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Matériau Composite
en-dehors de ses Axes Principaux
11.1.1 Introduction
Dans les chapitres précédents, nous avons étudié le comportement élastique
d'un matériau composite unidirectionnel (chapitre 9) ou tissu (chapitre 10),
exprimé dans les directions principales : un axe suivant la direction des fibres ou
de la chaîne, les deux autres axes étant orthogonaux. Or, nous avons vu
(chapitre 3) que les stratifiés étaient élaborés par couches successives, dont la
direction des fibres ou de la chaîne est décalée d'une couche à l'autre. Pour faire
l'étude du comportement élastique de tels stratifiés, il est alors nécessaire de
prendre un système d'axes de référence pour l'ensemble du stratifié, et de
rapporter le comportement élastique de chaque couche à ce système de référence.
Dans ce chapitre, nous considérons donc (figure 11.1) une couche de matériau
unidirectionnel ou tissu de directions principales (1, 2, 3), le plan (1, 2) étant
confondu avec le plan de la couche, et la direction 1 confondue avec la direction
des fibres ou de la chaîne. L'objectif de ce chapitre est de caractériser les
propriétés élastiques de la couche, en les exprimant dans le système d'axes de
référence (1', 2', 3) du stratifié, la direction des fibres ou de la chaîne faisant un
angle avec la direction 1'. Ce système d'axes est usuellement référencé comme
système (x, y, z). Par la suite, nous utiliserons indifféremment les deux notations :
(1', 2', 3) = (x, y, z). La première est mieux adaptée à la notation matricielle et plus
pratique pour effectuer les changements de base. La seconde notation différencie
le système d'axes propres (1, 2, 3) = (L, T, T') du matériau unidirectionnel ou tissu
du système usuel (x, y, z) de coordonnées cartésiennes du mécanicien.
3, z
2
2, x
1, x 1
FIGURE 11.1. Axes principaux (1, 2, 3) d'une couche de stratifié et axes de référence
(1', 2', 3) = (x, y, z) du stratifié.
(10.1) à (10.2) pour une couche avec renfort tissu. Les matrices de rigidité C et
de souplesse S , exprimées dans la base (1', 2', 3), sont obtenues en appliquant
aux matrices de rigidité et de souplesse, rapportées à la base (1, 2, 3), les relations
de changement de base (7.9) à (7.12). Pour appliquer ici ces relations, il est
nécessaire de bien faire attention au fait que le changement de base : (1, 2, 3)
(1', 2', 3) se fait, dans le cas présent, par une rotation d'angle – . Les relations à
utiliser sont les relations (7.11) et (7.12) qui s'écrivent ici :
C 1
C , (11.1)
et
S 1
S . (11.2)
Ces relations, associées aux expressions (5.46), (5.48), (6.43) et (6.45), per-
mettent de déterminer la matrice de rigidité C et la matrice de souplesse S
exprimées dans la base (1', 2', 3). Ces matrices s'écrivent sous la forme :
avec Aij Cij ou Sij . Les expressions des constantes de rigidité et de souplesse
dans le système d'axes (1', 2', 3), obtenues à partir des relations (11.1) et (11.2),
sont reportées dans les tableaux (11.1) et (11.2) pour un composite unidi-
rectionnel, et dans les tableaux (11.3) et (11.4) pour un composite avec renfort
tissu.
11.1 Relations d'élasticité dans un système d'axes quelconque 193
C16 C11 C12 2C66 sin cos3 C12 C22 2C66 sin 3 cos ,
C26 C11 C12 2C66 sin 3 cos C12 C22 2C66 sin cos3 ,
C44 1
2
C22 C23 cos 2 C66 sin 2 ,
C45 C66 1
2
C22 C23 sin cos , C46 0,
C55 1
2
C22 C23 sin 2 C66 cos2 , C56 0,
C66 C11 C22 2 C12 C66 sin 2 cos 2 C66 sin 4 cos 4 .
Les relations d'élasticité, rapportées aux axes (1', 2', 3), s'écrivent donc sous une
des deux formes, en fonction des constantes de rigidité :
xx C11 C12 C13 0 0 C16 xx
yy C12 C22 C23 0 0 C26 yy
zz C13 C23 C33 0 0 C36 zz
, (11.3)
yz 0 0 0 C44 C45 0 yz
xz 0 0 0 C45 C55 0 xz
xy C16 C26 C36 0 0 C66 xy
194 Chapitre 11 Matériau composite en-dehors de ses axes principaux
TABLEAU 11.2. Constantes de souplesse d'un composite unidirectionnel, hors de ses axes
principaux.
S14 0, S15 0,
S16 2 S11 S12 S66 sin cos3 2 S12 S22 S66 sin 3 cos ,
S 24 0, S25 0,
S66 2 2 S11 S22 2S12 S66 sin 2 cos2 S66 sin 4 cos4 .
C14 0, C15 0,
C16 C11 C12 2C66 sin cos3 C12 C22 2C66 sin 3 cos ,
C24 0, C25 0,
C26 C11 C12 2C66 sin 3 cos C12 C22 2C66 sin cos3 ,
C66 C11 C22 2 C12 C66 sin 2 cos 2 C66 sin 4 cos 4 .
196 Chapitre 11 Matériau composite en-dehors de ses axes principaux
TABLEAU 11.4. Constantes de souplesse d'un matériau orthotrope, hors de ses axes
principaux.
S14 0, S15 0,
S16 2 S11 S12 S66 sin cos3 2 S12 S22 S66 sin 3 cos ,
S 24 0, S25 0,
S66 2 2 S11 S22 2S12 S66 sin 2 cos 2 S66 sin 4 cos 4 .
11.1 Relations d'élasticité dans un système d'axes quelconque 197
En comparant les expressions des tableaux 11.1 à 11.4, nous constatons que les
expressions relatives à un matériau unidirectionnel et à un matériau orthotrope
sont identiques pour les termes Cij ou Sij avec i, j = 1, 2, 6. Par exemple :
cos4 1
8
3 4 cos 2 cos 4 , cos3 sin 1
8
2sin 2 sin 4 ,
cos 2 sin 2 1
8
1 cos 4 , cos sin 3 1
8
2 sin 2 sin 4 ,
sin 4 1
8
3 4 cos 2 cos 4 , sin cos 1 sin 2
2
,
sin 2 1
2
1 cos 2 , cos 2 1
2
1 cos 2 .
avec
U1 1 3C
8 11 3C22 2C12 4C66 ,
U 2 12 C11 C22 ,
U 3 18 C11 C22 2C12 4C66 ,
U 4 18 C11 C22 6C12 4C66 ,
U 5 18 C11 C22 2C12 4C66 1
2
U1 U 4 ,
U 6 2 C12 C23 ,
1
U 7 12 C12 C23 ,
U 8 14 C22 C23 2C66 ,
U 9 14 C22 C23 2C66 ,
U10 14 2C66 C22 C23 .
1 xx 0,
i 0, i 2, . . . , 6.
En introduisant les coefficients de souplesse, les relations d'élasticité (11.4)
s'écrivent :
xx S11 xx ,
yy S12 xx ,
zz S13 xx , (11.6)
yz xz 0,
xy S16 xx .
Soit, donc :
S12 S13
xy , xz .
S11 S11
D'où les expressions des coefficients de Poisson :
1 1 1
xy Ex LT
cos 4 sin 4 sin 2 cos 2 , (11.10)
EL EL ET GLT
xz Ex LT
cos 2 TT
sin 2 , (11.11)
EL ET
xy xy , x xx . (11.12)
Soit :
xy , x S16 E x .
yy
xy xy , y yy xy , y . (11.15)
Ey
1 2
xy , y Ey 2 LT
sin 3 cos
GLT EL EL
(11.16)
2 1
2 LT
cos3 sin .
ET EL GLT
6 xy 0,
i 0, i 1, . . . , 5.
xx S16 xy ,
yy S 26 xy ,
zz S36 xy , (11.17)
yz xz 0,
xy S66 xy .
xy 1
Gxy . (11.18)
xy S66
1 2 2 1
2 4 LT
sin 2 cos 2
Gxy EL ET EL GLT
(11.19)
1
sin 4 cos 4
.
GLT
202 Chapitre 11 Matériau composite en-dehors de ses axes principaux
xy Gxy
zz xy , z xy , z xy . (11.21)
ET ET
5 xz 0, 4 yz 0,
ou (11.23)
i 0 si i 1, 2, 3, 4, 6, i 0 si i 1, 2, 3, 5, 6.
Les deux essais diffèrent simplement par l'inversion des rôles respectifs des
directions x et z. Dans le premier cas, les relations d'élasticité (11.4) s'écrivent :
xx 0, yy 0, zz 0,
yz S 45 xz ,
(11.24)
xz S55 xz ,
xy 0.
Ces relations montrent que l'état de cisaillement transverse n'induit que des
déformations en cisaillement transverse xz et yz.
11.2 Modules d'élasticité 203
1
Gxz xz
. (11.25)
xz S55
Cette relation peut être réécrite dans le cas d'un composite unidirectionnel, en
tenant compte de l'expression (9.19) du module de cisaillement transverse en
fonction du module d'Young transverse. D'où :
1 21 TT 1
sin 2 cos 2 . (11.27)
Gxz ET GLT
yz xz , yz xz xz , yz
xz
. (11.28)
Gxz
L'expression de ce coefficient de couplage est obtenue sans difficulté et s'écrit :
1 1
xz , yz Gxz S45 Gxz sin cos . (11.29)
GLT GTT
1 2 1 TT
xz , yz Gxz sin cos . (11.30)
GLT ET
Les variations de Ex, Gxy, xy et xy,x en fonction de l'orientation des fibres sont
reportées sur les figures 11.2 à 11.4. Dans le cas des composites à fibres de verre,
le module d'Young Ex décroît d'une manière monotone de la valeur EL pour
= 0° à la valeur ET pour = 90°. Le module de cisaillement Gxy passe par un
maximum pour = 45°, et sa variation est symétrique de part et d'autre de cette
valeur. Le coefficient de Poisson xy passe également par un maximum pour une
valeur d'angle qui dépend du composite. Le coefficient de couplage xy,x est nul
pour = 0° et = 90°, et atteint des valeurs élevées pour des valeurs d'angles
intermédiaires. Les courbes montrent également que les valeurs extrémales de
Gxy, xy, xy,x sont atteintes pour des orientations différentes des directions prin-
cipales. Cette propriété est également observée sur le module Ex (figures 11.3 et
11.4), pour les composites à fibres de carbone et de Kevlar. En effet, en cherchant
les valeurs extrémales du module Ex à partir de l'équation (11.9), on trouve
aisément que le module Ex passe par un maximum supérieur à EL pour une valeur
de différente de 0°, si :
EL
GLT , (11.34)
2 1 LT
50 8
7
40
xy (GPa)
6
(GPa)
Gxy G(GPa)
modulus EEx x (GPa)
5
30
cisaillement
4
d’Young
Sheardemodulus
20
3
Young's
Module
Module
10
1
0 0
0 15 30 45 60 75 90 0 15 30 45 60 75 90
1.2
1.0
coefficient
et couplage
0.8
xy,x
Coupling
de Poisson
0.6
ratio and
0.4 xy
Coefficient
Poisson
0.2
0.0
0 15 30 45 60 75 90
Orientation (°)
FIGURE 11.2. Variations des modules d'élasticité dans le cas d'un composite époxyde-
fibres de verre.
206 Chapitre 11 Matériau composite en-dehors de ses axes principaux
160 14
140 12
xy (GPa)
120
(GPa)
Ex (GPa)
(GPa)
10
100
Gxy G
8
cisaillement
x
modulus E
80
Young'sd’Young
Sheardemodulus
6
60
Module
Module
40
2
20
0 0
0 15 30 45 60 75 90 0 15 30 45 60 75 90
3.0
2.5
coefficient
et couplage
2.0
xy,x
Coupling
1.5
de Poisson
1.0
ratio and
xy
Coefficient
0.5
Poisson
0.0
-0.5
0 15 30 45 60 75 90
Orientation (°)
FIGURE 11.3. Variations des modules d'élasticité dans le cas d'un composite époxyde-
fibres de carbone.
11.2 Modules d'élasticité 207
90 6
80
5
xy (GPa)
70
(GPa)
Gxy G(GPa)
modulus EEx x (GPa)
60 4
50
cisaillement
3
d’Young
Sheardemodulus
40
30 2
Young's
Module
Module
20
1
10
0 0
0 15 30 45 60 75 90 0 15 30 45 60 75 90
3.0
2.5
coefficient
et couplage
2.0
xy,x
Coupling
1.5
de Poisson
1.0
ratio and
xy
Coefficient
0.5
Poisson
0.0
-0.5
0 15 30 45 60 75 90
Orientation (°)
FIGURE 11.4. Variations des modules d'élasticité dans le cas d'un composite époxyde-
fibres de Kevlar.
208 Chapitre 11 Matériau composite en-dehors de ses axes principaux
11.3.1 Introduction
Les éléments développés dans les paragraphes précédents sont applicables à la
résolution d'un problème quelconque d'élasticité d'un matériau composite. Dans le
cas où le problème d'élasticité peut être ramené à un problème d'élasticité à deux
dimensions, les relations établies précédemment dans le cas général se simplifient.
Nous étudions dans ce paragraphe le problème d'un état de contraintes à deux
dimensions dont les résultats sont nécessaires à l'étude du comportement
mécanique des stratifiés (Partie IV).
xx xy 0
(M ) xy yy 0 , (11.36)
0 0 0
1 11 xx
2 22 yy
0 0 0
.
0 0 0
0 0 0
6 12 xy
11.3 État de contraintes planes 209
Soit
i 0 si i 1, 2, 6,
(11.37)
i 0 si i 3, 4, 5.
Les déformations sont données par :
D'où
2 S12 1 S 22 2 S 26 6,
Les deux premiers termes sont des termes de couplage par effet Poisson, et le
troisième est dû à un couplage par cisaillement.
Les relations entre contraintes et déformations exprimées à l'aide des coef-
ficients de rigidité s'écrivent :
Soit :
Cette expression, reportée dans les relations (11.41), permet alors d'exprimer les
contraintes 1 , 2 et 6 en fonction des déformations 1 , 2 et 6 . Par exemple,
nous obtenons :
en posant :
Ci 3C j 3
Qij Cij , i, j 1, 2, 6,
C33
avec (11.44)
Q ji Qij .
Les coefficients Qij sont appelés les constantes de rigidité réduites dans un état
de contraintes planes. La matrice :
0 si i 1, 2, 6 0 si i 1, 2, 3, 6
i
et i
i 0 si i 3, 4, 5, i 0 si i 4, 5.
avec
3 S13 1 S23 2 S36 6,
ou
1 Q11 Q12 Q16 1
avec
1
3 C13 1 C23 2 C36 6 .
C33
Ci3C j 3
Qij Cij , i, j 1, 2, 6,
C33
Q ji Qij .
Compte tenu de ces relations, les expressions (11.44) permettent de trouver les
constantes de rigidité réduites exprimées dans les axes principaux, soit :
C13
2
C13C23
Q11 C11 , Q12 C12 , Q16 0,
C33 C33
(11.47)
C23
2
Q22 C22 , Q26 0, Q66 C66 ,
C33
avec en outre pour un composite unidirectionnel :
Q11 Q12 0
Q Q12 Q22 0 . (11.48)
0 0 Q66
1 S11 S12 0 1
avec
3 S13 1 S23 2,
ou
1 Q11 Q12 0 1
avec
1
3 C13 1 C23 2 .
C33
Les constantes de rigidité réduites sont exprimées par les relations (11.47).
Les matrices Sij et Qij sont inverses l'une de l'autre.
11.3 État de contraintes planes 213
Les matrices Sij et Qij étant inverses, nous en déduisons les relations :
S 22 S12
Q11 , Q12 ,
S11S 22 S12
2
S11S22 S12
2
(11.51)
S11 1
Q22 , Q66 .
S11S 22 S12
2 S66
Les relations précédentes permettent d'exprimer les constantes de rigidité réduites
en fonction des modules d'élasticité dans les axes principaux (chapitres 9 et 10).
Soit :
EL EL
Q11 ,
1 ET
LT TL 1 2
LT
EL
ET ET ET
Q22 Q11,
1 ET EL (11.52)
LT TL 1 2
LT
EL
LT ET
Q12 LT Q22 ,
1 LT TL
Q66 GLT .
Q16 Q11 Q12 2Q66 sin cos3 Q12 Q22 2Q66 sin 3 cos ,
Q26 Q11 Q12 2Q66 sin 3 cos Q12 Q22 2Q66 sin cos3 ,
Q66 Q11 Q22 2 Q12 Q66 sin 2 cos2 Q66 sin 4 cos 4 .
TABLEAU 11.7. Expression des constantes de rigidité réduites en fonction des angles
multiples de l'orientation.
avec
V1 1
8
3Q11 3Q22 2Q12 4Q66 ,
V2 1
2
Q11 Q22 ,
V3 1
8
Q11 Q22 2Q12 4Q66 ,
V4 1
8
Q11 Q22 6Q12 4Q66 ,
V5 1
8
Q11 Q22 2Q12 4Q66 1
2
V1 V4 .
11.3 État de contraintes planes 215
11.3.6 Conclusions
Tout état de contraintes planes ( xx, yy, xy) d'une couche d'un stratifié est
caractérisé (11.43) par les constantes de rigidité réduites Qij , rapportées aux axes
de référence (x, y, z) du stratifié. Ces constantes s'expriment (tableaux 11.6 et
11.7) en fonction des constantes de rigidité réduites Qij, rapportées aux axes
principaux de la couche considérée. Ces expressions sont identiques pour une
couche unidirectionnelle ou une couche orthotrope. Les paramètres Qij (Q11, Q12,
Q22, Q66) s'expriment eux-mêmes (11.52) en fonction des modules de l'ingénieur
EL, ET, LT, GLT (ou E1, E2, 12, G12), mesurés dans les axes principaux (1, 2, 3) =
(L, T, T') de la couche : pour une couche unidirectionnelle, L est la direction des
fibres ; pour une couche orthotrope, L est la direction chaîne et T la direction
trame.
yy 0,5 % 5 10 3 ,
xy 2% 2 10 2.
La direction des fibres fait un angle de 30° avec la direction x. Les constantes
élastiques du matériau composite sont :
EL 40 GPa, ET 10 GPa, LT 0,32, GLT 4,5 GPa.
y
T
L
xy
yy 30°
xx x
La matrice de rigidité réduite, rapportée aux axes (x, y), est ensuite calculée à
partir des expressions du tableau 11.6 :
9 1 31
Q11 41, 051 10, 263 2 3, 284 2 4,5 28,339 GPa,
16 16 44
31 9 1
Q12 41, 051 10, 263 4 4,5 3, 284 8, 299 GPa,
44 16 16
13 3 1 3
Q16 41, 051 3, 284 2 4,5 3, 284 10, 263 2 4, 5
2 8 8 2
9,561 GPa,
1 9 31
Q22 41, 051 10, 263 2 3, 284 2 4,5 12,945 GPa,
16 16 44
1 3 3 31
Q26 41, 051 3, 284 2 4,5 3, 284 10, 263 2 4,5
8 2 8 2
3, 770 GPa,
13 9 1
Q66 41, 051 10, 263 2 3, 284 4, 5 4,5
44 16 16
9,515 GPa.
11.3 État de contraintes planes 217
Les contraintes dans les axes (x, y) sont ensuite calculées à partir de (11.43) :
Soit :
xx 433 MPa,
yy 94 MPa,
xy 267 MPa.
L
cos 2 sin 2 2sin cos xx
2 2
T sin cos 2sin cos yy , (11.53)
LT sin cos sin cos cos 2 sin 2 xy
Soit :
L 580 MPa,
T 53 MPa,
LT 13,5 MPa.
T 53 MPa
L 580 MPa
LT 13.5 MPa
FIGURE 11.6. Contraintes dans les axes principaux.
11.4.1 Introduction
Le comportement élastique d'un matériau composite est déterminé entièrement
par la connaissance de cinq coefficients dans le cas d'un composite unidirec-
tionnel, et de neuf coefficients dans le cas d'un composite orthotrope. Dans le cas
d'un état de contraintes planes, seuls quatre coefficients sont nécessaires : EL, ET,
LT, GLT, que les matériaux soient unidirectionnels ou orthotropes. Ces modules
peuvent être mesurés dans des essais particuliers.
F1 l2 F1 1
l1
FIGURE 11.7. Traction longitudinale.
l1 l2
11 et 22 . (11.55)
l1 l2
EL 11
et LT
22
. (11.56)
11 11
F2
22 , (11.57)
S2
où S2 est l'aire de la section droite sur laquelle est exercée la charge F2. Comme
dans l'essai de traction longitudinale, les déformations 11 et 22 sont mesurées
dans la partie utile de l'éprouvette. Le module transverse ET et le coefficient de
Poisson TL sont ensuite calculés par les relations :
ET 22
et TL
11
. (11.58)
22 22
220 Chapitre 11 Matériau composite en-dehors de ses axes principaux
F2 l1 F2 2
l2
À ce stade, les modules mesurés doivent satisfaire, aux erreurs de mesure près,
la relation (10.16). Si cette relation n'est pas vérifiée, deux raisons peuvent être
invoquées :
1. les valeurs n'ont pas été mesurées correctement ;
2. le matériau ne peut être décrit par une relation contrainte-déformation
linéaire.
F l1 F x
45°
l2
E45 45
. (11.60)
45
(a) (b)
EXERCICES
11.1 Tracer (en coordonnées cartésiennes, puis en coordonnées polaires) les
modules d'élasticité Ex, Gxy, xy,x et xy en fonction de l'orientation dans le cas :
11.2 En s'aidant des résultats établis dans les exercices 5.3 et 6.2, trouver direc-
tement les relations entre la matrice de rigidité réduite exprimée dans une
direction et la matrice de rigidité réduite dans les axes principaux d'un matériau
orthotrope.
11.3 Calculer les constantes de rigidité réduites, dans les axes principaux, des
composites considérés dans l'exercice 11.1.
Calculer ensuite les constantes de rigidité réduites dans une direction de 30°
par rapport aux axes principaux.
xx 1,5 %, yy 1 %, xy 2 %.
CHAPITRE 13
Généralités
sur la Théorie des Stratifiés
13.1 INTRODUCTION
13.1.1 Architecture
Au chapitre 3, nous avons mis en évidence l'architecture des stratifiés qui
résulte de la conception des pièces en matériaux composites :
— suivant des plaques ou coques,
— par stratification de couches successives.
Ce mode de conception justifie l'importance des plaques dans l'analyse des
structures en composites. En effet, outre les structures de type plaques, l'analyse
des plaques permet également, dans le cadre de calcul par éléments finis, de
modéliser les structures coques.
D'une manière générale, une plaque est un solide limité par deux plans
parallèles (figure 13.1), dont la dimension transverse est petite en comparaison
des deux autres dimensions. Il est alors possible de définir un plan de référence
entre les deux plans extrêmes qui est pris comme plan xy . L'axe Oz correspond
à la direction suivant l'épaisseur.
y
O
x
FIGURE 13.1. Élément de plaque.
264 Chapitre 13 Généralités sur la théorie des stratifiés
k
hk
hk 1
plan
moyen h2 h
1 h
0
2
1
u ( x, y, z ) u ( x, y, 0) z x ( x, y) z 2 x ( x, y ) z 3 x ( x, y ),
( x, y , z ) ( x, y, 0) z y ( x, y) z 2 y ( x, y ) z 3 y ( x, y ), (13.1)
( x, y , z ) ( x, y , 0) z z ( x, y) z 2 z ( x, y ).
Cette forme du champ des déplacements répond aux conditions de compatibilité
des déformations (6.18), et permet de prendre en compte un gauchissement éven-
tuel de la section droite des plaques lors de la déformation. Dans le cas de problè-
mes de dynamique, le facteur temps doit être introduit dans les relations (13.1).
Le déplacement d'un point quelconque M(x, y, z) est donc développé, suivant
(13.1), en série de la variable z à coefficients en (x, y), à partir du point de
référence M0(x, y, 0) du plan (Oxy). Le champ de déplacement du point M0 sera
noté par la suite suivant l'une des notations :
u0 u0 ( x, y ) u ( x, y , 0),
0 0 ( x, y ) ( x, y , 0), (13.2)
0 0 ( x, y ) ( x, y, 0).
u ( a , b, z ) Au Bu z Cu z 2 Du z 3 ,
(a, b, z ) A B z C z2 D z3 ,
( a , b, z ) A B z C z2.
Lors de la déformation de la plaque, la normale AB subit donc :
— une translation sans déformation suivant A'B', composée d'une translation
Au u (a, b, 0), A (a, b, 0) dans le plan (Oxy) et d'une translation
A (a, b, 0) suivant l'axe Oz ;
— puis une déformation suivant A"B", exprimée par les termes en z et dont la
forme dépend du degré en z.
Le champ des déplacements (13.1) prend donc en compte un gauchissement
éventuel des normales lors de la déformation de la plaque.
266 Chapitre 13 Généralités sur la théorie des stratifiés
A A
A
M
A
b b A y
O
a
H H
a Au
x
B
B B
FIGURE 13.3. Déformée d'une normale AB au plan moyen, prenant en compte le gau-
chissement.
A A
H
H
plan milieu
B
B
FIGURE 13.4. Déformation dans le cas d'un schéma du premier degré, en l'absence de
cisaillement transverse.
une normale au plan moyen (Oxy) avant déformation restent sur un segment de
droite au cours de la déformation.
De plus, dans le cas où le cisaillement transverse n'est pas pris en compte
(paragraphe 14.1.1), les angles ne sont pas modifiés lors de la déformation et la
déformée de AB reste normale à la déformée du plan moyen (figure 13.4). Dans ce
cas, la déformée en H (déformée du plan (Oxy) et déformée de la normale AB)
pourra être caractérisée (figure 13.5) par :
— les déplacements du point H : déplacement dans le plan (Oxy) [u(a, b, 0) =
Au, (a, b, 0) = A ] et déplacement transverse [ (a, b, 0) = A ] ;
— les rotations x et y autour des directions i et j .
Dans la pratique, il est plus usuel de caractériser la rotation par les angles x et y
(figure 13.5), reliés à x et y par :
x y et y x. (13.5)
Un schéma du premier degré permet de résoudre la plupart des problèmes élé-
mentaires. Dans le cas où un schéma du premier degré ne permettrait pas
d'approcher convenablement un problème donné, il serait alors nécessaire de
considérer un schéma du deuxième ordre, voire du troisième ordre.
z
y
x j
H
u y
i y
O x
H
x
FIGURE 13.5. Caractérisation de la déformée en un point, en l'absence de cisaillement
transverse.
268 Chapitre 13 Généralités sur la théorie des stratifiés
u u0
xx z x
z2 x
z3 x
,
x x x x x
y y y
yy
0
z z2 z3 ,
y y y y y
zz z ( x, y) 2 z z ( x, y ),
z
yz 2 yz
z y
y
0
z 2 y
z
z2 3 y
z
, (13.6)
y y y
u
xz 2 xz
z x
x
0
z 2 x
z
z2 3 x
z
,
x x x
u
xy 2 xy
y x
u0 y y y
0
z x
z2 x
z3 x
.
y x y x y x y x
Ces expressions montrent que la troncature utilisée dans les expressions (13.1)
du déplacement est consistante, dans le sens que les déformations en cisaillement
transverse résultant des déplacements dans le plan sont du même ordre en z que
les déformations déterminées par le déplacement transverse .
Dans le cas d'un schéma du premier degré, le champ des déplacements est
exprimé par les relations (13.4). Le champ des déformations se déduit alors
simplement des relations (13.6) et s'écrit :
13.4 Champ des contraintes 269
u u0
xx z x
,
x x x
y
yy
0
z ,
y y y
zz
0
0,
z z
(13.7)
yz 2 yz y
0
,
z y y
u
xz 2 xz x
0
,
z x x
u u0 y
xy 2 xy
0
z x
.
y x y x y x
Ce champ des déformations est celui d'un schéma du premier degré avec prise en
compte du cisaillement transverse.
xz 0 0 0 C45 C55 0 xz
xy C16 C26 C36 0 0 C66 k xy
yz 0 0 0 0 C44 C45 yz
xz k 0 0 0 0 C45 C55 k xz
L'état des contraintes xx, yy, xy et des déformations xx, yy, zz, xy correspond
à l'état de contraintes planes, étudié au paragraphe 11.3. En appliquant les
résultats obtenus dans ce paragraphe, les contraintes dans la couche k s'expriment
à l'aide des coefficients de rigidité Qij suivant :
xz k 0 0 0 C45 C55 k xz
avec
13.5 Résultantes et moments 271
1
zz C13 xx C23 yy C36 xy . (13.13)
C33
Les coefficients Qij de la matrice de rigidité réduite de la couche k ont été
introduits en (11.43). Par la suite, ils seront notés suivant l'une des notations
Qij ou Qijk . La discontinuité de la matrice de rigidité d'une couche à l'autre
implique la discontinuité des contraintes au passage d'une couche à l'autre.
où k(M) est la matrice des contraintes en membrane xx, yy, xy dans la couche
k. Soit :
Nx h2 xx
N ( x, y ) Ny yy dz . (13.15)
h2
N xy xy
Les composantes Nx, Ny, Nxy sont les résultantes, par unité de longueur de
plaque, respectivement des contraintes normales (suivant x et suivant y) et des
contraintes de cisaillement, dans le plan (x, y). Elles sont schématisées symbo-
liquement sur la figure 13.6.
z
Nx
N xy y
N xy
Ny Ny
h N xy
N xy
Nx
x
FIGURE 13.6. Schématisation des résultantes en membrane des actions exercées sur un
élément de stratifié.
272 Chapitre 13 Généralités sur la théorie des stratifiés
dy
dRxy
x dRx
FIGURE 13.7. Résultantes de l'action exercée sur un élément de surface du stratifié.
Il faut bien noter que ces résultantes sont relatives à l'unité de longueur de
section droite du stratifié. Ceci signifie que, par exemple, la résultante de l'action
exercée sur un élément de surface normal à la direction i et de longueur dy
(figure 13.7) est la superposition de :
la résultante normale dRx N x dy ,
(13.16)
la résultante de cisaillement dRxy N xy dy.
La discontinuité des contraintes en passant d'une couche à l'autre conduit à
réécrire la relation (13.15) sous la forme :
Nx n hk xx
N ( x, y ) Ny yy dz . (13.17)
hk 1
N xy k 1
xy k
Qx
Qy
x Qx Qy y
Mx xx
n hk
M f ( x, y ) My z yy dz . (13.19)
k 1 hk 1
M xy xy k
z
Mx
Mxy
y
Mxy
My My
Mxy
h Mxy
Mx
x
FIGURE 13.9. Schématisation des moments de flexion et de torsion.
274 Chapitre 13 Généralités sur la théorie des stratifiés
xx xy xz fx ax ,
x y z
yy yz xy fy ay , (13.20)
y z x
zz xz yz fz az ,
z x y
où fx, fy, fz sont les composantes des forces volumiques exercées au point M du
matériau ; ax, ay, az sont les composantes du vecteur accélération du point M ; et
est la masse volumique au point M du matériau.
L'objet de l'ensemble des paragraphes (13.6) est de déduire des relations
(13.20) les relations fondamentales des plaques dans le cas d'un schéma du
premier degré.
xz h 2 1x et xz h 2 2x . (13.24)
D'où :
h2
xz
dz 1x 2x . (13.25)
h 2 x
Enfin, nous poserons :
h2
fx dz Fx . (13.26)
h2
2
u0 h2 2 h2
dz x
z d z.
t2 h2 t 2
h 2
Soit :
h2 2
u0 2
ax d z s R x
, (13.28)
h2 t 2
t 2
en introduisant :
h2
s dz (13.29)
h 2
h2
R z dz . (13.30)
h2
yz h 2 1y et yz h 2 2y , (13.33)
et en introduisant la composante :
h2
Fy fy dz . (13.34)
h 2
q( x, y ) q zz h2 zz h 2 . (13.38)
D'où
h2
zz
dz q. (13.39)
h2 z
Enfin
h2 2
az d z s
0
. (13.40)
h2 t 2
en introduisant la composante :
h2
Fz fz dz . (13.42)
h2
Mx M xy h2 h2 h2
z xz
dz zf x d z za x d z. (13.43)
x y h2 z h2 h2
h h
xz h 2 xz h 2 Qx .
2 2
Soit :
h2
h
z xz
dz 1x 2x Qx . (13.44)
h2 z 2
278 Chapitre 13 Généralités sur la théorie des stratifiés
2
u0 h2 2 h2
z dz x
z 2 d z.
t 2
h2 t 2
h2
Soit :
h2 2
u0 2
za x d z R I xy x
, (13.45)
h2 t2 t2
en posant :
h2
I xy z2 d z . (13.46)
h2
La grandeur Ixy est le moment d'inertie par rapport au plan moyen (Oxy) de
l'élément de plaque localisé au point (x, y) et ayant des côtés égaux à l'unité.
La première relation des moments s'écrit donc :
Mx M xy h 2
u0 2
1x 2x Px Qx R I xy x
, (13.47)
x y 2 t 2
t 2
My M xy h 2 2
y
1y 2y Py Q y R 0
I xy , (13.48)
y x 2 t 2
t 2
Les relations fondamentales des plaques sont donc constituées des expressions
(13.31), (13.32), (13.41), (13.47) et (13.48). Soit en les regroupant :
13.6 Relations fondamentales des plaques dans le cas d'un schéma du premier degré 279
Nx N xy 2
u0 2
Fx 1x 2x s R x
,
x y t 2
t 2
Ny N xy 2 2
y
Fy 1y 2y s
0
R ,
y x t 2
t 2
Qx Qy 2
q Fz s
0
, (13.50)
x y t 2
Mx M xy h 2
u0 2
1x 2x Px Qx R I xy x
,
x y 2 t 2
t 2
My M xy h 2 2
y
1y 2y Py Q y R 0
I xy ,
y x 2 t 2
t 2
avec
h2
s, R, I xy 1, z , z 2 dz .
h2
Nx N xy 2
u0 2
Fx 1x 2x s R x
,
x y t 2
t 2
Ny N xy 2 2
y
Fy 1y 2y s
0
R ,
y x t 2
t 2
(13.52)
2
2
Mx My 2
M xy
2 q
x2 y2 x y
2 3 3
u0 3 3
y
s
0
R 0
I xy x
.
t 2
x t 2
y t 2
x t 2
y t 2
280 Chapitre 13 Généralités sur la théorie des stratifiés
Dans la plupart des cas, les termes d'inertie de rotation peuvent être négligés et,
en l'absence de forces volumiques et de contraintes de cisaillement sur les faces,
les équations des plaques se simplifient suivant :
Nx N xy 2
u0
s ,
x y t2
Ny N xy 2
s
0
,
y x t2
Qx Qy 2
q s
0
, (13.56)
x y t2
Mx M xy
Qx 0,
x y
My M xy
Qy 0.
y x
Nx N xy 2
u0
s ,
x y t2
Ny N xy 2
s
0
, (13.57)
y x t 2
2
2
Mx My 2
M xy 2
2 q s
0
.
x2 y2 x y t2
281 Exercices
Nx N xy
0,
x y
Ny N xy
0,
y x
Qx Qy
q 0, (13.58)
x y
Mx M xy
Qx 0,
x y
My M xy
Qy 0.
y x
Nx N xy
0,
x y
Ny N xy
0, (13.59)
y x
2
Mx
2
My 2
M xy
2 q 0.
x 2
y 2 x y
EXERCICES
13.1 Un stratifié est constitué de trois couches 1, 2 et 3, orientées respectivement
dans les directions 0°, 30° et 45°. Ces couches, de même épaisseur h = 1 mm, ont
les mêmes caractéristiques mécaniques :
xx 0, 40 %, yy 0, 25 %, xy 0,50 %, xz yz 0,50 %.
Calculer les contraintes dans chaque couche du stratifié ; puis les résultantes en
membrane et cisaillement, les moments de flexion et torsion nécessaires pour
obtenir cet état de déformation.
13.2 Reprendre l'exercice précédent dans le cas où l'ordre des couches du stratifié
est inversé. Comparer les résultats obtenus dans les deux cas.
xz yz
x x y
y x y
u x y z u x y z x y
x
x y z x y z x y
y
x y z x y
Oxy
x y
z x z y
A A
z z
M M
A H x
A H y
M M
z y B z x B
H H
B B
u
u
xx z
x x
yy z
y y
zz
yz xz
u
xy z
y x x y
M
xx xy
M xy yy
xx
M yy
xy
u
xx x
M yy
y
xy u
y x
u
Oxy
z
x
xx
M yy z
y
xy
z
x y
z M
M z x y
x
x
x y y
y
xy
x y
H x, y,
x, y
x i
y j
u x y z u x y z y
x y z x y z x
x y z x y
M M M
xx xx x
yy yy z y
xy xy xy
u u
xx x y yy x y xy
x y y x
x x y y x y xy x y
x y x y
M x y z x y z x y
x y x y
x y H
xx Q xx Q yy Q xy
yy Q xx Q yy Q xy
xy Q xx Q yy Q xy
yz
xz
xx xy
M xy yy
xx yy
xy
xx xx
yy k yy
xy k xy
Q Q Q
k Q Q Q
Q Q Q k
k k
xx Q Q Q xx Q Q Q x
yy Q Q Q yy z Q Q Q y
xy Q Q Q xy Q Q Q xy
k k k
k M k x y z k m x y z k x y
k M k hk
z hk k
n hk
x y k x y z k x y z
k hk
n hk hk
x y k m x y z k x y z z
k hk hk
n n
x y hk hk k m x y hk hk k x y
k k
x y m x y x y
n
hk hk k
k
n
Aij Aij hk hk Qij
k
k
n
hk hk k
k
n
Bij Bij hk hk Qij
k
k
Nx A A A xx B B B x
Ny A A A yy B B B y
N xy A A A xy B B B xy
Nx Ny Nxy
xx yy xy
x y xy
n hk
x y z k x y z k x y z
k hk
n n
x y hk hk k m x y hk hk k x y
k k
x y m x y x y
n
hk hk k
k
n
Dij Dij hk hk Qij
k
k
Mx B B B xx D D D x
My B B B yy D D D y
M xy B B B xy D D D xy
Nx A A A B B B xx
Ny A A A B B B yy
N xy A A A B B B xy
Mx B B B D D D x
My B B B D D D y
M xy B B B D D D xy
ek zk k
n
Aij Qij e
k k
k
n
Bij Qij e z
k k k
k
n
ek
Dij Qij ek zk
k
k
M x y Mx y
matrice de rigidité en membrane matrice de
rigidité en flexion matrice de couplage membrane-flexion-torsion
A A
B B B
B B
D D
14.4.3.1 Exemple 1
x y z
EL ET GLT LT
EL
Q
ET
LT
EL
ET
Q Q
EL
Q LT Q
Q GLT
Couche à 0°
y
x
x
Couche à 45°
Q Q Q Q Q
Q Q Q Q Q
Q Q Q
Q Q
Q Q
Q Q Q Q
n
Aij Qij e
k k
k
Qij Qij
n
Bij hk hk Qij
k
k
Qij Qij
n
Dij hk hk Qij
k
k
Qij Qij
Nx
Ny
N xy
Mx
My
M xy
xx
yy
xy
xy
14.4.3.2 Exemple 2
EL ET GLT LT
z
Q Q Q
Q Q Q
Couche 1 à –30°
Couche 2 à 15°
Couche 3 à –15°
Couche 4 à 30°