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J. LIBAUDE - G. MORIZOT
Département minéralurgie
B.P. 6009 - 45018 Orléans Cedex - Tél. (38) 63.80.01
RESUME
CHAPITRE 1 - INTRODUCTION 1
1.1 - Définition du problème 1
1.2 - Résultats des essais de mise en pulpe effectués par AMAX. 2
1.3 - Travaux effectués par le B.R.G.M 2
CHAPITRE 2 - VISITES EFFECTUEES CHEZ LES FABRICANTS DE MATERIEL
POUR LA PREPARATION DES MINERAIS DE TIEBAGHI 3
2.1 - Société HANDLE 3
2.2 - Société NEYRTEC 3
2.3 - Société Five Cail Babcock 4
2.4 - Ciments français - Usine de Guerville 4
CHAPITRE 3 - ESSAIS DE MISE EN PULPE 5
3.1 - Essais de mise en pulpe en voie épaisse 5
3.1.1 - Minerais garnièritiques 5
3.1.2 - Minerais latéritiques 6
3.2 - Essais de mise en pulpe en voie diluée 6
3.2.1 - Essais de laboratoire 6
3.2.1.1 - IÍLYIVUUÁ gcvini&Utiqute 6
3.2.7.2 - MlneÄjcUA ¿aiífuXlqua, 8
3.2.2 - Essais pilotes 8
3.2.3 - Observations sur les essais de compactage 11
3.3 - Avantages de la mise en pulpe en milieu dilué suivie d'un
compactage 12
3.3.1 - Au niveau du procédé 12
3.3.2 - Au niveau économique 13
INTRODUCTION
Elle repose également sur des essais sur latérites provenant d'autres
gisements (Prony en particulier).
CHAPITRE 2
Parmi les appareils examinés chez HANDLE, l'un a retenu plus particu-
lièrement notre attention , le laminoir épierreur, qui conviendrait pour éliminer,
avant le trommel-débourbeur, les blocs stériles présents dans la latérite, tout
en la "déstructurant". Si la nécessité de la mise en compression des minerais
latéritiques avant leur mise en pulpe, était démontrée, l'emploi de cet appareil
serait à envisager.
CHAPITRE 3
Ces essais ont été effectués sur les minerais suivants, provenant
de la zone de "l'échantillon industriel" :
3.2.1 - Essais_de_laboratoire
Les essais pilotes ont été menés en deux campagne (du 25 au 28 avril
et du 16 au 24 mai) à Orléans en utilisant les installations BRGM/MIN pour la
préparation de la pulpe et le camion laboratoire Neyrtec pour le compactage
proprement dit. La première campagne a conduit à des résultats irréguliers à
cause essentiellement du dispositif de reprise des boues épaissies à la sortie
du Tasster, dispositif qui a été modifié pour la deuxième campagne.
Les essais sont décrits en détail dans les annexes K et L, ils ont
été effectués sur le minerai garnièritique d'Aiguebelle, sur le minerai laté-
ritique et sur un mélange des deux minerais.
Garnièrite +
latérite dans
le rapport 1,3
Sables 22,3 58,0
(coupure
36,0
95 y m pour la
latérite et Boues 77,7 32,5 450
86 ym pour la
garnièrite)
- 10 -
Des mesures rhéologiques ont par ailleurs été effectuées sur des
mélanges "sables" et "boues" dans le cas de la garnièrite ; ils mettent en évi-
dence une nette diminution de la viscosité (seuil d'écoulement et viscosité
plastique) par rapport aux pulpes obtenues par débourbage en voie épaisse ;
pour 38 % de solides nous avons les résultats suivants :
Seuil Viscosité
d'écoulement plastique
dynes/cm^ poise
Pulpe
"Débourbage voie épaisse" 800 > 1
Pulpe
"Compactée par Tasster" 200 0,5
G/L G/L
=1 = 2
Sables
0,040-0,63 mm 38- 39 % 40-41 %
Sables
0,040-1,5 mm 39-40 % 41-42 %
Mise en pulpe
CHAPITRE 4
ESSAIS COMPLEMENTAIRES
CONCLUSIONS
par J. LIBAUDE
II n'élimine pas les fragments durs qui doivent donc être enlevés au préalable
sous peine d'augmenter considérablement l'usure de l'appareil. L'écartement des
cylindres est réglable de 5 â 100 mm. Le débit, suivant le minerai et Vécarte-
ment choisi, varie entre 60 et 120 m3/h, pour la plus grosse installation.
Cet appareil pourrait convenir éventuellement pour déstructurer la latérite
avant sa mise en pulpe, à condition de pouvoir éliminer auparavant les fragments
durs de taille supérieure à 50-100 mm. Une installation de ce type peut être
visitée à GARGENVILLE (Yvelines) à l'usine des Ciments Français. Son prix est
d'environ 212 000 D.M. (février 1978).
. Laminoir - épi-erreur :
Cet appareil est constitué de deux cylindres dont l'un possède une frette "
filetée. Il permet d'éliminer les grosses pierres dures contenues dans un maté-
riau argileux mou. L'écartement des cylindres est réglable ; un dispositif
râcleur empêche le colmatage des cylindres.
Le diamètre des pierres éjectées varie de 30 à 250 mm. Le débit est de
15 à 40 m3/h, suivant la quantité de pierres à éliminer et la nature du matériau
à traiter.
L'utilisation de cet appareil peut être envisagée pour éliminer les blocs
grossiers contenus dans les garniérites et les latérites. Quelques installations
peuvent être visitées en France. Le prix est de 70 000 D.M. environ (février 78).
. Appareil de mise en pulve :
Les établissements HANDLE ne fabriquent pas d'appareillage destiné à mettre
en pulpe les matériaux. Cependant, un appareil, le mouilleur-mélangeur, utilisé
dans les briquetteries juste â l'amont des extrudeurs, pourrait convenir à la
mise en pulpe des latérites et des garniérites. Il est constitué de deux arbres
tournant dans une auge allongée, et munis de couteaux. Une installation d'arro-
sage permet d'obtenir l'humidification désirée. Le minerai est à la fois mouillé
et malaxé, ce qui est favorable à la mise en pulpe des latérites.
L'élimination des fragments grossiers et durs est nécessaire pour éviter
une trop grande usure. Cet appareil s'apparente aux appareils de débourbage
"Logs washers".
La visite d'une briquetterie, équipée par HANDLE, a permis de voir certains
appareils en fonctionnement, sur une argile de consistance assez pâteuse.
Cependant, à l'entrée de l'usine, le matériau est très humide, de consistance
franchement boueuse ; le brise-mottes travaillant dans ces conditions ne subit
aucun colmatage. Le transport est assuré par un convoyeur à lamelles métalliques.
La sortie de convoyeur est facilité par l'utilisation d'un râteau tournant.
Aucun collage n'a lieu lors de ces opérations.
J. LIBAUDE (SGN/MIN)
COMPTE-RENDU DE VISITES
SOCIETE NEYRTEC .
- 1-
SOCIETE NEYRTEC
COMPTE-RENDU DE VISITES
(9 mars 1978 et 20 mars 1978)
PARTICIPANTS
M. GARNIER SOMMENI le 9 mars 1978
M. LIBAUDE BRGM les 9 et 20 mars 1978
M. MORIZOT BRGM •. les 9 et 20 mars 1978.
PERSONNES RENCONTREES
M. E. CONDOLIOS
M. P. COURATIN
M. A. TERRIER.
INSTALLATIONS PILOTES
•••/ •• •
- 3-
Ajustement de la
viscosité pour
transport hydrau-
lique
Transport hydraulique
Cyclonage
.< 80 um vers 80
0,08 - 5 mm
Egouttage
Alimentation autoclave
3. Etude, du ie.je£ d u
Là aussi NEYRTEC et SOGREAH pourraient intervenir pour la
conception du transport en pulpe et l'étude du tracé en mer ; les problèmes
d'environnement n'entrent pas dans le domaine de leurs compétences.
4. Am&LLotwJU.cm du ¿avage. à conüie. counant
NEYRTEC pense, grâce à son Tasster pouvoir améliorer les
conditions du lavage à contre courant (diminution du nombre d'étages à la suite de
la diminution de la quantité de liquide s'échappant avec les solides dans la
sous verse des êpaississeurs). Dans ce domaine cependant, NEYRTEC n'a pas de
références.
CONCLUSIONS
Les capacités de NEYRTEC dans le domaine de transport en pulpes sont
bien établies.
En ce qui concerne la préparation de la pulpe, NEYRTEC produit toute
la gamme classique des appareillages nécessaires (débourbeurs, cribles, broyeurs,
cyclones...) et en outre un appareil comme le Tasster qui, si les espoirs placés
en lui pouvaient se vérifier, améliorerait très nettement les conditions de mise
en pulpe quelque soit le schéma envisagé.
Cet appareil a été utilisé dans les phosphates (au Maroc et en
Tunisie surtout) et semble, de l'avis de personnes tiers, être intéressant.
La calendrier de réalisation d'un pilotage prévu par NEYRTEC semble
compatible avec les délais demandés par AMAX (livraison du matériel après le
13ème mois).
J. LIBAUDE
- G . MORIZOT
Une installation de clarification des eaux de lavage d'agrégats a été installée par A L S T H O M T E C H N I Q U E S D E S F L U I D E S , en
1970, dans la graviere des Etablissements J O R D A N , située à Campagne-sur-Aude.
Cet équipement répondait au souci de l'exploitant de se conformer aux exigences de l'Administration et de l'Agence de Bassin.
Les eaux clarifiées et conformes aux normes ont pu ainsi être rejetées en rivière alors que les boues extraites de l'appareil de
clarification ont été décantées dans un bassin d'épandage. Après quelques années d'exploitation, il est apparu la nécessité de
diminuer le volume des boues de façon à obtenir un assèchement plus rapide et plus poussé pour faciliter la reprise et le
stockage des boues.
Ph. 1 Ph.2
ALSTHOM _ TOT
EXTRACTION
3ES Bf! F5 FUIIDES
Le schéma ci-dessus donne un exemple de disposition des appareils et d'aménagement des zones de pré-essorage des boues
épaissies pour permettre la reprise par chargeur et faciliter le stockage en butte des boues pré-essorées. Ce schéma de travail
donne ainsi l'assurance d'obtenir une bonne stabilité de la butte en évitant le fluage. Ce phénomène est, en effet, un risque im-
portant qui peut se produire avec l'apport continu de la boue épaissie mais encore gorgée d'eau à la jetée de la conduite d'éva-
cuation du T A S S T E R . La mise en épandage direct de la boue à la sortie du T A S S T E P peut être réalisée facilement dans certai-
nes exploitations qui disposent de surfaces importantes à remblayer. L'apport de ces boues sur des champs sableux et caillou-
teux peut améliorer la qualité des terrains et être particulièrement favorable aux cultures.
But de la visite :
Examiner les conditions de fonctionnement des appareils Seclar et Tasster
commercialisas par Neyrtec en vue d'une éventuelle utilisation dans la mise en
pulpe de minerais de nickel (procédé sulfurique - Tiebaghi).
Participant :
G. MORIZOT SGN/MIN (B.R.G.M.)
Personnes rencontrées :
M. PATY Représentant Neyrtec
M. POULAIN Directeur de la Société
M. FONDEUR Directeur technique
M. RIGAL Ingénieur.
G. MORIZOT
ANNEXE E
COMPTE-RENDU DE VISITE
But de la visite :
A la suite des essais opérés avec NEYRTEC (Division "technique des fluides"
de Alsthom Atlantique) sur du minerai de Tiebaghi (stock d'Aiguebelle), un sché-
ma de préparation des minerais incluant le transport hydraulique mine-usine a
été proposé par le B.R.G.M. (note "Approvisionnement de l'usine en minerais")
et discuté avec AMAX et COFREMMI lors des réunions du 29 mai au 1er juin à
Orléans.
Le but de la visite de NEYRTEC était de répondre à certaines questions po-
sées par AMAX et ayant trait à :
. l'économie du procédé,
. les contraintes du transport hydraulique
(densité de solide admissible, tests néces-
saires).
Les spécialistes de NEYRTEC ont également été interrogés sur :
. le pilote de préparation des minerais
(buts et mise en oeuvre possible)
. les tests prévus sur carottes de sondage.
Enfin, les derniers tests en cours chez NEYRTEC sur du minerai de Tiebaghi
ont été examinés.
- 2 -
301 44 28 28 39
302 48 27 25 36
303 45 29 30 36
304 45 20 35 31
305 37 24 39 39
306 35 19 46 35
Echantillon latêritique .
En coopération avec la Société FLOERGER, des essais de floculation sont
en cours et doivent determiner quel est le floculant le mieux adapté ä notre
problème.
2. SCHEMA INDUSTRIEL DE LA PREPARATION DE LA PULPE .
Le schéma industriel de principe reste le même que celui figurant dans
la note du 29.05.1978 et reproduit ci-après après une légère modification des
quantités de minerais traités (afin de calquer le cas "Task Force") et une
indication des quantités d'eau entrant en jeu.
Nous voyons, en supposant qu'aucune sortie d'eau n'intervient, autres
que celles vers les autoclaveset verslacalcination, que les besoins et recycla-
ges d'eau sont les suivants :
- eau fraîche 94 m 3 /h
- eau totale sur le
3
site minier 568 m 3 /h (dont 94 m3/h d'eau
fraîche et 474 m /h d'eau recyclée)
- eau recyclée à partir du Seclar 2 167 m 3 /h
- eau recyclée à partir du Tasster 507 m 3 /h.
Les quantités d'énergie nécessaires au recyclage des eaux s'élèveraient
au millier de kW pour le pompage vers la mine et une centaine de kW pour le
recyclage à partir -du Seclar et du Tasster en aval du transport hydraulique
(perte de charge totale estimée à 8 m ).
Proposition de schéma de traitement mécanique et transport en pulpe d'un mélange
Trommel Trommel
\
. 22 t/h rejet 1 t/h
• criblage à 5 mm
s
Concassage s
s
s ^ criblage à 5 mm (ou moins)
- 86 t/h 85 t/h
i
1 104 t/h
classement
vers 1,5 mm
zone critique
% solide
Relation % solide - seuil d'écoulement .
0
ooo
BUT DE LA VISITE.
Examiner avec FCB dans quelle mesure cette société serait susceptible
de participer à. la réalisation d'un atelier pilote de préparation de minerai
d'une capacité de l'ordre de 5 à- 10 t/h dans le cadre de la phase 2 du projet
hydrométallurgique Tiébaghi.
PARTICIPANTS.
M. GARNIER Cofremmi
PERSONNES RENCONTREES.
FCB est prêt dans une première phase à étudier à l'échelle du labo-
ratoire et du pilote le problème de la préparation de pulpes du minerai de
Tiébaghi dans l'une ou l'autre des alternatives actuellement envisagées (30 %
ou 42 % de solides). Il a été entendu que tout au moins dans un premier temps,
seul un échantillon garniéritique serait étudié : les latérites en effet sont
susceptibles d'être épaissies à une teneur en solides suffisante.
9-12 mois
SGN/MIN/78/n° 361 ce
0
ooo
G. MORIZOT
- 100 g/t FA 57 SH
Remarque : On pourra noter que les seuils d'écoulement mesurés sur les pulpes
compactées (0-125 ym et 0-630 ym) sont nettement supérieurs à ceux
trouvés à MIN sur des pulpes compactées à des teneurs en solide
équivalentes(voir annexe L).
La vérification de nos propres mesures, a permis de confirmer nos
résultats.
Il semble donc que les valeurs données par FCB soient erronées, par
suite d'une erreur opératoire, ou bien que les conditions de prépa-
ration des pulpes compactées (notamment les doses de et la nature du
floculant) soient suffisamment éloignées de celles de NEYRTEC pour
conduire à des caractéristiques rhéologiques différentes.
CONCLUSION
Ces quelques tests de laboratoire effectués dans le but d'examiner
la réponse du minerai garnièritique au compactage, conduisent à des résultats
du même ordre que ceux obtenus par une mise en pulpe en voie épaisse (38 % ) .
- 3 -
Ces résultats sont moins bons que ceux trouvés par les laboratoires
NEYRTEC à Grenoble (annexe J). Cependant il est important de noter que la pulpe
utilisée lors des essais FCB était vieille de plusieurs jours, ce qui pourrait
être un élément défavorable (voir annexe I).
1. TESTS DE LABORATOIRE .
1.1. Préparation de l'échantillon .
En vue de faciliter le passage du minerai dans un appareil de petite
capacité (quelques litres) un épierrage manuel des blocs durs supérieurs
ä 20 mm a été effectué sur un échantillon d'environ 150 kg brut.
Le bilan de l'opération est le suivant :
- 2 -
m n + 20 mm
+ 5 mm
0,63 mm 1/ -• +0,63 mm
0,63 mm
Afin de comparer cet essai avec les tests de laboratoire, les pour-
centages de solide ont été calculés à chaque étape du traitement. Ils
figurent dans le tableau ci-après.
- 9 -
% solide
2.3. Observations .
2.3.1. Çgmp_ortement_des_aBgareils_et_du_minerai .
2.3.2. Qbservations_sur_]_es_résuHats .
3. CONCLUSIONS .
Les différents tests entrepris ont permis de dégager quelques faits in-
téressants sur le comportement du minerai lors de son débourbage :
- Le criblage fin est possible à partir d'une concentration de
solide de 45 % (produit 0-20 mm) •
- On peut obtenir une concentration de 38 % de solide dans la
pulpe < 630 microns. On peut noter que cette concentration de
solide est semblable à celles obtenues par AMAX sur un échan-
tillon identique. On pourrait donc atteindre, par addition de
la pulpe latëritique, une concentration de 42 %, qui convien-
drait dans le cas d'un chauffage direct.
- Les caractéristiques rhéologiques de la pulpe sont :
. une viscosité plastique assez faible,
. un seuil d'écoulement élevé qui déterminera
les possibilités de pompage.
- Un délitage trop complet du minerai augmente la valeur du seuil
d'écoulement de la pulpe.
L'ensemble de ces résultats a été obtenu sur le seul échantillon
d'Aiguebelle. Aussi, les valeurs absolues des divers paramètres peuvent varier
et une campagne d'essais devrait être entreprise pour apprécier les diffé-
rences de comportement. Cependant, on peut vraisemblablement penser que les
différents phénomènes mis en évidence varieront dans le même sens que pour
l'échantillon d'Aiguebelle.
La mise en pulpe de la latérite n'a pas été entreprise ici :
. d'une part, le Département Minéralurgie ne disposait pas d'un
échantillon de taille suffisante,
. d'autre part, les essais d'AMAX ont montré qu'elle posait
moins de problème et qu'une pulpe à 45 % pouvait être obtenue.
Cependant, des essais identiques devraient être menés pour étudier le
comportement de la latérite lors de sa mise en pulpe, et sélectionner les
types d'appareils pouvant effectuer ce travail. Il serait notamment utile de
vérifier la nécessité d'une compression'préalable à sec" pour faciliter la
mise en pulpe, et de rechercher, le cas échéant, l'appareil le plus adapté
pour la réaliser.
Enfin, il faut souligner que la mise en pulpe par voie épaisse présente
l'inconvénient de faire fonctionner les appareils à la limite de leurs pos-
sibilités : des variations dans le débit d'eau ou la nature du minerai pour-
raient avoir des conséquences fâcheuses sur la marche des appareils. D'un
autre côté, nous avons vu que le dëbourbage en voie diluée, qui permettrait
de travailler de façon plus souple, fournit une pulpe à 30 % de solide seu-
lement.
Une technique, peu développée actuellement, mais qui, cependant, fait
ses preuves dans le traitement des argiles, pourrait concilier les avantages
des deux voies en éliminant leurs inconvénients : un dispositif alliant la
floculation et le tassage mécanique des flocs formés parvient à épaissir les
boues argileuses à des concentrations en solide supérieures à celles d'un
- 12 -
cotga= vise.plastique
cotga= vise.apparente
force de cisaillement
Fluide Newtoni en Fluide plastique de Bingham
Les essais ont toujours été menés avec l'eau de la ville d'Orléans,
et les mesures effectuées un ou deux jours plus tard.
Temps
pH n Temps
pH n
heure dyn/cm2 Poise heure dyn/cm2 Poise
Temps
PH Ç n Temps
PH
n
heure dyn/cm2 Poise heure dyn/cm2 Poise
L'examen rapide de ces tableaux montre qu'en général, 1^ temps n'a que
peu d'influence sur les différentes valeurs mesurées sur les quatre types de
pulpes.
En résumé, le temps n'a que peu d'influence sur les propriétés rhéolo-
giques et le pH des pulpes préparées en voie épaisse.
1.2.2 - Influence_de_la_qualité_de_l¿eau_sur_les_£ro£riétés_rhéologÍ2
cjues des_£ul£es
Des mesures effectuées "au fil de l'eau" lors des essais pilotes,
confirment ce point. .Cette valeur du pH pourrait correspondre à la valeur d'équi-
libre entre les argiles de la pulpe et le milieu aqueux. La qualité de l'eau
n'a donc pas d'influence sur cette valeur.
- 4-
mg/1
17 14
Cl = 17,5 14,5
Ca++ = 40 39,2
Na + = 9,8 9,2
K+ = 3,2 3,1
Fe = 0,1 0,1
Aucun essai expérimental bien contrôlé n'a pu être mené sur se point
au B.R.G.M. jusqu'à présent.
Les fractions fines subissent donc dans le temps une altération qui
rend plus difficile leurs épaississements. Ce résultat semble à première vue
en contradiction avec les observations du paragraphe 1.2.1 où l'on ne décelait
aucune variation du comportement des pulpes dans le temps.
CONCLUSION
Le temps et la qualité de l'eau sont donc des facteurs d'une relative
importance pour la préparation des pulpes de Tiébaghi, surtout dans l'hypothèse
du traitement en voie diluée et compactage. Dans le cadre de la reconnaissance
systématique du gisement, ces facteurs doivent être pris en compte ; notamment
il serait prudent de recommencer, sur un certain nombre d'échantillons, un essai
de compactage sur un Tasster de laboratoire, après un vieillissement des pulpes
de 24 heures environ, de manière à apprécier la diminution de la teneur en solide
et l'éventuelle variation des qualités rhéologiques qui pourraient en résulter.
- 6-
Newé Koumac
Dureté TH ° Fr 24,5 12 - 11
Titre alcalimétrique
TA ° Fr 0 0 0 0
Titre alcalimétrique
TAC ° Fr 23,3 11,8 10°
Tl 9,5-16 2,9-15
SOit 12,6
It
Cl 15 à 18 10 12,5 10-12
Mg It 60 21 7,3 8,5-9,5
tt 14
Ca 0 17,6 25-31
Na It 6,5 7,8 - ^ 10
tt
K 0,2 0,5 < 1 ^ 1
tt
Fe traces < 0,1
t °C 28
TABLEAU 1
A N N E XE J :
- débourbage de la pulpe,
- classification à_ 630 mn,
- classification a. J.00 ym,
- égouttage de la fraction 630-1Q0 ym,
- épaississement de la fraction < 100 ym (à partir d'une pulpe à,
6 % de solides),
- utilisation de 500 g/t sèche de floculant (polyacrylamide) sur
le < 100 um, ce qui correspond à environ 200 g/t sèche d'alimen-
tation garniéritique.
RESULTATS.
. La pulpe < 100 ym a été épaissie à 35 % de solides ; pour NEYRTEC cette valeur
serait portée à 40 % dans une installation industrielle.
• • •/ • •
- 2 -
CONCLUSIONS.
L'unique test de laboratoire effectué dans le but d'examiner les
possibilités de la surfloculation donne un résultat très encourageant.
0
o o o
ANNEXE K
BUREAU DE RECHERCHE
GEOLOGIQUE ET MINERE
ORLEANS-LA SOURCE
S O M M A I R E
Page
INTRODUCTION I à 3
INTRODUCTION
Io/ ç _ y _ ^ _ = _ _ 5 _
Concentration obtenue en poids/poids
C = 30,4 %
27,2 %
. 13
NEYRTEÇ
ALSTHOM'ATÏIANTÏQUÉ
3°/ Sch
C = 30,5
C = 27,1
5°/ ?S^Î55iii25
C = 29,6
6°/
C - 28,6 ^
7°/ Nous avons d'autre part effectué un essai
similaire, dans les mêmes conditions, sur
l'échantillon de garniérite provenant du stock
d'AIGUEBELLE et nous avons obtenu une concen-
tration de 34,8 %.
NËVRTEÇ
ALSTHOM-ATUANTÏâ'ué
- échantillons n° 301 39 %
" n° 302 36 %
n° 303 35,8 %
" . n° 304 30,8 %
n° 305 39,4 %
n° 306 35,2 ïo
ALSTHÖM-ÄTLANTIQÜC
0 0 0
principe floculateur clarificateur
Le principe du procédé S E C L A R II a pour fonction de préparer C e premier étage de l'appareil.
est basé sur l'accélération de la la formation des flocons, grâce de forme cylindrique dans la
floculation des particules solides à l'action des floculants agissant partie supérieure, est prolonge
à travers un ht de boue alimenté sur les particules. Il alimente le par un tore conique vers le bas
et régulé de façon originale. clarificateur à sa base par une où stationne un lit de boue.
fente circulaire. U n orifice libre L'eau à clarifier venant du flocu-
L'appareil conçu suivant ce pro- placé au bas du floculateur per- lateur passe par une fente cir-
cédé est entièrement statique et met d'extraire les grosses parti- culaire placée au bas du clari-
comprend trois parties distinc- cules solides ou les gros flocons ficateur et pénètre dans le lit de
tes : directement vers le concentra- boue formé par les flocons con-
• floculateur teur. tenus dans l'eau à clarifier.
• clarificateur D u fait du ralentissement des
• concentrateur vitesses, les flocons fins prove-
nant du flocuiateur s'agglutinent
sur les gros flocons circulant
dans le lit de boue du clarifica-
teur. Cet effet d e contact des
flocons entre eux et à l'intérieur
du lit de boue permet d ' a u g m e n -
ter leur taille et leur densité ap-
parente et par conséquent d'ac-
célérer de façon notable la vi-
eau tesse m o y e n n e d e passage de
polluée l'eau dans le clarificateur.
concentrateur
Le deuxième étage de l'appareil
est constitué par une trémie
conique recevant, dans la zone
centrale, la boue préconcentrée.
Cette boue est extraite à un
débit préréglé vers le bas. L'eau
clarifiée est évacuée à travers
des orifices calibrés placés sur
une couronne située dans la
partie haute du concentrateur.
boue
concentrée
Fiacre. cit.
2
itA ir
A N A L Y S E S G R A N U L O M E T R I Q U E S
MATFRIAU : ORIGINE : cuENr
ft
SOI
VTf.^IVPlV^iWJT-'WlJ'-JW.SSIff K'ltvxi •>.*? »M...«
!>A ir.
A N A L Y S E S G R A N U L O H E T R I Q U E S
HAIERIAU : ORIGINE : CUENT:
OV
U ¿f. UV
u» ir.
A N A L Y S E S G R A N U L O M E . T R I Q U E S X*
iA
<y>i 7 S » 10
" ' ¡ " » y r ? T T T TT.' 7 ^Tf T.T ^T-'J" il 'ff rf T.BIT .TV g 'I f 1'.' "* A* f ^ *^?r i» 1'. y 'J"l *',r !ff
A N A L Y S E S G R A N U L O M E T R I Q U E S •AuirilP :
?• VJV _ n^ 306
ANNEXE L
Si l'on prend comme hypothèse de travail que les pulpes obtenues par
débourbages des minerais seront directement chauffées par injection de vapeur
d'eau, avant leur entrée dans les autoclaves, on doit viser un pourcentage de
solides le plus élevé possible dans ces pulpes. On estime qu'une teneur solides
de 42 %, pour les mélanges garnièrite-latérite pourrait convenir à l'entrée du
système de chauffage direct.
Les essais réalisés chez AMAX sur la latérite seule ont montré que
celle-ci pouvait être obtenue sous forme de pulpe à 45 % de solides. Suivant les
proportions du mélange garnièrite-latérite, (G/L = 2 à G/L = 1), le pourcentage
de solide de la pulpe garnièritique doit alors atteindre 38 à 40 % de solide pour
conduire au chiffre retenu de 42 % de solides dans la pulpe alimentant le système
de chauffage direct.
Dans tous les essais la vitesse de rotation était de 4-0 t/mn, ce qui
équivaut à une vitesse périphérique de 1 m/s.
alimentation minerai
I trommel
eau
1
- > +20 mm
5mm
+5 mm
JL eau
630 ym c
eau de lavage
recyclée + 0,63 mm
eau
floculant
boue épaissie
"boues" compactées
Trommel débourbeur
Pulpe compactée
Sortie Tasster
Tasster
- 3 -
2 - RESULTATS
2.1 - Minerai garnièritique
- Conditions^ opératoires
. Débit = 670 kg/h brut - 450 kg/h sec
. Durée = 1 h 45 mn
::
la coupure du panneau tamiseur est 86 ym, avec une imperfection de 0,14.
::::
chiffre moyen obtenu sur une période de fonctionnement de 30 mn environ.
347
1192
1539
22,5
77,5
264
122
1192
1314
5 mm
390
1200
1590
24,5
75,5
292
137
1200
1337
I Poids
sec
Poids
eau
(légende)
% sol.
hum.
%
Vol.
sec
Vol.
eau
>,85
43
51
84,1
15,9
-
15
-
Poids Vol.
pulpe g/1 pulpe
< 0,63 2000 i/K Alim-Panneau B.R.G.M. + 0,63 mm
2 00 1/h < 0,086 mm
1163 80,6 1163 3163 91,9 3163 3278 95,1 3278 29 30,0 29
asse
<t),080
1443 222 1261 3443 85,9 3261 3447 50,6 3337 96 - -
refus i
> 0,086 dilution 1492 1/h
> 0,086 Alim-Compactage < 0,63 mm
196 895
"Sables"
124 479 458 369
"boues compactées"
y 4460 1/h
4939 35 4829 675 568 493
Tableau I
-6T
- Résultats
> 20 nun = 0 0
20 - 5 nun = 0 0
::
la coupure du panneau tamiseur est 95 um avec une imperfection de 0,16.
::
" chiffre moyen obtenu sur une période de 30 mn environ.
- Résultats
Produits G L G + L G L G L G + L G + L
"Sable" 90,0 19,9 109,9 24,6 6,9 18,3 4,0 22,3 58,0
"Boue" 115,3 267,2 382,5 31,5 93,1 23,4 54,3 77,7 32,5
TOTAL
0-630 um 20'5,3 287,1 492,4 56,1 100,0 41,7 58,3 100,0 36,0
6S0 Flux horaire des
Alimentation 100 Trommel 200 1/h matières en kg et 1/h
750 \/\ + 20 mm
184 57,7 - 184 17,2 58 0 - 0
W + 20
134 42,3 134 *>- 884 82,7 884 0 0
20 mm
- - 0 - 0
318 1068 195 942
< 20
< 5 < 20 + 5 mm
182
1083
14,4
85,6
58
1083
i 182
3633
4,8
95,2
58
3633
169
Pass« 4023
0,09f
96,0
4,0
4023
54 2
1 ,4
58 ,2
41 ,8
0 ,6
1 ,4
23 930
"Sables"
14 528 409 413
"Boues compactées"
y 4944
4 416 1/h
35 4829 551 426 427
Tableau II
- 8 -
Les bilans pondéraux des autres produits de cet essai sont pratique-
ment identiques à ceux des essais réalisés sur chaque minerai séparément.
T
1
. "i * 1
! l ¡ i
¡
; i i
; !
10
1
i
.i
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•
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i
1
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i •
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¡ ¡ i
90 ---
i !
i 1
i i
! i •
i
¡ ! i ¡ !
! • —
< 1
!j j
i \
|
i
100 m i i - —
i —
0,1 10
0 mm
Pour mieux évaluer les résultats obtenus par compactage des boues sur
Tasster, il est intéressant de les comparer au pourcentage de solides obtenu par
simple décantation durant 48 h en éprouvette d'un litre, de produits identiques
prélevés en cours d'essai.
Garnièrite Latérite
Dans nos essais, l'égouttage des sables n'a pas été l'un de nos
objectifs. Le pourcentage de solides obtenus sur ces produits par un simple pas-
sage sur panneau tamiseur et crible circulaire vibrant de 80 pm a oscillé entre
58 % et 60 %. On pensait généralement que le chiffre de 75 % (valeur obtenue lors
d'un premier test de laboratoire) pourrait facilement être atteint sur un égoutteur
vibrant industriel.
Sable à 58 % de
41,5 33,0 36,0
solides
Sable à 65 % de
43,1 33,2 36,6
solides
3.2.3 - Influence_de_la_dimension_de_cou£ure_entre_"sable"_et_"boue^
0-20 ym 27,6
0-55 ym 35,0
0-85 ym 35,3
Coupure à 20 um Coupure à 86 ym
P % % solide P % % solide
:t
Boue" 34,2 27,6 60,2 35,3
On peut voir sur cet exemple que, malgré le pourcentage de solides plus
faible obtenu sur les boues dans le cas d'une coupure à 20 um, le résultat final
est plus élevé d'un point par rapport au cas d'une coupure à 86 ym, à cause d'une
proportion de sable plus importante. Il a été vérifié expérimentalement qu'après
égouttage, l'humidité résiduelle d'un "sable" 630-20 ym ne différait pas sensi-
blement de celle d'un "sable" 630-86 ym.
3.2.4 - Remarçiue_sur_les_résultats_de_com2actage_du_mëlange_de_fractions
% solide sur le
Garnièrite Latérite
mélange (G + L)
P % sec P % sec
Produit % solide % solide G/L = 1 G/L = 1 3 G/L = 2
/T.V. /T.V.
î!
Ce pourcentage poids est celui obtenu sur l'essai garnièrite seule ; obtenu
à plusieurs reprises, il semble plus vraisemblable que celui de l'essai sur
le mélange G + L.
G/L = 1 G/L = 2
38 à 39 40 à 41
- La première sur les pulpes obtenues par compactage des fractions fines
de la garnièrite, de la latérite et de leur mélange.
Toutes ces mesures ont été faites à l'aide du viscosimètre Rhéomat 15,
à la température de 27°C.
3.3.1 - Rh§ologie_des_£ul£es_com£actëes
Les chiffres obtenus sur les pulpes correspondant aux essais décrits
plus haut sont :
3.1.2 - Rhëologie_des_mélanges_"£ul2e_com£actée"_et_sablesi_à_diffëren^
42,3 795
.viscosité plastique
seuil d'écoulement
Poises
dyn/cm
1000
% solide
Ces chiffres sont à rapprocher de ceux mesurés sur les pulpes préparées
en voie épaisse.
4 - CONCLUSIONS
Le but essentiel de ces essais était de vérifier sur les minerais gar-
nièritiques la possibilité d'élaborer une pulpe à haute densité de solide, par
le procédé de compactage "Tasster" intervenant après un débourbage en milieu
dilué.
Les essais réalisés ont donné pour la pulpe garnièrite 0-630 ym une
teneur solide de 41,5 %. Les tests d'égouttage de la fraction sableuse montre
que l'on pourrait facilement atteindre 44 % de solide pour cette pulpe. L'objec-
tif de 42 % de solide est donc parfaitement atteint pour le minerai garnièritique.
Bien entendu, une mise en pulpe en voie épaisse pourrait aussi parve-
nir à ce résultat. Mais la mise en pulpe en voie diluée présente des avantages
certains :
Trommel
86 t/h 85 t/h
i
î 104 t/h
t classement
vers 1,5 mm
30 t/h solides
Compactage 10 m 3 /h eau
(Tasster)
104 t/h
eau .. >_
LÍ104 t/h solides 134 t/h solides
)193 m 3 /h eau 203 m 3 /h eau
vers
Fiiez ¿e minerais et de pulpe autoclaves
Flia: d'eau claire
ANNEXE M
ANALYSES CHIMIQUES ET GRANULOMETRIQUES DES PRODUITS
- 1 -
P % Ni Mg Fe S1O2 Al Cr Mn Co
ty nnn sec % % % % % % % %
Tout venant 100,0 2,64 10,50 14,23 35,64 1,96 0,68 0,88 0,13
Ni Mg
P % Ni Mg
<J) m m Z P Distri- E Ni distri- Z mg
sec % %
<j) m m P % Ni Mg Fe SiO 2 Al Cr Mn Co
sec
20-5 9,6 1,80 15,17 8,35 39,03 1,55 0,51 0,46 0,05
5 - 063 14,8 2,57 12,49 12,25 35,10 1,90 0,84 1,73 0,18
0,63 - 0,08 24,6 3,12 9,57 16,45 34,24 2,36 1,28 1,85 0,23
0 < 0,08 37,2 3,22 8,20 20,45 33,81 2,30 0,52 0,64 0,11
Tout venant 100,0 2,77 11,01 15,33 35,44 2,05 0,72 1,03 0,13
Ni Mg
P 7 E P Ni Distri- E Ni Mg Distri- E Mg
cj) m m
sec % %
0,63 - 0,08 24,6 62,9 3,12 27,7 56,7 9,57 21,4 72,3
< o,
04 26,4 100,0 25,3 100,0
- 0,500
+ 0,400 6,03 7,10 5,84 6,88 0,05 0,06
- 0,400
+ 0,315 9,19 16,29 10,75 17,63 0,08 0,14
- 0,315
+ 0,200 12,63 28,92 19,76 37,39 0,14 0,28
- 0,200
+ 0,100 15,56 44,48 45,14 82,53 0,58 0,86
- 0,100
+ 0,080 4,55 49,03 7,68 90,21 3,68 4,54
- 0,080
+ 0,063 3,95 52,98 3,20 93,41 8,36 12,90
- 0,063
+ 0,040 6,03 59,01 1,20 94,61 11,01 23,91
if) THTT) P% Z P % Ni Cr
FLOCULATION BOULETTANTE
IntcrrialionalJournal of Mineral Processing, 4 (1977) 293—305 293
© Elsevier Scientific Publishing C o m p a n y , Amsterdam — Printed in The Netherlands
MITSUO YUSA
Research and Development Center, Ebara-Infilco Co., Ltd., 4720 Fujisawa, Fujisawa-shi,
Kanagawo-ken 251 (Japan)
ABSTRACT
Y u s a . M . , 1977. Mechanisms of pelleting flocculation. Int. J. Miner. Process., 4 : 293—305.
"»ÉÜ
Fig. 1. General view of the pelleting machine. T h e drum is fixed at the end of a rotating
axis.
Perikinetic flocculation
A. Perikinelic Fioccuiation I-
uneven
forces
exudation of
dispersion
medium
/
Mechanical Syneresis | 33320 r> 1
I •• J
Fig. 4 . Schematic representation of mechanical syneresis including symbolic representa-
tion.
dal suspension, the rate of change in the total concentration of particles with
time due to perikinetic fioccuiation, Jg, is given by (O'Melia, 1970,1972):
j _ dv_ _ 4T?KTV ,«S
Orthokinetic flocculation
jr 2
J {
G dr 3 '
where d is the diameter of the colloidal particles, and F is the velocity gradi-
ent of the laminar flow. O n the other hand, on the basis of A . N . Kolmogo-
rov's theory of local isotropic turbulence, V . G . Levich (1962, p p . 213—219)
obtained an expression for the total number of encounters of colloidal par-
ticles per unit time brought about by turbulent agitation.
For a monodisperse colloidal suspension, the rate of change in the total
concentration of particles with time brought about by the flocculation due
to turbulent flow, Jy, m a y be described by the following equation:
d3^ (3)
where e is the energy losses occurring in the flow per unit time per unit vol-
u m e , and ß is a numerical coefficient. Systematic efforts, however, are re-
quired to derive a quantitative theory with which to connect the phenome-
non of pelletingflocculationwith eq. 3.
Also, as a representation of orthokineticflocculation,the symbolized
model shown inside the square brackets in Fig. 3 B is used.
Mechanical syneresis
RANDOM-MICRO-FLOC
\V\
j.^i.«icA \
\ B\
H-* 10-
Fig. 5. Relationship between velocity gradient (1/sec) and particle diameter d (cm), at
25° C. Straight line AB is the transition boundary.
IF
-io;c
-20°
I, 100 -30*
-40*
S „
Porticl» Diameter dfcmj
Fig. 6. Displacements of the transition boundary with the changes of temperature (from
10 to40°C).
For the sake of convenience, the loose and bulky floe of about 1 ¿/m in
diameter is referred to as "random-micro-floc". Random-micro-floc is pro-
duced substantially by perikinetic flocculation.
FLOCCULATION PROCESS M O D E L S
A: Series System
B: Parallel System
SUMMARY
- Reaction 1
Initial Adsorption at the Optimum Polymer Dosage
Polymer
O
Particle Destabilized Particle
Reaction 2
Perikinctic or Orthokinetic
Flocculation
E xcess Polymers
O
Particle
Stable Particle
(no vacant sites)
Reaction 5
Rupture of Floe
Intense or Prolonged
Agitation
O Floe
Random Floe Fragments
Reaction ó
Secondary Adsorption of Polymer
Restabilized Floe
Floe Fragment Fragment
Reaction 7
Mechanical Syneresis
Uneven Forces
Random Floe Pelleted Floe
ACKNOWLEDGEMENTS
The author wishes to express his deep gratitude and thanks to the late Prof.
A . M . Gaudin of Massachusetts Institute of Technology, and Dr. Tetsuo Ide,
Director of Ebara-Infilco C o . , Ltd., for their encouragements and constant
guidance in the course of the work.
Appreciation is also extended to Prof. T . W . Healy of the University of
Melbourne, Prof. D . W . Fuerstenau of T h e University of California, Berkeley and
Dr. F. HaJverson of American Cyanamid C o m p a n y for their valuable dis-
cussions and suggestions.
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Colloid Sei., 18: 6 8 4 - 6 9 5 .
305
B. R. G. M.
Département Minéralurgie
B. P. 6009
45018 ORLEANS CEDEX
A l'attention de M. MORIZOT
ETABLISSEMENT DE GRENOBLE
N REF T M M / P C i / m c
v/REF. le 14 Juin 1978
V/Correspondant ; Monsieur COURA.TIN
I
I
S Messieurs,
g Suite à nos entretiens des 7 et 8 Juin 1978, nous avons procédé à la défi-
* nition d'une étude préliminaire pour le transport hydraulique des garniérites
| et latérites de Nouvelle-Calédonie.
"* Le programme de cette étude et notre proposition pour sa réalisation sont
I comme suit :
^ I. Programme de travail
I
¡S I.I. Préparation de l'échantillon :
g Sur u n échantillon d e 5 0 0 k g , on procédera a u x opérations suivantes :
j[ . débourbage
S . criblage à 5 mm
* . épaississement après criblage à 5 mm si nécessaire mais sans ajouter
1 de floculant.
a 1.2. Essais laboratoire :
* Préparation de plusieurs échantillons d'un litre à différentes concen-
•s trations ; observations du comportement des pulpes formées et mesures
| de la viscosité de la tranche fine.
,| Le but de ces essais est d'approcher la concentration où pourra être
^ effectué le transport en conduite.
ALSTHOM-ATLANTIQUE - S.A. AU CAPITAL DE 380 251 250 F • SIEGE SOCIAL : 38, AVENUE KLEBER, 75784 PARIS CEDEX 16 - TEL. PARIS (1) 502-14-13
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- 2 -
ALSTHÓM
2. Coût de l'étude
3. Délai d'exécution
L'étude proposée serait réalisée dans un délai de deux mois après commande
à condition qu'elle se situe après le 1er Septembre 1978.
4. Mode de paiement
La présente proposition est valable pour une commande passée au plus tard
le 1er Octobre 1978. Passé ce délai, nous nous réservons le droit de la
modifier en tout ou partie.
Le Chef du Département,
ANNEXE P
2.1. Granulometrie.
a) Garniérite.
Chaque fraction sera analysée pour les huit éléments Ni, Mg, SÍO2,
Fe, Al, Cr, Mn, Co.
(Les fractions <0,l mm et 0,4 - 0,1 mm seront regroupées pour cette
analyse).
b) Latérite.
a) Garniérite.
b) Latérite.
Cette mesure sera effectuée sur les fractions < 0,4 mm. La teneur
solide convenable doit être déterminée par des essais en laboratoire chez
Neyrtec.
Sur les fractions < 100 ym il est prévu de faire des tests de
compactage par simulation du fonctionnement du Tasster en éprouvette d'un
litre. Sur chaque échantillon "test" on effectuera donc un tel essai à.
partir d'un prélèvement de la pulpe <.100 pm.
Remarque importante :
Une fois le lavage effectué, l'ensemble des tests où le temps intervient en tant
que paramètres important (compactage, essai'au Bleu de méthylène) devra être
conduit à. la suite, dans la jnême journée.
L'l
tests traitement
0)
L'2
+J et rhéologie
•H
-a L
2
ob AB
id
1
1 test Tasster. Labo.
1
1 I ,
L1
n
G •i
G'2 G '2
G2
G'3 G '3
G'5 G '5
G'6 G '6
G'7 G '7
ß 1 i •
1
G
J
m m
exécution des regroupement exécution
sortie répartition du tests de des fractions test Tasster
division des sections
carotte sondage en traitement fines < lOOym de laboratoire
passe 1,5 m sections métriques analyse chimique regroupement pour test
1 section
G'j
I I 1 regroupement de x
1/2 sections pour
former un échan-
1/2
-[division en 2
1/2 humidité préparation
Analyse 8 éléments
tillon "rhéologie"
OU § B , ou^f C ou
lavage et
criblage secondaire •< 0,4imt II- \ division en 2 | 1/2 -I rejet I
(fractions propres)
1/2
> 60 6 0 - 5 5 - 1 , 5 1 . 5 - 0 . 4
0,4nra (I+II)
|division
7/16
0,4-0,1 <0,l
essai bleu
méthylène
diffraction X
7/32
-| division en 2\- 7/32 essai Tasster
éprouvette
séchage - Poids sec rhéologie boue
granulométrie compactée
Figure 2
1 section L 1
humidité - préparation
division en deux analyse chimique
8 éléments
1 1i , regroupement de X
1/2 sections pour former un
échantillon "rhéologie"
j
|lavage
+400ym
|criblage400]imhumideJ
1
3 analyses essai Tasster
8 éléments laboratoire
rhéologie boue
compactée
Figure 3
10.
Date
L G
!
'60 - 5
>0,4 |5 - 1,5
0,4 - 0,2 | 1,5 - 0,4
0,2 - 0,1 | 0,4 - 0,1
<O,1 |
Total
O,l
Ii
100,0
boue 0,1 mm : B x
100
Pnlpe : -100 £-+ 2.
65. ..x..
ANNEXE Q
1.2 - 61 sondages •
•
A - Opérations élémentaires
erai
Essai bleu méthylène 282 155 437 épar
u c
Rayons X 38 ou 282 33 ou 155 71 ou 437
:'B
S (0
O (U
Essai Tasster éprouvette 282 155 437 CUT3
m
Essai Tasster labo 128 64 192 4J
Hco
n\
Mesure viscosité 20-25 % sol 282 155 437
u u o
pou
'répa
B - Analyses chimiques
traitement
Tests
Analyse elements (huit) 4 fractions 3 fractions
1 128 465 1 593
i m
O «ri
Analyse 8 elements pour géologie 1 000 850 1 850
ü o
I-l
- 3 -
Réception section -
poids humide - 0,20 0,20 2 100 420
séchage - poids sec
Préparation analyse 0,50 0,35 1 000 + 850 798
1 218
- 5 -
60 x 8 = 480 h/technicien
2 950 h
- 6-