 2.5milliards de dhs, soit 9% du montant d’investissement totalisé par les
projets agréés avec 1590 postes projetés.

Après une année 2010 clôturée sur le ton d’une reprise de l’activité économique, le
CRI de la Région Chaouia-Ouardigha a consolidé durant le 1er semestre de l’année 2011 les
objectifs fixés dans le cadre de son plan d’action stratégique en poursuivant ses activités et ses
principales missions d’Aide à la Création d’Entreprises, d’Aide aux investisseurs et de
promotion, avec la même volonté, malgré la persistance des impacts négatifs de la
conjoncture économique mondiale qui reste encore difficile.

Ainsi, le bilan du CRI durant le 1er semestre de l’année 2011 s’est sensiblement
amélioré par rapport à la même période de l’année 2010, notamment par l’impulsion de la
dynamique de création d’entreprises (+10%), et par le maintien d’un niveau satisfaisant en
matière d’investissements drainés dans la Région grâce aux efforts de promotion et de
prospection déployés pour y attirer des projets porteurs de
grande valeur ajoutée.

Bilan d’investissement
En somme, le CRI a procédé durant ce semestre à
929 projets d’investissement agréés
la création de 242 entreprises, à la délivrance de 303 entre 2003-2009.

Certificats Négatifs, et à l’instruction de 133 projets 93,652 milliards de dhs : Montant


d’investissement dans le cadre de la Commission régionale d’investissement global (2003-2009).

d’investissement. De même, le CRI a concouru au 92169 postes d’emploi créés et prévus.

développement d’actions de promotion de la Région et à la 50% des projets agréés sont prévus
dans le secteur de l’industrie.
mise en œuvre de partenariats visant à favoriser des
49% du montant global
dispositifs de formation, d’accompagnement et d’investissement est accaparé par les
projets industriels.
d’encadrement destinés aux porteurs de projets,
notamment les jeunes créateurs d’entreprises. 54% du nombre global des postes
d’emploi prévus seront créés par les
projets industriels.
En ce qui concerne l’activité du guichet d’aide aux
investisseurs, le CRI a procédé à l’instruction de 133
projets d’investissement, dont le montant d’investissement global s’élève à 26,4 milliards de
dhs avec près de 26 189 emplois prévus. Ces projets couvrent une assiette foncière d’environ
1 527 ha.

L’importance de ces projets en termes de nombre et de volume d’investissement se


situe presque au même niveau que celui enregistré au cours du 1er semestre de l’année 2010
(142 projets instruits pour un volume global de 28 milliards de dhs).

Dans ce sens le nombre de projets instruits par le CRI Settat et ayant reçu l’avis
favorable s’est établit à 61 projets d’investissement, ces projets correspondent à un volume
d’investissement évalué à 7123.64 MDH et permettront de créer 14036 emplois prévus,

comptant mobiliser une assiette foncière de l’ordre de 6426058 m².

A noter que les projets ayant reçu un avis défavorable au cours de ce semestre,
représentent dans leur majorité des opérations initiées dans un cadre inéligible suivant les
nouvelles dispositions de la circulaire interministérielle régissant les principes de dérogation
en matière d’urbanisme, ou concernent des projets dont la vocation est incompatible avec
leurs espaces d’accueil.
Il faut signaler que parmi les 61 projets agréés au nom du CRI pendant le premier
semestre de 2011, on trouve 5 projets dont l’impact est significatif avec un montant global
d’investissement estimé à 156 MDH, prés de 442 emplois prévus et occupant une superficie
égale à 27000 m² .La nature de la demande déposée au CRI relève de la zone industrielle .
Pour cette raison, nous avons jugé bon de réserver à ses projets une analyse à part.
IV. Analyse des projets attendus dans la Zone
Industrielle
En réalité, ses projets de la ZI sont propres au
nouveau pôle urbain et industriel de Sahel Lakhyayta,
ce dernier a pour objectif principal de créer et développer
un pôle urbain et d'activités économiques de qualité pour
répondre à un double objectif: rehausser le niveau
urbanistique de la région limitrophe et créer une
dynamique économique en captant les effets d'un environnement influent.

La zone offre plusieurs avantages aux investisseurs notamment une excellente


accessibilité par la présence de l’autoroute Casablanca –Eljadida, Route Nationale 1, Route
Provinciale 3011 reliant Berrechid à Had Soualem, réseau ferroviaire Casablanca- El Jadida,
Casablanca- Marrakech, Casablanca- Khouribga.

En plus le pôle urbain industriel occupe une situation privilégiée car il est limitrophe à
Had Soualem, 20 km de Casablanca, 24 km de Berrechid, 30 km de l’aéroport Med V, 60 km
de Settat et 80 km de Jorf Lasfar. En outre le pôle mobilise une assiette foncière estimé à 1300
ha du domaine privé de l’État, dont 65 ha destinés à
un parc agro-industriel.
250,00
205
Pour le premier semestre de 2011, le CRI de 200,00
133
150,00
Chaouia Ouardigha a enregistré 5 projets
100,00 104
40,00 45,00 71,00
appartenant au pôle, dont 2/5 relèvent du secteur de 50,00
l’ITC et réalisent un MI égale à 45MDH en assurant 0,00

la création de 205 postes. IBPC


ITC
IMME

Le secteur de l’IMME est présent par 2 Montant d'investissement Nombre d'emplois


projets dans le pôle et détient la grande part sur le
plan du volume d’investissement ; soit 45.51% du MI global engagé au niveau du pôle urbain
et industriel.

Par rapport au secteur de l’IBPC est présent par un seul projet et envisage mobiliser
40MDH et assure la création de 133 emplois.
V. Répartition sectorielle des investissements
La répartition des 56 investissements restants par Répartition par secteur d'activité
secteur d’activité se présente comme suit : les projets agréés par le CRI au
titre du premier semestre 2011
o BTP 17.9%
o Industrie 39.3%
o Services et divers 17.9%
o Tourisme et artisanat 16.1%
o Parc industriel 8.9%

Les ventilations des créations par secteur d’activité fait ressortir


une prédominance des demandes relevant du secteur industriel avec
22 demandes .Ces projets industriels relèvent majoritairement du
secteur de l’industrie chimique et para-chimique représentant
54.4% de l’ensemble des projets industriels agréés pendant le
premier semestre de 2011, suivi du secteur de l’industrie métallique
métallurgique et électrique avec 6 projets soit 27.3%. Le secteur de
l’agro-alimentaire vient en 3ème position avec une part de 18.2%
des projets à caractère industriel, soit une totalité de 4 projets
instruits pendant le premier semestre de l’année 2011.

Ainsi, le secteur du BTP et le secteur services & divers occupent ensemble le 2ème
rang avec 10 projets pour chacun. Viennent après le secteur touristique artisanal et
l’installation des parcs industriels avec des parts respectives de 16.1% et 8.9%.

Un aperçu sur l’industrie chimique et para-chimique dans la région :

En effet, l’industrie chimique et para-chimique recouvre plusieurs sous secteurs :


Industrie chimique de base, produits agrochimiques, peintures & vernis, produits
pharmaceutiques, savons & cosmétiques, caoutchouc, verre, plastiques, etc. L’activité de la
chimie et parachimie présente un grand potentiel de développement. Au niveau de la région
Chaouia Ourdigha, le secteur représente un des potentiels de croissance les plus prometteurs
de l’industrie nationale et participe pleinement au développement d’une multitude d’autres
activités. Par exemple, on ne peut pas imaginer une industrie agroalimentaire sans produits
d’emballage, un développement immobilier sans peintures, des activités agricoles sans
engrais, des services de santé sans médicaments.
D’après ce graphe qui montre l’évolution des grandeurs
économiques du Secteur de l’ICPC hors (OCP) entre
2006-2009 dans la région Chaouia Ouardigha, on
constate une progression simultanée et régulière en
matière de chiffre d’affaires et de production .La valeur
ajoutée a enregistré une progression remarquable à
partir de 2008. Quant à la dynamique de
l’investissement enregistrée par le secteur des ICPC dans la région ,il est à noter qu’au cours
de la période 2003-2009 ,156 projets d’investissement relevant de ce secteur ont reçu un avis
favorable au niveau du CRI ,comptant un montant d’investissement global avoisinant les 16
milliards de dhs et présentent 12142 emplois prévus. Par rapport au bilan global des
investissements industriels agréés au cours de cette période, les chiffres concernant les projets
relevant du secteur des ICPC représentent 32% du nombre total des projets industriels agréés,
44% de leur volume global et 24% du chiffre d’affaire total concernant les emplois industriels
qui y sont prévus.

1 Volume d’investissement

Répartition par secteur d'activités les


montants des investissements agréés par le
CRI de la région Chaouia Ouardigha Sur le plan des montants
Montant d’investissements engagés, la prédominance
BTP 1 839,80 est en faveur les différents Parcs industriels
installés dans la région, et qui drainent une
Services et divers 295,30
somme de 2686 MDH, soit 38.53% du MI
Tourisme & Artisanat 932,76 global. La 2ème position est occupée par le
secteur du BTP, qui mobilise plus de 25% du
Industrie 1 215,78 MI global.
Parc industriel 2 686,00

Le secteur de l’industrie vient en 3ème position car il assure prés


de 17.5% du MI global soit 1215.78 MDH réparti sur différents
types d’industrie : IAA, IMME, ICPC avec des parts
respectives 8.53%,60.7%,30.7%.

Quant aux projets relevant des secteurs Services et tourisme


mobilisent respectivement 295.3 MDH et 932.76 MDH.
2 Opportunités d’emplois
Répartition par secteur d'activités les
emplois prévus dans les projets agréés
En termes d’emplois prévus, ce sont les projets au premier semestre 2011
relevant de la réalisation des parcs industriels qui
détiennent la grande part soit 9325 postes créés, suivi
de loin du secteur de BTP qui englobe 1956 postes.
Quant au secteur de l’industrie se positionne au 3ème
rang par la création de 1233 postes, ainsi les secteurs
touristiques et du service assurent respectivement la
création de 615 et 465 postes.

En ce qui concerne la répartition des emplois par rapport aux


projets à caractère industriel, on trouve que l’industrie chimique et
para chimique possède la plus grande part soit 674 postes, suivi du
secteur de l’IMME avec une part de 38.11% de la totalité des
emplois prévus dans les projets industriels.

3 Mobilisation de l’assiette foncière

Par rapport aux terrains sur lesquels seront


réalisés les projets instruits favorablement, il faut
préciser d’abord que 86.56% du foncier destiné à
recevoir les projets agréés pour le premier semestre sont
des terrains privés, soit 5 539 525 m² .En effet cette
assiette concerne 91.1% des projets agréés, soit 51
projets.

Sur le plan sectoriel, la part la plus importante des prévisions foncières concernant les
projets agréés est monopolisée par les projets des parcs industriels avec 2 664 173 m² soit
41.63% de la superficie globale. Quant aux projets relevant du secteur du BTP, leurs
exigences en foncier se placent en 2ème position avec 30.71% de la superficie totalisée ce
premier semestre.
Les projets agrées dans le cadre de l’industrie
prévoient mobiliser une superficie égale à 818669 m². En
plus, les projets relevant de l’ICPC prévoient mobiliser
prés de 58% de la superficie totalisée au niveau des projets
industriels. Suivi du secteur de l’IMME avec une superficie
égale à 251746 m², en dernier lieu, on trouve l’IAA qui
détient 10% de la superficie propres secteur industriel.

VI. Répartition territoriale des investissements


agréés par le CRI Chaouia-Ouardigha

La répartition géographique des projets d’investissement agréés en premier semestre


de 2011, révèle la prédominance cette année de la province de Berrechid qui en détient 36
projets d’investissement .En 2ème position, on trouve la province de Khouribga qui en détient
16.1%.Suivi de la province Settat ,qui envisage créer 6 projets .En dernier lieu , la province de
Benslimane est moins représentée en termes de projets agréés du fait qu’elle n’a attiré que 5
projets soit 8.9% du total des investissements.
1 Tendances d’investissement par province
Province de Berrechid

Industrie

iaa imme icpc


services
8%
logistique
17% 16%

tourisme 6% 53%
53%
31%
btp 5% 11%

parc
industriel

L’essor du secteur industriel se poursuit au niveau de la province de Berrechid avec


53% des projets agréés à l’échelle de cette province, soit 19 projets industriels .Le secteur de
l’industrie chimique et para-chimique détient 10 projets, soit 53% des projets industriels au
niveau de la région. L’IMME est présente par 6 projets, soit 31% des projets industriels agréés
dans la province alors que secteur de l’IAA n’est présent que par 3 projets.
D’ailleurs, le secteur du BTP occupe la 2ème position après le secteur industriel avec 17% des
projets prévus dans la province. Le secteur des services enregistre une modeste présence au
niveau des projets agréés durant le semestre écoulé avec 4 projets soit une part de 11%.Le
secteur de la logistique est présent par 2 projets au niveau de la province de Berrecchid.

Province de Khouribgua

Le secteur du tourisme & artisanat retient la plus grande part à l’échelle de la province
de Khouribgua, soit 34%, dont 2 projets appartenant au secteur
touristique et un seul projet appartenant au secteur de l’artisanat.
Vient en 2ème position le secteur de l’industrie qui est présent par
l’ICPC par une part égale à 22%.En 3ème rang le secteur du BTP
et services divers enregistrent une modeste contribution au
niveau de la province de Khouribgua. Pour ce qui est du parc
industriel, la province verra la réalisation de 2 parcs afin
d’élargir la zone industrielle.
Province de Khouribgua

La tendance d’investissement pour la


province de Settat révèle que le secteur des services
et le secteur du BTP occupent ensemble la 1ère
position, soit une contribution de 2 projets pour
chaque secteur. Ensuite, secteur du tourisme et de
l’IAA se partagent à parts égales les projets restants
soit 1 projet pour chaque secteur.

Province de Benslimane

Au niveau de la province de Benslimane,


les projets appartenant au secteur du tourisme &
artisanat détiennent la majorité des
investissements agréés au niveau de la région soit
60% de la totalité des projets agréés au niveau de
la province .Suivi du secteur du BTP et le secteur
des services & divers.

2 Impact de la répartition territoriale


Avec un montant d’investissement de 5131.77 MDH, la province de Berrechid a
drainé 64.3% des investissements projetés et 78.62% des prévisions de créations d’emplois de
la région, au cours du premier semestre 2011.En plus, ils sont attendus sur une superficie
globale de 121352.39 m² soit 68% de la superficie globale.
La province de Berrechid verra la réalisation de plusieurs parcs industriels qui
détiennent la part la plus importante en mobilisent un montant de 2616 MDH dont le projet
de « Palmeraie développement »détient 64.98% du MI global drainé au niveau de la même
province. S’ajoute qu’il mobilise la plus grande superficie au niveau de la région soit 1156908
m².

En effet le projet Palmeraie développement contient :

 Zone industrielle sur 95ha;


 Zone de logement économique sur 54ha
 Zone de villas économiques sur 52ha;
 Zone d'équipement sur 20ha:
 Ecole, collège, lycée ;
 Equipements publiques ;
 Complexe des employés ;
 Mosquée ;
 Piscine municipale ;
 Terrain de sport ;
 Four Hammam ;
 Crèche, foyer féminin et équipements d’accompagnement ;
 Locaux des sapeurs pompiers ;

Sur la même province, un projet de réalisation d’un parc industriel verra le jour et permettra
la création 7700 postes soit 56.64% de la totalité des emplois prévus au niveau de la région.
Ce projet « Khyayta Immobilier » contient :

 342 lots industriels ;


 78 lots de villas en bande et isolée ;
 910 lots économiques en R+2 ;
 189 lots économiques en R+3 ;
 192 lots économiques en R+4 ;
 1690 logements sociaux (250000,00 l’unité)
 17 équipements( Crèche , Maison des jeunes Centre de Santé , Mosquée, Hammam, 3
Equipements communaux ,Centre de secours, Centre de qualification professionnel,
Station de traitement, Direction de la zone industrielle, Collège , Centre Commercial,
Poste de police, Terrain de sport Places et Espaces verts.

Rapport par secteur d'activités du MI global et emplois


prévus dans les projets agréés au niveau de la province
de Berrechid
Montant de l'investissement projeté en MDH Nombre d'emplois projetés
1201
1202,57
389 779
952,5
274,8 59
85,9

Industrie
Services &
divers Tourisme &
BTP
artisanat

Il faut mentionner que le secteur de l’industrie demeure le secteur qui attire le plus les
investissements puisqu’il mobilise 1203 MDH et envisage de créer prés de 1201 postes de
travail dont une proportion de 54%(652 emplois) et 39% pour l’IMME (470 emplois) alors
que le secteur de l’IAA ne prévoit offrir que 6.57%des emplois prévus pour le secteur
industriel. Sur le plan du volume des investissements, IMME vient au 1er rang par 737.86
MDH, suivi du secteur de l’ICPC par un montant d’investissement égal à 364.71 MDH, en
dernier lieu le secteur de l’IAA qui prévoit mobiliser un montant de 100MDH. Le secteur du
BTP vient en 2ème position et accapare 37.86% des montants d’investissement projetés au
niveau de la province de Berrechid et permet de créer 779 emplois.
En seconde position, la province de Khouribga verra la concrétisation de 9 projets
d’investissement, avec un montant de 235.70 MDH. En termes de création d’emplois, les
projets agréés au niveau de la province de Khouribga permettront la création de 1586 emplois
stables représentant prés de 11.5% de la création totale d’emplois de la région. S’agissant de
la superficie mobilisée par l’ensemble des projets instruits au niveau de la province de
Khouribga, est égale à 493143 soit 8% de la superficie mobilisée au niveau régional.

Rapport par secteur d'activités du MI global et emplois prévus


dans les projets agréés au niveau de la province de
Khouribga

Montant de l'investissement projeté en MDH Nombre d'emplois projetés

22 306 1065
9,50 23 170
17,90
5,00 133,30
70,00
Industrie
Tourisme &
Services et
artisanat BTP
divers PARC
INDUSTRIEL

En ce qui concerne la répartition du MI global projeté à la province de Khouribga, la


part la plus importante est attribué au secteur du BTP avec 56.5% du MI global prévu dans
cette province soit 133.30 MDH. Le secteur des services et BTP partagent la 3ème position en
détenant 1 projet pour chacun.Les projets de parcs industriels se place en 2ème position et
suggère prés de 30% du MI global enregistré au niveau de la même province, soit 70MDH.

S’agissant des emplois prévus dans les projets agréés, on constate que les projets du
parc industriel dégagent 67% de ce potentiel soit 1065 postes, suivi de loin du secteur
touristique qui se manifeste dans cette province avec une proportion de 29%, soit 306 emplois
prévus.

Il faut noter que le secteur industriel est présent dans cette province par l’industrie
chimique para-chimique. Cette dernière occupe une place moins importante puisque le
montant d’investissement engagé par le secteur est de 9.5MDH, et le nombre des postes créés
est égal à 22 postes seulement.
Rapport par secteur d'activités du MI global et emplois prévus
dans les projets agréés au niveau de la province de Settat

Montant de l'investissement projeté en MDH Nombre d'emplois projetés

1007
574,00 20 10 53
4,50
3,71
9,30
BTP
Tourisme &
Industrie
artisanat Services &
divers

Avec un montant de 591.51 MDH, la province de Settat a drainé 8% du MI global


engagés par l’ensemble des investissements au niveau de la région, dont les plus importants
appartiennent au secteur du BTP. Ce dernier mobilise 574 MDH et vise la création de 1007
postes. Les secteurs restants sont moins représentés en termes d’emplois prévus et MI
projetés. D’ailleurs, les projets appartenant à la province de Settat occupent une superficie
estimée à 641538 m² soit 10% de la superficie totale.
L’emploi généré par les investissements ayant reçu avis favorable est de l’ordre de 1090
postes, soit 8% des emplois projetés au niveau de la région.

Pour sa part, la province de Rapport par secteur d'activités du MI global et


emplois prévus dans les projets agréés au niveau
Benslimane a drainé 5 projets d’une de la province de Benslimane
enveloppe globale de 1010.66 MDH, dont le
Montant de l'investissement projeté en MDH
plus important est l’aménagement d'un
Nombre d'emplois projetés
projet résidentiel et touristique par la société
HCO (HOSPITALITY HOLDING
COMPAGNY), filiale du Groupe
ONAPAR. 824,46
0 230
A terme, l’ensemble de ces projets 180,00 0
devraient permettre la création de près de 6,20
230 emplois permanents directs. Par ailleurs,
BTP
le secteur du tourisme occupe une place Services &
divers Tourisme &
importante au niveau de la province par la artisanat
création de 3 projets soit une part de 60%
des projets agréés au niveau de la province
de Benslimane, en mobilisant une somme estimé par 824.46 MDH et assurant la création de
230 postes. Il faut signaler que les secteurs restants ne contribuent pas à la création d’emplois
au niveau de la province.

D’un autre côté, la province de Benslimane occupe une superficie égale à 895691m²
soit 14% de la superficie totale.
VII. Répartition par forme juridique
Répartition des investissements
par forme juridique
S’agissant de la répartition des créations par forme juridique
révèle que la SARL est la forme sociétaire la plus prisée par les
porteurs de projets, la SARL est présente par 20 projets soit une part
de 36.4% des projets agréés pendant le premier semestre. Les
personnes physiques viennent en 2ème position avec une part de
30.9% de l’ensemble des
Répartition des montants
investissements agrées, soit 17 projets.
d'investissement par forme juridique
Admin D’ailleurs, les formes juridiques les
istrati SCI Aucun Autres plus représentées en termes de montant d’investissement sont la
PP on 0% 1% 2%
SARL, cette dernière absorbe 4480.05 MDH, suivi de la SA
4% 2% SA avec un montant 1852.52 soit 27% du MI global.
27%

Alors que les personnes physiques ne mobilisent qu’une petite


SARL
64% part égale à 4.17% du montant d’investissement global engagé.

En termes des emplois prévus, on remarque toujours la


prédominance de La SARL par la création de 10345 emplois
soit 76% de la totalité des emplois prévus pour le premier
Nombre d'emplois projetés par forme semestre de 2011.Suivi de loin du secteur administratif qui
juridique
Aucun
englobe prés de 1345 postes.
SCI Autres
0%
Administ 1% 1%
ration L’orientation nette des investisseurs vers la forme juridique
PP 10%
3% SA SARL s’explique essentiellement par les avantages qu’elle
9%
présente aux investisseurs. C’est une société à statut hybride au
capital social de 10 000 dhs au lieu de 100 000 dhs et où la
responsabilité est limitée aux apports.
SARL
76% Ceci a encouragé les créateurs d’entreprises à opter pour une
personne morale plus particulièrement une SARL, au lieu d’une
personne physique
VIII. Répartition de l’investissement par nationalité
du capital : Nette prédominance des investissements marocains

20 000,00

10 000,00

0,00
Maroc Liban France Turkie Italie
Maroc Liban France Turkie Italie
Montant 6 912,73 7,7 11,5 4 33,71
Nbre d'emplois prévus 13465 0 14 25 90

Les marocains représentent 89.2% des investisseurs de la région au cours du semestre


écoulé, leurs préférences étant tournées essentiellement vers le secteur de l’industrie.

Le capital d’origine étrangère, d’un montant global de 56.91 MDH provient principalement
de 4 pays :

 Liban avec un montant de 7.7 MDH correspondant à l’investissement de la société


THERMOPLAST dans le cadre de l’implantation d'un entrepôt et d'une unité de
production de plastique ;
 France pour un montant de 11.5 MDH ,correspondant à la réalisation de 2 projets ;le
premier a pour objectif le réaménagement d'un dépôt existant en un entrepôt de
stockage et de commercialisation de ciments par la société LAFARGE .Le second
projet est en collaboration avec l’Espagne , concerne la construction d'une écurie de
dressage de chevaux .
 Turkie par un montant de 4 MDH, correspondant à l’aménagement d'une unité
industrielle de recyclage de plastique par la société EVER GREEN RECYCLYING
INTERNATIONAL
 Italie, à travers la réalisation d'une Salle de fêtes et maison d’hôtes, pour le 2ème
projet correspond à la réalisation d'une unité de construction métallique par la société
CITIM.

Les opportunités d’emploi recensées dans le cadre des investissements


étrangers agréés ont atteint juste 129 emplois prévus. L’assiette foncière à mobiliser
par ces investissements est évaluée à 116119 m², soit 1.80% de la superficie totale.
Conclusion

Le premier semestre de l’année écoulé, est marqué essentiellement par une forte
dynamique en terme de création d’entreprises, celle-ci est constatée au niveau de la plupart
des préfectures et provinces ; notamment la province de Berrechid ; grâce aux incitations
nationales à l’investissement en général et à l’effort de promotion et d’animation économique,
au niveau régional, en particulier.

De part sa volonté à renforcer la qualité de ses prestations, face à des besoins de plus
en plus spécifiques, et afin de cibler des activités à fort potentiel de développement et à
grande valeur ajoutée, le CRI Chaouia Ouardigha a su assumer pleinement ces deux missions
indispensables à travers l’adoption d’une démarche évolutive et permanente.

On constate donc que l’ensemble des investissements agréés au cours du premier


semestre de l’année dans le cadre des travaux de la commission régionale d’investissement
sont attendus en majorité dans les secteurs de l’industrie, suivi du secteur du BTP.

Il faut bien noter que durant le semestre écoulé, les projets de réalisation des parcs
industriels constituent une véritable innovation au niveau de la région de Chaouia Ouardigha
car ils visent à consolider les activités des entreprises ainsi qu’ils présentent un facteur
stimulant des avantages compétitifs de la région. En effet le concept des parcs industriels est
de créer un centre administratif, commercial et technologique qui peut accueillir de
nombreuses activités non polluantes avec des espaces libres qui resteront ouverts au public.
Ces projets entrent dans la stratégie de développement régional pour le renforcement de la
vocation industrielle dans le cadre du respect des principes de développement durable
notamment en matière de préservation écologique.

En fin de compte, le stage que j’ai effectué au sein du CRI Chaouia Ouardigha m’a été
très fructueux et particulièrement instructif du fait qu’il m’a permis de découvrir le climat des
affaires dans la région, les stratégies de développement régional ainsi les opportunités et les
menaces de l’investissement dans la région. Je ne pourrai pas conclure sans espérer que ce
travail soit le point de départ pour d’autres études plus développées.
Bibliographie
 Lettre royale du 09 janvier 2002 relative à la gestion déconcentrée

de l’investissement

 www.settatinvest.ma

 Thèse professionnelle présentée en vue de l’obtention du Diplôme

du Mastère spécialisé en Management des services publics

intitulée : La région au Maroc pour une stratégie de développement

régional, soutenue par Mustapha OUHADI sous la direction du

professeur LHASSEN HANNAOUI (année académique 2002-

2003).Etablissement ISCAE

 Thèse professionnelle présentée pour l’obtention du diplôme du

cycle supérieur de gestion sous le thème de : La promotion de

l’investissement au sein de la région ; Quelle démarche stratégique et quel

rôle pour le centre régional d’investissement ? faite par Mourad AMIL

et Redouan DAAFI. Etablissement ISCAE

 Rapport d’USAID sur l’appui aux centres régionaux

d’investissement et à la promotion des investissements

 Newsletter du CRI Chaouia Ouardigha N°2


Glossaire

BO Bulletin officiel

BTP Bâtiments et travaux publics

CNSS Caisse nationale de la sécurité sociale

CRI Centre régional d’investissement

IAA Industrie agro-alimentaire

IBPC Industrie du bois, papier et carton

ICPC Industrie chimique et para-chimique

IMME Industrie métallique métallurgique et électrique

ITC Industrie du textile et cuir

JAL Journal d’annonces légales

MDH Millions de dirhams

PP Personnes physiques

VNA Vocation non agricole

ZI Zone industrielle
Annexes
Annexe 1

les formalités administratives pour la création d’une entreprise



Formalités Entreprises concernées Administration ou Documents à Frais
organes concernées fournir
1‐Certificat négatif. Toutes les sociétés Office Marocain de la ‐une demande sur 170 DH
commerciales sauf propriété industrielle imprimé à retirer
pour les entreprises et commerciale auprès du CRI.
individuelles qui représenté au sein du ‐copie de la carte
n’optent pas pour une centre régional d’identité
enseigne d’investissement nationale ou
passeport.
2‐Etablissement des Toutes les entreprises Cabinet juridique : A définir avec la ‐honoraires du
statuts. commerciales Fiduciaires, notaires, cabinet juridique cabinet
avocats, experts chargé du dossier. juridique.
comptables conseillers
juridiques etc.…
3‐Etablissement des Les sociétés Cabinet juridique : Bulletins de Honoraires du
bulletins de commerciales Fiduciaires, notaires, souscription cabinet
souscription et le cas particulièrement les avocats, experts signés par les juridique
échéant des actes SA, SAS et SCA. comptables conseillers souscripteurs.
d’apport. juridiques etc.…
4‐Blocage du Les sociétés Banque ‐Attestation de Néant.
montant capital commerciales blocage du
libéré. particulièrement les capitale libéré.
SA, SARL, SAS, SNC
et SCA.
5‐Etablissement de la SA, SAS, SCA Cabinet juridique : ‐Bulletins établis Honoraires du
déclaration de Fiduciaires, notaires, par le notaire. notaire ou
souscription et de avocats, experts ‐Attestation de fiduciaire.
versement. comptables blocage du
capitale libéré de
la banque
 
6‐Publication au journal Toutes les sociétés Journal d’annonces légales Néant. Variables (en moyenne 8
d’annonces légales et au commerciales DH/ligne pour le journal et
bulletin officiel. Bulletin officiel. 4 DH/ ligne pour le BO)

7‐Dépôt des actes de SA, SARL, SNC, Direction régionale des Le contrat de ‐Pour SA :
création de société et SCS et SCA. impôts représente au sein bail ou l’acte
formalités du centre régional de propreté. *1.5% du capital, avec un
d’enregistrement d’investissement minimum de 1000dhs plus
timbre de 20dhs par feuille
pour les statuts de la
société.

*PV de nomination du
président et de conseil
d’administration : 200 dhs.

‐Pour les autres formes :

*1.5% du capital, avec un


minimum de 1000dhs plus
timbre de 20dhs par page
pour les statuts de la
société.

*PV de nomination du
gérant : 200 dhs

‐Pour toutes les sociétés :

enregistrement du contrat
de bail :200dhs


 
8‐Inscription à la patente et ‐Pour les Direction ‐Demande précisant l’activité
identifiant fiscal (IS‐IGR‐TVA) entreprises régionale des
individuelles : impôts . ‐agrément ou diplôme pour les activités
Patente, IGR, TVA réglementées.

‐Pour les sociétés ‐accord de principe pour les établissements


commerciales ( à classés
l’exception de la
‐Le contrat de bail ou l’acte d’acquisition ou
SNC sur option) :
attestation de domiciliation pour une
patente, IS,TVA
personne morale

9‐ Immatriculation au registre de Toutes les Tribunal de 1ére Néant.


commerce. entreprises instance
commerciales ‐Immatriculation au
RC : 350dhs.

10‐Affiliation à la CNSS. Toutes les sociétés CNSS représenté Néant. Néant.


au sein du CRI.

11‐Déclaration d’existence. Toutes les Inspection du Néant. Néant.


entreprises travail .



Annexe 2

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