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connecter
Power BI propose une vaste bibliothèque de connecteurs ­ et encore celle­ci évolue avec chaque nouvelle livraison du 
logiciel : les décrire tous serait fastidieux, mais il est possible de dégager les grandes lignes et le fonctionnement des 
principaux connecteurs. 

Vous  trouverez  sur  le  site  de  l’éditeur  une  description  très  complète  de  la  plupart  des  connecteurs  : 
https://docs.microsoft.com/fr­fr/power­bi/desktop­data­sources  

Les trois types de connexion

Un premier choix essentiel consiste à définir le type de connexion : import ou direct. 

n L’option la plus fréquente consiste à importer les données : une fois la requête lancée, Power BI récupère et stocke en 
local l’ensemble des données. 

l L’intérêt majeur de ce type de connexion repose sur les performances de Power BI lors de la création de rapports, 
les possibilités de modélisation et la réactivité aux actions de filtrage de l’utilisateur. 

l L’inconvénient tient à ce que le poste sur lequel est conçu ou utilisé le rapport doit avoir une puissance suffisante, en 
termes de RAM (pour le stockage des données) et de CPU (pour les calculs). 

l Un  autre  inconvénient  possible  est  la  limite  de  taille  du  fichier :  1 Go  pour  la  version  standard,  10 Go  pour  les 
versions Pro et Premium. 

l Enfin, ce type de connexion implique une actualisation manuelle ou programmée des données  ­ par opposition à la 
visualisation de données en temps réel. 

Malgré ces quelques inconvénients, l’import des données est le mode à privilégier. 

n Il est également possible de se connecter en direct à certaines sources (essentiellement des bases de données). 

l L’intérêt  ici  est  d’avoir  en  permanence  des  rapports  à  jour,  sans  avoir  besoin  d’actualiser  les  données.  Une  simple 
action (filtre ou sélection dans le visuel) suffit à mettre à jour les données. Par ailleurs, la puissance du poste n’est 
plus un critère limitant. 

l En  revanche,  un  inconvénient  tient  à  la  capacité  de  la  source :  il  faut  qu’elle  soit  suffisamment puissante  pour 
accepter une connexion directe. Les performances de l’application peuvent s’en ressentir. 

l Par ailleurs, toutes les sources ne sont pas disponibles. 

l Les possibilités de modélisation des données sont limitées (puisqu’elles ont déjà été définies dans la source). 

l Enfin  d’autres  limitations  incluent  la  restriction  de  certaines  fonctionnalités  de  transformation  et  de  création  de 
formule (notamment les fonctions Time Intelligence). 

Il existe deux types de connexion en direct : la connexion DirectQuery et la connexion directe. La première est plus 
générale, mais aussi moins performante, la seconde concerne exclusivement SSAS, Azure ou Power BI Service ­ elle 
est plus performante dans la mesure où les données sont déjà stockées sur le modèle qu’utilise Power BI. 

Découvrir les types de connexion 

Lancez Power BI Desktop et cliquez sur Obtenir les données. 

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Vous trouvez aussi la fonctionnalité Obtenir les données sur l’onglet Accueil. 

Pour  accéder  à  une  source,  il  suffit  de  sélectionner  le  connecteur  dans  la  liste,  puis  de  cliquer  sur  Se 
connecter. 

En fonction du connecteur choisi, des options apparaissent, le nom de la base, le mode de connectivité. 

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Voici quelques exemples de connecteurs à des bases de données Oracle et SQL Server : 

Connexion avec import sur une base Oracle 

Connexion DirectQuery sur une base Oracle 

Connexion directe sur une base SSAS 

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Se connecter à un fichier plat

Les principaux formats de fichiers sont Excel, CSV, XML ou encore JSON. Chacun a ses particularités, mais regardons 
ensemble le plus courant de ces formats, le fichier Excel. 

Se connecter à une source Excel contenant plusieurs feuilles 

Le fichier Ventes Monde.xlsx se compose de quatre feuilles de calcul : 

n Ventes : c’est la table centrale, elle donne le montant facturé, le coût de production et les quantités par produit et date. 

n Catégories : indique la catégorie à laquelle appartient le produit. 

n Familles : indique la famille à laquelle appartient la catégorie. 

Le  code  produit  se  retrouve  dans  la  table  des  catégories,  et  le  code  famille  de  la  table  Catégories assure  le  lien 
avec la table Familles. 

Les colonnes présentent une ligne d’en­tête. 

Connaître la structure des fichiers source (ou de la base) est un aspect crucial de l’utilisation de Power BI : c’est en 
général  le  cas  lorsque  vous  vous  connectez  à  un  fichier  Excel,  mais  cela  peut  être  plus  complexe  si  vous  vous 
connectez à une base de données où le nombre de tables est important et le nombre de colonnes est le plus souvent peu 
évocateur. 

Dans la fenêtre Obtenir les données, choisissez le connecteur Excel puis cliquez sur Se connecter. 

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Sélectionnez le fichier Ventes Monde.xlsx, puis cliquez sur Ouvrir pour confirmer. 

Une fois la structure du fichier lue, Power BI vous permet de choisir une ou plusieurs feuilles de calcul, ou encore des 
plages  de  données.  Chaque  feuille  ou  plage  est  dorénavant  considérée  comme  une  table  (que  Power  BI  appelle 
également requête). 

Sélectionnez les trois feuilles. 

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Cliquez enfin sur  Charger ou Modifier selon que vous souhaitez directement récupérer les données, ou 
au  contraire  les  préparer  (voir  ci­dessous  pour  plus  d’informations  sur  les  nombreuses  possibilités  de 
nettoyage et de transformation). 

L’option Modifier ouvre une nouvelle fenêtre : l’éditeur Power Query, qui permet tout le travail de préparation des 
données avant l’envoi de la requête. 

Pour le déroulement de notre séquence, cliquez sur Charger et enregistrez le fichier sous le nom Ventes 
Monde.pbix. 

Se connecter à un fichier TXT 

À titre d’exemple, voici à quoi ressemble la fenêtre de connexion à un fichier TXT. 

Sur  cet  exemple,  Power  BI  a  détecté  que  la  tabulation  est  le  délimiteur,  mais  vous  pourriez  faire  ce  choix  vous­

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même,  ou  encore  travailler  à  l’aide  de  champs  de  largeur  fixe  (les  extractions  de  données  se  présentent  en  effet 
parfois sous ce format). 

Sur cet exemple, les cinq champs commencent respectivement à la position 0, 2, 7, 9 et 10 

Une recherche sur un moteur de recherche, par exemple « json dans powerbi », vous donnera rapidement accès à 


des tutoriels détaillés (souvent en anglais) pour découvrir comment vous connecter à une source de données JSON 
ou XML. 

Se connecter à une base de données

La connexion à une base de données ressemble en tous points à la connexion à un fichier Excel : une fois indiqués 
le nom du serveur, le nom de la base et le cas échéant, les informations de connexion (compte utilisateur, mot de 
passe), Power BI affiche l’ensemble des tables, pour vous permettre d’en sélectionner une ou plusieurs. 

L’outil  Charger  s’avère  pertinent  lorsque  les  données  sont  particulièrement  bien  structurées  et  stockées.  C’est 
souvent le cas lorsque vous vous connectez à une base de données d’entreprise. En revanche, lors de l’accès à des 
sources de données locales (fichier texte ou Excel par exemple) ou à des données web, les opérations de transformation 
sont le plus souvent nécessaires. 

Ouvrez  un  nouveau  document  (menu  Fichier  puis  option Nouveau),  cliquez  sur  Obtenir les  données et 
choisissez une connexion Base de données Access. 

Sélectionnez le fichier Livres.accdb. 

Sélectionnez toutes les tables. 

n Cliquez sur Charger. 

n Enregistrez le fichier sous le nom Livres.pbix. 

Lors de l’accès à une base de données ­ surtout lorsque son modèle est complexe ­, une astuce consiste à choisir 
une  table  (celle  qui  vous  intéresse  en  premier  lieu)  et  à  demander  à  Power  BI  d’identifier  les  tables  qui  lui  sont 
associées (Sélectionner les tables associées), comme illustré ci­après. Grâce à cet outil, vous n’avez pas besoin de 
connaître la structure de la base, Power BI se charge de ce travail. 

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Rien ne vous empêche d’ailleurs d’ajouter d’autres tables ou de modifier la proposition faite par l’application : 

Power BI a identifié quatre tables liées à la table Orders (Commandes) 

Se connecter à d’autres sources

Se connecter à un dossier contenant plusieurs fichiers 

Voici  un  scénario  assez  courant  dans  l’entreprise :  à  intervalles  réguliers  (ou  non),  par  exemple  une  fois  par 
semaine, une extraction de données envoie un fichier (Excel, TXT, ou autre) dans un répertoire (ou dossier). 

Semaine après semaine, la structure du fichier est la même : le fichier contient les nouvelles lignes générées depuis 
le précédent fichier (mise à jour incrémentielle). 

Votre besoin consiste à faire en sorte que dans Power BI, chaque nouveau fichier soit intégré au rapport. 

Le connecteur Dossier est précisément là pour permettre cette mise en œ uvre : plutôt que de pointer sur un fichier 


en particulier, vous indiquez le dossier où ils se trouvent (ou se trouveront) tous. 

Voyons  un  exemple :  un  répertoire  reçoit  des  fichiers  Excel  de  statistiques  de  course.  Chaque  fichier  a  un  nom 
unique (basé sur la date à laquelle il a été généré). La structure est toujours la même, et les fichiers contiennent 
une plage de données appelée Summary : 

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n En appelant le connecteur Dossier, nous allons pouvoir pointer sur le répertoire : 

Power BI lit la structure (le contenu) du dossier, et vous propose de Combiner, Charger ou Modifier la requête : 

n Choisissez : 
Charger  ou  Modifier pour récupérer les données  « de structure »,  c’est­à­dire les données que vous voyez affichées 
sur l’écran ci­dessus (nom du fichier, extension, date de création, de modification, etc.). 
Combiner pour extraire le contenu des fichiers. Là aussi, comme à chaque requête, vous pouvez charger directement 
ou modifier d’abord. 

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À ce moment, sur la base du premier fichier qu’il trouve, Power BI lit la structure des feuilles (incluant les plages s’il y 
en a), à l’instar de ce qui se passe lorsque vous vous connectez à un fichier Excel : 

La  suite  est  identique  à  celle  des  autres  scénarios :  une  fois  votre  choix  validé,  Power  Query  s’ouvre  pour  vous 
permettre  les  opérations  de  nettoyage  et  de  préparation  que  nous  verrons  dans  la  section  suivante  ­  à  une 
différence près toutefois, la présence d’une colonne supplémentaire indiquant le nom du fichier source (puisqu’il y en 
a plusieurs) : 

Par  la  suite,  à  chaque  actualisation  de  votre  fichier  Power  BI,  le  contenu  du  dossier  est  balayé,  et  tout  nouveau 
fichier est incorporé au résultat. 

Se connecter à un site web 

Un autre scénario pour obtenir des données consiste à aller les chercher sur internet ou sur un intranet, sur une 
page web identifiée par son adresse. 

Power BI propose un connecteur capable de lire la structure de la page, et d’y identifier les tableaux, sur lesquels 
seront basés les champs extraits par Power BI. 

Dans le cas illustré ici, nous allons extraire les numéros et noms de départements de France (ceci peut notamment 
être utile pour compléter vos données d’adresses et créer des rapports présentant des cartes géographiques). 

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Onglet Accueil ­ groupe Données externes ­ cliquez sur Obtenir les données ­ Web. 

Saisissez l’URL de la page où se retrouvent les données puis validez par OK. 

Différents types d’accès sont possibles, de l’accès anonyme à la page à celui requérant un nom d’utilisateur et un 
mot de passe, ou encore à l’utilisation d’API : 

Cliquez sur Se connecter 

La  structure  de  la  page  est  lue,  et  Power  BI  tente  d’identifier  des  structures  de  type  tableau pour  construire  les 
champs : 

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Dans notre exemple, plusieurs tableaux ont été identifiés 

Il est recommandé ici de modifier la requête, notamment pour vérifier le type de chaque champ. 

La suite est identique à celle de tout autre type de source, et l’actualisation consistera pour Power BI à retourner à 
l’adresse indiquée, et mettre à jour les données si le tableau a changé. 

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