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LES CONDITIONS FAVORABLES

À LA PRATIQUE DE LA MÉDITATION

Suivre les conseils d |un guide qualifie


Pour pouvoir méditer, i l faut d?abord savoir
comment SY prendre. D ' o ù le rôle essentiel d?un
instructeur qualifié. Dans le meilleur des cas, il
agit d'un maître spirituel authentique capable
d'offrir une source inépuisable d'inspiration et de
|
connaissances, de même qu?une longue expérience
personnelle. R i e n - n e peut remplacer; - e n - e f f el ta,
force de l ? e x e mept ll e a p r o f o n d e duer la trans-
mission v i v a n t e . O u t r e sa présencei n s p i r a n t e et
Tenseignement qu?il dispense silencieusement, par
sa seule manière d?être, un tel maître veille à ce que
le disciple ne s?égare pas dans des chemins de tra-
verse.
Si l?occasion de rencontrer un tel être ne nous est
pas donnée, on peut aussi bénéficier des conseils de
quelqu'un de sérieux qui a davantage de connais-
sances et d'expérience que soi et dont les instruc-
tions s'appuient sur une tradition véritable et
maintes fois éprouvée. Sinon, mieux vaut s?aider
d'un texte, même très simple comme celui-ci,
Pourvu qu?il repose sur des sources fiables, plutôt
que de s?en remettre à un instructeur dont les
enseignements n e r e f l è t e n t q u e d e s f a n t a i s i e s de
SON Cru.

?n
lieu pr opice à la méditation
jours circonstances que nous offre la vie de tousles
tation. N SOnt pas toujours favorables à la médi-
Outes Notre temps et notre esprit sont occupés par
$ Sortes d?activités et de préoccupations sans

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oi il est nécessaire, au début
fin. C?est pourqu
tain nombre de conditions ta
ménager un Cer
rables. Il est pos sible et souhaitable d e mainte
ar éditation lorsque l'on se troy
les bienfaits de lat d e la vie courante, notamme,
flo :
plongé dare cours à l?exercice de la «plein
en . 1: e
initialement il est indispenga
conscience ». Mais initial
is

, ble
entraîner son esprit dans un €EnVirOnnemer
d'entra! ?apprend pas les rudiments de lanavi.
propice. On n apprene, par beau temps
is

gation en pleine tempéte, mais p PS Sur

une mer calme. De méme, au commencement, il est


préférable de méditer..dans.un.l i e u . tranquille pour
donner.à.l?esprit-une-chance. de..devenir c l a i r et
Stable.Les textes bouddhistes ont souvent recours à
l'image d'une lampe à huile. Si celle-ci est
constamment exposée en plein vent, son éclat sera.
faible et elle risquera à tout moment de s?éteindre, |
Si en revanche on la I
protège du vent, sa flamme :
sera Stable et lumine
use. Il en va de même p o u |r
notre esprit. }

ll r e v a n c
agitati endue risque d h e , u n e
S t a t i o n mentale. I ] f a u t d o n c © Susciter
osture équi ibrée,Ini t r o p tendue Ni t r o ter une
I a n s les te
Posture en Sept ?es poi

la de
« a m a d a n t i n e »)

38
1. Les jambes sont croisées dans la posture du
vajra, communément appelée « posture du lotus »,
dans laquelle on commence par replier la jambe
droite sur la gauche, puis la gauche sur la droite.
Si celle-ci est trop difficile, on peut adopter le
«demi-lotus » qui consiste à ramener la jambe
droite sous la cuisse gauche et la jambe gauche sous
la cuisse droite (posture dite « heureuse », appelée
sukhasana) :

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A

2. Les mains reposent sur le giron, dans le geste


de l?équanimité, la main droite sur la main gauct e
l?extrémité des pouces se touchant. Une variante
nn ins à - p l a t , SUT les
consiste 4 poser les d e u ma x
as.
| genoux, les paumes.vel pen-
" L e s épaules sont légèrement relevées et
chées vers l?avant. | |
4 La colonne vertébrale est bien droite,
i «comme une pile de pièces d?or ». |
_
5. Le menton est légèrement rentré contre la
i| gorge.
~ 6. La pointe de la langue touche le haut du
palais. A

I 5 0 3 7 . Le regard est dirigé droit devant soi ou légè-


|
rement vers le bas, dans le prolongement du nez,
La les yeux grands ouverts ou mi-clos.
Si nous avons de la peine a rester assis les jambes
LE croisées, nous pouvons bien sûr méditer sur une
u chaise ou sur un coussin surélevé. L?essentiel est de
bo

maintenir une.position équilibrée, le dos droit, et


I d?adopter les autres points.de.la posture décriteci-
|
dessus. Les textes disent que si le corps est bien
sa droit, les canaux d?énergie subtile restent également
droits et, par voie de conséquence, l'esprit est clair
, On peut toutefois modifier légèrement la posture
|
\ du corps s e l o n - L é v o l u t idoen la meditation. Si Fon
,,

" N a tendance A sombrer dans l a torpeuf, voire ©

sommeil, on redressera le buste en adoptant unt


posture plus tonique, et l?on portera le regard ver
le haut. Si, au contraire, l?esprit est trop agité, 0
|

s e relâchera un peu et l?on dirigera le regard ver


le bas.
«
La posture appropriée doit étre maintenuel e pl
ongtemps possible, mais si elle devient trop in
plutôt , Mieux vaut se détendre quelques 1? jeu
que d?être constamment distrait par la dou

40
On peut aussi, dans les limites de ses capacités,
a préhender F e x p é r i e n c ede la douleur, sans la
rejeter ni l?amplifier, e t l'accüeillir Comme toute
autre sensatiOn, plaisante ou déplaisante, dans la
jeine conscience du moment présent. On peut,
enfin, faire alterner la méditation assise avec la
marche contemplative, une méthode que nous
décrirons plus tard.

L?enthousiasme comme moteur de la persévérance


Pour s?intéresser à quelque chose et y consacrer
du temps, il faut d?abord en percevoir les avantages.
Le fait de réfléchir aux bienfaits attendus de la
méditation puis de les avoir quelque peu goûtés par
soi-même nourrira notre persévérance. Cela ne veut
pas dire pour autant que la méditation est un
exercice toujours agréable. On peut la comparer à
excursioe
une n n. montagne qui n?est pas à chaque
instant une partie de plaisir. L'essentiel est d?éprouver
un intérêt suffisamment profond pour maintenir
l'effort en dépit des hauts et des bas de la pratique
spirituelle. L a satisfaction de progresser vers le but
que l?on s?est fixé suffit alors à entretenir sa détermi-
nation et la conviction que l'effort en vaut la peine.
Méditation

rofond de nous-mé es
nous aup l u s p r o f o n être affranchis g I
souffrance et trouver le bonheur "tous le a Pr

sincèrement conscience du fait que, ° ns l e s . va


souhaitent la même chose. Considéro A äîne.
ments de causes et des conséquences qui font que cer.
tains types de pensée, de parole et d'action ? ceux,
exemple, qui sont inspirés par la haine, l'avidité la.
jalousie et l'arrogance -
4

Source d ' i n s p i r a t i o n

Tout en voulant lui échapper


OUS nous jetons dans la souffrance ;
OUS aspirons au
bonheur Mais, p a r ignorance,
Le détruisons comme s'il était notre ennemj,
L'INSATISFACTION INHÉRENTE
AU MONDE ORDINAIRE

Nous avons vu précédemment que notre situation


est loin d?être satisfaisante et qu?une transformation
est non seulement désirable mais possible. Nous
ouvons certez-nous distraire de multiples façons
pour oublier l e s aspects insatisfaisants de l?exis-
tence, ou les masquersoustoutessortes de déguise-
ments_attrayants ? activités incessantes, flot
d'expériences sensorielles, poursuite de la richesse,
du pouvoir et de la renommée -, m a l a réalité
i s
finira t o up ajr refaire
o u surface
r s avec son lot de
souffrances. Il vaut donc mieux regarder cette
réalité en face et se décider à déraciner les véri-
tables causesd u malheur tout en cultivant celles du
bonheur authentique. ©

Méditation

Pendant quelques instants, prenons conscience de notre


potentiel de changement. Quelle que soit notre situation
actuelle, il nous est toujours possible d'évoluer, de nous
transformer. Nous pouvons au moins modifier notre
façon de percevoir les choses et, graduellement, notre
manière d'être. Soyons au plus profond de nous-mêmes
déterminés à nous libérer de notre situation présente, et
Cultivons l'enthousiasme et la persévérance qui nous per-
Mettront de développer nos qualités latentes.

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Méditation 1

Observo
ns ce qui seprésente à notre consc ence, sa
nScience, |
que ce soit, sans nous laisser attirer N
i

e a Quo fr lons ce qui est présent devant us

une flaws o e r ecoutons attentivement les bruits


Drachen ou lointaine humons les Parfums et les og x
Sentone la texture de ce que nous touchons, e

d'écrire, de faire la vaisselle ou de bo re une tasse de thé


N'y
a plus de tâches « Plaisantes » OU « déplaisantes »
Car la pleine CONSCIENCE ne dépen de ce que l'o
?©, Mais
de Ja Manière don , a sa avec un
Présence ?esprit Claire Paisibleet
tentive Erveillée
Par la Qualité qu nt,
t pré Mental
la réalité nos
Orsque Ctions S.€ gard ajouter

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