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I. Emergence du marketing
Optique production
L’optique marketing part donc des clients et de leurs besoins pour concevoir les produits
capables d’engendrer un chiffre d’affaires à travers la satisfaction du client.
A noter qu’il faut compléter l’étude des besoins des consommateurs par celle de la
concurrence afin de mieux satisfaire le client par rapport aux rivaux.
III. La démarche marketing
Micro environnement
Analyse externe du marché Macro environnement
Identification d’opportunités et de menaces
Identification des besoins
Forces et faiblesses
Analyse interne de l’entreprise Moyens disponibles
Détermination des objectifs
Prix
Mise en place du reste du Distribution
marketing mix1 Communication
Distribution physique
Mise en œuvre d’actions Publicité
adaptées et cohérentes Actions de promotion
Marchandisage
Suivi après-vente
Suivi, développement et Analyse de l’activité
contrôle des ventes Mesure des écarts
IV. Le plan marketing
Pour satisfaire le besoin du consommateur, le responsable marketing doit se poser les
questions suivantes :
Quel produit offrir ? avec quel conditionnement ? avec quelle couleur ?…
A quel prix ?
Comment sera t-il distribué ?
Comment le faire connaître aux consommateurs ?
Tous ces éléments peuvent être regroupés en quatre variables de base composant le
plan marketing :
Le produit ou service
Le prix
La distribution
La communication
Plan marketing
Produit Prix
Marché cible
Communication Distribution
Le diagnostic stratégique
o Sur le plan quantitatif : sa taille qui permettra d'évaluer les moyens dont elle
dispose, mais aussi sa capacité de production et sa maîtrise des coûts de
fabrication.
o Sur le plan qualitatif : sa capacité d'adaptation, de flexibilité de l'appareil de
production, son avancée technologique, sa maîtrise de la qualité des produits
fabriqués, le processus de fabrication, le respect des normes.
La fonction commerciale
Il s’agit d’analyser la situation à l'extérieur, c'est à dire face aux marchés que l'entreprise vise
ou qu'elle cherche à développer. Ce face à face de l’entreprise et de son marché s'étudie
selon la même structure qu'une étude de marché (environnement, demande, offre).
Nous allons devoir identifier les opportunités et les menaces que le marché présente pour
l’entreprise afin d'évaluer ses chances de réussite et les adaptations qui s'avèrent
souhaitables, il s'agit de confronter les résultats de l'étude de marché avec ceux du diagnostic
interne, de manière à en dégager les correspondances ou les oppositions.
Évaluer dans quelle mesure les produits peuvent satisfaire les besoins du consommateur mais
aussi des distributeurs, l'adéquation produit/marché doit être analysée de manière quantitative
et qualitative :
L'entreprise devra cerner sa position concurrentielle sur le marché et sur les différents
segments. Deux méthodes d'analyse sont recommandées pour l'évaluer :
Le portefeuille produit
les produits sont placés sur une matrice en fonction de la part de marché qu'ils dégagent et
de la croissance du segment sur lequel ils sont situés. Chaque position amène une perception
et un diagnostic différent de la concurrence exercée sur le produit.
Les produits en situation de dilemmes
Ce sont des produits en phases de lancement sur le marché, celui ci est en croissance forte
mais l'entreprise n'en retire pas de profits car sa part de marché est trop faible, il faut investir
beaucoup (transformation du produit, publicité, promotion, distribution) pour rattraper la
concurrence, accroître sa part de marché et le transformer en produit vedette. (croissance)
Les produits en situation de vedettes
Pour ces produits, la concurrence est souvent forte car la croissance du secteur attire les
entreprises, il faut maintenir le plus longtemps possible les produits dans cette position c'est a
dire lutter contre les concurrents et atteindre de nouveaux clients pour que la croissance du
marché se maintienne. (leadership)
Les produits en situation de vaches à lait
Ce sont des produits dégageant un fort chiffre d'affaires et à forte marge bénéficiaire. Le
ralentissement de la croissance du segment limite l'arrivée de nouveaux concurrents et
contribue à stabiliser les parts de marché respectives. Il faut chercher à se maintenir dans
cette situation en fidélisant les consommateurs. (rationalisation de la production)
Les produits en situation de poids mort
Ce sont souvent des produits en fin de course sur les marchés (en déclin), on peut les laisser
mourir lentement s'ils dégagent encore des profits ou s'ils permettent d'absorber une partie
des frais fixes, sinon l'entreprise doit interrompre leur production ou les relancer en les
rajeunissant. (désinvestissement)
Facteurs internes
Facteurs externes Forces Strengths (S) Faiblesses Weaknesses (W)
SO stratégies Développer WO stratégies Développer
des stratégies qui utilisent des stratégies qui profitent
Opportunités Opportunities (O) les forces de l'entreprise des opportunités du marché
pour profiter des en surmontant les faiblesses
opportunités du marché de l'entreprise
ST stratégies Développer WT stratégies Développer
des stratégies qui utilisent des stratégies qui diminuent
Menaces Threats (T) les forces de l'entreprise les faiblesses de l'entreprise
pour éviter les menaces de et évitent les menaces du
l'environnement marché
III. Les choix stratégiques
La spécialisation
Cette stratégie consiste à axer ses efforts sur un marché ou un type de produit. C'est souvent
la seule possibilité offerte à une PME. L'entreprise devra choisir l’un des avantages
concurrentiels suivants
La domination par les coûts : L'entreprise produit à des coûts inférieurs à ceux de ses
concurrents, pour cela elle dispose de facteurs de production moins coûteux et/ou elle
bénéficie d'une part de marché importante qui lui permet de bénéficier d'économies
d'échelles et des effets d'apprentissage.
La différenciation des produits : Le produit est perçu comme unique par la clientèle, ce
qui met l'entreprise à l'abri des concurrents.
La diversification
Cette stratégie consiste pour une entreprise à investir dans des activités nouvelles ou sur de
nouveaux marchés.
Marché
Spécialisation et/ou stratégie Diversification produit ou/et
ACTUEL dite de pénétration Innovation
Diversification de marché
NOUVEAU et/ou extension en particulier Diversification totale
pour l'internationalisation
Le choix de stratégies mercatiques
Il s'agit pour l'entreprise de choisir ses marchés cibles et ses couples produit/marché.
Stratégie de pénétration du marché : L'entreprise cherche avant tout à développer les ventes
de ses produits actuels, sur ses marchés actuels grâce à un effort marketing plus soutenu.
L'entreprise cherchera soit à :
Exemple : Swatch sort deux fois par an de nouvelles collections de montres qui font l'objet, de
recherches frénétiques et de collections de la part de nombreux consommateurs. Face à
l'engouement de la clientèle, la société Suisse a élargi sa gamme en lançant des chrono et
des Automatiques.
Exemple le groupe Zodiac à développé une technologie de structure textiles destinées aux
loisirs nautiques et à la sécurité aéronautique.
Afin de pouvoir procéder au découpage l'entreprise doit retenir des critères qui sont
déterminants et discriminants pour préciser les différents besoins sur son marché, ces critères
peuvent être
Selon les marchés certains critères sont plus déterminants que d'autres.
Elle consiste à adopter une démarche globale destinée à tous les acheteurs potentiels qui se
verront proposer un produit unique supporté par une action commerciale unique, un seul
conditionnement, un seul prix de base, une seule communication. Cette stratégie présente de
gros avantages économiques : réduction des frais fixes, utilisation des économies d'échelle et
d'apprentissage. Mais elle présente de gros risques elle ne permet pas de satisfaire les
consommateurs dont les besoins ne sont pas homogènes.
b. Stratégie concentrée
La firme concentre ses efforts sur un segment de marché pour lequel elle pense
avoir des avantages particuliers. Cette stratégie est souvent le fait des PME qui
identifient un segment étroit de marché dont le volume des ventes est trop faible
pour intéresser une grande entreprise et peuvent ainsi réussir sur un créneau
avec des moyens tant techniques que financiers ou humains limités.
Exemple : Vadorem, PME parisienne leader mondial des anches et des becs pour instrument
de musique, segment qui n'a intéressé aucune grande entreprise.
c. Stratégie diversifiée
Stratégie adaptée : Un seul produit est commercialisé par l'entreprise mais avec
un programme mercatique spécifique, adapté à chaque segment de clientèle
(conditionnement, prix, marque, différents pour un même produit utilisant deux
circuits de distribution et visant donc deux clientèles possibles)
Stratégie différenciée : La firme conçoit une gamme de produits et investie
plusieurs canaux de distribution, utilise plusieurs axes de communication en
fonction des différents segments de marché. Cette stratégie tente à accroître les
ventes puisque les produits offerts sont mieux adaptés aux besoins des clients
potentiels, mais elle accroît les coûts de production, de distribution de publicité.
Sa mise en oeuvre suppose que les segments aient été clairement identifiés afin
d'éviter tout risque de cannibalisation.
Il s'agit de déterminer quels moyens elle va privilégier pour vendre ses produits, on distingue
deux stratégies possibles
Cette stratégie consiste à inciter les distributeurs à vendre une marque déterminée aux
consommateurs, même si ceux-ci ne la demandent pas exclusivement. Cette stratégie fait une
place prépondérante à l'action de la force de vente et aux avantages accordés aux
distributeurs.
En réalité on trouve une association des deux types de stratégies, les actions pull sont
relayées et appuyées sur le terrain par des actions push. Le choix de stratégies à dominante
pull ou push sera surtout guidé par l'importance du vendeur ou du consommateur dans le
processus d'achat du produit.
Notion de marché
I. L’environnement de l’entreprise
L’entreprise fait partie d’un système très large, avec un ensemble de facteurs qui influent de
façon déterminante sur ses activités.
L’entreprise peut :
1. Analyse de la demande
La demande d’un produit est constituée de l’ensemble des consommateurs ou utilisateurs qui
influencent le plus directement les ventes d’un produit. C’est en grande partie de leurs choix,
de leurs comportements que dépendront les ventes du produit.
La demande doit être analysée quantitativement et qualitativement :
- Demande potentielle
- Part de marché prédictive Comportement
Quantitativement -Taux de pénétration Qualitativement du
- Elasticité de la demande consommateur
Exemple
L’entreprise « CONFIDELICE » est une S.A spécialisée dans l’importation et la
commercialisation, sur le marché de CASA, de confitures à base de fruits tropicaux. Elle
envisage d’installer une agence de distribution dans une autre ville. Elle a participé à un panel
de consommateurs pour réaliser un marché test :
Résultats du test de marché
Nombre de Nombre de
Nombre de
consommateurs consommateurs
Ville consommateurs
ayant acheté le ayant renouvelé
du panel
produit leur achat
EL JADIDA 1 700 500 350
Agadir 2 200 300 140
Marrakech 2 000 1 000 200
Avec :
Q = Q1 – Q0 Et P = P1 – P 0
Q0 P0
Si e < - 1 : cela signifie qu à une variation du prix correspond une variation inverse de la
demande (et donc du chiffre d’affaires). On dit que la demande est très élastique. C’est le cas
des biens ayant des substituts qui apportent au consommateur un niveau de satisfaction
similaire et ne suscitant pas de fidélité forte de sa part.
Exemple : Au prix de 100 Dhs correspond une quantité de 2 000. après une augmentation de
prix à 110 Dhs, la quantité est devenue 1 600.
Exemple : Au prix de 100 Dhs correspond une quantité de 2 000. après une augmentation de
prix à 110 Dhs, la quantité est toujours de 2 000.
Q = 2 000– 2 000 = 0
2 000
e q/p = 0 = 0
+ 0,1
Si e > 0 : cela signifie que la demande (et donc le chiffre d’affaires) varie dans le même sens
que les prix. Est donc atypique. On dit que la demande est atypique.
Exemple : Au prix de 100 Dhs correspond une quantité de 2 000. Après une augmentation de
prix à 110 Dhs, la quantité est devenue 2 400.
Besoins
d’Accompliss
ement
Besoins
Reconnaissance
Besoins Sociaux
Besoins de Sécurité
Protection
Besoins
Physiologiques
Les 5 degrés de la pyramide correspondent à une hiérarchie universelle mais qui peut
être remise en cause;
Les hypothèses de la hiérarchie et de la progression dans la satisfaction des besoins
sont critiquables
Exemple: le consommateur n’éprouve pas un besoin d’affection que si ses besoins primaires
sont satisfaits
b.4. Les études d’attitude
Définition de l’attitude
Cognitive
Affective
Conative
Les facteurs d’influence sur le comportement d’achat
LA CULTURE
ensemble des normes, croyances et habitudes apprises à partir de l'environnement social et
qui déterminent des modes de comportement communs
L’Homme apprend ses modes de comportement et assimile le système de valeurs
caractéristique de sa culture, résultant des efforts passés de la société pour s’adapter à son
environnement
LA SOUS-CULTURE
.
Voiture A
FAMILLE
Voiture B
- Selon l’Institut de l’Enfant : Dépenses du foyer en biens & services : + 600 milliards
(<15 ans)
- USA : les enfants de 3 à 11 ans, formulent en moyenne une demande tous les 2 jours.
65% acceptées (dont 50% tout de suite)
- Epouse : produits d’entretien, alimentation, ses vêtements et ceux de ses enfants.
- Mari : choix d’une assurance
- Mari/Epouse : vacances, jouets, vêtements mari, électroménager
AGE & CYCLE DE VIE
- Jeunes couples avec enfants de moins de 6 ans : machines à laver, aliments infantiles
et jouets.
- Couples d’âge mûr, sans enfants à charge : croisières, livres, télévision.
PROFESSION
- Ouvrier de bâtiment : vêtements & chaussures de travail, gamelle.
- Directeur : vêtements luxueux, avion, clubs privés.
POSITION ECONOMIQUE
- Revenu : niveau, régularité, périodicité.
- Patrimoine.
- Capacité d’endettement.
- Attitude vis-à-vis du crédit & de l’épargne.
STYLE DE VIE
« Un système de repérage d’un individu à partir de ses activités, ses centres d’intérêts et ses
opinions. ». KOTLER
PERSONNALITE
«Un ensemble de caractéristiques psychologiques distinctives qui engendrent un mode de
réponse stable et cohérent à l’environnement. »
- Extroversion/introversion
- Impulsivité/comportement réfléchi
- Créativité/conservatisme
- Activité/passivité
BESOIN ET MOTIVATION
Besoin : Situation inconfortable provoquée par un état de manque psychologique (faim, soif,
sommeil…) ou psychologique (affection, amour, reconnaissance…).
Motivation : Force qui pousse à l’action, déclenchée par un besoin impérieux. (# Frein).
APPRENTISSAGE
Modifications intervenues dans le comportement d’une personne à la suite de ses expériences
passées. (La plupart de nos comportements sont appris)
CROYANCES
Elément de connaissance descriptive qu’une personne entretient à l’égard d’un objet
- connaissances objectives
- opinion ou acte de foi.
ATTITUDES
Evaluations positives ou négatives, les réactions émotionnelles et les prédispositions à agir
vis-à-vis d’un objet ou d’une idée.
-la religion, la politique, les vêtements, la nourriture…
LES ETUDES DE MARCHE
On distinguera deux grands types d’études :
Etudes sur la structure et le fonctionnement du marché ;
Etudes ponctuelles.
Elles ont pour objectifs d'approfondir la connaissance d'un marché nouveau et d'identifier les
principaux acteurs et les modalités de fonctionnement.
1. La demande
o les marques ;
o les parts de marché ;
o le positionnement des différents concurrents sur le marché. Il peut être évalué
par
La part de marché global ou absolue (CA de l’entreprise / CA du marché) ;
La part de marché relative (CA de l’entreprise / CA du principal
concurrent)
o Les raisons du succès ;
o Les produits eux mêmes : conditionnement, qualité, dimension, présentation,
choix des matériaux. Les échantillons et la documentation commerciale des
concurrents sont souvent la meilleure sources d'information.
3. La distribution
L'étude doit permettre d'identifier les différents circuits de distribution utilisés pour le
produit
o aux produits : normes, prescriptions, protection des marques, des brevets, aux
emballages et à l'étiquetage, conception, recyclage ,mentions obligatoires ;
o aux conditions de vente : contrôle des prix, des marges ;
o à la distribution : réglementation de l'appareil commercial, législation,
concurrence, protection du consommateur ;
o à la publicité et à la promotion des ventes : réglementations des techniques.
II. Les études ponctuelles portant sur un des éléments du plan de
marchéage
Elles ont pour objectif de vérifier le bien fondé d'un choix de politique commerciale sur le
marché visé. Elles prennent la forme de tests permettant de prévoir la réaction probable du
marché. Elles vont concerner aussi bien les entreprises qui abordent un nouveau marché et
mettent en place le plan de marchéage que les entreprises déjà en place, et évaluent les
résultats d'une politique commerciale, analysent les évolutions, leurs causes et modifient leur
politique.
les Études Qualitatives (Qui sont les consommateurs potentiels ? profils, motivations
d'achat, attitudes)
les Études Quantitatives (Combien sont-ils ?, dénombrement,)
les Études Documentaires (existe-t-il des sources d'information des études qui
analysent le comportement des consommateurs ?, l'offre des entreprises ?, les produits
sur le marché ?, les marques, la situation concurrentielle ?…)
1. la formulation du problème.
Le projet comprend
page de titre ;
mode de lecture du rapport ;
introduction : présente les problèmes et les objectifs et présente une sorte de résumé
du rapport ;
méthodologie suivie, collecte, analyse ;
résultats ;
conclusions et recommandations ;
annexes, questionnaires, résultats détaillés.
Ses informations sont regroupées par thème et analysées, le rapport doit fournir une
interprétation des résultats et le responsable doit tirer les conclusions quant aux décisions à
prendre par l'entreprise et tirer des recommandations.
Elles sont en pratiques très nombreuses, elles se situent dans l'entreprise et hors de
l'entreprise, au Maroc et à l'étranger :
Leur objectif est le plus souvent de comprendre les motivations et les freins des individus en
relation avec le processus d’achat. Elles font appel à des psychologues pour traiter
l'information. Les informations relatives aux comportements sont difficiles voire impossibles à
obtenir par des questions directes, soit que les individus ne sont pas conscients de leurs
véritables motivations, soit parce qu'ils ne les jugent pas honorables et ne veulent pas les
avouer. Ces méthodes s'avèrent subjectives et très dépendantes des qualités de l'analyste.
2. Les techniques
Faire parler librement l'interviewé sur un certain nombre de sujets en enregistrant ses
déclarations. C’est une méthode longue et coûteuse qui requiert du personnel qualifié.
Faire parler la personne sur un sujet sur lequel elle projette ses propres idées et sa
propre personnalité, on part souvent d'image et on demande à l'individu de les
commenter, ou de les associer entre elle avec des mots , de raconter ce que disent les
personnages, de compléter des phrases.
1. L'échantillon
Les études quantitatives reposent sur l'utilisation de sondages. C'est à dire de l'interrogation
d'un échantillon de la population à partir duquel les résultats pourront être extrapolés à
l'ensemble de la population. Pour ce faire l'échantillon doit représenter la population et permettre
d'en évaluer les caractéristiques :
1. Définition de la population
La définition de la population à étudier doit être élaborée à partir de caractéristiques telles que
les variables socio-démographiques, age, sexe, catégories socioprofessionnelles, localisation
géographique ou les variables de consommation.
La base de sondage est constituée, par une liste des individus ou des entreprises qui
constituent la population étudiée. Certaines bases sont directement accessibles comme les
listes de recensement, des abonnés du téléphone, les annuaires professionnels, médecins
avocats etc. ou fichiers clients, (Kompass en ligne pour les sociétés), d'autres ne peuvent
qu'être louées via des sociétés de service. Un échantillon est alors extrait de la population au
moyen d'une procédure d'échantillonnage. Deux types de méthodes peuvent être utilisés, les
méthodes probabilistes et les méthodes non-probabilistes.
Les méthodes probabilistes permettent à partir des résultats obtenus d'estimer les
caractéristiques de la population, avec une certaine marge d'erreur, liée à la taille de
l'échantillon. L'échantillon est tiré au hasard.
Les méthodes non probabilistes visent à ce que L'échantillon est construit alors de façon
raisonnée pour ressembler le plus la population dont il est issu.
Les questions sont sélectionnées en fonction de leur potentiel à susciter des réponses.
Le type de question dépend de différents facteurs tel que le mode de collecte, la nature
des données à collecter, les objectifs de la recherche, les connaissances préalables et
les analyses à effectuer.
Quels moyens de
Ne pensez-vous pas que A quelle profession
Changez-vous souvent communication
les enfants mangent trop et csp appartenez-
de voiture ? utilisez-vous dans
de bonbons ? vous ?
votre entreprise ?
L'enquêté ignore
en général a quelle S'agit il du
Que signifie une
Quel sens faut il CSP téléphone, du
réponse positive a cette
donner a souvent ? Il appartient mais il télex, ou de la
question ?
connaît sa publicité ?
profession
Penser que les gens Faire attention aux
Supprimer les doubles Éviter les termes
n'évaluent pas de la mots et formulation
négations techniques
même manière a double sens
3. La réalisation de l'enquête
POLITIQUE DE PRODUIT
I. Concept de produit (caractéristiques)
Le produit peut-être tangible ou intangible, comme les services et être destiné au grand public
(bien ou service de grande consommation) ou aux entreprises (marketing industriel, ou
marketing B to B). Le produit peut également être une association, un club, un parti politique,
un acteur de cinéma,....
On appelle gamme un ensemble de produits liés entre eux du fait qu'ils fonctionnent de la
même manière, s'adressent aux mêmes clients, ou sont vendus dans les mêmes types de
points de vente ou zones de prix (Kotler et Dubois, Marketing Management)
La gamme est divisée en lignes appelées aussi familles, ensemble cohérent de produits. Ces
lignes sont enfin divisées en produits présentés en référence ou assortiment d'un catalogue.
1. Dimension de la gamme
o Largeur de la gamme : nombre de produits réellement différents (lignes)
o Profondeur de la gamme : nombre de produits répondant à des besoins
similaires
o Longueur, étendue de la gamme : ensemble des produits de toutes les lignes
Avantages Inconvénients
Meilleure connaissance : Risque financier plus
concentration des efforts sur 1 important
seul segment Risque d'infidélité de la
clientèle pour certains
Allégement des stocks segments non touchés
Rôle de leader : Rôle tenu par les constituants de la gamme qui ont les
meilleures parts de marché
b. Stratégie de gamme
Une marque par produit : un produit haut de gamme porte un nom et un produit
bas de gamme un autre.
Une marque par ligne : Tous les produits d'une même ligne portent le même
nom
Une marque unique désigne tous les produits de la société même s'il s'agit de
produits totalement différents La marque sert de vecteur de réputation.
c. Stratégie d'évolution d'une gamme
Le produit présente des analogies avec un être vivant. C'est J. Dean, en 1950, qui a eu l'idée
de distinguer 4 grandes phases dans la vie d'un produit le lancement ou introduction, la
croissance, la maturité et une phase de déclin.
Réponse de la concurrence
"La marque est un nom, un terme, un signe, un symbole, un dessin, un logo ou toute
combinaison de ces éléments servant à identifier les biens ou les services d'un vendeur et à
les différencier de la concurrence."
1. Fonctions de la marque
o Pour l'entreprise:
Communiquer une image au public, moyen de positionnement
Différencier le produit de la concurrence
Communiquer une image de l'entreprise (sérieux, qualité, prix garantie,...)
o Pour le consommateur
Facilite l'identification du produit (surtout en libre service)
Apporte une garantie de qualité (sécurise)
Communique un style de vie, une image (BMW)
2. Propriétés de la marque
Pour analyser si nous avons choisi un bon nom de marque, il faut se poser quelques
questions:
Le positionnement est la conception d'un produit,/ service et de son image dans le but de lui
donner une place déterminée et claire dans l'esprit du consommateur-cible par rapport à la
concurrence et grâce à un avantage décisif.
Cet avantage concurrentiel ne pourra exister que si la différenciation par rapport à la
concurrence est créative, réaliste, et rentable.
POINT DE
PRODUIT SERVICES PERSONNEL IMAGE
VENTE
Fonctionnalité Délais Compétence Couverture Symboles
Performance Installation Courtoisie Expertise Médias
Conformité Formation Crédibilité Performance Atmosphères
Durabilité Conseil Fiabilité Accueil Evénements
Fiabilité Réparation Serviabilité Cadre et notoriété
Réparabilité Autres services Communication ambiance
Style (cartes fidélité,
design clubs,...)
1. Méthodologie du positionnement
o Analyse de la concurrence
o Etablissement d'une carte conceptuelle de positionnement
o Détermination des espaces libres
o Choix d'un positionnement spécifique pour le produit (fonction des
caractéristiques de ce produit, des objectifs, et du potentiel du marché)
o Mise en place du positionnement
2. Stratégie du positionnement
Il s'agit simplement d'un signe distinctif qui est censé apporter une garantie supplémentaire
au consommateur par rapport à la marque.
X. La qualité
1. Mesure de la qualité
3. La démarche générale
4. La démarche de certification
Une démarche certification se déroule en plusieurs étapes
La qualité totale ne s'arrête pas à l'obtention de la certification, elle va plus loin. Il s'agit d'une
démarche globale par laquelle l'entreprise met tout en oeuvre pour satisfaire ses clients en
qualité, en coût et en délais, grâce à la maîtrise des processus de production et de
commercialisation des produits et à l'implication des hommes.
Parmi les méthodes les plus connues, on peut citer : La «méthode des 5 zéros» (zéro panne,
zéro délai, zéro stock, zéro papier, zéro défaut), La «méthode des 5 S» (Sein (débarrasser),
Seiton (ranger), Seiso (nettoyer), Seiketsu (tenir en ordre), Shitsuke (respecter les règles)),
Les cercles de qualité, Le benchmarking.
POLITIQUE DE PRIX
Le prix est la seule variable du marketing-mix qui n'engendre pas de coût et qui procure en fait
des recettes.
Le problème de la fixation des prix se pose dans les entreprises dans des circonstances
multiples. On peut en dégager 7:
Avant de définir le prix d'un produit il faut en connaître le coût. On déterminera ainsi un prix qui
couvrira tous ces coûts et permettra de dégager un bénéfice.
L'entreprise prend en compte le prix pratiqué par la concurrence : c'est le prix du marché. La
fixation du prix est fonction de :
Lorsque le produit existe déjà et que l’entreprise veut procéder à une modification de son prix
de vente, le calcul doit porter sur l'élasticité de la demande par rapport aux prix.
Lorsque le produit est nouveau, le calcul doit porter sur la détermination du prix
d’acceptabilité. La méthode est la suivante :
Exemple
Le tableau ci dessous reprend les résultats d’une enquête réalisée auprès de 400 personnes :
Le prix est très élevé et la cible (segment limité à haut pouvoir d'achat) est prête à le payer
(Mercedes). Le plafond sera représentatif à la fois de la qualité et de la notoriété. A long terme
il sera important d'avoir un avantage concurrentiel perçu et décisif (innovations)
b. Stratégie de pénétration
Cette méthode doit entraîner, grâce aux économies d'échelle, des réductions de coûts. Il s'agit
donc d’un prix de pénétration. Le prix est plus bas que celui de la concurrence directe et doit
être dissuasif face à cette concurrence. Il sera fonction de l'élasticité de la demande par
rapport aux prix.
On veut toucher une part importante du marché pour le conquérir rapidement.
On fixe un prix proche de celui des concurrents pour éviter la guerre des prix ou entrer sur un
marché concurrentiel (lessives).
- Repositionnement du produit
Le commerce indépendant
AVANTAGES INCONVENIENTS
Connaissance de fond des besoins de la Stockage très important
clientèle cible
Organisation et gestion très lourdes des
vendeurs
Lancement rapide des produits nouveaux
AVANTAGES INCONVENIENTS
Economie de la marge du grossiste
Frais de vente très élevés par
Bonne coopération entre les détaillants l'émiettement des commandes
c. Circuits longs
Le fabricant vend à plus d’un intermédiaire (grossiste, détaillant…).
AVANTAGES INCONVENIENTS
Risque de constitution d'un écran avec le
marché cible
Réduction de son équipe de vente
Perte des contacts avec les détaillants
Couverture géographique plus dense
Infidélité des grossistes
Régulation des ventes grâce au stockage
Dépendance vis-à-vis des grossistes
des intermédiaires
Pression sur les prix et les marges en cas
Financement plus souple de la production
de groupement des achats
Baisse des frais de facturation et de
Envois directs à certains détaillants
transport
Nécessité de promouvoir les produits
auprès des grossistes et des détaillants.
Le merchandising est l'ensemble des techniques visant à optimiser la rentabilité d'un point de
vente et des produits qu'il contient. Il est l'application du marketing au point de vente. Le
merchandising consiste à
Image du Niveau
Stratégie Assortiment Produits Attraction exemple
magasin de prix
Occupation
La plus
du Large et peu Proximité
Banalisés forte du Moyen Supermarché
territoire, profond Dépannage
quartier
défensive
Elevé ou
Petit
bas selon
Etroit mais Spécialité Compétences Indépendant
Offensive Forte la forme
peu profond Shopping Spécialistes Grande
de
surface
commerce
Service de Epicerie
proximité d'alimentation
Etroit et peu
Dépannage Banalisés Service Faible Elevé Station
profond
d'heures essence
d'ouverture Drugstore
Faible ou
Shopping élevé Hypermarché
Large et
Attraction Biens de Choix et prix Très forte selon la Grands
profond
spécialité forme de magasins
commerce
POLITIQUE DE COMMUNICATION
I. Publicité et communication.
La publicité est une «communication payante, impersonnelle et unilatérale, qui s'effectue par
l'intermédiaire de média ou supports, émanant d'une organisation commerciale ou non, en
faveur d'un produit, d'une marque ou d'une firme identifiée dans le message». C'est une
communication payante qui pose la question: «qui (émetteur/codeur) dit quoi (message codé)
à qui (récepteur/décodeur) par quel canal (support codeur) avec quelles conséquences
(effets)».
1. Quelques définitions
La communication-mix
Le succès d'une annonce réside dans sa créativité : originale tout en ayant des résultats
concrets, embellir la réalité sans mentir. Les tendances actuelles, notamment au GDL vont
vers une communication concrète, tournée sur les résultats à court terme de l'annonceur
C'est le modèle classique développé il y a environ 40 ans par les premières agences (TED
BATES). La stratégie créative s'insère dans la stratégie marketing. On retrouve :
o Le fait principal: élément clé à partir duquel la pub cherche à agir «Nous,
école de commerce, avons une image passéiste auprès d'une partie de
notre public»,
o Le problème à résoudre (par la publicité): «montrer de nous une image
d'avenir, ouvert sur les nouvelles technologies, sur l'entreprise, sur
l'environnement international,...»,
o Objectifs de la publicité : «convaincre les entreprises que les diplômés
ont acquis de réelles compétences»
o Stratégie créative:
Cible : «élèves de dernières années du secondaire, leurs parents
et leurs professeurs + les chefs d'entreprise et les cadres
recruteurs»,
Concurrents principaux : «les autres écoles de commerce»,
Promesse: «les diplômés de l'école sont compétents : ils ont
appris à travailler au contact de l'entreprise»,
Support de la promesse : «les stages, les travaux, les recherches
et missions sur le terrain réalisés pour les entreprises».
Ton de la communication : « sérieux, testimonial »
L'apparition du type de stratégie développé par RSCG ( Roux/ Séguela/ Cayzac/ Goudard)est
une date clé : le premier choc pétrolier. Ce qui compte désormais, ce ne sont plus seulement
les éléments du marketing-mix mais aussi les éléments plus symboliques et psychologiques,
comme le style de vie, (socio-styles apparus à cette époque), la qualité des relations entre le
consommateur et le produit ou la marque, le bien-être.
La publicité devient plus conceptuelle, plus abstraite, plus humoristique et plus esthétique. La
conception et le ton changent. La nouveauté va résider dans la complicité entre l'individu et la
marque, et non dans la simple justification d'une promesse. C'est la différence entre «Mangez
des glaces Gervais» (1952) et «Gervais, j'en veux» (1989).
4. Conclusion : le brief
Affichage
A utiliser dans le cadre de produits nouveaux et pour asseoir rapidement une notoriété. Il sert de média
d'appui et est souvent relayé par la presse et la TV.
Presse quotidienne
TV
Ce média est à utiliser si le budget le permet.
Radio
Média essentiellement de répétition
Le comment n'est pas important, il existe des professionnels qui sont tout à fait compétent
pour faire un site. La seule question à se poser lorsque l'on veut aborder ce média est : qui va sur le
web, et qui est notre cible ? Car 90% des surfers vont sur seulement 10% de sites.
Puissance
Audience globale : Ensemble des individus touchés par la publicité véhiculée par le support.
Population totale
Audience
totale du
support
Audience utile : Audience constituée des personnes entrant dans la cible et fréquentant le
support sélectionné.
Le coefficient d'affinité définit pour un support le rapport entre l'audience utile et l'audience
globale. Plus on tend vers 1, plus l'affinité entre le support et la cible est étroite.
Population totale
Audience utile
du support
Audience totale
Cible visée du support
Coût
On bâtit une échelle d'économie, qui fait intervenir le tarif des publicités. Pour chacun des
supports retenus dans l'échelle de puissance, on calcule le «coût aux 1000 lecteurs ou
auditeurs utiles» (CPM), rapport entre l'audience utile du support et le prix de l'espace
publicitaire. On classe alors les supports par coûts aux 1000 lecteurs décroissants, ce qui
fournit l'échelle d'économie.
Le coût représente l'investissement nécessaire pour toucher 1000 personnes avec un
support :
Sélectivité
Ils sont organisés avant la diffusion de l'annonce pour l'évaluer. On trouve des pré tests :
L'objectif est de vérifier qu'il n'y a pas de contresens, d'aider à choisir entre plusieurs projets.
Dummy magazine : on insère l'annonce dans une fausse revue avec d'autres
annonces
(Echantillon de 100 à 2100 personnes). On établit des scores d'éléments
retenus, d'éléments d'appréciation et de rejet.
Méthode CLUCAS : On présente la publicité en TV ou au cinéma en entier, puis
séquence par séquence (échantillon de 300 personnes). On analyse la
perception, l'identification, l'impact en terme de mémorisation.
Splin run test : On place deux messages différents dans une même édition. On
mesure l'impact en terme de mémorisation, la crédibilité, la compréhension, et le
comportement que génère l'annonce.
Méthode des entretiens familiaux : On présente, chez les gens, dans un mini
programme de 15mn, une page de publicité. On mesure l'impact en terme de
mémorisation, la crédibilité.
Tachytoscope : Projection de diapositives à vitesse variable ou à distance
variable (échantillon de 40 à 60 personnes). On mesure la compréhension, la
perception des éléments, l'association marque/logo/emballage,...,
l'identification,...,
Méthode SCHWERIN : Publicités diffusées au cinéma dans un court programme.
On analyse la crédibilité, la compréhension, les attitudes et opinions, le
comportement que génère l'annonce.
Folder test : On place 10 annonces dans une pochette. (échantillon de 100
personnes). Chaque personne feuillette à son rythme. On mesure la durée
d'arrêt sur les publicités, les marques retenues,...