Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
spatiale américaine
KEBE pape
l’ambitieux programme Appllo,lancé le 25 mai 1961, a permis une mobilisation sans précédent de la commu-
nauté aérospasiale américaine. le 21 juillet 1969,l’homme marche pour la premiére fois sur la lune.Dés la fin de la
decennie 1960, la NASA entreprend la conception d’une véritable navette spatiale dirigeable et reutilisable, de-
nommé "the SpaceShuule".La navette spaciale americaine est utilisée de 1981 à 2011. Elle est notamment connue
par le grand public pour avoir desservi la station spaciale internationale pendant deux decencies, jusqu’a son re-
trait en 2011 suite à l’accident de la navette Columbia lié à une défaillance du bouclier thermique.Depuis 2011,le
retour à des capsules spaciales de la génération des années 60, qu’elles soient russes ou commerciales,marque la
fin des navettes et de leur remarquable percée technologique. l’objectif de ce travail est d’analyser le dimension-
nement du bouclier thermique de la navette spaciale américaine.
Mai 2022
Table des matières Liste des symboles
1 Introduction 2
2 Analyse théorique 2
2.1 Resultat de la simulation pour une conductivité variable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
5 conclusion 9
simulation M1 ME 2022 1
2 Analyse théorique
1 Introduction
2 Analyse théorique
Dans cette partie, nous nous intéressons à la résolution théorique des équations de conduction de la chaleur.
Pour cela, il est nécessaire de bien définir le problème :
Si l’on fait ici le bilan d’énergie on peut montrer que l’on arrive à l’équation de conservation de l’énergie
sans terme source suivante :
∂ρh
+ div(Φ) = 0 (1)
∂t
∂T −−→
⇔ ρCP = div(λgrad(T )) (2)
∂t
On arrive donc finalement à l’équation de conduction de la chaleur à une dimension :
∂2T 1 ∂2T
− =0 (3)
∂x2 α ∂t
Avec
λ
α=
ρCP
A cette équation, si nous associons les conditions limites décrites sur le schéma, on obtient :
T (x = 0, t) = Tw
T (x, t= 0) = To
∂T
∂x x=l = 0
La résolution analytique se fait ici en régime transitoire sur une structure que l’on ne peut pas considérer
comme semi-infinie. Nous devons donc pour la résolution utiliser la méthode des séries de Fourrier. Pour utiliser
cette méthode, il va par contre nous falloir redéfinir les conditions aux limites en utilisant l’astuce suivante :
simulation M1 ME 2022 2
2 Analyse théorique
Cette astuce nus permet de définir une condition de température sur la seconde face du domaine, et par
symétrie du problème, nous obtenons bien une tangente horizontale en x = L correspondant à un flux nul
∂t . En considérant également la condition initiale (en temps), nous
puisque ce flux est défini comme ϕ = −λ ∂T
aboutissons au système de conditions suivant :
T (x = 0, t) = Tw
T (x, t = 0) = To
T (x = 2l, t) = Tw
C’est à dire qu’ici, nous avons doublé la longueur du domaine afin d’avoir une condition en température
sur chacune des frontières, par symétrie, nous retrouvons la dérivée de cette température en x=l et donc la
condition de départ.
Changement de variables
θ(x, t) = T (x, t) − Tw θ(x, 0) = T0
θ(x, t) = θ ⇒ θ(0, t) = 0
∂θ ∂2T θ(2l, t) = 0
=
∂t ∂t
1 T ′ (t) X ′′ (x)
θ(x, t) = X(x)T (t) ⇔ = = −λ; λ ∈ R
α T (t) X(x)
Solutions pour λ < 0 (seuls cas possibles ici) :
1
T ′ (t) + T (t)λ = 0 ⇔ T (t) = A exp −λαt
(4)
α √ √
′′
X (x) + λX(x) = 0 ⇔ X(x) = Bsin( λx) + Ccos( λx)
(5)
Il nous reste donc à déterminer les inconnues A, B, C grâce aux conditions au limites :
θ(x = 0, t) = 0 ⇒ T (t)C = 0 ⇔ C = 0
√ √ √ nπ
θ(x = l, t) = 0 ⇒ T (t)Bsin(2 λl) = 0 ⇔ 2 λl = nπ ⇔ λ = ;n ∈ Z
2l
simulation M1 ME 2022 3
2.1 Resultat de la simulation pour une conductivité variable
3 Solution théorique avec la méthode des volumes finis
On peut donc maintenant écrire le résultat sous forme d’une somme représentative d’une série de Fourrier :
∞
X nπ
θ(x, t) = Dn sin
n=1
2l
D’après les propriétés sur les séries de Fourrier, on peut déterminer :
Z2l
2 nπx
Dn = θ(x, 0) sin dx
2L 2l
0
On sait de plus que θ(x, 0) = T0 − Tw , ce qui nous donne après le calcul intégral :
Tw − T0
Dn = 2 [cos(nπ) − 1]
nπ
Cela nous permet d’écrire la forme finale de la solution de T (x, t) = θ(x, t) + Tw , pour le domaine [0 ;L] :
∞
X Tw − T0 nπx −n2 π2 αt
T (x, t) = Tw + 2 [cos(nπ) − 1] sin e 4l2 (6)
n=1
nπ 2l
on constate que avec une conductivité variable pour une durée de simulation nulle l’allure de la courbe reste
stabilisée jusqu’a la fin donc on a une phase de stabilisation tandis que pour la durées de simulation à t=10 mn
on s’apperçoit une decroissance lente puis pour la durée de simulation à t=90 mn on constate une decroissance
rapide de celle-ci du au refroidissement et du fait des echanges thermique avec l’exterieur .
simulation M1 ME 2022 4
3.2 Pour les noeuds au centre 3 Solution théorique avec la méthode des volumes finis
En réalité, on définit que chaque "trait rouge" représente le centre du volume de contrôle, ainsi, chaque
volume possède une largeur ∆x. Si l’on zoome sur un de ces volumes, on peut ainsi définir plusieurs points :
On a donc le point P, point sur lequel il nous est donné de calculer la température, W et E sont respective-
ment les points à l’ouest et à l’est du point P, et espacés de ∆x. En revanche w et e sont ces mêmes points, mais
espacés de ∆x/2. Ces deux points nous servent à effectuer une "moyenne" servant à calculer la température au
point P.
On décide d’utiliser le schéma explicite pour la résolution du terme instationnaire, cela se traduit donc par :
Z t+∆t
Ti dt = Ti0 ∆t
t
Si l’on reprend donc (7) et que l’on intègre, en simplifiant par l’aire qui est constante, cela nous amène à :
∆t
ρCp Tp − Tp0 ∆x = λ TE0 − 2TP0 + TW
0
∆x
simulation M1 ME 2022 5
3.3 Pour les noeuds extrêmes 3 Solution théorique avec la méthode des volumes finis
On peut maintenant réécrire l’équation de la température pour les noeuds au centre afin de lui donner une forme
un peu plus exploitable numériquement, ainsi, si l’on note m la variation d’espace et n la variation en temps,
on peut écrire :
1
n
an−1 n−1 n−1 n−1 n−1 n−1
(8)
Tm = w Tm−1 + aE Tm+1 + ap Tm
ap
Il faut maintenant effectuer la même opération avec les conditions aux limites, pour le noeud tout à gauche
et tout à droite, à droite, sur la borne isolée, le flux nul se traduit donc par :
∆t
pCp Tp − Tp0 ∆x = λ Tw0 − Tp0
∆x
∆t 0 ∆t
⇔ ρCp TP ∆x = pCp TP0 ∆x − λTp0 + λTW
∆x ∆x
En identifiant les différents coefficients, comme pour les noeuds au centre, on trouve :
De la même manière, on réécrit l’équation permettant un meilleur traitement informatique pour le noeud à
l’extrémité droite :
1
n
an−1 n−1
+ an−1 n−1
(9)
Te− ∆x = P D TP W D TG
2 aP D
A gauche :
On ici donc on a une condition de Dirichlet, à température imposée. On la nomme TA et vaut 1000 degrés
Celsius soit 1273 Kelvin. En intégrant sur le volume de contrôle de la frontière gauche du système et en tenant
compte du fait que la condition s’applique à une distance ∆x/2 du point P, on obtient :
!
0
TE0 − TP0 Tp0 − TA
ρCp Tp − Tp ∆x = λ −2 ∆t
∆x ∆x
∆t ∆t ∆t
⇔ pCp Tp ∆x = Tp0 λCp ∆x − 3λ + λTE0 + 2TA λ
∆x ∆x ∆x
on identifie donc les différents coefficients comme étant :
simulation M1 ME 2022 6
3.4 Resultat de la simulation pour une conductivité constante
3 Solution théorique avec la méthode des volumes finis
∆t
a0pG = pCp ∆x − 3λ ∆x coefficient devant TP0
∆t
a0EG = λ ∆x coefficient devant TE0
∆t
Sc = 2λ ∆x TA Terme du à la condition de température imposée.
n 1 n−1 0 n−1 ∆t
T0 = aE T1 + ap T0 + 2λ TA
ap ∆x
La température évolue en fonction de l’épaisseur du bouclier. Et elle est plus important en x = 0. On peut en
déduire que le transfert thermique est très important à ce point. On voit aussi qu’il y’a une phase de stabilisation
de la température ce qui veut dire l’équilibre thermique est atteint , donc la diffusivité thermique du matériau
est trés élevée.
simulation M1 ME 2022 7
4 Dimensionnement final du bouclier thermique avec code de simulation numérique
4.0.2 Zone 2
nous avons une epaisseur e = 4.6mm avec une température à 150°C à un point x=e pout t=900s
simulation M1 ME 2022 8
5 conclusion
5 conclusion
differentes exigences etaient requises pour le bouclier thermique,resistance à de haut gradients de température
, conductivité thermique faible,Dans les zones de fortes chaleur (supérieure à 1250°C), le nez, le bord d’attaque
des ailes, il fallait créer un matériau très résistant à base de carbone car les températures pouvaient monter
jusqu’à 1650°C. Alors que dans les zones où la températures n’excédait pas 370°C le bouclier était fait à base
de composés organiques.
simulation M1 ME 2022 9