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Chapitre 1 : La Philosophie de la Protection Electrique

1 – Le contexte du problème :
Les installations électriques en général sont soumises à un ensemble de textes qui ont
pour but d’assurer la PROTECTION DES PERSONNES ET DES BIENS.
Cette sécurité, nécessaire à une bonne marche des installations, implique L’EMPLOI d’un
MATERIEL de protection qui répond à des NORMES de FABRICATION et
d’INSTALLATION bien précises.

La PHILOSOPHIE de la protection électrique va être explorée sur trois axes majeurs


qui sont :
 La protection des personnes contre les chocs électriques
 La protection des installations électriques
 La protection des personnes et installations contres les perturbations d’origine
atmosphériques

1.2 - Les normes :


Voici quelques repères sur les normes pour les Installations électriques à basse tension :
 CEI 60364 Installations électriques à basse tension
 CEI 60479-1Effets du courant sur l'homme et les animaux domestiques -
Aspects généraux
 NF C 15-100 "Installations électriques à basse tension" et les guides pratiques.

1.3 - La protection des personnes contre les chocs électriques :


Le choc électrique est l'effet résultant du passage d'un courant électrique à travers le
corps humain.
Son passage affecte la fonction circulatoire, respiratoire et provoque aussi des
brûlures.

1.3.1 - Effet du courant passant par le corps humain :


Le rapport IEC 479-2 de 1987 traite les effets du courant passant dans le corps
humain.
Le corps humain a une impédance. Le danger encouru par une personne traversée par
un courant électrique dépend de :
 L’intensité du courant qui traverse le corps.
 Le potentiel électrique en contact avec la personne.
 Le chemin emprunté par le courant qui traverse le corps.
 L’habillement de la personne.
 L’état d’humidité de la peau et du sol.

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1.3.2 - Effet du courant alternatif (15 – 100 Hz) :

Seuil de perception : C’est la valeur minimale du courant qui provoque une sensation
sur une personne traversée par un courant électrique. Cette valeur est de l’ordre de
0.5 mA.
Seuil de non lâcher : C’est la valeur maximale du courant traversant un corps pour
laquelle une personne tenant des électrodes peut les lâcher. Cette valeur est de
l’ordre 10 mA.
Seuil de fibrillation ventriculaire : Ce seuil dépend de la durée de passage du courant
sur le corps. Cette valeur est de l’ordre 400 mA pour une durée inférieure à 0,1s. Le
cœur cesse de fonctionner.

1.3.3 - Effet du courant continu :


En courant continu, le seuil de fibrillation ventriculaire et plus élevé par rapport au
courant alternatif. Le courant continu est aussi dangereux que le courant alternatif.

1.3.4 - Effet des courants d’ impulsion de courte durée :


Ce genre de courant apparaît lors de la décharge des condensateurs.
Le risque électrique dépend du temps de contact de la personne avec le courant
électrique (Ixt).
Le risque dépend aussi de la quantité d’énergie absorbée (I2xt). Plus le temps
d’exposition t est élevé, plus le risque est grand.

1.3.5 - Les conséquences d passage du courant dans l’organisme :


Intensité du courant Conséquence sur le corps humain
0.5 mA Sensation très faible
DANGER 1O mA Contraction musculaire (tétanisation)
DANGER+ 30 mA Paralysie respiratoire
DANGER++ 75 mA Fibrillation cardiaque irréversible
DANGER++++ 1A Arrêt du cœur

1.3.6 – Le contact indirect :


La norme NF C 15 100 définit le contact indirect.
En cas de non défaut le châssis de l’appareil n’est pas en contact avec la phase ou avec
le neutre.
En cas de défaut d’isolement, une impédance se crée entre la phase et le châssis ou le
neutre et le châssis. Dans ce cas précis, le potentiel du châssis s’élève. Si ce potentiel
dépasse 50V, ceci met la vie de la personne en danger.

2
Ph N

Impédance de
Défaut

Châssis appareil

1.3.7 – Le contact direct :


La norme NF C 15 100 définit le contact direct.
La personne est en contact direct avec la phase ou avec le neutre.
Ph N

1.4 - Mesures de protection contre les contacts directs :


La protection contre les contacts directs est assurée :
 Par <l'isolation principale des parties actives>,
Exemple des conducteurs
actifs isolés dans un câble
triphasé.
Une autre forme d’isolation se
fait avec l’utilisation des
coffrets protégés.

 par la mise en œuvre d'une protection complémentaires réalisée par un dispositif


différentiel à courant résiduel haute sensibilité (s = 30 mA) et à temps de
fonctionnement rapide. Ces dispositifs sont très efficaces dans la majorité des
cas de contact direct.

1.4.1 – D’autres risques à intégrer :


Toutes les mesures précédentes ont un caractère préventif. L'expérience montre que
la plupart peuvent se révéler parfois défaillantes pour plusieurs raisons :
a) a manque d'entretien,
b) imprudence, négligence, inattention,
c) usure normale ou anormale d'un isolant (exemple : sollicitations mécaniques
fréquentes des cordons souples),
d) contact accidentel avec les conducteurs actifs,
e) présence d'eau imprévue, rendant l'isolation ou les enveloppes inefficaces.
LE PORT DU MATERIEL DE SECURITE EST INSDISPENSABLE DANS LA

3
ZONE DE TRAVAIL DE L’INSTALLATION ELECTRIQUE
1.5 - Mesures de protection contre les contacts indirects :
Cette mesure de protection repose sur 2 principes fondamentaux :
a) mise à la terre de toutes les masses des matériels électriques de l'installation et
constitution de la liaison équipotentielle principale.
b) mise hors tension automatique de la partie de l'installation où se produit un
défaut d'isolement, de manière à ne pas soumettre une personne à une tension de
contact Uc pendant une longue durée.
Afin de répondre à ces 2 exigences, la norme CEI 60364-4-41 définit une valeur de
tension limite de contact, des schémas des liaisons à la terre et des temps de coupure
maximaux.

1.5.1 – Tension limite conventionnelle de contact UL (CEI : (826-02-04) :


Cette tension est dénommée tension limite de sécurité. Le châssis de tout
équipement dans une installation électrique ne doit pas dépasser cette tension en cas
de défaut. La valeur de UL = 50 VCA.

1.5.2 – Schémas des liaisons à la terre <SLT>:


La norme CEI 60364-4-41 définit 3 schémas des liaisons à la terre : schéma TN,
schéma TT et schéma IT. L’objectif de ces schémas est d’empêcher qu’à la suite d’un
défaut d’isolement, une personne se trouver soumise à une tension de contact
supérieure à UL = 50 V CA pendant un temps tel qu’il puisse en résulter des dommages
organiques.
La mise en œuvre d’un SLT exige aussi le dimensionnement des conducteurs et le
choix des caractéristiques des dispositifs de protection.

1.5.3 – Temps Coupure automatique en schéma TT :


La norme CEI 60364-4-41 impose le temps de coupure maximal.
L1
L2
L3
N
Transfo

PE

Résistance du
Mise à la Terre défaut Tension de
Neutre TRANSFO
contact
Mise à la Terre
Prise de terre des
Châssis TRANSFO
masses des appareils

La coupure automatique en schéma TT s'obtient par un dispositif différentiel résiduel


50
(DDR) de sensibilité I∆𝑛 ≤
𝑅𝐴
4
RA = résistance de la prise de terre des masses ; 50V = tension maximale de contact à
ne pas dépasser.

Temps de coupure en schéma TT


Uo = Tension 120 < Uo < 230 230 < Uo < 400 Uo > 400
Phase-Neutre
Schéma TT 0,2 s 0,07 s 0,04 s

1.5.4 – Temps Coupure automatique en schéma TN :


A B L1
L2
L3
N
Transfo

PEN
C

Résistance du
Mise à la Terre défaut Tension de
Neutre TRANSFO
contact
Mise à la Terre
Châssis TRANSFO

La coupure automatique de l'alimentation en schéma TN est réalisée par les


dispositifs de protection contre les surintensités (disjoncteur) ou par les DDR.

Zs = impédance de la boucle de défaut ; c’est somme de toutes les impédances


parcourues par le courant de défaut (source, conducteurs actifs et conducteurs de
protection jusqu'au point de défaut).
<Dans ce cas, la résistance du circuit de distribution est prépondérante par rapport
au circuit amont. Zs = 2 x Résistance (B-C) + Z défaut.
Calcul de la résistance de la boucle de défaut
Cuivre 22,5
Rx = (S = section du conducteur en mm²) ; Rx est exprimé
𝑆
en Ohm*mm²/Km
36
Aluminium Rx = (S = section du conducteur en mm²) ; Rx est exprimé
𝑆
en Ohm*mm²/Km

I défaut = Uo /Zs
Uo = Tension Phase-Neutre ; Zs = Résistance de la boucle du défaut ;

Temps de coupure en schéma TN


Uo = Tension 120 < Uo < 230 230 < Uo < 400 Uo > 400
Phase-Neutre
Schéma TN 0,4 s 0,2 s 0,1 s

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1.6 - Protection des installations électriques:
En électricité, le préalable pour la protection des matériels est l’analyse préliminaire des
besoins en énergie de l’installation.
Par la suite, une étude des canalisations de chaque circuit et de sa protection est à
faire.
Il est indiqué de commencer par l’origine des installations pour aboutir aux circuits
terminaux.
Chaque association canalisation-protection doit répondre simultanément à plusieurs
conditions pour assurer la sûreté de l'installation :
 véhiculer le courant d'emploi permanent et les pointes transitoires normales.
 ne pas générer de chutes de tension susceptibles de nuire au fonctionnement de
certains récepteurs, comme par exemple les moteurs en période de démarrage.
 En outre, la protection, disjoncteur ou fusible, doit
- protéger la canalisation contre les surintensités et les courants de court-
circuit.
- assurer la protection des personnes contre les contacts directs, et
indirects.

1.6.1 – Les étapes à suivre pour la protection des installations :


1 Besoin en énergie : #Puissance consommée #Courant maximal
d’emploi #les pointes de courant pour le démarrage des moteurs
2 Dimensionnement des conducteurs :
#Choix du type de conducteurs en fonction de leur capacité à
supporter les contraintes
# Choix du mode de pose des conducteurs ↑
#Choix de la section des conducteurs en utilisant les tableaux des
courants admissibles. ↑
Ajustemen
3 Vérification de la chute de tension maximale : t
Possible ?
#Conditions normales
Retour
#Conditions de démarrage de moteurs Vers 2

4 Calcul des courants de court-circuit :


5 Choix des dispositifs de protection :
#Courant nominal,- pouvoir de coupure en cas de court-circuit
# Mise en ouvre de la filiation (association des protection de
différents types)
#Vérification de la sélectivité

1.6.2 – Le matériel utilisé pour la protection des installations :

Le matériel usuellement utilisé pour la protection est :


 Le disjoncteur simple,
 Le dispositif différentiel associé à un disjoncteur,
 Le fusible.

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 Le sectionneur
 Le relais, le contacteur, le sectionneur.

1.6.3 – Emplacement des protections :


En règle générale, un appareil de protection doit être installé à l'origine de chaque
dérivation en tenant compte de la charge sur cette dérivation.
Source Source
Source

Source
P1 P1
P1

P2 P3 P2 P3 P5
P2 P3 P4 Conducteur
long
A éviter
Protection1, 2, 3 et P4 Conseillé P4
4
Charge Charge

1.7 - Protection des installations électriques contre la foudre :

1.7.1 – La surtension en général :


Une surtension est une impulsion ou une onde de tension qui se superpose à la tension
nominale du réseau.
La surtension est caractérisée par le temps de montée tf (en μs), et la pente S (en
kV/μs).
Une surtension perturbe les équipements et produit un rayonnement électromagnétique.
En plus, la durée de la surtension (T) cause un pic énergétique
dans les circuits électriques qui est susceptible de détruire des équipements.
Impulsion de type foudre U en KV
(durée = 100 μs) Umax
Onde oscillatoire
amortie de type choc 50%U
de manœuvre T en 𝜇𝑠
Tension du (F = 100 kHz à 1 MHz)
réseau
Durée Temps de
Surtension montée

1.7.2 – La surtension d’origine atmosphérique :


Dans le monde, entre 2000 et 5000 orages sont constamment en formation. Ces orages
sont accompagnés de coups de foudre qui constituent un sérieux risque pour les

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personnes et les matériels. Les éclairs frappent le sol à la moyenne de 30 à 100 coups
par seconde, soit 3 milliards de coups de foudre chaque année.
Valeurs des décharges de foudre données par la
norme CEI 62305
% par rapport au nombre de Courant
décharges crête (kA)
44 7
50 33
5 65
1 140
0 270

Nous constatons que plus de 50% des coups de foudre ont un pic de courant supérieur
à 33 kA et 5% des coups de foudre ont un pic de courant supérieure à 65 kA.

1.7.3 – Effets de la foudre sur les installations électriques :


La foudre endommage particulièrement les installations électriques ou électroniques :
(les transformateurs, les compteurs électriques, les appareils électroménagers)
Le coût de réparation des dommages causés par la foudre est très élevé.
La foudre cause des perturbations aux ordinateurs et aux réseaux de
télécommunication.
La foudre crée des défauts dans le déroulement de programme des automates ou dans
les systèmes de régulation.
Des pertes d’exploitation ont des coûts très supérieurs à ceux du matériel détruit.

1.7.4 – Propagation de la foudre en Mode Commun sur les installations électriques :


La surtension en mode commun apparait entre les conducteurs actifs et la terre
(phase/terre ou neutre/terre). Elle est dangereuse surtout pour les appareils dont la
masse est connectée à la terre. Ce type de surtension crée le claquage du diélectrique
des appareils.
Ph

U1 Equipement
Ph

U2

U1, U2 surtension en mode commun

1.7.5 – Propagation de la foudre en Mode Différentiel sur les installations


électriques :
La surtension en mode différentiel apparait entre conducteurs actifs
(phase/phase ou phase/neutre).
Elle est dangereuse pour les équipements électroniques, et tout matériel sensible de
type informatique.

8
Ph
U1 Equipement
Ph

U1 surtension en mode différentiel

1.7.6 – Caractérisation de l’onde de foudre :


I
Max 100%

50%

T en 𝜇𝑠

350 L’onde 10/350 μs : caractérise les ondes de


10 courants du coup de foudre direct.

I
Max 100%

50%

T en 𝜇𝑠

20 L’onde 8/20 μs : caractérise les ondes de


8 courants du coup de foudre indirect.

L’onde 10/350 μs et L’onde 8/20 μs sont utilisés pour définir les essais des
parafoudres (norme CEI 61643-11) et l’immunité des équipements aux courants de
foudre. La valeur crête de l’onde de courant caractérise l’intensité du coup de foudre.
Les surtensions crées par les coups de foudre sont caractérisées par une onde de
tension 1,2/50 μs.
Ce type d’onde de tension est utilisé pour vérifier la tenue des équipements aux
surtensions d’origine atmosphérique (tension de choc suivant CEI 61000-4-5).

1.7.7 – Démarche pour prévenir les risques de foudroiement :


Le principe de base de la protection d'une installation contre les risques de
foudroiement consiste à empêcher l'énergie perturbatrice d'atteindre les
équipements sensibles. Pour cela, il est nécessaire :
 de capter et de canaliser le courant de foudre vers la terre par le chemin le
plus direct,
 de réaliser une mise à la terre appropriée de l'installation.
 de positionner les parafoudres de manière appropriée.

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Deux systèmes de protection sont utilisés pour supprimer ou limiter les surtensions :
 ils sont désignés comme système de protection du bâtiment (à l’extérieur des
bâtiments < Le paratonnerre >) et le système de protection de l’installation
électrique (à l’intérieur des bâtiments).

1.7.8 – Protection d’une installation électrique contre la foudre :

Recherche d’information :
a) Identifier tous les récepteurs sensibles et leur localisation dans le bâtiment,
b) Identifier les réseaux de puissance et de communication et leur point d’entrée
respectif dans le bâtiment,
c) Vérifier la présence éventuelle d’un paratonnerre sur le bâtiment ou à
proximité,
d) Prendre connaissance de la réglementation applicable à la situation du bâtiment,
e) Evaluer le risque de foudroiement en fonction de la situation géographique, le
type d’alimentation, la fréquence des foudroiements.

Mise en oeuvre :
a) Réaliser l’équipotentialité des masses par un maillage,
b) Installer un parafoudre dans le tableau d’arrivée BT,
c) Installer un parafoudre complémentaire dans chaque tableau divisionnaire situé
à proximité des équipements sensibles.

1.7.9 – Le parafoudre :
Principe: Le parafoudre est un dispositif destiné à limiter les surtensions transitoires
d’origine atmosphérique et à dériver les ondes de courant vers la terre, afin de
limiter l’amplitude de cette surtension à une valeur non dangereuse pour l’installation
électrique et l’appareillage électrique. Le parafoudre élimine les surtensions :
a) en mode commun, entre phase/terre ou neutre/terre,
b) en mode différentiel, entre phase et neutre.
En cas de surtension supérieure au seuil de fonctionnement prévu, le parafoudre
a) conduit l’énergie à la terre, en mode commun,
b) répartit l’énergie dans les autres conducteurs actifs, en mode différentiel.

Parafoudre de type 1: Le parafoudre de type 1 est préconisé dans le cas particulier


des bâtiments industriels protégés par un paratonnerre ou par une cage maillée. Il
protège l’installation électrique contre les coups de foudre directs.
Les parafoudres de type 1 sont caractérisés par une onde de courant 10/350 μs.

Parafoudre de type 2: Le parafoudre de type 2 protège toutes les installations


électriques basse tension. Il est installé dans chaque tableau électrique et évite la
propagation des surtensions dans les installations électriques en protégeant les
récepteurs.
Les parafoudres de type 2 sont caractérisés par une onde de courant 8/20 μs.

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Parafoudre de type 3: Ces parafoudres possèdent une faible capacité d’écoulement.
Ils sont donc obligatoirement installés en complément des parafoudres de type 2 et à
proximité des récepteurs sensibles.
Les parafoudres de type 3 sont caractérisés par une combinaison des ondes de
tension (1,2/50 μs) et de courant (8/20 μs).

1.7.9 – Le parafoudre Caractéristiques:


La norme internationale CEI 61643-1Edition 2.0 (03/2005) définit les
caractéristiques et les essais des parafoudres connectés au réseau de distribution
basse tension.
Les caractéristiques communes sont :
 Uc : tension maximale de service permanent >> C’est la tension efficace ou
continue au delà de laquelle le parafoudre devient passant. Cette valeur est
choisie en fonction de la tension du réseau et du schéma des liaisons à la terre.
 Up : niveau de protection (à In) >> C’est la tension maximale aux bornes du
parafoudre quand il est passant. Cette tension est atteinte lorsque le courant
qui s’écoule dans le parafoudre est égal à In.
 In : courant nominal de décharge >> C’est 15 fois la valeur crête d’une onde
de courant 8/20 μs que le parafoudre est capable d’écouler.

1.7.10 – Le choix d’un parafoudre :


Y-a-t-il un paratonnerre
sur le bâtiment ou dans un
Non rayon de 50 m autour du OUI
bâtiment ?

Parafoudre
Parafoudre Type 1 + Type
Type 2 2

courant maximal
Risque courant maximal de décharge Risque
> > de décharge
faible Imax = 20 KA faible
Imax = 12,5 KA

Risque courant maximal


Risque courant maximal de décharge
> moyen > de décharge
moyen Imax = 40 KA
ou élevé Imax = 25 KA

Risque courant maximal de décharge


>
élevé Imax = 65 KA

1.7.11 – Protection contre les surtensions de MODE COMMUN :

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Ph L1 L1

L2 L2
N
L2 L2

Disj Bipolaire Disj Tripolaire N

Disj 4-polaire

Parafoudre 2P Parafoudre 3P Parafoudre 4P

1.7.12 – Protection contre les surtensions de MODE DIFFERENTIEL :


Ph
L1

N L2
L2

N Dispositif de
DECONNEXION
Le fournisseur vous
propose un calibre en
Eclateur
fonction du parafoudre
P2 choisi.
P2
On peut mettre à la
place de la
VARISTANCE P2 un
Parafoudre 3P + N ECLATEUR
Parafoudre 1P + N

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