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RECONNAISSANCE
GEOTECHNIQUE ET
INFORMATISATION DU
DIMENSIONNEMENT DES
FONDATIONS EN BETON ARME
D’UN PONT
RECONNAISSANCE
GEOTECHNIQUE ET
INFORMATISATION DU
DIMENSIONNEMENT DES
FONDATIONS EN BETON ARME
D’UN PONT
I
REMERCIEMENTS
Certes, rédiger un mémoire est un travail de recherche individuel mais des encadrements,
des services et des documents m’ont été apportés.
Chers enseignants et amis, tout ce que vous avez fait est un symbole de votre patriotisme car
aider les jeunes c’est investir pour notre pays. Je vous assure que vos efforts ne seraient pas
vains; je suis prête à relever le défi de toujours me surpasser dans tout ce que j’entreprendrai,
pour ma réussite, pour la réussite de l’ESPA et pour notre nation.
Par conséquent, je ne peux pas me taire devant tous ces grands dévouements et je
remercie tous ceux qui m’ont, de près ou de loin, aidée durant ces plusieurs mois de labeur et de
persévérance, mes mentions particulières vont à l’endroit de :
DIEU Tout Puissant, pour toute ses bénédictions envers nous tous, et ses réponses à nos
prières afin d’accomplir nos tâches ;
Monsieur ANDRIANARY Philippe, Directeur de l’Ecole Supérieure Polytechnique
d’Antananarivo, pour son dévouement de diriger notre Ecole;
Monsieur RANDRIANTSIMBAZAFY Andrianirina, Chef de Département Bâtiment et
Travaux Publics, et Président de jury de ce mémoire ; qui ne cesse d’améliorer la formation
au sein de ce Département. Je vous suis très reconnaissante ;
Monsieur RAHELISON Landy, Maître de Conférences à l’Ecole Supérieure Polytechnique
d’Antananarivo, et Encadreur pédagogique de ce mémoire, pour son encadrement
minutieux, calme et efficace, qui a consacré son temps pour me guider lors de l’élaboration
de ce mémoire;
Monsieur Patrick POLVERELLI, Directeur de Service Technique et Laboratoire de la
Société COLAS MADAGASCAR, qui m’a proposée ce sujet et m’a donnée de précieux
conseils et documentations dans la conception de ce mémoire ;
Tous les examinateurs qui ont voulu accepter de juger mon travail, malgré leurs multiples
occupations ;
II
Tous nos enseignants, en reconnaissance de leur abnégation ;
Tous les personnels Administratifs et Techniques de l’ESPA ;
Tous les personnels Techniques de la Société COLAS Madagascar.
A eux tous, je voudrais réitérer mes vifs remerciements et leur exprimer ma profonde
reconnaissance.
Merci à toutes et à tous!
Margot
III
SOMMAIRE
DEDICACE
REMERCIEMENTS
SOMMAIRE
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
LISTE DES PHOTOS
LISTE DES GRAPHES
NOTATIONS
SIGLES ET ABREVIATIONS
INTRODUCTION
PARTIE 1: GENERALITES SUR LA RECONNAISSANCE GEOTECHNIQUE
CHAPITRE I : LES NECESSITES DE LA RECONNAISSANCE GEOTECHNIQUE
CHAPITRE II: TRAVAUX DE RECONNAISSANCE
CHAPITRE III: LES ESSAIS IN SITU
CHAPITRE IV: LES ESSAIS DE LABORATOIRE
PARTIE 2: UTILISATION DES ESSAIS SUR LE DIMENSIONNEMENT DES
FONDATIONS DES PONTS
CHAPITRE V: GENERALITES SUR LES OUVRAGES D’ART
CHAPITRE VI: METHODES DE CONCEPTION ET DE DIMENSIONNEMENT DES
FONDATIONS SUPERFICIELLES D’UN PONT
CHAPITRE VII : METHODE DE CONCEPTION ET DE DIMENSIONNEMENT DES
FONDATIONS PROFONDES D’UN PONT
PARTIE 3: PROGRAMMATION DES CALCULS
CHAPITRE VIII: PRESENTATION DU PROGRAMME
CHAPITRE IX: SIMULATION DU PROGRAMME
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
ANNEXES
TABLE DES MATIERES
IV
LISTE DES TABLEAUX
V
Tableau 28 : Vérification au glissement d'une fondation superficielle pour l'essai Pressiomètre
Ménard ---------------------------------------------------------------------------------------------------- 180
Tableau 29 : Vérification à l'affouillement d'une fondation superficielle pour l'essai Pressiomètre
Ménard ---------------------------------------------------------------------------------------------------- 181
Tableau 30 : Calcul des armatures de la semelle filante pour l'essai pressiométrique ----------- 181
Tableau 31 : Sondage penétrométrique CPT pour une culée --------------------------------------- 182
Tableau 32 : Paramètres d'entrée d'une fondation superficielle pour l'essai CPT ---------------- 183
Tableau 33 : Vérification au poinçonnement d'une fondation superficielle pour l'essai CPT --- 184
Tableau 34 : Dimensions de la fondation superficielle optimisées pour l'essai CPT ------------- 184
Tableau 35 : Vérification du tassement d'une fondation superficielle pour l'essai CPT --------- 184
Tableau 36 : Vérification au renversement d'une fondation superficielle pour l'essai CPT ----- 185
Tableau 37 : Vérification au glissement d'une fondation superficielle pour l'essai CPT -------- 185
Tableau 38 : Vérification à l'affouillement d'une fondation superficielle pour l'essai CPT ----- 186
Tableau 39 : Calcul des armatures de la semelle filante pour l'essai CPT ------------------------- 186
Tableau 40 : Sondage penétrométrique SPT pour une pile------------------------------------------ 187
Tableau 41 : Paramètres d'entrée d'une fondation superficielle pour l'essai SPT ----------------- 189
Tableau 42 : Vérification au poinçonnement d'une fondation superficielle pour l'essai SPT --- 190
Tableau 43 : Dimensions de la fondation superficielle corrigées pour l'essai SPT --------------- 190
Tableau 44 : Vérification du tassement d'une fondation superficielle pour l'essai SPT---------- 190
Tableau 45 : Vérification au renversement d'une fondation superficielle pour l'essai SPT ----- 191
Tableau 46 : Vérification au glissement d'une fondation superficielle pour l'essai SPT --------- 191
Tableau 47 : Vérification à l'affouillement d'une fondation superficielle pour l'essai SPT ------ 192
Tableau 48 : Calcul des armatures de la semelle isolée pour l’essai SPT ------------------------- 192
Tableau 49 : Paramètres d'entrée d'une fondation superficielle pour les paramètres « c-υ »---- 193
Tableau 50 : Vérification au poinçonnement d'une fondation superficielle pour les paramètres «
c-υ » ------------------------------------------------------------------------------------------------------- 194
Tableau 51 : Dimensions de la fondation superficielle optimisées pour les paramètres «c-υ» - 194
Tableau 52 : Vérification du tassement de la semelle isolée pour les paramètres «c-υ» -------- 194
Tableau 53 : Vérification au renversement d'une fondation superficielle pour les paramètres «c-
υ» ---------------------------------------------------------------------------------------------------------- 195
Tableau 54 : Vérification au glissement d'une fondation superficielle pour les paramètres «c-υ»
------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 195
Tableau 55 : Vérification à l'affouillement d'une fondation superficielle pour les paramètres «c-
υ» ---------------------------------------------------------------------------------------------------------- 196
VI
Tableau 56 : Calcul des armatures de la semelle isolée pour les paramètres «c-υ» -------------- 196
Tableau 57 : Sondage pressiométrique pour une pile ------------------------------------------------ 197
Tableau 58 : Paramètres d'entrée d'une fondation profonde pour l'essai pressiomètre Ménard - 198
Tableau 59 : Vérification au poinçonnement d'une fondation profonde pour l'essai Pressiomètre
Ménard ---------------------------------------------------------------------------------------------------- 199
Tableau 60 : Dimensions de la fondation profonde corrigées pour l'essai Pressiomètre Ménard
------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 199
Tableau 61 : Vérification à l'affouillement d'une fondation profonde pour l'essai Pressiomètre
Ménard ---------------------------------------------------------------------------------------------------- 200
Tableau 62 : Vérification des matériaux du pieu en BA pour l’essai pressiométrique ----------- 201
Tableau 63 : Vérifications diverses de la semelle de liaison pour l’essai pressiométrique ------ 201
Tableau 64 : Calcul des armatures de la semelle de liaison pour l’essai pressiométrique ------- 202
Tableau 65 : Calcul des armatures du pieu pour l'essai pressiométrique -------------------------- 202
Tableau 66 : Sondage penetrométrique pour une pile ----------------------------------------------- 203
Tableau 67 : Paramètres d'entrée d'une fondation profonde pour l'essai CPT -------------------- 204
Tableau 68 : Vérification au poinçonnement d'une fondation profonde pour l'essai CPT ------- 205
Tableau 69 : Dimensions de la fondation profonde corrigées pour l'essai CPT ------------------ 205
Tableau 70 : Vérification à l'affouillement d'une fondation profonde pour l'essai CPT --------- 206
Tableau 71 : Vérification des matériaux du pieu en BA pour l’essai CPT ------------------------ 207
Tableau 72 : Vérifications diverses de la semelle de liaison pour l’essai CPT ------------------- 207
Tableau 73 : Calcul des armatures de la semelle de liaison pour l’essai CPT -------------------- 208
Tableau 74 : Calcul des armatures du pieu pour l'essai CPT ---------------------------------------- 208
Tableau 75 : Paramètres d'entrée d'une fondation profonde pour l'essai Penetromètre Dynamique
------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 209
Tableau 76 : Vérification au poinçonnement d'une fondation profonde pour l'essai Penetromètre
Dynamique ----------------------------------------------------------------------------------------------- 210
Tableau 77 : Dimensions de la fondation profonde optimisées pour l'essai Penetromètre
Dynamique ----------------------------------------------------------------------------------------------- 210
Tableau 78 : Vérification à l'affouillement d'une fondation profonde pour l'essai Penetromètre
Dynamique ----------------------------------------------------------------------------------------------- 211
Tableau 79 : Vérification des matériaux du pieu en BA pour l’essai Pénetromètre Dynamique 212
Tableau 80 : Vérifications diverses de la semelle de liaison pour l’essai Pénetromètre Dynamique
------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 212
VII
Tableau 81 : Calcul des armatures de la semelle de liaison pour l’essai Pénetromètre Dynamique
------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 213
Tableau 82 : Calcul des armatures du pieu pour l’essai Pénetromètre Dynamique -------------- 213
VIII
LISTE DES FIGURES
IX
Figure 33 : Inclinaison vers l'intérieur d'un talus ------------------------------------------------------ 86
Figure 34 : Définition de qce ----------------------------------------------------------------------------- 87
Figure 35 : Charge à l'intérieur du tiers central -------------------------------------------------------- 89
Figure 36 : Charge à l'extérieur du tiers central ------------------------------------------------------- 90
Figure 37: Charge à la limite du tiers central ---------------------------------------------------------- 90
Figure 38 : Modules pressiométriques à prendre en compte pour le calcul de tassement -------- 93
Figure 39 : Calcul du tassement par la méthode dans le cas d’une couche molle intercalaire --- 94
Figure 40 : Surcharge uniformément répartie---------------------------------------------------------- 95
Figure 41 : Surcharge triangulaire ---------------------------------------------------------------------- 95
Figure 42 : Position du point O pour une culée-------------------------------------------------------- 96
Figure 43 : Position du point O pour une pile --------------------------------------------------------- 96
Figure 44 : ELU de renversement et ELS de décompression du sol -------------------------------- 97
Figure 45 : Protection contre l'affouillement --------------------------------------------------------- 100
Figure 46 : Dimensions d'une fondation superficielle ----------------------------------------------- 101
Figure 47 : Homothétie de la semelle et pilier -------------------------------------------------------- 102
Figure 48 : Armatures d'une semelle isolée rectangulaire ------------------------------------------- 102
Figure 49 : Semelle supportant un effort normal et un moment de flexion ----------------------- 104
Figure 50 : Armatures d'une semelle circulaire ------------------------------------------------------- 105
Figure 51 : Voile ou mur sur semelle continue ------------------------------------------------------- 108
Figure 52 : Arrêt des barres ----------------------------------------------------------------------------- 109
Figure 53 : Comportement d’une fondation profonde ----------------------------------------------- 112
Figure 54 : Géomètrie des pieux ----------------------------------------------------------------------- 113
Figure 55 : Entre-axe des pieux ------------------------------------------------------------------------ 114
Figure 56 : Courbe de chargement axial d’un pieu--------------------------------------------------- 118
Figure 57 : Frottement latéral qs en fonction de Pl* ------------------------------------------------- 120
Figure 58 : Armatures d'une semelle sur deux(2) pieux --------------------------------------------- 127
Figure 59 : Charge excentrée pour semelle sur deux (2) pieux ------------------------------------- 129
Figure 60 : Semelle sur trois (3) pieux ---------------------------------------------------------------- 130
Figure 61 : Armatures d'une semelle sur trois pieux ------------------------------------------------- 131
Figure 62 : Dispositions des armatures Ac et Ad ------------------------------------------------------ 133
Figure 63 : Charge excentrée pour Semelle sur quatre (4) pieux ----------------------------------- 133
Figure 64 : Valeurs de K -------------------------------------------------------------------------------- 136
Figure 65 : Fenêtre d'Accueil ou Menu principal ---------------------------------------------------- 146
Figure 66 : Interface d’accueil du module Fondations Superficielles ------------------------------ 147
X
Figure 67 : Interface d'entrée des paramètres géométriques pour une fondation superficielle -- 148
Figure 68 : Interface d'entrée des charges pour une fondation superficielle ---------------------- 149
Figure 69 : Interface d’entrée des paramètres matériaux pour une fondation superficielle------ 150
Figure 70 : Interface pour montrer la validité exacte des valeurs ---------------------------------- 151
Figure 71 : Interface pour la vérification du poinçonnement --------------------------------------- 152
Figure 72 : Interface de calcul de la capacité portante pour l'essai Pressiomètre Ménard ------- 153
Figure 73 : Interface de calcul de la capacité portante pour l'essai CPT --------------------------- 154
Figure 74 : Interface de calcul de la capacité portante pour l'essai SPT --------------------------- 154
Figure 75 : Interface de calcul de la capacité portante pour l'essai Equilibre Limite C-Phi ----- 155
Figure 76 : Interface pour la vérification du poinçonnement --------------------------------------- 156
Figure 77 : Interface pour le calcul de tassement selon la méthode oedomètrique --------------- 157
Figure 78 : Interface de calcul du tassement selon la méthode pressiomètrique ------------------ 158
Figure 79 : Interface de calcul de vérification au renversement ------------------------------------ 159
Figure 80 : Interface de calcul pour la vérification au glissement ---------------------------------- 160
Figure 81 : Interface de calcul pour la vérification à l’affouillement ------------------------------ 161
Figure 82 : Interface de calcul des armatures d'une semelle isolée--------------------------------- 162
Figure 83 : Interface pour le calcul des armatures d'une semelle filante -------------------------- 163
Figure 84 : Interface d’accueil du module Fondations Profondes ---------------------------------- 164
Figure 85 : Interface pour les paramètres geomètriques pour les fondations profondes --------- 165
Figure 86 : Interface d'entrée pour les charges appliquées ------------------------------------------ 166
Figure 87 : Interface d'entrée des données des matériaux utilisés ---------------------------------- 167
Figure 88 : Interface de données pour la vérification au poinçonnement -------------------------- 168
Figure 89 : Interface d'entrée du nombre de pieux et calcul de Ce --------------------------------- 169
Figure 90 : Interface de calcul de la capacité portante d'un pieu selon l'essai Pressiométrique - 170
Figure 91: Interface de calcul de la capacité portante d'un pieu selon l'essai Pénetrométrique - 171
Figure 92 : Interface de calcul de la capacité portante d'un pieu de l'essai Pénétromètre
Dynamique ----------------------------------------------------------------------------------------------- 171
Figure 93 : Interface de calcul pour la vérification de l'affouillement pour une fondation profonde
------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 172
Figure 94 : Interface de calcul des armatures de la semelle de liaison ----------------------------- 173
Figure 95 : Interface de calcul des armatures d'un pieu --------------------------------------------- 174
Figure 96 : Interface du menu fichier ------------------------------------------------------------------ 175
Figure 97 : Fenêtre récapitulative des données d'entrée et des résultats --------------------------- 176
XI
LISTE DES PHOTOS
XII
LISTE DES GRAPHES
XIII
NOTATIONS
MAJUSCULES LATINES
A’ surface comprimée d´une semelle
AB armatures suivant la largeur B
Ai armatures inférieures d’une semelle de liaison
Ah cadres horizontales d’une semelle de liaison
AL armatures suivant la longueur L
A(l) surcharges de la chaussée statiques et uniformes
As armatures supérieures d’une semelle de liaison
Av cadres verticales d’une semelle de liaison
Aint paramètre de pression interstitielle
Amin armatures minimales d’un pieu
Apieu armatures longitudinales d’un pieu
Atige section de la tige
B base de la semelle, diamètre d´un pieu
Bc surcharges de convois
B0 longueur de référence utilisée dans la méthode pressiométrique (0,60 m)
Br section réduite du béton
Bt surcharges dues aux trottoirs
Cc indice de compression
Cc coefficient de courbure
Ce coefficient d´efficacité d´un groupe de pieux
Cg indice de gonflement
Cu coefficient d’uniformité
Cv coefficient de consolidation
D hauteur contenue dans le sol ou encastrement
Dmo diamètre du moulinet d’un scissomètre
De hauteur d´encastrement équivalente
Dn diamètre du tamis où passent n% des grains
Dmin diamètre minimum des enrochements
E module d´Young
E module pressiométrique
Ec module pressiométrique équivalent du domaine volumétrique
XIV
Ed module pressiométrique équivalent du domaine déviatorique
F forces
F coefficient de sécurité
FA actions accidentelles
Fw actions hydrodynamiques du courant
F coefficient de sécurité au grand glissement et à la charge admissible
G actions permanentes
Gmax actions permanentes défavorables
Gmin actions permanentes favorables
Gsf frottement négatif
Gsp actions de poussées latérales
Gw action des pressions statiques de l´eau
H hauteur totale de la semelle
Hc hauteur de chute du mouton
Hd composante de calcul horizontale de l´effort appliqué à la fondation
HL profondeur due à l’affouillement local
Hmo hauteur de moulinet d’un scissomètre
HN profondeur normale d’affouillement
HR profondeur d’affouillement due au rétrécissement du lit
Ip indice de plasticité
K coefficient de forme du moulinet
Kc facteur de portance de l’essai pénétromètrique
Kp facteur de portance de l’essai préssiomètrique
L longueur d´une semelle
La largeur du lit
Lo longueur du remblai de grande hauteur
M moment
Mm masse du mouton
Ma masse de l’air
MM couple maximal
Ms masse des particules solides
Ms moment stabilisateur dû aux forces verticales
Mr moment renversant dû aux forces horizontales
Mt masse totale
XV
Mt couple de torsion
Mw masse de l’eau
N nombre de coups
No nombre de pieux
Nc terme de cohésion, c’est un facteur de la capacité portante pour un sol frottant et cohérent
mais non pesant
Nm nombre de coups moyen
Nq terme de surcharge et de profondeur, c’est un facteur de la capacité portante pour un sol
uniquement frottant et chargé latéralement
Nu effort normal sur chaque pieu
N terme de surface, c’est un facteur de la capacité portante pour un massif pesant et frottant
Nulim effort limite sur chaque pieu ou effort normal résistant
P masse de l’enclume, mouton, guide, tiges enfoncées, pointe
P périmètre
Pf pression de fluage
Pl pression limite
Ple pression limite nette
Ps poids des particules solides
Pt poids total
Pw poids de l’eau
Q effort total
Q actions variables
Qi charges d´exploitation à considérer pour l´application des règles simplifiées
Qo débit de crue du projet
Qp effort limite mobilisable sous la pointe d´un élément de fondation profonde
Qs effort limite mobilisable par frottement latéral sur le fût d´un élément de fondation
profonde
Qc charge de fluage d´un élément de fondation profonde
Qtc charge de fluage en traction d´un élément de fondation profonde
Ql charge limite d´un élément de fondation profonde
Qtl charge limite en traction d´un élément de fondation profonde
Qmax limite supérieure de la charge axiale de calcul d´un élément de fondation profonde
Qsl effort pour enfoncer le manchon CPT
Qw actions hydrodynamiques autres que l´action du courant
XVI
Rd résistance dynamique du pénétromètre dynamique
S tassement
Sc tassement sphérique
Sc Section maximale de la pointe conique
Sd tassement déviatorique
So aire du pieu
Sp aire de l’appui
Sq, Sc, S coefficients de forme
Sr degré de saturation
Ss surface latérale du manchon CPT
Tv facteur de temps
U pression interstitielle
Vd composante de calcul verticale de l´effort appliqué à la fondation
Va volume de l’air
Vmax vitesse maximale d’écoulement
Vs volume des particules solides
Vt volume total
Vu valeur de calcul de l´effort tranchant vis-à-vis de l´état-limite ultime
Vw volume de l’eau
Z profondeur
MINUSCULES LATINES
a longueur de l’appui
a longueur intervenant dans le calcul de la pression limite nette équivalente et de la
résistance de pointe équivalente
b largeur de l’appui
b longueur intervenant dans le calcul de la pression limite nette équivalente et de la
résistance
b’ entre-axe des pieux
d distance horizontale entre l´arête aval d´une semelle et un talus
c enrobage
c cohésion
c’ cohésion effective
cu cohésion non-drainée
XVII
ccu cohésion consolidée – non-drainée
cuu cohésion non-consolidée – non-drainée
cur cohésion remaniée
d hauteur utile
e indice des vides
e enfoncement sous un coup de mouton
e excentricité
eo indice des vides initial
fe limite d’élasticité d´un acier pour armature passive
fc résistance conventionnelle à la compression du béton
fcj résistance caractéristique à la compression du béton âgé de j jours
fc28 résistance caractéristique à la compression du béton âgé de 28 jours
fcmax résistance limite conventionnelle à la compression du béton
fs résistance unitaire du frottement latéral
ftj résistance caractéristique à la traction du béton âgé de j jours
ft28 résistance caractéristique à la traction du béton âgé de 28 jours
h hauteur, hauteur d´une semelle
h épaisseur de la couche intéressée en essai oedomètrique
h2 hauteur du sable pur
h1 hauteur du floculat
iq, ic, i coefficient de réduction de Meyerhof
iδ coefficient minorateur de la portance tenant compte de l´inclinaison de la charge et de la
géométrie du sol de fondation
k1 coefficient réducteur de la résistance du béton
k2 coefficient réducteur de la résistance du béton
lf longueur de flambement
lp longueur du pieu
n porosité
p0 contrainte horizontale totale dans le sol au moment de l´essai pressiométrique
qad portance admissible
qc résistance unitaire de pointe
qcm résistance moyenne de pointe
qc(z) diagramme de résistance de pointe lissé
qcc(z) diagramme de résistance de pointe lissé et corrigé
XVIII
qce résistance de pointe équivalente
qd capacité portante à la rupture
qs frottement latéral unitaire limite sur le fût d´un élément de fondation profonde
qu contrainte de rupture sous la pointe d´un élément de fondation profonde
qo contrainte verticale totale
qref contrainte conventionnelle de référence = q(3/4l)
q1 contrainte maximum
q2 contrainte minimum
t temps de consolidation
w teneur en eau
wp limite de plasticité
wL limite de liquidité
MINUSCULES GRECQUES
α coefficient caractérisant le sol dans la méthode au pressiomètre Ménard
coefficient de frottement latéral utilisé dans la méthode pénétrométrique
angle d´une pente ou d´un talus par rapport à l´horizontale
´ angle entrant dans la détermination de iδ
δ angle de la résultante des efforts par rapport à la verticale
b coefficient de sécurité relatif au béton égal à 1,5
h poids volumique humide du sol
d poids volumique sec du sol
s poids volumique des grains du sol
s coefficient de sécurité relatif à l’acier égal à 1,15
w poids volumique de l´eau
sp coefficient f1 relatif aux actions de poussées latérales
fw coefficient f1 relatif aux actions hydrodynamiques du courant
Gw coefficient f1 relatif à l´action des pressions statiques de l´eau
g1 coefficient m relatif à tg f´
XIX
ϕ angle de frottement interne
ρp coefficient réducteur de l´effort limite mobilisable dû au terme de pointe pour les pieux
tubulaires métalliques battus ouvert s, les pieux H et les palplanches
ρs coefficient réducteur de l´effort limite mobilisable par frottement latéral pour les pieux
tubulaires métalliques battus ouver ts, les pieux H et les palplanches
ρs masse volumique des pierres
ρw masse volumique de l´eau
σ contrainte normale
σb i contrainte de cisaillement au niveau de la tête du pieu
σb s contrainte de cisaillement au niveau de la base de l’appui
σ´c contrainte de consolidation
σadm contrainte limite de compression
σb contrainte de calcul du beton
σs contrainte de traction de l’acier
σbc contrainte limite de compression
σbu contrainte de calcul du beton
σ´vo contrainte verticale totale
θ angle de rotation d’un train de tiges d’un scissomètre
θ inclinaison de l’axe des bielles
τ contrainte au cisaillement
τu contrainte tangente conventionnelle des règles B.A.E.L.
MAJUSCULES GRECQUES
Δh tassement
Δσ contrainte due à la charge appliquée
Φ diamètre de trains de tiges d’un scissomètre
Φ diamètre du pieu
Φl diamètre des armatures longitudinales
Φt diamètre des armatures transversales
XX
Φ1(δ) fonction entrant dans la détermination de iδ
Φ2(δ) fonction entrant dans la détermination de iδ
XXI
SIGLES ET ABREVIATIONS
BA Béton Armé
BAEL Béton Armé aux Etats Limites
BP Béton Précontraint
CD Consolidated - Drained
CPT Cone Penetration Test
CU Consolidated - Undrained
DCE Dossiers de Consultation des Entreprises
DTU Dossiers Techniques Unifiés
ELS Etats Limites des Service
ELU Etats Limites Ultimes
ES Equivalent de Sable
ESV Equivalent de Sable Visuel
GTR Guide des Terrassements Routiers / Recommandations pour les Terrassements
Routiers
HRB Highway Research Board
LCPC Laboratoire Central des Ponts et Chaussées
LPC Laboratoire des Ponts et Chaussées
NF Norme Française
PHEC Plus Hautes Eaux Connues
RN Route Nationale
SPT Standard Penetration Test
TN Terrain Naturel
USCS Unified Soil Classification System
UU Unconsolidated - Undrained
VBS Valeur au Bleu du Sol
XXII
INTRODUCTION
Un pont ne peut être bien érigé sans une fondation bien étudiée et bien adaptée aux
conditions externes qui le sollicitent. De plus, cette étude tend à être complexe et demande
beaucoup de temps pour un bon résultat.
Or, dans ce nouveau millénaire, pour que ce facteur « temps » ne soit pas un obstacle,
l’informatisation occupe une grande place dans tous les domaines y compris le génie civil. Donc,
l’ingénieur se doit de suivre cette tendance technologique afin d’améliorer les études qu’il
entreprenne.
Pour entrer dans le vif du sujet, trois (3) parties ont été abordées :
En premier lieu, les généralités sur la reconnaissance géotechnique, exposent les différents
types d’essais à faire : principe, résultats obtenus et interprétations de ces derniers;
En second lieu, l’influence des essais sur le dimensionnement des fondations des ponts, se
rapporte aux méthodes à utiliser pour chaque essai : dimensionnement proprement dit ;
Et dernier lieu, la présentation de la programmation des calculs illustrée par des exemples
sera développée.
CCHHA
APPIITTRREE II
LES NECESSITES DE LA RECONNAISSANCE GEOTECHNIQUE
Contrairement à la plupart des matériaux de construction utilisés par l’Ingénieur, qui sont des
produits manufacturés, le sol est un matériau naturel imposé au constructeur. Un massif de sol se
présente généralement sous la forme d’une série de couches plus ou moins horizontales aux
propriétés distinctes.
De plus, la plupart du temps, une couche de sol n’est pas complètement homogène, et les
propriétés du matériau sont dispersées autour d’une valeur moyenne. Il est donc absolument
nécessaire de procéder à une reconnaissance géotechnique avant d’entreprendre l’étude d’un
ouvrage de génie civil. Une telle reconnaissance, dont l’ampleur variera en fonction de
l’importance de l’ouvrage projeté, mais qui doit toujours être réalisée, fera appel à plusieurs
spécialistes : géologues et géophysiciens ; sondeurs et géotechniciens.
II. Objectifs
L’objectif d’une reconnaissance de sols est avant tout de fournir la meilleure réponse qui soit
à l'adéquation du projet à son environnement immédiat.
Pour les ouvrages d’art, la reconnaissance géotechnique permet de mettre en évidence la
structure du site au voisinage de l’ouvrage, et permet aussi le dimensionnement complet des
fondations en chiffrant le comportement mécanique des sols qu’elles sollicitent.
De plus, la reconnaissance doit permettre de dimensionner et de minimiser le prix global de
l'ouvrage.
Sinon, elle permet de dresser la liste aussi exhaustive qui soit des techniques et méthodes à
mettre en œuvre pour garantir :
La stabilité de l’ouvrage ;
Sa faisabilité ;
Le dimensionnement d’ouvrages ;
et sa pérennité dans le temps.
A l’issue de la reconnaissance, un rapport géotechnique est établi.
III. Sondages
Ce sont les tranchées et puits, exécutés en général à la pelle mécanique, qui permettent de
reconnaitre visuellement le sol et de prélever des échantillons remaniés ou non. Ce type de
reconnaissance est limité à une profondeur de 4 à 5 m.
Elles correspondent au forage des trous généralement verticaux et de faible diamètre (de
5cm à 1m) par rapport à leur profondeur (de l’ordre en général d’une dizaine de mètres). Il y a
lieu de distinguer :
les forages destructifs :
Généralement exécutés à l’aide d’une tarière qui désagrège le sol et fournit des échantillons
remaniés ;
les forages non destructifs :
Ils sont réalisés à l’aide d’un carottage continu ou non du terrain. L’échantillon ainsi obtenu,
ou carotte, est placé dans un étui étanche immédiatement scellé à la paraffine pour éviter toute
diminution de la teneur en eau et transporté avec précautions (en évitant les vibrations et les
chocs) jusqu’au laboratoire où les essais seront effectués. En réalité, le prélèvement d’une carotte
remanie toujours plus ou moins l’échantillon sur sa périphérie et les carottes doivent être
retaillées avant les essais de laboratoire de manière à éliminer les zones marginales remaniées.
Toutefois, on appelle ces échantillons « Echantillons Intacts ».
On retiendra que le prélèvement d’échantillons intacts est toujours une technique très
délicate, à réserver à des spécialistes compétents.
On notera de plus que les graves et les gros sables ne sont pas carottables et les
échantillons prélevés sont toujours fortement remaniés, leur granulométrie étant de plus modifiée
par la perte d’éléments fins pratiquement inévitable surtout s’ils sont remontés sous l’eau.
Pendant ou après
Marchés Publics Marchés Privés
Phase
Avant Projet
Souvent Rarement
Détaillé
Appel d’Offres Parfois Parfois
Source : Colas Madagascar
Vis-à-vis de l'implantation des sondages, elle est liée à l'implantation des ouvrages, à
l’intensité des charges appliquées, à la topographie …
Pour cela, il faut vérifier que l’implantation des sondages soit en adéquation avec les dernières
évolutions du projet ou l’implantation même de celui-ci, voir Figure 1.
Il en est de même pour l’étude géotechnique faite, on doit vérifier si elle correspond à
l’implantation du projet, et non à celui d’un projet voisin.
V. Conclusion Partielle
Pour la pérennité d’une construction donnée, on est toujours amené à faire dans une
reconnaissance du sol qui la supporte. On ne doit pas faire une simple analogie des résultats sur
un chantier voisin.
En effet, une bonne reconnaissance du terrain s’avère un atout majeur pour éviter les risques qui
peuvent se produire et aussi de prévoir les coûts global de l’ouvrage.
Cependant, on ne fera pas cette reconnaissance n’importe comment, un programme de
reconnaissance doit être établi clairement.
CCHHA
APPIITTRREE IIII
TRAVAUX DE RECONNAISSANCE
La nature des investigations sera définie en fonction du contexte général et des ouvrages à
réaliser.
On procédera à partir de méthodes d’investigations connues :
sondage géologique ;
essais de laboratoire ;
essai pressiométrique ;
…
Certains dossiers nécessiteront l'intervention de moyens spécialisés comme la géophysique
ou la diagraphie …
Le Tableau 2 ci-après précise la nature des moyens à mettre en œuvre en fonction du type
d’ouvrages à exécuter et du problème géotechnique posé.
Tableau 2 : Nature des moyens à mettre en œuvre en fonction des ouvrages à exécuter
Plus le site est hétérogène, plus la densité des sondages et essais sera importante, il ne faut jamais
se contenter d’un seul sondage, faire exécuter au moins trois (3) sondages au minimum.
On effectuera les sondages suivant une trame régulière qui facilitera ultérieurement la
construction des coupes géotechniques.
En phase d’avant projet, la densité des sondages et essais est moins importante qu’à celle du
projet définitif c'est-à-dire plus détaillée.
Il est toujours difficile d'estimer "a priori" la profondeur d'investigation, car elle est
fonction du site et du type d’ouvrage projeté (intensité et densité des charges). Mais il y a un
principe essentiel à respecter : il faut impérativement reconnaitre le sol sur tout le volume
pouvant être influencé de manière notable par les charges exercées.
Sa profondeur se situe à cinq (5) fois la largeur présumée des semelles, sauf cas de couches
incompressibles et suffisamment épaisses : dalles rocheuse – substratum (par expérience).
Sa profondeur se situe à 5 mètres sous la base supposée des pieux ou sept (7) fois diamètres.
IV. Implantation
V. Conclusion partielle
CCHHA
APPIITTRREE IIIIII
LES ESSAIS IN SITU
I. Généralités
Voyons en premier lieu les essais in situ qui sont les essais préssiométrique (Ménard),
pénétrométriques (CPT, SPT, Dynamique) et scissométrique, et dans le chapitre suivant les
essais de laboratoire nécessaires.
Le principe du pressiomètre a été trouvé dès 1930 par Kögler et Scheidig. C’est à partir de
1957 que Ménard a donné un large essor à ce procédé de reconnaissance.
L’essai est un essai perfectionné, dont le mode opératoire rigoureux permet d'obtenir des
résultats fidèles. Il est de plus en plus rapide et peut facilement être exécuté dans des forages, ce
qui conduit à recommander son utilisation pour traiter les problèmes dans tous les types de
fondations (semelles, pieux, radier).
2-1. Objectif
A partir des résultats de cet essai, et à l’aide de formules semi-empiriques, il a pour but
d’obtenir une évaluation de la force portante du sol des fondations superficielles et profondes.
Une méthode de calcul des tassements existe également.
Le pressiomètre est constitué essentiellement d’un cylindre dilatable, ou sonde, que l’on
introduit dans un trou de forage et dont on mesure la dilatation en fonction de la pression qu’il
exerce horizontalement sur le sol pour trouver les pressions : pression limite Pl et pression de
fluage Pf ainsi que le module pressiométrique E.
Figure 7 : Pressiomètre
L’essai courant est effectué avec une sonde de diamètre 60 mm. On applique une pression
croissante par paliers suivant une progression arithmétique (en principe 10 paliers, tolérance de 6
à 14 paliers). A chaque palier, on mesure le volume de la cellule centrale, 15 secondes, 30
secondes et une minute après la fin de la mise en pression.
Dans les roches fracturées, la sonde est descendue à l’abri d’un tube fendu afin de limiter les
risques d’éclatement en cours d’essai ou de perte de sonde par blocage dans le sondage lors de la
remontée.
L'essai est en principe terminé lorsque le volume d'eau injecté atteint 700 a 750 cm3.
Le résultat de l’essai se traduit par deux courbes de chargement, l’une dite courbe
pressiomètrique corrigée qui donne la variation de volume V60 mesurée à une minute en fonction
de la pression, l’autre, dite courbe de fluage qui correspond aux variations différées V60-V30 en
fonction de la pression, selon les graphes suivantes.
Le Tableau I-1 dans l’ANNEXE I indique l’ordre de grandeur de E et Pl pour les principaux
types du sol.
L’essai de pénétration standard fut développé aux Etats-Unis grâce à l’intérêt que lui porte
Terzaghi.
L’essai SPT constitue avec l’essai de chargement, l’un des essais géotechniques in situ les plus
anciens pour l’étude des sites de fondations.
3-1. Objectif
Tout d’abord, la procédure d’essai est la suivante : on exécute d’abord un forage et l’on
descend ensuite au fond du trou un carottier standard qui est d’abord enfoncé par battage de
15cm dans la couche à étudier. On enregistre alors le nombre de coups N nécessaire pour
enfoncer à nouveau le carottier d’une hauteur de 1 pied (≈ 30,5 cm). L’énergie de battage (poids
du mouton : 64 Kg - hauteur de chute : 75 cm) est normalisée.
Si l’enfoncement n’est pas obtenu après 50 coups, le battage de mise en place doit être arrêté
pour éviter que la trousse coupante du carottier standard soit fortement endommagée.
Pour s’assurer que l’on ne soit pas à l’interface de deux couches de terrain, on recommande
d’enregistrer le nombre de coups en deux fois N1 et N2 pour chaque demi-pied. Le paramètre
mesuré est N = N1 + N2. Si ces deux valeurs sont très différentes, cela implique qu'on se trouve
en présence de deux couches. Les valeurs de N doivent subir des corrections empiriques.
Apres avoir réalisé l’essai, on remonte le tube à la surface et on l’ouvre. Les échantillons
prélevés serviront aux essais d’identification, notamment aux analyses ultérieures en laboratoire.
On obtient alors une courbe mettant en exergue le nombre de coups N et la profondeur Z en cm.
Divers auteurs ont donné des corrélations entre le nombre de coups N et certaines
caractéristiques mécaniques du sol (par exemple la densité relative des sables et l’angle de
frottement des terrains sableux) ou entre N et les coefficients de capacité portante des fondations.
4-1. Objectif
4-2. Principe
L’appareil est constitué d’une pointe conique enfoncée par vérinage à vitesse lente. La pointe
correspond à l’extrémité d’une tige centrale coulissant à l’intérieur d’un tube de protection
éliminant le frottement latéral. Par contre, le frottement latéral peut être mesuré à l’aide d’un
manchon spécial placé au-dessus de la pointe.
sl
fs =
s
Les résultats de l’essai de pénétration sont représentés sur des feuilles d’essai où sont indiqués :
o Des graphiques sur lesquelles sont inscrites, en fonction de la profondeur, les valeurs de la
résistance de cône qc, le frottement latéral unitaire fs et éventuellement l’effort total Q ;
o des indications relatives qu’a la nature des sols au niveau de la nappe ;
o des renseignements concernant le type d’appareil utilisé.
5-1. Objet
L’essai au scissomètre permet de mesurer en place la résistance au cisaillement des sols fins.
C’est un appareil qui permet de déterminer la cohésion non drainée Cu des sols « mous » saturés
purement cohérents (argiles, vases, tourbes) avec le moins de risques de remaniement (Cu ≤ 40 à
50 kPa).
5-2. Principe
La première opération consiste à introduire le moulinet dans le sol jusqu'au niveau où l’on
veut exécuter la mesure. Un couple de torsion Mt par l’intermédiaire d’une tige est alors appliqué
au moulinet, lequel, par rotation, cisaille le sol suivant la surface circonscrite au moulinet de
hauteur Hmo et de diamètre Dmo. Pendant la rotation du moulinet, on note, en fonction de l’angle
θ de rotation du train de tiges, les valeurs du couple de torsion. On suppose qu’il y a rupture du
sol lorsque le couple maximal MM est atteint. Il lui correspond la résistance au cisaillement τM.
Aucun drainage de l’eau n’est possible, l’essai est un essai rapide, non drainé.
On peut y constater :
- Un (1) bâti d’enfoncement (service léger ou dur) ;
- Quatre (4) hélices d’ancrage spire Ф 210 mm et Ф 330 mm ;
- Quatre (4) rallonges pour hélices d’ancrage ;
- Deux (2) traverses de fixation ;
- Un (1) adaptateur de tubage pour le couplemètre.
Ils comprennent :
- Un (1) chronomètre ;
- Un (1) niveau à bulle ;
- Un (1) burette d’huile ;
- Une (1) tige d’extension pour tarière (jeu de quatre (4)) ;
- Un (1) carnet de mesures scissométriques.
Dans le cas le plus général, le socle est fixé horizontalement par l’intermédiaire de deux
traverses reposant sur les têtes de quatre hélices d’ancrage, l’ensemble constituant le massif de
réaction.
Dans un terrain donné, la dimension choisie pour le moulinet doit être compatible à la fois
avec la capacité du couplemètre (M < 120 Nm) et la résistance maximale du terrain. En effet :
Si la résistance au cisaillement du terrain est supérieure à la valeur limite du couple de
l’appareil, le moulinet est dès lors trop grand et le maximum de résistance au cisaillement
dans le terrain ne peut être atteint ;
En revanche, si la résistance au cisaillement du sol est très faible devant la valeur du couple
limite de l’appareil de mesure, le moulinet est trop petit et la résistance mesurée est alors peu
précise.
Dans la majorité des cas, c’est le moulinet moyen Dmo = 70 mm qui devra être utilisé en premier
lieu.
Le moulinet Dmo = 100mm est réservé à des mesures sur les sols très mous dont la cohésion peut
descendre au-dessous de 10 kPa et ne risque pas de dépasser 30 kPa.
Le petit moulinet Dmo = 60 mm, au contraire, est utilisé sur des profils d’argile consistance, là où
la cohésion moyenne peut souvent être élevée.
On pourra l’utiliser pour des essais de surface lorsqu’il s’agit de déterminer les variations de
résistance au cisaillement dans la couche sur consolidée par dessiccation.
- Foncer l’ensemble ainsi constitué au moyen du bâti hydraulique en s’aidant du frein de tiges,
les vitesses de fonçage possibles sont 0,8 à 1,3 cm/s pour le fonçage lent et 8,5 à 13 cm/s
pour le fonçage rapide ;
- Le fonçage est d’abord fait à la vitesse rapide, quand le sol s’offre plus de résistance
automatiquement la vitesse de fonçage devient lente, ce qui a pour effet d’augmenter la
puissance de pénétration.
Précisons que la vitesse de fonçage, dans ces limites, n’a pas d’influence sur les résultats d’essais
- Ramener le bâti de fonçage (position vérin haut) ;
- Visser et emboîter un nouvel ensemble « tube-tige » sur le précédent ;
- Répéter ces opérations autant de fois que nécessaire pour réaliser les essais à tous les
niveaux choisis ;
- En principe, dès le fonçage du premier élément, le moulinet est en place pour effectuer un
essai.
Le moulinet étant descendu dans le sol au niveau désiré en veillant bien à son centrage, et le
tubage solidarisé au bâti par le boîtier de serrage anti-couple, les extrémités supérieures du
tubage et des tiges hexagonales sont prêtes à recevoir le couplemètre :
Disposer alors le couplemètre de façon à ce que soient assurés avec soin l’emmanchement
des tiges hexagonales dans la partie femelle du barreau de torsion et l’emboitement sur le
haut du tubage ;
Bloquer ce second assemblage à l’aide de la vis prévue à cet effet sur l’embase du
couplemètre ;
Remettre à zéro le comparateur par l’orifice du boîtier du couplemètre.
Pour cette même raison, le cisaillement doit être rapide, l’essai doit être pratiqué à une vitesse de
rotation en tête d’environ 18 degrés par minute (3/10 degré par seconde), ce qui correspond à une
vitesse de rotation de la manivelle d’entrainement de trois tours par minute.
Les lectures se feront à chaque demi-tour de manivelle et seront poursuivies afin que la courbe
L= f(θ) comporte au moins six points de mesure au-delà du maximum.
Le maximum devra être noté systématiquement, même s’il se produit entre deux lectures
définies ci-dessus.
t ti
i=1
Cône inférieur S2 ;
Troncs de cône supérieur S3 ;
Surface lisse et continue en contact avec le sol remanié par l’introduction du noyau du
moulinet S4.
t2 = 2 x2 dl u
0
3
dx 2
Avec dl = d’où t2 = u
cos α 3 cos α
t3 2 x2 dl u
r0
Avec d’où
dx 2 3 3
Avec dl d’où t4 0,6 3 cos θ o -ro
cos θ
Les différents paramètres ( , ro, o, α, θ) peuvent être lus dans le tableau suivant :
On peut en tirer : t τ
K étant un coefficient de forme du moulinet. C’est le moment statique de la surface cisaillée par
rapport à l’axe de rotation du moulinet.
On peut en déduire après calcul :
D’où :
τ ou u
6-1. Objet
Il a pour objet de vérifier l’homogénéité des couches sous la construction. Il permet d’établir
la portance du sol de fondation.
6-2. Principe
L’essai consiste à faire un forage dans le sol avec un train de tiges dont une pointe a été
placée à l’extrémité inférieure de ce dernièr. Elles sont enfoncées dans le sol par battage à l’aide
d’un mouton tombant en chute libre. Selon l’énergie de battage, les appareils sont dits de type
léger ou lourd.
Rd (Mpa)
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18
0
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
Z (m)
0,7
0,8
0,9
1,1
1,2
1,3
1,4
Plus Rd augmente, plus la portance d’un sol est bonne. Ensuite, lorsque le nombre de
coups est égal à 0, on est en présence d’une couche molle, la tige se met à glisser pour traverser
cette couche. Pour connaitre la profondeur d’enfoncement, il faut compter le nombre de barres
qui reste sur la tige utilisée. De plus, en sachant que dix chutes du mouton équivalent à une
pression de 1bar, le refus est localisé là où le nombre de coups est supérieur à dix coups et
commence à être constant. Après, pour savoir si le refus atteint une couche résistante, le mouton
rebondit sur l’enclume. Le problème qui se pose, c’est la nature de la couche, elle peut être une
roche ou de l’argile compacte. Enfin, des propriétés mécaniques des différentes couches peuvent
être déterminées par corrélation entre l’enfoncement sous N coups (indice de pénétration) et
l’indice CBR, la résistance de cisaillement Cu ou le module de déformation E, paramètres utilisés
en conception de chaussée. (Voir ANNEXE IX ).
A partir des détails ci-dessus, un tableau comparatif (et récapitulatif) des essais peut être
dressé. Les points suivants ont été inclus: objectifs, domaines d’application, avantages,
inconvénients, durée de l’essai, coût de l’essai, précision des données obtenues.
Essai sur
Essai Essai
Essai CPT Pénétromètre Essai SPT
Scissométrique Préssiométrique
Dynamique
Mesure in situ Mesure d’un couple Mesure de la Mesure de la Même que
de la résistance « effort/déformation » résistance à la résistance celui du
de cisaillement pour déterminer le résistance à la dynamique, pénétromètre
des sols fins module pour le pénétration pour savoir dynamique.
non drainés prédimensionnement statique d’un l’homogénéité
pour déterminer des ouvrages et les sol (qc), du verticale et
Objectif de
la cohésion non tassements primaires frottement horizontale
l’essai
drainée (Cu) et latéral (fs) et d’un sol, pour
la cohésion la cohésion déduire le
résiduelle ou non drainée taux de travail
remaniée (Cur) (Cu) admissible du
sol de
fondation
La mesure Appréciation de Evaluation Facilité de Pour les sols
de Cu permet la succession des de mise en cohérents et
d’effectuer des couches de sols ; l’homogénéité œuvre, adapté pulvérulents
calculs de Orientation du verticale d’un à de comme le
stabilité d’un choix des fondations sol et de la nombreux sable
ouvrage. d’ouvrages suivant profondeur du sols.
Pour sols l’aptitude des substratum ;
cohérents terrains ; Calcul de
(argiles, Evaluation des la portance
limons, vases, déplacements des d’une
marnes) ou structures ; fondation
argiles il n’est pas limité profonde ;
sableuses ; aux sols cohérents et Quantifier
Valables son emploi est le risque de
pour les travaux conseillé dans les frottement
routiers. formations peu négatif sur les
Domaines
compressibles. pieux de
d’application
fondation
Cu permet
d’apprécier la
stabilité à
court terme
des remblais
routiers
Calcul de
la
portance
d’une
fondation
superficielle
Pour sols
fins et
cohérents.
Essai sur
Essai Essai
Essai CPT Pénétromètre Essai SPT
Scissométrique Préssiométrique
Dynamique
Il n’est pas Les sols Les sols très Pour les
adapté aux sols résistants ou résistants ou argiles
sableux et rocheux et rocheux ne molles, il
graveleux ainsi sols graveleux sont pas trop peut se
qu’aux sols très sont inadaptés adaptés former des
résistants Il ne doit pas frottements
Limites (marnes raides) être utilisé en parasites qui
d’application Inadapté pour milieu peuvent
la construction cohérent fausser les
d’un bâtiment. saturé et en résultats
sol fin Inadapté
immergé. pour graves
ou sols
rocheux
Plus la E et Pl sont Il existe de Présence de
compacité des augmentés dans les nombreux la nappe
sols en place matériaux granulaires types de phréatique
est élevée plus denses au dessus de pénétromètres
Cu sera grande la nappe phréatique qui diffèrent
Pl et E sont par leur
Facteurs
réduits pour des forme, section
susceptibles
essais effectués à de la pointe et
d’influencer
faible profondeur et dispositifs de
les résultats
au dessous de la mesures, et
nappe phréatique qui ne sont
pas toujours
conformes à
la norme NFP
94-113
Durée de Environ de 1 à quelques heures
l’essai deux (2) heures (suivant nature du
terrain)
Moins cher Mise en station de 7 (sept) à 8 15 Le moins
qu’un essai de l’atelier : 55 à 75 €/U (huit) /jour : pénétromètres coûteux
laboratoire Sondage en ml : 46 a 400 €/U dynamiques à
Coût de
50 €/ml moins de 5m :
l’essai
Essai 3000 €/jour
Préssiométriques : 40 Rapide et
€/U peu coûteux.
Précision ++ +++ ++ + +
des données
obtenues
Source : Direction Technique et Developpement-Campus Scientifique et Technique-Magny
Pour conclure, les essais in situ permettent dans la plupart des cas de procéder au
prédimensionnement de la fondation d’un ouvrage donné. Avant d’y parvenir, on peut d’abord
déterminer la valeur de la capacité portante du sol étudié. Parmi les essais in situ, seuls les essais
pressiométrique et pénétromètre dynamique sont les plus utilisés à Madagascar. L’essai
pressiométrique donne plus de précisions sur l’évaluation de l’homogénéité verticale d’un
terrain, c'est-à-dire la succession des strates de sol qui aboutit à la coupe géologique du terrain
même. Mais son coût relatif s’avère être plus élevé par rapport aux essais pénétrométriques et
scissométrique.
CCHHA
APPIITTRREE IIVV
LES ESSAIS DE LABORATOIRE
I. Généralités
- L’analyse granulométrique ;
- L’Equivalent de sable ;
- Les limites d’Atterberg ;
- La VBS ;
- Les poids volumiques ou densités ;
- La teneur en eau.
Les méthodes de classification faisant références aux résultats de ces essais sont LPC, HRB,
GTR, USCS.
Ensuite, la classification HRB, qui est définie par quelques paramètres qui sont :
Pourcentage de fines % ;
Indice de plasticité ;
Pourcentage passant par quelques tamis.
Après, le diagramme de CASAGRANDE est utilisé pour les sols fins, on déterminera l’indice de
plasticité Indice de plasticité et la limite de liquidité wL afin de classifier le sol.
Et enfin, on trouvera en premier la Valeur au Bleu du Sol VBS, l’Indice de plasticité Ip, le
pourcentage des vides et les tamisât de 2 mm, pour classifier le sol selon la classification GTR
Cet essai a pour but d’évaluer la propreté des sables. Il concerne les sols sableux ou
grenus ou les sables utilisés dans la composition des bétons.
On trouve pour chaque éprouvette ESV (Equivalent de Sable Visuel) et ES (Equivalent de Sable
au piston) et on retient les moyennes arithmétiques arrondies chacune à l’entier le plus proche.
h2
E = 100
h1
On a donc théoriquement :
ES = 0, Argile Pure ;
ES = 20, Sol Plastique ;
ES = 40, Sol non-plastique ;
ES = 100, Sable pur et propre.
En pratique : Pour le béton : ES < 85 ;
Pour les sols routiers : ES est compris entre 35 et 75
Cet essai a pour objet de déterminer l’état de consistance et la plasticité d'un sol. Il
s'applique généralement sur les sols comportant un pourcentage de fines (80 μm) supérieur à
35%.
La détermination de l'argilosité d'un sol par les limites d'Atterberg plutôt que par l'essai VBS est
à privilégier dès que le sol est argileux à très argileux.
On trouvera par la suite :
WL : limite de liquidité (%) ;
WP : limite de plasticité (%) ;
indice de plasticité IP = WL– WP.
Cette valeur caractérise l’« argilosité » d’un matériau. Cet essai concerne les sols et certains
matériaux rocheux. Toutefois, pour les matériaux les plus argileux, on privilégiera la réalisation
des limites d’Atterberg (IP).
La VBS est une grandeur qui exprime globalement la quantité et l’activité de l’argile
contenue dans le matériau étudié.
La valeur du bleu du sol est donnée par :
V = 100
ms
Avec B : masse de bleu introduite (solution à 10g/l) ;
ms : masse sèche de la prise d’essai ;
C : proportion du 0/5mm (soumis à l’essai) dans la fraction 0/50 mm du matériau sec.
Le GTR a retenu 6 seuils :
0,1 : seuil d’insensibilité à l’eau (si tamisât à 80 μm ≤ 12 %) ;
0,2 : seuil au dessus duquel apparait à coup sur la sensibilité à l’eau ;
1,5 : seuil entre les sols sablo-limoneux et sablo-argileux ;
2,5 : seuil entre les sols limoneux peu-plastiques et les sols limoneux de plasticité moyenne ;
6 : seuil entre les sols limoneux et argileux ;
8 : seuil entre les sols argileux et très argileux.
Un sol est constitué de grains « les particules solides » dont les interstices appelés «
vides » sont remplis d’eau et de gaz. La figure suivante montre une représentation schématique
du sol :
[(Ms, Mw) ; (Vs, Vw) ; (Ps, Pw)] représentent respectivement les masses, les volumes et les poids
des grains solides et de l’eau.
Va : le volume occupe par l’air ;
Vv : le volume du vide avec Vv = Va + Vw ;
[Mt ; Vt ; Pt] représentent respectivement la masse, le volume et le poids total.
Pw
La teneur en eau w est égale à : w = exprimée en
Ps
2-5-2. Poids volumique spécifique des particules solides d’un sol γs (Norme NF P 94-
054-Méthode du pycnomètre à eau)
P
V
Cet essai s’applique à tout échantillon de sol dont la dimension des plus gros éléments est
inférieure à 2 mm.
Le poids volumique des particules solides d’un sol est aussi utilisé pour déterminer l’indice des
vides e, degré de saturation Sr et la porosité n.
Les termes suivants pourront être employés pour désigner l’état du sol :
Lâche : d< 16 kN/m3 ;
Dense : 16 < d< 18 kN/m3 ;
Très dense : d> 18 kN/m3.
3-1-1. Objet
Cet essai sert à déterminer les caractéristiques mécaniques des sols : C : cohésion et υ : angle
de frottement interne.
Le matériel comporte :
Un moule carré de 60 ou 100 mm de coté, constitué de deux demi-boîtes ;
Deux pierres poreuses pour assurer le drainage de l’échantillon ;
Un piston de chargement ;
Un mécanisme de déplacement de la demi-boîte supérieure ;
Un système de mesure de l’effort T.
3-1-3. Principe
A la fin de l’essai, on trace une courbe de déformation sur laquelle on retient les valeurs pics
(contraintes de cisaillement provoquant la rupture). On augmente N pour les deux autres essais et
on refait la même opération.
Pour la détermination de C et υ, on doit construire la droite de COULOMB d’équation :
τ = c + σ tanυ
3-2-1. Objet
Outre le module d’Young E, cet essai permet aussi de trouver les caractéristiques
mécaniques c : cohésion (bar) et υ : angle de frottement (en degré) d’un sol donné.
On a trois (3) éprouvettes pour faire l’essai. Elles sont préparées en même temps.
L’échantillon cylindrique de section h = 2d est limité par :
- Une membrane élastique étanche et déformable ;
- Deux pierres poreuses pour drainage ;
- Des plateaux aux deux extrémités.
L’ensemble est enfermé dans une cellule appelée cellule triaxiale ou chambre hydrostatique qui
est remplie d’eau soumise à une pression (hydrostatique) σ3 et le plateau supérieur est en contact
avec un piston à l’aide duquel l’éprouvette est comprimée sous une charge axiale P = (σ1- σ3) S,
dans laquelle (σ1- σ3) est le déviateur de contrainte.
3-2-3. Principe
On place les trois 3 échantillons de forme cylindrique entre deux pistons dont l’un est
mobile, on fixe de façon hermétique la cellule triaxiale en plexyglass dans laquelle on introduit
de l’eau avec une pression donnée qu’on garde constante pour un essai. On augmente
progressivement la contrainte de cisaillement par l’intermédiaire du piston mobile.
A la fin de l’essai, on trace une courbe de déformation sur laquelle on détermine les contraintes
principales à la rupture avec ces contraintes, on trace les trois (3) cercles de MOHR. La droite de
COULOMB est tangente aux cercles obtenus.
Essai Consolidé-Drainé CD :
L’échantillon saturé est d’abord soumis à une pression hydrostatique σ 3 par compression de l’eau
de la cellule triaxiale. Lorsqu’on applique P, l’échantillon est ensuite drainé, on ouvre le robinet
de drainage de façon à annuler la pression interstitielle. Ensuite le déviateur de contrainte (σ1 -
σ3) = P est augmenté lentement pour garder U = 0. On obtient les caractéristiques
correspondantes aux contraintes effectives notées ’ et υ’ avec σ1 = σ’1 et σ3 = σ’3.
3-2-5. Remarques
Les caractéristiques obtenues par l’essai CD correspondent aux comportements à long terme
du sol (vérification de la stabilité de la fondation d’un ouvrage après la construction), mais
comme cet essai dure plus longtemps, on utilise dans ce cas les caractéristiques de CU pour
vérifier la stabilité du sol pendant la construction ou juste après la construction, on utilise juste
les caractéristiques de l’essai UU.
3-3-1. Objet
C’est un essai proposé par TERZAGHI, qui permet de trouver le tassement et le temps
de réalisation de ce dernier.
Le matériel comporte :
Un bâti de chargement ;
Un moule cylindrique de 70 mm de diamètre et de 20 mm de hauteur ;
Deux pierres poreuses pour assurer le drainage de l’échantillon ;
Une réserve d’eau ;
Un piston de chargement ;
Un (ou deux) comparateur pour mesurer le déplacement du piston.
3-3-3. Principe
L’échantillon d’essai est placé dans un cylindre à paroi très rigide qui ne permet aucune
déformation latérale.
L’échantillon est comprimé par une charge qui est appliquée à travers une barre de levier, qu’on
augmente après stabilisation du tassement due à la charge précédente. Le tassement est mesuré
sur un comparateur.
Les particules sont considérés comme incompressibles et le tassement est dû à la variation des
vides.
Le résultat de l’essai est porté sur un graphique appelé courbe oedométrique montrant la
variation de l’indice des vides en fonction de la contrainte appliquée et du temps.
La courbe de consolidation est obtenue par application d’une charge constante, et on lit sur un
comparateur, le tassement qui se produit au bout de 5 s, 10 s, 20 s, 30 s, 1 mn, 2 mn, 5 mn, 10
mn, 4 h, 8 h, 10 h, 24 h.
Cette courbe reliant le tassement en fonction du temps, montre que la réalisation du tassement du
sol s’effectue en 3 phases :
Consolidation initiale ;
Consolidation primaire ;
Consolidation secondaire.
Une courbe de compressibilité sera établie à la fin de la consolidation primaire. Elle est
tracée à l’échelle semi-logarithmique (e = f(logσ))
C’est la contrainte maximale que le sol a subi au cours de son histoire géologique. Elle est
obtenue après avoir tracée la courbe de compressibilité.
Identifier la courbure maximale de la courbe ;
Tracer la droite horizontale au point de la courbure maximale ;
Tracer la bissectrice entre horizontale et la tangente au point de la courbure maximale ;
Prolonger la tangente à la partie linéaire de la 2ème partie de la courbe ;
σc correspond au point d’intersection de la 2 ème tangente et la bissectrice.
Cc est la pente de la 2ème portion droite de la courbe de compressibilité alors que Cg est la
1ère portion droite de la courbe de compressibilité.
e
c=
log σ'
e
Cg = σ
log( σ2 )
1
c. Evaluation du tassement
c-1- Sol surconsolidé (σ’vo : contrainte géotechnique < σ’c): le sol a déjà été soumis à
des contraintes plus importantes dans son histoire géologique
h + σ
h g log
1+eo
h h
h g log c log
1+eo 1+eo
h + σ
h c log
1 eo
Avec :
h : épaisseur de la couche intéressée ;
Δσ : contrainte due à la charge appliquée, au point d’évaluation de tassement de la couche.
(cf. ANNEXE V )
σ’vo : contrainte géotechnique appliquée au point d’évaluation ;
σ’c : contrainte de consolidation appliquée au point d’évaluation ;
Généralement si Δσ ≤ 20 % σ’vo et Δh ≤ 5cm, il n’y a pas de tassement.
d. Durée de tassement
Avec :
U% 10 20 30 40 50 60 70 80 90
Tv 0,008 0,031 0,071 0,125 0,197 0,287 0,403 0,567 0,848
Source : Cours de Mécanique des sols à l’ESPA
1 em
v = km
cm ρw
ki hi
km avec ki : coefficient de perméabilité ;
hi
ei
em avec ei : indice des vides ;
n
ci
cm avec Cci : indice de compression.
n
Il existe différentes classifications pour l’identification d’un sol donné, telles que : HRB,
LPC, GTR. Ces classifications dépendent des paramètres trouvés en laboratoire.
De ce fait, ces essais demandent une bonne expérience que seuls peuvent avoir des ingénieurs
et/ou techniciens compétents de laboratoire.
En effet, les essais de laboratoire sont d’importance particulière pour les problèmes de fondation
d'ouvrages à plusieurs titres :
Bonne idée de la qualité des sols rencontrés ;
Orientation de la campagne de reconnaissance et de la recherche du sol porteur.
Toutefois, ils ne sont pas suffisants pour la détermination du type de fondations adéquat à une
construction donnée, il faut toujours faire appel aux essais in situ exposés dans la Partie I-
chapitre III.
CCHHA
APPIITTRREE VV
GENERALITES SUR LES OUVRAGES D’ART
I. Définition
Un ouvrage d’art est une construction de grande dimension dont l’étude et la réalisation
nécessitent des moyens exceptionnels. Parmi ces ouvrages d’art, le pont particulièrement est
considéré dans cette partie. Le terme pont est utilisé pour qualifier une construction qui permet
de franchir une dépression ou un obstacle (cours d'eau, voie de communication, vallée, etc.) en
passant par-dessus cette séparation. Le franchissement supporte le passage d'hommes et de
véhicules dans le cas d'un pont routier ou d'eau dans le cas d'un aqueduc.
1
Site de l’obstacle à franchir : vallée
a) Passerelle b) Ponceau
c) Viaduc
Photo 7 : Nom particulier d’un pont selon sa forme
La classification d’un pont est difficile car il existe de très nombreux critères de classement.
Toutefois, on peut retenir les critères suivants :
Les matériaux constitutifs ;
La coupe longitudinale ;
La nature de la voie portée ;
La coupe transversale ;
Et enfin le procédé de construction.
On peut y trouver :
Ponts en maçonnerie
Certes il y a quelques inconvénients tels qu’un risque de rupture et de fissure de la structure,
de plus leurs portées et charges sont limitées ;
Ponts en bois
Même remarque que pour ci-dessus, associée de leur faible durée de vie et que
l’environnement aussi peut être mis en jeu ;
Ponts en Béton Armé : ce sont des ponts dont un des éléments de la structure porteuse
(tablier, arc ou poutre) est en béton armé ;
Ponts en Béton Précontraint : ce sont des ponts dont un des éléments de la structure
porteuse (tablier, arc ou poutre) est en béton précontraint ;
Ponts mixtes : les poutres sont en acier et la bande de roulement en bois ou une dalle en
BA.
Ponts en arc
Métalliques en général, ils sont des ponts à poutres sur chaussée. Les réactions d’appui sont
inclinées. Le tablier doit être buté verticalement et horizontalement. Il existe aussi des ponts en
arc sous chaussée c'est-à-dire la portée en arc se trouve au dessous du tablier, qui sont en général
en BA ou en BP comme par exemple les ponts béquilles.
c) Pont à poutre
Photo 9 : Classification des ponts selon la coupe longitudinale
On peut y constater :
Ponts-routes désignent les ouvrages portant une route ;
Ponts ferroviaires désignent les ouvrages portant une voie ferrée ou un tramway ;
Ponts-canaux désignent les ouvrages portant un canal ;
Ponts aqueducs2 .
2
Ponts qui portent une buse d’adduction d’eau
c) Pont canal
Photo 10 : Classification des ponts selon la voie portée
c) Pont à poutre
Photo 11 : Classification des ponts selon la coupe transversale
La préfabrication
C’est la structure porteuse, notamment la poutre en BA ou en BP, qui est préfabriquée. Cette
technique est utilisée quand la hauteur au dessus du TN dépasse les 10 m.
De plus, on peut dire que la qualité géométrique et technique est plus fiable. L’aire de la
préfabrication se trouve dans l’ace longitudinal du pont et les poutres sont tirées ou poussées pas
une bulle.
Ponts en encorbellements
C’est un procédé très onéreux, il ne s’utilise qu’en cas de grands ouvrages. L’encorbellement
successif se fait par des éléments préfabriqués qui ne sont autres que les voussoirs. Il consiste à
construire le tablier par morceau à partir de ce qu’on appelle « Voussoir sur pile ». Voici les cinq
(5) étapes qu’on doit suivre :
Construction des appuis ;
Mise en place du voussoir sur pile grâce à une grue ;
Installation des matériels mobiles (machines pour l’encorbellement) ;
Mise en place des voussoirs sur deux fléaux en conservant l’équilibre de la pile par symétrie,
assemblage par câble de précontrainte ;
Assemblage des deux fléaux par clavage (bétonnage des interstices entre deux fléaux) ;
c) Pont en encorbellement
Photo 12 : Classification des ponts suivant le procédé d’exécution
D’après une source auprès du Ministère des Travaux Publics, il semble que des ouvrages
d’arts ont été quelques peu délaissés. Aucune mesure n’a jamais été prise concernant leur
entretien et leur réhabilitation. Ceci explique le fait que le dernier recensement des ponts date de
l’année 1987. Or, comme toute chose, les ouvrages d’art vieillissent et se dépérissent dans le
temps. Ce n’est que récemment qu’on a constaté un regain d’intérêt pour les ponts et une prise de
conscience générale sur leur importance.
En ce qui concerne les ponts en Béton Armé, ils constituent près de 43 % des ponts à
Madagascar. En 1999, sur la RN1, 15 ponts en BA ont été réhabilités tels que celui
d’Ampitatafika, celui d’Alakamisy, et les treize (13) autres des ponts dalles.
Comme tous les ouvrages, les ponts se composent d’une superstructure et une infrastructure.
La superstructure est composée de :
tablier : il s’agit de l’élément résistant qui supporte la voie portée. Les faces supérieures du
tablier sont appelées extrados et celles inférieures appelées intrados ;
dispositifs de sécurité : constitués, suivant le degré de protection souhaité, par des garde-
corps, des glissières ou des barrières de sécurité ;
joints de chaussée ou joints de trottoir qui permettent la libre dilatation des tabliers et
assurent le pontage des zones circulées au-dessus des joints de structure (entre la culée et le
tablier ou deux tabliers élémentaires) ;
étanchéité mise en œuvre sur l’extrados du tablier et qui le protège contre les agressions des
eaux ;
couche de roulement généralement réalisée en enrobés bitumineux ;
assainissement qui assure l’évacuation des eaux de pluie jusqu’à des exutoires prévus à cet
effet ;
drainage des joints de chaussée et de la couche de roulement qui assure l’évacuation des
eaux de percolation jusqu’à ces exutoires ;
corniches qui habillent les rives de l’extrados du tablier ;
signalisations ;
l’éclairage des voies portées ou de l’intérieur de l’ouvrage pour l’entretien.
V. Conclusion partielle
Ainsi, la construction de cet ouvrage d’art va permettre le passage d’une zone à une autre.
Les principaux éléments de ce dernier sont le tablier, et les appuis. Parmi les éléments des appuis
se trouvent le chevêtre, les appareils d’appuis, les piles, et les fondations. Celles-ci permettent de
transmettre directement les charges venant de la superstructure au sol. En outre, la défaillance de
ces dernières encourra à de grandes catastrophes. Pour cela, une étude bien posée sera faite pour
assurer la stabilité de l’ouvrage.
CCHHA
APPIITTRREE VVII
METHODES DE CONCEPTION ET DE DIMENSIONNEMENT DES
FONDATIONS SUPERFICIELLES D’UN PONT
Tout d’abord, il faut distinguer la fondation superficielle proprement dite de l’appui qu’elle
supporte et semelle de liaison. Cette dernière est placée en tête suivie par puits ou pieux en
fondation profonde.
On les utilise quand les strates de la zone étudiée sont assez bonnes et peuvent supporter
l’ouvrage.
On distingue deux types de semelles dans les ponts:
Semelles isolées ;
Semelles filantes.
Par ailleurs, selon la disposition, on peut en citer trois :
Semelles dans le cas général ;
Semelles sur massif de béton non-armé ;
Semelles en tête de talus.
On peut y trouver des semelles carrées, rectangulaires et circulaires. En coupe, elles sont
identiques mais en plan, leurs différences se distinguent par les bases. Les dimensions en plan B
et L sont toutes deux au plus de quelques mètres ; cette catégorie inclut les semelles carrées
(B/L= 1) et les semelles circulaires (de diamètre B). Pour les ponts, lorsque la superstructure de
la pile est constituée par des éléments largement espacés, il peut être avantageux, sur un très bon
sol, de prévoir des semelles isolées au droit des chacun des éléments verticaux.
Ces semelles sont continues. Pour les ponts, quel que soit le type de pile et quelque soit le
nombre d’éléments verticaux, la fondation comporte une semelle unique pour l’ensemble. La
longueur de la semelle L est fixée en fonction de la largeur des fûts à la base. La largeur B est
modeste (au plus quelques mètres) par rapport à la longueur L (L/B ≥ 10) et habituellement, elles
sont plus larges que l'organe à supporter.
A part leurs formes, on peut aussi expliciter leurs dispositions durant une construction.
Dans le cas général, lorsqu’on a un très bon sol loin d’une nappe phréatique, on utilise les
fondations superficielles.
On a recours à des semelles sur massif de béton non-armé dans le cas où la couche
d’appui se trouve assez proche du TN mais à quelques mètres sous la nappe. Particulièrement en
franchissement de cours d’eau où le recours normal à des fondations profondes ne serait pas
acceptable (sinon parafouilles importants donc onéreux) en raison de problèmes
d’affouillements. Ce sont des semelles normales implantées non pas sur le TN avec interposition
d’un Béton de propreté mais sur un massif de béton non armé et coffré. Ces semelles peuvent
être coulées à sec et le batardeau peut être plus sommaire. L’épaisseur d’un tel massif sera
souvent entre 3 et 6 m, il peut couler entièrement ou partiellement sous l’eau.
Pour les semelles en tête de talus, elles sont implantées dans une pente (éventuellement sur une
risberme3 ou encore d’un about de travée simplement posé sur un chevêtre répartiteur reposant
sur un talus amélioré).
3
Ensemble de branchages de protection placés en bas d’un pont, d’un ouvrage hydraulique
Le dimensionnement d’une fondation suppose une connaissance aussi parfaite que possible
de la valeur des efforts à transmettre au sol.
Pour les fondations superficielles des ouvrages d’arts en génie civil, on distingue les actions
suivantes :
Actions permanentes G y compris Gmin et Gmax4 ;
Actions dues à l’eau Fw ;
Actions Variables Q ;
Actions accidentelles FA.
Les actions dues à l’eau Fw dans le cas des fondations superficielles sont :
- La poussée d’Archimède pour les calculs en contraintes effectives (déjaugeage) ;
- Les effets hydrodynamiques du courant sur les appuis en rivière et en mer.
4
Gmin : ensemble des actions permanentes favorables (effet de sens contraire que celui de l’action variable de
base) ;
Gmax : ensemble des actions permanentes défavorables (effet de même sens que celui de l’action variable de base).
Pour le premier type d’action variable, sa valeur fréquente est ψ1Q1. Lorsque Q est une action
variable d’accompagnement, on distingue :
- ψ0iQi : valeur de combinaison;
- Ψ2iQi valeur quasi-permanente.
Qi est fixée par des textes réglementaires.
Pour les ouvrages d’arts, l’action accidentelle FA peut être un choc de bateau, un choc de
véhicule sur un appui, un séisme, …
Les coefficients de pondération 1,125f1Q1 et 1,125fw sont résumés respectivement dans les
tableaux suivants :
Avec ψ0i = 0,77 dans les cas courants des charges d’exploitation et des effets du vent.
m x et ou min w 1
ψ0i i
i>1
3-1. Introduction
On a pu établir deux méthodes de calcul pour trouver la capacité portante, qui sont : les
méthodes à partir des résultats des essais de laboratoire, c’est-à-dire à partir de la cohésion et de
l’angle de frottement (méthodes à l’équilibre limite, dites méthodes « c - φ ») et les méthodes à
partir des résultats des essais in situ, c’est-à-dire à partir de la pression limite du pressiomètre
Ménard ou à partir de la résistance de pointe qc du pénétromètre statique CPT ou de la résistance
dynamique du pénétromètre dynamique. Il existe bien d’autres méthodes de calcul à partir des
résultats d’essais in situ. En outre, on peut citer la méthode à partir des résultats d’essais de
pénétration au carottier (Standard Penetration Test SPT).
La méthode à partir de SPT, comme celles à partir du pressiomètre Ménard ou du CPT sont
des méthodes empiriques directes (c’est-à-dire qu’elles relient directement, par corrélation, la
portance de la fondation aux résultats de l’essai in situ).
a. Sol homogène
Ces derniers coefficients sont les facteurs de capacité portante qui ne dépendent dans la
pratique que de l’angle de frottement interne υ du sol intéressé. Ils ont été obtenus d’abord grâce
à des méthodes semi-empiriques par Terzaghi puis par d’autres auteurs comme CAQUOT-
KERISEL.
υ (°) 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
N 0 0,20 1,00 2,30 5,00 10,40 21,80 47,90 113 299
Nq 1,00 1,6 2,50 3,90 6,40 10,70 18,40 33,30 64,20 134,9
Nc 5,10 6,50 8,30 11,00 14,80 20,70 30,10 46,10 75,30 133,9
Source : Fondations Superficielles de Roger Frank
Avec Nc (0) = Π + 2 pour les fondations lisses et Nc (0) = 5.71 pour les fondations rugueuses.
1 '
Nq (υ' )-1 c' N (υ' )
2 ' N (υ ) '
q d
= '
'
Avec = - w
1
N (υ' ) Nq (υ' )-1 cN (υ' )
q d= 2
(Π tanυ') Π υ'
Nq = e tan ( 4 ) et Nc = Nq - 1 cotanυ'
2
φ’ (°) 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
N 0 0,10 0,50 1,40 3,50 8,10 18,10 41,10 100,00 254,00
Nq 1,00 1,60 2,50 4,00 6,40 10,70 18,40 33,30 64,20 135,00
Nc 5,14 6,50 8,40 11,00 14,80 20.70 30,00 46,00 75,30 134,00
Source : Fondations Superficielles de Roger Frank
tassements à des valeurs acceptables. Les valeurs des courbes en tirets (N’c, N’q et N’) du
2
Graphe 6 correspondent à 3 υ'.
Graphe 6 : Valeurs de N’c, N’q et N’ recommandées par Terzaghi et Peck. Les valeurs de
N sont dues à Meyerhof
1
qd = N (υ) Nq (υ) q N (υ) c
2
Avec = 1 – 0,2
c =1 0,2
q =1
b. Sol hétérogène
Semelle filante :
q
q' = h
1 1
'
Semelle quelconque :
q
q' = h
1 1
'
0,5 e N Nq -1 cNc
q d
=
Si la charge est excentrée suivant les deux (2) axes, on pourra faire la même correction avec
la longueur de la semelle. On n’oublie pas de multiplier les facteurs de portance par les
coefficients de forme si la semelle n’est pas filante.
N i Nq -1 q iq cNc c ic
q d
=
δ 2
i = 1- υ
Il faudra vérifier l’inégalité suivante pour qu’il n’y ait pas glissement :
1 c
tanδ ≤ tanυ
1,5 q d
δ ≤ 30
Les influences de ces deux facteurs vont dans le même sens. Ici à la place de la largeur B, on
prend Be pour l’excentrement et on introduit les coefficients de réduction dus à l’inclinaison.
Marno-calcaires ;
Roches altérées ou fragmentées.
La portance de rupture sous charge verticale centrée est donnée par la formule suivante :
*
qd = q0 p Ple
Figure 29 : Définition de De
2
P*le = P*l ( )
3
Sols de fondation non homogènes
Ayant toutefois des valeurs de pression limite du même ordre de grandeur jusqu’au moins
1,5B au dessous de la base de la fondation, mais de sols de nature différents et résistances
mécaniques différentes, la valeur de Ple* pour les sols non homogènes s’écrit comme ci-après :
n
n
P*le = P*li
i=1
Avec Pli* étant des valeurs de la pression limite dans les couches situées de D à D + 1,5B.
Lorsque les charges sollicitant une fondation superficielle sont inclinées par rapport à la
verticale ou lorsque cette fondation est implantée en crête de talus, un coefficient minorateur iδ
est lié à l’évaluation de la portance de rupture du sol de fondation.
Toutefois, ce paragraphe ne concerne que le cas d’un sol de fondation homogène.
La portance de rupture devient alors :
*
qd = q0 p Ple iδβ
Cas d’une fondation sur sol horizontal soumise à une charge centrée et inclinée
Sols cohérents
iδ est pris égal à :
2
δ
iδβ = 1 δ = 1
90
Il peut s’agir de semelles implantées en tête de talus, dans une pente ou encore d’un about de
travée simplement posé sur un chevêtre répartiteur reposant sur un talus amélioré.
Cas d’une fondation en crête de talus soumise à une charge verticale centrée
De plus, ce cas n’est réservé qu’aux sols pulvérulents dotés d’un angle de frottement interne
suffisant pour que la pente soit naturellement stable. On limitera leur application à des pentes
inférieures ou égales à 1/1.
2
d d
iδβ = ψ β, = 1 – 0,9 tanβ 2 tanβ Max 1 ;0
8
Encastrement quelconque
Le coefficient minorateur iδ est égal à :
2 2
β' e β' - e
iδβ = 2 β' = 1 1 e- Max 1 ;0 e
90 45
d 2
Avec β' = 45 1 - 1-0,9 tanβ 2-tanβ Max 1- 8 ;0
Cas d’une fondation en crête de talus soumise à une charge centrée inclinée
2 2
δ β' - e δ β' - e
iδβ = 2 δ β' = 1 1–e Max 1 ;0 e
90 45
Les résultats se prêtent à des calculs de portance de la même manière que le pressiomètre
Ménard.
qd = q0 c qce
qce est la résistance de pointe moyenne autour de la base de la fondation définie, à partir
d’une courbe qc(z) lissée et se calcule comme suit :
+3
1
qce = qcc z dz
3 b -b
Où qcc est la résistance de pointe corrigée que l’on obtient en écrêtant le diagramme des
qc(z) mesurés à 1,3qcm :
3
1
qcm = qc z dz
3 b b
Avec = Si B > 1m
2
a = 0,5 m Si B < 1m
b = min , h Où h est la hauteur de la fondation dans la couche porteuse.
Alors :
2
2Nm 0.3
qd = 1 0,33
0,08
qd en kPa,
B et D en m.
Les portances admissibles à l’ELS et à l’ELU sont données respectivement par qd/3 et qd/2.
Dans ce cas, on compare qad avec q(3/4l) qui est la contrainte déterminée au ¾ de la longueur
comprimée l du sol de fondation appelée contrainte de référence au poinçonnement.
On peut rencontrer les cas ci-dessous :
longueur de la fondation.
Le diagramme de répartition de la contrainte appliquée est trapézoïdal de grande base q1 et de
petite base q2 définis par les formules suivantes :
6e
q1 = (1 ) et -
3 3q1 q2 e
On a: q l = = (1 3 )
4
Avec l = B
Avec l = 1,5 Be et Be = B – 2e
Ce qui donne l= 3 -e
2
Avec l = B
La vérification est à l’ELS et la condition de non-poinçonnement pour tous ces cas s’écrit :
q q
À partir de la courbe de compressibilité déterminée par l’essai, on peut définir dans le cas des
sols fins, l’indice de compression Cc, lorsqu’on linéarise la variation de l’indice des vides en
fonction du logarithme décimal de la contrainte effective (diagramme semi-logarithmique), dans
le domaine normalement consolidé (et surconsolidé).
L’amplitude du tassement Δh se calcule comme suivant les formules dans la Partie I ChapitreIV
3-3-4 c-
Pour l’évaluation du temps de tassement t, on se réfèrera au paragraphe de la Partie I Chapitre IV
3-3-4 d.
Où Sc : le tassement sphérique
Sd : le tassement déviatorique
Ces tassements se calculent comme suit :
q σV λc α
c=
9Ec
α
2 q σV o (λd )
o
d =
9Ed
Ec est pris égal au module E1 mesuré dans la tranche d’épaisseur B/2 située sous la
fondation alors :
Ec = E1
Ed s’obtient par l’expression ci-après :
4 1 1 1 1 1
=
Ed E1 0,85E2 E3,5 2,5E6, 2,5E ,16
Figure 39 : Calcul du tassement par la méthode dans le cas d’une couche molle intercalaire
1 1
m = αm Δqm
Em Ed
4 1 1 1 1 1
=
α1 0,85α2 α3.5 2,5α6. 2,5α .16
sinα
Cette étude est souvent faite dans la partie intermédiaire de l’infrastructure d’un pont c’est à
dire les appuis Pile. Pour que la pile soit stable au renversement dans le sens transversal et
longitudinal du pont, il faut vérifier la stabilité de l’ensemble par rapport au point O de la
semelle (voir Figure 42 et Figure 43) en respectant la condition suivante :
> 1,5
Figure 42 : Position du point O pour une Figure 43 : Position du point O pour une
culée pile
Dans le sens transversal, voici les forces verticales qui produisent le moment stabilisateur :
- La réaction du tablier ;
- Le poids du chevêtre ;
- Le poids des appuis (piles) partie déjaugée (s’il existe de l’eau) ;
- Le poids de la semelle ;
- Surcharges : max (Bc, A(l)) et trottoirs.
Celles qui induisent au moment renversant sont :
- Le vent sur le tablier ;
- Le vent sur le chevêtre ;
- Le vent sur appuis ;
- L’effet du courant.
Dans le sens longitudinal, les forces verticales pour le moment stabilisateur sont :
- La réaction du tablier ;
- Le poids du chevêtre ;
- Le poids des appuis (piles) partie déjaugée (s’il existe de l’eau) ;
- Le poids de la semelle ;
- Surcharges : max (Bc, A(l)) et trottoirs.
Celles qui induisent au moment renversant sont :
- Effet du freinage ;
- Effet du raccourcissement du tablier.
Entre autre, pour les ELU de renversement, on doit s’assurer qu’au moins 10 de la surface
de base de la fondation reste comprimée ; pour ELS de décompression du sol, pour les
combinaisons ELS rares au moins 75 % de cette surface doit rester comprimée et pour les
combinaisons ELS fréquentes toute la surface doit rester comprimée [Fascicule 62-V, 1993].
Les forces horizontales doivent entièrement être reprises par frottement sauf par butée
justifiée :
- Par un terrain soigneusement compacté s’il est rapporté ;
- A condition qu’il n’y ait aucun affouillement ultérieur.
Cette vérification consiste à s’assurer que les efforts horizontaux appliqués à la fondation ne
provoqueront pas un glissement sur la base. Cette condition s’écrit :
L´attention est attirée sur le fait que la mobilisation totale de la cohésion est incertaine, alors
posons c = 0.
On a alors :
Vd tan υ'
d ≤
g1
L'affouillement est un phénomène qui touche les lits des rivières et qui reste parmi les actions
d'origine naturelle les plus mal connues et les plus dangereuses vis-à-vis de la stabilité des
appuis.
En effet, le départ de matériaux entraîne un abaissement graduel du lit, mettant en péril, par
les fondations, la stabilité de l'ouvrage. Ainsi tout projeteur doit en tenir compte en situant le
niveau des fondations sous la profondeur maximale de l'affouillement.
L'affouillement général est une mise en suspension du sol du fond du cours d'eau avec
emportement et apport éventuel du sol.
Avec Q5o (m3/s) : débit de crue du projet avec une période de crue de 50ans ;
L (m) : largeur du lit ;
D50 (mm) : dimensions des mailles laissant passer 50 du poids de l’échantillon.
3
1 7
3 6
0.02V21 d osurf mA 7
= 0 1 1 1
3 3 mo
0
d o
Les remblais d’accès ne provoquent pas un rétrécissement de la section d’eau, du fait que
ceux-ci affleurent les bords de la rivière. Ainsi la profondeur d’affouillement due à ce dernier ne
sera pas considérée et aussi que l'ouvrage enjambe la totalité du lit majeur, cette composante
d'affouillement est donc nulle où l’on a :
=0
L'affouillement local est l'entonnoir qui se creuse dans le sol autour des piles du fait des
mouvements tourbillonnaires de l'eau. Son importance dépend de plusieurs facteurs :
La vitesse de l'eau.
La forme des piles et leur disposition par rapport à la direction du courant.
La nature du sol.
Il existe plusieurs formules permettant d'estimer la profondeur d'affouillement local dont on
retiendra une, celle de M. BRENSERS :
= 1,4 b
Avec b : le diamètre de la pile
= N
La protection par enrochement contre l’affouillement des piles est la plus utilisée et aussi la
plus économique. On met en œuvre autour du soubassement de la pile des gros blocs de granite
avec une résistance mécanique très élevée.
ρ -ρ
Vm x = 0
= 0,6 2g en [m/s]
0 ρ
Il est à noter que les méthodes de calcul utilisées pour le calcul de ferraillage sont issues du
BAEL 91.
Lorsqu’on applique une force au dessus de la fondation, il se crée dans la fondation des
bielles de béton qui vont s’écarter et créer de la fissuration dans le béton.
Il est donc nécessaire de placer des aciers afin que les bielles de béton ne s’écartent pas et, ainsi
éviter la fissuration du béton de la fondation.
Pour que les contraintes soient uniformément reparties sur le sol et pour que les efforts dans
les bielles de béton, que nous serons amenés à considérer, soient convenablement transmis aux
armatures, les dimensions de la semelle doivent satisfaire aux conditions suivantes :
Pour la hauteur utile d :
b
d ≥ Max (0,60; )m
4
Avec:
b et a : les dimensions du pilier (b ≤ a) ;
B et L : les dimensions de la semelle a la base.
Φ : diamètre des armatures en cm ;
c : enrobage, en infrastructure pris égal à 5cm ;
=
b
Dans le cas d’une semelle isolée les aciers sont porteurs dans les deux (2) sens.
Soit :
P : la charge à transmettre au sol (à l’ELU);
σs : contrainte de traction de l’acier à l’ELU :
fe
σs =
s
b
Si eo ≤ et eo ≤ ou , on utilise encore la méthode des bielles en remplaçant P par P’
6 24 18
3eo
une charge fictive égale à P 1 et on aura :
3eo ( - ) 3eo ( - b)
A =P 1 et A = P 1
b 8 d σs 8 d σs
Si l’une de deux conditions précédentes n’est pas remplie, les armatures AB seront calculées
pour équilibrer le moment M1 défini ci-après :
2
σ1 2σ
1 = – 0,35b
2 6
Où σM et σ1 sont respectivement la contrainte maximale due à l’excentricité de la charge définie
suivant le diagramme de contraintes et la contrainte située à une distance de 0.35b de l’axe du
pilier, définies comme suit :
P 6eo
σ = 1
P 4,2eo b
σ1 = 1
2P
σ =
3 2 eo
0,35b 3eo
σ1 = σ
3( 2 eo )
1
Donc A = zσs
Comme il n’existe pas de moment dans le sens L, les armatures AL seront obtenues par :
3eo ( )
A =P 1
8d σs
Une semelle circulaire peut être armée par un quadrillage de deux nappes orthogonales ou
par des cerces.
Soient :
BP : Diamètre du pilier ;
B : Diamètre de la semelle à sa base.
La hauteur utile est égale à :
P
dx ou d ≥
4
Lorsque la semelle est armée par deux nappes orthogonales :
e≥6 6 cm
Lorsque la semelle est armée par des cerces :
e≥m 3(m 1) cm
Avec m : nombre de cerces
Dans ce dernier cas, on dispose généralement des armatures verticales liées aux cerces, qui
assurent, pendant le bétonnage, le maintien des cerces aux positions prévues et qui constituent,
en outre, une butée efficace pour les bielles de béton comprimées.
On dispose la cerce supérieure de manière que son axe se trouve sur une droite passant par le
collet de la semelle et faisant un angle de 45° avec la verticale.
Par la méthode des bielles comprimées, on aura donc :
Si B < 1 m, on admet que l’effort est uniformément reparti et on dispose les barres avec un
écartement constant dans chaque direction.
Toutefois, comme les barres situées aux extrémités sont souvent trop courtes pour être
efficaces, on ne prend pas en compte dans la valeur trouvée pour A1 (ou pour A2) les deux barres
d’extrémité que l’on considère comme des barres de répartition.
Si B > 3m, on divise deux diamètres perpendiculaires en cinq parties égales et on place :
dans la zone centrale : 0,30A1 et 0,30A2 ;
dans la zone intermédiaire : 0,25A1 et 0,25A2 ;
dans la zone latérale : 0,10A1 et 0,10A2.
P( P)
A=
6 d σs
On appliquera les mêmes principes que pour la semelle rectangulaire, principe qui conduisent
aux résultats suivants :
Soit eo la distance de la charge P et de l’axe du pilier.
P 8 eo
σ = 1
4eo ( P)
A=P 1
b 8 d σs
Une semelle continue est constituée par des empâtements destinés à repartir sur le sol de
fondation la charge transmise par les piliers qu’elle supporte.
Soit :
P la charge à transmettre par mètre linéaire dans le sens longitudinal du voile. Elle comprend :
Poids de 1m du voile et de la semelle ;
Les charges permanentes agissant sur 1m du voile ;
Les charges d’exploitation agissant sur 1m du voile.
En pratique, le poids propre de la semelle peut être négligé mais dans le calcul à l’ELU, les
charges seront affectées par des coefficients de pondération.
La section des armatures par unité de longueur de semelle aura donc pour valeur :
( b)
A=P
8 d σs
Les armatures principales, déterminées ci-dessus, seront complétées par les armatures de
répartition, parallèles à l’axe longitudinal et dont la section totale pour la largeur B aura pour
valeur :
A
Ar = , en m
4
Si :
ls > : toutes les barres doivent être prolongées jusqu’aux extrémités de la semelle et
4
l ≤ : toutes les barres doivent être prolongées jusqu’aux extrémités de la semelle mais
8 s 4
ls ≤ : on n’utilise pas de crochets et on peut arrêter une barre sur deux à la longueur 0.71B,
8
On calculera de la même façon que pour les semelles isolées en remplaçant la charge réelle P
par P’.
Deux cas peuvent se présenter :
b
Si eo ≤ 6 et eo ≤ , on aura :
24
Si l’une des conditions n’est pas respectée, on calculera les armatures perpendiculaires au
voile comme pour les semelles isolées.
En guise de conclusion, on peut dire que les fondations superficielles d’un ouvrage d’art ne
peuvent être que des semelles isolées et filantes. Elles sont utilisées lorsqu’on est en présence
d’un bon sol. Toutefois, il y a lieu de faire une étude de poinçonnement afin de ne pas mettre en
danger l’ouvrage. Plusieurs méthodes ont été adoptées telles que celles dérivées des essais de
laboratoire et celle des essais in situ : préssiomètriques, pénétrométriques (CPT et SPT rarement
utilisés à Madagascar). Puis, le tassement est un phénomène inévitable qu’on doit limiter pour
que l’ouvrage ne tombe en ruine. Il sera évalué à l’aide des méthodes pressiométrique et
oedométrique (surtout utilisé pour les sols fins et cohérents). Il existe aussi des méthodes
dérivées de l’essai SPT qui n’est pas développé dans ce travail.
A part les deux études citées ci-dessus, on doit faire aussi une vérification au glissement et
renversement. Dans les sites aquatiques, il faut se prémunir contre le risque d’affouillement, la
connaissance de la profondeur d’affouillement est indispensable pour la détermination de
l’ancrage de la fondation.
En outre, on a établi aussi le calcul de ferraillages des semelles avec ou sans moment.
Finalement, les méthodes explicitées précédemment, peuvent être suffisantes pour remplir
les conditions de vérifications au poinçonnement et tassement.
Si on a pu voir la méthode de conception des fondations superficielles, entamons maintenant
celle des fondations profondes.
CCHHA
APPIITTRREE VVIIII
METHODE DE CONCEPTION ET DE DIMENSIONNEMENT DES
FONDATIONS PROFONDES D’UN PONT
I. Introduction
Si le sol d'assise est situé à une profondeur telle qu'il ne peut pas être atteint par des
moyens classiques, les charges sont reportées sur lui par l'intermédiaire des fondations
profondes.
On considère qu’un élément de fondation est de type profond lorsque le rapport de sa hauteur
d’encastrement D sur sa largeur B est supérieur à 10 (D/B > 10).
Les fondations profondes transmettent les efforts en profondeur. La résistance peut être
fournie par deux critères :
L’ancrage à la base de la fondation : c'est la résistance de pointe. La charge est transmise
directement dans le bon sol ;
La qualité des frottements le long des faces latérales de la fondation. Les charges sont
absorbées par le terrain qui entoure le fut des pieux. Le risque majeur avec ce critère est le
frottement négatif : si le terrain tasse, le pieu est entrainé par le sol et s'enfonce.
La stabilité des ouvrages est liée à un recourt partiel ou total à ces deux systèmes de résistance.
Les pieux sont utilisés afin de prendre appui sur le bon sol situé en profondeur. Il présente
une force portante élevée mais reste très sensible à la contrainte horizontale (cisaillement et
flambement).
Ils sont également utilisés dans le cas de bon sol à faible profondeur lorsque les charges sont très
importantes et les tassements différentiels préjudiciables. Cette utilisation s'apparente à un
traitement du terrain.
Un pieu est une fondation élancée qui reporte les charges de la structure sur des couches de
terrain de caractéristiques mécaniques suffisantes pour éviter la rupture du sol et limiter les
déplacements à des valeurs très faibles.
Le mot pieu désigne aussi bien les pieux, les puits et les barrettes.
Les trois parties principales d’un pieu sont la tête, la pointe, et le fut compris entre la tête et
la pointe. La longueur d’ancrage h est la longueur de pénétration du pieu dans les couches de
terrain résistantes.
D’un point de vue mécanique, on distingue la longueur D du pieu de la hauteur d’encastrement
mécanique De.
Cette valeur de De tient compte du fait que les caractéristiques mécaniques de la couche
d’ancrage sont nettement supérieures a celles des sols de couverture traversés par le pieu.
Géométriquement, les pieux sont des systèmes qui ont une structure très allongée.
La longueur est donnée en fonction de la charge prévue (de l'ordre d'une dizaine de mètres), et
des terrains.
La section est généralement circulaire (plus facile à mettre en œuvre) mais certains pieux
préfabriqués peuvent présenter une section carrée avec des angles abattus, ou octogonale, afin
d'offrir une meilleure résistance aux forces de flexions locales.
Les fondations profondes sont reliées à la structure par l'intermédiaire de fondations
superficielles. Ces structures de liaison peuvent être des semelles filantes ou semelles isolées.
Les liaisons pieu métallique-semelle sont purement métalliques ou mixte acier béton.
La résistance à la compression (fonction du diamètre de la section) est en rapport avec la sévérité
du battage et avec les sollicitations que le pieu supportera.
Les pieux qui ne subissent que des compressions peuvent ne pas être armés. En revanche, les
pieux susceptibles de subir des efforts de flexion, de traction doivent être armés sur toute la
longueur.
D'une façon générale, la distance entre axes b’ de deux pieux voisins doit vérifier :
b’ > 2,5 (B1 + B2)
Avec B1 et B2: diamètres des pieux en mètres.
La mise en œuvre d'un pieu à proximité d'un pieu de diamètre B dont le béton n'a pas fait sa prise
ne peut avoir lieu que si la distance entre les pieux est supérieure à 3B.
Une description exhaustive est donnée par l’actuelle norme expérimentale P 11-212 /
DTU13-2 de Septembre 1992. Traditionnellement, on classe les pieux :
Soit, suivant la nature du matériau constitutif : bois, métal, béton ;
Soit suivant le mode d’introduction dans le sol.
Pieux battus, façonnés à l’avance et mis en place, le plus souvent par battage ;
Pieux forés, exécutés en place par bétonnage dans un forage, à l’abri ou non d’un tube
métallique.
Pour l’évaluation de la force portante, notamment, il est plus important de considérer le type de
sollicitation imposée au sol par la mise en place du pieu. C’est ainsi que l’on distingue :
Les pieux dont la mise en place provoque un refoulement du sol ;
Les pieux dont l’exécution se fait après extraction du sol du forage et qui, de ce fait ne
provoquent pas de refoulement du sol ;
Certains pieux particuliers dont le comportement est intermédiaire.
On détaillera les pieux appartenant à ces groupes à l’ANNEXE III .
Dans le corps de ce mémoire, on ne parlera que des pieux en Béton Armé mais les
paramètres de calcul pour la détermination de la capacité portante pour les pieux métalliques
seront vus à l’ANNEXE IV .
Pour les fondations profondes des ouvrages d’arts en génie civil, on distingue les actions
suivantes :
Actions permanentes G y compris Gmin et Gmax ;
Actions dues à l’eau Fw ;
Poussées latérales Gsp ;
Frottement négatif Gsf ;
Actions Variables Q ;
Actions accidentelles FA.
On peut citer comme actions permanentes :
- une fraction du poids du tablier et de ses équipements transmise aux appuis ;
- le poids propre des appuis ;
- l’effort dû au poids des terres sur la semelle ;
- l’effort dû aux poussées des terres sur appui ;
- le poids propre de la fondation elle même.
Les actions dues à l’eau Fw dans le cas des fondations superficielles sont :
- La poussée d’Archimède pour les calculs en contraintes effectives (déjaugeage) ;
- Les effets hydrodynamiques du courant sur les appuis en rivière et en mer.
Les poussées latérales Gsp et frottement négatif Gsf sont dus à la traversée du pieu dans une
couche de sol mou compressible, qui ont tendance respectivement à faire déplacer le sol mou
vers l’aval et le sol-pieu vers le bas.
Pour le premier type d’action variable, sa valeur fréquente est ψ1Q1. Lorsque Q est une action
variable d’accompagnement, on distingue :
- ψ0iQi : valeur de combinaison;
- Ψ2iQi : valeur quasi-permanente.
Qi est fixée par des textes réglementaires.
Pour les ouvrages d’arts, l’action accidentelle peut être un choc de bateau, un choc de
véhicule sur un appui, un séisme, …
Avec ψ0i = 0,77 dans les cas courants des charges d’exploitation et des effets du vent.
3-1.Généralités
On considère un pieu dont la base est située à la profondeur D dans un sol homogène comme
le montre la figure ci-dessous.
P
= qp Ap
o Résistance qs due au frottement du sol sur la surface latérale du pieu ; si qs est le frottement
latéral unitaire limite, la charge limite par frottement latéral est :
= qs As
As section latérale du pieu
Et l’on a :
l
= p s
lorsque l’élément est en compression
tl
= s
lorsque l’élément est en traction
p
=A P P*le = A qu
2
Où A = : section de pointe ;
4
C’est une pression moyenne autour de la base du pieu. Elle est déterminée de la façon
suivante :
3
1
P*le = l
*
z dz
3 b b
L’effort total de mobilisation par frottement latéral sut toute la hauteur h concernée du fût
du pieu est calculé par l’expression suivante :
h
s
=P qs z dz
0
Dans cette relation, P désigne le périmètre du pieu égal à et qs(z) le frottement latéral
unitaire limite à la côte z. Ces termes sont explicités ci-après.
Il est donné en fonction de la pression limite nette Pl* par les courbes de la figure ci-après :
Le choix de la courbe à utiliser, en fonction de la nature du sol, et du type de pieu, est indiqué
dans le tableau ci-dessous.
Les courbes Q1 à Q7, donnant qs en fonction de Pl sont données par les expressions analytiques
suivantes :
Courbes Q1 et Q4 (n étant le numéro de la courbe) :
Pl Pl Pl
qs = qsn 2- pour ≤1;
Pn Pn Pn
Pl
qs = qsn pour ≥ 1.
Pn
Avec qsn = 0,04n (MPa) et pn = (1 + 0,5n) (MPa), ces courbes étant bornées supérieurement
par la courbe Q5.
Courbes Q5 et Q7 :
Pl – 0,2 Pl 3,3
Q5 : qs = min ; Pour Pl ≥ 0,2 MPa ;
9 32
Pl 0,4 Pl 4,0
Q6 : qs = min ; (en général : Pl ≥ 1,0 MPa) ;
10 30
Pl 0,4
Q7 : qs = (en général : Pl ≥ 2,5 MPa).
10
La méthode employée est la même que celle de la méthode pressiométrique. Seuls les calculs
de la contrainte de rupture relative qu et le frottement latéral unitaire limite qs(z) diffèrent d’une
méthode à l’autre.
p
=A c qce = A qu
Avec :
Le plan de calcul est pareil que pour la méthode pressiométrique à part le calcul du
frottement latéral limite qs qui est donnée par l’expression suivante :
qc (z)
Si qc(z) > 1MPa, qs (z) = min ; qs m x
;
β
Sinon qs(z) = 0
Ces formules, très employées jadis, ne le sont plus guère qu’à titre de vérification, dans le
cas suivants :
o interprétation des mesures lors de la mise en place des pieux battus ;
o interprétation d’essais de pénétration dynamique.
Il est déconseillé de n’utiliser que les formules de battage pour dimensionner une fondation sur
pieux.
D’après la formule des HOLLANDAIS, on a :
qd = d = p
Pour une raison de sécurité, pour les projets de fondations profondes, on pourra prévoir que la
pression admissible qad des pieux battus sera donnée par la fourchette suivante :
d d
≤q d
≤
30 6
La charge axiale Q appliquée sur le pieu considéré doit être inférieure à la limite suivante :
Qmax : valeur maximale autorisée pour Q, en compression.
Elle est donnée selon les états limites.
Pieux
Etats Limites Ultimes fondamentales l
1.40
Etats Limites de Service fréquentes c
1.40
Etats Limites de Service rares c
1.10
j
≤ e N m x
j=1
Sols pulvérulents :
Pieux ne refoulant pas le sol : on utilisera la formule CONVERSE-LABARRE qui
est :
2 Arct n /b' 1 1
e =1 2
m n
Avec p = coefficient de sécurité égal à 1,4 sous pile et 1,6 sous culée
4-4. Vérification des états limites concernant les matériaux constitutifs des pieux en BA
Vérifier :
A l’ELS : que la contrainte de compression du béton est inférieure 0,6fc ;
A l’ELU :
Que la contrainte de calcul du béton est limitée à la contrainte limite de compression
σbu (voir ANNEXE VIII ) ;
Que la contrainte tangente conventionnelle est limitée à la contrainte tangente limite
(voir ANNEXE VIII ).
V. Etude de l’affouillement
L’etude de l’affouillement pour les fondations profondes est la même que celle pour les
fondations superficielles. On se prête au même schéma de calcul (Voir Partie II Chapitre VI VII).
L’espacement minimal de deux pieux doit être de 1,5B (soit un entre-axe minimal de
2,5B), et cela pour des questions d’exécution. Bien qu’il n’y ait pas d’espacement maximal à
respecter, il faut éviter une distance entre pieux trop importante qui conduit à une forte épaisseur
de la semelle de liaison.
a. Charges centrées
Appelons :
P : la charge transmise aux pieux ;
l et b : les dimensions du pilier (l > b), l si le pilier est circulaire ;
b’ : la distance entre les axes des pieux ;
B : la largeur de la semelle ;
d : la hauteur utile de la semelle.
On considère que les charges sont transmises aux pieux par l’intermédiaire de bielles de
béton et de façon à ce que chaque pieu reçoit la charge P/2 suivant la figure ci-dessus.
L’inclinaison de l’axe des bielles θ a pour valeur :
2d
tan θ =
l
b' 2
On devrait donc avoir pour la section des armatures inférieures Ai mais les essais ont
montré qu’il y avait lieu de majorer ce résultat de 50% et on aura :
l
1,50 P b' 2
Ai =
4 d σs
Ces armatures doivent être ancrées totalement à partir du nu extérieur des pieux.
En dehors des armatures précédentes, il est nécessaire de prévoir, pour équilibrer des
efforts de torsion éventuels :
Des armatures supérieures As telles que :
Ai
As =
10
Des cadres verticaux et des cadres horizontaux, de faible diamètre et espacés de 15 à 20cm.
A titre indicatif, on pourra prendre pour les barres de haute adhérence :
Av Ah 2
= ≥
sv sh 1000
b. Charges excentrées
Comme M = P eo
P P
On aura : 1 = ; 2 = -
2 b' 2 b'
l
Si eo > , les armatures seront déterminées pour équilibrer le moment M1 existant dans la
6
Dans chacun des cas envisagés, les armatures Ai seront complétées par des armatures As
et des cadres comme lorsque la charge est centrée.
Il est nécessaire de respecter les conditions suivantes afin que les efforts de compression
dans les bielles dans les bielles et les efforts de cisaillement dans la semelle demeurent dans les
limites convenables.
A la partie supérieure (au niveau de la base du pilier), l’effort de compression dans la bielle
est :
P P
σsb = ou
b l sin θ p sin θ
2d
Avec θ = arctan l ;
b' -
2
Sp = section du pilier.
P P 1 P
≤ 0,9 fc2 ou ≤ 0,9 fc2 et 1,35 o ≤ 0 9 fc2
b l sin θ p sin θ 2 o sin θ
En ce qui concerne la contrainte de cisaillement, on admet que l’on doit avoir pour l’ELU :
τ ≤ 0,1 fc2
On devra avoir :
V P
τ= = ≤ 0,1 fc2
d 2 d
L’application de la méthode des bielles impose une hauteur utile telle que l’inclinaison θ
de la bielle sur l’horizontale soit supérieure à 45° et la limite de bielle à 55° pour le calcul des
armatures.
d 3
tanθ =
' -2
Dans le cas des semelles sur trois pieux, l’équilibre des bielles peut être réalisé soit par
des efforts dirigés suivant les côtés, soit par des efforts dirigés suivant les médianes.
Le système d’armatures disposé suivant les côtés doit équilibrer, en tout état de cause au
moins les deux tiers de la charge totale. L’enchevêtrement des barres, souvent d’un diamètre
important, qui résulte de la superposition des trois médianes conduit à préférer le système
constitué uniquement d’armatures en cerces.
Les armatures en cerces équilibrent un effort calculé avec un angle θ limité à 55° :
P
A=
fe
3 3 tanθ
s
Ces armatures sont complétées par un quadrillage de répartition représentant dans chaque
sens au moins le tiers de la section des cerces.
a. Charges centrées
Appelons :
P : la charge transmise aux pieux ;
Pratiquement :
l l
0,7 (b' ) ≤ d ≤ (b' )
2 2
On considère que les charges sont transmises par des bielles de béton équitablement à ces
quatre pieux (P/4 pour chaque pieu).
Parmi les différentes solutions possibles pour le ferraillage, on peut en envisager celle
représentée sur la figure ci-dessous et consiste à équilibrer une partie α des efforts à l’aide de
cerces de section Ac, l’autre partie, soit (1- α), étant équilibrée par des barres de section Ad,
disposées suivant les diagonales et convenablement ancrées à leurs extrémités.
On prend généralement 0.4 ≤ α ≤ 0.6.
Et on a :
αP l
Ac = b'
8 d σs 2
(1 α) P ' l (1 α)
Ad = b = 2 Ac
8 d σs 2 α
On prendra α = 0.5
Donc :
P l
Ac = b'
16 d σs 2
Ad = Ac 2
b. Charges excentrées
Comme M = P eo
P P
On aura : 1 = ; 2 = -
4 2b' 4 2b'
qui consiste à équilibrer une partie α des efforts à l’aide des cerces de section totale Ac, l’autre
partie, soit (1- α), étant équilibrée par des barres de section Ad, disposées suivant les
diagonales et convenablement ancrées à leurs extrémités. On prend généralement 0.4 ≤ α≤ 0.6
Et on a :
α 1 b' (1 α) 1
Ac = et Ad =
σs tan θ ' b' σs tan θ
Avec :
2d
θ=
1
' b' 2l
2
On doit avoir 1 ≤ θ ≤ 1,4
b
Si eo > 6 , on calculera la section A des armatures nécessaires pour équilibrer le moment M1 :
b'
1 = 2 1( 0.35 l)
2
Des armatures de section Ad, placées suivant les diagonales et telles que :
(1 α) A
Ad =
2 cosβ
Il est nécessaire de vérifier les contraintes de compression dans les bielles de béton
suivantes.
A la partie supérieure (au niveau de la base du pilier), l’effort de compression dans la bielle
est :
P P
σsb = ou
l sin θ p sin θ
d 2
Avec θ = arctan l ;
b' -
2
Sp = section du pilier.
En ce qui concerne la contrainte de cisaillement, on admet que l’on doit avoir pour l’ELU :
τ ≤ 0.1fc2
On devra avoir :
V P
τ= = ≤ 0,1 fc2
d 2 d
sNu r fc2
≥ -
fe α 0, b
fe r fc2
Nulim ≥ α +
s
0, b
Figure 64 : Valeurs de K
4lf
λ= et lf = l
lp : longueur du pieu ;
α a pour valeur :
0.85
α= λ 2 Pour λ ≤ 50
1 0,2
2
α = 0,6 Pour 50 ≤ λ ≤ 70
λ
b : 1,5
s : 1,15
o
Amin = Max 4P ; 0,2
100
P : pB
Espacement
st = min{40cm; l 10cm; 15 lmin
Pour conclure, on a pu évaluer les fondations profondes qui ont leur base située au-dessous
de la profondeur critique. D’abord, on a recours à des fondations profondes lorsque le sol
support a des caractéristiques moins bonnes pour supporter l’ouvrage. Comme pour les
fondations superficielles, on doit évaluer la charge portante d’un pieu, qui met en exergue la
charge limite englobant la résistance de pointe et le frottement latéral et la charge de fluage. Puis,
le phénomène d’affouillement est un phénomène naturel dont l’existence est certaine. Par
conséquent, on doit définir la profondeur d’affouillement et la protection des fondations pour que
l’ouvrage soit stable.
Entre fondations superficielles et fondations profondes, on trouve les fondations semi-
profondes, dont la base se situe au-dessus de la profondeur critique, mais pour lesquelles le
frottement latéral ne peut être négligé. Il n’y a pas de méthode de calcul propre à cette catégorie
de fondations ; on l’adaptera à une étude de fondations profondes. Dans ce chapitre, on restera
dans le domaine classique des pieux, que leur longueur soit ou non supérieure à la longueur
critique.
Après avoir vu les méthodes de dimensionnements des fondations, entamons maintenant
l’informatisation du dimensionnement des fondations d’un pont suivie de quelques exemples
d’application.
CCHHA
APPIITTRREE VVIIIIII
PRESENTATION DU PROGRAMME
De nos jours, dans le domaine du Génie Civil, l’informatique est devenue un outil de
calcul auquel tout concepteur fait recours dans le but d’obtenir des résultats fiables dans un délai
relativement court.
La programmation consiste à un traitement et analyse de données au moyen
d’instructions traduites dans un langage de programmation déterminé pour finalement obtenir les
résultats attendus après automatisation des procédures de calcul.
L’élaboration du programme suit les étapes suivantes :
analyse et définition de la finalité du programme ;
spécification des données essentielles au programme ;
mise en algorithme des procédures de calcul ;
traitement des données par codage de l’algorithme sous le langage de programmation voulu.
Le logiciel FONDASOL version 1.0 est réalisé sous le langage de programmation Visual
Basic 6.0.
Visual Basic est un langage de programmation événementiel de troisième génération ainsi
qu'un environnement de développement intégré, créé par Microsoft. Il permet le développement
rapide d'applications et la création d'interfaces utilisateur graphiques.
Un programme en Visual Basic peut être développé en utilisant les composants fournis avec
Visual Basic lui-même.
De plus, c’est un des langages les plus utilisés pour l'écriture d'applications ne faisant que
manipuler des chiffres et des lettres.
Le langage permet de créer des applications graphiques de façon simple, mais également de créer
des applications véritablement complexes. Programmer en VB est un mélange de plusieurs
tâches, comme disposer visuellement les composants et contrôles sur les formulaires, définir les
propriétés et les actions associées à ces composants, et enfin ajouter du code pour ajouter des
fonctionnalités. Comme les attributs et les actions reçoivent des valeurs par défaut, il est possible
de créer un programme simple sans que le programmeur ait à écrire de nombreuses lignes de
code.
Pour la clarté de la lecture des algorigrammes, voici les notations symboliques utilisées:
DEBUT
Poinçonnement :
- Types de sol ; Ou
Changer
- Types d’essai
en
Fondation
Graphe et calculs Profonde
Non
qref < qad
Oui
Tassement :
- Types d’essai
Non
Tassement
S <= 5cm
Oui
Renversement
B’ ≤ 0.10 B à l’ELU
B’= B à l’ELS 2
B’
Oui
1
1 2
Glissement
Oui
Affouillement
Oui
Oui
FIN
DEBUT
Poinçonnement :
- Types de sol ;
- Types d’essai
Non Ou
ΣQj ≤ Ce N Qmax
Oui
Affouillement
Oui
Ferraillages de la semelle de
liaison
Avant tout, ce logiciel a été conçu dans le but de vérifier si la fondation à adopter est
adéquate à l’ouvrage à construire.
Le module Fondations Superficielles permet de calculer la capacité portante à l’ELS, les
tassements par la méthode du Fascicule 62 Titre V.
Le choix de cette méthode est fonction du type d’essais à disposition : pressiomètre MÉNARD,
pénétromètre statique ou dynamique, SPT, ou les paramètres mécaniques C et f. Le module
Pour entrer plus en détail, le fondement des différentes étapes de programme s’énonce
sommairement de cette manière :
Choix de la fondation à adopter ;
Entrée des données de base ;
Vérification de la stabilité externe ;
Calcul de ferraillages.
B
A
C
A- Menu Fichier : sous-menu Nouveau, Ouvrir, Enregistrer et Quitter. Le Microsoft Office Excel
sera un excellent atout pour ces sous-menus ;
B- A propos de : concerne le nom du logiciel et sa version ;
C- Nom du logiciel ;
D- Module Fondations Superficielles ;
E- Module Fondations Profondes ;
F- Quitter pour sortir du programme.
A E
E J
B F
K
G
C D
H
A B
C
E
F
G H
Si les paramètres sont acceptables, alors une fenêtre d’entrée des charges sera ouverte.
F
D E
Groupe A- c’est un groupe de données des charges appliquées suivant les états-limites calculées
manuellement ;
Groupe B- c’est un groupe de données d’obliquité et d’excentricité des charges appliquées, s’il
n’en existe pas alors la valeur 0 sera écrite dans les deux cases ;
C- Case de dialogue qui ne s’affiche qu’en cas de valeurs inadéquates ;
D- Retour à l’interface d’accueil de la fondation superficielle avec les conditions de validité ;
E- Retour à l’interface précédente c'est-à-dire : « Paramètres Géométriques » ;
F- Passer aux prochains paramètres d’entrée avec les conditions de validité.
Si les paramètres sont acceptables, alors une fenêtre d’entrée des matériaux utilisés dans
le calcul.
D F
E
Figure 69 : Interface d’entrée des paramètres matériaux pour une fondation superficielle
Après avoir rempli correctement les paramètres nécessaires pour les calculs ultérieurs, les
vont s’afficher et faire apparaitre la première étape de calcul dans fondation superficielle.
A B
Après avoir effectué l’entrée des différents paramètres qui seront utilisés, la stabilité
externe sera vérifiée.
Pour commencer, comme une étude de fondation est souvent axée sur l’étude du sol, alors, la
vérification au poinçonnement s’impose.
C
D
Si le type d’essai choisi est le Pressiomètre Ménard, voilà l’interface pour les calculs de
la capacité portante.
A D
C E
H
F
K
G
Figure 72 : Interface de calcul de la capacité portante pour l'essai Pressiomètre Ménard
Si le type d’essai choisi est le CPT, voilà l’interface pour les calculs de la capacité
portante. Les boutons ont les mêmes fonctionnalités que ceux du Pressiomètre Ménard.
A D
Si le type d’essai choisi est le SPT, voilà l’interface pour les calculs de la capacité
portante.
A D
C G
B
J
H I
Figure 74 : Interface de calcul de la capacité portante pour l'essai SPT
Groupe A- Tableau à trois colonnes mais la deuxième ou troisième sera inactive si on coche
l’ « existence d’une nappe » ;
Groupe B- C’est un groupe pour manipuler les valeurs du tableau ;
C- Case de dialogue qui ne s’affiche qu’en cas de valeurs inadéquates ;
D- Courbe pressiométrique Z = f(N) qui ne s’affiche qu’après avoir cliquer le bouton «Tracer » ;
E- ce bouton permet de lancer le calcul de la capacité portante ;
Groupe F- Affichage des résultats obtenus après calcul ;
G- Commentaires s’affichent en même tant que les calculs ;
H- Retour à l’interface d’accueil de la fondation superficielle ;
I- Retour à l’interface de vérification au poinçonnement de la fondation superficielle ;
J- Passer à la prochaine vérification avec les conditions de validité.
Si le type d’essai choisi est le Equilibre Limite C-f, voilà l’interface pour les calculs de
la capacité portante.
F
A
C D
E
G B
Figure 75 : Interface de calcul de la capacité portante pour l'essai Equilibre Limite C-Phi
Groupe A- C’est un groupe de paramètres de calcul comme c, f et , cette dernière est fixée
Groupe C- C’est un groupe qui prend en compte l’inclinaison des charges si l’on coche « Prise
en compte de l’inclinaison δ » ;
Groupe D- C’est un groupe qui prend en compte la forme de la semelle si l’on coche « Prise en
compte de la forme » ;
Groupe E- C’est un groupe qui prend en compte l’excentricité de la charge si l’on coche « Prise
en compte de l’excentricité e » ;
Groupe F- Affichage des résultats obtenus après calcul et les boutons de sortie, précédent et
suivant sont pareils que ceux des interfaces précédentes ;
G- Commentaires s’affichent en même tant que les calculs.
Après avoir vérifié s’il existe un risque de poinçonnement, une autre fenêtre s’affichera,
celle du choix de calcul du tassement, qui est :
B C
A
B
E
F C
G H
I
E
C
A
D
H
F
B
Groupe A- C’est un groupe où on introduit les valeurs déjà calculées manuellement, hors du
programme, il s’agit des moments de stabilité et de renversement ;
B- Case de dialogue qui ne s’affiche qu’en cas de valeurs inadéquates ;
C- Bouton à cliquer pour vérifier la stabilité au renversement de la semelle ;
Groupe D- Affichage des coefficients de stabilité obtenus ;
Groupe E- Commentaires s’affichent en même tant que les calculs ;
F- Affichage des valeurs des contraintes maximale et minimale ;
G- Pourcentage de la surface comprimée ;
H- Commentaire s’affichant en même tant que les calculs
A B
Fascicule 62 V;
B- Case de dialogue qui ne s’affiche qu’en cas de valeurs inadéquates ;
C- Commentaires s’affichent en même tant que les calculs.
A D
B
E
F C
Après avoir vérifié la stabilité externe de l’ouvrage, il ne reste qu’à vérifier celle interne.
Il s’agit du calcul des armatures des fondations. L’interface de calcul s’affichera selon la semelle
choisie dans les « paramètres géométriques ».
Donc, la fenêtre qui suivra sera celle optée par défaut.
B D
F
A
C E G
Groupe A- Avant tout calcul, ce groupe permet de soutirer des données nécessaires dans le lien
qui se trouve dans la case, pour le calcul des armatures ;
Groupe B- il permet de choisir si le calcul sera fait suivant une charge centrée ou excentrée ;
C- ce bouton permet de calculer théoriquement les armatures d’une semelle isolée ;
D-affichages des résultats des armatures théoriques d’une semelle isolée ;
E- Ce bouton permet de calculer réellement les armatures d’une semelle isolée en utilisant le
lien énoncé précédemment, mais ne marche pas sans avoir choisi le diamètre de l’acier à utiliser ;
Groupe F- ce groupe affiche les résultats des armatures réelles d’une semelle isolée ;
G- Retour à l’interface d’accueil de la fondation superficielle.
Enfin, les armatures d’une semelle filante sera vue dans l’interface qui va suivre.
B D
G E
A
C F H
Groupe A- Avant tout calcul, ce groupe permet de soutirer des données nécessaires dans le lien
qui se trouve dans la case, pour le calcul des armatures ;
Groupe B- il permet de choisir si le calcul sera fait suivant une charge centrée ou excentrée ;
C- ce bouton permet de calculer théoriquement les armatures d’une semelle filante ;
D-affichages des résultats des armatures théoriques d’une semelle filante ;
E- Ce message apparait lorsqu’on ne choisit pas le diamètre de l’acier et qu’on lance directement
le calcul ;
F-Ce bouton permet de calculer réellement les armatures d’une semelle filante en utilisant le
lien énoncé précédemment ;
Groupe G- ce groupe affiche les résultats des armatures réelles d’une semelle filante ;
H- Retour à l’interface d’accueil de la fondation superficielle
A E G
F
H
D
C
E
F
Figure 85 : Interface pour les paramètres geomètriques pour les fondations profondes
Groupe A- C’est un groupe où on peut insérer les paramètres géométriques d’un pieu ;
Groupe B- C’est un groupe où on peut choisir le mode de mise en œuvre ;
Groupe C- Le type de pieux sera choisi dans ce groupe par des boutons d’options ;
D- Case de dialogue qui ne s’affiche qu’en cas de valeurs inadéquates ;
E- Passer aux prochains paramètres d’entrée avec les conditions de validité ;
F- Retour à l’interface d’accueil de la fondation profonde avec les conditions de validité.
E D C
Si les paramètres de charges sont acceptables, alors une fenêtre d’entrée des matériaux
utilisés dans le calcul sera ouverte.
Après que toutes les données communes soient validées et acceptables, la fenêtre
Vérification au poinçonnement apparait.
Groupe A- ce groupe rassemble les types de sol utiles pour le calcul de la capacité portante ;
B- avant d’entrer dans l’un des types d’essai, il faut faire entrer la valeur du nombre de pieux et
calcul le coefficient d’efficacité Ce ;
Groupe C- il renferme les types d’essai à utiliser pour vérifier si la capacité portante de la
fondation.
Avant d’entrer dans le calcul de la capacité portante, le nombre de pieux doit être saisi
dans la fenêtre qui suivra.
A
C
B
A- C’est là qu’on doit entrer la valeur du nombre de pieux qu’on veut selon les dispositifs de
construction et peut être modifiable selon les conditions de vérification de la capacité portante ;
Groupe B- ce groupe est visible selon le type de sol sélectionné ;
C- C’est là que la valeur de Ce sera inscrite.
D- Case de dialogue qui ne s’affiche qu’en cas de valeurs inadéquates.
Après que l’essai « Pressiomètre Ménard » soit selectionné, voilà l’interface de calcul y
afférente.
C F
G
E
B
D
H
Groupe A- C’est un outil additif nécessaire pour le calcul de la capacité portante : il s’ouvre
automatiquement ;
Groupe B- Ce groupe permet de manipuler les valeurs dans le groupe C ;
Groupe C- C’est un tableau à 3 colonnes Z = f (Pl et E) ;
D- la valeur à inscrire dans cette case est utile pour le calcul de la capacité portante ;
E- Case de dialogue qui ne s’affiche qu’en cas de valeurs inadéquates ;
F- Ce graphique s’affiche seulement après avoir cliqué sur « Tracer », il exprime les valeurs dans
le tableau énuméré précédemment ;
Groupe G- Affichage des résultats obtenus après avoir cliqué sur « Calculer » ;
H- Commentaires s’affichent en même tant que les calculs.
Si l’essai CPT a été choisi, l’interface de calcul est la même que celle du Pressiomètre
Ménard à part la forme du graphe : Z=f(qc).
Figure 91: Interface de calcul de la capacité portante d'un pieu selon l'essai
Pénetrométrique
Si l’essai Pénétromètre Dynamique a été choisi, l’interface de calcul sera telle que :
A C
E B
A D
B
E
F C
B E
J
G
C
K
F
H
D I
Groupe A- C’est un outil additif nécessaire pour le calcul des armatures : il s’ouvre
automatiquement ;
Groupe B- Ce sont les données concernant a semelle de liaison ;
Groupe C- C’est un groupe de données afférant aux dimensions de l’appui au dessus de la
semelle ;
D- Case de dialogue qui ne s’affiche qu’en cas de valeurs inadéquates ;
Groupe E- Affichage de calculs de la hauteur utile d ;
Groupe F- Résultats s’affichant en même temps que ceux de d. Ils sont nécessaires pour les
vérifications ultérieures.
Groupe G- Affichage des résultats et commentaire de la vérification à l’ELU des bielles de
compression ;
Groupe H- Affichage des résultats et commentaire de la vérification à l’ELU de cisaillement du
béton ;
Groupe I- choix de l’excentricité des charges pour le calcul des ferraillages ;
Groupe J- Affichage des armatures théoriques de la semelle de liaison après avoir cliqué
sur « Calculer théoriquement » ;
Groupe K- Affichage des armatures réelles de la semelle de liaison après avoir cliqué
sur « Calculer réellement ».
Pour terminer, après avoir effectué le calcul des armatures de la semelle de liaison, voici
l’interface de calcul des armatures d’un pieu.
B D
Groupe A- C’est un outil additif nécessaire pour le calcul des armatures : il s’ouvre
automatiquement ;
B- Affichage des résultats théoriques des armatures longitudinales d’un pieu ;
Groupe C- Affichage des résultats théoriques des armatures transversales d’un pieu ;
Groupe D- Résultats réels des armatures longitudinales d’un pieu ;
E- Commentaires s’affichent en même tant que les calculs.
A part ces fenêtres de calcul, le menu Fichier, comme il a été dit précédemment, sert à
enregistrer les données d’entrée et les résultats de calcul dans FONDASOL1.0. On a utilisé
Microsoft Excel afin de voir les récapitulatifs.
De plus, dans le menu Fichier, on peut constater le sous-menu Nouveau qui permet de faire des
nouveaux calculs, le sous-menu Ouvrir permet d’extraire les données du fichier Excel dans
FONDASOL et enfin le sous-menu Enregistrer qui permet d’extraire les données de
FONDASOL vers Excel. Le format d’extension est le « .xls ».
C
D
En guise de conclusion, on peut dire que le langage VB est un langage assez utilisé dans
le monde. Il s’avère être facile à manipuler, et peut donner des résultats satisfaisants. Ceci le
prouve dans la présentation du logiciel Fondasol1.0. C’est un logiciel de calcul qui ne nécessite
pas un mode d’emploi complexe et les résultats peuvent être fiables selon les valeurs introduites.
Pour bien confirmer cette affirmation, des exemples d’application seront nécessaires.
CCHHA
APPIITTRREE IIX
X
SIMULATION DU PROGRAMME
Pour illustrer le guide précédent et pour avoir des résultats concrets de l’étude, des
exemples d’application seront élaborés dans ce chapitre. Ces exemples seront nécessaires afin
que l’utilisateur ait une idée des ordres de grandeurs lors de l’emploi du logiciel.
Module
Profondeur Z Pression Limite Pl
Pressiométrique E
(m) (bar)
(bar)
1 26.4 322
2 28.4 364
3 36.3 394
4 38.5 373
5 37.6 385
6 36.4 427
7 37.1 453
8 38.2 468
9 38.9 499
10 41.3 547
11 40.5 512
12 43.7 536
13 43.9 544
14 50.8 638
15 50.4 628
16 58.1 746
17 59.3 726
18 46.8 688
19 56.3 706
20 46.3 623
21 43.5 524
22 37.6 426
On pense asseoir la pile sur une semelle filante dont les dimensions sont les suivantes :
Dans la vérification au poinçonnement, on aura comme sol, du sable et grave C et bien sûr,
l’essai à choisir est le Pressiomètre Ménard.
Résultats :
Après avoir effectué les calculs, on a comme résultats :
Valeurs Commentaires ou
Désignation Symboles Unités
numériques Observations
1- Vérification au
poinçonnement
Contrainte verticale totale qo 0,19 bar
q(3/4l) < qad : OK
Pression limite équivalente Ple 35,85 bar
Mais, pour raisons
Hauteur d’encastrement
De 0 m économiques, Changeons
équivalente
B = 2 m et D = 0,5 m.
Facteur de portance Kp 1,00 -
B ≥ 2 m pour raison de
Portance admissible qad 12,14 bar stabilité
Contrainte de réference q(3/4l) 0,71 bar
Valeurs Commentaires ou
Désignation Symboles Unités
numériques Observations
Vérification au
poinçonnement
Contrainte verticale totale qo 0,09 bar
Pression limite équivalente Ple 25,72 bar q(3/4l) < qad : OK
Hauteur d’encastrement Il n’y pas risque de
De 0 m
équivalente poinçonnement, B et D
Facteur de portance Kp 1,00 - sont adéquates
Portance admissible qad 8,66 bar
Contrainte de réference q(3/4l) 1,06 bar
Valeurs Commentaires ou
Désignation Symboles Unités
numériques Observations
2- Vérification du
tassement
L/B 3,50 -
Coefficient de forme λc 1,33 -
Coefficient de forme λd 1,87 -
Coefficient rhéologique α 1/4 -
S ≤ 5cm : OK
Module pressiométrique dans Ec 341,71 bar
Le tassement n’est pas à
le domaine sphérique
craindre
Module pressiométrique dans Ed 387,30 bar
le domaine déviatorique
Tassement sphérique Sc 0,02 cm
Tassement déviatorique Sd 0,05 cm
Tassement total S 0,07 cm
Valeurs Commentaires ou
Désignation Symboles Unités
numériques Observations
3- Vérification au
renversement
Sens longitudinal
Moment renversant Mr 249,47 Tm
Moment stabilisateur Ms 3769,81 Tm
Coefficients > 1,5 : OK
Sens transversal
La stabilité est assurée
Moment renversant Mr 598,83 Tm
Moment stabilisateur Ms 3769,81 Tm
Coefficient longitudinal 15 ,11 -
Coefficient transversal 6,30 -
Pourcentage de surface Pourcentage de surface
100 %
comprimée comprimée > 10% :
Contrainte minimale σmin 0,75 MPa l’ELU de renversement
Contrainte maximale σmax 0,75 MPa est vérifié
Valeurs Commentaires ou
Désignation Symboles Unités
numériques Observations
4- Vérification au glissement
Efforts verticaux Vd 150,57 T/ml
Efforts horizontaux Hd 29,40 T
Aire de la surface comprimée A’ 14,00 m² On n’a pas de problème
Degré de glissement.
Angle de frottement Effectif ’ 35
(°)
Cohésion effective c’ 0 bar
Valeurs Commentaires ou
Désignation Symboles Unités
numériques Observations
5- Vérification à
l’affouillement
Débit de crue avec une période
Q50 1988 m3/s
de retour de 50ans du projet
Largeur du lit L 148 m
Dimensions des mailles laissant
passer 50% du poids de D50 8 mm
l’échantillon La fondation risque
Surface mouillée So 596,01 m² d’être affouillée, mais
Profondeur de l’affouillement on la protégera avec des
HN 6,82 m
normal blocs d’enrochements de
Profondeur de l’affouillement diamètre minimal égal à
HL 1,4 m
local 95cm
Profondeur de l’affouillement dû
HR 0 m
au retrecissement du lit
Profondeur totale HT 8,22 m
Vitesse maximale Vmax 3,34 m/s
Diamètre maximal de
Dmin 95 cm
l’enrochement
La stabilité externe vérifiée, on passe à la stabilité interne, calcul des ferraillages qui
donne :
Valeurs
Désignation Symboles Unités
numériques
6- Calcul des armatures
Armatures principales
Section A 5,65 ou 5HA12 cm²/ml
Espacement e 20 cm
Armatures de répartition
Section Ar 2,51 ou 5HA8 cm²
Espacement e 20 cm
1-2. CPT
Données :
L’essai effectué, sur un point correspondant à une fondation d’un pont, a donné les
résultats représentés dans le tableau ci-dessous :
Résistance de pointe qc
Profondeur Z (m)
(bar)
1 48.0
2 52.1
3 80.6
4 124.0
5 105.4
6 134.7
7 75.6
8 52.3
9 89.5
10 42.3
11 64.5
12 111
13 90.1
14 95.4
15 102.5
16 86.4
17 162.6
On pense asseoir la culée sur une semelle filante en tête de talus dont les dimensions sont
les suivantes :
Valeurs Commentaires ou
Désignation Symboles Unités
numériques Observations
1- Vérification au
poinçonnement
Contrainte verticale totale qo 0,44 bar
Pression limite équivalente Ple 93,55 bar q(3/4l) < qad : OK
Hauteur d’encastrement Mais, fondation
De 1,07 m
équivalente surdimensionnée,
Facteur de portance Kc 0,13 - Changeons B = 2 m et
Coefficient minorateur iδ 0,41 - D=1,00 m. Et on aura de
Portance admissible qad 2,10 bar l’Argile et Limon B
Contrainte de réference q(3/4l) 0,64 bar
Valeurs Commentaires ou
Désignation Symboles Unités
numériques Observations
Vérification au
poinçonnement
Contrainte verticale totale qo 0,18 bar
Pression limite équivalente Ple 39,71 bar
q(3/4l) < qad : OK
Hauteur d’encastrement
De 0 m Il n’y pas risque de
équivalente
poinçonnement, B et D
Facteur de portance Kc 0,32 -
sont adéquates
Coefficient minorateur iδ 0,16 -
Portance admissible qad 0,86 bar
Contrainte de réference q(3/4l) 0,84 bar
Valeurs Commentaires ou
Désignation Symboles Unités
numériques Observations
2- Vérification du
tassement
Contrainte due à la charge
Δσ 0,84 bar
appliquée
Contrainte géotechnique σ’vo 0,18 bar
Contrainte de consolidation σ’c 1,52 bar S ≤ 5cm : OK
Indice de compression Cc 0,36 - Le tassement n’est pas à
Indice de gonflement Cg 0,06 - craindre
Hauteur de la couche
h 2,00 m
interessée
Indice des vides initial eo 0,9 -
Tassement S 0 ,05 m
Valeurs Commentaires ou
Désignation Symboles Unités
numériques Observations
3- Vérification au
renversement
Sens longitudinal
Moment renversant Mr 149,50 Tm
Moment stabilisateur Ms 1679,50 Tm
Coefficients > 1,5 : OK
Sens transversal
La stabilité est assurée
Moment renversant Mr 457,20 Tm
Moment stabilisateur Ms 2687,20 Tm
Coefficient longitudinal 11,23 -
Coefficient transversal 5,88 -
Pourcentage de surface Pourcentage de surface
100 %
comprimée comprimée > 10% :
Contrainte minimale σmin 0,24 MPa l’ELU de renversement
Contrainte maximale σmax 0,96 MPa est vérifié
Valeurs Commentaire ou
Désignation Symboles Unités
numériques Observation
4- Vérification au glissement
Efforts verticaux Vd 119,73 T/ml
Efforts horizontaux Hd 25,19 T
Aire de la surface comprimée A’ 16,00 m² On n’a pas de problème
Angle de frottement Effectif Degré de glissement.
’ 17
(°)
Cohésion effective c’ 0 bar
Valeurs Commentaire ou
Désignation Symboles Unités
numériques Observation
5- Vérification à
l’affouillement
Débit de crue avec une période
Q50 222,796 m3/s
de retour de 50ans du projet
Largeur du lit L 50 m
Dimensions des mailles laissant
passer 50% du poids de D50 10 mm
l’échantillon La fondation n’est pas
protégée de
Surface mouillée So 100,60 m²
l’affouillement, mais on
Profondeur de l’affouillement
HN 2,57 m la protégera avec des
normal
blocs d’enrochements de
Profondeur de l’affouillement
HL 1,68 m diamètre minimal égal à
local
42cm
Profondeur de l’affouillement dû
HR 0 m
au retrecissement du lit
Profondeur totale HT 4,25 m
Vitesse maximale Vmax 2,21 m/s
Diamètre maximal de
Dmin 42 cm
l’enrochement
La stabilité externe vérifiée, on passe à la stabilité interne, calcul des ferraillages qui
donne :
Valeurs
Désignation Symboles Unités
numériques
6- Calcul des armatures
Armatures principales
Section A 6,79 ou 6HA12 cm²/ml
Espacement e 17 cm
Armatures de répartition
Section Ar 3,14 ou 4HA10 cm²
Espacement e 26 cm
1-3. SPT
Données :
L’essai effectué, sur un point correspondant à une fondation d’un pont, a donné les
résultats représentés dans le tableau ci-dessous :
645 9
660 9
675 10
690 18
705 19
720 12
735 9
750 9
765 10
780 18
795 39
810 22
825 26
840 16
On pense asseoir la pile sur une semelle isolée dont les dimensions sont les suivantes :
Résultats :
Après avoir effectué les calculs, on a comme résultats :
Valeurs Commentaires ou
Désignation Symboles Unités
numériques Observations
1- Vérification au
poinçonnement
Nombre de coups moyen Nm 16 - q(3/4l) > qad : PAS OK
Portance admissible qad 1,80 bar Fondation sous-
dimensionnée, Changeons
Contrainte de réference q(3/4l) 8,11 bar
B =7 m et L=7 m, H=1,5m.
Valeurs Commentaires ou
Désignation Symboles Unités
numériques Observations
Vérification au
poinçonnement
Nombre de coups moyen Nm 16 - q(3/4l) < qad : OK
Portance admissible qad 1,55 bar Il n’y pas risque de
poinçonnement, B et D
Contrainte de réference q(3/4l) 1,49 bar
sont adéquates
Valeurs Commentaires ou
Désignation Symboles Unités
numériques Observations
2- Vérification du
tassement
Contrainte due à la charge
Δσ 1,50 bar
appliquée
Contrainte géotechnique σ’vo 0,26 bar
Contrainte de consolidation σ’c 2,00 bar S ≤ 5cm : OK
Indice de compression Cc 0,40 - Le tassement n’est pas à
Indice de gonflement Cg 0,028 - craindre
Hauteur de la couche
h 2,55 m
interessée
Indice des vides initial eo 0,83 -
Tassement S 0,03 m
Valeurs Commentaires ou
Désignation Symboles Unités
numériques Observations
3- Vérification au
renversement
Sens longitudinal
Moment renversant Mr 102,00 Tm
Moment stabilisateur Ms 1876,00 Tm
Coefficients > 1,5 : OK
Sens transversal
La stabilité est assurée
Moment renversant Mr 283,00 Tm
Moment stabilisateur Ms 1876,00 Tm
Coefficient longitudinal 18,39 -
Coefficient transversal 6,63 -
Pourcentage de surface Pourcentage de surface
100 %
comprimée comprimée > 10% :
Contrainte minimale σmin 0,17 MPa l’ELU de renversement
Contrainte maximale σmax 0,17 MPa est vérifié
Valeurs Commentaire ou
Désignation Symboles Unités
numériques Observation
4- Vérification au glissement
Efforts verticaux Vd 812 T
Efforts horizontaux Hd 51,3 T
Aire de la surface comprimée A’ 16,00 m² On n’a pas de problème
Angle de frottement Effectif Degré de glissement.
’ 30
(°)
Cohésion effective c’ 0 bar
Valeurs Commentaire ou
Désignation Symboles Unités
numériques Observation
5- Vérification à
l’affouillement
Débit de crue avec une période
Q50 305 m3/s
de retour de 50ans du projet
Largeur du lit L 70 m
Dimensions des mailles laissant
passer 50% du poids de D50 7 mm
l’échantillon La fondation n’est pas
protégée de
Surface mouillée So 273 m²
l’affouillement, mais on
Profondeur de l’affouillement
HN 2,76 m la protégera avec des
normal
blocs d’enrochements de
Profondeur de l’affouillement
HL 1,68 m diamètre minimal égal à
local
11cm
Profondeur de l’affouillement dû
HR 0 m
au retrecissement du lit
Profondeur totale HT 4,44 m
Vitesse maximale Vmax 1,12 m/s
Diamètre maximal de
Dmin 11 cm
l’enrochement
La stabilité externe vérifiée, on passe à la stabilité interne, calcul des ferraillages qui
donne :
Valeurs
Désignation Symboles Unités
numériques
6- Calcul des armatures
Armatures suivant la largeur B
Section AB 98,13 ou 20HA25 cm²
Espacement e 37 cm
Armatures suivant la longueur L
Section AL 98,13 ou 20HA25 cm²
Espacement e 37 cm
Données :
L’essai effectué, sur un point correspondant à une fondation d’un pont, a donné les
résultats ci-dessous :
- Argile et limon B ;
- c = 0.03bar ;
- f = 30° ;
- = 1.85 T/m².
Tableau 49 : Paramètres d'entrée d'une fondation superficielle pour les paramètres « c-φ »
Résultats :
Après avoir effectué les calculs, on a comme résultats :
Valeurs Commentaires ou
Désignation Symboles Unités
numériques Observations
1- Vérification au
poinçonnement
Coefficients de réduction i 0,56 -
iq 14,27 -
ic 14,27 - q(3/4l) < qad : OK
Coefficients de forme S 0,84 - Fondation sur-
Sq 1,16 - dimensionnée,
Sc 1,00 - Changeons B = 2 m
Largeur due à l’excentricité Be 3,00 m et L = 3 m.
Portance admissible qad 13,42 bar
Contrainte de réference q(3/4l) 1,85 bar
Valeurs Commentaires ou
Désignation Symboles Unités
numériques Observations
Vérification au poinçonnement
Valeurs Commentaires ou
Désignation Symboles Unités
numériques Observations
2- Vérification du
tassement
Contrainte due à la charge
Δσ 4,48 bar
appliquée
Contrainte géotechnique σ’vo 0,09 bar
Contrainte de consolidation σ’c 6,20 bar S ≤ 5cm : OK
Indice de compression Cc 0,24 - Le tassement n’est pas à
Indice de gonflement Cg 0,04 - craindre
Hauteur de la couche
h 1,5 m
interessée
Indice des vides initial eo 1,2 -
Tassement S 0,05 m
Valeurs Commentaires ou
Désignation Symboles Unités
numériques Observations
3- Vérification au
renversement
Sens longitudinal
Moment renversant Mr 210,00 Tm
Moment stabilisateur Ms 1125,00 Tm
Coefficients > 1,5 : OK
Sens transversal
La stabilité est assurée
Moment renversant Mr 321,00 Tm
Moment stabilisateur Ms 1125,00 Tm
Coefficient longitudinal 5,36 -
Coefficient transversal 3,50 -
Pourcentage de surface Pourcentage de surface
75 %
comprimée comprimée > 10% :
Contrainte minimale σmin 0 MPa l’ELU de renversement
Contrainte maximale σmax 1,38 MPa est vérifié
Valeurs Commentaire ou
Désignation Symboles Unités
numériques Observation
4- Vérification au glissement
Efforts verticaux Vd 310 T
Efforts horizontaux Hd 46,5 T
Aire de la surface comprimée A’ 4,50 m² On n’a pas de problème
Angle de frottement Effectif Degré de glissement.
’ 32
(°)
Cohésion effective c’ 0 bar
Valeurs Commentaire ou
Désignation Symboles Unités
numériques Observation
5- Vérification à
l’affouillement
Débit de crue avec une période
Q50 2778 m3/s
de retour de 50ans du projet
Largeur du lit L 220 m
Dimensions des mailles laissant
passer 50% du poids de D50 10 mm
l’échantillon La fondation n’est pas
protégée de
Surface mouillée So 1493 m²
l’affouillement, mais on
Profondeur de l’affouillement
HN 6,12 m la protégera avec des
normal
blocs d’enrochements de
Profondeur de l’affouillement
HL 1,40 m diamètre minimal égal à
local
30cm
Profondeur de l’affouillement dû
HR 0 m
au retrecissement du lit
Profondeur totale HT 7,52 m
Vitesse maximale Vmax 1,86 m/s
Diamètre maximal de
Dmin 30 cm
l’enrochement
La stabilité externe vérifiée, on passe à la stabilité interne, calcul des ferraillages qui
donne :
Tableau 56 : Calcul des armatures de la semelle isolée pour les paramètres «c-φ»
Valeurs
Désignation Symboles Unités
numériques
6- Calcul des armatures
Armatures suivant la largeur B
Section AB 47,10 ou 15HA20 cm²
Espacement e 21 cm
Armatures suivant la longueur L
Section AL 16,92 ou 11HA14 cm²
Espacement e 19 cm
Module
Profondeur Z Pression Limite Pl
Pressiométrique E
(m) (bar)
(bar)
1 0 0
2 0 0
3 1.4 13
4 1.8 12
5 2.1 5
6 2.5 18
7 2.8 28
8 2.5 16
9 4.2 23
10 5.5 32
11 6.4 62
12 7.2 49
13 6.5 57
14 6.5 57
15 6.0 46
16 6.9 44
17 8.1 56
18 9.6 68
19 18.9 96
20 26.3 147
21 21.2 166
22 30.6 130
23 14.3 92
24 18.7 103
25 12.3 116
26 13.2 102
27 12.7 64
28 17.6 126
29 20.0 168
30 23.9 204
On pense asseoir la pile sur une fondation profonde dont les dimensions sont les
suivantes :
Dans la vérification au poinçonnement, on aura comme sol, des roches altérées et bien sûr,
l’essai à choisir est le Pressiomètre Ménard.
Résultats :
Après avoir effectué les calculs, on a comme résultats :
Valeurs Commentaires ou
Désignation Symboles Unités
numériques Observations
1- Vérification au
poinçonnement
Facteur de portance Kp 1,10 -
Section de la pointe A 0,50 m²
Qels > Ce N Qc/1,4 : PAS
Pression limite équivalente Ple 16,55 bar
OK
Charge limite de pointe Qp 91,03 T
Qelu < Ce N Ql/1,4 : OK
Périmètre du pieu P 2,51 m
Changeons D = 26 m, L =
Charge limite de frottement
Qs 104,75 T 23,5m.
latéral On garde N et B
Charge de fluage Qc 118,84 T
Charge limite Ql 195,78 T
Valeurs Commentaires ou
Désignation Symboles Unités
numériques Observations
Vérification au
poinçonnement
Facteur de portance Kp 1,10 -
Section de la pointe A 0,50 m²
Pression limite équivalente Ple 12,96 bar
Charge limite de pointe Qp 71,28 T Qels < Ce N Qc/1,4 : OK
Périmètre du pieu P 2,51 m Qelu < Ce N Ql/1,4 : OK
Charge limite de frottement B et D sont adéquates
Qs 215,02 T
latéral
Charge de fluage Qc 186,15 T
Charge limite Ql 286,30 T
Valeurs Commentaires ou
Désignation Symboles Unités
numériques Observations
2- Vérification à
l’affouillement
Débit de crue avec une période
Q50 410,25 m3/s
de retour de 50ans du projet
Largeur du lit L 43,67 m
Diamètre de la pile d 1,2 m
Dimensions des mailles laissant
passer 50% du poids de D50 10 mm La fondation ne risque
l’échantillon pas d’être affouillée,
Surface mouillée So 358,9 m² mais on la protégera
Profondeur de l’affouillement quand même avec des
HN 4,79 m
normal blocs d’enrochements de
Profondeur de l’affouillement diamètre minimal égal à
HL 1,68 m
local 11cm
Profondeur de l’affouillement dû
HR 0 m
au retrecissement du lit
Profondeur totale HT 6,47 m
Vitesse maximale Vmax 1,14 m/s
Diamètre maximal de
Dmin 11 cm
l’enrochement
Valeurs Commentaires
Désignation Symboles Unités
numériques ou Observations
Résistance limite conventionnelle à la σbu σbc : OK
fcmax 25 MPa
compression du béton L’ELU de
Coefficient réducteur de la résistance k1 1,2 - résistance vis-à
du béton k2 1,05 - vis des
Valeur de l’effort tranchant Vu 31,2 T sollicitations
Résistance caractéristique à la normales est
fcj 24 MPa
compression du béton agé de j jours vérifié
Résistance conventionnelle à la τu τulim : OK
fc 19 MPa
compression L’ELU de
Résistance caractéristique à la traction résistance vis-à-
ftj 1,74 MPa
du béton agé de j jours vis des
Contrainte de calcul du beton à l’ELU σbu 3,13 MPa sollicitations
Contrainte limite de compression σbc 10,77 MPa tangentes est
Contrainte tangente conventionnelle τu 0,75 MPa vérifié
Contrainte tangente limite τulim 0,76 MPa σb σadm :
Contrainte de calcul du beton à l’ELS σb 2,32 MPa OK
L’ELS de
résistance vis-à-
vis des
Contrainte limite de compression σadm 11,40 MPa sollicitations
normales est
vérifié
Valeurs Commentaires ou
Désignation Symboles Unités
numériques Observations
Semelle de liaison σb < 0,9fc28 = 22,5
s
Valeurs
Désignation Symboles Unités
numériques
3- Calcul des armatures
de la semelle de liaison
Armatures inférieures
Section Ai 25,13 ou 8HA20 cm²/ml
Espacement e 13 cm
Armatures supérieures
Section As 3,39 ou 3HA12 cm²/ml
Espacement e 34 cm
Armatures verticales
Section Av 1,57 ou 2HA10 cm²/ml
Espacement e 20 cm
Armatures horizontales
Section Ah 2,37 ou 3HA10 cm²/ml
Espacement e 20 cm
Valeurs Commentaires ou
Désignation Symboles Unités
numériques Observations
4- Calcul des armatures
du pieu
Armatures longitudinales Al 12,06 ou 6HA16 cm² Nu = 156,4 T < Nulim =
Armatures transversales 318,64 T : OK
- Diamètre Φt 10 mm La condition de sécurité
- espacement st 24 cm est vérifiée
2-2. CPT
Données :
L’essai effectué, sur un point correspondant à une fondation d’un pont, a donné les
résultats représentés dans le tableau ci-dessous :
On pense asseoir la pile sur une fondation profonde dont les dimensions sont les
suivantes :
Dans la vérification au poinçonnement, on aura comme sol, des sables et graves C et bien sûr,
l’essai à choisir est le CPT.
Résultats :
Après avoir effectué les calculs, on a comme résultats :
Valeurs Commentaires ou
Désignation Symboles Unités
numériques Observations
1- Vérification au
poinçonnement
Facteur de portance Kc 0,15 -
Section de la pointe A 0,79 m²
Pression limite équivalente qce 121,85 bar Qels > Ce N Qc/1,4 : PAS
Charge limite de pointe Qp 144,39 T OK
Périmètre du pieu P 3,14 m Qelu < Ce N Ql/1,4 : OK
Charge limite de frottement Changeons D = L = 18 m.
Qs 97,10 T
latéral On garde N et B
Charge de fluage Qc 140,17 T
Charge limite Ql 241,49 T
Valeurs Commentaires ou
Désignation Symboles Unités
numériques Observations
Vérification au
poinçonnement
Facteur de portance Kc 0,15 -
Section de la pointe A 0,79 m²
Pression limite équivalente Ple 183,54 bar
Charge limite de pointe Qp 217,49 T Qels < Ce N Qc/1,4 : OK
Périmètre du pieu P 3,14 m Qelu < Ce N Ql/1,4 : OK
Charge limite de frottement B et D sont adéquates
Qs 179, 51 T
latéral
Charge de fluage Qc 234,40 T
Charge limite Ql 397,00 T
Valeurs Commentaires ou
Désignation Symboles Unités
numériques Observations
2- Vérification à l’affouillement
Débit de crue avec une période de
Q50 1966,88 m3/s
retour de 50ans du projet
Largeur du lit L 150,00 m
Diamètre de la pile d 1,2 m
Dimensions des mailles laissant
passer 50% du poids de D50 8 mm La fondation ne risque
l’échantillon pas d’être affouillée,
Surface mouillée So 587,22 m² mais on la protégera
Profondeur de l’affouillement quand même avec des
HN 6,68 m
normal blocs d’enrochements de
Profondeur de l’affouillement diamètre minimal égal à
HL 1,68 m
local 96cm
Profondeur de l’affouillement dû
HR 0 m
au retrecissement du lit
Profondeur totale HT 8,36 m
Vitesse maximale Vmax 3,35 m/s
Diamètre maximal de
Dmin 96 cm
l’enrochement
Valeurs Commentaires
Désignation Symboles Unités
numériques ou Observations
Résistance limite conventionnelle à la σbu σbc : OK
fcmax 25 MPa
compression du béton L’ELU de
Coefficient réducteur de la résistance du k1 1,2 - résistance vis-à
béton k2 1,05 - vis des
Valeur de l’effort tranchant Vu 47,6 T sollicitations
Résistance caractéristique à la normales est
fcj 24 MPa
compression du béton agé de j jours vérifié
Résistance conventionnelle à la τu τulim : OK
fc 19 MPa
compression L’ELU de
Résistance caractéristique à la traction résistance vis-à-
ftj 1,74 MPa
du béton agé de j jours vis des
Contrainte de calcul du beton à l’ELU σbu 2,16 MPa sollicitations
Contrainte limite de compression σbc 10,77 MPa tangentes est
Contrainte tangente conventionnelle τu 0,72 MPa vérifié
Contrainte tangente limite τulim 0,76 MPa σb σadm :
Contrainte de calcul du beton à l’ELS σb 2,01 MPa OK
L’ELS de
résistance vis-à-
vis des
Contrainte limite de compression σadm 11,40 MPa sollicitations
normales est
vérifié
Valeurs Commentaires ou
Désignation Symboles Unités
numériques Observations
Semelle de liaison σb < 0,9fc28 = 22,5
s
Valeurs
Désignation Symboles Unités
numériques
3- Calcul des armatures
de la semelle de liaison
Armatures inférieures
Section Ai 6,79 ou 6HA12 cm²/ml
Espacement e 17 cm
Armatures supérieures
Section As 1,57 ou 2HA10 cm²/ml
Espacement e 25 cm
Armatures verticales
Section Av 1,01 ou 2HA8 cm²/ml
Espacement e 20 cm
Armatures horizontales
Section Ah 1,07 ou 2HA8 cm²/ml
Espacement e 20 cm
Valeurs Commentaires ou
Désignation Symboles Unités
numériques Observations
4- Calcul des
armatures du pieu
Armatures longitudinales Al 14,07 ou 7HA16 cm² Nu = 170,5 T < Nulim =
Armatures transversales 797,98 T : OK
- Diamètre Φt 10 mm La condition de sécurité
- espacement st 24 cm est vérifiée
Dans la vérification au poinçonnement, on aura comme sol, de l’Argile et Limon B et bien sûr,
l’essai à choisir est le Pénetromètre Dynamique.
Résultats :
Après avoir effectué les calculs, on a comme résultats :
Valeurs Commentaires ou
Désignation Symboles Unités
numériques Observations
1- Vérification au
poinçonnement
Masse du mouton M 8,00 Kg
Hauteur de chute h 0,60 m
Section du pénetromètre A 3,8.10-4 m²
Masse de la tige guide et de
- 5,50 Kg
l’enclume Qels < Ce N Qc/1,1 : OK
Masse d’une tige - 3,00 Kg Pour raison économique,
Masse de la pointe - 0,50 Kg changeons N = 38 m.
Nombre de tiges - 1 - On garde D et B
Nombre de coups N 40 -
coefficient β 5,94 bar
Charge limite qd 11,88 bar
Charge admissible Qc 59,69 T
Valeurs Commentaires ou
Désignation Symboles Unités
numériques Observations
2- Vérification au
poinçonnement
Masse du mouton M 8,00 Kg
Hauteur de chute h 0,60 m
Section du pénetromètre A 3,8.10-4 m²
Masse de la tige guide et de
5,50 Kg
l’enclume
Masse d’une tige 3,00 Kg Qels < Ce N Qc/1,1 : OK
Masse de la pointe 0,50 Kg N est adéquat.
Nombre de tiges 1 -
Nombre de coups N 38 -
coefficient β 5,94 bar
Charge limite qd 11,28 bar
Charge admissible Qc 56,72 T
Valeurs Commentaires ou
Désignation Symboles Unités
numériques Observations
3- Vérification à l’affouillement
Débit de crue avec une période de
Q50 1332,00 m3/s
retour de 50ans du projet
Largeur du lit L 79,00 m
Diamètre de la pile d 1,20 m
Dimensions des mailles laissant
passer 50% du poids de D50 8 mm La fondation ne risque
l’échantillon pas d’être affouillée,
Surface mouillée So 374 m² mais on la protégera
Profondeur de l’affouillement quand même avec des
HN 8,24 m
normal blocs d’enrochements de
Profondeur de l’affouillement diamètre minimal égal à
HL 1,68 m
local 109cm
Profondeur de l’affouillement dû
HR 0 m
au retrecissement du lit
Profondeur totale HT 9,92 m
Vitesse maximale Vmax 3,56 m/s
Diamètre maximal de
Dmin 109 cm
l’enrochement
Valeurs Commentaires
Désignation Symboles Unités
numériques ou Observations
Résistance limite conventionnelle à la σbu σbc : OK
fcmax 25 MPa
compression du béton L’ELU de
Coefficient réducteur de la résistance du k1 1,2 - résistance vis-à
béton k2 1,05 - vis des
Valeur de l’effort tranchant Vu 30,1 T sollicitations
Résistance caractéristique à la normales est
fcj 24 MPa
compression du béton agé de j jours vérifié
Résistance conventionnelle à la τu τulim : OK
fc 19 MPa
compression L’ELU de
Résistance caractéristique à la traction résistance vis-à-
ftj 1,74 MPa
du béton agé de j jours vis des
Contrainte de calcul du beton à l’ELU σbu 1,18 MPa sollicitations
Contrainte limite de compression σbc 10,77 MPa tangentes est
Contrainte tangente conventionnelle τu 0,72 MPa vérifié
Contrainte tangente limite τulim 0,76 MPa σb σadm :
Contrainte de calcul du beton à l’ELS σb 1,00 MPa OK
L’ELS de
résistance vis-à-
vis des
Contrainte limite de compression σadm 11,40 MPa sollicitations
normales est
vérifié
Valeurs Commentaires ou
Désignation Symboles Unités
numériques Observations
Semelle de liaison σbs < 0,9fc28 = 22,5
- Largeur B 3,00 m MPa : OK
- Longueur L 3,00 m L’ELU de compression
- Angle θ 50 Degré(°) des bielles au niveau de la
- Entre-axe b’ 2,50 m base du pilier est vérifié
Pile
- Diamètre l 1,20 m σbi < 0,9fc28 = 22,5
Hauteur utile de la semelle d 1,14 m MPa : OK
Section du pilier Sp 1,13 m² L’ELU de compression
Section du pieu So 0,50 m² des bielles au niveau de la
Contrainte de compression tête du pieu est vérifié
dans les bielles au niveau de σb s 3,55 MPa
la base de l’appui τu < 0,1fc28 = 2,5 MPa :
Contrainte de compression OK
dans les bielles au niveau de σb i 2,19 MPa Le cisaillement du béton
la tête du pieu n’est pas à craindre
Contrainte tangente τu 0,34 MPa
Valeurs
Désignation Symboles Unités
numériques
4- Calcul des armatures
de la semelle de liaison
Armatures inférieures
Section Ai 12,32 ou 8HA14 cm²/ml
Espacement e 13 cm
Armatures supérieures
Section As 1,57 ou 2HA10 cm²/ml
Espacement e 25 cm
Armatures verticales
Section Av 1,01 ou 2HA8 cm²/ml
Espacement e 20 cm
Armatures horizontales
Section Ah 1,51 ou 3HA8 cm²/ml
Espacement e 20 cm
Valeurs Commentaires ou
Désignation Symboles Unités
numériques Observations
5- Calcul des
armatures du pieu
Armatures longitudinales Al 12,06 ou 6HA16 cm² Nu = 58,75 T < Nulim =
Armatures transversales 593,55 T : OK
- Diamètre Φt 10 mm La condition de sécurité
- espacement st 24 cm est vérifiée
Les différents exemples vus ci-dessus montrent les différents résultats obtenus lors d’une
étude de fondation d’un pont. En effet, ces résultats dépendent des essais effectués par le
laboratoire chargé du projet. Il élabore les données permettant à l’ingénieur de concevoir son
ouvrage. Il incombe à ce dernier de faire entrer les valeurs qu’il juge adaptées au projet, dans le
programme. Ces valeurs dépendent de sa propre conception, de l’environnement du projet et du
mode d’exécution des travaux. Le logiciel Fondasol1.0 ne l’aide qu’à faire les calculs plus
rapidement.
En guise de conclusion, avant de construire un ouvrage d’art tel qu’un pont, un Ingénieur
doit tenir compte du comportement du sol d’assise et de la lithologie des couches. Pour cela, des
essais seront faits tels que : essai pressiométrique qui offre plus de précisions dans les résultats et
reste le plus exploité, et essais pénetrométriques, certes, pas fréquemment utilisés à Madagascar
mais donnent des résultats convenables. Pour trouver les caractéristiques physico-mécaniques
d’un sol, les essais de laboratoire restent toujours indispensables.
Par le biais des résultats obtenus, il peut choisir entre asseoir son ouvrage sur une
fondation superficielle ou profonde.
Les étapes de calculs ont été programmées en Visual Basic 6.0 dans le but d’automatiser
les calculs et d’apprécier de façon rapide les résultats attendus. Dans ce programme, les
paramètres introduits permettent de vérifier la stabilité externe de l’ouvrage par rapport aux
sollicitations externes. A part cela, l’application permet de calculer les ferraillages d’une
fondation superficielle selon le type de semelle choisi et ceux d’une semelle de liaison et d’un
pieu pour une fondation profonde.
Toutefois, il appartient à l’ingénieur d’apprécier si l’outil de calcul FONDASOL est
utilisable pour apprécier le comportement de l’ouvrage envisagé.
L’ingénieur choisit l’outil de calcul qui lui paraît adapté. Il opère seul la modélisation de
l’ouvrage envisagé. Il décide seul de prendre en compte ou non les résultats obtenus dans le
programme pour définir le comportement de l’ouvrage envisagé.
Enfin, certains paramètres comme l’inclinaison des pieux et types de pieux métalliques ne sont
pas inclus dans ce programme. Des améliorations éventuelles peuvent être encore envisagées
pour rendre le logiciel plus fluide.
[1] Samuel AMAR, Jean Pierre MAGNAN -Essais de Mécanique des Sols en Laboratoire et
en place-LCPC-Juillet 1980
[2] P. Andrieux – Reconnaissance Géotechnique- COLAS Madagascar –Septembre 2008
[3] P. Andrieux – Fondations des ouvrages- COLAS Madagascar –Septembre 2008
[4] Jean COSTET, Guy Sanglerat – Cours pratique de la Mécanique des sols, Plasticité et
Calcul des Tassements-DUNOD-1981
[5] G. OLIVARI – Mécanique des Sols générale – ENTPE
[6] Département Transport et Génie Civil – Mécanique des sols Appliquée 2ème année
TomeI - ENTPE
[7] Modes Opératoires du laboratoire central des Ponts et Chaussées – DUNOD Paris 1970
[8] LPC – Essai au Scissomètre de Chantier LPC, Méthode d’essai LPC n 22 - Ministère de
l’Equipement du Logement de l’Aménagement du Territoire et des Transports –Février
1987
[9] Gerard Degoutte et Paul Royet – Aide mémoire de mécanique des sols – ENGREF- 2005
[10] Roger FRANK - Fondations Profondes : Techniques de l’Ingénieur, traité Construction
[11] Roger FRANK - Fondations Superficielles : Techniques de l’Ingénieur, traité
Construction
[12] M.F. BAGUELIN, M.A. MILLAN – Fondations courantes d’ouvrages d’art FOND 72 -
Ministère de l’Equipement du Logement de l’Aménagement du Territoire et des
Transports – Octobre 1972
[13] Règles Techniques de conception et de calcul des fondations des ouvrages de Génie Civil
Fascicule N°62 Titre V- Ministère de l’Equipement du Logement de l’Aménagement du
Territoire et des Transports -1993
[14] SETRA – Appuis des tabliers PP73 – Octobre 1977
[15] P. Kirschner – Cours de Ponts – CHEC, CHEBAP – 1990-2000
[16] Henry THONIER- Le Projet de Béton Armé-Annales de l’Institut Technique du Bâtiment
et des Travaux Publics - Septembre 1986
[17] Henry THONIER – CONCEPTION ET CALCUL DE STRUCTURES Tome 1 et 2 –
Presses de l’ENPC-1995
[18] M.R. LACROIX - Règles BAEL91 – CSTB Edition
[19] Pierre CHARON – Calcul des Ouvrages en Béton Armé – Eyrolles – 1983
WEBOGRAPHIE
http://www.google.com
http://www.developpez.com
http://www.wikipédia.org
http://www.lcpc.fr
http://www.colas.fr
Le présent paragraphe propose une classification des différents sols commode vis-à-vis du
dimensionnement des fondations à partir du pressiomètre Ménard ou du pénétromètre statique.
Le tableau ci-après donne des fourchettes indicatives de la pression limite pl et de la résistance
de pointe qc pouvant faciliter le classement. Ce classement ne peut cependant se réduire à ces
seuls critères, mais doit surtout tenir compte de la nature physique et des propriétés des sols.
Dans les cas délicats, il est conseillé que le classement d´un sol dans une catégorie donnée soit
effectué par un spécialiste.
PRESSIOMETRE PENETROMETRE
CLASSE DE SOL
Pl (MPa) qc (MPa)
A Argiles et Limons Mous < 0,7 < 3,0
ARGILES,
B Argiles et Limons Fermes 1,2 – 2,0 3,0 – 6,0
LIMONS
C Argiles très fermes à dures > 2,5 > 6,0
A Lâches < 0,5 < 5,0
SABLES,
B Moyennement compacts 1,0 – 2,0 8.0 – 15,0
GRAVES
C Compacts > 2,5 > 20,0
A Molles < 0,7 < 5,0
CRAIES B Altérées 1,0 – 2,5 > 5,0
C Compactes > 3,0 -
MARNES, A Tendres 1,5 – 4,0 -
MARNO-
B Compacts > 4,5 -
CALCAIRES
A Tendres 2,5 – 4,0 -
ROCHES5
B Altérées > 4,5 -
5
L´appellation de roches altérées ou fragmentées peut regrouper des matériaux calcaires, schisteux ou d´origine granitique.
S´il est difficile parfois de fixer des limites précises avec les sols meubles qui constituent leur phase finale d´évolution, on
réservera toutefois cette classification aux matériaux qui présentent des modules préssiométriques supérieurs à 50 à 80
MPa.
p. - 1 -
ANNEXE II : CLASSIFICATION DES SOLS
p. - 2 -
Figure II- 2 : Classification des sols grenus selon LPC
p. - 3 -
Tableau II- 1: Classification H.R.B
p. - 4 -
Figure II- 4 : Classification G.T.R
p. - 5 -
ANNEXE III : CLASSIFICATION DES PIEUX
p. - 6 -
Pieu battu enrobé ;
Ce pieu à âme métallique (acier E 24-2 ou similaire) est constitué :
de tubes d’acier de 150 à 500 mm de diamètre extérieur ;
de profilés H ;
de caissons formés de profils ou de palplanches à 2, 3 ou 4 éléments.
La pointe du pieu comporte un sabot débordant qui assure un enrobage du métal du fût du pieu
de 4 cm au minimum. Au fur et à mesure du battage, un mortier est envoyé par un ou plusieurs
tubes débouchant au voisinage du sabot afin de constituer l’enrobage en remplissant le vide
annulaire laissé par le débord de celui-ci.
Pieu tubulaire précontraint ;
Ce pieu est constitué d’éléments tubulaires en béton légèrement armé, assemblés par
précontrainte, antérieurement au battage. Les éléments ont généralement 1,5 à 3 m de longueur et
0,70 à 0,90m de diamètre intérieur. Leur épaisseur est voisine de 0,15 m. Des passages
longitudinaux de 2 à 4 cm de diamètre sont ménagés pour permettre l’enfilage des câbles de
précontrainte. La mise en œuvre est normalement faite par battage avec base ouverte. Le lançage
et le havage (benne, émulseur) peuvent être utilisés pour la traversée des terrains supérieurs. Ils
sont interdits sur la hauteur de la fiche.
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Figure III- 2 : Pieux battus moulés (d’après doc. Études et Travaux de Fondation)
p. - 8 -
Pieu foré tubé ;
Mis en œuvre à partir d’un forage exécuté dans le sol par des moyens mécaniques tels que
tarière, benne, etc., sous protection d’un tubage dont la base est toujours située au-dessous du
fond de forage. Le tubage peut être enfoncé jusqu’à la profondeur finale par vibration, ou foncé
avec louvoiement au fur et à mesure de l’avancement du forage. Le forage est rempli
partiellement ou totalement d’un béton de grande ouvrabilité, puis le tubage est extrait sans que
le pied du tubage puisse se trouver à moins de 1 m sous le niveau du béton, sauf au niveau de la
cote d’arase (Figure III- 5).
Puits ;
Fondations creusées à la main. Les moyens de forage employés exigent la présence
d’hommes au fond du forage. Les parois du forage sont soutenues par un blindage.
Pieu tarière creuse ;
Mis en œuvre avec une tarière à axe creux, d’une longueur totale au moins égale à la
profondeur des pieux à exécuter, vissée dans le sol sans extraction notable de terrain. La tarière
est extraite du sol sans tourner pendant que, simultanément, du béton est injecté dans l’axe creux
de la tarière, prenant la place du sol extrait.
p. - 9 -
type II : c’est un pieu foré, de diamètre inférieur à 250 mm. Le forage est équipé d’une
armature et rempli d’un coulis ou de mortier de scellement par gravité ou sous une très faible
pression au moyen d’un tube plongeur.
Lorsque la nature du sol le permet, le forage peut être remplacé par le lançage, le battage ou le
fonçage ;
type III : c’est un pieu foré, de diamètre inférieur à 250 mm. Le forage est équipé d’armatures
et d’un système d’injection qui est un tube à manchettes mis en place dans un coulis de gaine.
Si l’armature est un tube métallique, ce tube peut être équipé de manchettes et tenir lieu de
système d’injection. L’injection est faite en tête à une pression supérieure ou égale à 1 MPa.
Elle est globale et unitaire.
Lorsque la nature du sol le permet, le forage peut être remplacé par le lançage, le battage ou le
fonçage ;
type IV : c’est un pieu foré de diamètre inférieur à 250 mm. Le forage est équipé d’armatures
et d’un système d’injection qui est un tube à manchettes mis en place dans un coulis de gaine.
Si l’armature est un tube métallique, ce tube peut être équipé de manchettes et tenir lieu de
système d’injection. On procède à l’injection à l’obturateur simple ou double d’un coulis ou
mortier de scellement à une pression d’injection supérieure ou égale à 1 MPa.
L’injection est répétitive et sélective.
Lorsque la nature du sol le permet, le forage peut être remplacé par le lançage, le battage ou le
fonçage.
Pieu injecté, sous haute pression, de gros diamètre ;
Ce type de pieu, par opposition aux micropieux de type III et IV, regroupe les pieux de forts
diamètres, supérieurs à 250 mm. Le forage est équipé d’armatures et d’un système d’injection
constitué par un ou plusieurs tubes à manchettes. Lorsque l’armature est un tube métallique, ce
tube peut faire office de tube à manchettes. Dans certains cas, le tube métallique peut être équipé
d’une succession de clapets spéciaux indépendants ou de rampes spéciales qui permettent
l’injection. L’armature peut être également constituée par des profilés (H ou caissons de
palplanches). Le scellement au terrain est effectué par injection sélective sous haute pression
d’un coulis ou d’un mortier à partir d’un obturateur simple ou double.
p. - 10 -
Figure III- 3 : Pieu foré à la boue (d’après doc. Solétanche)
p. - 11 -
Figure III- 5 : Pieu foré tubé (d’après doc. Études et Travaux de Fondation)
Pieux particuliers
Il s’agit des pieux métalliques (H, tubes, palpieux) étudiés au premier paragraphe (Figure III- 1),
mais qui sont battus sans obturation de la base. Leur section réelle en pointe est faible par rapport
à l’encombrement extérieur du pieu. Pour le calcul de la force portante, ils feront l’objet de
recommandations particulières.
p. - 12 -
ANNEXE IV : DETERMINATION DE LA CAPACITE
Dans le cas particulier des tubes métalliques battus ouverts et des profilés métalliques non
obturés à la base (pieux H et palplanches) dont la capacité portante est essentiellement mobilisée
dans des argiles ou des sables, le Fascicule 62, titre V, propose les expressions suivantes :
La valeur du facteur de portance kp pour le calcul de Qp est celle pour un pieu mis en oeuvre avec
refoulement du sol (voir ANNEXE VI ) et la section A à considérer en pointe est la section
enveloppe pour les tubes et les pieux H et la section délimitée par les ailes pour les palplanches
(Figure IV- 1).
La valeur du frottement latéral unitaire limite est celle pour un pieu métallique battu fermé (voir
Tableau 18) et le périmètre P à considérer pour le calcul du frottement latéral total Qs est le
périmètre enveloppe pour les tubes est le périmètre développé pour les pieux H et les palplanches
(Figure IV- 2). Qp et Qs sont affectés des coefficients réducteurs ρp et ρs donnés par le Tableau
IV- 1.
p. - 13 -
Tableau IV- 1 : Coefficients ρp et ρs réducteurs pour les profilés métalliques ouverts à la
base
Nature du sol
Type de pieu Argiles Sables
ρp ρs ρp ρs
Tubulaire ouvert 0.50 1.00 0.50 1.00
Pieu H 0.50 1.00 0.75 1.00
Palplanches 0.50 1.00 0.30 0.50
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ANNEXE V : ABAQUE POUR LE CALCUL DE
p. - 15 -
ANNEXE VI : LES FACTEURS DE PORTANCE Kp ET Kc
PROFONDES
FONDATIONS SUPERFICIELLES
Kpmax Kpmax
Expression de Kp (semelle (semelle
Type de sol
carrée) filante)
Argiles et limons A, craies A 0.8[1+0.25(0.6+0.4B/L)De/B] 1.30 1.10
Argiles et limons B 0.8[1+0.35(0.6+0.4B/L)De/B] 1.50 1.22
Argiles C 0.8[1+0.50(0.6+0.4B/L)De/B] 1.80 1.40
Sables A [1+0.35(0.6+0.4B/L)De/B] 1.88 1.53
Sables et graves B [1+0.50(0.6+0.4B/L)De/B] 2.25 1.75
Sables et graves C [1+0.80(0.6+0.4B/L)De/B] 3.00 2.20
Craies B et C 1.3[1+0.27(0.6+0.4B/L)De/B] 2.18 1.83
Marnes, marno-calcaires, [1+0.27(0.6+0.4B/L)De/B] 1.68 1.41
roches altérées
Kcmax Kcmax
Type de sol Expression de Kc (semelle (semelle
carrée) filante)
Argiles et limons A et B, 0.32[1+0.35(0.6+0.4B/L)De/B] 0.60 0.49
craies A
Sables A 0.14[1+0.35(0.6+0.4B/L)De/B] 0.26 0.21
Sables et graves B 0.11[1+0.50(0.6+0.4B/L)De/B] 0.25 0.19
Sables et graves C 0.08[1+0.80(0.6+0.4B/L)De/B] 0.24 0.18
Craies B et C 0.17[1+0.27(0.6+0.4B/L)De/B] 0.29 0.24
Source : Fondations Superficielles par Roger Frank et Fascicule 62, titre V (1993)
p. - 16 -
FONDATIONS PROFONDES
6
On utilisera 1.1 pour les éléments mis en œuvre sans refoulement et 1.8 pour ceux avec refoulement du sol
p. - 17 -
ANNEXE VII : CONCEPTION D’UNE FONDATION PROFONDE
En général, le choix précis du type de pieux n’est généralement pas fait au niveau de l’étude
de fondations. C’est le plus souvent l’entreprise qui propose une technologie particulière à partir
de critères qui peuvent être :
les orientations définies dans le dossier de consultations des entreprises (DCE) ;
les habitudes locales ou liées au type d’ouvrage considéré (ouvrages terrestres, maritimes,
etc.) ;
le matériel dont dispose l’entreprise ;
le coût.
Les grandes orientations définies explicitement ou non dans le dossier de consultation (DCE) :
pieux, puits ou barrettes ;
pieux métalliques ou pieux en béton ;
pieux en béton battus, foncés, battus moulés, forés, etc., sont liées aux conditions de site et
aux caractéristiques de l’ouvrage :
• configuration du site : site terrestre ou aquatique ;
• nature des sols, géométrie des couches et du substratum ;
• circulation d’eau, agressivité des eaux ou des terrains.
Ces conditions sont précisées dans l’étude géotechnique jointe au DCE.
Des considérations plus précises concernant, par exemple, la surface en contact avec le sol ou le
type de pointe, qui influent sur le frottement latéral, le frottement négatif ou la résistance de
pointe peuvent, mais plus rarement, intervenir au niveau du choix du type de pieux.
Il est recommandé de choisir le même type de pieux pour l’ensemble d’une fondation.
Pour information, pour les pieux métalliques, certes, faciles à manipuler, limitent les
frottements négatifs, présentent un frottement latéral unitaire moins élevé, leurs surfaces de base
sont très faibles et il peut y avoir risque de poinçonnement. Le risque de corrosion n’est pas à
écarter, les remèdes à utiliser doivent être la protection cathodique, métallique, peintures, ou des
aciers spéciaux (CORTEN). Les soudures peuvent aussi être fragiles.
Pour les pieux forés, il est dit que le diamètre pouvait aller jusqu’à 2,50 m. Mais, pour ces
pieux, il convient de ne pas descendre en dessous d’un diamètre minimal de 0,60 m car la qualité
p. - 18 -
du béton de périphérie est inferieure à celle du béton de la zone centrale. Si le diamètre des pieux
descend au dessous de 0.60m, on les appelle micropieux.
Dans tous les cas, le choix du nombre et du diamètre des pieux résulte d’une optimisation
globale de la fondation, tant sur le plan mécanique que sur le plan économique.
En règle générale, il est préférable de prévoir un nombre limite de pieux de fort diamètre
plutôt qu’un foret de petits pieux : les pieux de fort diamètre sont d’une qualité meilleure et
mieux contrôlable, et surtout offrent une plus grande robustesse.
Toutefois, l’épaisseur de la semelle de répartition est fonction du diamètre des pieux : s’ils ont un
fort diamètre, la semelle sera également très massive, et l’économie du projet peut s’en ressentir.
La conception et le dimensionnement d’un appui de pont doivent s’appuyer sur une analyse
correcte du cheminement des efforts, analyse que l’on effectue généralement à partir de modèles
de bielles et de tirants.
Ainsi, lorsque les efforts sont descendus au bas de la pile, on imagine ensuite leur transmission
aux tètes de pieux par des bielles que l’on cherche à ne pas trop incliner sur l’horizontale. On
comprend alors aisément, qu’un espacement trop grand entre pieux a une forte incidence sur le
volume de la semelle de répartition.
En revanche, un espacement trop faible présente des inconvénients majeurs tant à l’exécution
(remontée ou rupture de pieux voisins au battage, dégradation de pieux voisins en cas d’emploi
d’un trépan, incidents résultant d’erreurs ou d’imprécisions d’implantation) que sur le plan du
fonctionnement mécanique (effet de groupe).
C’est pourquoi, il est communément admis qu’un entraxe de trois fois diamètre constitue une
bonne base de départ pour le dimensionnement d’une fondation : l’effet de groupe est quasiment
inexistant pour de faibles sollicitations horizontales et si un pieu a été trop mal exécuté, on
dispose d’une place suffisante pour en forer un autre.
p. - 19 -
conduit à en disposer une dans l’axe de l’appui : cette file risque d’être plus chargée que les
autres, et donc de tasser davantage, la semelle ne pouvant être considérée, dans la réalité, comme
étant infiniment rigide. Dans le cas d’appuis soumis à des efforts horizontaux dont la direction
peut être très variable, il est possible de disposer les pieux, par exemple, aux sommets d’un
polygone plus ou moins régulier. La notion de file disparait alors.
Pour les petits ouvrages, il est possible de fonder certains appuis sur une file unique de pieux
verticaux. Pour qu’une telle fondation ne soit pas trop souple, il faut que les pieux soient d’assez
fort diamètre et que les sols traverses soient susceptibles d’offrir une réaction horizontale assez
raide.
Notamment, cette disposition semble adaptée aux culées enterrées (piles-culées) lorsque le profil
est en déblai. Il faudra alors prévoir un fort chevêtre répartiteur implanté le plus haut possible.
INCLINAISON
L’inclinaison des pieux varient de 6 à 20 selon le type et le diamètre choisi. Les limitations
sont conseillées. Les difficultés techniques proviennent du fait que les appareils de battage et de
forage ne permettent pas toujours d’obtenir une fidélité de l’inclinaison sur toute la longueur du
pieu.
En fait, on essaye d’incliner les pieux quand on ne peut pas reprendre les efforts horizontaux.
LA SEMELLE DE LIAISON
Selon les schémas classiques de calcul des fondations sur pieux, les semelles de liaison de
pieux sont toujours considérées comme étant infiniment rigides. Il convient donc de les
dimensionner en conséquence.
Dans le cas des pieux forés de fort diamètre, et dans la mesure où un entraxe de trois diamètres
entre les pieux est respecté, l’épaisseur h de la semelle peut être prise égale a 1,2 fois le diamètre
commun des pieux. Si l’on s’écarte notablement des dispositions courantes, il convient
d’examiner la transmission des efforts de l’appui aux pieux selon un mécanisme de bielles, et qui
doit être étudiée à la fois en élévation et en plan car elle permet de déterminer le ferraillage de la
semelle.
En règle générale, on cherchera à avoir des bielles aussi peu couchées que possible sur
l’horizontale. Le débord de la semelle par rapport aux pieux est fixe par la tolérance
d’implantation.
p. - 20 -
La semelle transmet à la fondation des efforts qui induisent dans les pieux des forces axiales et,
le plus souvent, des moments. Pour que ces moments soient transmis, il faut que les pieux soient
mécaniquement encastrés dans la semelle. Ceci s’obtient facilement avec des pieux forés.
Avec des pieux métalliques battus, le problème est moins simple. Dans le cas des pieux
tubulaires ou de caissons de palplanches, ils peuvent être remplis de sables sur leur hauteur
courante, mais il est conseillé de prévoir une partie en béton armé, au voisinage de leur tête, sur
une hauteur de moins égale à 2m. Dans le cas de pieux H, il ne semble guère possible de réaliser
une liaison rigide avec la semelle ; il est alors plus prudent de supposer que ces pieux ne
travaillent qu’à l’effort normal (articulation en tête).
Enfin, signalons que le ferraillage d’une semelle de liaison de pieux comporte toujours des
étriers d’efforts tranchant et qu’un ratio compris entre 120 et 140 kg/m3 de béton est un ratio
normal.
p. - 21 -
ANNEXE VIII : VERIFICATION DES MATERIAUX
k2
GROUPE A 1,00
GROUPE B
d7 / l8 < 1/20 1,05
d < 0,60 1,30 – d/2
d / l < 1/20 et d < 0,60 1,35 – d/2
7
Plus petit diamètre en mètres
8
Longueur
p. - 22 -
La valeur de k1 est donnée par le tableau ci-dessous :
GROUPE A fcmax k1
Semelles Superficielles fc28 1.00
Pieux ou parois préfabriqués mis en place dans un forage fc28 1.00
Pieux tubulaires précontraints 30MPa 1.15
Pieux préfabriqués battus en béton armé 30MPa 1.15
Puits avec béton vibré fc28 1.00
Puits avec béton non vibré fc28 1.20
GROUPE B
Pieux battus pilonnés9 25MPa 1.20
Pieux battus moulés 25MPa 1.20
Pieux et barrettes forés simples 25MPa 1.20
Pieux forés tubés 9: -bétonnés à sec 25MPa 1.10
-bétonnés sous l’eau 25MPa 1.20
Pieux forés à la tarière creuse : -type 1 25MPa 1.50
-type2 25MPa 1.20
-type3 25MPa 1.05
Pieux et barrettes bétonnés sous boue, parois moulées 25MPa 1.20
Ils sont caractérisés par la limite d’élasticité garantie désignée par fe.
Les hypothèses de calcul sont celles définies à l’article A 4.5.2 des règles BAEL.
Vis-à-vis de l’État-limite de compression du béton : la contrainte de compression du béton est
limitée à 0,6 fc.
9
Les pieux battus pilonnés et les pieux forés à la tarière creuse de type 1 ne peuvent être utilisés pour les fondations
des ponts.
Les pieux forés à la tarière creuse de types2 et 3 peuvent être autorisés pour les fondations des ponts sous centaines
conditions.
p. - 23 -
La contrainte moyenne de compression du béton sur la seule section comprimée de celui-ci est
limitée à 0,3 fc.
Vis-à-vis de l’État-limite de fissuration : la contrainte de traction des armatures est limitée dans
2
tous les cas à f , lorsque la fissuration est considérée comme peu nuisible.
3 e
Les justifications vis-à-vis des sollicitations normales sont conduites en conformité avec les
articles A.4.3.1 à A.4.3.4 des règles BAEL. On remplacera la résistance caractéristique fcj du
béton par la résistance de calcul fc.
0 5 fc
On aura alors comme valeur de σbc : σbc=
b
1,4 Vu
τu =
bo d
Avec
bo : diamètre du pieu,
d : distance entre la fibre la plus comprimée et l’armature la plus tendue,
Vu : valeur de calcul de l’effort tranchant vis-à-vis de l’état-limite ultime.
p. - 24 -
ANNEXE IX : CORRELATION ENTRE Indice de Pénétration
Figure IX- 2 : Relations entre l’indice de pénétration et le module de rigidité des sols
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ANNEXE X : EXTRAITS DE CODE
p. - 26 -
Dim PG1 As Double
Dim PG2 As Double
Dim PG3 As Double
'Création de l'abscisse
Dim abcisse As Line
Call courbeprefs.ligne(abcisse, "abcisse", 0 + XO, LX + (LX / 10) + XO, YO, YO)
'Création de l'ordonnée
Dim ordonnee As Line
Call courbeprefs.ligne(ordonnee, "ordonnee", XO, XO, YO, YO + LY + 500)
p. - 27 -
'Graduation de l'abscisse
Dim gradX(2000) As Line
Dim gradX2(2000) As Line
Dim gradX3(2000) As Line
Dim LabX(2000) As Label
Dim LabX2(2000) As Label
Dim decalage As Double
Dim echelle As Double
Dim echelon As Double
Dim convert As Integer
Dim gradY(100) As Line
Dim gradY2(100) As Line
Dim LabY(100) As Label
Dim convert2 As Integer
Dim echelle2 As Double
Dim points(100) As Shape
Dim points2(100) As Shape
Dim jointure(100) As Line
Dim jointure2(100) As Line
'graduation de Z
For i = 1 To Int(Zmax)
decalage = i * echelle2
Call courbeprefs.ligne(gradY(i), "gradY" & i, XO, XO - 100, decalage + YO, decalage + YO)
Next i
p. - 28 -
'Écrire 0 a l'origine des abscisses
Dim OrX As Label
Call courbeprefs.createLabel(OrX, "OrX", "0", XO, YO - 250)
OrX.Width = 100
For i = 1 To AllControls - 1
Dim CurrentControls As String
CurrentControls = pressiofs.Controls.Item(i).Name
p. - 29 -
If Mid(CurrentControls, 1, 6) = "gradX3" Then
pressiofs.Controls.Item(i).Visible = False
End If
If Mid(CurrentControls, 1, 4) = "LabX" Then
pressiofs.Controls.Item(i).Visible = False
End If
If Mid(CurrentControls, 1, 5) = "LabX2" Then
pressiofs.Controls.Item(i).Visible = False
End If
For i = 1 To ListView1.ListItems.Count
'Écrire les z dans les labels
Call courbeprefs.createLabel(LabY(i), "LabY" & i, "" & Z(i), XO - 600, echelle2 * Z(i) + YO
- 85)
Controls ("LabY" & i).Height = 175
p. - 30 -
'Pl
'Créer les points
Call courbeprefs.createShape(points(i), "points" & i, 3, Pl(i) * echelle / 10 + XO, echelle2 *
Z(i) + YO)
'Créer les jointures entre les points
If i > 1 Then
Call courbeprefs.ligne1(jointure(i), "jointure" & i, Pl(i - 1) * echelle / 10 + XO, Pl(i) *
echelle / 10 + XO, echelle2 * Z(i - 1) + YO + 30, echelle2 * Z(i) + YO + 30)
End If
'E
'Créer les points
Call courbeprefs.createShape(points2(i), "points2x" & i, 1, e(i) * echelle / 10 + XO, echelle2 *
Z(i) + YO)
'Créer les jointures entre les points
If i > 1 Then
Call courbeprefs.ligne2(jointure2(i), "jointure2x" & i, e(i - 1) * echelle / 10 + XO, e(i) *
echelle / 10 + XO, echelle2 * Z(i - 1) + YO + 30, echelle2 * Z(i) + YO + 30)
End If
Next i
decalage = 0
'Graduer les abscisses
Call courbeprefs.ligne(gradX2(0), "gradX2x0", (decalage + XO) + (echelle / 2),
(decalage + XO) + (echelle / 2), YO - 10, YO - 100)
p. - 31 -
If max <= 19 Then
For i = 1 To 19
Call courbeprefs.ligne(gradX3(i), "gradX3x" & i, (((echelle / 10) * i) + XO), (((echelle / 10)
* i) + XO), YO, YO - 50)
Next i
End If
p. - 32 -
Call courbeprefs.createLabel(LabX(i), "LabX" & i, "" & (i * 10), decalage + XO, YO - 400)
Controls("LabX" & i).Width = 300
End If
End If
End If
Call courbeprefs.createLabel(LabX(i), "LabX" & i, "" & (i * 10), decalage + XO, YO - 400)
Controls("LabX" & i).Width = 300
End If
End If
p. - 33 -
If max <= 25 Then
Call courbeprefs.createLabel(LabX2(i), "LabX2x" & i, "" & (i * 10) + 5, (decalage + XO) +
(echelle / 2), YO - 300)
End If
Next i
For i = 1 To j - 1
If (pressiofs.Controls.Item(i).Name) = "FondTout" Then
existence = True
End If
Next i
If existence = False Then
Set cadre = Controls.Add("vb.Shape", "FondTout")
Else
Set cadre = pressiofs.Controls("FondTout")
End If
p. - 34 -
cadre.BackColor = vbWhite
cadre.BorderColor = vbWhite
cadre.BackStyle = 1
cadre.Width = LX + 1250
cadre.Height = LY + 2000
cadre.Top = YO - 500
cadre.Left = XO - 750
cadre.Visible = True
End Sub
For i = 1 To 7
'Pour les 4 premiers qui sont obligatoires
If i < 5 Then
If Parageo.Controls("Text" & i) = "" Or IsNumeric(Parageo.Controls("Text" & i)) =
False Then
verif = False
Parageo.Controls("Lab" & i).ForeColor = vbRed
p. - 35 -
Else
Parageo.Controls("Lab" & i).ForeColor = vbWhite
End If
End If
Next i
p. - 36 -
If fs.existence_talus = True Then
If Parageo.Controls("Text10") = "" Or IsNumeric(Parageo.Controls("Text10")) = False
Then
verif = False
Parageo.Controls("Lab10").ForeColor = vbRed
Else
Parageo.Controls("Lab10").ForeColor = vbWhite
End If
If Parageo.Controls("Text9") = "" Or IsNumeric(Parageo.Controls("Text9")) = False
Then
verif = False
Parageo.Controls("Lab9").ForeColor = vbRed
Else
Parageo.Controls("Lab9").ForeColor = vbWhite
End If
End If
p. - 37 -
'ListView1.ListItems.Remove (3)
End If
End If
End If
p. - 38 -
Parageo.erreur.Visible = True
'Parageo.erreur.ListItems.Add.Text = "H doit être supérieur ou égale à max(0.60 ;
(B-b/4))"
listerreur = listerreur & "H doit être supérieur ou égale à max(0.60 ; (B-b/4))" &
vbCrLf
ElseIf CDbl(Parageo.Text2) >= generalites.maxe(0.6, (Parageo.Text1 - Parageo.Text5)
/ 4) Then
Parageo.Lab2.ForeColor = vbWhite
End If
End If
End If
End If
End If
If fs.type_appui = 2 Then
'S’ils ne sont pas vides et numériques, sinon on risque de fausser le premier test
If Parageo.Text1.Text <> "" And IsNumeric(Parageo.Text1.Text) Then
If Parageo.Text7.Text <> "" And IsNumeric(Parageo.Text7.Text) Then
If Val(Parageo.Text1) < Val(Parageo.Text7) Then
verif = False
Parageo.Lab1.ForeColor = vbRed
Parageo.Lab7.ForeColor = vbRed
p. - 39 -
If Parageo.Text1.Text <> "" And IsNumeric(Parageo.Text1.Text) Then
If Parageo.Text2.Text <> "" And IsNumeric(Parageo.Text2.Text) Then
If Parageo.Text7.Text <> "" And IsNumeric(Parageo.Text7.Text) Then
If CDbl(Parageo.Text2) < generalites.maxe(0.6, (CDbl(Parageo.Text1) – CDbl(Parageo.Text7)) /
4) Then
verif = False
Parageo.Lab2.ForeColor = vbRed
If fs.type_appui = 1 Then
fs.fsb = Parageo.Text5
fs.fsa = Parageo.Text6
End If
p. - 40 -
If fs.type_appui = 2 Then
fs.fsdi = Parageo.Text7
End If
Else
'Message d'erreur
Parageo.erreur.Visible = True
listerreur = listerreur & "Certaines valeurs sont incorrectes, veuillez revoir les champs
libellés en rouge" & vbCrLf
End If
p. - 41 -
'S’il vient du bouton sortir
If (Sortir = True) Then
fondsup.Show
Parageo.Hide
End If
'Vérifier si toutes les étapes sont valides et activer les boutons exacts
Call fs.verifier3
Parageo.erreur.Caption = listerreur
End Function
p. - 42 -
pressfp.Kp = pressfp.Kpavec(7)
Case 8
pressfp.Kp = pressfp.Kpavec(8)
Case 9
pressfp.Kp = pressfp.Kpavec(9)
Case 10
pressfp.Kp = pressfp.Kpavec(10)
Case 11
pressfp.Kp = pressfp.Kpavec(11)
End Select
Else
Select Case poincofp.Combo1.ListIndex
Case 0
pressfp.Kp = pressfp.Kpsans(0)
Case 1
pressfp.Kp = pressfp.Kpsans(1)
Case 2
pressfp.Kp = pressfp.Kpsans(2)
Case 3
pressfp.Kp = pressfp.Kpsans(3)
Case 4
pressfp.Kp = pressfp.Kpsans(4)
Case 5
pressfp.Kp = pressfp.Kpsans(5)
Case 6
pressfp.Kp = pressfp.Kpsans(6)
Case 7
pressfp.Kp = pressfp.Kpsans(7)
Case 8
pressfp.Kp = pressfp.Kpsans(8)
Case 9
pressfp.Kp = pressfp.Kpsans(9)
Case 10
pressfp.Kp = pressfp.Kpsans(10)
p. - 43 -
Case 11
pressfp.Kp = pressfp.Kpsans(11)
End Select
End If
pressfp.Kp = Format(pressfp.Kp, "##,##0.00")
pressiofp.Label10.Caption = pressfp.Kp
'Calcul de A
pressfp.a = (3.14 * (fp.fpdia ^ 2) / 4)
pressfp.a = Format(pressfp.a, "##,##0.00")
pressiofp.Label11.Caption = pressfp.a
'Calcul de ple
Dim Pl(70) As Double
Dim dz(70) As Double
Dim nbrPl As Integer
Dim Bmax As Double
Dim Bmin As Double
Dim diff1 As Double
Dim diff2 As Double
Dim petia As Double
Dim petih As Double
nbrPl = 0
'Calcul bornes inférieures et maximales de l’intégrale
Bmax = fp.fpD + (3 * petia)
Bmin = fp.fpD - (generalites.mine (petia, petih))
p. - 44 -
'Valeur inférieure égale premiere valeure
For j = 1 To ListView4.ListItems.Count
If Bmin = CDbl(ListView4.ListItems(1).Text) Then
nbrPl = nbrPl + 1
Pl(nbrPl) = CDbl(ListView4.ListItems(j).SubItems(1))
'calcul de dz
dz(nbrPl) = CDbl(ListView4.ListItems(j + 1).Text) - Bmin
End If
Next j
p. - 45 -
End If
End If
Next j
nbrPl = nbrPl - 1
p. - 46 -
'Valeur supérieure égale à une des mesures de Z
For k = 1 To ListView4.ListItems.Count - 1
If Bmax = CDbl(ListView4.ListItems(k + 1).Text) Then
nbrPl = nbrPl + 1
Pl(nbrPl) = CDbl(ListView4.ListItems(k).SubItems(1))
dz(nbrPl)=CDbl(ListView4.ListItems(k+1).Text) - CDbl(ListView4.ListItems(k).Text)
End If
Next k
'Calcul de Pl et dz
Dim EPlDz As Double
For j = 1 To nbrPl
EPlDz = EPlDz + (Pl(j) * dz(j))
Next j
pressfp.ple = (1 / ((generalites.mine(petia, petih) + 3 * (petia)))) * EPlDz
pressfp.ple = Format(pressfp.ple, "##,##0.00")
pressiofp.Label12.Caption = pressfp.ple
'Calcul de Qp
pressfp.Qp = (pressfp.a * pressfp.Kp * pressfp.ple * 10)
pressfp.Qp = Format(pressfp.Qp, "##,##0.00")
pressiofp.Label14.Caption = pressfp.Qp
'Calcul de P
pressfp.P = (3.14 * fp.fpdia)
pressfp.P = Format (pressfp.P, "##,##0.00")
p. - 47 -
pressiofp.Label15.Caption = pressfp.P
'Calcul de qs
Dim ligne As Integer
Dim colonne As Integer
Dim nombre As Integer
Dim qsn As Double
Dim pn As Double
Dim Pli(70) As Double
Dim nbrPli As Integer
Dim dzi(70) As Double
Dim qsi(70) As Double
Dim Aj(70) As Double
Dim Eqsdz As Double
Dim validité As Boolean
Dim a1 As Double
Dim a2 As Double
p. - 48 -
ligne = 8
ElseIf paragefp.Option14 = True Then
ligne = 9
ElseIf paragefp.Option15 = True Then
ligne = 10
End If
'Calcul de qs entre Q1 et Q4
'Choix entre Q1 et Q2, Q3, Q4
validité = False
If nombre = 1 Then
validité = True
ElseIf nombre = 2 Then
validité = True
ElseIf nombre = 3 Then
validité = True
ElseIf nombre = 4 Then
validité = True
End If
p. - 49 -
If CDbl(ListView4.ListItems(i).Text) < pressfp.h Then
nbrPli = nbrPli + 1
Pli(nbrPli) = CDbl(ListView4.ListItems(i).SubItems(1))
dzi(nbrPli)=CDbl(ListView4.ListItems(i+1).Text)- CDbl(ListView4.ListItems(i).Text)
End If
End If
Next i
nbrPli = nbrPli - 1
'Position h par rapport à la derniere valeur pr trouver son Pl
'h entre 2valeurs
For j = 1 To ListView4.ListItems.Count
If pressfp.h < CDbl(ListView4.ListItems(j).Text) Then
If pressfp.h > CDbl(ListView4.ListItems(j - 1).Text) Then
nbrPli = nbrPli + 1
Pli(nbrPli) = CDbl(ListView4.ListItems(j - 1).SubItems(1))
'calcul dZ
dzi(nbrPli) = pressfp.h - CDbl(ListView4.ListItems(j - 1).Text)
End If
End If
Next j
Next k
p. - 50 -
'h superieure derniere valeur de Z
If pressfp.h > CDbl(ListView4.ListItems(ListView4.ListItems.Count).Text) Then
nbrPli = nbrPli + 1
Pli(nbrPli) = CDbl(ListView4.ListItems(ListView4.ListItems.Count).SubItems(1))
dzi(nbrPli) = pressfp.h - CDbl(ListView4.ListItems(ListView4.ListItems.Count).Text)
End If
'Calcul de Somme qs
Eqsdz = Eqsdz + (qsi(k) * dzi(k))
Next k
End If
'Si Q5
If nombre = 5 Then
Eqsdz = 0
nbrPli = 0
For i = 1 To ListView4.ListItems.Count
'Position pour les valeurs entre 0 et h = Z
If CDbl(ListView4.ListItems(i).Text) > 0 Then
If CDbl(ListView4.ListItems(i).Text) < pressfp.h Then
nbrPli = nbrPli + 1
Pli(nbrPli) = CDbl(ListView4.ListItems(i).SubItems(1))
dzi(nbrPli)=CDbl(ListView4.ListItems(i+1).Text)- CDbl(ListView4.ListItems(i).Text)
p. - 51 -
End If
End If
Next i
nbrPli = nbrPli - 1
'Position h par rapport à la derniere valeur pr trouver son Pl
'h entre 2valeurs
For j = 1 To ListView4.ListItems.Count
If pressfp.h < CDbl(ListView4.ListItems(j).Text) Then
If pressfp.h > CDbl(ListView4.ListItems(j - 1).Text) Then
nbrPli = nbrPli + 1
Pli(nbrPli) = CDbl(ListView4.ListItems(j - 1).SubItems(1))
dzi(nbrPli) = pressfp.h - CDbl(ListView4.ListItems(j - 1).Text)
End If
End If
Next j
'h égale une des valeurs
For k = 1 To ListView4.ListItems.Count
If pressfp.h = CDbl(ListView4.ListItems(k).Text) Then
nbrPli = nbrPli + 1
Pli(nbrPli) = CDbl(ListView4.ListItems(k - 1).SubItems(1))
dzi(nbrPli) = CDbl(ListView4.ListItems(k).Text) - CDbl(ListView4.ListItems(k -
1).Text)
End If
Next k
p. - 52 -
'Pl/Pn < ou > 1
For k = 1 To nbrPli
Aj(k) = Pli(k)
If Aj(k) >= 2 Then
qsi(k) = generalites.mine(((Aj(k) - 2) / 9), ((Aj(k) + 33) / 32))
End If
'Calcul de Somme qs
Eqsdz = Eqsdz + (qsi(k) * dzi(k))
Next k
End If
'Si Q6
If nombre = 6 Then
Eqsdz = 0
nbrPli = 0
For i = 1 To ListView4.ListItems.Count
'position pour les valeurs entre 0 et h = Z
If CDbl(ListView4.ListItems(i).Text) > 0 Then
If CDbl(ListView4.ListItems(i).Text) < pressfp.h Then
nbrPli = nbrPli + 1
Pli(nbrPli) = CDbl(ListView4.ListItems(i).SubItems(1))
dzi(nbrPli)=CDbl(ListView4.ListItems(i+1).Text)- CDbl(ListView4.ListItems(i).Text)
End If
End If
Next i
nbrPli = nbrPli - 1
'Position h par rapport à la derniere valeur pr trouver son Pl
'h entre 2valeurs
For j = 1 To ListView4.ListItems.Count
If pressfp.h < CDbl(ListView4.ListItems(j).Text) Then
If pressfp.h > CDbl(ListView4.ListItems(j - 1).Text) Then
nbrPli = nbrPli + 1
p. - 53 -
Pli(nbrPli) = CDbl(ListView4.ListItems(j - 1).SubItems(1))
dzi(nbrPli) = pressfp.h - CDbl(ListView4.ListItems(j - 1).Text)
End If
End If
Next j
'calcul de Somme qs
Eqsdz = Eqsdz + (qsi(k) * dzi(k))
Next k
End If
p. - 54 -
'Si Q7
If nombre = 7 Then
Eqsdz = 0
nbrPli = 0
For i = 1 To ListView4.ListItems.Count
'position pour les valeurs entre 0 et H = Z
If CDbl(ListView4.ListItems(i).Text) > 0 Then
If CDbl(ListView4.ListItems(i).Text) < pressfp.h Then
nbrPli = nbrPli + 1
Pli(nbrPli) = CDbl(ListView4.ListItems(i).SubItems(1))
dzi(nbrPli)=CDbl(ListView4.ListItems(i+1).Text)- CDbl(ListView4.ListItems(i).Text)
End If
End If
Next i
nbrPli = nbrPli - 1
'Position h par rapport à la derniere valeur pr trouver son Pl
'h entre 2valeurs
For j = 1 To ListView4.ListItems.Count
If pressfp.h < CDbl(ListView4.ListItems(j).Text) Then
If pressfp.h > CDbl(ListView4.ListItems(j - 1).Text) Then
nbrPli = nbrPli + 1
Pli(nbrPli) = CDbl(ListView4.ListItems(j - 1).SubItems(1))
dzi(nbrPli) = pressfp.h - CDbl(ListView4.ListItems(j - 1).Text)
End If
End If
Next j
p. - 55 -
dzi(nbrPli)=CDbl(ListView4.ListItems(k).Text)-CDbl(ListView4.ListItems(k- 1).Text)
End If
Next k
'Calcul de Somme qs
Eqsdz = Eqsdz + (qsi(k) * dzi(k))
Next k
End If
'Calcul de Qc
If fp.refoulement = 1 Then
pressfp.Qc = ((0.7 * pressfp.Qp) + (0.7 * pressfp.Qs))
Else
pressfp.Qc = ((0.5 * pressfp.Qp) + (0.7 * pressfp.Qs))
p. - 56 -
End If
pressfp.Qc = Format(pressfp.Qc, "##,##0.00")
pressiofp.Label19.Caption = pressfp.Qc
'Calcul de Ql
pressfp.Ql = pressfp.Qp + pressfp.Qs
pressfp.Ql = Format(pressfp.Ql, "##,##0.00")
pressiofp.Label27.Caption = pressfp.Ql
'Commentaire
pressfp.Qmax = (pressfp.Ql / 1.4)
pressfp.Qmax1 = (pressfp.Qc / 1.4)
If fp.fpQels < (affou.No * affou.Ce * pressfp.Qmax1) And fp.fpQelu < (affou.No * affou.Ce *
pressfp.Qmax) Then
pressiofp.Label33.Caption = "Il n'y a pas de risque de poinconnement"
Else
pressiofp.Label33.Caption = "Changer la valeur de B ou D ou N et refaire le calcul"
End If
'End If
p. - 57 -
pressiofp.Label33.Caption = pressiofp.Label33.Caption & vbCrLf & "Pour raison
économique, Changer et Varier le diamètre B ou l'encastrement D ou N pour que la charge
admissible du pieu soit proche de la charge appliquée"
fondprof.com2.Enabled = False
fondprof.Picture8.Visible = False
fondprof.Picture9.Visible = True
End If
End If
End If
End Sub
p. - 58 -
TABLE DES MATIERES
DEDICACE ------------------------------------------------------------------------------------------------- I
REMERCIEMENTS -------------------------------------------------------------------------------------- II
SOMMAIRE ---------------------------------------------------------------------------------------------- IV
LISTE DES TABLEAUX -------------------------------------------------------------------------------- V
LISTE DES FIGURES ----------------------------------------------------------------------------------- IX
LISTE DES PHOTOS ----------------------------------------------------------------------------------- XII
LISTE DES GRAPHES -------------------------------------------------------------------------------- XIII
NOTATIONS ------------------------------------------------------------------------------------------- XIV
SIGLES ET ABREVIATIONS ---------------------------------------------------------------------- XXII
INTRODUCTION ------------------------------------------------------------------------------------------ 1
PARTIE 1 : GENERALITES SUR LA RECONNAISSANCE GEOTECHNIQUE---------------- 1
CHAPITRE I : LES NECESSITES DE LA RECONNAISSANCE GEOTECHNIQUE --------- 3
I. Le sol : matériau de construction imposé------------------------------------------------------ 3
II. Objectifs ------------------------------------------------------------------------------------------- 3
III. Sondages --------------------------------------------------------------------------------------- 4
3-1. Les reconnaissances superficielles -------------------------------------------------------- 4
3-2. Les reconnaissances par sondage mécanique profond ---------------------------------- 4
IV. Organisation d’une campagne de reconnaissance de sol ---------------------------------- 5
V. Conclusion Partielle ----------------------------------------------------------------------------- 6
CHAPITRE II : TRAVAUX DE RECONNAISSANCE -------------------------------------------- 7
I. Nature des investigations ------------------------------------------------------------------------ 7
II. Densité des sondages et essais ------------------------------------------------------------------ 8
III. Profondeur d’investigation ------------------------------------------------------------------- 9
3-1. Pour les fondations superficielles --------------------------------------------------------- 9
3-2. Pour les fondations profondes ------------------------------------------------------------- 9
3-3. Pour les remblais de grande hauteur ---------------------------------------------------- 10
IV. Implantation ---------------------------------------------------------------------------------- 10
V. Conclusion partielle ---------------------------------------------------------------------------- 11
CHAPITRE III : LES ESSAIS IN SITU ------------------------------------------------------------- 12
I. Généralités -------------------------------------------------------------------------------------- 12
II. Le pressiomètre Ménard (Norme NF –P 94-110-1) ---------------------------------------- 13
2-1. Objectif ------------------------------------------------------------------------------------ 13
p. - 59 -
2-2. Principe de l’essai ------------------------------------------------------------------------ 13
2-3. Description de l’appareil ----------------------------------------------------------------- 13
2-4. Description de l’essai--------------------------------------------------------------------- 14
2-5. Interprétation des courbes pressiométriques ------------------------------------------- 15
2-6. Résultats des courbes --------------------------------------------------------------------- 16
III. Le SPT «Standard Penetration Test» (Norme NF P 94-116) --------------------------- 17
3-1. Objectif ------------------------------------------------------------------------------------ 17
3-2. Description de l’appareil ----------------------------------------------------------------- 17
3-3. Description de l’essai--------------------------------------------------------------------- 19
3-4. Résultats des essais ----------------------------------------------------------------------- 19
3-5. Interprétation des résultats --------------------------------------------------------------- 20
3-5-1. Corrections à apporter à la valeur de N ---------------------------------------------- 20
IV. Le CPT « pénétromètre statique » (Norme NF P 94-113) ------------------------------ 20
4-1. Objectif ------------------------------------------------------------------------------------ 20
4-2. Principe ------------------------------------------------------------------------------------ 20
4-3. Description de l’appareil ----------------------------------------------------------------- 21
4-4. Résultats des essais ----------------------------------------------------------------------- 23
4-5. Conclusion partielle ---------------------------------------------------------------------- 24
V. Le scissomètre (Norme NF P 94-112) ------------------------------------------------------- 24
5-1. Objet --------------------------------------------------------------------------------------- 24
5-2. Principe ------------------------------------------------------------------------------------ 25
5-3. Appareils utilisés à l’essai --------------------------------------------------------------- 25
5-3-1. Matériels spécifiques à l’essai -------------------------------------------------------- 25
5-3-2. Matériels de mise en place du scissomètre ------------------------------------------ 25
5-3-3. Matériels divers ------------------------------------------------------------------------ 26
5-4. Mise en œuvre du scissomètre ---------------------------------------------------------- 27
5-4-1. Montage du bâti ------------------------------------------------------------------------ 27
5-4-2. Choix du moulinet --------------------------------------------------------------------- 27
5-4-3. Fonçage du scissomètre --------------------------------------------------------------- 27
5-5. Exécution de l’essai ---------------------------------------------------------------------- 28
5-5-1. Préparation de l’essai ------------------------------------------------------------------ 28
5-5-2. Déroulement de l’essai ---------------------------------------------------------------- 28
5-6. Résultats de essais ------------------------------------------------------------------------ 29
VI. Pénétromètre Dynamique (Norme NF-P 94-115 B) ------------------------------------- 32
p. - 60 -
6-1. Objet --------------------------------------------------------------------------------------- 32
6-2. Principe ------------------------------------------------------------------------------------ 32
6-3. Description des matériels utilisés ------------------------------------------------------- 32
6-4. Résultats des essais ----------------------------------------------------------------------- 33
6-5. Interprétation des résultats --------------------------------------------------------------- 34
6-6. Exploitation des résultats ---------------------------------------------------------------- 35
VII. Comparaison des différents essais in situ ------------------------------------------------- 35
VIII. Conclusion Partielle ------------------------------------------------------------------------- 38
CHAPITRE IV : LES ESSAIS DE LABORATOIRE ---------------------------------------------- 39
I. Généralités -------------------------------------------------------------------------------------- 39
II. Essais d’Identification ------------------------------------------------------------------------- 39
2-1. Analyse granulométrique par tamisage (Norme NF P 94-056) ---------------------- 40
2-2. Equivalent de sable (Norme NF P 18-598) -------------------------------------------- 40
2-3. Limites d’Atterberg (Norme NF P 94-051) -------------------------------------------- 41
2-4. Valeur au Bleu de Méthylène « VBS » (Norme NF P 94-068) ---------------------- 42
2-5. Essais sur les caractéristiques d’état : poids volumiques ----------------------------- 42
2-5-1. La teneur en eau w (Norme NF P 94-050) ------------------------------------------ 43
2-5-2. Poids volumique spécifique des particules solides d’un sol γs (Norme NF P 94-
054-Méthode du pycnomètre à eau) --------------------------------------------------------- 43
2-5-3. Poids volumique humide d’un sol---------------------------------------------------- 43
III. Essais mécaniques de laboratoire ---------------------------------------------------------- 44
3-1. Essai de cisaillement simple à la Boite de CASAGRANDE (Norme NF P 94-071)
44
3-1-1. Objet ------------------------------------------------------------------------------------- 44
3-1-2. Description de l’appareil -------------------------------------------------------------- 44
3-1-3. Principe --------------------------------------------------------------------------------- 45
3-1-4. Expression des résultats --------------------------------------------------------------- 46
3-2. Essai Triaxial ------------------------------------------------------------------------------ 46
3-2-1. Objet ------------------------------------------------------------------------------------- 46
3-2-2. Description de l’appareil -------------------------------------------------------------- 46
3-2-3. Principe --------------------------------------------------------------------------------- 48
3-2-4. Expression des résultats --------------------------------------------------------------- 48
3-2-5. Remarques ------------------------------------------------------------------------------ 50
3-3. Essai oedométrique (Norme NF P 94-090) -------------------------------------------- 50
p. - 61 -
3-3-1. Objet ------------------------------------------------------------------------------------- 50
3-3-2. Description de l’appareil -------------------------------------------------------------- 51
3-3-3. Principe --------------------------------------------------------------------------------- 52
3-3-4. Expression des résultats --------------------------------------------------------------- 52
a. Détermination de σ’c : contrainte de consolidation -------------------------------- 52
b. Indice de compression Cc et Indice de gonflement Cg ----------------------------- 53
c. Evaluation du tassement--------------------------------------------------------------- 53
c-1- Sol surconsolidé (σ’vo : contrainte géotechnique < σ’c)----------------------- 53
c-2- Sol normalement consolidé (σ’vo : contrainte géotechnique = σ’c) ----------- 53
d. Durée de tassement -------------------------------------------------------------------- 54
IV. Conclusion partielle ------------------------------------------------------------------------- 54
PARTIE 2: UTILISATION DES ESSAIS SUR LE DIMENSIONNEMENT DES
FONDATIONS DES PONTS --------------------------------------------------------------------------- 55
CHAPITRE V : GENERALITES SUR LES OUVRAGES D’ART ------------------------------ 56
I. Définition --------------------------------------------------------------------------------------- 56
II. Classifications des ponts ---------------------------------------------------------------------- 57
2-1. Classification des ponts selon les matériaux constitutifs ----------------------------- 58
2-2. Classification des ponts selon la coupe longitudinale -------------------------------- 60
2-3. Classification des ponts suivant la nature de la voie portée -------------------------- 61
2-4. Classification des ponts suivant la coupe transversale ------------------------------- 62
2-5. Classifications des ponts suivant le procédé d’exécution ---------------------------- 64
III. Etat des lieux sur les ponts à Madagascar ------------------------------------------------ 66
IV. Eléments constitutifs d’un pont ------------------------------------------------------------ 66
V. Conclusion partielle ---------------------------------------------------------------------------- 68
CHAPITRE VI : METHODES DE CONCEPTION ET DE DIMENSIONNEMENT DES
FONDATIONS SUPERFICIELLES D’UN PONT ------------------------------------------------ 69
I. Définitions et types de fondations superficielles ------------------------------------------- 69
1-1. Semelles isolées --------------------------------------------------------------------------- 70
1-2. Semelles filantes -------------------------------------------------------------------------- 71
II. Les actions appliquées aux fondations et sollicitations de calcul ------------------------- 72
2-1. Actions appliquées aux fondations ----------------------------------------------------- 72
2-2. Combinaisons d’actions et sollicitations de calcul ------------------------------------ 73
2-2-1. Etats limites Ultimes : ELU ----------------------------------------------------------- 73
2-2-2. Etats limites de service : ELS--------------------------------------------------------- 74
p. - 62 -
III. Calcul de la capacité portante et Etude du poinçonnement ----------------------------- 74
3-1. Introduction ------------------------------------------------------------------------------- 74
3-2. Evaluation de la portance de rupture et de portance admissible par la méthode « C-
υ» 75
3-2-1. Charge verticale et centrée ------------------------------------------------------------ 75
a. Sol homogène -------------------------------------------------------------------------- 75
a-1- Semelle filante ---------------------------------------------------------------------- 75
a-2- Semelle quelconque (B x L) ------------------------------------------------------- 78
b. Sol hétérogène -------------------------------------------------------------------------- 79
3-2-2. Charge verticale et excentrée --------------------------------------------------------- 80
3-2-3. Charge inclinée et centrée ------------------------------------------------------------- 80
3-2-4. Charge inclinée et excentrée ---------------------------------------------------------- 81
3-3. Evaluation de la portance de rupture et de portance admissible par la
méthode pressiométrique ------------------------------------------------------------------------ 81
3-3-1. Charge verticale centrée --------------------------------------------------------------- 82
3-3-2. Cas de charge inclinée et influence de la proximité d’un talus ------------------- 84
a. Valeurs de iδ, influence de l’inclinaison de la charge ----------------------------- 84
b. Valeurs de iδ, influence de la proximité d’un talus -------------------------------- 85
3-4. Evaluation de la portance de rupture et de portance admissible par la méthode CPT
86
3-5. Evaluation de la portance de rupture et de portance admissible par la méthode SPT
88
3-6. Vérification au non-poinçonnement ---------------------------------------------------- 88
3-6-1. Cas où charge à l’intérieur du tiers central de la semelle (e < B/6) -------------- 89
3-6-2. Cas où charge à l’extérieur du tiers central de la semelle (e >B/6) --------------- 89
3-6-3. Cas où charge à la limite du tiers central de la semelle (e = B/6) ---------------- 90
IV. Etude de tassement -------------------------------------------------------------------------- 90
4-1. Méthode oedométrique ------------------------------------------------------------------- 91
4-2. Méthode pressiométrique ---------------------------------------------------------------- 91
4-3. Prise en compte d’une couche molle pour les tassements ---------------------------- 93
V. Etude de stabilité au renversement ----------------------------------------------------------- 95
VI. Etude de stabilité au glissement ----------------------------------------------------------- 97
VII. Etude de l’affouillement -------------------------------------------------------------------- 98
7-1. Profondeur d’affouillement normal HN ------------------------------------------------ 98
p. - 63 -
7-2. Profondeur d’affouillement due au rétrécissement du lit H R------------------------- 98
7-3. Profondeur due à l’affouillement local HL --------------------------------------------- 99
7-4. Protection contre l’affouillement ------------------------------------------------------- 99
VIII. Calcul des armatures d’une fondation superficielle ------------------------------------ 100
8-1. Semelle rectangulaire isolée sous pilier rectangulaire ------------------------------- 101
8-1-1. Charges centrées ---------------------------------------------------------------------- 101
8-1-2. Charges excentrées-------------------------------------------------------------------- 103
8-2. Semelle circulaire isolée sous pilier circulaire --------------------------------------- 104
8-2-1. Charges centrées ---------------------------------------------------------------------- 105
a. Armatures constituées par deux nappes de barres orthogonales ----------------- 106
b. Armatures constituées par des cerces ----------------------------------------------- 106
8-2-2. Charges excentrées-------------------------------------------------------------------- 107
8-3. Semelle filante sous un voile ----------------------------------------------------------- 107
8-3-1. Charges centrées ---------------------------------------------------------------------- 107
8-3-2. Charges excentrées-------------------------------------------------------------------- 109
IX. Conclusion Partielle ------------------------------------------------------------------------ 109
CHAPITRE VII : METHODE DE CONCEPTION ET DE DIMENSIONNEMENT DES
FONDATIONS PROFONDES D’UN PONT ------------------------------------------------------ 111
I. Introduction ------------------------------------------------------------------------------------ 111
1-1. Définitions d’un pieu -------------------------------------------------------------------- 112
1-2. Géométrie des pieux --------------------------------------------------------------------- 112
1-3. Distance entre les pieux ----------------------------------------------------------------- 113
1-4. Principes d’exécution des principaux types de pieux -------------------------------- 114
II. Les actions appliquées aux fondations profondes ----------------------------------------- 115
2-1. Actions appliquées aux fondations ---------------------------------------------------- 115
2-2. Combinaisons d’actions et sollicitations de calcul ----------------------------------- 116
2-2-1. Etats limites Ultimes ------------------------------------------------------------------ 116
2-2-2. Etats limites de service --------------------------------------------------------------- 117
III. Etude de la charge portante d’un pieu sous charge axiale ----------------------------- 117
3-1. Généralités -------------------------------------------------------------------------------- 117
3-1-1. Charge limite Ql ou Qd --------------------------------------------------------------- 117
3-1-2. Charge de fluage Qc ou Qad ---------------------------------------------------------- 119
3-2. Calcul de la charge limite Ql par la méthode pressiométrique ---------------------- 119
3-2-1. Calcul de la charge limite de pointe Qp --------------------------------------------- 119
p. - 64 -
a. Evaluation de la pression limite équivalente Ple*---------------------------------- 119
3-2-2. Calcul de la charge limite de frottement latéral Q s -------------------------------- 120
3-3. Calcul de la charge limite Ql à partir du pénétromètre statique -------------------- 122
3-3-1. Calcul de la charge limite de pointe Qp --------------------------------------------- 122
3-3-2. Calcul de la charge limite de frottement latéral Qs-------------------------------- 122
3-4. Calcul de la charge limite qad à partir du pénétromètre dynamique --------------- 123
IV. Vérifications à faire ------------------------------------------------------------------------ 124
4-1. Vérification de la capacité portante pour le cas d’un pieu isolé -------------------- 124
4-2. Vérification de la capacité portante pour le cas d’un groupe de pieux ------------ 124
4-3. Vérification de non flambement d’un pieu ------------------------------------------- 125
4-4. Vérification des états limites concernant les matériaux constitutifs des pieux en BA
125
V. Etude de l’affouillement ---------------------------------------------------------------------- 126
VI. Calcul des armatures ----------------------------------------------------------------------- 126
6-1. Calcul des armatures de la semelle de liaison ---------------------------------------- 126
6-1-1. Semelle reposant sur deux pieux ---------------------------------------------------- 126
a. Charges centrées ---------------------------------------------------------------------- 126
b. Charges excentrées-------------------------------------------------------------------- 128
c. Vérification vis-à-vis du matériau--------------------------------------------------- 129
6-1-2. Semelle reposant sur trois pieux ----------------------------------------------------- 130
6-1-3. Semelle reposant sur quatre pieux -------------------------------------------------- 131
a. Charges centrées ---------------------------------------------------------------------- 131
b. Charges excentrées-------------------------------------------------------------------- 133
c. Vérification vis-à-vis du matériau--------------------------------------------------- 134
6-2. Calcul des armatures du pieu ----------------------------------------------------------- 135
6-2-1. Hypothèses de calcul ----------------------------------------------------------------- 135
6-2-2. Calcul des armatures longitudinales ------------------------------------------------ 136
6-2-3. Calcul des armatures transversales -------------------------------------------------- 137
VII. Conclusion Partielle ------------------------------------------------------------------------ 137
PARTIE 3 : PROGRAMMATION DES CALCULS ------------------------------------------------ 138
CHAPITRE VIII : PRESENTATION DU PROGRAMME -------------------------------------- 139
I. Langage utilisé pour le programme --------------------------------------------------------- 139
II. Algorigrammes de calcul --------------------------------------------------------------------- 140
2-1. Algorigramme de calcul pour les fondations superficielles ------------------------- 141
p. - 65 -
2-2. Algorigramme de calcul pour les fondations profondes ----------------------------- 144
III. Structures du programme ------------------------------------------------------------------ 145
3-1. Fondations superficielles---------------------------------------------------------------- 146
3-2. Fondations profondes ------------------------------------------------------------------- 163
3-3. Récapitulatifs des données d’entrée et résultats -------------------------------------- 174
IV. Conclusion partielle ------------------------------------------------------------------------ 176
I. Exemples de fondations superficielles ------------------------------------------------------ 177
1-1. Pressiomètre Ménard -------------------------------------------------------------------- 177
CHAPITRE IX : SIMULATION DU PROGRAMME ------------------------------------------- 177
1-2. CPT ---------------------------------------------------------------------------------------- 181
1-3. SPT ---------------------------------------------------------------------------------------- 186
1-4. Paramètres traditionnels C-υ ----------------------------------------------------------- 192
II. Exemples de fondations profondes ---------------------------------------------------------- 197
2-1. Pressiomètre Ménard -------------------------------------------------------------------- 197
2-2. CPT ---------------------------------------------------------------------------------------- 202
2-3. Pénétromètre Dynamique --------------------------------------------------------------- 208
III. Conclusion Partielle ------------------------------------------------------------------------ 213
CONCLUSION GENERALE -------------------------------------------------------------------------- 214
BIBLIOGRAPHIE --------------------------------------------------------------------------------------- 215
WEBOGRAPHIE ---------------------------------------------------------------------------------------- 216
ANNEXES ----------------------------------------------------------------------------------------------- 217
TABLE DES MATIERES ---------------------------------------------------------------------------- - 59 -
p. - 66 -
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE
DEPARTEMENT BATIMENT ET TRAVAUX PUBLICS
Nom : RAMAROKOTO
Prénoms : Henintsoa Margot Lusia
Adresse : Lot IBF 16 A Ambatomena Tananarivo101
Tel. : 0331440881
Titre :
«RECONNAISSANCE GEOTECHNIQUE ET INFORMATISATION DU
DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS EN BETON ARME D’UN
PONT»
Résumé :
Le présent mémoire a pour objet le dimensionnement et l’automatisation des calculs des
fondations d’un pont.
Dans tous les cas, soit pour une fondation superficielle, soit pour une fondation profonde,
les paramètres à ajuster sont toujours l’ancrage D, la base ou le diamètre B. Leurs calculs sont
faits par approximation pour satisfaire les conditions de non-poinçonnement et de tassement.
Les interprétations des essais ont été déduites du Fascicule 62 V et le calcul des armatures
ont comme référence le BAEL 91.
Les étapes de calculs sont programmées en Visual Basic afin d’apprécier de façon rapide
les résultats obtenus.
Abstract:
This memory is designed sizing and automation of the foundations’ calculations of a
bridge.
In all cases, either for a shallow foundation, either for a deep foundation, the fitting
parameters are still anchoring the base or the diameter B. They are groping to satisfy the
conditions of non-punching and packing.
Interpretations of tests have been deducted from Issue 62 V and the calculations of the
reference frames have BAEL 91.
The calculation steps are programmed in Visual Basic to quickly appreciate the results.