D’AFRIQUE CENTRALE
MASTER BANQUE ET FINANCE
Cours de
Comptabilité Bancaire
1ère Année
Ière partie : LA COMPTABILITE DES OPERATIONS USUELLES ET DES MOYENS DE PAIEMENT ........ 13
2
II. LES OPERATIONS DE RETRAIT ........................................................................................... 16
1. Les retraits d’’espèces auprès d’un guichet .......................................................................... 16
2. Retraits déplacés ................................................................................................................... 16
3. Retrait à l’aide d’un ticket comptable ou d’un produit spécifique (FC, GC, i-card) .............. 17
III. LES VERSEMENTS POUR ACHATS ET SERVICE .................................................................... 17
IV. LES OPERATIONS INTERCAISSE ET DE LA BEAC .................................................................. 18
1. Opération de transfert de fond de la caisse secondaire vers la caisse principale. ............... 18
2. Versement et retrait BC......................................................................................................... 18
I. PRATIQUE DE LA COMPENSATION.................................................................................... 20
1. Compensation aller ............................................................................................................... 20
2. Compensation retour ............................................................................................................ 21
3. Ecriture de la chambre de compensation ............................................................................. 21
4. Ecriture de compensation au niveau de la BC ....................................................................... 22
II. Gestion des impayés de la compensation ......................................................................... 25
3
2. TRAITEMENT DES SERVICES SPECIFIQUES : CAS DE WESTERN UNION, MONEY GRAM ........ 43
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CHAPITRE INTRODUCTIF : LES PRINCIPES DE LA
COMPTABILITE BANCAIRE EN ZONE CEMAC
L’activité de banque est une activité à risque au même titre que celle des
sociétés d’assurance. A ce titre, un plan comptable spécifique a été élaboré pour leur
permettre de mieux gérer les activités, d’apprécier et de mesurer les risques encourus à
chaque étape de leur vie. Les Etablissements de crédit à l’instar de l’ensemble des
sociétés sociales se doivent de respecter certains principes généraux ou certaines règles
visant à atteindre ces Objets parfois transcrit dans la loi comptable. Ces principes
constituent des points de repère permanent pour définir les orientations en matière de
méthode. Dans le c as où un état de crédit décide sous le contrôle des commissaires
aux comptes de déroger à certains de ces principes, il convient d’en faire explicitement
mention dans l’information destinée aux tiers.
I. LES PRINCIPES
1. Principe de prudence
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comptabilisées que les valeurs même latentes doivent donner lieu à constitution de
provision.
2. Principe de régularité
Ce principe soutient que les comptes doivent être établis conformément aux
règles et procédures en vigueur
3. Principe de sincérité
Les règles et procédures doivent être appliquées de bonne foi. A cet égard, il
doit être tenu compte des évènements postérieurs à la date de clôture s’ils sont de
nature à altérer la valeur de la société. Il serait en effet trompeur de présenter des
comptes dont on sait à la fin à la date de publication ,qu’il ne reflète plus la réalité du
patrimoine de l’état.
En plus des peuples généraux, des règles plus précises ont été élaboré et
concernant un certain nombre d’hypothèses implicitement adopter pour l’état des
comptes où sont relatives aux méthodes à retenir pour la comptabilisation des
opérations. On peut en distinguer 6.
Sauf exception dument justifiées, les comptes doivent être servis et publiés selon
les méthodes constantes. Lorsqu’un choix est ouvert par la règlementation, l’option
exercée par l’état à un caractère définitif.
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3. La spécialisation des exercices
Dans la zone BEAC, les comptes sont clôturés au 31 Décembre chaque année.
Les produits et les charges doivent être rattachés à l’exercice au cours du quel ils ont
été générés sauf exception prévus par les textes.
En conséquence, les intérêts provenant des créances en souffrance ne doivent
pas être portés en produit au moment de leur perception effective qui peut différer de
l’exercice au cours du quel ils ont pris naissance.
- Bon de caisse = 500 000 000 la banque doit payer les intérêts (c’est une
charge à comptabiliser pour elle)
- Crédit =200 000 000 la banque attend les intérêts (pour dont à
comptabiliser à la réalisation effective de l’intérêt)
- Principe : chaque exercice doit supporter ses peuples charges
- Exemple : Bon Caisse Juin 2009 durée 1 an taux : 5%
- I= 500 000 000 x 0,05 x7 = 25 000 000
12
4. Le coût historique
Les biens acquis par les établissements de crédit sont enregistrés à leur coût
d’acquisition. Il en est de même des prêts d’argent qui représentent la principale partie
de l’actif des établissements de crédit.
5. Non compensation
Aucune compensation ne doit être opérée entre les postes comptables d’actifs et
les postes comptables du passif ou entre les produits et les charges.
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III. L’ENREGISTREMENT DES OPERATIONS
Les opérations doivent être comptabilisées le même jour quelles ont été
ordonnées. Les assujettis devront veiller à ce que la clôture d’une journée comptable
n’autorise pas l’enregistrement d’écriture à postériori. Seul le recours exceptionnel aux
journées complémentaires devrait permettre la comptabilisation des opérations qui
n’ont pu l’être à bonne date.
numérotation des comptes internes doit donc être conforme à celles indiquées par le
plan. Par ailleurs, il fait obligation à chaque état de consigner les procédures et
l’organisation comptable dans un document dénommé manuel de procédures mis à
jour régulièrement. Généralement, le manuel de procédure décrit :
- Le mode de constatation des actifs et passifs ;
- Le système de saisie de traitement et d’archivage des données ;
- Les conventions de présentation des états de synthèses ;
- Les méthodes d’évaluation.
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Les comptes divisionnaires comportent autant de sous compte que le requière
les besoins de l’exploitation et constituent par là les chapitres comptables.
classe3 :
- Dépôt à terme, bon de caisse
Classe 3 regroupe l’ensemble des - dépôt à vue
opérations avec la clientèle - Provision pour dépréciation clientèle
Classe 4 Classe 4 : Il s’agit des comptes
- compte de liaison - FNRS, encaissement clientèle compte
- Compte de régularisation de liaison
- comptes de régularisation
Classe 5 Classe 5 : Opération de marché monétaire
- titre de placement (billet de trésorerie)
- Les opérations sur marché monétaires
si la banque verra les comptes nostro
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2. Les comptes de résultat
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3. Les Soldes caractéristiques de gestion
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4. Les comptes de hors bilan (crédit document, garantit bancaires)
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Ière partie : LA COMPTABILITE DES
OPERATIONS USUELLES ET DES
MOYENS DE PAIEMENT
13
CHAPITRE 1 : LES OPERATIONS DE CAISSE
- La caisse principale ;
- La caisse secondaire ;
- La caisse en devise.
Caisse p
s
Caisse
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I. LES OPERATIONS DE VERSEMENT
Les versements sont généralement effectués par des clients soit pour
approvisionner leurs comptes, soit pour les achats de service. La conséquence des
opérations de versement c’est augmenter les encaisses de la banque.
b) Agence de destination
16/02/2010
45 Liaison versement A --B X
X
372/371/373 client
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II. LES OPERATIONS DE RETRAIT
- Chèque
- Fiche de retrait
- Ticket comptable
Et par le billet des autres produits spécifiques tels que le Flash cash, le gold
chèque
Schéma comptable
Dans tous les cas, le schéma comptable doit laisser percevoir un prélèvement
dans la caisse.
371/372/373 Client X
57 Caisse X
« retrait réf n° chèque/par… »
2. Retraits déplacés
371/372 Client
45 liaison retrait A-B
Agence de paiement
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3. Retrait à l’aide d’un ticket comptable ou d’un produit spécifique (FC,
GC, i-card)
Ces opérations sont effectuées sur des comptes d’ordre de la clientèle (381)
Le compte 38 est crée en fonction des besoins de la banque tantôt crée par
rapport à la nature des opérations, tantôt spécifique aux services. Dans ce cas on parle
de DAP (Disposition à Payer) interservice.
Ce compte n’a de sens que s’il est créditeur. Un DAP n’est jamais débiteur.
Ces opérations concernent des personnes non clients à la banque ou alors des
clients ou le compte présente une position difficile. Les services sollicités par ces
clients peuvent être :
Toutes ces opérations énumérées transitent nécessaires par les comptes DAP.
Le schéma comptable d’enregistrement comptable de ces opérations est le suivant :
57 Caisse X
381 DAP virement X
« versement pour MAD…. »
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57 Caisse X
381 DAP opération X
« versement pour encaissement de chèque …. »
Dans les établissements de crédit, il est courant que les caisses effectuent un
certain nombre d’opération entre elles. Ces opérations portent notamment sur les
transferts de fonds des caisses secondaires vers la caisse principale et de
l’approvisionnement des caisses secondaires vers celles –ci. De même les opérations
de retrait et de versement entre une banque et la Banque Centrale s’opèrent à partir de
la caisse principale.
57 Caisse principale X
57 Caisse secondaire X
« transfert caisse n°………. »
L’écriture inverse est passée lorsqu’il s’agit de l’apport de la caisse secondaire par la
caisse principale.
2. Versement et retrait BC
56 Banque centrale X
57 Caisse X
« versement du …. »
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Le compte caisse retrace toutes les opérations enregistrées au courant de la
journée. Sa tenue est fonction du système comptable utilisé. Compte tenu du volume
des transactions, le système généralement obtenu est celui des journaux auxiliaires. Le
journal de caisse s’apparente ainsi à l’historique du compte caisse dont le schéma est le
suivant :
versement XXXX
SOLDE XXXX
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CHAPITRE II : LES OPERATIONS DE COMPENSATION
La compensation est une technique d’échange des valeurs entre les banques.
Dans la zone CEMAC, cette technique a connu une évolution remarquable. Ainsi, l’on
est passé de la compensation manuelle qui exigeait que les banquiers d’une ville
bancable (ville qui abrite une agence de la BC) se retrouvent autour de la BC pour
échanger leurs valeurs, on est passé de ce système vers un système de compte
automatique ou télé- compensation où les données sont échangées sur supports
électroniques. Dans la pratique, l’opération de compensation comporte deux phases.
- La compensation aller
- La compensation retour
La compensation aller : est constituée des valeurs (chèques et effets) pour
lesquels la banque est chargé d’en assurer le recouvrement pour le compte de ses
clients.
La compensation retour : par contre est constituée des valeurs présentées par le
confrère et tirées sur nos caisses.
I. PRATIQUE DE LA COMPENSATION
1. Compensation aller
Il s’agit ici de payer les chèques tirés sur nos caisses et de poser en
recouvrement aux guichets des confrères.
371/372 Client X
56 BEAC X
« règlement chèque n°…. »
Elle enregistre les transactions en global sur la base des soldes déterminés par la
BC.
21
Déterminons la présentation des confrères par rapport à chaque banque
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561 Gamma 343
562 Alpha 71
563 Delta 239
564 Beta 33
« Opération de compensation du …. »
A partir de cette écriture comptable, chaque banque peut boucler ses opérations de
compensation.
Ecriture de compensation chez les banques concernées
Chez alpha banque
56 BEAC 71
411 Retour compensation 454
412 Chambre de compensation 525
« retour de la compensation … »
37 Client 454
411 Retour compensation 454
« compensation du ….. »
56 BEAC 33
411 Retour compensation 634
412 Chambre de compensation 667
« retour de la compensation …. »
23
37 Client 634
411 Retour compensation 634
« compensation du …. »
37 Client 740
411 Retour compensation 740
« compensation du …. »
56 BEAC 239
411 Retour compensation 514
412 Chambre de compensation 753
« retour de la compensation …. »
37 Client 514
411 Retour compensation 514
« compensation du …. »
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II. Gestion des impayés de la compensation
Dans le cas que nous avons présenté ci-dessus, nous avons supposé que
toutes les valeurs présentées à la compensation ont connu un sort favorable. Dans la
réalité, certaines valeurs rentrent impayées.
Ces impayées peuvent être issus de notre présentation comme ils peuvent
l’être de la présentation des confrères. Pratiquement, ces impayés constitueront des
présentations de la compensation à venir.
Sur le plan comptable, le PCEC à prévu le compte 417 pour les impayés et le
compte 419 chèque en attente de décision pour donner ainsi aux banquiers une marge
de manœuvre.
25
CHAPITRE 3 : LES OPERATIONS DE PORTEFEUILLE
LOCAL
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I. COMPTABILISATION DES REMISES A L’ENCAISSEMENT
Il s’agit des chèques tirés sur nos caisses au profit des clients domiciliés dans
nos livres.
37 Clients tireur X
37 Clients bénéficiaire X
« remise chèque n°…. »
Agence de remise
45 Liaison encaissement X
37 Client bénéficiaire X
« encaissement chèque n°…. »
37 Client tireur X
37 Client bénéficiaire X
« paiement du chèque…. »
27
37 Client tireur frais impayés + TVA
72 Commissions
43 TVA collectée
Provisions insuffisantes
Agence de remise
Agence de paiement
419 Chèque en attente de paiement
37 Liaison encaissement
« chèque n°…. »
Si payé
Agence de paiement du chèque
37 Client tireur
419 Liaison chèque en AD
Agence de remise
415 Chèque à l’encaissement
37 Client bénéficiaire
« encaissement chèque n°…. »
Si impayé
Agence de paiement
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45 Liaison encaissement chèque
419 Chèque en attente de décision
« extourne de l’écriture … »
dito
37 Client
72 Commissions, frais d’impayé
43 TVA
« imputation des frais d’impayé ….»
Agence de remise
37 Client
72 Commissions, frais d’impayé
43 TVA
« imputation des frais d’impayé ….»
Les effets de commerce sont constitués des lettres de change et des billets à
ordre. En matière bancaire, seules les lettres de change sont prises en compte dans la
mesure où, elles sont juridiquement protégées car répondent devant les tribunaux
commerciaux. Les billets à ordre par contre constituent une simple reconnaissance de
dette et ne peuvent pas bénéficier des mécanismes cambiaires au même titre que la
lettre de change.
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1. Les remises à l’encaissement
L’escompte en valeur
Principe : L’escompte en valeur repose sur la notion de date de valeur.
Pratiquement, le banquier crédite son client du moment de l’effet avec date de
valeur J+ échéance + Jr de banque.
Exemple : J +60+5Jrs date de valeur j+65
Si la date de l’opération 16/02/2010
Date de valeur 22/04/2010
Sur le plan comptable, l écriture suivante est passée.
321 Escompte
371 Client
« escompte effet n°…… »
L’Escompte en intérêt
Principe : Contrairement à l’escompte en valeur, l’escompte en intérêt exige le calcul
des agios (intérêts + commissions+ frais fixes + TVA)
Les agios ainsi calculés sont retranchés de la valeur nominale de l’effet et seule
la différence (le net à créditer) est portée au crédit du compte client.
Le schéma comptable est le suivant :
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321 Escompte client (VN effet)
371 Client (valeur nette)
71 Intérêts
43 TVA collectée
« escompte effet n°….. »
Exemple : la société MMG sollicite sa banque pour l’escompte d’une lettre de change
de VN 15 000 000 échéant dans 60 jours aux conditions suivantes :
Taux : 12%
Commission d’endos : 0.5% (cette commission est proportionnel au temps)
Commission de manipulation 1/1000
Avis de sort 0.5/1000
Frais fixes 25 000
TVA 19,25%
Le comité de crédit de sa banque marque son avis favorable pour l’escompte de cet
effet
TAF : retracer les écritures comptables de cette opération d’escompte
Agios H T : 300000+12500+15000+7500+25000=360000
34 Impayé 15000000
321 Effet escompte 15000000
« impayé effet n° ….. »
32
CHAPITRE 4 : LES OPERATIONS DE VIREMENT, DE
CERTIFICATION DE CHEQUE ET DES SERVICES DIVERS
Il s’agit des ordres clientèle ayant pour but de débiter un compte (compte du
client donneur d’ordre) pour en créditer un autre ou mettre à disposition une somme
d’argent au profit d’une tiers personne non cliente à la banque. Cette opération peut
concerner la même agence. On parle alors de compte à compte. Elle peut concerner 2
agences d’une même banque, on parle alors de virement déplacé ou virement inter-
agences. Elle peut enfin concerner 2 banques. On parle de virements interbancaires.
Cette opération peut être occasionnelle tout comme elle peut être régulière. On parle
alors de virement permanent. Globalement, on distingue les virements émis des
virements reçus.
- Le virement est dit émis lorsqu’il prend naissance dans une agence bancaire ;
- Le virement est dit reçu lorsqu’il est traité au second niveau en continuité de
l’opération initiale traitée par l’agence émettrice.
33
372 Client KAMGA 7 500 000
371 Client TT VA BIEN 7 500 000
« virement reçu et émis du ….. »
2. Virements inter-agences
3. Virement interbancaire
34
Application : reprenons l’exemple ci-dessus en considérant que les états « Tt Va
Bien » est domicilié au crédit du nord. Les conditions de banque exigent les frais de
transfert interbancaire 25 000 TVA (19,25%) procéder au traitement comptable dans
les 2 banques, condition de crédit du nord : commission 15 000, TVA 19,25%
BRO
372 Client KAMGA 7 517887,5
56 BEAC 7 500 000
72 frais 15000
43 TVA collectée 4813
« virement émis n° ….. »
Crédit du Nord
56 BEAC 7 500 000
371 Client TT VA BIEN 7482112
72 Commissions 15000
43 TVA collectée 2888
« virement reçu n° ….. »
Les MAD constituent des services de paiement aux tiers non clients au
guichet d’une banque donnée. Lorsque opération de mise à disposition est disponible
au guichet, on parle de DAP. Cette opération ne peut concerner qu’une seule banque
soit au sein d’une même agence soit entre les agences d’une banque.
Mise à disposition dans une même agence bancaire
Il s’agit ici de débiter le client donneur d’ordre et de rendre les fonds
disponibles au profit d’une tierce personne. Sur le plan comptable, il s’agit de débiter
le client donneur d’ordre et de créditer un client DAP virement.
A l’émission, ce dernier pourra entrer en possession des fonds disponibles au
guichet.
Exemple : M. KOUAM médecin à Bafoussam est titulaire d’un compte domicilié à la
banque Régionale de l’Ouest , agence de Yaoundé .Il ordonne à son banquier de mettre
35
à la disposition de son jeune frère à partir de son compte chèque une somme de
350 000 FCFA pour ses frais de scolarité.
TAF : procéder au traitement comptable de l’opération depuis la réception de l’ordre
du client jusqu’à la réception des fonds sachant que les conditions de banque prévoit
les commissions de 15 000F et la TVA au taux de 19,25%.
MAD inter-agence
Reprenons l’exemple ci-dessus en supposant que le bénéficiaire est domicilié à
Douala et que le paiement sera effectué au guichet de la BRO de Douala. Procéder au
traitement comptable dans les deux agences sachant que les conditions de banque
restent identiques.
Banque de paiement (donneur d’ordre)
372 Client M. KOUAM 367 888
45 DAP virement 350 000
72 Commission 15 000
43 TVA collectée 3 888
« virement émis d’ordre M. KOUAM…»
Banque de récepteur des fonds (bénéficiaire)
36
38 DAP virement 350 000
57 Caisse 350 000
« règlement n°….. »
Le virement permanent
Le virement est dit permanent lorsqu’il doit être exécuté plusieurs fois à des
dates déterminées à l’avance. Le montant étant également fixé. Il peut être aussi
interbancaire comme il ne peut concerner qu’une seule banque de même agence ou
d’agences différentes. Dans tous les cas, il doit être exécuté périodiquement lorsque les
conditions le permettent. Les virements peuvent être en nombre déterminé comme ils
peuvent être illimités.
Exemple : M. KOUAM a souscrit au profit de ses enfants une assurance vie pour une
durée de 5 ans. Il peut alors ordonner à sa banque un virement mensuel permanent de
cotisation au profit de la compagnie d’assurance.
Exemple : M KOUAM a ordonné à son banquier un virement permanent au profit
d’un compte d’épargne ouvert au profit de ses enfants.
NB : le traitement reste identique.
57 caisse 758943,75
38 DAP opération 758943,75
« versement client n°….. »
38
38 DAP opération 758943,75
38 DAP chèque banque 750 000
72 Frais d’émission 7500
43 TVA collectée 1443,75
« certification chèque …»
37 client 7508944
38 DAP chèque banque 750 000
72 Frais d’émission 7500
43 TVA collectée 1444
« émission chèque banque ordre faveur
M.KOUAM»
39
III. TRAITEMENT COMPTABLE DES OPERATIONS DE SERVICES ET
PRODUITS BANCAIRES SPECIFIQUES (Gold chèque et Flash cash)
Les produits Gold chèque, flash cash et easy cash sont des moyens de paiement
développés par certains établissements de crédit locaux. Ces produits subissent un
double traitement à la fois informatif et comptable. Le traitement informatif à pour
objectif de permettre au SI la reconnaissance des références et du niveau des stocks de
ses produits et ensuite de permettre au système de préciser à tout moment l’état de ces
produits (en stocks vendus or remboursés).
Le traitement comptable pour sa part gère la commercialisation et le
remboursement final du produit globalement ces produits peuvent suivre les étapes
suivantes :
- Mise en stocks
- La souscription
- La circulation
- Le remboursement
La mise en stock est un traitement informatique, donc aucune écriture
comptable n’est faite car les produits sont référencés. On les introduit juste dans la
machine. Elle permet d’éviter la fraude.
a) La souscription
Elle consiste à la vente de ces produits à la clientèle. Elle peut se faire aussi
bien pour les clients de la banque que pour les non clients (non titulaire de compte). La
comptabilisation permet à l’établissement de crédit de connaitre à tout moment le
stock de ces produits en circulation dans l’économie.
Souscription par un client titulaire d’un compte
A partir du compte ordinaire du client, ces produits peuvent être vendus en
débitant le client du montant des produits souscrits des frais de souscription et de
la TVA.
En contrepartie, un compte d’ordre indiquant le stock de ces produits en circulation
est crédité.
40
372 compte client P+F+T
38 DAP FC/GC/EC en circulation P
72 Commission F
43 TVA collecté T
« souscription GC/EC/EC…. »
- Souscription effectuée
38 DAP opération
38 DAP FC/GC/EC en circulation
72 Commission
43 TVA collecté
« souscription GC/EC/EC…. »
b) La circulation
Les opérations de circulation ne se comptabilisent pas dans la mesure où elles
ne sont pas portées à la connaissance de la banque.
c) Le remboursement
L’opération de remboursement porte sur la restitution des fonds au client. Au
même titre que les chèques, le remboursement de ces produits peut se faire à la caisse
sur un compte en déplacé ou par voie de compensation.
Remboursement à la caisse
Le remboursement se fait à la caisse lorsque le porteur du produit se présente
au guichet de la banque dans l’intention d’obtenir de la liquidité. Nous pouvons
distinguer 2 cas :
41
- Le produit est souscrit dans la même agence
Le schéma comptable est alors le suivant :
38 DAP opération
57 caisse
« remboursement FC/GC/EC n° …… »
45 Liaison FC/GC/EC
57 Caisse
« remboursement FC … »
38 FC/GC/EC en circulation
37 Client
« remise FC/GC/EC. … »
Si la remise est hors agence, le compte liaison FC sera mouvementé pour rendre
possible la transaction
42
45 Liaison FC/GC/EC
37 client
« remise FC/GC/EC … »
La remise peut être faite par le confrère. Dans ce cas le traitement comptable
de l’opération ne pourra se faire qu’à travers la BC (voir compensation). L’écriture
comptable définitive de l’opération consistera à débiter le compte d’ordre DAP GC/
FC /EC en circulation et de créditer le compte 56 banque centrale.
Opération d’envoi
L’opération d’envoi engendre des charges d’expédition qu’on peut appeler
commissions money gram ou commissions western union. Ces commissions sont à
repartir entre les 2 partenaires mais l’opération supporte également une commission
43
appelée commission de transfert qui rentre directement dans les comptes des produits
des établissements de crédits qui effectuent la transaction. Enfin, l’opération d’envoi
effectuée en monnaie locale.
Exemple : M.TAMO sollicite son banquier pour une opération d’envoi de Money
Gram de FCFA 1500 000 au profit de son fils résidant en Italie. Les conditions de
banque prévoient :
TAF : Procédez à l’enregistrement de cette opération sachant que l’envoi a été effectué
à partir du compte chèque de M. TAMO
Envoi en espèces
On suppose que M. TAMO n’est pas titulaire d’un compte et qu’il s’est
présenté au guichet de la banque avec des espèces nécessaires à l’exécution de son
opération.
Procéder au traitement comptable de l’opération.
44
57 Caisse 1562606
38 DAP opération 1562606
« envoi money gram n° … »
Exemple 2 : Pour les besoins de ses soins médicaux, M. TOUNA a reçu de son fils par
voie de Western Union une somme de 950 000FCFA. Procéder au traitement
comptable de l’opération lors de la présentation de M. TOUNA au guichet.
45
Passer les écritures d’apurement de ses comptes sachant que
conventionnellement, le solde doit être crée à la City Bank New York et que la clé de
repartions des commissions est de 40% pour la banque locale et 60% MG. Au 1er avril
2010, le cours du dollar est de 475 FCFA.
Solde du compte principal en dollars : 175000000/475=368421 USD
Solde du compte commissions en dollars : 22250000/475=46842 USD
46
IIème PARTIE : LES OPERATIONS DE
DEPOT CLIENTELE
47
CHAPITRE I : LES COMPTES A REGIME SPECIAL
48
IV. Les plans d’épargne retraite
V. Comptabilisation
49
Procéder à la comptabilisation de cette opération de la souscription jusqu'à la
restitution des fonds à l’échéance sachant que la banque intègre les intérêts courus
dans les arrêtés mensuels.
Supposons que la souscription s’est faite à partir de son compte et les intérêts
sont précomptés.
37 client 50000000
35 bon de caisse 50000000
« souscription au BC n° … »
A l’échéance
351 BC à 6 mois 1000000
3590 Exclu non remboursé 1000000
« BC écho n°………. »
50
Sur le plan comptable, il y a lieu de récupérer les intérêts versés au client lors
de la souscription. Ensuite procéder au calcul des intérêts effectifs.
En reprenant l’exemple, ci-dessus et en supposant que le 15/04/10. M
TAPAMO se présente au guichet, la BRO porteur de son BC de 50 000 000. Pour des
raisons d’urgences, il sollicite le remboursement anticipé de son BC.
TAF : présenter toutes les écritures comptables relatives à cette opération sachant que
la BRO applique une pénalité
- 1 point (1%) sur le taux d’intérêt.
Calcul annexes :
Calcul des intérêts effectifs perçus par le client
Ecritures comptable
01/03/2010
372 Client TAPAMO 50000000
351 Bon de caisse 50000000
« souscription du BC n° … »
dito
471 charges d’intérêts comptabilisées d’avance 1000000
372 client TAPAMO 1000000
« paiement des intérêts … »
31/03/2010
611 Intérêts sur dette rattaché 166667
471 Charge d’intérêt comptabilisé d’avance 166667
« arrêtés mensuel des intérêts… »
dito
372 Client TAPAMO 1000000
471 Charge d’intérêts comptabilisés d’avance 1000000
« Récupération des intérêts précomptés versés
au client… »
dito
51
dito
611 Intérêts sur dette rattaché 20833
471 Charge d’intérêt comptabilisé d’avance 20833
« complément d’intérêts à verser au
client… »
dito
351 Bon de caisse 50000000
372 Client TAPAMO 50000000
« arrêtés mensuel des intérêts… »
Ou encore
15/03/2010
471 Charge d’intérêt 166667
611 Charge d’intérêt comptabilisé d’avance 166667
« arrêtés mensuel des intérêts… »
dito
611 Intérêts sur dette rattaché 187500
372 Client TAPAMO 187500
« arrêtés mensuel des intérêts… »
dito
351 Bon de caisse 50000000
372 Client TAPAMO 50000000
« arrêtés mensuel des intérêts… »
NB : utilisation du compte 35
52
- 3531 BC à 1 an nominatif ;
- 3540 BC à 2 ans nominatif ;
- 3541 BC à 2 ans au porteur ;
Souscription du BC avec intérêts payables à l’échéance
Dans ce cas, la banque doit intégrer les charges d’intérêts mensuels courus et
échus dans le compte de résultat mensuel. Le compte 359 : dettes rattachées constate
alors les intérêts courus de ce mois en contre partie du compte 61 : charge d’intérêts.
TAF :
01/03/10
372 Client KOUAM 100 000 000
3510 BC à 3 mois nominatif 100 000 000
« souscription du BC……. »
31/03/10
53
dito
359 dettes rattachées 100000
372 client KOUAM 100000
« paiement des intérêts post comptés au
client »
01/03/10
372 client KOUAM 100 000 000
351 BC à 3 mois 100 000 000
« souscription…… »
31/03/10
611 charge d’intérêt sur dettes rattachés 333333
359 Dettes rattachées 333333
« arrêté mensuel…. »
30/04/10
611 Charge d’intérêt sur dettes rattachés 333333
359 Dettes rattachées 333333
« Arrêté mensuel …. »
01/05/10
359 Dettes rattachés 666666
611 Charges d’intérêts sur dettes rattachés 666666
« annulation des charges d’intérêt (arrêtés
mensuels)….. »
Dito
611 Charges d’intérêts sur dettes rattachés 500000
372 Client KOUAM 500000
« paiement des intérêts…. »
Dito
351 Bon de caisse à 3mois 100000000
372 Client KOUAM 100000000
« remboursement du bon de caisse »
54
CHAPITRE II : LA GESTION DES DEPOTS A TERME ET
DES COMPTES D’EPARGNE
55
2- La banque intègre les intérêts courus dans les arrêtés périodiques mensuels
Ecritures comptables
15/03/10
371 client Tour du sahel 1 000 000 000
36 DAT 1 000 000 000
« souscription du DAT…… »
31/03/10
61 d’intérêt courus 1562500
369 Dettes rattachées 1562500
« arrêté mensuel de mars …. »
30/04/10
61 intérêt courus 3125000
369 Dettes rattachées 3125000
« Arrêté mensuel d’avril …. »
31/05/10
61 Intérêts courus 3125000
369 Dettes rattachées 3125000
« arrêté mensuel de mai …. »
61 15/06/10
369 Intérêts courus 1562500
Dettes rattachées 1562500
« arrêté mensuel de juin… »
16/06/10
36 DAT 1000000000
371 Client tour du sahel 1000000000
« remboursement du DAT n° »
Dito
56
369 Dettes rattachés 9375000
43 TPRCM 1546875
371 Client tour du sahel 7828125
« paiement des intérêts au client »
dito
371 Client tour du sahel 1000000000
36 DAT 1000000000
« renouvellement du DAT n°….. »
Reprenons l’exemple ci-dessus en supposant que le 15 /04 la tour du sahel sollicite son
banquier le crédit du Nord pour le remboursement de son DAT d’1 milliard.
Ecriture comptable
57
15/03/10
371 Client Tour du sahel 1 000 000 000
36 DAT 1 000 000 000
« souscription …… »
31/03/10
61 intérêt courus 1562500
369 Dettes rattachées 1562500
« arrêté mensuel de mars …. »
dito
61 Intérêts courus 1458333
369 Dettes rattachées 1458333
« arrêté mensuel d’avril…. »
Dito
369 Dettes rattachées 3020833
61 intérêt courus 3020833
« annulation des charges d’intérêt »
(Arrêtés mensuels )
dito
Intérêt courus
61 TPRCM 2125272
43 Client tour du sahel 365521
371 « remboursement du DAT n° … » 1849757
(paiement des intérêts)
dito
DAT
36 Tour du sahel 1000000000
371 « remboursement du DAT n°… » 1000000000
Sur le plan fiscal, les intérêts produits par le compte d’épargne sont soumis à la
TPRCM au taux de 16,5% dès lors que les capitaux ayant générés ces intérêts sont
supérieur à 10 000 000.
58
Exemple :
TAF : retracer toutes les écritures comptables engendrées par ces opérations sachant
que la banque rémunère les comptes d’épargne le 30/06 et le 31/12 de chaque année et
intègre au courant de chaque mois les prévisions d’intérêts à payer.
Solution
Calcul annexe
Au 31 /03/10
Au 30/04/10
Au 31 /05/10
Au 30/06/10
Ecriture comptable
59
15/03/10
57 Caisse 7 500 000
373 client chanceux 7 500 000
« versement espèces par M.
Chanceux »
25/03/10
57 Caisse 10000000
573 client Chanceux 10000000
« versement espèces par M.
Chanceux »
31/03/10
611 Charge comptabilisées d’avance 16438
379 Dettes rattachées 16438
« arrêté mensuel du mois de mars…. »
30/04/10
611 Charges d’intérêts 71918
379 Dettes rattachées 71918
« arrêté mensuel du mois d’avril … »
15/05/10
371 Client chanceux 10000000
57 Caisse 10000000
« retrait espèces M. chanceux… »
31/05/10
611 Client Charges d’intérêts 31849
379 Dettes rattachés 31849
« arrêté mensuel du mois de mai… »
30/06/10
611 Charges d’intérêts 30822
379 Dettes rattachés 30822
« arrêté mensuel du mois de juin… »
Dito
379 Dettes rattachées 151027
373 client chanceux 145941
43 TPRCM 5086
60
Calcul de la TPRCM
C’est de sur la 1ère partie que la TPRCM sera calculée car cette taxe se calcule
sur la partie excédentaire à 10 000 000.
61
IIIème PARTIE : LES OPERATIONS
DE CREDIT
Constitue une opération de crédit tout acte par lequel toute personne agissant
à titre onéreux met ou promet de mettre des fonds à la disposition d’une autre
personne (crédit par trésorerie) ou prend dans l’intérêt de celui-ci un engagement par
signature tel qu’un aval, un cautionnement ou une garantie (crédit par signature). Sur
le plan comptable, les crédits par caisse sont comptabilisés dans le bilan et les crédits
par signature comptabilisés dans le hors bilan.
62
CHAPITRE I : LES CREDITS PAR CAISSE
Les crédits par caisse ou par trésorerie correspondent à la remise des fonds
par le banquier à la disposition de sa clientèle. Ce type de crédit constitue l’essentiel de
l’activité de financement des banques d’une part et d’autre part représente une source
de profit important. Cette opération de crédit est également une opération de risque
pour la banque. Pour cette raison, l’activité de crédit est fortement réglementée en ce
qui concerne la mesure des risques (comptabilisation de impayés, dotation des …..
pour créances douteuses) et le respect des rations liées à l’activité du crédit.
Rejet Accord
63
II. COMPTABILISATION
Le déblocage des fonds devient effectif lorsque toutes les conditions de crédit
ont été respectées par le client. Dans ce cas, et en fonction du type de crédit, le compte
371 ou 372 compte ordinaire du client est crédité par le débit de compte 30 à 32.
Bien entendu, l’écriture de la promesse est annulée. Le déblocage des fonds
impliquent également la comptabilisation des garanties. S’agissant des garanties reçues
de la clientèle, le PCEC a prévu leur comptabilisation en hors bilan.
93 : engagement reçu de la clientèle est créditée par le débit du compte 993.
Compte général des engagements reçu de la clientèle
Récapitulatif du schéma comptable
Les garanties recueillies par le banquier peuvent concerner : les biens réels
(l’hypothèque ferme, le gage, le nantissement), les garanties personnelles (caution,
hypothécaire ou caution personnelle et solidaire), les assurances (AIRD, AID), la
contre garantie (c’est la garantie d’un établissement financier à un autre
établissement financier).
Application : pour réaliser les travaux de construction de sa maison, M. TAPAMO a
réalisé auprès de la banque de solidarité un crédit hypothécaire de 25 000 000FCFA
aux conditions suivantes :
Durée du prêt : 10 ans,
T= 10%/ an
Différé : 1 an
Remboursement mensuel constant, garantie exigée hypothèque ferme sur
l’immeuble en construction valeur 30 000 000 FCFA. La banque avait marqué son
accord en date du 15 mars 2010. M. TAPAMO a accepté les conditions de prêt en date
du 25 mars 2010 et la convention du crédit entre la banque et monsieur TAPAMO
signé en date du 15 avril 2010. L’hypothèque recueilli pour la garantie a été effective
en date du 2 mai 2010 et le déblocage du crédit s’en est suivit à la même date.
TAF : retracer toutes les écritures comptables jusqu’au déblocage des fonds sachant
que la banque de solidarité applique une commission de mise en place de 0,25%. Du
crédit consentit. TVA 19,25%
65
Solution
25/03/2010
923 Ouverture du crédit 25 000 000
992 Compte général des engagements reçus 25 000 000
« promesse d’accord du crédit.. »
02/05/2010
992 Compte général des engagements reçus
923 Ouverture du crédit confère 25000000
«annulation de la promesse 25000000
d’accord… .. »
02/05/2010
993 Compte général des engagements reçus 30000000
93 Garantie sur crédit 30000000
«annulation de la promesse
d’accord… .. »
dito
30 Crédit & T 25000000
372 CC M. TAPAMO 25000000
«déblocage du crédit … .. »
dito
66
mensuel, trimestriel, semestriel ou annuel. La banque peut également accorder des
différés avec des intérêts payées ou capitalisés.
Application :
1) Tableau d’amontissement
te = Vo =
= =381 350
67
3 25 747 840 - 209 040 40 240 249 280
4
5
Vo 13 27 991 365 164 113 217 237 41 818 423 168
165 426 215 824 41 565 422 915
166 749 21 460 41 310 422 660
ID = Vo’-Vo
= 27 508 482 - 25 000 000
ID = 2 508 482
27 991 365=A
A= 164 113
Comptabilisation
31/05/10
30 Crédit à LT 249 280
3081 Intérêts courus non échus 209 040
3082 Taxes sur intérêts 40 240
«intérêt sur différé n°1 … .. »
30/06/10
30 Condition à LT 249 280
3081 Intérêts courus non échus 209 040
68
3082 Taxes sur intérêts 40 240
« … .. »
02/05/11
371 Client TAPAMO 423168
71 Interest courus 217237
43 TVA 41818
30 Crédit LT 164113
«Paiement intérêts n°13… .. »
Lorsque les intérêts sont payés lors de la période de différé, le compte ordinaire du
client (37) est débité du montant des intérêts et de la taxe par le crédit des comptes de
produit (71) et de la taxe (43).
69
Retracer toutes les écritures comptables relatives à ce prêt sachant le crédit du
nord applique 1% pour les commissions de déblocage de crédit et que le crédit de
monsieur TAMO est assis sur son revenu mensuel.
Solution :
N° Vo A I TVA Mens
1 5 000 000 1 228 256 58 550 11 271 1 298 077
2 3 771 744 1 242 639 44 167 8 502 1 295 308
3 2 529 105 1 252 535 34 271 6 597 1 293 403
4 1 276 570 1 276 570 10 236 1 970 1 288 776
5 000 000 = a a=
a = 1 286 806
70
5 000 000 = A A=
Application
Solution :
71
TVA : 9162*0,1925=1764
- Echéance 2 mois
I=
72
distinguer ici 2 niveaux de risque : le risque primaire que la banque prend est celui
de perdre 5 000 000 et non 5 000 000 + I. Si une telle pratique est adoptée, le
montant de la provision sera > au risque initial.
73
2 mois après
74
Le rythme de provision est le suivant :
75
Ecriture de provisionnement (écriture de fin d’exercice)
1er année
691 Dotation provisoire 632 276
39 Provision pour créances douteuses 632 276
2ème année
691 Dotation provisoire 126 455,5
39 Provision pour créances 126 455,5
« dotation de l’exercice… »
3ème année
691 Dotation aux provisions 632 276
39 Provision pour créance 632 276
« dotation de l’exercice »
Chaque fois que le solde du compte 39 est > au solde du compte 69. Il faudrait
impérativement faire une reprise sur provision.
Provision
76
56 BEAC 10475000
372 client TAPAMO 10 475 000
« encaissement … »
1er cas
D client C
1252535 10475000
1276500
SC :7945895
10475000 10475000
77
V. COMPTABILISATION DES CREDITS IMPAYES, PROVISOIRE REPRISE
SUR PROVISOINNEMENT, PERTES
31/12/10
692 Pertes sur créances recouvrement 2 529 105
34 Impayés 2 529 105
31/12/10
er
1 cas
78
VI. REMBOURSEMENT PARTIEL
TAF : passer toutes les écritures comptables relatives au déblocage du crédit. Dresser
le tableau d’amont du crédit.
6 mois après le déblocage du crédit, M.MAHAMAD est licencié pour faute lourde.
Les lettres de relance et de mise en garde adressées au client sont restées sans suite
favorable 2 ans plus tard, M. MAHAMAD informe la banque que la société ciprière du
Tchad a été condamnée par le Tribunal de Grande Instance de Ndjamena pour
licenciement abusif. Le montant de l’indemnité s’élève à 27 500 000 FCFA, 2 mois
après, le compte reçoit un virement de 25 000 000FCFA en provenance de la société.
79
Quel est la situation du compte au moment où le client informe la banque de la
condamnation de son employeur ? Quel est la situation du compte après
l’encaissement de 25000000FCFA ?
Solution
1/03/2010
31 Crédit MT 40 000 000
372 Client MAHAMAD 40 000 000
« déblocage des fonds…. »
Dito
993 Compte général des engagements reçu 137 250 000
93 Hypothèque de 1er rang 135 000 000
« garantie sur prêt n°….. »
2) Tableau d’amont
Calcul de te = - 1 =0,008
A=522 030
Années Vo A I TVA Mensualité
1 40 000 000 522 030 320 000 61 600 903 630
2 39 477 970 526 206 315 824 60 796 902 826
3 38 951 764 530 416 311 614 59 986 902 016
4 38 421 348 534 659 307 371 59 169 901 199
5 37 886,689 538 937 303 093 58 345 900 375
6 37 347 752 543 248 298 782 57 516 899 545
7 36 804 504 547 594 294 436 56 680 898 709
80
59 1 664 064 828 717 13 313 2 563 844 593
60 835 347 835 347 6 683 1 286,5 84 331,5
3) écritures comptables
81
31 /03/10
372 Client MAHAMAD 903 630
71 Intérêt/prêt 320 000
43 TVA/ intérêt 61 600
31 Crédit à MT 522030
« paiement de la 1er annuité … »
31/04/10
372 Client 902 826
71 Intérêt / prêt 315824
43 TVA/intérêt 60 796
31 Crédit à MT 526206
« paiement de la 6ème annulation… »
30/05/10
34 Impayé 902 016
71 Intérêt/prêt 311 614
43 TVA/intérêt 59 986
31 Crédit à MT 530416
30 /06/10
30/07/10
31/08/10
372 client 899 546
71 Intérêt/prêt 298782
43 TVA/intérêt 57 516
31 Crédit à MT 543248
« paiement de la 6ème mensualité… »
30/09/10
341 Impayé 547 594
312 Crédit à MT 547 594
« impayé mois de septembre… »
351 116 82
Dito
99 851 Compte général des Agios réservés 351116
9 851 Intérêts d’impayés 294436
9 853 TVA/intérêts 56680
« intérêts réservés/ créances… »
31/10
Dito
9985 Compte général des AR 345892
9851 Intérêts d’impayés 290056
9853 TVA/intérêts 55836
83
Dito
Dito
31/12
372 Client
X
71 Intérêt/prêt Y
43 TVA/prêt Y
31 crédit Y
« paiement de la 10ème échéance … »
31/01
371 Client X
71 Intérêt/prêt Y
43 TVA/prêt Y
31 crédit Y
« paiement de la 11ème échéance… »
84
28/02
372 Client
71 Intérêt/prêt
43 TVA/prêt
31 crédit
« paiement de la 12ème échéance … »
31/03
372 Client
71 Intérêt/prêt
43 TVA/prêt
85
372 28/02
71 Client
43 Intérêt/prêt
31 TVA/prêt
crédit
« paiement de la 12ème échéance … »
31/03
372 crédit
71 intérêts /prêt
43 TVA/prêt
31 crédit
« paiement de la 13ème échéance… »
341 impayé
client
372
312 crédit
86
Il faut déterminer le capital restant dû après la 13ème échéance et constituer la provision
à la fin d’année en constituant en même temps les impayés.
Capital restant dû
34 Impayé X
31 Crédit à MT X
« impayé n°….. »
…
…
…
…
691 X
39 31 /12 X
Dotation provisoire
Provision pour créances
« dotation de l’exercice « (15% du K restant dû)
TVA : 19,25%
m=888 263
87
A1=490763
IHT=333333
Vo A I TVA Mensualité
40 000 000 490 763 333 333 64 166 888 263
888263
… … …
… … …
… …
… … …
… …
… … …
… …
… …
888263
88
- Conditions d’exemple t = 15%, commissions d’endos = 1%, commissions de
manipulation = 0,25%, minimum = 125 000 F/effet, TVA = 19,25%, frais fixes
25 000/effet.
- Escompte en valeur = même condition que les arrêtés de compte + 5 jours de jour
de banque.
- Commission d’arrêté de compte t = 15%, frais fixes = 25 000 fcfa, commission du
plus gros débit = 0,25%, TVA = 19,25%
Sachant que la PROAGRI opte pour l’escompte en valeur, retracer toutes les
écritures comptables liées à cette opération d’escompte.
Sachant que les arrêtés de compte sont mensuels, calculer les intérêts générés
par l’opération sachant que le 15 mars, la PROAGRI a procédé à un décaissement de
425 000 000 FCFA et que le compte présentait à l’ouverture un solde créditeur de
3 750 000FCFA.
le 29 juin, l’effet de 300 000 000FCFA est remis à l’encaissement. Le 1er juillet 2010,
la banque reçoit un sort favorable. Le 14 août, le second effet est remis à
l’encaissement. Le 16 août, la banque reçoit un avis de sort défavorable, motif =
endos irrégulier.
15/03/10
er
32 101 Escompte 1 effet 300 000 000
371 Client (5 juillet 2010) 300 000 000
« escompte effet n° remise effet SBF… »
89
Calcul des intérêts
D=
- Agios au 30-04-10
D = 3 600
90
Intérêt : 3532652
Commission gros D :0
I=
Intérêts : 3686940
Commission gros D : 0
FF : 25 000
91
Nombre = 432 587 207 x 30 = 1 297 761 621
I =1297761621/360= 3 604 89
Capital = (436 915 845 – 300 000 000) = 136 915 854
Nombre =2 184 579 270+ 3 559 812 204 =5 744 391 474
I=5744391474/3600=1 595 664
Du 20 Août au 31 = 11 jours
Nombre T = 152 333 456 + 2 776 969 920 = 2 929 303 376
Commissions du Gros D =
I : 813 695
92
Ecritures comptables
Ecritures de compensation
29/06
412 Chambre de compensation 300 000 000
415 Compte d’encaissement 300 000 000
« remise à l’encaissement effet n°… »
dito
31/07
client
371 1932642
71 Intérêts 1620664
72 Commissions + Frais fixes 25000
43 TVA collectée 311978
« imputation des charges sur le crédit
N° ….mois de juillet »
14/08
93
34 16 /08 125 000 000
321 Impayé 125 000 000
Crédit
« impayé N° ….. »
94